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BULLETIN TRIMESTRIEL ÉDITÉ PAR L’ASSOCIATION DES SERVANTES DE LA PRÉSENCE DE DIEU 18 rue de l’église – 83340 Flassans-sur-Issole – France – +33 (0) 4 94 80 26 18 [email protected] – www.servantes.pointscoeur.org Rédacon et concepon graphique : Maylis Debacque Les textes et les photos sont la propriété de Points-Cœur, sauf menon contraire. Nº 18 - Janvier 2015 Je demande le ciel pour mes enfants Les gens qui habitent le quarer du Point-Cœur sont venus pour la plupart du Paraguay ou de Bolivie. L’Argenne était en mesure, il y a quelques années, de leur offrir quelque chose. Aujourd’hui, avec les crises successives, l’appauvrissement économique et moral se ressent de plus en plus et la drogue fait des ravages. Elle détruit non seulement les personnes, mais aussi les familles, les relaons entre les voisins, etc., car elle est très souvent accompagnée de délinquance. Avec Marie-Aimée, l’une des volontaires du Point-Cœur, nous avons proposé aux mamans du quarer de commencer un groupe de « Prière des mères ». Très souvent, ce sont ces mères qui portent leurs fils tout au long de cee longue descente dans la drogue. La plupart de ces femmes ont des histoires incroyables de lue, de souffrance. L’une d’entre elles nous disait : « Je sortais tous les soirs à deux ou trois heures du man pour aller chercher mon fils et le ramener à la maison. » Les premières réunions ont été dures, difficiles à porter, tellement elles avaient besoin de parler, de dire leur souffrance. Le goûter qui suit le temps passé dans la pete chapelle du Point-Cœur est une suite de confidences et de souvenirs d’horreurs. Nous assistons à des moments incroyables de compassion, quelquefois de pardon, des unes envers les autres : « Je pensais que tu n’étais pas au courant de ce que ton fils avait fait. Maintenant je comprends ta souffrance. » ; « Malgré toute la haine que je porte à celui qui a inié mon fils à la drogue – ce qui l’a conduit à la mort –, j’ai appris que la violence n’était jamais une soluon. » L’une d’entre elles m’impressionne beaucoup. Deux de ses fils ont été assassinés. Elle-même est arrivée à notre première rencontre blessée par balle. La troisième fois que nous l’avons vue, elle avait perdu sa mère. Étrangement elle n’est pas complètement accablée. Elle crie sa douleur mais elle reste debout. Elle pleure ses péchés mais son cœur et son regard sont purs. Au moment de la prière pour chacun de ses fils, en pleurant, elle répétait toujours cee même demande : « Seigneur, je t’en supplie, donne à mes enfants la paix et la tranquillité qu’ils n’ont pas eues ici-bas ! » Elle a cee conscience inouïe que sa mission de mère ne s’achève pas avec la mort de ses enfants. Elle me pose toujours la même queson : « Ma sœur, comment puis-je savoir si mes fils sont au ciel ? Tu sais, ils ont fait beaucoup de mal ici-bas, mais ils étaient bons aussi. Je les connais, ce sont mes enfants ! » Lors de notre dernière réunion, elle n’a pas pleuré. Elle priait paisiblement en silence. Au moment du goûter, elle a consolé une autre maman qui souffre pour son gendre : « Tu sais, je connais ce chemin. Connue à le chercher, ne ferme jamais ta porte, souens ta fille et ses enfants. » Très souvent les gens me demandent : « Que pouvons-nous faire contre ce fléau de la drogue ? » Je n’ai pas la réponse. Existe-t-elle, cee réponse magique ? Cee iniave, ce geste que nous posons ensemble avec ces mamans ne prétend pas être une soluon. Je sais par contre que nos cœurs changent, que ces mamans sont consolées et encouragées dans le combat quodien de leur vie, que nous découvrons le lien mystérieux entre maternité, sacrifice et fécondité, que nous faisons l’expérience de la présence d’un Dieu qui n’abandonne pas son peuple, qui désire rester au milieu des hommes. Sœur Læa Servantes de la Présence de Dieu Répandre une culture de Compassion

Janvier 2015

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Bulletin trimestriel édité par l’association des servantes de la présence de dieu

18 rue de l’église – 83340 Flassans-sur-Issole – France – +33 (0) 4 94 80 26 [email protected] – www.servantes.pointscoeur.org

Rédaction et conception graphique : Maylis DebacqueLes textes et les photos sont la propriété de Points-Cœur, sauf mention contraire.

Nº 18 - Janvier 2015

Je demande le ciel pour mes enfants

Les gens qui habitent le quartier du Point-Cœur sont venus pour la plupart du Paraguay ou de Bolivie. L’Argentine était en mesure, il y a quelques années, de leur offrir quelque chose. Aujourd’hui, avec les crises successives, l’appauvrissement économique et moral se ressent de plus en plus et la drogue fait des ravages. Elle détruit non seulement les personnes, mais aussi les familles, les relations entre les voisins, etc., car elle est très souvent accompagnée de délinquance.Avec Marie-Aimée, l’une des volontaires du Point-Cœur, nous avons proposé aux mamans du quartier de commencer un groupe de « Prière des mères ». Très souvent, ce sont ces mères qui portent leurs fils tout au long de cette longue descente dans la drogue. La plupart de ces femmes ont des histoires incroyables de lutte, de souffrance. L’une d’entre elles nous disait : « Je sortais tous les soirs à deux ou trois heures du matin pour aller chercher mon fils et le ramener à la maison. »Les premières réunions ont été dures, difficiles à porter, tellement elles avaient besoin de parler, de dire leur souffrance. Le goûter qui suit le temps passé dans la petite chapelle du Point-Cœur est une suite de confidences et de souvenirs d’horreurs. Nous assistons à des moments incroyables de compassion, quelquefois de pardon, des unes envers les autres : « Je pensais que tu n’étais pas au courant de ce que ton fils avait fait. Maintenant je comprends ta souffrance. » ; « Malgré toute la haine que je porte à celui qui a initié mon fils à la drogue – ce qui l’a conduit à la mort –, j’ai appris que la violence n’était jamais une solution. »

L’une d’entre elles m’impressionne beaucoup. Deux de ses fils ont été assassinés. Elle-même est arrivée à notre première rencontre blessée par balle. La troisième fois que nous l’avons vue, elle avait perdu sa mère. Étrangement elle n’est pas complètement accablée. Elle crie sa douleur mais elle reste debout. Elle pleure ses péchés mais son cœur et son regard sont purs. Au moment de la prière pour chacun de ses fils, en pleurant, elle répétait toujours cette même demande : « Seigneur, je t’en supplie, donne à mes enfants la paix et la tranquillité qu’ils n’ont pas eues ici-bas ! » Elle a cette conscience inouïe que sa mission de mère ne s’achève pas avec la mort de ses enfants. Elle me pose toujours la même question : « Ma sœur, comment puis-je savoir si mes fils sont au ciel ? Tu sais, ils ont fait beaucoup de mal ici-bas, mais ils étaient bons aussi. Je les connais, ce sont mes enfants ! »Lors de notre dernière réunion, elle n’a pas pleuré. Elle priait paisiblement en silence. Au moment du goûter, elle a consolé une autre maman qui souffre pour son gendre : « Tu sais, je connais ce chemin. Continue à le chercher, ne ferme jamais ta porte, soutiens ta fille et ses enfants. »

Très souvent les gens me demandent : « Que pouvons-nous faire contre ce fléau de la drogue ? » Je n’ai pas la réponse. Existe-t-elle, cette réponse magique ? Cette initiative, ce geste que nous posons ensemble avec ces mamans ne prétend pas être une solution. Je sais par contre que nos cœurs changent, que ces mamans sont consolées et encouragées dans le combat quotidien de leur vie, que nous découvrons le lien mystérieux entre maternité, sacrifice et fécondité, que nous faisons l’expérience de la présence d’un Dieu qui n’abandonne pas son peuple, qui désire rester au milieu des hommes.

Sœur Lætitia

Servantes de la Présence de Dieu

Répandre une culture de Compassion

Pérou : Atelier de céramique

Pérou : notre traditionnelle pachamanca

Nous avons commencé des sessions de céramique pour les enfants de notre village au début de l’année 2014. Il ne s’agit pas seulement de les occuper pendant les vacances, mais de les aider à développer leur sens du beau à partir d’un morceau d’argile. En plus d’apprendre quelque chose d’utile, pourquoi pas même un futur métier, nous désirons leur donner confiance en eux.Dans le groupe des vingt enfants, il y a Adrian, un adolescent qui habite la dernière maison du village, au pied de la montagne. Sa maison est une simple baraque en bois, couverte par de la tôle, avec un sol en terre battue. C’est une famille très pauvre, mais ils ont un grand sens de l’art. Lors de ma dernière visite chez lui, j’ai trouvé son oncle sur la terrasse en train de jouer du violon : un tableau extraordinaire… Son père est également musicien. Ils sont pauvres mais dignes. Adrian est le plus fidèle de tous, il ne manque jamais. Il est toujours attentif à ce que dit le professeur. Chaque fois qu’il termine un objet, son visage resplendit… J’ai la chance d’être témoin de tout cela.À la fin de la première session, nous avons fait une exposition de tous les objets réalisés par les enfants. Les familles étaient invitées, ainsi que quelques-uns de nos amis. Les enfants étaient très fiers. La famille de Luz s’est exclamée : « C’est Luz qui l’a fait ? C’est incroyable ! »Quelques amis voulaient acheter des objets, mais les enfants ne voulaient pas vendre leurs premières œuvres d’art. Ils ont dû se contenter de regarder, pas plus! À la fin de l’exposition chaque enfant ramenait chez lui les objets fabriqués. Ce fut le moment le plus émouvant, chacun allait pouvoir décorer sa maison avec ses propres œuvres d’arts, même si certains n’ont pas de meubles pour les poser.Le plus important est qu’ils se soient rendu compte, ainsi que leurs familles, qu’ils sont capables de faire des merveilles.Merci à chacun de vous de nous aider à continuer !

Sœur Miriam

Préparée depuis plusieurs semaines et prévue depuis plusieurs mois, notre traditionnelle pachamanca a eu lieu le dimanche 30 novembre : l’opportunité pour nos amis de déguster ce plat typique tant apprécié au Pérou.Cette activité annuelle nous permet de trouver une partie des fonds nécessaires à notre mission, de réunir nos amis de toujours et de faire de nouvelles connaissances. Présentons un peu le menu du jour : la pachamanca doit son nom à son mode de cuisson, puisque en quechua il signifie « cuit-dans-la-terre ». Il s’agit de viandes : porc et poulet, et de quelques légumes : pommes de terre, maïs, fèves et patates douces, bien assaisonnés, qui cuisent plusieurs heures, sous la terre, entre des pierres chauffées.Nous avions demandé à notre ami Julian, un agriculteur du village et « pachamanquero » reconnu, de la préparer chez nous, dur travail que lui et sa femme ont commencé dès le samedi.Le dimanche arrivé, nous avons vécu une véritable multiplication… non du pain mais du nombre de personnes ! Une semaine auparavant, nous n’avions que quatre-vingt invités, puis peu à peu le chiffre est monté à cent vingt… et le dimanche ce sont cent soixante personnes que nous avons accueillies ! La providence a une fois de plus dépassé toutes nos estimations tout comme la générosité de nos amis à répondre à notre invitation !Pour aider au service, les volontaires de Points-Cœur sont venus au grand complet, accompagnés par quelques jeunes, amis des Points-Cœur. Leur disponibilité et leur sens de l’accueil nous ont beaucoup touchées. Terminons par une réflexion de señora Rosa, grande amie du Point-Cœur de la Ensenada, que nous n’avions pas invitée pensant que le prix serait trop élevé : « Vous n’avez pas osé m’inviter ? Mais pour une bonne pachamanca, peu importe le prix ! »Gageons que l’année prochaine elle sera au rendez-vous !

Sœur Gabriel

Nom : .............................................................Prénom : ................................................

Adresse : ..................................................................................Code postal : .........................Ville : ......................................................Tél. fixe: ..........................................................Tél. port. : .......................................................Email : ....................................................

BIC oooooooooooIBAN oooo oooo oooo oooo oooo oooo oooType de prélèvement : o Mensuel o TrimestrielPour une somme de : ......................., à compter du : ..../20....(mois/année)

Identité du payeur : titulaire du compte

Mandat de prélèvement SEPA - NºICS : FR70ZZZ414589

Vous pouvez mettre un terme à ce prélèvement à tout moment en nous téléphonant au +33 (0)4 94 80 26 18 ou en nous écrivant par courrier à : Servantes de la Présence de Dieu - 18, rue de l’église - 83340 Flas-sans-sur-Issole ou encore par mail à : [email protected]

Cuba : Noël à la crèche

Un air d’allégresse règne sur notre communauté depuis quelques jours. Que s’est-il donc passé ? « Un enfant nous est né, un Fils nous a été donné, (...) son Nom, Prince de la Paix. » Et d’où provient notre allégresse ? De la crèche, où il nous a été donné de le découvrir.Ce Noël à la Havane a de loin été le plus beau, sans doute parce que nous avons commencé à nous laisser enfouir dans les profondeurs de notre quartier : celles de la souffrance de la pauvreté et de la maladie, celles de la solitude et du non-sens, celles de l’incertitude quant à l’avenir qui taraude tous les cœurs, celles de la nuit spirituelle d’un pays qui a perdu la foi mais où pourtant brillent encore, ou déjà, de belles étoiles. Noël à la crèche parce que nous avons souhaité le partager avec les plus pauvres de nos amis, comme les bergers que les anges ont trouvés dans les champs de Bethléem. Nous avons eu la joie de partager notre dîner de Noël avec nos vieux amis Hilda et Francisco à quelques jours de leurs cinquante-cinq ans de mariage, avec Ruben notre vieil ami vendeur ambulant, avec notre ami Noslen et son frère Jorge ainsi qu’avec nos amies très pauvres Norma et Suzet. Nous sommes ensuite allés tous ensemble à la messe de minuit, clopin-clopant !Pour la crêche vivante, nous avons recruté quelques jeunes parmi nos plus fidèles amis, et tous costumés, qui en berger, qui en roi mage, sans oublier anges et sainte Famille, nous sommes partis guitare et tambourins en main par les rues de notre quartier. Le but était le petit bidonville où chaque samedi nous allons jouer avec les enfants, afin d’y représenter une crèche vivante et leur raconter l’histoire de Noël. De mémoire de Cubain, on n’avait jamais vu un tel spectacle ! Et dans la rue, qui plus est ! L’aller et le retour nous ont pris un temps fou, car auprès de chaque famille connue ou auprès des personnes particulièrement pauvres ou âgées, nous nous arrêtions pour chanter aux portes des maisons. Une maman nous suivait de loin avec sa voiture (où était aussi gardé le goûter pour tous les enfants), tant elle avait peur que la police nous embarque… Mais non, celle-ci nous a regardés sans broncher. En arrivant à « las Yaguas », nos petits amis, qui nous connaissent déjà bien, se sont jetés dans nos bras, à la grande surprise de tous ceux qui nous accompagnaient pour la première fois. Quelle joie fut celle des enfants de reconnaître sous le déguisement de saint Joseph leur ami Noslen, qui chaque samedi joue au foot avec eux, et de découvrir sous la cape d’un roi mage Roxi ou Daniel ! « Mais qu’est-ce que c’est ? Quelle fête ? C’est un anniversaire ? » Nous entendions les commentaires des petits et des grands, car les adultes n’étaient pas en reste. Nous avons donc un peu expliqué que c’était Noël et ce qu’est Noël. Avec enthousiasme, ils ont ensuite essayé de construire de petites crèches avec les moyens du bord, puis ils ont joué tous ensemble avant de partager un petit goûter de fortune que nous avions pu préparer. Nous sommes repartis par les rues du quartier, fatigués, heureux, porteurs de la joie de Noël et d’une espérance renouvelée. Par cet acte si simple, ce Noël a été différent des autres dans notre quartier.

Sœur Eléonore

Coordonnées bancaires - Désignation du compte à débiter

En signant ce formulaire de mandat, vous autorisez Points-Cœur à envoyer des instructions à votre banque pour débiter votre compte conformément aux instructions de Points-Cœur. Vous bénéficiez du droit d’être remboursé par votre banque selon les conditions décrites dans la convention que vous avez passée avec elle. Une demande de remboursement doit être présentée dans les huit semaines suivant la date de débit de votre compte pour un prélèvement autorisé. Vos droits concernant le présent mandat sont expliqués dans un document que vous pouvez obtenir auprès de votre banque.

N’oubliez pas de signer et de joindre un RIB comportant les mentions BIC-IBAN

Fait à : .......................................... Le : ..../..../..........

Signature :

Association Points-Cœur40 route Eugénie

60350 Vieux-Moulin

Référence Unique du Mandat “RUM” :

Identité du créancier : Points-Cœur

Le temps et le climat faisant leur œuvre, plusieurs chantiers de rénovation s’avèrent nécessaires dans notre terrain de Guayabo. La maison principale doit être repeinte, ce qui n’a pas été possible depuis 2006 alors qu’au Pérou, on repeint chaque année en raison de l’action conjointe de l’humidité et de la poussière, ainsi que les deux maisons d’accueil. La charpente de ces mêmes maisons et celle de la chapelle ont besoin d’une solide couche de vernis et de traitement, particulièrement la partie extérieure qui pâtit fortement du climat et des insectes.

La première partie des travaux est estimée à 5000 euros.

Nous remercions d’avance tous ceux qui pourront nous aider à y faire face, participant ainsi à la joie de ceux qui viennent en ce lieu, havre de paix et de beauté pour beaucoup.

Nom : .....................................Prénom : ...................................Adresse : .................................................................................Code Postal : ..........................Ville : .........................................Pays : ..................................... Tél. : ..........................................E-mail : .....................................................................................

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coo

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nées Une sœur (indiquez le nom de votre filleule)

............................................................La réfaction de la maison au Pérou Autre

Rappel :66% de vos dons sont déductibles de vos impôts, dans la limite des 20% de votre revenu imposable. Un don de 60€ ne vous coûte réellement que 20€.Un reçu fiscal vous sera envoyé au plus tard avant la fin du premier trimestre de l’année suivant votre don.

Coupon à renvoyer à : Servantes de la Présence de Dieu (voir adresse en première page)

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Nous avons besoin de vous

pour les travaux de réfection au Pérou

Nous vous remercions infiniment pour votre aide

J’envoie un chèque à l’ordre de « Points-Cœur Sœurs » à :Servantes de la Présence de Dieu - 18, rue de l’église - 83340 Flassans s/Issole

Je fidélise mon soutien grâce au prélèvement automatique(remplir le bulletin au verso) ou par virement (IBAN : FR76 1562 9026 6400 0303 5454 565)

Pour la communauté du El Salvador,je fais un don à l’ordre de « Clin Dieu » que j’envoie à :Association Clin Dieu - « Sœurs El Salvador » 34 rue des Pâquerettes – 94240 L’Hay-les-Roses