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La face cachée de la Nasa La Lune et Mars, proches banlieues spatiales de la Terre, portent-elles les traces d’une civilisation disparue ? Deux chercheurs nord-américains ouvrent un nouveau volet passionnant à cette histoire et leurs travaux soulèvent bien des interrogations repoussées d’un revers de main par la Nasa. Mike Bara et Richard Hoagland ne sont pas des fantaisi st es. Le premier es t ingénieur en aéronautique, ancien de chez Boeing, et le second n’est rien moins qu’un ancien consultant de la Nasa, qui fut aussi, à son heure, l’un des conseillers scien tifiq ues de la grand e chaîne de télé visio n CBS. Si leur théorie sur la présence d’installations sur Mars et la Lune a été maintes fois tournée en dérision, elle n’en pose pas moins une question essentielle : la Nasa détient-elle de informations capitales sur notre histoire humaine et stellaire ? L’affaire Cydonia Tout commence avec la célèbre affaire Cydonia dont on doit rappeler quelques-une des étapes. Fin 1976, lors d’une conférence de presse, la Nasa présente devant un millier de journalistes les clichés pris par Viking, la première sonde orbitale martienne lancée par l’homme. Parmi tous les clichés qui font la fierté des chercheurs, l’un d’eux montre sur un site d’environ 48 km x 24 km, soit 1152 km 2 , une série de structure étranges dont une attire particulièrement l’attention de quelques journalistes qui y voient.., un visage. Le porte-parole de la Nasa avance qu’il ne s’agit « évidemment pas d’un visage », mais « d’un effet de lumière » et annonce qu’un autre cliché, pris quelques heures plus tard avec d’autres conditions de lumière, ne présente plus la trace de ce visage. Malheureusement, la Nasa ne montre pas ce second cliché. L’affaire est donc entendue, mais trois ans plus tard, en 1979, Vince Di Pietro et Greg Molina, deux spécialistes en image traitées par ordinateur auprès de l'American Space Science Data Center

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La face cachée de la Nasa

La Lune et Mars, proches banlieues spatiales de la Terre, portent-elles les traces d’une civilisationdisparue ? Deux chercheurs nord-américains ouvrent un nouveau volet passionnant à cette histoireet leurs travaux soulèvent bien des interrogations repoussées d’un revers de main par la Nasa.

Mike Bara et Richard Hoagland ne sont pas des fantaisistes. Le premier est ingénieur enaéronautique, ancien de chez Boeing, et le second n’est rien moins qu’un ancien consultant de laNasa, qui fut aussi, à son heure, l’un des conseillers scientifiques de la grande chaîne de télévisionCBS. Si leur théorie sur la présence d’installations sur Mars et la Lune a été maintes fois tournée en

dérision, elle n’en pose pas moins une question essentielle : la Nasa détient-elle de informationscapitales sur notre histoire humaine et stellaire ?

L’affaire Cydonia

Tout commence avec la célèbre affaire Cydonia dont on doit rappeler quelques-une des étapes. Fin1976, lors d’une conférence de presse, la Nasa présente devant un millier de journalistes les clichéspris par Viking, la première sonde orbitale martienne lancée par l’homme. Parmi tous les clichés quifont la fierté des chercheurs, l’un d’eux montre sur un site d’environ 48 km x 24 km, soit 1152 km 2,une série de structure étranges dont une attire particulièrement l’attention de quelques journalistesqui y voient.., un visage.

Le porte-parole de la Nasa avance qu’il ne s’agit « évidemment pas d’un visage », mais « d’un effet de

lumière » et annonce qu’un autre cliché, pris quelques heures plus tard avec d’autres conditions delumière, ne présente plus la trace de ce visage. Malheureusement, la Nasa ne montre pas ce second

cliché. L’affaire est donc entendue, mais trois ans plus tard, en 1979, Vince Di Pietro et Greg Molina,deux spécialistes en image traitées par ordinateur auprès de l'American Space Science Data Center

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découvrent la seconde série de clichés du site de Cydonia et se rendent compte que la Nasa a menti :le visage se distingue très nettement.

On aurait pu en rester là si, des années plus tard, le 27 février 1992, Hoagland ne décidait deprésenter au siège des Nations unies à New York le résultat de ses recherches à propos du site de

Cydonia dans le cadre d’une conférence  intitulée « Mars, la connexion terrestre ». Il affirme alorsqu’avec son équipe, il a découvert qu’un des clichés (Viking frame 35A72) de la surface martiennepris par la sonde Viking en 1976 au dessus du lieu-dit de « Cydonia » montre clairement plusieurséléments intéressants. Non seulement on y voit nettement un visage, mais également une série depyramides à base carrée et tétraédrique regroupées en un ensemble qu’ils nomment « la cité », uneautre structure pentagonale (le Mont D & M), ainsi qu’un gigantesque mur et un grand cratère dontle bord nord-est est surmonté par une sorte de pyramide tétraédrique.

L’hypothèse défendue par Hoagland est qu’une forme de vie  intelligente a conçu et  élaboré lesstructures du site de Cydonia. Cette quasi-certitude est relayée par les recherches du directeureuropéen des informations pour la Mission Mars, David Percy, et d’autres qui ont, pour leur part,

réussi à mettre en évidence un rapport étroit entre Cydonia et les sites mégalithiques d’Avebury, deSalisbury, de Glastonbury et de Stonehenge en Angleterre.

Le lien entre Mars et la Terre est d’autant plus évident pour Hoagland et ses collaborateurs ou amisque la « colline » de Silbury, le cercle de pierres et le fossé d’Avebury correspondent au cratère, au« mur »et à la butte en spirale de Cydonia. En effet, en superposant les cartes des deux sites, onconstate qu’elles coïncident parfaitement, avec une proportion de 1 pour 14 (1,6 km sur Terre, pour22,5 km sur Mars), comme si le site mégalithique était la réplique parfaite du site martien deCydonia. David Percy concluait qu’une « communication physique et/ou mentale entre la Terre et 

Mars a dû exister car comment expliquer que des hommes, il y a des milliers d’années ont remué des

millions de mètres cube de terre pour édifier des sites aussi grandioses qui correspondent 

 parfaitement à un site situé sur la planète Mars ? »

Plus étonnant encore. Un crop circle apparaît le 27 juillet 1991 à proximité de Silbury, faisant une

synthèse du plan général des deux sites. Le glyphe donne le rapport de masse entre Mars et la Terre,ainsi que l’angle de 19’5 (19°47) qui revient sans cesse dans le rapport angulaire entre diverses

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structures des deux sites. David Percy et d’autresétablissent aussi d’étonnantes correspondances entrele site de Cydonia et le site des pyramides de Gizeh enÉgypte, notamment le respect des proportions et desalignements par rapport à certaines étoiles et

constellations. L’équipe de Hoagland conclut que levisage de Mars n’est sans doute pas un visage humain,mais un visage hybride, moitié humain pour la partiedroite, moitié lion pour la partie gauche, c’est-à-direun sphinx.

Michael Malin, l’ennemi juré du site de Cydonia

L’affaire fait des remous. Richard Hoagland, épaulé par une série de scientifiques indépendants etchercheurs amateurs fait face à une faction formée de personnalités faisant partie de la Nasa et defirmes qui gèrent les missions vers Mars, comme le Jet Propulsion Lab (JPL). Au nombre de ses

détracteurs, Hoagland peut compter sur Michael Malin, astronome et géologue, ancien membre duJPL spécialisé dans les nouvelles sciences planétaires. Pour Malin, l’affaire est claire : les structures deCydonia sont des accidents de terrain. Selon Bara « les images martiennes que Malin a prise en

grippe sont celles que la Nasa lui   a ordonné de prendre du soi-disant visage de Mars... ». Quant àMichael Malin, la simple vue du site de Cydonia le pousse à conclure ironiquement : « Il a fallu

dépenser plus de 400 000 dollars pour obtenir nouvelles images du visage de Mars (...) Est-ce que le

gouvernement veut vraiment gaspiller de l’argent à Ia poursuite de fantômes, du monstre du Loch

Ness ou du continent perdu de l’Atlantide ?J e pense que le visage de Mars est une des dépenses les

 plus stupides qui soient ». Voilà pour la position officielle de Malin.

Officieusement pourtant, des scientifiques de JPL travaillant sur les clichés de Mars Global Surveyorexpliquent à Vince Di Pietro, le spécialiste en traitement d’images, et à Withley Strieber, l’auteur dulivre Communion, victime et spécialiste des enlèvements extraterrestres, que Malin sans en avertir lepublic a « fait prendre tant de clichés du visage de Mars, ces deux dernières années (de 1998 à

2000) » que ses collaborateurs « n’avaient plus le temps de se consacrer à leurs propres recherches ».En réalité, suite à l’affaire Cydonia et à la guerre médiatique qui en découle, Hoagland et Bara font unconstat simple : la Nasa et les institutions avec lesquelles elle travaille se sont livrées tout au long desmissions martiennes et lunaires à des manipulations et à de Ia rétention d’informations afind’empêcher le grand public d’avoir connaissance de découvertes incroyables susceptibles de« donner une nouvelle perspective à la connaissance que l’homme possède de ses origines et de son

environnement ».

Mars Observer, une mission pour rien ?

Hoagland s’aperçoit clairement de l’opposition de Malin en 1992, au moment précis où est lancée lacatastrophique mission Mars Observer, présentée comme la nouvelle génération de sondesorbitales, avec des équipements sondeurs bien plus sophistiqués que la génération Viking. « Très

étrangement et dès le départ, nous précise Bara, Mars Observer n’a pas été conçu pour être équipé

d’une caméra. (...) Malin ne voulait pas entendre parler de caméras. (...) En fin de compte (...) il a été

décidé d’inclure une caméra avec échelle de gris d’une résolution d’un mètre par pixel. Et c’est là que

les problèmes ont commencé ».

Alors que Hoagland défend sa théorie sur l’existence, pour lui évidente, de traces de civilisation surMars, l’homme chargé de concevoir et de contrôler la caméra de Mars Observer se trouve justement

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être... Michael Malin qui, très curieusement, a par ailleurs expertisé les photos d’ovnis du« contacté » Billy Meier. Paradoxalement, Malin a conclu à l’authenticité des clichés sans toutefoisêtre persuadé que « les objets contenus dans les photos étaient des vaisseaux extraterrestres ».

En 1992 donc, pressé de questions par la communauté des scientifiques passionnés par les questions

soulevées par le site de Cydonia, Malin met directement les choses au point en affirmant qu’il n’est« absolument pas intéressé par le fait de tester l’hypothèse Cydonia en braquant sa nouvelle caméra

vers le site ». En fait, il fait connaître à de multiples reprises son opposition ferme et irrévocable àtout effort qui serait consenti pour re-photographier Cydonia.

Face à ces déclarations, Hoagland et un autre expert, le professeur Stanley Mc Daniel (Ndlr: auteurd’un rapport accablant sur la rétention des clichés des missions martiennes par Malin) découvrentqu’en réalité, Malin a volontairement sous-estimé les possibilités de la mission Mars Observer deviser et de photographier le site de Cydonia.

La Nasa cède le pas

Dès lors, Hoagland et d’autres chercheurs indépendants entament une vraie campagne de lobbyingauprès du Congrès et de la Nasa afin que la mission Mars Observer s’intéresse de près au site deCydonia. La Nasa prend alors une série de décisions aussi inattendues que totalement inédites. Ellevend l'ensemble des droits de toutes les futures données récoltées par Mars Observer à MichaelMalin qui devient l’unique gestionnaire et propriétaire des données et clichés collectés par unemission pourtant financée par le gouvernement et donc par le grand public ! la Société qu’il arécemment créée, la Malin Space Science Systems, se trouve, via le développement des instrumentsd’observation spatiale, au centre d’un impensable monopole de l’imagerie des corps célestes. C’esttoujours le cas aujourd’hui (voir http://www.msss.com/newhome.html).

Non sans une certaine colère, Mike Bara affirme: «Cet arrangement avec un contractant privé

 présentait l’insigne avantage d’absoudre la Nasa de toute responsabilité sur ce qui allait être

  photographié avec un outil financé par le contribuable américain, mais cette opération donnait 

également à Malin le droit de lancer un embargo sur les données collectées pendant au moins six 

mois si nécessaire... Malin avait ainsi le droit de retenir tout ou partie des données récoltées et grâce

à une clause contractuelle, il avait également le droit d’effacer tout objet ou “artefact” de n’importe

quelle image ». De cette manière, la Nasa et Malin ne sont pas obligés de rendre publics les clichéspris par la sonde.

Des caméras frappées de myopie 

La date de lancement de Mars Observer, prévue pour septembre 1992, approche à grands pas. Finaoût 1992, l’incroyable se mêle à l’improbable. Au cours d’un inspection de routine du vaisseauspatial sur son pas de tir, des techniciens de la Nasa découvrent « un sérieux problème de

contamination,  en l’occurrence des débris de métal, de composants électroniques, etc. ». La Nasaconclut qu’un accident a pu survenir « lors du déménagement du vaisseau de la zone protégée et 

aseptisée de construction vers le pas de tir ». À quelques semaines à peine de la mise à feu, le lanceuret sa cargaison sont soumis à une inspection et « un nettoyage offensif».

Lors de cette inspection, le chef de projet David Evans constate la présence « d’une substance

étrangère » sur la caméra de Malin et qui « aurait rendu les images floues et inutilisables ». Selon

Evans, au vu des procédures, cette mystérieuse contamination n’a pu se produire que dans « lachambre aseptisée de JPL ». Mike Bara est interloqué : « Comment une erreur aussi  basique a pu se

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 produire dans le cadre d’une mission de près d’un milliard de dollars demeure un mystère difficile à

résoudre. La vérification de la propreté du système d’optique  de la camera est invariablement la

 priorité numéro 1 pour une mission  dont la caméra à  lumière visible est l’un  des instruments

scientifiques embarqués les plus importants. Heureusement, les ingénieurs honnêtes de la Nasa

 purent nettoyer le vaisseau et la caméra à temps pour son lancement le 25 septembre ». Quelqu’un a

donc saboté intentionnellement la caméra. Quant à savoir le pourquoi et l’identité du coupable, onne peut que spéculer.

Entre-temps, Beven French, un allié de Malin, membre de la direction de la Nasa et de sonprogramme scientifique, vient à son secours en spécifiant que non seulement, Malin acontractuellement le droit d’ignorer Cydonia, mais qu’en outre, le visage et les autres objets sonttrop petits pour être visés par la caméra de Malin. Étonnant constat pour un site d’environ 2,5 kmde long sur 1,5 km de large, alors que la taille des cibles visées par des missions martiennes moinssophistiquées peuvent descendre jusqu’à une quinzaine de mètres. Quant à la Nasa, elle se retranchederrière l’avis de Malin, avançant qu’elle n’a « aucun pouvoir pour l’influencer ». On ne peut qu’êtretrès surpris par cette délégation pleine et entière d’une institution comme la Nasa !

Vient alors le moment du départ de la mission envoyée grâce à un lanceur Titan. Une premièreanomalie survient: « Le lien avec Mars Observer et le second étage du lanceur a été coupé pendant 

 près de 90 minutes », interrompant la transmission des données télémétriques et radio. Lescontrôleurs au sol imaginent le pire, mais une heure plus tard, Mars Observer réapparaît sur lesécrans de contrôle sans que l’on puisse fournir la moindre explication.

Que s’est-il passé ? Après enquête, les ingénieurs du Deep Space Network concluent que quelqu’unou quelque chose a coupé le contact avec Mars Observer, effacé les données de vol et réinjecté « un

 flux de données nominales reprogrammées ». Tout se passe bien jusqu’au 21 août 1993. Alors queMars Observer entre dans sa phase d’approche de Mars, , le journaliste d’Associated Press est avertipar le Jet Propulsion Lab que la sonde a tout simplement disparu. Avec elle, s’évanouit une belleopportunité de ramener des données et de photographier Cydonia. Quant à Hoagland et son équipede la mission Enterprise, certaines informations les conduisent à douter que Mars Observer aitvraiment disparu. La sonde a très vraisemblablement pris des clichés qui ne seront jamais diffusés.Mais, dans la mesure où ces hypothétiques images appartiennent de fait à la société de Malin, la voieest sans issue.

Un savoir caché ?

On est alors en droit de se poser la question que Hoagland lui-même se pose. Tant d’acharnement

déployé contre sa théorie d’une existence de ruines civilisées sur Mars ne cache-t-il pas une vérité ?

La Nasa et les autres institutions spatiales dissimulent volontairement peut-être des éléments fortsbien connus de leurs hautes instances, des éléments attestant d’une civilisation ancienne sur notrevoisine. Un point semblerait indiquer que oui, du moins qu’il existe au cœur même de la Nasa desindividus ne négligeant pas cette possibilité.

On le sait maintenant depuis fort longtemps, à la fin de la seconde Guerre mondiale, Américains etSoviétiques ont copieusement pioché, et sans aucun sens moral, dans le contingent des scientifiquestravaillant pour l’Allemagne nazie pour gonfler leurs propres équipes travaillant autant dans ledomaine aérospatial que dans celui du nucléaire. Le plus célèbre de ces savants est Wernher vonBraun connu pour ses travaux sur les missiles de la catégorie V qui firent tant de dégâts dans le nordde l’Europe. Arrivé aux États- Unis grâce à la bienveillance de Washington, il intègre la future Nasa

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avant d’en devenir l’un des principaux acteurs, notamment lorsqu’il est l’âme de la fusée Saturne V.

Pourtant,jusqu’au début des années cinquante, von Braun est inconnu du grand public américain.Son étroite amitié avec Walt Disney va changer la donne. Ensemble, ils décident de produire unesérie de films pour la télévision dépeignant la manière dont lui, von Braun, imagine les missions

habitées d’exploration spatiale. Ce sont précisément ces films qui établissent la notoriété publiquede von Braun et bâtissent sa légende dans l’imaginaire américain. Intitulé Man in Space et diffusé surABC le 9 mars 1955, l’un de ces films montre un vol de reconnaissance effectué sur la face cachée dela Lune. Au moment où ils survolent le sol lunaire, les astronautes envoient des fusées éclairantespour distinguer le paysage. Soudain, un membre de l’équipage annonce « qu’une forte radiation se lit 

à 33’ », et le radar détecte une étrange formation. Le film montre alors, bien éclairées au centre d’uncratère, les ruines d’une ancienne civilisation. (http://www.enterprisemission.com/corbett.htm).

Certes, il ne s’agit que d’une fiction mais, au-delà de l’aspect anecdotique, ce que von Braun insèrevolontairement dans ce film est sans doute significatif de l’état d’esprit de membres de la Nasa. En1955, certains pensent déjà savoir ce qu’ils peuvent trouver sur la Lune. Comme l’affirme Bara « von

Braun et Disney avaient l’intention évidente de dépeindre la Lune comme ayant été habitéeantérieurement ».

En posant des questions essentielles à propos de Cydonia, Hoagland a certainement mis un coup depied dans la fourmilière d’un secret soigneusement entretenu par quelques membres bien placés dela conquête spatiale. On retrouve ces messages induits, troublants, dans une campagne d’affichageplus récente que l’affaire du film de Walt Disney et de von Braun.

En 1989, George Bush père veut relancer la conquête spatiale sous l’appellation de « Space

Exploration Initiative », un programme qui prévoit l’implantation de bases lunaires et de missions

exploratoires vers Mars. Pour l’occasion, Boeing et la Nasa éditent une affiche commémorative

montrant des astronautes sur la planète Mars avec, en arrière-plan, un splendide couché de soleil,mais surtout des ruines d’une ancienne civilisation qui semble être à la fois liée à Sumer et à

l’ancienne Égypte. Pourquoi avoir dépeint Mars sous un tel aspect alors qu’en 1989, même si l’affaireHoagland n’a pas encore vraiment éclaté, la Nasa a officiellement montré un mépris certain pour le

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agrandissements révèlent « des structures géométriques répétées et composées de compartiments

cubiques ou peut-être hexagonaux qui semblent être très endommagés... L’impression générale est 

qu’il s’agit d’un objet artificiel complexe de très grande taille qui devait sans doute être plus grand.

L’objet dont une partie s’est sans doute effondrée est maintenant très érodé et endommagé par une

très longue période de pluies de météorites ». À gauche du « Tesson », Hoagland met en évidence

une autre structure cristalline artificielle de grande taille (7 miles) qu’il baptise le « Cube ».

Les structures restent bien différentes de celles de Cydonia car elles sont pour la plupart cristallineset donc transparentes. Ce sont soit les reflets du soleil, soit les dégâts et l’usure provoqués par lesimpacts de météorites qui permettent de distinguer ces structures de très grande taille. En analysant

des clichés de la mission Surveyor 6, l’équipe de Hoagland découvre d’étranges dômes transparentsse découpant dans la lumière ainsi qu’une autre structure de grande taille et à l’exotique géométriebaptisée « The Castle »(le Château). Malheureusement, certains de ces clichés de la Nasa sont trèsendommagés et Hoagland n’a jamais pu mettre la main sur les négatifs originaux.

L’existence de structures cristallines artificielles pourraient de plus être corroborée par lestémoignages de certains astronautes comme Edgar Mitchell (Apollo 14), voire Buzz Aldrin, mais ilsemble, fait remarquer Mike Bara, que très curieusement, les astronautes gardent des souvenirstroubles et confus de leurs missions sur la Lune, ce qui nous amène à un autre problème qui est celuidu Mind Control et des debriefing très contrôlés dont les astronautes ont pu faire l’objet.

L’affaire Catbox : Hoagland ridiculisé

En 1998, la Nasa et Malin acceptent de jouer le jeu et de rendre public quasi en temps réel les imagesde la nouvelle mission de Mars Global Surveyor. Les deux premières images du visage de Cydoniaenvoyées par Malin et le JPL ridiculisent la thèse de Hoagland : on ne distingue plus vraiment levisage mais plutôt un relief rocheux de forme bizarre, « une simple pile de rochers », affirme l’un, « la

litière de mon chat, affirme l’autre, lorsqu’il a gratté les graviers après avoir fait ses besoins », d’où lenom du cliché : « the Catbox Image ».

L’équipe de Hoagland poursuit l’enquête et peu après, comme pour la devancer, Tim Parker, un

géologue du JPL, publie une autre version du visage, de bien meilleure qualité car on y distinguecertaines des caractéristiques du visage comme les narines. Mais le mal est déjà fait. Après avoir

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étudié les clichés, Hoagland découvre que les clichés ont été pris avec un angle oblique, écrasanttoute perspective. En outre, la résolution de l’image a été réduite de 50  % et les niveaux de grisdégradés à plus de 85 % par l’emploi de filtres. En fait, souligne Bara « le cliché “Catbox” a  été

manipulé... il s’agit   d’une escroquerie scientifique perverse et destructrice ». Cette affaire permetsurtout d’attirer exclusivement l’attention du public sur le visage. Plus personne ne parle des autresstructures de Cydonia.

Hoagland est rejoint par des astronomes amateurs pour passer au crible la masse impressionnantede clichés pris par la mission Mars Global Surveyor. Des anomalies apparaissent, dont les tubes ou« tunnels de verre de Barsoom », à proximité du pôle Sud de Mars. Il s’agit également de structurescristallines ou faites d’un matériau réfléchissant. Enfin, en 2002, la collection d’anomalies martienness’enrichit de nombreux clichés infrarouges qui font apparaître, enterrés sous d’importantes couchesde sable, des structures géométriques complexes et comparables aux clichés infrarouges des ruinesdes cités terrestres ensevelies.

Les anomalies découvertes sur Mars et sur la Lune ne sont finalement que des indices d’une réalitébien différente de celle qui nous est officiellement présentée. Pour Hoagland, une politique spatiale

ambitieuse permettrait petit à petit de révéler au grand public la vérité sur la place de l’homme dansl’espace. Bush n’avait pas réussi faire démarrer sa politique spatiale à cause de l’opposition duCongrès. Aujourd’hui, l’élection de Barack Obama aux commandes de la Maison Blanche ne laisserien présager de bon pour l’exploration spatiale. L’ambiance est aux coupes budgétaires sombres et àl’austérité. Obama a d’ores et déjà annoncé que les priorités iraient ailleurs et que la Nasa seraitsoumise à un régime d’amaigrissement draconien.

Bibliographie 

-Mike Bara et Richard Hoagland : Dark Mission, The Secret History of Nasa, Feral House Publishing,2008

-David Myers et David Percy : Two Third, Aulis Publishers, 1999

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-Jim Marrs : ‘ Alien Agenda’, Perennial Publishing, 1997

-Anton Parks: Adam, Genisis, Les chroniques du Girku volume II, Éditions Nouvelle Terre, 2006-2007

-Colin Wilson From Atlantis to the Sphinx, Recovering the Lost Wisdom of the Ancient World, VirginBocks, 1992

Liens Internet 

-Le site de Richard Hoagland et d’Enterprise Mission pour certains des clichés :http://www.enterprisemission.com 

-Sites consacrés aux anomalies martiennes et lunaires (avec de très bons clichés) :

http://www.marsanomalyresearch.com 

http://www.lunaranomalies.com 

http://www.ufos-aliens.co.uk/cosmicmarsanoms.htm 

-Le site officiel de JPL sur La mission Mars Global Surveyor : http:/mpfwww.jpl.nasa.gov/mgs

-Les archives de la mission martienne Viking (Malin Space Science Systems) :

http://www.msss.com/http/vikingdb.html 

-Le site officiel de la Nasa consacré à Mars :

http://www.nasa.gov/mission_pages/mars/main/index.html 

Source : Nexus n°61