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LE SAVIEZVOUS ? LA Vie DeS ÉTAbLiSSemenTS De LA FiLiÈRe SAnTÉ DU PAYS bASQUe (p. 3 à 6) DETENTE 4 PAGeS De JeUX (p. 20 à 23) le centre de rééducation et de réadaptation fonctionnelle marienia de cambo-les-Bains dispose d’un appartement thérapeutique. CRRF Zoom sUR le cenTRe mARIenIA de cAmBo (p. 8 à 10) n° 2 BIDART LeS embRUnS : Un LieU UniQUe (p. 16) GRATUIT Le magazine de la santé au Pays basque - Septembre 2012 Bayonne 2015 : la clinique du 3 ème millénaire (Voir notre dossierpages 11à15)

Le magazine de la santé au Pays basque - Septembre 2012 Bayonne 2015 … · 2015 : la clinique du 3 ème millénaire (Voir notre dossierpages 11à15) 2 édito/sommaire Le magazine

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Page 1: Le magazine de la santé au Pays basque - Septembre 2012 Bayonne 2015 … · 2015 : la clinique du 3 ème millénaire (Voir notre dossierpages 11à15) 2 édito/sommaire Le magazine

LE SAVIEZ-VOUS ?LA Vie Des ÉTAbLissemenTsDe LA FiLiÈre sAnTÉDu PAYs bAsque (p. 3 à 6)

DETENTE4 PAGesDe JeuX(p. 20 à 23)

le centre de rééducation et de réadaptation fonctionnelle marieniade cambo-les-Bains dispose d’un appartement thérapeutique.

CRRF

Zoom sUR le cenTRemARIenIA de cAmBo (p. 8 à 10)

n° 2

BIDARTLes embruns :un Lieu unique(p. 16)

GRATUIT

Le magazine de la santé au Pays basque - Septembre 2012

Bayonne

2015 : la cliniquedu 3ème millénaire(Voir notre dossierpages 11à15)

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2 édito/sommaire

Le magazine de la santé au Pays Basque � septembre 2012 � n° 2

ÉDiTO

L’évènement de La rentrée

L’accueil réservé etles éloges reçus,après la parution dunuméro inaugurald’Osasuna magazine,apportent aux res-ponsables du Cluster

Santé une réelle motivation dans lapoursuite de leurs projets. Le bien-fondé de l’entreprise se justifie de jouren jour, la route se construit progressi-vement et l’intérêt des établissementsde la filière santé grandit. Pourpreuve, les nouvelles adhésions re-çues au cours des dernières semaineset celles qui ne manqueront pas dese concrétiser dans les mois à venir.

L’officialisation, fin août, de laconstruction de la future cliniquebayonnaise portée par le GroupeCapio, constitue, à n’en pas douter,l’évènement de la rentrée. dans cenuméro, Osasuna magazine vous in-vite à découvrir le projet, sonconcept architectural, l’organisationdes services de soins (bloc opéra-toire, urgences...) et du secteur hospi-talisation.

La meilleure connaissance de l’en-semble des structures de la filièreSanté constitue l’objectif essentiel dumagazine. nos lecteurs privilégiéssont concernés et attentifs, aussi leBureau du Cluster Osasuna tient à re-mercier OCP répartition de nous per-mettre d’en assurer une diffusionciblée. Bonne lecture �

Philippe ducassePrésident du Cluster Osasuna

le sommaire du mois

iLs sOnT membres Du CLusTermembres adhérents� Clinique Delay (Bayonne)� Polyclinique Côte basquesud (Saint-Jean de Luz)� CAPiO Pays basque : cliniqueSaint-Étienne (Bayonne), Cli-nique Paulmy (Bayonne), clinique Lafourcade (Bayonne),clinique Aguiléra (Biarritz)� meDiCAmbO : Centre Médical Landouzy Villa Jeanne(Cambo), Centre Pneumo LesTerrasses (Cambo), Centre Médi-cal Léon Dieudonne Franclet(Cambo), Centre Médical Annie

Enia (Cambo), Centre MédicalGrancher Cyrano (Cambo), Centre Médical Toki Eder(Cambo), Centre Médical Maison Basque (Cambo)� Centre rééducation Fonc-tionnelle marienia (Cambo)� Centre rééducation Fonc-tionnelle Les embruns (Bidart)� Centre imagerie médicale du Pays basque (Bayonne)� Laboratoire Darrasse et Associés (Biarritz)� Centre d'Oncologie Paysbasque

� Laboratoire Ax bioOcean� santé service bayonne Paysbasque� ePHAD du Pays basque (sec-teur 7)� santé service bayonne Paysbasque� ePHAD du Pays basque

membres associés� OCP (l'Office CommercialPharmaceutique)� Cers (Capbreton)� etablissement Français du sang

Direction de la publication : Philippe DucasseComité éditorial : Philippe Ducasse, Nicolas Bobet, Véronique Colombo,Sylvie Meyzenc, Bruno LoustalanDirecteur de l’information : Bruno Loustalan : 06 77 04 95 83 [email protected]éalisation : Valeurs du Sud. Tél. 05 59 140 140Conception graphique : Valeurs du Sud.Sonia Saint-Jean : [email protected]égie publicitaire : Plus Médias – 05 35 53 60 50 [email protected] : en coursImprimeur : Zeroa Multimedia – Huarte (Navarre)Editeur : Osasuna magazine est une publication du cluster Osasuna : Estia 2, Technopole Izarbel, 64 210, Bidart, Tel : 05 59 43 54 51, mail : [email protected] : Fotolia sauf mentionsNe pas jeter sur la voie publique

p. 8-10 // zoom sur le centre marienia

� Le Centre de rééducation et de réadaptation fonctionnelle Marienia est un havre d’autonomie� A. Peirera, ergothérapeute : « mener la vie que l’on veut »� Un robot d’aide à la marche, un simulateur de conduite…une rééducation à la pointe de l’innovation� Une unité de grands brûlés

p. 11/15 // dossier du mois

p. 7 // témoignage

p. 16-18 // à votre service

� le cRRF les embruns à Bidart :Un lieu unique et peu banal� les indispensables de la rentrée� Avoir des enfants en bonne santé

p. 20-23 // détente

� Pages de jeux : mot caché, 5 erreurs,logique, mots fléchés, fubuki, sudoku…

mais aussi…

p. 3-6 // le saviez-vous ?

� 30 millions de faux médicaments vendus sur Internet.� Les conseils du Dr Osasuna : les troubles de la vue� Bayonne : lancement de la « prépa » infirmière� don du sang : une application pour donner n’importe où !� Osasuna lance un appel à projet pour aider les malades chroniques

� laurence Pralus, patiente à la clinique delay de Bayonne : « Une vraie parenthèse »

� Bayonne : la clinique du 3ème millénaire� N. Bobet : « c’est 10 ans de travail »� capio, c’est quoi ?� Interviews des docteurs Grégory Biette et de Patrick Joyeux� Les images 3D d’un projet ambitieux

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le saviez-vous ? 3

Le magazine de la santé au Pays Basque � septembre 2012 � n° 2

biArriTzune première en France

À la fin du mois de septembre,20 élèves du lycée hôtelier deBiarritz intégreront la premièrelicence professionnelle « Santé,bien-être et plaisir par l’alimen-tation et la cuisine ». Le but estde former des managers, deséquipes de production et deséquipes commerciales dans lessecteurs  de  l’hébergementmédico-social et de  l’hôtelle-rie-restauration dans un objec-tif de santé, bien-être et plaisir.L’idée  est  d'impulser  des projets innovants dans les sec-teurs  professionnels  concer-nés,  et  de  contribuer  àl'éducation à la santé. « Noussommes les premiers à lanceren France une licence profes-sionnelle  ayant  trait  à  ce thème », souligne Alain Sadi-rac, professeur de marketing etcoordinateur du projet. « On nepourra plus dire, par exemple,que  tel produit est bon pourlutter contre le cholestérol si cen'est pas vrai ». Comme il s'agitd'une licence, cette formation

est chapeautée par l'UniversitéBordeaux Segalen et l'Institutde thermalisme à Dax qui a dé-veloppé il y a trois ans une li-cence sur le management dubien-être par l'eau. De fait, lescours se dérouleront à Biarritzet Dax.en savoir plus :www.thermalisme.u-bordeaux2.fr

Lehen aldiko Frantzian

Irailaren bukaeran, Biarritzekoostalaritza lizeoko 20 ikasle sar-tuko dira « Osasuna, ongizatea

eta plazerra, elikadura eta sukal-daritzaren bitartez » deitu lehenlizentzia profesionalean. Honenhelburua da managerrak, ekoiz-pen taldeak eta merkataritzataldeak sortzea aterbetze me-diku-soziala eta ostalaritza-ja-tetxe sektoreetan, osasun,ongizate eta plazer helburu ba-tekin.Ideia da egitasmo berriztatzai-leak bultzatzea hunkitu sektoreprofesionaletan eta hezkuntzaeta osasuna suspertzea. « Lehe-nak gira gai honi lotua den li-zentzia profesional bat abianjartzeko Frantzian », azpimarrat-zen du Alain Sadirac, marketingerakasle eta egitasmoaren koor-dinatzaileak. « Ezingo dugu ge-hiago erran, adibidez, mozkinhau ala hura ona dela kolestero-laren aurka borrokatzeko, ezbaldin bada egia ». Lizentzia batdelako, formakuntza hau Bor-dele Segalen Unibertsitateak etaAkizeko termalismo institutuakkudeatzen dute, azken honekduela hiru urte ongizatearen ku-deaketa uraren bidez lortzeko li-zentzia garatu duelarik. Honela,klaseak Biarritz eta Akizen buru-tuko dira.

nouvelle application pour les établissements thermaux

TECHVIE, est une application mobile basée sur la géolocalisation.Véritable compagnon numérique des curistes, elle donne desinformations de santé, de tourisme et des programmes d'activitésphysiques. Porté par le cluster AQUI O Thermes, Héliléo, SportContrôle et 2Moro Solutions, TechVIE sera testée prochainementdans certains établissements thermaux landais. en savoir plus : techvie.fr � Tout le monde devient

un jour presbyte. Plus ou

moins tardive, la presbytie est

inéluctable car elle correspond

au vieillissement progressif du

cristallin.

� La cataracte est due à

une opacification du cristallin.

Chaque année, 600 000 per-

sonnes se font opérer de la ca-

taracte. L’intervention consiste à

remplacer la partie opaque du

cristallin par un implanté.

� 39 % des

Français sont

myopes (vision

floue de loin). Ce

trouble de la vue

se manifeste le

plus souvent

après 8 ans et

peut s’aggraver

à la puberté.

� Le glaucome doit faire

l’objet d’un dépistage à partir de

45 ans. Pendant longtemps, le

glaucome évolue sans aucun

symptôme. Seul un dépistage

annuel dès 45 ans permet de le

traiter à temps car lorsqu’un

voile apparaît devant les yeux,

cela signifie que le nerf optique

a souffert. Or les lésions sont ir-

réversibles.

� L’astigmate voit flou de

près et de loin. 15 % des Fran-

çais sont astigmates, c’est-à-

dire que leur cornée est de

forme ovale et non ronde. Ré-

sultat, la vision est floue de près

comme de loin, tandis que cer-

taines lettres et chiffres sont

souvent confondus : O, S, D, Q,

G, 6, 9, 8.

� Les légumes et lesfruits aident à préserver notre

vue. Les fruits et légumes riches

en lutéine et en zéaxanthine

sont très utiles pour préserver

notre vue. Les plus riches en

ces deux pigments sont : les as-

perges, les brocolis, les choux,

les courgettes, les endives, les

épinards, les kiwis,

le maïs, les

p e t i t s

pois, les

poivrons et

le raisin.

� La DMLA (dégénérescence

maculaire liée à l’âge) est un

trouble de la vue que l’on peut

prévenir et ralentir. Cette mala-

die dégénérative de la rétine

touche progressivement la par-

tie centrale de la rétine, dénom-

mée macula. Il existe des

mesures préventives ou visant à

stopper l’évolution de la DMLA,

mais les traitements actuelle-

ment disponibles ne permettent

pas d’en guérir. D’où l’intérêt de

consulter un ophtalmologiste si

certains symptômes se mani-

festent : impression de manquer

de lumière, sensation de brouil-

lard devant les yeux, images dé-

formées, avec notamment une

déformation des lignes droites.

Que savez-vous

sur les troubles

de la vue ?Les conse

ils du D

r Osa

suna

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bAYOnnenouvelle chaîne à st-etienne

La mise en place par le groupe des la-boratoires  DARRASSE  et  associésd'un plateau technique sur le site dela  clinique  St-Etienne  à  Bayonne  apermis aux biologistes de s'équiperd'une chaîne d'automates extrême-ment performante traitant le prélè-vement  quasiment  de  A  jusqu'à  Z.Ainsi, tout en assurant une traçabilitéoptimale de l'analyse, il a été possible

de diminuer le nombre de tubes pré-levés sur  le patient tout en amélio-rant  la  fréquence  de  rendu  desrésultats : des paramètres non négli-geables pour le confort du malade !

Kate berria St Etienne-n

DARRASSE eta bazkide laborategientaldeak plataforma tekniko bat plan-tan ezartzeak Baionako St-Etienne kli-nikan, erauzketa kasik A-tik Z-ratratatzen duen goi-mailako automata

kate batez hornitzeko parada eskaini diebiologoei. Horrela, azterketaren trazabi-litate handiena segurtatuz, posible izanda eriaren gainean hartu tubo kopuruamurriztea, emaitzen errendatuaren fre-kuentzia hobetuz : zinez parametro pa-regabeak eriaren erosotasunaridagokionez !

LAFOurCADeJoyeux évènements

Mila et Joan sont les derniers jumeauxnés à la clinique Lafourcade issus de ladernière tentative de fécondation invitro  réalisée  à  la  Clinique  Lafargueavec  le  laboratoire  bayonnais  Bio-Océan Pays basque. Depuis le mois dejanvier,  le  nouveau  centre  de  la  cli-nique a déjà réalisé plus de 150 aidesmédicales à la procréation dont les ré-sultats  seront  connus  d’ici  la  fin  dumois de Septembre. On vous tiendrainformé des futures bonnes nouvelles.

Gertakari alaiakMila eta Joan, Lafargue klinikan burutuin vitro ernalketaren azken saiakeratikdatozen Lafourcade klinikan sortu

4 le saviez-vous ?

350c’est le nombre de surfeurs admis auxurgences l’année dernière sur les plagesmenant d'Hendaye à Anglet. Au menu :traumatismes et plaies nécessitant six pointsde suture en moyenne. 59 % des surfeursont été blessés par leur propre planche.

diabète : une éducation collective à Aguilera

PLUS DE 220 PATIENTS ont pu bénéficier depuis septembre 2011 duprogramme d’éducation thérapeutique personnalisée en diabétologie à laclinique Aguilera de Biarritz. L’objectif du programme est d’offrir aux patientsdiabétiques du Pays Basque et du sud des Landes la possibilité d’accéderà une éducation collective. Il se déroule à l’occasion d’un court séjourhospitalier pour un bilan et une actualisation du traitement de leur diabète.

Ce programme a reçu l’agrément des Organismes de Tutelles.

Le magazine de la santé au Pays Basque � septembre 2012 � n° 2

C'est une première dans les Pyré-

nées-Atlantiques : le Centre hos-

pitalier de la Côte basque

(CHCB) délivrera dès le mois d’octobre

une formation aux concours d'entrée

pour l'Institut de formation en soins in-

firmiers (IFSI) en lien avec l'hôpital.

« Notre structure hospitalière est une

plus-value par rapport aux autres for-

mations, avance Julien Rossignol, di-

recteur des ressources humaines du

CHCB. Les étudiants pourront profiter

d'un stage à l'hôpital et d'intervenants

professionnels. » Cette préparation est

également la seule en Aquitaine à pro-

poser une formation entièrement en e-

learning, c'est-à-dire à travailler chez

soi, sur ordinateur.

En savoir plus : www.ch-cote-basque.fr

© S

ervi

ce C

om. C

HCB

Bayonne

lancement de la

« prépa » infirmier(ère)

Page 5: Le magazine de la santé au Pays basque - Septembre 2012 Bayonne 2015 … · 2015 : la clinique du 3 ème millénaire (Voir notre dossierpages 11à15) 2 édito/sommaire Le magazine

le saviez-vous ? 5

Le magazine de la santé au Pays Basque � septembre 2012 � n° 2

azken bikiak dira. Urtarriletikgoiti, Lafourcade klinikako zen-tro berriak 150 enkargatzebaino gehiago burutu ditu etahauen emaitzak hemendik

Iraila bukaerara ezagutuak iza-nen dira. Datozen berri onakezagutaraziko dizkizuegu.

sAinT PALAisLa clinique se maintient

Le rapprochement entre la cli-nique Sokori de Saint Palais etle  Centre  hospitalier  de  laCôte basque se précise. L’ob-jectif est de maintenir toutesles  activités  présentes  dansl’établissement  du  Paysbasque  intérieur  en  s’ados-sant à une structure plus im-posante telle que le CHCB.La  mise  en  place  depuis  lemois  de  juin  d'un  Groupe-ment  de  coopération  sani-taire permet aux praticiens deBayonne d'intervenir à SaintPalais. Ce dispositif maintientl'offre de soins.À  terme,  la  polyclinique  setransformera  en  Etablisse-ment Public de soins (EPS). Lecœur du projet reste la méde-cine, la gériatrie, la cardiolo-gie,  la  gastro-entérologie,pneumologie, sans omettre lamaternité,  la chirurgie et  lesurgences.

Klinika garatzen daDonapaleuko Sokori klinika etaEuskal Itsasbazterreko OspitaleZentroaren arteko hurbilketagauzatzen ari da. Euskal Herribarneko erietxean dauden jar-duera guziak mantentzea dahelburua, edota azkartzea ahalbezainbat, CHCB/EIOZ gisakoegitura sendoago batek lagun-durik. Ekainaz geroz plantan

ezarri saneamendu lankidetzaElkargori esker, Baionako medi-kuek Donapaleun lan egitenahal dute. Dispositibo honiesker, zainketa eskaintza man-tentzen eta sendotzen du. Bes-talde, sartzetik goiti, kirurgilariortopedistak, gastro-enterolo-goak, eta ondotik beste espe-zialista batzuk erregularkigunean egonen dira.Epetan, poliklinika zainketaErietxe Publikoa (EPS/ZEP) bila-katuko da eta honen helburuaizanen da misio berdinarekinsegitzea osasun taldeen la-

guntza gehitu batekin. Egitas-moaren bihotza medikuntza,geriatria, kardiologia, aparatudigestiboa, pneumologia gel-ditzen da, (40 ohe gehiagoezarriz), amategia, kirurgia etalarrialdiak ahantzi gabe.

bAYOnnenouveau moded’accueil

La  clinique  Lafourcade  deBayonne  innove  en  propo-sant un nouveau mode d’ac-cueil  pour  les  patients

hospitalisés en chirurgie pro-grammée. En effet, un circuitde prise en charge spécifiquea été mis en place permettantaux patients d’être accueillispar une infirmière spécialisée.Personnaliser l’accueil, mieuxinformer,  éviter  les  tempsd’attente et  se  relaxer avantd’être opéré : ce sont les qua-tre  objectifs  de  cette  toutenouvelle organisation. Aprèsl’intervention, le relai de priseen charge est assuré dans leservice d’hospitalisation.(Traduction basque page suivante)

Prévention

Pensez à vos

examens santé

371c’est le nombre de méde-cins pour 100 000 habitantssur la côte basque. En tout,le département des PyrénéesAtlantiques compte 2 147médecins.

médicaments : bien gérer le stockage au domicile

BIEN STOCKER SES MÉDICAMENTS, maîtriser son stock,éliminer les périmés, le pharmacien coordonnateur de SantéService Bayonne et Région a réalisé une fiche pratiqueavec la participation du Ministère de la Santé. Elle est consul-table sur le site internet de la structure de soins àdomicile : www.santeservicebayonne.com

© Invacare-O

rkyn

'

PAys BAsqUe

En dehors de toute maladie particu-

lière, il existe des examens de

santé à faire selon son âge et ses

facteurs de risque. En cas de doute ou

d'interrogation, il est recommandé de

consulter son médecin traitant pour va-

lider ceux qui sont adaptés à votre cas

et établir votre programme personnel.

Voici les principaux :

� dentiste : une visite annuelle minimum ;

� dermatologue : chaque année, mon-

trez votre peau ;

� ophtalmologiste : au moindre trouble

et selon l'âge ;

� généraliste : un bilan une fois par an ;

� gynécologue : une fois par an ;

� urologue : pour les hommes de plus

de 50 ans.

Appel à projetL’Education Thérapeutiquedu Patient vise à aider lespatients à acquérir ou main-tenir les compétences dontils ont besoin pour gérer aumieux leur vie avec une ma-ladie chronique. L’objectifest de participer à l’amélio-ration de la santé du pa-tient, de sa qualité de vie,de sa gestion du stress.Dans ce cadre, le clusterOsasuna lance un appel àprojet auprès des établisse-ments de santé, des prati-ciens et des patientsdésireux de participer àl’étude. Deux thématiquesde recherche sont propo-sées : un audit sur l’impactdes ETP chez les patients etles professionnels de santé,et la mise en place d’unoutil interactif.si vous êtes intéressés,n’hésitez pas à contacter :[email protected]

Page 6: Le magazine de la santé au Pays basque - Septembre 2012 Bayonne 2015 … · 2015 : la clinique du 3 ème millénaire (Voir notre dossierpages 11à15) 2 édito/sommaire Le magazine

Harrera mota berria

Baionako Lafourcade klinikakberrikuntzak ekartzen ditu ki-rurgia programatuan ospitale-ratuak diren pazienteei eskainiharrera mota berri bat eskainiz.Alabaina, enkargatze berezikozirkuitu bat plantan ezarriaizan da, pazienteei erizain es-pezializatu baten esku utziaizateko parada eskainiz. Har-rera pertsonalizatzea, hobekiinformatzea, igurikatze denbo-rak saihestea eta operatua izanaitzin lasaitzea : hauek dira an-tolaketa arrunt berritu honenlau helburuak. Ebakuntzarenondotik, ospitaleratze zerbit-zuak segurtatzen du enkar-gatze tartea.

bAYOnne5000 m2 defouilles

La  campagne  de  fouilles  ar-chéologiques sur le site de lanouvelle  clinique  de  CapioBayonne  ont  démarré  le  22août dernier. Le groupe Capiofinance ce programme qui apour objectif de collecter lestraces de l’ère Moustérienne,vestige  de  l’occupation  dusite  par  des  hommes  deNeandertal.  Les  fouilles  de-vraient  se prolonger  jusqu’àl’automne.  Une  dizaine  depersonnes  vont  se  relayerpour  explorer  plus  de 5 000 m² en creusant parfoisjusqu’à  8  mètres  de  profon-deur.  On  vous  tiendra  infor-més des découvertes.Voir le dossier page 11 à 14.

5000 m2 miaketaBaionako Capio klinika berria-ren gunean burutu miaketa ar-keologiko kanpaina joan denAgorrilaren 22an abiatu dira.Capio taldeak diruztatzen duprograma hau eta honen hel-burua da Musteriar aroko az-tarnak biltzea, hauek baitiraNeandertaleko gizakiak gunehorretan egon direnaren froga.Miaketek udazkena arte luzatubeharko lukete. Hamar batpertsona txandaka arituko dira5 000m² baino gehiago arakat-zeko 8 metro sakoneko ziloakeginez batzutan. Aurkikuntzenberri emanen dizuegu.

PAYs bAsqueGuide anti-déshydratation

Santé Service Bayonne et Ré-gion a publié sur son site In-ternet  et  distribué  à  sespatients un guide pour lutter

contre la déshydratation. Éla-boré par un médecin et unenutritionniste, tous deux sala-riés  de  cette  association  desoins à domicile, ce dépliantest  venu  à  point  nommélorsque la canicule s'est abat-tue en août sur la France. Desconseils  qui  sont  d'actualitétoute  l'année  puisque  d'au-tres  circonstances  sont  fac-teurs  de  risque :  fièvre,traitements médicamenteux,activités physiques, etc.À lire ou à télécharger gra-tuitement sur www.sante-servicebayonne.com.

Deshidratazioarenaurka egiteko gida

Baiona eta Inguruetako Osa-sun Zerbitzuak deshidratazioa-ren aurka borrokatzeko gidabat argitaratu du bere Internetgunean eta bere pazienteei ba-natu. Mediku batek eta nutri-zionista batek buruturik, biak

etxe zainketako elkartehorretan enplegaturik, li-buruxka hau garai one-nean etorri da berohandiak agertu zirelarikagorrilan Frantzian. Urteosorako balio duten ahol-kuak beste gertakari bat-zuk arriskugarriakbaitaitezke : sukarra,sendagailuzko trata-menduak, jarduera fisi-koak, etab.

6 le saviez-vous ?

Le magazine de la santé au Pays Basque � septembre 2012 � n° 2

117c’est le nombre de sites labellisés"tourisme et handicap" dans le dé-partement qui se place à la premièreplace en Aquitaine et la septièmeau plan national. Sur la côte basque,7 plages et ont été aménagées.

linge : nouvelle organisation à st-etienne

C’EST EN JUILLET DERNIER, que les prestations detraitement du linge ont été totalement sous traitées àl’entreprise ELIS à la clinique Saint-Étienne deBayonne. Toute l’équipe a pu être reclassée dans lesétablissements de Capio de Bayonne et l’opération s’est

donc concrétisée sans aucune suppression de poste.

Don du sang

Une application pour

donner son sang

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Que vous soyez en vacances, près de chez vous ou

en déplacement professionnel, il est maintenant

possible de localisez la collecte de sang la plus

proche depuis votre smartphone. Le site mobile de l’EFS

vous permet aussi d’inviter vos amis sur cette collecte

par mail, sms ou via Facebook ou encore d'appeler di-

rectement un site fixe de collecte pour prendre rendez-

vous. Une fois votre don réalisé, le site vous offre la

possibilité de calculer la date de votre prochain don en

fonction du don que vous souhaitez faire (sang total,

plasma ou plaquettes), en respectant donc les intervalles

de temps entre les différents types de don.

Le site mobile vous propose également un questionnaire

en ligne qui aide à évaluer votre aptitude au don de sang

et des vidéos informatives sur le don de sang.

Pour télécharger l’application : www.dondusang.net

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témoignage 7

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Pourquoi avez-vous choisila clinique Delay pour vosdialyses estivales ? Sur  les conseils de mon né-phrologue  à  Paris,  cela  faitmaintenant  sept ans que  jeme fais dialyser à la cliniqueDelay.  Ce  sont  ses  horairesqui m’ont plu. Ils observent lemême  rythme  que  ceux  dema clinique parisienne, c’est-à-dire que je dialyse le soir. Eneffet, si je dialyse le matin oule midi, ma journée est fichueparce  que  je  n’ai  plus  deforces  après.  À  la  cliniqueDelay, comme à Paris, je dia-lyse le soir, un jour sur deux,ce qui me permet ensuite derécupérer  complètement  lanuit et d’être d’attaque le len-demain  matin.Au  niveau  car-diaque,  unedialyse  repré-sente  l’équiva-lent  d’unmarathon. Cela fait donc troismarathons par semaine !

Comment se déroule votreséance de dialyse ?

Je  suis  prise  encharge  par  uneinfirmière et uneaide-soignante.Je suis branchéevers  18h,  puis  le

repas  chaud  est  servi  vers19h. Et je peux confirmer que

l’on mange très bien au Paysbasque  et  à  la  clinique !  Lerepas de ma dernière séanceétait par exemple composéde  poulet,  de  gratin  depommes de terre et des au-bergines,  puis  de  fromageset  d’une  salade  de  fruits.C’était très bon ! On disposede  la  télévision,  on  peut

lire… Il nous arrive de discu-ter entre malades. On a éga-lement la visite du médecin àchaque  séance. Puis quatreheures plus tard, on est dé-branché.

Comment jugez-vousl’accueil ?Quand  je  réserve  de  Paris,c’est  la  coordinatrice  quiprend  ma  réservation  pourl’été.  L’accueil  est  vraimentsuper ! Je connais désormaisune bonne partie du person-nel de la clinique. Je préfére-rais rester  là tout  le temps !C’est  d’autant  plus  dur  derentrer à Paris. La contraintemédicale est complètementintégrée à mes vacances etces  quinze  jours  au  Paysbasque constituent une vraieparenthèse pour moi. �

� en savoir plus :www.clinique-delay.fr

Parisienne en vacances à Biarritz, laurence Pralus effectue ses dialyses chaque été à laclinique delay de Bayonne, qui dispose d’une unité d’accueil dédiée aux estivants.

« L’équivalentde 3 marathonspar semaine »

Laurence Pralus, patiente à la clinique Delay de Bayonne

« Une vraie parenthèse »CAmbOTémoignageaux Terrasses

Retraitée, Thérèse Le Moigne alongtemps œuvré au sein desétablissements  de  santé  duPays basque comme représen-tante des usagers pour l’asso-ciation AIR 64. Pour des raisonsde santé, elle a dû quitter sesfonctions et a finalement étéhospitalisée.  C’est  dans  l’éta-blissement  des  Terrases  deCambo  qu’elle  a  effectué  unséjour en clinique de soins desuite et de réadaptation. Elletémoigne : « En tant que repré-sentante  des  usagers,  j’ai  as-sisté  à  plusieurs  réunions  oùtous les membres du person-nel se remettent en cause pourle bien-être des patients et labonne marche de tous les ser-vices. Lors de mon hospitalisa-tion  j’ai  constaté  que  lesrecommandations émises sontappliquées à la lettre ».Thérèse Le Moigne a particu-lièrement apprécié l’attention,le sérieux et le dévouement dupersonnel :  « bénéficier  desservices de professionnels detoutes disciplines sur un seulsite est vraiment un plus. C’estlà toute la particularité du sec-teur des cliniques de soins desuite et de réadaptation ». Ensavoir plus :www.lesterrasses-cambo.com.fr

Chaque année, la clinique Delay ofre une unite de dialyse aux estivans.

Thérèse Le Moigne

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8 zoom sur…

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Créé  en  2000  au  cœurdu pôle de rééducationneurologique  de  Ma-

rienia,  l’appartement  théra-peutique  figure,  avec  ses110 m2,  parmi  les  plus  spa-cieux  à  l’échelle  régionale.«  Grâce  à  la  mise  en  placed’aides  humaines  et  d’outilstechniques,  il  permet  de  ré-pondre  ànotre premierobjectif : favo-riser  l’indé-pendance  etl ’autonomiedu  patient  »,  explique Véro-nique Colombo. Il offre égale-ment  une  solution  auregroupement de la cellule fa-miliale : « Le patient peut êtreaccueilli  avec  son  conjoint

dans  le  cadre  de  son  projetthérapeutique » ajoute la di-rectrice de Marienia. L’appar-tement joue en quelque sortele rôle de « sas de sortie ».

L’aide de la domotiqueIci,  avec  l’aide  de  la  domo-tique, tout est conçu pour fa-ciliter le séjour des patients et

le  travail  dupersonnel  deMarienia. Celac o m m e n c epar  l’automa-tisation  de

l’ouverture et de la fermeturedes portes pour  les patientsqui le nécessitent. Toutes lespièces  sont  en  outre  dotéesde sonnettes d’alarme.L’appartement dispose d’une

vaste salle à manger-cuisineoffrant une parfaite mobilitéaux pensionnaires équipés defauteuils roulants électriquesou manuels. Toujours dans unsouci  d’accessibilité,  les  pla-cards de la cuisine ainsi que leplan de travail – dont la partieinférieure est évidée - sont ré-glables  en  hauteur  afin  depermettre le passage des fau-teuils. La chambre est dotéed’un lit électrique médicalisédeux places, mais aussi de fe-nêtres et de stores domotisés,pratiques  pour  les  patientsqui éprouvent des difficultésde  motricité  ou  de  préem-ption au niveau des membressupérieurs.Toujours dans la chambre, unrail fixé au plafond permet à

son occupant de cheminer dulit à la salle de bains grâce àun harnais et à l’aide d’une té-lécommande.  Ce  systèmebaptisé  «  handi-move  »équipe également le serviceArtzamendi de Marienia, quiaccueille  les  blessés  médul-laires et  les patients présen-tant  des  affectionsneurologiques  complexes,afin de faciliter leur transfertpar les infirmières.

Actions à distanceSur  préconisation  des  ergo-thérapeutes, et toujours pourfaciliter  l’évolution  des  fau-teuils roulants, la salle de bainopte pour une douche à l’ita-lienne  sans  rebord  au  sol,mais aussi pour une baignoireavec  les  équipements  detransferts  à  l’essai.  Les  toi-

lettes sont naturellement sus-pendues  pour  permettre  lepassage du fauteuil.Pour les personnes plus lour-dement handicapées,  les té-traplégiques  par  exemple,l’appartement bénéficie de latéléthèse,  qui  regroupe  lessystèmes permettant d’agir àdistance. À l’aide de télécom-mandes,  elles  peuvent  ainsiallumer les lumières, la télévi-sion, la chaine hi-fi…À sa sortie, après avoir testél’ensemble de ces outils, le pa-tient a alors à disposition unpanel  complet  d’aides  tech-niques destinées à faciliter leretour à son domicile et à savie quotidienne. �

� en savoir plus : Tél. 05 59 93 68 00

le centre de rééducation et de réadaptation fonctionnelle marienia de cambo-les-Bains dispose avec sonappartement thérapeutique d’un outil moderne pour permettre aux patients de retrouver leur indépendance.

Clinique de médecine physique MarieniaRééducation et nouvelles technologies

« Le patient peutêtre accueilliavec son conjoint »

Une partie de l’équipe de Marienia, de gauche à droite : Sandrine Grotto (ergothérapeute), Véronique Colombo (directrice), Sébastien Beaulieu (kinésithérapeute), Sophie Ithurry (ergothérapeute), Audrey Mornet(ergothérapeute), Patrick Gonnord (kinésithérapeute), Amandine Pereira (ergothérapeute), Jean Daguerre-garay (kinésithérapeute), Anne Ferdinand (kinésithérapeute).

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L’appartement thérapeutique du centre Marienia aide les patients à retrouver leur indépendance. ©

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zoom sur… 9

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Au sein de l’équipe de l’appartement thérapeutique, AmandinePeirera, ergothérapeute, contribue à guider les patients dans leurretour à la vie quotidienne.

Témoignages« mener la vie quel’on veut »

       

installée  dans  l’apparte-ment  thérapeutique,  So-phie  (1),  qui  vit

habituellement  toute  seule,tente de se recréer un quoti-dien. Après un accident vas-culaire cérébral, elle présenteun déficit au niveau de l’hé-micorps, qui entraîne des dif-ficultés motrices de la main,et de troubles cognitifs, elle

éprouve des difficultés pours’organiser,  anticiper,  plani-fier…  Son  séjour  d’une  se-maine  dans  cetenvironnement doit lui per-mettre de retrouver suffisam-ment  de  repères  afin  deretourner chez elle.« Elle dispose des clés de l’ap-partement,  explique Aman-dine Peirera, ergothérapeute,

elle  s’organise  donc  pourgérer sa vie comme si elle setrouvait dans son propre ap-partement.  Par  exemple  ense  préparant  elle-même  àmanger. C’est également elle

qui  gère  sesheures de réédu-cation.  C’étaitune demande desa  famille  et

d’elle-même,  afin  qu’ellepuisse  se  débrouiller  touteseule. » Par des passages ré-guliers,  l’équipe  dédiée  ausuivi  des  patients  s’assurequ’elle parvient bien à gérerses repas et ses prises de mé-dicaments.

Trouver ses nouveauxrepèresAprès  seulement  trois  jourspassés  dans  l’appartement,Sophie a déjà trouvé ses re-pères. « L’endroit est très pra-tique et très agréable,  il mepermet de me resituer dansma  vie  de  tous  les  jours.J’éprouve  une  sensation  debien-être et cela me redonneconfiance.  Même  si  le  per-sonnel me guide,  j’appréciel’intimité  du  lieu,  on peut  mener  la  vie  que  l’onveut… » �

(1)  La  patiente  souhaitant  conserverl’anonymat, son prénom a été changé.

Installé au cœur d’un parc de trois hectares, Marienia est unCentre de rééducation et de réadaptation fonctionnelle oùse côtoient des services de rééducation neurologique, trau-matologique, orthopédique et d’appareillage des amputés.

Le centre dispose de 103 lits en hospitalisation complète etde 8 lits en hospitalisation de jour, neurologique et orthopé-dique. Une école du dos a en outre été créée en 2000 en hos-pitalisation de jour : un groupe de 7 personnes peut ainsiêtre pris en charge par une équipe pluridisciplinaire (méde-cins physiques, médecins nutritionnistes, kinésithérapeutes,ergothérapeutes, préparateurs physiques, assistante sociale,et psychologues) afin de suivre une rééducation sur une pé-riode d’une semaine.

127 salariés

« Marienia propose de la rééducation spécialisée avec per-sonnel qualifié au service du patient, souligne la directricede Marienia Véronique Colombo. Nous effectuons une priseen charge globale des patients. Ils viennent en général del’hôpital ou des cliniques, par exemple après un accident dela circulation ou un accident vasculaire cérébral. En outre, unaprès-midi par semaine, nos médecins se déplacent à l’hô-pital de Bayonne auprès des patients en neurologie, en or-thopédie ou en neuro-chirurgie. Puis à la fin du séjour, avecles familles, les assistantes sociales, les médecins, les kinés,etc, nous effectuons des réunions pluridisciplinaires. La ré-éducation fonctionnelle est un travail d’équipe. »

Véritable ruche, le centre compte au total 127 salariés, dont6 médecins, 45 infirmières et aides-soignantes, une équipede rééducation de 24 personnes (kinés, ergothérapeutes,physiothérapeutes  et  éducateurs  en  activités  physiquesadaptées…), des psychologues, neuropsychologues, mani-pulateurs radio, assistantes sociales, pharmaciens, brancar-diers, mais aussi des cuisiniers, des jardiniers…

marienia, « untravail d’équipe »

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« Une sensationde bien-être »

« L’endroit est très pratique et agréable »

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zoom sur…

Le pôle de rééducationneurologique  de  Ma-rienia propose de nom-

breux  outils  à  la  pointe  del’innovation au service de sespatients.  Unique  dans  leGrand  Sud-Ouest  –  il  n’enexiste  qu’une  dizaine  enFrance -, le robot d’aide à lamarche Lokomat permet uneprise en charge intensive etspécifique  de  patients  at-teints  d’un  traumatismegrave  du  système  nerveux(AVC,  lésions  de  la  moelleépinière,  sclérose  enplaques).  Faisant  appel  à  lastimulation cérébrale, il offreun  espoir  pour  les  patientsen perte de motricité, dont ilaccélère et optimise la récu-pération.  Cet  appareil  dehaute technologie couplé àun environnement de réalitévirtuelle, fabriqué en Suisse,a été acquis fin 2011 pour unmontant de 300 000 euros.

Favoriser l’autonomieAutre outil du pôle de réédu-

cation neurologique, le simu-lateur  de  conduite,  uniqueen Aquitaine. Présentant unposte de conduite standard,avec  une  boîte  manuelle,  ilpermet d’évaluer les capaci-tés cognitives et physiques,en liaison étroite avec le tra-vail des neuropsychologues.«  Une  loi  stipule  que  toute

personne  qui  a  une  altéra-tion de son état de santé doitrégulariser  son  permis  deconduire auprès de la sous-préfecture » souligne AudreyMornet, ergothérapeute. Lesimulateur permet par exem-ple aux amputés des mem-bres inférieurs qu’ils sont toutà  fait  capables  de  conduire

grâce  aux  aides  techniquesproposées.Dans la continuité, Marienia

dispose  d’un  vé-hicule  automo-bile  adapté  auxpersonnes handi-capées,  le  seuldans  le  départe-

ment. « Le centre leur prêtepar  exemple  cette  voiturepour aller faire les courses enville,  explique  Audrey  Mor-net. Cela contribue à favori-ser leur autonomie. » �

� en savoir plus : Tél. 05 59 93 68 00

Robot d’aide à la marche, simulateur de conduite, véhicule adapté : les patients demarienia bénéficient des dernières merveilles de la technologie.

RééducationÀ la pointe de l’innovation

Un robot uniquedans le grandSud-Ouest

Le robot d’aide à la marche de Marienia permetune prise en charge intensive.

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L’erGOTHÉrAPieL'ergothérapie se caractérisepar l'éducation, la rééduca-tion, la réadaptation ou en-core la réhabilitation, parl'activité (Ergon en grec).C'est par le biais d'activitésde la vie quotidienne (soinspersonnels, travail et loisirs)et d'autres exercices globauxet analytiques que l'ergothé-rapeute organise une théra-pie visant à améliorer lescapacités d'agir et des com-pétences, ceci individuelle-ment ou en groupe. Cetteprofession se caractérise enoutre par des confectionsd'orthèses, des conseils dansles aides techniques et dansl'aménagement du domicile de personnes en situation dehandicap.

Une unité pour lesgrands brûlésdans les mois qui viennent,marienia ouvrira une unitédestinée à prodiguer soins etrééducation aux grands brû-lés. les personnes victimes debrûlures sont actuellementcontraintes d’être hospitali-sées à Bordeaux et sontdonc éloignées de leur fa-mille. en collaboration avecle cHU de Bordeaux, avecaccord de l’Agence Régio-nale de santé, l’accueil deces patients va pouvoir êtrepossible. Ils étaientjusqu’alors contraints de res-ter en Gironde où se trouvaitla seule unité de rééduca-tion spécialisée. le centrede cambo-les-Bains s’ap-prête également à ouvrir desplaces en hospitalisation àtemps partiel de médecine,afin de réaliser des bilans etdes évaluations des patients.

LA mPr, C’esT quOi ?La Médecine physique et deréadaptation (MPR) est unespécialité médicale orientéevers la récupération de capa-cités fonctionnelles et dequalité de vie des patientsatteints de handicap, congé-nital ou acquis, par accidentpar exemple. Les médecinsqui ont approfondi cesétudes, souvent appelés « médecins rééducateurs », « physiatres » ou « médecinsphysiques », sont qualifiés enmédecine physique et deréadaptation. Les rééduca-teurs sont particulièrementspécialisés dans les tech-niques de récupérationd'une fonction optimale,particulièrement chez les su-jets souffrant de lésion mus-culaire, ostéo-articulaire,cardio-respiratoire ou céré-brale (par exemple après unaccident vasculaire cérébral).

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Le simulateur de conduite de Marienia est unique en Aquitaine.

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Bayonne

nous ne serons pas hospitalisésdemain comme nous le sommesaujourd’hui. Avec la nouvelleclinique de capio à Bayonnequi ouvrira début 2015, le Paysbasque sera doté d’un établis-sement de santé du 3ème

millénaire qui fera référence.

Après  10  ans  de  ré-flexions et de travail,le  Goupe  Capio  adonné son feu vert àun  projet  qui  per-

mettra de doter le Pays basqued’un établissement qui sera la ré-férence  santé  en  Aquitaine.Grâce  au  regroupement  des  4cliniques  de  Bayonne  (Lafour-cade, Paulmy, St-Etienne et La-fargue)  entrepris  depuis  2007,cette nouvelle clinique qui se si-tuera  rue  du  Prissé,  permettrad'offrir  aux  patients  du  Paysbasque et du sud des Landes lesmeilleurs  équipements  et  lestechnologies de pointe.Cet  investissement  de  80 mil-lions  d’euros  représente30 000 m2 de bâtiments dotés de21  blocs  opératoires  dont  un potentiellement robotisé et unréservé à la radiologie interven-

tionnelle, de 250 chambres et de450 places de parking. Ce nouvelétablissement viendra ainsi com-pléter l’offre de soins locale et ré-gionale. Élaboré avec l’ensembledes équipes et en collaborationavec  l’Agence  Régionale  deSanté, il permettra, entre autresavantages,  à  de  nombreux  pa-tients et à leurs proches d’éviterune hospitalisation à Bordeauxou à Toulouse.

Le patient avant toutLa stratégie du groupe est cen-trée  sur  la  qualité  de  prise  encharge du patient c'est pourquoile  projet  a  été  entièrementpensé autour de l'usager. Que cesoit dans les aménagements ar-chitecturaux ou dans les organi-sations  tout  a  été  conçu  pourson confort et pour recevoir les

techniques innovantes. Grâce àun  mode  de  prise  en  chargebasé sur les principes d'une mé-decine moderne, le patient récu-pèrera plus aisément et plus vite,et ainsi les temps d'hospitalisa-tion seront plus courts.

Toutes les chambres seront do-tées d’accès aux nouvelles tech-nologies  et  l’environnement  aété pensé pour qu’elles ressem-blent  plus  à  celles  d’un  hôtelqu’à celles d’une clinique. Le bâ-timent  quand  à  lui  offrira  delarges  baies  vitrées  apportantune lumière naturelle apaisante.

Enfin,  le  groupe  s’est  engagédans une démarche durable enprivilégiant une réalisation ayantun impact carbone limité depuisla construction jusque dans l’ex-ploitation quotidienne. Sans nuldoute,  cette  nouvelle  clinique

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dr Grégory Biette : « c’est une vraiechance » nicolas Bobet, directeur decapio Bayonne : « c’est l’aboutissementde 10 ans de travail »

michel Glannes, directeur de l’hôpital :« l’important c’est une offre de soinsde qualité/ Aurélia Bernardi, infirmière :« c’est un projet ambitieux »

la nouvelle clinique en imageset en chiffres avec les architectes

dr Joyeux : « Un établissement à la hauteurde nos attentes »

2015 : la clinique

du 3ème millénaire

dossier du mois

Le magazine de la santé au Pays Basque � septembre 2012 � n° 2

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que pensez-vous du projet de la nouvelle clinique de bayonne ?C’est un projet très ambitieux et passionnant. Avoir la possibilité departiciper à l’élaboration d’une clinique qui doit répondre aux at-tentes des patients et des professionnels de santé pour les 30 pro-chaines années n’arrive pas souvent. C’est l’une des raisons de moninstallation à Bayonne.Cela nous oblige à nous poser les vraies questions et d’y apporterdes réponses concrètes. Comment organiser la prise en charge despatients pour qu’ils bénéficient de plus de confort et de sécurité ?Quels sont les techniques et matériels de pointe qui permettentd’être plus performant ? Dans la période de crise économique quenous subissons, réfléchir et mettre en place un nouvel outil répon-dant à des critères médicaux d’excellence tout en tenant compte descontraintes économiques est un vrai challenge pour tout le monde.

De plus en plus d’interventions vont se faire en ambulatoire.est-ce une bonne chose ?Quand c’est possible, permettre aux patients de rester moins long-temps hospitalisés grâce à des interventions plus rapides, moinstraumatisantes et accompagnées d’une bonne gestion de la douleurest un réel avantage pour eux. Bien sûr cela demande toute une or-ganisation très performante. Le travail en équipe est une des condi-tions  principales.  Chirurgiens,  anesthésistes,  infirmières,kinésithérapeutes et personnels paramédicaux doivent travailler en-semble. L’information du patient par le chirurgien avant et après l’in-tervention est primordiale. Il doit savoir et comprendre ce qui va luiêtre fait et ce qui va se passer après. En effet, une bonne information

du  patient  permet  de  le  mettre  enconfiance et contribue à une récupéra-tion plus rapide.

Concrètement, quels sont les avan-tages pour le patient ?

Ils sont nombreux. Tout d’abord, l’inter-vention  est  moins  traumatisante  donc

elle permet une récupération plus ra-pide. Ensuite, une hospitalisation n’est

jamais une partie de plaisir. On estmieux chez soi qu’à la clinique. On ymange mieux,  l’écran de télévision

est souvent plus grand et l’environ-nement  plus  apaisé…  Mais  pour

cela, il est impératif de tisser de vé-ritables relations de confiance entreles équipes médicales et le patient. Ilfaut  être  toujours  disponible  pour

apporter des informations complé-mentaires  si  nécessaire.  Il  s’agitdonc de passer un véritable contratavec le patient. �

chirurgien orthopédique et traumatologique à Paulmyet st-etienne, président de la commission médicaled’Établissement de la clinique Paulmy, le dr GregoryBiette donne son avis sur la nouvelle clinique.

« C’EST UNE CHANCE »

Pourquoi avez-vous décidé decréer une nouvelle clinique auPays basque ?Nos  quatre  établissements  deBayonne ont été construits entre lesannées 60 et 70 et leur architectureinterne ainsi que leur accessibilitéposent  problème.  Bien-sûr,  nousavons effectué les investissementsnécessaires pour garantir une réellequalité de soins à nos patients, maisil fallait aller plus loin pour pouvoirpratiquer une médecine modernedans les meilleures conditions tantpour  les  patients  que  pour  leséquipes  médicales.  Nous  savonsbien que nous ne serons pas hospi-talisés  demain  comme  nous  lesommes aujourd’hui. En fait, la ré-novation totale de nos cliniques avite montré ses limites et la solutionde construire un nouvel établisse-ment avec l’expertise européennedu groupe Capio s’est donc impo-

sée.  Regrouper  tous  les  servicesdans un environnement moderneest un vrai plus pour la sécurité despatients, pour les conditions de tra-vail  des  person-nels  et  pertinentd’un point de vueé c o n o m i q u e .C’est devenu obli-gatoire si l’on veutpratiquer une médecine moderne.Enfin, au regard de la population duPays basque et du sud des Landes ilest  évident  qu’un  établissementprivé de santé à la pointe des tech-nologies  et  complémentaire  del’hôpital a toute sa place.

n’est-ce pas un pari ambitieuxdans la période de crise quenous traversons ?Le projet est effectivement ambi-tieux puisque l’investissement estde  l’ordre  de  80 millions  d’euros,

mais ce n’est pas un pari… Ce projetest le fruit d’une longue réflexionengagée avec l’ensemble des per-sonnels, l’État avec l’Agence Régio-

nale  de  Santé  (ARS)et  les  élus  locaux.Cela fait dix ans quenous confrontons lesdifférents  points  devue  qui  convergent

tous vers la réalisation d’un nouvelétablissement où seront regroupésles pôles spécialisés.

Bien sûr, il y a la crise économique.Pour  autant,  les  patients  veulentêtre mieux soignés et  les progrèstechniques apportent de nouvellessolutions. La force du Groupe Capioréside dans sa vocation de diffuserà travers l’Europe les meilleures pra-tiques médicales tout en maîtrisantles coûts économiques. Voilà pour-quoi nous pouvons réaliser ce pro-jet ambitieux.

nicolas Bobet est le directeur de capio Bayonne. Il est au centredu nouveau projet de clinique.

Nicolas Bobet« c’est 10 ans de

« Offrir aux patientsune médecinemoderne »

Dr Grégory Biette

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Les tra

© Patrick Tohier/Photomobile.

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    dossier du mois 13

Le magazine de la santé au Pays Basque � septembre 2012 � n° 2

Capio  est  un  groupespécialisé dans le sec-teur  de  la  santé  qui

s’est donné comme vocationde diffuser à travers l’Europeles meilleures pratiques mé-dicales.  Le  groupe  compte4 900 lits et 240 blocs opéra-toires  répartis  dans  60 éta-blissements. En France, Capiopossède 26 cliniques qui réa-lisent chaque année 830 000actes médicaux et emploient5 100 salariés dont 3 300 pa-ramédicaux. 1 200 médecinssont en contrat d’exercice li-béral avec le groupe.Au  Pays  basque,  Capio  estpropriétaire  aujourd’hui  4

établissements : les cliniquesLafourcade, Paulmy et Saint-Étienne au sein de la sociétéCapio Bayonne, et la cliniqueAguiléra à Biarritz.

850 salariésCela  représente  500  lits  etplaces  sur  les  sites  deBayonne et Biarritz avec 2 ser-vices  d’urgence,  une  mater-nité et son service assistantemédicale  à  la  procréation,ainsi  que  les  activités  com-plètes de prise en charge ducancer. Capio emploie 850 sa-lariés en Pays basque et plusde  200  médecins  libéraux

exercent dans  ses établisse-ments.

En  2011,  les  établissementsont  accueilli  environ  50 000patients en hospitalisation etplus de 25 000 patients dansles deux services d’urgencesà  Aguilera  et  Saint-Étienne.Capio reçoit environ 55 % despatients pris en charge sur leterritoire.

Alors que 50 % des cliniquesen  France  sont  déficitaires,Capio Bayonne reste bénéfi-ciaire. �

� en savoir plus : www.capio.fr/bayonne

capio est une société d’origine suédoise créée en 1994. ce groupe spécialisédans la gestion de cliniques possède aujourd’hui 4 établissements au Pays basque.

CAPIO, C’EST QUOI ?

FiCHeTeCHniqueHistoriqueCapio Bayonne est le résultatde la fusion en 2007 de 5 en-tités  juridiques  autrefoisconcurrentes (voir article basde  page).  Le  projet  de  laconstruction d’une nouvelleclinique ultra moderne  s’estimposé dès 2010.

ObjectifsLe  regroupement  des  cli-niques de Bayonne dans unseul établissement permet deconcentrer les pôles d’excel-lence  et  d’en  constituer  denouveaux pour offrir aux pa-tients  une  meilleure  qualitéde soins et aux praticiens lesbonnes conditions de travailpour réaliser un projet médi-cal innovant et performant.

4 points forts-  80 millions d’euros d’inves-tissement-  Un meilleur accueil-  Offrir aux patients l'accès àdes techniques de pointe-  De  meilleures  conditionsde travail pour les personnels

50 000c’est le nombre de patients qu’ac-cueillera chaque année la nouvelleclinique dont la moitié en ambula-toire. 1 600 accouchements par any seront également pratiqués.

  e travail »

« l’important est que l’offre de soins soit de qualité »

MICHEL GLANES, directeur du Centre Hospitalier de la Côte Basque : « Pour nous,l’important est que l’offre de soins public/privé du territoire soit de qualité pour tous lespatients. Les travaux de rénovation que nous avons entrepris au Centre Hospitalier seront terminés l’année prochaine et le projet de la nouvelle clinique de Capio s’inscrit dans une démarche de cohérence et de complémentarité. Il est fondamentalque l’entente entre les équipes et la saine concurrence public/privé qui existent,persistent et se développent de façon à pouvoir offrir aux patients du Pays basqueet du sud des Landes les meilleurs plateaux techniques sur l’ensemble des pathologies. »

« c’est un projet ambitieux et intéressant ».AURELIA BERNARDI, 29 ans, infirmière diplômée d’État au bloc de laclinique Saint-Étienne de Bayonne : « La construction de cette nouvelle cli-nique est un projet ambitieux et très intéressant pour l’ensemble des équipes.La mise en commun des expériences et des savoir-faire dans un même lieuest une très bonne chose. Nous allons bénéficier de plateaux techniques in-novants qui apporteront aux patients et aux personnels un vrai confort. J’es-père que ce sera aussi l’occasion de bénéficier de formations de pointe quireprésentent un vrai plus professionnel. En fait, j’attends, comme un grand nom-bre de mes collègues, la réalisation de ce projet avec une certaine impatience ».

1 600c’est le nombre de naissancespar an qu’accueillera la nouvelleclinique de Bayonne

quelles sont les principales particularités de ce nouvel établissement ?Il y en a beaucoup, mais je pense quela création dans un même lieu de 21blocs  opératoires  de  haut  niveaudont un potentiellement robotisé etun réservé à la radiologie interven-tionnelle avec 250 lits et places, d'unservice de radiologie moderne avecscanner et IRM et d'un service d'ur-gences, sont de vrais atouts pour lasécurité et le confort des patients etdes personnels. Un simple exempleillustre bien l'intérêt de regrouper lesservices dans un même endroit : sou-vent nous avions 1 ou 2 chirurgienspar spécialité par établissement. De-main, nous aurons au moins 3 ou 4spécialistes par service. Le travail seradonc  mieux  organisé  pour  le  plusgrand bénéfice des usagersEnsuite,  le  lieu  d’implantation  decette nouvelle clinique avec ses 450places  de  parking  est  une  chancenon négligeable. Idéalement placéeau carrefour de tous les autoroutes,

elle sera accessible à tous en évitantle centre de Bayonne. Cela réduira defaçon  significative  les  temps  detransport toujours délicats à gérer.Enfin, la construction de ce bâtimentaux  normes  HQE  et  de  basseconsommation énergétique, amélio-rera l’accueil des patients et de leursaccompagnants.  Avec  son  entréeunique la circulation sera facilitée, leslarges baies vitrées apporteront unelumière  naturelle  apaisante  et  leschambres  seront  conçues  pour  leplus grand confort de tous. Elles se-ront équipées en nouvelles techno-logies et ressembleront plus à cellesd’un hôtel qu’à celles d’une clinique.

Avez-vous trouvé le nom de ce nouvel établissement ?Pas encore. Nous allons relancer uneconsultation  auprès  des  équipes.L’idée pourrait être d’ajouter à « Cli-nique Capio Bayonne » un adjectifbasque. La réflexion reste donc ou-verte et toutes les propositions se-ront les bienvenues. �

avaux de la nouvelle clinique ont commencésur le site Prissé à Bayonne.

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dossier du mois14

Toutes les chambres seront dotées de largesbaies vitrées et la décoration permettrad’intégrer au mieux les éléments médicaux

la nouvelle clinique comptera 21 blocs, 250 lits ettous les services attenants une organisation optimalepour la pratique d'une médecine moderne.

la « Rue Principale » du nouvel éta-blissement donnera accès à tous lesservices en facilitant la circulation.(documents AIA Architectes lyon)

située dans le quartier du Prissé surles hauteurs de Bayonne et prochedes autoroutes, la nouvelle cliniquesera sur un site remarquable.

Respecter le site et sa végétation aété une priorité dans la conceptionde ce nouveau bâtiment.

les fouilles archéologiques sont lancéessur le terrain de la future clinique

les archéologues sont au travail.

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la vue aérienne du nouvel établissementmontre bien la facilité d’accès pour lesusagers et les professionnels.

Emplacement de lanouvelle Clinique

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    dossier du mois 15

Pour vous quel est l’intérêtde la nouvelle clinique debayonne ?La création d'une nouvelle cli-nique  nous  apparaît  depuisplusieurs années comme ab-solument  nécessaire.  Ellenous permettra d'exercer surdes plateaux techniques mo-dernes avec des équipementsde dernière génération, gagede sécurité et de confort detravail  pour  toutes  leséquipes. Il est également évi-dent que ce nouvel établisse-

ment sera très attractif pourde  jeunes  médecins  qui  ap-porteront  des  compétencescomplémentaires.

que peut-elle apporter deplus aux patients ?Au moins trois choses : sécu-rité, confort, accessibilité. Il estclair  que  la  qualité  de  soinssera  améliorée  par  des  pla-teaux techniques plus perfor-mants  et  innovants.  Lesconditions  d'accueil  des  pa-

tients et de leur famille serontmeilleures  et  les  chambresplus  confortables  que  dansles établissements actuels. Lecaractère  excentré  de  l'éta-blissement  permettra  aussiun accès plus facile avec plusde possibilités de stationne-ment.

Avez-vous été associé auprojet ?Ce projet est attendu depuisplusieurs années. Les équipes

médicales ont été consultéeset  ont  participé  aux  discus-sions  sur  l'agencement  desservices  et  des  blocs  opéra-toires. Une forte dynamique aété  enclenchée  et  il  étaittemps  que  le  projet  abou-tisse. Avec l'annonce du lan-cement de  la construction  ilne fait aucun doute que notreinvestissement  personnelsera  à  la  hauteur  de  nos  at-tentes. �

« UN PROJET À LA HAUTEUR DE NOS ATTENTES »Dr Patrick Joyeux

Pour le dr Patrick Joyeux, chirurgien gynécologue et cancérologue à la clinique lafourcade, le nouvel établissement sera très attractif.

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Fondé par le docteur Pey-ret il y a près d’un siècle, lecentre de Rééducation et

de Réadaptation Fonctionnelledes Embruns de Bidart connaîtune  nouvelle  jeunesse.  Aprèsune passe difficile au début desannées 2000, il est aujourd’huien  plein  développement :« Grâce à notre statut d’établis-sement privé géré par une asso-ciation  loi  de  1901  à  but  nonlucratif,  nous  pouvons  menerune politique d’investissementsdynamique  qui  nous  permetd’être  à  la  pointe  des  tech-niques  de  rééducation  et  deréadaptation fonctionnelle » ex-plique  Jocelyne  Roche,  direc-trice de l’établissement depuis6 ans. Membre de la Fédérationdes Établissements Hospitalierset d’Aide à la Personne (FEHAP),son  mode  de  gestion  originalapporte souplesse et équilibredans le respect des valeurs hu-maines.L’histoire des Embruns, n’est pasbanale. En fait, le centre est unancien  sanatorium  fondé  en1919 par le docteur Peyret. En1938, à sa mort, sa femme pour-suivit son projet aidée médica-lement par le docteur Aufaure.En 1963, à la demande de Mme

Peyret, les sœurs Dominicainesde  Monteil  vinrent  s’installerdans un pavillon et en 1966 ladirection de l’établissement leurfut  confiée.  La  dernière  reli-gieuse  directrice  fut  SœurJacques Marie, modèle dans sajeunesse du célèbre peintre Ma-tisse. Du fait de son goût pourl’art et sans doute « influencée »par les œuvres du célèbre pein-tre, elle réalisa la fresque muraleque l’on peut toujours admirersur  le  bâtiment  principal  ducentre. Peu à peu,  la  tubercu-lose  disparaissant,  l’établisse-ment  s’orienta  vers  larééducation  fonctionnelle  etdepuis  1999  l’ensemble  despersonnels  et  de  la  directionsont issus de la société civile.

Hautement équipéAujourd’hui,  le  centre  est  unétablissement  de  Soins  deSuites et de Réadaptation (SSR)spécialisé  en  rééducation  del’appareil locomoteur : trauma-tologie, orthopédie, rhumato-logie, appareillage, ainsi qu’enrééducation neuro musculaireet  maladies  neurologiques.L’éducation thérapeutique nu-tritionnelle  ainsi  que  l’éduca-tion thérapeutique des troubles

visico  sphinctériens  complè-tent  le  projet  médical.  Il  offredes plateaux techniques haute-ment équipés. La spécialisationdes  équipes  médicales  et  ré-éducatives associées à un envi-ronnement  exceptionnel  enbordure directe de l’océan, fontdes Embruns un lieu unique. Ilcontribue à retour à une meil-leure autonomie physique, psy-cho  sociale  et  au  bien-êtreglobal des patients.« Pour nous, le but est que lespatients reprennent leur auto-nomie à leur rythme et dans lesmeilleures conditions de soinspossibles  »,  précise  JoselyneRoche. « Pour cela, nous n’hési-tons pas à associer les familleset les proches afin de créer unenvironnement  de  confiancetoujours  bénéfique.  Au-delàdes techniques de pointe quenous offrons, des mots commerespect, humanisme et humilité

ont pour nos équipes un vérita-ble sens. Ce sont nos valeurs ».

2,7 millions d’investissementAprès avoir mené ces dernièresannées  une  politique  de  mo-dernisation pour offrir aux pa-tients  des  espaces  plusspacieux et mieux adaptés, unnouveau centrede balnéothéra-pie  d’eau  demer est en traind’être  réalisé.  Ildoit  ouvrir  sesportes au premier trimestre del’année prochaine. Cet investis-sement de 2,7 millions d’eurossera équipé de tous les moyenstechniques  permettant  deprendre en rééducation tous lespatients, quel que soit leur étatde santé ou niveau de dépen-dance ou d’handicap. Il sera lepremier en France à être certifié

Aquacert Balnéothérapie hos-pitalière.Autre nouveauté : d’ici 2016, enadéquation avec la mairie de Bi-dart, un projet de constructiond’un pôle sanitaire et social re-groupant divers professionnels(médecins,  dentistes,  radio-logues, magasins d’orthopédieet de bien-être…), pourrait voir

le  jour  en  bor-dure de l’établis-sement.  «  Notreidée est d’offrir àla population lo-cale  toute  l’offre

de santé au plus proche du do-micile » indique Jocelyne Rocheen précisant que toutes les pro-positions de la filière santé se-ront bienvenues. �

� en savoir plus : Site : www.lesembruns.comTel : 05 59 51 56 56

À Bidart, le centre de Rééducation et de Réadaptation Fonctionnelle « les embruns » géré par une association loi de 1901 continue son développement en préservant ses valeurs.

Le CRRF Les Embruns à BidartUn lieu unique et peu banal

respect desvaleurs humaines

Jocelyne Roche, directrice des Embruns à Bidart.

� Les embruns reçoivent chaque année 1200 pa-tients dont 80 % viennent du bAb. Les  séjoursvont de plusieurs jours à plusieurs mois avec unedurée moyenne de 24 jours. Equipé de 80 lits d’hos-pitalisation  complète  avec  des  chambres  domo-tiques  et  de  25  places  de  jour,  l’établissementcompte environ 130 salariés. C’est le deuxième em-ployeur de la commune. Dans un souci de dévelop-pement durable sur le plan social, Jocelyne Rochefait appel majoritairement aux prestataires, entre-prises et artisans locaux.

� Les plateaux techniques s’articulent autour dedeux plateaux de kinésithérapie, une balnéothérapieeau de mer (la nouvelle balnéothérapie sera inaugu-rée en février 2013), d’un service de posturologie etd’analyse de la marche, d’une salle d’ergothérapie,d’un plateau de rééducation orthophonique, d’une

salle dédiée à la rééducation par l’outil informatique,d’un atelier cuisine et d’éducation thérapeutique,d’un plateau de rééducation neuropsychologique,d’une  salle  d’activité  et  de  sport  adapté  (à  noterqu’un partenariat a été noué avec le Bidarteko pourl’handisurf ), d’un parcours de marche extérieur etd’un atelier d’appareillage (prothèses, orthèses).

� L’équipe disponible 24h sur 24 est composée demédecins spécialistes en médecine physique et réa-daptative, de kinésithérapeutes, ergothérapeutes,orthophonistes, neuropsychologues, diététiciennes,psychologue, éducateurs sportifs, infirmières et as-sistantes sociales.

� En 2013, un atelier de conduite automobile avecla possibilité de passer le permis de conduire ainsique la création d’un plateau de kinésithérapie « enplein air » verront le jour.

les embruns en chiffres

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16 à votre service

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Les VACCinATiOnsObLiGATOires

Pour la fréquentation scolaire,la vaccination contre les mala-dies suivantes est obligatoire :diphtérie, tétanos, poliomyélite(souvent  associés  à  la  coque-luche).D'autres sont vivement recom-mandées : rougeole, oreillons,rubéole (ROR). Soyez vigilantssur les dates de rappel.Le calendrier des vaccina-tions est disponible sur :www.sante.gouv.fr

Les VisiTes mÉDiCALesLe premier bilan de  santé esteffectué  entre  5  et  6  ans,  engrande section de maternelleou au cours préparatoire (C.P.).Cet  examen  médical  completcomprend le dépistage systé-matique des handicaps ou dé-fauts  mineurs  (vue,  audition,troubles du langage, du com-portement). La présence d'unparent  est  conseillée.  Vouspouvez demander une autori-

sation  d'absence  à  votre  em-ployeur  en  présentant  laconvocation à cette visite mé-dicale obligatoire.

Le DOssier mÉDiCALLe  compte-rendu  de  chaqueexamen de santé est noté parle médecin de l'Éducation na-tionale sur le "dossier de santéde l'élève" de votre enfant. Cedossier relève du secret médi-cal.  Vous  pouvez  cependantdemander à en avoir connais-sance en prenant rendez-vousavec le médecin de l'Éducationnationale ou en demandant àce que son contenu soit com-muniqué à votre médecin.

sOins eT urGenCesÀ L'ÉCOLe

Un protocole national sur l'or-ganisation des soins et des ur-gences  dans  les  écoles  et  lesétablissements  d'enseigne-ment  est  en  vigueur.  Desconsignes  précises  sur  laconduite  à  tenir  en  cas  d'ur-

gence  doivent  être  affichées.Une  ligne  téléphonique  per-mettant  de  contacter  les  ser-vices  d'urgence  doit  êtreaccessible en permanence.Toutes les écoles s'assurent leconcours d'un service d'hospi-talisation  proche,  susceptibled'accueillir  les  élèves  en  casd'urgence.  Dans  tous  les  casgraves, la famille est prévenueainsi que le directeur d'école.

AssurAnCes sCOLAires

La  souscription  d'une  assu-rance scolaire pour les activitésscolaires et facultatives est ungage  de  sécurité,  pour  lesélèves et leurs parents.L’assurance  scolaire  souscritedoit  garantir  les  dommages :que  l’élève  pourrait  causer  àdes tiers (garantie de responsa-bilité civile) qu’il pourrait subir(garantie individuelle accidentscorporels). Les titulaires d'unepolice d'assurance multirisquesfamiliale doivent vérifier atten-tivement la nature des risquescouverts par  ce  contrat.  Il  estconseillé de demander à l’assu-reur de fournir par écrit les pré-cisions nécessaires. �

PRATIqUe

� les numéros d’urgences

� comment trouver un médecin de garde ?Essayez tout d'abord de téléphoner à votre médecin traitant, ily a souvent un message vocal mentionnant le nom et le numérodu médecin de garde aux horaires de fermeture du cabinet. Gar-dez un papier et un crayon à côté du téléphone pour noter.Autrement, composez le 112 et demandez à connaître le nom,le numéro de téléphone et l'adresse du médecin de garde leplus proche.Enfin, et en dernier recours, rendez-vous aux urgences les plusproches. Si vous ne savez pas où elles se trouvent, une rechercherapide sur Internet ou en composant le numéro des renseigne-ments vous aidera (118 008, 118 218, 118 712, etc.)

� comment trouver une pharmacie de garde ?Week-end et jours fériés : vous pouvez demander au médecinqui vous délivre l’ordonnance ou consulter l’affichage sur la vi-trine de votre pharmacie ou son répondeur téléphonique, faireune recherche sur des sites web spécialisés (3915, 3237.fr,pharmaciesdegarde.com …) ou appeler votre commissariat(Police Secours au 17) ou votre gendarmerie. La nuit en se-maine : après 19h, voire 20h, votre pharmacie sera fermée. Uni-quement en cas d’urgence, une officine assurera la délivrancede vos médicaments. Pour la connaître, composez le 15 (Samu)ou rendez-vous directement à votre commissariat ou gendar-merie avec l’ordonnance et votre carte vitale. Ce service estréservé aux impératifs absolus et vous devrez alors téléphonerà l’officine indiquée avant de vous y rendre.

� comment joindre une infirmière ?Pour joindre une infirmière vous pouvez :- chercher dans les pages jaunes de l’annuaire téléphonique- demander à votre médecin traitant- vous pouvez aussi composer le 15 uniquement en cas d’ur-gence vitale.

15 17 18 3624sAmu Police

GendarmeriePompiers sOs médecin

24H/24

à votre service 17

Le magazine de la santé au Pays Basque � septembre 2012 � n° 2

serViCesmaison Couderc Orthopédie1 av. Léon Bonnat - 64100 BAYONNETél. 05 59 59 77 48

La ceinture de traction lombaire soulageefficacement la douleur, réduit la pressionau niveau des vertèbres lombaires en élar-gissant l'espace entre eux. Elle soulage également la pressiondue au poids et aux mouvements de la colonne lombaire etréduit de ce fait le pression intra-discale.

communiqué

Santé et rentrée scolaireles indispensables…Toutes les écoles du Pays basque s’occupent aussi de la santé des enfants.

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18 à votre service

Vous êtes admis à la suite d'une urgence :les  formalités seront  réduites au minimum,vous ou l'un de vos proches devrez toutefoisprésenter les documents nécessaires au bu-reau des Admissions dans les meilleurs délais.Vous êtes admis à la suite d'une consulta-tion ou d'un rendez-vous, dans ce cas, mu-nissez-vous :� de votre carte d'identité, ou de votre cartede séjour ;� de votre carte Vitale et de l'attestation pa-pier l'accompagnant, ou à défaut, des pièces

répertoriées plus loin ;� d'un justificatif de domicile (facture EDF,quittance de loyer) ;Munissez vous aussi des documents relatifs àvotre couverture santé complémentaire :� de votre carte d'adhérent à une mutuelle.� de votre attestation CMU (couverture ma-ladie universelle) complémentaire ;� de votre attestation d'aide médicale État ;� dans le cas d'un accouchement, n'oubliezpas la feuille de suivi de la maternité.Sachez  également  que,  dans tous les cas,

vous devez communiquer au service des ad-missions les coordonnées du médecin traitantque vous avez déclaré à la sécurité sociale.Dans le cas d'une hospitalisation program-mée, et si vous n'avez pas déjà un dossier ausein de l'hôpital , pensez à apporter toutes lesinformations médicales même anciennes, envotre possession :� votre carnet de santé ;� les ordonnances, résultats d'analyses, ra-diographies, électrocardiogrammes, carte degroupe sanguin, la lettre de votre médecin ;Dès votre arrivée, pensez également à indi-quer à l'infirmière si vous suivez un traitement.si vous n’avez pas de carte Vitale, voici lesdocuments qu'il faudra remettre au bureaudes admissions selon votre situation.� si vous êtes salarié(e) : votre dernier bulle-tin de salaire ;

� si  vous  êtes  chômeur  indemnisé,  votre dernière attestation Assedic ;� si  vous  êtes  retraité(e) :  votre  titre  de retraite ;� si vous êtes ressortissant de l'Union euro-péenne (U.E.), votre carte européenne d'Assu-rance Maladie ou le formulaire E111 ou E112 ;� si vous venez d'un autre pays, en dehorsde l'U.E., la prise en charge délivrée par votreorganisme de sécurité sociale.Si vous ne pouvez fournir aucun de ces docu-ments, votre caisse d'Assurance Maladie peutétablir, sous certaines conditions, une attesta-tion en urgence de la C.M.U. de base ou uneattestation de l'Aide médicale de l'État. Cetteprocédure  se  fera  à  votre  demande  ou  à l'initiative de l'établissement hospitalier danslequel vous êtes admis.

Quels documents pour

une hospitalisation ?

Bon à savoir

Faites contrôler sa vue.Bien  voir,  c’est  essentiel  enclasse, car la vue conditionnel’apprentissage de la  lectureet la réussite scolaire. Consul-ter  un  ophtalmo  régulière-ment est un bon réflexe pours’assurer que tout va bien dece côté-là. Attention,  les dé-lais sont parfois longs. N’hési-tez pas à prendre rendez-vousdès maintenant.

Faites contrôler son au-dition au moindre doute.Toute baisse de l’audition estpréjudiciable  aux  apprentis-sages.  Au  moindre  doute,consultez  un  médecin  ORLqui procédera à une batteriede tests auditifs.

mettez à jour son calen-drier vaccinal. La  rentréeest l’occasion de vérifier si sesvaccins  sont  à  jour.  Sachez

que si vous avez manqué unrappel, il n’est pas nécessairede  reprendre  la  procédurevaccinale à son début. Enfin,vacciner votre enfant, c’est leprotéger contre des maladiespotentiellement graves, maisc’est aussi protéger les autres

membres de  la  famille. C’estun  acte  collectif.  En  savoirplus : mesvaccins.net.

une visite chez le den-tiste. Chaque  année,  uneconsultation chez le dentistes’impose,  pour  vérifier  l’ab-

sence  de  caries  dentaires,mais  aussi  pour  contrôler  lepositionnement dentaire (untraitement  orthodontiquepeut être nécessaire).

Le certificat médical.Indispensable pour pratiquerdes  activités  sportives  enclub,  il  vous  sera  délivré par votre médecintraitant.  Prévoyezdonc une consulta-tion  de  contrôleavant la rentrée. Etdès maintenant, in-citez votre enfant àchoisir un ou deux sports quil’attirent.  L’objectif  est  qu’ilpratique  régulièrement  unsport qu’il aime. Renseignez-vous sur les différentes activi-tés  proposées  auprès  desassociations.Pensez à son attestation d’as-surance :  vous  en  aurez  be-soin  pour  l’école  et  pour  la

pratique  des  activités  spor-tives. Pensez à le demander àvotre  assureur.  Muni  de  voscodes  d’accès  personnels,  ilest aussi possible de  la télé-charger  directement  sur  lesite de votre assureur.

surveillez son poids.Le médecin s’en charge habi-

tuellement, sinon,vous  pouvez,vous aussi, suivrel’évolution de sonindice  de  massecorporelle. Le cal-cul  est  le  même

que pour les adultes : divisezdeux fois le poids par la taille.Ensuite reportez la valeur ob-tenue sur la courbe qui figuredans  son  carnet  de  santé.  Ilest bien plus facile de prendreen charge un surpoids débu-tant  qu’un  surpoids  installé.N’hésitez  pas  à  en  parler  àvotre médecin. �

la rentrée scolaire est un bon moment pour reprendre de bonnes habitudes et contrôler la santé des enfants.

Bonnes résolutionsAvoir des enfants en bonne santé

reprendreles bonneshabitudes

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