f J IlIS11TUT NAnONAL AGRONOMIQUE DE TUNISIEhorizon.documentation.ird.fr/exl-doc/pleins_textes/... · 2016. 9. 22. · 1- Amortissement des plantations d'olivier 2- Amortissement

REPUBLIQUE TUNISIENNEf J 1

IlIS11TUT NAnONAL AGRONOMIQUE DE TUNISIEDEPARTEMIENIT Dl'ECDNDMI D LO RUftJo"'L

rc: par :BACHTA Mohamed Salah

. .1 1 • pa :KEFI Mohamed

Année Universitaire 1999/2000

u-a..", ..tir :BELHAJ JRAD Hedi

ŒfFJE.99: P.stimation tfe fa rente économique tfe feau aans Ces~I tfe Clié6iga

_._-----------_._-----------_._------_._-- 1ft rissue de ce travail; je tiens à remercier lium6lément tous~ qui de Cm:". ou ae

près lÛrectement ou itufirecternent m'ont aüfé à Ce menerà terme.

9des remerciements Ces p{us âtsti1l{jués sont aaressé en particufur à mon enaufreur

9rf.rŒ)f.CJfl)f. 9ttoliameasaCali pour r efficacité et Ce sérieux...ae son encatirement.

J'expnme mes sincères remerciements à 9rf.r CJUtJ{)f.OVI 1famaen, Commissaire auc<i{Cj)}f. ae 1:(airouan pourm'avoirpennis tfeffectuer ce travaiCau sein ae son organisme.

J'exprime égalément ma proJontfe oratituae à mon co-encaareur 9rf.r JVICf) Jfi411l{jénieurprincipaCau c<i{Cj)}f. ae 1:(airouan, pour Ca âtsponi6iEité et ses précieux...conseiIs.

Je vouarais exprimer toute ma reconnaissance à 9rf.r L}f.ICJ{ ~itflia, C/iif CJT/ à

Clié6if<5z, pour son anréa6Ce accueiCet son aüfe Cors ae r enquête.

Je tiens égalément à remercier- 9rf.r LP. ÇOVLW1NŒ'atric{responsa6Ce à rCYRSfJ'09rf.

9rf.r J~(j) '1(ame~ ItlIJenieur principa{ à Ca CDirection au (jeni.e (}turaf au:9rf.inistère ae { 'jf.gricuCture _9rf.r )f.6ae{ 1famitf)f.fi, Clief tfarrotuEissement ae r expCoitation des pé:rim..'tresinilJués au ~}f. ae 1:(airouan9rf.r '1(lietifi Ci{.omaliane, Cliefae Ca CeffuCe aes}IICau ~}f. ae 1:(airouan

pourCeuraüfe prodigué!.

9des remerciements Ces p{us cliaCeureuses sont aaressés au mem6re au Jury, qui ()TJt eu'

ama6iEité aejUfJer ce travail

(j)e même, je remercie vivement mes enseifJnants ae rIg.[}f.fJ' et en particulier.cetL'( dlLaépartement tféconomie et ae (])éveCoppement (i{ura{pouravoir contri6uerà majo-T71U1.ti.œ..

CEnfin, je remercie tout Ce personne{au ~)f. ae '1(airouan et au cPJl tfe cliiJiitœpour Ceur esprit ae coffa60ration et je remercie aussi Ces responsa6Ces au aép<1Lrtenent:tféconomie et ae aéveCoppement mra{et ae rIg.[)f.fJ'

PJFJE.99: fEstimatûm dé fa rente économique dé feau tfans {es <FFI dé Clié6ika

L'agriculture Tunisienne souffre autant de l'insuffisance des pluies que de leurmauvaise répartition dans le temps et dans l'espace. En vue d'encourager l'agriculture enirrigué et pour lui permettre de s'adapter à cette situation, l'Etat a déployé un effortconsidérable pour· mobiliser et bien exploiter les ressources hydrauliques. En plus, pouraméliorer le revenu des agriculteurs, il a subventionné l'eau d'irrigation par l'adoption d'unetarification qui ne tient pas compte des coûts d'investissement et de renouvellement. Cettetarification conduira à un faible taux de recouvrement des coûts.

Toutefois, les ressources hydrauliques atteindrons leurs limites et la demande en eaude la population dépassera l'offre. Le pays se trouve confronté à un défi majeur, celui del'exploitation d'une eau de plus en plus rare et de plus ne plus coûteuse. .

C'est pourquoi l'Etat s'oriente vers une élimination graduelle des subventionsallouées à l'eau d'irrigation. Ainsi, pour améliorer le taux de recouvrement des coûts de l'eau,il a appliqué une augmentation régulière des tarifs de l'eau d'irrigation au rythme de 15% paran.

L'étude de la rente économique de l'eau dans les périmètres publics irrigués deChébika, permet de déterminer les comportements des agriculteurs vis à vis de la tarificaionde l'eau et d'apprécier leur capacité à payer les redevances actuelles et futures.

Sur la base de la valorisation du m3 d'eau et de sa comparaison avec les tarifsappliqués actuellement et avec ceux établis à partir des différents scénarios, on peut retenirpar type de périmètre, les orientations suivantes quant à la politique à adopter en rru:tière.de .tarification:

Les périmètres de Chébika Ouest, d'El Ajifre, d'El Oussif et de Chébika Est ont desvalorisations de l'eau et des revenus faibles. Une augmentation des prix ne sera passupportée.

. Les périmètres de Karma 2, de Sidi Ali Ben Salem 1, d'El Houareb et de Drâa Afféne ontdes valorisations de l'eau et des revenus assez importants. Une augmentation des prix serabien supportée.

l.P. PfE. 99 : Œstimation âe fa rente économique âe ('eau aans Ces ŒfPI âe CIié6iga

INTRODUCTION GENERALE - 1

Partie 1

Partie II

If Choix de la zone d'étude

PROBLEMATIQUE

METHODOLOGIE

3

6

7

A-

B-

Présentation du gouvernorat de Kairouan1- Introduction2- Bioclimatologie3- Le cadre physiquePrésentation des PPI de Chébika1- Présentation2- Source d'irrigation3- Mode de gestion4- Réseau d'irrigation5- Mode de tarification

7

11

,l',

ID La population mèreA- Détennination de la population mère

IIIf La construction de l'échantillonA- Répartition de l'échantillon selon le PPIB- Répartition de l'échantillon par strate de superficieC- Présentation des PPI enquêtés

1- Chébika Ouest2- Chébika Est3- El Ajifre4- Sidi Ali Ben Salem 25- Karma 26- Sidi Ali Ben Salem 17- Draâ Afféne8- EIOussif9- El Houareb

NI Le questionnaired'enquête

VI Calcul de la rente économique de l'eauA- DéfinitionB- Calcul de la rente

1414

17171819

21

212121

œp.rE.99: P.stimation âe Iâ rente économique âe feau tfans fes ([(PI âe C1ié6~a

Partie DIEstimation de rente économique de l'eauauprès des exploitations enquêtées

Il Identification des exploitations-types retenues

A- Chébika OuestB- Chébika EstC- El AjifreD- Sidi Ali Ben Salem 2E- Kanna2F- Sidi Ali Ben Salem 1G- Draâ MéneH- ElOussif1- El Houareb

DI Données de base

24

25

25252626262ï272828

29

A- Prix des inputs et des outputs 291- Prix des outputs2- Prix des inputs

B- Les charges 301- Amortissement des plantations d'olivier2- Amortissement du système d'irrigation du périmètre d'El Houard>

;p'

III! Elaboration des budgets pour les différentes exploitations

A- Chébika Ouest1- Petite exploitation2- Grande exploitation

B- Chébika Est1- Petite exploitation2- Moyenne exploitation

C- El Ajifre1- Petite exploitation2- Moyenne exploitation

D- Sidi Ali Ben Salem 21- Moyenne exploitation2- Grande exploitation

E- Karma21- Petite' exploitation

F- Sidi Ali Ben Salem 11- Petite exploitation2- Grande exploitation

G- Draâ Méne1- Petite exploitation2- Moyenne exploitation3- Grande exploitation

32

32

33

33

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cp'PJE.99: P.stimatimt de fa rente économique de {eau aans fes Œ<PI de Clié@kfl

H- L'Oussif1- Petite exploitation2- Moyenne exploitation3- Grande exploitation

I- El Houareb.1- Petite exploitation2~ Moyenne exploitation3- Grande exploitation

IVI Comparaison entre la rente économique et les tarifs de l'eau

A- IntroductionB- Valorisation du m3 d'eau d'irrigation

1- Petite exploitation2- Moyenne exploitation3- Grande exploitation

C- Comparaison entre la valorisation de l'eau et les tarifs1- Observation2- Classement3- Interprétation

D- Scénarios1- Les valorisations moyennes du m3 d'eau2- Comparaison des valorisations moyennes de l'eau

et des tarifs projetés3- Observations

VI ConclusionA- InterprétationB- Conclusion

37

39

40

4041

42

44

484S49

."'

~\

- CONCLUSION GENERALE ET RECOMMANDATIONS- 51

- BIBLIOGRAPHIES - 54

t;'

<p. PJE.99 : Œstimation dé fa rente économique dé f eau âans fe.C'~I dé CIié6iKa

Tableau n °1 : Caractéristiques des strates 15

Tableau nO 2 : Choix de la population mère 17

Tableau n03 : Taille de l'échantillon par périmètre 17

Tableau nO 4: Les stratifications des exploitations suivant les superficies 18

Tableau nO 5 : Choix de l'échantillon par strate de superficie 19

Tableau nO 6 : Les exploitations types dans le PPI de Chébika Ouest 25

Tableau nO 7: Les exploitations types dans le PPI de Chebika Est 25

Tableau nO 8 : Les exploitations types dans le PPI d'El Ajifre 26

Tableau nO 9 : Les exploitations types dans le PPI de Sidi Ali Ben Salem 2 26

Tableau nO 10 : Les exploitations types dans le PPI de karma 2 27

Tableau n0 11 : Les exploitations types dans les PPI de Sidi Ali Ben Salem 1 27

Tableau nO 12 : Les exploitations types dans le PPI de Drâa Affène 27

Tableau nO 13 : Les exploitations types dans le PPI d'El Oussif 28

Tableau nO 14 : Les exploitations types dans les PPI d'El Houareb 28

Tableau nO 15 : Prix des Outputs 29

Tableau nO 16 : Prix des inputs 30

Tableau nO 17 : Estimation des charges variables pour chaque culture 31

Tableau nO 18 : Eléments d'appréciation de la capacité de paiement des agriculteurs 40

Tableau n019 : Comparaison entre la yalorisation de l'eau et du tarifmoyen appliqué en 1999 43

Tableau nO 20 : Les valorisations moyennes du m3d'eau par périmètres 45

Tableau nO 21 : Comparaison de la valorisation de l'eauet des tarifs des différents scénarios 45

Tableau nO 22: Comportement des agriculteurs envers l'augmentationdes prix de l'eau 48

.,

œq;'JE.99 : Œstimation de fa rente économique de l'eau tfans Ces CP:PI de CIié6iRa

JLJI§mIIDIE§ CCAm.JrJE§ JETIIDJE§ CGmAJPJEIIlCQ2lIJE§

~~--- --------_.~.-_._---_ .•_--------------------------,--,-

Carte nO 1 : Les périmètres irrigués de Kairouan

Carte nO 2 : Les périmètres publics irrigués de Chébika

Carte nO 3: La capacité des agriculteurs selon l'augmentation des prix de l'eau

Grapbique nO 1 : Comparaison entre la. valorisation du mJ d'eauet les tarifs de 1999 dans les petites exploitations.

Graphique nO 2 : Comparaison entre la valorisation du mJ d'eauet les tarifs de 1999 dans les moyennes exploitations.

Graphique nO 3: Comparaison entre la valorisation du mJ d'eauet les tarifs de 1999 dans les grandes exploitations

Graphique nO 4: Comparaison entre la valorisation moyenne du mJ d'eauet les tarifs de 2000


Graphique nO 6: Comparaison entre la valorisation moyenne du rnJ d'eau, et les tarifs de 2002



10

16

41

42

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CP. P.p..99 : fEstimation de fa rente éconmnique de reau tfans Ces tFPI de CIié6i&a

1.1iiiiiiiiiiiiiiiiiiii__JLiiirr§iii1rJEiiiiiiiiIlJ)iiiiïlEiiiiï§iiiiïAIB3__IR?JEiiiiïiiiiï~iiiiii1riiiiïrriiiiï({))iiiNiii§iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiill

• A.I.C.

• C.N.E.A.

• C.R.DA

• C.T.V.

• D.G.

• D.T

• Mm3

• P.A.S.A.

~ P.D.I.A.

• P.P.I.

: Association d'Intérêt Collectif

: Centre National des Etudes Agricoles

: Commissariat Régional au Développement Agricole

: Cellule Territorial de Vulgarisation

: Direction Générale

: Dinars Tunisien

: Million de mètre cube

: Programme d'Ajustement Structurel Agricole

: Planification et Développement des Investissements Agricoles

: Périmètre Public Irrigué

..

ŒP/E: Œstimation dé fo. rente économique dé feau dans Ces cpp! dé Clié6iBa

I:N'T(j{O(])VC'l'IOWqP.:NP/l{jLL/E

1

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Il

fP. P.Œ: CEstimation tfe fa rente économique tfe f eau dans fes q>:j?I tfe Cfié6iRa

------..-~-----~-_.----------------------------------------. .

o4u cours de ses trois dernières décennies, l'Etat a consenti des investissements importants

dans le secteur hydraulique, par la construction de barrages, l'aménagement de périmètres. publics irrigués, ... et ce en vue d'encourager l'agriculture en irrigué et d'améliorer lesrendements.

Toutes fois, l'exploitation des ressources hydrauliques atteindra bientôt ses limites et l'onprévoit que la demande en eau associée à l'augmentation du niveau de vie et du besoin desautres secteurs dépassera l'offre. C'est pourquoi, la Tunisie se trouve confrontée à un défimajeur, celui de l'exploitation rationnelle d'une ressource de plus en plus rare et de plus enplus coûteuse.

Pour relever ce défi, l'Etat a considéré la tarification comme un outil privilégié pourgarantir l'utilisation optimale de l'eau en agriculture.Or cette tarification pour être un bon instrument de gestion doit inciter l'agriculteur à irriguerla totalité de sa superficie équipée en évitant le gaspillage de l'eau.

En plus, avec la politique de désengagement de l'Etat, les associations d'intérêt collectif« AIC» ont connu un essor considérable et pourraient se traduire par un gain d'efficacité pourla collectivité.

L'objectifde ce rapport est de faire un diagnostic de la situation actuelle de l'usage et de lagestion de l'eau dans les périmètres publics irrigués de Chébika qui sont caractérisés par leurhétérogénéité du point de vue du mode de gestion « CRDA» ou « AIC », de la tarification, dela ressource d'approvisionnement et de l'orientation culturale.

L'enquête devra déterminer les exploitants capables de supporter les nouvellesaugmentations des tarifs qui sont nécessaires pour recouvrir les coûts d'investissement et derenouvellement des ouvrages. En plus, on déterminera ceux qui devraient être dansl'obligation à s'adapter. Ces adaptations sont soit par l'utilisation de teclmiques d'économied'eau, soit par une réorientation des systèmes de culture.

2

eP.P.Œ: P.stimation dé fa rente économigue dé {'eau tfans Ces ŒtPI dé CIié6Œa

./

œ.rFJE: tEstimation dé fa rente économique dé ['eau dans Ces eN! dé Clié6iÊa

Partie 1

1Il - ._-----_._---_._-------------------------------

L'Etat a vu dans l'agriculture lITlguée le seul moyen capable de réaliserl'augmentation de la production de denrées alimentaire et la régularisation de l'offre agricole.C'est pourquoi Il a mobilisé les ressources en eau par la réalisation d'infrastructureshydrauliques tels les barrages, les périmètres irrigués, ect...

En plus, pour la promotion et le développement de l'agriculture irriguée et afind'augmenter les revenus des agriculteurs dans les périmètres irrigués, l'Etat a subventionné leprix de l'eau et a adopté une méthode de tarification basée sur une couverture des seuls fiaisd'exploitation et de maintenance des infrastructures hydrauliques. Ces frais liés àl'exploitation et à la maintenance comportent:

Frais de personnel: Ils sont constitués par les salaires du personnel technique,administratifet ouvrier (permanent ou occasionnel).Frais d'énergie de pompage: Ils sont constitués par les frais d'énergie nécesS2ire aufonctionnement des moyens de transport et des engins lourds opérant pour les servicesd'exploitation et de maintenance des périmètres.Produits consommables: Ils ont fonné par des dépenses en pièces de rechange, élémentsde canalisation, ect...Matériels et machines: TI s'agit d'acquisition sur budget d'exploitation, de matériel detrès faible durée d'amortissement (petits groupes de pompage, vélomoteurs, oùtillage, .__ )Dépense diverse: Il s'agit des taxes, frais des PTT, des dépenses pour les travaux deréparation et d'entretien, ect ...

Par contre, les coûts d'investissement et de renouvellement ne sont pas pris en comptede telle sorte que les coûts et les amortissements des ouvrages demeurent à la charge de l'fut.

Cette méthode de tarification donne un prix de l'eau qui ne reflète pas les COÛltS rielssupportés. Ceci conduit à un taux de recouvrement ou une proportion de récupération descoûts de revient de l'eau faible.

Conformément aux restrictions budgétaires imposées par les nouvelles pofuicpesmacro-économiques adoptées dans le cadre du Programme d'ajustement Structurels Agrirole« P.A.S.A » et la volonté de tirer le meilleur profit des ressources naturelles devenues de plusen plus rare et de plus en plus coûteuse, l'Etat s'oriente vers une élimination graduelle dessubventions allouées à l'eau d'irrigation et ainsi une nouvelle politique de tarificarion estenvisagée.

"

<P. P. Œ". : Œ'.stimation tfe fa rente économique tfe f eau aans lés eN! tfe Clié6iKa

Cette tarification cherche à préserver l'intérêt de l'Etat, du gestionnaire de l'eau et del'agriculteur:

L'intérêt de l'Etat est de récupérer les coûts des investissements réalisés les coûts desinvestissements réalisés pour mobiliser et distribuer l'eau sans toutefois freiner ladynamique de développement agricole.

L'intérêt du gestionnaire est d'équilibrer sa gestion: entretien, gestion de l'eau, réparationet renouvellement.

L'intérêt de l'agriculteur est d'avoir un service de l'eau performant tout en payant l'eau ID

coût le plus bas possible.

La question qui s'impose ici est de savoir dans quelle mesure la réalisation des objectifsassignés à la nouvelle tarification est-elle faisable effectivement?

Pour essayer d'apporter des éléments de réponse à cette interrogation, on procédera à:

L'estimation de la valorisation du m3 d'eau pour les principaux systèmes deproduction observés dans la région de Chébika.

La comparaison de la valorisation du m3 d'eau avec les tarifs pratiqués.

Suivant les résultats obtenus, qn déterminera donc :

- Quels sont les agriculteurs des périmètres publics irrigués de Chébika qui pournmtsupporter l'accroissement annuel de 15% du prix de l'eau?

A cet effet, une approche méthodologique a été élaborée. L'application de Cftteméthodologie sur les PPI de Chébika constituera la partie empirique de notre recherche.

5

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<p. P.tE : Œstimation de fa rente économique de f eau dans fes CP:PI de CIié6iRa

:MP/]J[O(])OLOqICE

Il Choix de la zone d'étudeID La population mèreID! La construction de l'échantillonNI Le questionnaire d'enquêteVI Calcul de la rente économique de l'eau

."

œP.tE : Œstimation ae fa rente économique ae reau dâns fes ŒtPI ae Clié6iKa

Partie II

MDE1TIHI(Q)ID)(Q)ILCOXGTIJE_MM _ __ • •• • • •• _

- . 1Pour analyser la problématique développée, noua avons eu recours à un cadre

d'application. Ce dernier comporte un objet d'étude et une méthodologie à suivre.

Il CHOIX DE LA ZONE D'ETUDE

L'enquête a porté sur un échantillon d'agriculteurs des périmètres publics irrigués. Lamultiplicité des ressources en eau mobilisées dans la zone de Chébika est à l'origine du choixde cette délégation.

.A - Présentation du gouvernorat de Kairouan

1- Introduction

Le gouvernorat de Kairouan dont la superficie totale est de 657.700 Ra (1/24 duterritoire national) se trouve dans le centre de la Tunisie plus exactement dans la partie norddes basses steppes. Kairouan est caractérisé par des associations de plaines et de mont<!gl1e:s etlimité l'Est par un ensemble de Sebkhas (Chérita, Kelbia et Sidi El Rani). La population seraitde plus de 570.000 habitants répartis entre Il délégations fortement rurales.La population rurale représente environ 67,89%.

2- Bioclimatologie

a) Introduction

Kairouan appartient au sous-étage moyen du semi-aride. La pluviomemeannuelle excède rarement 300 mm. Le climat se caractérise par un été chaud et sec et un hiverfroid et relativement humide.

b) La pluviométrie

La pluviométrie moyenne annuelle de la région de Kairouan est de 300 mm.Elle est caractérise par une très grande variabilité annuelle et saisonnière.

c) Les températures

La température moyenne annuelle est de 19,7jC. La température maximale estenregistrée pendant le mois de juillet. Le minimum est enregistré pendant le mois de janvier.

ï

<P. P/E : <Estimation tfe Uz. rente économique tfe feau tfam fes qwl tfe Cfié6iga

d) L'évapotranspiration (ETP):

L'évapotranspiration est définie comme étant la quantité d'eau évapotranspiréeen une unité de temps par culture verte. Les valeurs élevées de l'ETP se situent entre avril etseptembre.

e) Le bilan hydrique

Le bilan.hydrique est la différence entre la pluviométrie et l'B.T.P.Dans cette région, le bilan hydrique accuse un déficit important à l'échelle annuelle

cornrile sur la majeure partie de la Tunisie. Ce bilan nous renseigne sur le complément d'eau àapporter aux différentes espèces.

3- Le cadre physique

a) Le sol

Les sols de Kairouan se repartissent en trois unités:

- Les sols lourds des plaines et des zones d'épandage des eaux des crues àvocation céréalière.

- Les sols légers sableux de la basse plaine à vocation arboricole.- Les sols se rattachant aux hautes terres d'OusseItia, Haffouz, El Ala et Hajeb

Layoun constitués d'une mosaïque de sols encroûtés et de sol à croûte calcaire. Ces solsconviennent généralement à rexploitation pastorale, à la céréaliculture.

b) L'eau

b-1- Les ressources en eau mobilisab.le

C'est l'ensemble des ressources en eaux de surface et souterraine dont il estpossible d'en disposer pour un certain usage à raide des ouvrages de mobilisation. Cesressources se repartissent en :

~ Ressources en eau de surface: Ces ressources sont estimées à un volume de 190Mm 3 fan.

~ Ressources en eau souterraine: Ces ressources sont mobilisables à partir desnappes aquifères. En fonction de ces nappes on distingue deux catégories:

Nappe phréatique : Ce sont des nappes qui peuvent atteindre une profondeur de 50m au-dessous du sol. Leur potentiel en eau est estimé à 56 Mm 3 fan.

Nappe profonde: Elles ont une profondeur de plus de 50 m. Leur potentiel en eauest estimé à 78 Mm3 fan.

8

'i.

CP.tF.P.: r.Estimation de fa retlte économique de feau dâns {es CFPI de clié6ik.a

b-2- Mobilisation des ressources en eaux

La mobilisation des ressources en eaux se fait grâce à des infrastructures hydroagricoles importantes. On dénombre donc:

~ 3 grands barrages Nebhana ,Sidi Saâd et El Houareb .~ 3 barrages collinaires.~ 47 lacs collinaires.~ 285 forages d'eau dont 140 destinés à l'irrigation.~ 7800 puits de surfaces dont 6700 à usage agricole.

b-3 Les périmètres irrigués

~ Introduction

Les périmètres publics irrigués (PPI) ont été créés par l'Etat pour permettre auxagriculteurs à faire face à l'irrégularité des précipitations. Ainsi en 1960, plusieurs PPIont été créés pour diverses raisons :

- La sédentarisation d'une population semi-nomade.- L'amélioration des conditions de vie de la population rurale.- La réduction du chômage par la création de nouveaux emplois.- La diversification et l'intensification de la production et la régularisation des

rendements d'une année à l'autre.

Grâce à ces PP4 l'agriculture en irrigué connaît un essor considérable. Le secteurirrigué contribue d'une manière significative au développement de l'agriculture.

Les PPI sont essentiellement gérés par l'état c'est à dire par le Commissariat Régionalau Développement Agricole "CRDA". Mais avec la nouvelle politique de désengagement,l'Etat commence à déléguer la responsabilité de la gestion et la distribution de l'eaud'irrigation aux Associations à Intérêts Collectifs "AIC".

~ Les superficies irrigables

Ce sont des superficies équipées d'un réseau d'irrigation et disposant d'unemain d'eau suffisante pour son irrigation. En vue de l'importance des infrastructures hydroagricoles, les superficies irrigables sont de 48.970 ha reparties: (voir carte nO l )

- Barrages 8.230 ha- Forages 9.500 ha- Eaux usées 240 ha- Puits de surfaces 31.000 ha

9

PJFJE: Œstimation d"e fa rente économique d"e {'eau tians tés CFPI d"e CIié6ika

~~"e' lL'Cb 1~VMI~~ j. ~'1. ~

101

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CP. PoP,: fEstimatÛJn dé ra rente économique dé reau tfans fes ŒfPI dé CIié6ga

B- Présentation des PPI de Chébika

I-Présentation

Les PPI de Chébika présentent des caractéristiques très différentes. Cette hétérogénéitéest due à plusieurs critères:

» Source d'irrigation- Barrage-Forage

» Mode de gestion-CRDA-AIC

» Réseau d'irrigation existant et le mode de tarification

Suivant ces critères, les systèmes de cultures varient d'un périmètre à l'autre.

2- Source d'irrigation

La région de Chébika est caractérisée par deux types de périmètres. Les périmètres surforage et les périmètres sur barrage.La superficie irrigable des PPI est évaluée à 4289 ha répartie comme suit:

- 2250 ha sur barrage- 2039 ha sur forage

3- Mode de gestion

Il Ya deux modes de gestion-CRDÀ-AIC

a-LeCRDA

a-1- Présentation du CRDA

·Le Commissariat Régional au Développement Agricole« CRDA» eSlr chrrgede la mise en œuvre régionale de la politique agricole arrêtée par le Gouvernement.Le CRDA a pour attribution le développement de la production végétale et animak. teE.vulgarisation, ...Mais, en ce qui concerne les périmètres irrigués, le CRDA a pour rôle:

Le développement, la gestion et l'entretien des périmètres publics irrigués.

l li

CP.P/E: P.stimation dé fa rente économique dé feau aans Ces q:qJ! dé CIié6i&a

a-2- Gestion financière du CRDA

Pour réaliser ses tâches, le CRDA dispose de deux sources financières :- Le budget de fonctionnement (titre 1).- Le budget d'équipement (titre fi).

~ Budget de fonctionnement

Le budget de fonctionnement (titre 1) est financé par des ressources propresessentiellement de la vente d'eau d'irrigation et des subventions de l'Etat. Les dépensescouvrent les frais de main d'œuvre titulaire, carburant, Concernant les périmètres irrigués, leTitre 1 comprend les dépenses afférentes aux frais d'énergie électrique et carburant pour lepompage, frais de P.T.T, des pièces de rechanges, de la main d'œuvre et des frais divers.

~ Budget d'équipement

Le budget d'équipement est financ~ par le budget de l'Etat et des ressourcesd'emprunts extérieurs.

Pour le cas des PP!, Le budget titre fi comprend les dépenses afférentes aux. frais deconstruction des infrastructures hydrauliques pour la mobilisation de l'eau et aussi les fraisd'entretien et de renouvellement des réseaux collectifs et des gros équipements.

b-LesAIC:

b-1- Constitution des AIC

Les Associations à Intérêt Collectifs ont été créés par arrêté du Ministre del'Agriculture après avis du groupement d'intérêt hydraulique et dans la cadre de la politiqœ dedésengagement de l'Etat.

b-2- Objectifs

. ~ Du point de vue du CRDA :

Le CRDAavec la création des Aie a diminué ses charges d'exploitation et d'em:t:re:ien.En plus, cette passation a permis une amélioration du taux de recouvrement. Le ORnA negarde alors qu'un rôle régulateur.

~ Du point de vue des agriculteurs :

L'AIC accroît la responsabilisation des usagers et leur implication dans la pri.~ emcharge des périmètres.

œ. P/E : Œstimation âe ra rente économique âe feau aans Ces CFF! âe Cfzé6-;&a

b..J Organisation de l'AIC

~ Assemblée générale

C'est l'organe suprême de l'association. Elle est composée de l'ensemble des adhérentsrégulièrement inscrits. L'assemblée générale ordinaire se réunit au moins une fois par an.

~ Conseil d'administration

L'association est administrée par un conseil d'Administration composé de trois à neufmembres élus par l'assemblée générale pour 3 ans, avec le renouvellement du tiers chaqueannée. Le conseil se réunit au moins une fois tous les trois mois. Il prend en charge la gestionde l'association dont il doit assurer le bon fonctionnement.

~ Président du conseil d'administration:

Il est élu panni les membres du conseil d'administration au scrutin secret et assurel'exécution des décisions du conseil.

b-4 La gestion financière de l'AIC

L'association dispose d'un budget propre qu'elle arrête annuellement et soumet àl'approbation du gouverneur. La gestion comptable est assurée par un trésorier désigné parmiles membres de l'association. Ce dernier exerce ses fonctions sous l'autorité du président duconseil d'administration. n est chargé du recouvrement des recettes, du paiement des dépenseset de la perception régulière des cotisations correspondant respectivement à l'entretien, auxgrosses réparations des ouvrages, au fonctionnement de l'association et aux travaux neufs.

Les recettes sont composées par :

- Les cotisations versées par les adhérents ;- Le produit de la vente des eaux;- Les revenus du domaine éventuel de l'association;- Les subventions éventuelles accordées par l'Etat, les communes et les conseils deGouvernorat;- Le produit de prêts éventuels contractés;- Les dons;- Les emprunts :'

4- Réseau d'irrigation

Dans les périmètres de Chébika, les réseaux collectifs d'irrigation sont de deux types:

Q- Les réseaux en conduites basses pressions

Ces réseaux sont utilisés pour l'irrigation de surface (gravitaire). Ils existentessentiellement sur les périmètres sur forage. Ils occupent donc une superficie de 2039 ha de

13

CP. CF. Œ: : fEstimation dé fa rente économique dé {'eau âans fes <NI dé Cfzé6iKa

la superficie irrigable. L'efficience y est relativement moyenne à faible et peut être estimé àmoins de 70%.

b-Les réseaux de conduites sous-préssion

Ces réseaux intéressent le périmètre d'El Houareb. Ils sont utilisées pour l'irrigationpar aspersion. Chaque exploitant à sa propre borne et il irrigue quand il le veut.L'efficience dans ce réseau est de plus de 80%.

5- Mode de tarification

Le mode de tarification et le prix de l'eau varient selon la source d'irrigation:

- Dans les PPI sur forage, la tarification est basée sur le volume consommé. Dans cecas, le volume est estimé en fonction du temps d'irrigation et du débit de la prise. Au niveaudes PPI sur forage, le prix de l'eau est de 70 mrn/ m3.

- Dans le PPI d'El Houareb, la tarification est plus precIse. Elle se fait parl'intermédiaire d'un compteur. Le prix de l'eau dans ce périmètre est de S5 mm! m3.

Afin encourager la céréaliculture et les cultures fourragères, l'Etat a réduit le prix devente de l'eau pour ces cultures. TI a eu une réduction de SO% et ce du début du mois dejanvier jusqu'à la fin du mois d'avril.

III LA POPULATION MERE

A- Détermination de la population mère

Pour le choix de la population mère, on a tenu compte des éléments suivants :

- La tarification de l'eau- Les déterminants potentiels de la rente économique de l'eau d'irrigation.

La tarification dépend de l'origine de l'eau (Forage et Barrage) et du mode de gestion( AIC ou CRDA ).

Tandis que les déterminants de la rente de l'eau sont le système de culture et du ni\-eaud'intensification au niveau des périmètres.

• Les systèmes de cultures qu'on trouve:

- SC1 : Dominance céréaliculture- SC2 : Dominance arboriculture.- SC3 : Dominance maraîchage.- SC4 : Dominance arboriculture et céréaliculture- SCS : Dominance céréaliculture et maraîchage

14

œ'F.tE : Œstimation dé fa rente économique dé f eau aans fes q:tpI dé CIié6i€a

• Niveau d'intensification:

Le taux d'intensification = Superficie des cultures x 100Superficie irrigable

Dans ce cas trois niveaux sont distingués :

- NI : Intensification faible:::; 60%- N2 : Intensification moyenne entre 60% et SO%- N3 : intensification élevée:::: SO%

Après la combinaison de toutes les hypothèses, on est arrivé à 45 situations possibles,mais seulement 9 d'entre elles correspondent aux réalités des périmètres de Chébika.Les résultats obtenus sont donnés dans le tableaux n01 :

Tableau n °1 : Caractéristiques des strates

(Sources arrondissement de l'explOItatIon des penmetres~es)

Les stratifications Périmètres d'illustration 1:

rencontrées Nom Surface (ha) Nbre d'exploitant l,- EIOussif 3S SI\

PPI : Forage! AIC - Henchir Bou Ali 126 38

1SC 11 N.Intensif 1 - El Melalsa 100 36 i

- El Mjabra 139 43PPI : Forage! AIC - Sidi Ali Ben Salem 1 125 221SC 51 N.Intensif 3 - Sidi Ali Ben Salem 3 165 56PPI : Forage! AIC - DraâAfféne 70 18~SC 41 N.Intensif 2 ~PPI : Forage! CRDA - Chébika Ouest 195 5911

SC 31 N.Intensif 2 :1

PPI : Forage! CRDA - Karma 1 90 40'1sc 31 N.lntensif 2 - Karma 2 80 55 1

PPI : Forage! CRDA - El Ajifre 39 24,SC 11 N.Intensif 3 - Henchir Jefna 430 63PPI : Forage! CRDA - ChebikaEst 156 37SC 41 N.Intensif 3 - Henchir El Borj 84 22PPI : Forage! CRDA - Sidi Ali Ben Salem 2 202 18SC 51 N.Intensif3 !

PPI :Barrage/CRDA - El Houareb 2250 .,"'~ 1-.).) 1

SC 51 N.Intensif 3 1

TOTAL 16 4289 772..

En choisissant au hasard un échantillon à partir des stratifications rencontrées.. onobtient 9 PPI qui correspond chacun à une strate différente (voir carte n02 ).Notre choix est montré dans le tableau n02 :

15>

<p'PJE: r.Estimation âe fa rente économique âe feau dans Ces cppj âe CIié6ga

.Kairouan

L. c.:. .J' .. ,,(le :

• P.PJ1CROA 1Forage• P.PJ 1CROA 1Barrage'. P.PJ 1A.1.C 1Forage

Ou···· 'l1li":'·.•.·:(.c: . " . , .: .',

'. ... " -; ", ',' ", . ", : , ..~: ...... . ,~ .~. > .~. '. -.:"", ", ~. ~ .: .~... . ,'- . .'~' - .~. "'.

16

CP. fF.tE : Œstimation dé ra rente économique dé {'eau aans Ces CP:PI dé CliémRa

-, Tableau nO 2 : Choix de la population mère

(Sources arrondissement de l'explOitatIon des penmetres rrngues)

Stratification Périmètres Surface Nbre d'exploitantsPPI! F / AIC / SCl/NI - El Oussif 38 8PPI! F / AIC / SC5/N3 - Sidi Ali Ben Salem 1 125 22PPI! F / AIC / SC4 / N2 - Draâ Afféne 70 18PPI! F / CRDA / SC2 / NI - Chébika Ouest 195 59PPI! F / CRDA / SC3 / N2 -Karma 2 40 40PPI! F / CRDA / SC1 / N2 - El Ajifre 39 24PPI! F / CRDA / SC4 / N3 - Chébika Est 156 37PPI! F / CRDA / SC5 / N3 - Sidi Ali Ben Salem 2 202 18PPI! B / CRDA / SCS / N3 -El Houareb 22S0 233TOTAL 9 3115 459...

IIII LA CONSTRUCTION DE L'ECHANTILLON

La taille de notre échantillon qui est de 60 exploitations, représente un sondagepresque de 1/8.

Taux de sondage - Taille de l'échantillon - 60 x 100 = 13 %Nbre total de la population mère 459

Pour la construction de notre échantillon, on effectuera deux stratifications :

- Une stratification selon les périmètres irrigués.- Une stratification selon les surfaces.

A- Répartition de l'échantillon selon les PPI

Pour avoir une répartition homogène de l'échantillon sur les différentes strates de PPLcomme le montre le tableau nO 3, nous avons utilisés la formule suivante:

Echantillon = Nbre d'exploitantIPPI x taillë de l'échantillonNbre d'exploitant total de la population mère

Nos calculs ont donné les résultats du tableau nO J :

,.. "t°3 T 11 d l' r h filT bla eau n : al e e ec an 1 on par penme rePérimètres Nbre d'exploitant Echantillon Pourcenta2e tyo

:j:!

- El Oussif 8 4 7i- Sidi Ali Ben Salem 1 22 4 7i- Draâ Afféne 18 5 si- Chébika Ouest 59 7 121- Karma 2 40 2 4'

- El Ajifre 24 4 6- Chébika Est 37 4 6- Sidi Ali Ben Salem 2 18 3 5- El Houareb 233 27 45TOTAL 459 60 100

17

Po P/E : Œstimation ae fa rente économique ae f eau tfans fes <FFI ae C/ié6iKa

B- Répartition par strate de superficie

En utilisant les données du CRDA de Kairouan et la CTV de Chébika, on a établit uneautre stratification basée sur la superficie de l'exploitation.

Suivant les données, on identifie trois' modèles d'exploitation:

- Petite exploitation: La superficie est inférieure à 5 ha- Moyenne exploitation: La superficie est comprise entre 5 et 10 ha- Grande exploitation: La superficie est supérieure à 10 ha.

On classe donc les PPI en trois strates comme le montre le tableau nO 4 :

Tableau nO 4 : Les stratifications des exploitations suivants les superficies

Périmètres <5ha 5 ~ Sup < 10 ha ~10 ha TotalChébika Ouest 30 20 9 59ChebikaEst 31 6 0 37El Aiifre 22 2 0 24Sidi Ali Ben Salem 2 3 5 10 18Sidi Ali Ben Salem 1 13 5 4 22Karma 2 40 0 0 40DraâAfféne 15 2 l. 18EIOussif 4 3 1 8El Houareb 90 80 63 233TOTAL 248 123 88 459

Pour réaliser cette stratification dans notre échantillon, on utilise cette formule:

ns= Ns signifie ns = n Nsn N N

oùN : Taille du périmètreNs : La taille de la strate s dans le périmètren : La taille de l'échantillon dans le périmètrens : La taille de la strate s dans l'échantillon

18

Po P/E : Œstimation dé fa Tente économique dé îeau dans Ces cm'I dé Cfié6iKa

Ainsi, on trouve le tableau nO 5 :

Tableau nO 5: Choix de l'échantillon par strate de superficie

Stratification <5ha 5<sup < 10ha > 10 ha TotalEIOussif . 2 1 1 4Chebika Est 2 2 0 4Chebika Ouest 5 1 1 7El Houareb 11 9 7 27Sidi Ali Ben Salem 1 3 0 1 4Sidi Ali Ben Salem 2 0 1 2 3Draâ Afféne 2 2 1 5Karma 2 2 0 0 2El Aiifre 3 1 0 4TOTAL 30 17 13 60Pourcenta~e % 50 28 22 100

c- Présentation des PPI enquêtés

1- Chébika Ouest

Ce périmètre a été créé en 1956. TI est géré par le CRDA. TI compte 59 agriculteursrépartis sur une superficie de 230 ha. L'eau d'irrigation provient d'un forage de débit 198m3/h et le mode d'irrigation est gravitaire.

2- Chébika Est

Ce périmètre a été créé en 1956. TI est géré par le CRDA. TI compte 37 agriculteursrépartis sur une superficie de 130 ha. L'eau d'irrigation provient d'un forage de débit 180 m31het le mode d'irrigation est gravitaire.

3- :EI Aj ifre

Ce périmètre a été créé en 1970 . 11 est géré par le CRDA. Il compte 24 agriculteursrépartis sur une superficie de 34 ha. L'eau d'irrigation provient d'un forage de débit 108 m31het le mode d'irrigation est gravitaire.

4->Sidi Ali Ben Salem 2

Ce périmètre a été créé en 1956. Il est géré par le CRDA. TI compte 18 agriculteursrépartis sur une superficie de 202 ha. L'eau d'irrigation provient d'un forage de débit 244,8m3/h et le mode d'irrigation est gravitaire.

19

CP.P/E: P.stimation dé fa rente économique dé feau âJzns fes ~I dé CIié6iKa

5- Karma 2

Ce périmètre a été créé en 1975. TI est géré par le CRDA. Il compte 40 agriculteursrépartis sur une superficie de 81 ha. L'eau d'irrigation provient d'un forage de débit 90 rn3lhet le mode d'irrigation est gravitaire.

6- Sidi Ali Ben Salem 1

Ce périmètre a été créé en 1957. li a été confié à une AIC depuis fin mars 1999. licompte 22 agriculteurs répartis sur une superficie de 125 ha. L'eau d'irrigation provient d'unforage de débit 118,8 m3/h et le mode d'irrigation est gravitaire.

7- Drâa AfTéne

Ce périmètre a été créé en 1970. Depuis le premier mars 1999, TI est devenu une Ale.Il compte 18 agriculteurs répartis sur une superficie de 70 ha. L'eau d'irrigation provient d'unforage de débit 108 m3/h et le mode d'irrigation est gravitaire.

8- El Oussif

Ce périmètre a été créé en 1970. TI est devenu depuis le 1er Avril 1999 une AIe. licompte 8 agriculteurs répartis sur une superficie de 38 ha. L'eau d'irrigation provient d'unforage de débit 90 m3/h et le mode d'irrigation est gravitaire.

9- El Houareb

On ne peut pas présenter le PPI sans parler du barrage

a) Présentation Du barrage d'El Houareb

Le barrage a été créé en 1989. TI est localisé à 35 km du sud ouest de Kairouandans la délégation de Chébika.

b) Objectifs de sa création: Ses objectifs sont:

• La Protection de la plaine de Kairouan contre les crues de l'Oued Mérguéllil .

• L'emma,gasinement des eaux qui seront utilisées pour:- La création de 2250 Ha de périmètres irrigués.

- L'adduction d'eau potable.- La recharge de la nappe phréatique de Kairouan.

c)LePPI

Ce périmètre a été créé en 1994. TI est géré par le CRDA. Il compte 233 agricultemsrépartis sur une superficie de 2250 ha. L'eau provient du barrage El Houareb sur ouedMerguellil. A J'inverse des autres PPI, l'irrigation se fait par aspersion.

20

'.

ŒP/E: Œstimatûm tfe fa rente économique tfe feau aans Ces ŒrPI tfe Cfté6ig(l

IVI LE QUESTIONNAIRE D'ENQUETE

L'enquête nécessitera un questionnaire qui sera appliqué sur un échantillon. Cequestionnaire concerne des aspects socio-économiques des exploitations.

Les questions portent sur plusieurs parties :

- L'exploitant: n s'agit de déterminer son âge, son niveau d'instruction, la situation desa famille, ses sources de revenus extra-exploitation,...

- L'exploitation: n s'agit de définir les éléments caractérisant la structure de l'appareilde production, les différents modes d'exploitation de la terre, les moyens, les facteurs et lestechniques de production utilisés, le système de culture et le système d'élevage entrepris.

- Le financement: n s'agit d'identifier les sources de financement de l'agriculture, lesystème d'octroi des crédits et leurs utilisations.

- L'approvisionnement et l'écoulement on déterminera la nature des produitscommercialisés et achetés.

- Les intentions et attitudes de l'exploitant• Intentions de plan cultural ou d'investissements.• Attitudes face à l'irrigation, au fonctionnement actuel du réseau, à la tarification et

à la gestion de l'eau.

VI CALCUL DE LA RENTE ECONOMIQUE DE L'EAU

A- Définition

La rente économique est la partie des rémunérations versées à un facteur de productionqui dépasse la rémunération minimum nécessaire pour que ce facteur soit offert.

B- Calcul de la rente

Pour calculer la rente économique de l'eau, il faut chercher la recette globale et toutesles charges de production de l'exploitationOn peut donc poser la fonnule de la rente économique

RE= RG- CP (sauf coût de l'eau)

RE : Rente économique de l'eau en dinarsRG : Recette globale en dinarsCP: Coût de production- les coûts de l'eau

21

PJFJE: Œ:stimation dë ra rente économique dë feau aans fes CFPI dë CIié6i€a

RG=L pi. qi

pi : Prix du produit i en dinarsqi : La production du produit i en dinars

1;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;=====C...p...-...- ...C...h...a...rg=es...c...aI=cU...I...ée...s...+=C...h...a...rg...es=r...é...e...lI...es=== ==~1

- Les charges réelles sont constituées par des dépenses effectives telles que les chargesen nature (achat d'intrants, la main d'œuvre,...) et les amortissements.

- Les charges calculées qui ne feront pas l'objet de payement réelle en monnaie ou ennature. Ces charges calculés sont la main d'œuvre familiale et le fermage de la terre d'unpropriétaire.

Pour les calculs, on tiendra compte des informations obtenue lors de notre enquête. Onretiendra un ensemble de variables qui nous permettra l'élaboration des budgets pourdéterminer la rente économique de l'eau.

Les variables retenus se rapportent à :

- La surface cultive et irriguée : Sup.- Le volume de l'eau consommé : VE. Cette variable nous permettra de déterminer

la -v:alorisation du m3 de l'eau (Va).

Va = Rente de l'eauVE

- L'utilisation des fumures et semencesF: FumureSem: Semence

- Le travail:MO : Main d'œuvre

- La traction et Coût de transportCT : Coût de transportTra: Traction mécanique

- La récolteRec: Récolte

22

ŒP.Œ: fEstimation tfe fa rente économique tfe {'eau tfans lés ŒPI tfe CIié6iR.a

- La terreTerre: Prix de la terre

- L'amortissement: Am- variables sur l'occupation des sols

Les cultures maraîchèresLes céréalesL'olivierLes FourragesLa fève

- Variables économiquesCharges T : Charges totalesRG : Recette globaleRE : Rente économique de l'eau

En utilisant ces variables, on va en un premier temps identifier les exploitations typespour chaque périmètres publics irrigués et en un deuxième temps, on va procéder àl'élaboration des budgets pour déterminer les rentes économiques de l'eau et les revenus dechaque exploitant des différentes exploitations retenues.

23

œq;: tE : fEstimation dë fa rente économique dë f eau aans (es (}!:PI dë CIié~a

p,scrI:Jvljlifro:J{(])p, Ljl (j{p,:NJ!E CECO:N09vtIQVE.(j)p, L 'ŒjlV jlVŒX1(PS

. CJYES~·P,XrpLOlrrjlcrIO:NS Œ:NQ:,UreTP/ES

Il Identification des exploitation~.-types retenusIII Données de baseID! Elaboration des budgetsIVI Comparaison entre la rente é(:onomique

de l'eau et les tarifsVI Conclusion

24

<p. PJE : P-stimatÜJn dé fa. rente économique dé feau aans {es (]{Pl dé C!ié6iKa

Partie III

JE§TJ:[JMlATIICCDN IIJ)JE ]1A mJENJrJE JEceCCDNCCDI~IIKQ21UJE IIJ)JE]1S>JEAlU AlUIPmJE§ ]])JE§ JEmF]1CCDITATIICCDN§

JEN~1IJJETJEJE§_. • • __•• __ ••• 0__- __-----------------------------. . .. .

1- IDENTIFICATION DES EXPLOITATIONS- TYPES RETENUS

Pour chaque périmètres publics irrigués, on va retenir des exploitations-types.

A- Chébika Ouest

Pour ce périmètre, le système de 0 culture est le même que ce soit dans les petitesexploitations ou dans les grandes. Suivant les calculs réalisés sur notre échantillon lesproportions des cultures sont indiquées dans le tableau nO 6.

Tableau nO 6 : Les exploitations types dans le PPI de Cbébika Ouest

Petite exploitation Moyenne exploitation Grande exploitationSuperficie irrigable 3 5 10

( ha)Olivier (%) 100 100 100

(source aoscalculs)

B- Chébika Est

Pour ce PPI, on a regroupé les exploitations selon deux modèles. En tenant compte desdonnées recueillies sur terrain, les proportions et les superficies des exploitations-types sontindiquées dans le tableau nO 7 :

Tableau nO 7 : Les exploitations types dans le PPI de Chébika Est

Petites exploitations Moyennes exploitations

% superficie % Superficie

Sup irri~able 2 7 7Olivier 100 2 100 7Céréales 100 2 93 6.5Fourraee - - 7 0.5

(source nos calculs)

- Dans les petites exploitations de 2 ha, l'occupation du sol est la suivantes: 2 ha etolivier et 2 ha céréales ( blé) en intercalaire.

- Dans les moyennes exploitations qui disposent d'une superficie de 7 ha, elle esttotalement plantée par les oliviers et en intercalaire elle est cultivée sur 4 ha de blé, sur 2,5 had'orge et sur 0,5 ha de fourrage.

25

œP.tE : CEstimation tfe fa rente économique tfe f eau dâns {es (j):p/ tfe Clié6if{a

"'c- El Ajifre

On a partagé ce PPI en deux modèles d'exploitations. Suivant les données recueillis,les proportions et les superficies des cultures dans les exploitations types sont donnés par letableau nO 8 :

Tableau nO 8: Les exploitations types dans le PPI d'El Ajifre

Petites exploitations1

Moyennes exploitations

% Superficie % superficie

1 SuP irri~able 2 1 1 61 Céréales 100 2 1 100 1 6


Les deux modèles d'exploitations petite et moyenne ont le même système de culture,mais les s!Jperficies emblavées différent:

Dans les petites exploitations, le blé occupent une superficie de 1,5 ha et l'orge unesuperficie de 0,5 ha. Par contre dans les moyennes exploitations, le blé couvre une superficiede 3 ha et le orge une superficie de 3 ha.

D- Sidi Ali Ben Salem 2

Deux modèles d'exploitation sont à mentionner les moyennes exploitations et lesgrandes exploitations. Les exploitations types sont caractérisées comme l'indique le tableaunog:

Tableau nO 9 : Les exploitations types dans le PPI de Sidi Ali Ben Salem

Moyennes exploitations Grandes exploitations% Superficie % superficie

Sup irri~able 6 11 11Céréales 66 4 50 5.5C. Maraîchères 34 2 50 5.5

(source nas cakuIs)

Dans ce périmètres, il y a une diversification des cultures. On remarque umedominance de céréales et de cultures maraîchères.

Pour les moyennes exploitations, la superficie irriguée est de 6 ha réparties entre 3 hablé, 1 ha orge et 2 ha melon. '

Par contre pour les grandes exploitations, il y a plus de cultures maraîchères. Onretrouve 3,5 ha de blé, 2 ha d'orge, 3 ha de melon et 2,5 ha de pastèque.

E- Karma 2

Ce PPI est caractérisé par un seul modèle. L'exploitation type dans ce PPI est'~ représentée dans le tableau nO 10 :

26

œP.CE : Œstimation dé fa rente économique dé f eau tfans fes qq>I dé C/iéDga

Tableau n~ 10 Les exploitations types dans le PPI de karma 2

Petites exploitations1

% Superficie

1 Sup irrigable 2 1

1 C. Maraîchères 34 2 1


Ce périmètre est formé seulement par des petites exploitations de superficie de 2 barépartis entre le melon et la pastèque.

F- Sidi Ali Ben Salem 1

Sur ce PPI, on va établir des exploitations-types pour deux modèles.

Tableau n011 : Les exploitations types dans les PPI de Sidi Ali Ben Salem l

Petites exploitations Grandes exploitations1

% Superficie 0/0 superficie~Sup irrigable 3.1 1 11.5 !Céréales 58 1.8 52 1 6.5

1

iC. Maraîchères 42 1.3 40 1 5 i·Avoine - - 8 1 l 1:

(~..QtLTCC nos calœls)

Il Ya une dominance de céréales et de cultures maraîchères.Les petites exploitations ont une superfiCie irrigable de 3,1 ha. Les espèces plantées soD! dutype blé sur 1,8 ha, melon sur 0,5 ha et pastèque 0,8 ha.Pour les grandes exploitations, elles se composent de 4 ha blé, de 2,5 ha orge, de 2 ha mclo~de 3 ha Pastèques et de 1 ha avoine.

G- Drâa Afféne

On a partagé les exploitations en trois modèles. La petite, la moyenne et la grcmde.Les proportions et les superficie sont indiquées sur le tableau n012 : .

Tableau nO 12 : Les exploitations types dans le PPI de Drâa AfTéne

Petites exploitations Moyennes exploitations Grandes exploitztioos ,

% Superficie % Superficie % superfiàe !,

Sup irrigable 2.5 6 15Céréales 50 1.25 50 3 26 4C. Maraîchères 20 0.5 16 1 7 1Fève 30 0.75 34 2 7 1Olivier 30 0.75 34 2 60 9

(sowœ nos cabLls)

27

.,

'!

œP.CE : Œ:stimation dé fa rente économique dé ('eau âans {es CFPI dé C/iéfuga

Il Ya une dominance de céréales et d'arboriculture. Mais depuis que l'Etat a confié lagestion de ce PPI à une AIC, il y a eu apparition des cultures maraîchères et de la fève surtouten intercalaire sous l'olivier.

- Les petites exploitations sont formées par 0,75 ha d'olivier, 1,25 ha de blé, 0,5 ha de melonet 0,75 ha de fève en intercalaire.- Les moyennes exploitations dont la superficie irrigable est de 6 ha est recouverte par 3 ha deblé, 1ha de melon, 2 ha de fève et 2 ha d'olivier.- Les grandes exploitations sont formés de 9 ha d'olivier, 4 ha de blé, 1ha de culturesmaraîchères et 1ha de fève.

H- El Oussif

Pour ce PPI trois modèles sont à retenir : la petite, la moyenne et la grandeexploitation. Les proportions des cultures sont indiquées dans le tableau n0 13 :

Tableau nO 13 : Les exploitations types dans le PPI d'El Oussif

Petites exploitations Moyennes exploitations Grandes 'exploitatioliS

% Superficie % Superficie % superficie

Sup irrigable 3 6 10Céréales 100 3 100 6 100 10

(source nos calads)

Il Ya une dominance de céréales dans les trois modèles.

La petite exploitation est fonnée de 2 ha de blé et de 1ha d'orge.La moyenne exploitation est formée par 4 ha de blé et de 2 ha d'orge. Par contre la grandeexploitation est formée de 6 ha blé et de 4 ha d'orge,

1- EL Houareb

Pour ce périmètre on a identifié trois modèles d'exploitation : la petite, la moyenne etla grande, dont le système est le même. Il y a dominance de céréales et de culmresmaraîchères.Les proportion des cultures et les exploitations-types sont données dans le tableau n014 :

Tableau nO 14 : Les exploitations types dans les PPI d'El Houareb

Petites exploitations Moyennes exploitations Grandes exploitatioos

% Superficie % Superficie % superficie

Sup irrigable 2.7 5.4 21Céréales 44 1.19 54 2.9 59 12.3~

C. Maraîchères 34 0.92 34 1.85 26 5.46 !

Fève 17 0.46 12 0.65 9 lL89Avoine 5 0.13 - - 6 1.26

(source nœ; cab1ls)

28

CP. P/E : Œ:stimation tfe fa rente économique tfe feau aans Ces ®?I tfe Cfié6iKa

Il Ya une dominance de céréales et de cultures maraîchères.

- Dans les petites exploitations dont la superficie irrigable est de 2,7 ha recouverte par 0,92 hade blé, 0,27 ha d'orge, 0,46 ha de melon, 0,46 ha de pastèque, 0,46 ha de fève et 0,13 had'avoine

- La moyenne exploitation est formée par 2,1 ha de blé, 0,8 ha d'orge, 0,75 ha de melon, 1,1ha de pastèque et 0,65 ha de fève.

- La grande exploitation est formée par Il,13 ha de blé, 1,26 ha d'orge, 2,52ha de melon, 2,94ha de pastèque, 1,89 ha de fève et 1,26 ha d'avoine.Quant à l'élevage, la taille du troupeau est réduite et il est formé essentiellement d'ovin.

11- DONNEES DE BASE

Pour La détermination de la rente économique de l'eau, il faut calculer les recettesglobales et les charges de l'exploitation.Afin d'arriver on a notre but on a du recourir à plusieurs données.

A- Prix des inputs et des outputs

1- Prix des outputs

Lors de notre enquête, on a remarqué que les cultures les plus répandues sont:

- L'olivier- La pastèque- Le melon- Les céréales (Blé, orge)- Les Fèves- Les fourrages

Les prix de vente de ces cultures sont donnés par le tableau nO 15.

Tableau nO 15 : Prix des Outputs

(source annuarres statistIque + enqIète)

Cultures Unités Prix Unitaire ( Dinars ) rOlivier Kg 0.300 1

Pastèque Kg 0.175 1

Melon Kg 0.300 lBlé Kg 0.285 1

!

O~e Kg 0.200 1

1

Fève Kg 0.250 j

Avoine Botte 5..

29

ŒPJE: P.stimation dé Ca rente écorwmique dé feau tians fes œ:PI dé CIié6iga

2- Prix des inputs

Les prix des inputs sont donnés dans le tableau n016.

Tableau nO 16 : Prix des inputs

(source annuarres statistIque + enqnète)

Inputs Unités Prix Unitaire ( Dinars )Semence- Blé Kg 0.380- Orge Kg 0.200'

- Fève Kg 0.250'

- Pastèque Kg 20- Melon Kg 24Fumures- Fumier T 20 ,

- Super 45 Kg 0230,

- Ammonitre Kg 021.0.

- DAP Kg 0.280- potasse Kg 0.420Main d'œuvre Journée 5Traction mécanique H laMoissonneuse Batteuse H 40Eau d'irrigation sur Forage- Céréales m3 0.035·- Fourrage m3 0.0.35. :- C.Maraîchère m3 0.070,

- Fève m3 0.070,1Eau d'irrigation sur Barrage•. Céréales m3 0.0275- Fourrage m3 0.0275- C.Maraîchère m3 0.055.- Fève m3 0.055-Terre ha J.50.

B- Les charges

En se basant sur les réponses des agriculteurs dans les différents PPI et sur fichestechnico-éconorniques fournies par le CRDA, on a pu estimer les charges de l'exploitationpour chaque culture. Comme le montre le tableau nO 17 .

Pour le cas de l'amortissement qui est la valeur de la dépréciation de l'investissementsubie dans l'année par la suite d'usure ou obsolescence, on a du se limiter à l'amortissementdes plantations d'olivier et à celui du système d'irrigation dans le PPI d'El Houareb.

Ces choix sont dus au fait que tous les agriculteurs de notre échantillon ne possèdentpas de matériaux qui peuvent s'amortir, en cas de besoin ils ont recours à la location.

30'

ŒPJE.99 : estimation âe Ca rente économique âe ('eau tians Ces (]!:PI âe Clié6iBa

Tableau nO 17 : Estimation des charges variables pour chaque culture

Sem Fumier Sp 45 Amonitre DAP Potasse Traction Récolte Eau r m3) M.Ofi)Cultures Ke T Ke Ke Ke Ke H H Fora~e Barraee Foraee BarraeeBlé/ha 160 - - 100 - - 1 . 1 2500 1750 14 9O~e/ha 80 - - 50 - - 1 1 2500 1750 14 9Olivier/ha - - - - - - 6 - 2000 - 40 -Melon/ha 0.8 3 150 100 50 50 12 - 6000 4200 52 40Pastèque/ha 1.5 8 150 150 50 50 12 - 6000 4200 52 40Fève/ha 20 - - 150 - - 11 - 2500 1750 35 30

(Source nos calculs et les fiches technico-économique)

CP. PoŒ: Œstimation âe fa rente économique âe ['eau dâns les fFPI âe cliétnRa

1- Amortissement des plantations d'olivier

pour trouver l'amortissement des plantations oliviers, on a calculé le coûtd'installation qu'on lui ajoute les frais d'entretien jusqu'à la première année de production.Puis, on divise le tout par la durée de vie de l'olivier. On a retrouvé un amortissement de20DTlha/an.

2- Amortissement du système d'irrigation du périmètre d'El Houareb.

Pour ce cas, le système d'irrigation a une durée de vie de 7 ans et les coûtsd'installation est aux environ de 1000 D/ha avec un coût d'entretien annuel de 1% du coûtd'installation.L'amortissement dans ce cas de 152 Dlha/an.

1111 ELABORATION DES BUDGETS POUR LES DIFFERENTESEXPLOITATIONS

A- Chébika Ouest

On calculera les budgets pour les petites et les grandes exploitations

1- La petite exploitation

1Culture 1Sup 1 Terre 1F+sem 1 Trac+CT l M.O 1Coût eau Am l Charges Tl RG1Olivier 1 3 1 450 1 157.5 1 180 1 600 1 420 60 l 1867.5 1 1980

La rente économique (RE) s'établit àRE = RG- Charges(sans eau) = 1980 - 1447.5 = 532.5 DT

La valorisation de l'eau (Va) :Va = RE/volume d'eau = 532.5/6000 = 0.089 DT/ m3

Le coût de l'eau (CE) s'établit àCElm3=420/6000 = 0.07 DT/ m3

Le Revenu Net (RN)RN = RG- Charges Totales = 1980 - 1867.5 = 112.5 DT

1 t f2 G d- ran e exp OI a Ion1Culture 1Sup 1 Terre F+sem 1 Trac+CT M.O Coût eau 1 Am Charges T RG 1

IOlivier 1 10 1 1500 525 1 600 20 1400 1200 6225 6600 ;

La rente économique (RE) s'établit àRE = RG - Charges(sans eau) = 6600 - 4825 = 1775 DT

La valorisation de l'eau (Va) :Va = RE/volume d'eau = 1775 - 20000 = 0.089 DT/ m3

Le coût de l'eau (CE) s'établit àCElm3 = 1400 - 20000 = 0.07 DT/ m3

Le Revenu Net (RN)RN =RG - Charges Totales = 6600 - 6225 = 375 DT

œP.Œ: ŒstimatÜJn dë fa rente économique dë f eau dans fes œ:PI dë Cliéfuga

B- Chébika Est

On élabore un budget pour chaque modèle d'exploitation.

1- Petites exploitations

Culture Sup Terre F+sem Trac+CT Réc M.O Coût eau Am Charges T RGOlivier 2 150 105 120 - 400 280 40 1095 1320Blé 2 150 219.6 170 80 140 175 - 934.6 1254Total 4 300 324.6 290 80 540 455 40 2029.6 2574

La rente économique (RE) s'établit àRE =RG- Charges(sans eau) = 2574 -1574.6 = 999.4 DT


Le coût de l'eau (CE) s'établit àCE/m3 = 455/9000 = 0.05 DT/ m3

Le Revenu Net (RN)RN = RG - Charges Totales = 2574 - 2029.6 = 544.4 DT

2- Moyennes exploitations

Culture Sup Terre F+sem Trac+CT Rée M.O Coût eau Am Charges T 1 RGOlivier- 7 1050 367.5 420 - 1400 980 140 4357.5 4620Blé 4 - 439.2 340 160 280 350 - 1569.2 2508Oree 2.5 - 101.25 195 100 175 218.7 - 790 1000Avoine 0.5 - 54 35 9 35 35 - 168 375Total 14 1050 962 990 269 1890 583.7 140 6884.7 8503

La rente économique (RE) s'établit àRE = RG- Charges(sans eau) = 8503 - 5301 = 3202 DT

La valorisation de l'eau (Va) :Va = RE/volume d'eau = 3202 / 31250 = 0.102 DT/ m3

Le coût de l'eau (CE) s'établit àCE/m3 = 1583.7/31250 = 0.050 DT/ m3

Le Revenu Net (RN)RN = RG:"- Charges Totales = 8503 - 6884.7 = 1618.3 DT

C- El Ajifre

On effectue un budget pour chaque modèle:

1- Petite exploitation

Culture Sup Terre F+sem Trac+CT Réc M.O Coût eau Am Charges T RGBlé 1.5 225 164.7 132.5 60 105 131.25 - 818.45 940.5O~e 0.5 75 20.25 40 20 35 43.75 - 234 200Total 2 300 185 172.5 80 140 175 - 1052.45 1140.5

......

.:U

CP. P/E : fEstimation tfe fa rente économique tfe ['eau tfans fes~I tfe CIié61Ka

La rente économique (RE) s'établit àRE = RG - Charges(sans eau) = 1140.5 - 877.45 = 263.05 DT

La valorisation de l'ea,u (Va) :Va = RE/volume d'eau = 263.05/5000 = 0.052 DT/ m3


Le Revenu Net (RN)RN = RG - Charges Totales = 1140.5 - 1052.45 = 88.05 DT

2- Moyenne exploitation

Culture Sup Terre F+sem TraC+CT Rée M.O Coût eau Am Charges T RGBlé 3 450 329.4 260 120 210 262.5 - 1631.9 1881Ol1!e 3 450 121.5 240 120 210 262.5 - 1404 1200Total 6 900 450.9 500 240 420 525 - 3035.9 3081

La rente économique (RE) s'établit àRE=RG-Charges(sans eau) = 3081-2510.9 = 570.1 DT

La valorisation de l'eau (Va) :Va = RE/volume d'eau = 570.1115000 = 0.038 DT/ m3

Le coût de l'eau (CE) s'établit àCE/m3 = 525 / 15000 = 0.035 DT/ m3


D- Sidi Ali Ben Salem 2

On élabore des budgets pour chaque type d'exploitation


Culture Sup Terre F+sem Trac+CT Réc M.O Coût eau Am Charges T RGBlé 3 450 329.4 260 120 210 262.5 - 1631.9 1881O~e 1 150 40.5 80 40 70 87.5 - 468 400Melon 2 300 415.4 240 - 520 840 - 2315.4 6000Total 6 900 785.3 . 580 160 800 1190 - 4415.3 8281

La rente économique (RE) s'établit àRE = RG - Charges(sans eau) = 8281 - 3225.3 = 5055.7 DT

La valorisation de l'eau (Va) :Va = RE/volume d'eau = 5055.7 / 22000 = 0.23 DT/ m3



34

Q? fFJE : tEstimation âe fa rente économique âe f eau Mns Ces CN'I âe CIié6iKa

2- Grande exploitation

Culture Sup Terre F+sem Trac+CT Réc M.O Coût eau Am Charges T RGBlé 3.5 525 384.5 297.5 140 245 306.25 - 1898.05 2194.5

O~e 2 300 81 160 80 140 175 - 936 800Pastèque 3 450 1060.5 540 - 780 1260 - 4090.5 6300Melon 2.5 375 519.25 400 - 650 1050 - 2619.25 7500Total 11 1650 2045 1397.5 220 1815 2791.25 - 9918.8 16794.5

La rente économique (RE) s'établit àRE = RG- Charges(sans eau) = 16794.5 -7127.55 = 9666.95 DT

La valorisation de l'eau (Va) :Va = RE/volume d'eau = 9666.95 /46750 = 0.206 DT/ m3


Le Revenu Net (RN)RN = RG- Charges Totales = 16794.5 - 9918.8 = 6875.7 DT

E- Karma 2

On établit le budget pour la petite exploitation


Culture Sup Terre F+sem Trac+CT M.O Coût eau Am Charge5 T RGPastèque 1 150 353.5 180 260 420 - 1363.5 2100Melon 1 150 207.7 170 260 420 - 1207.7 3000Total 2 300 561.2 350 520 840 - 2571.2 5100

~Ja rente économique (RE) s'établit àRE = RG- Charges(sans eau) = 5100 - 1731.2 = 3368.8 DT


Le coût de l'eau (CE) s'établit àCE/m3= 840 / 12000 = 0.07 DT/ m3


F- Sidi Ali Ben Salem 1

On établit des budgets pour les différentes exploitations


Culture Sup Terre F+sem Trac+CT Réc M.O Coût eau Am Charges T RGBlé 1.8 270 197.64 155 72 126 157.5 - 978.14 1128.0Melon 0.5 75 103.85 85 - 130 210 - 603.85 Th500!Pastèque 0.8 120 188.5 146 - 208 336 - 998.5 168~

Total 3.1 465 490 386 72 464 703.6 - 2580.6 4308.6

35

ŒfF/E: Œstimation dé fa rente écorwmique dé ('eau Oans fes œ:PI dé Cfié6ga

La rente économique (RE) s'établit àRE = RG - Charges(sans eau) = 4308.6 -1877 = 2431.6 DT


Le coût de l'eau (CE) s'établit àCElm3= 703.6 / 12300 = 0.057 DT/ m3

Le Revenu Net (RN)RN = RG - Charges Totales = 4308.6 - 2580.6 = 1728 DT


Culture Sup Terre F+sem Trac+CT Rée M.O Coût eau Am Charges T RGBlé 4 600 439.2 340 160 280 350 - 2169.2 2508O~e 2.5 375 101.25 200 100 175 218.75 - 1170 1000Melon 2 300 415.4 340 - 520 840 - 2415.4 6000Pastèque 3 450 1060.5 540 - 780 1260 - 4090.5 6300Avoine 1 150 108 80 18 70 70 - 496 750Total 12.5 1875 2124.4 1500 278 1825 1825 - 10341.1 16558

La rente économique (RE) s'établit àRE = RG- Charges(sans eau) = 16558 -7602.35 = 8955.65 DT


Le coût de l'eau (CE) s'établit àCElm3= 2738.75/48250 = 0.056 DT/ m3

Le Revenu Net (RN)RN = RG - Charges Totales = 16558 -.10341.1 = 6216.

G- Draâ Afféne

On va élaborer des budgets pour les trois modèles.


Culture Sup Terre F+sem Trac+CT Réc M.O Coût eau Am Charges T RGOlivier 0.75 112.5 39 45 - 150 105 15 466.875 495Blé 1.25 187.5 137.25 106.25 50 87.5 109.75 - 678.25 783.75Melon 0.5 75 103.25 85 - 130 210. - 528.25 1500Fèves 0.75 - 70.125 82.5 - 131.25 131.25 - 415.125 562.5Total 3.25 375 350 318.75 50 498.75 556 15 2163.5 3341.25



Le coût de l'eau (CE) s'établit àCElm3 = 556/9500 = 0.058 DT/ m3

~ Le Revenu Net (RN)RN =RG - Charges Totales = 3341.25 - 2163.5 = 1177.75 DT

36

CP. PJE : f.Estimation tfe fa rente économique tfe eeau tians tes cp.PI tfe crt.é6iKa


Culture Sup Terre F+sem TraC+CT Réc M.O Coût eau Am Charges T RGBlé 3 450 329.4 255 120 210 262.5 - 1626.9 1881Melon 1 150 207.7 170 - 260 420 - 1207.7 30000Fève 2 - 187 220 - 350 350 - 1107 il50QOlivier 2 300 105 120 - 400 280 40 1245 1l3~'

Total 8 900 829.1 765 120 1220 1312.5 40 5186.6 77m

La rente économique (RE) s'établit àRE = RG- Charges(sans eau) = 7701- 3874.1 = 3826.9 DT


Le coût de l'eau (CE) s'établit àCE/m3 = 1312.5 - 22500 = 0.058 DT/ m3

Le Revenu Net (RN)RN = RG- Charges Totales = 7701- 5186.6 = 2514.4 DT


Culture Sup Terre F+sem Trac+CT Réc M.O Coût eau Am Charges 1 RGBlé 3 450 329.4 255 120 210 262.5 - 1626.9 il88EOl"2e 1 150 40.5 80 40 70 87.5 - 468 400.1.

Melon 1 150 207.7 170 - 260 420 - ]207.7 300~

Fève 1 - 93.5 110 - 175 175 - 553.5 75@Olivier 10 ]500 472.5 540 - 1800 1260 4001 5972.5 660~

Total 15 2250 1143.6 1155 160 2515 2205 400 9828 112631



Le coût de l'eau (CE) s'établit àCE/m3= 2205 /36500 = 0.058 DT/ m3


H-EIOussif

On va élaborer les budgets pour les trois modèles.


Culture Sup Terre F+sem Trac+CT Réc M.O Coût eau Am Chaœes l RGBlé 2 300 219.6 170 80 140 175 - 1084.6 12..~

!

Ol"2e 1 .150 40.5 80 40 70 87.5 - 46g 40fTotal 3 450 260.1 250 120 210 262.5 - 1552.6 16:4-

37

CP. q::fE : P.stimation clé fa. rente économique clé f eau dans fes q>:pI clé CIié6iÉa

La rente économique (RE) s'établit àRE = RG-Charges(sans eau) = 1654-1290.1 =363.9DT


Le coût de l'eau (CE) s'établit àCE/m3 = 262.5 /7500 = 0.035 DT/ m3



Culture Sup Terre F+sem Trac+CT Réc M.a Coût eau Am Char~esT RGBlé 4 600 439.2 340 160 280 350 - 2169.2 25Œ

O~e 2 300 81 160 80 140 175 - 936 800Total 6 900 520.2 500 240 420 525 - 3105.2 33<:8



Le coût de l'eau (CE) s'établit àCE/m3 = 525 /15000 = 0.035 DT/m3



Culture Sup Terre F+sem Trac+CT Réc M.a Coût eau Am Char~es T RGBlé 6 900 658.8 510 240 420 525 - 3253.8 3762O~e 4 600 162 320 160 280 350 - 1872 160) iTotal 10 1500 820.8 830 400 700 875 - 5125.8 5362 1



Le coût de l'eau (CE) s'établit àCE/m3 = 875 /25000 = 0.035 DT/ m3


3$

CP. tE.P, : Œstimation tfe fa rente économique ae f eau aans (es lftPI tfe Clié6iBa

1- El Houareb

On établit des budgets pour les trois modèles.


Culture SuP Terre F+sem Trac+CT Réc M.O Coût eau Am Charges T RGBlé 0.92 138 101.1 78.2 36.8 41.4 44.275 139 578.775 876.&4

Ol"2e 0.27 40.5 10.93 21.6 10.8 12.15 13 41 149.98 108Melon 0.46 69 95.54 78.2 - 92 106.26 70 511 1380Pastèque 0.46 69 162.61 82.8 - 92 106.26 - 582.67 966Fève 0.46 69 43 50.6 - 69 44.275 70 345.875 345Avoine 0.13 16.5 14.04 10.4 2.34 5.85 5 20 77.13 Elev~e

Total 2.7 405 427.22 321.8 50 321.4 319.08 410 2245.83 3375.&4

La rente économique (RE) s'établit àRE = RG - Charges(sans eau) = 3375.84 - 1926.75 = 1449.1DT

La valorisation de l'eau (Va) :Va = RE/volume d'eau = 1449.1 /6128.5 = 0.236 DT/ m3

Le coût de l'eau (CE) s'établit àCE/m3 = 319.07/6128.5 = 0.053 DT/ m3

Le Revenu Net (R..~)

RN = RG- Charges Totales = 3375.84 - 2245.83 = 1130 DT

2- Moyenne èxploitation

Culture SUP Terre F+sem Trac+CT Rée M.O Coût eau Am ChargesT RGBlé 2.1 315 230.58 178.5 84 94.5 101 319 1322.58 1316JO~e 0.8 120 32.4 64 32 36 38.5 121 443.9 320Melon 0.75 112.5 155.775 165 - 150 73.25 114 870.525 2250Pastèque 1.1 165 388.85 198 - 220 254.1 167 1392.95 2310Fèves 0.65 97.5· 60.775 71.5 - 97.5 62.56 99 488.8 4875Total 5.4 810 868.38 677 116 598 629.41 820 4518.79 6684 7


La valorisation de l'eau (Va) :Va = RE/volume d'eau = 2794.82/13982.5 = 0.200 DT/ m3

Le coût de l'eau (CE) s'établit àCE/m3 = 629.41 /13982.5 = 0.045 DT/ m3

Le Revenu Net (RN)RN = RG - Charges Totales = 6684.2 - 4518.79 = 2165.41 DT

39

ŒP.P. : Œstimation dé fa rente économique dé reau 'aans (es Œ"PI dé crzé6iKa


Culture Sup Terre F+sem Trac+CT Rée M.O Coût Am Charges T RGeau

Blé 11.13 1169 1222 946 445.2 501 535.63 1691 7009.9 6978.5

O~e 1.26 189 51 100.8 50.4 56.7 60.63 192 700.53 504Melon 2.52 378 523 428.4 - 504 582.12 383 2798.52 7560Pastèque 2.94 441 1039 180 - 588 679.14 447 3374.14 6174Fèves 1.89 284 176 207.9 - 283.5 181.91 287 1421 1417.5Avoine 1.26 189 136 100.8 22.68 56.7 48.51 192 745.77 ElevageTotal 21 3150 3147 1964 518.3 1990 2087.94 3192 16049.86 22634

La rente économique (RE) s'établit àRE = RG- Charges(sans eau) = 22634 - 13961.92 = 8672.08 DT

La valorisation de l'eau (Va) : 'Va = RE/volume d'eau = 8672.08 / 39102 = 0.221 DT/ m3


Le Revenu Net (RN) 'AI

RN = RG - Charges Totales = 22634 - 16049.86 = 6584.14 DT

IV! COMPARAISON ENTRE LA RENTE ECONOMIQUE ET LesTARIFS DE L'EAU

A- Introduction

On se propose de comparer la rente économique aux tarifs de l'eau pour essayerd'apprécier la capacité de paiement des agriculteurs.Pour ce fait, on a établit à partir des données obtenues des budgets le tableau nO 18 regroupantles éléments d'appréciation de la capacité de payement des agriculteurs des périmètres irriguésde Chébika. Les éléments d'appréciation sont essentiellement les revenus nets des agriculteurset la valorisation du m3 d'eau.

Tableau nO 18: Eléments d'appréciation de la capacité de paiement des agriculteurs

Revenus net Valorisation de l'eau Tarif moyen du molDT/an DT/m3 d'eau

Taille (ha) 0-5 5-10 ~10 0-5 5-10 :::10Périmètres DT/m3

Chébika O. 112.5 375 0.089 0.089 0.07Chébika E. 544.4 1618.3 0.122 0.102 0.05Ajifre 88.05 45.1 0.052 0.038 0.035S.Ali.B.S '2 3865.7 6875.7 0.23 0.206 0.06Karma 2 2528.8 0.28 , 0.07S.Ali.B.S. 1 1728 6216.9 0.197 0.185 0.057Draâ AtTéne 177.75 2514.4 2802.4 0.182 0.170 0.137 0.058Oussif 101.4 202.8 236.2 0.048 0.048 0.044 0.035El Houareb 1130 2165.41 6584.14 0.236 0.2 0.221 0.053

40

P. PJE: Œstimation de fa rente économique de feau dans fes ŒtPI de Clié6ik.a

L'aptitude à supporter la poursuite des hausses du tarifs de l'eau est sur la base de lasituation actuelle des coûts et des productions et sur la base de cinq scénarios envisageablesde ces mêmes paramètres.

B- Valorisation du m3 d'eau d'irrigation

La valorisation est un indicateur de performances des unités de production agricole.Elle sera présentée par type d'exploitation.

1- Les petites exploitations

La valorisation actuelle du m3 d'eau dans les petites exploitations se situe entre 0,048DT/ m3 et 0,28 DT/ m3 (Tableau nO 18). Les plus faibles valorisations apparaissent dans lepérimètre d'El Oussif et d'El Ajifre avec respectivement 0,048 DT/ m3et 0,052 DT/ m3

• Ceciest due essentiellement au système de culture. TI y a une dominance de céréales qui sontconsidérées comme des cultures non valorisantes pour l'eau.

En plus de ces deux périmètres, le PPI de Chébika Ouest présente aussi une faiblevalorisation avec 0.089 DT/ m3

• Cette dernière indique que comme les céréales, i'olivier estune culture non valorisante pour l'eau.

Par contre les valorisations les plus élevé sont relevées dans les PPI de Karma 2 et d'E!Houareb avec respectivement 0,28 DT/m3 et 0,236 DT/m3

• Cette hausse est dueessentiellement au système de culture, il y a une dominance de cultures maraîchères (Melon etpastèque). Mais aussi à l'utilisation des techniques d'économie d'eau dans les périmètres surbarrage.

2- Les moyennes exploitations

La valorisation du m3 de l'eau se situe entre 0,038 DT/ m3 et 0,2 DT/ m3. Les

valorisations les plus faibles sont relevées aussi dans les périmètres d'El Oussif et d'El Ajifre.Par contre les plus élevés apparaissent dans les PPI de Sidi Ali Ben Salem 2 et d'El Houareb.

3- Les Grandes exploitations

La valorisation se situe entre 0,044 DT/ m3 ~t 0,221 DT/ m3• La plus faible valeur

apparaît à El Oussif et la plus élevé à El Houareb.

4L

P rJ'. CE : Œstimation dé ra rente économique dé f eau tians Ces CFPi dé CIié6if(a

C- Comparaison entre la valorisation du m3 d'eau et le tarif appliqué

1- Observations

Comme le montre le graphique nO 1 , les PPI de Karma 2, Sidi Ali Ben Salem 1 DraâAfféne et El Houareb ont des valorisations très supérieures aux tarifs. Par contre, les PPI deChébika Ouest, de Chébika Est, d'El Oussif et d'El Ajifre ont des valorisations légèrementsupérieures.

Graphique 1: Comparaison entre les valorisations du m3 d'eau et lestarifs de 1999 dans les petites exploitations

250

r') 200E--.

150<IlCI,l

E100.--

~ 50

0

D Valorisation

• Tarif 1999

c.o C.E Aj Ka2 B.S 1 D.A Ou Hou

Périmètres

Le graphique nO 2 indique que les périmètres de Ben Salem 2 , de Drâa Afféne et d'ElHouareb ont des valorisations très élevées. Cependant, El Oussif, El Ajifre et Chébika Est ontdes valorisations légèrement supérieures aux tarifs.

Graphique 2: Comparaison entre les valorisations du m3 d'eau et lestarifs de 1999 dans les moyennes exploitations

250

200~

E150---'"v

.5100

:ê50

0

C.E Aj B.S 2 D.A Ou Hou

[JValorisation

Il Tarif 1999

Périmètres

42

p. (}'. CE : CEstimation de C:l rente économique de f eau dans Ces crPI de C1ié6ik,a

La graphique nO 3 montre que les PPI de Sidi Ben Salem l et 2, Drâa Afféne et ElHouareb ont des valorisations élevées par rapport aux tarifs. Mais, El Oussif et ChébikaOuest ont des valorisations presque égales.

Graphique 3: Comparaison entre les valorisations du m3d'eau et les tarifs de 1999 dans les grandes explo itatio ns

250

200M

E 150-III11)

E 100-~ 50

0

c.O B.S 2 B.S 1 D.A Ou Hou

Périmètres

2- ClassementCette comparaison, nous a pennis de classer les exploitations de chaque périmètres

en deux catégories:

- Une première catégorie où la valorisation du m3 d'eau est très supérieure auxtarifs appliqués

- Une deuxième catégorie où la valorisation du m3 d'eau est égale oulégèrement supérieure aux tarifs.

Les résultats obtenus sont indiqués dans le tableau nO 19

Tableau n019 : Comparaison entre la valorisation de l'eau et du tarif moyen appliqué en1999.

Valorisation de l'eau »Tarifs Valorisation de l'eau ::: Tarifs

P. Expl M. Expl G. Expl P. Expl M. Expl G. Expl

Chébika Ouest + +Chébika Est + +El A.iifre + +S.Ali.B.SaJem 2 + +Karma 2 +S.Ali.B.Salem 1 + +Draâ AfTéne + + +EIOusif + + +El Houareb + + +Nbre d'expltatO 4 4 3 4 3 2Total l l 90/0 55 45

43

ŒP/E: Œstimation dé fa rente écorwmique dé feau dâns fes q:q>I dé CIié6i&a

+ : L'exploitation appartient à cette case.» : Pour indiquer que la valorisation de l'eau dépasse largement les tarifs.> : Pour indiquer que la valorisation est égale ou légèrement supérieure aux tarifs.

4- Interprétation

La comparaison entre les valorisations du m3 d'eau et les tarifs appliqués en 1999montre que dans notre échantillon, il y a 55% des exploitations qui ont une valorisation trèssupérieure au tarif appliqué. Cette remarque est surtout vérifiée pour le périmètre de K.rama 2dont la valorisation est de 0.28 DT/m3 et le prix de l'eau est de 0.07 DT/m3

• Cette hausse estdue essentiellement au système de culture adopté dans ce périmètre. Ce système est dominépar les cultures maraîchères qui sont des cultures très valorisantes pour l'eau.

D'autres périmètres présentent aussi des valorisations importantes comme c'est le casdu périmètres d'El Houareb sur barrage. Ce périmètre est caractérisé par un mode d'irrigationdifférent de celui utilisé dans les périmètres sur forage. L'irrigation dans le périmètre d'ElHouareb se fait par aspersion. Cette technique permet une économie d'eau et de maind'œuvre.

En plus des deux périmètres cités, le périmètre de Drâa Méne dont le mode de gestion,~ est l'AIC présente des valorisations de l'eau importantes. L'amélioration s'est manifestée

après la modification du système de culture. Ce dernier était caractérisé par une dominance encéréales. Mais depuis que le périmètre est géré par une AIC, il y a eu une réhabilitation duréseau collectif ce qui a permis une amélioration de l'efficience et a permis l'introductiondans l'assolement des cultures valorisantes comme les cultures maraîchères. En pl~ iaplupart des cultures maraîchères sont cultivées en intercalaire sous les oliviers ce qui a pennisune meilleure intensification.

Par contre, les 45% des exploitations restantes ont une valorisation relativement fu1>lequi est presque égale au prix de l'eau. C'est le cas des périmètres d'El Ajifre, d'El Oussifdontles systèmes de culture présentent une dominance de céréales qui sont des cultures connuespour être très valorisantes pour l'eau.

Pour le cas du périmètre de Chébika Ouest où il y a une dominance d'olivier, lavalorisation est aussi faible avec 0.089 DT/m3 pour un prix d'eau de 0.07 DT/m3

•

D- Scénarios

L'Etat appliqué une augmentation régulière des tarifs de l'eau d'irrigation, au rythmede 15% par an et ce depuis 1987. Ceci afin d'améliorer le taux de recouvrement des coûts del'eau. Nous allons déterminer en fonction de Chébika qui peuvent supporter cetteaugmentation constante des tarifs de l'eau.

On va établir cinq scénarios qui consiste à augmenter les tarifs de l'eau pratiqués par15% l'année, tout en laissant constant les prix des autres intrants et en tenant compte de lé!réduction de 50% du prix de l'eau accordé par l'Etat pour l'irrigation des céréales et desfourrages.

Les prix trouvés seront comparés avec les valorisations du m3 d'eau.

CP. fF. tE : Œstimation dé ra rente économique dé ('eau aans fes CFPI dé Clié6ik(l

1- Les valorisations moyennes du ml d'eau

Pour faciliter les calculs, on va comparer les tarifs obtenus à partir des différentsscénarios avec les valorisations moyennes.Les valorisations moyennes du ml d'eau sont doruiées dans le tableau nO 20.

Tableau nO 20: Les valorisations moyennes du ml d'eau par périmètres

Valorisation de l'eau (DT/ml)

Périmètres P. Expl M. Expl G. Expl Valorisation moyenneChébika Ouest 0.089 0.089 0.089Chébika Est 0.122 0.102 0.112El A.iifre 0.052 0.038 0.045S.Ali.B.Salem 2 0.23 0.206 0.218Karma 2 0.28 0.28S.A1i.B.Salem 1 0.197 0.185 0.191DraâAfféne 0.182 0.170 0.137 0.163ElOusif 0.048 0.048 0.044 0.046El Houareb 0.236 0.2 0.221 0.219

2- Comparaison des valorisations moyennes de l'eau et des tarifs projetés

La comparaison des valorisations moyennes du m3 d'au et des tarifs obtenus à partirdes différents scénarios a permis d'établir le tableau 0°21

Tableau nO 21 : Comparaison de la valorisation de l'eau et des tarifs des différentsscénarios

Valorisation moyenne Les tarifs DT/ms

Périmètres DT/ml 2000 2001 2002 2003 2004Chébika Ouest 0.089 0.081 0.093 0.107 0.123 0.141ChébikaEst 0.112 0.058 0.066 0.076 0.087 0.101El Ajifre 0.045 0.040 0.046 0.053 0.061 0.070S.Ali.B.Salem 2 0.218 0.069 0.079 0.091 0.105 0.121Karma 2 0.28 0.081 0.093 0.107 0.123 0.141S.Ali.B.Salem 1 0.191 0.066 0.076 0.087 0.101 0.116Draâ Afféne 0.163 0.067 0.077 0.088 0.102 0.117ElOusif 0.046 0.040 0.046 0.053 0.061 0.070El Houareb 0.219 0.061 0.070 0.080 0.092 0.106

45

.,

cp P. CE : Œ-stimation de fa rente économique de reau tians {es PPI de (fU6if(a

3- Observations

a) Scénarios 1

La comparaison des valorisations moyennes du m3 d'eau avec les prix pratiqués,permet de dire que tous les périmètres peuvent supporter ce premier accroissement. Maiscomme le montre le graphique nO 4, les agriculteurs des périmètres d'El Ajifre et d'El Oussifont des valorisations légèrement supérieures aux tarifs

Graphique 4: Comparaison entre la valorisation moyenne du m3 d'eau etles tarifs de l'an 2000

300

250

("')200E

lnCl,) 150E=.- 100~

50

a

CVal moyenne

.Tarif 2000

C.O C.E Aj B.S 2 Ka2 B.S 1 D.A Ou Hou

Périmètres

b) Scénarios 2Le nombre de périmètre pouvant supporter l'augmentation du tarifs diminue de

deux unités. Il s'agit de Chébika Ouest et d'El Ajifre, l'on remarque sur El Oussif que lavalorisation est égale au tarifs. (voir graphique nOS)

Graphique 5: Comparaison entre la moyenne du m3 d'eau et les tarifs de2001

300

250

M 200EÙ)

CIl 150E

- 100~

50

0

[ZJVal moyenne

.Tarif 2001

CO C.E Aj B.S 2 Ka2 B.S 1 D.A Ou Hou

Périmètres

46

cp, Cf'. CE : <Estimation de ra rente économique de reau dans fes CPPI de Cfzé6ik,(l

c) Scénario 3

Comme le montre le graphique n06 seul le périmètre d'El Oussif ne peut passupporter cette augmentation. Par contre, les autres périmètres restant résistent encore.

Graphique 6: Comparaison entre la valorisation moyenne du m3

d'eau et les tarifs de 2002

300

250

M 200EIii

150QI

E.- 100~

50

0

C.E B.S 2 Ka 2 S.S1

Périmètres

D.A Ou Hou

El Va rmyenne

• Tarif 2002

d) Scénario 4

Comme le montre le graphique n07, tous les périmètres supportent cetaccroissement des tarifs.

Graphique 7: Corn paraison entre la valorisation du m 3 d'eau et les

tarifs de 2003

300

250

M 200EIii

150QI

E

~100

50

0

DVal rmyenne

• Tarif 2003

C.E B.S2 Ka2 B.S 1 D.A Hou

Périmètres

p. q;: CE : Œstimation dé ra rente économique dé reau dans (es PP/ dé crté6if(a

e) Scénario 5

En se basant sur le graphique n08 tous les agriculteurs des périmètres supportent cedernier accroissement. Mais la valorisation du m) d'eau est légèrement supérieure au prix.Comme c'est le cas du périmètre de Chébika Est où la valorisation ne dépasse que de 0.0 IlDT/m) le tarif projeté.

Graphique 8: Corn paraison entre la valorisation du rn 3 d'eau et les

tarifs de 2004

300

250

C") 200EU;Cl 150E

- 100::?:

50

0

13 Val moyenne

• Tarif 2004

C.E B.S 2 Ka2 B.S 1 D.A Hou

VI CONCLUSION

Périrn ètres

En tenant compte de la valorisation de l'eau et de sa comparaison avec les prix de l'eaudes divers scénarios établit, nous avons détenniné les agriculteurs des périmètres qui peuventsupporter de telles augmentations.Ainsi, en se basant sur les résultats du dernier scénario, nous avons établit le tableau 0°22.

Tableau nO 22 : Comportement des agriculteurs envers l'augmentation des prix de l'eau

Peuvent supporter les prix Ne peuvent pas supporter les prix 1

Sidi Ali Ben Salem 2 Chébika Ouest 11

Karma 2 Chebika EstSidi Ali ben Salem 1 El Ajifre 1

Draâ Afféne EIOussifEl Houareb

A- Interprétation

Les périmètres qui peuvent supporter de telles augmentations de prix sont ceux qui • ( voircarte n03 )

Ont introduit dans leur assolement des cultures maraîchères comme Karma 2Ont adopté des techniques d'économie d'eau comme El Houareb

4$

ŒPJE: Œ'.stimation dé fa rente économique dé feau aans Ces eNI dé Clié6ita

Sont gérés par une Association d'Intérêt Collectif comme Drâa Afféne et Sirli Ali benSalem 1.

Par contre les périmètres qui ne sont pas capables de résister à l'accroissement des prix sontceux qui:

Ont un système de culture a dominance de céréales comme El Oussif et El Ajifre oud'olivier comme Chébika Ouest.Ont un réseau collectif en mauvais état et un débit du forage faible c'est le cas dupérimètre de Chébika Ouest.

B- Conclusion

Plusieurs actions doivent être entreprises par l'Etat dans les PPI de Chébika pourfaciliter l'augmentation du prix de l'eau et ainsi améliorer le taux de recouvrement des coûtsde l'eau dont notamment :

v" Réhabiliter les réseaux en mauvaise état surtout avant leur transfert aux AIC.v" Recommander l'intensification du système de culture surtout par l'introduction des

cultures maraîchères et l'arboriculture fruitière../ Encourager l'utilisation des techniques d'économie d'eau les plus adaptées.

La concrétisation des conditions de ces mesures permettra l'amélioration de la valorisationdu m3 de l'eau et du revenu de l'exploitant, mais aussi facilitera les modifications du systèmede tarification.

49

CPfF.Œ: Œstimation de fa rente éc01Wtnique de feau Mns {es ([qJI de CIié6i&a

L (~ J' .){j e:,

P.P. 1 dont les expIoltants :

• Ho pc:uyenC pu~plusde. 211n$ cfaugMiiQdcl,

• Ne peWtnt pas. Sl.Ipporter pfus de • ans cf...,.eltl6asi

• ,.w.nt.1UppOrter plus de 6 ana .cfllJ9l1*âIlwNasrAllah

..........: ...

50

CP. PJE : fEstimation tfe fa Tente économique tfe î eau tfans fes qq>I tfe Clié6iKa

CO:NCLVSIO:N qP,fNP/l~flLP'

re7' (j{P,CO:M:Mjl:N(])jl~IO:J{S

SI

.,

.'"

,.",.

œp/E: fEstimat'Üm dë fa rente économique dë Ceau âans (es <FIJI dë CIié6iKa

CC((})WCCLU§JI(Q)W CGJENIE;mAILJEJET mJECC(Q)~ATJI((})N§

_.-----_._----------_._._---------------------~ ",

La Tunisie a encouragé et a subventionné l'agriculture en irrigué dans le but de lapromouvoir, par la mobilisation des ressources d'une part et par l'adoption d'une tarificationsubventionnée d'autre part.

Mais depuis que le pays est menacé par une pénurie d'eau, l'Etat se doit de relever ledéfi et qui consiste à la gestion d'une ressource de plus en plus rare et dont la mobilisation estde plus en plus coûteuse.

C'est pourquoi ces dernières années, les pouvoirs publics se sont engagés à éliminergraduellement les subventions sur l'eau d'irrigation (ceci dans le cadre du PASA : Programmed'Ajustement Structurel Agricole) et ont commencé à augmenter le prix de l'eau en vued'améliorer le recouvrement des coûts de l'eau.

Donc en se basant sur l'étude des périmètres publics irrigués de Chébika quiprésentent des différences du point de vue Mode de Gestion "CRDA"· et "AIC", tari:ficatio~

origine de l'eau et système de culture, on a déterminé quels sont les agriculteurs qui peuventsupporter l'accroissement des prix de l'eau

Pour finir, on voudrait avancer ces quelques recommandations:

./ Encourager l'agriculteur à utiliser les techniques d'économie d'eau.

./ Intensifier irrigation par l'introduction des cultures valorisantes.

./ Réhabiliter les réseaux collectifs surtout d'El Agifre et d'El Oussif.

./ Encourager les Associations à Intérêt collectifs car avec la création des Alela collectivité peut tirer certain avantages dont notamment:

* La compression des coûts d'exploitation et d'entretien.

* L'amélioration du taux de recouvrement

* L'autonomie de l'organisme de gestion

* La responsabilisation des usagers et leurs implication dans la prL~ encharge des périmètres.

"

CP. tFJE : fEstÏ1natÜJn dé ra rente économique dé f eau tfans fes ŒtP] dé Cfié6ika

Au terme de ce travail, l'enseignement qui en résulte est qu'on a pu identifier les) exploitants des différents périmètres capables de supporter les augmentations des prix de l'eau

d'irrigation. En plus, on a avancé les mesures à entreprendre pour faciliter l'accroissement despnx.

53

..

CP. P.Œ: Œstimation dé fa rente économique dé f eau tians fes PœI dé Clié6iKa

• Arrondissement de l'exploitation des périmètres irrigués Kairouan. 1998.Rapport annuel 1998. 40p

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54

Documents

f J IlIS11TUT NAnONAL AGRONOMIQUE DE TUNISIEhorizon.documentation.ird.fr/exl-doc/pleins_textes/... · 2016. 9. 22. · 1- Amortissement des plantations d'olivier 2- Amortissement