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LUXEMBOURG MARS 2011 / 30 EN KIOSQUE - LUXEMBOURG Eur 4.50 ACTUAL IT L'Isaca organise sa journée de la sécurité ACTUAL IT NoSQL crée une communauté à Luxembourg IT EVENTS ITnation jobs nouvelle édition du forum PAGE 20 PAGE 36 PAGE 52 GRAND ENTRETIEN | Carlo Gambucci, Directeur du SIGI MaCommune, une IT citoyenne 5 453003 085003

ITnation #30 Carlo Gambucci, SIGI

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EN KIOSQUE - LUXEMBOURG Eur 4.50

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L'Isacaorganise sa journée de la sécurité

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ITnation jobs nouvelle édition du forum

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GRAND ENTRETIEN | carlo Gambucci, Directeur du SIGI

MaCommune, une IT citoyenne

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est un magazine

29, rue Notre-DameL-2240 Luxembourg Grand-Duché de Luxembourg

T. +352 26 10 86 26F. +352 26 10 86 27E. [email protected] Internet : www.itnation.lu

Eric BuschDirecteur de la [email protected]

Raphaël HenryRédacteurM. +352 691 99 11 [email protected]

Florence ThibautJournalisteM. +352 691 99 78 [email protected]

Émilie MounierSales ManagerM. +352 691 99 11 [email protected]

Isabelle LiboutonProject ManagerM. +352 661 50 36 [email protected]

Alexandre TranProject ManagerM. +352 661 164 [email protected]

Photography Raoul Somerswww.raoulsomers.lu

Layout Piranha et Petits Poissons [email protected]

AbonnementsLuxembourg 75,- € - Europe 85,- €www.itnation.lu

ITnationIBAN LU53 0030 7526 7288 1000BIC BGL : BGLLLULL TVA LU 19730379RC Luxembourg B 95210

Maison d’éditionsAutorisation d’établissement N° 102739 © Toute reproduction, même partielle, est soumise à l’approbation écrite préalable de l’éditeur. Tous droits réservés. ITnation 2.0 est membre de Luxorr - Luxembourg Organization For Reproduction Rights - [email protected]

EN AVRIL 2011… LE GUIDE SERA cONSAcRé À L'INfRASTRUcTUREclôture : le 4 avril 2011Rédaction : Raphaël Henry et Florence Thibaut - [email protected]égie publicitaire magazine et guide : Isabelle Libouton - [email protected] events : Isabelle Libouton - [email protected] et Emilie Mounier - [email protected]

Promouvoir la prise de décision luxembourgeoise

Avec le regain de la confiance pour les entreprises et un climat des affaires bien meilleur, les décideurs sont à nouveau prêts à apposer leur signature au bas des projets et programmes d’investissements. Si le CFO est devenu l’homme de pouvoir des sociétés, le CIO est devenu son éminence stratégique. Le CIO est un conseiller de premier plan pour les boards et par-ticipe pleinement à la transformation de plus en plus rapide des pratiques et des stratégies des compagnies. Pour la plupart des acteurs de terrain, à Luxembourg, il est devenu difficile de faire porter la responsabilité décisionnelle IT sur un seul homme, à l’échelon local. Les démarches corpo-rate ont souvent pris le pas aux exceptions locales, hormis pour les besoins de conformité. Or cette compliance nationale tend à s’assouplir pour ne pas perdre du terrain et encourir la démobilisation nationale. Il est à constater qu’au sortir de cette crise, il n’y a pas eu de revers et de désengagements de terrain et qu’au contraire, le Luxembourg, terres des niches industrielles, a su à nouveau s’infiltrer avec enclin dans les brèches de potentiel qui se sont ouvertes avec la crise. Ainsi, des projets de consolidation mettent Luxembourg sur le devant de la scène européenne et même mondiale : Clearstream étant l’exemple le plus parlant et important de ces dernières semaines. On pourrait en dire autant dans le secteur de la banque – tant auprès des grands opérateurs que des plus petites structures – ou aussi dans l’économie de services pour le secteur industriel. Ainsi, Luxembourg s’exporte bien, à l’intérieur même des entreprises et des organisations. Son savoir-faire, lentement construit et éprouvé, longtemps discret et mal identifié, est la pre-mière source de développement et de pérennisation de la place grand-ducale. Bon nombre sont ceux qui œuvrent à cette dimension : les cabinets de conseil d’affaires ou juridiques, les prestataires technologiques, les entreprises de services B2B,… et au plus haut point maintenant : les end-users eux-mêmes ! Leur choix et leur démarche sont aujourd’hui clés. Faire reconnaître Luxembourg à l’intérieur des grands groupes est le bon choix. Définitivement ! Cultiver l’expertise de la spécificité est le nouveau guide… Et ça marche !

Raphaël Henry

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Together we makethe difference

Logica is a business and technology service company,employing 39,000 people. It provides business consulting,systems integration and outsourcing to clients around theworld, including many of Europe's largest businesses. Logicacreates value for clients by successfully integrating people,business and technology.

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MARS 2011 / 30

GRAND ENTRETIEN

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ACTUAL IT18 - Microsoft mise sur le cloud

20 - ISACA organise son Information Security Day

22 - Intech dématérialise les échanges

25 - Le CTIE identifie des défis dans la gestion de projets d’outsourcing

28 - L’Ilnas lance une journée nationale sur la normalisation des TICs

30 - Computacenter célèbre ses dix ans à Luxembourg

33 - LLP collabore avec le parlement britannique

36 - NOSQL crée une communauté à Luxembourg

39 - Tech IT gagne en puissance avec I-Series

40 - Deloitte étudie le Management de la connaissance

42 - L’Apsi met en avant les eServices

44 - GFI optimise son catalogue

ITNATION EVENTS47 - Golden i présente sa quatrième édition

48 - Logica mobilise les applications

49 - Clearstream améliore la réconciliation des paiements

51 - HP célèbre ses clients

52 - ITnation jobs devient la soirée Recrutement IT

55 - EMC plus proche du business

56 - Perso Portrait de Loïc Dunand, Kurt Salmon

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carlo Gambucci, quel est le portrait du sIGI au sein du secteur public luxembourgeois ?

Le SIGI est le Syndicat Intercommunal de Gestion Informatique d'une cinquantaine d'employés présidé par Yves Wengler depuis 9 ans. Le nombre élevé de soumis-sions publiques fait que de plus en plus de tâches sont exécutées par des organismes et spécialistes externes. Fondé en 1982 par les communes de Esch/Alzette, Remich et Wiltz, le SIGI fêtera l'année prochaine ses trente ans. Pendant ce temps, tous les métiers communaux ont été transposés dans un outil informatique centralisé. Etant soumis aux lois communales, son mode de fonctionnement est similaire aux communes classiques. J'ai personnellement rejoint le SIGI en tant que Directeur fin 2007. D'un éditeur de logiciel intégré, SIGI a évolué aujourd'hui vers une société de services supportant une grande partie de l'activité communale et couvrant les besoins de trois types de clients : le fonctionnaire, l'élu et le citoyen ; ceci pour nos 103 communes mem-bres qui ont décidé de devenir actionnaires du syndicat au fil des années pour joindre leurs forces.

comment a débuté le projet «Macommune», qui a été lancé fin 2010 ?

«MaCommune» est une plate-forme intégrée née à la demande du citoyen voulant poser ses demandes directement à son adminis-tration, comme il a l'habitude aujourd'hui de le faire avec sa banque. Le 10 octobre 2010 Dudelange et Hesperange ont lancé «MaCommune» en tant que communes pilotes, ce qui nous a permis de préparer la plate-forme pour un déploiement global. Ce système facilite davantage l'échange entre les citoyens et leurs élus. Chaque bourgmestre lance ainsi son portail interactif «MaCommune.lu» et assure à son citoyen un service électronique complémentaire, intégré avec son administration.

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CARLO GAMBUCCI

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Le sIGI couvre ainsi un large spectre de fonctions et pour un grand nombre de communes luxembourgeoises ?

Une particularité de notre activité est de sou-tenir 90 % des communes luxembourgeoises. Nous couvrons la gamme complète des métiers communaux et informatisons toute la chaîne de production d'une administration communale : de l'ERP, du CRM, de la bureau-tique, du B2B et du B2C.

En 2008, plusieurs ministères de notre gouvernement sont devenus attentifs aux prestations des communes par le biais du SIGI et nous ont demandé de soutenir leurs activités dans le domaine communal.

Par exemple, nous travaillons pour le minis-tère de la Famille, dans le cadre de l'initiative nationale Chèques Services, regroupant quel-que 120 Maisons relais et 300 crèches ! Le SIGI a également été sollicité pour collaborer à la modification de la structure des offices sociaux du pays. Nous avons ainsi pu aider à mettre en place 30 nouveaux offices sociaux l'année passée. Nous sommes particuliè-rement fiers d'avoir réussi chacun de ces projets en date et en budget.

Aujourd'hui, à travers toutes ces missions, combien d'utilisateurs dessert le sIGI ?

Pour toutes les fonctions communales, nous servons quotidiennement autour de 3.000 personnes avec une dizaine d'applications. Évidemment, avec «MaCommune», nous ambitionnons de servir une grande partie de la population de nos communes

Le sIGI se tourne vers un service étendu, 24/7 ?

La demande des communes vis-à-vis du SIGI n'est plus celle d'il y a quatre ans, c'est au SIGI de s'adapter. L'élu demande au SIGI un support dans tous les métiers communaux

et leur transposition informatique sans faille. L'outil doit être agréable, fiable, moderne, mobile et sûr. Ensuite, on demande au SIGI un support compétent et disponible, ainsi qu'une formation adaptée.

Dans les 30 offices sociaux, 42 syndicats, 600 Maisons relais et crèches et 103 com-munes, il y a toujours un client qui travaille, impactant plusieurs systèmes. Nos clients, élus, fonctionnaires, nous demandent donc que les systèmes soient opérationnels en permanence : week-ends, soirs, etc. Une telle disponibilité est difficile à garantir étant donné que notre statut comme administra-tion communale ne permet pas encore de rémunérer les efforts de nos spécialistes et consultants comme dans d'autres sociétés ou administrations.

Du côté des citoyens, les guichets virtuels sont à présent accessibles 24h sur 24, même les jours fériés et commencent à faire partie des infrastructures nationales. Là aussi, nous sommes tenus à ce que les systèmes soient fiables car garants de l'enchaînement de tous les maillons de la vie d'une commune.

Quelles ont été les grandes étapes qui ont conduit à cet aboutissement de «Macommune» ? Qu'a-t-il fallu mettre en place ?

Les demandes des élus communaux et nationaux, des fonctionnaires et spécialis-tes, de directeurs d'autres administrations ne confluaient pas. Mon expérience de CIO d'un grand Groupe m'a appris à prendre compte des besoins à priori divergents dans l'implé-mentation de processus de performance. Les élus sont intéressés par une vue d'ensemble du fonctionnement de leur commune et des demandes du citoyen pour prendre des déci-sions, le fonctionnaire par l'exécution dans les règles de l'art de son métier, le citoyen par la simplicité et la transparence.

La première étape de «MaCommune» était la création d'une plate-forme tenant compte de

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ces besoins et ceci pour tous les acteurs à travers les communes en respect des règles de la CNPD. C'est après que nous nous som-mes rendu compte que sur cette approche se greffait bien sur d'autres administrations et apportait rapidement des résultats tangi-bles. Le succès de cette démarche passe nécessairement par la prise en main totale du projet, de la définition à la réalisation. N'oublions pas la création des supports et la formation en respect des contraintes du don-neur d'ordre (élections, budgets). On oublie souvent que le SIGI est aussi un organisme de formation. Nous formons plus de 2.000 personnes par an, ce qui nous permet de rencontrer beaucoup de gens et de remonter des besoins et idées.

En tant que syndicat, bien que nécessaire, nous n'avons pas de personnel de vente pour infor-mer nos clients qui principalement n'entendent parler de nous qu'à travers autrui. Or la visite des collèges échevinaux m'a appris que le por-tefeuille de services offerts par le SIGI n'est que rarement connu par nos actionnaires. Une fois informés, les élus embrassent bien volontiers le potentiel d'optimisation que les solutions du SIGI leurs apportent dans l'échange avec leurs citoyens et dans le suivi financier de leurs communes.

Nous nous devons d'adresser les diffé-rents intérêts de nos communesde manière adaptée. Parmi les nouveaux moyens mis à disposition de nos communes, un canal info télévisé «Le 501 sur la télé des P&T» : une présence sur Facebook et d'autres services intégrés via «MaCommune» comme par exemple sms2Citizen, qui permet au citoyen de rester en contact avec sa commune avec de simples SMS.

Quels sont les autres avantages offerts par le portail Macommune pour les citoyens comme pour les fonctionnaires ?

«MaCommune» vise simplement à rapprocher le citoyen de sa commune avec l'actua-lité communale quotidienne, la possibilité d'effectuer en ligne la plupart des services communaux (par exemple : autorisation parentales, duplicata de factures, certificats).

«MaCommune» s'inscrit dans une approche d'intégration et de simplification de la vie citoyenne.

Ensemble avec nos communes, nous développons des services autour de nos consommations et productions d'eau, de déchets, des informations sur la mobilité, la culture, la sécurité, les associations ; nom-breux sont les projets sur lesquels nous travaillons et qui vont sortir dans les mois et les années à venir.

«MaCommune» n'a que du positif pour la com-mune : elle réduit la charge de travail, apporte de la qualité au service rendu, offre une trans-parence unique avec les services publics et les élus, permet aux acteurs communaux de se concentrer sur les tâches importantes. La solution intégrée «MaCommune» est une sim-ple évolution «clé en main» de la solution ERP existante soulageant la commune, de nom-breuses tâches basiques et répétitives. L'élu est plus proche de son citoyen, qui entre en relation avec sa commune dès le moment où il est connecté. Les outils qui pourront en découler vont de pair avec l'imagination des décideurs communaux qui ont compris que l'informatique peut aider dans un processus démocratique. Nous ne sommes qu'au début d'une belle idée bien au-delà de l'évolution classique.

Naturellement «MaCommune» a permis des économies d'échelle pour toutes les communes impliquées dès ses débuts. La centralisation des infrastructures réduit la consommation d'énergie à travers les diffé-rentes salles réparties dans tout le pays. Les économies en salles techniques et en énergie sont plus qu'importantes.

Grâce au pilier intranet, c'est la première fois où nous avons différentes institutions qui, au quotidien, ont la capacité de collaborer entre elles et entre leurs différents services. Les retours que nous avons sont très positifs, les demandes se multiplient, surtout à un tel niveau d'intégration

La commune est l'instance la plus proche du citoyen, les demandes de ce dernier sont concrètes et multiples.

GRAnd EnTRETIEn

10 MARS 2011

CARLO GAMBUCCI

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SAS and all other SAS Institute Inc. product or service names are registered trademarks or trademarks of SAS Institute Inc. in the USA and other countries. ® indicates USA registration. Other brand and product names are trademarks of their respective companies. © 2011 SAS Institute Inc. All rights reserved. 51833US.0210

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Nous nous devons d'être concurrentiel en tant que petit pays. Nos concitoyens de toutes nationalités ne comprendraient pas pourquoi le Luxembourg ne leur mettrait pas à disposition le même agrément d'uti-lisation administratif que d'autres pays. On ne peut pas dans des choses aussi prati-ques que la lecture d'un compteur d'eau par exemple, ne pas offrir de solution mobile intégrée. Certaines demandes nécessitent d'être faites par téléphone, applications mobiles ou même encore sur papier. L'intégration, c'est notre métier et cela depuis presque 30 ans !

Je ne vois pas pourquoi il faudrait pren-dre une demi-journée de congé et faire la queue dans un guichet pour demander un document aussi simple qu'une autorisation parentale pour le voyage d'un enfant avec ses grands-parents, par exemple. Pourquoi avons-nous besoin d'un certificat s'il peut être envoyé à la demande avec signature électronique par une commune à l'admi-nistration cible, tout en nous notifiant de son statut ?

comment le sIGI se positionne-t-il par rapport à la volonté nationale de simplification administrative ?

Cette simplification administrative a été annoncée comme importante par notre Premier ministre. Nous pensons que c'est un souci qui doit tous nous tenir à cœur. Un grand volet aujourd'hui dans la simplification administrative est celui de la simplification légale, sujet qui concerne plus nos ministères. Le SIGI est un acteur dans la simplification citoyenne intervenant en aval de ce proces-sus légal, en transposant ce cadre légal, du processus métier, dans un environnement administratif à disposition du citoyen, c'est là où notre savoir-faire trouve ses retombées. Eviter des redondances, éviter des étapes inter-administratives et accroître la trans-parence entre administrations et envers le citoyen suivant la volonté de nos élus locaux, c'est chose possible aujourd'hui.

Nous avons beaucoup de chance de tra-vailler avec des communes aussi proches de leurs citoyens. Si nous pensons à la déma-térialisation des documents, à la signature électronique, à l'intégration des processus, la gestion de la performance. C'est aussi l'in-formation du citoyen à tout moment !

Les Etats en Europe sont sous pression, notamment au niveau de leur dette publique, des coûts de la fonction publique, etc. Le Luxembourg n'y échappe pas. Le niveau communal est-il aussi touché par cette réflexion ? Le sIGI peut-il aider à créer davantage de valeur ?

Une précision importante, le SIGI est un prestataire de services, c'est la commune qui est le relais des citoyens. La taille des communes au Grand-Duché et l'intégration des solutions informatiques nous met dans une bonne situation comparée à celle des pays voisins. Le SIGI ne décide pas de la simplification administrative, mais la rend possible. Nous voyons aujourd'hui que la trans-position de nos outils dans les communes leur laisse beaucoup de liberté. Certaines commu-nes l'implémentent d'une manière économique, d'autres, d'une manière plus intégrée. Les deux directions co-existent. Nous avons déjà aujourd'hui des demandes de communes qui souhaitent se comparer entre elles. Nous avons mis au point des outils financiers, de consolidation et de gestion de performance, mais aussi relayé des outils concep-tualisés par les autorités gouvernementales, par exemple les nouveaux plans comptables ou le plan quinquennal financier (PQF & SEC95 compliant). L'idée est que ces communes aient une vue de leur situation dans un métier spécifique. C'est un mouvement cyclique qui va dépendre de la situation économique du pays.

Simplification administrative ne va pas de pair avec coûts informatiques croissants. Nous sommes en présence d'un projet exécuté en «hand shake» entre élus et fonctionnaires avec des budgets sous pression. Un modèle dans son genre.

Le sIGI, un syndicat différent des autres ?

Le SIGI, comme chaque autre syndicat, est spécialisé dans un métier, notam-ment l'informatique. Or l'informatique ne s'arrête pas quand le métier commu-nal, d'un syndicat, d'une Maison relais, d'un office social commence. L'infor-matique accompagne dans son métier le financier, l'assistant, le fonctionnaire, l'élu avec ses besoins, applications, problèmes spécifiques. Qu'est-ce que serait un budget sans plan comptable, un plan quinquennal sans historique, une prévision sans gestion de projets ? Un logement sans population, un quittan-cement sans consommation, un rappel sans pointage de trésorerie ? Chaque uti-lisateur recourt au SIGI dans les situations de vie les plus variées, le plus souvent avec une complicité entre gens du même métier et reçoit une aide, un développe-ment, une intégration qui vont l'aider à terminer sa tâche. Nos fonctionnaires savent que même en cas de problèmes métiers, le SIGI est, et reste là pour les aider à répondre aux exigences auxquel-les ils sont confrontés. Oui, je pense que le SIGI se doit d'avoir une attitude humble de service devant un métier d'une telle complexité, une demande à laquelle nous répondons avec fierté. En résumé, on peut dire que le SIGI, à l'encontre des autres syndicats, ne s'occupe pas de son métier mais de celui des communes.

Quelle est la réussite de la simplification administrative ?

Dans la simplification, les maîtres-mots sont «Intégration» et «Adaptation aux changements». Si un processus change, les acteurs concernés par le processus doivent être formés et devront changer aussi. Ceci valorise les acteurs et amène aux administrations un retour tangible, pas seulement économique mais surtout de performance.

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« Dans la simplification, les maître-mots sont "Intégration" et "Adaptation aux changements".»

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Y a-t-il de nouvelles collaborations que vous souhaitez faire avec d’autres associations ou institutions ?

Nous nous concentrons sur l'intégration métier pour les communes, les fonction-naires et les élus avec leurs citoyens. Nous poursuivons les synergies déjà en cours avec les acteurs au service de la fonction publique confrontés à l'implémentation des processus communaux ou à une démarche d'intégration administrative.

Quels ont été les grands investissements It nécessaires ces quatre dernières années, à l'interne du sIGI et au bénéfice de la création du portail communal ?

La centralisation des activités a été une des priorités de ces dernières années. Les effets connexes ont été la reprise de tous les CMS et de nouvelles mesures écologiques, comme la gouvernance énergétique.

Dans un deuxième temps, la mise en place des outils de collaboration a également été une zone d'activité importante. Last but not least, les professionnels du métier connais-sent l'effort à faire dans une plate-forme B2C comme «MaCommune».

Aujourd'hui, quels sont les éléments It clés au cœur de vos activités ? Quel est l'écosystème de partenaires du sIGI ?

Les éléments clés sont très clairement les gens ! Nous avons d'excellents collabora-teurs et ce, à travers toutes nos catégories de métiers. Au total, nous employons une cinquantaine de personnes et nous recou-rons fréquemment et à grande échelle à des experts externes.. Les outils qu'on met en place, sont pour remplir un rôle dans la chaîne de production. Les éditeurs comme Microsoft, Oracle ou Netvibes et beaucoup d'autres, remplissent leur rôle dans la chaîne des services offerts. Ce qui est important, c'est l'intégration des outils en solution. J'ai abandonné l'illusion de trouver la solution aux besoins de nos communes sur le marché.

Un partenariat stratégique, sous la forme d'un GIE a vu le jour en 2010 avec les ministères de l'Économie, de la Famille et de l'Éducation dans le domaine de la sécurité autour de nos communes. Ensemble avec les membres du GIE, nous accompagneront nos communes dans le conseil et le développement d'une politique de sécurité informatique au sein de leurs propres administrations et sur Internet bien naturellement.

Quels sont les défis à relever pour 2011 ?

Un défi majeur du SIGI sera d'atteindre tous les acteurs qui participent à la vie communale et de les impliquer dans les processus métiers. Toutes les initiatives locales et gouvernementales qui contri-buent à la richesse locale doivent être liées entre elles. La simplification administrative doit impacter chacun de nous. D'autres défis en découlent dans les domaines de la communication et de l'intégration. Dans les mois à venir, nous allons aider à préparer les élections communales du mois d'octobre. Nous sommes également acteur dans les fusions des communes. L'implémentation de «MaCommune» au niveau national est proba-blement le défi le plus important. L'objectif de 200.000 citoyens est prévu pour fin mai !

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CARLO GAMBUCCI

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Tech-IT PSF S.A. - 3, Rue N. Simmer L-2538 Luxembourg Tel : 26 67 64 1 www.tech-it.lu [email protected]

Tech-IT PSF S.A. est un intégrateur spécialisé dans la mise en œuvre et la gestion d’infrastructures complexes. Partenaire IBM dès sa création, Tech-IT PSF S.A. a lentement étoffé sa gamme de produits et services pour proposer aujourd’hui l’ensemble des plateformes serveur d’IBM, à l’exception du System Z. Consolidation et virtualisation sont les maîtres-mots du savoir-faire de Tech-IT PSF S.A. tant du côté des serveurs que du côté du SAN et des systèmes de stockage associés. Solidement ancrée à Luxembourg autour de capitaux privés, la réputation de Tech-IT PSF S.A. s’est avant tout forgée sur sa maîtrise technique des environnements supportés ainsi que sur sa capacité à intégrer et faire fonctionner les systèmes entre eux. Les capacités à se pencher sur des projets d’infrastructures complexes, mêlant les plateformes AIX, I-Series, et X-Series (intel), les faisant opérer ensemble au bénéfice de ses clients font de Tech-IT PSF S.A. un partenaire privilégié pour la mise en place et les opérations des infrastructures critiques.

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ActUAL It> Demain est à portée de main p18

> Le cloud au cœur de l’Information Security Day de l’Isaca p20

> Luxembourg : de la Banque à la Banque de Données p22

> Des défis dans la gestion de projets d’outsourcing : d’Inde à Luxembourg p25

> La normalisation des technologies de l’information à Luxembourg p28

> Computacenter célèbre ses dix ans à Luxembourg p30

> Expense@work implemented at the English Parliament p33

> NoSQL no secret p36

> Tech IT gagne en puissance avec I-Series p39

> Leverage knowledge through collaborative workflow p40

> eServices au futur à composer p42

> Des nouveautés dans le catalogue GFI p44

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Demain est à portée de main

Après une participation au Forum de Davos et entre les portes de la Commission Européenne à Bruxelles, Craig Mundie, Chief Research and Strategy Officer de Microsoft, revient sur ce qui fait aujourd'hui la Computing Power du monde : la gouvernance, les politiques, les nouvelles technologies et nouveaux usages craig Mundie est le chief Research and strategy Officer de Microsoft. À la tête des labs de recherche de l'éditeur de Redmont, craig Mundie est aussi l'homme derrière l'initiative de Microsoft trustworthy computing qui établit les polices de sécurité, de confidentialité, d'interopérabilité et de gouvernance de l'informatique de demain. conseiller auprès d'Obama, craig Mundie réalise aussi des incubations de start-ups depuis 18 ans et gère les équipes juridiques des technology policies au sein de Microsoft. Il est aussi représentant auprès de nombreux gouvernements et de l'EU.

«J'aime mon job, justement parce qu'il est varié, explique Craig Mundie. Mais ma pré-férence va vers la recherche fondamentale et au travail sur les policies qui est aussi une démarche plus 'philosophique'. Combien des changements sur nos sociétés sont impactés ou résolus par ces nouvelles technologies. Mais le plus difficile est de rapprocher ces deux mondes : la technologie et la compré-hension des politiques de gouvernance. Le fait que Microsoft est si connue et visible et a un aspect positif sur l'évolution de la société et crée une opportunité importante pour avoir cette discussion. Cela nous donne aussi accès à des personnes clés.» De fait, Microsoft a un impact important sur la vie des populations. «Microsoft joue un rôle important dans l'Internet d'aujourd'hui et cela est déterminant dans le cadre du Mobile Computing ou sur d'autres sujets comme la Smart Television en ce qui concerne l'ac-cès à la connaissance mondiale. L'Internet aide en ce sens. Il ne connaît pas de limites géographiques.» Mais en ce qui concerne l'absorption de cette connaissance, les dif-férences sont encore importantes dans les

pays qui «n'ont pas d'excuse», ni en matière de connectivité ni de coûts, à limiter l'accès à la connaissance. Même si la réalité de terrain et les priorités sont donc parfois difficiles à concilier. Optimiste, Craig Mundie estime que les disparités Nord/Sud tendent à s'effacer, Brésil ou Chili étant par exemple particulière-ment bien avancés, mais que les différences restent surtout liées aux revenus des pays et de facto aux systèmes d'éducation. PRIVAcy POLIcy ET cLOUD

La confidentialité des informations person-nelles est aujourd'hui dans de nombreux éléments. Est-ce un challenge que de la trai-ter avec les meilleurs égards ? «Les sociétés sur le globe ont des approches culturel-les très différentes de la confidentialité. En Chine, par exemple, la privacy n'est pas un concept très développé et l'anxiété générale (à ce sujet) est moins grande qu'en Europe qui est peut-être à une autre extrémité du problème ; les Etats-Unis étant quelque part au milieu.» En ce sens, le cloud remet-il en cause les acquis ? «Nous avons besoin d'une réponse technologique qui permet que les

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AcTuAL IT STRATÉGIE

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choses soient alignées sur des bases juri-dictionnelles. Ainsi, le cloud ne s'arrête pas aux frontières alors que les juridictions sont naturellement définies par des dimen-sions géographiques. Cela reste donc une question ouverte, mais la plupart des gens tentent d'adapter leur juridiction avant que les entreprises mettent leur cloud dans cette juridiction. Or cela peut endommager l'éco-nomie du cloud ou réduire la scalabilité ou le degré de redondance que l'économie fournit ailleurs. Peut-être que dans le cas de la pri-vauté des données, il faut mettre en place des méta-données qui décrivent les données, suivent celles-ci et donnent force par lois, trai-tés ou mêmes contrats avec des compagnies qui acceptent que les données soient soumi-ses aux contraintes du pays d'origine. Forcer les choses à entrer dans une juridiction pour ses seules dimensions physiques va être une chose difficile à mettre en place.»

LA NATURAL INTERAcTION

La prochaine génération d'outils d'accès à l'information ne sera plus basée sur des GUI mais sur des NUI. Il s'agit de ne plus avoir une interface d'utilisation graphique, mais naturelle. Un premier élément de cette démarche pour Microsoft est Kinect, cap-teur d'interactions homme-machine dans la

Xbox 360. Pour Craig Mundie, ces technolo-gies entreront rapidement dans l'entreprise. En effet, on pense à un ouvrier ganté dans l'industrie pour qui il n'est pas naturel de pianoter sur un clavier, alors qu'un simple signe de la main pourrait générer une com-mande de façon bien plus intuitive. «Cela va rencontrer un succès rapide, car la période d'apprentissage sera de zéro !» L'Internet des objets, intercommunicants, sera aussi une force prochaine. «Pour moi, il y a deux catégories d'éléments : ceux qui seront intelligents, programmables, connec-tés au réseau qui travailleront ensemble à travers des services cloud d'une part, et ceux qui sont issus du monde des senseurs, qui seront peu chers. La différence fera que les seconds pousseront des données dans les services cloud tandis que les premiers pour-ront les consommer et offriront une solution à quelqu'un.» Ainsi, pour une série d'éléments, les avatars des gens seront capables eux-mêmes de réaliser certaines choses dont dans la mouvance Avatar Kinect, une solution à grande échelle de téléprésence par avatar. «Pour votre fils Digital-Native, je prédis qu'il grandira et pensera de façon tout à fait natu-relle en préférant participer à une réunion et collaborer avec des gens en envoyant son avatar plutôt que de s'y rendre lui-même.»

LE LUXEMBOURG GAME…

Le Luxembourg, qui tente, bon an mal an, de définir un cadre au nuage, est-il prêt pour surpasser la tentation purement protection-niste ? «J'aime les petits pays car ils ont un héritage moins lourd et une agilité plus grande pour essayer ces choses. Ils gèrent de façon simple et efficace les droits des don-nées. Je prendrais l'analogie de l'expédition internationale. Nous avons ces ports où les containeurs bougent tout autour du monde et dans lesquels ils ne sont pas soumis aux juri-dictions des pays qu'ils ne font que traverser mais tombent en juridiction que lorsqu'on les ouvre. Si votre paquet traverse Luxembourg, est-ce que cela fait du sens à le soumettre à des taxes ou à des inspections et de le refaire dans chaque pays qu'il traverse ? Je ne pense pas que cela peut marcher ainsi, mais per-sonne ne peut encore le clarifier légalement.. C'est vrai que l'on n'a pas encore de modèle sur la façon dont les données doivent être manipulées. Je pense que des pays comme Luxembourg peuvent être les premiers à offrir une garantie long-terme et à avoir une posi-tion claire sur l'extension de leur juridiction et sur les données qui y sont traitées.

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AcTuAL ITSTRATÉGIE

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Le cloud au cœur de l’Information Security Day de l’Isaca

Le cloud computing est un chemin que les Luxembourgeois ne veulent pas rater, même si les défis réglementaires ou culturels peuvent entraver la dynamique Cloud au niveau local. L’Information Security Officer sera-t-il la clé de la construction de cette nouvelle dimension IT ? L’Isaca a rassemblé plusieurs centaines de participants lors de son Information security day annuel. Pour les orateurs, le cloud est omniprésent, dans ses défis et ses limites, mais aussi dans les opportunités pour le secteur qui ne veut pas rester spectateur, au gradin du jeu sur le terrain du globe. Pour Pascal steichen, actif dans les divers leviers de la sécurité It à Luxembourg, dont cases, circl, Bee secure ou smile, initiatives soutenues par le gouvernement, «le cloud est plus que de la technologie ; c’est une nouvelle façon de faire les choses». Et les tendances actuelles, renforcent encore cette dynamique créée. «Le mobile est dans le cloud et le cloud est mobile. c’est comme cela que vous l’aimez !»

LE cLOUD, çA MARchE !

Hervé Schauer de HSC confirme : «Regardez ces applications dans le Cloud : vous n’avez même pas à penser si cela marche… Cela marche ! Ces technologies sont agréables, fiables et faciles à gérer. Vous ne pouvez pas aller contre cette tendance… Laissez vos employés utiliser ces services, mais accom-pagnez leurs démarches d’une Security Policy. Mais surtout ne leur dites pas que ce n’est pas possible d’utiliser de tels services pour des raisons de sécurité ; ils ne compren-draient pas pourquoi…» «Aujourd’hui, opter pour le Cloud est encore souvent un choix guidé par la réduction du coût, disons, de ‘communication’. Demain, le Cloud sera drivé par la réduction du coût du management, dit Carlo Harpes, de iTrust Consulting. Ma prédiction : c’est que la sécurité va être embarquée dans les services cloud eux-mêmes et que cela fera sauter les freins à l’adoption. Ainsi, il ne sera

plus question de secured cloud ou de non secured cloud.»

cET OBjET éTRANGE

«Le cloud reste un objet étrange et non régulé, intervient Cyril Pierre-Beause du cabi-net d’avocat Allen&Overy. Il y a actuellement un manque de contrôle du cloud qui empê-che de savoir au final où les services sont exécutés. Il faudrait se doter d’un Cloud Act, qui créerait un environnement de conformité pour le cloud. Le Luxembourg a été un pion-nier en adoptant, il y a déjà neuf ans, une loi sur la protection des données personnelles. Si vous voulez aller dans le cloud, faites-le de façon sécurisée et le respect d’une loi serait un des aspects à suivre.» Des propos confirmés par David Hagen de la CSSF. «Les catastrophes dans le cloud sont un danger ultime», explique l’expert de l’autorité de surveillance du secteur financier. Reprenant l’analogie d’une crise financière globale créée

My cLOUD IS SEcURE

Auprès de nombreux exposants,

prestataires et éditeurs, Trend Micro, le

spécialiste en solutions de sécurité, a mis

à jour ses solutions de sécurité dans le

cloud et pour le cloud. «Le périmètre IT a

définitivement changé, au point qu’avec

la virtualisation, on ne sait plus où il

s’arrête réellement, dit Patrick Dalvinck,

Regional Manager Benelux de Trend

Micro. Aujourd’hui, il est temps d’intégrer

la sécurité au cœur de la virtualisation et

du cloud.»

Pour cela, Trend Micro a lancé Deep

Security, un agent de sécurité qui va de

pair avec les machines virtuelles VMare

et Xen. C’est la porte ouverte à créer un

Secure Cloud, qui permet de garder le

contrôle des données dans les clouds

privés ou publics par une encryption sans

faille et des clés détenues en propres.

«La virtualisation crée un environnement

critique pour les entreprises. Celles-ci

ont bien compris l’importance de la

protection de ces applications et services

virtuels. Ce voyage de la virtualisation

étant largement entamé, les sociétés

cherchent une protection globale et aussi

pour le cloud (privé ou public) qui passe

par la protection au sein du réseau, par

la protection du systèmes host et par la

protection des données elles-mêmes.»

Avec cette approche, Trend Micro offre

une garantie de traçabilité, d’intégrité

et de sécurité pour faire définitivement

sauter les freins à l’adoption du Cloud.

20 MARS 2011

AcTuAL IT SÉCURITÉ

Page 21: ITnation #30 Carlo Gambucci, SIGI

par le seul segment des subprimes (qui est loin de représenter la finance mondiale), un incident dans le cloud pourrait-il faire tomber en domino toute une chaîne économique ? Dans ce parallèle dressé, c’est l’incapacité à mesurer les risques qui a renforcé la dimension catastrophique de la chute d’un seul domaine ou service. «Il y a des règles basiques à res-pecter lorsque l’on prend une telle démarche : le respect de la confidentialité, l’intégrité de l’information et des process et la traçabilité de ce qui s’est passé.»

PAS SANS fAILLE

Pour le régulateur, le fait est que le cloud, Légo de services IT, n’est pas adapté au secteur luxembourgeois. «Aujourd’hui, il est envisa-geable de construire une Bank-as-a-Service qui réalise ses opérations de back-office dans

le cloud et son front-office en tant que service. Mais pouvez-vous faire confiance aux cloud providers derrière ? Avez-vous l’assurance que cette BaaS fournit le même SLA à toutes les compagnies du cloud ? Si vous perdez un tel service, ce sont des millions de transactions qui peuvent être perdues. Et pire, si un seul petit bit est perdu ou corrompu, peut-il créer une panne dans toute la chaîne ? Si cette inté-grité est rompue auprès d’une autre banque, est-ce que cela peut affecter vos propres opérations ? Le problème du cloud est qu’il est capable de tourner tant avec les erreurs que sans les erreurs. Le problème est bien d’identifier la cause.» Un second danger est la mise en cascade des responsabilités entre prestataires. Dans le cloud, il est difficile d’avoir un "prime provider" qui est le "sole contrator" et qui n’a qu’une

présence contenue dans une seule juridic-tion. «La dilution des responsabilités est un véritable défi dans le cloud.» À Luxembourg, l’environnement PSF garantit la responsabi-lisation des fournisseurs auprès du secteur financier. «Pour moi, faire confiance au cloud revient à disposer de toute la transparence sur toute la chaîne d’exécution, d’avoir une homogénéité des services, de pouvoir dis-poser du professionnalisme suffisant et de garantir la traçabilité adéquate.» Des auditeurs de cloud seraient alors nécessaires à mettre en place pour garantir cette mouvance qui ne peut pas s’écarter aux frontières luxembour-geoises. «La crise financière a créé un besoin de meilleures réglementations dans le secteur. N’attendons pas la crise du cloud pour une meilleure réglementation du cloud…»

Jean-Yves Mathieu, Board Member de l'Isaca

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Luxembourg : de la Banque à la Banque de DonnéesLe Luxembourg a depuis quelques temps clairement affiché sa volonté de se positionner sur la scène du cloud computing. L’objectif de cet article est d’examiner les avantages compétitifs de la place par rapport aux places concurrentes et d’identifier la valeur ajoutée offerte à une société désirant centraliser ses données et ses référentiels au Luxembourg pour améliorer le service rendu aux clients finaux.

LA DéMATéRIALISATION DES échANGES cOMME fAcTEUR D’AMéLIORATION DU NIVEAU DE SERVIcE

L’amélioration de la productivité et de la qualité de service dans des secteurs comme la finance, le secteur public ou la santé implique une dématérialisation des échanges. En effet, l’en-treprise peut au travers de la dématérialisation :

• Améliorer la qualité de service en évitant les saisies multiples et en diminuant les sources d’erreurs, au travers de la transformation de données non structurées en données structurées.

• Diminuer les coûts de transport et de stockage des informations via l’élimination des supports physiques.

• Augmenter la transparence et le contrôle sur les processus pour l’utilisateur final, en rendant les données et l’état d’avancement des opérations accessibles en temps réel.

Ces objectifs sont déjà partiellement atteints dans des domaines bien spécifiques comme le commerce électronique et la dématérialisa-tion des factures. En effet, il est d’ores et déjà possible pour un particulier d’être averti en temps réel de l’échéance d’une facture via des sites comme eFacture ou Securibox et d’archi-

ver ses factures électroniques. Proposer aux clients ce niveau de service sur l’ensemble de la chaîne de la valeur est un enjeu majeur pour les entreprises de services. En s’inspirant des cas existants, nous pouvons identifier les pré-requis à une généralisation de ces pratiques : centralisation des référentiels, environnement légal et culturel favorable, disponibilité d’une infrastructure de sécurité adaptée, interopéra-bilité et accès à des services métiers.

cENTRALISER LES RéféRENTIELS POUR AUGMENTER LA VALEUR DE SES DONNéES

La matière première sur laquelle travaillent les entreprises de services est constituée de données numériques dont la valeur est proportionnelle à la qualité : complétude, fraîcheur, accessibilité et sécurité adaptée. La centralisation des référentiels permet d’optimiser au mieux ces caractéristiques. Sur internet, la bataille se joue actuellement autour du contrôle de référentiels et des socié-tés comme Facebook, Google ou LinkedIn ont bâti leur business model sur la constitution de référentiels centralisés possédant les caracté-ristiques énoncées ci-dessus. De même, les grandes entreprises internationales ont tout intérêt à centraliser leurs données stratégiques

comme les fichiers clients ou les catalogues produits. Des initiatives comme OpenData dans le secteur public imposent également une concentration des données. Se pose alors la question de la localisation de ces référentiels.

LE DROIT, PRINcIPAL OBSTAcLE À UNE DéMATéRIALISATION DE BOUT EN BOUT

Un adage bien connu des professionnels du droit est «Si tu ne comprends pas, tu ne prends pas» (on parle également de principe de précaution). La dématérialisation faisant par nature intervenir des technologies complexes et en constante évolution, il est très difficile lors d’un litige de faire accepter la valeur probante d’un document numérique. Alors que les lois existent et qu’il est techniquement plus sim-ple de prouver l’authenticité d’une signature numérique que d’une signature manuscrite, force est de constater que les obstacles à l’acceptation des preuves numériques sont en grande partie culturels. En faisant évoluer de concert le cadre légal et l’offre de service permettant aux entreprises de s’y adapter, le Luxembourg s’attache depuis déjà quelque temps à mettre en place un environnement permettant la dématérialisation tout en pré-servant la sécurité juridique.

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AcTuAL IT CLOUD

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LA cONfIDENTIALITé : UNE cOMPéTENcE REcONNUE DE LA PLAcE

La mise en place d’un environnement légal et culturel, dans lequel à la fois la confiden-tialité et le respect du droit sont préservés, a nécessité plusieurs années. Dans ce cadre, le Luxembourg est aujourd’hui internatio-nalement reconnu pour son sérieux en matière de surveillance prudentielle ainsi que pour sa détermination à protéger la confidentialité des acteurs désirant y exer-cer une activité. Les mêmes problématiques s’appliquent en matière de données infor-matiques : comment sécuriser les données légales sans donner la possibilité à ceux qui le voudraient de protéger leurs données illégales ? Le Luxembourg peut clairement capitaliser sur l’expertise et l’image acqui-ses dans le secteur financier pour proposer un environnement dans lequel les données informatiques sont à la fois protégées, contrôlées et surveillées. Ainsi, la création de statuts spécifiques de type PSF permet à un acteur désirant implanter ses référentiels au Luxembourg d’être assuré de la qualité de service des prestataires. LuxTrust se positionne aujourd’hui comme un acteur local incontournable en matière d’identité électronique et de services associés.

INTEROPéRABILITé : LE chAîNON MANQUANT ?

Une fois les données centralisées dans un environnement contrôlé et sécurisé, il est nécessaire de pouvoir y accéder à tout moment, en préservant les caractéristiques ACID bien connues des informaticiens (Ato-micité, Confidentialité, Intégrité, Durabilité). En effet, pour revenir à des exemples connus, Facebook ou Google n’ont prospéré que parce qu’ils permettaient :

1. Au détenteur de la donnée de la modifier à tout moment et d’en autoriser ou en interdire l’accès,

2. Au consommateur potentiel d’y accéder simplement par l’inter-médiaire d’une API ouverte.

L’idée n’est évidemment pas de répliquer tels quels ces principes concernant des référen-tiels hébergeant des données stratégiques, mais plutôt de s’en inspirer pour augmenter la valeur de ces données. Ainsi, les compo-santes majeures de l’interopérabilité ont trait aux identités et aux services métiers.

Concernant l’interopérabilité des identités, il est possible de s’inspirer de standards comme OpenID ou OAuth, couplés avec une

interopérabilité des autorités de certifications européennes pour proposer un écosystème à la fois ouvert et sécurisé.

Concernant les protocoles d’accès, il revient aux entreprises détentrices des données de proposer des API permettant aux consom-mateurs internes et externes d’accéder simplement à l’information dont ils ont besoin au moment où ils en ont besoin. Ici encore les technologies existent et sont déjà déployées (REST, JSON, Web Services, …). L’enjeu réside dans la capacité qu’auront les entre-prises à se conformer à des standards établis ou émergeants (XAdES, PAdES, CAdES pour les signatures, XBRL pour le reporting finan-cier, …) tout en les étendant pour apporter leur valeur ajoutée spécifique.

Par Fabrice Croiseaux Associé chez InTech S.A.

Fabrice Croiseaux, Associé chez InTech S.A.

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Page 24: ITnation #30 Carlo Gambucci, SIGI

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Page 25: ITnation #30 Carlo Gambucci, SIGI

L'ouverture de la séance a été assurée par M. Adithya Sharma, membre du comité de direction de l’IBCL, et a introduit le public dans le sujet et relevé l’importance de ce secteur pour l’industrie des services. La conférence s’est poursuivie par la présen-tation de M. Ashutosh Vaidya, vice-président BPO de Wipro. La première partie de cette présentation a porté sur les raisons qui poussent les sociétés à externaliser certains services, dans ce cas vers des sociétés en Inde. Si au départ l’avantage perçu était l’économicité des services prestés en Inde, depuis quelques années les motivations por-tent plus sur la grande disponibilité de talents bien formés et spécialisés.

EXTERNALISER DES AcTIVITéS NON MéTIER

Selon Ashutosh Vaidya, la mise en place d’équipes de talents de haut niveau, opé-rant globalement et capables de mener à bien des projets dans des délais restreints est un défi pour toute entreprise dans un contexte concurrentiel et globalisé. Dans son expérience professionnelle, Ashutosh

Vaidya cite un taux de réussite des projets de 80 %. D’autre part externaliser des activi-tés non métier permettrait selon lui de libérer les ressources financières et organisationnel-les de l’entreprise pour mieux les affecter au métier principal de l’entreprise, aux activités de recherche et de développement, au mar-keting ainsi qu’au développement de produits innovants.

La nature des services externalisables est très variée passant par les services de comptabi-lité, les activités de support et allant jusqu’à la gestion et la réalisation de projets complets, les services d’ingénierie et de design. Pour-tant, selon le conférencier, les entreprises devraient se mettre en garde de sous-traiter leurs compétences primaires, et d’ajouter que de vouloir externaliser son savoir-faire serait fatal à toute entreprise.

À ne pas sous-estimer sont les défis et les difficultés auxquels les entreprises sont confrontées lors de projets d’externalisation. Parmi ces difficultés, M. Ashutosh Vaidya cite les différences culturelles et les problè-mes de langue, source d’incompréhensions

Des défis dans la gestion de projets d'outsourcing : d'Inde au Luxembourg

Un séminaire organisé conjointement par l’Indian Business Chamber of Luxembourg (IBCL) et le Project Management Institute Luxembourg Chapter (PMI) a attiré plus de 100 participants sur le thème «Gestion de projet & outsourcing vers l'Inde». Le séminaire s’est tenu dans l’auditoire de la BGL BNP Paribas devant un public de professionnels de la gestion de projets et de représentants du secteur des services.

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AcTuAL ITPMI

Page 26: ITnation #30 Carlo Gambucci, SIGI

et de malentendus. Pour palier à cela il est primordial de mettre en place des structures de communication performantes, de former le prestataire dans la culture de l’entreprise et d’inclure le fournisseur de services dans le réseau organisationnel de l’entreprise. Une autre barrière, psychologique cette fois, concerne l’appréhension du client de perdre le contrôle de processus vitaux et nécessaires pour l’entreprise.

UN fOcUS cLIENT

Reprenant le sujet, mais optant pour la vue «client», le deuxième conférencier de la soi-rée, Alain Maquet, program manager chez Threon Luxembourg, a présenté une étude de cas pour la sous-traitance d’un projet de développement informatique dans le domaine de l’aéronautique et de la logistique. Confir-mant en grande partie les observations de son prédécesseur, il a mentionné que dans le projet qu’il a géré pour le compte de son client les grands défis ont été les problèmes de compréhension (notamment le langage du corps), mais qui ont pu être résolus en augmentant les moyens et canaux dédiés à la communication et aux visites sur site, et plus important encore il a fallu documenter très amplement tous les processus et les exigences techniques.

L’avantage économique pour la sous-traitance était dans ce cas de second ordre, la motivation principale pour sous-traiter le projet a été le manque de spécialistes dans l’équipe locale et les délais très contraignants pour la réalisation du logiciel de contrôle. Le projet, malgré les problèmes de com-munication, a pu être mené à bon terme, premièrement parce que le sous-traitant disposait des compétences métier deman-dées et avait la capacité et la maturité pour mener à bien des projets complexes et de grande envergure. Du côté du client, il aura été nécessaire d’investir beaucoup plus que prévu dans la documentation, la coordination et la communication entre les équipes disper-sées sur plusieurs continents. Une adaptation finale du logiciel a été effectuée par l’équipe en place chez le client. Alain Maquet conclut sur une note très optimiste et recommande l’outsourcing, mais uniquement dans le cas de projets de moyenne, grande voire de très grande envergure.

26 MARS 2011

AcTuAL IT PMI

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La normalisation des TICs à LuxembourgLe comité technique de normalisation IsO/cEI Jtc1, pour «Joint technical committee 1», a été créé en 1987 afin de répondre au besoin de normes internationales dans le domaine des technologies de l'information et de la communication (tIc). Le travail de suivi de ce comité par le Luxembourg est de taille, notamment en raison du nombre de normes publiées ou en cours de développement. des structures adaptées ont donc été établies, afin d'être en mesure de suivre de manière efficace ces normes internationales. L'ILnAs a ainsi mis en place des comités d'étude nationaux de normalisation, correspondant aux comités miroirs au niveau national de comités (ou sous-comités) techniques que l'on retrouve au niveau international.

Le comité ISO/CEI JTC1 compte 18 sous-comités et 5 groupes de travail. Le Grand-Duché de Luxembourg est actuelle-ment actif, au travers de 27 experts nationaux répartis dans 6 sous-comités et 1 groupe de travail1 :

• JTC1/ SC 6 Téléinformatique• JTC1/ SC 7 Ingénierie du logiciel

et des systèmes• JTC1/ SC 17 Identification des cartes

et des personnes• JTC1/ SC 27 Techniques de sécurité

des technologies de l’information

• JTC1/ SC 36 Technologies pour l’éducation, la formation et l’apprentissage

• JTC1/ SC 38 Plates-formes et services d’applications distribuées

• JTC1/ WG 7 Modèle de réseaux

Au sein des comités d'étude nationaux, les normes sont élaborées, analysées et commentées dans le cadre d’un proces-sus ouvert, qui permet à tous les acteurs concernés de transmettre leur position. À ce titre, l'ILNAS permet aujourd'hui l'ins-cription gratuite à toute personne manifestant la volonté de participer aux travaux de norma-lisation et répondant aux critères de sélection ad hoc2.

UNE jOURNéE NATIONALE SUR LA NORMALISATION DES TIc

Afin d'informer les professionnels concernés et de promouvoir la normalisation des TIC au Grand-Duché de Luxembourg, l'ILNAS envi-sage d'organiser chaque année la «Journée nationale ISO/CEI JTC1». Cette année, ce rendez-vous sera organisé en collaboration avec la Chambre de Commerce et aura lieu le 14 octobre, dans le cadre de la «Journée mondiale de la normalisation».

Cette journée aura pour thématique princi-pale : «Normalisation et cloud computing». En effet, en regard de l'évolution actuelle des TIC et du contexte de l'informatique distribuée, il importe d'attirer l'attention des professionnels sur la normalisation de ce domaine encore émergent. D'une part, le cloud computing sera, selon les prévisions, un des sujets qui focalisera le plus l'attention des professionnels des TIC pour l'année à venir. D'autre part, la «Journée mondiale de la normalisation» aura pour thème en 2011 «Les Normes internationales - Pour établir une confiance mondiale». Cette maxime s'inscrit parfaitement dans les probléma-tiques actuelles du cloud computing, avec les questions courantes relatives à la sécu-

rité et au respect de la vie privée. Enfin, au niveau normatif, l'activité est très importante au sein du sous-comité ISO/CEI JTC1/SC38, qui traite du cloud computing via un groupe d'étude spécifique. Ce dernier travaille actuel-lement sur un rapport visant à recenser les normes existantes dans le domaine du cloud computing, afin de déterminer les manques actuels et les besoins encore à pourvoir en termes de normalisation. L'ILNAS est à ce titre membre observateur de ce sous-comité depuis janvier 2011.

Par Nicolas Mayer

1 http ://www.ilnas.public.lu/fr/publications/normalisation/brochures-information/ILNAS-OLN-Registre-national-experts-inscrits-TCs-V31.pdf

2 http ://www.ilnas.public.lu/fr/normalisation/participation-aux-travaux-de-normalisation/index.html

28 MARS 2011

AcTuAL IT NORMALISATION

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Nicolas Mayer, Chargé de mission à l'IlnAS

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Computacenter 10 ans : DeLux !

Computacenter fête sa dixième année de présence en terres grand-ducales ce 30 mars à l'Aka Cité. Une nouvelle décennie s'ouvre donc, sous les meilleures auspices, marquée notamment par une nouvelle alliance entre les bureaux allemands et luxembourgeois pour créer une organisation de services et solutions DeLux. 2011 sera une année qui compte pour la filiale luxembourgeoise de computacenter ! Elle sera marquée par la célébration du dixième anniversaire de présence locale, par un emménagement à capellen, dans la vallée technologique, et par le développement des actions stratégiques mises en place ces 24 derniers mois. En effet, le potentiel de la virtualisation du desktop, des grandes migrations d'Os ou de suites de communication et bureautiques et l'éclosion mesurée du cloud computing, devraient permettre à l'entreprise de rencontrer de nombreux succès.

DEUTSchLAND-LUXEMBOURG, UN chOIX DELUX

Il faut dire que Computacenter Luxembourg s'est bien préparée à la nouvelle amorce et reprise économique. L'an dernier a aussi été une année de réorganisation avec un appui stratégique auprès du bureau allemand de Computacenter au lieu de la plus classique fédération Benelux. 2010 aura été couronnée de croissance et profits, à l'image du groupe qui affiche dans de nombreux pays clés une croissance à deux chiffres. «En effet, nous avons mis en place en 2010 une alliance avec nos collègues allemands, permettant ainsi au bureau luxembourgeois et à ses clients de se retrouver dans une structure des plus performantes au sein du groupe, dit Olivier Deboeck, Managing Director de Com-putacenter Luxembourg PSF. Même si ce n'est pas une position inédite, cela reste néanmoins une démarche originale dans le secteur des services et solutions informatiques à Luxem-bourg, qui est traditionnellement organisé sous un schéma Be(Ne)Lux ou France.»

Cet appui outre-Moselle a été édicté par la compétence reconnue de l'entité allemande et de ses 4.500 staffs, la proximité opéra-tionnelle et une offre de couverture pour les clients plus globale. «Nous avons axé notre proposition essentiellement sur les services ces dernières années, en délaissant complè-tement l'activité de produits dans une optique de pure Box Mover. Nous sommes ravis de ce choix, et adressons les questions produits dans une approche plus globale et dans des projets de transformation.» Ainsi lors d'une migration Windows7, par exemple, il est important de considérer aussi l'impact sur le matériel, à remplacer ou à conserver au cas par cas. Seule une démarche de consul-tance et architecturale permet cette analyse, aujourd'hui renforcée par le tissu constitué avec le réseau germain. RENDRE L’INNOVATION AccESSIBLE

«Nous disposons ainsi avec les anten-nes de Saarebrucke et surtout de Kerpen (entre Aix et Cologne) de ressources ultra compétentes dans de nombreux domaines.

La factory de Kerpen permet aussi la configu-ration d'environnements de machines d'une qualité et fiabilité impressionnantes», estime Olivier Deboeck. La partie des Managed Services, dispensée au départ de Luxem-bourg et d'ailleurs, est aussi renforcée par ce modèle, ainsi que la dimension européenne ou mondiale du fournisseur. Ainsi un client peut obtenir sur les continents, d'Ouest en Est, un service homogène. «Nous pouvons apporter à la clientèle luxembourgeoise une qualité de services en infrastructure inégalée ce qui n'était pas possible avec les seules forces luxembour-geoises ou du Benelux. Si on veut permettre à l'innovation d'entrer plus facilement chez les clients, la spécialisation pointue et éprouvée des ressources en Allemagne est la clé.» Ainsi, depuis Luxembourg les clients qui poursuivent leurs démarches en virtualisa-tion dans le centre de données, peu importe la technologie, VMware, Microsoft, Citrix Xen, et peu importe l'infrastructure physique sous-jacente, son stockage, son réseau, ses solutions de sécurité, peuvent trouver

30 MARS 2011

AcTuAL IT SERVICES

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le spécialiste disposant de la connaissance adaptée chez le consultant. Pour ceux qui entament une discussion sur la virtualisation du desktop, le cloud privé ou le saut W7, Office et Exchange 2010, e.a., le bureau est prêt à répondre présent. Pour les dix prochaines années, au moins !

Olivier Deboeck, Managing Director de Computacenter PSF S.A.

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expense@work implemented at the British Parliamentthe UK is regarded as a relative haven of probity and incorruptibility in public life. All the more reason, then, that the exposure of widespread expenses abuse by the UK’s Members of Parliament hit the political establishment hard and shocked the public at large. As a direct result of this exposure, MPs came to enjoy the same confidence ratings as second-hand car salesmen.

It was in 2009 that the Daily Telegraph obtained details of how MPs were spend-ing the nation’s money – in some cases on mortgages for houses they didn’t possess, on gardening, on dog food, moats, and countless other frivolities that had nothing to do with their parliamentary duties. The scandal was immense, embarrassing all political parties alike, backbenchers as well as ministers. Since then, and following police investigations, a former MP has been sent to jail and a second, a serving MP, is about to be sentenced. More prosecutions may be in the pipeline. A LAcK Of TRUST

What went wrong ? The answer is unsurpris-ing : lack of control, lack of clear rules, the arrogance of power, and weak oversight by Parliament. Westminster wasn’t then, and isn’t now, a modern commercial enterprise, where staff are accountable to bosses and ultimately to shareholders. Indeed it has sometimes been described as the best club in London, and its closed self-governance fostered an atmosphere of immunity, of nods and winks, informal ways of getting things done, and an aloofness from the mundane administrative rules that the rest of us must accept and live by. Above all, there prevailed an unwritten "understanding" amongst MPs what they couldn’t ask for in their pay pack-ets, to avoid upsetting those who aren’t getting pay rises, they were free to make

up for through their expenses. Never mind that, in theory an MP’s expenses were justi-fied only in as much as they were incurred in pursuit of parliamentary duties – it seemed that in reality almost anything could be nodded through.

It is hard to underestimate the damage done to the political life of the country. The scandal undermined the reputations of every one of the UK’s political parties and made the posi-tion of political representative suddenly a dishonourable one. In reaction, and by way of penance, the House of Commons, collec-tively, and rapidly, agreed on new measures, including the establishment of a new Inde-pendent Parliamentary Standards Authority (IPSA - http ://www.ipsa-home.org.uk) which was given the task of putting things right. IPSA first set about consulting a peevish public, as well as MPs themselves, and other institutions, on what the new expenses rules should be. Should MPs be paid an allowance and allowed to spend it as they wished ? Should they be provided with barracks in London or allowed to rent accommodation of their own choice, when the distance of their constituency from Westminster justified partial living in London ? And what should that distance be ? IPSA wrestled with these, and many other questions, for a number of months, whilst also looking for modern on-line off-the-shelf software to handle MPs’ expense submission, validation and payment.

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A MORE INTEGRATED SySTEM

expense@work, from Prague-based sys-tems@work, was chosen in February 2010, and came closest to meeting IPSA’s stated requirements. Adam Bager, Chairman of systems@work comments : "I believe IPSA thought our software flexible enough to han-dle immediate verification against IPSA’s rules, technically modern enough to allow deploy-ment as an entirely browser-based system, capable of reporting to MPs and IPSA man-agers on overspend, reimbursement and other measures, and able to meet sophis-ticated requirements for scanned image management, validation workflow, and sub-sequent MP appeals processes." It was also judged capable of passing paid and refused claims to a public publications website, where MPs’ expenses could be examined in detail. Crucially, it could be implemented in the impossible timescales set by IPSA and the political calendar. Adam Bager, Chairman at LLP Group (also present in Luxembourg) and systems@work, continues "meeting IPSA’s needs was one thing, but having everything ready for May 6th, the date of the General Election in 2010, was another. The expenses rules were pub-lished on March 28th, and from that day we and IPSA had under 40 days to be ready with a fully configured system, including trained IPSA users, and an army of trained trainers ready to explain the system to MPs.

Despite the obstacles and the pressure the system was ready on May 7th, and MPs began to work with it from May 10th." What followed was an uncomfortable ride for IPSA, systems@work and many of the 650 MPs. The situation was that of an entirely new organisation using an entirely new set of software systems, designed to reflect entirely new expenses rules for 650 MPs and their assistants, many of whom had no experience of computer systems at all. Some MPs gleefully pointed out that they had never even switched on a PC. All very well, then, to vote for change, as they did in 2009, but quite another matter to have to stomach the new rules and use an online system to make expenses claims. Gone were the days when MPs could fling a sack of receipts at a mem-ber of the House of Commons staff and ask for "a cheque by Thursday". Now it was a matter of do-it-yourself. The first weeks saw difficulties on both sides. Some of the rules seemed unreasonable to MPs, some of the systems and procedures took time to get used to, and some of the MPs were rebellious to the point that they were accused of aggressive behaviour towards IPSA staff. As time has passed, and with some tweaks to the rules and some tweaks to the system, an uneasy truce has developed, and MPs have come to accept that they must do what the rest of us do, and fill in expense forms in order to obtain reimbursement. Only this way can rules be

applied, transparency observed, and the public reassured. After all, why should MPs escape this tedious obligation ? Is there any-one in the world for whom filling an expense form is a pleasure ? It’s perhaps one of IPSA’s key achievements that they’ve brought the UK’s MPs into the same world as the rest of us and by doing this have started to restore honour to the profession of politician.

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AcTuAL IT PUBLIC FINANCE

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NoSQL, No Secret

Avec l'évolution naturelle et exponentielle de la quantité de données et l'aspect éphémère de celles-ci dans une consommation de l'information de l'instant, la mise en base de données des datas est un vrai défi pour les entreprises. Pour cela, les technologies dites NoSQL ou Big Data permettent un contournement efficace et simple du stockage parfois inutile. c'est une bonne quatre vingtaine de passionnés et curieux qui se sont retrouvés au Yajug à l'appel de nestor verrier, initiateur de la communauté nosQL Luxembourg, un groupe qui vise au partage de connaissances et de bons usages des technologies dites nosQL. «nosQL résout principalement trois défis, lance nestor verrier. Le premier tient aux capacités de gestion avancées en matière de gestion de larges quantités de données, le second au traitement en temps réel de ces données et le troisième au faible coût engendré et aux facilités de montée en charge.»

BIG IS BEAUTIfUL

En effet, NoSQL (dit aussi et même par-fois préféré sous l'appellation globale Big Data) est à l'origine de Facebook, Google et bien d'autres succès de la toile. Pour Ste-ven Noels, expert en Open Source Content Applications après de Outerthought, NoSQL permet de balancer le nouveau paradigme dans la distribution de software. «Avec un User Generated Content, les sites et applica-tions ne peuvent et ne veulent pas conserver toutes les données générées. Imaginez le nombre de crash reports Firefox envoyés à Mozilla ! La fondation n'en garde que 20 % au final.» Pour l'expert, le contenu est un coût, en termes d'espaces disques et de volume, mais aussi au regard des contraintes légales. «Les données restent une source d'opportu-nité. Le modèle de Facebook n'est pas d'être un réseau social, mais de publier les bonnes publicités au regard des profils des utilisa-teurs. Ils savent ce que vous faites ! Pour Amazon, c'est de vous donner des recom-mandations pour vos prochains achats !»

VIVE LE DATA NERD

«Le futur est pour les Data Nerds, estime Ste-ven Noels. Vous pouvez décider de dessiner le meilleur modèle mathématique et astro-physique pour connaître la prochaine pleine lune, ou bien aller sur Google Trends pour voir quand ont eu lieu les pics de requêtes et estimer ainsi la prochaine lune.» L'histoire a changé. Après la standardisation et la simplification des données et leur mise en DB, avec l'avènement des RDBMS, c'est la complexité qu'il faut aujourd'hui adresser. «NoSQL répond au scaling des données et permet de traiter des quantités de données qui ne tiendraient pas sur le plus grand de vos systèmes. Il ne s'agit pas que de résoudre un problème physique, mais aussi de faire face au problème budgétaire que cela engendre. Ima-ginez Twitter et ses 128 millions de displays à la seconde. C'est impossible d'afficher votre timeline si elle n'est pas précalculée d'avance.» NoSQL résout les nouveaux besoins de sca-labilité : une explosion, pas que des volumes

de données, mais bien des usages, des types d'application (dont les fameuses Read/Write), de la disponibilité, de la consistance «En ce sens, NoSQL, c'est la libération des donnée.» Les noms les plus évoquants sont dans la famille de solutions NoSQL, Google Big Table, Amazon Dynamo, Cassandra, Hbase, Mon-goDB, CouchDB, etc.

MyWORT ET jAMENDO AUX cOULEURS NOSQL

Le groupe Saint-Paul a lancé son site d'hyper-localisation MyWort, sur base de composants NoSQL. Le portail permet aux résidents de trouver les informations locales tout en offrant des possibilités de UGC (User Generated Content). «Nous avions besoin d'une tech-nologie qui garantit l'agilité nécessaire de ce projet, explique Jean-Christophe Denis de KPMG Luxembourg, agissant comme conseiller et développeur de MyWort. C'est sur BerkeleyDB d'Oracle que le projet a été monté. Définitivement, c'était une très bonne idée de considérer quelque chose de différent

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AcTuAL IT TECHNOLOGIE

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Nestor Verrier, initiateur du noSQl luxembourg

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des bases relationnelles pour un tel projet, avec un cadre performant et qui supporte les pics de charge et offre la scalabilité néces-saire à un tel concept.» La plate-forme de musique en ligne Jamendo s'est aussi tournée vers cette technologie. «Nous avons fait du NoSQL de dépit et cela a été un succès», revient Laurent Kratz, le fondateur de Jamendo. Avec son million de membres et ses 2 à 3 millions de visites uni-ques par mois, Jamendo avait d'abord fait du «gentil» MySQL, qui a montré, au fil du suc-cès, ses limites. La plate-forme s'est choisi des outils pour mettre ses assets dans le cache. «Je n'aime pas les couteaux suisses», dit Laurent Kratz, justifiant des solutions tar-gettées comme Memcached, Smarty, Twisted et une infra S3 de AWS en mix avec OVH. «Vous avez des problèmes de performance lorsqu’un million d'utilisateurs plongent dans la base MySQL.» C'est donc NoSQL qui aura tiré l'épine hors du pied de la start-up, avec une solution MongoBD, et qui aujourd'hui fait vibrer des millions d'oreilles sur l'internet.

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Pour Freddy Kaddour, Administrateur-Délé-gué, qui porte ce projet depuis de longs mois, c’est un élément clé qui vient s’intégrer dans le portefeuille des produits et services de Tech-IT. «Après une année 2010 qui a été pour nous une année de consolidation et qui nous a vu étoffer notre structure, c’était le moment idéal d’ajouter un axe de développe-ment supplémentaire. Et les serveurs I-Series viennent naturellement compléter notre offre dans une optique de consolidation.» Si la société n’est guère friande de termes marketing, c’est bien dans une optique de consolidation qu’il faut comprendre la déci-sion de Tech-IT. Un client peut ainsi consolider l’ensemble de ses serveurs IBM Intel, AIX et I-Series dans un seul châssis Blade. Ou, si le choix va plutôt vers du scale-in que du scale-out, consolider ses environnements I et AIX sur une seule machine, allouant les cœurs disponibles en fonction des besoins et de l’évolution des activités. «Et nous porterons cette nouvelle plate-forme aux standards Tech-IT, c’est-à-dire avec une réelle légitimité technique», complète Freddy Kaddour.

UN AcTEUR 100 % LOcAL

C’est l'envie qui a prévalu à notre création il y a quatre ans, et c’est elle qui nous a ame-nés où nous sommes aujourd’hui. À savoir une relation privilégiée avec IBM, partenaire principal. Nos intérêts sont convergents et avec l’adjonction du System-I à notre portfo-lio, nous sommes les seuls à pouvoir couvrir les trois environnements, intel, AIX et I-Series, directement à partir du Luxembourg, aussi bien en fourniture qu’en prestation de servi-ces. Et cet ancrage local (Tech-IT est adossé à un groupe industriel luxembourgeois) est particulièrement important pour nous.

«Notre volonté, poursuit Freddy Kaddour, c’est de devenir, à partir de Luxembourg, un acteur reconnu pour notre haute technicité sur les plates-formes que nous suppor-tons, et cela, au-delà de nos frontières.» Et lorsqu’on parle de consolidation, le lien est rapidement fait avec la virtualisation, pré-sente, bien sûr, dans le monde Power, mais pour laquelle Tech-IT s’est également forgé

une belle réputation, que ce soit en VMWare ou en Citrix. «Sans omettre ELO, un logiciel de gestion électronique de document qui s’interface aussi efficacement avec un As/400 qu’avec SAP, et dont nous terminons l’implé-mentation dans un environnement hautement complexe.»

Aujourd’hui, notre croissance passe avant tout par le recrutement de nouveaux col-laborateurs hautement qualifiés dans un des domaines précités. Nous savons où nous voulons aller, nous savons comment nous y allons, il nous reste encore parfois à découvrir avec qui nous allons y aller. Et au-delà de la compétence, nos interlocu-teurs mettent en avant une autre exigence. L’envie, toujours…

Denis Stoz, Managing Director de Tech-IT

Tech-IT gagne en puissance avec la plate-forme I-SeriesAprès s’être forgé une enviable réputation de haute technicité dans le monde AIX et Storage IBM, Tech-IT PSF S.A. étoffe son offre en lui adjoignant la plate-forme I-Series.

c’est un beau cadeau que tech-It PsF s.A. vient de s’offrir pour son quatrième anniversaire. déjà reconnu pour un savoir-faire avéré sur les plates-formes AIX et ds8xxx, le haut de gamme du stockage IBM, ainsi que sur la consolidation et virtualisation vMWARE, c’est désormais également sur la plate-forme I-series (mieux connue sous le nom historique d’As/400) que la société exercera ses talents.

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Joel Vanoverschelde, Partner Advisory & Consulting, Deloitte, KM leader

Leverage knowledge through collaborative workflowcOMPANIES IN ALL INDUSTRIES ARE STRUGGLING WITh SIMILAR chALLENGES AROUND EffEcTIVELy MANAGING AND LEVERAGING ORGANISATION TALENT AND EXPERTISE

The economic environment, global expan-sion, corporate mergers, decreasing supply of talent, retiring boomers, increasing organi-sational complexities and silos, and customer expectations are all driving the need for orga-nisations to improve their ability to deliver more with less whilst increasing productivity and efficiency. As many organisations experience some of these challenges, it is a future certainty that they will all vie with their competitors for an increasingly smaller supply of talent needed to execute strategy. Organisations can no longer afford to neglect their most important asset, their people. Harnessing and leveraging an organisations knowledge and expertise is no longer a luxury, it is an absolute game changer. Like never before, companies are challenged to meet complex demands from the market-place and within. Organisations must work smarter, be more productive and make better business decisions to remain competitive.

Why ShOULD cOMPANIES ADOPT A KNOWLEDGE AND cOLLABORATION STRATEGy ?

Engaging and retaining three generations in the workplace calls for new collabo-ration tactics. With multiple generations in the workplace today, organisations must deliberately put in place different processes, motivators and tools to stimulate collaboration

and create a knowledge sharing culture that appeals to all generations.

Long-term viability is increasingly depen-dent on collaborating across cultures and boarders. In today’s economic climate, organisations are trying to do more with less. As organisations continue to grow and expand into new markets, so does the need to share expertise to make better business decisions, improve productivity and work more efficiently. This is even truer in Luxem-bourgish multi-cultural working environment where employees from different countries, with different background work altogether serving customers who expect a consistent experience of a similar standard and quality employing the same approach regardless of whether they are worldwide. Through effec-tive collaboration, networking and knowledge management, organisations are able to transcend organisational silos.

Loss of expertise due to employee attrition or retiring baby boomers greatly impacts institutional knowledge. Tomorrow’s leaders, the knowledge professionals who will drive business growth through the 21st century, are in ever-increasing demand and ever-decreasing supply. The younger workforce is more noma-dic in its relationship with organisations, they tend to change jobs more frequently and do not see their career as a destination, but instead a journey. The impending retirement and mass exodus from the baby boomers workforce will create a void of institutional knowledge, insights and experiences as so many of the workforce make up a large portion of senior management. If organisations do not have a plan in place to capture, transfer and grow that expertise, it will not only be lost, but may cost companies more in the future as they repeat costly mistakes.

40 MARS 2011

IT EVEnTS KNOWLEGE MANAGEMENT

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Charles Delancray, Senior Manager Advisory & Consulting, Deloitte

BOTTOM LINE BENEfITS

Knowledge management helps to solve some of the most common business problems and at the same time delivers measurable busi-ness benefits by :

• Improving business decisions by increasing access to areas of expertise, lessons learned and leading practices

• Increasing efficiency and productivity, by reducing cases of "reinventing the wheel"

• Reducing the loss of knowledge and expertise due to employee attrition by capturing their explicit and tacit knowledge

• Leveraging leading practices and lessons learned to work smarter and more efficiently

• Enabling continuous quality improve-ment of products and services through increased collaboration of leading experts

OUR APPROAch AND METhOD : WhAT DIffERENTIATES US ?

Based on our past experience, we recom-mend a phased approach, with a first focus on the knowledge available in the orga-nisation. This awareness phase enables stakeholders buy in and proper knowledge recognition. In this phase we go through the knowledge lifecycle to determine organisation strengths and weaknesses.

In a second stage we address the knowledge management six critical components for suc-cessful implementation. These components are interdependent and each plays a critical role in creating a sustainable knowledge sha-ring culture.

1) People and culture. Aligning key employee behaviours to the business strategy is essential to the successful execution of the strategy and to creating a culture that supports it.

2) Process and organisation. Processes provide a structure that allows for consistency and standardisation in the capture, organisation, and dissemination of knowledge.

3) technology. Knowledge management requires tools and technology to

support the knowledge network in automating and executing the knowledge management processes.

4) content and context. Identifying business critical content and expertise and understanding the context of the events or situations in which it is used is imperative to delivering the right information to the right people at the right time.

5) Leadership and governance. Creating a governance structure with clearly defined roles and responsibilities is essential to defining, driving, controlling and overseeing the successful implementation of knowledge management.

6) strategic alignment. Establishing a clear vision and link between the company strategy, business objectives and knowledge management strategy and practices is imperative to create a shared understanding amongst leaders and staff alike around the decisions, actions, behaviours and messages required to execute the KM strategy.

KEy SUccESS fAcTORS

Most knowledge management programme fail because organisations do not invest in engaging and changing behaviours of their employees and because a supporting orga-nisation is not put in place to support new ways of working.

• Clearly define the scope• Identify barriers in the organisation for

knowledge management sharing• Address each barrier in the plan• Orient knowledge to business needs

and clients served by the organisation• Plan through three main dimensions :

culture, organisation and technology• Prepare a long term strategy and

a phased transition adapted to organisation maturity and culture

• Have strong management support• Have clear migration strategy

with realistic milestones• Define understandable KPI’s

with targets at each stage

By Charles Delancray and Joel Vanoverschelde

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IT EVEnTSKNOWLEGE MANAGEMENT

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eServices au futur à composer

Les services électroniques, pour les entreprises et les particuliers, peuvent-ils rayonner mieux depuis Luxembourg ? C'est la question que posent cette année l'APSI et PwC dans leurs réflexions et plans stratégiques pour l'e-Industrie luxembourgeoise.

Hébergeur de l'événement APSI du début 2011, PwC Luxembourg a engagé elle-même des forces dans la conduite d'une vaste étude Horizon 2011-2020 en matière de position-nement du Grand-Duché dans la fourniture de services dans le secteur de l'eBusiness ou eCommerce. «What's next ?», interroge Gilles Vanderweyen, Partner ICT Practice Leader de PwC Luxembourg. Après l'arrivée de noms attractifs eBay, Amazon, Skype, iTunes, etc. et à l'aube d'un nouveau régime de TVA qui avait largement soutenu le marché jusque-là, le pays doit établir sa nouvelle proposition de valeur. Dans le cadre de son plan d'actions et son étude Horizon 2011-2020, PwC a ras-semblé fin 2009 un core-group définissant le spectre de l'e-Servicing à Luxembourg. Une première matrice d'analyse des forces et faiblesses et des opportunités et menaces (SWOT) a dégagé les premières pistes. Et un second meeting a identifié les secteurs les plus porteurs pour la logistique et l'opération des services dématérialisés à Luxembourg, à savoir le divertissement et les médias, les services financiers et les services de support du commerce et du business électronique. TRAcK REcORD ET POTENTIEL

Pour le consultant, Luxembourg peut épingler un track record important, une infrastructure boostée et une interopérabilité des secteurs. PwC note également le régime TVA réduit favorable valide jusqu'en 2015 comme un atout, mais aussi comme une faiblesse future. Le pays a aussi du mal à identifier un créneau balisé, un manque de concurrence

dans l'infrastructure et un potentiel IP (droits de propriété intellectuelle) pas assez influent dans le domaine. L'analyse estime par ailleurs qu'aucun autre pays européen n'a pris de l'avance dans le domaine et que cela doit être considéré comme source d'opportunité, tout comme les nouveaux business modèles qui sont en train de se mettre en place dans la diffu-sion du contenu. La menace viendrait de la tentation des Blue Chips de l'e-Commerce luxembourgeois à quitter le pays après 2015 ou par le manque de vision stratégique. Pour Gilles Vanderweyen, le développement des compétences et des facilités seront clés. Il s'agirait de mettre en place une Master Platform, pas qu'au seul point de vue tech-nologique, mais bien dans ses composants légaux, financiers, structurels, ressources et talents, fournisseurs, qui pourrait accueillir les prochaines pépites plus facilement. Un tissu de PME devrait pouvoir aussi s'accrocher plus facilement à la démarche. APSI AU cœUR

L'association patronale de l'APSI soutient actuellement un rassemblement de stake-holders pour créer un e-WorkGroup. Elle active aussi la défense et la promotion des prestataires affiliés du secteur dans le giron du rapport Horizon 2011-2020 et apporte aussi une matrice d'identification du sec-teur, présentée par son président Jean Diederich, élevant le potentiel de l'attracti-vité luxembourgeoise selon les degrés de

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AcTuAL IT eCOMMERCE

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sophistication ICT ou de sophistication business. Elle balaie ainsi le secteur entre SMB's et e-Start-Up, mais surtout pointant l'attention sur les larges enterprises et les electronic services corporation. Mais le danger guette. Dans un rapport sur l'innovation IT, le Luxembourg classé en 2007 dans les Innovation Followers de potentiel, est resté dans le peloton des bons suiveurs, sans pouvoir décrocher un rôle aux avant-postes. Mais dans cette course à l'innovation, à l'échappée des pays nordiques, US, UK, Japon et Israël, le Luxembourg se voit rejoint par les Chypriotes, les Estoniens ou les Slo-vènes «Le plan d'action permettra d'aligner le pays au rang des Innovation leaders», espère Jean Diederich, assurant que cela ne passera que par la combinaison ICT/Legal/Business innovation. Et pour les observateurs, l'APSI en tête, le challenge sera de trouver à rebondir après la fin du régime de taxation des e-Services sur base du lieu d'émission du service au profit (aux dépends) du pays de consommation. Cette règle reste pour l'audience un nœud d'inquiétudes : qu'est-ce qui va définir le lieu de consommation (lieu de prestation (si iden-tifiable dans l'internet), lieu de souscription et de paiement, etc.) et comment les entreprises vont-elles se conformer à autant de régimes de TVA (pour les 27) et gérer la fluctuation des taux ? «Il faut regarder cela au point de vue des fournisseurs luxembourgeois, mais aussi européens, martèle Jean Diederich. La Commission regarde à la seule protec-tion des consommateurs et non pas à la

compétitivité de cette industrie en Europe.» En effet, que se passerait-il si ces entrepri-ses filent toutes à l'ombre des Alpes suisses, par exemple ? NAcAMAR, STREAMING STAR

Qui télécharge encore une vidéo ? Le strea-ming, insufflé de punch par les avancées technologiques et par la pénétration du haut-débit auprès des ménages, est le canal préféré des éditeurs et diffuseurs multimé-dias. Nacamar, société de technologie de diffusion de contenus sur le net, propulse à du 80 Gbits/s et ce, depuis son centre de données de Francfort, une quinzaine de mil-lions de streams par jour, pour un total de 3.000 TB de trafic au mois. Sport1.de et la Mediatek de la ZDF, e.a., sont ainsi accessi-bles à des millions d'utilisateurs à travers le web. Avec l'avènement annoncé du HbbTV (protocole de Hybrid TV), l'internet se glis-sera juste au plus grand des terminaux : le TV set. Lors d'un panel, Rick Minor (ex-AOL), Frédéric Foeteler (LuxTrust), Uwe Schnepf (Nacamar), Jean Diederich (APSI), Gilles Van-derweyen et Philippe Pierre (PwC) s'attardent à rappeler que c'est tout un écosystème qui croit aux eServices. L'audience aussi...

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AcTuAL ITeCOMMERCE

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Nathalie Thielemans, Directrice Commerciale et du Centre de formation GFI Benelux

Des nouveautés dans le catalogue GFIdepuis plus de dix ans, GFI propose toute une palette de services et de formations professionnelles aux dernières technologies. Parmi les nouveautés de cette année, on retrouvera des cours sur Windows Mobile 7 en collaboration avec Microsoft, ainsi qu’un cycle entièrement consacré à sharePoint 2010. des formations sur mesure en Office 2010 et de cours certifiants à scrumMaster et à la suite Oracle 11g seront également au programme de l’année.

La stratégie du Centre de Formation GFI s’oriente via 2 axes de partenaires afin de couvrir tout le catalogue de formation et les besoins de la place :

- l’axe «éditeurs» : avec un parte-nariat fort Business Objects SAP, Microsoft, Oracle, VM Ware et IBM

- l’axe «partenaires privilégiés» depuis plusieurs années avec notamment :

Oxiane : Animé par une équipe de consul-tants-formateurs qui développe son expérience dans la conduite de projets agiles et intervient sur des technologies avancées comme le développement d’ap-plications Web, Java ou Air sur la plates-forme Android de Google.Zen conseil :Animé également par une équipe d’experts permettant de couvrir un spectre technologique maximum autour des Bases de données, Serveurs d’applications, Solutions de haute disponibilité, de virtua-lisation et de collaboration.

La valeur ajoutée d’une formation IT, n’est-elle pas surtout le partage d’expériences entre les participants et avec l’intervenant ?

DES MATINéES POUR LES DécIDEURS

En 2011, il a déjà été question de SharePoint 2010 avec le CRM Microsoft Dynamics, une session supplémentaire a d'ailleurs lieu le 29 mars prochain.

Nos 2 prochaines matinées, à savoir les 24 mars et 28 avril prochains, nous aborderons respectivement : la problématique de délivrer les projets en temps et en heure avec Scrum, ainsi que les services en ligne de Microsoft BPOS, sujet qui me tient particulièrement à cœur, étant donné qu’il s’agit également d’une décision du Groupe GFI que de migrer vers ces technologies innovantes. En effet, GFI est la première SSII généraliste de cette taille à faire le choix de l’offre BPOS/Cloud de Microsoft.

Par Nathalie Thielemans

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ItnAtIOn EvEnts

> Quatrième édition du Gala Golden-i p47

> Logica mobilise les applications p48

> The art of the Swift p49

> HP célèbre l’hiver p51

> ITnation jobs devient la soirée Recrutement IT p52

> EMC enables business to run faster p55

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fLAGShIP AWARDS

Chargée de promouvoir l'ICT hors de nos frontières, l'Association des Professionnels de la Société de l'Information remettra son Flagship Awards à la société luxembourgeoise ayant fait le plus d'efforts pour promouvoir l'image du Grand-Duché à l'étranger, notam-ment grâce à son utilisation des TICs. Les sociétés intéressées peuvent remettre leur dossier au comité de l'Apsi jusqu'au 22 avril, les finalistes pré-sélectionnés seront ensuite annoncés le 29 avril. Lors de l'édition pré-cédente, c'est CETREL qui a remporté le Flagship récompensant l'innovation au sens large. Un prix «coup de cœur» a également souligné la créativité de la société M-PLIFY.

LE PROjET EUROcLOUD

Les différents chapitres d'EuroCloud se sont alliés pour organiser un grand concours paneuropéen pour récompen-ser l'innovation et l'esprit d'entreprendre dans le domaine du Cloud. Trois trophées seront ainsi remis dans trois catégories : la meilleure start-up, le Service Cloud le plus performant et le meilleur business case (privé et public). Chaque édition euro-péenne devra ensuite présélectionner une liste de candidats nationaux retenus. Les résultats de la sélection luxembourgeoise seront rendus public lors de cette édition du Gala.

cIO DE L'ANNéE

Un jury composé de la rédaction d'ITnation et de certains de ses partenaires identifiera le CIO qui a le plus fait l'actualité cette année. Lors du Golden-i précédent, le jury avait ainsi choisi de décerner son CIO Awards à Jean Hilger, Senior Vice President de la Banque et Caisse d'Epargne de l'Etat. Il succédait lui-même à Thierry Delroisse, CIO de Dexia-Bil et détenteur du titre du CIO de l'année 2009.

Quatrième édition du Gala Golden-i Pour l'édition 2011 du Golden-i Awards & Gala qui aura lieu le 19 mai prochain, pas moins de trois prix seront attribués à des acteurs clés de l'It luxembourgeoise. Le premier sera remis par l'Apsi pour récompenser les entreprises ayant réussi à rayonner hors des frontières de Luxembourg. Le deuxième temps fort de la soirée sera la publication de la sélection nationale du concours Eurocloud et le troisième trophée sera celui du cIO de l'année remis par Itnation. Outre les remises de prix, un grand Gala permettra à la communauté It de se retrouver et de partager une soirée dans le cadre exceptionnel de l'Abbaye de neumünster.

MARS 2011 47

IT EVEnTSGOLDEN-I

Page 48: ITnation #30 Carlo Gambucci, SIGI

Guillaume Schott, Directeur Technique chez logica luxembourg

Logica mobilise les applicationsDe plus en plus sollicitées, les plates-formes mobiles sont actuellement davantage imbriquées dans notre quotidien. Pourtant, peu sont les sociétés qui cernent bien les nouveaux modèles de business engendrés et les possibilités démultipliées en matière de développement d'applications. iPad, iPhone, Blackberry et autres tablettes ont modifié en profondeur la manière dont les entreprises communiquent avec leurs clients et partenaires.

Pour répondre à ce constat et aux exigences IT qui en découlent, Logica met à disposition son expertise en matière de développement et de réalisation d'applications et de cam-pagnes web. Lors d'un lunch organisé par ITnation, ses experts ont dressé un état des lieux du marché, des exigences IT nécessai-res, des questions liées à la sécurité et des perspectives en cours et à venir. L'idée est bien de s'affranchir des schémas traditionnels de développement d'applications classiques. UNE RéVOLUTION MOBILE

Encore à ses débuts, cette révolution de l'usage des applications n'est pas encore répandue partout, mais changera certaine-ment les habitudes de consommation sur le web dans les prochaines années. Parmi l'offre pléthorique que l'on voit se développer, peu d'applications sont déjà connectées aux sys-tèmes de gestions des entreprises. Certaines préoccupations restent importantes avant de se lancer dans l'aventure des applications pour terminaux mobiles. Celles-ci doivent avant tout répondre aux attentes et besoins de leurs utili-sateurs, qu'ils soient privés ou professionnels. «Il faut faire attention de ne pas chercher à transposer des applications existantes telles quelles, il faut tirer profit de l'outil mobile et développer des applications spécifiques en tirant parti de l'environnement tactile et de l'interactivité de l'objet. Il faut conserver l'idée business de base en tête, tous les types de

services n'ont pas vocation d'y être retrans-crits», explique Guillaume Schott, Directeur Technique chez Logica Luxembourg. UNE DéMARchE MULTIcANALE

Avant toute chose, l'entreprise intéressée doit décider si elle souhaite opter pour un site Internet mobile ou pour une application mobile, pour une approche mono-device ou multi-device «La société doit se poser les bonnes questions : quels sont les services à intégrer et quelle cible poursuit-elle ? La ques-tion du support doit aussi se poser. Les sites Internet mobiles ont une cible plus large, mais présentent l'inconvénient de ne fonctionner uniquement qu'à travers le réseau et d'être moins intéractifs. Le choix doit dépendre des objectifs poursuivis», précise Romain Gmerek, Manager Innovation web & mobile et Respon-sable du centre de compétence iPhone et iPad pour Logica Business Consulting. «Il est déterminant de créer des usages uniquement proposés sur base de l'application mobile, comme par exemple un lecteur de code bar-res intégré à un smart phone et sollicité via une caméra et utilisable dans un supermarché. Les nouvelles possibilités créées par HTML5 sont immenses et permettent de se rapprocher des clients. L'idée est vraiment de les toucher à de nouveaux endroits. Le succès de l'appli-cation va dépendre de l'expérience vécue par l'utilisateur», termine Guillaume Schott.

48 MARS 2011

IT EVEnTS PLATES-FORMES MOBILES

Page 49: ITnation #30 Carlo Gambucci, SIGI

The Art of Swift disposer d'une des meilleures infrastructures de paiement swift en Europe voire au monde n'est pas donné à tout le monde. Avec clearstream services, si ! En mode partagé et mutualisé, la filiale de deutsche Börse, les banques et professionnels de la finance peuvent accéder grâce au swift-as-a-service de clearstream à une infrastructure de paiement sate-of-the-Art et à de nombreux services associés, dont la réconciliation automatique des paiements et mouvements.

En tant que «Premier Customer» de Swift, Clearstream dispose d'un accès à la tech-nologie du réseau de paiements inégalé et s'impose une gestion des plus sévères sur la plate-forme pour ses besoins propres et le soutien de services de paiements électro-niques dans le cadre de son activité d'ICSD. Ce statut d'élite, Clearstream l'a encore ren-forcé avec des solutions à valeur ajoutée sur la plate-forme dont une solution AML (lutte contre le blanchiment d'argent) et reporting avancé de Eastnets, un archivage long terme et une solution de réconciliation automatique des paiements avec Sterci (Stermatch). Ainsi, son Swift Service Bureau (SBB) s'ouvre à une plate-forme Swift jamais en défaut, à SLA à 100 % de disponibilité dans une infrastruc-ture de pointe et à coûts maîtrisés du fait des bienfaits de la mutualisation. «Nous disposons d'une infrastructure Swift end-to-end, revient Roberto Ditroia, External Business Manager de Clearstream Services. Cette solution en mode SaaS permet une scalabilité, une haute disponibilité et une garantie de Best Execution grâce à la certi-fication de Clearstream, accessible pour les clients.»

RécONcILIATION EN TâchE DE fOND

C'est vers Sterci, l'éditeur suisse de Ster-match, une solution de réconciliation des paiements, que Clearstream Services s'est tournée pour enrichir son SBB. Souvent dans les petites et moyennes banques, la réconciliation de paiements se fait encore dans un mode (semi-)manuel qui est très consommateur de temps et de ressources. Avec Stermatch, la réconciliation des mou-vements se fait en tâche de fonds et un jeu de règles sur mesure permet de capturer les incohérences et les remonter dans une solu-tion centrale, collaborative, affinée et avec un reporting avancé au plus grand bonheur des managers et auditeurs.

Pour Cyrille Citton, Head of Finance de la ban-que Leumi à Luxembourg, Stermatch entre de pleins pieds dans la stratégie STP de la ban-que et réduit le risque opérationnel. «Stermatch permet de se concentrer sur les exceptions et de maintenir un staff contraint même si les volumes futurs sont appelés à augmenter. La solution évite les nœuds de process et offre une solution unique pour toute l'équipe. Elle permet en outre une investigation et une traçabilité des actions pour les équipes et auditeurs très appréciées. Grâce à Stermatch, nous réconci-lions 5.000 transactions par jour en 5 minutes au lieu, auparavant, de 6 heures ! Notre équipe est bien moins stressée par ces aspects de réconciliation et se concentre sur des acti-vités à valeur ajoutée.» Ainsi, un calculateur d'intérêts permet de prendre en considération l'impact des dates valeurs et supporte aussi les positions tant cash que titres. Avec un kick-off en juin 2008 et un live en août de la même année, Sterci s'est parfaitement intégrée dans le flux d'informations de la banque. Souscrire à un service, le consommer au lieu de devoir acquérir l'infrastructure, les logiciels et les services de support, est plus qu'une tendance. C'est une stratégie qui paie ! Aussi dans le monde des paiements.

Sandrine Fries, East West United Bank

Gilbert Kolbach, Président AlMUS et Head of Swift Business Services

David Mathoz, Aqua Vs Solutions

Marc Mathias, KBl epb

MARS 2011 49

IT EVEnTSSWIFT

Page 50: ITnation #30 Carlo Gambucci, SIGI

28, rue MünsterL-2160 LuxembourgTél. : ( +352 ) 26 20 52 937

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Page 51: ITnation #30 Carlo Gambucci, SIGI

Christian Verstraete, CTO d’Enterprise Cloud Services Worldwide

Ils étaient une centaine à avoir profité de l’évé-nement qui accueillait en outre des experts internationaux comme Christian Verstraete, CTO d’Enterprise Cloud Services Worldwide, et Jonathan Rende, Vice President et General Manager Business Technology Optimization, Applications, HP Software and Solutions. Pierre Parel, Directeur d’HP Luxembourg est revenu sur l’ADN d’HP : «Notre avantage est d’allier dimension locale et spécificités locales. Notre challenge va être de conso-lider notre position en matière de software. Dans l’esprit de beaucoup, nous sommes avant tout connus pour notre offre hardware. Pourtant nous travaillons beaucoup sur nos portfolios réseau et services.»

DES APPLIcATIONS UNIfIéES

Chez HP, les applications font et sont le busi-ness. «Les applications reflètent de plus en plus le business lui-même, elles sont là pour le supporter. L’agilité devient un élément clé. Notre positionnement est d’aider nos clients

à déployer leurs applications plus vite, de manière plus efficace et sécuritaire. Le plus grand défi est de gérer la complexité qui en découle. Aucune application ne fonctionne de manière isolée, elle se doit d’être liée aux autres», explique Jonathan Rende.

Pour répondre à cette complexité, HP pro-pose un seul système unifié et facile d’accès pour les développeurs. Cette nouvelle ligne de produits, HP Application Lifecyle Management 11, s’adapte à tout type de technologies, qu’elles soient écrites en java ou signées Microsoft. «Notre objectif est d’aller vers plus d’automatisation et de collaboration, ainsi que de faciliter le processus de prise de décision, tout en gérant les risques», continue-t-il.

UNE NOUVELLE èRE POUR LE cLOUD

Depuis quelques mois, toutes les initiatives liées au cloud ont été centralisées dans un groupe de travail international présidé par Christian Verstraete. «Différentes choses

sont en train de se mettre en place. Un des grands changements va être l’évolution du rôle du CIO. Celui-ci va davantage être un accompagnateur du business et un fournis-seur de services aux utilisateurs», explique Christian Verstraete. Ce nouveau CIO aura quatre tâches centrales : il devra créer son propre cloud, y amener ses applications et les transformer pour le voyage, consommer des services issus de différents endroits et gérer ses équipes à travers ces nouvelles conditions de travail. Pour aider les entrepri-ses à passer vers le cloud, HP a créé des «cloud discovery workshops» pour mieux comprendre leurs besoins en la matière. «Notre volonté est avant tout de démystifier ce cloud et partager la méthodologie que nous avons mise en place. Notre démarche est 100 % pragmatique. Le cloud n’est plus une question à présent, c’est une réalité. Il ne s’improvise pas, ce sont des profes-sionnels qui doivent le mettre en place», termine Pierre Parel.

HP célèbre l’hiverLe 1er février dernier, HP organisait sa «winter party» au Greiwelshaff pour remercier ses clients et partenaires, mais aussi dévoiler certaines nouveautés pour 2011, notamment dans la sphère des applications. déclinaison locale d’un événement international, l’objectif pour l’équipe d’HP était bien d’aller à la rencontre directe de ses clients tous secteurs confondus, qu’ils se nomment Goodyear, Arcelor ou encore cetrel.

MARS 2011 51

IT EVEnTSWINTER PARTY

Page 52: ITnation #30 Carlo Gambucci, SIGI

Le salon ITjobs se transforme en Soirée Recrutement ITLe forum Recrutement It organisé par Itnation et ses partenaires a rassemblé près de 280 candidats et recruteurs potentiels au tramsschapp le 15 février dernier. Foire à l’emploi et espace de networking, la soirée a également mis en valeur plusieurs speakers, experts dans leur domaine. Jean-Pierre corniou, dG de sia conseil, Olivier Fécherolle, dG Europe de viadeo, et Mark simpson, Partner chez Lancelot, se sont ainsi succédés au micro pour évoquer les dernières tendances en matière de recrutement 2.0.

UNE GLOBALISATION NUMéRIQUE

En ouverture de la soirée, Jean-Pierre Corniou est revenu plus en détail sur les nom-breux défis posés par les évolutions de notre société numérique. «Cette rupture numérique qui se crée est aussi importante que le pas-sage de la 2D à la 3D ! C’est un défi pour la société dans son ensemble, mais cela crée aussi des opportunités immenses pour les informaticiens et pour qui sait les saisir. Nous sommes à un carrefour important, le 21e siè-cle doit encore être inventé. Il sera en tout cas le siècle de la toute puissance d’Internet. Ce type de changement n’est pas nouveau, nous avons connu une révolution technologique à chaque étape de notre développement. L’in-vention de l’imprimerie, par exemple, a donné à l’Europe un avantage considérable sur le plan technologique. Elle a également amené le siècle des lumières et les prémisses d’une culture de masse», explique-t-il.

Accélération de l’information et de sa diffu-sion, la science et l’histoire progressent à présent à très grande vitesse, tout comme les capacités de création. «L’explosion d’Internet et du web nous entraÎnent dans une crois-sance exponentielle du volume d’informations et des connaissances. À titre d’exemple, cette année, nous avons produit le dixième de la production scientifique totale depuis 300.000 ans. Notre monde est à présent globalisé et

entièrement interconnecté. Les repères spa-tio-temporels ne sont plus les mêmes, c’est une rupture de fond. De nouvelles règles sont à inventer et l’informatique dans son ensem-ble doit s’adapter à cette nouvelle donne. Le concept d’entreprise étendue en est une des pistes», continue Jean-Pierre Corniou.

REcRUTER VERSION 2.0

De plus en plus d’entreprises sont actives et présentes sur les réseaux sociaux, qui sont devenus incontournable dans le domaine du recrutement depuis quelques années. Ils forcent les internautes à gérer les différen-tes facettes de leur identité virtuelle de très près, qu’ils soient candidats ou recruteurs. «Les entreprises se sont rendu comptes qu’elles pouvaient y trouver des candidats qu’on ne trouve pas ailleurs et dont les pro-fils sont plus rares. C’est également une importante source d’informations. Un profil est plus riche qu’un CV, on y donne une vision de soi différente. L’idée est de donner envie d’en savoir davantage. Mon conseil aux candidats serait de faire attention que la première impression qui sera donnée sur le réseau soit la bonne», précise Olivier Fécherolle. Trois raisons principales moti-vent les visiteurs d’un site comme Viadeo : entretenir leur réseau via des possibilités de networking, gérer leur carrière et la rendre plus visible, mais aussi trouver des clients ou des partenaires potentiels.

Du côté des recruteurs, on ne peut plus non plus se cacher derrière une annonce, il faut s’impliquer et y dévoiler aussi sa personnalité. «Le recruteur doit accepter de se montrer et que le candidat en sache autant sur lui qu’in-versement. Le principe de base des réseaux sociaux est d’entrer en communication sur un pied d’égalité et de manière transparente. La démarche de recrutement sur ces réseaux y est différente de celle sur les sites d’emplois classiques et permet une autre qualité de relation entre les acteurs. Nous n’en som-mes qu’au tout début de cette tendance, la simplicité des réseaux sociaux est en train de gagner tous les étages de l’entreprise et aura un impact sur la façon de manager et la rela-tion avec les clients. Je suis convaincu qu’ils vont engendrer de nombreuses innovations dans le monde de l’entreprise», termine-t-il.

52 MARS 2011

IT EVEnTS RECRUTEMENT

Page 53: ITnation #30 Carlo Gambucci, SIGI

En tant que recruteur, nous avons la chance

d’être en contact avec les deux visions et

de côtoyer autant les candidats que les

entreprises. Notre mission centrale est

d’être l’intermédiaire entre ces acteurs

et de faire circuler la bonne information

à la bonne personne. Le plus important

pour un candidat est qu’on se rappelle

de lui. Personnaliser son CV et sa lettre

de motivation à l’offre d’emploi, sont des

éléments basiques mais déterminants.

Il faut impérativement avoir un lien entre la

proposition et les documents présentés.

Le candidat doit se concentrer sur sa

différence et son propre parcours.

Le web a amené aux offres d’emplois une

réactivité et une rapidité sans précédent.

Il y a en outre une influence de plus en plus

significative des réseaux sociaux.

Qui se rappelle encore des annonces

qui étaient publiées dans les magazines

spécialisés ? Tout se passe à présent en

ligne. La difficulté est de trier toutes ces

informations. La très grande facilité de

postuler a pour conséquence que certains

chercheurs d’emplois postulent à tout et à

n’importe quoi, ce qui peut les desservir par

la suite.

L'avis

du recruteur

by

MARK SIMPSONPartner chez lancelot network

MARS 2011 53

Page 54: ITnation #30 Carlo Gambucci, SIGI
Page 55: ITnation #30 Carlo Gambucci, SIGI

Lunch ITnationTuesday 05.04.2011

subject ? Virtualization, security

and challenges ahead

When ? Tuesday 5th of April

from 11am to 3 pm

Program ?

11 :00 am - 11 :15 am :

Registration & Welcome

11 :15 am - 12 :00 pm :

Customer Case Virtualization

& Storage Strategy at CHamP

Cargosystems (Pascal Pipart)

12 :00 pm - 12 :45 pm :

Customer Case Backup Strategy at

Commerzbank (Patrick Sibilio)

12 :45 pm - 01 :15 pm :

EMC and VMware Update

01 :30 pm - 03 :00 pm :

Lunch

Security and data protection become more and more crucial for any kind of companies. To highlight those issues, EMC, CHAMP Car-gosystems and Commerzbank will organize a lunch with ITnation this Tuesday 5th of April. "Deduplication revolutionizes disk-based data protection, significantly accelerating backup data and providing network-efficient disaster recovery. Integrated software and hardware deduplication solutions like EMC NetWorker and EMC Data Domain Boost deliver unmatched reliability and efficiency", explains Patrick Sibilio, Assistant Manager at the Commerzbank.

fASTER, SIMPLER AND SMARTER

"Join us at this free half-day event and learn about the latest innovations in technology enabling your business to run faster, sim-pler, and smarter than ever before», adds Bernard Drappier, District Manager of EMC Luxembourg. The event will also address challenges that companies and organizations of all sizes face today with their virtualization, storage and backup strategy, featuring two customer testimonials from CHAMP Cargo-systems and Commerzbank. "You will learn how these companies virtualize their data center while strengthening their data pro-tection, streamlining backup and recovery, and meeting a wide range of service levels, even for the largest data volumes at the same time», concludes Bernard Drappier.

EMC enables business to run faster

MARS 2011 55

IT EVEnTSVIRTUALISATION

Bernard Drappier, District Manager d'EMC luxembourg

Page 56: ITnation #30 Carlo Gambucci, SIGI

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e pa

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le m

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ise,

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rge

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nten

ant a

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s, c

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raté

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r su

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Le q

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erg

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nirs

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enfa

nce.

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Contact et Réservation :Isabelle Libouton - [email protected] • Tél : +352 26 10 86 26

Guide ITnation infrastructureClôture : 4 avril 2011 - Parution : 12 avril 2011

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