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n°64 [Septembre - Octobre - Novembre 2012 ] www.village-justice.com DÉVELOPPEMENT DU CABINET D’AVOCATS (2 ÈME PARTIE) • La Formation Continue des avocats : ou comment transformer une obligation en opportunité ? 6 • L’interprofessionnalité : un levier de développement pour les cabinets d’avocats 12 • Choisir sa documentation juridique en ciblant ses besoins 16 • Développer son cabinet en exerçant des nouveaux métiers 23 • Les cadeaux d’affaires : Pourquoi en faire et lesquels ? 30 DOSSIER 6 Actualités du village-justice.com 45 40 41 34 Cahier du Pack Installation Revue du Web Juridique Offres d’emplois Livres & agenda

Journal du Village de la Justice

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N°64, revue des avocats

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n°64[Septembre - Octobre -

Novembre 2012 ]

www.village-justice.com

Développement DU cabinet D’avocatS (2Ème partie)

• La Formation Continue des avocats : ou comment transformer une obligation en opportunité ? 6

• L’interprofessionnalité : un levier de développement pour les cabinets d’avocats 12

• Choisir sa documentation juridique en ciblant ses besoins 16

• Développer son cabinet en exerçant des nouveaux métiers 23

• Les cadeaux d’affaires : Pourquoi en faire et lesquels ? 30

DOSSIER 6Actualités du village-justice.com

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Édito le JoUrnal DU village

De la JUSticeest édité par Legiteam

17, rue de Seine92100 Boulogne

tél. : 01 70 71 53 80 Fax : 01 46 09 13 85

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DIFFuSION AVOCATS16.000 exemplaires

Les opinions émisent dans cette revue n’engagent que leurs auteurs.

Toute reproduction même partielle doit donner lieu à accord préalable et écrit

des auteurs et de la rédaction.

La profession d’avocat n’a en matière juridique aucun monopole, elle ne risque pas d’être frappée par la sclérose poussiéreuse des certitudes : face à une concurrence exacerbée, notamment de braconniers du droit, d’officines sans éthique n’apportant aucune sécurité, c’est par leur compétence, voire leur excellence, et par leur déontologie que les avocats marquent leur différence.

Depuis 2004, les obligations de formation continue assurent aux clients qu’ils peuvent s’adresser en toute confiance aux avocats, leurs connaissances étant maintenues au plus haut niveau.

À ces qualités juridiques s’ajoute une déontologie stricte, sanctionnée par une discipline exigeante, faisant bénéficier aux clients des plus hautes garanties possibles. Nulle autre profession n’érige l’interdiction du conflit d’intérêt comme principe essentiel, nulle autre ne garantit un secret professionnel absolu qui s’impose à tous, y compris aux juges, nulle autre n’est aussi indépendante : auxiliaire de justice, l’avocat n’est pas pour autant un représentant de l’état, officier ministériel, il est le défenseur de son client.

Enfin, l’installation d’un avocat ne doit pas être précédée de l’achat d’une charge avec une clientèle quasi captive, c’est au contraire une démarche entrepreneuriale, qui impose d’être constamment en éveil, à l’écoute de ses clients, capable d’anticiper leurs besoins.

Ces avantages considérables ont permis ces dernières années à la profession de bénéficier de nouveaux outils au service des clients. ainsi, la loi du 28 mars 2011 instaurant l’acte contresigné par avocat, inquiétant à juste titre les auteurs d’actes authentiques, a reconnu la qualité sans égale des actes rédigés par les avocats, qui maîtrisent seuls parfaitement les matières juridiques et judiciaires, qui connaissent le risque conflictuel et savent l’anticiper, le prévenir, lorsqu’ils rédigent.

Les avocats ont également investi de nouveaux métiers, apportant à leurs clients les garanties de leur déontologie : avocat fiduciaire, mandataire en transactions immobilières, correspondant informatique et libertés, lobbyiste, mandataire sportif,… Les avocats peuvent accompagner leurs clients dans l’ensemble de leurs activités, répondre à l’ensemble de leurs besoins.

Dans le même esprit, les avocats ont développé l’interprofessionnalité avec les experts-comptables, assurant aux clients l’union complémentaire des compétences en droit et en chiffre, et instaurant des outils comme l’assurance santé entreprise, qui permet à toute entreprise de bénéficier de la certitude, en cas de prévision de difficultés, d’être assistée d’un avocat et d’un expert-comptable, conseils de crise, dont les honoraires seront réglés par l’assurance.

Ces avancées des avocats au service des clients sont naturelles, elles ne peuvent que se poursuivre.

Bonne lecture,

William FEUGÈREPrésident national des Avocats Conseils d’Entreprises (ACE)

Membre du Conseil National des barreaux, Président de la Commission Droit et entreprise

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Développement de cabinet d’avocats

2ème partie

au delà des principes essentiels au développement de cabinet, que nous avons tenté d’expo-ser dans notre précédent numéro, il existe des thèmes qui, sans toucher à proprement parler à la notion de développement, sont des pistes à explorer parce qu’elles peuvent contribuer à ce dernier.

En effet, pourquoi ne pas mettre à profit les 20 heures obligatoires annuelles de formation continue pour apprendre, se perfectionner, approfondir ses domaines de compétences et ainsi mieux répondre aux besoins de la clientèle ? Et pourquoi, cette réflexion ne serait-elle pas valable aussi pour la documentation juridique ? Qui mieux qu’un professionnel averti et au fait des dernières actualités peut conseiller de façon optimale ?

mais il s’agit aussi ici d’aller plus loin en rendant compte des nouvelles opportunités of-fertes à l’avocat d’une part, dans l’exercice de certaines activités, aménagées spécialement afin de les rendre compatibles avec sa déontologie et d’autre part, dans l’interprofession-nalité, qui malgré les récentes évolutions n’en est qu’à ses balbutiements.

◊ La formation continue des avocats : comment transformer une obligation en opportunité ?◊ L’interprofessionnalité : un levier de développement pour les cabinets d’avocats◊ Choisir sa documentation juridique en ciblant ses besoins◊ Développer son cabinet en exerçant des nouveaux métiers

Dossier réalisé par Benjamin Brame et Laurine tavitian

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La Formation Continue des avoCats : ou Comment transFormer une obLigation en opportunité ?

Une vie professionnelle ne saurait aujourd’hui se limiter à suivre un

parcours linéaire dans une pratique routinière.Les avocats ne dérogent pas à cela, bien au contraire, ils ont l’obligation de suivre une for-mation continue tout au long de leur carrière.

Si cette obligation de forma-tion continue peut sembler de prime abord représenter une contrainte, elle peut être vue tout au contraire comme une véri-table opportunité. En effet, depuis les bancs de l’université jusqu’à la presta-tion de serment, étudier le droit c’est s’instruire pour se former. La formation constitue ainsi une véritable opportunité de se pen-cher sur une matière enrichis-sante, concrète et en constant mouvement, ouvrant à des

opportunités professionnelles diversifiées et intéressantes.

Tout cela évidemment demande de prendre le temps d’enrichir sa culture juridique afin d’être à même de se maintenir constam-ment à jour sur l’actualité légis-lative et jurisprudentielle.Par conséquent, l’avocat doit se former tout au long de sa car-rière, et ceci est encore plus vrai si le professionnel du droit se spécialise dans une matière ou un domaine du droit bien précis.

I. De la formation pré-professionnelle à la

formation professionnelle des avocats.

Les conditions d’accès à la profession d’avocat sont celles prévues à l’article 11 de la loi n° 71-1130 du 31 décembre 1971. Parmi ces conditions,

celles relatives à la formation sont les suivantes :

- être titulaire d’une maîtrise en droit ou de titres ou diplômes reconnus comme équivalents pour l’exercice de la profession par arrêté conjoint du garde des Sceaux et du ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche (FormatioN Pre-ProFeSSioNNeLLe) ; - ensuite, une fois passé l’exa-men d’entrée au CrFPa (Centre régional de Formation à la Profession d’avocat) vali-der l’examen final du Certifi-cat d’aptitude à la Profession d’avocat (CaPa) après avoir suivi la formation dispensée par l’école d’avocat (FormatioN ProFeSSioNNeLLe).

Cela dit, une fois inscrit au ta-bleau, l’avocat n’est pas pour autant délivré de toute obliga-tion de formation, il est alors soumis à une obligation de formation continue.

II. Une formation continue obligatoire

imposée par le Conseil National des Barreaux.

un décret en Conseil d’etat détermine la nature et la durée des activités susceptibles d’être validées au titre de l’obligation de formation continue (D. n°2006-374, 28 mars 2006, relatif à la formation professionnelle des avocats). en outre les modalités selon lesquelles elle s’accomplit sont définies par une décision à caractère normatif n° 2005-001, adoptée par l’assemblée

6Dossier

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Dossier7

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générale du Conseil Nationaldes Barreaux le 11 février 2005, modifiée par les déci-sions n°2005-002, 2005-004, 2008-001, adoptées par l’as-semblée générale du Conseil National des Barreaux respec-tivement le 15 avril 2005, le 9 décembre 2005 et le 16 mai 2001.

1. Assurer la mise à jour et le perfectionnement des avocats

La formation continue, dans l’idée du CNB est devenue obligatoire afin d’assurer la mise à jour et le perfection-nement des connaissances nécessaires à l’exercice de le profession d’avocat.

DuréeLa durée de la formation continue doit être de 20 heures au cours de l’année civile ou de 40 heures au cours de deux années consécutives.

Modalités et contenusSont considérés comme pou-vant satisfaire à l’obligation de formation continue les acti-vités suivantes :

- la participation à des actionsde formation, juridique ou professionnelle, dans le cadre des centres régionaux de for-mation professionnelle (CrF-Pa) ou par les universités ;

- la participation à des for-mations dispensées par des avocats ou d’autres établisse-ments d’enseignement ;

- le fait d’assister à des col-loques ou à des conférences àcaractère juridique en lien di-rect avec l’activité profession-nelle des avocats ;

- le fait de dispenser desenseignements à caractère

juridique en lien avec l’activi-té professionnelle des avocats, dans un cadre universitaire ou professionnel ;

- la publication de travaux à caractère juridique. L’en-semble des publications considérées doit contenir au minimum 10.000 signes, hors titre, chapeaux, abstracts et intertitres. Plusieurs articles permettant d’atteindre 10.000 caractères seront donc aussi bien validés qu’un seul article de 10.000 signes. L’équiva-lence est fixée à 3 heures de formation pour 10.000 signes. Que cela soit sur support pa-pier ou support électronique édité sur un site internet, les heures de formation équiva-lentes à la publication d’un article seront prises en compte l’année de leur dépôt légal.

2. Des formations soumises à la vigilance du CNB

La création d’une obligation de formation continue pour l’ensemble du barreau a ouvert un marché de la formation et donné naissance à une florai-son d’offres de formation.

Par conséquent, afin de per-mettre aux avocats de repérer les formations de qualité, le CNB a créé une homologation des établissements de forma-tion autres qu’universitaires ou autres que celles organi-sées par les CrFPa (homolo-guées de droit) que l’on peut consulter en ligne : http://centres-de-formation.com/formation-professionnelle-cnb

3. Les obligations déclaratives de l’avocat quant à son quan-tum d’heures de formation.

Les avocats ont l’obligation de déclarer, au plus tard le 31

janvier de chaque année civile écoulée, auprès du Conseil de l’ordre dont ils relèvent, les conditions dans lesquelles ils ont satisfait à leur obliga-tion de formation continue au cours de l’année venant de s’écouler.

en effet, l’avocat est, par conséquent, responsable du suivi de sa propre formation continue, le contrôle du CNB s’effectuant à posteriori.

Seul le bâtonnier est en charge de contrôler que l’obligation de formation a bien été remplie dans les règles et à défaut, ce dernier est en droit de pronon-cer des sanctions disciplinaires.

III. Parfaire sa formation continue par l’obtention

d’une mention de spécialisation.

Depuis le 1er janvier 2012, la délivrance des mentions de spécialisation n’est plus de la compétence des ecoles d’avo-cat (CrFPa) mais de celle du CNB, conformément à la loi du 28 mars 2011 mise en applica-tion par décret du 28 décembre 2011 qui organise la délivrance des mentions de spécialisation et à l’arrêté du 28 décembre 2011 qui fixe la liste des 26 mentions de spécialisation.

1. Des conditions de spécialisation reposant essentiellement sur la pratique concrète de la matière

La pratique professionnelle remplace dorénavant l’ancien régime de délivrance des mentions de spécialisation qui reposait sur le succès à un examen.

en effet, depuis début 2012, il est nécessaire de pouvoir

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justifier d’une pratique profes-sionnelle de 4 années si l’avo-cat désire obtenir un certificatde spécialisation.

L’examen théorique est alors remplacé par un entretien de validation des compétences professionnelles d’une durée d’une heure devant un jury composé de 4 personnes : 2 avocats dont le rapporteur est le président du jury, 1 univer-sitaire, 1 magistrat.

Cet entretien se déroule dans les locaux de l’école des avo-cats du ressort du candidat, sauf si le candidat demande à le passer dans une autre école.

2. Dorénavant il existe une liste de 26 mentions de spécialités

antérieurement à la récente réforme, seules 15 mentions de spécialités étaient admises.aujourd’hui, l’éventail de 26 spécialités permet donc réelle-ment de choisir une spécialité dans la grande majorité des domaines du droit.

L’obligation de formation continue, dans cette optique de spécialisation, peut réel-lement devenir une opportu-nité pour l’avocat, les clients étant devenus de plus en plus demandeurs d’avocats spécia-lisés dans des domaines précis du droit, conséquence directe de la complexité croissante des contentieux et procédures associées dans de nombreux domaines juridiques.

La liste des 26 mentions de spécialité est la suivante : 1- Droit de la famille, des personnes et de leur patri-moine, 2- Droit des étrangers et de la nationalité, 3- Droit du crédit et de la consomma-

tion, 4- Droit du dommage corporel, 5- Droit de la san-té, 6- Droit pénal, 7- Droit des garanties, des sûretés et des mesures d’exécution, 8- Droit de la propriété intellec-tuelle, 9- Droit des nouvelles technologies,l’informatique et de la communication, 10- Droit des assurances, 11- Droit bancaire et bour-sier, 12- Droit commercial, des affaires et de la concur-rence, 13- Droit des sociétés, 14- Droit des associations et des fondations, 15- Droit fiscal et droit douanier, 16- Droit immobilier, 17- Droit des transports, 18- Droit du travail, 19- Droit de la sécurité sociale et de la protection sociale, 20- Droit public, 21- Droit de l’arbi-trage, 22- Droit international et de l’Union européenne, 23- Droit de l’environnement, 24. Droit rural, 25- Droit du sport, 26- Droit de la fiducie.

IV. L’e-learning, une nouvelle méthode

permettant de valider son obligation de formation

continue

Enfin, les avocats qui suivent des formations dispensées à dis-tance (e-learning) peuvent vali-der jusqu’à la moitié de la durée de leur formation continue. ils peuvent choisir leurs for-mations, par domaine de com-pétence, sur le site des écoles d’avocats proposant ce type de formation en ligne :

- l’école d’avocat de Paris :www.efb.fr- l’école d’avocat de Versailles :http://www.crfpaversailles.fr/

Les technologies de l’infor-mation et de la communica-tion concernent de nombreux domaines de formation : en-

treprises, éducation nationale,grandes écoles, culture, lan-gues, médecine. Ce mode de communication, appelé aussi e-learning, permet un appren-tissage qui repose sur la mise à disposition de ressources pé-dagogiques, de services, ainsi que sur la mise en place de collaborations et d’échanges entre le formateur et l’apprenant.

en Droit, les applications sont vastes. elles vont de l’acqui-sition de connaissances géné-rales, à l’approfondissement et permettent enfin de s’adres-ser à un public de spécialistes voulant se former et échan-ger dans des domaines très pointus. Cela permet d’offrir un éventail de formations à l’aide de classes virtuelles, de visioconférences ou de vidéoconférences.

on ne se forme plus unique-ment par nécessité mais par plaisir ou par souci d’épa-nouissement professionnel.

L’e-learning permet aussi de préserver l’environnement en limitant les supports papiers, représente un gain de temps et d’argent, diminue la fatigue et le stress. il contribue à amélio-rer la qualité de vie et certaine-ment à réduire l’absentéisme…

Benjamin Brame

10Dossier

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12Dossier

L’interproFessionnaLité : un Levier de déveLoppement pour Les Cabinets d’avoCats

Avant de rentrer dans le vif du sujet et d’analy-ser en quoi l’interpro-

fessionnalité peut permettre au cabinet d’avocat de se dévelop-per, définissons cette notion en-core floue et mal appréhendée.

Dans cet article, il sera ques-tion de l’interprofessionnalité entre les avocats et les experts-comptables, les conseils en pro-priété industrielle, les notaires ou même les conseils en gestion de patrimoine. L’idée est de permettre à ces professionnels qui exercent des activités diffé-rentes de se regrouper pour tra-vailler ensemble dans l’objectif de satisfaire au mieux à la de-mande du client. Elle se carac-térise par la complémentarité des compétences, l’échange, le partage des informations et par la mise en commun de moyens et de capitaux. Elle implique

aussi que chaque professionnel accepte et respecte des règles de fonctionnement et les champs d’interventions de chacun.

Aujourd’hui, seule l’interpro-fessionnalité capitalistique, dont les possibilités ont été étendues en 2011, est autori-sée. L’interprofessionnalité d’exercice n’est pas encore prévue par la loi bien qu’il existe une réelle volonté de nombreux professionnels d’y parvenir et que dans la pra-tique, elle existe bien souvent sans cadre formel.

Une volonté manifeste et des initiatives pour une interprofessionnalité

d’exercice

avocats, expert-comptables, CPi, notaires sont au service des entreprises et sont com-

plémentaires dans les compé-tences qu’ils peuvent mettre à leur disposition. Dans les faits, ils peuvent travailler ensemble dans un cadre for-mel tel que la SeL (société d’exercice libéral) ou la SPF-PL (société de participations financières des professions libérales).

mais, force est de constater que ce cadre ne suffit pas à en-glober toutes les situations de collaborations entre profes-sionnels et qu’ils travaillent quoi qu’il en soit ensemble de façon informelle. C’est le cas par exemple, quand une entreprise travaille sur une opération complexe telle qu’une restructuration, une fusion ou encore une trans-mission. Pour toutes ces opé-rations, des montages com-plexes comprenant chiffres et droits doivent être élaborés et nécessitent l’intervention de professionnels divers. ainsi, certaines structures sont en relation de prescriptions ré-ciproques sans pour autant partager les résultats. un avocat en droit des affaires, parce qu’il a le même client, va souvent être en relation avec l’expert-comptable de ce dernier.

Dans ce contexte, il existe une volonté réelle de la part des institutions représentatives de ces professions de mettre en commun ces compétences pour mieux servir ses clients. Cette volonté se trouve renforcée par la concurrence accrue qui existe sur le marché du conseil et par

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les exigences de plus en plus grandes des entreprises.

C’est ainsi que les organi-sations représentatives des jeunes avocats (la FNuJa) et des jeunes experts-comp-tables (le CJeC), qui ont mis en œuvre des formations communes aux deux profes-sions, ont signé un partenariat visant à « fonder la pérennité de cette complémentarité sur quelques principes simples ».

un autre signe de cet enga-gement réside dans la créa-tion de l’assurance santé entreprise, présentée le 19 juin 2012 par agnès Bricard, Présidente du Conseil Supé-rieur de l’ordre des experts-Comptables (CSoeC), et Christian Charrière Bour-nazel, Président du Conseil National des Barreaux (CNB) qui ont affiché leur volonté commune d’harmonie et de complémentarité entre leurs deux professions.

Il est temps, ont ils affirmé, de travailler ensemble et de mettre en place les fondations d’une interprofessionnalité fonction-nelle au service de leurs clients, Pme, tPe, eti. ils ont, à cette occasion, évoqué leur réflexion actuelle sur un modèle de struc-ture où la mise en commun de moyens entre leurs deux profes-sions permettrait de renforcer le service aux clients.

Le premier dossier mené conjointement par les avocats et les experts comptables, en lien avec le CiP (Centre d’in-formation sur la Prévention des difficultés de l’entreprise), est un nouveau dispositif qui apporte une réponse concrète aux dirigeants de tPe et Pme pour prévenir les risques sus-ceptibles d’affecter la péren-

nité de leur entreprise et donc des emplois : l’assurance Santé entreprise.

Cette assurance est destinée à couvrir les honoraires des ex-perts de crise, avocats, experts comptables ou mandataires ad hoc ou conciliateur.

Six assureurs proposent désor-mais une assurance Santé entre-prise, avec des caractéristiques différentes, dont la souscription est, selon le statut de l’entreprise, indépendante ou intégrée à la res-ponsabilité civile des mandataires sociaux (rCmS, réservée aux sociétés) : axa, Chartis (ex-aig), hiscox (grande Bretagne), Co-vea Risks (filiale MMA), CFDP assurances et groupama Pro-tection Juridique. Seuls Covéa, CFDP et groupama Protection Juridique proposent une offre pour les entreprises individuelles.L’assurance Santé entreprise se déclenche via :

- les alertes légales à l’ini-tiative du commissaire aux comptes, des actionnaires ou associés, du comité d’entre-prise ou du Président du tri-bunal de commerce,- le dirigeant lui-même qui peut solliciter un mandat ad hoc ou une conciliation, pré-senter des délais de paiement à la CCSF (Commission des Chefs de Services Financiers) ou prendre rendez-vous avec le CiP (remise d’une attestation pour déclencher l’assurance)

une autre initiative, celle de fusionner la profession d’avocat avec celle de conseil en proprié-té industrielle, qui a pourtant bien failli aboutir, a été complè-tement enterrée depuis.

il s’agit bien ici d’aboutir à une interprofessionnalité fonction-nelle que n’aura pas réussi à

créer, malgré les avancées réali-sées, la loi du 28 mars 2011.

Des avancées en matière d’interprofessionnalité

capitalistique

Sous l’impulsion du rapport Darrois qui préconisait la création d’une grande pro-fession du droit, la loi de mo-dernisation des professions juridiques et judiciaires du 28 mars 2011 (loi n°2011-331), à défaut de mettre en œuvre cette préconisation majeure, vient apporter une grande pierre à l’édifice de l’inter-professionnalité en ouvrant une nouvelle possibilité en matière d’interprofessionna-lité capitalistique.

Jusqu’à la fameuse loi du 28 mars 2011, deux possibilités d’interprofessionnalité capi-talistique existaient déjà mais étaient très peu utilisées. La première était de créer une société d’exercice libé-ral. Le capital est ouvert aux membres de toutes les profes-sions du droit réglementées mais les personnes travaillant dans la société doivent rester majoritaires tant en termes de vote que de capital.

La seconde était de créer une société de participations financières des professions libérales (SPFPL). Ce mo-dèle, conçu par la loi du 31 décembre 1990, permettait la création d’une holding dont les filiales exercent la même profession mais dont le capital peut être détenu par plusieurs professions du droit réglementées. Peu utilisé en raison des faibles opportuni-tés de rapprochement offertes aux différentes professions du droit et du chiffre, cette société a été repensée par la

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loi du 28 mars 2011 (article 32) pour élargir les possibili-tés d’interprofessionnalité.

en effet, il peut dorénavant s’agir d’une holding dont le capital peut être détenu non seulement par plusieurs professions du droit régle-mentées mais aussi par des experts-comptables et CPi et dont les filiales peuvent exer-cer chacune une profession différente.

Le seul bémol est que l’entrée des experts-comptables et des CPi dans une SPFPL est sou-mise à l’obligation de ne pas compter de participation de capitaux extérieurs dans leur propre filiale.

L’idée est donc de permettre aux professionnels libéraux qui travaillent pour l’entre-prise de s’unir afin de lui pro-curer un meilleur service se traduisant par une offre com-mune et cohérente.

Les domaines de spécialisa-tion de telle ou telle profes-sion du droit sont tellement multiples qu’il n’est pas pos-sible d’être un spécialiste de chaque matière, et ce d’autant plus à l’heure où notre Droit est de plus en plus en com-plexe. il en va de même pour les métiers du chiffre où les exigences sont de plus en plus nombreuses. C’est pour-quoi, il était important que les professionnels dont les acti-vités et spécialisations sont complémentaires puissent travailler au sein de la même structure.

Interprofessionnalité et développement de cabinet

La création d’une SPFPL est considérée comme un levier

de croissance des structures d’exercice filialisées et donc d’un cabinet d’avocats. C’est aussi un facteur de compétiti-vité auprès des clients. Notre société a évolué, tout va vite et surtout tout doit aller vite !

il faut pouvoir réagir rapi-dement aux demandes des clients et donc avoir les bons contacts pour y répondre.

C’est pourquoi, l’interpro-fessionnalité est une bonne solution pour faire face aux exigences de plus en plus pointues des entreprises et développer sa structure par l’acquisition et la conserva-tion des clients.

Ce constat se trouve corrobo-rer par le fait que la concur-rence est difficile sur le mar-ché du conseil aux entreprises, certaines sociétés composées de professionnels non régle-mentés proposant des offres de services complètes.

a ceci s’ajoute le fait que dans les grandes entreprises les achats de prestations intel-lectuelles, dont les prestations de conseils et le recours à un avocat en cas de contentieux, sont de plus en plus souvent normalisés et confiés à la direction des achats. Cette dernière, accompagnée par le directeur juridique et le direc-teur administratif et financier suivant les cas, sélectionne suivants des critères détermi-nés les professionnels avec lesquels l’entreprise va tra-vailler. il en va de même dans les collectivités publiques où des appels d’offres sont lan-cés pour avoir recours à des prestataires externes.

rien de tel donc pour un ca-binet d’avocat qui souhaite

se développer que de s’allier avec d’autres professionnels pour proposer plus de ser-vices, avoir des nouveaux clients, et donc augmenter son chiffre d’affaires et sa rentabilité. De plus, bien en-tourée, un avocat va pouvoir travailler plus sereinement, sans se soucier de savoir s’il est vraiment compétent pour traiter telle question et s’il risque de perdre son client dans le cas où il n’arriverait pas à satisfaire à toutes ces demandes.

L’interprofessionnalité est aus-si plus adaptée à des petites structures qu’aux grandes. en effet, dans les grands cabinets d’avocats d’affaires, les avo-cats travaillent avec de nom-breux professionnels, experts-comptables, commissaires au compte, qui sont des apporteurs d’affaires potentiels. Se rappro-cher de l’un d’entre eux risque-rait de nuire à ses relations avec d’autres. en revanche, pour un petit cabinet, la mutualisation des moyens et des capitaux peut permettre d’une part, de faire des économies sur les charges qui pèseraient sur sa structure et d’autre part, d’approcher de nouveaux clients. Bien entendu, le choix des personnes avec les-quelles cette mise en commun est envisagée doit être scrupu-leusement étudié et réfléchi.

L’aspect humain ne doit pas être négligé et est un des cri-tères à ne pas éluder. il est pré-férable de construire ce projet avec des professionnels avec lesquels il existe déjà des re-lations de travail et une bonne entente professionnelle basée sur des méthodes de travail et une éthique partagées. Pour finir, il ne faut pas ou-blier que la SPFPL implique des prescriptions réciproques

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Dossier 15

et un partage des résultats qui sous-entend un intéressement financier allant au-delà des revenus et permettant donc à ses membres d’accroitre leur patrimoine.

Interprofessionnalité : des progrès restent à faire !

Concrètement, les profes-sionnels du chiffre et du droit peuvent mettre en commun leurs locaux, leurs documentations, ou encore leurs informatiques, mais ils ne peuvent pas proposer de services en communs.

L’interprofessionnalité d’exer-cice qui le permettrait n’existe toujours pas parce qu’elle s’est avérée trop compliquée à mettre en œuvre eu égard no-tamment à la déontologie des avocats qui les enjoint de res-pecter les principes essentiels de la profession qui sont l’in-dépendance, le secret profes-sionnel et l’absence de conflit d’intérêts. C’est une des rai-sons pour laquelle la loi n’est pas allée plus loin et conserve des sociétés d’exercices dis-tinctes. Pour autant, il faut voir dans l’interprofessionnalité, la voie du développement.

même si tout n’est pas encore possible en terme de struc-ture d’exercice, des portes se sont ouvertes. Les règles ne sont pas figées et évoluent dans ce domaine comme dans d’autres. L’interprofessionna-lité d’exercice semble donc être la prochaine étape.

Laurine Tavitian

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16Dossier

Choisir sa doCumentation juridique en CibLant ses besoins

Trouver l’information juri-dique pertinente, de façon rapide et économique, est

un gage de réussite pour tous les juristes, de l’universitaire, étudiant ou chercheur, au pro-fessionnel confirmé, mais aussi pour tous ceux qui, un jour, sont confrontés à un problème de droit.

Alors autant dire que pour les avocats, cette quête de docu-mentation et d’information juridique est indispensable, elle représente la matière permet-tant de servir au mieux les inté-rêts du client, de répondre à ses questions de façon pertinente, en étant à jour des dernières lois, jurisprudences ; ou de discuter, voire même remettre en cause, le plus objectivement possible, la législation en vigueur, grâce à la lecture de la doctrine.

En outre, si Internet et les nouvelles technologies de l’information et de la commu-nication permettent désormais de réaliser des recherches documentaires rapides, effi-caces et généralement peu coûteuses, en particulier en droit, il reste que le papier et les modes de recherches classiques qui s’y attachent (recueil de jurisprudence, encyclopédie, revue…) sont toujours objectivement les sources les plus importantes en quantité et en qualité.

I . Cibler ses besoins ne doit pas revenir

à négliger certaines sources

Le profil du demandeur, les nouvelles problématiques juridiques (biotechnologies,

informatique, propriété intel-lectuelle etc.), la multipli-cité et le développement des sources, imposent à l’avocat et à l’ensemble des juristes de formation qui maîtrisent le langage juridique, une re-mise en cause continuelle des sources et outils de recherche.

a titre d’exemple, l’avocat en droit social sera sans doute un plus gros consommateur de jurisprudence qu’un avo-cat spécialiste en droit de la famille pratiquant essentiel-lement le contentieux du di-vorce. mais il serait maladroit de penser qu’un outil plutôt qu’un autre soit à favoriser en toute circonstance, car l’en-semble des supports (Journal Officiel, codes, revues, dic-tionnaires permanents, etc.) est complémentaire, composé d’éléments interdépendants.

a défaut d’une veille constante et précise, le pro-fessionnel du droit doit au mi-nimum s’obliger à vérifier ses sources dans le respect de son devoir de conseil vis-à-vis de son client. Cibler ses besoins revient donc à savoir trouver où l’information pertinente sera la meilleure en fonction des intérêts du client, mais ja-mais de limiter ses recherches à un seul support.

il est donc essentiel de dres-ser un éventail de l’ensemble des sources aujourd’hui à la disposition des praticiens avant de s’atteler à la façon de les traiter.

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II . Les sources docu-mentaires classiques de la recherche juridique

Le Journal Officiel

Le Journal Officiel de la Répu-blique française, ou simplement JO, est le quotidien officiel édi-té par l’état français, publié tous les jours du mardi au dimanche, dans lequel sont consignés tous les évènements législatifs (lois décrets, actes règlementaires, arrêtés, déclarations officielles et publications légales).

Créé en 1868, il détient le mono-pole de la publication des actes législatifs et réglementaires. Depuis, le Journal Officiel s’est décliné sur de nouveaux supports : d’abord le minitel, aujourd’hui disparu, au début des années 1980 avec le 3615 JOEL (pour Journal Officiel électronique), puis internet avec www.journal-officiel.gouv.fr, cette version en ligne faisant foi tout autant que la version papier depuis le 2 juin 2004, et offrant l’opportunité de télécharger en ligne le JO demandé.

il comporte de nombreuses édi-tions. il convient donc de bien savoir quel type de document on cherche pour pouvoir le re-trouver plus facilement.

il faut noter que certains textes ne paraissent que sur la ver-sion papier, l’inverse est vrai aussi : certains ne paraissent que sur la version électronique, d’autres encore sont imprimés et mis en ligne. en revanche des documents spécifiques, tels les décrets de naturalisation, ne sont pas mis en ligne, ils ne sont disponibles qu’en version papier. il en est de même des extraits de condamnation pour fraude fiscale et des demandes de changement de patronyme.

Les codes

Les codes sont très utiles pour consulter la législation en vi-gueur dans un domaine précis. il existe des codes officiels (pu-bliés par la Documentation fran-çaise), des codes privés (anno-tés ou commentés, fournissant de nombreuses références pour approfondir ses recherches).au sein de ces catégories on trouve deux outils très diffé-rents : les petits codes (com-mentés, donnant les références d’études doctrinales, de juris-prudence) comme par exemple les petits codes rouges Dalloz ou les codes bleus Litec. Les codes permanents (de grand format avec feuilles mobiles) ne présentent quant à eux aucun commentaire ni aucune réfé-rence comme les célèbres Juris-Classeurs.

Quand privilégier les Jour-naux Officiels ou les codes ?

Si on cherche les travaux pré-paratoires d’une loi (débats, projets antérieurs), on a intérêt à chercher d’abord le texte de la loi dans la partie « Lois et Décrets » du Journal Officiel car on y trouve généralement en marge les références de tous les travaux préparatoires, ce qui peut être très utile pour les avocats spécialisés désireux de connaître à la fois la lettre mais aussi l’esprit des lois, comme l’écrivait montesquieu en son temps.

en revanche, si on est intéressé uniquement par la législation en vigueur et les dernières jurispru-dences s’y afférant, l’utilisation des codes est évidemment à pri-vilégier au JO.Les ordres et particulièrement celui du Barreau de Paris (très bien documenté en quantité), mettent à disposition de ses uti-

lisateurs avocats l’ensemble des journaux officiels et des codes en vigueur.

Bien des avocats ne viennent qu’épisodiquement au Palais, par conséquent, avec les nou-velles technologies, c’est désor-mais la bibliothèque qui vient chez eux.

III. Les dictionnaires permanents : la docu-

mentation préférentielle des avocats spécialisés

Les dictionnaires permanents sont la référence absolue dans le monde de l’édition juri-dique spécialisée et la marque de fabrique des editions Législatives. Structurés sous forme d’études thématiques par ordre alphabétique, ils per-mettent de trouver la réponse juridique en partant des faits et d’arriver ainsi à la décision en toute sérénité.

Ces dictionnaires permanents sont proposés dans un grand nombre de matières juridiques, couvrant l’ensemble du droit français et européen : droit des étrangers, difficultés des entreprises, social, construc-tion et urbanisme, commande publique, gestion immobilière, épargne et produits financiers, assurances, droit des affaires, droit européen des affaires, gestion fiscale, transactions immobilières, droit du sport, bioéthique et biotechnologies, conventions collectives, etc.

Le seul reproche que l’on puisse faire à ces outils remarquables, concerne leurs coûts, jamais inférieurs à 400 €. après le succès incontestable du support papier, le concept du Dictionnaire Permanent a d’abord été décliné sur les supports numériques type

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cd-rom en 1995 ; Puis en 2006 est créé eLnet.fr.

Prolongeant le concept du Dic-tionnaire Permanent, eLnet.fr offre les fonctionnalités com-plètes attendues d’une docu-mentation numérique : moteur de recherche, intégralité de la base source des éditions Législatives, archives, mises à jour plus fréquentes, confort d’usage, maniabilité et mobilité, accès réseau...

il s’agit d’un nouveau tournant s’accompagnant d’avantages ergonomiques indéniables et de fonctionnalités fortes, mais les prix restent sensiblement les mêmes que les éditions papiers et représentent donc un investis-sement certain pour le cabinet.

La problématique du coût est d’ailleurs encore plus d’actua-lité, depuis que l’offre internet a changé la donne !

IV . L’explosion de la recherche de documenta-

tion juridique en ligne

Qu’elle soit totalement gra-tuite, ou payante, mais le plus souvent à faible coût, l’offre internet en documen-tation juridique a révolu-tionné le monde de l’étude juridique

A. La documentation généra-liste gratuite en ligne

exemples de sites web de docu-mentation juridique gratuits :- www.legifrance.gouv.fr : ser-vice public de la diffusion du droit, à jour des nouvelles lois et permettant de consulter l’état du droit en fonction de l’année de recherche choisie.- www.courdecassation.fr : site permettant de consulter en ligne les principales jurisprudences récentes de l’assemblée plé-nière et des autres chambres ou sections réunies.- www.conseil-etat.fr : site permettant de rechercher les jurisprudences de l’ensemble des juridictions administratives grâce au moteur de recherche « arianeWeb » : www.conseil-etat.fr/fr/base-de-jurisprudence, ainsi que de s’inscrire aux col-loques et conférences organisés par le CE, et enfin de compulser le célèbre « rapport annuel » de la haute juridiction adminis-trative (très riche en informa-tions et perspectives.- www.conseil-constutionnel.fr: site permettant d’accéder à de nombreux dossiers thématiques et surtout de consulter les der-nières Question Prioritaires de Constitutionnalité, et même de visionner en ligne les vidéos des avocats présentant leurs QPC devant le conseil des sages.

- www.service-public.fr : site officiel de l’administration française permettant de fa-çon succincte mais précise de se maintenir à jour de l’actualité juridique et de l’évolution des procédures judiciaires.

B. Suivre l’actualité en ligne concernant une thématique spécialisée

Les cd-roms étaient déjà révolutionnaires par rapport aux éditions papiers très vo-lumineuses, mais aujourd’hui l’ensemble des produits de qualité se trouve en ligne. en effet, vous pouvez avoir besoin d’une veille sur l’en-semble des sources du droit ou plus spécifiquement dans un domaine particulier. La mise en place de cette veille exige de bien connaître la production éditoriale juri-dique, afin de sélectionner les sources les plus pertinentes.

1. Les grandes revues généra-listes en ligne

Dans tous les cas, on ne pourra faire l’impasse sur les grandes revues généralistes (Gazette du Palais, Recueil Dalloz, Semaine juridique) qui concernent tous les do-maines du droit :

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- Revue Experts : (www.revue-experts.com) : Créée en 1987 par des experts de jus-tice, la revue experts s’ouvre aujourd’hui à toutes les formes d’expertise (judiciaire, publique et privée). La base documen-taire, accessible sur ce site, regroupe tous les articles, com-mentaires et arrêts de jurispru-dence publiés depuis plus de 24 ans.

- Gazette du Palais : (www.gazettedupalais.com) permet d’accéder à tous les numé-ros de la gazette (généraliste et spécialisée) publiés depuis 2000.

- Recueil Dalloz : (www.dalloz-revues.fr) vous y trou-verez l’ensemble des revues Dalloz, Les hebdomadaires (recueil, aJDa), revues professionnelles (aJDi, aJ Famille, aJ Pénal, aJFP, aJCt, revue des Sociétés, rSC, revue trimestrielle de droit européen, revue critique de DiP, revue his-torique de droit français et étranger, Les Cahiers de la Justice, recueil Lebon etc.) Enfin, il est important de no-ter que les revues numériques sont en ligne avant la parution papier, ce qui représente donc un avantage certain.

- Semaine Juridique : (www.lexisnexis.fr/metiers/avocats) propose un espace exclusive-ment consacré aux avocats : on y trouve un condensé en recherche et information (pour développer expertise et recherche professionnelle) regroupant l’Edition Géné-rale, l’Edition Entreprise et Affaires, l’Edition Notariale et Immobilière, l’Edition Ad-ministrations et Collectivités territoriales et enfin l’Edition Sociale.

2. Les revues spécialisées en ligne

- Lamyline : (www.toutsur lamyline.fr) propose 12 col-lections thématiques : droit des affaires, droit pénal, droit social, droit des association, droit im-matériel, droit des transports, droit de l’environnement et qualité, droit immobilier, droit des assurances, droit public, droit fiscal, droit civil, droit des affaires.

- Les Éditions Législatives : (www.editions-legislatives.fr) met en place un « Journal en ligne » où chaque jour des journalistes spécialisés, sélectionnent 7 à 8 sujets d’actualité. De plus, ce jour-nal met à disposition des espaces d’échanges entre avocats, permettant de com-menter l’actualité et donc de promouvoir le partage de savoir et expériences.

- Éditions Francis Lefèvre : (www.efl.fr/juridique/doc umentation-en-ligne) ultra spécialisé en Droit Fiscal, les éditions Francis Lefèvre, proposent aussi une riche do-cumentation en droit social, droit des affaires, droit im-mobilier, droit patrimonial.

3. Sites didactiques relatifs à la recherche d’informations juri-diques

- Jurisguide : (www.juris guide.univ-paris1.fr/) le point d’entrée principal vers des ressources didactiques « uni-versitaires » est le Jurisguide. À chaque rubrique il propose une liste de sites à consulter. il propose entre autres des accès selon les modes suivants : par type de documents – par do-maine du droit – par source du droit.

- Bibliothèque-interuniver-sitaire-Cujas : (www.biu-cujas.univparis1.fr/repons/ portal/) donne accès à une base de données décrivant un très grand nombre de ressources documentaires informatisées en droit.

4. moteurs de recherche spéci-fiques au domaine juridique

Concernant le droit français, peu d’initiatives ont vu le jour qui tendraient au développe-ment et à la mise en œuvre de moteurs de recherche gratuits :

- Légicité : (www.legicite.com) pionner des moteurs de re-cherche juridique, propose une recherche simple par mots clefs. mais pour que la recherche soit réellement efficiente il est demandé au préalable de s’ins-crire et parmi les 3 offres pro-posées, celle gratuite reste très décevante. - Ejustice : (www.ejustice.fr) lancé fin 2006 en partena-riat avec des professionnels du droit, cet outil est le plus avancé du marché aujourd’hui. il appartient à une famille de sites thématiques spécialisés les Eguides. il propose une recherche par mots clefs, offre une grande réactivité aussi bien sur le fond que sur l’actualité de la documentation juridique.

- Métamoteur de recherche de jurisprudence nationale : (www.reseau-presidents.eu/rpcsjue/?lang=fr) créé par le réseau des Présidents des Cours Suprêmes de l’union européenne. mis en ligne en 2007, il permet d’interroger simultanément plusieurs mo-teurs de recherche des bases de données de jurisprudence des cours supérieures des différents etats de l’union. Le bémol

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majeur étant ici que les textes sont consultables uniquement dans la langue d’origine sans qu’aucune traduction ne soit disponible.

- Portail N-Lex : (www.eur-lex.europa.eu/n-lex/index_fr.htm) donne accès aux bases de données législatives offi-cielles d’une grande partie des etats membres de l’union européenne.

5. Sites internet suivant l’évo-lution de la documentation juri-dique informatisée

Nouvelle génération de sites permettant de suivre l’évolution de la documentation juridique informatisée tout en proposant des répertoires de données ou des informations concernant les sites juridiques correspondant à un domaine ou une thématique précise du droit.

- Precisement.org : (www.precisement.org) décomposé en quatre rubriques Le journal en ligne («blog») d’un documen-taliste juridique - Trouver du droit sur Internet : annuaires de liens juridiques et moteurs – Chercher sur Internet : la re-cherche documentaire sur Inter-net – Répondre aux problèmes juridiques des documentalistes : le droit de la documentation.

- Juriblogs : (www.juridiconline.com/annuaire-de-blogs-juridiques.html) offre un large répertoire des blogs juridiques français classés par matière, ainsi qu’une rubrique « veille juri-dique » très pratique et facile d’utilisation.

V. Quelques conseils méthodiques dans

la recherche et le classement

de la documentation

A. Classer les résultats des re-cherches déjà effectuées

il peut s’avérer très utile de conserver des imprimés ou photocopies des décisions per-tinentes et de la doctrine dans une cote ouverte à cet effet au cabinet.

Si plusieurs avocats tra-vaillent dans le même cabinet pourquoi ne pas désigner l’un deux documentaliste avec pour mission d’organiser la conservation des recherches éparses de l’ensemble des collaborateurs ? Chaque avo-cat de la structure recevant alors pour mission d’enrichir le fonds commun au cours de ses propres recherches.

Pour bien faire, un petit conseil pratique serait de constituer

dans chaque dossier une cote ou rubrique « documentation » qui rassemblerait ainsi les copies de jurisprudences et d’extraits d’articles de doctrine utiles au succès du contentieux en question.

il est vrai que rien n’est plus frustrant et stressant que lorsque ces imprimés ou photocopies font défaut lors de la constitu-tion du dossier de plaidoirie. Quel avocat ne s’est pas esclaffé peu avant de passer à la barre, dans le couloir des pas perdus : « Mais où est donc cette juris-prudence que je m’étais mis sous le coude ! Dorénavant faut vraiment que je range ma doc ! On ne m’y reprendra plus ! »

B. Essayer d’effectuer les recherches documentaires dans un ordre bien précis

il ne s’agit pas ici de re-prendre l’ensemble des élé-ments d’une méthodologie de la recherche documentaire en général ou spécifique à internet mais de rappeler quelques points essentiels dans l’optique d’une recherche juridique.

Qu’il s’agisse d’internet ou de cd-roms, ces outils performants permettent de trouver rapide-ment et de façon assez exhaus-

Dossier21 Dossier21 Dossier21

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tive les sources juridiques qui vont nourrir la réflexion.

attention cependant à ce qu’on appelle le « bruit », c’est-à-dire, lorsque la question n’est pas suffisamment précisément for-mulée, causant à l’arrivée sur l’écran ou l’imprimante un ré-sultat composé d’une multitude de décisions, pas toutes perti-nentes, et de références dont l’analyse sera trop aléatoire et

surtout trop longue au regard de la rentabilité du dossier.

C’est pourquoi il est fortement conseillé de suivre un ordre de recherche, que ce soit dans son bureau, en ligne, dans la bibliothèque du cabinet ou dans celle de l’ordre. Les recherches doivent donc être de préférence menées dans l’ordre suivant : la loi, la jurisprudence, la doctrine, la presse.

Cela dit, évidemment, chacun et libre de s’organiser comme il l’entend. Le tout étant de se tenir aux règles d’organisation, de tri et de classement qu’on se sera fixé au préalable, sinon l’avocat se retrouvera vite envahi par les dossiers de documentations, classeurs de dossiers, interca-laires, feuilles éparses etc…

Benjamin Brame

L’essentiel est de se maintenir à la page, de se donner les moyens de poursuivre sa formation tout au long de sa carrière via des recherches documentaires, en affinant à chaque fois sa technique de recherche, de tri et de classement, tout en étant conscient de ses propres limites. Toute recherche ayant un coût en temps, en recherche technique, en argent, il faut donc savoir cibler ses besoins.

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Wolters kluwer lance une nouvelle solution à destination des avocats. Proposant à la fois des fonds juridiques et des outils pratiques à forte valeur ajoutée, Lamylex+ est un pro-duit innovant, au carrefour du logiciel et du contenu. Sa vocation est d’accompagner l’avocat tout au long de sa journée, pour répondre aux problématiques juridiques de ses clients, rédiger des actes et gérer des pro-cédures judiciaires.

En termes de contenu, tous les fonds officiels (codes, législation et réglementation, juris-prudence, autorités administratives, conven-tions collectives, réponses ministérielles,…) sont accessibles depuis le module LamyLex Sources. Les utilisateurs peuvent se reposer sur la performance du moteur de recherche sémantique, parfaitement intuitif, incluant la suggestion de recherches et de documents et pouvant effectuer des recherches croisées sur les sources choisies.

De plus, la documentation officielle est enrichie. ainsi, chaque arrêt de jurispru-dence est résumé,. Des mots clés et des tags permettent également de comprendre très vite l’intérêt d’un arrêt. tous les arrêts des cours d’appel et de cassation d’une même affaire sont liés entre eux. Les codes sont accessibles dans leurs différentes versions

avec la possibilité de comparer les deux versions d’un même texte à des dates dif-férentes. mieux, d’un simple clic, les diffé-rences entre deux versions apparaissent en surligné. Enfin, les conventions collectives s’accompagnent d’une compilation de tous les accords passés avec la possibilité d’accé-der aux versions antérieures ou à venir.

Lamylex+ propose également, à travers le module Lamylex JuDiForms, des modèles et formulaires judiciaires, à rédaction assis-tée. ils couvrent les procédures civiles, fami-liales, collectives, prud’homales et, prochai-nement, pénales.

Dès le mois de décembre, le site compren-dra également de nouvelles fonctionnalités et de nouveaux outils très novateurs. Des modèles et formulaires interactifs couvrant les besoins en droit des affaires et droit social seront disponibles via LamyLex JuriForms.

Le document sélectionné se complètera automatiquement, au fur et à mesure des réponses apportées par l’avocat au question-naire destiné à affiner son besoin.

en outre, le nouveau module Lamylex iter proposera des « arbres de décision » qui guideront pas à pas l’avocat dans le

déroulement et le pilotage d’une procédure judiciaire.

L’efficacité et la personnalisation n’ont pas été oubliées puisqu’un espace utilisateurs, très performant, permet – entre autres - de créer des alertes sur les recherches et les do-cuments. a titre d’exemple, un avocat pourra ainsi être informé des décrets d’application issus d’une nouvelle loi, ces alertes pouvant être personnalisées par zone géographique, thématique ou articles de code.

Avec Lamylex+, et dans le prolongement du lancement réussi du nouveau logiciel de gestion Kleos, Wolters Kluwer réaf-firme ainsi sa volonté de développer des outils de pilotage de l’activité et de gains de productivité, et d’en faciliter l’accès à des cabinets de petite et moyenne structure.

Wolters Kluwer France lance Lamylex+, plateforme Internet d’information et d’outils pratiques pour les avocats

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déveLopper son Cabinet en exerçant des nouveaux métiers

Parce que la profession d’avocat ne s’exerce plus uniquement dans

les prétoires et que le conseil fait partie à part entière des activités de l’avocat, l’avocat doit et peut se tourner vers l’exercice de nouveau métier. Parce que le droit se com-plexifie et qu’il touche à tous les pans de l’économie, parce qu’il s’internationalise et que les domaines de spécialisa-tions se sont multipliés, l’avo-cat doit s’adapter au marché, rester compétitif et concevoir son métier sous un angle dif-férent.

De plus, l’activité des tribu-naux restant stables, l’ave-nir des avocats ne se situe pas dans le contentieux mais dans le conseil où l’avocat pourrait faire bénéficier les personnes concernées non seulement de son expertise juridique mais aussi et sur-tout de sa déontologie.

Cette nécessité de créer des nouveaux métiers était aussi mise en exergue dans le rap-port Darrois. La profession d’avocat a donc beaucoup évolué ces dernières années pour se donner les moyens d’intervenir dans de nou-veaux domaines d’activité. Longtemps, les portes sont restées fermées en grande partie en raison de la déon-tologie qui s’attache à cette profession. Mais, les textes régissant l’exercice du métier d’avocat ont été modifiés pour ouvrir des nouvelles perspectives à ce profession-

nel et ainsi lui donner les mêmes opportunités que ses voisins européens.

Cette question est aussi au cœur de l’actualité. L’ACE dont le thème du Congrès du 27 au 29 septembre 2012 était « Avocat : une profes-sion unie dans sa diversité » abordait largement les nou-veaux métiers et y a consa-cré un dossier dans sa revue. Lors de l’assemblée générale extraordinaire du CNB, une table ronde y était consacrée et il s’agissait du thème du Congrès de la CNA des 11, 12, 13 octobre 2012.

Nous vous proposons une brève présentation de ces nouveaux métiers qui peuvent permettre à l’avocat, qui s’y intéressera et se formera, de développer son cabinet.

L’avocat fiduciaire

La fiducie peut se définir comme un transfert de propriété limité dans son usage et dans le temps qui permet de faciliter la consti-tution de sûreté et la gestion de biens pour le compte d’autrui. C’est donc un contrat par lequel une personne transfère tout ou partie des biens qu’elle possède à une autre personne (le fidu-ciaire) dans l’intérêt du bénéfi-ciaire.

Cette opération triangulaire qui intervient dans le cadre de la gestion de patrimoine peut avoir plusieurs formes :- la fiducie - gestion qui consiste à faire gérer des biens dans un objectif déterminé,- la fiducie - sûreté qui permet de constituer une garantie avec cer-tains biens au profit d’un de ses créanciers,

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- la fiducie - transmission qui permet de transmettre un pa-trimoine.

La fiducie a été introduite de façon tardive dans notre droit. C’est la loi du 19 février 2007 qui institue la fiducie et consacre dans notre droit la notion de patrimoine d’affec-tation. Puis, c’est la loi du 4 août 2008 de modernisation de l’économie qui permet aux avocats d’avoir la qua-lité de fiduciaire. L’alinéa 2 de l’article 2015 du Code civil énonce que « Les membres de la profession d’avocat peuvent également avoir la qualité de fiduciaire. ». Les avocats peuvent donc consti-tuer une fiducie à titre de ga-rantie ou à des fins de gestion du patrimoine. mais ils ne peuvent constituer une fiducie à titre de libéralités. L’avocat doit respecter les règles appli-cables aux successions et aux libéralités et les régimes de protection des mineurs et des majeurs.

L’ordonnance du 30 janvier 2009 est venue préciser que les CarPa (Caisse autonome des règlements Pécuniaires des avocats) n’ont pas voca-tion à recevoir les fonds issus de cette activité et que le se-cret professionnel était exclu dans le cadre de cette activité de fiduciaire.mais, l’avocat ne peut exercer sa profession que dans le res-pect des principes essentiels de cette dernière. C’est pour-quoi, ce nouveau champ d’ac-tivité a été introduit en avril 2009 dans le riN, à l’article 6.2.1, afin d’encadrer déon-tologiquement cette activité et éviter tout risque en terme de responsabilité profession-nelle. ainsi, l’avocat doit déclarer cette activité à son

ordre (article 6.2.1.2 riN). De plus, sa déontologie est amé-nagée afin de tenir compte des contraintes vis-à-vis des or-ganes de contrôle de la fiducie à l’article 6.2.1.4 alinéa 1riN qui énonce : « L’avocat exer-çant une activité de fiducie reste soumis à son secret pro-fessionnel, mais doit prendre toutes dispositions permet-tant aux autorités judiciaires, administratives et ordinales d’effectuer les contrôles et vé-rifications prévus par la loi et les règlements en ce domaine sans qu’il soit porté atteinte au secret professionnel et à la confidentialité des correspon-dances attachés aux autres activités de son cabinet et à ceux qui y exercent. »

Alors que la fiducie peine à se développer, les avocats en s’appropriant et en maitrisant cet outil, pourraient en faire augmenter le nombre et acqué-rir une position forte parmi les autres acteurs de la gestion pa-trimoniale. eu égard à la techni-cité de la matière, une formation est nécessaire. L’article 6.2.1.5 du riN en fait même une obli-gation en obligeant l’avocat « à suivre une formation spécifique dans les matières liées à l’exé-cution de ses missions fidu-ciaires ». Yann Strieff, qui est le 1er avocat fiduciaire français a été chargé de préparer la forma-tion qui pourra être dispensée à l’eFB dans le cadre des cursus de formation permanente. reste à savoir si les avocats seront réceptifs à cette opportunité de se former et si ces formations se développeront sur l’ensemble du territoire.

L’avocat lobbyiste

Le lobbying, bien qu’existant déjà au sein de la profession, prend aujourd’hui un nouveau

visage, pour devenir un véri-table moyen de défense des in-térêts des clients, au même titre que le conseil ou le contentieux.Le règlement intérieur du bar-reau de Paris qui comprend le riN et des dispositions spéci-fiques au barreau a été modifié afin d’assouplir les règles sans que cette activité se heurte au respect du secret professionnel prévu à l’article 2.2 du riN. a donc été inséré en 2011 un article P.2.2.0.1, à la suite de l’article 2.2, ainsi rédigé :« Par dérogation aux disposi-tions de l’article 2.2 du RIN, l’avocat peut, dans le cadre de ses activités de représentation d’intérêts (lobbying) auprès des Parlements nationaux ou européen ou auprès d’adminis-trations publiques nationales, européennes ou internatio-nales, faire mention, dans les registres de ces institutions ou administrations, après avoir recueilli l’accord exprès de ses clients, de l’identité de ceux-ci et du montant des honoraires perçus au titre de sa mission. ».

L’article P.38 relatif à la repré-sentation auprès des autorité a aussi été modifié en son dernier alinéa : « L’avocat peut, auprès de toute autorité privée ou pu-blique, française, communau-taire ou étrangère, représenter les intérêts de ses clients, per-sonnes physiques ou morales. Dans ce cas, l’avocat doit révé-ler à l’autorité en cause sa qua-lité et l’identité de ses clients. L’avocat s’enregistrant sur un registre français, européen ou étranger de représentants doit en informer le bâtonnier. »

Ces modifications sont interve-nues sous le bâtonnat de Jean Castelain qui a aussi eu l’idée de l’association des avocats lobbyistes, créée en mai 2011 par 5 grands cabinets d’avocats

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d’affaires. Cette association a pour objet de promouvoir le rôle de l’avocat lobbyiste dans la représentation d’intérêts, tout en lui donnant un cadre afin qu’elle soit en accord avec la déontolo-gie de la profession.

Selon arnaud rougeau mau-ger, avocat et membre de l’as-sociation, « la représentation d’intérêts peut se définir comme l’activité visant à influencer l’élaboration des politiques et des processus décisionnels des décideurs et des institutions. ». il ajoute que « l’influence se doit ici d’être entendue comme le moyen d’action permettant de faire réfléchir et agir autrui se-lon son point de vue sans utiliser de moyens coercitifs ou rémuné-ration quelconque. ».

au-delà, des voies judiciaires classiques qui consistent à obte-

nir une décision favorable à son client, l’avocat peut aussi par son action de lobbyiste, influen-cer sur l’évolution d’une règle devenue obsolète, sur la création ou la suppression d’une règle de droit. L’avocat, de par son rôle de conseil, de défense et d’infor-mation de ses clients, maitrisant le verbe et la plaidoirie est parti-culièrement à même de remplir cette mission de lobbying. en effet, il connaît la loi, les pro-cédures, il sait s’informer, dé-battre, expliquer, convaincre et il est soumis à des règles déon-tologiques fortes qui en font un acteur légitime.

L’avocat mandataire en transaction immobilière

un dossier immobilier paru dans Le Journal du Village de

la justice n°61 faisait un point sur ce nouvel acteur qu’est l’avocat mandataire en tran-sactions immobilières.Depuis la loi hoguet, les avo-cats ont la possibilité d’exer-cer l’activité de mandataire en transactions immobilières sans remplir les conditions exigées pour les agents im-mobiliers « en considération du contrôle dont leur activité professionnelle fait l’objet ainsi que des garanties fi-nancières qu’ils offrent pour l’exercice de cette activité » (article 2 de la loi). Pourtant, jusqu’en 2009, les avocats dont les règles déontologiques excluent le démarchage, sont restés réservés quant à la pra-tique de cette mission en rai-son de son aspect commercial.

C’est le Conseil de l’ordre des avocats du Barreau de

instaurée par la loi du 8 février 1995 relative à l’organisation des juridictions et à la procédure civile, pénale et adminis-trative, la médiation s’impose depuis peu comme un mode majeur de règlement des conflits chez les praticiens du droit. À ce jour, la loi reconnaît deux types de médiation : la média-tion conventionnelle et la médiation judiciaire. Lorsque les parties ont recours à un médiateur professionnel, sans l’in-tervention d’un juge, on parle de médiation conventionnelle, quand la médiation est ordonnée par un juge au cours d’une procédure, on parle de médiation judiciaire.

Devenir médiateur est une démarche personnelle. Si on choi-sit rarement une spécialité par hasard, l’activité de médiateur correspond au-delà de la compétence acquise à des préfé-rences voire des aspirations personnelles. C’est un savoir faire mais aussi un savoir être qui a ses exigences propres. L’avocat qui devient médiateur apporte un vrai plus en média-tion car il sait recueillir un consentement et s’assurer qu’il est libre et éclairé. il est aussi tenu de respecter une déontolo-gie forte, gage de confidentialité et de sécurité pour le client. L’avocat a donc tout intérêt à se positionner sur cette méthode extrajudiciaire de résolution des différents en mettant en avant un certain nombre d’arguments.

“La médiation est présentée, par ceux qui la proposent ou la pratiquent, comme un processus permettant de gagner du temps dans la résolution d’un conflit“, selon Hubert d’Alverny, (avocat associé au sein de la société d’avocats D’alverny Demont & associés). outre cet argument, la raison économique semble être égale-ment un facteur majeur de l’essor de la médiation. La médiation est vue comme un « cost killer ». en effet, l’ou-verture d’un processus de médiation permet la recherche et la découverte en un temps condensé d’une solution, évitant ainsi l’ensemble des coûts relatifs à la durée des calendriers judi-ciaires. La médiation et sa rapidité peuvent être perçues comme autant d’opportunités économiques.

Quoi qu’il en soit, cette technique juridique est en plein “boom“, elle restaure une communication durable et de qua-lité entre les parties, car débarrassée de tous les malentendus à l’origine du conflit. La pratique montre que la médiation permet de régler un très grand nombre de litiges, puisque 80 % d’entre eux aboutissent à un accord.

Mehdi Kasby

Développer son cabinet d’avocat grâce à la Médiation

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Paris, le 21 avril 2009, qui a adopté un nouvel article au rè-glement intérieur autorisant les avocats à « exercer l’activité de mandataire en transactions immobilières dans les limites posées par la loi. » L’article P.6.2.0.4 précise que « l’avo-cat doit en faire la déclaration à l’Ordre par lettre adressée au bâtonnier. Cette activité doit être pratiquée en vue de la rédaction d’un contrat ou avant-contrat et constitue pour l’avocat une activité accessoire. (…) ». Le Conseil National des Barreaux en a dé-cidé de même les 5 et 6 février 2010 en considérant que cette mission entrait dans le champ d’activité des avocats.

mais attention, l’avocat n’est pas un agent immobilier. il doit « respecter les principes essentiels de sa profession et les règles du conflit d’inté-rêts ; il ne pourra intervenir que pour l’une des parties et ne percevra des honoraires que de celle-ci. » (article P.6.2.0.4).Le mandat qu’il reçoit de son client doit indiquer le mode de calcul des honoraires et sa du-rée. Ces honoraires sont libres mais représentent souvent un pourcentage de la valeur du bien en question. Si la transac-tion n’est pas conclue, l’avo-cat ne pourra percevoir d’ho-noraires que pour les actes éventuellement rédigés mais pas pour le temps consacré à la recherche et la négociation.

ensuite, « l’affichage raison-nable des biens immobiliers pour lesquels l’avocat a un mandat est autorisé à l’exté-rieur et à l’intérieur de son cabinet. L’affichage dans une vitrine formant devanture de boutique est interdit. ». Les avocats ne disposent donc

pas de la même vitrine que les agents immobiliers. C’est pourquoi, il était important qu’une association regroupant l’ensemble des avocats man-dataires voit le jour. L’aam-ti (association des avocats mandataires en transactions immobilières) a été créée en novembre 2009 pour aider les avocats dans cette nou-velle activité, communiquer auprès du grand public et pour organiser des formations sur le sujet. Son site internet propose des offres d’achat et de vente de tous les avocats adhérents à l’association. il est aussi important que les avocats créent des partenariats afin que cette nouvelle activité se développe.

L’intérêt de recourir à un avocat réside principalement dans le fait que l’avocat sera présent à tous les moments de la transaction afin de la sécu-riser et qu’il pourra défendre son client en cas de litige. De plus, l’avocat intervient exclusivement pour l’intérêt d’une partie à la différence du notaire qui peut représenter le vendeur et l’acheteur.

il faut donc communiquer sur cette activité parce que si les particuliers ou entreprises ont souvent un notaire dans la fa-mille, ou les connaissances, ce n’est pas toujours le cas pour les avocats.

L’avocat, mandataire sportif

Depuis la loi de modernisation des professions juridiques et judiciaires du 28 mars 2011, l’avocat est expressément autorisé à représenter en qua-lité de mandataire l’une des parties intéressées (joueurs,

entraineurs ou clubs) à la conclusion de l’un des contrats soit relatif à l’exercice rému-néré d’une activité sportive ou d’entrainement, soit qui prévoit la conclusion d’un contrat de travail ayant pour objet l’exer-cice rémunéré d’une activité sportive ou d’entrainement.

L’article 4 de la loi encadre cette activité. il s’agit d’un mandat de représentation. L’avocat a donc la possibilité de passer un acte au nom et pour le compte d’un sportif notamment, ce qui induit nécessairement une mission d’assistance, et dans le prolon-gement, la rédaction du contrat qui n’est pourtant pas envisagée par la loi. mais ce n’est pas là que se situe le problème majeur parce que l’absence d’interven-tion de l’avocat pour rédiger le contrat viderait de sa substance et de son efficacité la loi. Le principal problème réside dans le fait que la loi qui est un com-promis entre l’activité d’avocat et celle d’agent n’est pas claire sur la recherche et la mise en relation d’un sportif avec un club, qui sont les fonctions principales d’un agent. or, elles constituent un acte de courtage interdit à l’avocat.

Sinon, l’avocat est soumis à un certain nombre de règles. il ne peut être rémunéré que par son client sous forme d’honoraires limités à 10 % du montant du contrat que la conclusion de ce dernier fasse intervenir un ou plusieurs avocats ou encore un avocat et un agent sportif. L’avocat est soumis aux sanc-tions pénales applicables aux agents sportifs. De plus, il doit transmettre aux fédérations sportives et à leurs ligues pro-fessionnelles les contrats rédi-gés et signés au nom du sportif ainsi que le contrat le liant à ce sportif. Bien qu’une licence

Dossier 26

Page 27: Journal du Village de la Justice

d’agent sportif ne soit plus exi-gée, l’avocat a une obligation de transparence vis-à-vis des fédérations sportives.

Frédéric thiriez, avocat et pré-sident de la ligue de football professionnelle, rappelait lors de l’assemblée générale ex-traordinaire d’octobre 2012 du CNB, que lors des changements de club de cet été, 129 agents sportifs et 13 avocats sont inter-venus. Selon lui, la présence de l’avocat reste marginale. Pour-tant, il permet de sécuriser les relations du joueur avec son club et ses sponsors.

L’avocat, mandataire d’artistes

Le statut de l’agent d’artistes a été libéralisé par l’article 21 de la loi du 23 juillet 2010

(n°2010-853) relative aux réseaux consulaires, au com-merce, à l’artisanat et aux ser-vices.

La profession d’agent d’ar-tistes se voit doter d’une nou-velle définition. A l’obligation de détenir une licence se subs-titue l’inscription obligatoire et de droit dans un registre national. Seule une incompa-tibilité avec l’activité de pro-ducteur d’œuvres cinémato-graphiques ou audiovisuelles demeure. Pour finir, la rému-nération change et se calcule désormais en pourcentage sur l’ensemble des rémunérations de l’artiste.

Le décret du 13 mai 2011 a apporté des précisions sur la nature des missions de l’agent, le mandat obligatoire entre l’agent et l’artiste, et le

registre national tenu par le mi-nistère de la culture.Cette activité n’est pas fermée aux avocats mais le statut de mandataire d’artiste n’a, à ce jour, fait l’objet d’aucun aména-gement dans la loi, dans le riN ou dans le règlement intérieur du barreau de Paris, souvent nova-teur sur ce type de questions.

Pourtant, l’avocat a là encore un rôle de premier plan à jouer. a la différence des sportifs, les artistes n’ont pas de fédéra-tion et donc pas de protection. Pourtant, les artistes doivent être bien conseillés en raison des risques forts qui pèsent sur eux de se voir déposséder de leurs droits sur leurs œuvres. L’affaire Coluche qui dure de-puis 25 ans et l’affaire concer-nant Les inconnus en procès depuis 15 ans en sont une par-faite illustration.

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Dossier28

L’avocat, Correspon-dant informatique et

libertés (CIL)

isabelle Falque-Pierrotin, Pré-sidente de la CNiL, lors de son intervention à l’assemblée géné-rale extraordinaire du CNB, rap-pelait les chiffres : 3200 CiL ont été désignés pour environ 10300 organismes avec une forte aug-mentation de nomination ces deux dernières années. Sur les 3200 CiL, seuls 50 sont avocats. ils exercent pour le cabinet ou pour un client.

Selon elle, les avocats sont en-core frileux parce que le métier de CiL n’est pas très connu et que c’est un métier technique pour beaucoup. De plus, pour l’instant les petites structures de moins de 50 salariés ne peuvent pas avoir de CiL externe. Ce seuil devrait tomber avec le pro-jet de règlement communautaire qui donne au CiL un rôle nou-veau tendant à la régulation des données personnelles par la ges-tion de la conformité. Le CiL de-viendrait le gestionnaire de la vie privée de l’entreprise, un com-pliance officer avec une activité de conseil qui est plus proche de celle des avocats. La régulation des données personnelles est un défi à relever et l’avocat a un rôle déterminant à jouer dans

l’établissement des programmes de conformité, dans sa mise en œuvre...

Le RIN a été modifié afin d’introduire ce métier dans les activités de l’avocat. L’article 6.2.2.1 énonce que le principe « Dans son activité de corres-pondant à la protection des données personnelles, l’avo-cat reste tenu de respecter les principes essentiels et les règles du conflit d’intérêt. ». il est aussi prévu de rendre com-patible ce métier avec le respect du secret professionnel et la ges-tion des conflits d’intérêts. Ain-si, l’article 6.2.2.2 énonce que : « L’avocat correspondant à la protection des données person-nelles doit mettre un terme à sa mission s’il estime ne pas pou-voir l’exercer, après avoir préa-lablement informé et effectué les démarches nécessaires auprès de la personne responsable des traitements ; en aucun cas il ne peut dénoncer son client. ».

il s’agit maintenant de former les avocats et, à la CNiL et aux avocats de communiquer sur cette nouvelle activité.

Conclusion :

m. J-a robert, mCo (membre du Conseil de l’ordre) écri-vait fin 2009, « les missions de l’avocat se sont donc étendues à de nouveaux domaines dans lesquels la science juridique et une éthique rigoureuse ont toute leur place. La volonté de notre profession d’apporter une déontologie forte à des activités économiques, où la confiance à toute sa place, fait sens. »

Le RIN a été modifié pour les rendre compatibles avec la déontologie et pourrait encore l’être pour intégrer d’autres activités, comme celle de mandataire d’artiste ou toute activité où l’avocat pourrait conseiller et sécuriser les rela-tions contractuelles. Là, où tous ces domaines font partie depuis longtemps des activi-tés de l’avocat en europe, la France a en partie rattraper son retard aujourd’hui. même si il reste beaucoup à faire, les avocats ont des opportunités à saisir pour pénétrer de nou-veaux marchés et développer leur structure.

Laurine Tavitian

V�ous�avez�des�produits�ou�des�services�à�proposer��aux�directions�juridiques�

Pour�la�première�fois,�nous�préparons�un�annuaire�des�sociétés�ayant�des�produits�et�services�à�proposer�aux�directions�

juridiques�d’entreprises�et�de�collectivités

?Voir 4ème de couverture

Page 29: Journal du Village de la Justice
Page 30: Journal du Village de la Justice

Dossier30

Les Cadeaux d’aFFaires: pourquoi en Faire, et LesqueLs ?

Les cadeaux d’affaires suscitent de nombreuses interrogations : Quand

faut-il, et comment, remercier, fidéliser vos meilleurs clients et motiver vos collaborateurs (trices) ?

Certaines entreprises, de peur du favoritisme ou du clien-tèlisme, ont renoncé à tout cadeau d’entreprise. C’est se priver d’un outil marketing et commercial efficace et relati-vement peu coûteux, surtout lorsque l’on sait que garder un client est bien moins coû-teux qu’en conquérir un nou-veau. L’oublier, c’est aussi peut-être laisser l’avantage à vos concurrents...

PERSONNALISEZ !

Ce qui touchera le plus vos clients, c’est un cadeau que l’on sent “réfléchi”, c’est à dire personnalisé.un cadeau sera par exemple

unique si vous faites inscrire le nom de votre contact dessus ou une phrase «clin d’œil».

ou bien il sera unique par son affinité avec votre desti-nataire et votre relation. Vous vous souvenez d’une discus-sion avec ce client à propos d’un grand vin, d’une appel-lation dont il a un bon sou-venir ? allez vite voir votre caviste... Vous connaissez les loisirs de votre client ou Sa collection ? Foncez dans la brèche ! Votre activité princi-pale (ou celle qui vous réunit avec votre contact) est très spécifique ? Cherchez par là ! Droit du sport, facile à trouver ! Droit maritime aussi, mais évidemment plus dur pour le droit des affaires...

mais vous pouvez (devriez même) aussi personnaliser en fonction de vous. Vous participez à une cause carita-tive ? une exposition d’art ?

Cherchez de ce côté, conti-nuez à véhiculer votre image en cohérence.

LES CADEAUX ZEN, DETENTE : PRENEZ

SOIN DE LUI OU D’ELLE.

Comme l’année dernière, le zen est à l’honneur en ces temps stressants et incer-tains. Vos clients sont souvent stressés, vos collaborateurs aussi ? L’inquiétude gagne face aux crises à répétition ? N’hésitez pas à offrir un mo-ment de détente pour sortir de cette ambiance... il ou elle aura l’impression d’être «bichonné», que l’on prend soin de lui ou d’elle, que vous êtes soucieux de sa santé et de son moral (massage, spa, week-end...).

Le thème de la gastronomie est aussi très en vogue (cours de cuisine, rencontre avec un chef, dégustations œnologiques...).

CADEAUX INSOLITES ET D’EXCEPTION...

Chaque relation est unique et vous entretenez peut-être des relations privilégiées avec vos clients... Soyez donc original(e) : Surpre-nez le/la avec un tour en montgolfière, un baptême d’uLm, un tour en Ferrari... qui est sa passion (vous a-t-il dit un jour).

ou pourquoi ne pas offrir une réplique d’un objet d’art ? Les boutiques des musées nationaux vous proposent des reproductions histo-riques et de qualité.

Page 31: Journal du Village de la Justice

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Les cadeaux «high-tech» sont aussi originaux, et complètement dans l’air du temps (Philips propose ainsi de beaux et valorisants ob-jets «de confort», qui vont de la hifi aux machines à café, un cadeau qui serait très apprécié sans doute par nombre de vos clients à qui vous aimeriez faire un ca-deau «pour le collectif»...).

BIO ET ETHIQUE ?

un thème qui s’impose dé-sormais... «Naturellement» (justement), tout ce qui est cadeau alimentaire prendra un peu plus de valeur s’il est labellisé «bio»... Car après tout, prendre soin de la san-té de vos contacts et clients, c’est bien leur témoigner de l’attention, n’est-ce pas ? Voila un bel exemple de ca-deau qui a du sens...

OPERATION MARKETING AUSSI

on rappellera que pour un avocat par exemple, l’affaire la moins coûteuse à obtenir est celle de ses clients déjà effectifs. trou-ver de nouveaux clients c’est bien, fidéliser et déve-lopper sa clientèle actuelle c’est mieux ! Dans le cas des cadeaux d’affaires, on parlera même de marketing relationnel...

Sur la forme, soignez la :

ecrivez un mot à la main ; donnez de la valeur à votre cadeau (type d’enveloppe ou d’envoi, pourquoi pas le coursier pour un cadeau de valeur ?...).

LA FISCALITE DES CADEAUX

D’AFFAIRES

Les cadeaux d’affaires sont bien entendu inscriptibles en charges pour les entreprises et libéraux, “dès lors qu’ils sont faits dans l’intérêt de l’entre-prise. aucune condition liée à la valeur du cadeau n’est donc fixée, cette dernière étant appréciée en fonction d’éléments de fait (taille, acti-vité, etc.) propres à chaque entreprise.”en terme de tVa, les entre-prises peuvent la récupérer sur les cadeaux d’affaires dont la valeur n’excède pas 65 euros ttC, pour un même bénéficiaire et par an.

Rédaction du Village de la justice.

Dossier 32

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Page 34: Journal du Village de la Justice

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Cadeaux d’affaires : pensez au champagne !

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Revue du Web juridiqueA lire sur le Village de la justice en ce moment…

(Vous pouvez saisir l’adresse complète pour consulter l’article, ou « flasher » le code 2D pour y accéder directement depuis votre Smartphone. Logiciel gratuit à télécharger à mobiletag.com)

La mise en place d’une newsletter, un véritable atout pour un cabinet d’avocat.

Ces modes d’utilisation sont très variés et touchent aujourd’hui de plus en plus les cabinets d’avocats soucieux de fidéliser leur clientèle.

La suite est à lire à www.village-justice.com/articles/newsletters-avocats

Vous aussi, auto-publiez-vous et bénéficiez d’équivalence formation ! Le village de la justice, 1er site de la communauté des professions du droit avec 520.000 visites par mois, vous propose de vous auto-publier : Publiez sur notre site (rubrique Blog) un article, qui une fois validé par notre rédaction, sera consultable par toute la communauté, mais aussi par l’ensemble des internautes (après mise en ligne, votre article sera référencé notamment par google en quelques minutes).

Ces articles offrent une équivalence formation (3H par tranche de 10.000 caractères, voir conditions CNB en ligne sur www.village-justice.com/articles/flash,2846.html)

Financer votre retraite : dispositifs et conseils.

Les professions libérales et les chefs d’entreprises, pour espérer maintenir leur mode de vie et habitudes de consommation à la retraite, se doivent de préparer au cours de leur période d’activité une épargne suffi-sante pour compléter leur pension de retraite.

La suite est à lire à www.village-justice.com/articles/flashcode,13280.html

Les candidats au bâtonnat à Paris répondent au Village de la justice .

Les candidats au bâtonnat à Paris ont bien voulu répondre en avant-première au Village de la justice : Juste avant les nombreux débats à venir et les élections des 11 et décembres 2012, il était intéressant d’en savoir plus sur chacun d’eux en quelques mots...

La suite est à lire à www.village-justice.com/articles/flashcode,13157.html

Quand le Président de la République se fait objecteur de conscience... Le président François hollande a reconnu mardi 20 novembre «la liberté de conscience» aux maires, dont certains refusent de célébrer des mariages entre personnes du même sexe si la loi le prévoyant est votée. François hollande

vient d’accorder au premier magistrat de la ville, une liberté de conscience selon laquelle le maire aurait le droit de se soustraire à la loi.

La suite est à lire à www.village-justice.com/articles/flashcode,13298.html

Où est passée l’intime conviction ?

Le procès des assises de Créteil, portant sur des viols collectifs improprement appelés « tournantes » a suscité un grand émoi dans le pays. La justice est une fois encore sur la sellette, et l’incompréhension se creuse entre les gens qui

prennent en considération le sort des victimes – et plus généralement celui des femmes dans une société restée en grande partie machiste – et les défenseurs des prin-cipes du droit, de la présomption d’innocence, et de la règle qui veut que le doute profite à l’accusé.

La suite est à lire à www.village-justice.com/articles/flashcode,13134.html

Consultions juridiques en ligne : la bataille ne fait que commencer...

un des prochains secteurs que «le web» voudrait bouleverser est le Droit. La partie a commencé il y a déjà plusieurs années, mais s’accélère en 2012, et

les acteurs sont nombreux à s’y intéresser. mais qui fait quoi, et quelle est la place des professionnels du droit ?

La suite est à lire à www.village-justice.com/articles/flashcode,12346.html

Actualités de village-justice.com40

Page 41: Journal du Village de la Justice

Actualités de village-justice.com

Retrouvez les autres formations sur :http://www.agenda-juridique.fr/index.php

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LA fisCALiTé dU diVorCe

11 décembre 2012 à PariSDaLLoZ FormatioN [email protected]

Les enjeUx AU Terme de LA Vie CommUne

12 décembre 2012 LexisNexis : [email protected]

Les ConTrATs Liés AUx noU-VeLLes TeChnoLogies

12 décembre 2012LexisNexis [email protected]

Le LiCenCiemenT disCiPLinAire

13 décembre 2012 à PariSDaLLoZ FormatioN [email protected]

ConVenTion dALLoz AVoCATs

14 décembre 2012 à PariSDaLLoZ FormatioN http://convention.dalloz.fr

CybersUrVeiLLAnCe dU sALArié

14 décembre 2012LexisNexis [email protected]

rAPPorTs ConTrACTUeLs enTre ConsommATeUrs eT ProfessionneLs

14 décembre 2012 à PariSeuroJuriS [email protected]

formATion bAse médiATion «médiATion:mode ALTernATif de règLemenT des ConfLiTs» béatRiCe bRenneuR,ViCe PRési-denTe dU gemme...

25 janvier 2013 à PariSCNPm – uDF [email protected]

UniVersiTé AfCdP des Corres-PondAnTs informATiqUe eT LiberTés

25 janvier 2013aFCDP [email protected]

aCtuaLité sOCiaLe 2012 - 15ème édiTion

28 janvier 2013 à PariSeLegia FormatioNS [email protected]

Réseaux sOCiaux, CybeRsuR-VeiLLanCe, exPRessiOn synDi-CaLe - Le RenDez-VOus annueL de L’ACTUALiTé des TiC

14 février 2013 à PariSLiaisons sociales - Wolters-kluwer

Page 42: Journal du Village de la Justice

Tous les deux mois des interviews de personnalités du droit de l’entreprise (DAF, SECRÉTAIRES GÉNÉRAUX, DJ, DRH...), des dossiers sur les fournisseurs du droit, des articles de cabinets d’avocats partenaires.

Édité à 6.000 exemplaires (diffusion certifiée OJD) et lu par des Directions juridiques d’entreprises et de collectivités.

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Le Journal du Management juridique et réglementaire

p.6

Ce mode de distribution repose, en effet, sur un processus de sélection des entre-prises autorisées à vendre les produits d’une marque donnée. Le Règlement communautaire (2790/99/CE) définit la dis-tribution sélective en posant deux critères :

- le fournisseur vend des biens ou services à des distributeurs sélectionnés.

- les distributeurs sélectionnés doivent avoir été agréés par le fournisseur.

La question de l’obligation faite aux distri-buteurs de disposer d’un point de vente physique a été soulevée dés 2006 dans une affaire opposant Festina à Bijourama.com portée devant le Conseil de la concur-rence. La décision rendue a ensuite été purement et simplement entérinée en 2010 par la Commission européenne dans le cadre d’un Règlement d’exemption sur les restrictions verticales.

La décision du Conseil de la concurrence de 2006 sur la distribution des montres commercialisées par Festina France

Dans cette affaire, la tête du réseau de distribution sélective de montres Festina refusait d’agréer le distributeur Bijourama.com, site de vente de bijoux en ligne, au motif que ce dernier était un pure player. Bijourama.com décide alors de saisir le Conseil de la concurrence. Celui-ci, saisi de l’affaire in rem, avait alors la possibilité de traiter de toutes les difficultés concur-rentielles de l’affaire. Deux questions sont ainsi soulevées devant le Conseil :

- l’interdiction faite à un distributeur de vendre sur Internet,

- l’existence d’un magasin physique peut-elle être posée comme critère de sélection d’un distributeur.

Sur cette seconde question, le Conseil de la concurrence répond que le refus d’agrément de Bijourama.com par Festina pour absence de magasin physique était

justifié (décision 24/7/2006, n°06-D-24). Ce qui semble avoir ici convaincu le Conseil est le risque de parasitisme des réseaux de distribution sélective par les pure players.

On peut relever, à cet égard, d’une part, la démarche du consommateur, qui se renseigne sur un bien dans un magasin physique, avant de l’acheter en ligne sur Internet à un prix inférieur, et d’autre part, un parasitisme au stade de la mise en œuvre de la garantie. En effet, s’agissant de ce second argument, il est vrai qu’à l’époque où la décision a été rendue par le Conseil, les consommateurs avaient tendance à se déplacer auprès des distri-buteurs physiques du bien qu’ils avaient acheté en ligne, pour faire jouer le service après vente.

Depuis 2006, la pratique du commerce électronique s’est fortement développée, ce qui a permis une nette amélioration des services après vente proposés en ligne, et partant, la plus grande facilité avec laquelle il est aujourd’hui possible de retourner un bien.

Le règlement d’exemption de la Commission européenne de 2010 sur les restrictions verticales .

Dans les lignes directrices sur les restrictions verticales, la Commission euro-

péenne a entériné la position du Conseil de la concurrence. Ainsi, le point 54 de ces lignes directrices pose le principe selon lequel l’exemption permet au four-nisseur, en tant que critère de sélection, d’exiger de ses distributeurs qu’il dis-pose d’un ou plusieurs points de vente physiques (règlement du 20/4/2010).

La Commission explique ce choix d’im-poser aux pure players de disposer d’un magasin physique, par la volonté de per-mettre au consommateur de se rendre sur place afin d’examiner les produits et ainsi de les tester. Toutefois, comme le relève la Commission, cela entraine le risque de voir apparaitre des points de vente physiques dérisoires ainsi que des magasins fictifs.

La Commission admet alors qu’il faut pou-voir contrôler la qualité du réseau de vente physique et propose, dans le point 52c de ses lignes directrices, les pistes suivantes :

- prévoir une clause par laquelle l’activité sur Internet doit rester cohérente avec le modèle de distribution physique,

- exiger un quota à atteindre pour les ventes physiques, en laissant le distribu-teur libre de vendre en ligne autant qu’il le souhaite.

Alors que la cohérence de l’activité doit être appréciée par les juges, l’exigence d’un quota raisonnable de ventes phy-siques semble plus facile à mettre en œuvre. S’agissant de la mise en place du quota, la question se pose de savoir si celui-ci doit être le même pour tous les dis-tributeurs ou peut être individualisé. Selon la Commission, les deux hypothèses sont possibles.

Claudia WeberAvocat associéITLAW Avocats

Distribution sur internet : Les Distributeurs Doivent iLs Disposer D’un point De vente physique ?par CLauDia Weber, avoCatEn matière de distribution sélective, le contentieux porte notamment sur l’obligation faite aux distributeurs de disposer d’un point de vente physique, ce qui pose problème aux pure-players (Ebay, etc.).

Dossier

Manager juridique Manager juridique Manager juridique

Le Journal du Management juridique et réglementaire

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ManageMent des connaissances etdirections juridiques

Où l’on aborde les défis quotidiens des directions juridiques dans leurs entreprises, et des outils à leur disposition...Par Maylis Bayvet, Consultante en Management les connaissances.

Les directions juridiques ont aujourd’hui trois challenges à relever :

Les nouvelles règles de gouvernance d’entreprise imposent aux directions juridiques une maîtrise aussi parfaite que possible de leurs engagements, de leurs risques, de leurs litiges ... et par conséquent, augmentent considérable-ment leur charge de travail. De plus, le monde économique se juridicise de plus en plus, les réglementations devien-nent de plus en plus complexes, et l’internationalisation de l’économie mul-tiplie la diversité des règles juridiques applicables ce qui rend de plus en plus difficile la tâche des juristes d’entreprise qui sont avant tout des généralistes.

Comme tout centre de coûts, elles doi-vent également être vigilantes sur leurs

dépenses, tant externes (avocats...) qu’internes (frais de personnel...) et donc réfléchir au gain de performance qu’elles pourraient réaliser. Les direc-tions juridiques doivent en permanence arbitrer entre internalisation supplémen-taire et externalisation en fonction de la charge d’activité et du coût comparé.

En conséquence, les directions juridiques doivent résoudre la difficile équation d’être toujours plus performantes en maîtrisant au maximum leurs coûts.

Dans ce contexte, elles sont contraintes de mettre en place différents logi-ciels de gestion métiers (gestion des contrats, gestion des sociétés, gestion des litiges...) pour gagner en efficacité et répondre aux obligations de repor-ting mais peu ont une vision claire de ce que peut leur apporter le manage-ment des connaissances.

Définir le management des connais-sances (knowledge management en anglais) est un exercice périlleux sur lequel même les spécialistes ont du mal à se mettre d’accord. Nous admet-trons donc, par simplification, que le management des connaissances consiste à identifier les connaissances et pratiques habituelles d’un métier ou d’une entreprise pour mieux les utiliser, diffuser, les partager et les transmettre.

La connaissance est le capital même d’une direction juridique, c’est la valeur ajoutée qu’elle apporte au reste de l’entreprise. Manager la connais-sance consiste donc à s’intéresser au cœur du métier des directions juri-diques, à leur raison d’être. Tout comme une direction commerciale manage son capital client, une direc-tion marketing son capital produit, les directions juridiques se doivent de manager leurs connaissances. Mais cette connaissance est un capital intangible (contrairement aux clients ou aux produits) et son management ne s’improvise pas.

Dans un premier temps, il faut com-prendre comment les différentes formes de connaissances se combinent pour créer de la valeur. La connais-sance technique, le plus souvent explicite (législation, jurisprudence...) se combine avec la connaissance tacite (savoir-faire, expérience) pour « produire » le plus fréquemment du conseil, mais aussi des contrats, ou gérer des litiges...

Les différentes activités de la direc-tion juridique (Contrats, litiges, assurances, propriété intellectuelle...)

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n° 29 - Février 2012

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interviewd’emmanuelle Farrandon, directrice juridique du

groupe Actissia

droit de ladistribution

La traduction juridique pour les entreprises

La traduction juridique pour les entreprises

droit de la distribution6

Décidément la distribution sélective a du mal avec le virtuel, même si les autorités de la concurrence essaient de soigner son allergie aux pure-players à petites doses homéopathiques. Cette réticence à auto-riser la commercialisation par internet a commencé par la saga judiciaire de la société Pierre Fabre. Cette dernière estimait que les conseils et la présentation des produits cosmétiques et d’hygiène corporelle sur internet n’étaient pas suffisants pour éclairer le choix du consommateur.Le Conseil de la concurrence s’est donc penché sur cette délicate question : pourquoi serait-il nécessaire d’être revêtu d’une blouse blanche de pharmacien pour vendre des cosmétiques ? Cette exigence a été considérée comme une restriction à la concurrence. Pierre Fabre ne s’est pas résigné et a saisi la Cour d’appel, qui elle-même s’est empressée d’interroger la Cour de justice européenne… Enfin la CJCE a définitivement tranché : il est interdit d’inter-dire de façon générale et absolue dans ses contrats de distribution sélective la vente sur internet, car cela a

pour effet de restreindre la concurrence. Mais, il faut reconnaître qu’internet peut être une concurrence parasitaire dans la mesure où les sites de e-commerce bénéficient indirectement de l’investissement des magasins physiques où le consommateur se rend pour essayer réellement le produit. Le consommateur alors rationnel, une fois son choix réalisé en boutique, s’empresse de surfer sur le web pour trouver le prix le moins cher. L’affaire Festina contre bijourama.com est en cela intéressante et fonda-mentale. Festina souhaitait interdire la vente en ligne à bijourama.com, par le fait que ce dernier n’avait pas de magasin physique. Festina a obtenu gain de cause auprès du Conseil de la concurrence ainsi qu’auprès de la Commission européenne en 2010 : l’existence d’un magasin physique peut être posée comme critère de sélection d’un distributeur. Ce qui permet à la distribution sélective d’évincer les pure-players… Force est de constater que les règles sur internet deviennent de plus en plus subtiles. Attention par

exemple aux comparateurs en ligne. Certains de ces sites ont été récemment assimilés à des sites de publicité comparative (affaires leguide.com et kelkoo). Les pratiques commerciales sur le web doivent rester loyales. Mais, il faut reconnaître que les business model souvent complexes des acteurs en ligne brouillent les pistes. Plus subtile encore, un arrêt de 2009 de la Cour d’appel de Dijon d’un site internet qui diffusait des annonces immobilières dont le prix était proportionnel à la valeur annoncée et exigible que si l’annonce était efficace.Il était reproché à ce site d’exercer illicitement le métier d’agent immobilier, interprétation non retenue par les magistrats.Ces différentes décisions vont obliger tous les « geeks » entrepreneurs à passer au tamis leur business model au regard du droit de la concurrence, les pratiques com-merciales jugées déloyales ou parasitaires, ainsi que le droit du consommateur… Tout un programme pour devenir « inratable », pour reprendre le terme de l’ar-ticle sur « comment gérer votre identité numérique » !

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Actualités de village-justice.com 43

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2ème édition J.-m. Bruguière, m. Vivant Parution : 11/2012 editeur : Dalloz - Précis iSBN : 978-2-247-10382-940,85 € mémentO COnCuRRenCe, COnsOmmatiOn 2013-2014

rédaction des editions Francis Lefebvre Parution : 11/2012 éditeur : Francis Lefebvre - mémento pratique Francis Lefebvre iSBN : 978-2-85115-915-1122,55 € droiT eUroPéen des AffAires

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14e édition J.-C. Crocq Parution : 11/2012 Dallozéditeur : guides DalloziSBN : 978-2-247-11986-845,60 €

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Le finAnCemenT de ConTenTieUx PAr Un tieRs - hiRD PaRty LitigatiOn FunDing

C. kessedjian Date prévisionnelle de parution : 12/2012 éditeur : Panthéon-assas Paris ii iSBN : 979-10-90429-21-538,00 €

LA rédACTion des ConTrATs inTernATio-naux - COnseiLs aux PRatiCiens & aPPROChe de droiT ComPAré

D. Philippe Date prévisionnelle de parution : 12/2012 éditeur : Bruylant iSBN : 978-2-8027-3957-990,25 €

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Page 45: Journal du Village de la Justice

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• Avocat collaborateur en Droit fiscal – Paris

Cabinet d’avocats spécialisés en fiscalité, situé à Paris 8ème, recrute des avocats collabora-teurs (h/F), titulaires du CaPa et d’un master ii. Vous êtes rigoureux, organisé et vous aimez travailler en équipe, vous avez 2 à 3 ans d’expé-rience (stages et collaboration) et votre anglais est courant.merci d’adresser votre cv et une lettre de motivation par mail : [email protected]

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Notre client, cabinet d’avocats français, très reconnu sur le mar-ché, souhaite renforcer ses équipes en intégrant un(e) associé(e) spécialisé(e) en Droit Social. au sein de ce cabinet d’une ving-taine d’avocats, vous prendrez en charge le développement d’un Département Droit Social.

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en tant qu’associé(e) respon-sable de la pratique iP/it, vous contribuerez activement au redé-ploiement de cette offre/spécia-lité au sein du cabinet et prendrez en charge les aspects Propriété intellectuelle et Nouvelles tech-nologies des dossiers traités pour le compte de ses clients.Votre ProFiL: Vous êtes ac-tuellement avocat(e) associé(e) ou Collaborateur(trice) confirmé(e) au sein d’un cabinet d’avocats d’affaires.Vous possédez une expérience d’au moins 8 années au cours de laquelle vous avez développé une pratique experte du droit de la propriété intellectuelle/industrielle et des nouvelles technologies de l’information et de la communica-tion, dans un contexte domestique et international.Vous avez fidélisé une clientèle (et/ou identifié des prospects privilé-giés) susceptible de générer des honoraires annuels d’au moins

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Actualités de village-justice.com45

Page 46: Journal du Village de la Justice

france

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aLBI SCPI BUGIS –PERES – BALLIN – RENIER - ALRAN34, place Jean Jaurès – 81000 ALBITél. 05.63.43.27.17 Fax : 05.63.72.38.50e-mail : [email protected]://albi.gesica.org

aLenÇOn SCP LAPOUGE - LEMONNIER - SERGENT - DENIAUD26/28, place du Point du Jour - B.P. 151 - 61005 ALENÇON CEDEXTél. 02 33 82 30 50 Fax : 02 33 32 11 81e-mail : [email protected]://alenconlaigle.gesica.org

aLeS SCP MASSAL & RAOULTCentr’Alès - 4, rue Michelet - 30100 ALESTél. 04 66 52 99 00 Fax : 04 66 52 99 09e-mail : [email protected]://ales.gesica.org

aMIenS SCP FRISON & ASSOCIES7, rue du Cloître de la Barge - 80000 AMIENSTél. 03 22 22 44 00 Fax : 03 22 22 44 01e-mail : [email protected]://amiens.gesica.org

aMIenS VAN MARIS DUPONCHELLE MISSIAEN9, rue Marc Sangnier - 80000 AMIENSTél. 03 22 80 47 36 Fax : 03 22 71 00 36e-mail : [email protected]://abbeville.gesica.orgCabinet secondaire à ABBEVILLE

aMIenS Cabinet DECRAMER6, avenue de la République - B.P.183 - 80204 PERONNE CEDEXTél. 03 22 84 06 04 Fax : 03 22 84 01 40e-mail : [email protected]://peronne.gesica.org

anGerS SCP DELAGE - BÉDONRésidence Jeanne d’Arc - 29, rue Louis GainB.P. 42424 - 49024 ANGERS CEDEX 02Tél. 02 41 87 10 27 - 02 41 87 19 87Fax : 02 41 86 87 85e-mail : [email protected]://angers.gesica.org

anGOULeMe - Barreau de la cHarenTeSELARL JURICA4, Avenue Georges Clémenceau - BP 275 - 16007 ANGOULEME CEDEXTél. 05 45 95 13 31 Fax : 05 45 38 34 84e-mail : [email protected]://angouleme.gesica.org

annecY ASSOCIATION PIERSON-LEPROUX - LEPROUX13Bis, rue Louis Revon - 74000 ANNECYTél. 04 50 51 77 35 Fax : 04 50 51 88 35e-mail : [email protected]://annecy.gesica.org

arGenTan SCP LE PASTEUR - CAMASSEL1, rue Saint Martin - 61200 ARGENTANTél. 02 33 67 09 98 Fax : 02 33 35 85 05e-mail : [email protected]://argentan.gesica.org

arraS SELARL A. VAAST DEBLIQUIS MARTINUZZO3, place des Etats d’Artois - 62000 ARRASTél. 03 21 23 62 62 Fax : 03 21 23 53 20e-mail : [email protected]://arras.gesica.org

aUcH - Barreau du GerSSCP ABADIE - MORANT - DOUAT7, rue Gambetta - B.P. 36 - 32001 AUCH CEDEXTél. 05 62 05 51 06 Fax : 05 62 05 84 59e-mail : [email protected]://auch.gesica.org

aUrILLac SELARL AURIJURIS18, rue Paul Doumer - 15000 AURILLACTél. 04 71 48 05 01 Fax : 04 71 64 30 87e-mail : [email protected]://aurillac.gesica.org

aUXerre SCP BAZIN PERSENOT-LOUIS SIGNORET7, rue Alexandre Marie - 89000 AUXERRETél. 03 86 52 75 55 Fax : 03 86 51 62 02e-mail : [email protected]://auxerre.gesica.org

aVeSneS SUr HeLPe(contacter le délégue régional)ASSOCIATION DONNETTE & LOMBARD1, rue du Chevalier de la Barre - B.P. 91 - 02102 SAINT QUENTIN CEDEXTél. 03 23 67 53 50 Fax : 03 23 67 85 08e-mail : [email protected]://saintquentin.gesica.org

aVIGnOn SCP BASTIAS BALAZARD18, rue Victor Hugo - 84000 AVIGNONTél. 04 90 86 19 62 Fax : 04 90 86 43 87e-mail : [email protected]://avignon.gesica.org

Bar Le DUc - Barreau de la MeUSeCABINET JEAN-LOUIS FORGET81, rue des Ducs - B.P. 347 - 55008 BAR LE DUC CEDEXTél. 03 29 79 01 65 Fax : 03 29 79 75 30e-mail : [email protected]://barleduc.gesica.org

BaSTIa CABINET CAPOROSSI-POLETTI35, boulevard Paoli - 20200 BASTIATél. 04 95 31 85 59 Fax : 04 95 31 82 38e-mail : [email protected]://bastia.gesica.orgPOSTULATION COUR D’APPEL

BaYOnne SCP ASTABIE - BASTERREIXAvenue de Marhum - Cité du Palais - 64100 BAYONNETél. 05 59 59 05 03 Fax : 05 59 59 31 65e-mail : [email protected]://bayonne.gesica.org

BeaUVaIS SCP GARNIER - ROUCOUX - PERES - PAVIOT - SIMON16, rue Denis Simon - B.P. 932 - 60009 BEAUVAIS CEDEXTél. 03 44 06 25 90 Fax : 03 44 06 25 91e-mail : [email protected]://beauvais.gesica.org

BeLfOrT (contacter le délégué régional)CABINET LEVY30, Place Kléber - BP 50020 - 67080 STRASBOURGTél. 03 88 32 30 75 Fax : 03 88 23 21 66e-mail : [email protected]://strasbourg.gesica.org

BerGerac-SarLaT SCP CHASTRES2, boulevard Maine de Biran - 24100 BERGERACTél. 05 53 63 17 17 Fax : 05 53 63 22 21e-mail : [email protected]://bergerac.gesica.org

BeSanÇOn SCP HENNEMANN-ROSSELOT26, rue Proudhon - 25000 BESANÇONTél. 03 81 65 03 50 Fax : 03 81 65 03 55e-mail : [email protected]://besancon.gesica.org

BeTHUne (contacter le délégue régional)ASSOCIATION DONNETTE & LOMBARD1, rue du Chevalier de la Barre - B.P. 91 - 02102 SAINT QUENTIN CEDEXTél. 03 23 67 53 50 Fax : 03 23 67 85 08e-mail : [email protected]://saintquentin.gesica.org

BeZIerS SCP TERRIER J. - TERRIER P.15, rue Viennet - 34500 BEZIERSTél. 04 67 49 10 60 Fax : 04 67 28 41 08e-mail : [email protected]://beziers.gesica.org

BLOIS SELARL PATRIS7-9, rue du Colonel de Montlaur - 41000 BLOISTél. 02 54 42 18 20 Fax : 02 54 42 38 33e-mail : [email protected]://blois.gesica.org

BOBIGnY - Barreau de SeIne SaInT DenISCABINET MOOS2, rue de l’Union - 93130 NOISY LE SECTél. 01 41 83 17 00 Fax : 01 41 83 17 05e-mail : [email protected]://bobigny.gesica.org

BOnneVILLe eT LeS PaYS DU MOnT BLancCABINET RIBES ET ASSOCIÉSLe Panoramique - 3, rue Maréchal-Leclerc - 74300 CLUSESTél. 04 50 98 16 47 Fax : 04 50 98 30 02e-mail : [email protected]://bonneville.gesica.org

BOrDeaUX SELAS EXEME ACTION70, rue Abbé de l’Epée - 33000 BORDEAUXTél. 05 56 00 82 33 Fax : 05 56 00 82 43e-mail : [email protected]://bordeaux.gesica.orgPOSTULATION COUR D’APPEL

BOrDeaUX SELAS EXEME CONSEIL70, rue Abbé de l’Epée - 33000 BORDEAUXTél. 05 56 00 82 33 Fax : 05 56 00 82 43e-mail : [email protected]://bordeaux.gesica.org

BOrDeaUX SELAS EXEME ENVIRONNEMENT70, rue Abbé de l’Epée - 33000 BORDEAUXTél. 05.56.00.82.33 Fax : 05.56.00.82.43e-mail : [email protected]://bordeaux.gesica.org

BOrDeaUX SELAS EXEME SOCIAL70, rue Abbé de l’Epée - 33000 BORDEAUXTél. 05.56.00.82.33 Fax : 05.56.00.82.43e-mail : [email protected]://bordeaux.gesica.org

BOULOGne SUr Mer SCP WABLE TRUNECEK TACHON AUBRON68 rue de Lille - 62200 BOULOGNE SUR MERTél. 03 91 90 46 46 Fax : 03 21 80 43 50e-mail : [email protected]://boulognesurmer.gesica.org

BOUrG en BreSSe - Barreau de l’aInSELARL SERFATY VENUTTI CAMACHO & CORDIER2, rue Clavagry - 01000 BOURG EN BRESSETél. 04 74 22 07 56 Fax : 04 74 23 41 35e-mail : [email protected]

&

BOUrG en BreSSe - Barreau de l’aInSELARL CHRISTIAN PERRET26, avenue Alsace Lorraine - 01000 BOURG EN BRESSETél. 09 62 12 81 33 Fax : 04 79 81 25 72e-mail : [email protected]://belley.gesica.org

Réseau inteRnational d’avocats Association Loi du 1er juillet 1901

Siège social : 22, Avenue de Friedland - 75008 Paris 01 42 89 29 26 - Fax 01 42 89 12 83

e-mail : [email protected] - http://www.gesica.org

gESica "gestion informatisée des cabinets d'avocats" est née en 1978. il s'agissait alors de créer un réseau d'avocats assurant la postulation locale et intervenant de façon coordonnée au plan national pour une clientèle institutionnelle.aujourd'hui, fort de plus de 250 cabinets français indépendants et d'une cinquantaine de cabinets répartis principalement dans l'union Européenne mais également dans le monde entier, gESica représente un chiffre d'affaires consolidé de l'ordre de 1.700 millions de francs (260 millions d'Euros) et un effectif global de plus de 2.600 personnes. En FRancE, sur PaRiS, les correspondants gESica sont spécialisés par matière et constituent le panel le plus prestigieux d'auteurs pour les différentes activités dominantes, groupant ainsi des signatures dont la gaZEttE du PaLaiS est le principal vecteur. En province, alors que des regroupements régionaux sont en cours, gESica conserve ses spécificités : postulation, clientèle institutionnelle et formation. gESica a toujours mis l'accent sur la qualité de la communication entre ses membres, gage d'efficacité.Le site de gESica sur intERnEt (http://www.gesica. org) présente une information constamment mise à jour sur les activités actuelles du réseau. En outre, chaque année gESica organise, à l'occasion de son congrès, un débat sur un sujet d'actualité. ainsi gESica souhaite-t-il contribuer à une réflexion sur les thèmes majeurs de la société contemporaine. gESica est devenu au fil du temps un groupement réunissant une compétence unique en Europe et petit à petit dans le monde entier, qu'il s'agisse d'engager une procédure, de prodiguer un conseil ou de mobiliser une assistance juridique, chaque avocat appartenant au réseau gESica peut recourir à tout moment au soutien de correspondants spécialisés.

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BOUrGeS AVOCATS CENTRE7, rue Littré - 18000 BOURGESTél. 02 48 27 27 60 Fax : 02 48 27 27 61e-mail : [email protected]://bourges.gesica.org

BreST SCP CORNEN - LAURET - LECLET24, rue Boussingault - B.P. 11058 - 29210 BREST CEDEX 1Tél. 02 98 44 33 53 Fax : 02 98 44 50 27e-mail : [email protected]://brest.gesica.org

BreST CABINET BILLON4, rue Traverse – 29200 BRESTTél. 02 98 43 46 48 Fax : 02 98 63 81 01e-mail : [email protected]://morlaix.gesica.orgCabinet secondaire à MORLAIX

BrIeY CABINET HIBLOT12A, rue de Lorraine - B.P. 70044 - 54152 BRIEY CEDEXTél. 03 82 46 21 30 Fax : 03 82 46 53 40e-mail : [email protected]://briey.gesica.org

BrIVe La GaILLarDe - Barreau de la cOrreZeCABINET BROUSSAUD28, rue de la Jaubertie - 19100 BRIVE LA GAILLARDETél. 05 55 74 06 69 Fax : 05 55 23 76 52e-mail : [email protected]://brive.gesica.org

BrIVe La GaILLarDe - Barreau de la cOrreZeCABINET GOUT - DIAS13, Avenue Victor Hugo - 19000 TULLETél. 05 55 20 07 27 Fax : 05 55 26 66 50e-mail : [email protected]://tulle.gesica.org

caen SCP CREANCE FERRETTI HUREL136, Boulevard du Maréchal Leclerc - B.P. 30211 - 14012 CAEN CEDEX 1Tél. 02 31 86 10 21 Fax : 02 31 86 83 86e-mail : [email protected]://caen.gesica.orgPOSTULATION COUR D’APPEL

caHOrS - Barreau du LOTCAMBON & SAINT PRIX83, boulevard Gambetta - 46000 CAHORSTél. 05 65 30 10 01 Fax : 05 65 22 20 45e-mail : [email protected];

[email protected]://cahors.gesica.org

caMBraI (contacter le délégue régional)ASSOCIATION DONNETTE & LOMBARD1, rue du Chevalier de la Barre - B.P. 91 - 02102 SAINT QUENTIN CEDEXTél. 03 23 67 53 50 Fax : 03 23 67 85 08e-mail : [email protected]://saintquentin.gesica.org

canneS Cabinet LEGIS CONSEILS20, Boulevard Carnot - 06400 CANNESTél. 04 93 39 15 92 - 04 93 39 04 45Fax : 04 93 38 74 40e-mail : [email protected]://grasse.gesica.org

carcaSSOnne CABINET FERES & associés31, Boulevard Omer Sarraut - 11000 CARCASSONNETél. 04 68 47 71 72 Fax : 04 68 47 32 19e-mail : [email protected]://carcassonne.gesica.orgCabinet Secondaire à : TOULOUSE

carPenTraS SCP PENARD - OOSTERLYNCKHôtel de Sade - 21, rue de l’Observance - 84200 CARPENTRASTél. 04 90 63 16 00 Fax : 04 90 63 12 52e-mail : [email protected]://carpentras.gesica.orgCabinet Secondaire à : AVIGNON

caSTreS SCPI BUGIS - PERES - BALLIN - RENIER - ALRAN35, rue Emile Zola - 81100 CASTRESTél. 05 63 59 32 32 Fax : 05 63 72 38 50e-mail : [email protected]://castres.gesica.org

caYenne Cabinet d’Avocats Patrick LINGIBE46, avenue de la Liberté - 97300 CAYENNETél. 05 94 29 45 35 Fax : 05 94 29 17 48e-mail : [email protected]://cayenne.gesica.org

cHaLOn SUr SaOne CABINET BROSSAUD7, rue d’Autun - 71100 CHALON SUR SAONETél. 03 85 48 23 00 Fax : 03 85 93 39 45e-mail : [email protected]://chalonsursaone.gesica.org

cHaLOnS en cHaMPaGne SCP BREAUD SAMMUT CROON JOURNÉ-LÉAU18bis, rue P. Bayen - 51000 CHALONS EN CHAMPAGNETél. 03 26 64 15 15 Fax : 03 26 64 10 10e-mail : [email protected]://chalonsenchampagne.gesica.org

cHaMBerY SELARL Cabinet DUBY-DELANNOY23, Boulevard du Musée - 73000 CHAMBERYTél. 04 79 75 13 18 Fax : 04 79 70 48 14e-mail : [email protected]://chambery.gesica.orgPOSTULATION COUR D’APPEL

cHarLeVILLe MeZIereS - Barreau des arDenneSSCP RAHOLA - DELVAL - CREUSAT & Associés23, Avenue d’Arches - 08000 CHARLEVILLE MEZIERESTél. 03 24 37 01 12 Fax : 03 24 57 09 65e-mail : [email protected]://charlevillemezieres.gesica.org

cHarTreS SCP MERCIER - PIERRAT - RIVIERE-DUPUY - VANNIERRésidence La Petite Venise - 50, Boulevard de la Courtille - B.P. 85 - 28002 CHARTRES CEDEXTél. 02 37 91 67 89 Fax : 02 37 91 67 87e-mail : [email protected]://chartres.gesica.org

cHaTeaUrOUX SCP DRAPEAU BONHOMME LEAL45, Avenue de la Gare - 36000 CHATEAUROUXTél. 02 54 22 74 14 Fax : 02 54 07 04 62e-mail : [email protected]://chateauroux.gesica.org

cHaUMOnT - Barreau de la HaUTe MarneSCP D’AVOCATS BOCQUILLON - BOESCH - GROMEK2, rue du Palais - 52000 CHAUMONTTél. 03 25 03 05 62 Fax : 03 25 32 09 10e-mail : [email protected]://chaumont.gesica.org

cHerBOUrG(Contacter le délégue régional)SCP DELAGE - BÉDONRésidence Jeanne d’Arc - 29, rue Louis GainB.P. 42424 - 49024 ANGERS CEDEX 02Tél. 02 41 87 10 27 - 02 41 87 19 87Fax : 02 41 86 87 85e-mail : [email protected]://angers.gesica.org

cLerMOnT ferranD SELARL Cabinet Eric KOTARSKI4, rue Jean de Berry - 63200 RIOMTél. 04 73 38 64 69 Fax : 04 73 33 11 96e-mail : [email protected]://riom.gesica.org

cOLMar CABINET MONHEIT4, rue du Conseil Souverain - 68000 COLMARTél. 03 89 41 22 12 Fax : 03 89 24 28 15e-mail : [email protected]://colmar.gesica.orgPOSTULATION TGI

cOLMar Cabinet LITOU-WOLFF8, avenue de la République - 68000 COLMARTél. 03 89 23 49 55 Fax : 03 89 23 48 73e-mail : [email protected]://litouwolff.gesica.orgPOSTULATION COUR D’APPEL (droit local)

cOMPIeGne SCP GARNIER - ROUCOUX - PERES - PAVIOT - SIMON29, rue Pierre Sauvage - 60200 COMPIEGNETél. 03 44 06 25 90 Fax : 03 44 06 25 91e-mail : [email protected]://compiegne.gesica.org

cOUTanceS-aVrancHeS SCP DELAGE - BÉDONRésidence Jeanne d’Arc - 29, rue Louis Gain - B.P. 42424 - 49024 ANGERS CEDEX 02Tél. 02 41 87 10 27 02 41 87 19 87Fax : 02 41 86 87 85e-mail : [email protected]://angers.gesica.org

creTeIL - Barreau du VaL De MarneCABINET NOEL9-11, rue G. Enesco - 94000 CRETEILTél. 01 56 71 16 20 Fax : 01 49 80 03 19e-mail : [email protected]://creteil.gesica.org

creTeIL - Barreau du VaL De MarneCABINET BERNE-GRAVE39, rue de la Marseillaise - 94300 VINCENNESTél. 01 43 74 37 72 Fax : 01 43 98 19 36e-mail : [email protected]://vincennes.gesica.org

cUSSeT VIcHY SCP SZPIEGA21, Boulevard Carnot - 03200 VICHYTél. 04 70 98 29 68 Fax : 04 70 98 08 13e-mail : [email protected]://cusset.gesica.org

DaX SCP DEFOS DU RAU - CAMBRIEL - REMBLIERE36, rue Gambetta - B.P. 197 - 40104 DAX CEDEXTél. 05 58 90 02 26 Fax : 05 58 74 01 46e-mail : [email protected]://dax.gesica.orgPOSTULATION COUR D’APPEL

DIePPe SCP LEMAIRE QUATRAVAUX27bis, rue de la République - B.P. 50043 - 76201 DIEPPE CEDEXTél. 02 35 84 27 74 - 02 35 84 93 66Fax : 02 35 84 93 65e-mail : [email protected]://dieppe.gesica.org

DIGne LeS BaInS ceDeX - Barreau des aLPeS De HaUTe PrOVenceSCP MAGNAN - ANTIQ10, Boulevard Gassendi - B.P. 109 - 04004 DIGNE LES BAINS CEDEXTél. 04 92 31 35 55 Fax : 04 92 32 17 56e-mail : [email protected]://dignelesbains.gesica.orgCabinet Secondaire à : BARCELONNETTE et MANOSQUE

DIJOn SELARL P. ANDRE - C. DUCREUX – C. RENEVEY1, rue des Princes de Condé - 21000 DIJONTél. 03 80 63 78 87 Fax : 03 80 63 74 61e-mail : [email protected]://dijon.gesica.orgPOSTULATION COUR D’APPEL

DIJOn SEUTET AVOCATS35, rue de Broglie - 21000 DIJONTél. 03.80.60.93.44 Fax : 03.80.73.69.22e-mail : [email protected]://dijon2.gesica.org

DOUaI SELARL ADEKWA DOUAI158, rue d’Arras - 59505 DOUAI CEDEXTél. 03 27 88 94 77 Fax : 03 27 87 89 67e-mail : [email protected]://douai.gesica.orgCabinet Secondaire à : LILLEPOSTULATION COUR D’APPEL

DraGUIGnan SCP BRUNET-DEBAINES9, Boulevard Clémenceau - 83300 DRAGUIGNANTél. 04 94 50 43 43 Fax : 04 94 67 42 45e-mail : [email protected]://draguignan.gesica.org

DUnKerQUe SCP SENLECQ - STEYLAERS5bis, rue Albert 1er - B.P. 34219 - 59378 DUNKERQUE CEDEX 1Tél. 03 28 59 39 48 Fax : 03 28 59 33 92e-mail : [email protected]://dunkerque.gesica.org

ePInaL CABINET LEFORT7, rue Gambetta - B.P. 470 - 88012 EPINAL CEDEXTél. 03 29 29 56 56 Fax : 03 29 64 12 27e-mail : [email protected]://epinal.gesica.org

ePInaL CABINET GBEDEY49, rue Thiers - B P 148 - 88104 SAINT DIETél. 03 29 56 15 98 Fax : 03 29 56 04 30e-mail : [email protected]://saintdie.gesica.org

eVreUX - Barreau de l’eUreSCP BRULARD & LAFONT9, rue Dubais - B.P. 681 - 27006 EVREUX CEDEXTél. 02 32 38 29 70 Fax : 02 32 39 78 65e-mail : [email protected]://evreux.gesica.org

eVrY - Barreau de l’eSSOnneCABINET EGIDE AVOCATS24, rue Archangé - 91400 ORSAYTél. 01 69 28 10 13 Fax : 01 69 28 46 72e-mail : [email protected]://evry.gesica.orgCabinet Secondaire à : EVRY

fOIX - Barreau de l’arIeGeCABINET SAUDEMONT31, Place Sainte Ursule - 09100 PAMIERSTél. 05 61 60 10 90 Fax : 05 61 60 10 40e-mail : [email protected]://foix.gesica.org

fOnTaIneBLeaU CABINET GUEUGNOT98, rue de France - 77300 FONTAINEBLEAUTél. 01 64 22 38 64 Fax : 01 60 72 36 55e-mail : [email protected]://fontainebleau.gesica.org

fOrT De france CABINET MOURIESSE52, rue Victor Sévère - 97200 FORT DE FRANCETél. 05 96 70 13 01 Fax : 05 96 71 50 18e-mail : [email protected]://fortdefrance.gesica.org

GaP - Barreau des HaUTeS aLPeSSCP SCHREIBER - FABBIAN - VOLPATO16bis, avenue Jean Jaurès - Immeuble «Les Dauphins» - 05000 GAPTél. 04 92 51 16 23 Fax : 04 92 52 44 46e-mail : [email protected]://gap.gesica.org

GraSSe Cabinet LEGIS CONSEILS20, Boulevard Carnot - 06400 CANNESTél. 04 93 39 15 92 - 04 93 39 04 45Fax : 04 93 38 74 40e-mail : [email protected]://grasse.gesica.org

GrenOBLe SELARL DELAFON, LIGAS-RAYMOND, PETIT, FAVETBP 1507 - 23, avenue Doyen Louis Weil - 38025 GRENOBLE CEDEX 1Tél. 04 76 87 85 54 Fax : 04 76 50 38 45e-mail : [email protected]://grenoble.gesica.orgPOSTULATION COUR D’APPEL

GUereT - Barreau de la creUSeSCP RICHARD LAURENT4, Avenue du Général de Gaulle - 23000 GUERETTél. 05 55 52 03 88 Fax : 05 55 52 22 25e-mail : [email protected]://gueret.gesica.org

La reUnIOn SCP BELOT - CREGUT - HAMEROUX33, rue de Paris - 97400 SAINT DENISTél. 02 62 28 60 29 Fax : 02 62 28 00 38e-mail : [email protected]://lareunion.gesica.orgPOSTULATION COUR D’APPEL

La rOcHe SUr YOn SELARL ATLANTIC-JURIS VENDEE ANJOU58, rue Molière - B.P. 186 - 85005 LA ROCHE SUR YON CEDEX

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Tél. 02 51 24 09 10 Fax : 02 51 46 04 42e-mail : [email protected]://larochesuryon.gesica.org

La rOcHeLLe rOcHefOrT CABINET FLICHE - BLANCHÉ & ASSOCIESParc d’activités Guiton - Rue des Trois Frères - BP 62103 - 17010 LA ROCHELLE CEDEX 1Tél. 05 46 07 71 37 Fax : 05 46 07 71 40e-mail : [email protected]://larochelle.gesica.org

LaOn SCP MATHIEU - DEJAS - LOIZEAUX2, rue du Cloître - BP 509 - 02001 LAON CEDEXTél. 03 23 20 28 92 Fax : 03 23 20 69 73e-mail : [email protected]://laon.gesica.org

LaVaL SCP DESBOIS - BOULIOURésidence Ambroise Paré - 43, Quai Paul BoudetB.P. 0337 - 53003 LAVAL CEDEXTél. 02 43 53 45 42 Fax : 02 43 53 52 19e-mail : [email protected]://laval.gesica.org

Le HaVre SELARL MARGUET & LEMARIÉ7 rue Pierre Brossolette - B.P. 434 - 76057 LE HAVRE CEDEXTél. 02 35 42 09 06 Fax : 02 35 22 92 95e-mail : [email protected]://lehavre.gesica.org

Le ManS SCP MEMIN - PIGEAU62, Avenue du Général de Gaulle - 72000 LE MANSTél. 02 43 14 11 10 Fax : 02 43 24 48 61e-mail : [email protected]://lemans.gesica.org

Le PUY en VeLaY - Barreau de la HaUTe LOIreCABINET GRAS - OGIER17, Place Michelet - 43000 LE PUY EN VELAYTél. 04 71 04 26 04 Fax : 04 71 04 26 05e-mail : [email protected]://lepuyenvelay.gesica.org

LeS SaBLeS D’OLOnne SCP GAUVIN-ROUBERT & ASSOCIÉS1bis, rue Achille Duclos - B.P. 40165 - 85105 LES SABLES D’OLONNE CEDEXTél. 02 51 21 29 28 Fax : 02 51 21 57 47e-mail : [email protected]://lessablesdolonne.gesica.orgCabinet secondaire à LA ROCHE SUR YON

LIBOUrne Cabinet PERROGON26, rue Thiers - 33500 LIBOURNETél. 05 57 55 85 36 Fax : 05 57 55 85 36e-mail : [email protected]://libourne.gesica.org

LILLe CABINET DUEL - SELARL SIX - POTIER - DEMEYERE & Associés263, avenue de la République - BP 30075 - 59562 LA MADELEINE CEDEXTél. 03 20 74 69 20 Fax : 03 20 74 69 39e-mail : [email protected]://lille.gesica.orgCabinet Secondaire à : DOUAI ET PARIS

LIMOGeS CABINET JOUHANNEAUD VALIERE-VIALEIX22, rue Petiniaud Beaupeyrat - 87000

LIMOGESTél. 05 55 33 12 87 Fax : 05 55 34 74 36e-mail : [email protected]://limoges.gesica.org

LISIeUX SCP DETTWYLER - MORIN9, Boulevard Sainte Anne - 14100 LISIEUXTél. 02 31 62 90 73 Fax : 02 31 62 34 39e-mail : [email protected]://lisieux.gesica.org

LOnS Le SaUnIer - Barreau du JUraSELARL FAVOULET - BILLAUDEL190, rue de la Marseillaise - B.P. 134 - 39004 LONS LE SAUNIER CEDEXTél. 03 84 86 06 86 Fax : 03 84 24 70 61e-mail : [email protected]://lonslesaunier.gesica.org

LOrIenT SELARL PICHOT CAMUS-ROUSSEAU8, rue Léo le Bourgo - B.P. 332 - 56103 LORIENT CEDEXTél. 02 97 64 66 40 Fax : 02 97 64 43 40e-mail : [email protected]://lorient.gesica.org

LYOn CABINET AMANTE31, rue Mazenod - 69003 LYONTél. 04 72 84 02 02 Fax : 04 72 40 08 53e-mail : [email protected]://lyonamante.gesica.orgPOSTULATION COUR D’APPEL

LYOn CABINET NICOL FIDEUROPE7, rue Grôlée - B.P. 2035 - 69226 LYON CEDEX 2Tél. 04 72 77 84 00 Fax : 04 78 42 00 64e-mail : [email protected]://lyonnicol.gesica.org

SOcIeTeS – fIScaLITe – DrOIT PaTrIMOnIaL

MacOn SCP ROUSSOT - LOISIER - RAYNAUD de CHALONGE22, rue de la Paroisse - B.P. 204 - 71007 MACON CEDEXTél. 03 85 38 10 97 Fax : 03 85 38 38 31e-mail : [email protected]://macon.gesica.org

MaMOUDZOU - Barreau de MaYOTTeCABINET OUSSENI20 Espace Coralium - Route nationale Kaweni - 97600 MAMOUDZOUTél. 02 69 60 24 21 Fax : 02 69 61 44 31e-mail : [email protected]://mamoudzou.gesica.org

MarSeILLe CABINET MUNIGLIA-REDDON - GUERINI - RASTOUIL17, avenue André Roussin - 13016 MARSEILLETél. 04 91 81 70 20 Fax : 04 91 37 27 85e-mail : [email protected]://marseille.gesica.org

MeaUX SCP CARVALHO-MENDES & WIENHOFER19, avenue du Maréchal Foch - 77500 CHELLESTél. 01 60 08 65 38 Fax : 01 64 72 95 39e-mail : [email protected]://meaux.gesica.org

MeLUn CABINET MAYNARD1, avenue du Général Leclerc - 77000 MELUNTél. 01 60 65 71 48 Fax : 01 64 87 11 24e-mail : [email protected]://melun.gesica.org

MenDe Barreau de LOZÈre(Contacter le délégue régional)SCP ARMANDET - LE TARGAT - GELER849, rue Favre de Saint Castor - 34080 MONTPELLIERTél. 04 67 06 87 87 Fax : 04 67 06 87 88e-mail : [email protected]://montpellier.gesica.org

MeTZ SCP HEMZELLEC DAVIDSON6, rue des Compagnons - 57070 METZTél. 03 87 17 40 00 Fax : 03 87 17 40 07e-mail : [email protected]://metz.gesica.org

MOnT De MarSan SCPA SAINT LAURENT421, avenue de Nonères - B.P. 614 - 40006 MONT DE MARSAN CEDEXTél. 05 58 75 87 87 - 05 58 75 98 26Fax : 05 58 75 61 56e-mail : [email protected]://montdemarsan.gesica.org

MOnTarGIS (contacter le délégue régional)SCP DELAGE - BÉDONRésidence Jeanne d’Arc - 29, rue Louis GainB.P. 42424 - 49024 ANGERS CEDEX 02Tél. 02 41 87 10 27 - 02 41 87 19 87Fax : 02 41 86 87 85e-mail : [email protected]://angers.gesica.org

MOnTaUBan - Barreau du Tarn & GarOnneSCP Michel CASSIGNOL & Sophie GERVAIS32, Boulevard P. Delbrel - B.P. 60 - 82202 MOISSAC CEDEXTél. 05 63 04 18 04 Fax : 05 63 04 23 46e-mail : [email protected]://montauban.gesica.org

MOnTBeLIarD SCP SURDEY - BRANGER - RODESCHINI - GUY16, rue Mozart - B.P. 66336 - 25206 MONTBELIARD CEDEXTél. 03 81 90 78 30 Fax : 03 81 97 12 58e-mail : [email protected]://montbeliard.gesica.org

MOnTLUÇOn Maître Fabrice-Emmanuel HEAS10, rue Barathon - 03100 MONTLUÇONTél. 04 70 05 94 34 Fax : 04 70 09 98 77e-mail : [email protected]://montlucon.gesica.org

MOnTPeLLIer SCP ARMANDET - LE TARGAT - GELER849, rue Favre de Saint Castor - 34080 MONTPELLIERTél. 04 67 06 87 87 Fax : 04 67 06 87 88e-mail : [email protected]://montpellier.gesica.orgPOSTULATION COUR D’APPEL

MOULInS CABINET DEMURE40, Boulevard Ledru Rollin - B.P. 853 - 03008 MOULINSTél. 04 70 46 28 22 Fax : 04 70 46 64 97e-mail : [email protected]://moulins.gesica.org

MULHOUSe CABINET STACKLER22, avenue Robert Schumann - 68100 MULHOUSETél. 03.89.56.46.46 Fax : 03.89.46.06.60e-mail : [email protected]://mulhouse.gesica.org

nancY SCP GOTTLICH - LAFFON14, rue Raymond Poincaré - 54000 NANCYTél. 03 83 32 05 41 Fax : 03 83 37 88 05e-mail : [email protected]://nancy.gesica.org

nanTerre - Barreau des HaUTS De SeIneCABINET RANJARD-NORMAND5, rue des Bourguignons - 92270 BOIS-COLOMBESTél. 01 47 80 75 18 Fax : 01 47 69 98 30e-mail : [email protected]://nanterre.gesica.org

nanTeS CABINET BIENVENU49, Quai de la Fosse - 44000 NANTESTél. 02 40 73 07 30 Fax : 02 40 73 31 89e-mail : [email protected]://nantesfosse.gesica.org

nanTeS SCP EOCHE-DUVAL MORAND ROUSSEAU & Associés22, rue La Tour d’Auvergne - 44200 NANTESTél. 02 51 84 94 74 Fax : 02 51 84 94 79e-mail : [email protected];

[email protected]://nantes2.gesica.org

narBOnne SELARL CLEMENT - MALBEC - CONQUET12, quai de Lorraine - 11100 NARBONNETél. 04 68 41 39 00 Fax : 04 68 41 31 82e-mail : [email protected]://narbonne.gesica.org

neVerS SCP MACQUART-MOULIN - BALLERET6, Avenue Marceau - B.P. 234 - 58002 NEVERS CEDEXTél. 03 86 61 21 05 Fax : 03 86 57 13 03e-mail :[email protected]://nevers.gesica.org

nIce NICE DEFENSESCP FRANCK - BERLINER - DUTERTRE - LACROUTS21, Boulevard Dubouchage - 06000 NICETél. 04 93 13 44 01 Fax : 04 93 13 43 71e-mail : [email protected]://nice.gesica.org

nIce NICE CONSEILCabinet Isabelle SCHMELTZ76, boulevard Napoléon III - 06200 NICETél. 04 93 18 87 04 Fax : 04 93 18 72 00e-mail : [email protected]://nice2.gesica.org

nIMeS SCP CABANES BOURGEONKilomètre Delta - BP 89042 - 125, Avenue Amédée Bollé - 30971 NIMES CEDEX 9Tél. 04 66 70 90 70 Fax : 04 66 70 90 79e-mail : [email protected];[email protected]://nimes.gesica.org

nIOrT - Barreau des DeUX SeVreSCABINET BRANDET28, avenue Léo Lagrange - 79000 NIORTTél. 05 49 24 19 44 Fax : 05 49 24 69 59e-mail : [email protected]://niort.gesica.orgnIOrT - Barreau des DeUX SeVreSCABINET CHAN25 Ter rue de la Boule d’Or - 79000 NIORTTél. 05 49 65 14 19 Fax : 05 49 65 12 17e-mail : [email protected]://bressuire.gesica.orgCabinet Secondaire à : BRESSUIRE

OrLeanS SCP François TARDIVON17, rue de la Bretonnerie - 45000 ORLEANSTél. 02 38 53 88 15 Fax : 02 38 54 13 24e-mail : [email protected]://orleans.gesica.orgCabinet Secondaire à : PITHIVIERS

ParISGESICA PARIS ETOILEHAAS SOCIÉTÉ D’AVOCATS87, boulevard de Courcelles - 75008 PARISTél. 01 56 43 68 80 Fax : 01 40 75 01 96e-mail : [email protected]://parisetoile.gesica.orgCorrespondant : Gérard HAASDROIT DES NOUVELLES TECHNOLOGIES - CYBERSURVEILLANCE – CYBERCRIMINALITE – COMMERCE ELECTRONIQUE - PROCES ET EXPERTISE EN INFORMATIQUE - TELECOMMUNICATION ET INTERNET – DROIT DE L’AUDIOVISUELPOSTULATION COUR D’APPEL

ParISGESICA PARIS LA DEFENSEBRUNSWICK SOCIETE D’AVOCATS153bis, avenue Charles de Gaulle - 92200 NEUILLY SUR SEINETél. 01 78 99 43 99 Fax : 01 78 99 43 90e-mail : [email protected]://paristrocadero.gesica.orgCorrespondant : Philippe BEAUREGARDFUSIONS ACQUISITIONS - STRUCTURATION & SUIVI DE FONDS D’INVESTISSEMENT - OPERATIONS DE CAPITAL INVESTISSEMENT & LBO

ParISGESICA PARIS LA FONTAINESCP SCHMERBER & ASSOCIÉS21, rue Jean de La Fontaine - 75016 PARISTél. 01 45 24 77 77 Fax : 01 45 24 77 76e-mail : [email protected]://parislafontaine.gesica.orgCorrespondant : Jean-Luc SCHMERBERDROIT COMMERCIAL - POSTULATION COMMERCE PARIS

ParISGESICA PARIS FRIEDLANDSELARL PEISSE DUPICHOT LAGARDE BOTHOREL & ASSOCIÉS22, Avenue de Friedland - 75008 PARISTél. 01 45 62 32 22 Fax : 01 42 89 12 83e-mail : [email protected]://parisfriedland.gesica.orgCorrespondant : Chantal MEININGER-BOTHORELDROIT IMMOBILIER - DROIT DE LA FAMILLE

conSuLtEZLE SitE

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ParISGESICA PARIS GEORGE VCABINET HIRSCH & ASSOCIÉS58, avenue Marceau - 75008 PARISTél. 01 53 23 92 10 Fax : 01 47 23 49 13e-mail : [email protected]://parisgeorgev.gesica.orgCorrespondant : Gérard-Gabriel LAMOUREUXDROIT DE LA PROPRIETE INTELLECTUELLE - PROCES EN CONTREFAÇON : BREVETS, MODELES, MARQUES, DROITS D’AUTEUR

ParISGESICA PARIS HAUSSMANNHOLMAN FENWICK WILLAN FRANCE LLP65, rue d’Anjou - 75008 PARISTél. 01 44 94 40 50 Fax : 01 42 65 46 25e-mail : [email protected]://parishaussmann.gesica.orgCorrespondant : Sybille ELLEBOODE-MERLIERDROIT DES SOCIETES - FUSIONS - ACQUISITIONS - DROIT BANCAIRE & FINANCIER - DROIT DES TRANSPORTS - DROIT MARITIMECabinet Secondaire à : ROUEN

ParISGESICA PARIS MONCEAUSELARL HUGLO LEPAGE & ASSOCIÉS CONSEIL40, rue de Monceau - 75008 PARISTél. 01 56 59 29 59 Fax : 01 56 59 29 39e-mail : [email protected]://parismonceau.gesica.orgCorrespondant : Alexandre MOUSTARDIERDROIT PUBLIC & BIOTECHNOLOGIES - DROIT DE L’ENVIRONNEMENT

ParISGESICA PARIS OPERASEP LACHAUD MANDEVILLE COUTADEUR & Associés8, rue Drouot - 75009 PARISTél. 01 44 82 73 82 Fax : 01 40 26 41 51e-mail : [email protected]://parisrivoli.gesica.orgCorrespondant : Yves LACHAUDDROIT DE LA SANTE - DROIT SOCIAL - DROIT RURAL ET AGRO-ALIMENTAIRE

ParISGESICA PARIS PEREIREFOURGOUX ET ASSOCIÉS SELARL D’AVOCATS76, avenue de Wagram - 75017 PARISTél. 01 55 65 16 65 Fax : 01 47 54 91 90e-mail : [email protected]://parispereire.gesica.orgCorrespondant : Jean-Louis FOURGOUXDROIT COMMUNAUTAIRE ET DROIT DE LA CONCURRENCE, PROBLEMES DE L’INDUSTRIE AGRO-ALIMENTAIRE, PUBLICITE ET REPRESSION DES FRAUDESPOSTULATION COUR D’APPEL

ParISGESICA PARIS REPUBLIQUESELARL OZENNE BONGRAND PENOT16, place de la République - 75010 PARISTél. 01 43 38 92 20 Fax : 01 43 38 92 57e-mail : [email protected]://parisbastille.gesica.orgCorrespondant : Olivier BONGRANDDROIT SOCIAL

ParISGESICA PARIS SANT AUGUSTINSCP FLORAND73, avenue Franklin Roosevelt - 75008 PARISTél. 01 42 93 20 63 Fax : 01 42 94 09 75e-mail : [email protected]://parissaintaugustin.gesica.orgCorrespondant : Jean-Marc FLORANDDROIT PENAL

ParISGESICA PARIS TROCADÉROCabinet COIN29, avenue George Mandel - 75116 PARISTél. 01 45 05 11 00 Fax : 01 47 27 53 77e-mail : [email protected]://victoire.gesica.orgCorrespondant : Jean-Philippe COINPERMIS DE CONDUIRE - DROIT DE L’AUTOMOBILE

ParISGESICA PARIS VICTOIREBAUER & BIGOT44, rue Coquillière - 75001 PARISTél. 01 55 80 72 50 Fax : 01 55 80 78 01e-mail : [email protected]://victoire.gesica.orgCorrespondant : Christophe BIGOTDROIT DE LA PRESSE

ParISGESICA PARIS VICTOR HUGOCABINET DORLEAC, AZOULAY & ASSOCIÉS2, rue de Sontay - 75116 PARISTél. 01 44 17 88 00 Fax : 01 44 17 88 01e-mail : [email protected]://parisvictorhugo.gesica.orgCorrespondant : Thierry DORLEACPROCEDURES COLLECTIVES - RESTRUCTURATION AMIABLE ET JUDICIAIRE - PLAN SOCIAL ET PSE

ParISGESICA PARIS WAGRAMCABINET REGNAULT18, rue de Tilsitt - 75017 PARISTél. 01 56 33 72 00 Fax : 01 56 33 72 09e-mail : [email protected]://pariswagram.gesica.orgCorrespondant : Brigitte REGNAULTLICITATION PARTAGE - DROIT PATRIMONIAL DE LA FAMILLE - DROIT DE LA CONSOMMATION - VOIES D’EXECUTION - SAISIES IMMOBILIERES - BAUX COMMERCIAUX - BAUX D’HABITATION - DROIT DE LA COPROPRIETE

ParISGESICA PARIS WASHINGTONAARPI GUELOT & BARANEZ ET ASSOCIES1, avenue de Friedland - 75008 PARISTél. 01 56 59 11 66 Fax : 01 56 59 11 67e-mail : [email protected]://pariswashington.gesica.orgCorrespondant : Charles BARANEZDROIT FISCAL

ParISGESICA PARIS GARE DE LYONCabinet Jacques LANG4, rue de Lyon - 75012 PARISTél. 01 43 41 22 00 Fax : 01 43 44 83 99e-mail : [email protected]://garedelyon.gesica.orgCorrespondant : Jacques LANGDROIT DU SPORT

PaU SCP CASADEBAIG GALLARDORésidence CENTRAL PARK - 8, Place Clémenceau - B.P. 107 - 64001 PAU CEDEXTél. 05 59 98 43 00 Fax : 05 59 27 80 57e-mail : [email protected]://pau.gesica.org

PerIGUeUX SCP PERRET NUNEZ BUREAURésidence LE MERCURIAL BP 4052 - 78, rue Victor Hugo - 24009 PERIGUEUX CEDEXTél. 05 53 35 75 00 Fax : 05 53 54 98 57e-mail : [email protected]://perigueux.gesica.org

PerPIGnan - Barreau des PYreneeS OrIenTaLeSSCP PARRAT - VILANOVA - ARCHAMBAULT - PARRAT - LLATI5, Quai Vauban - 66000 PERPIGNANTél. 04 68 35 24 06 Fax : 04 68 34 74 47e-mail : [email protected]://perpignan.gesica.org

POITIerS Cabinet EQUITALI@AVOCATSSCP MENEGAIRE - LOUBEYRE - FAUCONNEAU6, rue Cité de la Traverse - BP 399 - 86010 POITIERSTél. 05 49 39 40 40 Fax : 05 49 41 34 87e-mail : [email protected];

[email protected]://poitiers.gesica.org

POnTOISe - Barreau du VaL D’OISeSCP BERGER - BOSQUET - SAVIGNAT48, rue de la Justice - 95300 PONTOISETél. 01 30 30 00 30 Fax : 01 34 25 09 15e-mail : [email protected]://pontoise.gesica.org

PrIVaS - Barreau de l’arDecHeAAD - AVOCATS AR’DROM17 Cours du Palais - B.P. 339 - 07003 PRIVAS CEDEXTél. 04 75 64 04 54 Fax : 04 75 65 89 66e-mail : [email protected]://privas.gesica.org

QUIMPer SCP KERMARREC - MOALIC62, Quai de l’Odet - 29196 QUIMPER CEDEXTél. 02 98 55 09 57 Fax : 02 98 52 96 04e-mail : [email protected]://quimper.gesica.org

reIMS SELARL DOMINIQUE RANCE1, rue René Francart - 51100 REIMSTél. 03 26 40 65 57 Fax : 03 26 40 54 25e-mail : [email protected]://reims.gesica.org

renneS SOCIÉTÉ LE PORZOU - DAVID - ERGANAntipolis - 2A, rue du Pâtis Tatelin - CS 40818 - 35708 RENNES CEDEX 7Tél. 02 99 79 06 85 Fax : 02 99 78 32 66e-mail : [email protected]://rennes.gesica.orgCabinet Secondaire à : SAINT MALOPOSTULATION COUR D’APPEL

rOanne SCP CHANTELOT20, Avenue Gambetta - B.P. 196 - 42313 ROANNE CEDEXTél. 04 77 68 02 88 Fax : 04 77 71 49 93e-mail : [email protected]://roanne.gesica.orgCabinet Secondaire à : LYON

rODeZ - Barreau de l’aVeYrOnSCP ARMANDET - LE TARGAT - GELER849, rue Favre de Saint Castor - 34080 MONTPELLIERTél. 04 67 06 87 87 Fax : 04 67 06 87 88e-mail : [email protected]://montpellier.gesica.org

rOUen CABINET DAUGE35, rue Jean Lecanuet - 76000 ROUENTél. 02 35 71 23 08 Fax : 02 35 98 69 65e-mail : [email protected]://rouen.gesica.org

SaInT BrIeUc SCPA RAOULT - GRAIC4, rue Saint Benoît - B.P. 309 - 22003 SAINT BRIEUC CEDEX 1Tél. 02 96 33 34 80 Fax : 02 96 61 19 11e-mail : [email protected]://saintbrieuc.gesica.org

SaInT BrIeUc SCP CABEL MANANT NAOUR-LE DU MINGAM42, rue Saint Nicolas - BP 60125 - 22203 GUINGAMP CEDEXTél. 02 96 40 00 63 Fax : 02 96 40 08 14e-mail : [email protected]://guingamp.gesica.org

SaInT eTIenne SELARL BASSET BOUCHET HANGELImmeuble LE VAUBAN - Place des Comtes du Forez - 42600 MONTBRISONTél. 04 77 58 72 64 Fax : 04 77 58 78 52e-mail : [email protected]://montbrison.gesica.org

SaInT eTIenne SCP DREVET-RIVAL - ROUSSET8, rue Général Leclerc - 42100 SAINT ETIENNETél. 04 77 32 47 88 Fax : 04 77 21 03 73e-mail : [email protected]://saintetienne.gesica.org

SaInT MaLO DInan CABINET CONTANT10, Anita Conti - 35400 SAINT MALOTél. 02 96 39 72 23 Fax : 02 96 39 09 05e-mail : [email protected]://dinan.gesica.orgPOSTULATION COUR D’APPEL

SaInT MaLO DInan SCP LAYNAUD SCAPIN-ALLAG18, Avenue Jean Jaurès - B.P. 135 - 35408 SAINT MALO CEDEXTél. 02 99 20 82 00 Fax : 02 99 56 33 83e-mail : [email protected]://saintmalo.gesica.org

SaInT naZaIre SELARL D’AVOCATS GAUTHIER - BLANDEL-BEJERMI10, rue de Condorcet - B.P. 1 - 44601 SAINT NAZAIRE CEDEXTél. 02 40 22 51 75 Fax : 02 40 22 63 67e-mail : [email protected]://saintnazaire.gesica.org

SaInT OMer SCP DECOSTER - CORRET - DELOZIERE40-42, rue de l’Ecusserie - B.P. 233 - 62500 SAINT OMER CEDEXTél. 03 21 38 26 23 - 03 21 38 52 59Fax : 03 21 98 57 13e-mail : [email protected]://saintomer.gesica.org

SaInT QUenTIn ASSOCIATION DONNETTE & LOMBARD1, rue du Chevalier de la Barre - B.P. 91 - 02102 SAINT QUENTIN CEDEXTél. 03 23 67 53 50 Fax : 03 23 67 85 08e-mail : [email protected]://saintquentin.gesica.org

SaInTeS SCP LEFEBVRE - LAMOUROUX - MINIER - MEYRAND68, Cours National - B.P. 10257 - 17105 SAINTES CEDEXTél. 05 46 93 25 80 Fax : 05 46 95 08 10e-mail : [email protected]://saintes.gesica.orgCabinet Secondaire à : LA ROCHELLE

SarreGUeMIneS SCP ODENHEIMER - HENNARDRésidence Les Rives du Bac - BP 7033221, rue de la Paix - 57203 SARREGUEMINES CEDEXTél. 03 87 98 22 86 Fax : 03 87 98 17 42e-mail : [email protected]://sarreguemines.gesica.org

SaVerne(contacter le délégue régional)CABINET LEVY30, Place Kléber - BP 50020 - 67080 STRASBOURGTél. 03 88 32 30 75 Fax : 03 88 23 21 66e-mail : [email protected]://strasbourg.gesica.org

SenLIS SCP FABIGNON - REMOISSONNET1, rue Jules Juillet - B.P. 50427 - 60319 CREIL CEDEXTél. 03 44 55 53 72 Fax : 03 44 55 80 50e-mail : [email protected]://senlis.gesica.org

SenS SCP EVRARD & ASSOCIÉS4-6, Boulevard du Mail - B.P. 315 - 89103 SENS CEDEXTél. 03 86 83 00 18 Fax : 03 86 64 48 44e-mail : [email protected]://sens.gesica.org

SOISSOnS CABINET LEFEVRE-FRANQUET11, Grand’Place - B.P. 40122 - 02204 SOISSONS CEDEXTél. 03 23 59 80 60 Fax : 03 23 59 80 61e-mail : [email protected]://soissons.gesica.org

STraSBOUrG CABINET LEVY30, Place Kléber - BP 50020 - 67080 STRASBOURGTél. 03 88 32 30 75 Fax : 03 88 23 21 66e-mail : [email protected]://strasbourg.gesica.org

TaraScOn CABINET VIOLA - BROQUIN-VIOLA12, place de la République - 13200 ARLESTél. 04.90.93.24.53 Fax : 04.90.96.41.05e-mail : [email protected]://tarascon.gesica.org

TarBeS Cabinet TANDONNET1, Avenue du Marché Brauhauban - 65000 TARBESTél. 05 62 93 30 28 Fax : 05 62 93 16 78e-mail : [email protected]://tarbes.gesica.org

THIOnVILLe Cabinet PONTIDA12, square du 11 Novembre - 57100 THIONVILLETél. 03 82 54 80 90 Fax : 03 82 54 80 91e-mail : [email protected]://thionville2.gesica.org

THOnOn LeS BaInS DU LeMan eT DU GÉneVOIS SCP JEAN-PIERRE BENOIST - ANNICK HUELLOU-BLANC17, rue Cursat - 74100 ANNEMASSETél. 04 50 92 04 51 Fax : 04 50 92 28 68e-mail : [email protected]://thononlesbains.gesica.orgCabinet Secondaire à : ANNEMASSE et SAINT JULIEN EN GENEVOIS

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