Guide Tricatmemovoile.free.fr/Technique/Moniteurs/Conduite-Manoeuvres... · 2012. 11. 30. · Il en va de la sécurité du bateau et de la longévité du matériel. Le mat du Tricat

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Vincent HERAULT MEMO VOILE – http://memovoile.free.fr 1/21

Le Tricat 22 est un formidable bateau, autant pour se faire plaisir que pour apprendre la voile ! Très bon support d’apprentissage de la voile :

- Stable, vaste espace pour se déplacer, - Riche en sensations, « parle » aux stagiaires même débutant.

Tout en apportant un plus indéniable dans l’étoffé des stages Glénans : - la possibilité de faire du raid. Une approche différente de la navigation, de la voile, une autre façon de découvrir des périmètres que l’on croyait connaître. En bref, enrichir son expérience de « bon marin ».

Son faible tirant d’eau, sa possibilité de s’échouer et sa grande vélocité, permet d’envisager le raid sur un périmètre étendu et cela sur une plate-forme stable et relativement sèche. Le Tricat 22, par sa possibilité de raid, permet ainsi de naviguer sur des périmètres de petite croisière côtière, par contre le Tricat 22 se conduit et se manœuvre comme un cata de voile légère.

- Les habitués des catamarans voile légère seront peu dérouté par la conduite et la manœuvre du Tricat, mais découvriront tous les aspects de la navigation.

- Les habitués des bateaux de croisières seront peu déroutés par l’aspect navigation (même si tout va plus vite), par contre ils découvriront tous les aspects de la conduite et la manœuvre de petit multicoque de sport.

� Ainsi, le Tricat est un formidable support – passerelle entre le monde croisière et voile légère. Il est INSIPENSABLE de lire le chapitre sur les réglages du mat !! Il en va de la sécurité du bateau et de la longévité du matériel. Le mat du Tricat n’est pas un pieu style mat de 5.7 ou d’Hobbie Cat 16 ! Le mat est souple et en le cintrant on peut réduire la puissance de la GV, mais mal utilisé le mat peut flamber … et casser ! Ce document a été effectué à la suite du stage Tricat P du 22 Avril 2005, à Paimpol, avec, sur les deux premiers jours du stage, la participation très enrichissante de l’architecte du bateau, Antoine Houdet. Ce document a été modifié a la suite du stage Tricat P du 19 Avril 2008, sur Penfret. Les modifications portent avant tout sur les réglages du mat qui ayant été mal réglés pendant 3 saisons sont très fatigués � Il est indispensable de lire le chapitre sur les réglages du mat !

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Ce qu’il faut absolument savoir ! ______________________________________________ 3

Réglages et TENUE du mat ________________________________________________ 3

Ne pas se laisser surprendre par la vitesse ! ___________________________________ 3

Le Tricat 22 à une GRANDE grand-voile, prédominante sur le foc. _______________ 3

Le Tricat 22 est léger et présente un grand fardage, il n’a donc Aucune INERTIE ! _ 3

Réglages et Tenue du mat : les principes ________________________________________ 4

La Tenue du mat … en pratique _______________________________________________ 5

Gréer le bateau _____________________________________________________________ 6

Dégréer le bateau.___________________________________________________________ 7

Changements d’amure _______________________________________________________ 8

Le virement. _____________________________________________________________ 8

L’empannage. ___________________________________________________________ 8

La marche arrière. _______________________________________________________ 8

Gréer, envoyer et affaler le spi. _______________________________________________ 10

Manœuvres d’arrêts ________________________________________________________ 12

Réglages de base___________________________________________________________ 13

Arrivés de plage ___________________________________________________________ 14

Départs de plage ___________________________________________________________ 14

Mouillage et Déplacement sur la plage _________________________________________ 15

Annexe : Montage / démontage. ______________________________________________ 16

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Ce qu’il faut absolument savoir ! Réglages et TENUE du mat Il est INSIPENSABLE de lire le chapitre sur les réglages du mat !! Il en va de la sécurité du bateau et de la longévité du matériel. Le mat du Tricat n’est pas un pieu style mat de 5.7 ou d’Hobbie Cat 16 ! Le mat est souple, en le cintrant on peut réduire la puissance de la GV, mais mal utilisé le mat peut flamber … et casser ! Ne pas se laisser surprendre par la vitesse ! Le Tricat 22 est un bateau rapide, même par petit temps ! �� La préparation de navigation est INDISPENSABLE, pas d’improvisation sur l’eau ! �� Le suivi de navigation doit être RIGOUREUX ! Au moindre doute, comme en croisière, il ne faut pas hésiter à ralentir, voire s’arrêter. Une solution simple est de naviguer foc a contre, voire se mettre complètement à la cape. Le Tricat 22 accélère très vite dès qu’on débride et qu’on abat. �� Lors des abattées et empannages, attention à la distance nécessaire sous le vent ! �� Dans une zone étroite, préférer les virements aux empannages ! � Lors des départs de plages, coffre, … si vous devez partir vers le travers ou le portant, préférez les départs en marche arrière, en pivotant en marche arrière plutôt que partir en marche avant en cherchant a abattre rapidement vers le travers ou au delà. Le Tricat 22 à une GRANDE grand-voile, prédominante sur le foc. � Le bateau est très peu manœuvrant sous foc seul. Toujours partir avec la GV hissée ! (d’autant plus que la grand-voile fortement latté est difficile a hisser en navigation). � Si le bateau semble arrêter, ayez le réflexe de choquer la GV (ex.virement loupé). � Soignez le réglage de la GV : restez en laminaire autant que possible, y compris au portant. Le Tricat 22 est peu manœuvrant sous foc seul, et il est difficile d’être suffisamment lofer pour hisser/affaler la GV. � La prise de coffre vent contre fort courant, sous foc seul, ne tolère aucune erreur. Le Tricat 22 est léger et présente un grand fardage, il n’a donc Aucune INERTIE ! � Le bateau s’arrête, part en marche arrière très rapidement, et accélère très rapidement, et cela d’autant plus que le vent est fort et la mer agitée. � Pour faire route, en particulier par mer agitée, gardez de la puissance dans les voiles ! Le manque d’inertie est à prendre en compte lors des approches de plages, coffres, HLM, … �� Attention a ne pas accélérer soudainement, ni devenir non manœuvrant sans vitesse. NOTE : Pour s’arrêter rapidement ou éviter une collision ayez le réflexe qu’au près il est toujours plus facile de lofer, et qu’au portant il est toujours plus du facile d’abattre. Le Tricat 22 est un bateau rapide : le vent vitesse, donc vent apparent est important ! � Ne pas hésiter à changer grandement de cap pour suivre ce vent apparent ! � Au près comme au portant, privilégier la vitesse, surtout par petit temps ! � Au portant, rester en écoulement laminaire, ne pas dépasser le travers vent apparent

(Surveiller la faveur sur le hauban au vent qui doit rester à 90° ou vers l’arrière).

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Réglages et Tenue du mat : les principes Le mat du Tricat n’est pas un pieu style mat de 5.7 ou d’Hobbie Cat 16 ! Le mat est souple, en le cintrant on peut réduire la puissance de la GV, mais mal utilisé le mat peut flamber … et casser ! Les réglages du mat ne sont donc pas uniquement des réglages fins pour améliorer l’écoulement de l’air sur la grand-voile, ou pour réduire la puissance de la grand-voile mais sont aussi des réglages structurel du mat. Il en va de la sécurité du bateau et de la longévité du matériel. Point 1 : le mat est rigidifié par la grand-voile. Pour donner une image simplifiée, la chute de la GV fait plus ou mois office de pataras. Il en découle qu’il ne faut JAMAIS prendre de ris (ou alors pas plus d’un ris), ni trop relâcher le palan de GV, surtout sous spi … sinon flambage du mat … et crac ! Si le vent monte et que le bateau a trop de puissance, on ne prend pas de ris … le mat ne le supporterait pas (ou alors pas plus d’un ris). Pour réduire la puissance de la grand-voile, reprendre le cunningham. Ne pas hésiter a le blinder et cintrer le mat … il est étudié pour cela. Le haut du mat va partir en arrière et mollir la chute de la GV et le mat va se cintrer et tirer les tissus du guindant de la GV vers l’avant � La voile s’aplatit et se vrille � la puissance est réduite … tout en rigidifiant le mat. Donc PAS de prise de ris, merci pour le mat ! Point 2 : le mat est plus épais dans le sens longitudinal que dans le sens latéral. Il faut que les tensions se fassent dans le sens longitudinal, sinon flambage du mat … et crac ! Il en découle que quelques soit l’allure, tant qu’on ne porte pas le spi, il faut se débrouiller pour que la GV ne tire pas le mat latéralement. Il faut donc régler le limitateur. Sous spi, il faut se débrouiller pour que celui-ci tire dans l’axe du mat en réglant les forcateurs.

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La Tenue du mat … en pratique Il est primordial d’avoir le réflexe de regarder le mat autant qu’on regarde ses voiles ! Regarder en particulier la partie au dessus du capelage de l’étai. Si le bateau a trop de puissance : reprendre le Cunningham, ne pas hésiter a cintrer le mat. On peut ainsi sortir avec toute la GV jusqu'à force 5-6 ! PAS de ris, merci pour le mat ! Le haut du mat ne doit pas partir vers l’avant :

- Arrive sous spi si le palan de grand-voile n’est pas assez repris. � Sous spi TOUJOURS reprendre le palan de grand-voile. Les réglages se font au chariot, et non a l’écoute !

Le haut du mat ne doit pas partir sur le coté :

- Arrive, sous grand-voile – foc, lorsque le palan de grand-voile est très repris, et que le limitateur est mal réglé.

� Régler le limitateur : le mat doit être plus ou moins dans l’axe de la partie supérieure de la chute de la grand-voile. Le réglage étant symétrique il n’y a pas besoin de le changer lors d’un virement.

- Arrive sous spi, lorsque le forcateur n’est pas repris. � Il faut tourner le mat afin que spi tire dans l’axe du mat, et le bloquer avec le

forcateur. Dans cette position le mat est proche des 90°, gorge de la ralingue au vent. Ce réglage n’étant pas symétrique, il faut le modifier a chaque empannage. � Le plus simple est juste avant l’empannage de relâcher le forcateur, le mat va

naturellement se mettre complètement sous le vent, le bloquer dans cette position avec l’autre forcateur, puis empanner.

En fin de navigation, en particulier au mouillage avec mer agitée, attacher la drisse de GV sur le palan GV repris modérément pour tenir le mat contre les accoups du au clapot.

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Gréer le bateau Ici on suppose que la bome est à poste, avec la grand-voile roulée dessus, le tout protégé par le sac de grand-voile. La bosse d’empointure, les bosses de ris, le cunningham, le limitateur et les forcateurs sont supposés être montés, fixées sur la bome et le cas échéant la grand-voile. Si cela n’est pas le cas, se référer à l’annexe « Montage » pour le détail les concernant. 1. Ouvrir la porte (serrure avec clé), et la ranger à l’intérieur. La porte se range à l’intérieur, sous le cockpit, le long du bordé bâbord ou tribord. 2. Préparer les amarres. Défaire les amarres et ne laisser qu’une amarre en double. 3. Préparer le foc - Mettre le palan d’écoute en circuit fermé et y attacher le foc (voir montage en annexe). - Attacher le point d’amure puis l’endrailler, mettre la drisse. 4. Préparer le spi : - Attacher les poulies winch sur la poutre ARRIERE à la limite du rail de GV et y passer l’écoute de spi en circuit fermé de tel façon que :

- Cliquet des poulies winch vers le haut, pour éviter le frottement sur le trampoline. - Coté « clic, clic » vers l’intérieur du bateau, dans le sens où on borde, C’est a dire cliquet rouge à tribord, cliquet noir à bâbord.

- Fixer sur le spi, la drisse, l’écoute, et le bras, de tel manière que le spi puisse passer entre l’étai et son guindant (la contre-écoute de spi doit passer entre les deux brins du bras - voir photos en annexe). 5. Mettre les dérives en place, sans les baisser de plus de 30 cm., bloquer par leur sandow. Si vous partez d’une plage, ne pas oublier de rincer les dérives et les puits de dérive afin de retirer tout le sable. 6. Baisser le safran avec le bout rouge, après avoir choqué le bout de retenu (blanc-bleu). Si le safran bloque, c’est que le bout rouge est coincé dans la joue du support de safran. Mettre le stick. 7. Hisser la GV Le bateau est peu manœuvrant sous foc seul. En route il est dur d’hisser la GV ! �� Toujours hisser la GV avant de partir, quitte à utiliser la marche arrière pour partir. - Enlevez la latte de corne du gousset de la 2ème latte et la mettre dans le gousset de corne. - Hissez la GV à partir du cockpit, tandis qu’une personne aide la ralingue a rentrer dans la gorge du mat, en se mettant du coté de l’ouverture de la gorge (sur tribord). Arrivé presque en tête, soulager la voile du poids de la bome afin de faciliter le passage de la ralingue et ne pas abîmer celle ci. - Mettre aussi le bas de la ralingue dans la gorge du mat, et y crocher le cunningham. - Régler la bordure et accrocher le palan de GV sur la sangle en bout de bome. - Etarquer le Cunningham juste ce qu’il faut pour effacer les plis du guindant de la GV. - Choquer les forcateurs et reprendre modérément le limitateur.

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Dégréer le bateau. A voir avec le chef de site, ce qu’il doit être dégréer et ce qu’il reste a poste. Ici on suppose que la bome reste a poste, avec la grand-voile roulée dessus, le tout protégé par le sac de grand-voile. La bosse d’empointure, les bosses de ris, le cunningham, le limitateur et les forcateurs sont supposé rester fixées sur la bome et le cas échéant la grand-voile. 1. Amarrer le bateau (coffre). Passer l’amarre dans la boucle d’étrave et l’attacher à la poutre avant. Afin que le bateau reste plus facilement face au vent, et d’éviter qu’il ne se balade pas dans tous les sens, tendre l’amarre de tel manière que le coffre soit bien collé à l’étrave. Pour cela, faire passer l’amarre dans la boucle fixée à l’étrave. ATTENTION, l’amarre ne se frappe jamais sur l’étai ! Les amarres se fixent sur les poutres ! 2. La GV : Toujours affaler la GV au plus vite, et bien sûr face au vent ! - Défaire la latte de corne et la mettre dans le gousset de 2ème latte. - Rouler la GV en double à partir de la 4ème latte et la poser sur la bome. - Enfiler le sac de GV autour de l’ensemble bome – GV, cunningham, bosses d’empointure, bosses de ris, … inclus. - Fixer la drisse de GV sur le palan de GV repris modérément pour tenir le mat contre les accoups du au clapot. NOTE : Si la GV a du mal à descendre, aidez vous en pivotant le mat de tel façon que la voile soit dans l’axe du mat et du vent. 3. Le FOC : - S’il faut juste le rouler le long de l’étai : défaire le palan de foc au niveau du point d’écoute, rouler sur lui-même le foc à la main, puis recrocher le palan sur le point d’écoute. - Sinon, désendraillez le foc, et roulez le assez large pour ne pas abîmer ces lattes. - Attacher la drisse de foc au palan d’écoute de foc, le long du mât. 4. SPI : Dégréer complètement le spi et fixer le bras et la drisse au niveau du trampoline avant tribord. 4. Relever les dérives et les ranger à l’intérieur. 5. Relever le safran avec le bout rouge, puis le bloquer avec le bout de retenu (blanc-bleu). 6. Retirer le stick et le ranger à l’intérieur. 6. Fermer la porte, serrure vers le haut (serrure avec clé).

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Changements d’amure Sur le Tricat 22, le passage du stick et la longue distance à faire d’un coté à l’autre du bateau peuvent gêner certaines personnes. Dans tous les cas, la priorité est de s’occuper de la trajectoire du bateau. - Pour le virement, ne pas hésiter à sortir du virement assez abattu. - Pour l’empannage, ne pas s’arrêter au vent arrière, faire une rotation franche. Le virement. Si le barreur est à l’aise avec le stick et les déplacements sur le bateau, il peut lancer la manœuvre pendant qu’il change de coté. Sinon, le barreur change de coté APRES le virement. Cela aide au niveau de la position des poids.

1. Lancer le virement en remontant au maximum au près, en bordant la GV au max, … 2. Anguler légèrement le safran sans pousser trop d’eau (éviter un sillage turbulent). 3. Quand le foc commence à faseyer, le choquer, et donner un angle de barre plus franc. 4. Dès que le bateau est face au vent CHOQUER 30-40cm d’écoute de GV. 5. Reprendre le foc sur l’autre amure, dès qu’il peut porter sur l’autre amure.

Le foc n’est donc normalement jamais pris a contre. Si la sortie de virement est difficile, c’est que la GV n’est pas assez choquée.

6. Ne reprendre la GV que quand le foc est plein de l’autre coté et que le bateau est repartit en avant. On reprend alors la GV progressivement ! Toujours reprendre le foc avant de reprendre la GV !

En cas de virement loupé, il faut éviter de mettre le foc a contre, cela freine encore plus le voilier ! Il vaut mieux partir en marche arrière, foc faseyant, GV bordée, et choisir son amure avec le safran (commande inversée), puis choquer la GV pour abattre du coté choisi. Toujours reprendre le foc avant de reprendre la GV ! L’empannage. Afin de faciliter et surtout sécuriser les empannages il est essentiel que le barreur passe de l’autre coté avant le lancement de la manœuvre. Le stick et le barreur doivent être SOUS le vent du palan de la GV, afin qu’une fois la manœuvre lancée, le stick et le barreur ne risque pas d’être percuté par le palan de GV. Lors de l’empannage sous spi, il est INDISPENABLE de régler les FORCATEURS (Voir chapitre réglages et tenue du mat). Choquer en grand l’écoute de spi, avant de penser à reprendre de l’autre coté, sinon les nœuds d’écoute vont se coincer au niveau de l’étai. Attention a ce que le spi ne se prenne pas dans les barres de flèches. Cela arrive souvent pas faible vent. Dans ce cas, passer rapidement par l’étape spi en ciseaux. La marche arrière. Pour lancer le bateau en marche arrière, se mettre face au vent, puis blinder la GV dans l’axe, mettre le foc a contre, et s’avancer au maximum sur la coque centrale. Pour partir d’un coté ou d’un autre, mettre le foc a contre dans le sens opposé où on veut aller, tourner le safran (en marche arrière la direction est inversée), puis choquer en GRAND la GV

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pour abattre du coté choisi. Si possible dégager l’arrière des flotteurs. En repartant en marche avant, toujours reprendre le foc avant de reprendre la GV !

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Gréer, envoyer et affaler le spi. Gréer le spi.

- Attacher les poulies winch sur la poutre arrière a la limite du rail de GV et y passer l’écoute de spi en double de tel façon que :

- Cliquet des poulies winch vers le haut, pour éviter le ragage sur le trampoline. - Coté « clic, clic » vers l’intérieur du bateau, dans le sens où on borde, C’est à dire cliquet rouge a tribord, cliquet noir a bâbord.

- Image de gauche : A l’empannage, le spi doit passer entre l’étai et le guindant du spi. Pour cela, la contre-écoute (en vert) doit passer entre les deux brins du bras de spi (en jaune). - Image de droite : En navigation, quand les bras, écoutes et drisses de spi ne sont pas accrochées au spi, l’idéal est de les accrochés sur un des filets devant la poutre avant. Envoyer le spi. - Amenez le spi sur le trampoline sous le vent, sans son sac, et attaché par ses 3 points.

Le point de drisse est le plus fin, le point d’écoute est le plus large. - Abattre pour pouvoir déventer le spi par la GV. Faveur qui part franchement vers l’avant. - Relacher le limitateur completement, et bloquer le mat a 90°, coté gorge de la ralingue au vent, avec le forcateur sous le vent. Cela évite au mat de flamber latéralement !! TENDRE palan de GV et rapprocher du centre le chariot de GV pour tendre la chute de GV et tenir la tête de mât. Cela évite au mat de flamber par l’avant !! - Relever la moitié de la dérive. - Envoyez amure et drisse en même temps, en tirant conjointement sur les deux bouts. Affaler le spi. - Abattre pour pouvoir déventer le spi par la GV. Faveur qui part franchement vers l’avant. - Choquer le bras, et ramener le point d’amure et le point d’écoute du spi sur le trampoline. - Laissez filer la drisse et récupérer le spi sur le trampoline. - Remettre le spi dans son sac.

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- Relâcher le forcateur, et régler a nouveau le limitateur.

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Manœuvres d’arrêts Le Tricat 22 ayant peu d’inertie, il accélère rapidement mais il s’arrête aussi très rapidement, et cela d’autant plus qu’il y a du vent et de la mer. Ainsi, dès qu’on met le bateau face au vent, le bateau s’arrête sur une très petite distance. On peut donc se permettre d’arriver « assez vite » sur un coffre, un HLM et se mettre bout au vent au dernier moment, comme en cata. Contrairement a un quillard qui continuerait sur sa lancé, le Tricat va lui s’arrêter d’un coup … sauf par faible vent. Le manque d’inertie du bateau rend délicat l’approche habituelle en quillard, c’est à dire arriver lentement à la ralingue, voile faseyante. Préférer arriver lancé sur le coffre, l’HLM pour se mettre bout au vent sèchement au dernier moment, comme en cata. Ou alors arriver au près, foc bordé a contre. Prise de coffre. Pour un coffre, arriver au près sur le coffre en le visant avec le flotteur au vent. Quand le flotteur va pour toucher le coffre, lofer en grand pour faire passer le coffre entre le flotteur et la carène centrale. Ne pas arriver trop sous le vent car pas assez d’inertie pour lofer vers le coffre. Si on arrive trop au dessus, abattre rapidement pour se repositionner, puis relofer sèchement. Une fois que le coffre est attrapé, il faut rapidement le fixer au niveau de l’étrave. Si le coffre est laissé au niveau de la poutre avant, le bateau va se mettre travers au vent et il sera très difficile d’affaler la GV, voir de tenir le coffre a la force des mains. Attention ! Même principe que pour n’importe quel bateau. Si le vent et opposé au courant et que ce dernier est important, il vaut mieux arriver au portant sur le coffre sous foc seul. Ou alors arriver au près et amarrer le coffre par l’arrière, le temps d’affaler la GV. Départ de coffre. Toujours partir d’un coffre avec la GV hissée. Le Tricat est peu manœuvrant sous foc seul, et il est difficile de hisser la GV en navigation. Le Tricat 22 accélère très vite dès qu’on débride et qu’on abat. � Lors des départs de plages, coffre, … si vous devez partir vers le travers ou le portant, préférez les départs en marche arrière, en pivotant en marche arrière plutôt que partir en marche avant en cherchant a abattre rapidement vers le travers ou au delà. HLM. Pour un HLM, même procédure qu’une prise de coffre. Toutefois, plutôt que placer l’HLM entre les deux flotteurs, se débrouiller pour le prendre le long d’un des flotteurs sur le bordé EXTERIEUR. En effet, il est plus facile de remonter l’HLM par le coté et de plus entre les flotteurs la martingale risque de blesser l’HLM. L’HLM à la mer peut aussi se prendre à la cape.

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Dans ce cas, même procédure que pour un quillard, si ce n’est que le Tricat part facilement en marche arrière (GV blindée, foc à contre). Il est donc plus facile de réguler la trajectoire du Tricat à la cape que pour un quillard.

Réglages de base Les dérives. Au près, en dessous de 10 nœuds de vitesse, garder la dérive sous le vent basse. Sinon la relevé au fur et à mesure et cela d’autant plus qu’on abat avec le bateau. Privilégier la dérive du flotteur qui a le plus de contact avec l’eau afin que la dérive ne ventile pas trop. En règle général, le bateau marche mieux avec le flotteur sous le vent en appui. Les dérives permettent aussi d’équilibrer la route du bateau : En règle générale si le bateau est trop ardent, relever un peu de dérive, si le bateau est trop mou descendre la dérive. Ce phénomène n’a lieu qu’a partir d’une certaine vitesse. Ainsi, au portant on garde un peu de dérive pour que le bateau ne soit pas trop mou. La position de la dérive (au vent/sous le vent) influe aussi sur l’équilibre du bateau. Par point de pivot, la dérive sous le vent fait abattre le bateau, celle au vent le fait lofer. Si le bateau semble peiner, vérifier qu’aucune algue ne s’est coincé dans les dérives. Ayez le réflexe de vérifier de temps en temps que les dérives et le safran sont claires. Le safran. Si la barre devient dure, vérifier que le safran est bien descendu à fond (compensation). Le chariot de GV joue sur l’angulation de la GV, l’angle d’incidence de la voile avec le vent. Le palan de GV joue sur la tension de chute de la GV (comme un halebas) et la tenue du mat. � Ainsi on borde et on choque avec le chariot, et on vrille ou on tend la chute avec le palan. Cunningham : Par défaut, le reprendre juste ce qu’il faut pour effacer les plis. Quand le vent fraîchit reprendre du cunningham afin de cintrer le mât, et donc aplatir le guidant de la voile, et ouvrir la chute. Le Limitateur et les forcateurs: voir chapitre Réglages et Tenue du mat. Œillets de point d’écoute de foc. Permet de régler la tension de bordure et de chute, donc de régler le creux et le vrillage du foc. L’œillet du haut, permet de tendre la chute et creuser la bordure : voile creuse, non vrillée. L’œillet du bas, permet de mollir la chute et aplatir la bordure : voile plate, très vrillée. Drisse de spi : toujours reprise à fond. Bras de spi : étarquer, cela rend le spi plus creux et surtout plus tolérant. Relâcher un peu de bras permet d’aplatir le spi et de réduire sa puissance (allures de travers).

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Arrivés de plage Le Tricat 22, en dessous de 4 Bt, mouille peu, toutefois lors des arrivés/départs de plage il faut au moins une personne qui puisse se mouiller jusqu’au genoux ou plus. � Bottes proscrites, l’idéal les bottillons avec combin néoprène ou cirée sans rien en dessous. En règle générale se débrouiller pour toujours arriver face au vent. - Par vent de terre : arrivé au près en régulant la vitesse. Le plus simple est d’arriver en naviguant au près avec le foc à contre. - Par vent de travers : arrivé au travers, foc déjà roulé, GV choquée en GRAND. Au dernier moment se mettre bout au vent. Affaler la GV au plus vite. - Par vent de mer : arrivé en marche arrière, GV blindée dans l’axe, foc à contre, safran relevé et bloqué en position médiane par le bout de retenu. Quelque soit le cas de figure, à la fin de l’approche de la plage, enlever complètement les dérives et les poser sur les trampolines. Cela évitera qu’elle descende par accident et touchent le fond. Une fois sur la plage : - Eviter de rester entre le bateau et la plage. Les vagues risques de poussez le bateau sur vous. - Remonter le safran et le bloquer en position médiane afin d’éviter qu’une vague le casse. - Défaire le plus tôt possible le palan de GV et choquer le cunningham. - Affaler au plus tôt la GV.

Départs de plage Le Tricat 22, en dessous de 4 Bt, mouille peu, toutefois lors des arrivés/départs de plage il faut au moins une personne qui puisse se mouiller jusqu’au genoux ou plus. � Bottes proscrites, l’idéal les bottillons avec combin néoprène ou cirée sans rien en dessous. Toujours hisser la GV avant de partir. Le Tricat est peu manœuvrant sous foc seul, et il est difficile de hisser la GV en navigation. - Par vent de terre : préparer le bateau face au vent, puis partir en marche arrière en vous prenant de la marge afin de pivoter et abattre en toute sécurité sans repartir vers la plage. � Lors des départs de plages, coffre, … si vous devez partir vers le travers ou le portant, préférez les départs en marche arrière, en pivotant en marche arrière plutôt que partir en marche avant en cherchant a abattre rapidement vers le travers ou au delà. - Par vent de travers : préparer le bateau face au vent, puis pousser l’étrave vers le large en gardant la GV choquée en GRAND. Ne mettez pas le foc a contre vous risquez de reculer. - Par vent de mer : préparer le bateau face au vent, puis partir au près débridé. Privilégiez la vitesse au cap, lofer au près serré seulement après avoir pris de la vitesse. Descendez la dérive AU VENT (plus de fond) dès que vous le pouvez. En attendant de mettre la dérive au vent, mettre du poids sur le flotteur au vent.

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Les flotteurs ayant des sections en V, les flotteurs participent au plan anti-dérive.

Mouillage et Déplacement sur la plage L’idéal est de partir de la plage au moment où le bateau se met à flotter. Il faut donc anticiper le départ au moment où on pose le bateau sur la plage. Mouiller le bateau à flot (par vent de terre). A éviter par vent de mer. Mouiller à la Morbihannaise : préparer le mouillage sur le filet, avec l’ancre prêt a tomber du bateau. Un très long bout est accroché à l’ancre (au niveau de l’orin). Pousser le bateau vers le large en donnant du mou au long bout … … lorsque le bateau est suffisamment loin, tirer un coup sec sur ce bout afin de faire tomber l’ancre et mouiller le bateau. Le long bout permet de ramener le bateau lorsqu’on en a besoin. Mouiller le bateau sur le bord de la plage (par vent de terre). A éviter par vent de mer. « Beacher » sur la plage et aller porter le mouillage plus haut sur la plage, quitte à ajouter un long bout comme la technique précédente de mouillage à la Morbihannaise. Transporter le bateau plus haut sur la plage (tous secteur de vent). Cette méthode est la plus tranquille par rapport à la météo et évite au bateau de tosser. Par contre, c’est aussi la méthode la plus physique ! Le but est de faire rouler le bateau sur des parebattes. Il faut au minimum 3 personnes et 2 parebattes. 4 personnes et 3 parebattes sont un réel plus ! Il est ESSENTIEL d’avoir des parebattes LONGS, min 1m de longueur. Si les parebattes sont trop courts, le bateau n’arrêtera pas de glisser et de tomber ! Le principe est de placer un parebatte légèrement à l’avant de la poutre avant. Puis tirez le bateau … jusqu’à ce que le parebatte atteigne environ le milieu du trampoline (point de pivot du bateau). Placer un autre parebatte légèrement à l’avant de la poutre avant. Tirez le bateau pour qu’il repose sur les deux parebattes. Arrivé à ce point là le plus dur est fait ! Il suffit alors de faire rouler le bateau sur les parebattes. Dès qu’un parebatte passent à l’arrière du bateau, le récupérez pour le mettre à l’avant. Il vaut mieux prendre son temps afin de toujours avoir 2 parebattes sous le bateau, plutôt que se précipiter et faire tomber le bateau sur le sable et tout avoir à refaire ! Descendre dans l’axe de la plage, sinon on risque de perdre les parebattes. Ne pas hésiter à gonfler a bloc les parebattes. Avoir une personne de chaque coté de la poutre arrière pour équilibrer latéralement le bateau. Pour descendre le bateau, même technique à l’envers. Mettre les parebattes par l’arrière du bateau et les récupérez par l’avant du bateau.

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Annexe : Montage / démontage. Ce chapitre concerne le montage du gréement dormant et courant du Tricat. Drisse de GV

Fixée en tête de mat, passe dans une poulie où est fixée la manille du point de drisse, revient en tête de mat, rentre dans celui-ci, et ressort en pied de mat. Le bout dormant se fixe sur le taquet de la face tribord du mat. Quand la GV n’est pas à poste, fixer la drisse sur le palan de GV en reprenant celui-ci modérément. Permet de tenir le haut du mat lors d’un mouillage avec fort clapot.

30 m. Pré-étiré 6 mm.

Drisse de Foc

Même système que les Hobbie Cat 16. Le bout dormant se fixe sur le taquet siffleur sur la face avant du mat.


Drisse de Spi

Fixée sur le point de drisse du spi, passe dans une poulie en tête de mat, et revient dans la poulie – taquet fixée sur la face bâbord du mat. Quand le spi n’est pas à poste, fixer la drisse sur le trampoline babord (même coté que les taquets de bras et de drisse). La poulie de tête de mat N’est PAS fixée à l’anneau en tête de mat. La poulie est fixée à un bout, lui-même fixé à un pontet plus haut dans le mat. Le bout passe à l’intérieur de l’anneau sans y être fixé. Il est INDISPENSABLE que la poulie puisse tourner librement autour du mat, sinon le mat va flamber latéralement.


Bras de Spi Fixée sur le point d’amure du spi, passe dans une poulie fixée dans le bout pris à l’étrave, et revient dans le taquet pivotant fixé sur le roof devant le pied de mat. Quand le spi n’est pas à poste, fixer le bras sur le trampoline bâbord (même coté que les taquets de bras et de drisse).


Ecoute GV Même système que sur les Hobbie Cat 16. Afin que le chariot ne tape pas sur la buté de la barre d’écoute, faire un nœud de huit avant de mettre le brin dans le taquet du chariot (voir photo à la fin du guide).

Ecoute Foc Même système que sur les Hobbie Cat 16. La double poulie sur le point d’écoute du foc et fixé à celui-ci via un mousqueton. Cela permet de rouler le foc si nécessaire.

10 m. 8 mm.

Ecoute Spi Même système que sur les Hobbie Cat 16 spiable. Ce ne sont pas deux écoutes de spi, mais une unique et longue écoute en circuit fermé. La contre-écoute passe entre les deux brins du bras. Les poulies de spi se fixent sur les poutres ARRIERES juste au bout du chariot de grand-voile (sous spi, avec la vitesse, le vent apparent est très pointue, il faut donc pouvoir bien border le spi). Quand le spi n’est pas à poste, fixer les écoutes sur le trampoline bâbord (même coté que les taquets de bras et de drisse).

20 m. 8 mm.

Bordure Fixer le scratch 3 brins autour de la bome. Solidifier l’ensemble avec un bout. La bosse d’empointure est fixée sur le pontet en bout de bome, passe dans l’œillet du point d’amure de la GV, revient dans le pontet de bout de bome, pour repartir se fixée dans le taquet siffleur sous la bome.


Cunningham Le palan de Cunningham se fixe sur le point d’amure de la GV et sur la manille en pied de mat. Les brins du palan passent à l’intérieur de l’Arthur et autour de la bome. La partie courante du palan revient sur un taquet poulie sur la face tribord du mat, en passant à l’intérieur de l’Arthur.

Limitateur Permet de limiter l’angle entre le mat et la bome. Système de palan entre l’Arthur et le pontet et le taquet siffleur sous la bome. Nœud de chaise sur le pontet sous la bome, avec une longue partie « dormante ». La partie « courante », la partie normalement en tension, passe dans l’Arthur et revient d’une dizaine de centimètre en finissant en un nœud de chaise. La partie « dormante » du premier nœud de chaise sur le pontet, repasse le pontet pour tirer correctement sur le nœud de chaise, puis passe dans la boucle du nœud de chaise de la partie « courante » pour revenir se fixer sur le taquet siffleur sous la bome. (Voir photo en fin du guide).

1.5 m. Pré-étiré 6 mm.

Forcateurs Permet de forcer l’angle entre le mat et la bome. Se fixe sur l’Arthur, au niveau de la fixation de celui-ci sur le mat, fait le tour du mat en

2 x 2 m. Pré-étiré

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passant par devant, et se fixe sur le taquet siffleur sur le coté de la bome. Faire de même pour l’autre forcateur.

6 mm.

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Bastaques Se fixe sur le capelage de l’étai, à l’extérieur des haubans.

Tourner le mat à 90° puis tendre la bastaque opposée. Faire de même avec l’autre bastaque. Le mat doit pouvoir tourner librement. Sous spi, la bastaque se tendra d’elle-même sous la tension de la drisse de spi.

Aussière Se fixe sur la poutre avant passer dans la boucle à l’étrave, passe dans le coffre et revient sur la poutre avant, si possible en repassant par la boucle à l’étrave.

10 m. 10 mm.

Boucle d’étrave

Permet de fixer la poulie du bras de spi et de passer les aussieres. Ajouter un tuyau pour limiter les frottements.

50 cm. 8 mm.

La bome reste à poste, avec la grand-voile roulée dessus, le tout protégé par le sac de grand-voile. Ainsi, le système de fixation et de réglage du point d’amure ainsi que le Cunningham peuvent rester à poste. Cela facilite la prise en main du bateau et évite les erreurs potentielles. En images … Montage palan GV – chariot GV.

Image de gauche : - Fixer le palan par sa manille sur le pontet du chariot. - Prendre le brin sortant du taquet du palan, le passer dans le taquet du chariot par l’avant, puis sous les 2 pontets, puis par le pontet au milieu de la poutre arrière. Faire un nœud de huit. NOTE (image de droite) : afin que le chariot ne tape pas sur la buté de la barré d’écoute, faire un nœud de huit avant de mettre le brin dans le taquet du chariot. Montage brins palan GV.

Aucun brin ne doit se croiser.

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Notez que poulies du bas et les poulies du haut sont à 90° l’une de l’autre. Montage bosse de ris et bosse d’empointure.

Mettre le sratch (3 plis) sur la bordure et ajouter un transfillage par sécurité (pas sur la photo). La poulie visible sur le coté de la bome correspond a un systeme de prise de ris … qu’il ne faut pas monter !! Le mat n’est pas fait pour prendre des ris … utiliser le Cunningham à la place !

Montage palan foc et enroulement du foc.

Le palan du foc part avec un nœud de huit ou nœud de chaise sur le haut d’une poulie-taquet, passe dans la double poulie du point d’écoute, revient dans le taquet-poulie, passe derrière le mât, passe dans la deuxième poulie-taquet, puis dans la double poulie de point d’écoute pour revenir sur la deuxième poulie-taquet, pour finir sur un nœud de huit ou nœud de chaise. Pour enrouler le foc, décrocher le point d’écoute du palan de foc, rouler à la main le foc autour de l’étai et remettre le palan de foc.

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Montage cunningham.

Le Cunningham se frappe directement sur le point d’amure de la GV. Les brins du Cunningham passent de part et d’autres de la bôme, à l’intérieur de l’Arthur. Contrairement à la photo, la partie courant du palan DOIT passer dans l’Arthur avant de passer par le taquet – poulie.

Montage du limitateur & des forcateurs.

Le limitateur (le bout blanc et bleu) doit pouvoir permettre de mettre le mat à 90° quand il est choqué, et de mettre la bome dans l’axe de l’Arthur quand il est bordé à fond. Les forcateurs (les bouts rouges et blancs) se croisent devant le mât. Lorsqu’ils sont choqués, ils doivent permettent au mât de tourner librement. Lorsqu’ils sont repris, ils doivent permettre de bloquer le mât plus ou moins à 90°. Montage spi.

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- Attacher les poulies winch sur la poutre arrière a la limite du rail de GV et y passer l’écoute de spi en double de tel façon que :

- Cliquet des poulies winch vers le haut, pour éviter le frottement sur le trampoline. - Coté « clic, clic » vers l’intérieur du bateau, dans le sens où on borde, C’est à dire cliquet rouge a tribord, cliquet noir a bâbord.

- Image de gauche : A l’empannage, le spi doit passer entre l’étai et le guindant du spi. Pour cela, la contre-écoute (en vert) doit passer entre les deux brins du bras de spi (en jaune). - Image de droite : En navigation, quand les bras, écoutes et drisses de spi ne sont pas accrochées au spi, l’idéal est de les accrochés sur un des filets devant la poutre avant. Montage bastaques. Bastaque a l’extérieur des haubans. Tourner le mat à 90° puis tendre la bastaque opposée. Faire de même avec l’autre bastaque. Le mat doit pouvoir tourner librement. Sous spi, la bastaque se tendra d’elle-même sous la tension de la drisse de spi.

Dérives Le nœud empêche les dérives de tomber dans le puits. Pour les bloquer à la hauteur voulue, utiliser le sandow comme indiqué sur la photo. Ne jamais insérer une dérive dans son puit avec du sable. Bien rincé les dérives et leur puits avant d’insérer les dérives.

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Guide Tricatmemovoile.free.fr/Technique/Moniteurs/Conduite-Manoeuvres... · 2012. 11. 30. · Il en va de la sécurité du bateau et de la longévité du matériel. Le mat du Tricat