Janvier 2005

Evolution des systèmes de

messagerie et travail collaboratif Lotus vers l’offre Microsoft

Valeur de l’offre Microsoft

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Sommaire

1. Introduction .............................................................................................. 3 2. La plate-forme messagerie et travail collaboratif de Microsoft ........................... 4 3. Contrôle des coûts...................................................................................... 6

3.1. Simplification des infrastructures............................................................... 6 3.2. Contrôle du coût total de possession .......................................................... 8

4. Maîtrise des risques .................................................................................... 9 4.1. Fiabilité et disponibilité ............................................................................ 9 4.2. Contrôle des problèmes de sécurité ......................................................... 10 4.3. Un retour rapide sur investissement......................................................... 12 4.4. Pérennité ............................................................................................. 12

4.4.1. Quelle pérennité pour l’offre Microsoft ? ............................................. 12 4.4.2. Quelle pérennité pour l’offre IBM/Lotus ? ........................................... 13

5. Comment migrer ?.................................................................................... 13 5.1. Interopérabilité et migration de l’infrastructure de Messagerie/agenda.......... 14 5.2. Migration applicative.............................................................................. 15

6. Annexes.................................................................................................. 17 6.1. Quels scénarios adressent Windows SharePoint Services ? .......................... 17 6.2. Scénario de continuité de services ........................................................... 18 6.3. Correspondance entre les gammes produits d’IBM/Lotus et Microsoft............ 19

6.3.1. Pour la gamme Lotus Notes/Domino.................................................. 20 6.3.2. Pour la gamme Lotus Workplace ....................................................... 21

6.4. Détail des références citées .................................................................... 21

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1. Introduction Historiquement, l’évaluation des offres IBM/Lotus et Microsoft sur le terrain de la messagerie et du travail collaboratif consistait à étudier les offres Microsoft Exchange d’une part et Lotus Notes/Domino d’autre part. Aujourd’hui, l’évolution des besoins du marché, et des offres des deux éditeurs, a redistribué les cartes. De plus en plus d’entreprises et d’organisations de toutes tailles se posent aujourd’hui la question de réévaluer leur choix historique Lotus Notes/Domino. Or Microsoft propose au-jourd’hui une alternative logicielle tout à fait crédible principalement au travers de son offre Office System, et de la plate-forme Exchange Server 2003. Face à de tels enjeux, et pour juger de la pertinence d’une migration, les responsables informatiques se posent quatre grandes questions :

1. Quelle va être la valeur apportée à l’entreprise par cet investissement ? 2. Quels coûts existants cet investissement permettra-t-il de mieux

contrôler ? 3. Quels sont les risques que cet investissement m’aidera à maîtriser ? 4. Quel chemin de migration envisager ? et corollairement, sur quel nouveau

socle technologique vais-je bâtir mon infrastructure ? Pour éclairer ces différents points, nous nous proposons de les reprendre dans ce même ordre, dans la suite de ce document. Nous nous focaliserons, en particulier, sur les problématiques des PME/PMI ; Cependant, et afin d’assurer la pertinence des réponses, nous évoquerons si nécessaire des faits propres au domaine des grandes entreprises (exemple de la montée en charge, notamment).

"Nous pensons qu'il est stratégiquement important de pouvoir collaborer de façon très efficace. En raison de la nature propriétaire de Lotus Notes, nous rencontrions de plus en plus de difficultés à collaborer entre nous mais aussi avec nos clients et nos partenaires" déclare Charles Porter, directeur des technologies d'Accenture Technology Infrastructure Services. "Accenture doit développer une collaboration et des communications efficaces au-delà du simple réseau interne."

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2. La plate-forme messagerie et travail collaboratif de Microsoft Aujourd’hui, la plate-forme messagerie et travail collaboratif de Microsoft est capable d’adresser la plupart des besoins des PME/PMI, selon une approche de composants logiciels prêts à l’emploi, facilement intégrables et complémentaires. Précisons d’emblée que les entreprises de moins de 50 postes bénéficient d’une offre packagée adaptée à leurs besoins, appelée Small Business Server 2003, intégrant d’emblée les services messagerie et intranet d’équipes1.

De façon générale, Microsoft privilégie, pour ses clients, la mise à disposition de scénarios fonctionnels clés en main, au travers de produits comme Exchange Server, ou encore Windows SharePoint Services, ne nécessitant pas de développement personnalisé coûteux.

La plate-forme collaborative Microsoft

TRAVAIL COLLABORATIF ASYNCHRONE

TRAVAIL COLLABORATIF

METIER

INFRASTRUCTURE SERVICES

Windows SharePointServices

Windows MediaServices

Windows RightsManagement Services

TRAVAIL COLLABORATIF

TEMPS-REEL

Cette approche permet aux entreprises la mise en œuvre progressive de nouveaux scénarios, dès lors qu’elles mettent en œuvre plusieurs composants :

1 SBS 2003 inclut également les services de partage de fichiers, d’imprimantes, des assistants facilitant l’administration du serveur et des utilisateurs, sa connexion à Internet, etc.

"Windows Small Business Server 2003 répond en tout point à nos attentes puisqu'elle intègre en standard les fonctions de messagerie et de travail collaboratif, une sécurisation des accès Internet, un stockage des données et la possibilité d'exécuter des applications métiers. Par ailleurs, cette solution s'avérait bien plus économique que si nous avions dû acheter chaque licence individuellement". Laurent Villiers, administrateur du système d'information du Centre Régional de Formation d'Aquitaine.

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Par exemple : Exchange Server 2003, la plate-forme de messagerie de Microsoft, associé au client Outlook 2003, offre aujourd’hui des fonctionnalités de prises de réunion. Si vous utilisez en parallèle les technologies d’intranet SharePoint, vous activerez la fonction suivante : dans le formulaire de planification de réunion, par une interface très intuitive, vos utilisateurs pourront créer in situ un espace de travail de réunion, connu de tous les participants, leur permettant d’enregistrer l’ensemble des informations nécessaires au groupe de travail : documents, liste de tâches, etc.

Autre exemple : la mise en œuvre des fonctions de messagerie instantanée

(via Live Communication Server 2003 au niveau de votre infrastructure, ou par usage des services Internet MSN Messenger) fait apparaître des fonctions de travail collaboratif temps réel contextuel à tous les niveaux du poste de travail de vos utilisateurs : Ainsi, dès qu’un nom de personne apparaît, aussi bien sous Outlook 2003 qu’au sein des intranets gérés par SharePoint, vos utilisateurs peuvent, par un simple clic, accéder à toutes les fonctions de communication instantanée.

En ce qui concerne la mobilité, Exchange Server 2003 intègre dorénavant toutes les fonctions nécessaires à la mise en œuvre des différents scénarios utilisateur (à comparer avec Exchange Server 2000, qui nécessitait l’ajout de Mobile Information Server). Pour les différents scénarios de mobilité, Exchange Server 2003 expose les services suivants : • Outlook Web Access : client webmail (mail, agenda, contacts, tâches)

offrant l’accès aux boîtes aux lettres et dossiers publics depuis tout poste équipé d’un navigateur internet.

• Outlook Mobile Access : client « texte » pour les périphériques WAP, iMode mais également les périphériques Web de petite taille (type téléphones ou PDA disposant d’un petit navigateur web).

• ActiveSync Server : fonction de synchronisation des boîtes

Sylvain Vigneron, chargé d'exploitation Habitat Du Nord - La consultation lancée pour la restructuration globale du système d'information a mis en balance l'offre de Microsoft et celle de Lotus Domino : « …ne souhaitant pas opter pour une approche totalement intégrée, nous avons préféré opter pour Microsoft Exchange 2003, en raison de sa grande flexibilité et de ses nombreuses fonctionnalités, spécialement en terme de mobilité".

Antoine Vicario, Directeur de Méthodes de Diffazur - Leader dans la construction de piscines, Diffazur a choisi de fédérer toutes ses informations commerciales et techniques sous Microsoft Exchange : « Nous n'avons pas retenu la proposition du cabinet de conseils qui reposait sur l'environnement Lotus Notes, trop méconnu en interne pour favoriser l'évolution des utilisateurs, et nécessitant plusieurs outils en parallèle pour gérer notre activité".

Accenture a aussi déployé Windows SharePoint Services pour remplacer Lotus Notes pour les tâches de collaboration. Avec Windows SharePoint Services, Accenture a créé un emplacement Web central où tous les employés peuvent partager des informations sur leurs projets, des documents, des contacts et des tâches. Janet Remus, partenaire associé d'Accenture, constate que les employés créent approximativement 150 nouveaux sites SharePoint chaque mois, ce qui indique un grand intérêt dans ces services.

Première force audiovisuelle d’expression française présente en outre-mer, RFO compte quelque 2 000 professionnels sur dix stations situées dans les trois bassins océaniques et à Paris. Début 2003, le groupe décide de migrer vers Microsoft Exchange Server 2003 pour deux raisons principales : simplifier l’administration à l’échelle du groupe et favoriser une plus grande mobilité de ses collaborateurs. Ceci en toute sécurité avec Microsoft ISA Server 2004.

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aux lettres avec les PocketPC et SmartPhone. • Connectivité RPC sur http : L’objectif fonctionnel est la connexion de client

Outlook 2003 au serveur Exchange, y compris au travers des pare-feux, via Internet, sans passer par le réseau privé de l’entreprise. (VPN) tout en bénéficiant de services évolués habituellement réservés au mode client/serveur (remise directe des messages par exemple).

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3. Contrôle des coûts Le contrôle des coûts d’un Système d’Information nécessite une attention permanente de la part des responsables informatiques. Sur le long terme, la maîtrise du coût total de possession (TCO – Total Cost of Ownership) passe par une simplification des infrastructures, qui est un chantier à plusieurs facettes comme nous allons maintenant le voir. A la clé, les bénéfices induits portent, non seulement sur la maîtrise des coûts attendue, mais aussi sur un meilleur niveau de sécurité, ainsi qu’une disponibilité des services supérieure.

3.1. Simplification des infrastructures Simplifier et sécuriser son infrastructure de messagerie et travail collaboratif est le souhait de toutes les entreprises de toutes tailles. Les objectifs visés sont notamment une meilleure disponibilité des services pour des coûts globaux moindres. Face à ces chantiers, les entreprises peuvent envisager plusieurs pistes, par ailleurs conciliables :

• Simplification de l’administration et supervision (aussi appelée « consolidation virtuelle »),

• Regroupement de serveurs distribués au sein de datacenters régionaux (aussi appelé « consolidation géographique »),

• Consolidation des serveurs (aussi appelée « consolidation homogène »). Les PME/PMIs retrouvent ces problématiques à des échelles diverses : pour celles possédant moins de 50 postes, rappelons que Small Business Server 2003 intègre en un seul produit, sur un seul serveur physique, l’ensemble des technologies utilisées par les plus grandes entreprises, selon des topologies distribuées ou « consolidées ». Les bénéfices attendus d’une simplification de l’infrastructure sont de plusieurs types :

• Meilleure disponibilité des services, • Diminution du coût total de possession, • Meilleure gestion des risques : maîtrise du niveau de sécurité, réactivité

face aux problèmes. Simplification de l’administration et de la supervision : En terme d’administration, plusieurs points marquants :

o Avec les dernières générations de produits, Microsoft offre une infrastructure d’administration homogène, autour d’Active Directory d’une part, de la console d’administration et de Microsoft Operations Manager d’autre part. Ce dernier produit propose des packs d’administration pour Exchange et SharePoint, intégrant près de 1 700 règles prédéfinies par les développeurs du produit, vous permettant une surveillance réellement proactive du système, avec à la clé une plus grande réactivité aux problèmes.

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o En terme de bonnes pratiques d’administration, accompagnant les outils et technologies, les clients ont la garantie d’une maîtrise des risques tout à fait évoluée ; par exemple pour Exchange, le scénario dit de « dial-tone » envisage une reprise progressive, mais très rapide, du service de messagerie après un crash serveur (voir détail de ce scénario en annexe).

Réduction du nombre de sites « datacenters » : Ce scénario, appelé également, consolidation géographique, consiste, en substance, à déménager des serveurs distribués vers un ensemble plus réduit de « datacenters » régionaux, avec à la clé une administration plus aisée de l’ensemble. Naturellement, l’éloignement des serveurs des postes clients peut conduire à plusieurs problèmes, notamment pour les aspects messagerie, dont les problématiques de Qualité de Services sont très spécifiques :

o Saturation des bandes passantes réseaux entre les serveurs et les clients du fait d’un accroissement du flux au niveau des datacenters.

o Impact sur la qualité de service ressentie par les utilisateurs, maintenant plus sensibles au temps de latence du réseau WAN.

Face à ces enjeux, l’utilisation d’Outlook 2003 lève ces 2 freins : o La gestion du cache local permet de cacher toute latence réseau aux

utilisateurs ; Avec Outlook 2003, les utilisateurs « ressentent » exclusivement les temps de réponse de leur poste de travail, forcément meilleurs que tout réseau WAN notamment et surtout sur la durée !

o La compression de données clients/serveurs : en diminuant de 40% à 60% la bande passante réseau nécessaire pour acheminer le même trafic client/serveur, le couple Outlook 2003/Exchange Server 2003 permet une consolidation géographique plus importante, sans toucher aux capacités du réseau WAN, notamment au niveau des datacenters.

Réduction du nombre de serveurs : Ce scénario, appelé également consolidation homogène, figure de plus en plus parmi les principales attentes des entreprises. L’accroissement rapide du nombre de projets de consolidation traités, aussi bien par Microsoft que par ses grands partenaires, montre le niveau de maturité de l’offre Exchange Server 2003, en tant que plate-forme de messagerie d’entreprise. Quelques exemples significatifs :

• Géo-cluster Exchange 2000 sur un cluster 2 nœuds actifs/passifs IBM, baies Hitachi, utilisation de l’offre Volume Manager de Veritas, 5 000 utilisateurs. Cette solution est en production chez un grand compte français, dans le domaine de la finance.

• Cluster actif/passif 6 nœuds Exchange 2003 chez Axa France, conçu pour supporter 30 000 utilisateurs à terme.

Selon Gareth Eynon, Enterprise Design Architect de AGI Media Europe : « Nous sommes capables de maintenir et supporter notre système de messagerie complet depuis Londres, ce qui nous assure une maîtrise des performances, de la fiabilité et des sauvegardes. Cela représente pour nous 20% de temps gagné par jour en charge d’administration ». AGI Media Europe emploie 1 600 employés, et a migré son système de messagerie Exchange 5.5, Lotus Notes vers Exchange Server 2003.

Profitant de la migration vers les technologies Microsoft, Accenture a construit un grand site serveur en consolidant les bases de données Notes, ce qui contribue à des économies significatives. Le nombre de sites équipés de serveurs de messagerie a été réduit de plus de 40 à 4, tandis que le nombre de serveurs a été réduit de 250 à 120 selon Charles Porter, Directeur technique d'Accenture Technology Infrastructure Services.

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• Deutsche Telekom : consolidation de 5 clusters vers 1 cluster (et 2 serveurs supplémentaires), pour 200 000 utilisateurs.

• Pella, une entreprise américaine, communique sur une disponibilité de 99,999%, après une consolidation de ses 12 000 boîtes sur un cluster Dell A/P en accès webmail (disponibilité précédente de 99% sous Exchange 5.5).

• BMW en Allemagne, la CNCE (géo-cluster 2 noeuds) en France et Airbus sont 3 clients Microsoft/HP ayant déployé des infrastructures Exchange à haute disponibilité.

Parallèlement, la plate-forme SharePoint se prête également à la consolidation homogène, comme le montre par exemple le projet d’urbanisation de l’intranet Microsoft, basé sur 3 datacenters au niveau mondial : topologie multi-tiers, support du SAN, des clusters.

3.2. Contrôle du coût total de possession Le débat du coût total de possession est parfaitement justifié. Il n’existe malheureusement pas de méthode standard de mesure incontestée, ce qui engendre souvent des débats polémiques. Une assertion commune de la part d’IBM/Lotus consiste à dire que le coût de la plate-forme Microsoft est prohibitif, par rapport à la plate-forme Lotus. Or, IBM/Lotus s’appuie généralement sur une étude du Radicati Group, au sujet de laquelle Microsoft a fait de nombreux commentaires par la suite, et dont la version la plus récente a donné des résultats en faveur de Microsoft ; Dans cette nouvelle étude, Le Radicati montre qu’Exchange 2003 offre un avantage de TCO de 41% comparativement à Lotus Notes/Domino 6 sur un certain nombre de points, incluant le temps d’indisponibilité et la formation. http://www.microsoft.com/exchange/evaluation/totalcost.mspx

Une étude de mesure du TCO a été faite spécifiquement pour les PME/PMI, toujours par le Radicati Group, et indique des résultats similaires :

http://www.microsoft.com/exchange/evaluation/compare/metaex2k3vnotes.mspx

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D’autres études viennent corroborer ces chiffres, depuis plusieurs années :

Meta Group’s 2000 :

Un rapport sur Exchange 2000 estime le coût/utilisateur/mois à $11 (sans support helpdesk).

November 2002, Ferris Research

Webcast Ferris sur le TCO d’Exchange 2000 montre une estimation de 15$/mois/utilisateur.

En complément, et comme le souligne le Radicati Group dans son étude de juin 2004 « IBM Lotus & Microsoft – Corporate Messaging Market Analysis », la fréquence annuelle de sortie de Domino, visant à préparer technologiquement Domino à fusionner avec Workplace, va engendrer des coûts de migration et maintenance très importants pour les clients Lotus, jusqu’en 2008 au minimum.

http://www.microsoft.com/exchange/evaluation/compare/corporatemsg.mspx Notons enfin qu’il n’existe à ce jour aucune étude sur le TCO comparé de Lotus Workplace.

4. Maîtrise des risques

4.1. Fiabilité et disponibilité Comme nous l’indiquions dans le paragraphe 3.1, de nombreuses références clients montrent le niveau de maturité des produits Microsoft en terme de consolidation homogène des architectures, et corollaire direct, en terme de fiabilité & disponibilité. D’un point de vue technologique, les chantiers de consolidation géographique et/ou homogène reviennent pour les clients à « mettre plus d’œufs dans moins de paniers », ce qui met une emphase particulière sur la notion d’architecture « sans point unique de faiblesse (no single point of failure). Exchange Server 2003 apporte à ce titre des réponses rassurantes :

o Meilleur support des clusters : temps de failover divisé par 2, stratégies de basculement des nœuds maîtrisées (grâce à une API dite d’affinité).

o Meilleur support des SAN.

En terme de disponibilité des services, la plate-forme Exchange Server 2003 apporte des innovations très intéressantes par rapport aux précédentes versions. En pratique, l’atteinte d’un haut niveau de disponibilité d’une solution Exchange Server 2003 résulte d’avancées à plusieurs niveaux :

1. Impact des indisponibilités minimisé au niveau des postes clients : certaines indisponibilités peuvent être « absorbées » par le poste client. La gestion d’un cache local sous Outlook 2003 permet, par exemple, de cacher aux utilisateurs une grande partie des temps de réponse liés

Pour Myriam Jaubert, chef de projet chez Bouygues Construction, « ce fonctionnement en mode cache est précieux pour nous. Même en cas d’arrêt du réseau ou d’indisponibilité du serveur de messagerie, les utilisateurs peuvent continuer à travailler sur Outlook 2003 en toute transparence, alors qu’auparavant, l’application était bloquée ».

« La plate-forme Windows et Exchange nous permet d'envisager une économie annuelle de 35% sur les coûts d'exploitation » déclare Charles Porter, Directeur technique d'Accenture Technology Infrastructure Services.

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à des latences réseaux, de rendre transparents les failovers de clusters, voire de basculer de façon transparente en mode déconnecté, pour un mode de fonctionnement purement local, en cas d’interruption de service complet de l’infrastructure, ce qui permet aux utilisateurs de continuer à traiter (localement) les messages préalablement reçus.

2. Exchange Server 2003 supporte les architectures matérielles et logicielles

« sans point de défaillance unique » : typiquement clusters Actifs/Passifs, éventuellement géo-cluster, SAN et redondance des composants logiciels et matériels critiques (ex : DNS, contrôleurs de domaines, catalogues globaux…). Spécifiquement, la version 2003 d’Exchange Server apporte à ce titre des réponses rassurantes :

o Meilleur support des clusters : temps de failover divisé par 2, stratégies de basculement des nœuds maîtrisées (grâce à une API dite d’affinité).

o Meilleur support des SAN. 3. Diminution des temps d’indisponibilité des serveurs, par la mise en place

de nouveaux moyens et procédures : les scénarios de restauration rapide, éventuellement graduelle - tels que le scénario de « dial-tone » - l’utilisation de fonctionnalités avancées, telles que le groupe de stockage de récupération d’Exchange Server 2003), ou le recours aux technologies VSS (Volume Shadow Copy Services), permettent une diminution drastique des temps de sauvegarde/restauration. Ces fonctionnalités rendent possibles des scénarios de restauration du service de messagerie en quelques minutes (hors cas de panne matérielle grave nécessitant la reconstruction d’un nouveau serveur physique). Voir les annexes pour plus d’informations au sujet de ces scénarios.

4. Offrir aux équipes chargées de la production des procédures et moyens

de supervision adaptés : Microsoft Operations Manager permet par exemple : a. De mettre en place une surveillance proactive, et cohérente, de l’évolution

des performances d’Active Directory, DNS, Windows, Exchange, et SharePoint.

b. Par le biais des Management packs (il en existe un pour Exchange), MOM permet d’appliquer des règles de supervision intégrant la connaissance des équipes de développement Microsoft sur les différentes composantes.

4.2. Contrôle des problèmes de sécurité Quand on évoque la sécurité de la messagerie et du travail collaboratif, différents domaines/menaces spécifiques doivent être traités :

• La lutte contre le SPAM. • La lutte contre les virus. • La confidentialité et la sécurité des données : gestion des droits

numériques, signature et chiffrement des messages. • La gestion des failles de sécurité.

Etant un acteur emblématique du monde informatique, et en particulier auprès des hackers (!), Microsoft a été beaucoup visé depuis 1998 (ILOVEYOU), et a beaucoup appris, ce qui lui permet aujourd’hui de proposer des moyens de lutte subissant en permanence « l’épreuve du feu » : 1. La sécurité est maintenant au cœur de la stratégie Microsoft, au travers de

l’initiative « informatique de confiance » (Trustworthy Computing). 2. Microsoft est un acteur majeur (et moteur) de l’industrie pour la lutte contre le

SPAM et les virus.

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• Lutte contre les virus La problématique des virus concerne l’ensemble de l’industrie. Même si Microsoft a été particulièrement visé, notamment parce que l’offre est répandue, ce problème concerne également IBM. Depuis ILOVEYou (1er virus mail impactant) en 1998, Microsoft a intégré progressivement des technologies et stratégies de lutte contre les virus : utilisation d’une zone sécurisée d’IE pour les messages HTML, blocage d’attachements à risque (tout client, y compris Outlook Web Access), blocage de l’accès aux interfaces de programmation d’Outlook, API antivirus au niveau serveur, etc.

• Lutte contre le SPAM Depuis le début 2003, Microsoft a annoncé une initiative d’envergure pour lutter contre le SPAM : « Coordinated SPAM Reduction Initiative (CSRI) », qui possède plusieurs volets, dont 2 sont technologiques :

o Travailler avec différents acteurs de l’industrie (AOL, PO Box, etc..) et l’IETF pour éradiquer le problème du SPAM en travaillant au niveau des protocoles mêmes de l’Internet (travaux en cours actuellement, appelés SenderID).

o Intégrer des fonctionnalités poussées anti-SPAM dans ses produits de messagerie : Outlook 2003, Exchange Server 2003. Sur Exchange, les fonctionnalités sont : filtrage dans Outlook Web Access selon une liste spécifiée par l’utilisateur (+ blocage des webBeacon), filtrage sur les éléments de l’enveloppe des messages (expéditeurs, destinataires), mais aussi sur le contenu des messages grâce à IMF (Intelligent Message Filter).

• Signature et chiffrement

Exchange Server 2003 offre des fonctionnalités avancées à ce niveau. L’utilisateur y accède intuitivement depuis Outlook (version 2000 ou plus), Outlook Express (v6), Outlook web Access. Au niveau infrastructure, Exchange Server 2003 tire parti de l’infrastructure de certificat de Windows Server 2003, ou peut s’appuyer sur toute infrastructure à clé publique (PKI) supportant les certificats X509 v3. Notons que de façon indépendante de la messagerie, il est toujours possible de signer et chiffrer des documents bureautiques (fonctionnalités standard d’Office).

• Gestion des droits numériques Il s’agit d’une fonctionnalité optionnelle, apportée par la plate-forme Windows Server 2003, les services « d’IRM » (Information Right Management). Accessibles par le biais des boutons d’option classiques des messages (confidentiel, personnel, …), ils permettent de fixer très précisément le périmètre d’usage des messages. Par exemple, un message confidentiel ne pourra pas être réexpédié, ni imprimé, les différents éléments d’interface utilisateur étant grisés.

• Initiative « informatique de confiance »

Exchange Server 2003, ainsi que l’ensemble des produits Microsoft, ont subi les audits et tests liés à l’initiative “informatique de confiance” (Trustworthy Computing), en l’occurrence appelée Exchange Security Push :

1. Revue des composants en fonction de leur rôle et de leur criticité ;

2. Audit de code et modélisation de scénarios ;

3. Mise en place de paramétrages sécurisés par défaut dans Exchange Server 2003 & Windows Server 2003 ; Possibilité (conseillée) de sécuriser la plate-forme par des outils comme : IISSCAN, ULRLockdown,…

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4. Fourniture d’outils pour gérer finement l’applicatif : Pack MOM pour Exchange 2003 (MOM = Microsoft Operations Manager).

Résultat de cette initiative : le nombre de failles de sécurité pour Exchange Server 2003 est plus faible que pour Exchange Server 2000 (au 1/12/2004) :

4.3. Un retour rapide sur investissement L’objectif des technologies comme Exchange Server 2003, SharePoint ou encore Office 2003, est d’augmenter la productivité des utilisateurs, tout en minimisant le coût total de possession. Ces « promesses » peuvent être vérifiées et qualifiées, par le biais du calcul du retour sur investissement (ROI – Return On Investment). Microsoft fournit à ce sujet des outils et informations complets sur le site suivant :

http://www.microsoft.com/exchange/evaluation/roi/. 2 types d’outils peuvent être utilisés pour mesurer le ROI des solutions Microsoft : Rapid Economic Justification (REJ), et le Nucleus Financial Modeling Tool d’autre part, téléchargeables depuis le lien ci-dessus. Grâce à cet outil, la société MGM Mirage a calculé un ROI de 125% sur un an (payback en 10 mois), pour une migration depuis Exchange Server 5.5.

4.4. Pérennité L’étude de la pérennité d’une offre logicielle est une composante importante de la prise de décision pour une migration éventuelle.

4.4.1. Quelle pérennité pour l’offre Microsoft ? Le constat que chacun peut faire est tout d’abord la « fidélité » de l’éditeur à sa stratégie poste de travail autour d’Office. Plus précisément, la position de Microsoft sur le poste client est stable sur le long terme : • Microsoft Office quand un client riche est nécessaire, par exemple en contexte

de productivité étendue, en situation de mobilité, en mode déconnecté. • L’accès aux services de la plate-forme via un navigateur Web pour l’approche

client léger. Coté serveur, Microsoft cristallise son offre produit à long terme autour d’Exchange Server et SharePoint, comme le montrent les différentes annonces récentes : • Annonces du TechEd de Dallas 2004 autour des évolutions long terme

d’Exchange • Renforcement des initiatives autour de SharePoint, qui s’affirme comme une

plate-forme de développement de solution long terme pour l’éditeur, en synergie avec le plate-forme Office :

http://www.microsoft.com/presspass/features/2004/dec04/12-03OfficeAccelerators.asp

– Exchange 2000 :

– 9 vulnérabilités depuis novembre 2000 dont 3 critiques.

– 2 vulnérabilités seulement depuis l’initiative.

– Exchange 2003 :

– 3 vulnérabilités.

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Autre facteur clé de pérennité : la plate-forme de développement .Net, désormais au cœur de l’architecture de tous ces produits, ce qui garantit tout risque de rupture technologique pour les clients Microsoft.

4.4.2. Quelle pérennité pour l’offre IBM/Lotus ? Dans le passé, y compris récent, l’offre Lotus a effectué à plusieurs reprises des changements stratégiques, qui s’expliquent en partie par le rachat de Lotus par IBM, puis par la mise en conformité des technologies historiques avec les gammes produits Websphere et db2 d’IBM. L’Histoire retiendra, par exemple, la disparition de produits comme K-Station, « Garnet », Corba, eSuite, ou l’annonce sur le tournant technologique autour des bases NSF vers IBM dB2, par Steve Mills, en mars 2002 :

http://techupdate.zdnet.com/techupdate/stories/main/0,14179,2852062-5,00.html Mais, comme le souligne aujourd’hui le Radicati Group dans son étude « IBM Lotus & Microsoft –Corporate Messaging Market Analysis », IBM s’engage aujourd’hui dans un chemin stratégique caractérisé par des bouleversements technologiques importants, pouvant impacter ses clients historiques. En promettant de faire évoluer parallèlement Lotus Notes/Domino et Lotus Workplace, en vue de les faire fusionner en 2007/2008, la transformation de l’offre historique impose :

• Un remplacement progressif des technologies de stockage et de développement historique de Lotus Notes (bases NSF), au profit respectivement de DB2 (Option de stockage dans Lotus Notes R7) et J2EE. A la clé, un changement profond des méthodes de développement : le développement Java succède au développement LotusScript.

• Une transformation progressive du client riche Lotus Notes, pour aboutir à terme à une iso fonctionnalité avec le client Workplace (aujourd’hui assez pauvre fonctionnellement, comparativement à Lotus Notes).

Ces changements ne sont pas dénués d’inconnues, à plusieurs niveaux :

• Quelle pérennité pour les développements Domino actuels, qui devront, à terme, fonctionner dans le contexte du framework applicatif Workplace.

• Quel client choisir, entre le client Workplace, le client Notes, les clients légers iNotes, Workplace, compte tenu de leur évolution rapide annoncée par IBM (une release annuelle au minimum).

5. Comment migrer ? Envisager une migration de l’offre IBM/Lotus vers l’offre Microsoft consiste tout d’abord à identifier une correspondance de produits entre les deux offres, d’un point de vue couverture fonctionnelle. Cette identification permettra :

o D’une part de limiter le coût de migration des applications, en s’appuyant autant que possible sur des fonctionnalités existant en standard dans l’offre Microsoft.

o D’autre part de définir le socle produit sur lequel appuyer l’architecture de la solution complète. A ce titre, deux offres sont généralement identifiées : Exchange Server 2003 et SharePoint.

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La couverture des besoins messagerie/agenda trouve une correspondance immédiate, au travers d’Exchange Server 2003 et de nombreux outils de coexistence/migration. Il en est de même pour Lotus Quickplace, qui trouve son vis-à-vis dans Windows SharePoint Services. Deux tableaux situés en annexe donnent une première vision des correspondances entre l’offre Lotus Domino ou Workplace d’une part, et l’offre Microsoft d’autre part. IBM/Lotus ayant deux gammes produits en parallèle, il convient ensuite de clarifier les points suivants :

o Migration depuis une infrastructure Lotus Workplace : il n’existe à ce jour aucun outil de coexistence/migration.

o Migration depuis une infrastructure Lotus Domino : nous nous focalisons ci-dessous sur ces scénarios.

5.1. Interopérabilité et migration de l’infrastructure de Messagerie/agenda

En matière d’interopérabilité entre Lotus Domino et Exchange Server 2003 au niveau serveur, les points marquants suivants sont à relever : • Transfert de message : Microsoft recommande d’utiliser le connecteur pour

Lotus Notes (et non pas son équivalent proposé par IBM). Celui-ci propose des services d’échange de messages (y compris transformation du contenu type DocLink) et d’échange d’avis de réunions. Les serveurs Domino 4.6 à 6.5.x sont supportés ; toutefois, il est important de se reporter aux documentations techniques Microsoft pour prendre connaissance des contraintes techniques propres aux différentes versions (notamment la 4.6 ou les 6.x).

• Synchronisation d’annuaire : le connecteur de messagerie indiqué ci-dessus peut synchroniser les annuaires de façon à ce que les utilisateurs des 2 mondes puissent accéder chacun à une liste d’adresses globale.

• Synchronisation d’agenda : le connecteur d’agenda permet aux utilisateurs des deux mondes d’accéder aux plages horaires libres/occupées mutuelles. Ce connecteur s’appuie sur le connecteur de messagerie pour fonctionner, et en étend les fonctionnalités.

En matière de migration de serveurs de boîtes aux lettres Lotus Domino, un assistant de migration serveur est livré avec Exchange Server 2003 ; il a été refondu dans le cadre du service pack 1 d’Exchange, pour supporter la migration automatique par lot (l’application est maintenant multi-thread, traite les éléments en erreurs, …). Il permet des migrations mono ou multi phases des boîtes aux lettres, cette dernière méthode visant à séparer les phases d’import et export, pour donner aux administrateurs la latitude pour modifier les fichiers d’import. Cet outil est capable de prendre en compte, y compris, la création de comptes Active Directory.

Raphaël Ohayon, responsable des infrastructures techniques de la Société Générale Asset Management : …SGAM demande alors à Microsoft Consulting Services quelles sont ses chances de réussir la migration de la plate-forme Lotus Notes vers Exchange et quelles architectures elle doit mettre en place. "Rassurés par la réponse de Microsoft Consulting, nous avons lancé un appel d'offres pour trouver l'intégrateur".

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En complément de cet outil, il existe également : • « Mail importer for Lotus Notes » : pour les fichiers d’archives NSF. Cet

outil peut être utilisé comme méthode de migration alternative (Pas de support de l’agenda).

• « Personal Address Book importer » : pour importer les contacts vers les contacts Outlook ou une base Access.

5.2. Migration applicative On entend par migration applicative, les possibilités de transposition dans l’offre Microsoft des applications Notes/Domino couvrant les besoins autres que la messagerie/agenda. Du fait des différences conceptuelles importantes entre les deux offres logicielles, une réflexion de fond est nécessaire, pouvant aboutir à du re-engineering. Le choix d’une stratégie de coexistence/migration passe par le recensement du patrimoine de bases Domino, de leur complexité, de leur utilisation réelle, et l’évaluation d’une stratégie de portage (re-développement à partir de produits sur étagère coté Microsoft, tels qu’Exchange ou Windows SharePoint Services). Souvent, la plupart des applications trouvent une correspondance directe dans l’offre Microsoft, notamment sur l’infrastructure SharePoint et Office. Pour vous aider dans cette démarche, Microsoft rend disponible un analyseur d’applications, outil permettant d’automatiser l’analyse de votre patrimoine applicatif, et qui fournit un certain nombre de rapports facilitant la prise de décision. Plus d’informations sur cet analyseur (« application analyser for Lotus Notes ») sont disponibles sur : http://www.microsoft.com/downloads/details.aspx?FamilyId=B6F78D8E-184F-49C4-BB1F-EE9A82B0893B&displaylang=en

Spécifiquement, pour la migration vers Windows SharePoint Services d’espaces de travail Lotus QuickPlace, un outil disponible sur http://www.gotdotnet.com/Workspaces/Workspace.aspx?id=6996fb17-2a54-4607-983b-35c7697baa53 dispose d’excellentes fonctionnalités. Il s’agit du « Custom Importer and Lotus QuickPlace Extractors ».

Le schéma suivant résume la problématique de coexistence/migration avec l’environnement Lotus/Notes Domino :

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““CarteCarte”” de migrationde migration

Annuaire, Annuaire, messagerie et messagerie et

agendaagenda

Applis Applis personnalispersonnalisééeses

DatabasesDatabases, , discussion, discussion,

doclibdoclib

applis applis complexescomplexes

ModModèèles les personnalispersonnalisééss

Dossiers Dossiers publics, publics,

discussion, discussion, doclibdoclib

Applis Applis ComplexesComplexes

Lotus NotesLotus Notes Serveurs .NETServeurs .NET

Annuaire, Annuaire, Messagerie, et Messagerie, et

agendaagenda

CasahlCasahl ecKnowledgeecKnowledgeOutil de migration LNOutil de migration LN

Connecteur Connecteur NotesNotes

Migration Migration WizardWizard et et Notes ImporterNotes ImporterExchange 2000 Exchange 2000

Migration Migration ToolTool KitKit

Application.NETApplication.NETVisualVisualStudio.NetStudio.Net

SQL 2000SQL 2000

Exchange Exchange ServerServer 20032003

SharePointSharePoint

BizTalkBizTalk

Office Office SystemSystem

Pour compléter « l’arsenal » d’outils facilitant la migration, il est important de citer l’existence de produits tiers spécialisés, tels que ceux de la société Casalh Technology, Inc. Un référencement complet de ces offres est disponible aux adresses suivantes : • http://www.microsoft.com/exchange/partners/migration.asp • http://www.msd2d.com

Enfin, il est recommandé de se faire assister de partenaires Microsoft ayant l’expérience des projets de migration !

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6. Annexes

6.1. Quels scénarios adressent Windows SharePoint Services ?

Description des scénarios : • Les utilisateurs créent librement des intranets d’équipes, à partir d’une page

d’accueil intranet en libre service. • Le responsable de l’espace de travail, à l’origine de la création du site

d’équipe, choisit lui-même les personnes ayant le droit d’accéder au site (les membres de l’équipe), affecte leurs droits (lecteur, auteur) par un visuel web simple, ne nécessitant pas de formation spécifique.

• Il assemble ensuite les différentes petites applications de travail en groupe qu’il souhaite voir apparaître dans son site. Ces applications sont ensuite accessibles à l’ensemble des utilisateurs de l’espace de travail par le biais d’une barre de navigation situé à gauche sur la page d’accueil du site. Les applications peuvent être : une bibliothèque de documents, d’images, de liens, un forum, des annonces ou événements, un sondage, ou encore une bibliothèque de formulaires. L’intranet est immédiatement utilisable par les utilisateurs, sans avoir besoin de solliciter les équipes informatiques : d’usage simple, son accès est également intégré au poste de travail, par le biais des interfaces habituelles des utilisateurs (par exemple : menu « fichier/sauver sous… » depuis Office, ou encore intégration dans le volet Office des informations de l’espace de travail).

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Les bénéfices liés aux usages de ce produit sont de plusieurs ordres. Tout d’abord : 1. Les coûts d’acquisition réduits : Windows SharePoint Services, sur base MSDE,

est intégré en standard dans la plate-forme système Windows Server 2003, ne générant pas de coût additionnel pour la mise en œuvre de fonctions collaboratives.

2. Autonomie des utilisateurs par rapport aux équipes informatiques, pour la mise en œuvre d’applications de travail de groupe basées sur un intranet.

3. Une approche par « composants logiciels sur étagère », minimisant les coûts de développement (exemple : je souhaite intégrer un forum, un sondage, …).

4. Une valorisation de sa plate-forme Microsoft Office, et Windows Server 2003. 5. Une stratégie pérenne, prouvée par un engagement de longue date autour du

poste de travail notamment. A plus long terme, les bénéfices de cette offre sont, par exemple : • Efficacité du travail en équipe, pouvant adresser des problématiques

organisationnelles : transversalité des équipes interservices/directions par exemple.

• Evolution possible vers une infrastructure collaborative complète, intégrant Exchange Server 2003, dans la continuité des habitudes utilisateurs.

6.2. Scénario de continuité de services De quoi s’agit-il ? Le groupe de stockage de récupération (GSR), ou « Recovery Storage Group », est une fonctionnalité nouvelle d’Exchange Server 2003 : il consiste en un groupe de stockage réservé à une utilisation purement administrative. Ce GSR permet notamment la mise en œuvre de scénarios de continuité de services très intéressants pour les entreprises, la base d’architectures matérielles banalisées. L’intérêt de ce GSR est ensuite de pouvoir effectuer des opérations de récupération de boîtes aux lettres, manuellement ou par lot, dans le cadre de procédures d’exploitation quotidienne, ou lors d’opérations de reprise sur incident. Plusieurs scénarios d’usage de ce service peuvent être envisagés : • En exploitation normale, fournir un service de récupération de boîtes aux

lettres aux utilisateurs, sans recourir à un serveur de staging : o Les bénéfices tiennent principalement à la simplification des procédures

(donc leur fiabilité), à la diminution des moyens nécessaires (plus de serveur de staging, donc un impact financier bénéfique important).

• En cas d’indisponibilité, de corruption d’une base ou de groupes de stockage complets : redémarrage rapide du service de messagerie par création de nouvelles bases vierges (scénario dial-tone), reconstruction off-line des bases incriminées avec les outils habituels (type ESEUTIL), chargement de celles-ci en tant que Recovery Storage Group (« groupe de stockage de récupération »), puis fusion ou copie des boîtes par boîte entre « l’ancien » et le nouveau « stockage » :

o Le recours au Recovery Storage Group dans le cadre d’un scénario dial-tone permet d’offrir aux utilisateurs le niveau de services suivant :

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Restauration de la capacité d’envoi/réception de messages en quelques minutes après un crash de bases.

Restauration progressive des anciennes données à partir des sauvegardes, ou des bases de données corrompues, si elles peuvent être réparées.

Le tout avec un impact perçu par les utilisateurs minimum, s’ils utilisent Outlook 2003.

Signalons qu’une démonstration complète du scénario est disponible sur : http://www.microsoft.com/technet/community/events/exchange2003/tnt1-101.mspx.

Extension du scénario via l’utilisation des technologies Volume Shadow Copy Services (VSS) VSS est une fonctionnalité de Windows Server 2003, exploitée par Exchange 2003. Le principe est de prendre un « snapshot » d’une base de données en production au niveau d’un Storage Group : la mise en œuvre de cette technologie repose sur sa prise en compte dans l’outil de sauvegarde par le biais d’un « backup requestor » ; En cas de demande de sauvegarde par le « backup requestor », le service VSS notifie Exchange de suspendre ses opérations d’entrée/sortie provisoirement, de procéder aux transactions en attente. Le snapshot est effectué au niveau du SAN, puis Exchange est libéré. Le snapshot peut être total ou différentiel : par rapport à un scénario de sauvegarde « classique », ou l’agent applicatif impacte directement les performances d’Exchange (ou SQL par exemple), on opère au niveau stockage proprement dit à VSS, d’où un impact peu significatif sur l’application pendant le snapshot. En matière de restauration, il peut être intéressant de disposer, au niveau du framework de stockage, des derniers snapshot, de manière à en bénéficier dans le cadre d’une stratégie « dial-tone » par exemple, telle que décrite dans le paragraphe précédent : à titre d’exemple, on peut envisager des temps de restauration de l’ordre de quelques minutes pour un volume de données de 800GO (base, ou SG - exemple de l’informatique interne Microsoft). L’intérêt de cette technologie s’inscrit dans le cadre d’une stratégie adaptée à chaque client, intégrant par ailleurs l’usage des Recovery Storage Group mais aussi son exploitation par le framework de sauvegarde utilisé : • Veritas Storage Foundation™ for Windows apporte le support de VSS pour

Exchange 2003, de même que HP StorageWorks Fast Recovery Solution for Windows 2003 (FRS 2003). Selon HP, l’implémentation de ce type de solution requiert un projet d’intégration adapté (nous abondons en ce sens).

D’autres fournisseurs se sont engagés à supporter VSS, notamment : Legato, Commvault, Dantz, Ultrabac (liste non exhaustive).

6.3. Correspondance entre les gammes produits d’IBM/Lotus et Microsoft.

Remarque : fin 2003, IBM a mené une refonte des noms de produits. Nous mettons dans le tableau les noms historiques (colonne « historique »), en vis-à-vis des noms officiels actuels.

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NOTA BENE : les correspondances indiquées ci-dessous ne le sont qu’à titre indicatif, des cas particuliers d’usage pouvant les invalider. Les listes n’ont, par ailleurs, aucun caractère d’exhaustivité.

6.3.1. Pour la gamme Lotus Notes/Domino

Historiquement Nom actuel

gamme Domino Équivalent Microsoft Remarque

IBM Lotus Notes IBM Lotus Notes Office 2003, OneNote, InfoPath…

Office 2003 propose une couverture fonctionnelle supérieure

IBM Lotus Domino IBM Lotus Domino Exchange Server 2003, et WSS

IBM Lotus Domino Designer

IBM Lotus Domino Designer

Frontpage 2003, Visual Studio ou encore WSS/InfoPath

IBM Lotus iNotes Web Access

IBM Lotus Domino Web Access

Accès Web : WSS et Outlook Web Access

Lotus utilise pour iNotes un client Notes modifié, permettant le mode déconnecté

IBM Lotus iNotes Access for Microsoft Outlook

IBM Lotus Domino Access for Microsoft Outlook

Connecteur Outlook pour Lotus Domino

Permet le scénario de mise en œuvre de client Outlook 2003 sur infrastructure Domino

IBM Lotus Enterprise Integrator

IBM Lotus Enterprise Integrator

Biztalk Server 2004 Biztalk largement supérieur à LEI, qui n’est pas un bus applicatif

IBM Lotus Domino Everyplace

IBM WebSphere Everyplace Access for Lotus Domino

Intégré à Exchange Server 2003 + développement MMIT pour les applicatifs

MMIT (Mobile Internet Toolkit) est intégré au framework .NET

IBM Lotus QuickPlace IBM Lotus Team Workplace

Windows SharePoint Services

IBM Lotus Sametime IBM Lotus Instant Messaging & Web Conferencing

Live Communication Server & Live Meeting

IBM Lotus Workflow IBM Lotus Workflow Microsoft propose une approche non-monolithique du Workflow : services et API d’Exchange Server 2003 et SPS 2003, ou Biztalk pour le workflow d’entreprise

IBM Lotus Extended Search

IBM Lotus Extended Search

Microsoft Search de SharePoint Portal Server 2003

Technologie limitée à Domino

IBM Lotus Domino.Doc IBM Lotus Domino Document Manager

Différences de positionnement chez Microsoft : GED collaborative dans SharePoint

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6.3.2. Pour la gamme Lotus Workplace

Nom de produit Équivalent Microsoft Remarque

IBM Lotus Workplace Messaging Outlook Web Access

IBM Lotus Workplace Team Collaboration

Windows SharePoint Services

IBM Lotus Workplace Documents Windows SharePoint Services

IBM Lotus Workplace Collaborative Learning

Windows SharePoint Services et Windows Media

IBM Lotus Workplace Web Content Management

Content Management Server

CMS est une offre plus complète, par ailleurs intégrable à WSS/SPS via le connecteur SPS pour CMS (gratuit)

IBM Lotus Workplace for Business Control & Reporting

Office Solution Accelerator for Sarbane Oxley

Prise en compte de la directive américaine Sarbane Oxley

IBM Workplace Client Office 2003 La couverture fonctionnelle n’est pas équivalente. Le concept même est différent : à traiter avec circonspection donc

6.4. Détail des références citées

o AGI Media Europe diminue ses coûts d’administration de 20% : http://www.microsoft.com/exchange/evaluation/casestudies/casestudy.asp?CaseStudyID=14601

o Habitat Du Nord optimise la gestion de son parc locatif : http://www.microsoft.com/france/exchange/evaluez/temoignages/info/info.asp?mar=/france/temoignages/2004/p_habitatnord_1004.html&xmlpath=/france/temoignages/xml/Microsoft_Exchange.xml&rang=2

o Diffazur optimise sa gestion commerciale et marketing : http://www.microsoft.com/france/exchange/evaluez/temoignages/info/info.asp?mar=/france/temoignages/2004/p_diffazur_0704.html&xmlpath=/france/temoignages/xml/Microsoft_Exchange.xml&rang=4

o Société Générale Asset Management fluidifie sa communication internationale avec Microsoft Exchange : http://www.microsoft.com/france/exchange/evaluez/temoignages/info/info.asp?mar=/france/temoignages/2003/p_sgam_0103.html&xmlpath=/france/temoignages/xml/Microsoft_Exchange.xml&rang=22

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o Centre Régional de Formation d'Aquitaine : place à la performance et au partage de l'information : http://www.microsoft.com/france/exchange/evaluez/temoignages/info/info.asp?mar=/france/temoignages/2004/p_crfaquitaine_1204.html&xmlpath=/france/temoignages/xml/Microsoft_Exchange.xml&rang=0

o Accenture effectue un choix stratégique pour sa messagerie et son outil de collaboration : http://www.microsoft.com/france/exchange/evaluez/temoignages/info/info.asp?mar=/france/temoignages/2004/p_accenture_0604.html&xmlpath=/france/temoignages/xml/Microsoft_Exchange.xml&rang=10

o Bouygues Construction offre à ses collaborateurs un poste de travail à la pointe de

la performance : http://www.microsoft.com/france/temoignages/info.asp?mar=/france/temoignages/2003/p_BouyguesConstruction_1203.html