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Lettre d’information de 4 mars 2016
n°9
Ensemble pour les entreprisesLe dynamisme économique est à la base du développement du territoire. Et si la compé-tence Développement économique revient à l’intercommunalité depuis sa création en 2002, les communes ont néanmoins un rôle primor-dial à jouer. Fort de cette double analyse, Pas-cal Leroy va aller prochainement, en compa-gnie de Patricia Beaugeard, à la rencontre des élus de chaque commune pour agir ensemble.Entretien en pages 2 et 3
Le premier programme trimestriel Lecture publique est en cours de distribution dans les mairies, centres culturels et antennes du conservatoire. Ce document recense tous les rendez-vous et ani-mations prévus dans les bibliothèques du réseau de mars à mai. La programmation est notamment axée sur les classiques revisi-tés : la philosophie version rock, les grands maîtres de la peinture au stylo bille ou encore les contes chamboulés. Depuis le 1er février 2016, les 12 bibliothèques du territoire fonc-tionnent avec une carte d’emprunt unique et gratuite. Consulter le programme trimestriel Lecture publique
Bibliothèques : demandez le programme !
Ha ! Les sales gosses !Ils sont de retour... Heureusement qu’on les aime. «Ils sont attendus, nous explique Sylvie Pascal, directrice du développement musical. On ne devait le faire que la première année en 2012 mais ça a tellement bien marché qu’on recommence chaque année».Les Sales gosses, ce sont une quinzaine d’enfants ayant entre 7 et 13 ans (pour la plupart inscrits au conservatoire) qui suivent un stage de théâtre musical durant les vacances de février et se produisent sur scène pendant le festival jeune public Les Ritournelles (cette année, du 13 mars au 3 avril). «C’est un spectacle d’invention, de création et ponc-tué d’improvisations fabriqué et interprété par des en-fants pour les enfants» ajoute Sylvie Pascal. Soit tout l’esprit du festival Les Ritournelles.
répétition du spectacle qui aura lieu le 16 mars.
Parc culturel de Rentilly, ce matin
Eurofarad, Chanteloup
ZOOM SUR... LE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE
Comment envisagez-vous votre action ?
2 QUESTIONS À
Pascal Leroy : L’intercommunalité a besoin des communes pour répondre aux besoins des entreprises.Je tiens à rappeler en premier lieu que les entreprises jouent un rôle essentiel pour l’intercommunalité et le territoire. Elles représentent la majeure partie des recettes fis-cales de Marne et Gondoire (ndlr. : 68 % en 2014). Si nous pouvons mener des projets d’aménagement ou culturels, c’est grâce à elles. De plus, leur apport ne se cantonne pas à celui de contributeur. Par l’em-ploi local, la fixation des personnes sur le territoire, elles soutiennent le développement, en matière de loge-ment et de transports notamment. Le monde des élus et celui des entre-preneurs doivent donc se rappro-cher, d’autant qu’au final, derrière le développement économique il y a l’emploi.
Responsable du développement économique
Patricia Beaugeard
Vice-présidenten charge du développementéconomique
Pascal Leroy
Comment allez vous procéder ?Pascal Leroy : Nous allons rencon-trer les élus de chaque commune pour cerner leurs attentes, les pro-blématiques de leur territoire et voir comment travailler ensemble. Nous avons commencé à prendre des ren-dez-vous.Toutes les communes sont concer-nées quelle que soit leur taille. Il y a par exemple 66 entreprises à Ja-blines. Les TPE, professions libérales, auto-entrepreneurs sont à prendre en compte. Ce sont des cotisations, des emplois. L’emploi hors zones d’acti-vité (qui relèvent de la compétence de Marne et Gondoire) est d’ailleurs majoritaire sur l’ensemble du terri-toire.
Patricia Beaugeard : Le transfert de compétence développement écono-mique à l’agglomération a pu donner l’impression aux communes qu’elles étaient dessaisies de cette question. Or, une demande d’implantation ar-rive par différentes voies : agence immobilière, intercommunalité, com-mune, EpaMarne, en direct avec le propriétaire... Mais le plus souvent, le
ZOOM SUR...
service urbanisme de la commune est sollicité pour une demande d’en-seigne, un permis de construire ou de travaux ou encore une demande d’ouverture au public. C’est donc la commune qui est informée de la ma-jorité des implantations et qui reste décisionnaire. De notre côté, nous avons à Marne et Gondoire des outils qui nous assurent une bonne connais-sance du foncier et des locaux pro-fessionnels disponibles sur les ZAE. L’agglomération est également en appui pour le bon choix du local, afin qu’il soit en adéquation avec l’activité de l’entreprise. Il faut donc travailler ensemble pour accompagner les entreprises dans leurs projets d’im-plantation ou d’extension, renforcer l’attractivité des ZAE et soutenir les initiatives. Marne et Gondoire propose aussi des services qui s’adressent aux habi-tants, notamment aux personnes qui souhaitent lancer leur activité, créer leur emploi ou reprendre une entre-prise. Nous avons une permanence création d’entreprise en lien avec des spécialistes. Notre partenaire Ini-tiatives 77 donne aussi la possibilité d’obtenir dans certains cas un prêt à taux zéro qui peut ensuite déclen-cher le prêt bancaire.
Pascal Leroy : Le fil conducteur de tout ceci est que nous avons besoin de tout le monde. C’est le sens des entretiens que nous allons avoir avec les communes.
LE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE
La permanence Création d’entreprise
La communauté d’agglomération propose ce service gratuitement en s’appuyant sur l’expertise de professionnels.En 2015, 37 personnes y ont eu recours. 50 rendez-vous ont été fixés et 88 heures d’accompagne-ment assurées. 7 personnes ont lancé leur activité. Ces rendez-vous sont ouverts également aux dirigeants de jeunes entreprises.
Si les porteurs de projets viennent le plus souvent pour tester la faisabilité de leur entreprise potentielle, les di-rigeants s’interrogent sur les solutions permettant de développer leur chiffre d’affaires, d’affiner leur statut juridique ou de mobiliser des financements.
Des ZAE comme celle de Lamirault à Collégien ou Les Vallières à Thorigny (réalisée par Marne et Gondoire Aména-gement) permettent de retenir dans le secteur les entre-prises en dévelop-pement et ayant besoin de nouveaux locaux. Société Adhoc, Lamirault
bâtiment livré en octobre 2015
Société PSA, Lamirault en cours de livraison
Parc d’activités Spirit, ZAE Léonard de Vinci, Bussy-Saint-Georges
Le premier bâtiment du Technoparc de Lamirault a été livré.
Les parcs d’activités offrent des locaux de petite taille à la vente ou la location aux petites entreprises. Cette offre se développe sur le territoire
PRÉCISÉMENT
Un tissu de TPE / PME
VU sur le territoireAujourd’hui
Dans la ZAE du Gué Langlois à Bussy-Saint-Martin, le chantier du Dôme de Rentilly est en cours. Ce parc d’activités est prévu pour les PMI, PME et TPE en proposant à la location ou à la vente, des surfaces indépendantes de 200 m². La livraison est prévue entre le 2e et le 4e trimestre 2016.
ESBLY
VAL D'EUROPE
VAIRES-TORCY
LAGNY-THORIGNY
BUSSY-ST-GEORGES
LES CHAMPS-FORTS
NOISIEL LE LUZARD
TORCY MARNE-LA-VALLEE
MARNE-LA-VALLEE CHESSY
ZAE Gustave Eiffel
ZAE de la Rucherie
ZAE du Clos du Chêne
ZAE de la Courtillère
ZAE dite Industrielle de Lagny
ZAE Leonard de Vinci
ZAE de Lamirault
ZAE des Portes de la Forêt
ZAE de l'Esplanade
ZAE du Pré au Chêne
ZAE Centre Commercial Bay2
ZAE des Vallières
ZAE de la Charbonnière
ZAE du Gué LangloisZAE Industrielle de Torcy
ZAE du Clos de Saint-Eloi
ZAE Parc des GassetsZAE Montévrain Université
ZAE Sainte Geneviève
ZAE des Cerisiers
ZAE des Marchais
ZAE Artisanale de Lagny
Jossigny
Jablines
Bussy-Saint-Georges
PomponneDampmart
Lesches
MontévrainLagny-sur-Marne
Chalifert
Gouvernes
Guermantes
Collégien
Thorigny-sur-Marne
Carnetin
Saint-Thibault-des-Vignes Chanteloup-en-Brie
Bussy-Saint-Martin
Conches-sur-Gondoire
N34
N34
D471
D418
D231
A4
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Zones d'activités sur le territoire de la Communauté d'Agglomération de Marne et Gondoire
0 1 20,5 Kilomètres
Sources : IGN & CAMG Réalisée par : CAMG - Elodie KNECHT - 02 janvier 2014
Zones d'activités existantes Nouvelles zones d'activités Zones d'activités à venir
La Francilienne
La Marne
Demain
• 31 469 emplois salariés dont 18 583 sur les ZAE (données 2012, 2013)• 100 transactions sur les ZAE en 2015 : 10 pour l’acquisition de terrain (7,4 hectares), 90 sur le second mar-ché* (69 500 m2).
20 zones d’activité ouvertes 2 zones à venir
* location ou vente de locaux existants
Comme sur l’ensemble de la Seine-et-Marne, 90 % des établissements ont moins de 10 salariés en Marne et Gondoire.
0 salarié 1 à 9 10 à 49 50 à 99 200 et plus Inconnu
Établissements par tranche d’effectifsur le territoire de Marne et Gondoire(source Sirene 2015)
CAMG Seine-et-Marne