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7/25/2019 j Vaysee Totalite Et Subjectivite
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Revue Philosophique de Louvain
Jean-Marie Vaysse, Totalit et subjectivit. Spinoza dansl'idalisme allemandNicolas Fvrier
Citer ce document Cite this document :
Fvrier Nicolas. Jean-Marie Vaysse, Totalit et subjectivit. Spinoza dans l'idalisme allemand. In: Revue Philosophique de
Louvain. Quatrime srie, tome 93, n3, 1995. pp. 434-435.
http://www.persee.fr/doc/phlou_0035-3841_1995_num_93_3_6945_t1_0434_0000_1
Document gnr le 25/09/2015
http://www.persee.fr/collection/phlouhttp://www.persee.fr/doc/phlou_0035-3841_1995_num_93_3_6945_t1_0434_0000_1http://www.persee.fr/doc/phlou_0035-3841_1995_num_93_3_6945_t1_0434_0000_1http://www.persee.fr/doc/phlou_0035-3841_1995_num_93_3_6945_t1_0434_0000_1http://www.persee.fr/author/auteur_phlou_149http://www.persee.fr/doc/phlou_0035-3841_1995_num_93_3_6945_t1_0434_0000_1http://www.persee.fr/doc/phlou_0035-3841_1995_num_93_3_6945_t1_0434_0000_1http://www.persee.fr/author/auteur_phlou_149http://www.persee.fr/doc/phlou_0035-3841_1995_num_93_3_6945_t1_0434_0000_1http://www.persee.fr/doc/phlou_0035-3841_1995_num_93_3_6945_t1_0434_0000_1http://www.persee.fr/doc/phlou_0035-3841_1995_num_93_3_6945_t1_0434_0000_1http://www.persee.fr/collection/phlouhttp://www.persee.fr/7/25/2019 j Vaysee Totalite Et Subjectivite
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434 Comptes rendus
Jean-Marie Vaysse, Totalit
et subjectivit. Spinoza
dans
l idalisme allemand
(Bibliothque
d histoire de la philosophie). Un vol.
21x13
de
305
pp. Paris,
Vrin,
1994. Prix: 198
FF.
Ce
livre
vise lucider le fonctionnement
et
les enjeux de la pense
de
Spinoza
l intrieur de l idalisme allemand, de l accomplissement
de la mtaphysique occidentale
dans
le processus d absolutisation de la
subjectivit moderne.
Nous
retiendrons
pour leur
clart
les
chapitres
consacrs Fichte,
Schelling et Hegel. Outre ces tnors de l idalisme
spculatif,
Hlderlin
et
les
romantiques sont galement retenus par l A.
Loin de conduire l athisme,
l identit
spinoziste
de
Dieu
et du
monde signifie celle
de
l Un et
du
multiple.
Ce
qui
est concentr
en
Dieu
se
dveloppe
dans
le
monde
sous
la
forme
du
multiple.
Tel
est
l acquis,
nous explique
l A.,
que livre la
pense
de
Spinoza
en Allemagne
l aube
de
l idalisme
spculatif. Avec Fichte, l idalisme
allemand s est
dsormais pleinement appropri le spinozisme comme une philosophie part
entire.
Elle
ne consiste plus en
un
repoussoir incarnant
l athisme et la
ngation de la libert. Spinoza est devenu le
seul
adversaire srieux de
Kant, en particulier, et de l idalisme
transcendantal
en gnral
(p.
63).
Pour Fichte,
nous dit l A.,
le spinozisme
reprsente
le
moyen
de
dp sser les limitations
kantiennes,
de retrouver l exigence de
l absolu.
Nanmoins,
Spinoza transgresse
le
principe
goque
Moi=Moi,
il
faut
le
combattre pour
prserver
l acquis
de
la
philosophie
transcendantale:
la
libert humaine. Le spinozisme
est
rejeter
dans
la mesure o il nie la
conscience pure qu il
rduit
un
Dieu
qui n est jamais
conscient
de
soi
et dont
la conscience
empirique
n est plus
qu une
modification.
Pour ce qui est de Schelling,
l A.
se concentre
sur
sa philosophie de
la nature. Celle-ci
est
une phnomnologie dcrivant les
manifestations
visibles de
l absolu et
posant une
production
univoque
et immanente
comme condition de toute science empirique de
la
nature.
La
onzime
des
Leons
sur la mthode des
tudes
acadmiques,
explique
l A,
distingue
deux manires
de connatre la nature. La premire
est
philosophique et
envisage
la
nature
comme
le
ct
ral
de
l absolu
qui
est
par
consquent lui-mme
absolu.
La
seconde est
empirique
et
considre
la
nature
pour soi,
dans la
mesure o
elle
est
spare de l idal
et
relative L empirisme de la physique moderne demeure unilatral, aux
yeux
de Schelling, dans
la mesure o il
procde du
pch de la
philosophi moderne depuis
Descartes,
savoir
du
dualisme opposant
la
matire comme corporit
l esprit.
Et
c est
ici
que Spinoza
intervient.
Mme
s il
ne fait pas
droit
la
libert,
son mrite est
d avoir surmont
ce dualisme, en faisant de la
substance
un sujet-objet,
mme
si
le
sujet
y
disparat compltement.
7/25/2019 j Vaysee Totalite Et Subjectivite
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Histoire de la philosophie 435
Selon
Hegel, dit l A., le spinozisme
est
un moment ncessaire du
penser qui,
la
diffrence
des
autres philosophies, n est pas
un moment
isol
car
il
implique
l ide
de
totalit.
Plus
prcisment:
si
Spinoza
accomplit
le cartsianisme
en posant la
substance une comme seule
effective
et
par
l
abolit l htrognit de la
pense et
de l tendue,
il
est
galement
le
premier reprsentant
moderne
en Occident de l intuition
orientale.
Ce
concept oriental
qu incarne
Spinoza inclut aussi bien
Bouddha et
Brahma que
Parmnide,
c est--dire
tout
ce
qui
procde
d une
intuition onto-tho-logique
de la
totalit antrieurement
sa
saisie
conceptuelle. La critique hglienne de Spinoza recoupe celle qu il
fait
de
l Orient.
L individualit
fait
dfaut
l univers oriental et l on
retrouve la
mme
carence chez Spinoza. La substance est l Ide
dans
la
forme
encore borne
de
la ncessit
et
non
la
personne
absolue.
Spinoza
demeure en de du vrai concept de
Dieu,
celui de la religion chrtienne.
Nous saluons l tendue des connaissances relatives
cette
priode
dont l A. fait preuve tout au long de cet
ouvrage.
Nicolas Fvrier.
Martine de Gaudemar, Leibniz. De la
puissance
au sujet
(Bibliothque de
philosophie).
Un vol. 21x13
de
294 pp.
Paris, Vrin,
1994.
Prix: 210 FF.
Martine de
Gaudemar nous
livre une tude remarquable
sur
la
puissance
comme pouvoir
d agir
dans
le
discours leibnizien.
Nous
saluons
avec enthousiasme tant l lgance
et
la prcision de son expression que
l tendue de sa connaissance de l uvre de Leibniz.
En tudiant la
notion
de puissance chez Leibniz, l A. montre que sa
philosophie a pu sauver l intelligibilit du schma aristotlicien
le
passage de la puissance
l acte tout en
produisant
un nouveau
concept adapt l univers thorique
des
modernes.
La conception mcaniste marque
l abandon
du recours
toute
profondeur mtaphysique ou potentialit que
l on pourrait
considrer
comme une qualit occulte. L univers mcaniste est pleinement
en acte,
il
peut
tre
expliqu
par
le
biais
d une
description
des positions
et
des
vitesses
relatives
des
corps. Tout recours
la notion
de
puissance
est
exclure car elle revient
introduire
l ide d une fin vise
inconsciemment par
le phnomne,
l ide d une destination commune
aux tres
en
mouvement:
leur accomplissement.
Dans un premier temps,
l A.
tend
dmarquer
Leibniz
d Aristote
dont les
notions
ne conviennent pas bien sa philosophie (p. 43).
Selon l A.,
la
notion
de
substance
possible ne renoue pas avec la
puissance
passive
d Aristote. En leur capacit d exister, ces
substances
possibles
sont corrlatives d une cration possible.
C est eu
gard
l acte