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L’EDITO

40 ANS … Par Louis COUSSEMENT, Président de l’ANIENIM

L’Association Nationale des Ingénieurs de l’Ecole Nationale d’Ingénieurs de Metz fête en 2017 la quarantième

année de son existence.

Elle fut portée sur les fonds baptismaux par un groupe de diplômés des premières promotions qui voulait

préserver les liens amicaux créés lors des quatre années de leur formation . Dès la première année d’existence, ils

entreprirent d’éditer un annuaire et un bulletin de liaison afin de favoriser le partage d’informations.

Très vite, il devient évident qu’il n’était pas possible de se limiter à ce seul but. En effet, les premières promotions

d’Enimiens , ne pouvant pas compter sur des « anciens « pour les accueillir, les conseiller, les accompagner dans

leur vie professionnelle » , l’ANI ENIM devait être le moyen de maintenir les échanges, de favoriser l’entraide

ainsi que le partage d’expérience.

Aussi, fort des actions entreprises par le passé qui ont concourues à la notoriété de notre école et à son diplôme,

l’ANI ENIM veut toujours transmettre aux nouvelles promotions le besoin de faire vivre le réseau et la volonté

d’agir pour porter toujours plus haut le nom ENIM.

Notre association est là pour maintenir les fondamentaux, ceux qui ont permis de lancer notre école et la faire

progresser. Elle compte sur l’ensemble de la communauté et sur ceux qui la rejoindront pour transmettre l’esprit

de fraternité qui l’anime depuis quarante ans.

PENSEZ A METTRE A JOUR VOTRE PROFIL SUR

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GROS PLAN SUR …

BEAU TEMPS POUR LES INGENIEURS Par Jean-José MORIN (1982)

Bonne nouvelle, l’APEC (Association Pour l’Emploi des Cadres) nous annonce une croissance continue du

recrutement des cadres sur les 3 années à venir. En effet, on remarque un contexte économique favorable pour

les entreprises et les perspectives d’activités sont bien orientées. Dans notre activité de Conseil en Ressources

Humaines, nous n’avions pas rencontré un tel niveau de besoin en recrutement depuis 2008 et cette croissance

semble s’enraciner. Espérons que les perspectives politiques nationales et mondiales ne remettent pas à plat cet

élan.

Cela s’annonce donc comme une période favorable pour nos jeunes ingénieurs qui vont rechercher leur premier

emploi, mais aussi pour les expérimentés en quête de nouvelles opportunités.

Vers quelles fonctions s’orienter ?

Bien évidemment il faut choisir son orientation professionnelle

en fonction de son projet personnel (savoir se connaître : quelles

sont mes forces et mes « mains droites » ? quels sont mes points

de vigilance ? – dans quel domaine ai-je eu des réussites,

pourquoi ? -et l’inverse est à creuser aussi- définir ses moteurs et

motivations - identifier les métiers où l’on se sent le plus à l’aise :

s’aider de son vécu en entreprise et de ses observations).

Cependant il existe aujourd’hui des fonctions pour lesquelles les

recruteurs éprouvent des difficultés à recruter ; et elles

représentent des gisements à étudier : ingénieur fabrication,

responsable UAP, responsable production, ingénieur ou

responsable maintenance, ingénieur de chantier.

En effet, les fonctions liées à la production au sein de l’industrie

sont les premières à pâtir d’une mauvaise image du secteur

industriel en général, véhiculée depuis plusieurs années par les

médias (on entend que : l’industrie française est moribonde, les

usines sont délocalisées, les conditions de travail y sont

désagréables, les fonctions opérationnelles et techniques sont

moins valorisées, …).

Les fonctions connexes à la production (méthodes, industrialisation, process, amélioration continue, planning)

sont moins touchées mais sont néanmoins recherchées et parfois difficilement pourvues dans certains bassins

d’emploi éloignés des grands centres urbains.

Les formations par alternance (ITII par exemple) sont appréciées par les entreprises et ont aujourd’hui leur lettre

de noblesse car elles permettent d’être rapidement intégré sur tous ces postes techniques opérationnels,

d’autant plus que le jeune ingénieur a déjà une idée très précise de son projet professionnel qu’il a pu affûter, lors

de son apprentissage, par sa découverte approfondie de l’entreprise et de ses métiers.

Les offres de poste liées à l’ingénierie mais aussi à l’informatique et au digital restent également particulièrement

sous tension : les profils spécialisés en automatisme, en mécatronique, en génie électrique arrivent en tête.

On citera ensuite la R&D mais aussi les activités technico-commerciales ou les postes d’ingénieur d’affaires.

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Le secteur de l’industrie emploie 40% des ingénieurs français et 28% dans le secteur tertiaire.

Les offres d’emploi ouvertes aux jeunes diplômés ne sont couvertes qu’à seulement 53% par les candidats

potentiels (source RégionsJob). On peut alors parler de plein emploi.

Mais cela ne suffit pas et il faut mettre en avant des soft skills (autrement dit le savoir-être) pour être attractif et

faire la différence face à d’autres candidats. Elles auront également une influence sur l’évolution du salaire.

Par ordre d’importance les employeurs les classent de la façon suivante (source : enquête Institut Trendence) :

Adaptabilité

Capacités relationnelles

Habileté à travailler en équipe

Flexibilité, réactivité

Motivation

Capacité à travailler sous la pression

… Les qualités de leadership arrivent bien après, ce qui veut dire que pour un jeune diplômé il faut laisser du

temps au temps pour les développer ou les enrichir.

Et vous comment vous mesurez vous sur chacun de

ces thèmes ?

La maîtrise de la langue anglaise est aussi un

incontournable aujourd’hui, particulièrement pour

évoluer en responsabilités et en salaire. Le niveau

n’est cependant pas à la hauteur des attentes des

employeurs (enquête sur plus de 5373 responsables

RH issus de 20 secteurs d’activité et 38 pays

différents). Le décalage se fait sentir dans tous les

pays non-anglophones. Un bon niveau de Toeic n’est

pas suffisant, il faut pratiquer ….

En résumé,

Ne négligez pas la définition de votre projet professionnel (un processus, qui s’appuie entre autres sur l’outil

PerformanSe, est en place à l’ENIM pour les élèves ingénieurs ; pour les anciens un bilan de compétence -fait par

un consultant expérimenté et maîtrisant les différentes fonctions en entreprise- peut être une précieuse aide).

N’hésitez pas à aller vers les métiers techniques opérationnels en industrie.

Travaillez vos soft skills pour développer votre employabilité.

Bossez et rebossez votre anglais.

En tout cas, aujourd’hui face au marché de l’emploi, il est bon d’être ingénieur !

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RETOUR D’EXPERIENCE

L’ENIM PRESENTE AU MAROC DANS LE CADRE DU 4L TROPHY

Charles Gaudion et Vincent Vilain, tous deux en 5A Supply Chain Management reviennent du Maroc où ils ont

fièrement représenté l’école. Récit de leur aventure :

C’était tout simplement génial, des journées bien remplies et des souvenirs à jamais gravés dans nos mémoires.

Le périple a commencé à Biarritz pour les verif’ techniques (passées sans problème grâce à la prépa au top de

Charles). Puis nous avons dormi à Salamanca, puis Algeciras pour prendre le ferry vers Tanger. Une nuit à Rabat,

puis à Boulajoul, où nous avons connu des conditions extrêmes : neige, pluie, froid, vent…

Nous avons retrouvé des températures douces à Merzouga, portes du désert. Premières dunes de sable et

dromadaires : la vraie aventure commence. Des paysages uniques : canyons, palmeraie, zones rocheuses, oueds

(endroits où le sable est particulièrement mou).

L’ambiance au bivouac : apéro à la bonne franquette sous les étoiles… Unique !

Nous avons ensuite pris la direction de Marrakech, avec un stop au milieu de nulle part où nous avons passé la

soirée avec des basques avec les bérets et les foulards rouges… Ambiance feu de camps et féria !

La traversée de l’Atlas se termine enfin, avec la famille de Charles qui a fait la surprise de sa présence sur la ligne

d’arrivée à Marrakech !

La fatigue était telle que nous n’avons finalement que peu profité de la nouvelle destination Jet7 à la mode.

A noter la présence d’équipages de l’ENISE et de l’ENIT, avec qui nous avons bien sûr sympathisé ! La remontada

vers l’hexagone a été dure, mais franchement, ça vaut le coup !

Nous finissons à une anecdotique 100ème place (sur 1500).

Nous remercions l’ANIENIM, Lucien Bancel, Philippe Delacroix (la main gauche), Dominique Sayen et Yves

Seznec d’avoir contribué à la réussite de notre projet grâce à leur générosité.

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VIE DE L’ANIENIM

COMPTE RENDU DE L’ASSEMBLEE GENERALE 2017

Le 29 avril 2017, c'est ouvert l'AG de notre association.

Au-delà de la vingtaine d'ingénieurs présents dans les

locaux de l'ENIM, environ dix membres de notre

association ont pu suivre les interventions et participer

aux débats via Skype. Ce dispositif sera amené à être

reconduit pour la prochaine AG ce qui permettra à ceux

qui ont à la fois un peu de temps à consacrer à

l'ANIENIM mais pas la possibilité de se déplacer, d'avoir

les moyens de prendre connaissance du travail réalisé

par nos membres.

Si le président et le trésorier ont présenté leurs rapports moral et financier qui ont permis de retracer les actions

faites. Il n'en reste pas moins que si notre association vit et travaille principalement avec l’action des bénévoles et

s'inscrit dans un travail centré autour de deux pôles forts : le binôme Ecole-étudiants et les diplômés. Ces deux

points ont des demandes variées qui nous imposent de nous adapter en permanence. L’an dernier, la gestion de

nos moyens financiers a été revue avec un appui du trésorier fourni par un cabinet comptable.

L’Ag a proposé une réévaluation du montant de nos cotisations qui étaient restées inchangées depuis près de 10

ans. Une cotisation réduite pour les personnes en recherche d'emploi a été mise en place avec comme seule

condition : avoir cotisé une fois dans les 3 années précédentes.

Jean-Paul DESTREMONT et les membres des groupes ont présenté le projet « STRATEGIE » qui a occupé une

dizaine d'ingénieurs ENIM autour du devenir de notre association.

Axe stratégique N°1 : ouverture sur le monde : Céline QUIGNON

Axe stratégique N°2 : le réseau : Philippe DENTZ et Yannick WELLENREITER .

Axe stratégique N°3 : la formation : Jean-François LEVRESSE et Yannick WELLENREITER

Axe stratégique N°4 : l’événementiel : Clément LALLET et Guillaume MOINARD

Axe stratégique N°5 : la représentation : Kevin HUYNEN et Denis BUTTERBACH

Pierre Chevrier, qui venait d'être nommé directeur de l'ENIM, est intervenu pour souligner l'importance de

l'articulation Fondation ENIM - ENIM - ANIENIM dans le devenir de notre école. L'intégration dans l'Université de

Lorraine nous demande de repenser complétement la manière de monter les projets et faire vivre l'ENIM. Pour

autant, le produit "ingénieur ENIM" trouve sa place sur le marché du travail et les projets doivent permettre de

maintenir l'adéquation du produit et de son marché.

Dernier point, DENTZ Philippe, DE FEYTER Etienne,

GOUYAU Frédéric, CORDIER Jacques (en remplacement

de L Schad démissionnaire), QUIGNON Céline, MEZZITI

Ludovic ont été renouvelés ou ont rejoint le bureau.

Un repas pris en commun et une visite du centre

Pompidou ont permis de clôturer cette AG dans la

convivialité.

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BILLET D’HUMEUR

ALLO LA TERRE, ICI L'ENIM ALLO L'ENIM, ICI LA TERRE par Frédéric GOUYAU (1996)

Pour ce numéro 100, on m'a demandé un bulletin d'humeur. Sans plus de précision sur le cahier des charges soit

en deux mots une pleine application de l'article 22 qui dit "chacun se débrouille comme il peut". Autant dire que

je n'avais pas d'idée(s) sauf celle de remettre cela …. après mes vacances. J'embarque le lundi, plein d'entrain, de

projets de visite et toujours aucune idée de ce que je vais écrire. Vous me direz : il faut demander des précisions

etc etc mais le bénévolat ....

Et la priorité était ailleurs, quatre jours attendus depuis de trop nombreuses semaines et, à mon sens bien

mérités. Au-delà de l'aspect ludique, culturel et culinaire de la visite, j'ai pu constater plusieurs choses.

Tout d'abord, une langue étrangère, cela s'entretient. Après quelques années d'inutilisation de la langue de

Shakespeare, mon niveau pas forcement "fluent" était un peu rouillé surtout avec un accent différent de ceux que

j'avais pratiqué ou à l'école ou par le biais des personnes rencontrées professionnellement (japonais, allemands,

italiens, espagnols, coréens, hollandais, américains et j'en oublie certainement).

Ensuite, cela faisait un bon moment que je n'étais

pas immergé même si, dans ce cas, ce n'était que

du bout du petit doigt de pieds, dans une autre

culture. On peut lire le guide, il y a des choses qui

ne sont pas écrites et des choses que l'on n'avait

pas comprises. Et il y a ce que la personne en face

de vous attend. En qualité de touriste, un sourire

permet de s'excuser de beaucoup de choses et la

gentillesse des gens autorise une compréhension

qui ne l'on ne retrouve pas forcement au-delà de

la première semaine de travail.

Dans l'avion du retour à Luxembourg et en pensant à cet article encore non écrit, je me suis aussi souvenu d'un

échange entre deux énimiens : un qui lançait sa boite au Luxembourg et un autre déjà installé. "Si tu avais pris le

temps de me contacter, je t'aurais donné des conseils et idées sur les pièges à éviter". C'est finalement une mise

en pratique de ce que certains appellent le "Réseau" avec une sorte d'aura de légende urbaine en oubliant que le

réseau est une démarche qui se construit.

Si je fais langue étrangère + échanges + réseau + autres pays et que j'ajoute à la réflexion qui a été menée en

2016 par rapport aux objectifs de l’ANIENIM, je me suis dit qu'il y avait une piste à creuser pour créer un lien

entre les énimiens. En mélangeant les expériences de ceux qui sont partis travailler dans un autre pays, en

intégrant le partage issu des étudiants qui viennent d'autres pays, il existe un potentiel d'informations

informelles, de connaissances pratiques choses à savoir. Rien que dans ma promo, il y a des personnes au

Cambodge, aux USA, en Espagne et j'en oublie certainement en Allemagne et autres contrées européennes. Bref,

il y a un gisement de connaissances impressionnant qui ne demande qu'à être exploité et partagé. Si l'on rajoute

les étonnements que l'on peut avoir lorsque l'on part en vacances.... Peu importe finalement la forme que l’on

choisit : tout est bon à prendre sur le sujet. Sauf vos photos en train de bronzer sur la plage qui ne regardent que

vous ou qui peuvent vous attirer la jalousie de vos (ex) copains.

Si ce challenge vous intéresse : à vous de jouer !!!

C'est finalement une mise en

pratique de ce que certains

appellent le "Réseau" avec une

sorte d'aura de légende urbaine en

oubliant que le réseau est une

démarche qui se construit.

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BONNES VACANCES

L’ensemble du bureau de l’ANIENIM espère que ce numéro 100 de notre bulletin de liaison vous aura plu.

N’hésitez pas à nous faire parvenir les infos, articles, initiatives que vous souhaiteriez voir publié dans le prochain

numéro en envoyant un mail à bureau@anienim.asso.fr

De plus, il n’est pas encore trop tard pour payer votre cotisation. Nous rappelons qu’elle représente notre

principale source de financement pour permettre un bon fonctionnement de l’association.

Si vous êtes intéressés pour vous investir dans l’ANIENIM nous sommes preneurs de toutes les bonnes volontés.

Pour finir, nous vous souhaitons de bonnes vacances d’été et nous vous donnons rendez-vous dès maintenant

pour la journée du 2 septembre 2017. Au programme, une réunion du bureau de l’ANIENIM ouverte à tous à 10h

l’ENIM et la soirée RTT (Remets Tes Tongs). Nous attendons un maximum d’ingénieurs ENIM pour venir

transmettre les valeurs à la nouvelle promotion de TN.