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LE MAGHREB Le Quotidien de lconomie EDITION N5073 MERCREDI 25 NOVEMBRE 2015 - PRIX : 10 DA - ETRANGER : 0,8 EURO - SITE INTERNET : WWW.LEMAGHREBDZ.COM SELON LE CNIS FPEG L’HORIZON 2035 Le CNES appelle un "plan d’Ømergence" FACE AUX ISLAMISTES La Russie en dØmonstration de force (P24) (P3) Baisse de la facture des importations de vØhicules Sellal plaide pour un consensus afin d’Øquilibrer le marchØ Durant les dix premiers mois de l’annØe 2015, la fac- ture des importations de vØhicules a enregistrØ une baisse de 35,3%, en se chiffrant 2,86 milliards de dollars (mds usd), contre 4,4 mds usd la mŒme pØriode de 2014, a appris, hier, l’APS auprLs des Douanes. (P5) (Lire en Page 4)

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LE MAGHREBLe Quotidien de l�Économie

EDITION N°5073 MERCREDI 25 NOVEMBRE 2015 - PRIX : 10 DA - ETRANGER : 0,8 EURO - SITE INTERNET : WWW.LEMAGHREBDZ.COM

SELON LE CNIS

FPEG

À L'HORIZON 2035

Le CNES appelle à un "pland'émergence"

FACE AUX ISLAMISTES

La Russie en démonstrationde force

(P24)(P3)

BBaaiissssee ddee llaa ffaaccttuurree ddeess iimmppoorrttaattiioonnss ddee vvééhhiiccuulleess

Sellal plaide pour un consensus afin d'équilibrer le marché

Durant les dixpremiers mois

de l'année2015, la fac-

ture desimportations

de véhicules aenregistré une

baisse de35,3%, en se

chiffrant à2,86 milliards

de dollars(mds usd),contre 4,4

mds usd à lamême période

de 2014, aappris, hier,l'APS auprès

des Douanes.

(P5)

(Lire en Page 4)

Audi a annoncé lundi que la mise aux normes américaines de ses modèles équipés demoteurs diesel de trois litres de cylindrée mis en cause dans l'affaire des contrôles de

pollution allait lui coûter près de 50 millions d'euros.

LE CHIFFRE DU JOUR50

DEVANT les non-dits de l'actualité politi-que, sociale et économique, où se bousculentautant de tentatives et de tribuns, de compré-hension et d'incompréhension ou d'autressujets parfois étrangers à la sphère sociopoli-tique, il y a certainement, une certaineinquiétude qui se dégage de la société algé-rienne soumise à tant d'harcèlement, deconfusion et d'incertitude. Tout le mondespécule sur l'avenir du pays, mais ne proposeaucune alternative. La seule qui est en vogue: une transition démocratique. Le citoyenlambda, celui qui entend ces sirènes à traversla chaine de télévision privée ou suivant leurdéclaration à travers la presse écrite, réflé-chit beaucoup plus à ce qu'il y a de spécifi-quement d'humain, de démocratie et desocial. La révision constitutionnelle, le projetde loi de finances 2016, le projet de code del'investissement, la politique étrangère dupays, pris dans le viseur de la classe politi-que, au sein du Parlement pour en faire unsujet de débat. Mais quel débat ? Un débatqui n'a aucun sens puisqu'il est détourné de laréalité, de la solidarité nationale pour verserrassemblement dans le primat des desseinsinavoués et qui incitent à travers de fauxarguments, les citoyens à sortir dans la rue,une tentative exprimée non pas tout bas maistout haut, à l'image de ce parlementaire d'unparti islamiste qui invite les citoyens à venirse rassembler devant le siège de l'APN. Pourquoi ? Au profit de qui ? Contre qui ? Dansses yeux, il s'est dénoncé : contre le gouver-nement. Ce député et ses semblables auPalais Zighout Youcef répondent adéquate-ment à des ordres de jour sombres. Qui lesformulent ? Comment les décoder ?, autantde questions qui ne manqueront pas de seposer et pourraient même faire apparaitrequelques vérités et le véritable but de cebouillonnement fondamental, sous-jacent àl'action de bien d'agitateurs du moment. Au-delà de ce catalogue exceptionnel à la classepolitique algérienne, les citoyens entendentsauver ce qui est propre à tout homme, ce quiles distinguent de ces hommes politiques, cequelque chose de spécifique : leur dignité,leur quiétude et leur évolution sociale quidevront se définir par un contenu déterminéque par ces tentatives de sortir l'émeute, unefaculté de faire de la société un sujet manipu-lable plutôt qu'acteur actif dans la vie de tousles jours. La société algérienne tient à seconférer en sens à son existence, de se don-ner un projet durable et multiforme, aussiminimal soit-il, l'essentiel qu'il répond à sesaspirations légitimes. La dignité de la sociétén'est liée à aucun mode de vie particulier, àaucune autre tendance idéologique que cellefaçonnée par ses luttes et ses résistances.L'Histoire de l'Algérie, depuis la nuit destemps à nos jours, est constituée de périodesintimement liées entre elles, faisant apparai-tre un certain nombre de constantes deve-nues elles-mêmes les composantes fonda-mentales de la personnalité nationale algé-rienne. Ces constantes jettent la lumière surle déroulement de cette Histoire et permet-tent de mieux saisir la portée. A présent, lepeuple ne se soucie que de la poursuite duprogramme politique qu'il a choisi et dontl'évolution de ses acquis cristallisation de lajustice sociale, d'un contenu national consa-crant la paix, la sécurité, et la marche pro-gressive vers une économie émergente quirépond aux conséquences de la mondialisa-tion. C'est dans cette philosophie, la plusassurée, que se fait entendre et valoir lerenouveau national qui tout à la fois, en est leparadoxe, tire logiquement toutes les lectu-res de la mondialisation et des conjoncturessurprenantes politiques, sécuritaires et éco-nomiques qui minent le monde et la stabilitédes peuples.

B.C

Post scriptumPar B. Chellali

Contenu national

LE MAGHREBLe Quotidien de l�Économie

FACE AUX ISLAMISTES

La Russie en démonstration de force

Ces quatre derniers jours, lesforces armées russes ontdétruit 826 sites de l'État islami-que en tirant 1 400 tonnes debombes et 101 missiles de croi-sière air-sol et mer-sol en Syrie.Les succès de la coalition occi-dentale sont bien plus modes-tes.

L es alliés potentiels de la Russie -hormis la France qui a envoyévers les côtes syriennes un groupe

naval mené par le porte-avions Charles deGaulle - ne s'empressent pas de se joindreaux opérations contre l'EI. Le porte-avions américain Harry Truman est seule-ment en chemin vers la Méditerranée et lepremier ministre britannique DavidCameron devra encore convaincre sonparlement avant que l'armée de l'air dupays puisse faire son apparition dans leciel syrien, probablement pas avant findécembre. Pendant ce temps, la Russieaccroît les forces et les moyens utilisésdans l'opération antiterroriste et intensifieses frappes aériennes.Selon le dernier communiqué en date duministre russe de la Défense SergueïChoïgou, la composition du groupe aérienrusse a aujourd'hui doublé pour passer à69 avions. Le groupe naval compte 10navires, dont six en Méditerranée.La communauté internationale a surtoutété impressionnée par les deux Tu-160qui ont décollé d'Olenia (région deMourmansk), se sont ravitaillés en vol et,après avoir parcouru 9 500 km, ont frappédes sites terroristes en Syrie avec des mis-siles de croisière de haute précision.Aussi cynique que cela puisse paraître,

les opérations réelles offrent les meilleu-res conditions pour tester et mettre aupoint le matériel et l'armement du pays,ainsi que pour travailler les techniques decombat et la tactique d'attaque. Lesexperts étrangers ont déjà noté que lecommandement russe en Syrie suivait latactique des frappes synchronisées contretous les points faibles de Daech - les gise-

ments pétroliers près de Deir ez-Zor, lessites des terroristes près de Racca, d'Idlebet d'Alep, ainsi qu'à proximité de Damas.Les résultats sont déjà là: les bombarde-ments sur la capitale syrienne ont enfincessé grâce à l'aviation russe. Mais lesAméricains ne semblent apprécier ni l'ar-mement ni le style russe des opérations.Le porte-parole de la coalition occiden-tale Steve Warren s'est permis, la semainedernière à Bagdad, de douter des donnéesde contrôle présentées par la Russie endéclarant que les Russes étaient "incapa-bles d'effectuer des frappes précises carils ne disposent pas de munitions de hauteprécision, mais ont uniquement des bom-bes non guidées".Le colonel n'a manifestement pas encorevu le reportage de journalistes occiden-taux montrant comment on installait, surles avions, les bombes guidées KAB-500flambant neuves portant encore leurs éti-quettes. Dans le même temps le porte-parole du Pentagone Peter Cook a dûreconnaître que les frappes de l'aviationrusse avait "touché le c�ur de la structurede l'État islamique, ainsi que les champspétroliers qui permettent de financer engrande partie son activité".

COÛT DES ATTENTATS

52,9 milliards de dollars: tel est le préju-dice financier causé par les différentsattentats dans le monde en 2014 selon larécente étude "Global Terrorism Index"publiée par l'Institut international pourl'économie et la paix de Sydney.Cette somme, comparable au PIB de laBulgarie, dépasse le record de 2001 de51,5 milliards de dollars. Les conclusionsde l'IEP sont tirées de l'analyse des don-nées de l'Onu, de la Banque mondiale etd'autres institutions nationales et interna-tionales relatives aux biens endommagés,au coût des soins aux victimes et à l'esti-mation des pertes financières. Le rapportanalyse la situation dans 162 pays, oùvivent 99% des habitants de la planète.Comme l'indiquent les auteurs, il estimpossible d'évaluer toutes les consé-

quences des attentats. Hormis le préjudicedirect, calculable, on note aussi des pertesindirectes ou à long terme comme lesdépenses pour renforcer la sécurité, lahausse des prestations d'assurance, l'im-pact sur l'infrastructure urbaine et les per-tes du secteur touristique. Or ces pertespeuvent être largement supérieures."Le terrorisme monte aujourd'hui en puis-sance à une vitesse sans précédent", indi-que le fondateur de l'IEP, chercheur etentrepreneur Steve Killelea. Au total,depuis l'an 2000, plus de 61 000 attentatsont été commis, qui ont tué 140 000 per-sonnes. En 2014 les terroristes ont tué 13426 personnes au Moyen-Orient et enAfrique du nord, 10 915 en Afrique sub-saharienne, 6 713 en Asie du Sud, 53 enEurope et en Amérique, et 1 578 person-nes dans toutes les autres régions réunies.Les pertes de l'économie mondiale duesaux actes de violence et aux meurtresdépassent largement les pertes causéespar les agissements des terroristes. En2014 elles s'élevaient à 1 700 milliards dedollars. Néanmoins, dans plusieurs pays"perturbés", le terrorisme exerce unimpact extrêmement négatif sur l'écono-mie et la vie quotidienne. L'Irak en estprobablement le meilleur exemple avecun préjudice de 160 milliards de dollarscausé par le terrorisme entre 2005 et2014. Selon le Global Terrorism Index, letop-10 des États à plus fort risque d'atten-tat regroupe également l'Afghanistan, lePakistan, le Nigeria, la Syrie, la Somalie,l'Inde, les Philippines, le Yémen et laThaïlande. En ce qui concerne la France,le préjudice économique reste encore àévaluer mais il est déjà clair que lesrécents événements parisiens risquent defaire chuter le tourisme et le commerce,d'augmenter les dépenses pour la défenseet la sécurité, ainsi que de renforcer lecontrôle de l'État. Le 16 novembre, crai-gnant que les voyageurs évitent de partirà Paris, les actions d'Air France et duréseau hôtelier Accor se sont effondrées.Sachant que le tourisme assure 7% duPIB français. R.N.

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TÉLÉVISION LE MAGHREB du 25 Novembre 2015 - 23

Malaterra 20h56

Réalisé par : Jean-Xavier deLestradeActeurs : Simon Abkarian(Thomas Rotman) ConstanceDollé (Karine Marchetti) LouiseMonot (Elisabeth Viviani) NicolasDuvauchelle (Pierre Viviani)Béatrice Dalle (Suzanne LeroyAlors que Pierre est toujours engarde à vue, Lissandre, le meilleurami de Nathan, est interrogé par lecapitaine Rotman. Le garçon luiconfie que Pierre frappait Nathan.Peu après, le père Clément rendvisite à Elisabeth. Le jeune curé veutorganiser une célébration pourNathan et il a besoin de l'accord desViviani.

Selection du jour

Des racines et des ailes19h50

Présenté par : Carole GaesslerAu c�ur de la Gascogne, exploration dece département qui est surtout rural. Lepériple commence avec Bruno Sirven,géographe et enfant du pays, qui a uneparfaite connaissance des enjeux envi-ronnementaux. Charlotte de Malet, his-torienne de l'art, fait découvrir Auch etla cathédrale Sainte-Marie de style flam-boyant, dotée de vitraux et de stalles enchêne sculpté du XVIe siècle, la bastidede Bassoues, Barran et son clocher héli-coïdal ainsi que Condom, la capitale his-torique de l'Armagnac.

Ligue des champions 20h55

Esprits criminels20h55

Défaits à Madrid contre le Real, il y a trois semaines, les Parisiens veu-lent s'assurer la deuxième place de la poule. En Suède, les championsde France ont la faveur des pronostics face à Malmö qu'ils avaient battusans trembler (2-0) au match aller au Parc des Princes. Cette rencontre

revêt une impor-tance particulièrepour ZlatanIbravimovic quiretrouve, ce soir, lapelouse de son clubformateur. LaurentBlanc pourrait fairetourner son effectifen titularisant desjoueurs commeEzequiel Lavezzi,Lucas Moura ouencore Grégory VanDer Wiel, habitués àdébuter sur le bancen Ligue desChampions.

Le meilleur pâtissier

20h55

Présenté par :Faustine BollaertCyril LignacMercotte Cette semaine, pourla demi-finale, lescinq candidatsencore en lice jouentleur place en finaleavec des pâtisseriesdu monde entier.Direction laMéditerranée pour lapremière épreuve quipropose aux pâtis-siers amateurs deréinterpréter lebaklava, fameuxgâteau à base de pâtefeuilletée, de miel etde fruits secs. Carlchoisit des tuilesavec des cubes depoires pochées. Mercotte les met ensuite au défi de préparer cinquantebrandy snaps, friandises anglaises à la crème fouettée.

Réalisé par :Bertrand BonelloActeurs : Adele Haenel (Léa) Hafsia Herzi (Samira) Jasmine Trinca (Julie) Alice Barnole(Madeleine) Céline Sallette (Clothilde) Adèle Haenel (Léa) A Paris, à la fin du XIXe siècle, Marie-France dirige une maison close. Parmi les filles qui vivent ettravaillent dans son établissement, il y a Samira, Clotilde, Julie, Léa ou encore Madeleine. Toutes doivent se soumettre aux fantasmes et autres excentricités des clients, des notables et bourgeois, de laville ou de passage. Un soir, un événement dramatique vient bouleverser la vie de la petite commu-nauté.

L'Apollonide, souvenirs de lamaison close 20h50

Réalisé par : Hanelle M CulpepperActeurs : Joe Mantegna (David Rossi) Shemar Moore (Derek Morgan) AJ Cook (Jennifer «JJ»Jareau) Matthew Gray Gubler (Spencer Reid) Thomas Gibson (Aaron Hotchner) Alors que Hotch annonce à Rossi qu'il se sépare de sa compagne, l'équipe du BAU est envoyée à Salt LakeCity, dans l'Utah, où trois meurtres sans lien évident ont été commis. Sur les lieux du premier crime,Morgan remarque que le tueur était accompagné. Les enquêteurs établissent ensuite qu'il s'agit probable-ment de Benton Farland, condamné à douze ans de prison pour une vieille affaire et qui vient d'être libéré.

TÉLÉGRAMME2- LE MAGHREB du 25 Novembre 2015

MEXIQUE

Au moins 24 mortsdans un accident de la

route

A u moins 24 personnes sont décédées et 10 autres ont étéblessées dans un accident de la route impliquant un auto-

bus et une automobile dans l'Etat de Puebla, au centre duMexique, a-t-on appris lundi de source judiciaire. Les corpstotalement calcinés de 22 personnes ont été sortis de l'autobus,et 2 autres également calcinés ont été retirés du véhicule, aindiqué une source judiciaire. L'accident s'est produit diman-che en fin de journée, près de Jalpan, à environ 215 kilomètresde Mexico. Selon les premiers témoignages, le bus était rem-pli de passagers au moment du drame. Le véhicule accidenté abloqué les portières du bus, rendant difficile l'évacuation despassagers. Seules 10 personnes sont parvenues à échapper auxflammes en sortant par les vitres de l'autobus, selon les autori-tés. Les blessés, âgés de 17 à 39 ans, sont actuellement hospi-talisés à l'hôpital de La Ceiba et seraient hors de danger.

USA

Le Théâtre duChâtelet exporte

"Singin' in the Rain"à Broadway

E t de deux: après"An American in

Paris", une autre pro-duction du théâtreparisien du Châtelet,"Singin' in the Rain",va être reprise àBroadway (NewYork). La comédiemusicale est adaptéedu grand classique de1952 de StanleyDonen, avec GeneKelly. Le géant dud i v e r t i s s e m e n tWeinstein LiveEntertainment a signé avec le Théâtre du Châtelet pour unereprise à Broadway pendant la saison 2016/2017 "et dans lemonde entier", a annoncé lundi le théâtre parisien. Créée enmars à Paris, la comédie musicale est reprise dans la capitalefrançaise pour 50 représentations du 27 novembre au 15 jan-vier, selon un communiqué. Le spectacle est mis en scène parle Canadien Robert Carsen, avec une équipe internationale, etchanté entièrement en anglais. La maison Weinstein, elle, estconnue pour ses comédies musicales à succès ("Mamma Mia","Billy Elliot", "The Color Purple", etc.). La précédente créa-tion du Théâtre du Châtelet, "An American in Paris", était uneco-production avec Broadway et est donnée à New Yorkdepuis le printemps. "An American in Paris" va être déclinédans différentes versions à Londres et au Japon, et pourquoipas faire le tour du monde comme "Les Misérables", espère ledirecteur du Châtelet.

UNESCO

LLee ccaafféé aarraabbee eett llee kkiimmcchhii nnoorrdd-ccoorrééeennaauu ppaattrriimmooiinnee iimmmmaattéérriieell

L e café arabe, le kimchi nord-coréen ou encore les fêtes du solstice d'été dans les Pyrénées ont été rete-nus pour une inscription sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'Unesco. Elle

sera annoncée en Namibie. Sur les 35 dossiers présentés, 19 ont été "recommandés pour inscription" par l'or-gane d'évaluation de l'Unesco. Ces candidatures seront entérinées lors de la réunion du Comité intergouver-nemental de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, du 30 novembre au 4 décembre à Windhoek(Namibie).

Parmi ces dossiers, la préparation du kimchi, mets traditionnel coréen à base de légumes lacto-fermentés,a été présentée par la Corée du Nord, deuxans après l'inscription sur la liste de ce platpar son grand rival de Corée du Sud.

La préparation du café arabe, présentépar les Emirats arabes unis, l'Arabie saou-dite, Oman et le Qatar, a également étéretenue. De même que les fêtes du feu dusolstice d'été dans les Pyrénées, avec leursflambeaux, leurs bûchers et leurs dansesfolkloriques, qui concernent la France,l'Espagne et l'Andorre.

La culture de la cornemuse enSlovaquie, les danses des garçons enRoumanie, l'artisanat du cuivre de Lahidjen Azerbaïdjan sont quelques-uns desautres dossiers également recommandéspour inscription.

LUFTHANSA

Nouvelle grève dupersonnel de cabine

jeudi et vendrediL e syndicat allemand des personnels de cabine UFO, en

conflit avec la direction de Lufthansa, a déposé lundi unpréavis de grève pour jeudi et vendredi, avec une possiblepoursuite lundi, dix jours après la fin de leur précédentegrève.

Nous allons appeler à cesser le travail jeudi 26 novembreet vendredi 27 novembre, a indiqué lundi le président d'UFO,Nicoley Baublies, cité dans un communiqué du syndicat, quiprécise que d'autres débrayages sont prévus le lundi 30novembre si Lufthansa ne réagit pas de façon appropriée.

Le préavis de grève intervient après que le transporteuraérien allemand, en délicatesse avec les trois principaux syn-dicats du personnel, a convié jeudi les représentant des sala-riés à un sommet de l'emploi devant se tenir le 2 décembre,afin de reprendre le dialogue, au point mort moins de deuxsemaines après la plus longue grève de l'histoire de la com-pagnie, qui a duré sept jours provoquant l'annulation de plusde 4 600 vols et laissant plus de 540 000 passagers sur le car-reau.

Au dernier jour de la grève, le 13 novembre, le syndicatUFO, qui représente 19 000 stewards et hôtesses de l'air deLufthansa, s'était déjà déclaré prêt à appeler à de nouveauxdébrayages.

Le numéro un du transport aérien est engagé dans un effortde restructuration et de réduction des coûts pour faire face àla concurrence des compagnies à bas coûts comme EasyJet etRyanair, un projet qui passe mal auprès des salariés.

Alors que le personnel de cabine cessait le travail pour lapremière fois depuis 2012, les 5 400 pilotes de Lufthansa,représentés par le syndicat Cockpit, ont fait grève 13 foisentre avril 2014 et septembre 2015, provoquant là aussi l'an-nulation de milliers de vols.

Le conflit avec les pilotes n'est d'ailleurs toujours pasréglé, Cockpit ayant déposé un recours devant la Cour consti-tutionnelle fédérale, plus haute juridiction d'Allemagne,contre une décision de justice qui avait interdit la dernièregrève des pilotes en septembre.

FRANCE Mireille Mathieu

dévoile un duoavec Tino Rossi

sur Petit Papa Noël

L a chanteuse Mireille Mathieu adévoilé un duo inédit avec Tino

Rossi sur "Petit Papa Noël". Ce titre,enregistré en 1979, apparaît dans unnouvel album de reprises de chants deNoël, publié chez Sony Music.

"Chanter en duo avec MonsieurTino Rossi a été un honneur et uncadeau. C'était en 1979 aux StudiosDavout, à Paris. Nous avons inter-prété ce duo une seule fois à la télévi-sion pour un show de Maritie etGilbert Carpentier", des producteursd'émissions très populaires à partirdes années 1960, a expliqué la"Demoiselle d'Avignon".

"Cet enregistrement n'a jamais étépublié. J'ai voulu l'offrir au public.Laurent Rossi, le fils de Tino, m'avaitdonné son accord avant son décès cetété. Il était enthousiaste et très heu-reux que ce disque sorte enfin", a-t-elle ajouté dans un entretien.

"Les chansons de Tino Rossi ontbercé mon enfance. Petite, j'ai long-temps cru que le Père Noël était TinoRossi", a confié la chanteuse dont ledernier album remonte à 2014, l'an-née de ses cinquante ans de carrière.

Dans cet album, dans les bacsdepuis vendredi, Mireille Mathieuchante les grands classiques de Noël."Le monde a bien changé depuis mesdébuts. Il faut continuer à vivre, àaimer, à chanter. On veut vivre, vivrelibre à Paris comme je le chante dans'Paris en colère', le générique du film'Paris brûle-t-il'' de René Clément", aconfié la chanteuse, "horrifiée" parles attentats du 13 novembre.

GRANDE-BRETAGNETournée européenne pour The Cure à l'automne 2016L e groupe britannique The Cure a annoncé lundi qu'il lancerait à l'automne 2016 "sa première tournée

majeure" en Europe depuis 2008. Une trentaine de dates à travers le continent sont prévues, dont troisen France, une en Suisse et une en Belgique.

Autour du chanteur et guitariste Robert Smith, seul membre d'origine du groupe, le groupe, né il y abientôt 40 ans, comprend aujourd'hui Simon Gallup (basse), Jason Cooper (batterie), Roger O'Donnell (cla-viers) et Reeves Gabrels (guitare).

Cette tournée de 30 dates dans 17 pays démarrera le 7 octobre 2016 à Helsinki, en Finlande, et s'achè-vera le 1er décembre à Londres, selon le site internet du groupe. The Cure donnera trois concerts en France,le 15 novembre à Paris, le 17 à Lyon (centre-est) et le 18 à Montpellier (sud). Le groupe s�est produit aupa-ravant le 4 novembre à Bâle et le 12 novembre en Belgique, à Anvers.

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DÉTENTE22- LE MAGHREB du 25 Novembre 2015 NATION LE MAGHREB du 25 Novembre 2015 - 3

À L'HORIZON 2035

Le CNES appelle à un "plan d'émergence"

Lors de la rencontre consacréeà la présentation du rapport du CNES, qui s'est déroulée en présence des ministres des Travaux publics Abdelkader Ouali, del'Aménagement du territoire,du Tourisme et de l'Artisanat,Amar Ghoul,de l'Industrie et des Mines AbdesslamBouchouareb, ainsi que du gouverneur de la Banqued'Algérie Mohamed Laksaci, et du président du CNESMohamed Séghir Babès, le gouverneur de la Banqued'Algérie a assuré que la liquidité sur le marchémonétaire algérien reste suffisante.

A insi donc au moment où le CNESa appelé à la mise en place d'un"plan d'émergence à l'horizon

2035", pour la diversification de l'écono-mie du pays, et pour la rendre moins vul-nérable aux chocs pétroliers, M. Laksaciprécise que " c'est plutôt l'excès de liqui-dité qui a baissé depuis le début de l'annéeen cours " ajoutant que "La liquidité dontnous disposons peut supporter des finan-cements à l'économie. M. Laksaci expli-que que des crédits notamment en direc-tion des entreprises publiques et privéesse poursuivent à un rythme appréciable",avant d'affirmer, néanmoins, que "les ban-ques algériennes doivent déployer desefforts afin d'innover en termes de pro-duits financiers". De son côté et dans sonrapport de conjoncture économique etsociale pour le premier semestre 2015, leCNES a estimé qu'il est pertinent de tirer

profit du soutient des indicateurs de ladette intérieure et exterieure et du niveaudes réserves de change pour contracterdes prêts auprès des instituions internatio-nales et des partenaires à des conditionsavantageuses. Estimant qu' "une baisse dusolde du Fonds de régulation des recettes(FRR) en deçà de son seuil minimal régle-mentaire, voire son extinction", le Conseila recommandé aussi d'explorer, à courtterme, les moyens de dégager de nouvel-les ressources afin de faire face à l'érosiondes avoirs du Fonds en raison du recul desprix du pétrole. Pour sa part et s'exprimantà son tour, le ministre de l'Industrie et desMines a souligné que le plan quinquennal2015-2019 est le premier programme éco-nomique qui consacre la diversificationde l'économie nationale, dans la conjonc-ture actuelle marquée notamment par laperte de la moitié des ressources d'expor-tation des hydrocarbures. "Il est importantpour l'Algérie d'augmenter ses capacitésde production d'hydrocarbures pour êtreprête au temps voulu, parallèlement à la

mise en exploitation de nouveaux gise-ments", a insisté, d'autre part, le ministre. C'est la raison pour laquelle, le gouverne-ment a déjà décidé d'accorder des avanta-ges spécifiques aux investisseurs dans lesecteur industriel, au même titre que dansles secteurs du tourisme et de l'agricul-ture, particulièrement dans le domaine dufoncier. De son côté, le ministre del'Aménagement du territoire, du Tourisme

et de l'Artisanat, Amar Ghoul a relevé l'in-térêt d'impliquer l'ensemble de la sociétéalgérienne, dans toutes ses composantes,dans le projet de relance économique.Il a considéré dans ce contexte que ladiversification de l'économie nationale nese fera pas à court terme, affirmant que lesactions allant dans ce sens devaient êtreprise dans l'immédiat. Quant au ministredes Travaux publics, il a rappelé l'impor-tance de la dynamisation des ports et desroutes et autoroutes reliant les infrastruc-tures portuaires à l'intérieur du pays et lespays africains. A noter également que lors des débats, desexperts ont unanimement affirmé l'impor-tance d'adopter une démarche à mêmed'assurer des ressources de financementsalternatives à celles des hydrocarbures.Enfin et concernant le volet lié à la statis-tique économique, M. Bouchouareb s'estdit pour une révision du système statisti-que national du fait, a-t-il expliqué, que"la matrice utilisée dans ce domaineremonte à 1989". Et saisissant cette occa-sion de la réunion avec le Cnes, il a appeléce dernier à s'impliquer dans une démar-che à même de parvenir à des statistiqueséconomiques fiables. S.B.

Des constantes diplomatiques et militairesNOMBRE de pays africains et de puissances étrangères voudraient voir l'Algérie participerdirectement par des forces combattantes à la sécurisation dans la région, en particulier dans lenord du Mali. L'Algérie, dit-on, est la clé de la sécurité dans le sahel et en plus, elle est unepuissance régionale et la seule à lutter contre le terrorisme. Souhaiter (ou solliciter) voirl'Algérie faire intervenir ses forces à l'extérieur de son territoire serait sous-estimer sa détermi-nation à n'agir qu'en conformité avec les principes qui fondent sa propre doctrine de politiqueextérieure et sa doctrine militaire. C'est bien évidemment reconnaitre que l'Algérie possède uneexpérience propre en matière de lutte anti terroriste, une expérience qu'elle n'hésite pas d'ail-leurs à partager avec les pays qui sont vulnérables face au terrorisme. L'expérience est globaleet ses composantes vont au- delà de l'emploi exclusif des moyens de force. L'Algérie ne cul-tive pas le concept de projection de force, de puissance, de masse pour aller guerroyer à l'ex-térieur de son territoire ou y envoyer de loin des moyens matériels de destruction. Elle neconçoit pas de développer un théâtre des opérations militaires hors de son territoire. Elle estattachée à défendre l'intégrité de son territoire, son unité nationale et à préserver sa souverai-neté nationale. L'Algérie ne s'astreint pas à la culture de l'ennemi. Elle ne s'équipe pas mili-tairement spécialement pour faire face à un quelconque ennemi étatique. Elle ne se crée abso-lument aucune raison (ou prétexte) d'avoir à justifier une quelconque intervention à l'extérieur,ni lointaine, ni proche. Elle n'entretient pas de visées expansionnistes territoriales, de mêmequ'elle n'est pas en quête de richesses minières extérieures sur lesquelles porter la main. Qui nesait pas que sa politique extérieure est fondée sur le refus de l'ingérence, refus de s'ingérer àl'extérieur, refus de laisser quiconque s'ingérer dans ses affaires intérieures ? Qui ne sait pasqu'elle s'interdit de faire hors de ses frontières ce qu'elle interdit aux autres de faire à l'intérieurde ses propres frontières ? Sa doctrine militaire est conforme à la doctrine de politique exté-rieure. Elle consiste à �uvrer en coopération à réunir partout les conditions d'un dialogue pourla paix, pour la sécurité internationale. Elle �uvre à parvenir à cet objectif en collaborationavec l'Union africaine et avec les Nations unies. Ses interventions à l'extérieur ne sont pascombattantes. Sous l'égide de l'Onu, sous l'égide de l'Union africaine, l'Algérie, par le biais deses forces armées, a participé aux opérations de maintien de la paix, des opérations d'interpo-sition, et pas d'imposition. Souvent sollicitée en connaissance de ses invariants en matière dediplomatie, elle a mené des missions de médiation. Rappelons celle de la libération des otagesaméricains détenus en Iran. Une médiation réussie qui lui a valu les félicitations des Nationsunies et des Etats concernés. Jamais l'Algérie n'est intervenue dans le monde ou dans sa régionpar des manipulations. Elle n'a jamais fait l'objet de présomption de manipulations. Elle n'ajamais été accusée de " monter " un Etat contre un autre, une organisation contre un Etat. Lesnombreux messages de soutien contre l'agression terroriste à In Amenas traduisent bien laconviction de la communauté internationale que l'Algérie est visée pour le combat qu'elle mèneinlassablement contre le terrorisme. Les nombreux messages de la communauté internationalesoulignant la légitime défense, l'efficacité, le professionnalisme de l'armée algérienne tradui-sent le soutien de tous pour la méthode d'intervention militaire pratiquée qui a réussi le doubleexploit de neutraliser l'ensemble des terroristes impliqués dans la prise d'otages et de libérer lagrande majorité des otages détenus. Par ces gestes, la communauté internationale exprime sagratitude, car elle a compris que l'Algérie a agi au nom de la sécurité internationale, au nom dela paix internationale car le terrorisme est transfrontalier. B.N.

LA CCONJONCTUREde Nabil Benbachir

L e président du Conseil nationaléconomique et social (CNES), M.Mohamed Seghir Babès a pré-

venu, hier, sur les ondes de la Radio natio-nal que l'Algérie possède une fenêtred'opportunités pour relancer et diversifierson économie. Si elle la rate, c'est lacatastrophe, prévient Intervenant, durantl'émission L'invité de la rédaction de lachaine 3. Celui-ci s 'est notammentexprimé sur la fiabilité des chiffres énon-cés dans le rapport de conjoncture alertantsur la situation créée dans le pays par lachute des cours des hydrocarbures.Rappelant que c'est l'Office national desstatistiques qui produit les données chif-frées, il signale, à titre d'exemple, qu'unConseil national des statistiques avait étéinstitué il y a trois années mais qu'il n'ajamais fonctionné, " alors que son mandatprend fin en 2016 ". " Nous sommes trèslacunaires en matière de production dechiffres " indique-t-il, faisant état des fai-bles moyens de l'Institut national des sta-tistiques (INS), " qui ne dispose, dit-il,que de 500 personnes ", son homologueFrançais, l'INSEE, en compte 32.000. Laproduction des chiffres " est chez noustrès problématique et elle va le devenir de

plus en plus " alerte M. Babès, à unmoment, relève-t-il où le pays se trouvedans une posture prévisionniste pourlaquelle il lui faut impérativement maitri-ser ces derniers. Pour autant, il affirmeque les données et les " confrontations dechiffres " entreprises auprès des secteurs "de la sphère réelle ", ont permis d'établirune approche " qui n'est pas tout à faiterronée " pour engager la bataille de réha-bilitation de l'économie. Il souligne à ceteffet que le Rapport de conjoncture " nesouffre d'aucune équivoque dans ses fon-damentaux ". Le président du CNES observe ensuiteque la crise a mis l'Algérie " dos au mur "et qu'il ne reste qu'à engager le processusde diversification économique, " à êtredans la compétitivité où à disparaitre ". "Mais pour cela, soutient-il un peu plusloin, il reste à " revisiter de haut en bas "notre système de gouvernance.Durant son intervention il annonce, parailleurs, que des Assises du développe-ment durable se tiendront du 15 avril au15 mai à Alger, en collaboration avec leProgramme des Nations Unies pour ledéveloppement (PNUD). R.M.

AFIN DE FAIRE FACE À LA CHUTE DES COURS PÉTROLIERS

Mohamed Seghir Babès plaidepour la diversification économique

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SPORTS LE MAGHREB du 25 Novembre 2015 - 21

FIFA

Le verdict pour Blatter et Platiniattendu en décembre

Le verdict pour MichelPlatini et Joseph

Blatter, déjà suspendusprovisoirement

jusqu'au 5 janvier, estattendu "en

décembre" a indiquélundi la justice interne

de la FIFA.

L e verdict pour JosephBlatter, présidentdémissionnaire de la

FIFA et Michel Platini, candi-dat à sa succession, tous deuxdéjà suspendus provisoirementjusqu'au 5 janvier, est attendu"en décembre" a indiqué lundila justice interne de la FIFA. Ilest reproché à Platini, prési-dent de l'UEFA, d'avoir reçuen 2011 un paiement suspectde 1,8 millions d'euros de lapart de Blatter pour un travailde conseiller achevé 9 ans plustôt. Blatter est égalementinquiété pour un contrat dedroits TV présumé déloyalenvers la FIFA. La chambre dejugement de la commissiond'éthique "a ouvert sa procé-dure à l'encontre de JosephBlatter et de Michel Platini surla base des éléments transmispar la chambre d'instruction"et "prévoit de rendre son ver-dict dans les deux cas dans lecourant du mois de décem-bre", selon un communiqué.Ce qui veut dire que le procèsde la justice interne de la FIFAa commencé. La commissiond'éthique, qui avait suspendu

le 8 octobre les deux person-nages les plus puissants de laplanète foot pour une duréeprovisoire de 90 jours, va cettefois se trancher sur le fond. Sachambre de jugement va seprononcer sur la base desréquisitions qui lui ont ététransmises samedi matin par lachambre d'instruction. Maisavant le rendu du verdict, lesavocats de MM. Blatter etPlatini pourront "soumettreleur positions, notammenttoute preuve en lien avec lerapport de la chambre d'inves-tigation". Les avocats deBlatter et Platini peuvent éga-lement demander "une audi-tion".

SUSPENSION ENTRE 5ET 7 ANS ?

Selon des sources proches

de la commission d'éthique,Platini comme Blatter risquentune suspension comprise entre5 et 7 ans. Platini, 60 ans,attend une décision rapide caril est encore officiellement encourse pour l'élection à la pré-sidence de la FIFA prévue le26 février. Sa candidature estpour l'heure gelée le temps desa suspension. Les cinq autrescandidats enregistrés sont leprince jordanien Ali, le cheikhSalman (Bahreïn), le N2 del'UEFA Gianni Infantino(juriste italo-suisse), le Sud-Africain Tokyo Sexwale etJérôme Champagne, unFrançais ex-vice secrétairegénéral de la FIFA. Par ail-leurs, Platini avait saisi ven-dredi le tribunal arbitral dusport (TAS) de Lausanne, ins-tance sportive indépendante

suprême. L'annonce de la clô-ture de l'instruction et de sanc-tions requises - sans en préci-ser la nature - au sein de la jus-tice interne de la FIFA, le len-demain, samedi, avait provo-qué la colère de ses conseils."Il n'y a plus aucune crédibilitéà accorder à la FIFA", avaitainsi dénoncé auprès de l'AFPsamedi l'avocat de Platini, MeThibaud d'Alès. Pour Blatter,79 ans, l'actuelle suspensionn'a pas les mêmes conséquen-ces. La dernière ambition duSuisse était de rester en postejusqu'au congrès électif du 26février, date de la désignationde son successeur. Réélu pourun 5e mandat le 29 mai, ilavait renoncé dès le 2 juin,devant l'avalanche de scanda-les de corruption à grandeéchelle cernant son instance.

ATP WORLD TOUR FINALS

Novak Djokovic : "C'est une saison proche de la perfection"

N ovak Djokovic a terminé une sai-son exceptionnelle sur un nou-veau titre, le quatrième de suite

au Masters. Une logique implacable qu'ilimpose depuis plusieurs saisons et que lenuméro un mondial n'est pas prêt à arrê-ter.

Rafael Nadal parlait de lui en disantqu'il était quasi imbattable. NovakDjokovic estime, lui, avoir frôlé la per-fection. Avec une saison comme lesobservateurs du circuit ATP en ont connupeu (ou pas, c'est selon), le numéro unmondial a été un ogre insatiable en 2015.Si cela pouvait lui paraître compliqué determiner en beauté au Masters, force estde constater qu'il n'a pas eu besoin des'arracher pour remporter un cinquièmetitre chez les Maîtres, le quatrième consé-cutif. Même Roger Federer, le joueur quil'a le plus battu cette saison, n'a rien eu àredire dimanche à Londres. Sa saison2011 peut être définitivement enterrée.Lors de sa première grosse sensation desa carrière cette année-là, il avait fini surles rotules, avec 5 défaites sur les 11 mat-ches qui avaient suivi son premier sacre àl'US Open. Quatre ans plus tard, sa domi-nation s'est étalée plus bien longtempsaprès son titre new-yorkais avec 19 vic-toires en 20 matches. Sa défaite face àFederer en match de poules du Masters enmilieu de semaine n'est désormais plusqu'une anecdote, tant elle n'aura pas pesébien lourd dans la balance.

LES CHALLENGES DE 2016 ?ROLAND-GARROS, LES JO... ET

TOUT LE RESTE"C'était une grande année avec beau-

coup de moments forts, en a souri lepatron du circuit masculin. Je retiens évi-demment d'abord mes victoires en GrandChelem, surtout à Wimbledon et l'USOpen. Ce Masters aussi. Etre assis ici,avec ce trophée, je ne pouvais pas imagi-ner finir sur une plus belle note. J'ai pro-bablement joué mon meilleur tennis enChine, après l'US Open. Je dois remerciermon équipe de m'avoir permis de garderde la fraîcheur. Les tournois du GrandChelem étaient derrière nous, mais j'aicontinué à jouer chaque match à fond.Dans l'ensemble, c'est une saison prochede la perfection. Elle me donne beaucoupde confiance pour la suite."

La suite, justement. Lui-même assureque le meilleur est encore à venir. Unejolie façon d'avouer que sa dominationn'est pas prête de s'arrêter. Que demanderde plus pour 2016 ? La réponse n'est paslongue à fuser : "Roland-Garros, bien sûr,annonce-t-il d'une traite. C'est un chal-lenge, comme tous les ans. Mais ce n'estpas le seul. On aura les JO qui n'ont lieuque tous les quatre ans. Le calendrier seratrès dense, il y aura plusieurs gros rendez-vous sur quelques mois. Les tournois duGrand Chelem et les JO seront prioritai-res, mais je n'oublie pas les Masters 1000où on retrouve tous les meilleurs. Je vaisessayer de continuer à faire comme

depuis deux ans, atteindre mon pic deforme au bon moment."

FEDERER : "CE SERA TRÈSDIFFICILE DE RENOUVELER UNESAISON COMME ÇA, JE SAIS CE

QUE C'EST" En somme, attendez-vous à le voir

jouer à fond tous les gros tournois de l'an-née. Sur les 25 titres qu'il a gagnés depuis2013, il y a 13 Masters 1000, troisMasters et cinq tournois du GrandChelem, soit 84% de titres de premierplan. "Ces dernières saisons, j'ai battu desrecords et ça me rend fier. Je ne vais pasmentir, évidemment que j'y pense, car on

parle du sport que j'aime. Gagner desGrand Chelems, battre les meilleurs, leréussir à de nombreuses reprises, c'estquelque chose qui m'inspire. Mais je nepeux pas prédire l'avenir, je peux justecontinuer à observer la même rigueur àl'entraînement, dans la vie de tous lesjours. Garder le même état d'esprit, lamême discipline qui m'ont permis d'arri-ver dans la position où je suis mainte-nant." S'il continue sur cette lancée,Novak Djokovic va vite poser cette ques-tion qui brûle les lèvres à bon nombred'observateurs : pourra-t-il devenir lemeilleur joueur de tous les temps ? Avec"seulement" 10 titres du Grand Chelem etmoins de 200 semaines dans la peau denuméro un mondial, le Serbe a encore dela route avant de déboulonner la statue deRoger Federer au niveau des records deréférence. Mais à ce rythme, et avec lamarge qu'il a désormais sur la concur-rence, tout laisse à penser qu'il pourrait yarriver. "Je pense que je peux faire plus,assure-t-il même. Combien ? Je ne saispas. Je n'ai aucun sentiment d'urgence. Jeme vois jouer encore de nombreusesannées. Mais avant cela, je vais d'abordpenser à me reposer, j'ai besoin d'un peude temps pour recharger les batteries." A28 ans, il a encore le temps d'écrire sapropre légende. Même si, pour RogerFederer "Ce sera très difficile de renouve-ler une saison comme ça. C'est extrême-ment exigeant, sur le plan physique etmental. Je sais ce que c'est..."

MANCHESTER UNITEDLa Chine fait unimprobable appeldu pied à WayneRooney A croire The Sun, la Super

League cherche à attirer WayneRooney. Elle a les moyens de s'atta-cher les services de l'attaquantanglais de Manchester United. De làà le convaincre�

L'hypothèse paraît saugrenue. Etpourtant, ce mardi, The Sun évoquela possibilité de voir Wayne Rooneypoursuivre sa carrière� en Chine.Pour étayer sa thèse, le tabloïdanglais rappelle que la SuperLeague est en quête d'une superstarmondiale, susceptible d'attirer d'au-tres grands noms. Et d'accroître l'ex-position planétaire d'un footballméconnu.

Le championnat asiatique, "richeen liquidités", en a désormais lesmoyens : ses droits TV ont récem-ment été multipliés par 20, attei-gnant quelque 1,125 milliard d'eurospour la période 2016-2020. CommeDrogba, Anelka et quelques autresReste à convaincre Rooney derejoindre un Championnat où DidierDrogba et Nicolas Anelka ont fait unpassage éclair. Et où d'autresanciens de Premier League, commeDemba Ba et Momo Sissoko, onttrouvé refuge. Sauf que l'attaquantanglais de Manchester United aencore trois ans de contrat avec lesRed Devils. A MU, Rooney perçoitle plus gros salaire annueld'Angleterre : 354.000 euros parsemaine. Mais, précise The Sun, laSuper League chinoise a un autretout dans sa manche : Sven-GoranErikson. L'ancien sélectionneur del'Angleterre connaît bien Rooneypour l'avoir eu ses ordres avec lesThree Lions. Et il est aujourd'hui surle banc de Shanghai.

4 - LE MAGHREB du 25 Novembre 2015 NATIONDURANT LES 9 PREMIERS MOIS DE 2015

Saisie de plus de 1,151 milliond'articles contrefaits UN RESPONSABLE à la directiongénérale des Douanes (DGD), a indiquélundi, que plus de 1,151 million d'arti-cles contrefaits ont été saisis par les ser-vices des Douanes durant les 9 premiersmois de 2015, contre 586.750 articlessaisis sur toute l'année 2014.Lors d'un colloque international sur lacontrefaçon en Algérie, l'inspecteur divi-sionnaire des douanes, Yazid Ould larbi,a présenté un bilan dans lequel,l'Espagne occupe la première placeparmi les pays d'origine des produitscontrefaits importés avec plus de 50%des produits saisis, suivis par la Chine(32%) puis d'autres pays comme laTurquie et l'Inde. Globalement, la plusgrande quantité des saisies liées à lacontrefaçon durant les 9 premiers moisde 2015 concernent les produits alimen-taires (64,41%), suivis par les produitscosmétiques (29,40%), les produits élec-triques (3,37%), les articles de sports(2,61%), les pièces de rechange (0,19%)et les produits électroménagers (0,03%).Le total des produits retenus pour suspi-cion de contrefaçon depuis 2007 à cejour est de 9,5 millions d'articles, a faitsavoir M. Ould Larbi. Par ailleurs, ceresponsable a indiqué, que pour raffer-mir la lutte contre ce phénomène quiprend de l'ampleur en Algérie, un comitéinterministériel, regroupant les secteursconcernés, avait été mis en place pourélaborer une loi sur la contrefaçon."Ceprojet de loi est actuellement en phasede validation", a-t-il dit.

UNE "ENTRÉE EN MASSE" FAVORISÉE

Présent à cette rencontre, le Secrétairegénéral du ministère du Commerce, ElHadi Makboul, a estimé que "l'entrée enmasse" de produits contrefaits a étéfavorisée notamment par l'inadaptation,au plan national, des dispositifs decontrôle des produits importés, ainsi quepar l'absence d'un réseau moderne delaboratoires d'essais et d'analyses."Lescapacités humaines et techniques limi-tées et l'absence de normes constituentautant de facteurs ayant favorisé l'entréeen masse de produits contrefaits et sou-vent non conformes sur le marché algé-rien", a ajouté M. Makboul. Pour faireface à ce phénomène, ce responsable apréconisé l'implication permanente desdifférents secteurs et institutions concer-nées, et surtout une véritable volonté delutte contre ce fléau dans le cadre d'unestratégie nationale basée sur une coordi-nation étroite entre les différents acteurs.Parmi les actions engagées par le secteurdu commerce, M. Makboul a cité larévision et l'adaptation du cadre législa-tif et réglementaire et le renforcementdes capacités humaines de contrôle avecle recrutement de près de 7.000 nou-veaux contrôleurs. Ajoutant, qu'il s'agit,du projet de réalisation du Laboratoirenational d'essai, dont la mise en serviceest prévue en 2016, et qui devrait conso-lider la démarche qualité et offrir unoutil de contrôle de la conformité desproduits. L'assainissement et l'encadre-ment du commerce extérieur avec uncontrôle mixte plus rigoureux au niveaudes frontières en relation avec les services de l'agriculture, des douanes etdes impôts et la redynamisation des activités des brigades mixtes figurentaussi parmi les mesures prises par lespouvoirs publics. M.N.

SELON LE CNIS

Baisse de la facture des importations de véhicules

Sur les dix premiers moisde l'année 2015, la fac-ture des importations devéhicules a enregistréune baisse de 35,3%, se chiffrant à 2,86 milliards de dol-lars (mds usd), contre 4,4 mds usd à la même période de2014, a appris, hier, l'APSauprès des Douanes.

L e nombre des véhicules importés aconnu une baisse presque de lamême ampleur que celle de la fac-

ture en s'établissant à 240.901 unitéscontre 339.771, soit une diminution de29,1%, précisent les données du Centrenational des statistiques des Douanes(CNIS). Portant sur plus de 45 conces-sionnaires exerçant sur le marché natio-nal, ces chiffres ont indiqué que, les ven-tes de la plupart des marques automobilesont enregistré une tendance baissière, enparticulier celles européennes, notammentfrançaises et allemandes, qui ont connuune baisse en valeur et en nombre. Seuls les véhicules utilitaires ont connudes hausses entre les deux périodes decomparaison.La baisse des importations des véhicules,qui a commencé dès 2014, était prévisi-ble, et ce, suite aux décisions prises par legouvernement pour assainir le marché del'automobile qui s'était caractérisé, durantles dernières années, par de profonds dys-fonctionnements et des pratiques illégalesrelevés par le ministère du Commerce

dans une récente étude. Le gouvernements'est alors engagé à assainir ce marché et àrationaliser les importations des véhiculesà travers l'élaboration d'un nouveau cahierdes charges relatifs aux conditions etmodalités d'exercice de l'activité desconcessionnaires de véhicules neufs.En outre, il est prévu l'introduction deslicences d'importation pour les véhiculesen 2016. La mise en application du nou-veau cahier des charges vise à organiser età rendre transparente l'activité des conces-sionnaire ainsi qu'à protéger les droits des

consommateurs essentiellement enmatière de santé et de sécurité. Quant auxlicences d'importation, elles doiventnotamment plafonner les importations desvéhicules puisqu'il a été constaté que desconcessionnaires en importent largementplus que les besoins exprimés par le mar-ché national. En 2014, les importationsdes véhicules s'étaient chiffrées à 6,34mds usd contre 7,33 mds usd en 2013 (-13,56%), alors que leur nombre avaitatteint 439.637 unités contre 554.263 uni-tés (-20,68%). A.H.

PLF 2016

Plaidoirie pour l'augmentation des taxes sur certains produits

L ors de l'examen du projet de loides finances 2016, les membres del'Assemblée populaire nationale

(APN) ont plaidé lundi pour l'augmenta-tion des taxes sur certains produits, appe-lant à l'adoption d'une stratégie nationalepour relancer l'économie nationale et sor-tir de la dépendance aux hydrocarbures.Le tabac, l'alcool et les produits cosméti-ques importés, sont donc parmi certaineproduits dont les intervenants ont unani-mement appelé a augmenté les taxes, aulieu, de procéder à une augmentation quitouche directement le pouvoir d'achatcomme les produits énergétiques dont lecarburant, le gaz, l'électricité et la vignetteautomobile. Lors de cette séance desmembres du gouvernement étaient pré-sents. Renforcer les ressources fiscales,c'est ce que vise cette mesure, selon lesintervenant ainsi que garantir les équili-bres financiers et les acquis sociaux descitoyens. Par ailleurs, ils ont appelé à larévision des politiques de soutien à traversl'établissement d'un fichier national despersonnes ayant droit au soutien de l'Etataux produits de première nécessité.Le projet de loi des finances 2016 proposede nouvelles dispositions fiscales et la

modification de certaines en vigueur, envue de générer des ressources supplémen-taires au budget de l'Etat et alléger le dis-positif fiscal en faveur des investisse-ments. Le projet de ce texte révise le mon-tant de la vignette automobile à la hausseen fonction du type du véhicule, de sonâge et de sa puissance, dans une four-chette allant entre 16 et 40%. Le PLF2016 propose également d'ajuster le tauxde la TVA pour passer de 7% à 17% sur lavente de gasoil, la consommation du gaznaturel dépassant 2.500 thermie/trimestreet sur la consommation d'électricitédépassant les 250 kilowatt-heure/trimes-tre. Il fallait augmenter les taxes sur cer-tains produits sans toucher les prix del'électricité, du gaz ou du carburant dontl'augmentation affecte le simple citoyen,c'est ce qu'a estimé, de son côté, le députéMustapha Kehileche du parti du Front delibération nationale (FLN). Les intervenants ont mis en garde contreles conséquences de l'augmentation desproduis énergétiques sur les autres sec-teurs notamment les transports et l'indus-trie avec tout ce que cela implique sur lepouvoir d'achat. Ils ont appelé à la mise enplace de mécanismes de contrôle pour

faire face à l'inflation et lutter contre l'éva-sion fiscale et le transfert de fonds versl'étranger. Concernant les critiques, lereprésentant du Parti des Travailleurs(PT), Mohamed Benfenaza, a critiqué lesavantages et les exonérations accordés àcertains investisseurs privés "au détrimentdes classes ouvrières". Par ailleurs lesdéputés ont souligné la nécessité d'unestratégie nationale à long terme pourrelancer l'économie nationale et sortir dela dépendance aux hydrocarbures.Toujours dans le même contexte, ledéputé du parti El Fajr El Jadid MohamedMehdi Kacimi Hocine a appelé à la miseen place d'une stratégie économique pros-pective judicieuse avec la participationd'experts nationaux. Quant au député duRND Omar Abidat , il a estimé nécessairede trouver d'autres alternatives horshydrocarbures pour la diversification del'économie nationale et des ressources del'Etat à la faveur d'une stratégie nationalebasée sur le développement de l'industrieet de la production nationales dans tousles secteurs. Les députés ont entamédimanche les débats sur le projet de loi definances, qui se poursuivront jusqu'àmardi prochain. Kh.M.

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20 - LE MAGHREB du 25 Novembre 2015 AFRIQUE

MADAGASCAR Sur plus de

quatre enfantstrois sont pauvresAMadagascr, plus de 78% des

enfants sont pauvres, a révélérécemment l'Unicef dans un communi-qué. "A Madagascar, qui fait partie despays les plus pauvres du monde, lasituation des enfants est extrêmementinquiétante car 8.577.000 sur les10.998.000 d'enfants sont pauvres", adéclaré l'Unicef.

Par ailleurs, 31% des enfants mal-gaches d'âge scolaire ne fréquententpas l'école et 47% de moins de cinq anssouffrent de malnutrition chronique,ajoute le communiqué, notant néan-moins que le taux de pauvreté et celuides enfants non scolarisés masquentune disparité.

En milieu rural, 34% des enfantsmalgaches entre six et 14 ans ne fré-quentent pas l'école et 7% en milieuurbain. Plus de la moitié des enfants de5 à 14 ans souffrent de privations enmatière d'assainissement particulière-ment en milieu rural.

Pour offrir un monde juste aux jeu-nes, les artistes malgaches vont diffu-ser sur les réseaux sociaux d'UnicefMadagascar des messages pourconstruire un monde juste qui se ral-lient déjà auprès d'Unicef Madagascarpour la prochaine campagne polio quisera lancée le 30 novembre.

BURKINA FASORenforcementdes contrôles

d'identité L es contrôles d'identité seront dés-

ormais organisés "de jour commede nuit" par les forces de sécurité, aannoncé lundi le département encharge de la sécurité du Burkina Faso,confronté comme ses voisions duSahel à la menace terroriste.

Cette décision intervient plus d'unesemaine, après l'attaque terroriste d'unhôtel à Bamako (Mali), qui a fait 21morts et plusieurs blessés.

Dans un communiqué, le ministèreen charge de la Sécurité a invité parconséquent les populations à se muniren permanence de leurs pièces d'iden-tité. Les autorités ont en outre invité aurespect du couvre-feu (01h00 à 04h00du matin) instauré depuis le coupd'Etat manqué du 16 septembre, tou-jours en vigueur sur toute l'étendue duterritoire national.

A la mi-octobre, le gouvernementburkinabè a pris deux décrets portantcréation d'un Conseil de défense et desécurité nationale (CNDSN), ainsi qued'une Agence nationale de renseigne-ments pour la sécurité (ANRS), afin delutter contre la montée de l'insécurité.

Ces deux institutions placées sousla tutelle du président de la Républiqueseront dirigées par un officier nomméen Conseil des ministres.

Dans un communiqué conjoint, lesministères en charge de la Défense, desTransports et de la Sécurité du BurkinaFaso ont interdit les véhicules auxvitres teintées ou sans plaque d'imma-triculation de circuler.

Face à l'insécurité grandissante, lechef d'état-major des armées, le géné-ral Pingrenoma Zagré avait déclaré, enjuillet dernier, que la menace djihadistesur le Burkina Faso était "une réalitéqui n'est pas nouvelle".

Le 9 septembre dernier, trois gen-darmes burkinabè ont été tués dans l'at-taque de leur poste à Samorogouan,près de la frontière malienne, par unecinquantaine d'hommes armés nonencore identifiés.

Des charges explosives avaient étédécouvertes à une dizaine de kilomè-tres du lieu de l'attaque.

PLUIES DILUVIENNES À BRAZZAVILLE

Deux morts et d�importantsdégâts matériels

La pluie qui s'estabattuedimanche dansla capitalecongolaise,Brazzaville, acausé despertes en vieshumaines etoccasionnéd'importantsdégâts matérielsdans certainsquartiers nordde la capitale,situés à Talangaiet Djiri.

D ans ces quartiers,menacés depuis plu-sieurs années par des

phénomènes d'ensablement,de glissement de terrain etd'inondations, plusieurs mai-sons ont été englouties dansdu sable, des poteaux detransports d'électricitéendommagés, des conduitsd'eau détruits, des véhiculesengloutis dans du sable et desartères publiques

A Makabandilou, un quar-tier du 9ème arrondissementDjiri, une grande partie de lachaussée de la route nationale2, nouvellement réhabilitéepar une société brésilienne,qui a été fortement endom-magée par les eaux pluvieu-ses, rendant la circulationautomobile momentanémentimpossible.

A Maman Mboualé, àTalangai dans le 6ème arron-dissement par contre, unegrande quantité de sable aenglouti au passage plusieursvéhicules sur la deuxièmesortie nord de Brazzaville,rendant cette voie impratica-ble pendant une longue partiede la journée.

Ce phénomène a été aussivécu par les habitants deMikalou, un autre quartier deTalangai, où les abords d'unpont et la principale avenuede ce quartier ont été englou-tis par des coulées de sablequi ont contraint certainesfamilles à abandonner leurdomicile après avoir perduune bonne partie de leursbiens.

Selon un bilan encore pro-visoire, deux personnes dontune femme d'une soixantained'années et un hommeseraient décédées suite à l'ef-fondrement des murs de leurshabitations dans ces mêmesquartiers, où les constructionsanarchiques, et le manque decanalisation sont à l'originede plusieurs désastres durantla période des fortes pluiesqui court généralement dumois de novembre au mois dejanvier de chaque année.

"Cela nous arrive parceque nos quartiers ne sont paslotis et le gouvernement doitfaire un effort à lotir ce quar-

tier, les pouvoirs ublics doi-vent faire tout ce qui est enleur pouvoir pour venir enaide aux populations", s'estinsurgé François, un habitantde Mikalou dans le 6èmearrondissement.

"Nous sommes dans unquartier très récent où il n'y apas de canalisations, et àcause de cette situation, nouséprouvons de grandes diffi-cultés lorsqu'il pleut et à cha-que occasion nous devonsimaginer des solutions pourpréserver nos habitations, cequi n'est ps facile", a déplorépour sa part, Julien, àMassengo, dans le 9ème

Face à cette situationrécurrente, une cellule decrise, constituée des respon-sables de la préfecture, de lamairie de Brazzaville et desarrondissements de la capi-tale, a été mise en place, afind'évaluer les dommages cau-sés par cette pluie et trouverdes solutions alliatives à cettesituation.

LA LUTTE CONTRE LA MALNUTRITION INFANTILE

Une priorité gouvernementale a Djibouti

P lacé cette année sous le thème de"équité pour les enfants, unechance pour tous les enfants",

l'événement a été l'occasion pour les auto-rités djiboutiennes d'évaluer les actionsréalisées jusqu'à là pour l'amélioration desconditions de vie des enfants et de définirles priorités pour l'avenir. "Le gouverne-ment agit pour que chaque petiteDjiboutienne et chaque petit Djiboutienait les mêmes chances et les mêmes droitspour réussir", a déclaré d'emblée lePremier ministre djiboutien, AbdoulkaderMohamed Kamil, lors d'une cérémoniemarquant cette journée.

Il a fait savoir que la malnutritiondemeure toujours le "premier ennemi" del'enfant djiboutien. "Certes, nos enfantsne sont pas victimes des guerres ou demaltraitance, mais souffrent encore tropde la malnutrition", a-t-il dit.

Selon lui, pour combattre ce fléau de lapauvreté, le gouvernement de son pays arenforcé les actions ciblées, comme lesdons de nourriture et d'argent, ou la géné-

ralisation des soins de santé maternelle etinfantile, ou encore l'attribution de parcel-les viabilisées, aux familles très nécessi-teuses.

Il a indiqué que cet engagement pourl'amélioration du quotidien de l'enfant nes'achèvera jamais.

"Nous devons savoir qu'il faut sanscesse garder en mémoire que ce travaildoit se poursuivre pendant de nombreusesannées encore. La protection de l'enfanceest un devoir quotidien", a-t-il insisté.

De son côté, la ministre djiboutien dela Promotion de la Femme et du PlanningFamilial, Mme Hasna Daoud, a rappeléquant à elle les besoins spécifiques desenfants vivants avec un handicap."Promouvoir les droits des enfants, c'esttout d'abord créer les conditions sociales,économiques et culturelles afin que touspuissent y accéder. C'est à ce prix que lesdroits de l'enfant seront véritablement res-pectés", a-t-elle martelé.

A Djibouti, la situation nutritionnelledes enfants de moins de 5 ans demeure

préoccupante avec des taux élevés demalnutrition allant au-delà de 15%, adéclaré récemment le ministre djiboutiende la Santé, Dr Kassim Issack. Le gouver-nement djiboutien a initié il y a quelquesannées une politique nationale de nutri-tion et un protocole national de prise encharge de la malnutrition aigüe mis en�uvre par le ministère de la Santé.Actuellement, le programme de prise encharge communautaire de la malnutritionaigüe couvre 40 centres de santé et 30sites communautaires à travers le paysavec la collaboration d'associations com-munautaires qui organisent le dépistagedes enfants malnutris au sein des commu-nautés puis les réfèrent vers les centres desanté les plus proches qui les prennent encharge au niveau des sites communautai-res créés dans les localités éloignées descentres de santé. A Djibouti, plusieurs fac-teurs seraient à l'origine de la malnutritioninfantile persistante, notamment la pau-vreté, les maladies, les mauvaises condi-tions d'hygiène et d'assainissement.

NIGERIA

L'ONU réclame la fin des expulsions forcées à Lagos

L a Rapporteuse spécialedes Nations Unies surle droit à un logement

décent, Leilani Farha, ademandé instamment lundi augouvernement du Nigeria demettre fin aux expulsions for-cées dans le pays.

L'experte des droits del'homme a fait part au gouver-nement de son inquiétudeconcernant les démolitions etles expulsions effectuées àBadia, un quartier de Lagos,laissant des milliers de per-

sonnes sans domicile fixe.Au total, plus de 30.000

personnes vont perdre leurdomicile et leurs moyens desubsistance si les démolitionsse poursuivent, selon l'ex-perte. "Je suis alarmée par lefait que plus de 10.000 per-sonnes, dont des enfants, desfemmes et des personnesâgées, aient été expulsées deleurs maisons sans préavis enpleine saison des pluies, avecla police ayant parfois recoursà la violence pour procéder à

ces expulsions", a dit MmeFarha dans un communiqué depresse.

"Il n'y a pas eu de consulta-tions ou de discussions surd'autres options d'héberge-ment temporaire mis à leurdisposition", a-t-elle ajouté.

L'experte indépendante anoté que cette tendance à desexpulsions forcées conduitinvariablement à une augmen-tation du nombre de sans-abrisen raison d'un manque delogements abordables et adé-

quats, en particulier pour lespersonnes vivant dans la pau-vreté ou qui ont déménagédans les villes pour échapper àla violence.

"Je demande instamment àtous les niveaux de gouverne-ment au Nigeria de faire ces-ser immédiatement ces expul-sions illégales et de veiller àce que les personnes affectéesaient accès à des recours jus-tes et efficaces, y compris unecompensation financière", a-t-elle conclu.

NATION LE MAGHREB du 25 Novembre 2015 - 5

FPEG

Sellal plaide pour un consensus afin d'équilibrer le marché

Le troisième sommet du Forumdes pays exportateurs de gaz(FPEG) a ouvert ses travaux avant-hier à Téhéran, en présencedu Premier ministre, AbdelmalekSellal, qui se trouve, depuis diman-che, dans la capitale iraniennepour représenter le Président de laRépublique, Abdelaziz Bouteflika, àcette rencontre.

D ans son allocution prononcée au3ème sommet du FPEG, le Premierministre Abdelmalek Sellal, a réi-

téré l'approche de l'Algérie qui prône leconsensus entre les pays producteurs depétrole face à la tourmente du marché dubrut. "Les acteurs majeurs du marchépétrolier doivent assurément parvenir às'entendre sur des niveaux de production àmême de permettre un redressement dura-ble des prix (du pétrole)", a déclaré M.Sellal. Les participants au 3ème sommet duForum des pays exportateurs de gaz(FPEG) dont les travaux se poursuivaientlundi à Téhéran, ont souligné l'importancede renforcer le dialogue, la coopération, lepartenariat et l'échange d'expériences entreles pays membres pour faire face aux défisdu marché gazier mondial. Les travaux dece sommet se déroulent sous la présidencede Hassan Rohani, président de l'Iran, qui aappelé dans son discours d'ouverture à uneplus grande coordination dans les politi-ques énergétiques des pays membres duForum en vue d'assurer un développement

durable et d'apporter les réponses adéqua-tes aux enjeux climatiques. Le présidentRohani a souligné à cette occasion l'impor-tance de la solidarité entre tous les paysproducteurs pour un meilleur accès despeuples à l'énergie tout en �uvrant à la pré-servation de l'environnement". Il a rappeléà cet effet les avantages du gaz commecombustible propre par rapport à d'autressources d'énergie comme le charbon et lenucléaire. De son côté, le président russe,Vladimir Poutine a estimé que les paysconsommateurs devront désormais parta-ger les risques d'investissement liés auxdépenses avec les producteurs. Il a souligné dans ce sens que la stabilité dumarché gazier passe par le renforcementdes contrats à long terme alors que lademande de ce combustible propre estappelée a augmenter de plus de 30% à l'ho-rizon 2040. Le président russe a insisté surla coopération entre les pays producteursde gaz souhaitant voir la déclaration finaledu sommet "donner un élan à la coopéra-tion entre les pays membres". Evoquant lesprojets futurs des compagnies russes, M.Poutine a affirmé que son pays pourraitmettre en �uvre tous les plans d'exporta-tion du gaz, ajoutant que la Russie compteapprovisionner l'Asie de 128 milliard m3de gaz par an durant les années à venir.Pour leur part, le président du Venezuela,Nicolas Maduro, du nigérian MuhammaduBuhari et de la Guinée équatoriale TeodoroObiang Nguema Mbasogo ont soulignél'importance de la solidarité entre les pays

exportateurs du gaz à travers l'échanged'expériences dans le domaine de l'indus-trie gazière et de la souveraineté totale deces pays sur leurs ressources naturelles eténergétiques. De son côté, le présidentTurkmène Gurbanguly Berdimuhamedowa insisté sur la nécessité de fixer un prixraisonnable a même de garantir la pérennitédes investissements et de contribuer aufinancement des politiques de développe-ment des pays producteurs précisant queles contrats à long terme sont la meilleureformule pour réaliser cet objectif. Sellal réitère à Téhéran la démarcheconsensuelle de l'Algérie face à la crisepétrolière Représentant le Président de laRépublique, Abdelaziz Bouteflika, à cetterencontre au sommet, le Premier ministre aavisé qu'un marché pétrolier non régulé"est condamné à des fluctuations extrêmeset dommageables des prix". Décrivant lachaîne des répercussions de ces fluctua-tions, il a prévenu qu'elles engendrent "uneinstabilité qui ne sert ni les intérêts des pro-ducteurs, ni ceux des consommateurs niencore ceux de l'industrie pétrolière dansson ensemble". Pire encore, cette dégringo-lade des prix de pétrole, a poursuivi M.Sellal, "s'est répercutée négativement surles prix du gaz qui ont atteint, aujourd'hui,des niveaux très bas, et cette situation nousinterpelle". Cet appel au dialogue réaffirmépar M. Sellal lors de ce sommet, quiregroupe des pays gaziers figurant égale-ment parmi les producteurs de pétroleOPEP et hors-OPEP, entre dans le cadre de

la démarche initiée par le Chef de l'Etat dèsle début de l'année en cours, pour renforcerle dialogue et la concertation entre l'ensem-ble des pays pétroliers. Le Chef de l'Etatavait alors dépêché des émissaires dans despays producteurs de pétrole dans cettedémarche à la recherche d'un consensus.Ces messages avaient été transmis àl'Arabie Saoudite, Russie, Oman,Azerbaïdjan, Kazakhstan, Mexique,Colombie ainsi qu'aux pays membres del'Association des producteurs de pétroleafricains (APPA) qui sont le Nigeria, leGabon, l'Angola, le Congo et la Guinée-équatoriale. Confrontés à la dégringoladedes prix de pétrole à l'instar des autres paysexportateurs, l'Algérie et le Venezuelas'étaient concertés, à la faveur de la visite,en janvier dernier à Alger, du présidentvénézuélien, Nicolas Maduro, afin de trou-ver un consensus au sein des pays OPEP etnon-OPEP pour un redressement des coursdu brut. La visite effectuée, il y a quelquesmois à Alger, par le ministre norvégien desAffaires étrangères, Borge Brende, dont lepays est parmi les plus gros pays produc-teurs de pétrole en se classant 14ème producteur mondial de brut et 7ème expor-tateur mondial, avait, aussi, été l'occasionde voir les possibilités de renforcer la cohé-sion entre les pays exportateurs en vue de trouver une solution commune à lasituation délicate traversée par le marchépétrolier. Hamza B.

Condoléances Monsieur BESTANDJI KHEIREDINNE et sesenfants, profondément attristés par le décès deleurscher ami : SID AHMED SERRIPrésentent à sa famille et proches leurs sincèrescondoléances et les assurent en cette douloureusecirconstance de leur profonde compassion et de leursoutien.Puisse Dieu le Tout-Puissant accorder au défunt SaSainte Miséricorde et l'accueillir en Son Vaste Paradis.

"A Dieu nous appartenons et à Lui nousretournons".

LE MAGHREB du 25 Novembre 2015

Etude notariale de Maître Fertas Messaoud

Cité Bachdjarah Bt 20, esc 02, n°03, Alger

Gérance libreEn vertu d'un acte reçu en l'étude le 22/11/2015, Mr Mebarki

Abdelouahab a loué à titre de gérance libre à Mr RennaneMohamed, pour une durée de 24 mois ferme à compter du01/11/2015, un fonds de commerce/Commerce de détail del'habillement, de la chaussure et textiles, suivant RC n°15 A4919991-00/16, sis à la cité Eucalyptus, Centre d'affairesHamza (ex-galerie d'Alger) bloc 09 local 16 Bach Djerrah,Alger, pour un loyer mensuel de 15.000 DA, avec tous ses

éléments matériels et moraux.Pour avis, le notaire

LE MAGHREB du 25 Novembre 2015

Etude notariale de Maître Fertas Messaoud

Cité Bachdjarah Bt 20, esc 02, n°03, Alger

EURL/AICHAOUI TOUFIK production industrielle. Siège social : Cité2038 logts Bt 64, lot 1295 Bab Ezzouar, Alger

DissolutionEn vertu d'un acte reçu en l'étude le 23/11/2015, il a été

décidé la dissolution anticipée de ladite EURL, il a été dési-gné Mr Aichaoui Toufik comme liquidateur.

Pour avis, le notaire

LE MAGHREB du 25 Novembre 2015

Etude notariale de Maître Fertas Messaoud

Cité Bachdjarah Bt 20, esc 02, n°03, Alger

Prorogation de gérance libre

En vertu d'un acte reçu en l'étude le 23/11/2015, il a été décidé la prorogation dela gérance libre du 23/04/2014 entre Mme Zeghdoudi Ouahiba et son fils MrZeghdoudi Oualid, d'un fonds de commerce/Commerce de détail de l'habille-ment, de la chaussure et textiles, avec tous ses éléments matériels et moraux, sisà la cité Eucalyptus, Centre d'affaires Hamza (ex-galerie d'Alger) bloc 08, local48 Bach Djarah, Alger, exploité au RC sous le n°13 A 4908585-00/16, pour unedurée de 48 mois ferme à compter du 10/04/2016, et avec un loyer mensuel de :15.000 DA. Pour avis, le notaireLE MAGHREB du 25 Novembre 2015

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Oran : Couverture nuageuse partielle-28°Min-17°-Hum:56%Oran : Couverture nuageuse partielle-28°Min-17°-Hum:56% Alger : Alger : Couverture nuageuse partielleCouverture nuageuse partielle -Max-27°Min-13°-Hum:61%-Max-27°Min-13°-Hum:61% Annaba : Annaba : Couverture nuageuse partielleCouverture nuageuse partielle --Max-Max- 24° Min-13°-Hum:62%24° Min-13°-Hum:62%

6 - LE MAGHREB du 25 Novembre 2015 RÉGIONS

BOUIRA L'année 2015

connait une légèrebaisse d'accidents

L e nombre d'accidents enregistré durantl'année 2015 a connu une légère

baisse dans la wilaya de Bouira par rapportà l'année précédente (2014), selon un bilanprésenté lundi par le Groupement de laGendarmerie nationale de la wilaya lorsd'une conférence de presse. En 2015, lawilaya de Bouira a enregistré un total de586 accidents, dont 84 mortels, et 478 acci-dents corporels, ayant fait 109 morts,d'après les détails contenus dans le rapportprésenté par la Gendarmerie nationale, pré-cisant qu'en 2014, il y a eu 667 accidents et131 morts. L'excès de vitesse, les dépasse-ments dangereux et les fausses man�uvresde conduite sont à l'origine de 45 % desaccidents survenus dans la wilaya deBouira en 2015, a relevé la Gendarmerienationale lors de la même conférence depresse. Selon la même source, le grandnombre d'accidents a été signalé notam-ment au niveau de la pente autoroutière deDjebahia (Bouira) ainsi que sur les routesnationales N° 8, 18 et N° 5, considéréescomme les points noirs dont souffre lawilaya. D'ailleurs, plusieurs accidents mor-tels se sont produits sur la pente deDjebahia, où le tronçon autoroutier connaitde sérieuses dégradations dues à des glisse-ments. Le non-respect du code de la routepar les automobilistes est aussi l'une desprincipales causes des accidents de laroute, a encore noté la Gendarmerie natio-nale. R.R.

EL-BAYADHLa cité militaire 64logements baptiséechahid Mohamed

Ben-AmerL a cité militaire ''64 logements'', à El-

Bayadh, a été baptisée lundi au nomdu chahid Mohamed Ben-Amer, lors d'unecérémonie organisée en présence de mem-bres de la famille du Chahid. L'opérationintervient en application des instructionsdu haut commandement de l'ANP appelantà baptiser les structures militaires, à traversle pays, du nom de chouhada pour honorerleur mémoire et valoriser leurs sacrifices, aindiqué le commandant du secteur opéra-tionnel de l'Armée nationale populaire(ANP) d'El-Bayadh, colonel AbdelkaderTafridj, qui a présidé la cérémonie. Autantcette opération de baptisation de structureset sites militaires constitue un honneur deporter des noms de glorieux martyrs, autantelle fait porter une énorme responsabilitésur le militaire appelé ainsi à déployerdavantage d'efforts et de sacrifices par fidé-lité au serment fait au chahid de veiller à lastabilité de l'Algérie et d'�uvrer à sa pros-périté, a souligné l'officier supérieur.

Une cérémonie a été organisée à l'hon-neur des membres de la famille du chahidMohamed Ben-Amer, en présence desautorités de la wilaya et de compagnonsd'armes du chahid. Natif de la communed'El-Ghassoul (El-Bayadh) en 1916, lechahid Mohamed Ben-Amer avait, durantson parcours combattant, à la fois assumédes missions de liaison entre les moudjahi-dine et porté les armes contre l'occupant. Ila rejoint la révolution en 1957 et a pris partà plusieurs batailles contre le colonisateur,avant d'être fait prisonnier au début de l'an-née 1960 au lieudit Azib Berrabeh, dans lazone de Kheneg (El-Bayadh). Il a été sortide prison en mai de la même année par lesforces coloniales et contraints à traverser,en compagnie de plusieurs de ses compa-gnons d'armes, un champ de mines, près dela localité de Bouâlem, avant d'être exécu-tés par les armes après l'explosion d'unemine sur leur passage.

Mohamed S.

TISSEMSILT

Les travaux de réalisation des logementAADL reprendront prochainement Les travaux de

réalisation de 100logements

location-vente del'Agence nationale

d'amélioration etde développement

du logement(AADL) à Tissemsilt

reprendront"prochainement", a

annoncé lundi lewali.

E n marge d'une visited'inspection à des pro-jets d'habitat au chef-

lieu de wilaya, AbdelhamidGhazi a indiqué que l'AADL adésigné dernièrement uneentreprise pour achever les tra-vaux dans la nouvelle citéd'habitat "Essafah", une foisaccomplies les procédures deréévaluation du projet inscritau programme 2001.

"Les bénéficiaires de cetteformule d'habitat attendentdepuis des années la réceptionde leurs logements et nousdevons respecter nos engage-ments", a souligné le wali.

Lancés en 2004, les travauxde ce projet se sont interrom-pus la même année en raison

de problèmes financiers ren-contrés par l'entreprise de réa-lisation et de maintenancerelevant de l'Office de promo-tion et de gestion immobilière(OPGI), selon la direction del'habitat. Le projet a été scindéen deux lots l'un de 40 loge-ments et l'autre de 60 unités,enregistrant un taux d'avance-ment des travaux de 40 et 90%, respectivement. Le wali arelevé également un retarddans la réalisation de projetsde logements publics locatifs(LPL) à Tissemsilt en cours deréalisation depuis 2010, som-mant le directeur de l'OPGI à

les relancer sans délais. Leresponsable de l'exécutif de lawilaya a indiqué que cettevisite sur le terrain lui a permisde constater que certainesentreprises n'ont pas respectéleurs engagements, ajoutantque des citoyens ont des pré-affectations depuis 2013 etn'ont pas reçu les clés de leurslogements à ce jour à cause de"la négligence des responsa-bles de l'OPGI".

Il a également instruit derésilier un contrat entrel'OPGI et une entreprise pri-vée pour non respect desengagements d'achever les

travaux de 15 logementspublics locatifs (LPL). Enoutre, il a sommé le présidentd'APC de Tissemsilt d'accélé-rer les opérations de démoli-tion d'habitations précairesqui ont proliféré au sein dutissu urbain de la ville. Cettevisite a permis aussi au walid'inspecter des projets d'habi-tat en cours de réalisation àTissemsilt dont 560 LPL, dansla nouvelle zone d'habitation"Essafah" et 120 logementsinscrits au titre du Fondsnational de péréquation des�uvres sociales (FNPOS).

R.R.

AIN TEMOUCHENT

Lancement de 70 projets d'investissementdans la nouvelle zone industrielle

L a nouvelle zone industrielle deTamazoura (54 km d'AinTemouchent) accueillera, prochai-

nement, 70 projets sur 71 agréés par leComité d'assistance et de localisation desprojets d'investissement et de régulationfoncière (CALPIREF), a-t-on apprisdimanche du wali.

Cette zone de 205 hectares, qui vientd'enregistrer l'implantation de sa premièreentreprise (EOS Polymère), recevra fina-lement 70 projets après le désistementd'un promoteur, a indiqué Hamou AhmedTouhami lors d'une rencontre avec lesinvestisseurs concernés au siège de ladaïra d'Ain Larbâa.

Ces projets d'investissement, quireprésentent une enveloppe financièreglobale de 16,88 milliards DA et 8.273postes d'emplois, attendent, depuis 2013,l'aménagement et la viabilisation de cettezone.

Ces travaux vont démarrer incessam-ment, après la signature du permis delotir, a-t-il ajouté.

Dès à présent, une superficie de 139 haa été attribuée à ces projets dont 15 pro-jets de matériaux de construction, deuxd'énergie et 39 industriels.

Le wali a aussi mis l'accent sur la dis-ponibilité de l'administration de travailleravec les investisseurs intéressés par lacréation de la richesse et de l'emploi dansune wilaya à multiples vocations agricole,touristique et de pêche.

"Nous �uvrons à faire de Tamazoura

un pôle industriel qui sera étendu sur 500ha", a-t-il affirmé.

C'est le bureau d'études "URBOR"d'Oran qui effectuera les affectations desprojets au niveau de la zone répartie encinq sous zones d'industrie de transforma-tion, d'agroalimentaire, de matériaux deconstruction, de TIC et de services, a-t-onindiqué.

Le projet de montage de véhicules uti-litaires initié par l'entreprise algéro-turque"Emin Auto" sera affecté sur une superfi-cie de 30 ha. Son représentant a rappeléque cet investissement de 200 millionsdollars US porte sur le montage decamions "JAC" provenant de Chine, quiseront cédés à 1,5 millions DA l'unité

contre 2,5 millions DA actuellement.En plus de la satisfaction de la

demande en Algérie et en Turquie, cescamions seront exportés vers l'Irak, a-t-ilajouté, rappelant que cet investissementest réparti entre les partenaires algérien(70 pour cent) et turc (30 pc).

Toutefois, ce projet attend l'accord duConseil national de l'investissement(CNI), a-t-on souligné.

Des investisseurs ont soulevé, pourleur part, des problèmes liés notamment àl'octroi de crédits bancaires. Les banquesexigent des actes de propriété, alors qu'ilsn'ont que des actes de concession, a-t-onsignalé.

Sihem L.

OUARGLA Un incendie ravage un centre d'accueil

de ressortissants africainsD ix huit (18) personnes de différentes nationalités africaines ont péri et 37 autres

ont été blessées dans un incendie qui s'est déclaré mardi vers 03h00, dans un cen-tre d'accueil de ressortissants africains au chef-lieu de wilaya d'Ouargla, a-t-on apprisauprès de la Protection civile.

Des équipes de la Protection civile sont immédiatement intervenues sur les lieuxpour circonscrire l'incendie et évacuer les victimes du sinistre, dont les causes restentencore indéterminées, au niveau de ce centre d'accueil qui compte quelque 650 pen-sionnaires, a-t-on précisé.

Les victimes ont été transférées à l'établissement public hospitalier MohamedBoudiaf à Ouargla et le centre en question a été totalement évacué, selon la mêmesource. Une enquête a été ouverte par les éléments de la police scientifique de la sûretéde wilaya d'Ouargla pour en déterminer les circonstances exactes.

Hadjer D.

L'avion de combat Su-24abattu par l'aviation turque

appartient à l'armée russe maisn'a jamais quitté l'espace

aérien syrien, a annoncé hier leministère russe de la Défense

alors que la Turquie affirmeque l'appareil a violé son

espace aérien.

I l s'agit du premier avion russe abattudepuis le début de l'intervention mili-taire de Moscou en Syrie, commen-

cée le 30 septembre à la demande durégime de Damas dont la Russie est unfidèle allié. Aujourd'hui, sur le territoiresyrien, à cause de tirs présumés venant dusol, un avion Su-24 appartenant aux for-ces aériennes russes déployés en Syrie,s'est écrasé, a déclaré le ministère russe dela Défense dans un communiqué.

Il se trouvait exclusivement dans l'es-pace aérien syrien, a souligné l'arméerusse alors que des sources à la présidenceturque ont affirmé que l'avion avait étéabattu conformément aux règles d'enga-gement après avoir violé l'espace aérienturc malgré les avertissements. Le sort despilotes reste à définir. Selon des premièresinformations, les pilotes ont réussi às'éjecter, a précisé le ministère russe de laDéfense. Selon des médias turcs, l'un desdeux pilotes a été capturé par les rebellesen Syrie. Lorsqu'il a été touché par destirs, l'appareil se trouvait à 6 000 mètres,selon le ministère russe. Les circonstancesde la chute de l'avion sont en train d'êtredéterminées, a-t-il ajouté. Peu après avoirannoncé avoir abattu l'avion russe, laTurquie a décidé de saisir l'ONU et l'Otan,dont elle est membre. Depuis le début del'intervention militaire russe aux côtés durégime du président Bachar al-Assad finseptembre, les incidents de frontière sesont multipliés entre Ankara et Moscou.

Le 3 octobre dernier, des chasseursturcs avaient intercepté un avion militairerusse engagé en Syrie qui avait violé leurespace aérien et l'avaient forcé à fairedemi-tour. Moscou avait alors mis encause les mauvaises conditions météo.L'armée turque avait également abattu le16 octobre un drone de fabrication russequi avait pénétré dans le ciel turc.

Washington l'avait identifié avec quasi-certitude comme appartenant à l'aviationrusse, ce que Moscou a toujours nié. Latension entre les deux pays s'est encoreaccrue ces derniers jours, après une sériede bombardements russes qui ont, selonAnkara, visé des villages de la minoritéturcophone de Syrie. La Turquie a convo-qué vendredi l'ambassadeur russe pour lemettre en garde contre les sérieusesconséquences de cette opération.

PREMIÈRES FRAPPES DEPUIS LEPORTE-AVIONS FRANÇAIS

CONTRE L'EI Des chasseurs-bombardiers Rafale

partis du porte-avions français Charles deGaulle ont frappé lundi le groupe Etatislamique (EI) en Syrie, une premièredepuis ce bâtiment, a annoncé le ministèrefrançais de la Défense. A partir de (...) laJordanie, deux Mirage 2000 de l'armée del'air ont été engagés dans la mission.Simultanément depuis le porte-avions,quatre Rafale Marine les ont rejoints au-dessus de la Syrie pour frapper un site àRaqa (nord), est-il précisé. Jusqu'ici leporte-avions français n'avait été engagéque pour des missions en Irak. Après unpremier déploiement de février à avrildans le Golfe, il a été positionné cette foisen Méditerranée orientale d'où ses chas-seurs ont frappé dès lundi matin en Irak.

Le raid mené lundi soir à 18H30 GMTpar les quatre Rafale et deux Mirage 2000

a détruit un site actif occupé par les com-battants terroristes à Raqa, fief de l'EI enSyrie, a indiqué le ministère de laDéfense. Les équipages ont frappé plu-sieurs infrastructures dont un centre decommandement, une zone de stockage devéhicules et des ateliers de maintenance, aajouté le ministère en précisant que toutesles cibles visées avaient été détruites.

Cet engagement intervient dix joursaprès les attentats de Paris, qui ont fait130 morts et ont été revendiqués par l'EI.

Dans les jours qui ont suivi les atten-tats, l'aviation française a déjà mené desraids contre le fief djihadiste de Raqadepuis ses bases situées en Jordanie et auxEmirats arabes unis. Les 26 chasseursembarqués sur le Charles de Gaulle tri-plent la capacité de frappes française dansla région, en s'ajoutant aux 12 appareilsstationnés dans ces deux pays.

283 CAMIONS-CITERNESBOMBARDÉS

Des avions de chasse américains ontbombardé et détruit dans l'est de la Syrie283 camions-citernes utilisés par legroupe Etat islamique pour se financer, aannoncé le Pentagone. Ces frappes réali-sées samedi ont été précédées d'un largagede tracts destiné à avertir les chauffeursdes véhicules de se mettre à l'abri, ceshommes n'étant pas considérés commedjihadistes, a expliqué Jeff Davis, unporte-parole du Pentagone. Nous avons

pris le plus grand soin pour agir humaine-ment, sans causer de victimes civiles, a-t-il assuré. Les Etats-Unis intensifient leursbombardements contre l'activité pétrolièredu groupe Etat islamique, dont on estimequ'elle génère environ un million de dol-lars par jour. Lundi dernier, le Pentagoneavait déjà affirmé que la coalition anti-dji-hadiste conduite par les Etats-Unis avaitdétruit 116 camions-citernes utilisés parl'EI dans l'est de la Syrie. L'intensificationdes frappes avait été décidée après avoirconstaté leur faible efficacité jusqu'à pré-sent, avait expliqué le colonel SteveWarren, un porte-parole militaire améri-cain. La nouvelle campagne a été baptiséeTidal Wave II, en référence à l'opérationTidal Wave menée par l'aviation alliéependant la Seconde guerre mondialecontre des raffineries en Roumanie, pourdiminuer les ressources pétrolières despuissances de l'Axe. L'armée russe a deson côté annoncé lundi avoir détruit descolonnes de camions-citernes et des raffi-neries de l'organisation État islamique(EI) dans le nord et l'est de la Syrie.

Nawal Z.

INTERNATIONAL LE MAGHREB du 25 Novembre 2015 - 19

ÉTATS-UNISAlerte mondiale

sur les voyages dueà une hausse de

menacesterroristes

L es Etats-Unis ont lancé lundi unealerte mondiale sur les risques de

voyager pour leurs ressortissants partoutsur le globe, en raison d'une hausse desmenaces terroristes.

Le département d'Etat invoque dans uncommuniqué des informations actuelleslaissant penser que l'EI (le groupe Etatislamique), Al-Qaïda, Boko Haram etd'autres groupes terroristes continuent deplanifier des attaques terroristes dans demultiples régions et cite également derécents attentats perpétrés cette année enFrance, au Nigeria, au Danemark, enTurquie et au Mali.

Des autorités pensent qu'il existe tou-jours une probabilité pour qu'il y ait desattaques terroristes à mesure que desmembres de l'EI/Daech reviennent deSyrie et d'Irak, met en garde la diplomatieaméricaine, en allusion aux combattantsétrangers revenus dans leurs pays d'ori-gine après s'être battus dans les rangs del'organisation djihadiste.

Des extrémistes ont pris pour cible desévènements sportifs, des théâtres, desmarchés en plein air ou des servicesaériens, égrène encore le départementd'Etat, en allusion aux derniers attentats,notamment à Paris et au Stade de Francele 13 novembre ou contre un avion russeau-dessus du Sinaï fin octobre.

Le ministère américain des Affairesétrangères émet très fréquemment et trèsrégulièrement des notices d'alertes, payspar pays, pour ses ressortissants installésou voyageant à l'étranger, mais celle-ci estmondiale et revêt une dimension particu-lière compte tenu de la multiplication desattentats ces dernières semaines.

D'éventuelles nouvelles attaques pour-raient survenir par un large éventail detactiques, par le recours à des armesconventionnelles ou non conventionnelleset pouvant viser des intérêts publics ouprivés, selon le département d'Etat.

Washington ne rentre pas davantagedans les détails, tout en assurant continuerde travailler étroitement avec nos alliésface à la menace que pose le terrorismeinternational.

I.A.

LA TURQUIE ABAT UN AVION MILITAIRE RUSSE À LA FRONTIÈRE SYRIENNE

Le Su-24 se trouvait dans l'espace aériensyrien, selon Moscou

GRÈCE

Explosion d'une bombe à Athènes, pasde victimes

U ne bombe a explosé tôt hier àAthènes devant les bureaux de laFédération des entreprises grec-

ques, SEV, en plein centre de la capitale,causant des dégâts mais pas de victimes,sur fond de reprise en Grèce de la contes-tation anti-rigueur, a indiqué une sourcepolicière.

Des appels téléphoniques à deux quo-tidiens grecs avaient prévenu la police à00h50 GMT qu'une bombe allait explo-ser sur les lieux sous 40 minutes, adéclaré cette source. L'attaque n'a pas étérevendiquée dans l'immédiat.

Cette source policière a exclu tout lienéventuel avec la mouvance djihadiste,notant que l'attentat avait toutes lescaractéristiques d'une action commisepar l'un des groupes clandestins grecs àl'origine depuis des années de dizainesd'attentats ayant causé des dégâts maté-riels à des cibles gouvernementales etéconomiques.

L'explosion a endommagé l'entrée etbrisé des vitres du bâtiment, ainsi que

d'un des grands hôtels de la capitale,situé juste à côté, et de l'ambassade deChypre, en face, non loin de la place cen-trale de Syntagma. Une station-service aégalement subi des dégâts, en face, a pré-cisé la police dans un communiqué.

La bombe, de forte puissance etdéclenchée par un mécanisme à retarde-ment, avait été placée dans un sac à dosposé devant les bureaux de la Fédération,a précisé la même source policière.

Les autorités grecques ont affirméavoir renforcé la sécurité d'une série decibles potentielles après les attentats deParis du 13 novembre.

L'attentat intervient après une attaqueincendiaire qui avait visé samedi ledomicile d'un proche du Premier ministreAlexis Tsipras, le ministre à la coordina-tion gouvernementale AlekosFlambouraris.

Politiciens, vous n'avez aucune raisonde dormir tranquillement, a menacé unmessage posté sur le site alternatifIndymédia lundi après cette action, qui

avait causé des dégâts légers à l'entrée dela résidence.

Le gouvernement grec de gauche radi-cale est confronté à une reprise de lacontestation sociale, après s'être résignéen juillet à accepter un nouveau plan desauvetage financier du pays en échanged'un nouveau train de mesures d'austéritéet de réformes dictées par les créanciers,UE et FMI. Dans ce cadre, il a fait votervendredi une loi réduisant notamment laprotection dont jouissent les ménagesendettés contre les saisies de leurs domi-ciles.

L'attentat à la bombe est le premierd'importance à être commis depuis l'arri-vée au pouvoir, il y a dix mois, de la gau-che radicale du Syriza, a précisé la mêmesource policière.

Le siège de la SEV avait déjà été viséen 2010 par un attentat incendiaire àl'époque revendiqué au nom deTolérance zéro, un groupe émanant selonla police de la nébuleuse activiste locale.

Ikram A.

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Dans le désert d'AbouDhabi, la ville nouvelle

de Masdar city sortpeu à peu du sable en

pariant sur lesénergies renouvelables

pour préparer le jouroù seront épuisées lesressources pétrolières

des Emirats arabesunis.

I nitiée en 2007, Masdar city n'est pasencore devenue la ville de 40 000habitants dont les autorités rêvaient

pour 2015, un objectif renvoyé sine die.La cité ne compte actuellement que quel-ques centaines d'habitants, en plus desétudiants qui peuplent le campus.

Mais elle préfigure le futur avec sesvoitures électriques sans chauffeur quifont la navette entre les bâtiments sur-montés de panneaux solaires.

A Masdar, située dans la banlieue nordd'Abou Dhabi et à 5 kilomètres environ del'aéroport, les technologies les plus actuel-les se mêlent à l'architecture traditionnellearabe le long des allées étroites et ombra-gées qui attirent le vent et gardent les tem-pératures relativement basses pour larégion.

A la périphérie, une ferme de panneauxsolaires photovoltaïques de 10 mégawattscontribue à faire de Masdar city un site àfaible émission de carbone.

Cette ville en construction est à lapointe des efforts des Emirats arabes unispour promouvoir l'énergie verte et faireévoluer l'image de ce pays producteur etexportateur de pétrole. Elle abrite le siègede l'Agence internationale pour les éner-gies renouvelables (Irena).

L'or noir, découvert en quantités com-merciales en 1958, a transformé en uneéconomie très prospère ce pays semi-désertique qui vivait auparavant surtoutde la pêche à la perle. Le sous-sol recèle5,9% des réserves mondiales de brut et3,1% de celles de gaz naturel.

EMPREINTE CARBONE ÉLEVÉEMais le prince héritier d'Abou Dhabi,

cheikh Mohamed Ben Zayed Al-Nahyane,a récemment prévenu que les Emiratslivreraient leur dernière cargaison de brutdans 50 ans, appelant ainsi le pays à sepréparer à l'ère post-pétrole.

Dans le cadre de l'initiative Masdar, lepays entend notamment réduire sensible-ment la part du gaz dans la productiond'électricité du pays, pour la faire passerde 90% actuellement à 70% en l'an 2020.

Nous avons compris que pour mainte-nir notre leadership dans le secteur (éner-gétique), nous devons entrer dans lerenouvelable, et nous l'avons fait, eninvestissant dans la recherche et le déve-loppement et en construisant une citédurable, explique le directeur-général deMasdar, Ahmad Belhoul.

Masdar city abrite notamment l'InstitutMasdar, qui accueille 460 étudiants venusde 60 pays, ainsi que des bureaux de gran-des entreprises internationales commeSiemens et General Electric (GE).

Un hôtel et un complexe résidentielsont en construction selon les normes dedurabilité, et les quelques bâtiments finprêts ont des façades qui réduisent l'im-

pact de la chaleur du désert.

INVESTIR À L'ÉTRANGER Avec ces initiatives, les Emirats, où

l'empreinte carbone par habitant est l'unedes plus élevées du monde, veulent éviterde se retrouver sur le banc des pays lesplus polluants à la COP21, la conférencede Paris sur le réchauffement climatiquequi débute fin novembre.

Les Emirats sont un jeune pays ambi-tieux qui place ses revenus générés par seshydrocarbures dans le secteur des éner-gies propres, affirme Nawal al-Hosany,directrice de la durabilité à Masdar.

Ils deviennent le premier membre del'Opep qui exporte non seulement dupétrole mais aussi de l'énergie renouvela-ble, ajoute-t-elle en faisant référence à laparticipation de son pays à des projetsverts dans le monde.

Masdar est notamment partenaire dansGemasolar, une centrale de 20 mégawattsen Espagne, la première station d'énergiesolaire dans le monde à générer de l'élec-tricité la nuit.

Localement, Masdar city a investi 600millions de dollars pour construire àl'ouest d'Abou Dhabi l'usine Shams-1, laplus grande centrale solaire à concentra-

tion au monde, d'une capacité de 100mégawatts: selon cette technologie, lerayonnement solaire est directementconcentré sur un absorbeur qui le trans-forme en chaleur à haute température.

Masdar soutient aussi le projet SolarImpulse 2, l'avion à énergie entièrementsolaire lancé dans un tour du monde sansprécédent qui est parti en mars d'AbouDhabi. Au total, la ville participe à desprojets pouvant générer jusqu'à 1,5 giga-watts d'électricité.

Si Masdar ne divulgue pas le montantde ses investissements dans les énergiesrenouvelables, les Emirats indiquentqu'ils entendent consacrer 35 milliards dedollars d'ici l'an 2020 à des projets nonpétroliers, dont 20 milliards dans un pro-jet nucléaire d'une capacité de 5,4 giga-watts.

Au cours des cinq dernières années, lesEmirats ont apporté une aide de 840 mil-lions de dollars à des projets d'énergiesrenouvelables dans 25 pays, précise Thanial-Zeyoudi, chef du département énergieet changement climatique au ministèredes Affaires étrangères.

Farida B.

ÉNERGIE LE MAGHREB du 25 Novembre 2015 - 7

GAZL'américainNoble Energysouhaite céder untiers de son blocau large deChypreL e groupe énergétique américain

Noble Energy a demandé qu'untiers de son bloc de gaz situé aularge de Chypre soit cédé à BGInternational, ont indiqué lundi desresponsables chypriotes.

Le ministère de l'Énergie aannoncé avoir reçu aujourd'hui(lundi) une demande de NobleEnergy International pour céder àBG International un secteur qu'ilpossède dans le bloc 12 au large deChypre, selon un communiqué.

Selon l'accord, BG Internationalacquiert une participation de 35%du bloc 12, situé dans le champgazier d'Aphrodite, ajoute le com-muniqué.

Noble sera l'opérateur du bloc 12avec 35%, les sociétés israéliennesDelek Drilling Limited Partnershipet Avner Oil Exploration LimitedPartnership détenant pour leur part15% chacune.

L'accord est soumis à l'approba-tion du gouvernement chypriote.

C'est une étape importante pourle développement d'Aphrodite, sefélicitent les responsables chyprio-tes dans le communiqué.

Le groupe Noble Energy, basé auTexas, a été le premier à découvrir legisement, en 2011, au large de lacôte sud-est de l'île, qui renfermeraitenviron 127,4 milliards de m3 degaz. L'île espère commencer àexporter du gaz, et peut-être dupétrole, d'ici à 2022. Chypre, diviséedepuis 1974 et dont la partie nord estoccupée par la Turquie, doit trouverdavantage de gaz pour rendre viablela construction d'un terminal deliquéfaction de gaz naturel, qui luipermettrait d'exporter par bateauvers l'Europe ou l'Asie.

Un gazoduc sous-marin est àl'étude entre le champ d'Aphrodite etl'Egypte, pays voisin et grosconsommateur.

S.S.

EMIRATS

L'or noir finance l'énergie verte

Le pétrole hésite dans un marchéperplexe sur l'Opep

L es cours du pétrole ont peu évoluélundi à New York et Londres, lesinvestisseurs hésitant à croire à

une inflexion de la politique de forte pro-duction de l'Organisation des pays expor-tateurs de pétrole (Opep) après des proposconciliants de l'Arabie saoudite.

Le cours du baril de light sweet crude(WTI) pour livraison en janvier, dontc'était le premier jour comme contrat deréférence, a cédé 15 cents à 41,75 dollarssur le New York Mercantile Exchange(Nymex).

A Londres, le baril de Brent de la merdu Nord pour livraison en janvier a enrevanche gagné 17 cents à 44,83 dollarssur l'Intercontinental Exchange (ICE).

Le marché est en train d'essayer dedéterminer s'il faut accorder foi à des pro-pos de l'Arabie saoudite, qui se dit dési-reuse de stabiliser le marché de concertavec les producteurs extérieurs à l'Opep, arésumé Andy Lipow, de Lipow OilAssociates.

Alors que la majorité des observateursjugent que l'Opep contribue largement àplomber le marché en s'abstenant d'abais-ser ses quotas de production, Ryad, mem-bre dominant du cartel, a fait un pas enavant lundi en exprimant sa volonté de

coopérer avec les autres producteurs pourendiguer la chute des prix. La réaction desinvestisseurs est restée mesurée, car ilssont plutôt sceptiques quant à un accordquelconque entre l'Opep et les produc-teurs extérieurs, a souligné M. Lipow.

La production élevée, non seulementde l'Opep mais aussi des Etats-Unis et dela Russie, a largement contribué à fairechuter les prix lors du second semestre2014, puis à les maintenir à un bas niveaumalgré quelques tentatives avortées derebond en 2015.

INSTABILITÉ Les déclarations de l'Arabie saoudite

sont une chose, mais on peut noter qu'ellemène toujours une politique de prix trèsconcurrentiels, comme en témoigne sonrebond au premier rang des fournisseursde la Chine en octobre, a souligné TimEvans, de Citi.

Comme les importations chinoises ontété faibles en octobre, cela semble unexemple de réussite de l'Arabie saouditedans la capture d'une plus grande partied'un marché affaibli, a-t-il précisé.

D'un autre côté, les observateurs notentque l'Arabie saoudite et, plus largement,de nombreux acteurs de l'Opep se trou-

vent dans une position de moins en moinstenable, vu le poids de plus en plus lourdque fait peser le bas niveau du marchépétrolier sur leur budget.

C'est un bon signe que les Saoudienstiennent de tels propos pile maintenant, àl'approche d'une réunion (semestrielle) del'Opep le 4 décembre, a jugé Carl Larry,de Frost & Sullivan. Je ne sais pas s'ilsveulent vraiment coopérer (mais) ils vontêtre obligés de faire quelque chose.

En ce sens, plusieurs membres du car-tel, minoritaires par rapport à Ryad, ontappelé depuis le week-end à une politiquemoins agressive, comme le Venezuela,qui a mis en garde sur une chute des prixà 20 dollars le baril, ou l'Iran, qui a réitéréson souhait de relever sa production dansle sillage de la levée des sanctions occi-dentales à son encontre.

Dans l'ensemble, le marché devrait êtredominé par l'instabilité jusqu'à la fin del'année, a prévenu Matt Smith, deClipperData. Les conditions rappellentbeaucoup celles de la fin août: les cours serapprochent de 40 dollars, toutes lesactualités semblent défavorables, et lesinvestisseurs spéculatifs accentuent leursparis à la baisse.

Siham S.

18 - LE MAGHREB du 25 Novembre 2015 INTERNATIONALCHINE

S&P table sur lemaintien d'une

croissance "forte"L' agence de notation Standard &

Poor's a confirmé lundi sa notepour la dette souveraine de la Chine,estimant que le pays allait continuerd'enregistrer une croissance "forte" d'aumoins 6% sur les trois prochainesannées, grâce aux efforts de rééquili-brage économique de Pékin.

La note de la dette souveraine de longterme de la deuxième économie mon-diale a été maintenue à "AA-" (catégoriedite d'investissement), avec une perspec-tive stable, a indiqué S&P dans un com-muniqué.

L'agence anticipe "des progrèsimportants en terme de rééquilibrageéconomique sur les deux ou trois pro-chaines années", à mesure que la Chine"réduira sa dépendance aux dépensesd'investissement dopées par l'endette-ment".

Pékin vante volontiers ses effortspour réorienter le modèle économiquedu pays vers les services, les nouvellestechnologies et la consommation --audétriment d'industries traditionnelles ensurcapacités et d'investissements publicsimproductifs, tout en réorganisant lesgroupes étatiques, mastodontes souventendettés et gérés de façon hasardeuse.

Standard & Poor's prend acte de cevirage, estimant que la croissance chi-noise "devrait rester solide, à +6% oudavantage par an, jusqu'à au moins2018".

Au cours de ces trois années, le poidsde la consommation comme moteur decroissance s'intensifiera et le taux netd'investissement intérieur tombera sousles 40% du PIB, prédit-il.

L'agence salue par ailleurs la campa-gne anticorruption frappant les sociétésétatiques, susceptible à ses yeux "d'amé-liorer à terme la confiance dans lerégime juridique et l'environnement dusecteur privé". S&P pointe égalementles défauts de paiement de firmes publi-ques, que Pékin ne cherche plus à empê-cher à tout prix.

Pourtant, la Chine montre depuisdeux ans de nets signes d'essoufflement:elle devrait enregistrer sur l'ensemble de2015 sa plus basse croissance depuis unquart de siècle, en dépit de mesures derelance tous azimuts par les autorités.

Un affaiblissement des "dynamiqueséconomiques" ou du secteur financierviendrait alourdir la charge de la dettegouvernementale, avertit d'ailleurs S&P.De même, l'agence se dit prête à abaissersa note si jamais Pékin soutenait sacroissance grâce à un nouveau gonfle-ment du crédit pour financer des inves-tissements --un scénario qui "renforce-rait les risques de déstabilisation du sys-tème financier" et de "violente correc-tion économique".

K.A.

USA /FED

Janet Yellen justifie la politique à taux zéro

Les Américains ontbénéficié de la

politique monétaireà taux zéro, aassuré lundi la

présidente de laRéserve fédérale(Fed) Janet Yellen

dans une lettre audéfenseur des

droits desconsommateurs

Ralph Naders'inquiétant des

conséquences pourles épargnants.

"L es Américains,particulièrementceux à faibles et

moyens revenus, ont générale-ment bénéficié" du maintiendes taux d'intérêt à zéro depuisla crise financière de 2008,écrit Mme Yellen en réponse àune récente lettre ouverte deRalph Nader. Elle ajoute quesi "l'économie continue decroître, le marché de l'emploide progresser et si l'inflationremonte vers notre objectif destabilité des prix de 2%" (...)"mes collègues et moi avonsindiqué qu'il serait appropriéde commencer à normaliserles taux d'intérêt". Le Comitémonétaire de la Fed doit seréunir les 15 et 16 décembre etles marchés s'attendent à ce

que la banque centrale initieune première et modestehausse des taux directeurs. "Laplupart d'entre nous" au seindu Comité, ajoute MmeYellen, "s'attendent à ce quecette normalisation soit gra-duelle", ajoute-t-elle.

Justifiant le maintien destaux proches de zéro pendantsept ans, la patronne de la Fedargumente: "les épargnantsauraient-ils été mieux lotis sila Fed n'avait pas agi commeelle l'a fait et avait maintenuun niveau plus haut des tauxd'intérêt à court terme payésaux épargnants' Je ne le croispas". "Le chômage aurait pro-gressé, les prix des maisons seseraient écroulés encore plus",résume-t-elle. Dans une lettreouverte publiée fin octobrenotamment par le HuffingtonPost, Ralph Nader, qui a étécandidat à plusieurs électionsprésidentielles, se disait "frus-tré, comme des millions d'au-tres Américains" de percevoir"presque zéro intérêt sur des

économies placées dans descomptes épargnes tradition-nels". "On veut savoir pour-quoi la Fed, qui est lourde-ment financée par les banques,conserve des taux d'intérêt sibas qu'on ne retire aucunrevenu de nos économies sidurement gagnées pendant quela Fed laisse les grandes ban-ques emprunter de l'argentsans frais ?", a écrit M. Nader.

Dans sa réponse, JanetYellen a reconnu "êtreconsciente que de nombreuxépargnants étaient contrariéspar les très bas rendements deleurs économies et que celamettaient certains en difficultéfinancière, notamment lesretraités vivant sur des revenusfixes". Par ailleurs, les reven-tes de logements aux Etats-Unis ont baissé plus que prévuen octobre, selon les chiffrespubliés par l'Associationnationale des agents immobi-liers américains (NAR).

Leur nombre s'est établi à5,36 millions en rythme

annualisé et en données corri-gées des variations saisonniè-res bien en-dessous des atten-tes des analystes qui misaientsur un léger retrait des transac-tions à 5,50 millions. Les ven-tes de logements anciens, quicomptent pour l'essentiel dumarché immobilier en termede nombre de transactions,restent en progrès sur un anmais de seulement 3,9%.

Pour l'association profes-sionnelle, le marché du loge-ment ancien continue deconnaître "un rythme sain" detransactions même s'il n'estpas parvenu à "conserver l'al-lant observé au mois de sep-tembre". Pour Lawrence Yun,chef économiste de la NAR,"l'offre de logements à vendrea du mal à s'améliorer cetautomne, laissant peu de choixaux acheteurs ce qui ne réduitguère les problèmes d'accessi-bilité des prix des logements".Selon lui, la demande a étéégalement affectée "par lessignaux mitigés d'un ralentis-sement de la croissance et lavolatilité des marchés finan-ciers". Les stocks de loge-ments à vendre ont encorechuté le mois dernier, régres-sant de 2,3% à 2,14 millions etsont plus bas de 4,5% par rap-port à l'année dernière. Il fau-drait donc seulement 4,8 moispour épuiser ces stocks aurythme des ventes d'octobre.

Le prix médian d'une mai-son s'est établi à 219 600 dol-lars, ce qui est 5,81% au-des-sus de celui d'octobre 2014.

Mustapha S.

RUSSIE

La récession "est terminée" selon leministre de l'Économie

L a récession frappant la Russiedepuis un an à cause de la chute descours du pétrole et des sanctions

occidentales liées à la crise ukrainienne "estterminée", a déclaré lundi le ministre del'Économie Alexeï Oulioukaïev. "La réces-sion de l'économie russe est terminée", aindiqué M. Oulioukaïev, cité par les agen-ces russes. Il a précisé néanmoins que surl'ensemble de l'année 2015, le produit inté-rieur brut était attendu en baisse de "3,9%,

peut-être moins, 3,7%", après une crois-sance de 0,6% en 2014. Selon l'agence desstatistiques Rosstat, le produit intérieur bruta reculé de 4,1% au troisième trimestre parrapport à la même période un an plus tôtcontre 4,6% au deuxième et 2,2% au pre-mier. Mais Rosstat n'a pas publié d'estima-tion de l'évolution du PIB au troisième tri-mestre par rapport au deuxième. Or, c'estl'évolution d'un trimestre par rapport auprécédent qui est généralement retenue

pour définir une entrée dans ou une sortiede la récession. Certains économistesavaient déjà estimé que la baisse de 4,1%du PIB au troisième trimestre par rapport àun an plus tôt correspondait à une stabilisa-tion, voire une petite progression par rap-port au deuxième trimestre. M.Oulioukaïev a estimé récemment que l'éco-nomie russe avait touché "le point bas de larécession en juin-juillet". Selon les chiffresdisponibles sur le site de Rosstat, le PIB acommencé à baisser d'un trimestre sur l'au-tre au troisième trimestre 2014, le phéno-mène s'étant accéléré avec la brusquedépréciation du rouble de la fin de l'annéedernière. Si l'activité économique semble sestabiliser, les perspectives de rebond rapide,comme cela avait été le cas après les crisesde 1998 ou 2009, sont très incertaines. Lessanctions économiques des Occidentauxrestent en place et les prix du pétrole, prin-cipale source de revenus budgétaires dupays, ne remontent pas de manière signifi-cative.

Si la production donne des signes deredémarrage, la consommation des ména-ges, qui a subi sa pire chute en 15 ans àcause de l'envolée des prix, reste en berne,limitant les marges de man�uvre. Le Fondsmonétaire international comme la Banquemondiale estiment que le PIB de la Russiepourrait encore baisser légèrement l'annéeprochaine, tandis que le gouvernementrusse espère un rebond de 0,7%.

Kamel A.

ITALIE

Feu vert au plan de sauvetage de quatrebanques régionales

U n plan de sauvetage de quatrebanques régionales, d'un coût dequelque 3,6 milliards d'euros

pour le système bancaire italien, est entréen vigueur lundi après avoir été approuvépar la Commission européenne. Ce planconcerne la Banca Marche, la Cassa diFerrara, la Banca Etruria et la CariChieti,quatre petites banques déjà placées soustutelle administrative, qui représententenviron 1% des dépôts bancaires en Italie.

Ce plan adopté dimanche par le gou-vernement italien lors d'un bref conseildes ministres a reçu dans la foulée le feuvert des autorités européennes.

Il prévoit la création de quatre nouvel-

les banques dont le bilan sera apuré detoutes les créances douteuses, celles-ciétant intégrées dans une "bad bank", oustructure de défaisance. L'opération seraréalisée sous le contrôle de la Banqued'Italie et financée par l'ensemble du sys-tème bancaire italien, via un fonds natio-nal de secours des banques. Le gouverne-ment a souligné que cette solution ne coû-terait rien au Trésor italien et permettraitde sauvegarder l'emploi. Plus générale-ment, le gouvernement étudie depuis desmois différentes pistes afin de venir à boutdu problème des crédits à risques qui han-dicapent les banques et entravent lareprise économique. La Commission

européenne n'y est pas opposée maisattend la présentation d'un plan, qui tardeà venir. Certains éléments du plan pour-raient être connus avant la fin de l'année,selon un haut responsable économiqueitalien ayant requis l'anonymat.L'élimination de ces créances douteusesplombant le bilan des banques, dont cer-taines lourdement comme la banqueMonte Paschi di Sienna ou la Carige,serait la "baguette magique" susceptiblede permettre à l'Italie de se relancer forte-ment et durablement, a confié ce haut res-ponsable la semaine dernière devant quel-ques journalistes.

M.S.

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Les Bourses européennesont fini dans le rougelundi, pénalisées par lafaiblesse continue desprix des matièrespremières, malgrél'accélération del'indicateur PMI del'activité privée en zoneeuro.

L es marchés ont reculé"dans le sillage de labaisse des prix des matiè-

res premières et du pétrolenotamment", a expliqué DanielLarrouturou, directeur généraldélégué de Diamant BleuGestion.

Le "glissement des cours desmatières premières a frappé auc�ur le FTSE-100", l'indice dela Bourse londonienne a estiméJasper Lawler, analyste chezCMC Markets.

La publication de l'indicePMI qui a confirmé l'accéléra-tion de la croissance de l'activitéprivée dans la zone euro, n'a pasmodifié la tendance.

L'Eurostoxx 50 a reculé de0,21%

La Bourse de Paris a débutédifficilement la semaine, l'indiceCAC 40 ayant perdu 21,85points à 4 889,12 points (-0,44%), dans un volumed'échanges faible de 2,7 mil-liards d'euros.

Les industrielles liées auxmatières premières ont tiré l'in-dice vers le bas, à l'image deVallourec (-1,22% à 9,40 euros),Total (-1,06% à 45,77 euros) ouAperam (-1,92% à 31,91 euros).

ArcelorMittal a souffert (-4,66% à 4,60 euros) en plus d'unabaissement de recommanda-tion.

A l'inverse, Altran a étérecherché (+3,68% à 11,70euros) après avoir dévoilé sonplan stratégique qui comporte unobjectif de chiffre d'affaires de 3milliards d'euros à l'horizon2020.

Marie Brizard a reflué (-3,71% à 19,72 euros) affecté parla révision à la hausse ses objec-tifs de chiffre d'affaires et derésultat brut d'exploitation(Ebitda) pour 2018.

La même tendance baissièreétait visible à La Bourse deLondres, où l'indice FTSE-100 aperdu 0,46% à 6 305,49 points.

Le secteur minier a terminéen recul, avec par exempleGlencore (-2,07% à 90,42 pence)ou BHP Billiton (-1,60% à871,30 pence).

La distribution a égalementterminé dans le rouge, à l'imagede Tesco (-3,70% à 165,1 pence).

Le secteur de l'aéronautiqueet de la défense a en revanchetiré son épingle du jeu: BAESystems a pris 1,02% à 497pence et Rolls-Royce 3,08% à569 pence.

L'indice Dax de la Bourse deFrancfort a abandonné 0,25% à11 105,9 points, tandis que leMDax des 50 valeurs moyennesa cédé 0,17% à 21 261,41 points.

Côté valeurs, l'énergéticienRWE a dévissé de 4,97% à 10,90euros, entraînant dans sa chuteson principal concurrent EON,en recul de 1,62% à 8,89 euros.

Le transporteur aérienLufthansa (-2,11% à 13,45euros) a terminé en avant-der-nière position du Dax, pénalisépar le préavis de grève déposé enmilieu de journée par le person-nel de cabine.

En tête du Dax, l'équipemen-tier sportif Adidas a gagné1,46% à 89,38 euros, son plushaut niveau depuis janvier 2014au terme de sa dixième journéede hausse consécutive.

Le constructeur automobileVolkswagen a progressé de1,34% à 109,90 euros.

La Bourse suisse a perdu1,01% à 8 924,41 points.

Chez les bancaires, CréditSuisse, qui a finalisé avec succèsson augmentation de capital,enregistre la plus forte chute del'indice, perdant 5,66% à 21,51francs suisses; alors qu'UBS ne

perd que 0,86% à 19,68 francssuisses et Julius Baer 0,58% à47,68 frances.

Transocean, qui a annoncéson intention de se retirer de laBourse suisse pour n'être pluscôté qu'à New York, gagne0,70% à 14,36 francs suisses.

Même son de cloche à laBourse de Bruxelles qui a reculéde 0,27% à 3 692,63 points.

En queue de peloton de l'in-dice, Elia, le gestionnaire deréseau de transport d'électricité,a reculé de 2,10% à 43,49 euros.

D'Ieteren, qui assure la distri-bution en Belgique des véhiculesdes Volkswagen, a perdu 1,52%à 30,06 euros et l'opérateur pos-tal bpost 1,44% à 23,28 euros.

A l'autre bout de l'indice, legroupe pharmaceutique UCB aprogressé de 1,06% à 81,79euros.

La Bourse de Lisbonne a ter-

miné en léger recul de 0,19% à 5298,00 points.

L'indice PSI 20 a été tiré versle bas par le groupe postal CTT,en baisse de 3,93% à 8,31 euros,et l'électricien EDP, qui a cédé -1,26% à 3,29 euros.

Les valeurs financières onttoutefois clôturé en nette hausse:la BPI a bondi de 5,47% à 1,20euro et la BCP s'est appréciée de2,67% à 5 centimes d'euro.

L'indice AEX de la Boursed'Amsterdam a clôturé en baissede 0,54% à 466,18 points.

A la hausse, la holding Alticea gagné 6,13% à 14,27 euros tan-dis qu'à la baisse, le sidérurgisteArcelor Mittal a perdu 4,66% à4,60 euros.

La Bourse de Madrid a clô-turé quasi-stable, l'indice Ibex 35cédant 0,13% à 10 277,40 points.

Les valeurs bancaires ont tou-tes finis en hausse, à l'image de

Bankia (+1,89% à 1,19 euro).En revanche, les valeurs

industrielles ont fini dans lerouge. Dans le secteur des télé-communications, Telefonica alâché 2,21% à 11,52 euros.

La Bourse de Milan est laseule des Bourses européennes àavoir terminé en hausse, l'indiceFTSE Mib gagnant 0,70% à 22295 points.

Le groupe Prysmian a réaliséla plus forte hausse avec +2,83%à 20,36 euros, suivi de CNHIndustrial, +2,71% à 6,45 euroset de Banco Popolare Milano,+2,62% à 0,902 euro.

Terna a enregistré en revan-che la plus forte baisse avec -1,87% à 4,61 euros, suivi parAtlantia, -1,81% à 24,39 euros etFinmeccanica qui perd 0,96% à13,43 euros.

Ilyas A.

LE MAGHREB du 25 Novembre 2015- 9FINANCESBOURSES

Les places européennes plombées par lesmatières premières

Wall Street s'essouffle et finiten petite baisse

W all Street a terminé laséance en petitebaisse lundi, repre-

nant son souffle après une excel-lente semaine dans une journéesans grande actualité économi-que: le Dow Jones a perdu0,17% et le Nasdaq 0,05%.

Selon des résultats définitifs,l'indice vedette Dow JonesIndustrial Average a cédé 31,13points à 17 792,68 points, et leNasdaq, à dominante technolo-gique, 2,44 points à 5 102,48.

L'indice élargi S&P 500, trèssuivi par les investisseurs, acédé 0,12%, soit 2,58 points, à 2086,59 points. Restés proches del'équilibre tout au long de laséance, les principaux indicesont fini par s'essouffler alorsqu'ils évoluaient encore enhausse en début d'après-midi.Pour Michael Gayed, chezPension Partners, après une"jolie série" de hausses, il pour-rait juste s'agir d'une pause "quipermet de se reprendre". Tousles indices avaient grimpé deplus de 3% la semaine dernière.M. Gayed a également noté quependant que les grands indicess'essoufflaient lundi, l'indiceRussell 2000, regroupant descapitalisations bien plus modes-tes, s'affichait en hausse. "Jesoupçonne qu'on va voir unmouvement où on va délaisserles grosses valeurs pour sereporter sur les petites capitali-sations, qui ont souffert d'unetendance baissière tout au longde l'année et pourraient essayerde se rattraper", a-t-il dit.

Par ailleurs, il a noté que lemarché était déjà très calmeavant la fête d'action de grâce(Thanksgiving) jeudi. Enfin les

investisseurs ont dû prendre encompte deux indicateurs déce-vants: le ralentissement desreventes de logement, qui n'ontpas pu garder en octobre lerythme très vif trouvé en sep-tembre, et le ralentissement del'industrie manufacturière auxEtats-Unis mesurée par l'institutMarkit. Pour autant, le marché,qui a suivi de loin la tendancebaissière des Bourses européen-nes, n'a pas vraiment de raisonde revenir sur la forte hausseenregistrée la semaine dernière,a estimé Art Hogan, chezWunderlich Securities. "Lesdeux choses dont nous nousréjouissions la semaine dernièresont toujours vraies", a-t-il noté,évoquant "le consensus qui seforme sur la perspective d'unehausse des taux d'intérêt par laRéserve fédérale, et la situationde la distribution qui est apparuemeilleure que la semaine précé-dente".

LES FUSIONSINQUIÈTENT

Le géant de la pharmaciePfizer, membre du Dow Jones, aété sanctionné après l'annoncede sa méga-fusion avec l'améri-cano-irlandais Allergan, uneopération semblant justifiéeautant par un souci d'optimisa-tion fiscale que par une logiqueindustrielle. Le titre a chuté de2,64% à 31,33 dollars, et lestitres Allergan cotés à New Yorkde 3,44% à 301,72 dollars. Lefabricant de distributeurs de bil-lets Diebold a chuté plus lourde-ment de 6,69% à 35,00 dollarsaprès l'annonce qu'il allait ache-ter son concurrent allemandWincor Nixdorf pour quelque

1,7 milliard de dollars. Pour M.Gayed, ces opérations sont dés-approuvées par des investisseursqui craignent l'impact de la pro-chaine hausse des taux d'intérêtque pourrait décider la banquecentrale américaine à la mi-décembre. "Le marché anticipeque ces opérations vont coûterbeaucoup plus cher" que par lepassé, a-t-il souligné. Le distri-buteur de jeux vidéo GameStop,qui dévissait en début de séance,a finalement fini sur une chutelimitée à -4,20% (à 37,61 dol-lars) après l'annonce d'unebaisse de ses ventes trimestriel-les, et d'une révision en baissede ses prévisions de bénéficeannuel. En revanche le groupeénergétique Peabody a gagné3,72% à 11,71 dollars après l'an-nonce de la cession pour 358millions de dollars de mines decharbon au Nouveau-Mexique(sud-ouest) et au Colorado(ouest), qui reviendront à BowieResource Partner.

Les groupes automobilesFord et General Motors n'ontpas réussi à tirer profit de l'ac-cord conclu avec le syndicatUAW, et ont cédé respective-ment 0,34% et 0,72%. Facebooka cédé 0,34% à 106,95 dollarsaprès que son patron fondateurMark Zuckerberg eut annoncévendredi qu'il entendait prendreun congé paternité de deux moisaprès la naissance prochaine deson enfant. Le marché obliga-taire était en petite hausse. Lerendement des bons du Trésor àdix ans s'affichait à 2,251%,contre 2,264% vendredi soir, etcelui des bons à 30 ans reculait à3,005% contre 3,018%.

I.A.

ESPACE PRATIQUE16 -LE MAGHREB du 25 Novembre 2015

Au départ d�Oran Alicante 14h45Bruxelles 09h00Casablanca 07h45Djeddah 17h00Lyon 08h50Marseille 09h00 - 12h45 Oujda 08h00 - 18h25Paris Orly 08h30 Toulouse 09h00 Au départ d�Annaba Lyon 11h00Marseille 08h00Paris 23h00 Au départ de Sétif Lyon 09h 30 - 14h 40 Paris Orly 07h55 - 19h25 Au départ de Batna Marseille 10h30 Paris 10h15Au départ de Béjaïa Marseille 08h30 Paris 09h20lyon 13h30Au départ de Biskra Paris 10h10Au départ de Constantine Marseille 08h00 - 12h30Paris 13h00lyon 07h50Nice 07h55Mulhouse 10h15 Tunis 16h00 Au départ de Chlef Marseille 13h00 Au départ de Tlemcen Paris Orly 08h45Au départ deTamanrasset Paris Orly 02h45

LIGNES INTÉRIEURES

Alger vers :

Annaba:07:15 -11:00 - 11:20- 15:30 -19:35Constantine:07:45 - 10:40- 14:20 - 17:30- 20:00- 21:45 - 22:10 Oran: 06:15 - 09:10- 13:10- 15:15- 17:10-20:50 Sétif: 08:00 - 15:45 Ghardaia 07:00 - 18:30 Jijel 11:30 - 09:00 In Amenas 13:00 H.Messaoud: 06:30- 07:40 - 17:45-19:00 - 20:45

Rome vers :Alger 13h40

Rimini vers : Alger 11h00

Madrid vers : Alger 13h00 - 12h30 - 13h00

Barcelone vers :Alger 19h05

Alicante vers :Oran 16h45

Caire vers :Alger 15h30

London vers : Alger 14h05

Casablanca vers :Alger 11h40 Oran 09h10

Oudjda vers :Alger 18h15 - 18h35

Dubai vers :Alger 03h05

Djeddah vers : Alger 03h40 Oran 01h45

Tunis vers :Alger 10h20 - 15h50 - 18h20 Constantine 17h35

HORAIRE DES VOLS VOYAGES

Alger vers :Paris (Charles De Gaulles) 07h35 Lille 13:10-17:10-18:00-18:30-Lyon 09h50 Marseille 11h30

Au départ d�Alger

11:30 Marseille MRS12:00 Paris ORY12:00 Paris PAR14:05 Casablanca CMN14:40 Montréal YUL15:40 Bordeaux BOD16:30 Dubai DXB16:40 Paris ORY16:40 Paris PAR17:00 Marseille MRS16:30 Dubai DXB16:40 Paris ORY16:40 Paris PAR17:00 Marseille MRS19:15 Bamako BKO20:00 Istanbul IST07:35 Paris PAR07:35 Paris CDG08:00 Nice NCE09:20 Casablanca CMN09:30 Le Caire CAI09:50 Lyon LYS10:05 Bruxelles BRU10:15 Paris PAR10:15 Paris CDG10:30 Francfort FRA10:30 Milan MXP10:30 Milan MIL

Urgences

SAMU : (021) 23.50.50Protection civile : (021) 71.14.14Sûreté wilaya : (021) 73.53.50/53Gendarmerie : (021) 76.41.97Centre antipoison : (021) 96.49.63Dépannage gaz : (021) 67.91.61/62Dépannage électricité : (021)68.55.00Service des eaux : (021) 67.50.30TAXI ALGER Tel: +213 (21) 714201

AU DÉPART D�ALGERN° Train Départ Destination21 05:15:00 Banlieue EST (ALGER THENIA)1023 05:50:00 Banlieue OUEST (ALGER AFFROUN)23 05:55:00 Banlieue EST (ALGER THENIA)25 06:10:00 Banlieue EST (ALGER THENIA)1025 06:25:00 Banlieue OUEST (ALGER AFFROUN)TA 06:35:00 Banlieue EST (Thenia ALGER)AC 06:45:00 Banlieue EST (ALGER THENIA)27 06:50:00 Banlieue EST (ALGER THENIA)22 06:52:00 Banlieue EST (Thenia ALGER)1022 07:00:00 Banlieue OUEST (AFFROUN ALGER)1027 07:10:00 Banlieue OUEST (ALGER AFFROUN)29 07:15:00 Banlieue EST (ALGER THENIA)24 07:18:00 Banlieue EST (Thenia ALGER)102 07:23:00 Banlieue EST (Thenia ALGER)31 07:30:00 Banlieue EST (ALGER THENIA)1024 07:30:00 Banlieue OUEST (AFFROUN ALGER)26 07:36:00 Banlieue EST (Thenia ALGER)33 07:45:00 Banlieue EST (ALGER THENIA)28 07:48:00 Banlieue EST (Thenia ALGER)30 07:53:00 Banlieue EST (Thenia ALGER)1029 07:55:00 Banlieue OUEST (ALGER AFFROUN)1026 07:58:00 Banlieue OUEST (AFFROUN ALGER)1082 08:03:00 Banlieue OUEST (AFFROUN ALGER)32 08:08:00 Banlieue EST (Thenia ALGER)35 08:15:00 Banlieue EST (ALGER THENIA)34 08:21:00 Banlieue EST (Thenia ALGER)1031 08:25:00 Banlieue OUEST (ALGER AFFROUN)1028 08:35:00 Banlieue OUEST (AFFROUN ALGER)1084 08:39:00 Banlieue OUEST (AFFROUN ALGER)1033 09:00:00 Banlieue OUEST (ALGER AFFROUN)1030 09:09:00 Banlieue OUEST (AFFROUN ALGER)39 09:10:00 Banlieue EST (ALGER THENIA)36 09:12:00 Banlieue EST (Thenia ALGER)38 09:28:00 Banlieue EST (Thenia ALGER)18 09:42:00 Banlieue EST (Thenia ALGER)41 09:45:00 Banlieue EST (ALGER THENIA)1032 09:50:00 Banlieue OUEST (AFFROUN ALGER)40 09:56:00 Banlieue EST (Thenia ALGER)1035 10:00:00 Banlieue OUEST (ALGER AFFROUN)1083 10:15:00 Banlieue OUEST (ALGER AFFROUN)

AU DÉPART DE CONSTANTINEN° Train DÉPART DESTINATIONAT 02:51:00 ALGER BENI MANSOUR BBA SETIF CONSTANTINECA 06:40:00 CONSTANTINE SETIF BENI MANSOUR ALGERB406 07:02:00 CONSTANTINE SETIF BENI MANSOUR ALGERB407 08:12:00 ALGER BENI MANSOUR BBA SETIF CONSTANTINETC 09:28:00 M'SILA BATNA CONSTANTINEB4104 09:44:00 M'SILA BATNA CONSTANTINEBS 09:58:00 ALGER BENI MANSOUR BBA SETIF CONSTANTINEMC 11:11:00 M'SILA BATNA CONSTANTINEAC 13:30:00 ALGER BENI MANSOUR BBA SETIF CONSTANTINECM 13:40:00 CONSTANTINE TEBESSACT 14:05:00 CONSTANTINE BATNA M'SILASB 14:48:00 CONSTANTINE SETIF BENI MANSOUR ALGERB4244 15:15:00 CONSTANTINE BATNA M'SILAB418 15:20:00 CONSTANTINE SETIF BENI MANSOUR ALGERB419 16:32:00 ALGER BENI MANSOUR BBA SETIF CONSTANTINETA 21:54:00 CONSTANTINE SETIF BENI MANSOUR ALGER

AU DÉPART D�ORANDÉPART ARRIVÉE

ORAN - ALGER06H25 11H3008H00 13H0512H30 17H3615H00 19H00

ALGER - ORAN06H25 11H3008H00 12H0012H30 17H3615H00 19H00

ORAN - TLEMCEN07H35 09H5612H50 15H1216H30 18H51

TLEMCEN - ORAN05H50 08H0910H30 12H4915H30 18H57

ORAN - MAGHNIA12H50 16H22

MAGHNIA - ORAN04H45 08H09

ORAN - SBA17H15 18H38

SBA - ORAN06H15 07H31

HÔTEL SHERATON*****021 37 77 77

HÔTEL EL-DJAZAIR*****021 23 09 33/37

HÔTEL EL-AURASSI*****021 74 82 52

HÔTEL SOFITEL*****021 68 52 10/17

HÔTEL MERCURE****021 24 59 70/85

HÔTEL HILTON*****021 21 96 96

ORANSHERATON ORAN HOTEL *****

Tél : 213 41 59 01 00 -Fax :41 59 01 01ROYAL HOTEL*****

Tél : 213 41 39 31 44 Fax : 41 39 94 80ANNABA

HÔTEL SABRI****Tél: 213.38.80.61.61-Fax:38.80.62.05

HÔTEL SEYBOUSE****Tél: 213 38 86 24 26-Fax : 38 86 83 37

CONSTANTINEHOTEL PANORAMIQUE****

Tél :213 31 94 24 77-Fax:031 94 99 56HOTEL CIRTA*****

213 31 94 30 33 et 34-Fax:31 92 94 28

Aéroport Houari Boumediene: 021 54 15 15-Air Algérie Réservations: 021 28 11 12-Air France: 021 73 27 20/73 16 10- SNTF: 021 76 83 65/73 83 67

TELS

D�A

LGE

R

SE

RVA

TIO

NS

HORAIRES DES TRAINS

Mercredi : 13 Safar 1437FEDJR : 05h58DOHR : 12h35ASSAR : 15h15Maghreb : 17h39ICHA : 19h02

HORAIRES DES

PRIÈRES

Séance de cotation des valeurs mobilières du 18 Novembre 2015Alliance Assurance 625,00EGH El Aurassi 480,00

NCA-Rouiba 355,00

Saidal 640,00SPA Dahli 100,00Séance de cotation des valeurs du Trésor

Rendement maximum 4,79Rendement minimum 0,00

Capitalisation boursière12 996 345,00

Indice boursier théorique1 209,918

1 USD1 EUR1 GBP100 JPY100 CHF1 CAD100 DKK100 SEK100 NOK1 AED1 SAR1 KWD1 TND 1 MAD

US DOLLAREUROPOUND STERLINGJAPAN YENSWISS FRANCCANADIAN DOLLARDANISH KRONESWEDISH KRONANORWEGIAN KRONEARAB EMIRAT DIRHAMSAUDI RIYALKUWAIT DINARTUNISIAN DINARMAROCCAN DIRHAM

108.0588115.3636165.025757.5892

10618.985881.3757

1546.34801241.72691247.345629.419028.8134354.872953.025910.7382

108.0738115.4120165.099087.6227

10622.547781.4115

1546.78401242.75611247.850129.423828.8189355.857153.558810.8041

BBII LLLLEETTSS DD EE BBAA NN QQUU EE AA CC HH AATT VV EENN TTEE

Cotation hebdomadaire des billets de banque du 19 Novembre 2015

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LE MAGHREB du 25 Novembre 2015 - 15IMMOBILIER10 - LE MAGHREB du 25 Novembre 2015 AGRICULTURE

AQUACULTUREFormation de

porteurs de projetsà Sétif

D es stages de formation de porteursde projets, relatifs à l'aquaculture et

à la pêche continentale sont organisés lelong de l'année par la chambre de lapêche et de l'aquaculture de Sétif, a indi-qué dimanche un responsable de la direc-tion locale du secteur.

Le chargé de la communication de ladirection de la pêche et des ressourceshalieutiques, Naïm Belaâkri, a déclaréque ceux qui souhaitent investir dans cescréneaux seront formés par la chambre enfonction de la demande et de son pro-gramme d'action. La même source a rap-pelé, en marge de la cérémonie de clôtured'un stage de formation de 28 porteurs deprojets aquacoles venus de Batna, deBordj Bou Arreridj, de M'sila, de Mila etde Sétif, que ce stage a été précédé, enmai dernier, d'une formation à la pêchecontinentale qui avait réuni 34 candidats.

Ces stages, dispensés gratuitement,sont encadrés par des experts et desenseignants de l'Ecole de formation tech-nique de la pêche et aquacultured'Annaba.

Les participants obtiennent, au termede leur formation, des certificats d'apti-tude qui les habilitent à investir, est-ilnoté.

H.B.

SÉNÉGAL

Des paysans pratiquent une agricultureadaptée au changement climatique

Depuis 2013, les paysansde Daga Birame, dans le

centre du Sénégal,pratiquent une

agriculture adaptée auchangement climatique

en se fondant sur larecherche et les

prévisionsmétéorologiques... etavec l'aide de radios

communautaires.

C e village d'environ 800 âmes de larégion de Kaolack participe eneffet à un projet pilote de prati-

ques dites climato-intelligentes, plusdurables, destiné à anticiper les impactsdramatiques du réchauffement climatique.

Le projet implique l'Agence nationalede l'aviation civile et de la météorologie(Anacim) du Sénégal et le Programme derecherche sur le changement climatique,l'agriculture et la sécurité alimentaire(CCAFS) du partenariat international derecherche agricole CGIAR - un consor-tium qui regroupe une quinzaine de cen-tres de recherche dans le monde.

Grâce à ce projet, on a vu qu'avec nospratiques (habituelles), on ne tiendraitmême pas 30 ans de plus, indiqueOusmane Thiall, un jeune producteur,s'exprimant lors d'une visite de presseorganisée fin septembre par les initiateursdans cette région parsemée de champs debaobabs, à cheval sur des zones arides etla savane.

Les villageois donnent un exemple :auparavant pour nourrir leur bétail, lespaysans coupaient les baobabs, immensesarbres centenaires aux multiples usages etvertus. Mais de telles pratiques ont déjàaccéléré la désertification dans d'autreslocalités de la région, désormais exposéesà la sécheresse, ce qui pousse les bras

valides à l'exode vers des centres urbainsplus développés. Pour leur faire prendreconscience de la menace de ce genre d'ac-tions sur l'environnement, nous avons pri-vilégié une approche participative, expli-que à l'AFP Mme Diaminatou Sanogo,directrice de l'Institut sénégalais derecherches agricoles (Isra) et responsableau Sénégal d'un volet du CCAFS.

Pour que le déclic ait lieu, nous avonsemmené les paysans de Daga Birame àLinguère, une région désertique au climatchaud et sec, dans le nord du Sénégal. Là-bas, ils ont vu de leurs yeux à quoi res-semblerait leur région dans 30 ans s'ils nefaisaient rien pour économiser les res-sources et protéger leur environnement,ajoute Mme Sanogo.

Selon Ousmane Thiall, les paysans sesont dit : Si on ne change pas, on seracomme ceux de Linguère.

Au début de la campagne, le messagepeinait à passer, d'après Ousmane Ndiaye,chef du département Recherche et déve-loppement de l'Anacim.

Nous nous sommes rendu compte quele jargon météorologique était trop abs-trait et inaccessible aux populations rura-les. Le langage du climat est probabilistepar essence. Les agriculteurs sénégalaisont beaucoup de mal avec cela, explique àl'AFP M. Ndiaye.

Avant, quand on leur disait Il y a 10 %de chances qu'il pleuve, ils nous répon-daient : Mais nous, on peut semer ou pas?C'est cette incompréhension de départqu'il a fallu corriger, précise-t-il.

Alors, pour que tous parlent le mêmelangage, des ateliers de formation ont étéorganisés. Et un système d'informationpar SMS a été mis en place, qui permetdepuis la mi-août à un groupe d'agricul-

teurs leaders de recevoir sur leurs télépho-nes les prévisions saisonnières, desconseils sur les semences adéquates, lespratiques idoines à adopter face aux aléasclimatiques... Informations que ces agri-culteurs transmettent à leur tour à leursconfrères. Ces renseignements sont aussidiffusés par des radios communautairespartenaires du projet, 82 au total, répartiessur tout le territoire. D'après le CCAFS,ce dispositif permet de toucher environ7,4 millions de Sénégalais vivant dans leszones rurales, sur une population globalede près de 14 millions d'habitants, et decontribuer à lutter contre des pratiquesbasées sur des observations empiriques etsouvent nuisibles pour leurs cultures oul'environnement, à moyen ou long terme.Depuis l'électrochoc provoqué par lavisite à Linguère, les habitants de DagaBirame ont changé leurs manières defaire. Les baobabs ne sont plus coupés, aucontraire, une grosse croix peinte enrouge s'étale sur leurs troncs, signe qu'ilsdoivent être préservés. Et derrière les mai-sons bordant la grand-place du village,des arbres fruitiers et champs de céréalesdéploient à perte de vue leurs couleursravivées par les généreuses pluies enre-gistrées cette année: tamariniers, juju-biers, arachide... Les nouvelles pratiquesagricoles climato-intelligentes ont coursau total sur 128 hectares. Un arrosagegoutte à goutte a été installé au pied decertains plants à la demande des villa-geois, selon Mme Sanogo, en attendant depouvoir forer un puits de 40 m de profon-deur, solution pérenne. D'après l'Anacim,50% de la population de Daga Birame uti-lise aujourd'hui l'information climatique,contre 4% au début du partenariat.

Ahmad L.

SKIKDA

4e Salon national du miel et de l'apiculture L a 4ème édition du

salon national du mielet de l'apiculture,

ouverte dimanche au centreculturel Aïssat-Idir de Skikda,draine un nombre important devisiteurs, a-t-on constatédimanche après-midi.

Le miel 100 % naturel (ouprésenté comme tel) est laquête commune de la majoritédes visiteurs, convaincus deseffets bénéfiques et des vertusthérapeutiques du produit del'abeille. Une gamme variée,incluant le "miel d'abeillessauvages", leur est proposéepar les 40 apiculteurs partici-pant à ce salon national, venusde 20 wilayas du pays.

Apiculteur à Ghardaïa,Yacine Khirnass propose plu-sieurs variétés, du miel d'euca-lyptus, cédé à 2.500 dinars lekg, à celui, plus cher (et plusrare) du jujubier, vendu à4.000 dinars le kg. Une diffé-rence de prix que ce profes-sionnel attribue aux frais quenécessitent de longs déplace-ments en zones sahariennespour obtenir cette secondevariété de miel. Selon RabahMessikh, cadre à la directiondes services agricoles, l'objec-tif du salon est de favoriser leséchanges entre professionnelset mettre en valeur les capaci-tés apicoles de la wilaya deSkikda. Cette région du paysproduit, selon le président del'association des apiculteurs dewilaya, Hichem Koti, 200.000essaims par an, distribuées

localement mais aussi dans leswilayas d'El Tarf, Annaba,Constantine, Souk Ahras, Jijel,Guelma, Bordj Bou Arreridj etSétif. M. Koti a égalementaffirmé que la wilaya deSkikda a produit, la saisondernière, 6.100 quintaux demiel grâce à ses 115.000ruches appartenant à 3.500apiculteurs. Organisée jusqu'àjeudi par l'association des api-culteurs de la wilaya, la direc-tion des services agricoles et lachambre de l'agriculture, lesalon, ouvert par le waliFaouzi Benhassine, réservedes stands aux dispositifs desoutien à l'emploi de jeunes età la Société algérienne d'assu-rances.

MISE EN �UVRE EN2016 D'UNE FEUILLE DE

ROUTE POURDÉVELOPPER

L'APICULTURED'autre par, le ministre de

l'Agriculture, du développe-ment rural et de la pêche, SidAhmed Ferroukhi, a indiquéque son secteur allait mettre enoeuvre dès 2016 une feuille deroute pour développer lafilière apicole, visant essen-tiellement l'amélioration de laproductivité et l'élaborationdes normes de qualité du mield'Algérie. "Cette feuille deroute permettra de consoliderles efforts consentis dans ledéveloppement de la filière etdéfinir notre vision futureconcernant l'amélioration de la

qualité de nos produits apico-les", a affirmé le ministre lorsde sa rencontre avec des api-culteurs en marge de la foirenationale du miel qui s'esttenue du 22 au 31 octobre àAlger. Suite à des réunions deconcertation avec les différen-tes organisations et associa-tions professionnelles, leministère a désigné des grou-pes de réflexion chargés defaire des propositions portantsur l'amélioration de la pro-ductivité et de la qualité dumiel en prévision d'exportervers le marché international.

Parmi ces axes, M.Ferroukhi a cité la créationd'un laboratoire d'analyse et decontrôle de la qualité et l'éla-boration de normes et para-mètres afin de faire connaîtrele miel d'Algérie. Le ministrea soutenu que l'apiculture avaitconnu un développementimportant durant ces 15 der-nières années aussi bien enquantité de production qu'ennombre d'apiculteurs quidépassent 30.000 profession-nels. La production nationaledu miel a atteint environ56.000 quintaux cette annéeen baisse par rapport à 2014(59.000 quintaux), l'objectifétant d'arriver à 100.000 quin-taux d'ici à 2020.

A cette récolte s'ajoutentd'autres produits de la ruchecomme la gelée royale, la pro-polis, le pollen, la cire et levenin d'abeille, qui serventaussi pour la production de

produits cosmétiques.Les apiculteurs imputent la

baisse de la récolte aux effetsdu changement climatiqueperceptibles à travers un déca-lage de saisons et le prolonge-ment de la période de froid,qui perturbent la floraison etne favorisant pas la remontéedu nectar.

Ces professionnels relèventégalement l'utilisation par lesagriculteurs des pesticidesdans des vergers où sontposées les ruches.

½L'utilisation des pestici-des est l'une des raisons de labaisse des rendements consta-tés ces dernières années.Pourtant, l'agriculteur doitcomprendre que les abeillescontribuent à hauteur de 40%aux rendement de son verger",affirme Ahmed Lâamour, api-culteur depuis 45 ans àConstantine.

Pour améliorer la produc-tion, le ministre a demandéaux apiculteurs potentiels d'in-vestir dans la mise en valeurdes parcours où ils font de latranshumance et la plantationd'arbres à haute valeur ajoutéecomme l'eucalyptus, le juju-bier et le caroubier.

Il a aussi exhorté les pro-fessionnels à promouvoir lemiel local à travers la multipli-cation des foires et exposi-tions, des journées scientifi-ques et des visites au profit dugrand public afin de connaîtrele produit national.

Lakhdar B.

Page 10: FACE AUX ISLAMISTES Post scriptum Par B. Chellali Contenu ...1037).pdfLE MAGHREB Le Quotidien de l™Économie

ENTREPRISE LE MAGHREB du 25 Novembre 2015 - 11

Feu vert deBruxelles au rachatde l'américainBroadcom parAvagoL a Commission européenne a

annoncé lundi avoir donné sonfeu vert à l'acquisition de l'améri-cain Broadcom par l'américano-sin-gapourien Avago, tous deux pro-ducteurs mondiaux de semi-conducteurs, estimant que laconcurrence serait préservée enEurope.

Le 28 mai dernier, Avago avaitannoncé qu'il allait racheterBroadcom pour 37 milliards de dol-lars, donnant naissance à un géant àmême de marcher sur les plates-bandes de l'américain Intel.

Cette opération qui valorise lanouvelle entité à 77 milliards dedollars, est la plus grosse de l'his-toire du secteur, selon les analystes.

"Il ressort de l'enquête de laCommission européenne que lesportefeuilles des deux sociétés sontessentiellement complémentaires",a-t-elle indiqué dans son communi-qué. Car "Broadcom fabrique despuces disponibles dans le com-merce pour les segments du marché"haut débit" et "connectivité", alorsqu'Avago produit des puces surmesure pour des applications spé-ciales relevant des segments "cir-cuits intégrés analogiques sans fil","entreprises", "stockage" et "indus-trie"", explique Bruxelles.

Il n'en reste pas moins que "laCommission européenne a émisquelques réserves sur les relationsverticales créées par l'opérationenvisagée étant donné qu'Avagofournit une technologie protégéepar des droits de propriété intellec-tuelle (la technologie permettantune transmission rapide de donnéesentre puces) à certains concurrentsde Broadcom".

La Commission s'inquiétait de"ce qu'Avago aurait pu, après l'ac-quisition, être incitée à refuser departager cette propriété intellec-tuelle afin d'étendre la dominationde l'entité issue de la concentrationsur le marché des "puces de com-mande"".

Mais "dès la phase d'apprécia-tion de l'opération par laCommission, Avago a répondu àces préoccupations en concluantdes accords commerciaux avecd'autres producteurs de "puces decommande"".

Ces accords garantiront qued'autres producteurs de telles pucescontinueront à avoir accès à la pro-priété intellectuelle concernée à desconditions raisonnables, a estiméBruxelles.

K.H.

MALGRÉ LES AVERTISSEMENTS DU TRÉSOR AMERICAIN

Pfizer et Allergan fusionnentI gnorant les avertissements

du gouvernement améri-cain, les géants de la phar-

macie Pfizer et Allergan ontofficialisé lundi leur fusionpour former le numéro un mon-dial de la pharmacie mais aussidans le but avoué de payermoins d'impôts. Cette fusion à160 milliards de dollars entre lefabricant du Viagra et celui dutraitement antirides Botox est leplus gros rapprochement jamaisréalisé dans le secteur et la plusgrosse union de l'année entredeux entreprises devant le toutrécent mariage à 112 milliardsde dollars entre les brasseursSABMiller et AB InBev. Elleest surtout la plus importanteopération d'évitement fiscaljamais réalisée par une entre-prise américaine et va entraînerla redomiciliation hors desEtats-Unis d'un des grandsnoms de l'industrie du pays.Baptisée "Tax Inversion", l'exildes entreprises américaines viades acquisitions de sociétés ins-tallées sur des terres fiscale-ment plus accueillantes est dansla ligne de mire des autoritésaméricaines. Le présidentBarack Obama a personnelle-ment qualifié d'"anti-patrioti-ques" ces rapprochements, quicausent un manque à gagnerestimé en milliards de dollarsau fisc américain. Disposantd'un gros trésor de guerre logé àl'étranger et qu'il ne souhaitepas rapatrier aux Etats-Unispour éviter d'acquitter desimpôts, Pfizer n'a jamais cachéqu'il espérait augmenter sa tailleen se mariant avec un groupebasé hors des Etats-Unis, dans

un paysage pharmaceutique encours de transformation.

"PIED D'ÉGALITÉ " Le groupe new-yorkais a

ainsi accéléré ces derniers joursses négociations avec Allergan,alors que le Trésor américainannonçait de nouvelles mesurescontre les fusions anti-impôts.Ces règlementations vont parexemple limiter la possibilité dechoisir un pays tiers au régimefiscal favorable pour établir lesiège d'un nouveau groupe issud'une opération de fusion. Ellesvont aussi rendre plus difficiled'éviter le seuil de détention de80% du capital d'une entreprisepar un groupe américain, seuilqui le soumet à l'impôt améri-cain sur les bénéfices. Pourcontourner ces obstacles, Pfizeret Allergan ont structuré leurmariage de sorte que formelle-ment c'est le second, pourtantplus petit, qui rachète le pre-mier. Mais, sur le fond, lesactionnaires actuels de Pfizerdétiendront 56% de la nouvelleentreprise qui doit naître ausecond semestre 2016, et ceuxd'Allergan 44%. Les actionnai-

res d'Allergan vont recevoir363,63 dollars par titre, et ceuxde Pfizer 32,18 dollars. Pfizeraura aussi le contrôle du conseild'administration, avec 11 mem-bres issus de ses rangs, contreseulement 4 pour Allergan. Lesiège opérationnel de la nou-velle société sera basé à NewYork où elle sera égalementcotée en Bourse mais son quar-tier administratif restera bien enIrlande. Ian Read, l'actuelpatron de Pfizer sera l'hommefort du nouveau groupe, tandisque Brent Saunders, qui dirigeAllergan, sera son numérodeux. Le taux d'imposition dePfizer-Allergan sera comprisentre 17 et 18%. De façon géné-rale, le taux d'imposition desentreprises basées en Irlande estde 12,5% contre 35% aux Etats-Unis actuellement. En 2014, lafacture fiscale de Pfizer était de26,5%, contre 4,8% à Allergan.En mai 2014, Pfizer avait déjàtenté de s'implanter fiscalementhors des Etats-Unis en rache-tant son concurrentAstraZeneca, basé en Grande-Bretagne. Mais son offre de 117milliards de dollars avait été

rejetée. Cette opération "nouspermet d'être à pied d'égalitéavec nos concurrents pour saisirles opportunités de croissancede notre activité", a soulignélundi M. Read. La fusionPfizer-Allergan doit toutefoisencore recevoir le feu vert desautorités de la concurrence etnotamment des régulateursaméricains. Ce n'est pas gagné,selon des analystes. "Laréponse des régulateurs améri-cains reste une inconnue etpourrait être négative au vu dela taille de l'opération en termesd'évitement fiscal", résumeJulian Mackenzie-Smith chezMorgan Rossiter. En un an, legouvernement américain a vules "Tax Inversion se multiplier:Medtronic, le fabricant améri-cain d'appareils médicauxorthopédiques et cardiovascu-laires, est installé en Irlandedepuis sa fusion avec son rivalCovidien. La chaîne de fast-food Burger King s'est redomi-ciliée au Canada après avoirmis la main sur Tim Hortons.Seul le laboratoire pharmaceu-tique Abbvie a renoncé au bri-tannique Shire, sous la pressiondu Trésor. Allergan va permet-tre à Pfizer de reprendre le titrede premier groupe pharmaceu-tique mondial avec un chiffred'affaires combiné de 61,5 mil-liards de dollars contre 58 mil-liards au suisse Novartis. Outrele Botox, le portefeuille de lanouvelle entité comprendra letraitement contre les troubles del'érection Viagra ou encorel'anti-inflammatoire Celebrex etl'anti-cholestérol Lipitor.

Arab F/Z.

ACQUISITION

GFI Informatique sur le point de passersous pavillon qatari

L e groupe qatari MannaiCorporation est entré en négocia-tions exclusives avec les fonds

Apax Partners et Boussard and Gavaudanpour leur racheter 51% du capital et desdroits de vote du groupe français de servi-ces informatiques GFI Informatique,selon des communiqués lundi. Le prix de8,50 euros par action proposé par ce pro-jet représente une prime de 34% par rap-port au cours moyen pondéré par les volu-mes sur les 20 derniers jours de négocia-tion au 20 novembre 2015, précisent lesdocuments. Il valorise le groupe à environ561 millions d'euros. Le conseil d'admi-nistration de GFI Informatique aapprouvé ce projet d'offre amical "quipermettrait d'accélérer le développementdu groupe en garantissant la pérennité deséquipes et du management, et s'inscritparfaitement dans le projet industriel duplan stratégique 2015-2018", soulignel'entreprise. L'idée est de s'appuyer surMannai Corporation "afin de faire de GFIInformatique un groupe leader des servi-ces informatiques et des produits logicielsdans la zone EMEA (Europe, Moyen-Orient, Afrique)", ajoute la société. "Ceprojet d'acquisition s'inscrit dans la straté-gie de croissance de Mannai Corporationqui s'appuie sur une diversification de sesrevenus à l'échelle internationale", a com-menté de son côté Alekh Grewal, direc-teur général de l'entreprise, dans un com-muniqué séparé. "Ses activités dans ledomaine des services informatiques auQatar et en Inde représentent une plate-forme complémentaire pour l'expansionde GFI Informatique sur ces marchés", a-

t-il ajouté. L'opération se déroulerait enplusieurs temps. Le groupe qatari prévoitd'abord d'acquérir 25% du capital et desdroits de vote de GFI Informatique auprèsd'Apax Partners et Boussard et Gavaudan,qui détiennent actuellement 80% du capi-tal de GFI Informatique. Cette transactionreste soumise à "l'obtention de l'avis duCCE de GFI Informatique et à l'approba-tion des autorités compétentes au titre ducontrôle des concentrations et des inves-tissements étrangers en France". MannaiCorporation, après avoir passé un pacted'actionnaires avec Apax Partners et

Boussard and Gavaudan, déposeraitensuite un projet d'offre publique d'achatsimplifiée au même prix de 8,50 euros paraction. Le groupe qatari rachèterait enfinaux fonds Apax et Boussard andGauvaudan les actions complémentaireslui permettant de détenir 51% du capital.

La cotation de GFI informatique a étésuspendue et reprendra mardi."L'intention des parties serait de faire ensorte que GFI Informatique reste cotée surle marché règlementé d'Euronext à Paris",souligne Mannai dans son communiqué.

Karim H.

DISTRIBUTEURS DE BILLETS

Diebold rachète Wincor Nixdorf

L e fabricant américain de distribu-teurs automatiques de billetsDiebold a annoncé lundi un

accord pour racheter son concurrent alle-mand Wincor Nixdorf, pour la sommed'environ 1,7 milliard d'euros.

Après avoir déjà passé un accord non-contraignant en octobre, les deux groupesont confirmé leur projet, selon lequelDiebold va lancer une offre publiqued'achat sur Wincor Nixdorf à 38,98 eurospar action auxquels s'ajoute 0,434 actionde Diebold, soit une valeur de 52,50 eurospar titre du groupe allemand.

"La transaction valorise WincorNixdorf, incluant la dette nette, à 1,8 mil-liard de dollars ou 1,7 milliard d'euros",indiquent les deux groupes dans un com-muniqué commun.

A la Bourse de Francfort, cetteannonce faisait grimper le titre du groupeallemand de 5,55% à 48,35 euros.

"Les deux groupes ont une complé-mentarité géographique Diebold est unleader en Amérique, tandis que WincorNixdorf l'est en Europe. Or ces deuxrégions sont les moteurs de l'innovation etde la transformation numérique dans labanque et le commerce de détail", souli-gne le communiqué.

Baptisé Diebold Nixdorf, le nouveaugroupe, qui pèsera quelque 4,8 milliardsd'euros de chiffre d'affaires avec un parcde presque un million de distributeursdans le monde et environ 25 000employés, sera coté à la fois à Wall Streetet à la Bourse de Francfort.

Diebold, basé dans l'Ohio (nord des

Etats-Unis), est surtout connu pour sesdistributeurs de billets et ses caisses auto-matiques pour les commerces, mais il pro-pose aussi des systèmes de sécurité et desservices informatiques, tout commeWincor Nixdorf qui est présent dans 42pays.

Le rapprochement des deux groupes,encore soumis à certaines autorisations etl'aval d'une large majorité des actionnai-res de Wincor Nixdorf, devrait leur per-mettre d'économiser environ 160 millionsde dollars par an.

La fusion ne devrait pas entraîner deréduction d'effectifs importante enAllemagne, en plus de celle déjà lancéepar Wincor Nixdorf dans le cadre d'unplan de restructuration.

A.F/Z.

MAGHREB14 - LE MAGHREB du 25 Novembre 2015

SAHARA OCCIDENTAL

Ross soutenu par le Front Polisario Le président de laRépublique arabe

sahraouiedémocratique (RASD)et Secrétaire général

du Front Polisario,Mohamed Abdelaziz,

a réitéré le soutien duSahara Occidental à

l'Envoyé personnel duSecrétaire général

des Nations unies,Christopher Ross, afinde faciliter la relance

des négociations avecle Maroc à même de

permettrel'autodétermination du

peuple sahraoui, arapporté l'agence

sahraouied'information (SPS).

"N ous réaffirmonsnotre soutien àl'Envoyé person-

nel, Christopher Ross, dans samission afin de faciliter l'enga-gement des deux parties dans desnégociations devant aboutir àune solution politique mutuelle-ment acceptable qui pourvoiel'autodétermination pour le peu-ple du Sahara occidental", a écritle président sahraoui dans unelettre adressée au SG de l'ONU,Ban Ki-moon. M. MohamedAbdelaziz a en outre salué l'ap-pel lancé par M. Ban Ki-moon,le 4 novembre à travers lequel ila souligné la nécessité de menerde "véritables négociations"entre le Front Polisario et leRoyaume du Maroc dans lesmois à venir.

Le Secrétaire général duFront Polisario, en outre, aexprimé "la profonde préoccu-pation" du peuple sahraouiconcernant les propos du dis-cours du Roi du MarocMohammed VI durant sa der-nière visite à la ville d'El Aayounoccupée, le 6 novembre dernier,à l'occasion du quarantièmeanniversaire de l'invasion maro-caine illégale du Sahara occiden-tal, qualifiant ce discours "deconfrontation" directe avecl'ONU et une tentative decontourner le processus politiquede la dernière colonie enAfrique, le Sahara occidental quise trouve sous la responsabilitéde l'Onu et sujet d'un processusde décolonisation inachevé.

Il a également exprimé saprofonde préoccupation à proposde la récente déclaration duministre marocain des Affairesétrangères, SalaheddineMezouar, selon laquelle " leMaroc ne pourra pas accepterque l'Envoyé personnel,Christopher Ross, se rende auterritoire du Sahara occidental",estimant cette décision de "rejetclair" du rôle et des responsabili-tés de l'ONU au Sahara occiden-tal et des résolutions du Conseilde sécurité appelant à une solu-tion politique permettant l'auto-détermination du peuple sah-raoui.

BAN KI-MOON ATTENDUPROCHAINEMENT

Le secrétaire général desNations unies, Ban Ki-moon,compte se rendre prochainementdans la région pour tenter derelancer les négociations entre leMaroc et le Front Polisario dansle cadre du processus onusienvisant la recherche d'une solu-tion à ce conflit.

"M. Ban Ki-moon souhaitevisiter la région au cours des pro-chains mois, afin d'apporter lui-même une contribution à larecherche d'une solution à ceconflit qui a duré trop long-temps", a déclaré l'envoyé per-sonnel du secrétaire générale del'ONU pour le Sahara occidental,Christopher Ross. Lors de la pre-mière étape de son périple enAlgérie, pays observateur aumême titre que la Mauritanie,l'émissaire onusien a été reçu parle président de la République,Abdelaziz Bouteflika ainsi quepar le ministre d'Etat, ministredes Affaires étrangères et de laCoopération internationale,Ramtane Lamamra et le ministredes Affaires maghrébines, del'Union africaine et de la Liguedes Etats arabes, AbdelkaderMessahel. Le déplacement de M.Ross intervient dans le sillage dela poursuite des efforts onusienspour le règlement du conflit sah-raoui en relançant les négocia-tions entre les deux parties auconflit (Maroc et FrontPolisario). Au terme de cettevisite, le responsable onusienprésentera un rapport au Conseil

de sécurité dans l'attente d'unevisite probable du secrétairegénéral de l'ONU, dans larégion, pour obtenir un véritableengagement de la part du Marocet du Front Polisario à entamerles négociations sans conditionspréalables. Actuellement, le pro-cessus de règlement onusien setrouve dans l'impasse. Les der-niers pourparlers en date, entre leMaroc et le Front Polisario,remontent à mars 2012 àManhasset aux Etats-Unis.

LA RÉPUBLIQUE DEMAURICE RÉTABLIT LA

RECONNAISSANCE DE LARASD

Le gouvernement mauricien aannoncé lundi avoir rétabli lareconnaissance de la RASD entant qu'Etat souverain, en réaffir-mant le droit inaliénable du peu-ple sahraoui à l'autodétermina-tion. "Le cabinet (du gouverne-ment) a accepté à nouveau lareconnaissance de laRépublique arabe sahraouidémocratique (RASD) commeun Etat souverain, (une recon-naissance) qui est en droite ligneavec l'objectif du gouvernementde forger de nouvelles relationsavec le monde tel qu'annoncédans le programme du gouver-nement 2015-2019", a indiqué legouvernent mauricien dans uncommuniqué. Et d'ajouter que"la reconnaissance de la RASDcomme Etat souverain est uneréaffirmation du soutien de la

République de Maurice au droitinaliénable du peuple sahraoui àl'autodétermination". LaRépublique de Maurice areconnu la RASD comme Etatsouverain en 1982, avant qu'ellene lui retire cette reconnaissanceen 2014 sous l'ancien gouverne-ment de Navin Ramgoolam.Très proche de Rabat qui luiavait prêté assistance à plusieursreprises, Ramgoolam encourtaujourd'hui une peine de dix ansde prison dans son pays pourentrave à la justice et blanchi-ment d'argent.

LA CAUSE SAHRAOUIEFAIT L'OBJET D'"UN

BLACK OUTMÉDIATIQUE"

Toujours en ce qui concernele Sahara occidental, le chef dela délégation de la jeunessesocialiste et démocratique sué-doise pour la Sahara occidental,Hmida Benatallah a soulignélundi que la cause sahraouie fai-sait l'objet d'"un black outmédiatique", précisant qu'uneaction est menée actuellementpour faire connaître cette causejuste qui doit bénéficier d'unintérêt à la hauteur des souffran-ces du peuple sahraoui. La causesahraouie "fait l'objet d'un blackout médiatique et ne bénéficiepas d'un intérêt à la hauteur dessouffrances du peuple sahraoui",a déclaré M. Benatallah à l'APSà son arrivée à Alger avant de serendre aux camps de réfugiés

sahraouis."Nous menons uneaction pour briser ce black out etfaire connaître cette cause juste(...) c'est ce qui commence à seréaliser en Suède", a-t-il ajouté.Il a indiqué que "grâce auxefforts consentis par la jeunessesocialiste et démocratique, l'opi-nion publique suédoise com-mence à connaître de plus enplus cette cause juste, c'est ce quis'est réalisé effectivement avec lareconnaissance en 2012 de laRépublique arabe sahraouiedémocratique (RASD) par leparlement suédois". Il a ajoutédans le même contexte que"nous attendons la reconnais-sance de la RASD par le gouver-nement suédois dans son pro-chain rapport prévu en février2016 sur la base, a-t-il dit, depromesses formulées par le partisocialiste et démocratique lorsde son congrès général".

M. Benatallah a indiqué parailleurs que la visite de sa délé-gation aux camps de réfugiéssahraouis portera sur un pro-gramme élaboré par "la jeunessesocialiste et démocratique" encollaboration avec la fondation"Olof Palme InternationalCenter". Le programme com-porte, a-t-il précisé, des ateliersde formation sur l'organisationdes manifestations culturelles etpolitiques, des échanges sur lapratique politique et le militan-tisme dans un cadre organisé.

La délégation rencontrera àl'occasion des membres du gou-vernement sahraoui, des respon-sables du Front Polisario ainsique des militants sahraouis.

M. Benatallah a émis le sou-hait de rencontrer l'envoyé per-sonnel du secrétaire général desNations unies pour le Saharaoccidental, Christopher Rosspour lui faire part de la solidaritéeuropéenne avec la cause sah-raouie. Concernant les inonda-tions qui ont affecté récemmentles camps de réfugiés sahraouis àTindouf, M. Benatallah a indiquéque la fondation qu'il représenteavait collecté des fonds pourvenir en aide aux réfugiés sinis-trés.

"Nous sommes en contactpermanent avec les pays euro-péens amis du peuple sahraouipour collecter davantage d'aidespour les réfugiés sahraouis", a-t-il ajouté.

TUNISIE

Des cardiologues en mission en MauritanieD ans le cadre de la coopération sud-

sud et en vue de consolider davan-tage les relations fraternelles entre

la Tunisie et la Mauritanie, L'AgenceTunisienne de la Coopération Technique(ATCT) organise une mission d'assistancetechnique pour le compte du CentreMauritanien de Cardiologie. En effet, unedélégation de quatre (04) cardiologuesparmi les meilleures compétences de laTunisie sera à la disposition dudit centremauritanien du 26 au 29 novembre 2015afin d'effectuer des consultations et desinterventions chirurgicales.

Placé sous le patronage del'Ambassadeur de Tunisie à Nouakchott,cette mission témoigne de la solidaritéentre la Tunisie et la Mauritanie et consti-tue un appui aux liens de coopération quiexistent depuis la déclaration de l'indépen-

dance de la République Islamique deMauritanie. Cette mission offrira égale-ment l'opportunité aux médecins tunisiens

d'échanger leurs expériences avec leursconfrères mauritaniens et assurer un trans-fert du savoir faire.

Elimination de quatre hommesarmés au mont Meghila

L e porte-parole du ministère tunisien de la Défense nationale a confirmé, mardi, l'élimi-nation de quatre hommes armés dans une récente opération militaire dans le centre du

pays, en représailles à la décapitation d'un jeune berger par un groupe terroriste. L'arméedétient des renseignements vérifiés confirmant la mort des quatre terroristes dans le montMeghila, entre les gouvernorats de Sidi Bouzid et Kasserine, a indiqué le lieutenant-colonelBelhassen Oueslati.

Au premier jour de cette offensive, le 13 novembre, un bilan officiel des accrochages fai-sait état de la mort d'un soldat et d'un homme armé, alors que trois terroristes ont été "mor-tellement touchés".

"Comme d'habitude, les terroristes tiennent absolument à cacher les cadavres de leursmorts" dans le souci de dissimuler leurs pertes, a expliqué le porte-parole militaire dans unedéclaration à une radio locale.

Page 11: FACE AUX ISLAMISTES Post scriptum Par B. Chellali Contenu ...1037).pdfLE MAGHREB Le Quotidien de l™Économie

ENTREPRISE LE MAGHREB du 25 Novembre 2015 - 11

Feu vert deBruxelles au rachatde l'américainBroadcom parAvagoL a Commission européenne a

annoncé lundi avoir donné sonfeu vert à l'acquisition de l'améri-cain Broadcom par l'américano-sin-gapourien Avago, tous deux pro-ducteurs mondiaux de semi-conducteurs, estimant que laconcurrence serait préservée enEurope.

Le 28 mai dernier, Avago avaitannoncé qu'il allait racheterBroadcom pour 37 milliards de dol-lars, donnant naissance à un géant àmême de marcher sur les plates-bandes de l'américain Intel.

Cette opération qui valorise lanouvelle entité à 77 milliards dedollars, est la plus grosse de l'his-toire du secteur, selon les analystes.

"Il ressort de l'enquête de laCommission européenne que lesportefeuilles des deux sociétés sontessentiellement complémentaires",a-t-elle indiqué dans son communi-qué. Car "Broadcom fabrique despuces disponibles dans le com-merce pour les segments du marché"haut débit" et "connectivité", alorsqu'Avago produit des puces surmesure pour des applications spé-ciales relevant des segments "cir-cuits intégrés analogiques sans fil","entreprises", "stockage" et "indus-trie"", explique Bruxelles.

Il n'en reste pas moins que "laCommission européenne a émisquelques réserves sur les relationsverticales créées par l'opérationenvisagée étant donné qu'Avagofournit une technologie protégéepar des droits de propriété intellec-tuelle (la technologie permettantune transmission rapide de donnéesentre puces) à certains concurrentsde Broadcom".

La Commission s'inquiétait de"ce qu'Avago aurait pu, après l'ac-quisition, être incitée à refuser departager cette propriété intellec-tuelle afin d'étendre la dominationde l'entité issue de la concentrationsur le marché des "puces de com-mande"".

Mais "dès la phase d'apprécia-tion de l'opération par laCommission, Avago a répondu àces préoccupations en concluantdes accords commerciaux avecd'autres producteurs de "puces decommande"".

Ces accords garantiront qued'autres producteurs de telles pucescontinueront à avoir accès à la pro-priété intellectuelle concernée à desconditions raisonnables, a estiméBruxelles.

K.H.

MALGRÉ LES AVERTISSEMENTS DU TRÉSOR AMERICAIN

Pfizer et Allergan fusionnentI gnorant les avertissements

du gouvernement améri-cain, les géants de la phar-

macie Pfizer et Allergan ontofficialisé lundi leur fusionpour former le numéro un mon-dial de la pharmacie mais aussidans le but avoué de payermoins d'impôts. Cette fusion à160 milliards de dollars entre lefabricant du Viagra et celui dutraitement antirides Botox est leplus gros rapprochement jamaisréalisé dans le secteur et la plusgrosse union de l'année entredeux entreprises devant le toutrécent mariage à 112 milliardsde dollars entre les brasseursSABMiller et AB InBev. Elleest surtout la plus importanteopération d'évitement fiscaljamais réalisée par une entre-prise américaine et va entraînerla redomiciliation hors desEtats-Unis d'un des grandsnoms de l'industrie du pays.Baptisée "Tax Inversion", l'exildes entreprises américaines viades acquisitions de sociétés ins-tallées sur des terres fiscale-ment plus accueillantes est dansla ligne de mire des autoritésaméricaines. Le présidentBarack Obama a personnelle-ment qualifié d'"anti-patrioti-ques" ces rapprochements, quicausent un manque à gagnerestimé en milliards de dollarsau fisc américain. Disposantd'un gros trésor de guerre logé àl'étranger et qu'il ne souhaitepas rapatrier aux Etats-Unispour éviter d'acquitter desimpôts, Pfizer n'a jamais cachéqu'il espérait augmenter sa tailleen se mariant avec un groupebasé hors des Etats-Unis, dans

un paysage pharmaceutique encours de transformation.

"PIED D'ÉGALITÉ " Le groupe new-yorkais a

ainsi accéléré ces derniers joursses négociations avec Allergan,alors que le Trésor américainannonçait de nouvelles mesurescontre les fusions anti-impôts.Ces règlementations vont parexemple limiter la possibilité dechoisir un pays tiers au régimefiscal favorable pour établir lesiège d'un nouveau groupe issud'une opération de fusion. Ellesvont aussi rendre plus difficiled'éviter le seuil de détention de80% du capital d'une entreprisepar un groupe américain, seuilqui le soumet à l'impôt améri-cain sur les bénéfices. Pourcontourner ces obstacles, Pfizeret Allergan ont structuré leurmariage de sorte que formelle-ment c'est le second, pourtantplus petit, qui rachète le pre-mier. Mais, sur le fond, lesactionnaires actuels de Pfizerdétiendront 56% de la nouvelleentreprise qui doit naître ausecond semestre 2016, et ceuxd'Allergan 44%. Les actionnai-

res d'Allergan vont recevoir363,63 dollars par titre, et ceuxde Pfizer 32,18 dollars. Pfizeraura aussi le contrôle du conseild'administration, avec 11 mem-bres issus de ses rangs, contreseulement 4 pour Allergan. Lesiège opérationnel de la nou-velle société sera basé à NewYork où elle sera égalementcotée en Bourse mais son quar-tier administratif restera bien enIrlande. Ian Read, l'actuelpatron de Pfizer sera l'hommefort du nouveau groupe, tandisque Brent Saunders, qui dirigeAllergan, sera son numérodeux. Le taux d'imposition dePfizer-Allergan sera comprisentre 17 et 18%. De façon géné-rale, le taux d'imposition desentreprises basées en Irlande estde 12,5% contre 35% aux Etats-Unis actuellement. En 2014, lafacture fiscale de Pfizer était de26,5%, contre 4,8% à Allergan.En mai 2014, Pfizer avait déjàtenté de s'implanter fiscalementhors des Etats-Unis en rache-tant son concurrentAstraZeneca, basé en Grande-Bretagne. Mais son offre de 117milliards de dollars avait été

rejetée. Cette opération "nouspermet d'être à pied d'égalitéavec nos concurrents pour saisirles opportunités de croissancede notre activité", a soulignélundi M. Read. La fusionPfizer-Allergan doit toutefoisencore recevoir le feu vert desautorités de la concurrence etnotamment des régulateursaméricains. Ce n'est pas gagné,selon des analystes. "Laréponse des régulateurs améri-cains reste une inconnue etpourrait être négative au vu dela taille de l'opération en termesd'évitement fiscal", résumeJulian Mackenzie-Smith chezMorgan Rossiter. En un an, legouvernement américain a vules "Tax Inversion se multiplier:Medtronic, le fabricant améri-cain d'appareils médicauxorthopédiques et cardiovascu-laires, est installé en Irlandedepuis sa fusion avec son rivalCovidien. La chaîne de fast-food Burger King s'est redomi-ciliée au Canada après avoirmis la main sur Tim Hortons.Seul le laboratoire pharmaceu-tique Abbvie a renoncé au bri-tannique Shire, sous la pressiondu Trésor. Allergan va permet-tre à Pfizer de reprendre le titrede premier groupe pharmaceu-tique mondial avec un chiffred'affaires combiné de 61,5 mil-liards de dollars contre 58 mil-liards au suisse Novartis. Outrele Botox, le portefeuille de lanouvelle entité comprendra letraitement contre les troubles del'érection Viagra ou encorel'anti-inflammatoire Celebrex etl'anti-cholestérol Lipitor.

Arab F/Z.

ACQUISITION

GFI Informatique sur le point de passersous pavillon qatari

L e groupe qatari MannaiCorporation est entré en négocia-tions exclusives avec les fonds

Apax Partners et Boussard and Gavaudanpour leur racheter 51% du capital et desdroits de vote du groupe français de servi-ces informatiques GFI Informatique,selon des communiqués lundi. Le prix de8,50 euros par action proposé par ce pro-jet représente une prime de 34% par rap-port au cours moyen pondéré par les volu-mes sur les 20 derniers jours de négocia-tion au 20 novembre 2015, précisent lesdocuments. Il valorise le groupe à environ561 millions d'euros. Le conseil d'admi-nistration de GFI Informatique aapprouvé ce projet d'offre amical "quipermettrait d'accélérer le développementdu groupe en garantissant la pérennité deséquipes et du management, et s'inscritparfaitement dans le projet industriel duplan stratégique 2015-2018", soulignel'entreprise. L'idée est de s'appuyer surMannai Corporation "afin de faire de GFIInformatique un groupe leader des servi-ces informatiques et des produits logicielsdans la zone EMEA (Europe, Moyen-Orient, Afrique)", ajoute la société. "Ceprojet d'acquisition s'inscrit dans la straté-gie de croissance de Mannai Corporationqui s'appuie sur une diversification de sesrevenus à l'échelle internationale", a com-menté de son côté Alekh Grewal, direc-teur général de l'entreprise, dans un com-muniqué séparé. "Ses activités dans ledomaine des services informatiques auQatar et en Inde représentent une plate-forme complémentaire pour l'expansionde GFI Informatique sur ces marchés", a-

t-il ajouté. L'opération se déroulerait enplusieurs temps. Le groupe qatari prévoitd'abord d'acquérir 25% du capital et desdroits de vote de GFI Informatique auprèsd'Apax Partners et Boussard et Gavaudan,qui détiennent actuellement 80% du capi-tal de GFI Informatique. Cette transactionreste soumise à "l'obtention de l'avis duCCE de GFI Informatique et à l'approba-tion des autorités compétentes au titre ducontrôle des concentrations et des inves-tissements étrangers en France". MannaiCorporation, après avoir passé un pacted'actionnaires avec Apax Partners et

Boussard and Gavaudan, déposeraitensuite un projet d'offre publique d'achatsimplifiée au même prix de 8,50 euros paraction. Le groupe qatari rachèterait enfinaux fonds Apax et Boussard andGauvaudan les actions complémentaireslui permettant de détenir 51% du capital.

La cotation de GFI informatique a étésuspendue et reprendra mardi."L'intention des parties serait de faire ensorte que GFI Informatique reste cotée surle marché règlementé d'Euronext à Paris",souligne Mannai dans son communiqué.

Karim H.

DISTRIBUTEURS DE BILLETS

Diebold rachète Wincor Nixdorf

L e fabricant américain de distribu-teurs automatiques de billetsDiebold a annoncé lundi un

accord pour racheter son concurrent alle-mand Wincor Nixdorf, pour la sommed'environ 1,7 milliard d'euros.

Après avoir déjà passé un accord non-contraignant en octobre, les deux groupesont confirmé leur projet, selon lequelDiebold va lancer une offre publiqued'achat sur Wincor Nixdorf à 38,98 eurospar action auxquels s'ajoute 0,434 actionde Diebold, soit une valeur de 52,50 eurospar titre du groupe allemand.

"La transaction valorise WincorNixdorf, incluant la dette nette, à 1,8 mil-liard de dollars ou 1,7 milliard d'euros",indiquent les deux groupes dans un com-muniqué commun.

A la Bourse de Francfort, cetteannonce faisait grimper le titre du groupeallemand de 5,55% à 48,35 euros.

"Les deux groupes ont une complé-mentarité géographique Diebold est unleader en Amérique, tandis que WincorNixdorf l'est en Europe. Or ces deuxrégions sont les moteurs de l'innovation etde la transformation numérique dans labanque et le commerce de détail", souli-gne le communiqué.

Baptisé Diebold Nixdorf, le nouveaugroupe, qui pèsera quelque 4,8 milliardsd'euros de chiffre d'affaires avec un parcde presque un million de distributeursdans le monde et environ 25 000employés, sera coté à la fois à Wall Streetet à la Bourse de Francfort.

Diebold, basé dans l'Ohio (nord des

Etats-Unis), est surtout connu pour sesdistributeurs de billets et ses caisses auto-matiques pour les commerces, mais il pro-pose aussi des systèmes de sécurité et desservices informatiques, tout commeWincor Nixdorf qui est présent dans 42pays.

Le rapprochement des deux groupes,encore soumis à certaines autorisations etl'aval d'une large majorité des actionnai-res de Wincor Nixdorf, devrait leur per-mettre d'économiser environ 160 millionsde dollars par an.

La fusion ne devrait pas entraîner deréduction d'effectifs importante enAllemagne, en plus de celle déjà lancéepar Wincor Nixdorf dans le cadre d'unplan de restructuration.

A.F/Z.

MAGHREB14 - LE MAGHREB du 25 Novembre 2015

SAHARA OCCIDENTAL

Ross soutenu par le Front Polisario Le président de laRépublique arabe

sahraouiedémocratique (RASD)et Secrétaire général

du Front Polisario,Mohamed Abdelaziz,

a réitéré le soutien duSahara Occidental à

l'Envoyé personnel duSecrétaire général

des Nations unies,Christopher Ross, afinde faciliter la relance

des négociations avecle Maroc à même de

permettrel'autodétermination du

peuple sahraoui, arapporté l'agence

sahraouied'information (SPS).

"N ous réaffirmonsnotre soutien àl'Envoyé person-

nel, Christopher Ross, dans samission afin de faciliter l'enga-gement des deux parties dans desnégociations devant aboutir àune solution politique mutuelle-ment acceptable qui pourvoiel'autodétermination pour le peu-ple du Sahara occidental", a écritle président sahraoui dans unelettre adressée au SG de l'ONU,Ban Ki-moon. M. MohamedAbdelaziz a en outre salué l'ap-pel lancé par M. Ban Ki-moon,le 4 novembre à travers lequel ila souligné la nécessité de menerde "véritables négociations"entre le Front Polisario et leRoyaume du Maroc dans lesmois à venir.

Le Secrétaire général duFront Polisario, en outre, aexprimé "la profonde préoccu-pation" du peuple sahraouiconcernant les propos du dis-cours du Roi du MarocMohammed VI durant sa der-nière visite à la ville d'El Aayounoccupée, le 6 novembre dernier,à l'occasion du quarantièmeanniversaire de l'invasion maro-caine illégale du Sahara occiden-tal, qualifiant ce discours "deconfrontation" directe avecl'ONU et une tentative decontourner le processus politiquede la dernière colonie enAfrique, le Sahara occidental quise trouve sous la responsabilitéde l'Onu et sujet d'un processusde décolonisation inachevé.

Il a également exprimé saprofonde préoccupation à proposde la récente déclaration duministre marocain des Affairesétrangères, SalaheddineMezouar, selon laquelle " leMaroc ne pourra pas accepterque l'Envoyé personnel,Christopher Ross, se rende auterritoire du Sahara occidental",estimant cette décision de "rejetclair" du rôle et des responsabili-tés de l'ONU au Sahara occiden-tal et des résolutions du Conseilde sécurité appelant à une solu-tion politique permettant l'auto-détermination du peuple sah-raoui.

BAN KI-MOON ATTENDUPROCHAINEMENT

Le secrétaire général desNations unies, Ban Ki-moon,compte se rendre prochainementdans la région pour tenter derelancer les négociations entre leMaroc et le Front Polisario dansle cadre du processus onusienvisant la recherche d'une solu-tion à ce conflit.

"M. Ban Ki-moon souhaitevisiter la région au cours des pro-chains mois, afin d'apporter lui-même une contribution à larecherche d'une solution à ceconflit qui a duré trop long-temps", a déclaré l'envoyé per-sonnel du secrétaire générale del'ONU pour le Sahara occidental,Christopher Ross. Lors de la pre-mière étape de son périple enAlgérie, pays observateur aumême titre que la Mauritanie,l'émissaire onusien a été reçu parle président de la République,Abdelaziz Bouteflika ainsi quepar le ministre d'Etat, ministredes Affaires étrangères et de laCoopération internationale,Ramtane Lamamra et le ministredes Affaires maghrébines, del'Union africaine et de la Liguedes Etats arabes, AbdelkaderMessahel. Le déplacement de M.Ross intervient dans le sillage dela poursuite des efforts onusienspour le règlement du conflit sah-raoui en relançant les négocia-tions entre les deux parties auconflit (Maroc et FrontPolisario). Au terme de cettevisite, le responsable onusienprésentera un rapport au Conseil

de sécurité dans l'attente d'unevisite probable du secrétairegénéral de l'ONU, dans larégion, pour obtenir un véritableengagement de la part du Marocet du Front Polisario à entamerles négociations sans conditionspréalables. Actuellement, le pro-cessus de règlement onusien setrouve dans l'impasse. Les der-niers pourparlers en date, entre leMaroc et le Front Polisario,remontent à mars 2012 àManhasset aux Etats-Unis.

LA RÉPUBLIQUE DEMAURICE RÉTABLIT LA

RECONNAISSANCE DE LARASD

Le gouvernement mauricien aannoncé lundi avoir rétabli lareconnaissance de la RASD entant qu'Etat souverain, en réaffir-mant le droit inaliénable du peu-ple sahraoui à l'autodétermina-tion. "Le cabinet (du gouverne-ment) a accepté à nouveau lareconnaissance de laRépublique arabe sahraouidémocratique (RASD) commeun Etat souverain, (une recon-naissance) qui est en droite ligneavec l'objectif du gouvernementde forger de nouvelles relationsavec le monde tel qu'annoncédans le programme du gouver-nement 2015-2019", a indiqué legouvernent mauricien dans uncommuniqué. Et d'ajouter que"la reconnaissance de la RASDcomme Etat souverain est uneréaffirmation du soutien de la

République de Maurice au droitinaliénable du peuple sahraoui àl'autodétermination". LaRépublique de Maurice areconnu la RASD comme Etatsouverain en 1982, avant qu'ellene lui retire cette reconnaissanceen 2014 sous l'ancien gouverne-ment de Navin Ramgoolam.Très proche de Rabat qui luiavait prêté assistance à plusieursreprises, Ramgoolam encourtaujourd'hui une peine de dix ansde prison dans son pays pourentrave à la justice et blanchi-ment d'argent.

LA CAUSE SAHRAOUIEFAIT L'OBJET D'"UN

BLACK OUTMÉDIATIQUE"

Toujours en ce qui concernele Sahara occidental, le chef dela délégation de la jeunessesocialiste et démocratique sué-doise pour la Sahara occidental,Hmida Benatallah a soulignélundi que la cause sahraouie fai-sait l'objet d'"un black outmédiatique", précisant qu'uneaction est menée actuellementpour faire connaître cette causejuste qui doit bénéficier d'unintérêt à la hauteur des souffran-ces du peuple sahraoui. La causesahraouie "fait l'objet d'un blackout médiatique et ne bénéficiepas d'un intérêt à la hauteur dessouffrances du peuple sahraoui",a déclaré M. Benatallah à l'APSà son arrivée à Alger avant de serendre aux camps de réfugiés

sahraouis."Nous menons uneaction pour briser ce black out etfaire connaître cette cause juste(...) c'est ce qui commence à seréaliser en Suède", a-t-il ajouté.Il a indiqué que "grâce auxefforts consentis par la jeunessesocialiste et démocratique, l'opi-nion publique suédoise com-mence à connaître de plus enplus cette cause juste, c'est ce quis'est réalisé effectivement avec lareconnaissance en 2012 de laRépublique arabe sahraouiedémocratique (RASD) par leparlement suédois". Il a ajoutédans le même contexte que"nous attendons la reconnais-sance de la RASD par le gouver-nement suédois dans son pro-chain rapport prévu en février2016 sur la base, a-t-il dit, depromesses formulées par le partisocialiste et démocratique lorsde son congrès général".

M. Benatallah a indiqué parailleurs que la visite de sa délé-gation aux camps de réfugiéssahraouis portera sur un pro-gramme élaboré par "la jeunessesocialiste et démocratique" encollaboration avec la fondation"Olof Palme InternationalCenter". Le programme com-porte, a-t-il précisé, des ateliersde formation sur l'organisationdes manifestations culturelles etpolitiques, des échanges sur lapratique politique et le militan-tisme dans un cadre organisé.

La délégation rencontrera àl'occasion des membres du gou-vernement sahraoui, des respon-sables du Front Polisario ainsique des militants sahraouis.

M. Benatallah a émis le sou-hait de rencontrer l'envoyé per-sonnel du secrétaire général desNations unies pour le Saharaoccidental, Christopher Rosspour lui faire part de la solidaritéeuropéenne avec la cause sah-raouie. Concernant les inonda-tions qui ont affecté récemmentles camps de réfugiés sahraouis àTindouf, M. Benatallah a indiquéque la fondation qu'il représenteavait collecté des fonds pourvenir en aide aux réfugiés sinis-trés.

"Nous sommes en contactpermanent avec les pays euro-péens amis du peuple sahraouipour collecter davantage d'aidespour les réfugiés sahraouis", a-t-il ajouté.

TUNISIE

Des cardiologues en mission en MauritanieD ans le cadre de la coopération sud-

sud et en vue de consolider davan-tage les relations fraternelles entre

la Tunisie et la Mauritanie, L'AgenceTunisienne de la Coopération Technique(ATCT) organise une mission d'assistancetechnique pour le compte du CentreMauritanien de Cardiologie. En effet, unedélégation de quatre (04) cardiologuesparmi les meilleures compétences de laTunisie sera à la disposition dudit centremauritanien du 26 au 29 novembre 2015afin d'effectuer des consultations et desinterventions chirurgicales.

Placé sous le patronage del'Ambassadeur de Tunisie à Nouakchott,cette mission témoigne de la solidaritéentre la Tunisie et la Mauritanie et consti-tue un appui aux liens de coopération quiexistent depuis la déclaration de l'indépen-

dance de la République Islamique deMauritanie. Cette mission offrira égale-ment l'opportunité aux médecins tunisiens

d'échanger leurs expériences avec leursconfrères mauritaniens et assurer un trans-fert du savoir faire.

Elimination de quatre hommesarmés au mont Meghila

L e porte-parole du ministère tunisien de la Défense nationale a confirmé, mardi, l'élimi-nation de quatre hommes armés dans une récente opération militaire dans le centre du

pays, en représailles à la décapitation d'un jeune berger par un groupe terroriste. L'arméedétient des renseignements vérifiés confirmant la mort des quatre terroristes dans le montMeghila, entre les gouvernorats de Sidi Bouzid et Kasserine, a indiqué le lieutenant-colonelBelhassen Oueslati.

Au premier jour de cette offensive, le 13 novembre, un bilan officiel des accrochages fai-sait état de la mort d'un soldat et d'un homme armé, alors que trois terroristes ont été "mor-tellement touchés".

"Comme d'habitude, les terroristes tiennent absolument à cacher les cadavres de leursmorts" dans le souci de dissimuler leurs pertes, a expliqué le porte-parole militaire dans unedéclaration à une radio locale.

Page 12: FACE AUX ISLAMISTES Post scriptum Par B. Chellali Contenu ...1037).pdfLE MAGHREB Le Quotidien de l™Économie

Dans le désert d'AbouDhabi, la ville nouvelle

de Masdar city sortpeu à peu du sable en

pariant sur lesénergies renouvelables

pour préparer le jouroù seront épuisées lesressources pétrolières

des Emirats arabesunis.

I nitiée en 2007, Masdar city n'est pasencore devenue la ville de 40 000habitants dont les autorités rêvaient

pour 2015, un objectif renvoyé sine die.La cité ne compte actuellement que quel-ques centaines d'habitants, en plus desétudiants qui peuplent le campus.

Mais elle préfigure le futur avec sesvoitures électriques sans chauffeur quifont la navette entre les bâtiments sur-montés de panneaux solaires.

A Masdar, située dans la banlieue nordd'Abou Dhabi et à 5 kilomètres environ del'aéroport, les technologies les plus actuel-les se mêlent à l'architecture traditionnellearabe le long des allées étroites et ombra-gées qui attirent le vent et gardent les tem-pératures relativement basses pour larégion.

A la périphérie, une ferme de panneauxsolaires photovoltaïques de 10 mégawattscontribue à faire de Masdar city un site àfaible émission de carbone.

Cette ville en construction est à lapointe des efforts des Emirats arabes unispour promouvoir l'énergie verte et faireévoluer l'image de ce pays producteur etexportateur de pétrole. Elle abrite le siègede l'Agence internationale pour les éner-gies renouvelables (Irena).

L'or noir, découvert en quantités com-merciales en 1958, a transformé en uneéconomie très prospère ce pays semi-désertique qui vivait auparavant surtoutde la pêche à la perle. Le sous-sol recèle5,9% des réserves mondiales de brut et3,1% de celles de gaz naturel.

EMPREINTE CARBONE ÉLEVÉEMais le prince héritier d'Abou Dhabi,

cheikh Mohamed Ben Zayed Al-Nahyane,a récemment prévenu que les Emiratslivreraient leur dernière cargaison de brutdans 50 ans, appelant ainsi le pays à sepréparer à l'ère post-pétrole.

Dans le cadre de l'initiative Masdar, lepays entend notamment réduire sensible-ment la part du gaz dans la productiond'électricité du pays, pour la faire passerde 90% actuellement à 70% en l'an 2020.

Nous avons compris que pour mainte-nir notre leadership dans le secteur (éner-gétique), nous devons entrer dans lerenouvelable, et nous l'avons fait, eninvestissant dans la recherche et le déve-loppement et en construisant une citédurable, explique le directeur-général deMasdar, Ahmad Belhoul.

Masdar city abrite notamment l'InstitutMasdar, qui accueille 460 étudiants venusde 60 pays, ainsi que des bureaux de gran-des entreprises internationales commeSiemens et General Electric (GE).

Un hôtel et un complexe résidentielsont en construction selon les normes dedurabilité, et les quelques bâtiments finprêts ont des façades qui réduisent l'im-

pact de la chaleur du désert.

INVESTIR À L'ÉTRANGER Avec ces initiatives, les Emirats, où

l'empreinte carbone par habitant est l'unedes plus élevées du monde, veulent éviterde se retrouver sur le banc des pays lesplus polluants à la COP21, la conférencede Paris sur le réchauffement climatiquequi débute fin novembre.

Les Emirats sont un jeune pays ambi-tieux qui place ses revenus générés par seshydrocarbures dans le secteur des éner-gies propres, affirme Nawal al-Hosany,directrice de la durabilité à Masdar.

Ils deviennent le premier membre del'Opep qui exporte non seulement dupétrole mais aussi de l'énergie renouvela-ble, ajoute-t-elle en faisant référence à laparticipation de son pays à des projetsverts dans le monde.

Masdar est notamment partenaire dansGemasolar, une centrale de 20 mégawattsen Espagne, la première station d'énergiesolaire dans le monde à générer de l'élec-tricité la nuit.

Localement, Masdar city a investi 600millions de dollars pour construire àl'ouest d'Abou Dhabi l'usine Shams-1, laplus grande centrale solaire à concentra-

tion au monde, d'une capacité de 100mégawatts: selon cette technologie, lerayonnement solaire est directementconcentré sur un absorbeur qui le trans-forme en chaleur à haute température.

Masdar soutient aussi le projet SolarImpulse 2, l'avion à énergie entièrementsolaire lancé dans un tour du monde sansprécédent qui est parti en mars d'AbouDhabi. Au total, la ville participe à desprojets pouvant générer jusqu'à 1,5 giga-watts d'électricité.

Si Masdar ne divulgue pas le montantde ses investissements dans les énergiesrenouvelables, les Emirats indiquentqu'ils entendent consacrer 35 milliards dedollars d'ici l'an 2020 à des projets nonpétroliers, dont 20 milliards dans un pro-jet nucléaire d'une capacité de 5,4 giga-watts.

Au cours des cinq dernières années, lesEmirats ont apporté une aide de 840 mil-lions de dollars à des projets d'énergiesrenouvelables dans 25 pays, précise Thanial-Zeyoudi, chef du département énergieet changement climatique au ministèredes Affaires étrangères.

Farida B.

ÉNERGIE LE MAGHREB du 25 Novembre 2015 - 7

GAZL'américainNoble Energysouhaite céder untiers de son blocau large deChypreL e groupe énergétique américain

Noble Energy a demandé qu'untiers de son bloc de gaz situé aularge de Chypre soit cédé à BGInternational, ont indiqué lundi desresponsables chypriotes.

Le ministère de l'Énergie aannoncé avoir reçu aujourd'hui(lundi) une demande de NobleEnergy International pour céder àBG International un secteur qu'ilpossède dans le bloc 12 au large deChypre, selon un communiqué.

Selon l'accord, BG Internationalacquiert une participation de 35%du bloc 12, situé dans le champgazier d'Aphrodite, ajoute le com-muniqué.

Noble sera l'opérateur du bloc 12avec 35%, les sociétés israéliennesDelek Drilling Limited Partnershipet Avner Oil Exploration LimitedPartnership détenant pour leur part15% chacune.

L'accord est soumis à l'approba-tion du gouvernement chypriote.

C'est une étape importante pourle développement d'Aphrodite, sefélicitent les responsables chyprio-tes dans le communiqué.

Le groupe Noble Energy, basé auTexas, a été le premier à découvrir legisement, en 2011, au large de lacôte sud-est de l'île, qui renfermeraitenviron 127,4 milliards de m3 degaz. L'île espère commencer àexporter du gaz, et peut-être dupétrole, d'ici à 2022. Chypre, diviséedepuis 1974 et dont la partie nord estoccupée par la Turquie, doit trouverdavantage de gaz pour rendre viablela construction d'un terminal deliquéfaction de gaz naturel, qui luipermettrait d'exporter par bateauvers l'Europe ou l'Asie.

Un gazoduc sous-marin est àl'étude entre le champ d'Aphrodite etl'Egypte, pays voisin et grosconsommateur.

S.S.

EMIRATS

L'or noir finance l'énergie verte

Le pétrole hésite dans un marchéperplexe sur l'Opep

L es cours du pétrole ont peu évoluélundi à New York et Londres, lesinvestisseurs hésitant à croire à

une inflexion de la politique de forte pro-duction de l'Organisation des pays expor-tateurs de pétrole (Opep) après des proposconciliants de l'Arabie saoudite.

Le cours du baril de light sweet crude(WTI) pour livraison en janvier, dontc'était le premier jour comme contrat deréférence, a cédé 15 cents à 41,75 dollarssur le New York Mercantile Exchange(Nymex).

A Londres, le baril de Brent de la merdu Nord pour livraison en janvier a enrevanche gagné 17 cents à 44,83 dollarssur l'Intercontinental Exchange (ICE).

Le marché est en train d'essayer dedéterminer s'il faut accorder foi à des pro-pos de l'Arabie saoudite, qui se dit dési-reuse de stabiliser le marché de concertavec les producteurs extérieurs à l'Opep, arésumé Andy Lipow, de Lipow OilAssociates.

Alors que la majorité des observateursjugent que l'Opep contribue largement àplomber le marché en s'abstenant d'abais-ser ses quotas de production, Ryad, mem-bre dominant du cartel, a fait un pas enavant lundi en exprimant sa volonté de

coopérer avec les autres producteurs pourendiguer la chute des prix. La réaction desinvestisseurs est restée mesurée, car ilssont plutôt sceptiques quant à un accordquelconque entre l'Opep et les produc-teurs extérieurs, a souligné M. Lipow.

La production élevée, non seulementde l'Opep mais aussi des Etats-Unis et dela Russie, a largement contribué à fairechuter les prix lors du second semestre2014, puis à les maintenir à un bas niveaumalgré quelques tentatives avortées derebond en 2015.

INSTABILITÉ Les déclarations de l'Arabie saoudite

sont une chose, mais on peut noter qu'ellemène toujours une politique de prix trèsconcurrentiels, comme en témoigne sonrebond au premier rang des fournisseursde la Chine en octobre, a souligné TimEvans, de Citi.

Comme les importations chinoises ontété faibles en octobre, cela semble unexemple de réussite de l'Arabie saouditedans la capture d'une plus grande partied'un marché affaibli, a-t-il précisé.

D'un autre côté, les observateurs notentque l'Arabie saoudite et, plus largement,de nombreux acteurs de l'Opep se trou-

vent dans une position de moins en moinstenable, vu le poids de plus en plus lourdque fait peser le bas niveau du marchépétrolier sur leur budget.

C'est un bon signe que les Saoudienstiennent de tels propos pile maintenant, àl'approche d'une réunion (semestrielle) del'Opep le 4 décembre, a jugé Carl Larry,de Frost & Sullivan. Je ne sais pas s'ilsveulent vraiment coopérer (mais) ils vontêtre obligés de faire quelque chose.

En ce sens, plusieurs membres du car-tel, minoritaires par rapport à Ryad, ontappelé depuis le week-end à une politiquemoins agressive, comme le Venezuela,qui a mis en garde sur une chute des prixà 20 dollars le baril, ou l'Iran, qui a réitéréson souhait de relever sa production dansle sillage de la levée des sanctions occi-dentales à son encontre.

Dans l'ensemble, le marché devrait êtredominé par l'instabilité jusqu'à la fin del'année, a prévenu Matt Smith, deClipperData. Les conditions rappellentbeaucoup celles de la fin août: les cours serapprochent de 40 dollars, toutes lesactualités semblent défavorables, et lesinvestisseurs spéculatifs accentuent leursparis à la baisse.

Siham S.

18 - LE MAGHREB du 25 Novembre 2015 INTERNATIONALCHINE

S&P table sur lemaintien d'une

croissance "forte"L' agence de notation Standard &

Poor's a confirmé lundi sa notepour la dette souveraine de la Chine,estimant que le pays allait continuerd'enregistrer une croissance "forte" d'aumoins 6% sur les trois prochainesannées, grâce aux efforts de rééquili-brage économique de Pékin.

La note de la dette souveraine de longterme de la deuxième économie mon-diale a été maintenue à "AA-" (catégoriedite d'investissement), avec une perspec-tive stable, a indiqué S&P dans un com-muniqué.

L'agence anticipe "des progrèsimportants en terme de rééquilibrageéconomique sur les deux ou trois pro-chaines années", à mesure que la Chine"réduira sa dépendance aux dépensesd'investissement dopées par l'endette-ment".

Pékin vante volontiers ses effortspour réorienter le modèle économiquedu pays vers les services, les nouvellestechnologies et la consommation --audétriment d'industries traditionnelles ensurcapacités et d'investissements publicsimproductifs, tout en réorganisant lesgroupes étatiques, mastodontes souventendettés et gérés de façon hasardeuse.

Standard & Poor's prend acte de cevirage, estimant que la croissance chi-noise "devrait rester solide, à +6% oudavantage par an, jusqu'à au moins2018".

Au cours de ces trois années, le poidsde la consommation comme moteur decroissance s'intensifiera et le taux netd'investissement intérieur tombera sousles 40% du PIB, prédit-il.

L'agence salue par ailleurs la campa-gne anticorruption frappant les sociétésétatiques, susceptible à ses yeux "d'amé-liorer à terme la confiance dans lerégime juridique et l'environnement dusecteur privé". S&P pointe égalementles défauts de paiement de firmes publi-ques, que Pékin ne cherche plus à empê-cher à tout prix.

Pourtant, la Chine montre depuisdeux ans de nets signes d'essoufflement:elle devrait enregistrer sur l'ensemble de2015 sa plus basse croissance depuis unquart de siècle, en dépit de mesures derelance tous azimuts par les autorités.

Un affaiblissement des "dynamiqueséconomiques" ou du secteur financierviendrait alourdir la charge de la dettegouvernementale, avertit d'ailleurs S&P.De même, l'agence se dit prête à abaissersa note si jamais Pékin soutenait sacroissance grâce à un nouveau gonfle-ment du crédit pour financer des inves-tissements --un scénario qui "renforce-rait les risques de déstabilisation du sys-tème financier" et de "violente correc-tion économique".

K.A.

USA /FED

Janet Yellen justifie la politique à taux zéro

Les Américains ontbénéficié de la

politique monétaireà taux zéro, aassuré lundi la

présidente de laRéserve fédérale(Fed) Janet Yellen

dans une lettre audéfenseur des

droits desconsommateurs

Ralph Naders'inquiétant des

conséquences pourles épargnants.

"L es Américains,particulièrementceux à faibles et

moyens revenus, ont générale-ment bénéficié" du maintiendes taux d'intérêt à zéro depuisla crise financière de 2008,écrit Mme Yellen en réponse àune récente lettre ouverte deRalph Nader. Elle ajoute quesi "l'économie continue decroître, le marché de l'emploide progresser et si l'inflationremonte vers notre objectif destabilité des prix de 2%" (...)"mes collègues et moi avonsindiqué qu'il serait appropriéde commencer à normaliserles taux d'intérêt". Le Comitémonétaire de la Fed doit seréunir les 15 et 16 décembre etles marchés s'attendent à ce

que la banque centrale initieune première et modestehausse des taux directeurs. "Laplupart d'entre nous" au seindu Comité, ajoute MmeYellen, "s'attendent à ce quecette normalisation soit gra-duelle", ajoute-t-elle.

Justifiant le maintien destaux proches de zéro pendantsept ans, la patronne de la Fedargumente: "les épargnantsauraient-ils été mieux lotis sila Fed n'avait pas agi commeelle l'a fait et avait maintenuun niveau plus haut des tauxd'intérêt à court terme payésaux épargnants' Je ne le croispas". "Le chômage aurait pro-gressé, les prix des maisons seseraient écroulés encore plus",résume-t-elle. Dans une lettreouverte publiée fin octobrenotamment par le HuffingtonPost, Ralph Nader, qui a étécandidat à plusieurs électionsprésidentielles, se disait "frus-tré, comme des millions d'au-tres Américains" de percevoir"presque zéro intérêt sur des

économies placées dans descomptes épargnes tradition-nels". "On veut savoir pour-quoi la Fed, qui est lourde-ment financée par les banques,conserve des taux d'intérêt sibas qu'on ne retire aucunrevenu de nos économies sidurement gagnées pendant quela Fed laisse les grandes ban-ques emprunter de l'argentsans frais ?", a écrit M. Nader.

Dans sa réponse, JanetYellen a reconnu "êtreconsciente que de nombreuxépargnants étaient contrariéspar les très bas rendements deleurs économies et que celamettaient certains en difficultéfinancière, notamment lesretraités vivant sur des revenusfixes". Par ailleurs, les reven-tes de logements aux Etats-Unis ont baissé plus que prévuen octobre, selon les chiffrespubliés par l'Associationnationale des agents immobi-liers américains (NAR).

Leur nombre s'est établi à5,36 millions en rythme

annualisé et en données corri-gées des variations saisonniè-res bien en-dessous des atten-tes des analystes qui misaientsur un léger retrait des transac-tions à 5,50 millions. Les ven-tes de logements anciens, quicomptent pour l'essentiel dumarché immobilier en termede nombre de transactions,restent en progrès sur un anmais de seulement 3,9%.

Pour l'association profes-sionnelle, le marché du loge-ment ancien continue deconnaître "un rythme sain" detransactions même s'il n'estpas parvenu à "conserver l'al-lant observé au mois de sep-tembre". Pour Lawrence Yun,chef économiste de la NAR,"l'offre de logements à vendrea du mal à s'améliorer cetautomne, laissant peu de choixaux acheteurs ce qui ne réduitguère les problèmes d'accessi-bilité des prix des logements".Selon lui, la demande a étéégalement affectée "par lessignaux mitigés d'un ralentis-sement de la croissance et lavolatilité des marchés finan-ciers". Les stocks de loge-ments à vendre ont encorechuté le mois dernier, régres-sant de 2,3% à 2,14 millions etsont plus bas de 4,5% par rap-port à l'année dernière. Il fau-drait donc seulement 4,8 moispour épuiser ces stocks aurythme des ventes d'octobre.

Le prix médian d'une mai-son s'est établi à 219 600 dol-lars, ce qui est 5,81% au-des-sus de celui d'octobre 2014.

Mustapha S.

RUSSIE

La récession "est terminée" selon leministre de l'Économie

L a récession frappant la Russiedepuis un an à cause de la chute descours du pétrole et des sanctions

occidentales liées à la crise ukrainienne "estterminée", a déclaré lundi le ministre del'Économie Alexeï Oulioukaïev. "La réces-sion de l'économie russe est terminée", aindiqué M. Oulioukaïev, cité par les agen-ces russes. Il a précisé néanmoins que surl'ensemble de l'année 2015, le produit inté-rieur brut était attendu en baisse de "3,9%,

peut-être moins, 3,7%", après une crois-sance de 0,6% en 2014. Selon l'agence desstatistiques Rosstat, le produit intérieur bruta reculé de 4,1% au troisième trimestre parrapport à la même période un an plus tôtcontre 4,6% au deuxième et 2,2% au pre-mier. Mais Rosstat n'a pas publié d'estima-tion de l'évolution du PIB au troisième tri-mestre par rapport au deuxième. Or, c'estl'évolution d'un trimestre par rapport auprécédent qui est généralement retenue

pour définir une entrée dans ou une sortiede la récession. Certains économistesavaient déjà estimé que la baisse de 4,1%du PIB au troisième trimestre par rapport àun an plus tôt correspondait à une stabilisa-tion, voire une petite progression par rap-port au deuxième trimestre. M.Oulioukaïev a estimé récemment que l'éco-nomie russe avait touché "le point bas de larécession en juin-juillet". Selon les chiffresdisponibles sur le site de Rosstat, le PIB acommencé à baisser d'un trimestre sur l'au-tre au troisième trimestre 2014, le phéno-mène s'étant accéléré avec la brusquedépréciation du rouble de la fin de l'annéedernière. Si l'activité économique semble sestabiliser, les perspectives de rebond rapide,comme cela avait été le cas après les crisesde 1998 ou 2009, sont très incertaines. Lessanctions économiques des Occidentauxrestent en place et les prix du pétrole, prin-cipale source de revenus budgétaires dupays, ne remontent pas de manière signifi-cative.

Si la production donne des signes deredémarrage, la consommation des ména-ges, qui a subi sa pire chute en 15 ans àcause de l'envolée des prix, reste en berne,limitant les marges de man�uvre. Le Fondsmonétaire international comme la Banquemondiale estiment que le PIB de la Russiepourrait encore baisser légèrement l'annéeprochaine, tandis que le gouvernementrusse espère un rebond de 0,7%.

Kamel A.

ITALIE

Feu vert au plan de sauvetage de quatrebanques régionales

U n plan de sauvetage de quatrebanques régionales, d'un coût dequelque 3,6 milliards d'euros

pour le système bancaire italien, est entréen vigueur lundi après avoir été approuvépar la Commission européenne. Ce planconcerne la Banca Marche, la Cassa diFerrara, la Banca Etruria et la CariChieti,quatre petites banques déjà placées soustutelle administrative, qui représententenviron 1% des dépôts bancaires en Italie.

Ce plan adopté dimanche par le gou-vernement italien lors d'un bref conseildes ministres a reçu dans la foulée le feuvert des autorités européennes.

Il prévoit la création de quatre nouvel-

les banques dont le bilan sera apuré detoutes les créances douteuses, celles-ciétant intégrées dans une "bad bank", oustructure de défaisance. L'opération seraréalisée sous le contrôle de la Banqued'Italie et financée par l'ensemble du sys-tème bancaire italien, via un fonds natio-nal de secours des banques. Le gouverne-ment a souligné que cette solution ne coû-terait rien au Trésor italien et permettraitde sauvegarder l'emploi. Plus générale-ment, le gouvernement étudie depuis desmois différentes pistes afin de venir à boutdu problème des crédits à risques qui han-dicapent les banques et entravent lareprise économique. La Commission

européenne n'y est pas opposée maisattend la présentation d'un plan, qui tardeà venir. Certains éléments du plan pour-raient être connus avant la fin de l'année,selon un haut responsable économiqueitalien ayant requis l'anonymat.L'élimination de ces créances douteusesplombant le bilan des banques, dont cer-taines lourdement comme la banqueMonte Paschi di Sienna ou la Carige,serait la "baguette magique" susceptiblede permettre à l'Italie de se relancer forte-ment et durablement, a confié ce haut res-ponsable la semaine dernière devant quel-ques journalistes.

M.S.

Page 13: FACE AUX ISLAMISTES Post scriptum Par B. Chellali Contenu ...1037).pdfLE MAGHREB Le Quotidien de l™Économie

Oran : Couverture nuageuse partielle-28°Min-17°-Hum:56%Oran : Couverture nuageuse partielle-28°Min-17°-Hum:56% Alger : Alger : Couverture nuageuse partielleCouverture nuageuse partielle -Max-27°Min-13°-Hum:61%-Max-27°Min-13°-Hum:61% Annaba : Annaba : Couverture nuageuse partielleCouverture nuageuse partielle --Max-Max- 24° Min-13°-Hum:62%24° Min-13°-Hum:62%

6 - LE MAGHREB du 25 Novembre 2015 RÉGIONS

BOUIRA L'année 2015

connait une légèrebaisse d'accidents

L e nombre d'accidents enregistré durantl'année 2015 a connu une légère

baisse dans la wilaya de Bouira par rapportà l'année précédente (2014), selon un bilanprésenté lundi par le Groupement de laGendarmerie nationale de la wilaya lorsd'une conférence de presse. En 2015, lawilaya de Bouira a enregistré un total de586 accidents, dont 84 mortels, et 478 acci-dents corporels, ayant fait 109 morts,d'après les détails contenus dans le rapportprésenté par la Gendarmerie nationale, pré-cisant qu'en 2014, il y a eu 667 accidents et131 morts. L'excès de vitesse, les dépasse-ments dangereux et les fausses man�uvresde conduite sont à l'origine de 45 % desaccidents survenus dans la wilaya deBouira en 2015, a relevé la Gendarmerienationale lors de la même conférence depresse. Selon la même source, le grandnombre d'accidents a été signalé notam-ment au niveau de la pente autoroutière deDjebahia (Bouira) ainsi que sur les routesnationales N° 8, 18 et N° 5, considéréescomme les points noirs dont souffre lawilaya. D'ailleurs, plusieurs accidents mor-tels se sont produits sur la pente deDjebahia, où le tronçon autoroutier connaitde sérieuses dégradations dues à des glisse-ments. Le non-respect du code de la routepar les automobilistes est aussi l'une desprincipales causes des accidents de laroute, a encore noté la Gendarmerie natio-nale. R.R.

EL-BAYADHLa cité militaire 64logements baptiséechahid Mohamed

Ben-AmerL a cité militaire ''64 logements'', à El-

Bayadh, a été baptisée lundi au nomdu chahid Mohamed Ben-Amer, lors d'unecérémonie organisée en présence de mem-bres de la famille du Chahid. L'opérationintervient en application des instructionsdu haut commandement de l'ANP appelantà baptiser les structures militaires, à traversle pays, du nom de chouhada pour honorerleur mémoire et valoriser leurs sacrifices, aindiqué le commandant du secteur opéra-tionnel de l'Armée nationale populaire(ANP) d'El-Bayadh, colonel AbdelkaderTafridj, qui a présidé la cérémonie. Autantcette opération de baptisation de structureset sites militaires constitue un honneur deporter des noms de glorieux martyrs, autantelle fait porter une énorme responsabilitésur le militaire appelé ainsi à déployerdavantage d'efforts et de sacrifices par fidé-lité au serment fait au chahid de veiller à lastabilité de l'Algérie et d'�uvrer à sa pros-périté, a souligné l'officier supérieur.

Une cérémonie a été organisée à l'hon-neur des membres de la famille du chahidMohamed Ben-Amer, en présence desautorités de la wilaya et de compagnonsd'armes du chahid. Natif de la communed'El-Ghassoul (El-Bayadh) en 1916, lechahid Mohamed Ben-Amer avait, durantson parcours combattant, à la fois assumédes missions de liaison entre les moudjahi-dine et porté les armes contre l'occupant. Ila rejoint la révolution en 1957 et a pris partà plusieurs batailles contre le colonisateur,avant d'être fait prisonnier au début de l'an-née 1960 au lieudit Azib Berrabeh, dans lazone de Kheneg (El-Bayadh). Il a été sortide prison en mai de la même année par lesforces coloniales et contraints à traverser,en compagnie de plusieurs de ses compa-gnons d'armes, un champ de mines, près dela localité de Bouâlem, avant d'être exécu-tés par les armes après l'explosion d'unemine sur leur passage.

Mohamed S.

TISSEMSILT

Les travaux de réalisation des logementAADL reprendront prochainement Les travaux de

réalisation de 100logements

location-vente del'Agence nationale

d'amélioration etde développement

du logement(AADL) à Tissemsilt

reprendront"prochainement", a

annoncé lundi lewali.

E n marge d'une visited'inspection à des pro-jets d'habitat au chef-

lieu de wilaya, AbdelhamidGhazi a indiqué que l'AADL adésigné dernièrement uneentreprise pour achever les tra-vaux dans la nouvelle citéd'habitat "Essafah", une foisaccomplies les procédures deréévaluation du projet inscritau programme 2001.

"Les bénéficiaires de cetteformule d'habitat attendentdepuis des années la réceptionde leurs logements et nousdevons respecter nos engage-ments", a souligné le wali.

Lancés en 2004, les travauxde ce projet se sont interrom-pus la même année en raison

de problèmes financiers ren-contrés par l'entreprise de réa-lisation et de maintenancerelevant de l'Office de promo-tion et de gestion immobilière(OPGI), selon la direction del'habitat. Le projet a été scindéen deux lots l'un de 40 loge-ments et l'autre de 60 unités,enregistrant un taux d'avance-ment des travaux de 40 et 90%, respectivement. Le wali arelevé également un retarddans la réalisation de projetsde logements publics locatifs(LPL) à Tissemsilt en cours deréalisation depuis 2010, som-mant le directeur de l'OPGI à

les relancer sans délais. Leresponsable de l'exécutif de lawilaya a indiqué que cettevisite sur le terrain lui a permisde constater que certainesentreprises n'ont pas respectéleurs engagements, ajoutantque des citoyens ont des pré-affectations depuis 2013 etn'ont pas reçu les clés de leurslogements à ce jour à cause de"la négligence des responsa-bles de l'OPGI".

Il a également instruit derésilier un contrat entrel'OPGI et une entreprise pri-vée pour non respect desengagements d'achever les

travaux de 15 logementspublics locatifs (LPL). Enoutre, il a sommé le présidentd'APC de Tissemsilt d'accélé-rer les opérations de démoli-tion d'habitations précairesqui ont proliféré au sein dutissu urbain de la ville. Cettevisite a permis aussi au walid'inspecter des projets d'habi-tat en cours de réalisation àTissemsilt dont 560 LPL, dansla nouvelle zone d'habitation"Essafah" et 120 logementsinscrits au titre du Fondsnational de péréquation des�uvres sociales (FNPOS).

R.R.

AIN TEMOUCHENT

Lancement de 70 projets d'investissementdans la nouvelle zone industrielle

L a nouvelle zone industrielle deTamazoura (54 km d'AinTemouchent) accueillera, prochai-

nement, 70 projets sur 71 agréés par leComité d'assistance et de localisation desprojets d'investissement et de régulationfoncière (CALPIREF), a-t-on apprisdimanche du wali.

Cette zone de 205 hectares, qui vientd'enregistrer l'implantation de sa premièreentreprise (EOS Polymère), recevra fina-lement 70 projets après le désistementd'un promoteur, a indiqué Hamou AhmedTouhami lors d'une rencontre avec lesinvestisseurs concernés au siège de ladaïra d'Ain Larbâa.

Ces projets d'investissement, quireprésentent une enveloppe financièreglobale de 16,88 milliards DA et 8.273postes d'emplois, attendent, depuis 2013,l'aménagement et la viabilisation de cettezone.

Ces travaux vont démarrer incessam-ment, après la signature du permis delotir, a-t-il ajouté.

Dès à présent, une superficie de 139 haa été attribuée à ces projets dont 15 pro-jets de matériaux de construction, deuxd'énergie et 39 industriels.

Le wali a aussi mis l'accent sur la dis-ponibilité de l'administration de travailleravec les investisseurs intéressés par lacréation de la richesse et de l'emploi dansune wilaya à multiples vocations agricole,touristique et de pêche.

"Nous �uvrons à faire de Tamazoura

un pôle industriel qui sera étendu sur 500ha", a-t-il affirmé.

C'est le bureau d'études "URBOR"d'Oran qui effectuera les affectations desprojets au niveau de la zone répartie encinq sous zones d'industrie de transforma-tion, d'agroalimentaire, de matériaux deconstruction, de TIC et de services, a-t-onindiqué.

Le projet de montage de véhicules uti-litaires initié par l'entreprise algéro-turque"Emin Auto" sera affecté sur une superfi-cie de 30 ha. Son représentant a rappeléque cet investissement de 200 millionsdollars US porte sur le montage decamions "JAC" provenant de Chine, quiseront cédés à 1,5 millions DA l'unité

contre 2,5 millions DA actuellement.En plus de la satisfaction de la

demande en Algérie et en Turquie, cescamions seront exportés vers l'Irak, a-t-ilajouté, rappelant que cet investissementest réparti entre les partenaires algérien(70 pour cent) et turc (30 pc).

Toutefois, ce projet attend l'accord duConseil national de l'investissement(CNI), a-t-on souligné.

Des investisseurs ont soulevé, pourleur part, des problèmes liés notamment àl'octroi de crédits bancaires. Les banquesexigent des actes de propriété, alors qu'ilsn'ont que des actes de concession, a-t-onsignalé.

Sihem L.

OUARGLA Un incendie ravage un centre d'accueil

de ressortissants africainsD ix huit (18) personnes de différentes nationalités africaines ont péri et 37 autres

ont été blessées dans un incendie qui s'est déclaré mardi vers 03h00, dans un cen-tre d'accueil de ressortissants africains au chef-lieu de wilaya d'Ouargla, a-t-on apprisauprès de la Protection civile.

Des équipes de la Protection civile sont immédiatement intervenues sur les lieuxpour circonscrire l'incendie et évacuer les victimes du sinistre, dont les causes restentencore indéterminées, au niveau de ce centre d'accueil qui compte quelque 650 pen-sionnaires, a-t-on précisé.

Les victimes ont été transférées à l'établissement public hospitalier MohamedBoudiaf à Ouargla et le centre en question a été totalement évacué, selon la mêmesource. Une enquête a été ouverte par les éléments de la police scientifique de la sûretéde wilaya d'Ouargla pour en déterminer les circonstances exactes.

Hadjer D.

L'avion de combat Su-24abattu par l'aviation turque

appartient à l'armée russe maisn'a jamais quitté l'espace

aérien syrien, a annoncé hier leministère russe de la Défense

alors que la Turquie affirmeque l'appareil a violé son

espace aérien.

I l s'agit du premier avion russe abattudepuis le début de l'intervention mili-taire de Moscou en Syrie, commen-

cée le 30 septembre à la demande durégime de Damas dont la Russie est unfidèle allié. Aujourd'hui, sur le territoiresyrien, à cause de tirs présumés venant dusol, un avion Su-24 appartenant aux for-ces aériennes russes déployés en Syrie,s'est écrasé, a déclaré le ministère russe dela Défense dans un communiqué.

Il se trouvait exclusivement dans l'es-pace aérien syrien, a souligné l'arméerusse alors que des sources à la présidenceturque ont affirmé que l'avion avait étéabattu conformément aux règles d'enga-gement après avoir violé l'espace aérienturc malgré les avertissements. Le sort despilotes reste à définir. Selon des premièresinformations, les pilotes ont réussi às'éjecter, a précisé le ministère russe de laDéfense. Selon des médias turcs, l'un desdeux pilotes a été capturé par les rebellesen Syrie. Lorsqu'il a été touché par destirs, l'appareil se trouvait à 6 000 mètres,selon le ministère russe. Les circonstancesde la chute de l'avion sont en train d'êtredéterminées, a-t-il ajouté. Peu après avoirannoncé avoir abattu l'avion russe, laTurquie a décidé de saisir l'ONU et l'Otan,dont elle est membre. Depuis le début del'intervention militaire russe aux côtés durégime du président Bachar al-Assad finseptembre, les incidents de frontière sesont multipliés entre Ankara et Moscou.

Le 3 octobre dernier, des chasseursturcs avaient intercepté un avion militairerusse engagé en Syrie qui avait violé leurespace aérien et l'avaient forcé à fairedemi-tour. Moscou avait alors mis encause les mauvaises conditions météo.L'armée turque avait également abattu le16 octobre un drone de fabrication russequi avait pénétré dans le ciel turc.

Washington l'avait identifié avec quasi-certitude comme appartenant à l'aviationrusse, ce que Moscou a toujours nié. Latension entre les deux pays s'est encoreaccrue ces derniers jours, après une sériede bombardements russes qui ont, selonAnkara, visé des villages de la minoritéturcophone de Syrie. La Turquie a convo-qué vendredi l'ambassadeur russe pour lemettre en garde contre les sérieusesconséquences de cette opération.

PREMIÈRES FRAPPES DEPUIS LEPORTE-AVIONS FRANÇAIS

CONTRE L'EI Des chasseurs-bombardiers Rafale

partis du porte-avions français Charles deGaulle ont frappé lundi le groupe Etatislamique (EI) en Syrie, une premièredepuis ce bâtiment, a annoncé le ministèrefrançais de la Défense. A partir de (...) laJordanie, deux Mirage 2000 de l'armée del'air ont été engagés dans la mission.Simultanément depuis le porte-avions,quatre Rafale Marine les ont rejoints au-dessus de la Syrie pour frapper un site àRaqa (nord), est-il précisé. Jusqu'ici leporte-avions français n'avait été engagéque pour des missions en Irak. Après unpremier déploiement de février à avrildans le Golfe, il a été positionné cette foisen Méditerranée orientale d'où ses chas-seurs ont frappé dès lundi matin en Irak.

Le raid mené lundi soir à 18H30 GMTpar les quatre Rafale et deux Mirage 2000

a détruit un site actif occupé par les com-battants terroristes à Raqa, fief de l'EI enSyrie, a indiqué le ministère de laDéfense. Les équipages ont frappé plu-sieurs infrastructures dont un centre decommandement, une zone de stockage devéhicules et des ateliers de maintenance, aajouté le ministère en précisant que toutesles cibles visées avaient été détruites.

Cet engagement intervient dix joursaprès les attentats de Paris, qui ont fait130 morts et ont été revendiqués par l'EI.

Dans les jours qui ont suivi les atten-tats, l'aviation française a déjà mené desraids contre le fief djihadiste de Raqadepuis ses bases situées en Jordanie et auxEmirats arabes unis. Les 26 chasseursembarqués sur le Charles de Gaulle tri-plent la capacité de frappes française dansla région, en s'ajoutant aux 12 appareilsstationnés dans ces deux pays.

283 CAMIONS-CITERNESBOMBARDÉS

Des avions de chasse américains ontbombardé et détruit dans l'est de la Syrie283 camions-citernes utilisés par legroupe Etat islamique pour se financer, aannoncé le Pentagone. Ces frappes réali-sées samedi ont été précédées d'un largagede tracts destiné à avertir les chauffeursdes véhicules de se mettre à l'abri, ceshommes n'étant pas considérés commedjihadistes, a expliqué Jeff Davis, unporte-parole du Pentagone. Nous avons

pris le plus grand soin pour agir humaine-ment, sans causer de victimes civiles, a-t-il assuré. Les Etats-Unis intensifient leursbombardements contre l'activité pétrolièredu groupe Etat islamique, dont on estimequ'elle génère environ un million de dol-lars par jour. Lundi dernier, le Pentagoneavait déjà affirmé que la coalition anti-dji-hadiste conduite par les Etats-Unis avaitdétruit 116 camions-citernes utilisés parl'EI dans l'est de la Syrie. L'intensificationdes frappes avait été décidée après avoirconstaté leur faible efficacité jusqu'à pré-sent, avait expliqué le colonel SteveWarren, un porte-parole militaire améri-cain. La nouvelle campagne a été baptiséeTidal Wave II, en référence à l'opérationTidal Wave menée par l'aviation alliéependant la Seconde guerre mondialecontre des raffineries en Roumanie, pourdiminuer les ressources pétrolières despuissances de l'Axe. L'armée russe a deson côté annoncé lundi avoir détruit descolonnes de camions-citernes et des raffi-neries de l'organisation État islamique(EI) dans le nord et l'est de la Syrie.

Nawal Z.

INTERNATIONAL LE MAGHREB du 25 Novembre 2015 - 19

ÉTATS-UNISAlerte mondiale

sur les voyages dueà une hausse de

menacesterroristes

L es Etats-Unis ont lancé lundi unealerte mondiale sur les risques de

voyager pour leurs ressortissants partoutsur le globe, en raison d'une hausse desmenaces terroristes.

Le département d'Etat invoque dans uncommuniqué des informations actuelleslaissant penser que l'EI (le groupe Etatislamique), Al-Qaïda, Boko Haram etd'autres groupes terroristes continuent deplanifier des attaques terroristes dans demultiples régions et cite également derécents attentats perpétrés cette année enFrance, au Nigeria, au Danemark, enTurquie et au Mali.

Des autorités pensent qu'il existe tou-jours une probabilité pour qu'il y ait desattaques terroristes à mesure que desmembres de l'EI/Daech reviennent deSyrie et d'Irak, met en garde la diplomatieaméricaine, en allusion aux combattantsétrangers revenus dans leurs pays d'ori-gine après s'être battus dans les rangs del'organisation djihadiste.

Des extrémistes ont pris pour cible desévènements sportifs, des théâtres, desmarchés en plein air ou des servicesaériens, égrène encore le départementd'Etat, en allusion aux derniers attentats,notamment à Paris et au Stade de Francele 13 novembre ou contre un avion russeau-dessus du Sinaï fin octobre.

Le ministère américain des Affairesétrangères émet très fréquemment et trèsrégulièrement des notices d'alertes, payspar pays, pour ses ressortissants installésou voyageant à l'étranger, mais celle-ci estmondiale et revêt une dimension particu-lière compte tenu de la multiplication desattentats ces dernières semaines.

D'éventuelles nouvelles attaques pour-raient survenir par un large éventail detactiques, par le recours à des armesconventionnelles ou non conventionnelleset pouvant viser des intérêts publics ouprivés, selon le département d'Etat.

Washington ne rentre pas davantagedans les détails, tout en assurant continuerde travailler étroitement avec nos alliésface à la menace que pose le terrorismeinternational.

I.A.

LA TURQUIE ABAT UN AVION MILITAIRE RUSSE À LA FRONTIÈRE SYRIENNE

Le Su-24 se trouvait dans l'espace aériensyrien, selon Moscou

GRÈCE

Explosion d'une bombe à Athènes, pasde victimes

U ne bombe a explosé tôt hier àAthènes devant les bureaux de laFédération des entreprises grec-

ques, SEV, en plein centre de la capitale,causant des dégâts mais pas de victimes,sur fond de reprise en Grèce de la contes-tation anti-rigueur, a indiqué une sourcepolicière.

Des appels téléphoniques à deux quo-tidiens grecs avaient prévenu la police à00h50 GMT qu'une bombe allait explo-ser sur les lieux sous 40 minutes, adéclaré cette source. L'attaque n'a pas étérevendiquée dans l'immédiat.

Cette source policière a exclu tout lienéventuel avec la mouvance djihadiste,notant que l'attentat avait toutes lescaractéristiques d'une action commisepar l'un des groupes clandestins grecs àl'origine depuis des années de dizainesd'attentats ayant causé des dégâts maté-riels à des cibles gouvernementales etéconomiques.

L'explosion a endommagé l'entrée etbrisé des vitres du bâtiment, ainsi que

d'un des grands hôtels de la capitale,situé juste à côté, et de l'ambassade deChypre, en face, non loin de la place cen-trale de Syntagma. Une station-service aégalement subi des dégâts, en face, a pré-cisé la police dans un communiqué.

La bombe, de forte puissance etdéclenchée par un mécanisme à retarde-ment, avait été placée dans un sac à dosposé devant les bureaux de la Fédération,a précisé la même source policière.

Les autorités grecques ont affirméavoir renforcé la sécurité d'une série decibles potentielles après les attentats deParis du 13 novembre.

L'attentat intervient après une attaqueincendiaire qui avait visé samedi ledomicile d'un proche du Premier ministreAlexis Tsipras, le ministre à la coordina-tion gouvernementale AlekosFlambouraris.

Politiciens, vous n'avez aucune raisonde dormir tranquillement, a menacé unmessage posté sur le site alternatifIndymédia lundi après cette action, qui

avait causé des dégâts légers à l'entrée dela résidence.

Le gouvernement grec de gauche radi-cale est confronté à une reprise de lacontestation sociale, après s'être résignéen juillet à accepter un nouveau plan desauvetage financier du pays en échanged'un nouveau train de mesures d'austéritéet de réformes dictées par les créanciers,UE et FMI. Dans ce cadre, il a fait votervendredi une loi réduisant notamment laprotection dont jouissent les ménagesendettés contre les saisies de leurs domi-ciles.

L'attentat à la bombe est le premierd'importance à être commis depuis l'arri-vée au pouvoir, il y a dix mois, de la gau-che radicale du Syriza, a précisé la mêmesource policière.

Le siège de la SEV avait déjà été viséen 2010 par un attentat incendiaire àl'époque revendiqué au nom deTolérance zéro, un groupe émanant selonla police de la nébuleuse activiste locale.

Ikram A.

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20 - LE MAGHREB du 25 Novembre 2015 AFRIQUE

MADAGASCAR Sur plus de

quatre enfantstrois sont pauvresAMadagascr, plus de 78% des

enfants sont pauvres, a révélérécemment l'Unicef dans un communi-qué. "A Madagascar, qui fait partie despays les plus pauvres du monde, lasituation des enfants est extrêmementinquiétante car 8.577.000 sur les10.998.000 d'enfants sont pauvres", adéclaré l'Unicef.

Par ailleurs, 31% des enfants mal-gaches d'âge scolaire ne fréquententpas l'école et 47% de moins de cinq anssouffrent de malnutrition chronique,ajoute le communiqué, notant néan-moins que le taux de pauvreté et celuides enfants non scolarisés masquentune disparité.

En milieu rural, 34% des enfantsmalgaches entre six et 14 ans ne fré-quentent pas l'école et 7% en milieuurbain. Plus de la moitié des enfants de5 à 14 ans souffrent de privations enmatière d'assainissement particulière-ment en milieu rural.

Pour offrir un monde juste aux jeu-nes, les artistes malgaches vont diffu-ser sur les réseaux sociaux d'UnicefMadagascar des messages pourconstruire un monde juste qui se ral-lient déjà auprès d'Unicef Madagascarpour la prochaine campagne polio quisera lancée le 30 novembre.

BURKINA FASORenforcementdes contrôles

d'identité L es contrôles d'identité seront dés-

ormais organisés "de jour commede nuit" par les forces de sécurité, aannoncé lundi le département encharge de la sécurité du Burkina Faso,confronté comme ses voisions duSahel à la menace terroriste.

Cette décision intervient plus d'unesemaine, après l'attaque terroriste d'unhôtel à Bamako (Mali), qui a fait 21morts et plusieurs blessés.

Dans un communiqué, le ministèreen charge de la Sécurité a invité parconséquent les populations à se muniren permanence de leurs pièces d'iden-tité. Les autorités ont en outre invité aurespect du couvre-feu (01h00 à 04h00du matin) instauré depuis le coupd'Etat manqué du 16 septembre, tou-jours en vigueur sur toute l'étendue duterritoire national.

A la mi-octobre, le gouvernementburkinabè a pris deux décrets portantcréation d'un Conseil de défense et desécurité nationale (CNDSN), ainsi qued'une Agence nationale de renseigne-ments pour la sécurité (ANRS), afin delutter contre la montée de l'insécurité.

Ces deux institutions placées sousla tutelle du président de la Républiqueseront dirigées par un officier nomméen Conseil des ministres.

Dans un communiqué conjoint, lesministères en charge de la Défense, desTransports et de la Sécurité du BurkinaFaso ont interdit les véhicules auxvitres teintées ou sans plaque d'imma-triculation de circuler.

Face à l'insécurité grandissante, lechef d'état-major des armées, le géné-ral Pingrenoma Zagré avait déclaré, enjuillet dernier, que la menace djihadistesur le Burkina Faso était "une réalitéqui n'est pas nouvelle".

Le 9 septembre dernier, trois gen-darmes burkinabè ont été tués dans l'at-taque de leur poste à Samorogouan,près de la frontière malienne, par unecinquantaine d'hommes armés nonencore identifiés.

Des charges explosives avaient étédécouvertes à une dizaine de kilomè-tres du lieu de l'attaque.

PLUIES DILUVIENNES À BRAZZAVILLE

Deux morts et d�importantsdégâts matériels

La pluie qui s'estabattuedimanche dansla capitalecongolaise,Brazzaville, acausé despertes en vieshumaines etoccasionnéd'importantsdégâts matérielsdans certainsquartiers nordde la capitale,situés à Talangaiet Djiri.

D ans ces quartiers,menacés depuis plu-sieurs années par des

phénomènes d'ensablement,de glissement de terrain etd'inondations, plusieurs mai-sons ont été englouties dansdu sable, des poteaux detransports d'électricitéendommagés, des conduitsd'eau détruits, des véhiculesengloutis dans du sable et desartères publiques

A Makabandilou, un quar-tier du 9ème arrondissementDjiri, une grande partie de lachaussée de la route nationale2, nouvellement réhabilitéepar une société brésilienne,qui a été fortement endom-magée par les eaux pluvieu-ses, rendant la circulationautomobile momentanémentimpossible.

A Maman Mboualé, àTalangai dans le 6ème arron-dissement par contre, unegrande quantité de sable aenglouti au passage plusieursvéhicules sur la deuxièmesortie nord de Brazzaville,rendant cette voie impratica-ble pendant une longue partiede la journée.

Ce phénomène a été aussivécu par les habitants deMikalou, un autre quartier deTalangai, où les abords d'unpont et la principale avenuede ce quartier ont été englou-tis par des coulées de sablequi ont contraint certainesfamilles à abandonner leurdomicile après avoir perduune bonne partie de leursbiens.

Selon un bilan encore pro-visoire, deux personnes dontune femme d'une soixantained'années et un hommeseraient décédées suite à l'ef-fondrement des murs de leurshabitations dans ces mêmesquartiers, où les constructionsanarchiques, et le manque decanalisation sont à l'originede plusieurs désastres durantla période des fortes pluiesqui court généralement dumois de novembre au mois dejanvier de chaque année.

"Cela nous arrive parceque nos quartiers ne sont paslotis et le gouvernement doitfaire un effort à lotir ce quar-

tier, les pouvoirs ublics doi-vent faire tout ce qui est enleur pouvoir pour venir enaide aux populations", s'estinsurgé François, un habitantde Mikalou dans le 6èmearrondissement.

"Nous sommes dans unquartier très récent où il n'y apas de canalisations, et àcause de cette situation, nouséprouvons de grandes diffi-cultés lorsqu'il pleut et à cha-que occasion nous devonsimaginer des solutions pourpréserver nos habitations, cequi n'est ps facile", a déplorépour sa part, Julien, àMassengo, dans le 9ème

Face à cette situationrécurrente, une cellule decrise, constituée des respon-sables de la préfecture, de lamairie de Brazzaville et desarrondissements de la capi-tale, a été mise en place, afind'évaluer les dommages cau-sés par cette pluie et trouverdes solutions alliatives à cettesituation.

LA LUTTE CONTRE LA MALNUTRITION INFANTILE

Une priorité gouvernementale a Djibouti

P lacé cette année sous le thème de"équité pour les enfants, unechance pour tous les enfants",

l'événement a été l'occasion pour les auto-rités djiboutiennes d'évaluer les actionsréalisées jusqu'à là pour l'amélioration desconditions de vie des enfants et de définirles priorités pour l'avenir. "Le gouverne-ment agit pour que chaque petiteDjiboutienne et chaque petit Djiboutienait les mêmes chances et les mêmes droitspour réussir", a déclaré d'emblée lePremier ministre djiboutien, AbdoulkaderMohamed Kamil, lors d'une cérémoniemarquant cette journée.

Il a fait savoir que la malnutritiondemeure toujours le "premier ennemi" del'enfant djiboutien. "Certes, nos enfantsne sont pas victimes des guerres ou demaltraitance, mais souffrent encore tropde la malnutrition", a-t-il dit.

Selon lui, pour combattre ce fléau de lapauvreté, le gouvernement de son pays arenforcé les actions ciblées, comme lesdons de nourriture et d'argent, ou la géné-

ralisation des soins de santé maternelle etinfantile, ou encore l'attribution de parcel-les viabilisées, aux familles très nécessi-teuses.

Il a indiqué que cet engagement pourl'amélioration du quotidien de l'enfant nes'achèvera jamais.

"Nous devons savoir qu'il faut sanscesse garder en mémoire que ce travaildoit se poursuivre pendant de nombreusesannées encore. La protection de l'enfanceest un devoir quotidien", a-t-il insisté.

De son côté, la ministre djiboutien dela Promotion de la Femme et du PlanningFamilial, Mme Hasna Daoud, a rappeléquant à elle les besoins spécifiques desenfants vivants avec un handicap."Promouvoir les droits des enfants, c'esttout d'abord créer les conditions sociales,économiques et culturelles afin que touspuissent y accéder. C'est à ce prix que lesdroits de l'enfant seront véritablement res-pectés", a-t-elle martelé.

A Djibouti, la situation nutritionnelledes enfants de moins de 5 ans demeure

préoccupante avec des taux élevés demalnutrition allant au-delà de 15%, adéclaré récemment le ministre djiboutiende la Santé, Dr Kassim Issack. Le gouver-nement djiboutien a initié il y a quelquesannées une politique nationale de nutri-tion et un protocole national de prise encharge de la malnutrition aigüe mis en�uvre par le ministère de la Santé.Actuellement, le programme de prise encharge communautaire de la malnutritionaigüe couvre 40 centres de santé et 30sites communautaires à travers le paysavec la collaboration d'associations com-munautaires qui organisent le dépistagedes enfants malnutris au sein des commu-nautés puis les réfèrent vers les centres desanté les plus proches qui les prennent encharge au niveau des sites communautai-res créés dans les localités éloignées descentres de santé. A Djibouti, plusieurs fac-teurs seraient à l'origine de la malnutritioninfantile persistante, notamment la pau-vreté, les maladies, les mauvaises condi-tions d'hygiène et d'assainissement.

NIGERIA

L'ONU réclame la fin des expulsions forcées à Lagos

L a Rapporteuse spécialedes Nations Unies surle droit à un logement

décent, Leilani Farha, ademandé instamment lundi augouvernement du Nigeria demettre fin aux expulsions for-cées dans le pays.

L'experte des droits del'homme a fait part au gouver-nement de son inquiétudeconcernant les démolitions etles expulsions effectuées àBadia, un quartier de Lagos,laissant des milliers de per-

sonnes sans domicile fixe.Au total, plus de 30.000

personnes vont perdre leurdomicile et leurs moyens desubsistance si les démolitionsse poursuivent, selon l'ex-perte. "Je suis alarmée par lefait que plus de 10.000 per-sonnes, dont des enfants, desfemmes et des personnesâgées, aient été expulsées deleurs maisons sans préavis enpleine saison des pluies, avecla police ayant parfois recoursà la violence pour procéder à

ces expulsions", a dit MmeFarha dans un communiqué depresse.

"Il n'y a pas eu de consulta-tions ou de discussions surd'autres options d'héberge-ment temporaire mis à leurdisposition", a-t-elle ajouté.

L'experte indépendante anoté que cette tendance à desexpulsions forcées conduitinvariablement à une augmen-tation du nombre de sans-abrisen raison d'un manque delogements abordables et adé-

quats, en particulier pour lespersonnes vivant dans la pau-vreté ou qui ont déménagédans les villes pour échapper àla violence.

"Je demande instamment àtous les niveaux de gouverne-ment au Nigeria de faire ces-ser immédiatement ces expul-sions illégales et de veiller àce que les personnes affectéesaient accès à des recours jus-tes et efficaces, y compris unecompensation financière", a-t-elle conclu.

NATION LE MAGHREB du 25 Novembre 2015 - 5

FPEG

Sellal plaide pour un consensus afin d'équilibrer le marché

Le troisième sommet du Forumdes pays exportateurs de gaz(FPEG) a ouvert ses travaux avant-hier à Téhéran, en présencedu Premier ministre, AbdelmalekSellal, qui se trouve, depuis diman-che, dans la capitale iraniennepour représenter le Président de laRépublique, Abdelaziz Bouteflika, àcette rencontre.

D ans son allocution prononcée au3ème sommet du FPEG, le Premierministre Abdelmalek Sellal, a réi-

téré l'approche de l'Algérie qui prône leconsensus entre les pays producteurs depétrole face à la tourmente du marché dubrut. "Les acteurs majeurs du marchépétrolier doivent assurément parvenir às'entendre sur des niveaux de production àmême de permettre un redressement dura-ble des prix (du pétrole)", a déclaré M.Sellal. Les participants au 3ème sommet duForum des pays exportateurs de gaz(FPEG) dont les travaux se poursuivaientlundi à Téhéran, ont souligné l'importancede renforcer le dialogue, la coopération, lepartenariat et l'échange d'expériences entreles pays membres pour faire face aux défisdu marché gazier mondial. Les travaux dece sommet se déroulent sous la présidencede Hassan Rohani, président de l'Iran, qui aappelé dans son discours d'ouverture à uneplus grande coordination dans les politi-ques énergétiques des pays membres duForum en vue d'assurer un développement

durable et d'apporter les réponses adéqua-tes aux enjeux climatiques. Le présidentRohani a souligné à cette occasion l'impor-tance de la solidarité entre tous les paysproducteurs pour un meilleur accès despeuples à l'énergie tout en �uvrant à la pré-servation de l'environnement". Il a rappeléà cet effet les avantages du gaz commecombustible propre par rapport à d'autressources d'énergie comme le charbon et lenucléaire. De son côté, le président russe,Vladimir Poutine a estimé que les paysconsommateurs devront désormais parta-ger les risques d'investissement liés auxdépenses avec les producteurs. Il a souligné dans ce sens que la stabilité dumarché gazier passe par le renforcementdes contrats à long terme alors que lademande de ce combustible propre estappelée a augmenter de plus de 30% à l'ho-rizon 2040. Le président russe a insisté surla coopération entre les pays producteursde gaz souhaitant voir la déclaration finaledu sommet "donner un élan à la coopéra-tion entre les pays membres". Evoquant lesprojets futurs des compagnies russes, M.Poutine a affirmé que son pays pourraitmettre en �uvre tous les plans d'exporta-tion du gaz, ajoutant que la Russie compteapprovisionner l'Asie de 128 milliard m3de gaz par an durant les années à venir.Pour leur part, le président du Venezuela,Nicolas Maduro, du nigérian MuhammaduBuhari et de la Guinée équatoriale TeodoroObiang Nguema Mbasogo ont soulignél'importance de la solidarité entre les pays

exportateurs du gaz à travers l'échanged'expériences dans le domaine de l'indus-trie gazière et de la souveraineté totale deces pays sur leurs ressources naturelles eténergétiques. De son côté, le présidentTurkmène Gurbanguly Berdimuhamedowa insisté sur la nécessité de fixer un prixraisonnable a même de garantir la pérennitédes investissements et de contribuer aufinancement des politiques de développe-ment des pays producteurs précisant queles contrats à long terme sont la meilleureformule pour réaliser cet objectif. Sellal réitère à Téhéran la démarcheconsensuelle de l'Algérie face à la crisepétrolière Représentant le Président de laRépublique, Abdelaziz Bouteflika, à cetterencontre au sommet, le Premier ministre aavisé qu'un marché pétrolier non régulé"est condamné à des fluctuations extrêmeset dommageables des prix". Décrivant lachaîne des répercussions de ces fluctua-tions, il a prévenu qu'elles engendrent "uneinstabilité qui ne sert ni les intérêts des pro-ducteurs, ni ceux des consommateurs niencore ceux de l'industrie pétrolière dansson ensemble". Pire encore, cette dégringo-lade des prix de pétrole, a poursuivi M.Sellal, "s'est répercutée négativement surles prix du gaz qui ont atteint, aujourd'hui,des niveaux très bas, et cette situation nousinterpelle". Cet appel au dialogue réaffirmépar M. Sellal lors de ce sommet, quiregroupe des pays gaziers figurant égale-ment parmi les producteurs de pétroleOPEP et hors-OPEP, entre dans le cadre de

la démarche initiée par le Chef de l'Etat dèsle début de l'année en cours, pour renforcerle dialogue et la concertation entre l'ensem-ble des pays pétroliers. Le Chef de l'Etatavait alors dépêché des émissaires dans despays producteurs de pétrole dans cettedémarche à la recherche d'un consensus.Ces messages avaient été transmis àl'Arabie Saoudite, Russie, Oman,Azerbaïdjan, Kazakhstan, Mexique,Colombie ainsi qu'aux pays membres del'Association des producteurs de pétroleafricains (APPA) qui sont le Nigeria, leGabon, l'Angola, le Congo et la Guinée-équatoriale. Confrontés à la dégringoladedes prix de pétrole à l'instar des autres paysexportateurs, l'Algérie et le Venezuelas'étaient concertés, à la faveur de la visite,en janvier dernier à Alger, du présidentvénézuélien, Nicolas Maduro, afin de trou-ver un consensus au sein des pays OPEP etnon-OPEP pour un redressement des coursdu brut. La visite effectuée, il y a quelquesmois à Alger, par le ministre norvégien desAffaires étrangères, Borge Brende, dont lepays est parmi les plus gros pays produc-teurs de pétrole en se classant 14ème producteur mondial de brut et 7ème expor-tateur mondial, avait, aussi, été l'occasionde voir les possibilités de renforcer la cohé-sion entre les pays exportateurs en vue de trouver une solution commune à lasituation délicate traversée par le marchépétrolier. Hamza B.

Condoléances Monsieur BESTANDJI KHEIREDINNE et sesenfants, profondément attristés par le décès deleurscher ami : SID AHMED SERRIPrésentent à sa famille et proches leurs sincèrescondoléances et les assurent en cette douloureusecirconstance de leur profonde compassion et de leursoutien.Puisse Dieu le Tout-Puissant accorder au défunt SaSainte Miséricorde et l'accueillir en Son Vaste Paradis.

"A Dieu nous appartenons et à Lui nousretournons".

LE MAGHREB du 25 Novembre 2015

Etude notariale de Maître Fertas Messaoud

Cité Bachdjarah Bt 20, esc 02, n°03, Alger

Gérance libreEn vertu d'un acte reçu en l'étude le 22/11/2015, Mr Mebarki

Abdelouahab a loué à titre de gérance libre à Mr RennaneMohamed, pour une durée de 24 mois ferme à compter du01/11/2015, un fonds de commerce/Commerce de détail del'habillement, de la chaussure et textiles, suivant RC n°15 A4919991-00/16, sis à la cité Eucalyptus, Centre d'affairesHamza (ex-galerie d'Alger) bloc 09 local 16 Bach Djerrah,Alger, pour un loyer mensuel de 15.000 DA, avec tous ses

éléments matériels et moraux.Pour avis, le notaire

LE MAGHREB du 25 Novembre 2015

Etude notariale de Maître Fertas Messaoud

Cité Bachdjarah Bt 20, esc 02, n°03, Alger

EURL/AICHAOUI TOUFIK production industrielle. Siège social : Cité2038 logts Bt 64, lot 1295 Bab Ezzouar, Alger

DissolutionEn vertu d'un acte reçu en l'étude le 23/11/2015, il a été

décidé la dissolution anticipée de ladite EURL, il a été dési-gné Mr Aichaoui Toufik comme liquidateur.

Pour avis, le notaire

LE MAGHREB du 25 Novembre 2015

Etude notariale de Maître Fertas Messaoud

Cité Bachdjarah Bt 20, esc 02, n°03, Alger

Prorogation de gérance libre

En vertu d'un acte reçu en l'étude le 23/11/2015, il a été décidé la prorogation dela gérance libre du 23/04/2014 entre Mme Zeghdoudi Ouahiba et son fils MrZeghdoudi Oualid, d'un fonds de commerce/Commerce de détail de l'habille-ment, de la chaussure et textiles, avec tous ses éléments matériels et moraux, sisà la cité Eucalyptus, Centre d'affaires Hamza (ex-galerie d'Alger) bloc 08, local48 Bach Djarah, Alger, exploité au RC sous le n°13 A 4908585-00/16, pour unedurée de 48 mois ferme à compter du 10/04/2016, et avec un loyer mensuel de :15.000 DA. Pour avis, le notaireLE MAGHREB du 25 Novembre 2015

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SPORTS LE MAGHREB du 25 Novembre 2015 - 21

FIFA

Le verdict pour Blatter et Platiniattendu en décembre

Le verdict pour MichelPlatini et Joseph

Blatter, déjà suspendusprovisoirement

jusqu'au 5 janvier, estattendu "en

décembre" a indiquélundi la justice interne

de la FIFA.

L e verdict pour JosephBlatter, présidentdémissionnaire de la

FIFA et Michel Platini, candi-dat à sa succession, tous deuxdéjà suspendus provisoirementjusqu'au 5 janvier, est attendu"en décembre" a indiqué lundila justice interne de la FIFA. Ilest reproché à Platini, prési-dent de l'UEFA, d'avoir reçuen 2011 un paiement suspectde 1,8 millions d'euros de lapart de Blatter pour un travailde conseiller achevé 9 ans plustôt. Blatter est égalementinquiété pour un contrat dedroits TV présumé déloyalenvers la FIFA. La chambre dejugement de la commissiond'éthique "a ouvert sa procé-dure à l'encontre de JosephBlatter et de Michel Platini surla base des éléments transmispar la chambre d'instruction"et "prévoit de rendre son ver-dict dans les deux cas dans lecourant du mois de décem-bre", selon un communiqué.Ce qui veut dire que le procèsde la justice interne de la FIFAa commencé. La commissiond'éthique, qui avait suspendu

le 8 octobre les deux person-nages les plus puissants de laplanète foot pour une duréeprovisoire de 90 jours, va cettefois se trancher sur le fond. Sachambre de jugement va seprononcer sur la base desréquisitions qui lui ont ététransmises samedi matin par lachambre d'instruction. Maisavant le rendu du verdict, lesavocats de MM. Blatter etPlatini pourront "soumettreleur positions, notammenttoute preuve en lien avec lerapport de la chambre d'inves-tigation". Les avocats deBlatter et Platini peuvent éga-lement demander "une audi-tion".

SUSPENSION ENTRE 5ET 7 ANS ?

Selon des sources proches

de la commission d'éthique,Platini comme Blatter risquentune suspension comprise entre5 et 7 ans. Platini, 60 ans,attend une décision rapide caril est encore officiellement encourse pour l'élection à la pré-sidence de la FIFA prévue le26 février. Sa candidature estpour l'heure gelée le temps desa suspension. Les cinq autrescandidats enregistrés sont leprince jordanien Ali, le cheikhSalman (Bahreïn), le N2 del'UEFA Gianni Infantino(juriste italo-suisse), le Sud-Africain Tokyo Sexwale etJérôme Champagne, unFrançais ex-vice secrétairegénéral de la FIFA. Par ail-leurs, Platini avait saisi ven-dredi le tribunal arbitral dusport (TAS) de Lausanne, ins-tance sportive indépendante

suprême. L'annonce de la clô-ture de l'instruction et de sanc-tions requises - sans en préci-ser la nature - au sein de la jus-tice interne de la FIFA, le len-demain, samedi, avait provo-qué la colère de ses conseils."Il n'y a plus aucune crédibilitéà accorder à la FIFA", avaitainsi dénoncé auprès de l'AFPsamedi l'avocat de Platini, MeThibaud d'Alès. Pour Blatter,79 ans, l'actuelle suspensionn'a pas les mêmes conséquen-ces. La dernière ambition duSuisse était de rester en postejusqu'au congrès électif du 26février, date de la désignationde son successeur. Réélu pourun 5e mandat le 29 mai, ilavait renoncé dès le 2 juin,devant l'avalanche de scanda-les de corruption à grandeéchelle cernant son instance.

ATP WORLD TOUR FINALS

Novak Djokovic : "C'est une saison proche de la perfection"

N ovak Djokovic a terminé une sai-son exceptionnelle sur un nou-veau titre, le quatrième de suite

au Masters. Une logique implacable qu'ilimpose depuis plusieurs saisons et que lenuméro un mondial n'est pas prêt à arrê-ter.

Rafael Nadal parlait de lui en disantqu'il était quasi imbattable. NovakDjokovic estime, lui, avoir frôlé la per-fection. Avec une saison comme lesobservateurs du circuit ATP en ont connupeu (ou pas, c'est selon), le numéro unmondial a été un ogre insatiable en 2015.Si cela pouvait lui paraître compliqué determiner en beauté au Masters, force estde constater qu'il n'a pas eu besoin des'arracher pour remporter un cinquièmetitre chez les Maîtres, le quatrième consé-cutif. Même Roger Federer, le joueur quil'a le plus battu cette saison, n'a rien eu àredire dimanche à Londres. Sa saison2011 peut être définitivement enterrée.Lors de sa première grosse sensation desa carrière cette année-là, il avait fini surles rotules, avec 5 défaites sur les 11 mat-ches qui avaient suivi son premier sacre àl'US Open. Quatre ans plus tard, sa domi-nation s'est étalée plus bien longtempsaprès son titre new-yorkais avec 19 vic-toires en 20 matches. Sa défaite face àFederer en match de poules du Masters enmilieu de semaine n'est désormais plusqu'une anecdote, tant elle n'aura pas pesébien lourd dans la balance.

LES CHALLENGES DE 2016 ?ROLAND-GARROS, LES JO... ET

TOUT LE RESTE"C'était une grande année avec beau-

coup de moments forts, en a souri lepatron du circuit masculin. Je retiens évi-demment d'abord mes victoires en GrandChelem, surtout à Wimbledon et l'USOpen. Ce Masters aussi. Etre assis ici,avec ce trophée, je ne pouvais pas imagi-ner finir sur une plus belle note. J'ai pro-bablement joué mon meilleur tennis enChine, après l'US Open. Je dois remerciermon équipe de m'avoir permis de garderde la fraîcheur. Les tournois du GrandChelem étaient derrière nous, mais j'aicontinué à jouer chaque match à fond.Dans l'ensemble, c'est une saison prochede la perfection. Elle me donne beaucoupde confiance pour la suite."

La suite, justement. Lui-même assureque le meilleur est encore à venir. Unejolie façon d'avouer que sa dominationn'est pas prête de s'arrêter. Que demanderde plus pour 2016 ? La réponse n'est paslongue à fuser : "Roland-Garros, bien sûr,annonce-t-il d'une traite. C'est un chal-lenge, comme tous les ans. Mais ce n'estpas le seul. On aura les JO qui n'ont lieuque tous les quatre ans. Le calendrier seratrès dense, il y aura plusieurs gros rendez-vous sur quelques mois. Les tournois duGrand Chelem et les JO seront prioritai-res, mais je n'oublie pas les Masters 1000où on retrouve tous les meilleurs. Je vaisessayer de continuer à faire comme

depuis deux ans, atteindre mon pic deforme au bon moment."

FEDERER : "CE SERA TRÈSDIFFICILE DE RENOUVELER UNESAISON COMME ÇA, JE SAIS CE

QUE C'EST" En somme, attendez-vous à le voir

jouer à fond tous les gros tournois de l'an-née. Sur les 25 titres qu'il a gagnés depuis2013, il y a 13 Masters 1000, troisMasters et cinq tournois du GrandChelem, soit 84% de titres de premierplan. "Ces dernières saisons, j'ai battu desrecords et ça me rend fier. Je ne vais pasmentir, évidemment que j'y pense, car on

parle du sport que j'aime. Gagner desGrand Chelems, battre les meilleurs, leréussir à de nombreuses reprises, c'estquelque chose qui m'inspire. Mais je nepeux pas prédire l'avenir, je peux justecontinuer à observer la même rigueur àl'entraînement, dans la vie de tous lesjours. Garder le même état d'esprit, lamême discipline qui m'ont permis d'arri-ver dans la position où je suis mainte-nant." S'il continue sur cette lancée,Novak Djokovic va vite poser cette ques-tion qui brûle les lèvres à bon nombred'observateurs : pourra-t-il devenir lemeilleur joueur de tous les temps ? Avec"seulement" 10 titres du Grand Chelem etmoins de 200 semaines dans la peau denuméro un mondial, le Serbe a encore dela route avant de déboulonner la statue deRoger Federer au niveau des records deréférence. Mais à ce rythme, et avec lamarge qu'il a désormais sur la concur-rence, tout laisse à penser qu'il pourrait yarriver. "Je pense que je peux faire plus,assure-t-il même. Combien ? Je ne saispas. Je n'ai aucun sentiment d'urgence. Jeme vois jouer encore de nombreusesannées. Mais avant cela, je vais d'abordpenser à me reposer, j'ai besoin d'un peude temps pour recharger les batteries." A28 ans, il a encore le temps d'écrire sapropre légende. Même si, pour RogerFederer "Ce sera très difficile de renouve-ler une saison comme ça. C'est extrême-ment exigeant, sur le plan physique etmental. Je sais ce que c'est..."

MANCHESTER UNITEDLa Chine fait unimprobable appeldu pied à WayneRooney A croire The Sun, la Super

League cherche à attirer WayneRooney. Elle a les moyens de s'atta-cher les services de l'attaquantanglais de Manchester United. De làà le convaincre�

L'hypothèse paraît saugrenue. Etpourtant, ce mardi, The Sun évoquela possibilité de voir Wayne Rooneypoursuivre sa carrière� en Chine.Pour étayer sa thèse, le tabloïdanglais rappelle que la SuperLeague est en quête d'une superstarmondiale, susceptible d'attirer d'au-tres grands noms. Et d'accroître l'ex-position planétaire d'un footballméconnu.

Le championnat asiatique, "richeen liquidités", en a désormais lesmoyens : ses droits TV ont récem-ment été multipliés par 20, attei-gnant quelque 1,125 milliard d'eurospour la période 2016-2020. CommeDrogba, Anelka et quelques autresReste à convaincre Rooney derejoindre un Championnat où DidierDrogba et Nicolas Anelka ont fait unpassage éclair. Et où d'autresanciens de Premier League, commeDemba Ba et Momo Sissoko, onttrouvé refuge. Sauf que l'attaquantanglais de Manchester United aencore trois ans de contrat avec lesRed Devils. A MU, Rooney perçoitle plus gros salaire annueld'Angleterre : 354.000 euros parsemaine. Mais, précise The Sun, laSuper League chinoise a un autretout dans sa manche : Sven-GoranErikson. L'ancien sélectionneur del'Angleterre connaît bien Rooneypour l'avoir eu ses ordres avec lesThree Lions. Et il est aujourd'hui surle banc de Shanghai.

4 - LE MAGHREB du 25 Novembre 2015 NATIONDURANT LES 9 PREMIERS MOIS DE 2015

Saisie de plus de 1,151 milliond'articles contrefaits UN RESPONSABLE à la directiongénérale des Douanes (DGD), a indiquélundi, que plus de 1,151 million d'arti-cles contrefaits ont été saisis par les ser-vices des Douanes durant les 9 premiersmois de 2015, contre 586.750 articlessaisis sur toute l'année 2014.Lors d'un colloque international sur lacontrefaçon en Algérie, l'inspecteur divi-sionnaire des douanes, Yazid Ould larbi,a présenté un bilan dans lequel,l'Espagne occupe la première placeparmi les pays d'origine des produitscontrefaits importés avec plus de 50%des produits saisis, suivis par la Chine(32%) puis d'autres pays comme laTurquie et l'Inde. Globalement, la plusgrande quantité des saisies liées à lacontrefaçon durant les 9 premiers moisde 2015 concernent les produits alimen-taires (64,41%), suivis par les produitscosmétiques (29,40%), les produits élec-triques (3,37%), les articles de sports(2,61%), les pièces de rechange (0,19%)et les produits électroménagers (0,03%).Le total des produits retenus pour suspi-cion de contrefaçon depuis 2007 à cejour est de 9,5 millions d'articles, a faitsavoir M. Ould Larbi. Par ailleurs, ceresponsable a indiqué, que pour raffer-mir la lutte contre ce phénomène quiprend de l'ampleur en Algérie, un comitéinterministériel, regroupant les secteursconcernés, avait été mis en place pourélaborer une loi sur la contrefaçon."Ceprojet de loi est actuellement en phasede validation", a-t-il dit.

UNE "ENTRÉE EN MASSE" FAVORISÉE

Présent à cette rencontre, le Secrétairegénéral du ministère du Commerce, ElHadi Makboul, a estimé que "l'entrée enmasse" de produits contrefaits a étéfavorisée notamment par l'inadaptation,au plan national, des dispositifs decontrôle des produits importés, ainsi quepar l'absence d'un réseau moderne delaboratoires d'essais et d'analyses."Lescapacités humaines et techniques limi-tées et l'absence de normes constituentautant de facteurs ayant favorisé l'entréeen masse de produits contrefaits et sou-vent non conformes sur le marché algé-rien", a ajouté M. Makboul. Pour faireface à ce phénomène, ce responsable apréconisé l'implication permanente desdifférents secteurs et institutions concer-nées, et surtout une véritable volonté delutte contre ce fléau dans le cadre d'unestratégie nationale basée sur une coordi-nation étroite entre les différents acteurs.Parmi les actions engagées par le secteurdu commerce, M. Makboul a cité larévision et l'adaptation du cadre législa-tif et réglementaire et le renforcementdes capacités humaines de contrôle avecle recrutement de près de 7.000 nou-veaux contrôleurs. Ajoutant, qu'il s'agit,du projet de réalisation du Laboratoirenational d'essai, dont la mise en serviceest prévue en 2016, et qui devrait conso-lider la démarche qualité et offrir unoutil de contrôle de la conformité desproduits. L'assainissement et l'encadre-ment du commerce extérieur avec uncontrôle mixte plus rigoureux au niveaudes frontières en relation avec les services de l'agriculture, des douanes etdes impôts et la redynamisation des activités des brigades mixtes figurentaussi parmi les mesures prises par lespouvoirs publics. M.N.

SELON LE CNIS

Baisse de la facture des importations de véhicules

Sur les dix premiers moisde l'année 2015, la fac-ture des importations devéhicules a enregistréune baisse de 35,3%, se chiffrant à 2,86 milliards de dol-lars (mds usd), contre 4,4 mds usd à la même période de2014, a appris, hier, l'APSauprès des Douanes.

L e nombre des véhicules importés aconnu une baisse presque de lamême ampleur que celle de la fac-

ture en s'établissant à 240.901 unitéscontre 339.771, soit une diminution de29,1%, précisent les données du Centrenational des statistiques des Douanes(CNIS). Portant sur plus de 45 conces-sionnaires exerçant sur le marché natio-nal, ces chiffres ont indiqué que, les ven-tes de la plupart des marques automobilesont enregistré une tendance baissière, enparticulier celles européennes, notammentfrançaises et allemandes, qui ont connuune baisse en valeur et en nombre. Seuls les véhicules utilitaires ont connudes hausses entre les deux périodes decomparaison.La baisse des importations des véhicules,qui a commencé dès 2014, était prévisi-ble, et ce, suite aux décisions prises par legouvernement pour assainir le marché del'automobile qui s'était caractérisé, durantles dernières années, par de profonds dys-fonctionnements et des pratiques illégalesrelevés par le ministère du Commerce

dans une récente étude. Le gouvernements'est alors engagé à assainir ce marché et àrationaliser les importations des véhiculesà travers l'élaboration d'un nouveau cahierdes charges relatifs aux conditions etmodalités d'exercice de l'activité desconcessionnaires de véhicules neufs.En outre, il est prévu l'introduction deslicences d'importation pour les véhiculesen 2016. La mise en application du nou-veau cahier des charges vise à organiser età rendre transparente l'activité des conces-sionnaire ainsi qu'à protéger les droits des

consommateurs essentiellement enmatière de santé et de sécurité. Quant auxlicences d'importation, elles doiventnotamment plafonner les importations desvéhicules puisqu'il a été constaté que desconcessionnaires en importent largementplus que les besoins exprimés par le mar-ché national. En 2014, les importationsdes véhicules s'étaient chiffrées à 6,34mds usd contre 7,33 mds usd en 2013 (-13,56%), alors que leur nombre avaitatteint 439.637 unités contre 554.263 uni-tés (-20,68%). A.H.

PLF 2016

Plaidoirie pour l'augmentation des taxes sur certains produits

L ors de l'examen du projet de loides finances 2016, les membres del'Assemblée populaire nationale

(APN) ont plaidé lundi pour l'augmenta-tion des taxes sur certains produits, appe-lant à l'adoption d'une stratégie nationalepour relancer l'économie nationale et sor-tir de la dépendance aux hydrocarbures.Le tabac, l'alcool et les produits cosméti-ques importés, sont donc parmi certaineproduits dont les intervenants ont unani-mement appelé a augmenté les taxes, aulieu, de procéder à une augmentation quitouche directement le pouvoir d'achatcomme les produits énergétiques dont lecarburant, le gaz, l'électricité et la vignetteautomobile. Lors de cette séance desmembres du gouvernement étaient pré-sents. Renforcer les ressources fiscales,c'est ce que vise cette mesure, selon lesintervenant ainsi que garantir les équili-bres financiers et les acquis sociaux descitoyens. Par ailleurs, ils ont appelé à larévision des politiques de soutien à traversl'établissement d'un fichier national despersonnes ayant droit au soutien de l'Etataux produits de première nécessité.Le projet de loi des finances 2016 proposede nouvelles dispositions fiscales et la

modification de certaines en vigueur, envue de générer des ressources supplémen-taires au budget de l'Etat et alléger le dis-positif fiscal en faveur des investisse-ments. Le projet de ce texte révise le mon-tant de la vignette automobile à la hausseen fonction du type du véhicule, de sonâge et de sa puissance, dans une four-chette allant entre 16 et 40%. Le PLF2016 propose également d'ajuster le tauxde la TVA pour passer de 7% à 17% sur lavente de gasoil, la consommation du gaznaturel dépassant 2.500 thermie/trimestreet sur la consommation d'électricitédépassant les 250 kilowatt-heure/trimes-tre. Il fallait augmenter les taxes sur cer-tains produits sans toucher les prix del'électricité, du gaz ou du carburant dontl'augmentation affecte le simple citoyen,c'est ce qu'a estimé, de son côté, le députéMustapha Kehileche du parti du Front delibération nationale (FLN). Les intervenants ont mis en garde contreles conséquences de l'augmentation desproduis énergétiques sur les autres sec-teurs notamment les transports et l'indus-trie avec tout ce que cela implique sur lepouvoir d'achat. Ils ont appelé à la mise enplace de mécanismes de contrôle pour

faire face à l'inflation et lutter contre l'éva-sion fiscale et le transfert de fonds versl'étranger. Concernant les critiques, lereprésentant du Parti des Travailleurs(PT), Mohamed Benfenaza, a critiqué lesavantages et les exonérations accordés àcertains investisseurs privés "au détrimentdes classes ouvrières". Par ailleurs lesdéputés ont souligné la nécessité d'unestratégie nationale à long terme pourrelancer l'économie nationale et sortir dela dépendance aux hydrocarbures.Toujours dans le même contexte, ledéputé du parti El Fajr El Jadid MohamedMehdi Kacimi Hocine a appelé à la miseen place d'une stratégie économique pros-pective judicieuse avec la participationd'experts nationaux. Quant au député duRND Omar Abidat , il a estimé nécessairede trouver d'autres alternatives horshydrocarbures pour la diversification del'économie nationale et des ressources del'Etat à la faveur d'une stratégie nationalebasée sur le développement de l'industrieet de la production nationales dans tousles secteurs. Les députés ont entamédimanche les débats sur le projet de loi definances, qui se poursuivront jusqu'àmardi prochain. Kh.M.

Page 16: FACE AUX ISLAMISTES Post scriptum Par B. Chellali Contenu ...1037).pdfLE MAGHREB Le Quotidien de l™Économie

LE MAGHREBLe Quotidien de l�Économie

EDITION N°5073 MERCREDI 25 NOVEMBRE 2015 - PRIX : 10 DA - ETRANGER : 0,8 EURO - SITE INTERNET : WWW.LEMAGHREBDZ.COM

SELON LE CNIS

FPEG

À L'HORIZON 2035

Le CNES appelle à un "pland'émergence"

FACE AUX ISLAMISTES

La Russie en démonstrationde force

(P24)(P3)

BBaaiissssee ddee llaa ffaaccttuurree ddeess iimmppoorrttaattiioonnss ddee vvééhhiiccuulleess

Sellal plaide pour un consensus afin d'équilibrer le marché

Durant les dixpremiers mois

de l'année2015, la fac-

ture desimportations

de véhicules aenregistré une

baisse de35,3%, en se

chiffrant à2,86 milliards

de dollars(mds usd),contre 4,4

mds usd à lamême période

de 2014, aappris, hier,l'APS auprès

des Douanes.

(P5)

(Lire en Page 4)

Audi a annoncé lundi que la mise aux normes américaines de ses modèles équipés demoteurs diesel de trois litres de cylindrée mis en cause dans l'affaire des contrôles de

pollution allait lui coûter près de 50 millions d'euros.

LE CHIFFRE DU JOUR50

DEVANT les non-dits de l'actualité politi-que, sociale et économique, où se bousculentautant de tentatives et de tribuns, de compré-hension et d'incompréhension ou d'autressujets parfois étrangers à la sphère sociopoli-tique, il y a certainement, une certaineinquiétude qui se dégage de la société algé-rienne soumise à tant d'harcèlement, deconfusion et d'incertitude. Tout le mondespécule sur l'avenir du pays, mais ne proposeaucune alternative. La seule qui est en vogue: une transition démocratique. Le citoyenlambda, celui qui entend ces sirènes à traversla chaine de télévision privée ou suivant leurdéclaration à travers la presse écrite, réflé-chit beaucoup plus à ce qu'il y a de spécifi-quement d'humain, de démocratie et desocial. La révision constitutionnelle, le projetde loi de finances 2016, le projet de code del'investissement, la politique étrangère dupays, pris dans le viseur de la classe politi-que, au sein du Parlement pour en faire unsujet de débat. Mais quel débat ? Un débatqui n'a aucun sens puisqu'il est détourné de laréalité, de la solidarité nationale pour verserrassemblement dans le primat des desseinsinavoués et qui incitent à travers de fauxarguments, les citoyens à sortir dans la rue,une tentative exprimée non pas tout bas maistout haut, à l'image de ce parlementaire d'unparti islamiste qui invite les citoyens à venirse rassembler devant le siège de l'APN. Pourquoi ? Au profit de qui ? Contre qui ? Dansses yeux, il s'est dénoncé : contre le gouver-nement. Ce député et ses semblables auPalais Zighout Youcef répondent adéquate-ment à des ordres de jour sombres. Qui lesformulent ? Comment les décoder ?, autantde questions qui ne manqueront pas de seposer et pourraient même faire apparaitrequelques vérités et le véritable but de cebouillonnement fondamental, sous-jacent àl'action de bien d'agitateurs du moment. Au-delà de ce catalogue exceptionnel à la classepolitique algérienne, les citoyens entendentsauver ce qui est propre à tout homme, ce quiles distinguent de ces hommes politiques, cequelque chose de spécifique : leur dignité,leur quiétude et leur évolution sociale quidevront se définir par un contenu déterminéque par ces tentatives de sortir l'émeute, unefaculté de faire de la société un sujet manipu-lable plutôt qu'acteur actif dans la vie de tousles jours. La société algérienne tient à seconférer en sens à son existence, de se don-ner un projet durable et multiforme, aussiminimal soit-il, l'essentiel qu'il répond à sesaspirations légitimes. La dignité de la sociétén'est liée à aucun mode de vie particulier, àaucune autre tendance idéologique que cellefaçonnée par ses luttes et ses résistances.L'Histoire de l'Algérie, depuis la nuit destemps à nos jours, est constituée de périodesintimement liées entre elles, faisant apparai-tre un certain nombre de constantes deve-nues elles-mêmes les composantes fonda-mentales de la personnalité nationale algé-rienne. Ces constantes jettent la lumière surle déroulement de cette Histoire et permet-tent de mieux saisir la portée. A présent, lepeuple ne se soucie que de la poursuite duprogramme politique qu'il a choisi et dontl'évolution de ses acquis cristallisation de lajustice sociale, d'un contenu national consa-crant la paix, la sécurité, et la marche pro-gressive vers une économie émergente quirépond aux conséquences de la mondialisa-tion. C'est dans cette philosophie, la plusassurée, que se fait entendre et valoir lerenouveau national qui tout à la fois, en est leparadoxe, tire logiquement toutes les lectu-res de la mondialisation et des conjoncturessurprenantes politiques, sécuritaires et éco-nomiques qui minent le monde et la stabilitédes peuples.

B.C

Post scriptumPar B. Chellali

Contenu national

LE MAGHREBLe Quotidien de l�Économie

FACE AUX ISLAMISTES

La Russie en démonstration de force

Ces quatre derniers jours, lesforces armées russes ontdétruit 826 sites de l'État islami-que en tirant 1 400 tonnes debombes et 101 missiles de croi-sière air-sol et mer-sol en Syrie.Les succès de la coalition occi-dentale sont bien plus modes-tes.

L es alliés potentiels de la Russie -hormis la France qui a envoyévers les côtes syriennes un groupe

naval mené par le porte-avions Charles deGaulle - ne s'empressent pas de se joindreaux opérations contre l'EI. Le porte-avions américain Harry Truman est seule-ment en chemin vers la Méditerranée et lepremier ministre britannique DavidCameron devra encore convaincre sonparlement avant que l'armée de l'air dupays puisse faire son apparition dans leciel syrien, probablement pas avant findécembre. Pendant ce temps, la Russieaccroît les forces et les moyens utilisésdans l'opération antiterroriste et intensifieses frappes aériennes.Selon le dernier communiqué en date duministre russe de la Défense SergueïChoïgou, la composition du groupe aérienrusse a aujourd'hui doublé pour passer à69 avions. Le groupe naval compte 10navires, dont six en Méditerranée.La communauté internationale a surtoutété impressionnée par les deux Tu-160qui ont décollé d'Olenia (région deMourmansk), se sont ravitaillés en vol et,après avoir parcouru 9 500 km, ont frappédes sites terroristes en Syrie avec des mis-siles de croisière de haute précision.Aussi cynique que cela puisse paraître,

les opérations réelles offrent les meilleu-res conditions pour tester et mettre aupoint le matériel et l'armement du pays,ainsi que pour travailler les techniques decombat et la tactique d'attaque. Lesexperts étrangers ont déjà noté que lecommandement russe en Syrie suivait latactique des frappes synchronisées contretous les points faibles de Daech - les gise-

ments pétroliers près de Deir ez-Zor, lessites des terroristes près de Racca, d'Idlebet d'Alep, ainsi qu'à proximité de Damas.Les résultats sont déjà là: les bombarde-ments sur la capitale syrienne ont enfincessé grâce à l'aviation russe. Mais lesAméricains ne semblent apprécier ni l'ar-mement ni le style russe des opérations.Le porte-parole de la coalition occiden-tale Steve Warren s'est permis, la semainedernière à Bagdad, de douter des donnéesde contrôle présentées par la Russie endéclarant que les Russes étaient "incapa-bles d'effectuer des frappes précises carils ne disposent pas de munitions de hauteprécision, mais ont uniquement des bom-bes non guidées".Le colonel n'a manifestement pas encorevu le reportage de journalistes occiden-taux montrant comment on installait, surles avions, les bombes guidées KAB-500flambant neuves portant encore leurs éti-quettes. Dans le même temps le porte-parole du Pentagone Peter Cook a dûreconnaître que les frappes de l'aviationrusse avait "touché le c�ur de la structurede l'État islamique, ainsi que les champspétroliers qui permettent de financer engrande partie son activité".

COÛT DES ATTENTATS

52,9 milliards de dollars: tel est le préju-dice financier causé par les différentsattentats dans le monde en 2014 selon larécente étude "Global Terrorism Index"publiée par l'Institut international pourl'économie et la paix de Sydney.Cette somme, comparable au PIB de laBulgarie, dépasse le record de 2001 de51,5 milliards de dollars. Les conclusionsde l'IEP sont tirées de l'analyse des don-nées de l'Onu, de la Banque mondiale etd'autres institutions nationales et interna-tionales relatives aux biens endommagés,au coût des soins aux victimes et à l'esti-mation des pertes financières. Le rapportanalyse la situation dans 162 pays, oùvivent 99% des habitants de la planète.Comme l'indiquent les auteurs, il estimpossible d'évaluer toutes les consé-

quences des attentats. Hormis le préjudicedirect, calculable, on note aussi des pertesindirectes ou à long terme comme lesdépenses pour renforcer la sécurité, lahausse des prestations d'assurance, l'im-pact sur l'infrastructure urbaine et les per-tes du secteur touristique. Or ces pertespeuvent être largement supérieures."Le terrorisme monte aujourd'hui en puis-sance à une vitesse sans précédent", indi-que le fondateur de l'IEP, chercheur etentrepreneur Steve Killelea. Au total,depuis l'an 2000, plus de 61 000 attentatsont été commis, qui ont tué 140 000 per-sonnes. En 2014 les terroristes ont tué 13426 personnes au Moyen-Orient et enAfrique du nord, 10 915 en Afrique sub-saharienne, 6 713 en Asie du Sud, 53 enEurope et en Amérique, et 1 578 person-nes dans toutes les autres régions réunies.Les pertes de l'économie mondiale duesaux actes de violence et aux meurtresdépassent largement les pertes causéespar les agissements des terroristes. En2014 elles s'élevaient à 1 700 milliards dedollars. Néanmoins, dans plusieurs pays"perturbés", le terrorisme exerce unimpact extrêmement négatif sur l'écono-mie et la vie quotidienne. L'Irak en estprobablement le meilleur exemple avecun préjudice de 160 milliards de dollarscausé par le terrorisme entre 2005 et2014. Selon le Global Terrorism Index, letop-10 des États à plus fort risque d'atten-tat regroupe également l'Afghanistan, lePakistan, le Nigeria, la Syrie, la Somalie,l'Inde, les Philippines, le Yémen et laThaïlande. En ce qui concerne la France,le préjudice économique reste encore àévaluer mais il est déjà clair que lesrécents événements parisiens risquent defaire chuter le tourisme et le commerce,d'augmenter les dépenses pour la défenseet la sécurité, ainsi que de renforcer lecontrôle de l'État. Le 16 novembre, crai-gnant que les voyageurs évitent de partirà Paris, les actions d'Air France et duréseau hôtelier Accor se sont effondrées.Sachant que le tourisme assure 7% duPIB français. R.N.