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Layepro: Un œil dans le viseur, un oeil sur le monde... Spécial Mardi-Gras à Sup’Info Interview avec MATADOR Journée d’Intégration au Cesag Tonton Saï-Saï Février 2012 N° 7

Layepro: un oeil dans le viseur, un oeil sur le monde

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Abdoul aye Ndao, plus connu sous le pseudonyme de Layepro, est un artiste créateur sénégalais de 25 ans, professionnel de l’image et diplômé en management des technologies de l’informatique...

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Layepro:Un œil dans le viseur, un oeil sur le monde...

Spécial Mardi-Gras à Sup’Info

Interview avec MATADOR

Journée d’Intégration au Cesag

Tonton Saï-Saï

Fév

rier

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N° 7

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« Voila des années que cela dure… Des années qu’ils tiennent tête aux mésaventures. A lui de dire: «Je t’aime» et à elle de répondre: «Moi aussi, je t’aime»... Ainsi ils renouvelè-rent leurs engagements. Leur amour devenant plus fort que celui d’antan... Il est certes bon d’aimer mais le mieux est de se sentir aimer.»

Ce mois de février nous a permis de célébrer l’amour comme il se doit. J’entends déjà votre subconscient (Oui ! Vous là !) rouspéter le fameux : « l’amour ça se fête tous les jours ». Mais à cela je répondrai : il fut bien un jour où cet amour s’est révélé, donc il faut bien un jour où les vœux sont renouvelés. Et quoi de mieux que de les renouveler tous ensemble le même jour. Alors ce jour on le nommera: Saint-Valentin. Interviews, articles, poèmes… notre manière à nous de célébrer l’amour avec vous.

La Saint-Valentin apporte certes de la chaleur mais comme autre solution à ce froid hi-vernal, nous vous servons en couverture l’exposition « METAMORPHOSE » du grand photographe professionnel Layepro. Pour une première, il faut dire que ca donne l’al-lure d’une énième réussite. Il suffit de contempler ses œuvres pour voir que M Abdoulaye NDAO (de son vrai nom) s’est vraiment surpassé, chapeau bas à lui. L’article, quelque part dans nos pages, se chargera de vous tenir au chaud.

Wassup Magazine dit STOP… oui, STOP à ce Tonton Sai-Sai qui fait des ravages dans la vie de nos sœurs. Un reportage complet a été rédigé sur le groupe « STOP TON-TON SAI-SAI » qui abat un travail louable depuis sa création, un groupe de jeunes très motivés et déterminés à éradiquer ce fléau. Je pèse mes mots « ERADIQUER », parce qu’on nous a appris à viser la perfection et avec STOP TONTON SAI-SAI, notre flèche effleura la cible.

Et enfin comment pourrai-je mettre un point final, sans parler du premier an-niversaire de votre Magazine ? Oui, votre Wassup Mag’ a UN AN et nous l’avons bien fêter à l’occasion du Mardi Gras et de la Journée des nations organisés au sein de notre chère école. Par ce biais je souhaite un « HAPPYVERSAIRE » à tous les Wassupiens et Wassupiennes.

Vous retrouverez comme d’habitude vos rubriques qui vous tiennent à cœur avec la Journée d’Intégration du CESAG, Matador le Rappeur-Slameur et une toute nouvelle rubrique dédiée aux GAMERS, «GAMING »… Je pense vous avoir trop tenu en haleine, il est temps de passer à la dégustation…

…Bonne Lecture !!!

EDITOEDITO

Wassup ?Le Magazine

r e a d a n d k n o w

N°7 - Février - 2012

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Wassup ?Le Magazine

r e a d a n d k n o w

N°7 - Février - 2012

SOMMAIRESOMMAIRE

Act’ Event

Tendances et Feeling

Zik

Mic’ Open

Info & Services

Blagues et Proverbes

Mardis-Gras+ 20ans de Sup’Info

St Valentin: Les couleurs de l’événementt MATADOR:

membre fondateur du WA BMG 44 et «Africult’urban»

Spéciale St Valentin

Foot: La Zambie crée la ...

Blagues

Reportage: CESAG

Découverte:LayeproSTOP TONTON SAI-SAI

Santé: La peau

Gaming

Horoscope

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Mardi-GrasMardi-Gras

Pas la peine de vous dire a quel point la journée fut réussie, et de mémoire, le Mardi gras précédent ne remporta pas un tel succès. La 2sTV, Chaine de télévision nationale, n’a pas fai l l i t à sa tâche de spon-sor en nous honorant une fois de plus de sa présence. L’événement fut retransmis lors d’une émission jeune portant le nom de « Sama Time », et dont un extrait se trouve actuellement sur la page Facebook du magazine (www.facebook.com/Wassu-pMag). La dite vidéo sera également dis-ponible sur le site web du journal dans un futur proche.

Sans plus attendre nous vous lais-sons découvrir (pour les absents) ou vous remémorer cette journée spéciale en ima-ges. Et sur ce, nous vous disons à l ’année prochaine !

Les activités débutèrent aux alen-tours de 10h, avec un cocktai l de déguise-ments al lant du comique au tradit ionnel, tout en passant par les tendances fashions, caricaturales et même démoniaques de ces derniers temps. Nous avons senti une réel le implication de la part des étudiants, qui avaient surement gardé de bons sou-venirs de la première édit ion. SUP’INFO apparaissait sous un nouveau jour, et nous montrait un tout un autre visage que nous n’avions pas soupçonné. Les étudiants ont su nous surprendre agréablement et nous ont montré qu’i ls pouvaient faire preuve de créativité même en s ’amusant.

A ce cocktai l explosif s ’est ajoutée une Journée d’Intégration dite « Jour-née des nations » organisée par le BDE de Sup’Info, et qui avait pour but de permet-tre aux étudiants de mettre en valeur leurs cultures et leurs valeurs, et cela de ma-nière vestimentaire et ou gastronomique.

+ 20 ans de Sup’Info+ 20 ans de Sup’Info

Flash MomentsFlash Moments

L a deuxième édi t ion du « Mardi Gras » organisée par « Wassup ? Magazine »était un peu spéciale cette année ! En effet , non seulement les étudiants répon-dirent

nombreux à l ’appel en nous régalant par leurs déguisements originaux etvariés, mais i ls surent également apporter du charme à un évènement spécial : le tout premier anniversaire de votre cher magazine… Oui ! « Wassup ? Magazine » a UN AN maintenant , et nous ne vous cachons pas qu’on ne pouvai t espérer avoir une journée plus bel le que cel le là : Gâteau, Champagne, Chansons d ’anniversaire, Déguisements et plus encore étaient bien au rendez-vous…

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Spéciale

St - Valentin

L e jour de la Saint-Valentin, le 14 février, est considéré dans de nom-breux pays comme la fête des amoureux et de l’amitié. Les couples en profitent pour échanger des mots doux et des cadeaux comme preuves

d’amour, ainsi que des roses rouges, emblème de la passion.

Etant à l’origine une coutume païenne, cette fête a finalement été assi-milée par l’Église catholique romaine par la désignation de Saint-Valentin comme saint patron des couples. Le jour de la Saint-Valentin n’aurait pas été associé avec l’amour romantique avant le haut Moyen Âge mais avec l’amour physique. La fête est maintenant associée plus étroitement à l’échange mu-tuel de « billets doux » ou de valentins illustrés de symboles tels qu’un cœur ou un Cupidon ailé. À l’envoi de billets au XIXe siècle a succédé l’échange de cartes de vœux.

Une petite enquête a été menée au sein de l’école pour récolter quelques avis. Lisons !!!

Bonjour peux-tu te présenter à nos

amis lecteurs ?

La St-Valentin rapproche un peu les cou-

ples, et quand on parle de vie de couple les

gens font généralement allusion au sexe.

Ne penses-tu pas que certaines personnes

profitent de ce genre de situations pour

satisfaire leur libido ou leur appétit sexuel

?

Comme tu le sais, aujourd’hui c’est la « St-Valentin » ; que penses-tu de cet évènement ?

D’habitude certaines personnes ont l’em-

barras du choix en ce qui concerne les

cadeaux. Est-ce aussi le cas pour toi, ou

as-tu déjà choisi ?

Je vois que tu es habillée en rouge et

noir. Si je ne me trompe pas, ce sont

bien les couleurs de la St-Valentin là !

Nous essaierons au plus vite

de te dégoter un amoureux

alors...

Oui je m’appelle Coumba, et je suis en première an-née d’Infographie

Vu que c’est la fête des amoureux je pense juste que tout le monde doit célébrer cette journée comme il se doit, rien de plus. Oui c’est fait exprès, le rouge

et noir symbolisent l’amour, et bien que je n’aie pas de « Valentin », je me suis dit que je pourrai quand même m’ha-biller correctement, pour la bonne cause (rires).

En fait je dirai que chacun est libre de célébrer cette « fête de l’amour » com-me il l’entend. Ils peuvent aller au res-taurant, passer une soirée tranquille en amoureux ou alors privilégier les moments intimes. Tout dépend d’eux.

Ni l’un ni l’autre, tout simplement parce que je n’ai pas de valentin. Mais d’habitude le choix du cadeau ne pré-sente pas un réel problème parce qu’on a vraiment l’embarras du choix. Il suf-fit juste de connaître les goûts de son ou sa partenaire, et le tour est joué.

{Wassup Mag’}:

{Coumba}:

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ça me ferait plaisir, essayez juste de me trouver quelqu’un qui me plaira ! C’est moi qui vous remercie, et

bonne fête de St-Valentin !

Bien, merci de m’avoir accordé

cette interview Coumba

Bonjour présentez-vous s’il

vous plait

Depuis que vous fêtez la St-Valentin

quel est le cadeau qui vous a le plus

marqué ?

Tout simplement magnifique. Quel ca-deau lui avez-vous offert ? Vous n’avez pas trop trimé lors du choix ?

Qu’elle est votre définition de la St-Valentin ?

Et si vous étiez un milliardaire quel cadeau donneriez-vous à votre Valentine ?

Est-il nécessaire d’avoir de l’argent pour fai-re plaisir ? La vie est chère maintenant, et il y a la crise...

Avez-vous une Valentine ?!?

Je vous en prie, allez-y...

Aprés la demoiselle, allons voir ce qu’en pensentles Gentlemen

Je m’appelle Ba-

bacar Guen, je

suis étudiant en

première année

d’Informatique

de gestion.

Je me rappelle d’une année où j’avais reçu une très belle chemise. Tout le monde me demandait où je l’avais achetée. Ce cadeau m’est cher, même si je ne suis plus avec celle qui me l’avait offert aujourd’hui. Je ne l’ai jamais oubliée.

Je me trouvais dans une situation assez délicate, parce que je considère cette fille comme une princesse. Je voulais lui offrir quelque chose de beau, de grand, quel-que chose qui ferait en sorte qu’elle pense tout le temps à moi. Et j’ai finalement opté pour une robe. Ainsi chaque fois qu’elle la mettra elle pensera à moi, et aura l’im-pression que je suis à ses côtés.

Je dirais que c’est la fête des amours, et ça

tout le monde le sait. Il y a même des gens

qui en ont fait une pseudo fête de l’ami-

tié.

Waouh, je ferais tout pour connaitre ce

qu’elle aime le plus et satisfaire le moin-

dre de ses désirs. Je serai capable de lui

offrir une grande maison, ou un long

voyage autour du monde, rien qu’elle et

moi, en amoureux.

Oui, et j’aimerai profiter de cette occasion pour lui dédier quelques vers.

{Babacar Guen}:

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Vous êtes un grand romantique à ce que je vois. Vous avez été touché par une des flèches de Cupidon ?

Merci de votre disponibilité

(Rires). Non je le suis tous les jours, car

pour moi la Saint-Valentin se fête chaque

jour. Et le fait d’être romantique fait par-

tie de moi, il le faut en amour.

Je vous en prie et bonne fête à vous !

Effectivement, la crise est partout et les

temps sont durs. Je pense qu’en amour

le matériel est loin d’être ce qui prime,

le fait d’offrir des cadeaux est juste une

façon de montrer son amour, il en existe

mille autres. Le plus beau cadeau reste,

selon moi, le fait de recevoir en retour

tout l’amour qu’on donne à l’être aimé.

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ReportageCESAG: Journée

d’Intégration Bonjour. Pouvez –vous vous présenter à nos amis lecteurs ?

Bonjour, je m’ap-pelle Brice Gaël SOUBEIGA, je suis étudiant au CESAG en Mas-ter Professionnel C o m p t a b i l i t é -Gestion financiè-re et, par ailleurs, le Secrétaire Gé-néral de l’ASEMA (Association des Stagiaires et Etu-diants Manager). Je prends aussi part à diverses activités au sein de différentes associations.

Que pouvez-vous nous dire sur la journée d’Inté-gration du CESAG ?

En fait ça fait 3 ans que nous es-sayons de faire de cette journée d’intégration une sorte de tradi-tion. Cette année sa célébration a duré 2 jours.

Le premier jour, le vendredi, c’était la finale du CESAG CRACK ; un concours de culture générale où a été évoqué le thème de l’im-migration.

Le jour suivant, nous avons cé-lébré la journée proprement dite avec la représentation des communautés. Le changement apporté cette année était que les pays de l’Afrique de l’Ouest de-vaient représentés les pays de l’Afrique Centrale.

Qu’est-ce-que l’ASEMA représente au sein du CE-

SAG ?

L’ASEMA c’est l’Associ-

Quelle est la suite du pro-gramme proposé par l’ASEMA ?

L’ASEMA possède déjà un pro-gramme d’activités ; le CESAG Crack et la journée d’Intégration. Nous projetons ainsi d’organi-ser un « petit déjeuner » avec les DRH car il est fort probable que ces derniers viennent, mangent, et retournent au boulot pour ne pas leur porter préjudice.On va ensuite faire la Promo-Culture. Cette fois-ci, ce sera la communauté qui représentera el-le-même sa culture, qui la magni-fiera et proposera aussi des plats.Enfin il y aura le Forum des Mana-gers... Vous en avez peut-être en-tendu parler l’année précédente, c’était un forum spécial qui avait pour thème «Quelle solution in-citative à la sédentarisation des diplômés africains », c’est-à-dire comment encourager les jeunes à se former au sein de nos écoles et à en sortir diplômés. Cette année le thème sera certainement en re-lation avec l’entreprenariat, dans le but de développer l’initiative précédente. Nous voulons faire en sorte que tous les étudiants se sentent impliqués, afin que cha-cun puisse comprendre que le but d’un futur diplômé ne revient pas uniquement pas à se chercher un emploi, mais aussi à en créer un.

Un dernier mot avant de conclure ?

Je vous remercie au nom de l’ASE-MA, du CESAG et au nom de tous les étudiants d’être venus célébrer avec nous cet événement.

ation des Stagiaires Etudiants Ma-nagers du CESAG c’est-à-dire que

tous les étu-diants du CESAG sont membres de l ’ A S E M A . Dès que vous vous i n s c r i v e z au CESAG, vous êtes m e m b r e s de l’ASEMA d’office.Elle est char-gée de faire le lien entre l ’ a d m i n i s -tration et les

étudiants et de promouvoir les idéo-logies que les étudiants veulent. Il y a le bureau exécutif composé de 21 membres dont le président. Néan-moins au CESAG, on sait que les élections de l’ASEMA sont très com-pliquées, sont très animées comme une campagne présidentielle qui peut durer une semaine avec des vi-déos et des affiches.

Quel est le rôle de l’ASEMA au sein du CESAG ?

L’ASEMA est l’Association des Sta-giaires Etudiants Managers du CE-SAG. Dès que vous effectuez votre inscription au sein de cette dernière vous devenez officiellement mem-bre de l’association. C’est elle qui se charge de faire le lien entre l’admi-nistration et les étudiants afin d’amé-liorer et d’encourager les idéologies de ces derniers. D’ailleurs, Il y a le bureau exécutif qui est composé de 21 membres y compris le président. Nous avons néanmoins conscience que la difficulté et l’animation qui attraient aux élections de L’ASEMA sont comparables à une campagne présidentielle, et peuvent par consé-quent être longues.

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Petite Interview des Miss

Une présentation sommaire devant notre micro ?

Je m’appelle Ndèye Awa Fall, je suis de nationalité sénégalaise et je re-présente la communauté sénégalaise du CESAG pour le concours miss CESAG 2012 ...

Nous sommes ici pour la journée d’intégration du CESAG, qu’est ce que ça vous fait de représenter le Sénégal ?

Ca me fait très plaisir que toute la communauté (sénégalaise) m’ai choisi pour représenter notre pays.

La compétition n’est pas encore finie, faites-vous parti des cinq nominées ?

Oui, je fais parti des cinq sélectionnées, mais rien n’est joué, il reste encore beaucoup de choses à faire et tout peut arriver. Le plus important reste encore à venir, alors on croise les doigts.

Votre dernier mot ?J’espère que je vais gagner.

Pourriez-vous nous faire une petite présentation?Je m’appelle Cira Aïssatou, je suis étudiante au CESAG en LCL 1.3.

Que pensez-vous de la journée de l’intégration du CE-SAG ?Je pense que se sont des initiatives à encourager. Parce qu’à travers la journée d’intégration on peut découvrir la culture des autres peuples, ce qui est très important si l’on veut travailler dans les meilleures condi-tions possibles avec son prochain.

Nous voyons que vous représentez aujourd’hui la Côte d’Ivoire. Que ressentez-vous ?Je suis heureuse d’avoir l’occasion de faire honneur à mon pays, vu que j’ai été sélectionnée parmi tant d’autres. Il y avait un large choix de can-didates toutes aussi jolies les unes que les autres. L’essentiel n’est pas vraiment de gagner, mais de donner le meilleur de soi. Nous nous sommes données à fond, et nous continuons à le faire. Personnellement je ne sis pas habituer à marcher ou parler devant un grand public, mais cela ne m’empêche pas de me donner à fond dans ce que je fais et de croire en la victoire.

Et qu’elle sera votre dernier mot ?Mon dernier mot est l’intégration africaine.

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Est-ce que vous pourriez nous parler un peu de vous et de la journée l’intégration du CESAG ?

Je m’appelle Kelly Miriam, je suis tchadienne et je considère l’intégra-tion comme une sorte de brassage de différentes cultures africaines. C’est aussi une façon d’unir différents peu-ples venant de nations différentes, d’enrichir son patrimoine culturel et d’élargir ses horizons. C’est l’occasion de faire valoir sa culture, de le faire accepter par les autres mais aussi d’accepter la culture et les coutumes de l’autre. Voilà, personnellement c’est comme ça que je vois une vraie journée d’intégration.

Aujourd’hui vous représen-tez votre pays, le Tchad, et vous êtes la première parmi les cinq sélectionnées. Quel effet ça vous fait, qu’est-ce que vous ressentez ?

Comme les filles l’ont mentionné tout à l’heure, ça n’a pas du tout été facile, la compétition était très rude. Les candidates sont toutes belles, et elles ont toutes donné le meilleur d’elles même pour rem-porter la victoire. Je tiens d’ailleurs à les féliciter, parce que sincère-ment tout s’est très bien passé. Ce

n’est pas qu’une question de beauté, parce que nous avons été aussi notées sur notre intelligen-ce, notre ouverture d’esprit, sur notre manière de nous exprimer, notre aptitude à collaborer, ou échanger. Tant de critères qui définissent une miss d’intégration proprement dite.

Pose PhotoPose Photo

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Miss Intégration CESAG2012

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Ce nom « Layepro ». Nous sommes d’ac-cord qu’il s’agit là de votre nom d’artiste ! D’où vous vient-t-il ?

« Layepro » est en quelque sorte mon pseudonyme, et c’est mon père qui me l’a donné. C’était il y a très longtemps, et à l’époque il voulait me créer une adresse e-mail. Il m’a alors dit: ‘‘Le mieux pour ton adresse serait de mettre Laye, puis d’ajouter quel-que chose suivi de @hotmail.com’’. A l’époque MSN (service de messagerie instantané) n’existait même pas encore. Alors je lui ai répondu : ‘‘Pour-quoi tu ne m’en proposerais pas un toi ?’’. Il a réfléchit un instant puis m’a dit : ‘‘ Qu’est-ce que tu penses de Laye professionnel ?’’. Je lui ai demandé pourquoi il avait choisi ce nom, et il m’a répondu que c’était parce que je touchais un peu à tout : photogra-phie, piano, mode, art, etc. J’étais d’accord avec lui, mais trouvais le ‘‘professionnel’’ un peu trop long. Alors j’ai raccourci en mettant ‘‘Pro’’, et c’est devenu Layepro. Plus tard j’ai commencé à dessiner, à faire des tags de Layepro et les gens ont commencé à utili-ser ce pseudonyme pour s’adresser à moi. C’est com-me ça que Layepro est devenu célèbre. Par la suite je me suis aussi créer un blog sur Skyrock, un skyblog comme on dit, qui m’a d’ailleurs beaucoup aidé dans le cadre de ma promo.

Et qui se cache vraiment derrière ce pseu-donyme ?

C’est Abdoulaye Ndao, un sénégalais tout ce qu’il y a de plus simple et de plus ordinaire, c’est tout.

Qu’est-ce que la photographie représente pour vous ? D’après ce que nous pouvons

voir, elle est plus qu’un simple passe-temps.

La photographie est pour moi une façon de captu-rer des instants uniques, magiques, et décisifs, afin de les partager avec le public. Je prends des photos partout ; dans la rue, la nature, la vie active... La ville de Dakar est très belle, et le quotidien des sénéga-lais enrichit grandement les clichés que je prends. Je n’ai presque pas de limite ou de cible précise quand je prends des photos, je vois le monde entier à travers mon objectif. J’aimerai faire ressentir à tous ceux qui sont présents à cette exposition ce que je ressens à travers mes clichés, et leur partager la vision que je me fais du monde quand j’ai l’œil braqué sur le viseur de mon appareil photo.

Est-ce votre première exposition ?

Oui c’est ma première exposition, et ceci je le

Découverte

Abdoulaye Ndao, plus connu sous le pseudonyme de Layepro, est un artiste créateur sénégalais de 25 ans, professionnel de l’image et diplômé en

management des technologies de l’informatique.

A travers Métamorphoses, il fait référence à la défo-restation induite par la forte consommation de charbon de bois des populations sénégalaises. Les photogra-phies qui capturent le processus du ‘‘boyal’’ à travers

lequel le charbon de bois se consume, sont comme une allégorie de cette déforestation.

L ’ u n de ses magni-

fiques tableaux, dénommé « Etincelle »...

LayeproUn œil dans le viseur,

un œil sur le monde

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dois à l’Hôtel ONOMO qui m’a donné un énorme coup de pouce en prenant tous les frais à sa charge. Je n’ai pas dépensé un seul sou, l’hôtel

s’est occupé vraiment de tout. Que ce soit la commu-nication, l’impression photo, la restauration... Sans

eux je n’aurai sûrement pas pu fournir un tra-vail aussi complet.

Avez-vous été appuyé par des pho-tographes professionnels pour mener à bien ce projet ?

Actuellement je travaille avec plusieurs photogra-phes de la place, qui ne sont pas tout à fait des pro-fessionnels, mais avec qui je partage la même vision de la photographie. Je pourrai en citer quelques-uns comme Skillzographie, Damel Dieng, Victor Diop. J’ai d’autres thèmes que j’aimerai bien faire découvrir au grand public, si Dieu le veut.

Pourquoi avoir choisi le thème Métamor-phose ? Qu’est-ce que c’est ?

Métamorphose, c’est une série de photos qui parlent du processus de combustion du charbon de bois. Le charbon est utilisé par presque tous les sénégalais, donc nous pouvons dire qu’il est essentiel à leur quo-tidien. Le problème est qu’ils en font un usage exces-sif, ce qui entraîne une déforestation lente mais pro-gressive de nos espaces verts. La principale cause de cet excès de consommation est la cherté de la vie. Le gaz domestique coûte de plus en plus cher, et tout le monde n’a pas les moyens de s’en procurer. Le charbon de bois, quant à lui, est beau-coup plus accessible. J’ai donc pris quelques photos de morceaux de charbon pour voir de plus près leur

transformation. Au début il est tout noir, mais au fur et à mesure il prend successivement suc-cessivement une couleur rouge, rouge vif,

gr i se , pour virer enfin au blanc. La température aussi su-bit des changements en fonction de la couleur que prend le charbon. Ce sont ces transformations, ce processus, que j’ai essayé d’exposer, de montrer aux gens, pour leur dire que s’ils ne trouvent pas une al-ternative à la satisfaction de leurs besoins, la nature suivra bientôt le même processus. Si ils continuent à détruire les arbres pour fabriquer du charbon, Dame Nature n’existera bientôt plus, et nous n’aurons plus d’espaces verts dans notre pays. A cela s’ajoute un as-pect esthétique parce qu’on peut observer des sortes de visages qui se dessinent lors de la dite combus-tion. J’aime ce genre de changements, pour moi c’est ça, la vraie définition de l’art. Ca se ressent aussi dans la musique que j’écoute, j’aime bien les notes qui va-rient, quand la basse s’enchaîne avec le piano, pour ensuite être appuyé par un peu de guitare.

Merci beaucoup pour toutes ces explica-tions. Avez-vous des projets pour l’avenir ?

Actuellement j’ai beaucoup de photos stockées que j’aimerai exposer mais il me faudra du temps pour y arriver. Je n’aime pas faire les choses à moitié, cette exposition ma pris treize mois, j’avais pris environ 4000 photos pour n’en exposer qu’une vingtaine au final. J’espère trouver par la suite des partenaires ou promoteurs tels que l’Hôtel Onomo pour ma prochai-ne exposition, parce que ce n’est pas évident d’en

Layepro avec le Directeur de ONOMO Hotel

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Keurigne-frica

Layepro en plein délireau travail

faire une ici au Sénégal, et encore moins une exposi-tion de cette envergure.

Comment avez-vous trouvé l’exposition ?

Rien à dire. La base est là, il a vraiment su faire ressortir l’aspect esthétique d’une banale combustion de charbon de bois. J’aime beaucoup les tableaux et les jeux de couleur.

Un Invité

Les photos sont très belles, je suis agréablement sur-pris. D’autant plus que c’est la première fois de ma vie que j’assiste à une exposition.

Mr Diop

A quoi vous attendiez-vous ?

Pas à ça en tout cas. J’ai déjà vu plein de photos, as-sisté à plein d’expos, mais aucune d’entre elles ne res-semblait à celle là.

Un Invité

Etes-vous un proche de Layepro ? Quel conseil aimeriez-vous lui donner ?

Oui il fait partie de mes proches. Je tiens à lui dire qu’il est sur la bonne lancée, et que si il continue ainsi il ira loin. J’en suis sûr.

Un Invité

Non, j’ai reçu une invitation pour l’exposition et je suis venu y assister. Je l’encourage vivement à conti-nuer et à redoubler d’efforts, il est sur la bonne voie.

Mr Diop

Pas du tout, j’étais intéressé par son travail et je suis venu voir à quoi ça pourrait ressembler. Je suis très impressionné, et je lui souhaite beaucoup de courage pour la suite.

Un Invité

Petite Interview des visiteurs

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“Stop Tonton Saï-Saï” “Stop Tonton Saï-Saï”

“S top Tonton Saï-Saï” est une association autonome qui lutte

contre la violence sexuelle faite envers les mineurs. Elle est

toute jeune, et n’existe que depuis octobre 2011. Composée

essentiellement d’un groupe de jeunes dont la plupart travaille dans

le domaine de la communication et des medias, ils ont tous prêté allé-

geance à cette cause pour combattre ce fléau qui prend chaque année

un peu plus d’ampleur.

Les membres de l ’association “Stop Tonton Saï-Saï” utilisent

leurs propres moyens ainsi que leur propre expérience professionnelle

pour mener à bien ce combat. Pour le moment ils ne sont qu’au stade

dit de « sensibilisation » par l ’intermédiaire de leur page Facebook

qui compte déjà à son actif plus de 3000 membres. Quoi de mieux

qu’un réseau social ayant le vent en poupe pour communiquer avec

les jeunesva et les mineurs ? Mais leur combat ne s’arrête pas là ! En

effet ils prévoient aussi de faire une petite tournée dans des écoles,

dans le but de parler directement aux jeunes filles bien trop souvent

victimes de leurres, et pour leur faire savoir que le “Tonton Sai-Sai”

est partout et qu’elles doivent redoubler de prudence.

D’où vous est venu le nom « Stop Tonton Saï-Saï » ?

Nous avons choisi ce nom parce qu’il attire l’atten-tion, et qu’il signifie beaucoup de choses, littéraire-ment parlant. Ils désignent ces gens là qui violent sans scrupule des mineurs, ou encore qui sont adepte pédophilie. Les cas sont nombreux et variés, mais les résultats sont tous aussi désastreux.

Alors nous avons voulu, en choisissant ce nom, les toucher directement en leur envoyant un message fort, pour leur dire que nous savons ce qui se passe, nous connaissons la vérité, et que nous ferons tout notre possible pour éradiquer ce fléau.

Avez-vous organisé des journées de sen-sibilisation dans les sous-régions ? Ou vous concentrez-vous uniquement sur ce qui se passe à Dakar ?

Nous venons de naître, alors notre champ d’action est assez limité. Pour le moment nous ne pouvons que procéder à ces journées de sensibilisation dans la capitale, c’est-à-dire Dakar. Et nous faisons le

maximum pour toucher le plus de monde possible...

D’après ce que nous pouvons voir, le groupe est pratiquement constitué de filles, n’y a t-il aucun homme pour vous épauler ?

Pour le moment nous ne pouvons rien faire à cause des élections qui approchent, nous établissons juste un programme pour le mois d’Avril. Nous travaillons essentiellement sur facebook pour véhiculer les mes-sages ! Sans oublier notre récente participation à la soirée « Slam » ! Le collectif nous a fait des textes et rimes basés sur le viol, ce qui a attiré l’attention de beaucoup de monde, qui a nous ont acheté un grand nombre de T-Shirts. Ils ont vraiment été d’un grand secours pour nous.

D’après ce que nous pouvons voir, le groupe est pratiquement constitué de filles, n’y a t-il aucun homme pour vous épauler ?

Nous sommes en phase de construction, ce qui veut dire que nos relations ne sont pas encore soudées, pas encore solides. Ce que nous essayons de faire c’est nous rapprocher des organismes qui sont en place depuis plusieurs années déjà, et qui luttent contre ce fléau pour essayer de leur apporter notre soutient, qui est plus axé sur la communication, les jeu-nes médias et les NTIC (Nouvelles Techno-logies de l’Information et de la Commu-

“Stop Tonton Saï-Saï”

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nication). Les organismes tels que le CEGID (Centre de Guidance Infantile et Familial) sont très bien avancés dans ce domaine, et travaillent en collaboration avec des professeurs et d’autres pro-fessionnels du milieu dans le domaine de la psychologie et de la sociologie, pour la prise en charge des victimes.

S’il y a un combat juridique à mener ils travaillent avec l’associa-tion des juristes. De notre côté nous ne sommes pas des spécialistes de la santé, mais nous voulons tout de même apporter notre sou-tient, pour dire que ce combat est aussi le notre, et concerne tout le monde.

Nous prévoyons faire des campagnes et coller des affiches un peu partout en ville, avec l’appui de quelques hommes en uniforme et de quelques artistes qui nous témoigneront leur soutien. Ceci nous permettra d’alerter et de mettre en garde le maximum de person-nes sur ce phénomène qui prend sans cesse de l’ampleur. Notez aussi qu’il y a une étape de dénonciation et une étape de sen-sibilisation. Il faut faire savoir aux gens qu’il existe des structures qui sont là pour les aider, parce que dans la plupart des cas les vic-times ne savent pas où aller, et encore moins à qui s’adresser. On essaie de mettre un terme à ce tabou pour que le «Tonton Saï-Saï» sache qu’il ne peut plus agir impunément car les gens en parleront. C’est notre objectif premier, faire en sorte que ces jeunes filles ma-mans malgré elles osent enfin prendre la parole et dénoncer, de même que les enfants qui ont été victimes d’abus, et surtout qu’ils puissent avoir un suivi médical et psychologique après cela.

Avez-vous déjà été en contact avec quelques victimes ?

Personnellement non, le groupe aussi ! Il y a des victimes qui nous ont contactés via notre page facebook, dont parmi elles, une des personnes te-nant la chronique “MON MONSTRE A MOI” que beaucoup de gens connaissent.Cette personne vit maintenant en France. Elle avait été abusée sexuellement par un de ses on-cles, autrement dit un proche de la famille. Mais elle n’a jamais osé en parler, elle est partie et vit avec ce fardeau depuis des années... Des troubles

psychologiques s’en sont malheureusement suivis. Alors lorsqu’elle est tombée sur notre page, elle a voulu apporté son soutient en partageant son histoire avec le maximum de personnes tout en gardant l’anonymat. Cette procédure permet d’encourager les autres victimes à réagir, et pourquoi pas, de porter plainte à leur tour.

N’avez-vous jamais essayé de prendre contact avec ces dernières ?

Physiquement ? Non ! Encore une fois nous ne som-mes pas capables de prendre en charge une victime, tout ce qu’on peut faire pour l’instant c’est l’orienter vers le CEGID ou une autre structure du même genre pour qu’elle puisse bénéficier du suivi approprié. Si jamais une victime se présentait à nous aujourd’hui, nous saurions où l’emmener, quels conseils lui don-ner et quelles personnes lui recommander pour que son dossier soit pris en charge le plus rapidement possible ! Nous ne sommes ni médecins, ni psycho-

logues, et encore moins gynécologues, nous ne pouvons que les orienter.

Qu’en est-il de ces troubles psychologi-ques ?

Le traumatisme est la partie la moins visible, tou-tes les victimes d’abus sexuel en ont, seul le degré diffère. Ça peut durer un mois, un an, toute la vie. Tout dépend de la victime, de sa santé mentale, de sa capacité à supporter et à encaisser la chose. Et c’est encore pire si c’est un enfant ! Malheureusement au Sénégal, après un abus sexuel, on se focalise beaucoup sur les lésions physiques et on passe à autre chose, en omettant le fait que c’est ce qui se passe dans la tête de la personne traumati-sée qui est le plus important.Il ya des femmes adultes qui n’ont jamais pu se ma-

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rier à cause de ce trauma ! En Afrique en général et au Sénégal en particulier il n’y a pas de suivi psychologique pour les victimes.

Cherchez-vous des fois à connaitre les raisons qui poussent ces « Tonton Saï-Saï » à se comporter de la sorte ?

On se fiche pas mal des soi-disant raisons ou motivations des «Ton-ton Sai-Sai », pour le moment ce n’est pas notre problème. Nous ne sommes pas encore à ce stade, là c’est une toute autre histoire, parce qu’il faudrait qu’on se met-te aussi à étudier la santé mentale de ces gens, essayer de compren-dre les raisons qui les ont poussé à le faire, etc. Nous nous focali-sons essentiellement sur les vic-times et les victimes potentielles surtout.

Depuis la création de vo-tre ONG quel est le pire cas de viol que vous ayez rencontré ?

sont spécialisées dans la prise en charge des victimes et sont en partenariat avec des bayeurs de fond. Mais quoi qu’il en soit il n’y a rien de concret dans leurs ac-tions car vous savez comme moi que l’état n’est pas une structure stable, elle change de direction et de personnes à tout moment, et de ce fait les démarches qui avaient étés entre-prises se retrouvent

Les cas diffèrent, on en entend de plus belle tous les jours. Il n’y a pas de niveau de viol, un viol reste un viol ! Celui qui nous a néanmoins le plus choqué c’est le cas de cette fille à Thiès qui se faisait régulièrement abusée par son propre père. La fillette n’a trouvé comme unique solution que de se verser de l’acide sur ses parties intimes, tout ça pour que son père ne puisse plus commettre son forfait. Vous imaginez un peu ? Elle n’avait que 14 ans seulement...

Et en qui concerne les femmes violées ? Recensez-vous aussi leurs cas ?

C’est un combat vaste vous savez ! Il y a des associations de femmes qui existent déjà, nous ne pouvons pas courir derrière deux lièvres à la fois comme on dit. Notre principale cible reste les enfants, les mineurs.

Vous nous aviez fait savoir que vous alliez dans les écoles afin de parler aux enfants. Quels moyens utilisez-vous pour les sensibiliser et faire passer votre message ?

Pour chaque tranche d’âge, il y a toujours un outil pour communiquer. Nous ne parlerons pas aux enfants de 2 à 5 ans de la même façon que nous parlerons aux enfants de 7 à 14 ans. Nous avons des outils qui per-mettront à tout un chacun de mieux comprendre le message que nous essayons de véhiculer. Par exemple, des psychologues ont créé un livre, une sorte de bande dessinée qui montre à l’enfant comment réagir face à certaines situations.

Il parait que les garçons aussi ne sont pas à l’abri de ces viols. Quel est votre point de vue sur la chose ?

Les gens ont tendance à penser que lorsqu’on parle de viol, cela ne concer-ne que les petites filles. Tout le monde est concerné, tout le monde y

passe, et les garçons aussi ! Dans quelques sous-régions, ce sont les ainés de certaines pensions, de certaines familles, qui abusent des jeunes gar-çons. Ce phénomène devient de plus en plus récurent dans les grandes surfaces, et personne n’ose vraiment parler de ce qui se passe réellement à cause des TABOUS. Sauf qu’à un moment on en a marre des TABOUS, c’est ca le problème ; il faut en parler pour que les gens mesurent vrai-ment l’ampleur de la chose..

Sentez-vous l’implication de l’état dans vos actions ?

L’état intervient en général via les ministères : ministère de la petite en-fance ; ministère de la famille, sans compter les directions de l’état qui

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ralenties ou définitivement abandonnées !

Etes-vous appuyés par l’état financière-ment parlant ?

Appuyés par l’état ? Non, nous ne sommes pas une société civile, nous ne faisons que du simple bénévo-lat.

Serait il possible qu’un jour vous jetiez l’éponge en disant : « non y’en a marre on n’en peut plus, on arrête tout » ?

Espérons que non, et pour vous dire, en ce moment nous fonctionnons avec les moyens du bord. Nous nous cotisons pour faire les T-Shirts, idem pour la confection des cartes, que nous revendons ensuite pour récolter quelques fonds. Nous n’avons pas de soutien pour le moment, nous fonctionnons ainsi de-puis notre création. Ceci vous donne un léger aperçu de notre engagement vis-à-vis de la cause que nous défendons. On y met de notre temps et de notre ar-gent parce que nous y croyons fermement, et nous

pensons que tout le monde devrait nous rejoindre dans notre combat. Notre cause est noble. Si une personne ne se sent pas intéressée ou concernée, alors cette personne n’est pas normale.

Avez-vous des projets pour l’avenir ?

Pour le moment nous ne pouvons rien faire à cause des élections qui approchent, nous établissons juste un programme pour le mois d’Avril. Nous travaillons essentiellement sur facebook pour véhiculer les mes-sages ! Sans oublier notre récente participation à la soirée « Slam » ! Le collectif nous a fait des textes et rimes basés sur le viol, ce qui a attiré l’attention de beaucoup de monde, qui a nous ont acheté un grand nombre de T-Shirts. Ils ont vraiment été d’un grand secours pour nous.

Et quel sera votre dernier mot ?

Nous sommes tous concernés, impliquons nous tous et disons « Stop Tonton Saï-Saï »

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Stop Tonton Sai-SaiSlam: Slam

Slam

Slam

Slam

Slam

Slam

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La fameuse fête des amoureux, cette journée qui plaît tant aux couples et qui déprime un peu les célibataires. Bref, ce n’est pas le moment de lancer un «Pour ou Contre la St-Valentin», mais plutôt de se préparer pour le Jour-J,

porter du rouge, noir ou blanc de la tête aux pieds, cap ou pas cap !!!En tout cas les ladies de Sup’Info n’ont pas hésité...

Le Noir Glamour

Sans distinction de classe, le noir est la couleur que tout le monde porte et qui s’adapte à tous les styles, tous les âges et qui peut

être à la fois glamour, sexy, chic et relaxe. Le noir est en mode une couleur puissante qu’il faut savoir manier pour éviter la faute de goût.

Le Blanc couleur de la Pureté

Le blanc une couleur de lumière, qui symbolise la pureté et la vie. Neutre, simple et apaisant à la fois, le blanc rassure et tranquillise. Ses cotés « passe-partout » et « facile à marier », sont ses prin-cipaux atouts. Le blanc rime avec candeur, perce-neige et sweetness. Cette brise romantique qui semble souffler sur les femmes au forme généreuse et sublime.

rouge ou une robe rouge stimule les hommes instantanément ! Une robe rouge rend la femme plus sexy et plus glamour même si peu d’en-tre elles osent porter cette couleur,

la jugeant à tort trop vulgaire. Pour-tant, en l’affichant sur leur corps, elles ont plus de chances de se faire aborder.

Le Rouge ?

De nombreuses personnes ne veu-lent pas porter de rouge, couleur de l’amour et du désir, par crainte de trop attirer l’attention. La couleur rouge a tendance à attirer tous les regards au premier coup d’œil. C’est physique, le rouge stimule et augmente les pulsa-tions. Cela vous retranche dans vos limites et vous fait sentir plus vulnérable. Pour que cette couleur vous siée, vous devez être fière de vous et de ce que vous ressentez.

Les règles du rouge

Le rouge pur est idéal. On peut le mixer sans problème avec du bleu ou du noir pour créer différentes nuances. Après, selon votre teint, diffé-rentes teintes sont à favoriser. Si vous avez le teint mat, les tons vifs comme les rouges orangés ou jaunes vous iront très bien. Au contraire, votre peau est plus pâle, préférez le rouge rosé. Ainsi, vous serez parfaitement mise en valeur et complimentée.

Le rouge, la couleur de la passion.C’est la plus stimulante et vibran-te des couleurs. Porter un top

Sup’Info en Mode Saint Valentin que du bonheurSup’Info en Mode Saint Valentin que du bonheur

SAINT VALENTINLes couleurs de

l’événement

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VALENTIN’S DAY SHOOTING

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MATADORMATADOR

avoir un penchant pour le slam.Pourrions-nous savoir pourquoi ?

En fait moi je me considère beau-coup plus comme un rappeur-slameur … Le rap au début était un peu différent de ce que l’on voit aujourd’hui. On accordait vraiment beaucoup d’impor-tance à la richesse des textes, à la recherche, la documentation. Dans les années 2000, quand j’ai commencé à voyager j’ai travaillé avec une structure à Bruxelles qui se nomme ‘‘Les arts urbains de Bruxelles’’. C’est là où j’ai décou-vert le slam, et j’ai trouvé ce style très proche du rap, avec des pa-roles et des textes très profonds. A partir de là, je me suis dit que je pourrai faire découvrir le slam au Sénégal pour qu’il puisse com-prendre qu’il ya d’autres formes d’expressions urbaines, étant donné que le rap ne visait qu’un certain type de public. Ce n’est pas tout le monde qui apprécie, contrairement au slam. Les pa-roles et leurs sens sont beaucoup plus faciles à saisir, et il n’est pas vraiment nécessaire d’avoir de la musique en fond. Il ne me restait plus qu’à travailler encore plus mes textes. Et à vrai dire je ne fais pas de différence entre le rap et le slam, pour moi ce sont les mêmes discours. Les sénégalais n’ont pas une très bonne culture de l’écou-te, mais je suis certain que le slam me permettra de transmettre des messages. D’ailleurs quand je fais du slam sur scène, il arrive parfois que le public déclame mes textes avec moi.

On vous connait pour le

Pourquoi avoir choisi ce nom ?Qu’est-ce qu’il évoque ?

Matador est un tueur, et j’ai choisi ce nom parce que pour moi le rap est un combat avant tout, un com-bat contre un système qui ne nous plaît pas. Et vu que le « matador » est le nom donné aux dompteurs de taureaux dans les arènes, je me suis dit que je serai le « matador » et, le système que j’essaie de com-battre, sera le taureau.

Pourquoi vous avez choisi le rap comme arme ?

Par rapport à la culture hip-hop je n’ai pas commencé par le rap, j’ai d’abord fait de la danse, puis du tag (graffitis)… Je taguais des slogans sur les murs, et pas mal d’autres choses aussi. Je peux donc dire que je n’ai pas choisi le rap par accident, car j’ai tou-jours évolué dans le mouvement hip-hop, mais sous d’autres for-mes. C’est dans cette culture que j’ai compris et appris beaucoup de choses, et au Sénégal il n’y avait que la salsa, le mbalax et même le reggae comme genres musicaux. C’est dans le rap que je me voyais, c’est la musique à par-tir de laquelle je me sentais bien pour exprimer ce que je ressens, ce que je pense, et grâce à laquelle je pourrai me faire une place dans cette société car, vous le savez, le rap est une musique de contesta-tion qui combat l’inégalité en prô-nant la justice et le respect.

Le grand public vous a dé-couvert en tant que rap-peur, mais depuis un cer-tain temps vous semblez

sérieux que vous mettez dans vos textes, et qui sont généralement à ten-dance engagée. Pourquoi ne rajoutez-vous pas un peu plus de fun dans vos écrits ?

Je ne suis pas contre le fun, c’est d’ailleurs quelque chose qui vient naturellement. Pour moi le rap possède plusieurs façades, et chaque partie doit être gé-rée par des artistes avec le style adéquat, dans le but de toucher un public à chaque fois plus im-portant. Tout le monde ne peut pas faire comme Matador, avoir le même engagement que lui et, surtout, tout le monde ne peut pas l’écouter et apprécier sa musique. Vos savez je suis originaire de Thiaroye, qui est une banlieue à problèmes. Les problèmes que rencontrent un jeune de Thiaroye ne sont pas les mêmes que ceux rencon-trés par un jeune de quartiers aisés, ou un jeune de la ville. Les conditions de vie aussi ne sont pas pareilles, donc les réalités et les messages à passer diffèrent. On se battait aussi contre les cli-chés et les étiquettes ; par exemple le simple fait que tu viennes de Thiaroye suffisait à faire de toi un voyou ou un délinquant. Certains de nos aînés n’osaient pas avouer qu’ils étaient origi-naires de Thiaroye de peur qu’on ne leur colle ce genre d’étiquettes, et c’est justement ce qui nous

est un artiste rappeur,slameur et membre fondateur du WA BMG

44 et «Africult’urban»

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Tant que ‘‘l’injustice’’ sera là je ferai du Rap Engagé

poussait à réagir. Nous nous battions pour que ce genre de choses cesse, et c’est d’ailleurs pour ça que nous avons choisi le nom BMG 44.Tant que l’injustice sera là je ferai du rap engagé... Je ne me contente pas seulement de dénoncer, quelques fois mes textes visent à conscientiser et à éduquer la jeunesse d’aujourd’hui. J’essaie aussi parfois de join-dre l’utile à l’agréable, je prends mes textes pour les coupler à une musique endiablée pour afin de faire bouger le public.

C’est quoi le WA BMG 44 ?

Le ‘‘Wa Bokk Menmen Guestu’’ ou Wa BMG44 signifie littéralement «tous ensemble pour mieux réfléchir».

Et le 44 quant à lui est un hommage aux tirailleurs sénégalais ra-patriés après la libération de la France qui ont été assassinés le 1er décembre 1944 par les troupes coloniales françaises, pour avoir ré-clamé leurs indemnités de détention dans les camps de travail en Allemagne et leurs primes de démobilisation. Cela s’était passé ici à Thiaroye, et c’est pour cela que nous avons choisi de dénoncer ce crime affreux commis par la France à l’endroit de nos ancêtres. Il ne faudrait pas que cette histoire tombe aux oubliettes, c’est d’ailleurs pour cela que nous le mentionnions toujours lorsque nous prenions le micro sur scène, afin d’expliquer au public comment ça s’est pas-sé. Le ‘‘Wa’’ en wolof signifie ‘‘ceux de’’, il sert juste à nous désigner comme Ceux de BMG 44.

Pouvez-vous nous dire d’où vous viennent vos fonds ?

Au départ nous nous débrouillions par nos propres moyens, tout le monde commence comme ça. Au fil du temps nous avons eu des par-tenaires qui nous ont pris au sérieux, à l’instar de l’Ambassade des Etats-Unis par exemple qui a financé le projet ‘‘Hip Hop Academy’’. Nous pouvons aussi compter sur l’aide de Trust-Africa, avec qui nous avons eu à travailler lors du festival Festa2h. Il y a aussi le ministère de la culture qui nous a beaucoup aidé durant ces dernières années.

Est-ce que vous arrivez à vivre de votre art, de votre musique ?

Je vous dirai oui et non, parce que nous pouvons rester un bon bout de temps sans donner de concerts ou faire des activités musicales. C’est ce qui pousse souvent la plupart des artistes à changer de vo-cation, ce n’est pas comme le chanteur de mbalax qui peut aussi être un griot et se faire de l’argent sans trop de souci. Un rappeur ne peut pas, et ne doit même pas faire cela. En dehors des « 72H HIP HOP », voilà plus de 7 mois qu’il n’y a pas eu d’activités de grande envergure. Comme vous pouvez le voir, quand on fait parti du mouvement, ce n’est pas toujours évident de s’en sortir, surtout au Sénégal.

Avez-vous des projets en ce moment ?

Actuellement je participe à un projet qui me permettra de

faire quelques tournées. Le projet s’appelle SUBA et compte six artistes, dont quatre français, et deux sénégalais: Pape Dieye, qui vit en Allemagne et moi-même. Pape Dieye est un professeur de musique qui a construit un centre à Keur Massar. Quand il a écouté mon album, il m’a contacté et je suis allé en France, où on a travaillé avec les quatre autres instrumentalistes français. Il fait de la musique avec des instruments traditionnels, alors l’idée était de mélanger le tout pour obtenir une nouvelle sonorité, faire un mélange entre le slam, le rap, les instruments modernes et les instruments traditionnels. Tout s’est très bien passé, et nous avons sorti l’album SUBA, actuellement com-mercialisé en France. Le deuxième album est déjà en

préparation.Il m’arrive aussi, avec l’aide de l’as-sociation PLAN INTERNATIONAL, de me rendre dans les petites écoles et les villages pour y faire des ateliers d’écriture, des campagnes de sensibi-lisation, et plein d’autres choses.

Combien d’albums avez-vous vendu depuis le début de vo-tre carrière ?

Avec WA BMG 44 nous avons eu à sor-tir G- hard corps en 1998, et JOHMA SA 5 en 2004. J’ai sorti mon premier album solo en 2007, XIPIL XOL, sui-vi de l’album SUBA, en 2010, qui est international. Nous n’avions pas encore de label lorsque nous avons sorti les deux pre-miers albums, mais l’album XIPIL XOL a été réalisé avec Optimise Pro-duction. Il se pourrait que le prochain album soit réalisé avec eux aussi.

Comment percevez-vous le hip hop au Sénégal ?

Il a évolué, mais tarde vraiment à

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décoller. Les raisons qui me poussent à l’affirmer sont simples : au début c’était très difficile d’enregistrer un seul morceau, faute de moyens. Nous étions obligés de faire le tour de tous les studios de mbalax, et c’était tout un problème déjà de trouver ne serait-ce qu’un studio dans sa localité. Maintenant ce n’est plus le cas, et c’est même devenu un business qui semble nourrir son homme. On trouve des studios un peu partout, comme les studios Sankara, 99, Youkounkou, etc.… Mais il y a toujours quelque chose qui cloche, parce que nous avons beau être connus et écoutés dans tout le pays, nous ne gagnons pas beaucoup financièrement parlant. C’est pour ça que je dis que le hip hop au Sénégal tarde à décoller, et tout le monde a une part de responsabi-lité là dedans. Que ce soient les rappeurs, le public, ou encore les autorités compétentes...

Le Matador que j’ai en face de moi est différent de celui que le public a l’habitude de voir sur scène. Tout le monde est sans ignorer que vous êtes une véritable ‘‘bête de scène’’. Comment expliquez-vous cela ?

(Rires) C’est généralement ce que tout le monde me dit. Y en a même qui disent que je me drogue, que je fume, ou que je bois. Alors que c’est complètement faux. Je suis de nature calme, mais quand je monte sur scène je ne pense qu’à une seule chose, faire plaisir à mon public. J’en ai fini par me demander si il n’y avait pas deux Matador : Celui qui est sur scène, fougueux et énergique, et celui que les gens ont l’habitude de croi-ser dans les rues, calme, posé, souriant avec tout le monde. Je suis ainsi parce que j’aime ce que je fais, quand je rap je suis heureux au fond de moi-même, et il n’y que le rap qui me procure cette sensation... J’aime le rap et je crois que sans lui ma vie ne serait rien.

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Horizons Divers Horizons Divers

Depuis des siècles, garçons et filles attendent ce matin du 14 février pour choisir leur valentin ou leur Va-lentine. On s’offre des menus cadeaux, en chocolat c’est mieux. On le savoure à deux, tant c’est savoureux.Un jour de bonheur pour tous les couples amoureux et les meilleur(e)s ami(e)s aussi, sans oublier qu’il n’y a pas que la Saint Valentin pour se dire JE T’AIME. On peut exprimer son amour envers la personne les 364 autres jours de l’année.

Le Chocolat et l’Amour

Les psychologues associent souvent le chocolat à l’amour. Par exemple, le fait d’offrir du chocolat à une personne signifierait (consciemment ou non) que nous désirons son affection. De plus, ce produit contient une substance chimique, semblable aux am-phétamines, secrétées par le cerveau, qui provoque un état d’euphorie similaire à celui d’une personne amoureuse.

Très bonne fête !!!!!!!

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Blagues & Proverbes

C omme à l ’accoutumée, l ’espace humour de votre magazine est couvert par Xaxataay Show... «LEEBONE», une des plus gran-des pages communautaires Facebook, qui se chargera de vous

faire faire le plein de bonne humeur. C’est là où se recontrent les soldats du coeur, ceux qui veulent partager leur joie de vivre et leur bonheur. Alors chers wassupiens, prêts pour un fou rire ?

Bill GatesLe père: je vais te marier avec une fille de mon choixLe fils: Non Le père: C’est la fille de Bill GatesLe fils: alors OkLe père va voir d bill gates: je veux que votre fille soit la femme de mon filsBill Gates: NonLe père: mon fils est le CEO de la banque mondiale Bill Gates: OkLe père va voir le PDG de la banque mondiale: je veux que mon fils soit le CEO de votre banque PDG: NonLe père: c’est le mari de la fille de Bill GatesPDG: Alors Ok

Le bar juste à côté...Un jour, ma femme m’appelle furieuse au téléphone:- Alors, vieux soûlard, où es-tu encore ?Je lui réponds calmement :- Te souviens-tu de cette bijouterie où, il y a très long-temps, tu avais repéré une superbe bague sertie de dia-mants. Tu en étais tombée amoureuse et je t’avais dit :- Un jour elle sera à toi. A cette époque je n’avais pas as-sez d’argent pour te l’offrir.Ma femme émue, presque en sanglotant me dit :- Oh oui, mon amour, je me souviens.- Eh bien, je suis dans le BAR, juste à côté !

La conversationC’est une poule qui fait sa promenade amoureuse avec un canard qui lui sert de copain. Voulant engager la conversation mais ne sachant quoi dire, la poule dit tout d’un coup:- Wouah! Il fait un froid de canard aujourd’hui.Et le canard, vexé, de répliquer sitôt:- Effectivement, j’en ai même la chair de poule.

Ndéye Abi SENE

Tom SAWYER

Mouhamad Ibn ABDALLAH

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InsoliteInsolite

Du dessin sur main

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Zambie crée la surprise...LaZambie crée la surprise...La

CAN 2012

Ce dimanche 12 février 2012, l’équipe de football de la Zambie a écrit l’une des plus belles pages de son histoire en remportant la 28ème édition de la Coupe d’Afrique des nations. Considérés au début de la compétition comme de sim-

ples outsiders, les chipolopolos (surnom des joueurs zambiens) ont su défier tous les pronostics en écartant les principaux favoris qu’étaient le Sénégal, le Ghana et la Côte d’Ivoire, pour désormais régner au sommet de la hiérarchie du football africain.

La 28ème Coupe d’Afrique des Nations Co-or-ganisée par le Gabon et la Guinée Equatoriale connait à présent son heureux lauréat. La palme d’or revient à la Zambie qui a su de fort belle manière hisser son ni-veau de jeu pour arracher le précieux sésame. Ce pays d’Afrique australe d’environ 11,8 millions d’habitants a connu sa première participation à une Coupe d’Afri-que en 1974...

Une première réussite pour les chipolopolos qui réus-sirent à se hisser jusqu’en finale, mais qui furent obli-gés de s’incliner face à l’équipe zaïroise. Ce fut le dé-but d’une belle histoire pour la Zambie qui obtint en 1982 et 1990 la troisième place lors de la CAN. Cette spirale positive montrant la Zambie comme étant une puissance montante du football africain fut stoppée net un soir de 27 avril 1993.

Le Drame du 27 avril 1993

Alors que l’équipe nationale de football zam-bienne se rendait au Sénégal pour y disputer une rencontre comptant pour les qualifications de la Coupe du monde 1994, elle fut victime d’une ter-rible tragédie. L’avion militaire de la Zambia Air Force qui transportait l’équipe s’écrasa dans la mer en quittant le Gabon après une escale, dans la soirée du 27 Avril 1993. Le bilan fut Lourd. Les trente passagers et membres d’équipage, dont 18 joueurs et l’équipe de football féminine furent tués dans l’accident. Une équipe fut rapidement bâtie autour de l’ancien capitaine de la Zambie Kalusha Bwalya qui avait échappé au crash, car retenu à l’époque au Pays-Bas avec son club. En 1994, après s’être remise de son drame, la Zam-bie réussit à se qualifier pour sa deuxième fi-nale de CAN, mais n’arrivera pas à venir à bout du Nigéria pour remporter la victoire. Deux ans plus tard, elle terminera troisième à la 20è édition de la Coupe d’Afrique des Nations, en 1996. Entre non qualifications et performan-ces mitigées, les zambiens auront depuis lors un parcours en dents de scie sur la scène continentale et, cela, jusqu’à la CAN 2012.

La meilleure équipe que la Zam-bie ait jamais produite, jusqu’à cette CAN révélatrice, qui perdit la vie à bord d’un avion. Ce dernier a décollé en route vers un qualificatif du Mondial 1994 avant de plonger dans la mer, volant à une nation entiere ses héros.

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2012, l’année de la consécration

A la CAN 2012 Co-organisée par le Gabon et la Guinée équatoriale, l’équipe de football de la Zambie avait pour principal objectif d’honorer au mieux la mémoire de ses aînés disparus en terre gabonaise. La formation coachée par le français Hervé Renard ne se fait pas prier pour le faire savoir en battant d’emblée le Sénégal, un des favoris du tournoi, sur le score de 2 buts à 1. La Zambie sort première de son groupe, de-vançant ainsi l’un des pays hôte, la Guinée Equatoriale. Les quarts de finale furent une véritable promenade de santé pour les chipolopolos qui corrigent par 3 buts à 0 une équipe du Soudan dépassée. Mais en demi-fi-nale, un obstacle de taille se dresse devant l’équipe zambienne: Le Ghana, finaliste de la précédente édition et quadruple vainqueur de la CAN, qui ne s’attendait surement pas à tomber sur une Zambie à la détermination sans faille.

Cette dernière finit réussit à s’imposer sur un score de 1 but à 0 et se qualifie pour la troisième finale de son histoire. Le dernier adversaire des zambiens n’était autre que la Côte d’Ivoire et sa pléiade de stars évoluant dans les plus grands clubs d’Europe, et considérée comme le grand favori de cette compétition. Mais pour l’équipe nationale zambienne, le parcours était trop beau pour s’arrêter si près du but. A quelques minutes du sacre les deux équipes nous faisaient une démonstration de haut vol en faisant jeu égal. Et il ne fallu que la fatidique séance des penalties pour départager les deux finalistes. C’est au bout du suspens que la Zambie parvint à arracher sa première Coupe d’Afrique des nations en s’imposant par 8 tirs au but à 7. Les coéquipiers de Christopher Katongo (29ans), élu meilleur joueur du tournoi, ont produit tout au long de la compétition un jeu fluide basé sur des passes courtes qui régala au passage le public venu en masse au stade de l’amitié de Libreville afin d’assister à la finale. De par son envie de gagner et sa grande détermination, la Zambie a réussit à contredire les plus éminents spécialistes en créant un exploit, celui de remporter cette finale de la coupe des nations. Un beau parcours pour un très beau champion qui trône à présent sur le toit de l’Afrique.

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SantéSantéPrendre soin de son corps en Hiver:Avec l ’hiver, on doit penser à prendre soin de notre peau. Et ce, non

seulement pour la garder jeune plus longtemps, mais aussi et surtout

pour préserver son éclat. Il est important de bien protéger sa peau,

que nous soyons homme ou femme, car Dame Nature ne fait aucune

différence du sexe et elle n’est pas toujours clémente. Les brusques

changements de température mettent la peau à rude épreuve. Notre

peau s’assèche, elle perd de son éclat et de son élasticité et peut pré-

senter des problèmes d’eczéma

Comment et avec quoi la protéger ?On a beau s'emmitoufler avec tuque et foulard, le visage et les lèvres restent exposés au froid et aux rayons UV. Bien sûr, il y a la cagoule, mais avouons qu'elle n'est pas toujours de bon ton !

Dans notre culture africaine, on a notre bonne vieille métho-de s’enduire de beurre de karité.

La noix de karité, de par son essence, a aidé de nombreux peuples africains à surmonter le froid de leur peau depuis des millénaires. Le beurre de Karité protège de s agressions extérieures : soleil, vent, froid. Appliqué après l’exposition au soleil, il permet le renouvelle-ment des cellules de la peau.

Hydratante :Le visage est le grand bénéficiaire de l’usage quotidien du beurre de karité. Bien insister sur les zones iner-tes (bases du nez, commissures des lèvres). Masser une dizaine de minutes pointes avec une petite noix de beurre qu’on aura fait fondre dans le creux de la main avant l’application. Le beurre doit être parfaitement liquide.

L’élasticité :c’est la richesse du karité en éléments insaponifiables et en vitamines F qui va agir. En palpant votre peau après le massage, vous sentez la différence.

L’hydratation :les couches superficielles ont absolument besoin d’une hydratation com-plémentaire. Vous allez le sentir sur l’aspect de votre peau dès la fin de l’application.

La protection :le beurre doit pénétrer complètement et vous ne devez voir que le sa-tiné. Mais la protection est réelle et persistera très longtemps. Les lèvres l’absorbent plus rapidement et en période de grand froid, vous devrez régulièrement les enduire de karité qui constitue un mer-veilleux brillant à lèvres. Le nez malmené par les allergies du printemps ou les rhumes de l’hiver (un petit grain de beurre dans chaque narine).

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Aux Hommes

Tous les hommes le savent, le «feu du rasoir» est la conséquence du passage du rasoir sur la peau du visage. Ce n'est bien sûr pas dramatique mais la peau est irritée, des plaques rouges se forment, il peut y avoir des micros coupures et la peau devient sèche (avec pour conséquence, une déshydratation de l'épiderme).La déshydratation sur le moyen terme est réelle. On peut d'ailleurs l'observer facilement, une fois que le feu du rasoir est passé, la peau est sèche avec un aspect un peu blanchâtre et farineux. Bien sûr on trouve sur le marché un grand nombre d'après-rasages qui vont du lait apaisant à la lotion du style "je me mets de l'alcool à 90°C sur les joues et le cou, histoire de m'arracher encore plus la peau".Les laits après rasage sont un progrès dans l'univers des après-rasages mais quand on détaille leur étiquette, on s'aperçoit qu'ils ne sont pas très naturels et que la plupart sont bien chimiques.C'est là que le beurre de karité entre en jeu : hyper hydratant, il permet d'apaiser le feu du rasoir et d'hydrater la peau en profondeur, lui apportant de la douceur et un toucher délicat.

Une fois par semaine, appliquer une grosse noix de beurre des pieds à la tête jusqu'à totale péné-tration en insistant particulièrement aux articulations (coudes, genoux), orteils, talons et ongles. Ainsi on obtient une belle et douce peau autant convoitée chez les femmes comme chez les hommes. Conseils

Notre karité pur, sauvage est utilisé pour la beauté de la peau.Il traite et soigne de nombreux problèmes (sècheresse, callosités, irritations de la peau et des muqueuses, hé-matomes, piqures d'insectes eczéma, psoriasis crevasses, vergetures). Utilisé également comme raffermissant des tissus, on peut l'utiliser en huile de bain, baume à lèvres.Le karité est réputé comme un des meilleurs protecteurs contre le froid. Le soleil et la mer aussi provoquent le dessèchement de l'épiderme et des cheveux, il est donc nécessaire de s'enduire de beurre karité sauvage 100 % pur.

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GamingGamingO

n a été gâté en 2011, 2012 devrait être sur la même tendance :

entre les renouvèlements de licence, les titres attendus depuis

des lustres et les nouveautés qui vont exploiter, pour une année

encore, nos couteuses machines, il y a de quoi dépenser des sommes

astronomiques dans ces aspirateurs de vie sociale que nous concoc-

tent les studios les plus prestigieux. Oublions un instant les marron-

niers sportifs (FIFA, PES, Football Manager) pour nous concentrer

sur les bonnes surprises que nous réservent les 12 prochains mois.

Pour ce premier article consacré aux jeux vidéo, nous allons parler d’un des jeux les plus attendus de cette année : Hitman Absolution. Il sera disponible sur Xbox 360, PC et aussi Play Station 3. En effet les dé-veloppeurs ont voulu que ce nouvel opus soit accessible à tout le monde, et disponible sur toutes les consoles nouvelle génération.

La série Hitman, créée par IO Interactive, en 2000, raconte l’histoire d’un tueur à gages nommé 47 et travaillant pour le solde de l’ICA, une organisation clandestine employant des assassins, et plus connue sous le nom de l’Agence. Le 1er jeu Hitman portait le nom de Hitman: Codename 47. Puis en 2002, le second opus vit le jour, Hitman 2: Silent Assassin, suivi de Hitman Contracts en 2004, et enfin de Hitman Blood Money en 2006. Il fut aussi adapté sur grand écran en 2007 (Hit-man), et sous forme de roman (Hitman : Enemy Within).

À l’origine, l’agent 47 est un clone conçu grâce à la génétique (il possède 47 chromosomes) pour tuer, créé par le Dr Otto Ort-Meyer. Beaucoup d’autres clones ayant la même apparence que lui furent également créés, mais à la seule différence que contrairement à lui, ces der-niers sont aveuglément obéissants.Il est né le 05 Septembre 1964, et ne possède pas de véritable nom. Le numéro 47 lui a été attribué à cause du code-barres tatoué sur sa nuque (640509-040147). Ce code comprend sa date de naissance et son numéro de série, indiquant qu’il est le 47è clone créé par le le docteur Ort-Meyer.Pour la première fois dans la série, le jeu Hitman Absolution nous entraînera dans une quête un peu plus personnelle pour l’Agent 47. En effet, il semblerait qu’il se soit fait ‘‘doublé’’ par son agence, qui a fait en sorte qu’il accepte un contrat l’obligeant à tuer son contact et ami Diana Burnwood. Après la mort de cette der-nière, l’agent 47 cherchera à savoir pourquoi un contrat a été mis sur la tête de Diana, avant de se retrouver face à un puissant industriel répondant au nom de Blake Dexter. La date de sortie du jeu n’a pas encore été officiellement communiquée, mais des images du jeu ac-compagnées de quelques phases de gameplay sont déjà disponibles.

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Gemeaux

Des difficultés conjugales éventuelles en ce mois de mars. Votre amour sera lié à la li-

berté pour le bien des personnes. Individualisme. Vo-tre vie est mouvementée, même au sein de la routine. Les changements sont très importants, mais vous devez apprendre à rester suffisamment longtemps au même endroit, de jouir de vos propres efforts. À la fin du mois votre patience revient lentement. Des problèmes de poids à surveiller. Un ami vous invitera à des sports nautiques et ceci se renouvellera dans l’avenir.

Cancer

Le mot clé pour ce mois de mars : puissance mentale. Vous aurez une attitude de gagnant.

Amplitude positive des points de vue, un esprit d’in-dépendance. Caractère extrêmement agitée, le dépla-cement, intelligent, novateur, original et irréductible indépendant. Soyer à jour c’est important, et faite de nombreux cours, ateliers, confé-rences et voyage liés à votre profession.

Bélier

La plupart des gens sont attachés au passé, que ce soit bon ou mauvais. Pendant ce dé-

but de mois ces éléments qui sont positifs, y compris ceux qui ont déjà été oublié sont toujours présents. Problèmes plus anciens mais qui restent enregistrés, influent toujours inconsciemment sur votre vie. Ces problèmes peuvent réapparaître et devenir actifs aujourd’hui, en général, mais pas nécessairement à votre détriment. Comme un ami lointain qui fait son retour au séjour.

Taureau

Prise de conscience soudaine de vos rêves en ce joli mois de mars. Du temps pour re-

construire vos idéologies. Votre imagination est sans bornes. Éveille en vous une forte conscience socia-le. Participer à des groupes de solidarité. Moments d’intense communion avec votre partenaire. Un ami vous demandera une faveur que vous lui accorderez avec plaisir.

Que vous réservent les astres pour Mars ? Notre horoscope gratuit vous dit tout, signe par signe, pour ce mois de Mars. Horoscope de vos amours, de vos amitiés, de votre forme... de Mars, tout de suite.

Vincent, un trentenaire tout ce qu’i y a de plus banal, aime sa pe-tite amie. Katherine est jolie, intelligente, et mène sa vie avec succès. Le problème, c’est qu’elle commence à lui parler d’engagement à long terme, chose qu’il a passé sa vie à éviter. N’aimant pas les complications romanti-ques, il préfère fuir ces dernières en passant ses nuits à boire avec ses amis. Ce qu’il ne sait pas encore, c’est qu’il est sur le point d’être littéralement subjugué par la séduisante, envoûtante, et irrésistible Catherine, une autre jeune femme qui semble être l’opposé complet de sa petite amie, et qui est elle aussi décidée à garder jalousement notre jeune héros uniquement pour elle. Un matin, Vincent se réveille encore imbibé d’alcool aux côtés de cette Catherine, qui est certainement l’une des plus belles femmes qu’il ait jamais vu, sans aucun souvenir des évènements de la veille. Jusqu’où sont-ils allés ? Doit-il en parler à sa petite amie Katherine ? Reverra-t-il la sublime Ca-therine un jour ? Pris au piège comme un bleu entre ses deux conquêtes, sa situation ne va pas aller en s’améliorant. Pire encore, il se mettra à faire de terrifiants cauchemars mettant en scène d’horribles créatures décidées à lui en faire voir de toutes les couleurs. Passant du statut de véritable donjuan à celui de souffre-douleur, notre héros est loin d’être au bout de ses surprises. Les relations amoureuses sont décidément bien compliquées.

Jeu disponible: PS3 et 360

Classification : Déconseillé

aux - de 18 ans

Sortie en France : 09 février

2012

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Sagittaire

Votre ambition de réussir dans la vie peut vous conduire à exagérer, de promettre plus

que ce qui vous est possible de donner ou fournir, par mauvais calcul et un optimisme excessif. L’inquié-tude, le mécontentement des responsabilités, et les limites de la vie peuvent devenir problématique au cours de ce mois-ci. Tendance à trop manger. Etats d’épuisement nerveux, ce qui peut conduire à des échecs sociaux.

Lion

En ce mois de mars, essayez de ne pas être possessif avec vos amis et votre partenaire.

La croissance de cet amour doit être une source de joie et non pas d’inquiétude. Vous devez apprendre à vous reposer sur vos responsabilités. Tentative de sensibiliser sur tous ceux qui croient que nous en avons besoin. Un cadeau qui change votre vie versée au bénéficiaire.

Vierge

Vous sentirez que les structures de votre vie sont oppressives et cela jusqu’à votre mort.

Plus d’aspects formels de votre vie, comme votre tra-vail, vos relations, et la routine quotidienne sont des sources potentielles de problèmes dans la mesure où les routines sont devenues ennuyeuses. Irriter les gens qui vous disent quoi faire. Vous sentez que vous avez en avez en assez et vous serez tentés de jeter tous et disparaître. Les ajustements que vous faites aujourd’hui peuvent être de longue portée et vous rendre la vie plus intéressante.

Balance

Energie inépuisable pour les natifs du signe Balance. Besoin d’espace et d’activité pour

se sentir bien. L’exercice est presque une nécessité pour canaliser l’énergie excédentaire. Faire plus de bruit que les autres dans leurs confrontations ne donnera pas la victoire attendue. Il a un énorme po-tentiel créatif qui attend simplement une mise en place avec une cible ou un but. Ne vous exposez pas à des risques inutiles.

Scorpion

Vous ressentez un désir fort de reconnais-sance et de créativité qui vous permet d’y

parvenir. Ce mois-ci vous donne l’occasion d’être gé-néreux, sociable, franc et cordial. Des voyages vous seront présentés pour le travail et cacheront des sur-prises agréables. Soyez modérés dans vos repas et ne manquez pas l’occasion de faire du sport. Pensez à vous détendre.

Capricorne

Instabilité en ce mois de mars. À certains moments vous ne vous sentirez pas parti-

culièrement heureux, vous serez alors plutôt seul et vous ne voulez pas vous occuper des taches inhabi-tuels. Pour contrer cet air de solitaire, des recherches par inadvertance placé à l’extrémité opposée apparaît indispensable. Vous passerez par de états tels que : joyeux, courageux, déterminés… Malheureusement, votre fluctuation tombera aussi dans la bravade et l’entêtement.

VerseauVous pouvez avoir des conflits avec vos partenaires. Problème de santé mentale et

des défis. Demandez des conseils et essayer de faire preuve de créativité pour surmonter les obstacles et les problèmes d’action. Vos relations amoureuses sont excellentes et vos amis cherchent votre compa-gnie. Profitez de ces moments difficiles. Votre désir de communiquer avec les jeunes peut donner une impression décevante.

PoissonC’est la fin de la période relativement faible dans votre vie et maintenant vous montez

progressivement. Vous devez répondre à vos person-nels, employés, collaborateurs et domestiques. Ne négligez pas dans une tentative maladroite de faire progresser votre carrière. Certaines relations peu-vent avoir rompu juste avant ce moment. Vous êtes maintenant en position pour faire de nouvelles cho-ses qui répondent mieux à votre style de vie.

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