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EN QUETE DE VERT N° 47 - Avril 2013 « Depuis 2010, Husqvarna publie chaque année les résultats d’une étude internationale à travers le Global Garden Report. Les précédents thèmes abordés ont permis de mieux comprendre la relation des individus à leur jardin, les attentes en matière de quantité et de qualité d’espaces verts disponibles à proximité de leur logement mais aussi la valeur que représentent le jardin et les espaces verts. Ce nouveau rapport intitulé « Green Space Report » porte sur les jardins, les parcs mais aussi les forêts et s’intéresse aux interactions avec « le vert ». Quelle place l’accès aux espaces verts occupe-t-il dans la vie et plus spécifiquement la qualité de vie ? Quelles sont les différences entre les attentes et les habitudes en matière d’espaces verts ? A cet égard, l’écart constaté dans la consommation de végétaux entre aspirations et comportements s’observe également au niveau des espaces verts. Le défi consiste donc à « reconnecter » l’individu aux espaces de nature pour profiter au mieux des vertus qui leurs sont reconnues ». Michel AUDOUY, Président Délégué à la Commission des Métiers du Paysage. La lettre d’informations socio-économiques des professionnels du végétal ESPACES VERTS Recréer le lien avec la nature : entre aspirations & comportements 1 EN QUÊTE DE VERT N° 47- TENDANCE 1 Déconnection avec la nature < ESPACES VERTS Le terme « espaces verts » désigne ici les jardins, parcs et forêts. Quels sont, d’après vous, parmi les aspects de la vie suivants, ceux qui contri- buent au bonheur et au bien-être d’une personne ? Répondants qui pensent que les espaces verts ont un effet sur : Des bienfaits associés à la présence de « vert » reconnus Avec l’urbanisaon, l’accès aux forêts, parcs et jardins devient davantage un luxe qu’une nécessité. Ce besoin de vert est à la fois physique et psychologique. Dans l’étude Husqvarna, plus des 2/3 des personnes interrogées pensent que le contact avec la nature contribue à la qualité de vie d’une personne. 82 % des répondants considèrent que les parcs, jardins et forêts constuent un remède efficace contre le stress et l’anxiété. De nombreuses études montrent que l’accès à la nature facilite la guérison des paents ou encore l’effica- cité au travail. La présence de végétaux dans son environnement contribue à réduire la fague mentale, favorise la concentraon et augmente le senment de bien-être. Suite au développement de nombreuses recherches dans ce domaine, une nouvelle branche de la psychologie, l’écopsychologie, a vu le jour. Le contact avec la nature apparaît alors comme un besoin physiologique fondamental avec des bénéfices physiques associés à un contact régulier avec la nature. 89 % pensent que l’accès aux espaces verts est un droit humain Considéré comme un droit humain, l’accès aux espaces verts est un besoin que les personnes souhaiteraient sasfaire davantage. Ainsi, 30 % des répondants ne sont pas sasfaits du temps qu’ils passent dans les parcs et forêts et 42 % pensent que les hommes poliques devraient faire des espaces verts une priorité. Au-delà du rythme de la vie moderne et urbaine, le développement des nouvelles technologies renforce la concurrence entre différents loisirs. Ainsi, 75 % des parents pensent que leurs enfants devraient passer plus de temps dans les espaces verts. 77 % aimeraient que leurs enfants passent davantage de temps dans les parcs. 74 % aimeraient que leurs enfants passent davantage de temps dans le jardin/la cour. 74 % aimeraient que leurs enfants passent davantage de temps en forêt. 50 % pensent que leurs enfants devraient avoir dans leur emploi du temps scolaire une plage horaire consacrée aux espaces verts. Une série d’études publiées dans le Journal of Environmental Psychology en 2010 a trouvé que 20 minutes par jour passé en contact avec la nature suffisaient à avoir un impact positif sur l’énergie, la concentraon et le calme. L’étude Husqvarna 2012 révélait d’ailleurs que 2/3 des personnes se rendent dans des parcs pour changer d’air et se détendre et plus de la moitié pense que la proximité avec les espaces verts favorise de bonnes relations sociales. Husqvarna, 2013 La pollution Les problèmes de concentration Le stress et l’anxiété 54% La ségrégation sociale 82% 71% 35% 20% Le crime 1.Famille 2.Nature 3.Plantes et espaces verts 4.Travail 5.Sexe 6.Argent 7.Religion

EN QUETE DE VERT · Quelle place l’accès aux espaces verts occupe-t-il dans la vie et plus ... et forêts constituent un remède efficace contre le stress et l’anxiété

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EN QUETE DE VERT N° 47 - Avril 2013

« Depuis 2010, Husqvarna publie chaque année les résultats d’une étude internationale à travers le Global Garden Report. Les précédents thèmes abordés ont permis de mieux comprendre la relation des individus à leur jardin, les attentes en matière de quantité et de qualité d’espaces verts disponibles à proximité de leur logement mais aussi la valeur que représentent le jardin et les espaces verts. Ce nouveau rapport intitulé « Green Space Report » porte sur les jardins, les parcs mais aussi les forêts et s’intéresse aux interactions avec « le vert ». Quelle place l’accès aux espaces verts occupe-t-il dans la vie et plus spécifiquement la qualité de vie ? Quelles sont les différences entre les attentes et les habitudes en matière d’espaces verts ? A cet égard, l’écart constaté dans la consommation de végétaux entre aspirations et comportements s’observe également au niveau des espaces verts. Le défi consiste donc à « reconnecter » l’individu aux espaces de nature pour profiter au mieux des vertus qui leurs sont reconnues ».

Michel AUDOUY, Président Délégué à la Commission des Métiers du Paysage.

La lettre d’informations socio-économiques des professionnels du végétal

ESPACES VERTS

Recréer le lien avec la nature : entre aspirations & comportements

1 EN QUÊTE DE VERT N° 47-

TENDANCE 1 Déconnection avec la nature < ESPACES VERTS

Le terme « espaces verts » désigne ici les jardins, parcs et forêts.

Quels sont, d’après vous, parmi les aspects de la vie suivants, ceux qui contri-buent au bonheur et au bien-être d’une personne ?

Répondants qui pensent que les espaces verts ont un effet sur :

Des bienfaits associés à la présence de « vert » reconnus Avec l’urbanisation, l’accès aux forêts, parcs et jardins devient davantage un luxe qu’une nécessité. Ce besoin de vert est à la fois physique et psychologique. Dans l’étude Husqvarna, plus des 2/3 des personnes interrogées pensent que le contact avec la nature contribue à la qualité de vie d’une personne. 82 % des répondants considèrent que les parcs, jardins et forêts constituent un remède efficace contre le stress et l’anxiété. De nombreuses études montrent que l’accès à la nature facilite la guérison des patients ou encore l’effica-cité au travail. La présence de végétaux dans son environnement contribue à réduire la fatigue mentale, favorise la concentration et augmente le sentiment de bien-être. Suite au développement de nombreuses recherches dans ce domaine, une nouvelle branche de la psychologie, l’écopsychologie, a vu le jour. Le contact avec la nature apparaît alors comme un besoin physiologique fondamental avec des bénéfices physiques associés à un contact régulier avec la nature. 89 % pensent que l’accès aux espaces verts est un droit humain Considéré comme un droit humain, l’accès aux espaces verts est un besoin que les personnes souhaiteraient satisfaire davantage. Ainsi, 30 % des répondants ne sont pas satisfaits du temps qu’ils passent dans les parcs et forêts et 42 % pensent que les hommes politiques devraient faire des espaces verts une priorité. Au-delà du rythme de la vie moderne et urbaine, le développement des nouvelles technologies renforce la concurrence entre différents loisirs. Ainsi, 75 % des parents pensent que leurs enfants devraient passer plus de temps dans les espaces verts.

77 % aimeraient que leurs enfants passent davantage de temps dans les parcs. 74 % aimeraient que leurs enfants passent davantage de temps dans le jardin/la cour. 74 % aimeraient que leurs enfants passent davantage de temps en forêt. 50 % pensent que leurs enfants devraient avoir dans leur emploi du temps scolaire une plage horaire consacrée aux espaces verts. Une série d’études publiées dans le Journal of Environmental Psychology en 2010 a trouvé que 20 minutes par jour passé en contact avec la nature suffisaient à avoir un impact positif sur l’énergie, la concentration et le calme. L’étude Husqvarna 2012 révélait d’ailleurs que 2/3 des personnes se rendent dans des parcs pour changer d’air et se détendre et plus de la moitié pense que la proximité avec les espaces verts favorise de bonnes relations sociales. Husqvarna, 2013

La pollution

Les problèmes de concentration

Le stress et l’anxiété

54%

La ségrégation sociale

82%

71%

35%

20%

Le crime

1.Famille 2.Nature 3.Plantes et espaces verts 4.Travail 5.Sexe 6.Argent 7.Religion

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Fréquence de visite dans les parcs et espaces verts

EN QUÊTE DE VERT N° 47- VAL’HOR

Impression que les enfants passent plus ou moins de temps aujourd'hui dans les espaces verts que lors-qu'ils étaient enfants

Pour quelles raisons vous rendez-vous dans des espaces verts ?

Parcs 1. Marcher 2. Profiter de l’air frais 3. Se détendre 4. Profiter de la beauté de

la nature 5. Faire du sport

Forêts

1. Profiter de la beauté de la nature

2. Profiter de l’air frais 3. Marcher 4. Se détendre 5. Cueillir des baies et des

champignons

Parcs

7%

15%

14%

23%

23%

23%

36%

26%

16%

9%

4%

4%

0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100%

Forêts

Parcs

Plusieurs fois par semaine Une fois par semaine Une fois par mois

Moins souvent Jamais Ne sait pas

Un décalage entre aspirations et comportements Pour beaucoup, a voir du temps pour ralentir, se promener dans un parc est parfois un véritable luxe et il peut être tentant pour des parents fatigués et stressés de laisser leurs enfants jouer à la X Box et ou la Wii ou simplement de regarder la télévision plutôt que sortir jouer au ballon avec eux au parc. Au final, 29 % des répondants reconnaissent pas-ser moins de temps dans les parcs qu’il y a 5 ans. Seuls 1/3 vont dans un parc plus d’une fois par mois.

Presque 6 répondants sur 10 considèrent que leurs enfants ne sortent pas autant dans le jardin ou la cour qu’eux lorsqu’ils étaient enfants. 57 % pensent que leurs enfants passent moins de temps dans les parcs qu’eux lorsqu’ils étaient enfants. 61 % pensent que leurs enfants passent moins de temps dans les jardins, parcs et forêts qu’eux lorsqu’ils étaient enfants. Cet écart entre les aspirations et les comportements a tendance à s’accroître. Les en-fants ont désormais le choix entre de nombreux loisirs qui se concurrencent de plus en plus dans un temps pourtant limité et ne choisissent pas forcément le plus sain. Environ 1/3 des répondants citent le temps qu’ils passent au travail comme la principale raison pour laquelle ils ne vont ni au parc ni en forêt. La distance des forêts est la princi-pale raison pour laquelle les gens ne visitent pas les parcs et les forêts, en particulier pour ceux qui vivent en centre-ville.

Ne sait pas

Jardins

Beaucoup plus 9%

17%

25%

32%

3%

16%

Beaucoup moins Un peu plus

Un peu moins

Autant

Forêts

Beaucoup moins

15%

22%

Au-

Un peu moins

43%

7%

15%

Autant

10%

28%

Un peu moins

31%

Ne sait pas 2%

Beaucoup moins

13%

Un peu plus

10% 3%

Un peu plus

Beaucoup plus

TENDANCE 2 Le temps avec la nature se développe par lui-même Les possibilités de profiter des bienfaits de la nature sont variées : courir dans un parc, jouer dans le jardin, se promener dans une forêt, faire du barbecue, etc. Autant d’activi-tés qui paraissent naturelles et améliorent la qualité de vie. Profiter des espaces verts ne devrait alors pas être un idéal mais quelque chose que nous faisons sans réfléchir à deux fois parce que nous aimons le faire, et le faire avec nos enfants parce que cela nous rend heureux, que c’est sain et gratuit. Les personnes qui peuvent accéder régulièrement à des espaces verts ont tendance à en rechercher davantage. En effet, celles qui sont particulièrement sensibles à la présence de végétaux dans leur environnement considèrent les activités liées à la nature comme une habitude. Ainsi ceux qui possèdent un jardin ont davantage tendance à se rendre en forêt. Le phénomène fonctionne malheureusement aussi en sens inverse. Le manque d’espaces verts dans son environnement crée peu à peu une perte d’habitude lorsqu’il s’agit de se rendre dans des parcs ou forêts. Par ailleurs, on remarque clairement un lien entre le fait d’avoir des enfants en bas-âge et la fréquence à laquelle on se rend dans une forêt ou un parc. Autre corrélation, les parents disposant d’un niveau de diplôme relativement élevé valorisent davantage le temps passé par leurs enfants dans les espaces verts. Un autre critère important est l’âge. Les espaces verts et leurs fonctions ne sont pas perçus de la même façon entre les jeunes et les personnes âgées. Pour la plupart des gens, les parcs et forêts offrent de la tranquillité, permet de se relaxer, de profiter de l’air frais et de se promener dans un endroit agréable. Cependant, 41 % des 18-25 ans voient les parcs comme un lieu pour passer du temps avec ses amis.

Beaucoup plus

Ne sait pas

Husqvarna, 2013

3 EN QUÊTE DE VERT N° 47- VAL’HOR

Le « capital de vert » Dans son rapport 2013, Husqvarna définit le « capital de vert » comme la quantité d’espaces verts/végétaux disponibles dans notre environnement, mais également les connaissances, l’intérêt et le temps que l’on y consacre. Le végétal est assez facilement accessible pour la plupart des gens et 83 % de ceux qui vivent dans ou à la périphérie d’une ville sont situés à moins de 15 minutes d’un parc. Moins de temps et de connaissances Le temps passé au contact de la nature a tendance à diminuer et les connaissances et activités en matière de jardinage peuvent alors aussi diminuer. Pourtant, près de 4 répondants sur 10 croient qu’il devrait être possible pour des per-sonnes de contribuer à l’entretien des espaces verts et près de la moitié pensent que les espaces verts devraient être mieux entretenus. Le défi pour « reconnecter » les gens à la nature consiste donc à trouver des solutions pour ceux à la recherche de parcs et d’espaces dans leurs environnement et ceux qui souhaiteraient améliorer leurs connaissances et s’impliquer davantage dans leur entre-tien. Des connaissances valorisées Le manque de connaissances suscite l’admiration à l’égard de ceux capables de faire pousser des fleurs, des arbres fruitiers ou de bien entretenir une pelouse.

TENDANCE 3 Les gens veulent « mettre les mains dans la terre »

< CONNAISSANCES ET SA-

VOIR-FAIRE

17% admettent ne pas avoir de connaissances en matière de forêt

35% n’ont que des connais-sances de base en matière de forêt

10% n’ont aucune connais-sance en matière de jardinage

20% ont très peu voire pas du tout confiance en leur capacité à faire pousser des fleurs

1/4 ont assez peu confiance en leur capacité à faire pousser des légumes

< HUSQVARNA

Présent dans plus de 100 pays, Husqvarna est un groupe figu-rant parmi les leaders mon-diaux des produits électriques pour le jardinage. www.husqvarna.com

< GLOBAL GREEN SPACE REPORT

Appelé initialement Global Garden Report, le rapport Annuel Husqvarna s’intitule désormais Global Green Space Report et inclut désormais dans son analyse les forêts parmi l’ensemble des espaces verts.

< ETUDE UNITED MINDS POUR HUSQVARNA

Le Global Green Space Report 2013 repose sur une étude réalisée par United Minds pour Husqvarna en novembre 2012 dans 9 pays : Australie, Canada, Chine, France, Alle-magne, Pologne, Russie, Suède et Etats-Unis. 4 676 personnes ont répondu à l’enquête (soit environ 500 répondants par pays). Il s’agit d’une enquête en ligne reposant sur un échantillon représentatif selon le genre, l’âge et la géographie.

1. Faire pousser des fleurs 52 % 2. Les arbres fruitiers 52 % 3. Une pelouse bien tondue 46 % 4. Une cascade 42 % 5. Des légumes cultivés 41 % 6. Un étang 40 % 7. Des fleurs ou plantes exotiques 39 % 8. Des plantes cultivées 35 %

9. Une fontaine 31 % 10.Des herbes cultivées 35 % 11.Une belle clôture 31 % 12.Une piscine 27 % 13.Des animaux 25 % 14.Des haies sculptées 23 % 15.Des sculptures 16 %

Lesquels des éléments suivants du jardin/de la cour de quelqu’un vous impressionne le plus ?

Des différences entre les générations Près d’1/4 des répondants ayant atteint l’âge de la retraite estime avoir des connais-sances avancées voire d’expert en matière de jardinage. Les 2 tranches d’âge 26-45 ans et 46-65 ans sont relativement plus convaincus que le vert contribue au bonheur et au bien-être. Les 25-45 ans croient davantage à la capacité du végétal à réduire les pro-blèmes de société tandis que les 46-65 ans ont davantage tendance à reconnaître des bénéfices individuels. Dans la tranche 25-45 ans, nombre sont ceux qui travaillent et une large proportion d’entre eux sont parents. Il n’est donc pas surprenant d’y trouver une sensibilité plus forte au végétal. Les jeunes ont un idéal plus marqué en ce qui concerne l’importance du végétal dans leur vie même si parallèlement ils sont davantage attirés par les divers atouts qu’offrent la vie urbaine. Au final, l’écart entre l’idéalisme croissant et les connais-sances déclinantes a tendance à augmenter. Les enfants qui ont eu l’habitude d’être beaucoup en contact avec la nature ont tendance à maintenir cette habitude une fois arrivés à l’âge adulte. Le rapport Husqvarna constate également que les enfants sont la première génération à vivre dans un monde où la majorité de l’humanité vit en ville, où il y a un risque croissant de déconnection avec la nature mais également dans un monde où la prise de conscience de l’impact de la vie urbaine sur l’environnement n’a jamais été aussi forte. Le potentiel de développement du « capital végétal » est donc particulièrement élevé en ce sens que l’on peut s’attendre à des attitudes particulièrement positives aux actions positives menées.

Husqvarna, 2013

4 EN QUÊTE DE VERT N° 47- VAL’HOR

Retrouvez sur le site de Val’hor les précédents numéros d’En Quête de Vert réalisés à partir du Rapport annuel Husqvarna. 2011 N°24 : Fonctions du jardin et attentes en matière d’équipe-ments N°25 : Le jardinage, élément de valorisation du bien immo-bilier 2012 N°36 : Espaces verts : une importance largement recon-nue mais des attentes encore à satisfaire N°37 : Espaces verts : des en-jeux plus importants pour la ville de demain Retrouvez dans un pro-chain numéro d’En Quête de Vert d’autres enseigne-ments du Global Space Report 2013 par le Groupe Husqvarna.

EN QUETE DE VERT

Directeur de la publication :

Dominique Douard

Rédacteur en chef :

Michel Audouy

Rédactrice : Aline Haeringer

Parution : Avril 2013

Val’hor Organisation interprofessionnelle

reconnue par l’Etat pour la valorisation des produits

et des métiers de l’horticulture, de la fleuristerie

et du paysage, 44 rue d’Alésia, 75682 Paris

Cedex 14 www.valhor.fr

Préférence marquée pour les métiers liés aux espaces verts Lorsque l’on demande aux personnes quel métier elles choisiraient si elles pouvaient changer de carrière, les métiers liés aux espaces verts ressortent clairement. Le développement de comportements favorables à l’environnement n’est pas seule-ment une solution mais répond à une profonde conviction qui se traduit par une valori-sation des métiers liés aux espaces verts. Une autre cause possible de cette tendance est la crise économique qui peut se traduire par le désir d’avoir une vie plus simple, plus proche de la nature. Plus d’une personne sur 5 aimerait être concepteur/architecte paysagiste et 2 des 5 métiers les plus cités sont exercés à l’extérieur. Les 18-25 ans sont les plus nombreux à donner un nom de métier en lien avec les espaces verts s’ils pouvaient recommencer une autre carrière.

Moins de loisirs et plus de déplacement au profit d’une meilleure qualité de vie Pour situer la place occupée par l’accès à la nature par rapport à d’autres aspects de la vie, l’étude Husqvarna a cherché à identifier ce à quoi les personnes seraient prêtes à renoncer pour vivre à proximité de la nature. Près de la moitié des personnes qui ont répondu à l’enquête indique qu’elles pourraient renoncer aux activités de divertissement que l’on trouve en ville au profit d’une meilleure qualité de vie en milieu rural. Cette tendance est encore plus forte pour les parents de jeunes enfants pour qui les activités de divertissement sont moins prioritaires que le bien-être de leurs enfants.

Pour vivre plus proches de la nature : 49 % seraient prêts à renoncer à des activités de divertissement 33 % des familles avec enfants seraient prêts à parcourir des distances plus longues pour se rendre au travail 21 % seraient prêts à vivre loin de ses amis 16 % sacrifieraient des opportunités de carrière 13 % seraient prêts à vivre loin de sa famille 9 % accepteraient de payer plus d’impôts C’est dans la tranche 25-46 ans que la proportion de personnes prêtes à renoncer à quelque chose pour être plus proche de la nature est la plus élevée. Au-delà de la capacité à être prêt à renoncer à quelque chose au profit d’une vie plus proche de la nature, ce à quoi on est prêt à renoncer varie également selon les générations. Ainsi, les 25-46 ans seraient davantage prêts à vivre loin de leurs amis ou de leur famille mais renonce-raient moins à des opportunités de carrière. Au final, les arbitrages que les gens sont prêts à faire dépendent de la façon dont ils définissent la qualité de vie. Vivre à proximité de la nature est un choix tout à fait sé-duisant mais qui implique moins de loisirs et des déplacements plus importants. Une satisfaction élevée à l’égard de sa vie privée, professionnelle et de son niveau de revenu rend le choix difficilement acceptable au profit d’une plus grand proximité à la nature.

1. Architecte / concepteur paysagiste 21 % 2. Docteur en médecine 17 % 3. Avocat 16 % 4. Ingénieur 14 % 5. Jardinier 14 % 6. Enseignant 13 % 7. Homme/femme d’affaires 12 % 8. Chef de cuisine 11 % 9. Journaliste 11 %

10. Gardien de parc 10 % 11. Pilote 10 % 12. Policier 8 % 13. Comptable 8 % 14. Responsable d’entretien de parcs 7 % 15. Courtier en bourse 6 % 16. Pompier 4 % 17. Bûcheron 2 %

Si vous pouviez recommencer une nouvelle carrière, laquelle de ces professions choi-siriez-vous ?