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170
LE MAGAZINE DE L’ENTREPRENEUR DYNAMIQUE FÉVRIER - MARS 2006
L’immobilier est-iltoujours florissant?
Aides publiques aux PMEun nouveau souffle
Car Lease: optez pour la facilité du leasingopérationnel
Le papier commercialaussi intéressant pour les émetteurs que pour les investisseurs
Les futures locomotiveséconomiques
Entreprendre 2006le salon dédié auxcréateurs et dirigeants de PME
Auriez-vous dix raisonsde ne pas accorderd’avantages extralégaux?
sommaire
En ce début d’année, et pour la première fois depuis longtemps, nous notons
des signaux positifs en Europe: la consommation intérieure se réveille,
permettant de compenser les conséquences négatives de la hausse du cours de
l’euro sur les exportations. En revanche, la courbe des taux inversée des Etats-
Unis, où les taux à court terme ont dépassé le niveau des taux à long terme, est
plus préoccupante car cette situation dangereuse ne peut se maintenir
longtemps.
En Belgique, nous constatons avec joie, depuis la fin de l’année dernière, le
lancement d’un plus grand nombre de projets d’investissements par les
entreprises. Les meilleures prévisions pour l’économie belge augmentent la pression sur le marché de l’emploi,
si bien que les entreprises éprouvent plus de difficultés à recruter et à conserver de bons collaborateurs. Dans
ce numéro, nous accordons dès lors une large place aux avantages extralégaux tels que l’assurance groupe et
la voiture de société, qui s’avèrent d’excellents outils de motivation afin d’assurer la fidélité de vos travailleurs.
Le marché immobilier résidentiel continue également à engendrer de beaux résultats, de même que nous
notions l’an dernier, pour la première fois depuis quelques années, une baisse du taux d’inoccupation des
bureaux en région bruxelloise. ING est très intéressée à poursuivre son développement dans cet important pôle
de croissance et s’est dotée d’une structure adaptée, disposant d’une riche expertise, d’une connaissance
approfondie du marché et de collaborateurs spécialisés. ING peut ainsi parfaitement répondre aux besoins du
secteur, tant par des financements traditionnels que par des formules de leasing et des partenariats public-
privé. Quelques experts immobiliers d’ING se sont réunis à un débat afin d’offrir dans ce numéro un panorama
des principales tendances du paysage immobilier en Belgique.
Enfin, ING reste attentive aux grands mouvements économiques mondiaux. Dans cette édition, nous ouvrons
un dossier sur les pays communément appelés BRIC. ING accompagne sa clientèle sur les marchés émergents
et, en tant qu’institution financière internationale de premier plan, elle a fortement investi en Chine l’an
dernier, en prenant 20% de participation dans la Bank of Beijing. ING est également présente sur le marché
russe, et dispose même de son propre organisme bancaire en Inde avec ING VYSA.
Excellente lecture!
Luc Truyens
Directeur Belgique Entreprises et Institutionnels
Comité de rédaction:G. Busseniers
M.-F. HolemansA. JanssensC. Léonard
J. LievensV. Manneback
Ph. Picron P. WalkiersA. Willocx
Rédacteur en chef:V. Thielemans
Ont collaboré à la rédaction de ce numéro:
actualitéM. De Hertogh
T. EelbodeW. Martens
S. PauletI. Straet
E. TommeI. Van de Cloot
P. Verheyden
gestion financièreJ. Carrette
D. KoopmansB. Loones
F. NézerM. Stilten
services INGD. Lemmens
commerce extérieurJ. Lievens
Ch. Robertson
clin d’œil fiscalJ. Matsaert
Les articles signés relèvent de la responsabilité de l’auteur.
ING Entreprise©
Reproduction autorisée à condition de citer la source. Tous droits réservés pour la reproduction
des photos, de la mise en pages et des illustrations qui sont la propriété de Publitec.
ISSN n° 1379-714X
Pour toute correspondance s’adresser à INGMme V. Thielemans
Avenue Marnix 24 - 1000 BruxellesTél.: 02-547 77 34 - Fax: 02-547 31 19
E-mail:[email protected]
Internet:www.ing-entreprisemagazine.be
Pour une demande d’abonnement gratuit:www.ing-entreprisemagazine.be
Réalisation:Publitec-MarkCom sa
1702 Groot-BijgaardenTél. 02-482 36 46 - Fax 02-482 36 47
Van ING Entreprise bestaat ook een Nederlandstalige versie.
E.R.: A. BiebuyckCours Saint-Michel 60
1040 Bruxelles
ING Belgique SAAvenue Marnix 24 - B-1000 Bruxelles
RPM BruxellesTVA BE 0403.200.393
BIC (SWIFT): BBRUBEBBN° de compte: 310-9156027-89
(IBAN: BE45 3109 1560 2789)
éditorial
170 FÉVR. - MARS 2006
2
ACTUALITÉL’immobilier est-il toujours florissant? 3
GESTION FINANCIÈREAides publiques aux PME: un nouveau souffle 6Auriez-vous dix raisons de ne pas accorder d’avantages extralégaux? 8
SERVICES INGDossier: Leasing – Partie 4Car Lease: optez pour la facilité du leasing opérationnel 10
GESTION FINANCIÈRELe papier commercial, aussi intéressant pour les émetteurs que pour les investisseurs 13
COMMERCE EXTÉRIEURDossier: BRIC – Partie 1Les futures locomotives économiques 15
INITIATIVESEntreprendre 2006: le salon dédié aux créateurs et dirigeants de PME 17
CLIN D’OEIL FISCALQuelques modifications fiscales qui peuvent être importantes pour votre entreprise 18
EN BREFCommuniqués et annonces 19
Comment expliquez-vous le boom continu
du secteur immobilier?
Ivan Van de Cloot, économiste au bureau d’études
d’ING Belgium: “La hausse des prix de ces dernières
années appartient aux plus importantes jamais enre-
gistrées. Et beaucoup s’interrogent sur la future acces-
sibilité financière des logements. L’explication princi-
pale est la persistance des faibles taux d’intérêt.
D’autres facteurs interviennent également, comme le
développement du pouvoir d’achat, la pénurie de ter-
rains à bâtir ou certaines mesures fiscales (la baisse
des droits d’enregistrement en Flandre, par exemple).
Toutefois, les taux d’intérêt sont déterminants car ils
sont le seul facteur dynamique susceptible de s’inver-
ser assez rapidement, comme cela s’est souvent pro-
duit dans le passé. Une augmentation des taux est
donc le facteur de risque principal à l’avenir.”
ÉVOLUTIONS LES PLUS MARQUANTES
Quelles sont les tendances majeures du
marché?
Ivan Van de Cloot: “Au sein du marché résidentiel,
nous constatons un déplacement du marché primaire
vers le marché secondaire. Le nombre des transactions
concernant des logements existants est devenu beau-
coup plus important que celui des constructions. De
plus, nous assistons à une hausse structurelle des prix
des appartements sur les deux marchés, de 15% par
an. Cette croissance exponentielle des prix immobiliers
est bientôt terminée, car l’impact des taux ne peut per-
durer. Nous prévoyons par conséquent un ralentisse-
ment de la hausse des prix, ce qui est par ailleurs sou-
haitable. En effet, nul n’a intérêt à une surévaluation
des prix immobiliers. Tant que la fiscalité belge ne sera
pas singulièrement modifiée, les prix immobiliers res-
teront inférieurs à ceux des Pays-Bas, où la déductibili-
té fiscale intégrale des charges d’intérêts a un sérieux
impact sur la hausse des prix.”
Marc De Hertogh, Manager Real Estate Finance
Brussels: “Une autre particularité du marché est le prix
pratiquement aussi élevé des logements existants que
des constructions. Nous pensons dès lors qu’une haus-
se des taux d’intérêt ou une diminution de la demande
immobilière provoqueront surtout une correction du
prix des habitations existantes. Les prix des nouveaux
logements résisteront mieux ou continueront à monter,
plus modérément que par le passé.”
Erika Tomme, chargée de relations Real Estate au
Business Centre de Courtrai-Roulers: “La hausse per-
Le nombre destransactions concernantdes logements existantsest beaucoup plusimportant que celui desconstructions, et l’onassiste à une haussestructurelle des prix desappartements sur lesdeux marchés.
3
actualité
L’immobilier est-il toujours florissant?
Investisseurs et promoteurs immobiliers ont le vent en poupe. Les prix,principalement des appartements, battent des records. Cette tendanceest-elle appelée à se maintenir ou à s’inverser? Quelques expertsimmobiliers d’ING Belgium se sont réunis pour débattre des principalestendances du secteur sur le plan national et régional.
Une particularité denotre marché est le prixpratiquement aussi élevédes logements existantsque celui desconstructions.
manente du prix des terrains entraîne des offres de lots
plus petits et une nette évolution vers des projets
immobiliers, afin que les logements restent financière-
ment accessibles. Les appartements deviennent aussi
plus petits, mais ils sont aménagés de manière très
fonctionnelle.”
DÉVELOPPEMENTS RÉGIONAUX
Quelle est la situation au niveau régional?
Marc De Hertogh: “Bruxelles voit sa population
s’accroître de 10.000 habitants par an. Ce sont surtout
les appartements qui sont demandés. Beaucoup de
jeunes couples, de ménages d’une personne ou de
parents célibataires avec enfants achètent un apparte-
ment en ville, mais aussi des personnes âgées qui
reviennent y habiter pour des raisons de sécurité. La
plupart des logements sont achetés à usage personnel
et moins en vue d’un placement, ce qui entraîne une
certaine stabilité sur le marché. Les prix immobiliers
ont fortement grimpé à Bruxelles, mais les loyers sont
restés stables, provoquant une baisse de 4 à 6% du
rendement brut des locations.”
Sebastien Paulet, chargé de relations Real Estate
au Business Centre de Namur-Luxembourg-Brabant
Wallon: “Dans notre région également, on assiste à
une demande croissante de logements personnels et
surtout des appartements. Les prix actuels des maisons
ne sont plus accessibles aux jeunes couples avec un
seul revenu. Ils doivent en moyenne débourser
200.000 à 250.000 euros pour une habitation, ou
300.000 avec le terrain. Les terrains sont devenus très
chers, surtout autour des grands centres comme
Namur. Dans des régions plus éloignées, comme le “no
man’s land” à hauteur de Libramont, ils sont encore
abordables. Les prix élevés se traduisent aussi dans
l’allongement de la durée des crédits hypothécaires,
jusqu’à 25 ou 30 ans.”
Erika Tomme: “En Flandre Occidentale, nous
devons distinguer la côte et l’arrière-pays. Nous obser-
vons la même évolution dans la province qu’ailleurs
dans le pays: une augmentation des achats d’un pre-
mier logement personnel. A la côte, il s’agit surtout
d’achats de seconde résidence pour usage propre ou
pour la location. Différents facteurs interviennent: des
ménages à double revenu souhaitant se détendre à la
mer le week-end, la DLU (Déclaration Libératoire
Unique) ayant provoqué un retour des capitaux en
Belgique, certains investisseurs déçus des résultats de
la bourse et qui ont décidé d’investir en immobilier,
etc. Jusqu’à présent, les projets immobiliers à la côte
continuent à prospérer, mais les prix ne montent plus
autant qu’avant. Les personnes qui achètent des
appartements à la mer dans l’intention de les reven-
dre après quelques années avec une bonne plus-value
courent le risque que la tendance actuelle ne se main-
tienne pas à terme.”
Tom Eelbode, chargé de relations Real Estate au
Business Centre d’Alost: “Dans la région d’Alost éga-
lement, nous constatons une forte augmentation de la
construction d’appartements, qui entraînera peut-être
une stabilisation, voire une faible diminution des prix.
Ainsi, à court terme, quelque 200 unités seront con-
struites sur un ancien site industriel, ainsi que près de
80 logements plus coûteux le long de la Dendre. La
demande la plus forte est à Denderleeuw, grâce aux
correspondances aisées vers Bruxelles. Dans la région
de Geraardsbergen, les prix sont en revanche un peu
plus bas, sauf aux meilleurs emplacements.”
Wouter Martens, chargé de relations Real Estate
au Business Centre de Gand: “L’importance de la loca-
lisation pour les nouveaux projets prendra encore de
l’ampleur à l’avenir, certainement si les taux augmen-
tent. Dès qu’une série de facteurs influencent négati-
vement le marché immobilier, les localisations secon-
daires sont les premières touchées.”
Patrick Verheyden, chargé de relations Real Estate
au Business Centre d’Anvers-Campine: “Nous ne sau-
rions trop insister sur les énormes différences locales
du marché immobilier.Ainsi, dans certaines localités de
la région anversoise, comme à Turnhout, on assiste à
une suroffre d’appartements. Pour Anvers même, la
demande d’appartements se maintient, mais elle
concerne principalement les flats et les studios pour
des ménages d’une personne.”
De plus en plus de gens deviennent
propriétaires. Est-ce au détriment de la
qualité du marché de la location?
Ivan Van de Cloot: “Dans les grandes villes, il y a
toujours un bon potentiel de clients aisés qui choisis-
sent de louer pour diverses raisons: flexibilité, mobili-
té, etc.”
4
Assis, de gauche à droite:
Erika Tomme, Sebastien Paulet,
Tom Eelbode et Ivan Van de
Cloot. Debout, de gauche à
droite: Marc De Hertogh,
Patrick Verheyden, Wouter
Martens et Isabelle Straet.
Wouter Martens: “Nombre de jeunes couples, au
début de leur carrière, ne peuvent pas se permettre
d’acheter leur propre bien et sont contraints de se
tourner vers la location. Les logements à louer restent
donc un important marché pour les investisseurs.”
Marc De Hertogh: “A Bruxelles également, le mar-
ché de la location résidentielle atteint des sommets,
non seulement pour les habitants mais aussi pour les
personnes qui viennent y travailler, comme les fonc-
tionnaires européens et autres clients étrangers.
L’influence de ces derniers sur les prix immobiliers et
locatifs est bien souvent surestimée.”
IMMOBILIER D’ENTREPRISE
Quels sont les principaux développements
du marché des bureaux, immeubles
commerciaux et bâtiments industriels?
Ivan Van de Cloot: “Ce segment est le plus exposé
à la conjoncture. Compte tenu de la relance écono-
mique annoncée pour 2006, l’inoccupation des
immeubles diminuera probablement. Mais ce redresse-
ment risque d’être de courte durée, vu le caractère
haletant de l’économie belge.”
Marc De Hertogh: “Ces dernières années,
Bruxelles souffre d’une surabondance de surfaces
disponibles. A la fin du deuxième trimestre 2005, le
taux d’inoccupation était monté à 11,6%, mais il est
retombé à 10,7% au troisième trimestre. Les bureaux
du centre-ville et du Quartier Léopold ont principale-
ment profité de l’amélioration, mais la périphérie est
encore à la traîne.
Actuellement, quelque 1,3 millions de mètres carrés
sont inoccupés en Région de Bruxelles-Capitale. Le
take-up brut, ou l’ensemble des contrats de location
signés et des achats pour usage propre, s’élèvera à
622.000 m2 environ en 2005. Cela représente la moitié
de l’inoccupation, mais le take-up net (la différence
entre les surfaces nouvellement occupées et les surfa-
ces quittées) sera bien inférieur, peut-être seulement
d’un sixième du take-up brut. L’inoccupation ne peut
être comblée que par ce take-up net, ce qui prendra
certainement des années. De plus, 800.000 m2 de nou-
veaux espaces s’ajouteront encore en 2006, dont seu-
lement la moitié ont déjà trouvé un locataire ou un
propriétaire, si bien que le problème de l’inoccupation
reste entier. Les courtiers n’attendent une amélioration
qu’en 2007-2008. Dans ces circonstances, les entrepri-
ses disposent d’un grand choix en région bruxelloise,
se traduisant par une baisse des loyers et un déplace-
ment vers les immeubles et les emplacements les
meilleurs.”
Isabelle Straet, Sector Coordinator Real Estate ING
Belgium: “Nous espérons que la nouvelle loi sur la
déduction fiscale pour capital à risque attirera de nou-
veaux investisseurs en Belgique et en particulier en
Wallonie, qui dispose de nombreux atouts pour le sec-
teur du transport et de la logistique: réseau routier
dense, voies navigables, aéroports, etc. La Flandre, et
surtout la région d’Anvers, atteint peu à peu un point
de saturation et les prix y sont considérablement plus
élevés. En outre, via le cluster wallon Transport &
Logistique, le gouvernement wallon mène une poli-
tique active pour attirer les entreprises logistiques en
leur proposant diverses aides. Grâce à son accessibili-
té, aux prix abordables et à la disponibilité de ses ter-
rains, nous prévoyons que les entreprises logistiques
seront plus nombreuses à s’établir et se développer en
Wallonie.”
Erika Tomme: “En Flandre Occidentale, nous assis-
tons à un certain déplacement des entreprises vers le
Hainaut, pour les subsides mais aussi simplement pour
la quantité d’espaces disponibles. Cette évolution n’in-
fluence toutefois pas l’occupation des terrains indus-
triels en Flandre. Les surfaces libérées sont assez rapi-
dement appropriées par des entreprises en expan-
sion.”
Patrick Verheyden: “Sur le plan de la logistique,
Malines est très appréciée, ainsi que l’axe près de la
E313 et du Canal Albert. Cependant, de nouveaux bâti-
ments ne sont pas construits sans acquéreur préala-
ble.”
Wouter Martens: “Le terrain à bâtir reste une den-
rée rare, c’est pourquoi les prix des terrains industriels
continuent aussi à monter. Nous le remarquons très
bien aux prix des terrains industriels près du nouveau
Kluizendok au port de Gand par exemple, qui grimpent
déjà depuis cinq ans.”
Isabelle Straet: “Au sein d’ING Belgium, nous
disposons d’une structure adaptée, entièrement dispo-
nible pour les clients actifs dans le secteur immobilier.
Dans toutes les régions, nos spécialistes locaux se tien-
nent au service des professionnels et aident la clientè-
le en formulant des conseils et en proposant des solu-
tions de financement adaptées. Cette approche secto-
rielle est accueillie très positivement sur le marché.” ■
Les entreprises disposentd’un grand choix enrégion bruxelloise, setraduisant par une baissedes loyers et undéplacement vers les immeubles et les emplacements lesmeilleurs.
5
PLUS D’INFO SURFEZ SUR NOTRE SITE POUR
COMPLÉTER VOTRE INFORMATION:17003.ing-entreprisemagazine.be
• Coordonnées des participants au débat
6
Les grandes nouveautésde la réforme bruxelloisesont l’élargissementimportant des secteursd’activité admis, l’appuides starters, ainsi que ladéfinition de zones dedéveloppement au seindes 19 communes.
L’Arrêté d’Exécution du 1er décembre 2005 met en
place les mesures d’application de la réforme bruxel-
loise concernant les investissements des micro, petites
et moyennes entreprises. Comme par le passé, le béné-
fice d’une aide à l’investissement est assorti d’une
série de conditions. Les grandes nouveautés des nou-
velles mesures sont l’élargissement important des sec-
teurs d’activité admis, l’appui particulier apporté aux
entreprises débutantes, ainsi que la définition de zones
de développement au sein des 19 communes bruxel-
loises où le soutien est accentué. Si elles répondent
positivement aux critères d’activité, de type et de mon-
tant minimal d’investissement, les entreprises se ver-
ront accorder des pourcentages d’aide en fonction de
leur taille, de leur âge et de leur localisation.
DES BÉNÉFICIAIRES PLUS NOMBREUX
Les nouvelles mesures d’aide à l’investissement
sont réservées aux micro, petites et moyennes entre-
prises qui investissent en Région de Bruxelles-Capitale.
Leur nouvelle définition, en termes d’effectif et de chif-
fre d’affaires, diffère de celles des régions wallonne et
flamande (voir encadré p. 7). Toutes doivent en outre
respecter le critère d’indépendance financière (un
maximum de 25% du capital peut être détenu par une
ou plusieurs grandes entreprises, sauf si ce sont des
sociétés publiques d’investissement ou des sociétés de
capital à risque). Les grandes entreprises sont donc
exclues ainsi que certains secteurs d’activités tels que
les banques, les assurances, l’immobilier, la santé et les
professions libérales, mais la liste des secteurs admis a
été étendue aux commerces de détail et à l’Horeca. Les
seuils d’investissement ont été revus à la baisse pour
permettre à un plus grand nombre d’entreprises de
bénéficier des interventions publiques (micro entrepri-
se: 15.000 euros; petite: 30.000 euros; moyenne:
100.000 euros). Pour les entreprises existantes, ces
minima peuvent cependant être relevés sur base des
investissements des dernières années et en fonction de
la nature du projet d’investissement.
VERS L’EXPANSION ÉCONOMIQUE DE
LA RÉGION BRUXELLOISE
Le principe général qui sous-tend cette nouvelle
législation vise bien entendu l’expansion économique
de l’agglomération. Ainsi, les investissements doivent
être nécessairement liés à la création d’un nouvel éta-
blissement, à l’extension ou à la modernisation d’un
établissement existant, ou au démarrage d’une nou-
velle activité. Les dépenses doivent se rapporter à l’ac-
tivité professionnelle et être inscrites en immobilisa-
tions au bilan (pour les sociétés) ou au tableau des
amortissements (pour les indépendants), toute dépen-
se reprise en frais généraux étant exclue. Cela signifie
concrètement que les investissements habituels, récur-
rents, de remplacement ou procédant d’une simple
adaptation aux nouvelles normes et nouveaux stan-
dards sont écartés (voir la liste des investissements
admis et exclus sur www.ing-entreprisemagazine.be).
LES STARTERS FAVORISÉS
Il convient probablement de rappeler que la
Région de Bruxelles-Capitale est circonscrite aux 19
gestion financière
Aides publiques aux PMEun nouveau souffle
Les trois régions ont adopté de profondes réformes en matière desoutien aux entreprises en 2004. En Région de Bruxelles-Capitale,celles-ci étaient annoncées dans l’ordonnance gouvernementale du 1er avril 2004. Aujourd’hui, une majorité de PME bruxelloises etd’indépendants, en particulier les starters, peuvent solliciter une aide àl’investissement.
7
communes bruxelloises. Au sein de celles-ci, l’arrêté
d’exécution définit des zones de développement
Objectif 2 (certains quartiers d’Anderlecht, Bruxelles-
Ville, Forest, Molenbeek-Saint-Jean, Saint-Gilles, Saint-
Josse-ten-Noode et Schaerbeek). Selon l’établissement
de l’entreprise en zone de développement ou non, l’ai-
de de base peut être doublée (pour les micro et petites
entreprises: 10% au lieu de 5%), voire quadruplée
(pour les entreprises moyennes: 10% au lieu de 2,5%).
Des pourcentages additionnels complètent cette aide
de base en fonction d’autres critères liés à l’emploi
(qualification, expansion, statut social), à la politique
économique (starters, secteurs prioritaires, nouvelle
implantation) et à un plan de déplacement. Soulignons
que la plupart des starters peuvent très facilement
obtenir 15% d’aide à l’investissement. Lorsqu’un maxi-
mum de conditions sont réunies, les PME bruxelloises
peuvent se voir accorder jusqu’à 25%!
ÉVOLUTIONS EN FLANDRE ET
EN WALLONIE
Le domaine des aides publiques est une matière en
évolution constante. En Flandre par exemple, le princi-
pe de l’enveloppe fermée qui est déjà utilisé pour la
prime de croissance (groeipremie) a été appliqué au
système de garanties depuis le 1er juillet 2005.
L’an dernier, 150 millions d’euros ont ainsi été attri-
bués par le Waarborgbeheer à 19 banques ayant
répondu à deux “calls” (appels d’offre), afin de garan-
tir les crédits qu’elles octroient. Suite à un accord-
cadre signé par chacune d’elles avec le fonds de garan-
tie flamand, elles disposent aujourd’hui d’une ligne de
garantie qu’elles gèrent de manière totalement auto-
nome (dans les limites des restrictions établies dans
l’accord-cadre), ce qui présente l’avantage de la rapi-
dité du traitement des dossiers. En Flandre également,
le système des chèques formation, consultance et
conseils aux starters a été supprimé début de cette
année. Il sera bientôt remplacé par une enveloppe de
5.000 euros par PME à utiliser en trois ans, avec un
maximum de 50% attribué par domaine. Les deman-
des des enveloppes (utilisables à concurrence de max.
35% des factures) seront à introduire directement sur
le site www.vlaanderen.be/economiesteun. En
Wallonie, les micro crédits (inférieurs ou égaux à
25.000 euros) destinés aux micro entreprises peuvent
dorénavant se voir couverts par une garantie régiona-
le à concurrence de maximum 80% du montant du cré-
dit bancaire, pour une durée limitée à 10 ans.
ADOPTER LE RÉFLEXE SUBSIDES
Grâce à ses nombreux contacts entretenus avec les
organismes régionaux compétents, comme l’ABE à
Bruxelles, et aux partenariats conclus avec différents
acteurs économiques, la cellule Subsides d’ING reste
toujours à la pointe de l’actualité. Sur simple demande,
la cellule analyse votre projet d’investissement et se
charge de l’introduction et du suivi du dossier auprès
des instances compétentes. Quel que soit votre projet,
l’investissement est susceptible de bénéficier de subsi-
des (sous forme de primes ou de garanties, par exem-
ple). N’hésitez donc pas à contacter l’un de nos spé-
cialistes pour une étude:
• Jeannine Carrette – 02 547 77 31
• Fabienne Nézer – 02 547 77 32
• Marcel Stilten – 02 547 77 33
ou via le site web www.ing.be ■
PLUS D’INFO SURFEZ SUR NOTRE SITE POUR
COMPLÉTER VOTRE INFORMATION:17006.ing-entreprisemagazine.be
Réforme bruxelloise:• Liste des investissements admis et exclus
• Liste des secteurs prioritaires et exclus• Liens utiles
Fabienne Nézer, Marcel Stilten
en Jeannine Carrette,
cellule Subsides d’ING
PME BRUXELLOISES: UNE NOUVELLE DÉFINITION POUR DE NOUVELLES AIDES
Catégorie Effectif Chiffre d’affaires Aide de base Aide maximale
d’entreprise ou total du bilan
Micro Moins de Max. 2 millions Hors zone: 5% Hors zone: 15%
10 travailleurs d’euros En zone: 10% En zone: 25%
Petite Moins de Max. 10 millions Hors zone: 5% Hors zone: 15%
50 travailleurs d’euros En zone: 10% En zone: 25%
Moyenne Moins de Max. 40 millions Hors zone: 2,5% Hors zone: 7,5%
250 travailleurs d’euros (C.A.) En zone: 10% En zone: 25%
Max. 27 millions
d’euros (bilan)
L’ABE ET ING, PARTENAIRES
DU DÉVELOPPEMENT
BRUXELLOIS
Le 26 janvier dernier, l’ABE
(l’Agence Bruxelloise pour
l’Entreprise) et ING ont
conjointement organisé une séance
d’information concernant la
nouvelle législation en matière de
subsides bruxellois. Près de 300
dirigeants d’entreprise et de futurs
entrepreneurs ont répondu présent
et ont pu se familiariser avec ces
nouvelles mesures, porteuses de
nouveaux développements.
Peut-être pensez-vous qu’un cadre de travail agré-
able, des possibilités d’évolution de carrière et une
bonne rémunération assurent la satisfaction de votre
personnel. Vous avez certainement raison, car ce sont
des facteurs essentiels à une bonne gestion des res-
sources humaines. Toutefois, des avantages extra-
légaux peuvent faire la différence pour attirer de bons
éléments et les fidéliser. La voiture de société, qui reste
l’avantage extralégal le plus apprécié des travailleurs,
est traitée dans un autre article de ce numéro.
UNE TENDANCE SOCIALE
L’assurance groupe apparaît, après la voiture de
société, comme le deuxième outil de motivation le plus
prisé. Son coût relativement peu élevé, la grande satis-
faction qu’elle procure au personnel et son régime fis-
cal favorable en font une formule particulièrement
attractive. De plus, l’assurance groupe devient primor-
diale dans une société vieillissante où la sécurité socia-
le évolue peu à peu vers des allocations minimales. Les
travailleurs prennent conscience de la nécessité de
combler les lacunes de la sécurité sociale (premier
pilier) par le biais de leur employeur (deuxième pilier)
et d’initiatives personnelles (troisième pilier).
QUELLES SERAIENT CES DIX RAISONS?
1. J’ai déjà une assurance groupe
Parfait, mais en êtes-vous satisfait? Cette assuran-
ce groupe est-elle accordée à l’ensemble de vos colla-
borateurs ou est-elle limitée à certaines catégories de
personnel? Quels sont les risques couverts? Disposez-
vous, par exemple, d’une dispense de prime, laquelle
est prise en charge par votre société d’assurance en
cas d’incapacité de travail de l’assuré pour cause de
maladie ou d’accident? Vos travailleurs bénéficient-ils
de revenus de remplacement en cas d’incapacité de
travail? Un capital complémentaire est-il alloué en cas
de décès consécutif à un accident? Et avez-vous déjà
vérifié si votre assurance groupe est en conformité
avec la Loi sur les Pensions Complémentaires?
2. Mon entreprise ne réalise pas de
bénéfice imposable
Si vous réalisez des frais pour comprimer votre
bénéfice imposable, c’est totalement légitime. Mais
une assurance groupe ne doit pas être considérée
comme un moyen de réduire vos bénéfices. Elle
engendre en effet des frais récurrents qui se situent
dans le prolongement de vos coûts salariaux.
8
gestion financière
Auriez-vous dix raisons de ne pasaccorder d’avantages extralégaux?L’assurance groupe ne vous concerne pas? Vous pourriez invoquer dixraisons de ne pas offrir d’avantages extralégaux à votre personnel?Mais avez-vous approfondi chacun de ces arguments?
Son coût relativementpeu élevé, la grandesatisfaction qu’elleprocure au personnel etson régime fiscalfavorable font del’assurance groupe uneformule particulièrementattractive.
7. Je ne connais pas bien cette matière
Aucun problème, nous l’examinerons ensemble.
Vous vous profilerez ainsi comme un employeur
moderne! ING peut aussi vous proposer une assurance
groupe facile à budgétiser et à gérer, conçue spéciale-
ment à la mesure des PME. Grâce à la simplicité du
concept, l’administration est réduite à un minimum.
8. Je n’ai pas le temps pour l’instant
C’est le lot de tout homme d’affaires. Mais votre
emploi du temps est en grande partie dicté par les
priorités que vous fixez. Si vous avancez l’argument du
temps, cela signifie probablement que l’assurance
groupe n’est pas une priorité pour vous. Nous espérons
vous avoir convaincu entre-temps de l’intérêt de
consacrer un peu de temps à cette problématique.
9. Une assurance groupe revient trop cher
Nous établirons volontiers les calculs pour vous.
Vous le verrez: il est plus avantageux d’accorder une
assurance groupe à vos collaborateurs plutôt qu’une
augmentation de salaire, et cela pour les deux parties!
10. Pourquoi choisirais-je ING?
En toute modestie, nous osons prétendre qu’ING
est le choix idéal, pour diverses raisons. ING est un full
pension provider qui a fait ses preuves avec la gestion
des assurances groupes de grandes entreprises. En
outre, ING est un prestataire de services financiers
intégrés, où vous bénéficiez de tous les avantages
d’un one stop shop. Vous ne devez donc pas vous
adresser à des sociétés différentes pour vos divers
besoins financiers. Enfin, ING délivre des conseils spé-
cialisés et vous propose toujours la solution cor-
respondant parfaitement aux besoins spécifiques de
votre entreprise. ■
ING est un “full pensionprovider” qui a fait sespreuves avec la gestiondes assurances groupesde grandes entreprises.
9
L’assurance groupe cadre plutôt dans une politique de
réduction des coûts (grâce aux avantages fiscaux) et
relève en premier lieu de la gestion de vos ressources
humaines.
3. Mon personnel est trop jeune et n’est
pas concerné
Etes-vous bien certain que les jeunes membres de
votre personnel considèrent la question de la même
manière? L’avez-vous déjà posée? La problématique
de la pension est abordée quotidiennement dans l’ac-
tualité et la crise du pacte des générations démontre
clairement combien le problème concerne toutes les
couches de la population. Ces dernières années, les
jeunes attachent beaucoup plus d’importance à une
bonne assurance groupe, notamment lors des entre-
tiens d’embauche.
4. J’emploie seulement des ouvriers qui ne
sont pas intéressés
Les ouvriers suivent aussi l’actualité et sont de
plus en plus soucieux pour leurs vieux jours. Vous pou-
vez d’ailleurs implémenter une assurance groupe pro-
gressivement. Commencez par les chefs d’équipe par
exemple et, s’ils sont convaincus, les autres suivront
plus facilement.
5. Une assurance groupe entraîne trop de
charges administratives
Tout avantage financier engendre bien sûr une
charge administrative, à comparer en regard de l’a-
vantage financier. Dans le cas d’une assurance grou-
pe, cet avantage prend le dessus. De plus, il ne faut
pas surestimer cette tracasserie administrative, car
seuls trois documents sont nécessaires. Pour la ges-
tion du contrat, vous pouvez ensuite vous rendre sur
notre site internet particulier où, à l’aide de formulai-
res en ligne, vous pouvez transmettre à ING tous les
mouvements survenant au contrat: nouvelles affilia-
tions, départs, incapacités de travail, décès, retraites,
etc.
6. Une assurance groupe ne garantit pas
la fidélité du personnel
Il n’existe aucune garantie formelle pour conserver
son personnel. Mais l’absence d’assurance groupe
peut rendre moins aisé le recrutement d’un personnel
compétent. Saviez-vous qu’un budget peut être défini
selon un montant fixe par assuré (éventuellement cou-
plé à un index), mais peut aussi être relié au salaire en
incluant un ou plusieurs pivots, ou selon une combi-
naison des deux? Ces montants peuvent en outre évo-
luer en fonction des années de service et sont donc liés
à l’ancienneté.
La voiture de sociétéreste l’avantageextralégal le plusapprécié des employés.
La fidélisation des collaborateurs passe par tout un
arsenal d’outils de motivation: rémunération fixe ou
variable, assurance groupe, assurance hospitalisation,
assurance invalidité, titres repas, services d’entreprise
(restaurant, crèche ou car wash, par exemple), ordina-
teur, gsm, options sur actions, etc. Mais lorsque l’on
effectue des sondages sur l’avantage extralégal le plus
apprécié, la voiture de société détient toujours la pre-
mière place.
Afin de financer votre parc automobile, vous avez
le choix de recourir aux fonds propres, au crédit ban-
caire ou à deux formules de leasing: le leasing finan-
cier et le leasing opérationnel. Dans les trois premiers
cas, le véhicule est considéré comme actif immobilisé à
amortir qui alourdit le bilan. Le risque d’exploitation
vous incombe et vous assumez l’ensemble de l’admi-
nistration, des entretiens et réparations, etc. Ce genre
de contraintes est évité lorsque l’on choisit le leasing
opérationnel, la spécialité d’ING Car Lease. Grâce à
cette formule, vos fonds propres et vos crédits bancai-
res restent disponibles pour le financement de votre
activité principale.
LA MOBILITÉ SANS SOUCI DU LEASING
OPÉRATIONNEL
Chez ING Car Lease, ce n’est pas tant la voiture qui
est centrale mais bien l’ensemble de la prestation de
services. Sur les 5,9 millions de véhicules en circulation
en Belgique, environ 650.000 sont des véhicules de
société, dont un tiers sont sous leasing opérationnel
complet. Bon nombre d’entreprises choisissent cette
formule pour se dégager de tout souci. Moyennant un
montant mensuel fixe, ING Car Lease s’occupe de tout:
achat et immatriculation, entretiens, réparations, assu-
rances, gestion des sinistres, taxes de circulation, voi-
ture de remplacement, assistance routière… soit l’en-
semble de la gestion de la flotte.
10
services ING
DOSSIER: LEASING – PARTIE 4
Car Lease: optez pour la facilité du leasing opérationnel
La voiture de société reste un élément important parmi les avantagesextralégaux qui motivent vos collaborateurs et les lient à votreentreprise. Cependant, la gestion d’un parc automobile représente unecharge certaine, que l’on peut aisément confier à un partenaireprofessionnel comme ING Car Lease.
En leasing opérationnel, deux formules sont dispo-
nibles: le système à livre ouvert ou fermé. Le système à
livre ouvert est principalement indiqué dans le cas
d’une importante flotte de véhicules. ING Car Lease
assure l’ensemble de la gestion quotidienne, fournit
régulièrement conseils et informations de gestion, et
tous les frais réels sont comptabilisés à la fin du
contrat de leasing. S’ils sont inférieurs à l’estimation
initiale, vous récupérez la différence. S’ils sont supé-
rieurs, ING Car Lease prend le solde à son compte.
Dans le système à livre fermé, vous payez un montant
forfaitaire mensuel et seul un décompte kilométrique
est effectué en fin de contrat. Ce système convient par-
ticulièrement aux sociétés disposant d’une flotte de
véhicules petite ou moyenne, mais il est également
apprécié par les sociétés disposant d’un grand parc
automobile afin de se libérer de tout risque et souci de
gestion.
TAXE SUR LE CO2: ÉCOLOGIE OU SURCOÛT
FISCAL?
Pour l’employeur, tous les frais (taxe de mise en
circulation, entretiens et réparations, péages, car wash,
etc.) sont en principe déductibles à 75%. Les charges
financières, les frais de carburant et de téléphonie
mobile forment des exceptions et sont déductibles à
100%. Depuis le 1er janvier 2005, une nouvelle cotisa-
tion patronale est en vigueur pour les véhicules de
société – la taxe sur le CO2 – qui remplace l’ancienne
taxe de solidarité de 33 pourcents. Cette mesure a
encore été renforcée depuis le 1er juillet 2005 par l’in-
troduction d’une “présomption réfragable”, selon
laquelle le législateur part du principe que la voiture de
société est utilisée à titre privé par l’employé. Si ce
n’est pas le cas, il incombe à l’employeur d’apporter la
preuve du contraire.
Une clause dans la convention de travail interdisant
l’usage du véhicule à titre privé, ou un contrat d’assu-
rance stipulant que les dommages consécutifs à un
usage privé ne sont pas couverts, ne sont pas considé-
rés comme des éléments de preuve suffisants. Pour
être exempté de cotisation de solidarité pour une voi-
ture déterminée, l’employeur doit pouvoir prouver, à
l’aide de sa “car policy”, qu’il est interdit de l’utiliser à
titre privé. Il peut par exemple fixer des règles obli-
geant les employés à garer le véhicule le soir au gara-
ge ou sur le parking de l’entreprise.
Dirk Lemmens, Director Sales & Marketing ING Car
Lease Belgium: “Depuis des années, nous encoura-
geons les entreprises à adopter une politique automo-
bile claire. Pour prévenir tout risque de conflit, il est
d’ailleurs fortement recommandé de consigner par
écrit tous les accords concernant l’utilisation des véhi-
cules et de les faire signer par les employés. Nous ne
pouvons que le conseiller aux entreprises.”
UNE PETITE CONTRIBUTION DE 5,50 EUROS
Pour un grand nombre de voitures, cette taxe sur
le CO2 représente une sérieuse hausse des coûts pour
l’entreprise, alors que pour d’autres types de véhicules,
elle entraîne une réduction des coûts. Mais il apparaît
très clairement que pour la plupart des employeurs, la
nouvelle taxe sur le CO2 entraînera des dépenses sup-
plémentaires. Les employeurs peuvent y réagir de deux
manières: soit ils répercutent ce coût supplémentaire
sur l’employé, soit celui-ci dispose dorénavant d’un
budget automobile inférieur. Selon Dirk Lemmens, il
est possible d’éviter de telles mesures drastiques:
“Quoi qu’il en soit, outre l’examen des chevaux fiscaux
d’un modèle, il est désormais aussi important de consi-
dérer l’émission de CO2 du moteur. Les constructeurs y
réagissent habilement en proposant des moteurs fisca-
lement avantageux, moins polluants tout en restant
performants. Cependant, vous pouvez également envi-
Pour prévenir tout risquede conflit, l’adoptiond’une politiqueautomobile claire, danslaquelle tous les accordsconcernant l’usage desvéhicules sont consignéspar écrit et signés par lesemployés, est fortementrecommandée.
11
TRAITEMENT FISCAL DES VÉHICULES DE SOCIÉTÉ
Voitures Utilitaires légers
Déduction TVA 50% maximum 50% maximum
100% si le volume = 50% de
l’empattement
Déductibilité des frais (exceptés 75% 100%
carburant, financement et téléphonie mobile)
Imposition sur la plus-value réalisée 75% 100%
Déduction pour investissement Non Oui
Amortissement dégressif Non Oui
Avantages en nature 5.000/7.500 km Nombre de km privés x 0,15 euro/km
Taxe de circulation Sur base des chevaux fiscaux Sur base de la masse maximale autorisée
Taxe de circulation Oui Non
complémentaire (LPG)
TMC Oui Non
Taxe compensatoire indirecte Oui Non
Dirk Lemmens,
Director Sales & Marketing
ING Car Lease Belgium
Moyennant un montantmensuel fixe, ING CarLease s’occupe de tout:achat et immatriculation,entretiens, réparations,assurances, gestion dessinistres, taxes decirculation, voiture deremplacement,assistance routière… soitl’ensemble de la gestionde la flotte.
sager le paiement par vos collaborateurs d’une petite
contribution pour l’usage de la voiture. Cela s’avère
intéressant pour les deux parties. Nous avons calculé
qu’en demandant aux employés une contribution de
seulement 5,5 euros par mois, l’employeur récupère
totalement le surcoût de la taxe sur le CO2. Cette mesu-
re sera certainement approuvée dans de nombreuses
entreprises. Car ni la répercussion intégrale du surcoût
ni la limitation des budgets automobiles – impliquant
dorénavant la recherche de voitures d’une autre caté-
gorie de prix – ne satisferont les employés, alors qu’a-
vec cette mesure, l’employeur y trouve aussi son inté-
rêt!”
UNE APPROCHE FAVORISANT
LES ÉCONOMIES
Outre les conseils sur le choix des véhicules les
plus économiques pour l’entreprise, tenant compte
naturellement des aspects fiscaux abordés plus haut,
ING Car Lease donne également des informations avi-
sées sur le choix du carburant (via un aperçu indiquant
le point critique entre l’essence et le diesel) et accorde
des réductions sur les volumes de consommation de
carburant. Pour un nombre de kilomètres parcourus
inférieur au plan initial, ING Car Lease rembourse au
même tarif que celui qu’elle applique aux kilomètres
supplémentaires. Les pneus peuvent être remplacés
aussi souvent que la sécurité l’exige, sans frais com-
plémentaires. Si la voiture reste immobilisée plus de
quinze jours (en cas de maladie ou de congés, par
exemple), ING Car Lease rembourse 50% de la location
(à concurrence de 90 jours maximum d’immobilisa-
tion).
Un autre aspect important du leasing chez ING Car
Lease est le bénéfice d’une importante série d’écono-
mies indirectes. Sa politique de prévention (compre-
nant notamment des cours de conduite défensive)
réduit le risque de dommages matériels et corporels,
entraînant donc une diminution des pertes de produc-
tivité ainsi qu’une réduction des primes d’assurances.
Dirk Lemmens: “Notre approche proactive procure
également des bénéfices indirects. Je pense aux infor-
mations publiées tous les trimestres dans notre bro-
chure promotionnelle “ProMOTION”, contenant quan-
tité d’offres et d’avantages exclusifs, ou aux informa-
tions de gestion uniques disponibles sur notre site
internet (www.ingcarlease.be). Vous bénéficiez d’un
gain de temps (et donc d’argent) grâce à nos services
en ligne, ainsi que grâce au contact direct entre notre
“drivers desk” et les conducteurs, à notre offre budgé-
taire permettant de visualiser en un clin d’œil l’ensem-
ble des véhicules s’inscrivant dans votre budget, etc. Si
vous le souhaitez, vos collaborateurs peuvent même
calculer des offres sur notre site internet.”
Enfin, ING Car Lease propose aussi ses services par
l’intermédiaire des chargés de relations d’ING
Belgique. Ainsi, en tant que client, vous bénéficiez du
grand avantage d’un “one stop shopping”: un seul
interlocuteur pour l’ensemble de vos services finan-
ciers. ■
12
PLUS D’INFO SURFEZ SUR NOTRE SITE POUR
COMPLÉTER VOTRE INFORMATION:17010.ing-entreprisemagazine.be
• Liens intéressants• Taxe sur le CO2: exemples chiffrés
• Solutions de mobilité uniques• Services en ligne d’ING Car Lease
• Tous les avantages du leasing opérationnel
Ces sociétés ont récemment choisi ING Car Lease
COCA-COLA ENTERPRISE: LA FIN D’UN MONOPOLE
Coca-Cola Enterprise (CCE) dispose d’un parc automobile de 940 véhicules, dont 200
camionnettes. Après de longues négociations, ING Car Lease a su rompre le monopole
du partenaire de leasing initial de CCE et a reçu, depuis octobre 2005, l’exclusivité
pour une partie de la flotte. Les bonnes relations entretenues avec ING Belgique et
l’établissement rapide d’une relation de confiance entre les divers interlocuteurs ont
joué un rôle déterminant. Parmi les autres facteurs de succès, citons “Fleet Agent” –
le nouveau module d’offres en ligne et de gestion extrêmement performant –, des
prix très compétitifs et l’excellent soutien d’ING Belgique.
LYFRA PARTAGRO SA: DES PRIX SERRÉS ET DES SERVICES ÉTENDUS
Après une analyse approfondie de la concurrence, la société Lyfra Partagro a porté
son choix sur ING Car Lease. L’entreprise de tabac dispose d’une flotte de 60
camionnettes et de 50 voitures. Comme 60% des voitures sont de la marque Ford,
l’entreprise collaborait depuis de nombreuses années avec la société de leasing de
son concessionnaire Ford. Le reste de la flotte était confié à une autre société de
leasing. La collaboration avec ces deux sociétés était satisfaisante, de sorte qu’il ne
fut pas aisé pour ING Car Lease de s’imposer comme nouveau fournisseur. Grâce à
l’introduction d’ING Belgique, ING Car Lease a eu l’opportunité d’établir une étude
comparative pour le parc automobile de Lyfra Partagro. Cette étude a démontré
qu’ING Car Lease pouvait offrir des prix très serrés, tant pour les voitures Ford que
pour les autres marques. Le package de services global a été un autre élément décisif
du choix d’ING Car Lease.
HEIJMANS: LEASING EXCLUSIF POUR 600 VÉHICULES
Actif dans le secteur de la construction, le groupe Heijmans a récemment choisi ING
Car Lease comme partenaire exclusif pour le leasing de son parc de 600 véhicules,
composé de 350 voitures et de 250 utilitaires légers. L’attribution du contrat a été
particulièrement favorisée par la relation privilégiée entre Heijmans et ING Belgique.
Un papier commercial (CP) est un titre de créance
négociable, de courte durée (en principe entre 7 jours
et un an), émis par une entreprise ou une instance
publique. Il est comparable à un crédit à court terme
avec retrait flexible. Bien que le papier commercial soit
un instrument financier régulièrement utilisé depuis
des décennies sur les marchés internationaux, le pre-
mier programme lancé en Belgique ne date que de
septembre 1990. Le cadre légal a suivi peu de temps
après, en 1991. Depuis lors, de plus en plus d’entrepri-
ses se sont familiarisées avec cette technique de finan-
cement, qui combine des prix attractifs à une grande
flexibilité. Les organismes bancaires émettent aussi
des papiers commerciaux, appelés “certificats de
dépôt”.
PAPIER COMMERCIAL BELGE OU
EUROPÉEN?
La banque agit en tant qu’intermédiaire pour le
placement du titre de créance sur le marché. Le place-
ment se déroule au moyen d’un programme CP, un
accord-cadre entre la banque et l’entreprise émettrice
qui place, par l’intermédiaire de la banque, des papiers
commerciaux à concurrence d’un montant maximal
défini. L’entreprise peut choisir entre deux types d’é-
mission de papier commercial: le BCP (Belgian
Commercial Paper) et l’ECP (European Commercial
Paper). Boris Loones, BCP/MTN Organisation Manager
chez ING: “Dans le premier cas, la Banque nationale de
Belgique (BNB) intervient en tant qu’instance régula-
trice. L’entreprise doit signer des documents nécessi-
tant l’approbation de la BNB avant le lancement du
programme. L’avantage du papier commercial belge
est l’absence d’obligation de cotation. Généralement,
les programmes se situent entre 100 et 500 millions
d’euros. Les programmes ECP exigent un seuil supé-
rieur et concernent des montants à partir de 500
millions d’euros. S’il n’y a pas d’instance régulatrice
pour l’ECP, le marché exige cependant une notation (à
court terme) du titre de créance, délivrée par une agen-
ce reconnue comme Standard & Poors ou Moody’s.”
Le marché belge du BCP est très stable. Ainsi, le choc
du 9 septembre 2001 n’a eu aucune influence sur l’é-
volution du marché. On note toutefois une légère bais-
se récente liée aux excédents de trésorerie actuels des
entreprises et à leurs moindres besoins en crédits à
court terme.
13
gestion financière
Le papier commercial,aussi intéressant pour les émetteurs quepour les investisseurs
En marge des crédits bancaires traditionnels, uneentreprise aux besoins de liquidités à court terme peut aussi s’adresser au marché des investisseurs vial’émission d’un papier commercial. Les investisseursbénéficient en échange d’un rendement supérieur àcelui d’un compte à terme classique.
Pour l’émetteur, le papiercommercial est unesource de moyensfinanciers économique,permettant unediversification de sonportefeuille crédits etaugmentant le standingfinancier et la notoriétéde son entreprise.
NOTORIÉTÉ ET PRÉSENCE SUR LE MARCHÉ
L’émission d’un papier commercial n’est pas indi-
quée pour les besoins de liquidités isolés ou concer-
nant de petits montants. Boris Loones: “Il est impor-
tant d’être régulièrement sur le marché pour bénéficier
de l’attention et de l’intérêt des investisseurs. La noto-
riété y joue un grand rôle. Barry Callebaut, Liefkens-
hoektunnel et Cofidis, par exemple, sont des valeurs
confirmées sur le marché BCP, ainsi que le producteur
de diamants De Beers, pour lequel ING a lancé un pro-
gramme BCP en 2005. Pour des sociétés moins renom-
mées ou lors d’une première introduction, une nota-
tion est cependant conseillée même si elle n’est pas
obligatoire. Mais cela occasionne naturellement des
frais. Quoi qu’il en soit, la continuité et l’ensemble des
opérations réalisées par l’entreprise sont des données
importantes, ainsi qu’une communication ouverte, afin
de tenir les investisseurs et la banque informés des
évolutions majeures de l’entreprise.”
Les coûts d’un programme BCP sont très variables.
Ils comprennent des frais de constitution et une com-
mission de gestion pour l’arrangeur, des frais de com-
pensation à la BNB et une indemnité de transaction au
courtier. L’arrangeur met en place le programme BCP,
communique avec la BNB et gère généralement les
flux monétaires (un agent domiciliataire peut égale-
ment s’occuper de cette gestion pour les programmes
ECP). Le courtier se limite à la recherche d’investis-
seurs. ING exerce ces deux rôles.
AVANTAGES POUR L’ÉMETTEUR
Pour les entreprises, le papier commercial est l’al-
ternative la plus économique aux crédits bancaires à
court terme traditionnels, qui forment toujours la base
d’un financement sain et équilibré. Avec le titre de
créance, l’entreprise diversifie ses sources de finance-
ment. Elle augmente aussi son standing financier et sa
notoriété. Le marketing lié au lancement d’un pro-
gramme augmente également la visibilité de l’entre-
prise sur les marchés financiers. Boris Loones:
“L’émission d’un BCP est assez simple et peut être le
préambule à l’émission d’autres produits, comme les
ECP, les billets à moyen terme (medium term notes –
MTN) ou les obligations de plus longue durée et exi-
geant un travail juridique et administratif plus consé-
quent. En outre, un programme BCP peut être lancé
assez rapidement, en quatre semaines. Le processus
commence par la rédaction des documents nécessai-
res, la première semaine. La deuxième semaine est
consacrée à la vérification des documents, à leur cor-
rection éventuelle et à leur transmission à la Banque
nationale. Lorsque la banque accorde un cautionne-
ment, celui-ci doit d’abord être approuvé par le comité
de crédits. La finalisation des documents et leur signa-
ture se font la troisième semaine. Le programme peut
commencer, après réception du feu vert de la BNB, au
cours de la quatrième semaine.”
AVANTAGES POUR L’INVESTISSEUR
Le seuil d’entrée pour un placement en papier
commercial s’élevant à 250.000 euros, les investisseurs
se trouvent surtout parmi les grandes entreprises, les
banques, les sociétés d’assurances, les sicavs, etc.
L’investisseur bénéficie d’un rendement plus attractif
qu’avec les comptes à terme classiques, mais supporte
un risque (limité) sur l’émetteur. Le papier commercial
offre aux investisseurs, dont les placements vont tradi-
tionnellement dans des valeurs à taux fixe (comptes à
terme, OLO, bons du Trésor, etc.), la possibilité de diver-
sifier leur portefeuille, sans faire de concessions sur la
qualité du débiteur. Grâce à la diversité des échéances
et des émetteurs, l’investisseur trouve toujours un pla-
cement correspondant à son profil de risque. Enfin, le
papier commercial s’avère fiscalement intéressant car,
selon le statut de l’investisseur il est vrai, ce placement
n’est pas soumis au précompte mobilier. ■
14
ING ET LE MARCHÉ DU PAPIER COMMERCIAL
ING est présent sur le marché du papier commercial au départ de quatre places
européennes, reliées entre elles: Bruxelles (pour les BCP), Amsterdam (pour les ECP),
Paris (pour les FCP) et Londres. Un réseau d’investisseurs plus large est ainsi visé.
PLUS D’INFO SURFEZ SUR NOTRE SITE POUR
COMPLÉTER VOTRE INFORMATION:17013.ing-entreprisemagazine.be
• A propos du cautionnement• Rapport marchés intérieurs / marché ECP
• Les 10 premiers courtiers en programmes Euro-CP
Boris Loones, BCP/MTN
Organisation Manager ING:
“Le papier commercial
apporte à l’investisseur un
rendement attractif, une
diversification de son
portefeuille, ainsi que
flexibilité et liquidité.”
Les projections économiques sur les pays BRIC doi-
vent bien entendu être appréhendées avec prudence.
Même si la réalité ne fera que s’approcher de ces pré-
visions impressionnantes, ces pays méritent toute
notre attention. C’est pourquoi ING Entreprise ouvre
un dossier BRIC, qui analysera chaque pays séparé-
ment dans les prochaines éditions.
DES CARACTÉRISTIQUES COMMUNES
A première vue, des pays comme le Brésil, la
Russie, l’Inde et la Chine n’ont pas grand-chose en
commun, hormis le fait qu’ils sont très vastes et très
peuplés et qu’ils comptent tous les quatre parmi ce
qu’on appelle les marchés émergents. Mais les carac-
téristiques qui les différencient sont beaucoup plus
grandes qu’entre pays développés. En outre, la
Thaïlande, le Mexique et la Turquie ont eu ensemble
plus de poids dans la demande mondiale en 2005 que
le Brésil, l’Inde et la Russie, malgré leur fameux statut
de pays BRIC. Cependant, ils ont une caractéristique
commune importante: ils sont considérés comme les
locomotives économiques du futur. Parmi les autres
similitudes, citons une stabilité politique et macroéco-
nomique en hausse, des marchés en croissance et des
investissements en augmentation. Des éléments aux-
quels les investisseurs ne restent pas insensibles…
DES PERSPECTIVES IMPRESSIONNANTES
En dollars actuels, la taille du produit intérieur brut
(PIB) des pays BRIC est encore assez modeste. Leur PIB
réuni représente une fois et demi celui de l’Allemagne
et un quart de celui des Etats-Unis. A long terme, le
tableau sera cependant bien différent. C’est la banque
américaine Goldman Sachs qui a attiré l’attention sur
ces pays dans un rapport retentissant publié en 2003.
Sur base d’une série de projections économiques et de
prévisions démographiques, il apparaît qu’à la moitié
de ce siècle, les pays BRIC constitueront ensemble une
économie plus importante que celle de l’actuel G6.
Selon l’étude de Goldman Sachs, l’économie chinoise
dépassera celle de l’Allemagne en 2007, celle du Japon
en 2015 et même celle des Etats-Unis en 2041. Selon
les mêmes prévisions, l’économie indienne dépassera
l’allemande en 2023 et la japonaise en 2032. D’ici la
même année, tant les économies russe que brésilienne
dépasseront celle de n’importe quel pays de l’Union
européenne, tandis que l’Inde dépassera à elle seule
l’ensemble de l’UE dans le courant des années 2040.
Le rapport émet bien quelques réserves quant aux
nombreux obstacles à surmonter par les pays BRIC
pour conserver leur rythme de croissance actuel. Les
chances de ne pas rejoindre les prévisions restent donc
élevées. En outre, l’attention dont bénéficient les pays
BRIC pourrait nous distraire de l’émergence d’autres
marchés.
ÉMERGENCE D’AUTRES MARCHÉS
Selon le rapport Directional Economics, Tourism
and Terrorism publié par ING en septembre 2005, por-
tant sur 29 marchés émergents, le top 10 des plus
grands pays importateurs au monde s’établissait
comme suit: Chine, Corée, Mexique, Inde, Russie,
Thaïlande, Turquie, Pologne, Malaisie et Brésil. Ils sont
suivis par ces pays: République tchèque, Hongrie,
Indonésie, Afrique du Sud, Hong Kong, Philippines,
Israël, Roumanie, Ukraine, Slovaquie, Argentine, Chili,
Selon l’étude deGoldman Sachs,l’économie chinoisedépassera l’Allemagneen 2007, le Japon en2015 et même les Etats-Unis en 2041.
15
commerce extérieur
DOSSIER: BRIC - PARTIE 1
Les futures locomotives économiquesDans quarante ans, selon certaines projectionséconomiques, le Brésil, la Russie, l’Inde et la Chine,communément appelés pays BRIC, constituerontensemble une économie plus importante que celle du G6 (Etats-Unis, Japon, Allemagne, France,Royaume-Uni et Italie)…
Avec une population de10 millions d’habitants,la République tchèqueimporte pratiquementautant que le Brésil, lecinquième pays le pluspeuplé au monde.
Venezuela, Egypte, Kazakhstan, Colombie, Croatie,
Bulgarie et Serbie.
En 2005, les importations de la Chine se chiffraient
à 642 milliards de dollars américains (prévisions), soit
plus que les trois pays suivants réunis (Corée, Mexique
et Inde). La Pologne, la Hongrie et la République
tchèque ont importé l’an dernier pour 231 milliards de
dollars US (prévisions), presque deux fois autant que
l’Inde (132 milliards de dollars US), alors que leur popu-
lation totale n’atteint que 5% de la population indien-
ne. Les importations de la Slovaquie étaient supérieures
à celles de l’Argentine, du Chili ou du Venezuela. Avec
une population de 10 millions d’habitants, la
République tchèque importe pratiquement autant que
le Brésil, le cinquième pays le plus peuplé au monde.
Même la pauvre Roumanie importe plus que n’importe
quel pays d’Amérique latine, sauf le Mexique et le
Brésil. La raison de ce développement est la mutation
progressive de l’Europe centrale en usine de l’Union
européenne, grâce aux salaires ne s’élevant qu’à un
quart de ceux pratiqués dans les pays de l’ancienne
Europe des quinze. D’autre part, la Thaïlande a importé
plus que n’importe quel pays d’Europe de l’Est. Si l’on
considère les pays connaissant la croissance des impor-
tations la plus élevée, trois pays asiatiques viennent en
tête: la Chine, la Corée et l’Inde.
DES PAYS ATTRACTIFS POUR LES
INVESTISSEMENTS
Parmi les 29 pays étudiés par ING, le Brésil (14%)
et la Chine (33%) totalisent près de la moitié des
investissements directs étrangers nets (IDEN) en 2005,
tandis que l’Europe centrale (12%) et le Mexique
(12%), l’arrière-pays industriel des Etats-Unis, compta-
bilisent un quart de ces investissements. La Russie et
l’Indonésie sont les derniers. Après la Chine, le Brésil et
le Mexique, ce sont la Pologne et la République
tchèque qui ont accueilli le plus de IDEN. Les pays
d’Amérique latine en ont attiré presque autant que les
économies asiatiques, Chine comprise. Notons les per-
formances élevées de la Roumanie, qui a enregistré
plus de IDEN que les “tigres” que ce sont la Malaisie,
la Corée ou la Hongrie. Si nous examinons les chiffres
de 2000 à 2005, ce sont à nouveau la Chine, le Brésil
et le Mexique qui viennent en tête, suivis de la Pologne
et de la République tchèque. Il est à noter qu’en 2005,
l’Ukraine rejoint de très près la Turquie en termes de
IDEN. On s’attend à ce que l’Ukraine poursuive ses
bonnes performances dans les années à venir, vu ses
bas salaires et la libéralisation croissante de son sec-
teur bancaire. Le Brésil et le Mexique s’attirent prati-
quement tous les IDEN de l’Amérique latine, tandis que
la Russie, après cinq ans de très faibles résultats en la
matière, est finalement remontée en 2005.
Quoi qu’il en soit, les performances actuelles des
pays BRIC, comparées aux autres économies émergen-
tes, sont impressionnantes. Selon les projections de
Goldman Sachs, trois pays asiatiques seront, dans qua-
rante ans, au top 5 des économies les plus fortes au
monde: la Chine, l’Inde et le Japon. L’Allemagne, le
Royaume-Uni, la France et l’Italie perdront leur place
dans le G6. Pour les investisseurs, ces projections à
long terme ne sont pas dénuées d’intérêt. La valeur
d’une action peut en effet se mesurer par l’addition
des bénéfices futurs. Etant donné qu’ils ne commen-
cent à se libérer généralement que dix ans après les
investissements, il est important d’établir des projec-
tions à très long terme. Et l’avenir semble radieux dans
les pays BRIC… ■
16
Rebaptisé “Entreprendre 2006” pour sa troisième
édition, le Salon des Entrepreneurs se déroulera les 22
et 23 mars 2006 sur le site de Tour & Taxis. Cette nou-
velle dénomination entend coller de plus près à la
vocation de l’événement: la création d’outils permet-
tant l’amélioration des performances au sein des
entreprises, par le biais de rencontres entre dirigeants
d’entreprise, par l’offre d’une multitude d’informations
et de conseils, et par l’organisation de conférences et
d’animations.
DEUX JOURNÉES CONSACRÉES AUX PME
Ces deux journées entièrement consacrées à l’en-
trepreneuriat s’adressent en effet aux dirigeants d’en-
treprise (qui forment plus de 50% du public du salon),
ainsi qu’à leurs prescripteurs: avocats, fiscalistes,
comptables, réviseurs, business angels et investisseurs.
Tout créateur d’entreprise, porteur de projet ou profes-
sionnel du monde des affaires y trouvera des conseils
et des solutions pour monter son projet, dynamiser sa
gestion ou transmettre son entreprise. Les quelque 220
exposants seront répartis sur 12.000 m2 selon huit par-
cours thématiques, permettant au visiteur d’aller direc-
tement à l’essentiel et de trouver réponse aux ques-
tions qui le préoccupent, telles que: comment rencon-
trer un business angel? quelles sont les nouvelles
mesures fiscales? ai-je droit à des subsides? quels sont
les avantages d’une franchise?, etc.
DES THÈMES PROCHES DES DÉCIDEURS
Cette année encore, une centaine de conférences,
de débats et d’ateliers pratiques seront animés par des
personnalités du monde politique, économique et
financier, ainsi que par des représentants de grandes
écoles, universités et fédérations interprofessionnelles.
Une première consultation comptable ou fiscale gra-
tuite sera également accessible dans l’une des zones
de consultance aménagées à cet effet. Enfin, un pôle
“transmission d’entreprise” sera développé cette
année, ainsi que le thème de la franchise qui sera abor-
dé en collaboration avec “Franchising & Partnership”,
le salon se tenant au même moment au sein
d’Entreprendre 2006.
Sponsor de l’événement, ING renouvelle sa
confiance et sa collaboration dans le Salon
Entreprendre, témoignant ainsi de son dynamisme et
de son engagement vis-à-vis des entrepreneurs. Les
conseillers ING se tiendront sur le stand pour prodi-
guer des conseils avisés et proposer des solutions
taillées sur mesure. ING organisera en outre des ate-
liers et des conférences. Pour plus d’informations, ren-
dez-vous sur notre site www.ing-entreprisemagazi-
ne.be. ■
Informations et conseils,conférences et animations,rencontres entredirigeants d’entreprise:tels sont les objectifsdynamiques du salonEntreprendre 2006.
17
initiatives
Entreprendre 2006: le salon dédié aux créateurs et dirigeants de PME
Deux journées exclusivement réservées aux PME: le salon “Entreprendre2006” s’adresse aux entrepreneurs et dirigeants d’entreprise désireux de découvrir de nouvelles solutions et de nouer des contacts.
LES HUIT PARCOURS
THÉMATIQUES
• Comptabilité, fiscalité, gestion &
évaluation d’entreprise
• Cession et reprise d’affaires
• Financement & Forum des
Capitaux
• Création,
réseaux d’accompagnement,
institutions
• Innovation
• Export
• Services, équipements & nouvelles
technologies
• Franchise (en collaboration avec le
salon Franchising & Partnership)
INFORMATIONS PRATIQUES
• Le Salon “Entreprendre 2006” se déroulera à Tour & Taxis,
Avenue du Port 86C à 1000 Bruxelles.
• Le mercredi 22 mars 2006, de 9h30 à 21h, et
le jeudi 23 mars 2006, de 9h30 à 18h00.
• Stand ING: n° A212
• Entrée: 20 euros (gratuite si inscription préalable sur le site
www.entreprendre2006.be),
Pour tous renseignements sur les exposants, le programme complet des conférences
et les diverses animations proposées, surfez sur www.entreprendre2006.be
clin d’œil fiscal
1818
RÉCOMPENSEZ LA CRÉATIVITÉ DE VOS
TRAVAILLEURS PAR UNE PRIME À
L’INNOVATION
Depuis le 1er janvier 2006, les entreprises sont
autorisées à accorder une prime à l’innovation à leurs
travailleurs pour une idée créative. Cette prime ne
donne pas lieu au paiement de cotisations sociales, ni
dans le chef de l’employeur ni dans celui du travailleur.
Elle n’est pas non plus imposable à l’impôt des per-
sonnes physiques. Le montant de la prime est toutefois
limité au salaire mensuel du travailleur et l’entreprise
ne peut consacrer plus de 1% de la masse salariale
annuelle aux primes à l’innovation. En aucun cas, la
prime ne peut remplacer le salaire.
La prime doit porter sur une innovation ou une nou-
veauté trouvant une application concrète au sein de
l’entreprise. L’innovation ne peut être suggérée suite à
une demande spécifique d’un client, mais doit résulter
d’une suggestion spontanée du travailleur. L’entreprise
doit clairement communiquer l’attribution de la prime
en interne et en informer brièvement l’ONSS et le SPF
Economie. Provisoirement, cette mesure n’est d’appli-
cation que pendant un an. ■
DÉPÔT DES COMPTES ANNUELS:
TARIFS 2006
Depuis le 1er janvier 2006, les tarifs suivants (TVA
incluse) sont d’application pour le dépôt des comptes
annuels:
Dépôt sur papier
• schéma complet: 417,40 EUR
• schéma abrégé: 192,34 EUR
• dépôt rectificatif: 62,56 EUR
Dépôt sur disquette ou via internet
• schéma complet: 393,20 EUR
• schéma abrégé: 168,14 EUR
• dépôt rectificatif: 62,56 EUR
Les formulaires ainsi que des informations détaillées
sont disponibles sur le site de la Banque nationale
(www.bnb.be).
CRÉDIT D’IMPÔT POUR LA RECHERCHE ET
LE DÉVELOPPEMENT
Afin de stimuler la recherche et le développement,
un nouveau crédit d’impôt a été instauré. La Loi du 23
décembre 2005 relative au pacte des générations ne
contient pas seulement des mesures concernant le
taux d’activité et le vieillissement de la population,
mais aussi des mesures fiscales telles qu’un crédit
d’impôt pour la recherche et le développement.
Déduction pour investissement majorée
Actuellement, les sociétés peuvent bénéficier
d’une déduction pour investissement majorée dans le
cadre d’investissements en recherche et développe-
ment et en brevets. Pour l’exercice fiscal 2006, elle s’é-
lève à 13,5% pour une déduction unique et à 20,5%
pour une déduction échelonnée. La déduction unique
est un pourcentage déterminé du prix d’achat, tandis
que la déduction échelonnée est calculée sur les amor-
tissements. Cette réglementation reste intégralement
d’application.
Nouveau crédit d’impôt
Grâce au nouveau crédit d’impôt, la déduction
pour investissement peut s’utiliser sous la forme d’une
diminution d’impôt avec un avantage fiscal similaire.
Son attrait supplémentaire est le remboursement
effectif du crédit d’impôt après un certain nombre
d’années s’il n’a pu être réellement utilisé.
La mesure entre en vigueur à partir de l’année d’impo-
sition 2007, donc pour l’année comptable se clôturant
au 31 décembre 2006. Les entreprises assujetties doi-
vent faire un choix irrévocable entre la déduction pour
investissement et le crédit d’impôt. La plupart des
conditions d’application et des restrictions pour la
déduction pour investissement majorée restent iden-
tiques dans le nouveau règlement. ■
LES REMISES ACCORDÉES AU PERSONNEL
PEUVENT ÊTRE DÉDUCTIBLES EN FRAIS DE
PUBLICITÉ!
Un constructeur automobile accorde à ses tra-
vailleurs et aux membres de leur famille une remise à
l’achat d’une voiture de sa marque et la déduit entiè-
rement en tant que frais de publicité. Le fisc considère
ces ristournes comme des “avantages sociaux”, ce qui
signifie qu’elles sont exonérées d’impôt dans le chef
des travailleurs mais non déductibles par l’employeur.
En revanche, les réductions accordées aux membres de
la famille sont considérées par l’administration comme
des “avantages anormaux ou bénévoles” qui devraient
être imposés dans le chef de l’entreprise.
La Cour d’appel d’Anvers a estimé que les remises
accordées au personnel et à leur famille constituent
des frais de publicité entièrement déductibles. En effet,
en accordant ces ristournes, les ventes de véhicules
augmentent ainsi que la notoriété de la marque auprès
des consommateurs. La déductibilité à 100% des ris-
tournes a donc été acceptée. ■
18
Voici quelques modifications fiscales qui peuvent être importantes pour votre entreprise.(Source: Deloitte)
en bref
Le mardi 14 et le mercredi 15 mars 2006, EuroFinance organise la quatrième
conférence annuelle sur la gestion des liquidités et de la trésorerie pour entreprises
européennes. ING sponsorise l’événement, qui se déroulera à l’hôtel Hilton
d’Amsterdam. Les sujets suivants figurent au programme: structures de liquidités
transfrontalières, paysage des paiements européens, opportunités d’investissements,
alternatives financières, amélioration des rapports et plannings financiers, combinaison
de la gestion des liquidités et des risques, centralisation de la gestion des risques,
utilisation d’instruments financiers et analyse des “meilleures pratiques” en gestion
paneuropéenne des liquidités.
Pour de plus amples informations et vous inscrire à la conférence, visitez le site
d’EuroFinance: www.eurofinance.com.
19
Vos prévisions de revenus s’annoncent favorables
pour cette année? Vous avez donc tout intérêt à utili-
ser le système des versements anticipés d’impôts
(VAI), car le paiement de l’impôt après la clôture
comptable donne lieu à une majoration qui peut s’a-
vérer substantielle (6,75% en 2005) et non déductible
de surcroît. Les VAI se font au cours de l’année de per-
ception des revenus professionnels, selon une réparti-
tion trimestrielle à dates fixes. Plus les montants des
premiers versements sont élevés, plus les économies
d’impôts sont importantes. Afin d’éviter la majoration
d’impôts et de profiter au maximum de l’avantage fis-
cal procuré par les versements anticipés, ING vous
propose des crédits (dont les intérêts sont déductibles
fiscalement) qui vous permettent d’en étaler la charge
financière et de vous dégager de tout souci adminis-
tratif. Les quatre formules de financement, aux avan-
tages spécifiques, sont renouvelables chaque année.
N’hésitez pas à demander des simulations à votre
chargé de relations.
• VAI Revolving Phase Dépôt: la totalité de l’impôt
estimé est versée par ING à la première échéance
d’avril. Le remboursement du crédit s’effectue en
douze mensualités alignées sur l’exercice fiscal.
Cette formule permet également d’obtenir un finan-
cement à un taux particulièrement réduit.
• VAI Revolving 100%: la totalité de l’impôt estimé
est versée par ING à la première échéance d’avril et
son remboursement est étalé en douze mensualités,
à partir du mois de mai de l’année en cours.
• VAI Revolving 75%: ING verse 75% du montant
de l’impôt estimé, à la première échéance d’avril.
Spécifiquement destiné aux sociétés, ce prêt est
remboursable en huit ou douze mensualités. Le
solde de 25% est versé par la société à la réception
de sa feuille d’impôt, l’année suivante.
• VAI Revolving 4 x 25%: aux quatre échéances
annuelles (avril, juillet, octobre et décembre), ING
verse un quart de l’impôt présumé. Remboursable
en douze mensualités, cette formule représente en
réalité quatre crédits de trois mois.
Les modalités de ces contrats s’adaptent à la date de
clôture comptable de votre entreprise!
Combinez vos VAI avec une prime d’un
engagement individuel de pension
Avant de procéder aux versements anticipés de
vos impôts, il est peut-être utile de vérifier si vous ne
pouvez pas effectuer des dépenses qui permettront de
diminuer votre base imposable. Cette décision aura en
effet un impact sur le montant de vos versements anti-
cipés. ING vous propose une large gamme de produits
d’optimalisation fiscale, comme le Top-Hat Plus
Plan, un engagement individuel de pension pour diri-
geants d’entreprise indépendants. Votre entreprise
peut souscrire à un Top-Hat Plus Plan dont vous êtes le
bénéficiaire direct. A l’âge de la pension, vous percevez
le capital d’épargne constitué, qui s’avère un complé-
ment indispensable à la pension légale. Les primes ver-
sées sont intégralement déductibles fiscalement par
votre société, moyennant le respect de quelques condi-
tions:
• en tant que bénéficiaire, vous percevez une rémuné-
ration mensuelle au sein de l’entreprise;
• votre pension globale ne peut dépasser 80% de
votre dernière rémunération annuelle brute normale.
Les primes sont seulement soumises à une taxe de
4,40% et le versement de l’indemnité n’a aucun
impact fiscal pour l’entreprise. ■
Evitez les majorations d’impôts!
Conférence sur la gestion desliquiditéset de la trésorerie pour
entreprises européennes
14 - 15 mars 2006