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J ANVIER 2015 COLUMBIA COLUMBIA CHEVALIERS DE COLOMB 500 appareils d’échographie et ça continue

Columbia Janvier 2015

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Columbia Janvier 2015

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JANVIER 2015

COLUMBIACOLUMBIACHEVALIERS DE COLOMB

500 appareils d’échographie

et ça continue

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ASSURANCE VIE SOINS DE LONGUE DURÉE ASSURANCE INVALIDITÉ RENTES DE RETRAITE

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J A N V I E R 2 0 1 5 ♦ C O L U M B I A ♦ 1

CHEVALIERS DE COLOMB

COLUMBIAJ A N V I E R 2 0 1 4 ♦ V O L U M E 9 5 ♦ N U M É R O 1

A R T I C L E S

500 appareils, et ça continue…L’Initiative Échographie a fait livrer plus de 500 appareilsans les 50 États du pays — et que d’innombrables vies fu-rent sauvées.PAR ANDREW J. MATT

« La puissance de cet endroit »Les Chevaliers de Colomb et les Sœurs de la vie célèbrent10 ans de partenariat à la Villa Maria Guadalupe.PAR L’ÉQUIPE DE RÉDACTION DE COLUMBIA

« Tous d’accord » pour la VieInterview exclusive avec Christ Smith, membre duCongrès des États-Unis, concernant le combat sans finpour la sauvegarde de la vie humaine.PAR ALTON J. PELOWSKI

Sage-femme de miséricordeLa Vénérable Rosalie Cadron-Jetté se préoccupait du sortdes mères célibataires à une époque où peu de gens sesouciaient d’elles.PAR ERIC DUROCHER

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S E C T I O N S

Construire un Monde MeilleurAlors que se profile une nouvelleannée, rappelons-nous la visionqu’avait l’abbé McGivney pour lesChevaliers de Colomb.PAR CARL A. ANDERSON

Apprendre la foi, vivre la foiGrâce à l’exemple et la pratique, etrenforcée par le sacrement de la ré-conciliation, la vie de famille nousapprend à pardonner.PAR MGR. WILLIAM E. LORI

Construire l’eglise domestique

Des pères pour bien faireDes problèmes de santé l’amenantà se tourner vers l’adoption, uncouple C de C reçoit un cadeauinattendu.PAR KEVIN DICAMILLO

Chevaliers à l’œuvre

Nouvelles des ChevaliersLes Chevaliers distribuent des man-teaux aux enfants à l’occasion du « Vendredi noir » • L’Ordre « nour-rit les familles » durant les Fêtes •Le Chevalier suprême remet sacharte à un nouveau Conseil mili-taire • Le musée des C de C célèbre10 ans d’exposition de crèches

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Le 500e appareil d’échographie financé grâce à « L’InitiativeÉchographie » des Chevaliers de Colomb ici dans le cadre du congrèsde mi-année des députés d’État tenu à Baltimore, en novembre 2014.

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ÉDITORIAL

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Au­COurs­des dernières­années,un­certain­nombre­de­législateurs­etde­médias­des­états-unis­ont­rendupopulaire­l’expression­« la­guerre­livréeaux­ femmes  »,­ pour­ ainsi­ dénoncerverbalement­ leurs­ adversaires­ poli-tiques.­en­ ayant­ recours­ à­ cette­ ex-pression,­ils­mettent­surtout­en­causeles­efforts­des­législateurs­pro-vie­quiprésentent­des­restrictions­à­l’avorte-ment,­telles­que­l’interdiction­d’avor-tements­de­dernier­trimestre­et­l’appuifinancier­en­vue­de­l’avortement­auxfrais­des­contribuables.­L’idée­que­lesélus­ sont­ «  en­ guerre­ contre­ lesfemmes »­est­bizarre,­et­reflète­la­com-préhension­à­courte­vue­des­droits­desfemmes,­puisqu’une­grande­majoritédes­ Américains­ —­ y­ compris­ lesfemmes­ —­ sont­ d’accord­ avec­ unetelle­législation.­d’après­un­sondageChevaliers­ de­ Colomb-institut­ma-riste­effectué­l’an­dernier,­les­Améri-cains­ ne­ sont­ pas­ à­ l’aise­ face­ aujugement­ Roe c. Wade permettantl’avortement­sur­demande,­et­plus­de8­personnes­sur­10­croient­que­les­loisdoivent­tenir­compte­autant­du­bien-être­de­la­mère­que­de­la­vie­de­l’en-fant­à­naître.si­ vous­ demandez­ à­ des­ femmescomme­ Kathleen­ Bravo­ et­ Brandiswindell,­ fondatrices­ de­ centres­ degrossesse­pro-vie­au­service­des­mèreset­ des­ enfants­ dans­ le­ besoin,­ ellesvous­ diront­ très­ clairement­ que­ lesfemmes­ méritent­ mieux­ que­ de­ sefaire­ avorter.­ elles­ ont­ vu,­ de­ leursyeux,­que­lorsqu’on­leur­laisse­l’occa-sion­de­faire­un­choix­informé,­libre­detoute­contrainte,­une­très­grande­ma-jorité­des­ femmes­choisissent­ la­vie.également,­quiconque­est­engagé­enpastorale­de­la­guérison,­telle­que­le« Project Rachel »,­vous­avouera­quel’avortement­ne­libère­pas­les­femmes,mais­ leur­ laisse­plutôt­de­profondesblessures­qui­souvent­durent­le­restede­la­vie.­néanmoins,­les­marchandsde­la­culture­de­la­mort­continuent­de

promouvoir­l’accès­sans­restriction­àl’avortement­ comme­un­ grand­ bienpour­la­société.­ne­nous­y­tromponspas,­ il­ s’agit­ en effet d’une­ guerrecontre­les­femmes,­mais,­quelle­ironie,celle-ci­est­livrée­aux­mains­de­l’indus-trie­lucrative­même­de­l’avortement.À­ l’occasion­ du­ 42e anniversaire­ deRoe c. Wade,­ce­mois-ci,­ce­numéro­deColumbia voudrait­présenter­certaines« armes »­et­stratégies­dans­ce­combatlivré­dans­l’intérêt­de­la­vie­humaine.L’un­ des­ outils­ les­ plus­ efficaces­ decette­œuvre­se­trouve­l’appareil­écho-graphique­ qui­ éclaire­ les­ caractéris-tiques­humaines­de­l’enfant­à­naître­etpermet­ aux­ mères­ enceintes­ d’êtreéclairées­quant­au­« choix »­qui­leurincombe.­Les­Chevaliers­peuvent­êtrefiers­du­récent­ jalon­atteint,­grâce­à­«­l’Initiative Échographie »­de­l’Ordre,et­ qui­ a­ permis­ de­ financer­ plus­ de500­de­ces­appareils­remis­à­des­cen-tres­de­soins­à­la­grossesse­partout­auxétats-unis.­parmi­les­articles­remar-quables,­on­pourra­lire­une­entrevueavec­ le­ représentant­ Chris­ smith,membre­du­Congrès­des­états-unis,coprésident­du­groupe­parlementairepro-vie­bipartisan­de­la­chambre­desreprésentants­(cf.­p. 18).néanmoins,­ qu’il­ s’agisse­ du­ per-sonnel­du­nombre­croissant­de­centresde­ soins­ à­ grossesse,­ de­ conseillersd’œuvres­consacrées­à­des­situationsd’après­avortement,­de­fonctionnairesou­de­solides­combattants­pro-vie,­cesfemmes­et­ces­hommes­comprennentque­la­mise­en­œuvre­d’une­culture­dela­vie­se­trouve­moins­une­affaire­de« stratégie »­qu’une­question­de­foi,d’espérance­ et­ de­ charité.­ Commenous­ le­ rappelle­ saint­paul,­nous­neluttons­pas­contre­des­hommes­(eph6,­12).­Le­combat­pour­la­vie­se­pour-suit­et,­avec­l’aide­du­seigneur­nouspoursuivrons­ce­combat.♦

ALtOn J.­peLOWsKirédACteur en CHef

Le combat pour la vieCOLUMBIA

­éditeursChevaliers­de­Colomb

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AdministrAteurs­suprêmes

CHEVALIER SUPRÊME

Carl A.­AndersonAUMÔNIER SUPRÊME

mons.­William­e.­Lori,­s.t.d.DÉPUTÉ CHEVALIER SUPRÊME

Logan­t.­LudwigSECRÉTAIRE SUPRÊME

Charles­e.­maurer­Jr.TRÉSORIER SUPRÊME

michael­J.­O’ConnorAVOCAT SUPRÊME

John­A.­marrella________

rédACtiOn

RÉDACTEUR EN CHEF

Alton J.­pelowskiDIRECTEUR DE LA RÉDACTION

Andrew­J.­mattRÉDACTEUR EN CHEF ADJOINT

patrick scalisi

L’abbé­michael­J.­mcGivney­(1852-90),Apôtre­de­la­jeunesse,­protecteur­de­la­vie­familiale

et­fondateur­des­Chevaliers­de­Colomb,intercédez­pour­nous.

POUR COMMUNIQUER AVEC NOUSPAR LA POSTE:

COLUMBIAKnights­of­Columbus1­Columbus plaza

new Haven,­Ct 06510-3326TÉLÉPHONE:203.752.4398

TÉLÉCOPIEUR:203.752.4109

COURRIEL:[email protected] SITE INTERNET:

kofc.orgSERVICE Å LA CLIENTÈLE:1.800.380.9995________

SI VOUS DÉMÉNAGEZ

prévenez­votre­conseil.­envoyez­votre­nouvelleadresse­et­votre­étiquette­à:dept.­of­membership­records­

[service­de­dossiers­de­membres],­pO­Box­1670,new­Haven,­Ct,­06507-0901,­usA,­ou­par­courriel­à­[email protected]

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Copyright ©­2015tous­droits­réservés

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en­pAGe­COuVertureUne femme regarde l’image échographique de son en-fant à naître, à la clinique de naissance Birth Choiced’Orange, en Californie. L’appareil d’echographie

a été financé par le Conseil 7519 Msgr Paul Martin, de San Juan Capistrano. C

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CONSTRUIRE UN MONDE MEILLEUR

De grands espoirsAlors que se profile une nouvelle année, rappelons-nous la vision qu’avait l’abbé McGivney pour les Chevaliers de Colomb

par le Chevalier Suprême, Carl A. Anderson

LORS DE SA visite de 2008 aux États-Unis, le pape Benoît XVI avait parlé del’esprit missionnaire des catholiques amé-ricains du 19e siècle, lesquels, avait-il alorsprécisé, « nous ont laissé un durable hé-ritage de foi et de bonnes œuvres ». Dansson homélie en la cathédrale St. Patrick,il a précisé que le Vénérable MichaelMcGivney avait été un prêtre « exem-plaire » dont la vie exprimait l’ « unité devision et d’objectif » ainsi que « l’abnéga-tion » qui ont permis au catholicisme deconnaître « une croissance impression-nante » en Amérique du Nord.

En août dernier, dans son message àl’occasion de notre Congrès suprême, lepape François a fait écho à son prédéces-seur en déclarant : « Dans la situation ec-clésiale et sociale complexe du XIXe siècleaméricain », la vocation des laïcs « a trouvéune expression particulière dans les prin-cipes de foi, de fraternité et de dévoue-ment qui ont guidé la fondation desChevaliers de Colomb », ainsi que dans « l’esprit fraternel inculqué par l’abbé Mi-chael McGivney. »

Étant donné que la communauté ca-tholique d’aujourd’hui est plutôt floris-sante, on oublie facilement à quel pointles catholiques ont eu la vie dure, dutemps de l’abbé McGivney. À sonépoque, ces derniers étaient essentielle-ment des immigrants, souvent victimesde violence et de fanatisme, et qui sevoyaient souvent confinés aux emplois lesmoins bien payés et les plus dangereux. Eton s’attendait par ailleurs à ce qu’autantles hommes que les femmes et les enfantstravaillent — souvent dans des usines oudes manufactures, à l’instar du jeune Mi-chael McGivney. Il n’y avait à l’époque

pour les catholiques aucun « filet de sécu-rité sociale », et bien peu avaient la possi-bilité de s’instruire.

En fondant les Chevaliers de Colomb,l’abbé McGivney a voulu répondre à lafois de manière temporelle et spirituelle àla crise que devait affronter la famille ca-tholique d’alors. Il ne s’agissait pas d’unecrise abstraite : lui-même en a subi lescontrecoups, directement.

Dans son enfance, l’abbé McGivney avu six de ses frères et sœurs mourir en basâge. Puis, en tant que jeune prêtre, il a ététémoin des défis qu’a dû relever sa mère,devenu seul soutien de famille lorsque sesdeux frères suivirent son exemple et en-trèrent au séminaire.

À titre de vicaire de l’église St. Mary deNew Haven, au Connecticut, l’abbéMcGivney a été confronté chaque jouraux problèmes vécus par les familles de saparoisse et engendrés par la pauvreté, laviolence, l’alcoolisme, les préjugés, la dis-crimination et le chômage.

Grâce à son génie créateur et à sa dé-termination, il a composé avec cette situa-tion en mettant sur pied diversesinitiatives pastorales. Il a notamment dé-veloppé des programmes concrets conçusexprès pour la jeunesse, recueilli des fondspour aider les veuves et les orphelins, etconsacré beaucoup d’heures à son minis-tère carcéral.

Bien entendu, il a également réponduà la situation difficile de l’époque en inci-tant des générations d’hommes laïcs ca-tholiques à encourager la pratique ducatholicisme au sein de leurs familles et deleurs paroisses, et cela en créant les Che-valiers de Colomb.

Comme nous l’a rappelé le pape Fran-

çois, « La fidélité des Chevaliers à l’égardde ces nobles idéaux » de l’abbé McGiv-ney ainsi que de l’exemple qu’il a laissé enmenant une vie très chrétienne, a « assuréla vitalité indéfectible de [leur] Ordre ».

Cette fidélité, a ajouté le Saint-Père, « aégalement contribué — et continue decontribuer — à la mission de l’Église àtous les échelons et, en particulier, pour lebien du ministère universel du Saint-Siège. » Et de cela, le pape s’est dit « pro-fondément reconnaissant ».

Alors que commence la nouvelleannée, nous nourrissons de grands espoirspour 2015. Déjà, nous nous sommes pré-parés en vue de la prochaine Rencontremondiale des Familles, à Philadelphie,non seulement en fournissant un appuien termes d’argent et de bénévolat, maiségalement grâce à notre nouveau pro-gramme « Construire l’Église domestique :la famille pleinement vivante ». Tout aulong de 2015 et par la suite, nous allonstendre la main de façon très pratique à nospropres familles ainsi qu’à toutes celles ausein de nos Conseils, nos paroisses et nosdiocèses.

Enfin, nous serons à Philadelphie pouraccueillir le pape François sur notre sol,en septembre prochain, et nous feronstout en notre pouvoir afin de promou-voir son message de joie, de réconcilia-tion et d’espérance, pour qu’ainsi leSaint-Père puisse continuer à être recon-naissant de l’œuvre accomplie par lesChevaliers de Colomb.

Vivat Jesus !

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APPRENDRE LA FOI, VIVRE LA FOI

LORS D’UN ÉTÉ, il y a longtemps,pendant que, bambin, je jouais à l’exté-rieur, j’ai réussi à me couper sur un objetrouillé. J’ai couru chez moi et montré mablessure à ma mère, qui m’a conduit chezle pédiatre qui m’a fait une piqure contrele tétanos. Pendant que le médecin pré-parait la solution, il a tenté de faire laconversation. « Dis-moi donc ce qui estarrivé, jeune homme », demanda-t-il. Jelui ai répondu  : « Allez-y piquez-moi.Nous causerons plus tard! » « Et voilàpour la psychologie de l’enfant », rétor-qua-t-il, en me faisant la piqure aussitôt. 

Si seulement on pouvait s’occuper desblessures spirituelles si facilement. Les pa-rents savent s’occuper de leurs enfantsquand ils sont malades ou blessés physi-quement, mais ils sont souvent moinsbien équipés pour s’occuper des blessuresplus profondes que la vie réserve. Je veuxdire les douleurs affectives que nous im-posons sur ceux et celles que nous aimonsle plus : nos parents, nos frères et sœurs,nos proches et nos amis.

IL EST DIFFICILE DE PARDONNERVous êtes-vous déjà arrêté pour vous de-mander pourquoi nous blessons si facile-ment nos êtres chers? Certes, il doit yavoir des réponses profondes à cette ques-tion, mais tenons-nous-en aux raisonsfondamentales. L’une des raisons pourlesquelles nous blessons les gens que nousaimons, c’est tout près de nous. Noussommes toujours avec eux. Partageant lamême demeure, il y a un tas de raisonsqui font que les membres d’une même

famille deviennent aigris les uns enversles autres.

Quand nous sommes au foyer, noussommes témoins du meilleur et du piredes membres de notre famille. Nous lesvoyons quand tout va bien, mais aussiquand ils ont de la peine, qu’ils sont déçusou simplement de mauvaise humeur.Nous les voyons quand ils sont généreux,mais également quand ils sont mesquins.Très tôt, nous découvrons ce qui rend nosêtres chers heureux et aussi ce qui leurtombe sur les nerfs. Et, que nous le vou-lions ou non, les membres de notre fa-mille nous connaissent exactement de lamême façon. La plupart des causes d’irri-tation passent rapidement et sont ou-bliées, mais il arrive que les blessuressoient plus profondes et puissent causerdu dommage si on n’y remédie pas.

Ce serait si simple de pouvoir soulagerde telles blessures en se rendant chez lemédecin pour obtenir un remède ou unepiqure. Mais il en faut plus encore. Laguérison ultime des blessures émotives etspirituelles s’appelle le pardon. De fait, lafamille se trouve la première école de par-don (cf. : Le Catéchisme de l’Église catho-lique, 1657, 2227).

Évidemment, ce n’est pas toujours fa-cile de pardonner à quelqu’un, parce que,souvent, notre orgueil nous en empêche.Mais quand nous ne réussissons pas àpardonner, la blessure suppure et devientune plaie chronique ouverte. Rancuneset ressentiments rendent notre vie inté-rieure douloureuse, surtout s’ils s’adres-sent à des personnes qui vivent sous lemême toit que nous.

Il n’est pas facile de pardonner etd’oublier. Pourtant le Seigneur nous en-seigne à prier chaque jour : « Pardonne-nous nos offenses comme nouspardonnons aussi à ceux qui nous ontoffensés. » Les paroles de Jésus réson-nent dans nos oreilles : « Si vous ne par-donnez pas aux autres, votre Père qui estaux cieux ne vous pardonnera pas nonplus vos offenses » (Mt 6, 15). Pour par-donner aux autres, il nous faut le secoursdu Seigneur. Il faut nous rendre à lasource du pardon le Christ crucifié etressuscité. Et nous y arrivons en faisantrégulièrement une bonne et honnêteconfession de nos péchés par le recoursau sacrement de réconciliation.

LA PUISSANCE DE LA MISÉRICORDE DE DIEUIl fut un temps où la plupart des famillescatholiques se rendaient à la confessiontous les samedis après-midi. Je me sou-viens de m’être tenu en queue pour meconfesser derrière mes parents, ainsi quedes amis et des voisins. À vrai dire, je mesentais un peu nerveux face à tout cela,mais je me disais : « S’ils y arrivent, moiaussi je le peux. » Encore aujourd’hui,chaque fois que je me présente au sacre-ment de réconciliation, je pense au bonexemple et à l’encouragement quemaman et papa ont été pour moi.

Je me dis souvent que les membres dela famille s’entendraient beaucoupmieux entre eux s’ils reprenaient la pra-

Une école de pardonGrâce à l’exemple et la pratique, et renforcéepar le sacrement de la réconciliation, la vie de

famille nous apprend à pardonner

par Mgr. William E. Lori, Aumônier Suprême

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Offertes en solidarité avec

le pape François

INTENTIONS DU

SAINT-PÈRE

L’HOMME CATHOLIQUE DU MOIS

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APPRENDRE LA FOI, VIVRE LA FOI

tique de la confession fréquente. aprèstout, le sacrement de réconciliation dé-passe la thérapie et la maîtrise de la co-lère. Dans ce sacrement, le seigneurefface nos péchés et nous accorde lagrâce de nous reprendre à neuf. et sinous sommes vraiment ouverts à cemerveilleux sacrement, il nous aide àpardonner aux personnes qui nous ontfait du tort, y compris nos êtres les pluschers. une fois faite l’expérience del’amour miséricordieux de Dieu, nousen arriverons à pouvoir pardonner,même s’il nous arrive quelque chosed’inimaginable.

le savoir-faire et les leçons les plus im-portants s’apprennent d’abord au foyer,et tel est certes le cas quand il s’agit depardonner. Quand le mari et la femmeaccueillent la miséricorde de Dieu dansleurs cœurs et grandissent dans la possi-bilité de se pardonner mutuellement, ilscommuniquent à leurs enfants une leçoninestimable — la capacité de pardonneret de laisser tomber. Ce qui comprend lafaçon d’aborder leurs différends, en tâ-chant de franchir plus que la moitié dutrajet, et de se former à maîtriser sa colèreet à éviter les paroles qui piquent au vifet qui blessent. Personne parmi nous,

moi le premier, ne s’est formé parfaite-ment à l’art de pardonner, mais quandmari et femme le prennent au sérieux,leur bon exemple saura sans doute in-fluencer leurs enfants.

les foyers qui pratiquent la réconcilia-tion influencent leur entourage, et les fa-milles qui aident les jeunes à apprendreà pardonner rendent un immense serviceà notre culture endurcie et divisée.

Comment alors mieux entreprendrela nouvelle année qu’en décidant debâtir une église domestique, une familleet un foyer qui sait pardonner et se lais-ser pardonner?♦

Fils De mineur, nicholas Gross estné le 30 septembre 1898, à niederweni-gern, un village de l’ouest de l’alle-magne. À 14 ans, après avoir fréquentéune école primaire catholique, il suivitson père dans les mines et y a travaillé aucours de cinq années suivantes. résolu depoursuivre ses étude3s, nicholas fré-quenta l’école du soir et devint membredu syndicat des mineurs chrétiens.

en 1927, Gross épousa elisabethKoch, également originaire de niederwe-nigern. au cours de leur heureuse al-liance, ils furent bénis de sept enfants.

en 1927, nicholas s’est joint àl’équipe du Westdeutschen Arbeiterzei-tung, le journal du mouvement des tra-vailleurs catholiques, pour en devenir lerédacteur en chef. il proposait des orien-tations concernant les questions ou-vrières. Dès 1930, il écrivait : « en tanttravailleurs catholiques, nous rejetons lenazisme non seulement pour des motifspolitiques et économiques, mais résolu-ment en raison de notre perspective reli-gieuse et culturelle ».

À la suite de la prise du pouvoir parHitler, en 1933, le journal fut banni pen-dant trois semaines. Quand enfin il fut

banni pour de bon en 1938, Gross s’estrallié à la résistance allemande et publiaitdes tracts en vue de fortifier la foi parmiles travailleurs.

Bien que non impliqué dans « l’atten-tat de juillet » pour assassiner Hitler, en1944, Gross fut arrêté lors d’une raflemassive et emprisonné à Berlin. Grâce àla prière constante, il resta serein et fortjusqu’à la fin. Deux jours avant son exé-cution, il a écrit ceci : « Quel étonnementde constater à quel point Dieu est bon età quel point il a enrichi ma vie! il m’a livréson amour et sa grâce et m’a donné unefemme bien-aimée et de bons enfants. »

Gross fut pendu à la prison de Plötzen-see le 23 janvier 1945. il fut béatifié en2001 et sa fête est fixée au 23 janvier.♦

Bienheureux NikolausGross (1898-1945)

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ny Générale : Pour que ceux qui

appartiennent aux différentes tra-ditions religieuses ainsi que tousles hommes de bonne volonté col-laborent à la promotion de la paix.

missionnaire : Pour qu’encette année dédiée à la vie consa-crée, les religieuses et les religieuxredécouvrent la joie de suivre leChrist et s’engagent avec zèle auservice des pauvres.

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NOUVELLES DES CHEVALIERS

TANDIS QUE LES gens se ruaient sur les magasins le len-demain de l’Action de grâce américaine, des centaines dejeunes ont pour leur part reçu un cadeau très apprécié alorsque les Chevaliers de Colomb ont distribué de nouveauxmanteaux d’hiver à des enfants démunis, dans sept endroitsà travers les États-Unis.Le 28 novembre, jour du « Vendredi noir » (« Black Fri-

day », en anglais), des distributions C de C « Des manteauxpour les mômes » ont eu lieu au Connecticut, au Minnesota,au Dakota du Nord, en Arizona, dans l’Ohio et à Wash-ington, D.C. Cette initiative aujourd’hui nationale a com-mencé au Connecticut en 2012, pendant la fin de semainedu Thanksgiving. En 2013, lors du Vendredi noir, les Che-valiers ont distribué quelque 2000 manteaux à travers cedernier État.« Pendant trois années d’affilée, les Chevaliers du

Connecticut ont fait de la distribution “Des manteaux pourles mômes” du Vendredi noir une tradition partout dansl’État qui aide les enfants de manière on ne peut plusconcrète », dit le Chevalier suprême Carl A. Anderson. « Du même souffle, l’initiative permet de rappeler que Noëln’est pas qu’une fête commerciale, puisqu’elle célèbre éga-lement l’amour que Dieu a pour nous ainsi que celui quenous avons nous-mêmes pour nos prochains. »Depuis 2009, le programme « Des manteaux pour les

mômes » a permis de distribuer environ 215 000 manteauxaux enfants des États-Unis et du Canada, appuyé en celapar les Chevaliers à l’échelle locale.♦

Le Nguyen (à droite), du Conseil 14823 St. Michael the Archangel, àla base aéronavale de Bolling, dans Washington, D.C., aide un jeune àenfiler son nouveau manteau lors d’une distribution « Des manteauxpour les mômes » du Vendredi noir, organisée au profit des enfantsde familles de militaires et qui s’est déroulée dans la chapelle du centrecommunautaire de la base aérienne commune Anacostia-Bolling.

L’ACTION DE GRÂCE et Noël apportent un stress sup-plémentaire aux familles aux prises avec de l’insécurité ali-mentaire. Mais les Chevaliers, partout aux États-Unis, ontaidé à rendre les Fêtes plus agréables aux démunis en don-nant un coup de main à des comptoirs alimentaires et dessoupes populaires de leurs communautés respectives, celadans le cadre de l’initiative « Nourrir les familles », mise surpied par l’Ordre.Un bon exemple : la soupe populaire de Simon, admi-

nistrée par le Conseil 8415 Father Gebhard Braungart, àSeaside Park, au New Jersey, et qui a servi plus de 10 000repas aux démunis depuis sa création, en 2004. Rouverteen octobre 2014 après avoir dû fermer par suite des dom-mages causés par l’ouragan Sandy, la « Simon’s Soup Kit-chen » (Soupe populaire de Simon) a pu servir descentaines de repas dans les semaines précédant l’Actionde grâce.Plus au nord, une initiative « Nourrir les familles » a été

mise sur pied à quelques pâtés de maisons de l’église St.Mary de New Haven, au Connecticut, là même où l’Ordrea été fondé en 1882. La fin de semaine précédant celle del’Action de grâce, des employés du Conseil suprême sesont joints aux Chevaliers des Conseils locaux ainsi qu’àd’autres bénévoles pour aider à la distribution de nourri-tures et de fournitures de base auprès de 400 familles dé-munies. Chacune a reçu un carton contenant 25 livres denourriture et un autre contenant 10 livres d’articles de pre-mière nécessité, tels que des articles de toilette et divers ef-fets personnels.Le Conseil suprême rembourse les Conseils qui donnent

de la nourriture ou de l’argent — 100$ pour chaquetranche de 500$ ou chaque tranche 500 livres de nourri-ture — à une banque alimentaire paroissiale, une soupepopulaire ou une banque alimentaire communautaire,jusqu’à concurrence d’un remboursement maximum de500$ par Conseil par année fraternelle.♦

L’Ordre « nourrit les familles » durant les Fêtes

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Les Chevaliers distribuent des manteaux aux enfants àl’occasion du « Vendredi noir »

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NOUVELLES DES CHEVALIERS

Le Chevalier suprême remet la charte à un nouveau Conseil militaire

Le Chevalier suprême Carl A. Anderson et des représentants du Conseil d’État de la Floride se sont joints aux membres du Conseil 16080 CardinalJohn O’Connor sur la base aéronavale de Pensacola (Floride), dans le cadre d’une cérémonie de remise de charte, le 23 novembre 2014.

PEU APRÈS LA fin de la Première Guerre mondiale, FranklinD. Roosevelt, alors secrétaire de la Marine, envoya un messageà son département disant que « Les Chevaliers de Colomb de-vraient demeurer aussi actifs qu’ils l’étaient durant la guerre. Sicette organisation cessait ses activités, ce serait une catastrophenationale. » Le Chevalier suprême Carl A. Anderson a partagéce message historique avec les membres du nouveau Conseil16080 Cardinal John O’Connor de la base militaire Naval AirStation Pensacola (Floride) dans le cadre d’une cérémonie deremise de charte, le 23 novembre 2014. Le plus récent Conseil militaire de l’Ordre joint ainsi les

rangs de dizaines d’autres Conseils au sein d’installations mili-taires à travers le monde, notamment en Amérique du Nord,en Asie et en Europe. Le Conseil 16080 a été nommé en l’hon-neur du cardinal John O’Connor, qui a servi en tant

qu’aumônier auprès de la 3e Division de la Marine américaine,au Vietnam, en 1964. Dans son allocution, le Chevaliersuprême a invité les membres du Conseil à imiter leur modèle.« Le cardinal O’Connor a été un prêtre qui n’a pas eu peur

d’affronter le danger afin de veiller sur ceux qu’il était appelé àservir, a dit Carl A. Anderson. Faites de ce formidable frèreChevalier votre modèle, et votre Conseil ne manquera d’être àla hauteur des plus belles traditions tant de la Marine améri-caine, que des Chevaliers de Colomb. »En plus de la cérémonie de remise de charte et de la messe

célébrée en la chapelle Our Lady of Loreto sur la base même,le Chevalier suprême et les autres invités ont assisté à une autremesse donnée en la basilique St. Michael the Archangel, ren-contré l’évêque de Pensacola-Tallahassee, Gregory L. Parkes, etvisité le Musée national de l’aéronavale.♦

Le musée des C de C célèbre 10 ans d’exposition de crèches

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LE MUSÉE DES Chevaliers de Colomb, à New Haven, auConnecticut, a lancé sa 10e exposition annuelle de crèchesde Noël. Intitulée « Buon Natale : Crèches d’Italie », celle-cimet en vedette deux douzaines de représentations de la Na-tivité d’inspiration italienne.Au cours des récentes années, le musée des Chevaliers de

Colomb a présenté, dans le cadre de son exposition de Noëlannuelle, des crèches provenant d’un peu partout au monde.Parmi les régions en vedette jusqu’ici, il y a eu le Canada,l’Afrique, l’Asie, l’Amérique latine, la Pologne ainsi queplusieurs autres.L’exposition Buon Natale : Crèches d’Italie est ouverte

jusqu’au 1er février.♦

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Le 2 novembre 2014, lorsque le Centre d’aide à la grossessede la région métropolitaine de Baltimore a reçu son nouvel

appareil échographique portable afin de l’aider à poursuivre sonœuvre salvatrice, ce fut un événement marquant : la 500e foisqu’un tel appareil était financé grâce à L’Initiative Échographie desChevaliers de Colomb.

Afin de souligner cet événement clé, le Chevalier suprême,Carl A. Anderson s’est joint à l’Aumônier suprême, Mgr WilliamE. Lori, archevêque de Baltimore, lors de la présentation et dela bénédiction de l’appareil remis au Centre dans son unité deDundalk, Md.

« Quand nous avons entrepris ce programme, il y a cinq ans,nous espérions installer un appareil dans chaque état, a dit le Che-valier suprême. Non seulement ce programme a sauvé un nombreincalculable d’enfants, mais également de nombreuses mères —et pères — d’une vie remplie de remords. »

Depuis que les Chevaliers de Colomb ont inauguré « L’Initia-tive Échographie », le 22 janvier 2009 — le 36e anniversaire de ladécision Roe c. Wade (de la Cour suprême des États-Unis) lesconseils locaux et d’état ont aidé des centres médicaux reconnuscomme favorables à la vie dans leur secteur, en recueillant la moitiédu coût des appareils à ultrason. Grâce au Fonds de culture pourla vie de l’Ordre et au soutien des évêques des États-Unis, leConseil suprême contribue la moitié du coût d’un appareil, soitquelque 20 000$.

Depuis le début de l’initiative, alors que 13 appareils furent ache-

tés durant la première année, les Chevaliers ont installé plus de 500appareils échographiques — d’une valeur de plus de 26 millions $— répartis dans chacun de 50 états des États-Unis.

IMPACT INCONTESTABLEPlusieurs des appareils offerts grâce à « L’Initiative Échographie » desChevaliers de Colomb offrent des fonctions telles que le moniteurDoppler pour capter le battement cardiaque du bébé, une imageen trois dimensions et la possibilité d’observer le tout en temps réel.De telles fonctions ouvrent « une fenêtre sur l’utérus », en projetantdes images et des sons détaillés de la croissance et de l’activité del’enfant à naître.

Au cours des dernières années, le programme a entrepris de fi-

L’Initiative Échographie a fait livrer plus de500 appareils ans les 50 États du pays —et que d’innombrables vies furent sauvées

par Andrew J. Matt

500appareils, et

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nancer des appareils portables échographiques offerts à un nombrecroissant d’unités médicales mobiles qui atteignent un plus grandnombre de femmes dans le besoin : établissements d’avortementsexternes, aux universités, situés près de bases militaires et dans dessecteurs urbains démunis. La plus grande disponibilité de techno-logie échographique a favorisé le travail d’organismes consacrés àaider les femmes à garder leurs bébés et en prendre charge.

« Il est étonnant de percevoir autant de détails avec notre appa-reil 3D/4D, a remarqué Christine Accurso, directrice générale du

« First Way Pregnancy Center », qui a reçu deux appareils échogra-phiques grâce à l’aide du conseil St. Bridget 9800, de Phoenix.

« On pourrait ne pas penser qu’il est important d’apercevoir lalentille d’un œil ou un ongle, mais au contraire,  a dit madame Ac-curso.  J’ai vu des femmes changer totalement d’avis à la vue desdétails. Davantage encore, j’ai vu des pères s’émerveiller devant ledétail de ce qu’ils aperçoivent et devenir des hommes plus attentifsà leurs familles. »

Les centres de grossesse rapportent qu’un pourcentage important

Megan Kerr, infirmière autorisée et directrice de la Clinique « Birth Choice » (Choix de la naissance) d’Orange, en Californie, montre l’image d’unenfant à naître sur l’un des cinq appareils échographiques financés par le Conseil 7519 Msgr. Paul Martin, à San Juan Capistrano.

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NOTE DE L’ÉDITEUR : Columbia a reçu beaucoup de lettres de cli-niques médicales pro-vie faisant état de l’impact que les appareilsà échographiques ont eu à travers le pays. Nous reproduisons iciquelques témoignages parmi ceux reçus l’an dernier.

EN MARS 2013, le Conseil 7109 Barney Gonyea de SafetyHarbor, en Floride, et les membres de l’église Espiritu Santoont remis au centre d’aide à la grossesse Kimberley Home unappareil échographique Philips Clear Vue 350 flambant neuf.Cette merveilleuse technologie qui ouvre une fenêtre on nepeut plus claire sur l’utérus a été une véritable bénédictionpour notre personnel, nos clients et de nombreux bébés.Rien qu’au cours de la première année, 144 femmes ont

pu passer une échographie à l’aide de cette technologie der-nier cri. Soixante-dix-sept d’entre elles étaient disposées àavorter ou sujettes à le faire (autrement dit, décidées à passer

à l’acte ou considérant sérieusement le faire), ou vulnérablesà l’avortement (ce qui signifie qu’elles étaient indécises, maisleur contexte de vie les rendaient susceptibles de choisirl’avortement). Hélas, deux femmes finirent par choisir l’avor-tement. Mais heureusement, 75 mamans ont choisi de laisservivre leurs bébés ! Pour ces dernières, leur échographie a jouéun rôle sinon décisif, du moins très important dans la prisede décision.L’histoire d’« Anna » témoigne merveilleusement de l’im-

mense bienfait apporté par l’échographie.Découvrant qu’elle était enceinte pour la seconde fois, Anna

s’est présentée au centre Kimberly Home apeurée et en quêtede réponses. La « commodité » d’un premier avortement, sarelation instable et ses difficultés financières, entre autres fac-teurs, exerçaient sur elle une pression pour se faire avorter ànouveau. Or, après avoir informé et conseillé Anna quant à la

« LES IMMENSES BIENFAITS DE L’ÉCHOGRAPHIE »

Depuis les débuts de « L’Initiative Échographique » des Chevaliers de Colomb, en janvier 2009, l’Ordre a installé plus de 500 appareilséchographiques partout aux États-Unis, y compris un dans chaque état. Les juridictions qui ont financé le plus grand nombre d’appareils : le Texas(40), le Missouri (37), la Floride (34), la Californie (33) et le Michigan (30). « L’Initiative Échographie » a progressé également sur leplan international, alors que des appareils fournis sont utilisés à Fredericton, au Nouveau-Brunswick, et Kingston, en Jamaïque.

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de femmes qui pensent recourir à l’avortement choisissent la vieaprès avoir été témoin de l’activité physique de leur bébé au coursd’une numérisation à l’ultrason.

« Avec de nombreuses échographies, nous avons surpris le bébéà sucer son pouce, sautant et se recroquevillant, et même avoir l’airde saluer de la main », a dit nancy shaffer, directrice du « NorthJefferson Women’s Center » (Centre pour femmes de north Jefferson),de Fultondale, Alabama.

« Toutefois, voir et entendre battre le cœur du bébé devient sou-vent le facteur décisif, » dit-elle.

« Une femme de 25 ans s’est présentée qui demandait un avorte-ment, a rappelé madame shaffer. elle était endurcie et ne nous re-gardait jamais dans les yeux. Mais durant l’échographie, elle a vu etentendu le battement de cœur de son bébé. elle a fondu en larmes,passant de dure à vaincue, et opta pour la vie. »

sans aucun doute, l’imagerie d’une échographie crée un impactpuissant, mais la technologie est accompagnée d’une note salée.

« Les centres n’ont pas les moyens de se procurer seuls un appa-reil », a dit patrick Klasing, directeur pro-vie du Conseil san An-tonio 786. « C’est pourquoi je suis très reconnaissant envers leConseil suprême lorsqu’il collabore avec nous en fournissant lamoitié des coûts, car c’est cela qui rend possible cette opération. »

Le frère Klasing a noté que, depuis que le Conseil 786 a installéson premier appareil à ultrason au dispensaire « Life Choices » (Choixde la vie), en 2011, le nombre de vies que le dispensaire a pu sauvea augmenté considérablement.

« en 2011, “Life Choices” a sauvé huit bébés, dit-il. Lors de l’ins-tallation du premier appareil à ultrason, ce chiffre s’est élevé à 453.en 2013, ils en ont sauvé 703. (…) Avec l’arrivée du deuxième ap-pareil échographique installé en octobre dernier, le nombre devraitsans doute augmenter davantage encore.

À l’instar du Conseil 786, de nombreuses unités locales ont fourniplusieurs appareils, y compris quelque six conseils qui en ont achetéau moins trois de plus.

dans le sud de la Californie, les « Birth Choice Health Clinics »(Cliniques choix de la naissance) ont reçu huit appareils par « L’Ini-tiative Échographie », y compris cinq appareils fournis par le ConseilMsgr. paul Martin 7519, de san Juan Capistrano. Un réseau gros-sissant de dispensaires médicaux avec licence de l’état fondé par

vie qui se développait en elle, nous lui avons donné la chancede voir ce bébé pour la première fois.

Grâce à la précision de notre nouvel appareil, l’image obte-nue était claire et limpide, et elle a aussitôt fondu en larmes.Même si elle n’avait pas encore senti son enfant bouger, elle aété étonnée de voir combien son bébé était beau, pleinementdéveloppé et actif même après seulement 12 semaines de ges-tation. La semaine suivante, elle se présenta au centre avec lepère de l’enfant, pour que lui aussi puisse voir de ses propresyeux le miracle qui se développait en elle. L’expression de sonvisage quand il a vu son petit enfant bouger, ça n’avait pas deprix ! Les yeux humides, un tendre regard vers Anna, il étaitévident que ces deux-là ne concevaient plus la vie de la mêmemanière qu’avant. Remplis d’émotion, ils ont alors demandéaux conseillers du centre Kimberly des conseils supplémen-taires ainsi que de l’aide en vue d’accueillir, puis d’élever l’en-fant à naître. Un autre bébé de sauvé !

Les témoignages comme ceux-là deviennent de plus en plusmonnaie courante grâce à ce formidable outil et aux Chevaliers

de Colomb qui sont soucieux de jouer un rôle important dansla lutte pour la sainteté de la vie humaine.

Cheryl Didriksen, IADirectrice des soins infirmiersCentre d’aide à la grossesse Kimberly HomeClearwater, Floride

Je pRends qUeLqUes minutes ce matin afin de vous par-ler de deux clientes et de l’impact qu’ont eu les appareils écho-graphiques fournis par les Chevaliers du Conseil 3989Florence, en Alabama.

« emily », 17 ans, a été amenée chez nous par « susie », uneancienne cliente. emily était extrêmement favorable à l’avor-tement avant de passer un test de grossesse ainsi qu’une écho-graphie. Alors même que notre échographiste lui faisait passerl’examen, emily demanda à susie, qui l’accompagnait, deprendre son téléphone intelligent dans son sac et de regardercombien coûterait un avortement. pendant que cette dernière

Le Chevalier suprême Carl A. Anderson, l’Aumônier suprême et archevêquede Baltimore William E. Lori, et le député d’État du Maryland, Steve J.Adamczyk, ici en compagnie de représentants du Centre d’aide à la grossessede la région métropolitaine de Baltimore et de leur nouvel appareil écho-graphique, dans le cadre d’une présentation qui s’est déroulée durant lecongrès de mi-année des députés d’État, en novembre 2014.

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s’exécutait, Emily jeta un œil à l’écran et, pointant le bébéqu’on voyait clairement, elle s’exclama : « Wow ! Regardez-moice petit bonhomme s’agiter ! » C’est à ce moment précis queson bébé est devenu pour elle une personne à part entière.Emily a fini par choisir la vie pour son enfant, et nous demeu-rons le plus possible en contact avec elle, encore aujourd’hui.

La deuxième cliente, c’est Sally, une jeune trentenaire quiavait déjà subi un avortement par le passé. Le jour où je l’airencontrée, elle en était à la 15e semaine. Elle refusait catégo-riquement la grossesse et considérait l’avortement comme laseule option, mais n’en accepta pas moins de passer une écho-graphie. Elle écouta et regarda intensément, et on pouvait voirque les barrières qu’elle avait établies commençaient à vaciller.Son histoire était à la fois triste et compliquée, et le père del’enfant aussi souhaitait l’avortement, bien qu’il n’ait pas vouluse présenter au centre avec elle. Alors j’ai mis la main sur uneclé USB inutilisée et j’ai copié dessus la vidéo ainsi que lesimages tirées de l’échographie, pour qu’elle les lui montre, lesoir même, à la maison. Je savais qu’il devait voir l’enfant afin

de lui-même avoir des doutes et ainsi exercer une influencemoins grande sur la mère. Elle quitta donc le centre avec laprécieuse clé. Nous avions espoir.

Nous l’avons recontacté peu après, et elle nous a alors apprisqu’elle et lui avaient décidé finalement de garder l’enfant, etqu’ils se faisaient même de plus en plus à l’idée. Merci à Dieupour cet appareil échographique qui a un impact sur nosclients dans nos murs, mais aussi pour cette vidéo qui peut en-suite être partagée avec d’autres !

J’espère que vous pourrez à votre tour partager ces histoiresavec ceux qui ont permis que nous ayons ces appareils, pourqu’eux aussi puissent célébrer les vies qui sont touchées etmême sauvées, et pour qu’ils sachent également combien noussommes reconnaissants.

Beth GrishamDirectrice généraleClinique médicale pour femmes Florence, Alabama

Kathleen Eaton Bravo, appelé « Birth Choice » (Choix de la nais-sance), a profité avantage de la technologie échographique.

« Avant de recevoir les appareils échographiques, nous sauvions42 pour cent des bébés dont les mamans tendaient vers l’avorte-ment, a dit Eaton. Mais depuis “ L’Initiative Échographique”, il y aeu un saut à 82 pour cent. Et tout récemment, nous avons franchila marque de 6000 — 6000 bébés qui ont été sauvés en cinq ans.Voilà ce qu’ont accompli les Chevaliers ».

Madame Eaton, qui, en 2010, fut la lauréate du Prix pro-vie Le-gatus du Cardinal John J. O’Connor a dit que, lorsqu’elle est invitéeà prendre la parole dans une église ou après la messe, déclare aux

gens le nombre de bébés qui ont eu la vie sauve. Et puis elle ajoute :« S’il y a de Chevaliers dans l’église, j’aimerais que vous vous leviezpour que je puisse vous remercier. »

CHANGER LES RÈGLES DU JEUAlors que le potentiel convaincant de la technologie échographiqueest ressenti le plus intensément au sein du nombre croissant de dis-pensaires pro-vie, il s’ingère également dans le débat public concer-nant le caractère sacré de la vie.

Brandi Swindell est la fondatrice de « Stanton Healthcare Inter-national », un dispensaire médical situé à Boise, Idaho, avec des fi-liales en Californie et en Irlande. Suite à la réception de deuxappareils échographiques, en 2010, suivant des démarches auprèsdu conseil d’état et de conseils locaux en Idaho, il a noté que l’effetproduit sur son dispensaire fut tangible.

« Le fait d’offrir aux femmes une échographie gratuite rehaussanotre présence dans la communauté et de plus en plus de femmesse sont présentées,  a dit Swindell. La disponibilité d’un appareiléchographique en fut la clé — dans le cœur de la femme et au cœurdu débat public, cela change les règles du jeu. »

Comme suite au succès de son dispensaire, Swindell entrepritune campagne en vue de rendre plus connue la technologieéchographique : « Voices from the Womb » (des voix en prove-nance de l’utérus), la campagne de 2011 se rendit aux assembléeslégislatives de tout le pays, y compris au Congressional Audito-rium de Washington.

Un « fœtus » en plastique de la taille d’un fœtus de 12 semaines prèsde l’image échographique d’un enfant à naître du même âge, dans la cli-nique médicale mobile Stanton, à Boise, dans l’Idaho.

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« Nous avons transporté notre appareil échographique portabledes Chevaliers à la Capitale, et pour la première fois sur la Collineparlementaire se produisait une présentation échographique,  adit Swindell. Nous y avons invités députés, sénateurs et fonction-naires, et puis ce qui a le plus étonné, ce fut que les bébés eux-mêmes faisaient du lobbying sur la Colline du capitole — et ce, àpartir de l’utérus. »

L’impact législatif de cette campagne, comme tout autre effort deplaidoyer pro-vie, est difficile à estimer, surtout face à ce que Swin-dell appelle le « Goliath » bien nanti de l’industrie de l’avortement.Quoi qu’il en soit, elle est convaincue que la disponibilité croissantedes appareils échographiques accorde désormais beaucoup d’espoiraux dispensaires médicaux.

« L’appui des Chevaliers de Colomb est tellement important parcequ’il nous permet d’atteindre un niveau de concurrence égal à celuide l’industrie de l’avortement,  a noté Swindell.  Et ce qui a le pluschangé la donne le voici : grâce à nos appareils échographiques, lesfilles s’en retournent transformées. »

De telles transformations constituent un phénomène que le per-sonnel de centres de ressources pro-vie et de dispensaires médicauxconstate à maintes reprises.

« C’est là le fond de l’histoire, notait Eaton, parlant d’une expé-rience récente à son dispensaire de Long Beach, en Californie.« Nous avions une jeune maman venue avec une amie, et elle étaitfurieuse. “C’est un avortement que je veux”, insistait-elle. Et elle afailli ne pas monter sur la table, mais son amie a fini par l’enconvaincre. Alors nous avons procédé à l’échographie pour décou-vrir qu’elle allait avoir des jumeaux.

« Quand elle les eut aperçus, elle a fondu en larmes, a poursuiviEaton.  Et voici la beauté de la chose : en sortant elle avait le poingen l’air, en disant : “Je vais être maman. J’ai sauvé ces bébés et vousm’avez aidée — merci beaucoup!” »

« Elle avait le poing en l’air, a répété Eaton.  Voilà bien une trans-formation! »♦

ANDrEw J. MAtt est directeur général de Columbia

Brandi Swindell, fondateur de « Stanton Healthcare International », devant la clinique médicale mobile Stanton, équipée d’un appareil échographiqueportable. Le Conseil d’État de l’Idaho a financé tant l’appareil que la clinique elle-même.

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« BÂTIR L’ÉGLISE DOMESTIQUE : LA FAMILLE PLEINEMENT VIVANTE », L’INITIATIVE DES C DE C POUR LES FAMILLES, EN EST À SON DEUXIÈME MOIS.

Projet en famille

Allez à confesse ensemble puis partagez un repas spécialou simplement un dessert pour célébrer votre nouveau dé-part en tant que famille. On ne doit pas craindre la confes-sion. Il est normal d’avoir honte de ses péchés, mais aprèsavoir reçu le sacrement de réconciliation, le pénitent en res-sort libéré, pardonné et rempli de joie.

Souvent, les fautes légères empêchent les couples mariésde vivre la plénitude de leur relation. Songez à avoir un « repas du pardon » en tête-à-tête avec votre conjoint(e),au cours duquel vous donnerez à votre relation la chancede prendre son envol à nouveau, en vous pardonnant l’unl’autre.

Psaume du mois (Psaume 51)

Chaque dimanche du mois, priez le psaume dumois dans le coin de prière de la famille. Le dernierdimanche du mois, discutez en famille du verset quia le plus marqué chaque proche.

O Dieu! Aie pitié de moi dans ta bonté; Selon ta grande miséricorde, efface mes transgressions;Lave-moi complètement de mon iniquité, Et purifie-moi de mon péché.Car je reconnais mes transgressions, Et mon péché est constamment devant moi.J'ai péché contre toi seul, Et j'ai fait ce qui est mal à tes yeux, En sorte que tu seras juste dans ta sentence, Sans reproche dans ton jugement.Voici, je suis né dans l'iniquité, Et ma mère m'a conçu dans le péché.Mais tu veux que la vérité soit au fond du cœur: Fais donc pénétrer la sagesse au dedans de moi!Purifie-moi avec l'hysope, et je serai pur; Lave-moi, et je serai plus blanc que la neige.Annonce-moi l'allégresse et la joie, Et les os que tu as brisés se réjouiront.

COMME NOUS NOUS réjouissons de la nouvelle année,remplie d’espoirs et de promesses, (mais aussi de craintes etde défis), nous nous demandons ce que Dieu nous a préparé.

La famille est notre première école du pardon. La famillenous prépare à comprendre le sens du pardon de Dieu.

« Mais en ceci Dieu prouve son amour envers nous : Christest mort pour nous alors que nous encore pécheurs. » (Ro-mains 5 :8) Être chrétien, c’est rencontrer le Christ et rece-voir son pardon. En tant que catholiques, nous recevonsd’abord ce pardon le jour du baptême et nous le renouvelons

à travers le trésor du sacrement de réconciliation.Le pardon commence avec ceux qui nous entourent : nos

conjoints, enfants, parents, frères et sœurs, ainsi que nos voi-sins, nos collègues de travail et nos amis. Les blessures causéespar ceux que nous aimons sont habituellement les plus dou-loureuses, mais l’amour permet justement de guérir celles-ci. Lorsque nous pardonnons à quelqu’un, nous donnons àcette personne la chance de se renouveler, de repartir à neuf.

janvierComme Dieu est le Seigneur de lamiséricorde, nous voulons aider àguérir nos blessures de famille et àencourager le pardon.

Soirée cinéma:  « Le roi Lion »

Avant le début du film, demandez aux familles de partagerleur expérience au confessionnal ensemble.

Chantez à la maison

Totus Tuus (Marco Frisina)Totus tuus sum, Maria, Je suis tout entier à toi, MarieMater nostri Redemptoris. Mère de notre RédempteurVirgo Dei, Virgo pia, Vierge de Dieu, Vierge de

Mater mundi Salvatoris. Mère du sauveur du monde.

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CONSTRUIRE L’EGLISE DOMESTIQUE

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POUR PLUS D’INFORMATION ET OBTENIR ÉGALEMENT LA LISTE COMPLÈTE DES MÉDITATIONS ET THÈMES MENSUELS, ON SE RENDRA À KOFC.ORG/UN/FR/DOMESTIC-CHURCH.

Meditation

Seul un grand esprit de sacrifice permet de sauvegar-der et de perfectionner la communion familiale. Elleexige en effet une ouverture généreuse et prompte detous et de chacun à la compréhension, à la tolérance,au pardon, à la réconciliation. Aucune famille n'ignorecombien l'égoïsme, les dissensions, les tensions, lesconflits font violence à la communion familiale et peu-vent même parfois l'anéantir: c'est là que trouvent leurorigine les multiples et diverses formes de division dansla vie familiale. Mais, en même temps, chaque familleest toujours invitée par le Dieu de paix à faire l'expé-rience joyeuse et rénovatrice de la « réconciliation »,c'est-à-dire de la communion restaurée, de l'unité re-trouvée.

- Saint Jean Paul II, Familiaris Consortio, §21

Questions pour susciter la réflexion

1. À quel moment me suis-je vraiment senti pardonné etréconcilié avec une autre personne ? Comment est-ce queje sais que cette personne m’a pardonné ?2. En se rappelant qu’aller se faire confesser non seulementnous réconcilie avec Dieu mais aussi nous donne la grâced’être une meilleure personne, quelle fréquence avec laquellenotre famille devrait essayer d’y aller ? 3. Quand il existe un désaccord entre moi et une autre per-sonne, qu’est-ce que cela prend pour nous réconcilier ?Comment puis-je pardonner quand l’autre personne n’estpas désolée? 4. Est-ce que se réconcilier signifie que je dois penser quece qui a été fait était juste ? 5. En se rappelant que le fruit du pardon de Dieu est quenous nous rapprochions de lui un peu plus, comment puis-je faire savoir à ceux à qui j’ai pardonné (ou ceux à qui j’aifait du mal) que je veux me rapprocher un peu plus d’eux ?

Projet de bénévolat ensemble : « Réception-cadeaux pour la Culture de la vie »

Invitez les familles à participer à votre« Réception-cadeaux pour la Culture dela vie » pour collecter des fonds et des ar-ticles pour les associations locales aidantles mères enceintes et les nouvelles mèresqui sont en difficultés.

• Demandez aux membres du conseils’ils ont un vieux berceau en bon état ouun lit parapluie dont ils ne se servent pluset demandez la permission à votre prêtrede placer le berceau à l’entrée de l’église.

• Demandez à votre prêtre d’annon-cer l’initiative ou bien obtenez sa per-mission pour qu’un officier du conseilfasse une annonce avant ou aprèschaque messe. De plus, passez une an-nonce dans le bulletin de la paroisse,demandant aux paroissiens de donnerdes vêtements de maternité neufs oudéjà portés, des articles de puériculture,des couches, des biberons, du lait ma-ternisé, etc.

• CONSEIL : placez de beaux arti-cles de puériculture ou de maternitédans le conteneur de collecte afin queles personnes puissent voir ce dontvous avez besoin. Placez une pancartesur le conteneur afin que les personnesqui ont raté l’annonce sachent de quoiil s’agisse.

• Demandez aux familles bénévoles decollecter tout ce qui a été donné après lamesse de fin de semaine.

Troy Paul (à l’extrême gauche) et JimHickey (troisième à partir de la droite),tous deux du Conseil 5961 Thompson,au Manitoba, ici en compagnie de repré-sentants du programme « Grandir ensem-ble » et de certains articles pour bébésrecueillis par le Conseil 5961 afin d’ai-der les adolescentes enceintes. Les Cheva-liers et les paroissiens de l’église St.Lawrence ont par ailleurs amassé l’équi-valent de plus de 500$ en articles pourbébés neufs. Apparaissent également sur laphoto (à partir de la gauche) : Lorise Ca-blik, coordonnatrice du programme « Grandir ensemble », Atalia Hickey, NolanBelton et Alyssa Harman, employée du pro-gramme « Grandir ensemble ».

CONSTRUIRE L’EGLISE DOMESTIQUE

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Les Chevaliers de Colomb et les Sœurs de la vie célèbrent 10 ans de partenariat à la Villa Maria Guadalupe

par l’équipe de rédaction de Columbia

« La puissance decet endroit »

Des Sœurs de la Vie, dirigées par Mère AgnesMary, se sont jointes à Mgr Frank J. Caggiano,évêque de Bridgeport, Connecticut, ainsi qu’auChevalier suprême et à Mme Anderson lors dela célébration du 10e anniversaire de Villa MariaGuadalupe.

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Mardi, le 21 octobre, les officiers suprêmes des Chevaliersde Colomb, avec à leur tête le Chevalier suprême Carl

A. Anderson, se sont joints aux Sœurs de la vie et d’autres in-vités pour célébrer le 10e anniversaire de la Villa Maria Gua-dalupe, le centre de retraite de l’Ordre situé à Stamford, auConnecticut. La célébration débuta avec la messe célébrée parMgr Frank J. Caggiano, évêque de Bridgeport, et s’est pour-suivie avec un repas, procurant un moment de fraternité et deréflexion à propos du partenariat qui existe entre les Sœurs etles Chevaliers.

« Il s’agit d’un endroit sacré où les individus peuvent venir etapprofondir leur amour envers le Seigneur », affirme Mgr Cag-giano dans son homélie. « Dans cette grande tâche qui incombeà chacun d’entre nous d’être fidèles, je suis très reconnaissantque la Villa Maria Guadalupe soit présente ici. Je suis reconnais-sant envers les Chevaliers de Colomb et votre dévouement en-vers ce lieu saint. Et, vous, les Sœurs, je suis reconnaissant devotre témoignage ici : votre dévouement, votre ministère, votregénérosité. »

Plusieurs aumôniers actuels et passés des Sœurs de la vie ontconcélébré la messe, après laquelle les Chevaliers et les invités sesont joints aux Sœurs pour une photo de groupe devant le centrede retraite.

L’établissement, qui date de près de 100 ans et qui comprendune chapelle, un réfectoire, un couvent et 50 chambres d’invités,servait auparavant en tant que couvent pour les Sœurs bernar-dines franciscaines. L’Ordre en a fait l’acquisition au mois dejuillet 2004 et, après que des Chevaliers de la région y ont euconsacré de nombreuses heures pour rénover l’intérieur et l’ex-térieur, le bâtiment a été renommé Villa Maria Guadalupe etinauguré en octobre 2004.

À l’occasion de la célébration de cet anniversaire, Mère AgnèsMary, qui est la Supérieure générale des Sœurs de la vie, partageacomment elle avait été informée du projet de l’Ordre d’ouvrirun centre de retraite. Elle avait reçu un appel de l’Aumônier su-prême Mgr William E. Lori, qui était alors évêque de Bridge-port, et se rappela immédiatement les paroles du cardinal JohnO’Connor de New York, fondateur des Sœurs de la vie.

S’adressant aux Sœurs au mois de juillet 1998, c’est-à-dire septans après avoir établi cette communauté dont le charisme spécialest de protéger et de rehausser le caractère sacré de la vie humaine,le cardinal O’Connor a affirmé que, « dès le tout début », il rêvaitd’ouvrir un centre de retraite pro-vie qui serait un « endroit depaix, un endroit de tranquillité, un endroit de lumière et de ra-fraîchissement, un endroit d’amour. Construire une culture del’amour, a-t-il ajouté, exige une conversion des âmes, une conver-sion des cœurs. »

Le cardinal O’Connor décéda en 2000 et ne vit jamais laconcrétisation de ce centre de retraite. Cependant, suite à l’appelde Mgr Lori, Mère Agnès Mary était enchantée d’apprendre quele Saint-Esprit avait la même idée en tête.

« Cet apostolat qui avait été la vision du cardinal se concréti-sait, sans que nous n’ayons rien fait à cet égard et, selon moi,sans même que les participants n’en soient conscients », affirma-t-elle.

Neuf religieuses résident actuellement à la Villa Maria Gua-dalupe, dont Sœur Mary Karen, qui a servi en tant que Supé-rieure locale pendant six ans. Chaque année, les Sœurs sont auservice de quelques 1600 personnes qui participent à une re-traite, parmi lesquelles des hommes et femmes impliquées avecle mouvement pro-vie, des femmes enceintes, des mères seuleset celles qui sont blessées par l’avortement ainsi que d’autres per-sonnes comprenant des prêtres, des religieux, des couples mariéset des jeunes adultes.

Les Sœurs organisent également un grand nombre d’événe-ments à la Villa Maria chaque année, dont la Fiesta Guadalupeannuelle, soulignant le jour de fête de Notre-Dame de la Gua-delupe, patronne de vie, le 12 décembre ainsi qu’une célébrationannuelle de la Fête des mères.

« Villa Maria Guadalupe est une maison de guérison — unlieu spécial habité par la grâce et dont ont profité des milliers depersonnes, a dit sœur Mary Karen. Pratiquement chaque fin desemaine, quelqu’un franchit notre seuil en disant : “Je ne suisjamais venu ici avant, mais je sens comme si je venais de rentrerà la maison”. »

Suite au repas organisé dans le cadre des célébrations de l’an-niversaire, les Sœurs ont présenté une vidéo à l’intérieur de la-quelle figurent des personnes partageant les grâces qu’ils et ellesont reçues à la Villa Maria Guadalupe et exprimant leur grati-tude envers les Chevaliers de Colomb.

« Nous devions vous montrer quelques-unes de ces réalitésdont nous faisons l’expérience et qui nous convainquent de lapuissance de ce lieu », d’affirmer Mère Agnès. Elle remit ensuiteau Chevalier suprême Anderson une carte fabriquée à la main,illustrée par l’une des membres de la communauté et déclara quela communauté entamera une neuvaine de messes entre le 4 etle 12 décembre pour les intentions des Chevaliers de Colomb.

Dans ses brèves remarques, le Chevalier suprême Andersonobserva que le pape Benoît XVI a écrit, dans sa première ency-clique, Deus Caritas Est, au sujet de la nécessité de « ce cœur voitoù l’amour est nécessaire et il agit en conséquence (cf. 31). « Àmon avis, aucune définition ne correspond mieux à ce que re-présente une Sœur de la vie », a dit le Chevalier suprême.

« Le travail, la mission, la vocation de disciples de Jésusconsiste véritablement à rendre évident pour l’ensemble dumonde l’image qui se retrouve dans le visage de l’enfant, a-t-ilajouté. Et c’est véritablement ce que vous faites, et vous le faitesde gaieté de cœur. Et vous donnez à tous les membres de l’Église,particulièrement aux Chevaliers de Colomb, beaucoup d’espoiret beaucoup d’encouragement. »

Le Chevalier suprême remit finalement un cadeau spécial àMère Agnès pour commémorer le 10e anniversaire du centre deretraite, soit un calice en or, sur lequel se trouve une image deNotre-Dame de la Guadeloupe.

L’inauguration de la Villa Maria Guadalupe en 2004 marquala première expansion des Sœurs de la vie à l’extérieur de l’ar-chidiocèse de New York. Depuis, la communauté a pris de l’ex-pansion et regroupe maintenant plus de 80 membres, tout enétendant sa mission à l’échelle internationale avec l’ouvertured’un couvent à Toronto en 2007.♦

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Interview exclusive avec Christ Smith, membre du Congrès des États-Unis, concernant le combat sans fin pour la sauvegarde de la vie humaine

par Alton J. Pelowski

Au service du 4e district du Congrès des États-Unis depuis plusde trois décennies, le représentant Christopher « Chris » Smith

est reconnu comme le plus ancien membre du Congrès et le plusrespecté d’entre eux. Il fut l’auteur d’une variété importante de loistouchant les droits de la personne et agit actuellement comme co-président de plusieurs groupes parlementaires au sein du Congrès, ycompris le comité pro-vie, le Groupe de travail sur la maladie d’Alz-heimer, la Coalition de recherche et de formation sur l’autisme, ainsique le comité sur le trafic des êtres humains.

Avant d’être assermenté en 1981, à l’âge de 27 ans, Chris Smithtravaillait comme président du Comité du droit à la vie du NewJersey. Depuis lors, il a agi comme leader de plusieurs victoires lé-gislatives, y compris l’interdiction d’avorter des enfants en train de

naître et l’empêchement d’accorder des fonds fédéraux en vue defaire la promotion de l’avortement à l’étranger. En 2011, avec le dé-puté Dan Lipinski (D-Ill.), il présentait la Loi interdisant le finan-cement de l’avortement.

Le directeur de Columbia, Alton J. Pelowski s’entretenait récem-ment avec le représentant du Congrès concernant cet effort législatifet l’avenir du mouvement pro-vie.

COLUMBIA : Comment êtes-vous devenu engagé dans le mouve-ment pro-vie?REP. CHRIS SMITH : Quand j’ai commencé mes études universi-

taires, plusieurs années avant le débat Roe c. Wade, l’État de NewYork, venait de légaliser l’avortement, sous le gouverneur Nelson

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« TOUS D’ACCORD » POUR LA VIE

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Rockefeller, et d’autres en faisaient la promotion au New Jersey.Mon engagement s’est amorcé quand j’ai choisi un travail sur le

sujet dans un de mes cours. Au cours de mes lectures préparatoires,je me suis trouvé devant un certain nombre de faits et d’anecdotes,dont une concernant un enfant de New York qui avait survécu à unavortement raté. L’avorteur et les soi-disant défenseurs étaient vexés,s’imaginant qu’il s’agissait d’une complication. Et ça vient de mefrapper : Dieu merci, ce bébé a survécu. Qu’en était-il des droits fon-damentaux de ce petit? De là, j’ai formé un groupe appelé le Comité pro-vie de l’Univer-

sité Trenton State. Ma femme, qui s’est engagée dans le mouvementen 1974 comme étudiant de première année, fut également prési-dente du groupe pendant un certain temps. Nous organisions desrencontres, invitions des gens à parler de sujets comme l’avortementet l’euthanasie, et nous collaborions également avec l’organisme ap-pelé Birthright (Accueil Grossesse) qui fut vraiment le premier orga-nisme du genre centré sur la question de la grossesse. Depuis le toutdébut, nous avons compris que l’avortement fait deux victimes : lebébé et la mère. C’est pourquoi nous faisions tout notre possiblepour aider les mères également.

COLUMBIA: Cette œuvre était-elle reliée à votre décision de vousprésenter comme candidat?

REP. SMITH : Sans mon engagement dans le mouvement pro-vie,je n’aurais probablement pas été candidat au Congrès. J’ai fait des

études de commerce et je pensais que je ferais carrière en affaires.Mais ce besoin profondément humain a servi d’aimant, et il s’estprésenté alors que s’épanouissait ma foi comme catholique.

COLUMBIA : Quel rôle a joué votre foi catholique dans votre dé-fense des enfants à naître?

REP. SMITH :Ma famille était très religieuse et j’ai fréquenté l’écolecatholique au primaire et au secondaire. J’avais aussi beaucoup dequestions, et je me souviens d’avoir lu les œuvres de Mgr FultonSheen et d’autres encore pour m’aider à en trouver les réponses. Ettout à coup, un assaut frontal sur la personne la plus vulnérable surla terre — un enfant, un bébé — se trouvait là, devant nos yeux. Je me suis mis à prendre conscience du fait qu’il n’y a aucune autre

institution sur terre qui est plus complète et plus cohérente quel’Église catholique. Malheureusement, notre culture se laisse bernerpar les euphémismes et les slogans superficiels des autocollants. Tou-tefois, pour l’Église, c’est la vérité qui compte.Et puis certains passages de l’Écriture ont commencé à m’atteindre

et me motiver. Ce qui m’a impressionné plus que tout, ce fut le versetdans Matthieu 25, où le Seigneur dit : « Tout ce que vous faites auxplus petits de ceux-ci, c’est à moi que vous le faites. » L’enfant à naîtreconstitue l’ultime plus petit de « ces plus petits. » D’autres peuventêtre également vulnérables et privés de tout droit, mais l’enfant nepeut rien dire, il n’a pas de voix — et si nous ne nous portons pas àsa défense, la culture de la mort fera encore plus de victimes.

COLUMBIA :Vous êtes intervenu également sur beaucoup d’autresquestions associées à la dignité humaine.

REP. SMITH :Mon travail pour la vie m’a conduit à tous les droitsde la personne et à l’œuvre humanitaire. C’est tout relié. L’Église etle gouvernement ont besoin de se manifester ensemble en faveur desgens faibles et vulnérables. J’ai entrepris la campagne contre le trafic des personnes vers

1995 et j’ai présente une importante proposition de loi sur la ques-tion en 1998. En l’an 2000, j’ai été le parrain principal du projetde Loi sur la protection des victimes de trafic et de violence, quiest devenu la loi de notre pays.Par ailleurs, j’ai rédigé quatre propositions de loi concernant les

victimes de torture pour aider les personnes qui souffrent du syn-drome post-traumatique et 13 projets concernant les anciens com-battants, y compris la Loi de 2001 concernant l’Assistance globaleapportée aux anciens combattants sans abri.

COLUMBIA : Quelles sont quelques-unes des mises au point quevous avez observées dans le mouvement pro-vie au cours des 40dernières années?

REP. SMITH :Au début, nous espérions que la décision Roe c. Wadeserait renversée après quelques années. La plupart d’entre nous nepouvaient pas croire qu’une société pouvait accueillir le démembre-ment et l’empoisonnement chimique d’enfants, en qualifiant le geste

Des jeunes brandissent des pancartes lors de la Marche annuelle pour lavie de Washington, D.C., le 25 janvier 2013. Chaque année, des di-zaines de milliers de participants, dont d’innombrables Conseils et famillesde Chevaliers de Colomb, se réunissent pour l’occasion.

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de bénin et bon pour les femmes. Nos adversaires ont fait une miseen marché efficace de la mort, mais un mensonge ne peut être effi-cace pendant un certain temps seulement. Dans ce cas, il y a des décennies que ça dure, mais je crois que les

jours de la culture de l’avortement sont comptés, à cause de la per-sistance du mouvement pro-vie, de la foi et de l’amour, même pourles plus tenaces de nos adversaires.Chaque année, le mouvement est de plus en plus fort. De plus

en plus de jeunes s’y rallient comme jamais auparavant, et les son-dages indiquent qu’un nombre croissant de jeunes sont pro-vie. Ils’est produit un changement remarquable. Le nombre d’avorte-ments a, de fait, diminué, et beaucoup de ces changements sont as-sociés à la présence de l’Église, de ses nombreux ministères et sesactivités de formation. L’expansion des centres de grossesse a été laclé de ce phénomène.Ont été d’une grande importance, les ministères de guérison tels

que « Project Rachel » (Projet Rachel) et « Rachel’s Vineyard » (Dansle Vignoble de Rachel), qui s’adressent aux femmes qui ont subi lesblessures de l’avortement. Pour les chrétiens, il s’agit de la portée laplus importante de ce mouvement : Dieu est le seul juge, non pasnous; nous tâchons d’y apporter la Divine Miséricorde et de rayon-ner le Christ. Les Chevaliers de Colomb aussi y ont joué un rôlepivot. Quand j’étais directeur de Droit à la vie, au New Jersey, notreorganisme n’aurait pas existé, n’eût été l’appui des Chevaliers. Et ac-tuellement, L’Initiative Échographie sauve des vies tous les jours dechaque semaine.

COLUMBIA : Un nombre record de lois pro-vie ont été ratifiéesdans les états au cours des dernières années. Quel motif justifiecette tendance, pensez-vous, et prévoyez-vous qu’elle se manifestedans la législation fédérale également?

REP. SMITH :De plus en plus de nos représentants sont non seu-lement d’excellents législateurs, mais ils sont également persistants.Ils ne lâcheront pas. Doublé de la foi, c’est une aide à faire avancerune culture de la vie. Au cours des trois dernières années seulement,divers états ont ratifié plus de 200 lois pro-vie.Au fédéral, 18 « riders » (ou « dispositions budgétaires » en français),

comme on les appelle, restreignent le financement de l’avortement.J’ai été l’auteur de l’une d’entre elles en 1983, dans le cadre du Pro-gramme des prestations médicales accordées aux fonctionnaires fé-déraux, et cela existe toujours. L’Amendement Hyde a aussi survécuà tous les assauts imaginables. Actuellement, nous cherchons à ren-forcer l’Amendement Weldon concernant les droits de conscience,notamment pour les églises.Avec la bascule du pouvoir au Sénat, j’ai bon espoir que la loi

intitulée Pain-Capable Unborn Child Protection Act (Loi sur la pro-tection de l’enfant à naître sensible à la douleur), qui sauverait desvies en limitant les avortements à 20 semaines de grossesse. Bienque le président y oppose certainement son véto, il faut continuerde persister.Les gens se plaignent que nous ne progressons beaucoup côté

politique, mais nous combattons aussi pour freiner le groupementpro-avortement. Il y a encore des besoins non comblés, côté législatif, et nous avons

connu de sérieux revers. Quand le Congrès a eu ratifié l’ « Affordable

Care Act », (Loi sur les soins de santé abordables), le président a pro-mis que celle-ci ne couvrirait pas l’avortement et il a même présentéun ordre formel à cette fin. Néanmoins, une étude menée par le bu-reau de la responsabilite gouvernementale (« government responsibilityoffice » en anglais) a découvert que les polices de l’assurance-maladiesous les dispositions de la loi sur les soins de santé abordables ont ré-gulièrement recours aux fonds des contribuables pour financer l’avor-tement sur demande.

COLUMBIA : Y a-t-il d’autres défis politiques que le mouvementpro-vie des États-Unis devra affronter?

REP. SMITH :Nous sommes face à l’important défi de supplanterla décision de la Cour suprême et le soi-disant droit à l’avortement,qui est une pure invention — créée à partir du « pouvoir judiciairebrut », comme l’exprimait l’un des juges. Elle a survécu, évidem-ment, grâce à l’appui personnel de certains juges de la Cour su-prême. C’est pourquoi il nous faut un président qui nommera desjuges qui reconnaîtront cet abus de pouvoir. Malheureusement, lesnominations du président Obama aux tribunaux fédéraux favorisentfortement l’avortement.En attendant, la tuerie se poursuit chaque jour, dans des dispen-

saires partout au pays. Beaucoup de ces services reçoivent mêmes desfonds des contribuables. La Fédération de Planification familiale (« Planned Parenthood » en anglais), qui procède à plus de 330 000avortements chaque année, reçoit chaque année des centaines de mil-lions en aide fédérales et cela augmente sans cesse.

COLUMBIA : Comment les défis nationaux se sont-ils répandusau-delà des frontières des États-Unis?

REP. SMITH : En 1994, j’ai soulevé plusieurs fois des questions àla Conférence du Caire sur la population, où le Saint-Siège empê-cha l’administration Clinton d’établir comme loi mondiale le droitinternational à l’avortement. Vingt ans plus tard, nous livrons lemême combat.L’administration Obama essaie de détourner les Objectifs de dé-

veloppement durable de l’après-2015 en liant les programmes desanté mondiale aux soi-disant droits reproductifs. Des groupes telsque l’Organisation mondiale de la santé et le Fonds des NationsUnies pour les populations, appuyés et encouragés par l’adminis-tration américaine, insistent pour qu’on adopte dès aujourd’hui cetype de langage.C’est une opération accomplie furtivement et qui met dans des si-

tuations à risque les pays en voie de développement en Afrique, enAmérique Latine et dans certaines régions d’Asie telles que les Philip-pines. Déjà, nous avons perdu à la culture de l’avortement un certainnombre de pays, tels que l’Uruguay. Si nous ne faisons pas disparaîtrece langage, ces objectifs de développement, qui seront en vigueur de2016 à 2030, orienteront le monde entier vers la culture de la mort.Déjà, ils détournent l’Organisation des États américains au mo-

ment où on se parle. À cause de Roe c. Wade, les États-Unis n’ontjamais ratifié la Convention des droits de la personne, qui reconnaîtles droits des enfants à naître. Les partisans de l’avortement tententde la remplacer par un droit à l’avortement. Leur expression préféréeen parlant des avorteurs c’est « les défenseurs des droits de la per-sonne ». C’est la pensée de George Orwell poussée à l’extrême.

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En attendant, nous, du côté des défenseurs de la vie, nous com-battons pour obtenir des objectifs de développement durable quiréduisent vraiment la mortalité infantile et maternelle, et qui met-tent en œuvre des initiatives nobles et importantes qui valorisentla vie — et non pas l’intégration de la tuerie sur demande des en-fants à naître.

COLUMBIA : Comment avez-vous fait pour gérer et maintenirvotre ardeur pour la cause pro-vie au cours de votre longue carrièreen politique?

REP. SMITH : Je considère que la politique est une sorte de minis-tère, en vue d’assurer la défense et la progression de l’Évangile de lavie. Comme beaucoup de ministères, c’est très stimulant.Je ne pourrais pas y arriver sans ma femme, Marie. Nous sommes

de grands amis, mariés depuis 37 ans avec quatre enfants et troispetits-enfants. Elle œuvre sur le plan international et est responsa-ble d’une ONG pro-vie. Elle a toujours été très gentille, mais douéed’un cran solide. C’est une association très efficace, parce que dansce métier, vous devez vraiment gérer les déceptions ou sinon vousfinissez par perdre votre sensibilité. J’ai aussi la grâce d’avoir unetrès bonne équipe, des gens qui se consacrent à fond à la culturede la vie. Enfin, nous recevons notre inspiration du mouvement pro-vie des

États-Unis et d’innombrables organismes œuvrant pour sauver des

vies, y compris les Chevaliers de Colomb. Je ne saurais assez vanterles ministères de guérison. J’ai rencontré tellement de femmes quiont été guéries et qui ont trouvé la réconciliation après avoir été pro-fondément meurtries par l’avortement. Elles sont parmi nos leadersles plus solides et les plus éloquentes de nos chefs de file.

COLUMBIA : Comment réagissez-vous devant les gens qui sontsceptiques ou cyniques face la politique pro-vie?

REP. SMITH : Si laide que puisse être parfois la politique, un nom-bre considérable de gens moraux et engagés y œuvrent. Ils ne fontsimplement pas souvent les manchettes. Pourtant, il y a encore ungrand besoin d’ouvriers dans la vigne. Il nous faut plus de gens encorepour s’engager en politique et œuvrer avec nous.Le camp promoteur de l’avortement est conscient d’être en guerre.

Ses gens disposent de sommes illimitées, et une feuille de paie sanslimites. Il s’agit simplement de forcer les gens à accepter leur visionfaussée de la vie et d’en être complice. Leur plan consiste à éliminertoute protection de la conscience. Même l’ancien directeur généraldu Fond pour la population de l’ONU affirmait que la dernière fron-tière à vaincre c’est la communauté de foi.Nous avons besoin de réagir comme jamais auparavant. Nous ne

voulons pas que nos enfants et nos petits-enfants soient les héritiersde la culture de la mort. Afin de vaincre, nous devons tous être en-gagés. Il ne faut jamais en calculer le prix.♦

Le Représentant Chris Smith (Républicain — New Jersey) est entouré de leaders pro-vie lors d’une conférence de presse tenue au Capitole le 20 novembre2014, où on a informé la population du manque de transparence du programme « Soins médicaux abordables » en ce qui concerne la couverture d’assurancepour les avortements.

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Aussi loin que Donald Recore peut se souvenir, une très anciennephoto d’une vieille religieuse est accrochée, bien en évidence,

dans le salon de ses grands-parents, à Plattsburgh, dans l’État de NewYork. Voilà environ 30 ans de cela, il avait fini par demander : « Maisqui est-ce, au juste ? »

« L’une de tes aïeules », lui apprit son grand-père Ted, sur unton neutre.

« Il avait répondu à ma question ce jour-là », raconte Donald, unmembre du Conseil 3525 Father Francis X.Chagnon, à Champlain, New York. « Saufque cela en soulevait une autre encore plusimportante : comment une religieuse pou-vait-elle être l’une de mes ancêtres ? »

Donald Recore, qui supervise aujourd’huiune agence d’assurances des Chevaliers deColomb à Plattsburgh, a par la suite décou-vert la réponse en scrutant la vie de RosalieCadron-Jetté, aussi connue sous le nom deMère Marie de la Nativité et que le papeFrançois a élevée au rang de vénérable, endécembre 2013.

En 1845, à l’instigation de l’évêque deMontréal, Ignace Bourget, la veuve Jettéfonde une communauté religieuse afin devenir en aide aux mères célibataires et à leursenfants. Malgré la vive opposition de ses septenfants — dont Léonard, l’arrière-arrière-grand-père de Donald Recore, Rosalie fitprécisément ce que l’évêque lui avait demandé.

Aujourd’hui, plus de 150 ans après la mort de celle-ci, le père sul-picien Éric Sylvestre n’hésite pas à faire le lien entre la mission de mi-séricorde de Rosalie Cadron-Jetté et l’appel du pape François à « allervers les périphéries ».

Selon le père Sylvestre, membre du Conseil 3258 Sainte-Marie, àMontréal, et postulateur de la cause de la Vénérable Rosalie, « En ac-cueillant les mères célibataires et en prenant soin d’elles alors qu’ellesétaient à l’époque ostracisées, Rosalie Cadron-Jetté a vécu héroïque-ment les vertus chrétiennes. » Elle a ainsi prodigué « l’inlassable mi-

séricorde de Dieu », d’ajoute le postulateur, à tous ceux qui frappaientà sa porte.

ORIGINES RURALESNée le 27 janvier 1794 sur une ferme au nord de Montréal, Rosalieest l’aînée des deux enfants survivants qu’ont eus Rosalie Roy et An-toine Cadron. Comme la plupart des jeunes filles de son époque,Rosalie apprend les rudiments de la vie auprès de sa mère, qui était

sage-femme. À l’âge de 17 ans, elle épouseJean-Marie Jetté, 33 ans ; le couple aurasix enfants.

Commença alors une période de « grande noirceur », indique le père Sylves-tre. Au tournant de 1823 et 1824, la fa-mille déménage à Saint-Hyacinthe afin des’installer sur une plus grande ferme. Tou-tefois, à cause d’un certain nombre d’irré-gularités administratives liées au titre depropriété, les Jetté finissent par perdre et laferme, et leur argent. Un malheur venantrarement seul, ils perdent également à cetteépoque leur septième enfant, mort-né.

Fortement éprouvée, la famille se réfugiealors chez le frère de Jean-Marie, Paul, àMontréal. C’est là qu’ils commencent à fré-quenter l’église Saint-Jacques, nouvelle-ment construite, dont le père IgnaceBourget était le curé, en plus d’être aussi le

secrétaire de l’évêque. Le prêtre de 27 ans devint par la suite le direc-teur spirituel de Rosalie.

Même si Jean-Marie et Rosalie s’emploient avec zèle à subveniraux besoins de leur famille, le mauvais sort s’acharne sur eux. Entre1825 et 1832, Rosalie donne naissance à quatre autres enfants,qui meurent tous en bas âge, le dernier en 1836. En 1832, uneépidémie de choléra avait emporté son mari, tandis que sa mèremourut en 1838.

À ce moment, ses enfants survivants étant adultes, la veuve de 44ans décide de se consacrer au service de Dieu et de ses prochains. Il

Sage-femme de miséricorde

La Vénérable Rosalie Cadron-Jetté se préoccupait du sort des mères célibataires à une époque où peu de gens se souciaient d’elles

par Eric Durocher

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ne s’agissait cependant pas d’un changement de cap, pour la princi-pale intéressée. Les biographies qui lui ont été consacrées racontenten effet de nombreuses anecdotes faisant état des gestes altruistes deRosalie et de sa famille, non seulement durant les jours plus facilespassés à la campagne, mais également pendant les moments difficilesvécus en milieu urbain. Son altruisme, sa générosité, sa foi immuableet son remarquable courage face à l’adversité ont à l’évidence impres-sionné son directeur spirituel, lequel, en 1840, devint le deuxièmeévêque de Montréal.

LA SITUATION CRITIQUE DES MÈRES CÉLIBATAIRESLes mères célibataires étaient mal vues, dans les années 1840. Tantelles que leurs enfants étaient souvent traités comme des parias. Laplupart des mères non mariées ou leurs familles s’efforçaient de sauverles apparences en dissimulant la grossesse, et plusieurs bébés ont étédiscrètement laissés de nuit à la porte d’orphelinats. D’autres onttout simplement été abandonnés ou même tués.Certaines mères célibataires se sont cependant présentées à l’évêque

Bourget, en demandant son aide. Celui-ci se tourna alors vers laveuve Jetté, confiant qu’elle allait prendre soin de ces infortunées aveccompassion et leur trouver un refuge à la fois sûr et accueillant.Rosalie Cadron-Jetté, fille de sage-femme et elle-même mère de

11 enfants, est toute désignée pour remplir cette délicate mission.De 1840 à 1845, elle vient en aide à 25 femmes, si bien que l’évêquelui demande par la suite de considérer établir une communauté re-ligieuse qui se consacrerait exclusivement à ce ministère.« Sans autre ressource que sa foi, raconte le père Sylvestre, Rosalie

a répondu avec un “oui” rempli d’espérance, d’obéissance et d’aban-

don face à la volonté de Dieu. »En 1845, Rosalie convainc son fils, Pierre, de la laisser utiliser

le grenier inachevé de la maison qu’il venait juste de louer. Avecses maigres ressources ainsi que l’aide d’un assistant, Rosalie ac-cueille cette année-là 33 femmes. Mais le refuge demeure inadé-quat et peu pratique ; s’ensuit alors une série de déménagementsau cours des cinq années suivantes, avant qu’un terrain puisse êtreacheté afin d’y faire établir une maternité convenable de mêmequ’un couvent. Après une première année de formation religieuse en 1846-1847,

huit sœurs prononcent les traditionnels vœux de pauvreté, chastetéet obéissance, auxquels s’ajoute un quatrième vœu : servir les mèrescélibataires démunies. Dans l’optique de former un « corps de sages-femmes », les religieuses suivent peu après une formation en obsté-trique et gynécologie.La nouvelle communauté des Sœurs de Miséricorde s’applique à

exercer son ministère discrètement, puisque la société de l’époquen’appuyait pas la cause. On se moquait même souvent publique-ment de ses religieuses, les accusant d’ « encourager le vice » quandelles amenaient des nouveaux nés à l’église Notre-Dame pour lesfaire baptiser, avant de les porter ensuite à l’orphelinat des Sœursgrises. De l’aide matérielle et du soutien moral leur parvenaientnéanmoins, grâce aux partisans dirigés vers leur congrégation parl’évêque Bourget.Rosalie, qui prit le nom de Sœur Marie de la Nativité, n’est pas

supérieure de la congrégation, au tout début. Cependant, en 1858,l’évêque Bourget la reconnaît en tant que fondatrice de la commu-nauté, et il l’honore du titre de Mère.

Des bambins confiés aux soins des Sœurs de Miséricorde dans cette photo prise vers 1909 dans une pouponnière. • Ci-contre : Mère Rosalie Cadron-Jetté, fondatrice des Sœurs de Miséricorde, sur la seule photo existante connue de la religieuse canadienne, prise à Montréal peu avant sa mort, en 1864.

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LA MISSION DE MISÉRICORDE AUJOURD’HUIBien que les Sœurs de Miséricorde aient cessé de s’entraîner àdevenir sages-femmes en 1861, leur charisme a pris racine ets’est rapidement répandu. À la mort de Rosalie en 1864, lacongrégation comptait 47 membres. Un siècle plus tard, lesSœurs de Miséricorde étaient au nombre d’environ 400. Déjàdans les années 1950, elles avaient fondé 14 hôpitaux capablesd’accueillir des mères célibataires (six aux États-Unis, huit auCanada), auxquels s’ajoutèrent par la suite deux cliniques enAfrique ainsi qu’un refuge pour femmes avec service de garde,en Équateur. En cours de route, la Famille internationale de laMiséricorde a également vu le jour, qui comprend 14 sectionsdont un réseau international de prière ainsi que des groupes decollaborateurs et de parents.

« Cette vaste communauté spirituelle dépasse le cadre de notrecongrégation, qui compte aujourd’hui 80 religieuses », indique sœurMonique Lallier, supérieure générale. « C’est assez remarquable. »

L’une de ces sections, le Groupe Héritage, rassemble sept institu-tions qui ont déjà fait partie du réseau d’hôpitaux et de maternitésadministré par les sœurs. Ces institutions continuent à servir au-jourd’hui leurs communautés respectives en s’inspirant de l’espritmiséricordieux prôné par Rosalie et sa congrégation.

Rosalie Hall, un centre établi à Toronto, est l’une de ces institu-tions. Fêtant ses 100 ans d’existence, le Rosalie Hall sert plus de 2400 clients annuellement et dirige encore aujourd’hui une résidencepour futures mères célibataires. Lorsque sa maternité fut menacéede fermeture récemment, les gens se sont portés à son secours et ontaidé à convaincre l’hôpital adjacent — le Scarborough General,fondé par les Sœurs de Miséricorde — de la maintenir en activité.

« Le personnel avait fait une présentation passionnée et convain-cante auprès des autorités hospitalières », rappelle Stephen Ward, quia siégé 16 ans au conseil d’administration du centre. « Le RosalieHall s’efforce d’être fidèle à l’audace dont a fait preuve Mère Rosalieen poursuivant sa mission. Son esprit guide notre navire. »

L’établissement a par ailleurs également reçu le soutien fidèle desChevaliers de Colomb locaux, précise Stephen Ward, lui-mêmemembre du Conseil 11525 St. Joseph Highland Creek.

Dix Conseils locaux versent un don chaque année au centre, etdes Chevaliers ainsi que leurs épouses figurent parmi les nombreuxbénévoles qui se dévouent pour la cause.

Bien que la congrégation soit vieillissante, les sœurs croient queleur ministère bien particulier va continuer à essaimer, au fur et àmesure que la vie et la mission inspirantes de la Vénérable Rosalieseront plus largement connues.

« Notre époque ne tient hélas pas la vie en haute estime, selon lasœur Lallier. Alors que pour Rosalie, il n’y a que la vie qui compte.Elle constitue un modèle pour nous tous, un formidable exempled’amour pour la vie. »

Selon le père Sylvestre, Rosalie était peut-être une femme quiparlait peu, « mais elle agissait tout à fait en accord avec ce qu’elleprônait. »

Elle était une vraie mère pour celles qu’elle servait, d’ajouter le pos-tulateur de sa cause. « Lorsque la nourriture se faisait rare, dit-il, Ro-salie jeûnait pour que les mamans puissent manger. Elle se plaisait àdire : « Les mères célibataires sont les joyaux de cette maison ».♦

ERIC DUROCHER est éditeur émérite du Catholic Times, àMontréal.

À gauche : Une femme enceinte discute avec une conseillère à Rosalie Hall,une agence de Toronto qui vient en aide aux jeunes mères et à leurs enfantsdans l’esprit voulu par Mère Rosalie. • Ci-dessus : Une jeune mère et sonfils en compagnie d’une conseillère du centre Rosalie Hall.

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RETROUVEZ D’AUTRES ARTICLES ET RESSOURCES POUR LES HOMMES CATHOLIQUES ET LEURS FAMILLES À PERESPOURBIENFAIRE.ORG

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Après notre mariage, ma femme Alicia et moi étions prêts àaccueillir l’enfant que Dieu voudrait bien envoyer à notre

famille. Nous ne nous attendions toutefois pas à devoir affronterun sérieux défi, en l’occurrence mon diagnostic de cancer. Aprèsavoir subi une opération ainsi que des mois de radiothérapie,mon médecin nous apprit que nous ne pourrions pas avoir d’en-fant. Le cœur brisé, la mort dans l’âme, nous avons alors com-mencé à explorer la piste de l’adoption.Nous avons d’abord contacté des agences privées d’adoption

nationale et internationale, mais nous nous sommes finalementtournés vers quelque chose de plus pratique et plus abordable :l’Agence publique d’adop-tion de l’État du New Jersey.Et comme pour la plupartdes choses dans la vie, il yavait là du pour et du contre— sauf qu’au bout ducompte, nous avons eu droità une surprise que seul Dieupouvait avoir prévue.Le processus a commencé

par la visite d’un travailleursocial qui est venu à la maisonavec un gros album conte-nant des photos et des infor-mations sur les enfantsdisponibles. Les enfants avaient presque tous plus de 5 ans, et plu-sieurs souffraient d’un handicap physique ou intellectuel. Aliciaet moi nous sentions terriblement mal et quasiment antichrétiensde refuser un enfant après l’autre — cela parce que nous avionsen tête notre propre idée de ce à quoi devrait ressembler notre en-fant. Nous devions tout de même être réalistes et accepter qu’étantdonné ma santé et notre situation financière, nous ne pouvionsprétendre avoir les moyens de nous occuper d’un enfant avec desbesoins spéciaux. Adopter en étant poussés par un sentimentd’obligation ou de culpabilité nous paraissait inapproprié.À l’instar de beaucoup de parents adoptifs, nous espérions

pouvoir élever l’enfant choisi depuis le berceau, comme si c’étaitle nôtre. Hélas, les travailleurs sociaux rencontrés n’ont pas laisséplaner d’espoir à ce sujet.Bien que j’aie ensuite continué à espérer et à prier, j’ai rechigné

lorsqu’un conseiller de l’agence du New Jersey me téléphona autravail. « Nous avons des jumeaux issus de parents péruviens maistout juste nés ici même, dans la ville de Passaic ! » s’exclama-t-il.

Ma réponse fut laconique : « Merci d’avoir appelé, mais mafemme et moi n’avons pas les moyens d’élever deux enfants. »Cinq minutes plus tard, ma femme me téléphone pour me direqu’elle a reçu le même appel. Sauf que sa réaction est très diffé-rente : « N’est-ce pas merveilleux ? dit-elle en pleurant. Des ju-meaux ! Un garçon et une fille, à part ça ! C’est parfait ! »J’essaie alors de lui expliquer que nous n’avons tout simple-

ment pas l’argent ni l’énergie nécessaires pour élever des jumeaux.Nous n’avons pas réussi à nous entendre elle et moi au téléphone,et nous en discutions encore le soir à la maison lorsqu’un fonc-tionnaire de l’agence se présenta à notre porte. Finalement, celui-

ci quitta en disant : « Demain, allez à l’hôpital etrepartez-en avec les deux ju-meaux, ou sinon aucun ».Mon entêtement m’em-

pêchait de voir que l’Espritsaint s’employait déjà à tirerles ficelles...Le lendemain, en décou-

vrant que ma femme avait ap-pelé l’agence et demandé à cequ’on vienne porter les ju-meaux à la maison, j’étaistroublé et hésitant, mais prêtà tenir mon bout, comme on

dit. Sauf que quand j’ai vu les deux bébés âgés de 6 jours endormissur notre lit, Dieu m’a profondément touché et mon cœur n’a plusfait qu’un avec celui d’Alicia, mon épouse. Quelle que fût l’originede ces adorables enfants ; ou comment nous pouvions arriver à nousles offrir ; ou que nous aurions chaque mois la visite d’inspecteursde l’agence. Ils étaient désormais inéluctablement nos enfants.Soudain, j’étais papa deux fois. Sept ans plus tard, Agnes et

Giovanni Paolo se préparent aujourd’hui pour leur PremièreCommunion.Nous nous organisons bien, finalement. Ma femme travaille

le soir comme inhalothérapeute, tandis que je travaille depuis lamaison, ce qui me permet de prendre soin des enfants. Toutel’aventure m’aura appris à accepter les bienfaits inattendus queDieu nous réserve parfois.♦

KEVIN DiCAMILLO, journaliste indépendant et rédacteurbasé dans le nord du New Jersey, est membre du Conseil 4960Don Bosco, à Brooklyn, New York.

Doublement combléDes problèmes de santé l’amenant à se tourner vers l’adoption,

un couple C de C reçoit un cadeau inattendu

by Kevin DiCamillo

L’auteur et sa famille chez eux, dans le New Jersey.

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DES PÈRES POUR BIEN FAIRE

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amis, pour témoigner de leurestime aux veuves des mem-bres décédés du conseil. Lasoirée a débuté par une messedans la grande salle duconseil. Les invités se sont en-suite dirigés dans la salle àmanger pour déguster unrepas gastronomique préparéet servi par les Chevaliers. Àla fin du repas, chaque veuvea été mise à l’honneur et areçu des roses des mains duGrand Chevalier.

REMISE EN L’ÉTAT DE LA SALLE DE RÉUNION

Le conseil 15241 Mark Hag-man de Mayerthorpe, en Al-berta, a passé 11 mois àrestaurer la salle de réunionde sa paroisse. Les Chevaliersont remplacé le toit plat de lasalle par un toit à pentes etont dégarni l’intérieur pourrefaire l’installation élec-trique, enlever un mur pour

gagner de la place et ajouterplus de lumière.

RESTAURATIOND’UNE CROIX

Le conseil 3454 L’Islet (Qué-bec) a restauré la Croix duChrist notre Seigneur de laville en l’honneur du 7e an-niversaire de la croix. En1943, le prêtre du village,Père J. E. Laurent Morin etses frères ont fait mettre lacroix en l’honneur du 100eanniversaire de la croix de latempérance dans un villagevoisin. Avec cette restaura-tion, la ville veut montrerson appréciation aux descen-dants de Morin.

DÉMÉNAGEMENT DEBANCS D’ÉGLISE

Le conseil 15603 Father Ri-chard E. Gubbels d’Ankeny,dans l’Iowa, s’est porté béné-vole pour enlever les bancs del’église St. Mary of the Visita-

tion, qui a fermé début 2013,et qui seront ensuite déména-gés vers l’église St. Luke theEvangelist, à deux heures deroute. Les Chevaliers ontpassé deux jours et consacré140 heures de travail à enle-ver les bancs de la paroisse età les charger sur des camions.De là, ils sont partis en entre-pôt et ils sont expédiés pro-gressivement vers lesaumôneries des prisons del’Iowa, où ils seront repeintsau cours des prochains mois.

LAISSER COULER LE SPIRITUEUX

Le conseil 5427 MotherSeton de Washington Towns-hip, dans le New Jersey, a organisé une soirée de dégus-tation de vins qui a réuni5200$ au profit d’une famillelocale dont le fils est atteint deparalysie cérébrale et 3500$au profit de la fondation pourl’amyotrophie spinale.

RESTAURATION D’UN VITRAIL

Le conseil 848 John T. Savagede Jackson, au Mississipi, aremis le dernier versement des33 000$ promis pour la res-tauration du vitrail Clés duRoyaume des cieux à la cathé-drale St. Peter the Apostle. Leconseil s’est engagé à payercette somme dans le cadred’un projet de restauration dela cathédrale. Les Chevaliersse sont engagés à réunir lesfonds grâce à des déjeuners decrêpes, des fritures de poisson,la vente d’aimants CélébronsNoël dans l’esprit du Christ, lavente de billets pour la soiréede baseball, des loteries et lecompte épargne du conseil.

RECONNAISSANCEDE VEUVES

Les membres du conseil 2438St. Peter’s de Trenton, en On-tario, se sont réunis avec leursconjointes, le clergé et des

Les membres du conseil6569 Msgr. Jerome J. Reddyet de l'assemblée John PaulII, tous deux de Tequesta, enFloride, arrachent les mau-vaises herbes qui étouffaientun arbre à la résidence d'uneparoissienne de 97 ans de l'église St. Jude. Sur plu-sieurs jours de travail, lesChevaliers ont enlevé desdécombres et une végétationsurabondante.

Le Conseil d’État du Manitoba a organisé une cérémonie officielle d’inauguration pour sonnouveau panneau publicitaire « Culture de la Vie », situé le long de la route Transcanadienneà l’est de Winnipeg. L’archevêque émérite James V. Weisgerber, l’archevêque Albert LeGattde Saint-Boniface et l’archevêque ukrainien Lawrence D. Huculak de Winnipeg ont béni en-semble le panneau publicitaire et son message sur le caractère sacré de la vie. Les conseilsde toute la province ont participé au financement de ce panneau publicitaire.

CHEVALIERS À L’ŒUVRE

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TOIT RÉPARÉLe conseil 15743 St. Volody-myr à Winnipeg, dans le Ma-nitoba, s’est porté volontairepour réparer le toit du centreparoissial de la cathédralemétropolitaine catholiqueukrainienne Sts. Volodymyret Olga. Plusieurs membresdu conseil, tous issus de mé-tiers de la construction et dela toiture, ont terminé le tra-vail en deux fins de semaine,faisant économiser unesomme d’argent considérableà la cathédrale.

RETOUR DE VÉTÉRANS

L’assemblée Father George F.Moynihan à North MyrtleBeach, en Caroline du Sud, aremis un chèque de 2100$ au

dicaux du préposé à l'entre-tien de la paroisse, qui est àSeattle en attente d’une greffedu cœur.

APOSTOLAT MÉDICALÀ HAÏTI

À la suite du tremblementdévastateur à Haïti en janvier2010, le conseil 10921 St.Joseph the Worker à Ore-field, en Pennsylvanie, a co-parrainé un apostolat declinique de soins primairesannuel à Haïti, qui est com-posé d’une équipe de médecins et d’infirmiersd’Orefield qui fournissentdes soins médicaux à la po-pulation de Port-au-Prince.Le conseil 10921 apporte sonsoutien à l’apostolat chaqueannée en priant pour la mis-sion pendant 24 heures lorsd’adorations, en organisant letransport de l’équipe versl’aéroport et en levant desfonds pour l’achat de médi-caments et de fournitures.

profit de Veterans WelcomeHome & Resource Center quiaident les vétérans de retour àtrouver un emploi et à réinté-grer la vie civile. Les fonds dece don proviennent desventes de couronnes de Noëldurant les semaines précédantles Fêtes. Au cours des der-nières années, l’assemblée afait don de près de 10 000$au centre.

SANTÉ DU CŒURLe conseil 8489 Flushing(Michigan) a fait don de3422$ à TommysHeart.org,un programme de dépistagecardiaque gratuit pour lesjeunes du centre du Michi-gan créé par les Chevaliers àla suite du décès du fils de 17ans de l’un des membres duconseil. TommysHeart.org afait passer un test de dépis-tage à plus de 1000 enfantset en a dépisté 13 ayant desmaladies cardiaques cri-tiques. Le dépistage compre-nait un électrocardiogramme,une échographie et un exa-men des antécédents fami-liaux par un médecin. Leconseil fait une collecte desfonds pour soutenir cetteinitiative tout au long del’année à travers différentsévénements.

PRESTATIONS MÉDICALES

Le conseil 1644 Havre (Mon-tana) a cuisiné un souper spa-ghetti pour collecter desfonds au profit de deux fa-milles locales, l’une avec deuxenfants diagnostiqués d’unepossible dystrophie muscu-laire et l’autre avec un enfantatteint d’un lymphome hodg-kinien. Les conjointes desmembres du conseil ont pré-paré les desserts et la soirée apermis de réunir 3400$ quiaidera à défrayer les dépensesdes familles. En plus, leconseil a réuni 1500$ pouraider à défrayer les frais mé-

Bill Wicke du conseil 8781 Msgr. Edward Dolan de Knoxville,au Tennessee, descend un fauteuil roulant de la « Missionmondiale-fauteuil roulant » pendant une livraison faite par lesChevaliers du Tennessee. Les unités des Chevaliers à traversl'État ont levé de l'argent ces dernières années pour acheterdes fauteuils roulants pour les hôpitaux pour anciens com-battants et pour des personnes qui en avaient besoin dansdes pays comme le Mexique. À la dernière réunion du conseild'État, les officiers ont remis un chèque de 21 000$ à la « Mission mondiale-fauteuil roulant ». Également sur la photo:Joe Fertitta du conseil 10010 Gallatin et John Park du conseil9586 St. Edward de Nashville.

Ray Bodnar du Conseil 4548St. Michael’s à Newark, dansle Delaware, montre quelqueslanguettes de canettes desoda que le conseil a collectéau profit de la Maison RonaldMcDonald de Wilmington.Bodnar dirige le programmede collecte de languettes duconseil, qui aide à défrayerles frais de fonctionnementdes chambres de l’établisse-ment. L’année dernière, lesChevaliers ont collecté plusde 14 000 livres (6350 Kg) delanguette, pour un montantd’environ 7000$ pour soute-nir la Maison Ronald McDo-nald.

DÉFENDRE LA VIE Les conseils du district n°18 enVirginie ont travaillé avec leurspasteurs l’an dernier pour réu-nir des fonds au profit des ini-tiatives pro-vie du diocèsed’Arlington. Après presquedouze mois de dur labeur, ledistrict a présenté un chèque de1000$ au Tepeyac Family Cen-ter (Centre familial Tepeyac)pour acheter une nouvelle tabled’examen et des sondes pourappareil à ultrasons.

POUR LES SANS-ABRILe conseil 14130 Christ theKing de Lexington, au Ken-tucky, a placé dans des égliseslocales des boîtes de collected’articles de toilette pour lessans-abri. Les paroissiens ontdonné du savon, du cham-poing, des brosses à dent, dudéodorant et d’autres articlesde première nécessité, que lesChevaliers ont ensuite offertsaux centres d’aide commu-nautaires.

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Trois élèves de l’école primaireBillings-ville de Charlotte, enCaroline du Nord, sourientaprès avoir reçu des nouveauxmanteaux grâce au pro-gramme de l’Ordre Des man-teaux pour les mômes. Lesconseils 10505 St. ThomasAquinas, 11102 Our Lady ofthe Assumption et 12654 St.Mark d’Huntersville se sont re-groupés pour acheter 48 man-teaux au profit des enfantsdéfavorisés de l’école.

Les fonds ont été réunis lorsd’un souper de pains deviande parrainé par l’assem-blée, qui a aussi permis defaire connaître le centre. Crééen 2007, le Veteran Outreachand Family Resource Centeraide les anciens combattantset les familles à recevoir lesprestations qu’ils méritent etil propose aussi un serviced’écoute téléphonique 24/7.

NOUVELLES TABLESLe conseil 6380 Fairfield(New Jersey) a acheté 40 ta-bles de qualité commercialeet deux chariots pour l’égliseSt. Thomas More. Les tablesremplacent de vielles tablesencombrantes que la pa-roisse utilisait depuis envi-ron 40 ans.

MISSION MÉDICALE À HAÏTI

Le conseil 2323 Montgo-mery de Gaithersburg, dansle Maryland, a levé plus de2000$ au profit de la mis-sion médicale à Haïti del’église St. Francis of Assisi.Les fonds serviront à acheter

RÉCOMPENSE EN AGENT

Quand des pyromanes ont dé-truit deux églises locales l’an-née dernière, le conseil 3085Emmett (Idaho) s’est vite mo-bilisé pour constituer un fondsde récompense. Pendant plu-sieurs semaines, les membresont collecté des dons auprès dela communauté pour consti-tuer une récompense qui aide-rait à résoudre les deux crimes,qui ont causé 1 million de dol-lars de dommages. Grâce auxinformations fournies par desinformateurs locaux, plusieurspersonnes ont été arrêtées maisceux qui ont permis ces arres-tations ont refusé d’accepter larécompense. Le conseil a doncdécidé de partager les fondsentre les deux églises.

CENTRE DE RESSOURCES POUR

VÉTÉRANSL’assemblée Bennington(Ver-mont) a fait don de950$ au Veteran Outreachand Family Resource Center.

DÉFILÉ DE MODE À LA PAROISSE

Le conseil 7109 Barney Go-nyea de Safety Harbor, en Flo-ride, a cuisiné et servi le dînerau défilé de mode annuel del’église Espiritu Santo du 8 fé-vrier. Les Chevaliers ont pré-paré 280 repas et ils ont revêtuleurs smokings pour jouer auxserveurs et escorter les manne-quins. Le spectacle a réuni plusde 9000$ au profit de SuncoastHospice et d’autres œuvres ca-ritatives de la paroisse.

SOIRÉE DE RECONNAISSANCE

DES ÉPOUSESLe conseil 6504 East Hanover(New Jersey) a organisé sa soi-rée annuelle de reconnaissancedes épouses, où toutes lesépouses du conseil ont reçudes cadeaux offerts par lescommerçants locaux et unerose rouge offerte par leursmaris. Cette soirée est unefaçon pour les membres duconseil d’exprimer leur recon-naissance à leurs épouses quiveulent bien partager leursmaris avec la communauté.

COLLECTE DE COUCHES POUR BÉBÉS

En partenariat avec l’école élé-mentaire Goshen, le conseil13053 Bishop Flaget deLouisville, dans le Kentucky, aorganisé une collecte decouches pour bébés au profitde la banque de couches del’église catholique St. Berna-dette. Les 700 élèves de l’écoleont collecté environ 12 000couches et plusieurs Cheva-liers ont rempli trois gros vé-hicules de paquets de couchesqu’ils ont transportés à l’entre-pôt de la banque de couches.La banque de couches donnedes couches aux mères qui enont besoin dans des centres lo-caux tels que Little Way Pre-gnancy Center, Home of theInnocents et Lifehouse.

des médicaments, des vita-mines, du matériels, et àpayer le salaire d’un infir-mier et les frais d’hospitalisa-tion des patients.

Les membres du conseil 9137 Father Robert Patrick O’Harade Sherwood, dans l’Oregon, mettent des croix blanchesdans le sol pour une exposition pro-vie. Les croix représen-tent les milliers de vies perdues par l’avortement chaqueannée. L’assemblée Fulton John Sheen a fait une garded’honneur lors de la bénédiction des croix.

Les membres du conseil11101 St. Pius X de Greens-boro, en Caroline du Nord,chargent dans le camiond’une épicerie locale desdindes pour Thanksgiving(Fête de l’action de grâce).Le conseil a acheté 162dindes pour l’église St. PiusX et les a livrées aux mem-bres défavorisés de la com-munauté, ainsi que deslégumes, des pommes deterre, de la farce, de la saucede canneberges et destartes à la citrouille.

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court la ville avec une statuede Notre Dame de Fatimaafin d’encourager la prière durosaire en famille. Tous les di-manches, la statue est emme-née dans une maison des Cde C, où les Chevaliers etleurs familles prient le rosaireet récitent d’autres prièresavant la procession de NotreDame dans les rues jusqu’à laprochaine maison du Cheva-lier qui l’accueillera.

AIDER LES SŒURSLe conseil 12808 Father Ar-nold Kosco de West Bloom-field, au Michigan, a fait donde 12 815$ aux sœurs domi-nicaines moniales au monas-tère Blessed Sacrement. Leconseil a réuni cet argentgrâce à une collecte de fondset à ses propres contributions.

ACTIVITÉ-BÉNÉFICEPOUR SOUTENIR

LA PAROISSELe conseil 8189 Father IrenéeBouchard de Beresford, auNouveau-Brunswick, a pré-paré 225 repas à l’occasiond’un souper-bénéfice parrainépar le conseil. La soirée a rap-porté 2225$ au profit de laparoisse Holy Name of Jesus.

« SOUPER BOWL »Le conseil 6392 FatherMcGivney de Lincroft, dansle New Jersey, a organisé sapremière fin de semaine du « Souper bowl », en collectantde la soupe et d’autres den-rées alimentaires non périssa-bles au profit de la banquealimentaires des comtés deMonmouth et Ocean. Les pa-roissiens ont donné 566 livresde nourriture, 577$ en argentet 280$ en cartes-cadeaux va-lables dans des épiceries.

PRIER POUR LES VOCATIONS

Pour promouvoir et soutenirles vocations dans le diocèsede Columbus, le conseil 2299St. James de Logan, dansl’Ohio, a créé un présentoiravec des cartes de prières pourchacun des 39 séminaristesqui étudient au diocèse.Après la messe de chaque pre-mier vendredi du mois,l’église St. John organise uneadoration du Saint-Sacre-ment et chaque participantdoit prendre une carte deprières et prier pour ce sémi-nariste en particulier pendantl’Heure Sainte.

POUVOIR VOIRLe conseil 81 Marlboro (Mas-sachussetts) a offert un « Smart brailler » à un garçonaveugle de 4 ans et à sa fa-mille. Le Marlboro EarlyChildhood Center et leconseil ont offert le braillo-phone, qui permet à la famillede partager l’apprentissage dubraille avec son enfant. L’ap-pareil permet d’écrire enbraille et d’afficher en mêmetemps les gros caractères, touten produisant les sons.

SÉRIE DU ROSAIREDans le cadre de son pro-gramme hebdomadaire de lasérie du rosaire, le conseil5617 Our Lady of Grace deCaloocan City, Luçon, par-

FORMATION DE MISSIONNAIRESGrâce à une tombola, leconseil 13145 Nuestra Se-ñora de Guadalupe de BâtonRouge, en Louisiane, a ré-colté 5400$ qui serviront àformer 26 séminaires au ser-vice de l’Église en Louisiane,en Europe, en Amérique Latine et en Afrique. Pen-dant ce temps-là, le conseil1226 Las Cruces (Nouveau-Mexique) organisait unetombola qui a rapporté2000$ au profit de quatre sé-minaristes qui étudient audiocèse de Las Cruces.

PANNEAU-RÉCLAMELe conseil 2663 Msgr. Tho-mas J. McCann de Newton,dans l’Iowa, a posé un pan-neau-réclame le long d’uneimportante autoroute inter-États qui lit : « Pro-maman,pro-bébé, pro-vie ». Le pan-neau-réclame a été monté ensouvenir de l’épouse d’unmembre du conseil qui estdécédée en 2010.

FENÊTRES POURL’ENSEIGNEMENT

Le conseil 13961 Sts. Peterand Paul de Wheat Ridge, au

Les membres du conseil 1774 Lock Haven (Pennsylvanie)coulent le béton pour les fondations du nouveau pavillon depique-nique de la paroisse que le conseil construit pour laparoisse Holy Spirit. La nouvelle communauté catholique re-groupe deux églises locales qui ont fusionné. Le conseil afait don de plus de 6000$ et beaucoup d'heures de bénévo-lat pour construire le pavillon.

Des optométristes bénévolesaident des détenus de la Pri-son Molino à Bacoor City àlire des fiches au cours d’unexamen de la vue parrainépar le conseil 9926 SañtoNiño de Molino à Bahayang,Luçon. Plus de 120 détenusont pu ainsi bénéficier d’exa-mens de la vue gratuits grâceau projet.

Colorado, a remis un chèquede 1200$ à l’école Sts. Peterand Paul pour remplacerquelques fenêtres de l’école.Les nouvelles fenêtres per-mettront de maintenir unechaleur constante pour lesélèves. Les fonds ont été levéslors d’un souper Guadalupeparrainé par le conseil.

DERNIÈRE GARDED’UN HÉRO

Le conseil 8718 North Ame-rican Martyrs de Williams-town, dans le New Jersey, aorganisé une soirée de bien-faisance où on servait de labière et du bœuf au profitd’un vétéran qui a passé 20ans dans l’armée et qui a étéexposé à des armes chimiquesalors qu’il faisait son serviceen Moyen-Orient. George A.Bushman Jr. est maintenantatteint d’un cancer incurableet est confronté à une mon-tagne de factures. La collectede fonds a rapporté plus de5500$ afin d’aider Bushmanet sa famille à mettre ses af-faires en ordre.

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CHEVALIERS À L’ŒUVRE

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Gary MacDonald et GordonSears du conseil 11456 St.Vincent de Paul à Dartmouth,Nouvelle-Écosse, utilisent unnettoyeur haute pression pournettoyer un panneau desChevaliers de Colomb et de laLigue des femmes catho-liques devant l’église St. Vin-cent de Paul. La communautécatholique a fait mettre le pan-neau pour manifester sonsoutien aux Forces cana-diennes en mission en Afgha-nistan. Laver le panneauconstituait le premier pasdans un projet de rénovationdans lequel le panneau a étérepeint et de nouveaux écus-sons y ont été posés.

Connecticut, en partenariatavec Title Boxing, proposaitune séance d’entraînement de60 minutes « power hour » auprofit de Homes for theBrave, refuges et logementstransitoires pour les sans-abri.Pour 20$, les personnes pou-vaient participer à la séanced’entraînement, ce qui a per-mis de récolter 350$ pourcombattre l’itinérance.

5 KM POUR LES VOCATIONS

Le conseil 1991 Coldwater(Ohio) a parrainé une coursede 5 km au profit des voca-tions au centre St. Charles deCelina. La course a attiré plusde 50 participants et a débutépar une présentation des cou-leurs par l’assemblée St. Gas-par del Bufalo. La course arapporté 1300$ au profit desvocations du diocèse.

CHASSER POUR LES VOCATIONS

Le conseil 8334 Holy Spiritde Lees Summit, dans le Mis-souri, a organisé sa chasse an-

RÉCEPTION-CADEAUX

Le conseil 5423 Holy Crossde Burnaby, en ColombieBritannique, a organisé uneréception-cadeaux pour bébéau profit de plusieurs centreslocaux de conseils grossesse.Le conseil a rempli six parcsd’articles de puéricultured’une valeur de 1973$ et il lesa donnés au Crisis PregnancyCenter (Centre d’aide à lagrossesse) de Burnaby et deNew Westminster.

ÉLIMINER L’ITINÉRANCE

Le conseil 14360 St. Mat-thew de Norwalk, dans le

VÊTEMENTS POURLES MIGRANTS

Le conseil 15218 San Pedroand San Pablo de Matamo-ros, Mexique Nord-est, a col-lecté des vêtements et desmanteaux pour les clients dela Casa del Migrante, un ser-vice du diocèse de Matamo-ros qui aide les travailleursmigrants. Les Chevaliers etleurs familles ont collecté lesvêtements et les manteaux surun mois. Ils ont ensuite étéremis gratuitement à ceux quien avaient besoin.

MONTAGE D’UNÉCHAFAUDAGE

Les membres du conseil10159 San Isidro Labradord’Agusan, Mindanao, ont as-semblé un échafaudage enbambous pour un projet depeinture à leur église. Le prê-tre de la paroisse du conseil ademandé à ce que les Cheva-liers dirigent les réparationsde l’église en préparation de lafête de la Saint Isidore en mai.

EXPANSION DU CIMETIÈRE

Le conseil 3514 Shipagan(Nouveau-Brunswick) a faitdon de 50 000$ à la paroisseSt. Jérôme pour l’achat d’unterrain pour le cimetière de laparoisse. Cela faisait long-temps que l’église voulaitagrandir son cimetière maisn’avait pas les moyens d’ache-ter le terrain adjacent. Lesfonds proviennent des recettesdes soirées bingo du conseil.

POUR L’ÉDUCATIONRELIGIEUSE

Le conseil 5613 Our Lady ofVictory de Tallmadge, dansl’Ohio, a organisé un déjeu-ner de crêpes et a servi plus de160 personnes, ce qui a rap-porté 675$ pour l’achat deressources pédagogiques pourle programme d’éducation re-ligieuse de l’église Our Ladyof Victory.

nuelle au profit des vocations.Les membres du conseil sedéplacent chaque année dansle Kansas du centre pour col-lecter des fonds pour les vo-cations. À ce jour, le conseil aréuni plus de 6500$. Leconseil 2630 Holy Family deOdin, au Kansas, ouvre sondomaine pour la chasse et ilreçoit une partie des recettespour ses propres initiatives desoutien aux vocations.

TRAVAUX DE RÉNOVATION

À L’ÉGLISEQuand l’église St. John theEvangelist a voulu rénover lacuisine de la paroisse, elle afait appel au conseil 5162 Fa-ther Robert Faucher de Hud-son, dans le New Hampshire,pour aider à défrayer certainsfrais de construction. Leconseil a remis au prêtre del’église un chèque de 4000$.De même, quand la paroisseSt. Kathryn a remplacé sonsystème d’extinction des in-cendies, le conseil a versé 10 000$ au profit du projet.

Les membres du conseil 13576 Father A. Welling de Lincoln,au Nebraska, coupent du chêne à gros fruits et des rondinsde noyer pour en faire des planches pour construire desbancs pour la nouvelle église qui est en construction dans larégion. Pour faire des économies, le Père Troy Schweiger aimaginé un plan pour que tous les bancs, les meubles, lesmontants de portes et les portes soient construits locale-ment. Les Chevaliers ont abattu 48 arbres pour le projet etont aidé dans d'autres aspects de la fabrication, comme lacoupe et le séchage du bois.

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CHEVALIERS À L’ŒUVRE

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rio, a monté une expositionretraçant les exploits deChristophe Colomb et duVénérable Michael McGiv-ney dans le hall d’entrée deson église. L’exposition com-prend une statue et une re-lique du fondateur del’Ordre, une tenue du Qua-trième Degré, une répliquede l’épée de Colomb et desmaquettes de la Pinta, Niñaet Santa Maria. L’exposition aété inaugurée par une messespéciale et un dîner pour lesmembres et leurs familles.

REPAS DE GIBIERS ETANIMAUX SAUVAGESLe conseil 10805 BishopDingman de Council Bluffs,dans l’Iowa, a organisé unrepas de gibiers et animauxsauvages où il proposait unassortiment de plats exo-tiques dont des enchilladasau faisan, du Wellingtond’orignal, de l’alligator cajun,du sanglier épicé et du painde viande de chevreuil. Ladîner a rapporté 31 000$ auprofit de 21 associations ca-ritatives dans la région deCouncil Bluffs.

COLLECTE DE FONDS POUR

LES VOCATIONSLe conseil 3827 Marian deRichfield-Bloomington, auMinnesota, a organisé sacollecte annuelle de fonds auprofit des vocations qui arapporté 7000$ au sémi-naire St. John Vianney deSt. Paul. Cent-trente sémi-naristes ont assisté à l’événe-ment. Ils ont aidé à servir lesspaghettis aux donateurs etils ont distrait les invités enchantant.

SOUPER DE DINDELe conseil 11080 Our Ladyof the Sacred Heart de WestBrookfield, au Massachusetts,a parrainé un souper-bénéficede dinde. Plus de 100 per-sonnes étaient présentes et lasoirée a rapporté des fondspour les banques alimentaireslocales, les associations pro-vie et la « Mission mondiale-fauteuil roulant ».

EXPOSITION FRATERNELLE

Le conseil 13443 St. PadrePio de Kleinburg, en Onta-

Les membres du conseil 4317 St. Augustine de Baliuag,Luçon, coupent des planches de bois alors qu’ils reconstrui-sent une maison dans un quartier. Le conseil fait revivre la tra-dition de Bayanihan dans la communauté, une pratique quirenvoie à l’esprit d’unité communautaire. Plus précisément, lesChevaliers aident à la reconstruction et réparation des maisonsdes résidents qui en ont le plus besoin dans la région.

APRIL 1973 COVER: Painting by Bill Edwards — PEARSON: Photo by Leonard Lueras

ARTICLE DE FONDDans le premier important numéro pro-vie suivant la déci-sion « Roe c Wade » de la Cour suprême des États-Unis du22 janvier 1973, M. et Mme J.C. Willke ont écrit l’article « L’avortement tue » dans le numéro du mois d’avril. Expertsinternationaux sur la sexualité chez les humains qui avaientpris la parole au Congrès suprême de 1972, le couple aécrit ceci: « Toute la question de la vie humaine se résumeà ceci. Quand une femme commence à soupçonner qu’elleest enceinte, qu’est-ce qu’elle attend? Dans son esprit, est-ce un fœtus ou un embryon ? Non. Ce n’est qu’une chose: c’est un petit bébé, et il va continuer à grandir en elle pen-dant les jours et les semaines à venir. Les partisans del’avortement peuvent essayer de dire aux femmes que cen’est qu’un fœtus, que ce n’est qu’un embryon. Mais aufond d’elles, elles savent que c’est un bébé. C’est une nou-velle vie. C’est une vie humaine. Et l’avortement tue. »

LUTTER POUR LA VIETout comme le numéro que vous tenez, le Columbia du moisd’avril 1973 présentait également le travail de catholiquesqui œuvraient pour protéger la vie, de la conception à la mortnaturelle. Dans l’article « L’amour d’un Homme pour la vie »,le rédacteur Leonard Lueras a fait le portrait de Robert J.Pearson, un constructeur de Maui, à Hawaï, qui avait ouvertune maison pour des femmes confrontées à des grossessesnon désirées. En parlant de l’élan qu’il avait donné pour créerce centre pro-vie, Pearson dit ceci : « Beaucoup de per-sonnes à qui je parle disent : "Vous êtes contre l’avortement.Vous devez être catholique." Mais quand j’étais à Salt LakeCity, tout le monde disait : “Vous devez être mormon si vousêtes contre l’avortement.” C’est une honte que la lutte contrel’avortement soit cataloguée comme étant catholique, mor-mon ou autre. Bien que je sois content d’entendre que denombreux catholiques défendent ce en quoi ils crient, pourmoi, ce n’est certainement pas une question de religion.C’est tout simplement une question de respect humain pourun autre être humain. »

TIRÉS DES ARCHIVES

Avril 1973

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PROMOTIONAL & GIFT ITEMS

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OFFICIAL JAN. 1, 2015:To owners of Knights of Columbus insurance policies and persons

responsible for payment of premiums on such policies: Notice is herebygiven that in accordance with the provisions of Section 84 of the Lawsof the Order, payment of insurance premiums due on a monthly basisto the Knights of Columbus by check made payable to Knights of Co-lumbus and mailed to same at PO Box 1492, NEW HAVEN, CT06506-1492, before the expiration of the grace period set forth in thepolicy. In Canada: Knights of Columbus, Place d’Armes Station, P.O.Box 220, Montreal, QC H2Y 3G7

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COLUMBIA (ISSN 0010-1869/USPS #123-740) IS PUBLISHEDMONTHLY BY THE KNIGHTS OF COLUMBUS, 1 COLUMBUSPLAZA, NEW HAVEN, CT 06510-3326. PHONE: 203-752-4000,www.kofc.org. PRODUCED IN USA. COPYRIGHT © 2015 BYKNIGHTS OF COLUMBUS. ALL RIGHTS RESERVED. REPRO-DUCTION IN WHOLE OR IN PART WITHOUT PERMISSIONIS PROHIBITED.

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JOIGNEZ LES AMIS DEL’ABBÉ MCGIVNEY

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ENVOYEZ-NOUS LES PHOTOS DE VOTRE CONSEIL POUR LA RUBRIQUE «CHEVALIERS À L’ŒUVRE». LES PHOTOS PEUVENT ÊTREENVOYÉES PAR COURRIEL À [email protected] OU BIEN À COLUMBIA, 1 COLUMBUS PLAZA, NEW HAVEN, CT 06510-3326.

Au cours de la messe dominical à l’église St.Raphael the Archangel, Alfredo G. Illus-trisimo du conseil San Isidro Magsasaka13150 à Ibabang, Luçon, tient le drapeauphilippin alors que les paroissiens chantentl’hymne national. Les Chevaliers ont remis ledrapeau, avec son mat et son socle porte-dra-peau, à l’église parce que l’on chante toujoursl’hymne national à la messe dominicale.

Construire un monde meilleur

un conseil à la fois.

Chaque jour, les chevaliers à travers le mondeont la possibilité de faire une différence, quece soit à travers le service à la communauté, lacollecte de fonds ou la prière. Nous célébronschaque et tout chevalier pour sa force, sa com-passion, et son dévouement à vouloir constru-ire un monde meilleur.

CHEVALIERS DE COLOMB

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KEEP THE FAITH ALIVE

PLEASE, DO ALL YOU CAN TO ENCOURAGE PRIESTLY AND RELIGIOUS VOCATIONS. YOUR PRAYERS AND SUPPORT MAKE A DIFFERENCE.

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VEUILLEZ FAIRE VOTRE TOUT POSSIBLE POUR ENCOURAGER LES VOCATIONS À LA PRÊTRISE ET À LA VIE RELIGIEUSE. VOS PRIÈRES ET VOTRE SOUTIEN COMPTENT POUR BEAUCOUP.

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« TA VOLONTÉ,SEIGNEUR, PAS LA

MIENNE ! » Je suis convaincu que nous aimerions tous

changer le monde. Soutenu par la grâce, j’ai pufranchement demander à Dieu ce que cela sig-nifiait pour moi, dans ma vie.Après avoir travaillé avec l’organisme « NET

Ministries » (Ministères Internet) durant deuxans et contribué à la tenue de retraites pour lesjeunes catholiques à travers les États-Unis, j’aidécidé, en 2008, de m’engager dans une voca-tion sacerdotale.J’utilisais depuis longtemps les médias comme

outils d’évangélisation, et j’ai eu l’occasion demettre en pratique cette passion tout au long dema formation au séminaire. J’ai réalisé des films,créé des sites web et produit d’innombrablesprésentations, et en 2012, j’ai même aidé à lamise sur pied d’une organisation nationale quifait la promotion de la vie consacrée, dans lesnouveaux médias. Toutes ces expériences ontconfirmé mon désir d’apporter le Christ et sonÉglise à mes prochains, par le truchement d’unlangage qu’ils peuvent comprendre.Penser que Dieu se sert ainsi de moi engen-

dre un profond sentiment de joie et d’humilité,également. « Ta volonté, Seigneur, pas la mi-enne ! » Répondre à l’appel d’une vocation sig-nifie entrer dans une relation créative avec laSainte-Trinité : étroitement liés à la grâce di-vine, nous pouvons transformer le monde.

DAN ROGERSSéminariste, Diocèse de San Bernardino, Californie

GARDER LA FOI VIVANTE

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