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Henri Jeanson en verve

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HENRI

JEANSON

EN

VERVE

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Désirez-vous être informé des ouvrages que publiera l 'édi teur de ce livre? Il vous suffit d ' indiquer votre nom et votre adresse aux Édit ions Pierre Horay. 22 bis, Passage Dauphine, Paris 6 e t vous recevrez gra tu i tement et sans vous engager à quoi que ce soit, tous les renseignements désirables sur les ouvrages nou- veaux en vente chez votre libraire.

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Collection dirigée par Francois Caradec

H E N R I J E A N S O N

e n v e r v e

présentation et choix de Nino Frank et Roger Régent

PIERRE HORAY 22 bis Passage Dauphine Paris VI

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© Éditions Pierre Horay 1971

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C E pe t i t l ivre r e s t e r a p o u r n o u s l ' u n des m o m e n t s les p lus gais e t les p lu s a m e r s de n o t r e vie. P o u r recuei l l i r les c i ta t ions qu i le c o m p o s e n t , — j o u r - n a u x , p ièces , scénar ios in t rouvab les , c o n v e r s a - t ions , — n o u s pass ions des journées à vivre de loin avec H e n r i J eanson , n o u s é t ions avec lui p o u r ce qu i avai t é té son t ravai l e t son plaisir . C ' e s t e n sa c o m p a g n i e q u e n o u s a p p r î m e s , d a n s la soi rée d u 6 n o v e m b r e s 1970, q u ' i l vena i t d e m o u r i r l ' ap rè s - mid i à Honf l eu r . . .

E x p é d i o n s d o n c sa b iog raph ie , p u i s q u e b i o - g r aph i e il y a, e t à p o i n t final. H e n r i J e a n s o n n a î t e n 1900, le 6 mars , r u e M o u f f e t a r d , e t c ' e s t c o m m e

o n d i t u n p r o g r a m m e . E n fai t d ' école , ce se ra la Ma te rne l l e , e t pu is s u r t o u t la rue . Il d é b u t e d a n s l 'exis tence, vers la fin d e l ' au t r e gue r re , en p r a t i - q u a n t n o m b r e d ' e x p é d i e n t s : e n t r e au t re s , v e n d r e des savonne t t es p o r t e d e V i n c e n n e s , a v e c u n c o m p a g n o n d e r e n c o n t r e q u i s ' appe l l e J u l i e n Duviv ie r , — à celui-ci le maté r ie l , à l u i - m ê m e le b o n i m e n t . C ' e s t le t e m p s o ù d ' a u t r e s d é b u t a n t s c h a n t e n t dans les cours , A n d r é M a l r a u x e t Pascal P ia

p a r exemple , — Pia seul chan ta i t , l ' au t r e faisait la quê t e , f au t e de s e n t i m e n t . Ains i s ' achève , p o u r ces adolescents , la Belle É p o q u e : J eanson , lui, n ' o u b l i e r a po in t la leçon de la rue , e t il va faire i r r u p t i o n d a n s les Années Fol les avec t o u t son bagou .

Duv iv i e r d e v e n a n t rég i sseur à l ' O d é o n , son compl ice sera t en t é , a insi q u e R e n é Cla i r vers la m ê m e époque , p a r le m é t i e r d e c o m é d i e n . A d é f a u t

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d'engagements, il se contente d 'un cinéma à lui : il pose pour des cartes postales en couleur et amou- reuses, avec des partenaires blondement sentimen- tales, et les collectionneurs qui détiennent ces documents ne les lâcheraient pas à prix d'or.

C'est par les coulisses de l'Odéon et des « géné- rales » qu'il entame son vrai curriculum, puis par la salle de rédaction d 'un journal du nom de Bonsoir. Il s'y installe, pour ses vingt ans, et c'est aussitôt l'entrée massive de l'amitié dans sa vie : il va se lier, au cours des Années Folles, avec des lascars destinés comme lui à dominer le pavé de Paris, — Marcel Achard, Stève Passeur, Marcel Pagnol (formant à quatre, suivant la tradition, les Trois Mousquetaires de la rosserie, dont la Régence est le siège social).

Époque bénie, dont Henri Jeanson ne tarde pas à devenir l 'un des protagonistes : bagou et vacherie étant de rigueur, il prend aisément la tête du pelo- ton et, dix ans durant, il va faire figure d'héritier prodigue de la tradition du Boulevard. C'est ainsi que les malentendus commencent. A L'Œuvre de Gustave Téry et au Paris-Soir d'Eugène Merle, à La Volonté où il reprend le jeu des faits divers en trois lignes de Félix Fénéon, on croit retrouvée l'éternité éphémère des Roqueplan, Scholl et autres cariatides tombant de Tortoni en Napolitain.

Il est vrai que le garçon pousse à la roue. On le voyait faisant moulinets d'esprit sur les planches de Deauville, flanqué des Dolly Sisters, ou allant chercher Fréhel à la sortie des artistes pour se faire de plus en plus redouter chez Graff après minuit. Mais aux approches des années Trente du siècle, et des siennes, il s'apprête à jouer de toute sa lyre. Avant que le Boulevard dépossédé par les Champs- Élysées meure de sa belle mort, il s'essaye, benjamin

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des mousquetaires, au théâtre : c'est Parole d'hon- neur, Amis comme avant, Aveux spontanés, mais, lui qui aimait par-dessus tout les jeux de masques de la scène, il y réussit moins que les autres.

Survient, au moment qu'il faut, la révolution du cinéma qui parle, et Henri Jeanson est de l'équipe qu'Alfred Savoir rassemble aux studios Paramount, où le babélisme est à l'ordre du jour. Là non plus, Jeanson ne trouve encore sa voie, ou, s'il la trouve, c'est en marge : débutent, au Canard enchaîné, sa collaboration, sous le pseudonyme devenu mémo- rable d 'Huguette ex-Micro, et le grand jeu de massacre aux dépens des vedettes, des producteurs, des films. Encore quelques mois, et, dans La Flèche de son ami Gaston Bergery, il ajoute à ses victimes les héros de la politique et de la vie sociale, avec une virulence éhontée : cette fois-ci, c'est Henri Rochefort qui trouve son héritier, aristo- crates ou non reprenant le chemin de la lanterne.

Pour le calmer peut-être, on lui fait des ponts d'or pour qu'il se noie dans les dialogues de cinéma. Qu'à cela ne tienne, il prend l'or tout en passant au fortissimo dans ses chroniques.

Sur les affiches, aux frontons des salles, son nom va dominer souvent ceux des vedettes. Depuis le milieu des années Trente, pendant plus d 'un quart de siècle, la mention « Dialogues d 'Henri Jeanson » est pour le public la promesse de répliques fulgu- rantes qui arrachent la pièce et le morceau. Pendant la période la plus éclatante du cinéma français, où celui-ci s'assure une primauté mondiale, de Pépé le Moko à Fanfan la Tulipe, d'Hôtel du Nord à Boule de Suif, de Carnet de bal à Entrée des artistes, de Lady Paname (qu'il met lui-même en scène) au Revenant, à Copie conforme, à quantité d'autres bandes qu'on n'oublie pas, sa signature sera pour

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les producteurs comme une assurance sur la vie des films.

Vient l'an Quarante, et là, il faut rappeler à quel point ce dynamitard, anarchiste infatigable puisqu'il n'est pas d'autre expression pour définir sa liberté d 'esprit, ira jusqu'au bout de ses idées : empri- sonné par Daladier pendant la drôle de guerre parce qu'il ne veut pas de la guerre, puis par les Alle- mands sous l'occupation parce que dans son journal Aujourd'hui il trouve moyen de continuer à leur faire la guerre; honni par Vichy parce qu'il ne respecte pas les maréchaux, mais, après la Libé- ration, à un poil de retrouver la prison parce qu'il ne porte pas plus de respect aux généraux. Au procès de Gaston Bergery, face aux gens en toge, gogue- nard et insolent, la maréchaussée devra, une fois de plus, lui mettre la main au collet.

Après, il retrouve ses journaux, Le Canard Enchaîné, le Crapouillot, par la suite l'Aurore. Vers 1952, un peu malade, il s'installe à Honfleur. Pourquoi Honfleur, après ce Paris qu'il emportait à la semelle de ses souliers? Un hasard sans doute, mais qui savait ce qu'il faisait; la ville d'Alphonse Allais et d'Érik Satie, mais aussi, in partibus, de Baudelaire, voire d'Eugène Boudin; un Paris de vacances livré aux soleils tamisés et aux embruns. Il y habitait un pavillon où Louis-Philippe, sur la route de l'exil, avait couché en cessant d'être le roi des Français. Henri Jeanson, lui, conservait sa royauté d'homme le plus spirituel de Paris. Et son adresse était « Côte de Grâce », — tout un pro- gramme, une fois de plus, qu'il ne laissait pas d'obser- ver. Car, pour lui, il y aura eu grâce, entre 1920 et 1970 : la grâce d'un génie de l'emporte-pièce, la fulgurance continuelle dans le maniement des mots et du « mot »; mais aussi une autre grâce plus

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occulte, on ne sait quelle tendresse, quelle senti- mentalité, que l'on décèle souvent dans ses scéna- rios, et qui est celle de l'écrivain qu'il s'est résigné à ne pas être. Un arrière-petit-fils de Voltaire, bien sûr, mais aussi de Musset.

Nous l'y voyions, à Honfleur, dans les dernières semaines, pour ce livre en train. Et lui, avec une moue de gros chat narquois, la tête rentrée dans les épaules, l'œil vaguement alléché derrière les lunettes : « Vous croyez que ça en vaut la peine ? » Un enfant. L 'un de nous, après la fin, demandait à celle qui, depuis tant d'années, veillait sur lui avec sa brus- querie et un esprit non moins vif, s'il s'était, comme on dit, vu mourir. « Non, — répondait-elle, — il m'a fait confiance jusqu'au bout, pensant que je le tirerais de là... Il était comme un enfant. »

Eh oui, ce que Jeanson a été avant tout, c'est un enfant : tendre, sensible, désarmé comme tous les enfants terribles. Jusqu'à sa mort, il a gardé non l'esprit de son âge adulte, mais celui de ses premières années, ce qui explique le paradoxe Henri Jeanson : lui qui était la naïveté, l'innocence même, il avait choisi les métiers où l'on peut être tout excepté innocent et naïf. Ce qui le rendait intouchable, miraculeusement protégé des coups des autres, et lui donnait ce charme que ses vrais amis découvraient jusque dans ses traits véhéments, ses flèches dont le poison, comme la couleur des jeux d'enfant, lui paraissait inoffensif.

Tou t lui était jeu, émerveillement, rire. Il aimait la vie comme une mère nourricière. De là, sa fabu- leuse paresse, le travail au dernier moment, les mille prétextes qu'il inventait pour échapper à ses engagements : jusqu'à l'anecdote fameuse de la fuite dans le spider de la voiture d 'un visiteur, pour que Julien Duvivier, de qui il était l'hôte, et qui

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avait sequestré ses vêtements, ne pût pas lui arracher les scènes promises... Et, comme tous les paresseux, Henri Jeanson a énormément produit dans sa vie. Il appartenait à la grande race des seigneurs du temps perdu, dont Gérard de Nerval a été le modèle, et dont, heureusement, il reste quelques descen- dants, Antoine Blondin en tête. Seulement, à l'encontre de ceux-là, lui avait de la défense.

Il a été un polémiste et le plus redouté, car un mot de lui enterrait sous le ridicule gens de cinéma ou de politique, de lettres ou de justice, comédiens de la scène ou de la vie. D'où une popularité qui ne s'est jamais démentie pendant les cinquante années où il a contemplé le spectacle de Paris. Mais voilà le malentendu : cette popularité a empêché qu'on mesure comme il convient l'originalité de son talent, la personnalité de l'écrivain qui survit en filigrane d'une œuvre périssable, déjà au trois quart effacée. On va trouver, dans les pages qui suivent, le souvenir du polémiste, l'ennemi des lois et de l'establishement sous toutes ses formes, mais aussi, souhaitons-nous, des traits qui ne sont pas de simples éclats de rire, qui sont souvent les mots profonds d 'un peintre des mœurs, quand ils ne sont pas parfois l'expression d 'un poète. Car, dans Henri Jeanson, il y avait bien le terrible Jeanson, mais aussi Henri, l'enfant Henri toujours fidèle aux prémisses sentimentales de la rue Mouf- fetard, cet Henri qui, dans l'amitié, laissait voir son cœur à nu, pour employer les mots anciens d 'un autre Honfleurais d'occasion.

Nino FRANK et Roger REGENT

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Justice, vérité, liberté

Les révolutions n'ont pas besoin de justifi- cation puisqu'elles sont les coups de foudre de la justice.

Flè.

— Accuser n'est pas mon fort... Mais, honnê- tement, elle saute aux yeux, la vérité. — Oui... pour nous aveugler.

Causes.

Je m'imaginais que la justice était plus forte que l'imposture et que la vérité était à son service... tout ce qu'on vous apprend à l'école pour faire de vous des citoyens désarmés.

Causes.

— Pour vous : prison perpétuelle! Et on vous coupera préalablement la main droite,

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q u i a i n c e n d i é , e t l a l a n g u e q u i a r é p a n d u l a m a u v a i s e p a r o l e . — L ' e s s e n t i e l e s t q u ' o n m e l a i s s e l ' e s s e n - tiel. . .

Noire.

J e s a v a i s q u ' o n p o u v a i t v o u s v e r b a l i s e r p o u r e x c è s d e v i t e s s e , j ' i g n o r a i s q u e l ' e x c è s d ' i n t e l l i g e n c e r e l e v â t d e s t r i b u n a u x .

J.G.B.

J e n e l e m é r i t e p a s , m a i s c h a c u n sai t q u e l a j u s t i c e e s t d ' u n e in jus t i ce folle. Si l ' h o m m e ava i t c e q u ' i l m é r i t e , il v iv r a i t d a n s u n e x t r ê m e d é n u e m e n t .

Paname.

— Il e s t p l u s fac i le d e f a i r e a c q u i t t e r u n c o u p a b l e q u ' u n i n n o c e n t , c ' e s t b i e n c o n n u .

Causes.

La v é r i t é e s t q u ' o n n e p e u t p l u s s ' e x p r i - m e r q u ' à hu i s clos. . . N o u s n ' a v o n s q u ' u n e l i b e r t é : l a l i b e r t é d e n o u s b a t t r e p o u r c o n q u é r i r l a l i b e r t é . . .

Henriette.

— V o t r e p e i n e s e r a c o m m u é e . . . J e su i s s û r e q u e v o t r e p a p a s ' y e m p l o i e . — A h non! P a s ça , s u r t o u t p a s ça! J e l e u r d o i s l a v ie . C ' e s t d é j à t rop . . . J e n e v e u x p a s l e u r d e v o i r l a l i b e r t é . . .

Royaume.

Tu sais , l a f a b r i c a t i o n d e l a f a u s s e m o n n a i e , ç a v a c h e r c h e r d a n s l e s d i x a n s d e t r a v a u x

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fo rcés . . . Et e n c o r e , q u a n d o n c o n n a î t l e P r é s i d e n t d e l a R é p u b l i q u e ! . . .

Sauvage.

O n d e v i e n t v o l e u r , m a i s o n n a î t e s c r o c . Un b o n e s c r o c e s t u n f a r c e u r i r o n i q u e q u i s e j o u e d e l a d i s t r ac t i on , d e l ' i m p e r t i n e n c e , d e la n a ï v e t é o u d e l a n e r v o s i t é d e s e s

c o n t e m p o r a i n s . Vol.

— Je n ' a i a c c e p t é c e d o s s i e r q u ' e n c o n n a i s - s a n c e d e c a u s e . D a n s c e g e n r e d ' a f f a i r e s , j e n ' a i m e r a i s p a s t r a h i r l a v é r i t é . . . A p r è s tout, la v é r i t é e s t m o n m o y e n d ' e x i s t e n c e . — A l o r s v o u s d e v e z s o u v e n t t i r e r l e d i a b l e

p a r l a q u e u e , n o n ? Causes.

U n d o s s i e r s e lit e n t r e l e s l i g n e s , p a r t r a n s p a - r e n c e e t à l ' e n v e r s . . . u n d o s s i e r , c ' e s t u n ins - t r u m e n t : o n lui fait j o u e r n ' i m p o r t e q u e l a i r .

Causes.

— S a n s l a p o l i c e , tou t l e m o n d e t u e r a i t t o u t l e m o n d e . Et il n ' y a u r a i t p l u s d e g u e r r e . . .

Henriette.

La l i b e r t é c ' e s t u n m o t q u i a fait l e t o u r d u m o n d e e t q u i n ' e n e s t p a s r e v e n u .

C.E.

Il faut s e m é f i e r d e s m o t s e t d e s faits : l e s m o t s t r a h i s s e n t l e s faits e t l e s faits, c o m m e l e s mo t s , n e s o n t p a s l e s m ê m e s p o u r tous .

Causes.

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Ê t r e e n ve rve . . . Ce l a n ' a r r i v e p a s t ous les j o u r s ! R a r e s s o n t d ' a i l l e u r s les écr i- va ins d o u é s d e c e t t e « c h a l e u r d ' i m a g i - n a t i o n » ( c o m m e d i s e n t le g r a n d L i t t r é e t le P e t i t L a r o u s s e ) qu i s u r p r e n d le l e c t e u r , a r r ê t é s o u d a i n p a r u n « m o t » , u n e r é f l e x i o n , u n e r é p a r t i e , d o n t l a j u s t e s se et la c o c a s s e r i e i n a t t e n d u e le l a i s sen t rav i d e v a n t la

p a g e o u v e r t e .

Mais c e t t e v e r v e n ' a p p a r a î t p a s s e u l e m e n t d a n s les œ u v r e s i m p r i m é e s ; c e r t a i n s la c o n f i e n t à l e u r j o u r n a l i n t i m e , ou la s è m e n t e n f o r m u l e s h e u r e u s e s d a n s la c o n v e r s a t i o n .

Les p lu s b r i l l a n t e s ( q u i n e s o n t p a s t o u j o u r s les p l u s c o n n u e s ) s o n t r a s s e m b l é e s p o u r v o u s d a n s c e t t e co l l e c t i on .

p a r u s

1. A l p h o n s e A l l a i s 2 . P a u l L é a u t a u d 3. R a y m o n d Q u e n e a u 4 . B o r i s V i a n 6. G u s t a v e F l a u b e r t

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