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LE SAVIEZ-VOUS ?LA Vie Des ÉTAbLissemenTsDe LA FiLiÈre sAnTÉDu PAYs bAsque (p. 3 à 6)
DETENTE4 PAGesDe JeuX(p. 20 à 23)
le centre de rééducation et de réadaptation fonctionnelle marieniade cambo-les-Bains dispose d’un appartement thérapeutique.
CRRF
Zoom sUR le cenTRemARIenIA de cAmBo (p. 8 à 10)
n° 2
BIDARTLes embruns :un Lieu unique(p. 16)
GRATUIT
Le magazine de la santé au Pays basque - Septembre 2012
Bayonne
2015 : la cliniquedu 3ème millénaire(Voir notre dossierpages 11à15)
2 édito/sommaire
Le magazine de la santé au Pays Basque � septembre 2012 � n° 2
ÉDiTO
L’évènement de La rentrée
L’accueil réservé etles éloges reçus,après la parution dunuméro inaugurald’Osasuna magazine,apportent aux res-ponsables du Cluster
Santé une réelle motivation dans lapoursuite de leurs projets. Le bien-fondé de l’entreprise se justifie de jouren jour, la route se construit progressi-vement et l’intérêt des établissementsde la filière santé grandit. Pourpreuve, les nouvelles adhésions re-çues au cours des dernières semaineset celles qui ne manqueront pas dese concrétiser dans les mois à venir.
L’officialisation, fin août, de laconstruction de la future cliniquebayonnaise portée par le GroupeCapio, constitue, à n’en pas douter,l’évènement de la rentrée. dans cenuméro, Osasuna magazine vous in-vite à découvrir le projet, sonconcept architectural, l’organisationdes services de soins (bloc opéra-toire, urgences...) et du secteur hospi-talisation.
La meilleure connaissance de l’en-semble des structures de la filièreSanté constitue l’objectif essentiel dumagazine. nos lecteurs privilégiéssont concernés et attentifs, aussi leBureau du Cluster Osasuna tient à re-mercier OCP répartition de nous per-mettre d’en assurer une diffusionciblée. Bonne lecture �
Philippe ducassePrésident du Cluster Osasuna
le sommaire du mois
iLs sOnT membres Du CLusTermembres adhérents� Clinique Delay (Bayonne)� Polyclinique Côte basquesud (Saint-Jean de Luz)� CAPiO Pays basque : cliniqueSaint-Étienne (Bayonne), Cli-nique Paulmy (Bayonne), clinique Lafourcade (Bayonne),clinique Aguiléra (Biarritz)� meDiCAmbO : Centre Médical Landouzy Villa Jeanne(Cambo), Centre Pneumo LesTerrasses (Cambo), Centre Médi-cal Léon Dieudonne Franclet(Cambo), Centre Médical Annie
Enia (Cambo), Centre MédicalGrancher Cyrano (Cambo), Centre Médical Toki Eder(Cambo), Centre Médical Maison Basque (Cambo)� Centre rééducation Fonc-tionnelle marienia (Cambo)� Centre rééducation Fonc-tionnelle Les embruns (Bidart)� Centre imagerie médicale du Pays basque (Bayonne)� Laboratoire Darrasse et Associés (Biarritz)� Centre d'Oncologie Paysbasque
� Laboratoire Ax bioOcean� santé service bayonne Paysbasque� ePHAD du Pays basque (sec-teur 7)� santé service bayonne Paysbasque� ePHAD du Pays basque
membres associés� OCP (l'Office CommercialPharmaceutique)� Cers (Capbreton)� etablissement Français du sang
Direction de la publication : Philippe DucasseComité éditorial : Philippe Ducasse, Nicolas Bobet, Véronique Colombo,Sylvie Meyzenc, Bruno LoustalanDirecteur de l’information : Bruno Loustalan : 06 77 04 95 83 [email protected]éalisation : Valeurs du Sud. Tél. 05 59 140 140Conception graphique : Valeurs du Sud.Sonia Saint-Jean : [email protected]égie publicitaire : Plus Médias – 05 35 53 60 50 [email protected] : en coursImprimeur : Zeroa Multimedia – Huarte (Navarre)Editeur : Osasuna magazine est une publication du cluster Osasuna : Estia 2, Technopole Izarbel, 64 210, Bidart, Tel : 05 59 43 54 51, mail : [email protected] : Fotolia sauf mentionsNe pas jeter sur la voie publique
p. 8-10 // zoom sur le centre marienia
� Le Centre de rééducation et de réadaptation fonctionnelle Marienia est un havre d’autonomie� A. Peirera, ergothérapeute : « mener la vie que l’on veut »� Un robot d’aide à la marche, un simulateur de conduite…une rééducation à la pointe de l’innovation� Une unité de grands brûlés
p. 11/15 // dossier du mois
p. 7 // témoignage
p. 16-18 // à votre service
� le cRRF les embruns à Bidart :Un lieu unique et peu banal� les indispensables de la rentrée� Avoir des enfants en bonne santé
p. 20-23 // détente
� Pages de jeux : mot caché, 5 erreurs,logique, mots fléchés, fubuki, sudoku…
mais aussi…
p. 3-6 // le saviez-vous ?
� 30 millions de faux médicaments vendus sur Internet.� Les conseils du Dr Osasuna : les troubles de la vue� Bayonne : lancement de la « prépa » infirmière� don du sang : une application pour donner n’importe où !� Osasuna lance un appel à projet pour aider les malades chroniques
� laurence Pralus, patiente à la clinique delay de Bayonne : « Une vraie parenthèse »
� Bayonne : la clinique du 3ème millénaire� N. Bobet : « c’est 10 ans de travail »� capio, c’est quoi ?� Interviews des docteurs Grégory Biette et de Patrick Joyeux� Les images 3D d’un projet ambitieux
le saviez-vous ? 3
Le magazine de la santé au Pays Basque � septembre 2012 � n° 2
biArriTzune première en France
À la fin du mois de septembre,20 élèves du lycée hôtelier deBiarritz intégreront la premièrelicence professionnelle « Santé,bien-être et plaisir par l’alimen-tation et la cuisine ». Le but estde former des managers, deséquipes de production et deséquipes commerciales dans lessecteurs de l’hébergementmédico-social et de l’hôtelle-rie-restauration dans un objec-tif de santé, bien-être et plaisir.L’idée est d'impulser des projets innovants dans les sec-teurs professionnels concer-nés, et de contribuer àl'éducation à la santé. « Noussommes les premiers à lanceren France une licence profes-sionnelle ayant trait à ce thème », souligne Alain Sadi-rac, professeur de marketing etcoordinateur du projet. « On nepourra plus dire, par exemple,que tel produit est bon pourlutter contre le cholestérol si cen'est pas vrai ». Comme il s'agitd'une licence, cette formation
est chapeautée par l'UniversitéBordeaux Segalen et l'Institutde thermalisme à Dax qui a dé-veloppé il y a trois ans une li-cence sur le management dubien-être par l'eau. De fait, lescours se dérouleront à Biarritzet Dax.en savoir plus :www.thermalisme.u-bordeaux2.fr
Lehen aldiko Frantzian
Irailaren bukaeran, Biarritzekoostalaritza lizeoko 20 ikasle sar-tuko dira « Osasuna, ongizatea
eta plazerra, elikadura eta sukal-daritzaren bitartez » deitu lehenlizentzia profesionalean. Honenhelburua da managerrak, ekoiz-pen taldeak eta merkataritzataldeak sortzea aterbetze me-diku-soziala eta ostalaritza-ja-tetxe sektoreetan, osasun,ongizate eta plazer helburu ba-tekin.Ideia da egitasmo berriztatzai-leak bultzatzea hunkitu sektoreprofesionaletan eta hezkuntzaeta osasuna suspertzea. « Lehe-nak gira gai honi lotua den li-zentzia profesional bat abianjartzeko Frantzian », azpimarrat-zen du Alain Sadirac, marketingerakasle eta egitasmoaren koor-dinatzaileak. « Ezingo dugu ge-hiago erran, adibidez, mozkinhau ala hura ona dela kolestero-laren aurka borrokatzeko, ezbaldin bada egia ». Lizentzia batdelako, formakuntza hau Bor-dele Segalen Unibertsitateak etaAkizeko termalismo institutuakkudeatzen dute, azken honekduela hiru urte ongizatearen ku-deaketa uraren bidez lortzeko li-zentzia garatu duelarik. Honela,klaseak Biarritz eta Akizen buru-tuko dira.
nouvelle application pour les établissements thermaux
TECHVIE, est une application mobile basée sur la géolocalisation.Véritable compagnon numérique des curistes, elle donne desinformations de santé, de tourisme et des programmes d'activitésphysiques. Porté par le cluster AQUI O Thermes, Héliléo, SportContrôle et 2Moro Solutions, TechVIE sera testée prochainementdans certains établissements thermaux landais. en savoir plus : techvie.fr � Tout le monde devient
un jour presbyte. Plus ou
moins tardive, la presbytie est
inéluctable car elle correspond
au vieillissement progressif du
cristallin.
� La cataracte est due à
une opacification du cristallin.
Chaque année, 600 000 per-
sonnes se font opérer de la ca-
taracte. L’intervention consiste à
remplacer la partie opaque du
cristallin par un implanté.
� 39 % des
Français sont
myopes (vision
floue de loin). Ce
trouble de la vue
se manifeste le
plus souvent
après 8 ans et
peut s’aggraver
à la puberté.
� Le glaucome doit faire
l’objet d’un dépistage à partir de
45 ans. Pendant longtemps, le
glaucome évolue sans aucun
symptôme. Seul un dépistage
annuel dès 45 ans permet de le
traiter à temps car lorsqu’un
voile apparaît devant les yeux,
cela signifie que le nerf optique
a souffert. Or les lésions sont ir-
réversibles.
� L’astigmate voit flou de
près et de loin. 15 % des Fran-
çais sont astigmates, c’est-à-
dire que leur cornée est de
forme ovale et non ronde. Ré-
sultat, la vision est floue de près
comme de loin, tandis que cer-
taines lettres et chiffres sont
souvent confondus : O, S, D, Q,
G, 6, 9, 8.
� Les légumes et lesfruits aident à préserver notre
vue. Les fruits et légumes riches
en lutéine et en zéaxanthine
sont très utiles pour préserver
notre vue. Les plus riches en
ces deux pigments sont : les as-
perges, les brocolis, les choux,
les courgettes, les endives, les
épinards, les kiwis,
le maïs, les
p e t i t s
pois, les
poivrons et
le raisin.
� La DMLA (dégénérescence
maculaire liée à l’âge) est un
trouble de la vue que l’on peut
prévenir et ralentir. Cette mala-
die dégénérative de la rétine
touche progressivement la par-
tie centrale de la rétine, dénom-
mée macula. Il existe des
mesures préventives ou visant à
stopper l’évolution de la DMLA,
mais les traitements actuelle-
ment disponibles ne permettent
pas d’en guérir. D’où l’intérêt de
consulter un ophtalmologiste si
certains symptômes se mani-
festent : impression de manquer
de lumière, sensation de brouil-
lard devant les yeux, images dé-
formées, avec notamment une
déformation des lignes droites.
Que savez-vous
sur les troubles
de la vue ?Les conse
ils du D
r Osa
suna
bAYOnnenouvelle chaîne à st-etienne
La mise en place par le groupe des la-boratoires DARRASSE et associésd'un plateau technique sur le site dela clinique St-Etienne à Bayonne apermis aux biologistes de s'équiperd'une chaîne d'automates extrême-ment performante traitant le prélè-vement quasiment de A jusqu'à Z.Ainsi, tout en assurant une traçabilitéoptimale de l'analyse, il a été possible
de diminuer le nombre de tubes pré-levés sur le patient tout en amélio-rant la fréquence de rendu desrésultats : des paramètres non négli-geables pour le confort du malade !
Kate berria St Etienne-n
DARRASSE eta bazkide laborategientaldeak plataforma tekniko bat plan-tan ezartzeak Baionako St-Etienne kli-nikan, erauzketa kasik A-tik Z-ratratatzen duen goi-mailako automata
kate batez hornitzeko parada eskaini diebiologoei. Horrela, azterketaren trazabi-litate handiena segurtatuz, posible izanda eriaren gainean hartu tubo kopuruamurriztea, emaitzen errendatuaren fre-kuentzia hobetuz : zinez parametro pa-regabeak eriaren erosotasunaridagokionez !
LAFOurCADeJoyeux évènements
Mila et Joan sont les derniers jumeauxnés à la clinique Lafourcade issus de ladernière tentative de fécondation invitro réalisée à la Clinique Lafargueavec le laboratoire bayonnais Bio-Océan Pays basque. Depuis le mois dejanvier, le nouveau centre de la cli-nique a déjà réalisé plus de 150 aidesmédicales à la procréation dont les ré-sultats seront connus d’ici la fin dumois de Septembre. On vous tiendrainformé des futures bonnes nouvelles.
Gertakari alaiakMila eta Joan, Lafargue klinikan burutuin vitro ernalketaren azken saiakeratikdatozen Lafourcade klinikan sortu
4 le saviez-vous ?
350c’est le nombre de surfeurs admis auxurgences l’année dernière sur les plagesmenant d'Hendaye à Anglet. Au menu :traumatismes et plaies nécessitant six pointsde suture en moyenne. 59 % des surfeursont été blessés par leur propre planche.
diabète : une éducation collective à Aguilera
PLUS DE 220 PATIENTS ont pu bénéficier depuis septembre 2011 duprogramme d’éducation thérapeutique personnalisée en diabétologie à laclinique Aguilera de Biarritz. L’objectif du programme est d’offrir aux patientsdiabétiques du Pays Basque et du sud des Landes la possibilité d’accéderà une éducation collective. Il se déroule à l’occasion d’un court séjourhospitalier pour un bilan et une actualisation du traitement de leur diabète.
Ce programme a reçu l’agrément des Organismes de Tutelles.
Le magazine de la santé au Pays Basque � septembre 2012 � n° 2
C'est une première dans les Pyré-
nées-Atlantiques : le Centre hos-
pitalier de la Côte basque
(CHCB) délivrera dès le mois d’octobre
une formation aux concours d'entrée
pour l'Institut de formation en soins in-
firmiers (IFSI) en lien avec l'hôpital.
« Notre structure hospitalière est une
plus-value par rapport aux autres for-
mations, avance Julien Rossignol, di-
recteur des ressources humaines du
CHCB. Les étudiants pourront profiter
d'un stage à l'hôpital et d'intervenants
professionnels. » Cette préparation est
également la seule en Aquitaine à pro-
poser une formation entièrement en e-
learning, c'est-à-dire à travailler chez
soi, sur ordinateur.
En savoir plus : www.ch-cote-basque.fr
© S
ervi
ce C
om. C
HCB
Bayonne
lancement de la
« prépa » infirmier(ère)
le saviez-vous ? 5
Le magazine de la santé au Pays Basque � septembre 2012 � n° 2
azken bikiak dira. Urtarriletikgoiti, Lafourcade klinikako zen-tro berriak 150 enkargatzebaino gehiago burutu ditu etahauen emaitzak hemendik
Iraila bukaerara ezagutuak iza-nen dira. Datozen berri onakezagutaraziko dizkizuegu.
sAinT PALAisLa clinique se maintient
Le rapprochement entre la cli-nique Sokori de Saint Palais etle Centre hospitalier de laCôte basque se précise. L’ob-jectif est de maintenir toutesles activités présentes dansl’établissement du Paysbasque intérieur en s’ados-sant à une structure plus im-posante telle que le CHCB.La mise en place depuis lemois de juin d'un Groupe-ment de coopération sani-taire permet aux praticiens deBayonne d'intervenir à SaintPalais. Ce dispositif maintientl'offre de soins.À terme, la polyclinique setransformera en Etablisse-ment Public de soins (EPS). Lecœur du projet reste la méde-cine, la gériatrie, la cardiolo-gie, la gastro-entérologie,pneumologie, sans omettre lamaternité, la chirurgie et lesurgences.
Klinika garatzen daDonapaleuko Sokori klinika etaEuskal Itsasbazterreko OspitaleZentroaren arteko hurbilketagauzatzen ari da. Euskal Herribarneko erietxean dauden jar-duera guziak mantentzea dahelburua, edota azkartzea ahalbezainbat, CHCB/EIOZ gisakoegitura sendoago batek lagun-durik. Ekainaz geroz plantan
ezarri saneamendu lankidetzaElkargori esker, Baionako medi-kuek Donapaleun lan egitenahal dute. Dispositibo honiesker, zainketa eskaintza man-tentzen eta sendotzen du. Bes-talde, sartzetik goiti, kirurgilariortopedistak, gastro-enterolo-goak, eta ondotik beste espe-zialista batzuk erregularkigunean egonen dira.Epetan, poliklinika zainketaErietxe Publikoa (EPS/ZEP) bila-katuko da eta honen helburuaizanen da misio berdinarekinsegitzea osasun taldeen la-
guntza gehitu batekin. Egitas-moaren bihotza medikuntza,geriatria, kardiologia, aparatudigestiboa, pneumologia gel-ditzen da, (40 ohe gehiagoezarriz), amategia, kirurgia etalarrialdiak ahantzi gabe.
bAYOnnenouveau moded’accueil
La clinique Lafourcade deBayonne innove en propo-sant un nouveau mode d’ac-cueil pour les patients
hospitalisés en chirurgie pro-grammée. En effet, un circuitde prise en charge spécifiquea été mis en place permettantaux patients d’être accueillispar une infirmière spécialisée.Personnaliser l’accueil, mieuxinformer, éviter les tempsd’attente et se relaxer avantd’être opéré : ce sont les qua-tre objectifs de cette toutenouvelle organisation. Aprèsl’intervention, le relai de priseen charge est assuré dans leservice d’hospitalisation.(Traduction basque page suivante)
Prévention
Pensez à vos
examens santé
371c’est le nombre de méde-cins pour 100 000 habitantssur la côte basque. En tout,le département des PyrénéesAtlantiques compte 2 147médecins.
médicaments : bien gérer le stockage au domicile
BIEN STOCKER SES MÉDICAMENTS, maîtriser son stock,éliminer les périmés, le pharmacien coordonnateur de SantéService Bayonne et Région a réalisé une fiche pratiqueavec la participation du Ministère de la Santé. Elle est consul-table sur le site internet de la structure de soins àdomicile : www.santeservicebayonne.com
© Invacare-O
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PAys BAsqUe
En dehors de toute maladie particu-
lière, il existe des examens de
santé à faire selon son âge et ses
facteurs de risque. En cas de doute ou
d'interrogation, il est recommandé de
consulter son médecin traitant pour va-
lider ceux qui sont adaptés à votre cas
et établir votre programme personnel.
Voici les principaux :
� dentiste : une visite annuelle minimum ;
� dermatologue : chaque année, mon-
trez votre peau ;
� ophtalmologiste : au moindre trouble
et selon l'âge ;
� généraliste : un bilan une fois par an ;
� gynécologue : une fois par an ;
� urologue : pour les hommes de plus
de 50 ans.
Appel à projetL’Education Thérapeutiquedu Patient vise à aider lespatients à acquérir ou main-tenir les compétences dontils ont besoin pour gérer aumieux leur vie avec une ma-ladie chronique. L’objectifest de participer à l’amélio-ration de la santé du pa-tient, de sa qualité de vie,de sa gestion du stress.Dans ce cadre, le clusterOsasuna lance un appel àprojet auprès des établisse-ments de santé, des prati-ciens et des patientsdésireux de participer àl’étude. Deux thématiquesde recherche sont propo-sées : un audit sur l’impactdes ETP chez les patients etles professionnels de santé,et la mise en place d’unoutil interactif.si vous êtes intéressés,n’hésitez pas à contacter :[email protected]
Harrera mota berria
Baionako Lafourcade klinikakberrikuntzak ekartzen ditu ki-rurgia programatuan ospitale-ratuak diren pazienteei eskainiharrera mota berri bat eskainiz.Alabaina, enkargatze berezikozirkuitu bat plantan ezarriaizan da, pazienteei erizain es-pezializatu baten esku utziaizateko parada eskainiz. Har-rera pertsonalizatzea, hobekiinformatzea, igurikatze denbo-rak saihestea eta operatua izanaitzin lasaitzea : hauek dira an-tolaketa arrunt berritu honenlau helburuak. Ebakuntzarenondotik, ospitaleratze zerbit-zuak segurtatzen du enkar-gatze tartea.
bAYOnne5000 m2 defouilles
La campagne de fouilles ar-chéologiques sur le site de lanouvelle clinique de CapioBayonne ont démarré le 22août dernier. Le groupe Capiofinance ce programme qui apour objectif de collecter lestraces de l’ère Moustérienne,vestige de l’occupation dusite par des hommes deNeandertal. Les fouilles de-vraient se prolonger jusqu’àl’automne. Une dizaine depersonnes vont se relayerpour explorer plus de 5 000 m² en creusant parfoisjusqu’à 8 mètres de profon-deur. On vous tiendra infor-més des découvertes.Voir le dossier page 11 à 14.
5000 m2 miaketaBaionako Capio klinika berria-ren gunean burutu miaketa ar-keologiko kanpaina joan denAgorrilaren 22an abiatu dira.Capio taldeak diruztatzen duprograma hau eta honen hel-burua da Musteriar aroko az-tarnak biltzea, hauek baitiraNeandertaleko gizakiak gunehorretan egon direnaren froga.Miaketek udazkena arte luzatubeharko lukete. Hamar batpertsona txandaka arituko dira5 000m² baino gehiago arakat-zeko 8 metro sakoneko ziloakeginez batzutan. Aurkikuntzenberri emanen dizuegu.
PAYs bAsqueGuide anti-déshydratation
Santé Service Bayonne et Ré-gion a publié sur son site In-ternet et distribué à sespatients un guide pour lutter
contre la déshydratation. Éla-boré par un médecin et unenutritionniste, tous deux sala-riés de cette association desoins à domicile, ce dépliantest venu à point nommélorsque la canicule s'est abat-tue en août sur la France. Desconseils qui sont d'actualitétoute l'année puisque d'au-tres circonstances sont fac-teurs de risque : fièvre,traitements médicamenteux,activités physiques, etc.À lire ou à télécharger gra-tuitement sur www.sante-servicebayonne.com.
Deshidratazioarenaurka egiteko gida
Baiona eta Inguruetako Osa-sun Zerbitzuak deshidratazioa-ren aurka borrokatzeko gidabat argitaratu du bere Internetgunean eta bere pazienteei ba-natu. Mediku batek eta nutri-zionista batek buruturik, biak
etxe zainketako elkartehorretan enplegaturik, li-buruxka hau garai one-nean etorri da berohandiak agertu zirelarikagorrilan Frantzian. Urteosorako balio duten ahol-kuak beste gertakari bat-zuk arriskugarriakbaitaitezke : sukarra,sendagailuzko trata-menduak, jarduera fisi-koak, etab.
6 le saviez-vous ?
Le magazine de la santé au Pays Basque � septembre 2012 � n° 2
117c’est le nombre de sites labellisés"tourisme et handicap" dans le dé-partement qui se place à la premièreplace en Aquitaine et la septièmeau plan national. Sur la côte basque,7 plages et ont été aménagées.
linge : nouvelle organisation à st-etienne
C’EST EN JUILLET DERNIER, que les prestations detraitement du linge ont été totalement sous traitées àl’entreprise ELIS à la clinique Saint-Étienne deBayonne. Toute l’équipe a pu être reclassée dans lesétablissements de Capio de Bayonne et l’opération s’est
donc concrétisée sans aucune suppression de poste.
Don du sang
Une application pour
donner son sang
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atric
k To
hier
/Pho
tom
obile
.
Que vous soyez en vacances, près de chez vous ou
en déplacement professionnel, il est maintenant
possible de localisez la collecte de sang la plus
proche depuis votre smartphone. Le site mobile de l’EFS
vous permet aussi d’inviter vos amis sur cette collecte
par mail, sms ou via Facebook ou encore d'appeler di-
rectement un site fixe de collecte pour prendre rendez-
vous. Une fois votre don réalisé, le site vous offre la
possibilité de calculer la date de votre prochain don en
fonction du don que vous souhaitez faire (sang total,
plasma ou plaquettes), en respectant donc les intervalles
de temps entre les différents types de don.
Le site mobile vous propose également un questionnaire
en ligne qui aide à évaluer votre aptitude au don de sang
et des vidéos informatives sur le don de sang.
Pour télécharger l’application : www.dondusang.net
témoignage 7
Le magazine de la santé au Pays Basque � septembre 2012 � n° 2
Pourquoi avez-vous choisila clinique Delay pour vosdialyses estivales ? Sur les conseils de mon né-phrologue à Paris, cela faitmaintenant sept ans que jeme fais dialyser à la cliniqueDelay. Ce sont ses horairesqui m’ont plu. Ils observent lemême rythme que ceux dema clinique parisienne, c’est-à-dire que je dialyse le soir. Eneffet, si je dialyse le matin oule midi, ma journée est fichueparce que je n’ai plus deforces après. À la cliniqueDelay, comme à Paris, je dia-lyse le soir, un jour sur deux,ce qui me permet ensuite derécupérer complètement lanuit et d’être d’attaque le len-demain matin.Au niveau car-diaque, unedialyse repré-sente l’équiva-lent d’unmarathon. Cela fait donc troismarathons par semaine !
Comment se déroule votreséance de dialyse ?
Je suis prise encharge par uneinfirmière et uneaide-soignante.Je suis branchéevers 18h, puis le
repas chaud est servi vers19h. Et je peux confirmer que
l’on mange très bien au Paysbasque et à la clinique ! Lerepas de ma dernière séanceétait par exemple composéde poulet, de gratin depommes de terre et des au-bergines, puis de fromageset d’une salade de fruits.C’était très bon ! On disposede la télévision, on peut
lire… Il nous arrive de discu-ter entre malades. On a éga-lement la visite du médecin àchaque séance. Puis quatreheures plus tard, on est dé-branché.
Comment jugez-vousl’accueil ?Quand je réserve de Paris,c’est la coordinatrice quiprend ma réservation pourl’été. L’accueil est vraimentsuper ! Je connais désormaisune bonne partie du person-nel de la clinique. Je préfére-rais rester là tout le temps !C’est d’autant plus dur derentrer à Paris. La contraintemédicale est complètementintégrée à mes vacances etces quinze jours au Paysbasque constituent une vraieparenthèse pour moi. �
� en savoir plus :www.clinique-delay.fr
Parisienne en vacances à Biarritz, laurence Pralus effectue ses dialyses chaque été à laclinique delay de Bayonne, qui dispose d’une unité d’accueil dédiée aux estivants.
« L’équivalentde 3 marathonspar semaine »
Laurence Pralus, patiente à la clinique Delay de Bayonne
« Une vraie parenthèse »CAmbOTémoignageaux Terrasses
Retraitée, Thérèse Le Moigne alongtemps œuvré au sein desétablissements de santé duPays basque comme représen-tante des usagers pour l’asso-ciation AIR 64. Pour des raisonsde santé, elle a dû quitter sesfonctions et a finalement étéhospitalisée. C’est dans l’éta-blissement des Terrases deCambo qu’elle a effectué unséjour en clinique de soins desuite et de réadaptation. Elletémoigne : « En tant que repré-sentante des usagers, j’ai as-sisté à plusieurs réunions oùtous les membres du person-nel se remettent en cause pourle bien-être des patients et labonne marche de tous les ser-vices. Lors de mon hospitalisa-tion j’ai constaté que lesrecommandations émises sontappliquées à la lettre ».Thérèse Le Moigne a particu-lièrement apprécié l’attention,le sérieux et le dévouement dupersonnel : « bénéficier desservices de professionnels detoutes disciplines sur un seulsite est vraiment un plus. C’estlà toute la particularité du sec-teur des cliniques de soins desuite et de réadaptation ». Ensavoir plus :www.lesterrasses-cambo.com.fr
Chaque année, la clinique Delay ofre une unite de dialyse aux estivans.
Thérèse Le Moigne
8 zoom sur…
Le magazine de la santé au Pays Basque � septembre 2012 � n° 2
Créé en 2000 au cœurdu pôle de rééducationneurologique de Ma-
rienia, l’appartement théra-peutique figure, avec ses110 m2, parmi les plus spa-cieux à l’échelle régionale.« Grâce à la mise en placed’aides humaines et d’outilstechniques, il permet de ré-pondre ànotre premierobjectif : favo-riser l’indé-pendance etl ’autonomiedu patient », explique Véro-nique Colombo. Il offre égale-ment une solution auregroupement de la cellule fa-miliale : « Le patient peut êtreaccueilli avec son conjoint
dans le cadre de son projetthérapeutique » ajoute la di-rectrice de Marienia. L’appar-tement joue en quelque sortele rôle de « sas de sortie ».
L’aide de la domotiqueIci, avec l’aide de la domo-tique, tout est conçu pour fa-ciliter le séjour des patients et
le travail dupersonnel deMarienia. Celac o m m e n c epar l’automa-tisation de
l’ouverture et de la fermeturedes portes pour les patientsqui le nécessitent. Toutes lespièces sont en outre dotéesde sonnettes d’alarme.L’appartement dispose d’une
vaste salle à manger-cuisineoffrant une parfaite mobilitéaux pensionnaires équipés defauteuils roulants électriquesou manuels. Toujours dans unsouci d’accessibilité, les pla-cards de la cuisine ainsi que leplan de travail – dont la partieinférieure est évidée - sont ré-glables en hauteur afin depermettre le passage des fau-teuils. La chambre est dotéed’un lit électrique médicalisédeux places, mais aussi de fe-nêtres et de stores domotisés,pratiques pour les patientsqui éprouvent des difficultésde motricité ou de préem-ption au niveau des membressupérieurs.Toujours dans la chambre, unrail fixé au plafond permet à
son occupant de cheminer dulit à la salle de bains grâce àun harnais et à l’aide d’une té-lécommande. Ce systèmebaptisé « handi-move »équipe également le serviceArtzamendi de Marienia, quiaccueille les blessés médul-laires et les patients présen-tant des affectionsneurologiques complexes,afin de faciliter leur transfertpar les infirmières.
Actions à distanceSur préconisation des ergo-thérapeutes, et toujours pourfaciliter l’évolution des fau-teuils roulants, la salle de bainopte pour une douche à l’ita-lienne sans rebord au sol,mais aussi pour une baignoireavec les équipements detransferts à l’essai. Les toi-
lettes sont naturellement sus-pendues pour permettre lepassage du fauteuil.Pour les personnes plus lour-dement handicapées, les té-traplégiques par exemple,l’appartement bénéficie de latéléthèse, qui regroupe lessystèmes permettant d’agir àdistance. À l’aide de télécom-mandes, elles peuvent ainsiallumer les lumières, la télévi-sion, la chaine hi-fi…À sa sortie, après avoir testél’ensemble de ces outils, le pa-tient a alors à disposition unpanel complet d’aides tech-niques destinées à faciliter leretour à son domicile et à savie quotidienne. �
� en savoir plus : Tél. 05 59 93 68 00
le centre de rééducation et de réadaptation fonctionnelle marienia de cambo-les-Bains dispose avec sonappartement thérapeutique d’un outil moderne pour permettre aux patients de retrouver leur indépendance.
Clinique de médecine physique MarieniaRééducation et nouvelles technologies
« Le patient peutêtre accueilliavec son conjoint »
Une partie de l’équipe de Marienia, de gauche à droite : Sandrine Grotto (ergothérapeute), Véronique Colombo (directrice), Sébastien Beaulieu (kinésithérapeute), Sophie Ithurry (ergothérapeute), Audrey Mornet(ergothérapeute), Patrick Gonnord (kinésithérapeute), Amandine Pereira (ergothérapeute), Jean Daguerre-garay (kinésithérapeute), Anne Ferdinand (kinésithérapeute).
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L’appartement thérapeutique du centre Marienia aide les patients à retrouver leur indépendance. ©
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Au sein de l’équipe de l’appartement thérapeutique, AmandinePeirera, ergothérapeute, contribue à guider les patients dans leurretour à la vie quotidienne.
Témoignages« mener la vie quel’on veut »
installée dans l’apparte-ment thérapeutique, So-phie (1), qui vit
habituellement toute seule,tente de se recréer un quoti-dien. Après un accident vas-culaire cérébral, elle présenteun déficit au niveau de l’hé-micorps, qui entraîne des dif-ficultés motrices de la main,et de troubles cognitifs, elle
éprouve des difficultés pours’organiser, anticiper, plani-fier… Son séjour d’une se-maine dans cetenvironnement doit lui per-mettre de retrouver suffisam-ment de repères afin deretourner chez elle.« Elle dispose des clés de l’ap-partement, explique Aman-dine Peirera, ergothérapeute,
elle s’organise donc pourgérer sa vie comme si elle setrouvait dans son propre ap-partement. Par exemple ense préparant elle-même àmanger. C’est également elle
qui gère sesheures de réédu-cation. C’étaitune demande desa famille et
d’elle-même, afin qu’ellepuisse se débrouiller touteseule. » Par des passages ré-guliers, l’équipe dédiée ausuivi des patients s’assurequ’elle parvient bien à gérerses repas et ses prises de mé-dicaments.
Trouver ses nouveauxrepèresAprès seulement trois jourspassés dans l’appartement,Sophie a déjà trouvé ses re-pères. « L’endroit est très pra-tique et très agréable, il mepermet de me resituer dansma vie de tous les jours.J’éprouve une sensation debien-être et cela me redonneconfiance. Même si le per-sonnel me guide, j’appréciel’intimité du lieu, on peut mener la vie que l’onveut… » �
(1) La patiente souhaitant conserverl’anonymat, son prénom a été changé.
Installé au cœur d’un parc de trois hectares, Marienia est unCentre de rééducation et de réadaptation fonctionnelle oùse côtoient des services de rééducation neurologique, trau-matologique, orthopédique et d’appareillage des amputés.
Le centre dispose de 103 lits en hospitalisation complète etde 8 lits en hospitalisation de jour, neurologique et orthopé-dique. Une école du dos a en outre été créée en 2000 en hos-pitalisation de jour : un groupe de 7 personnes peut ainsiêtre pris en charge par une équipe pluridisciplinaire (méde-cins physiques, médecins nutritionnistes, kinésithérapeutes,ergothérapeutes, préparateurs physiques, assistante sociale,et psychologues) afin de suivre une rééducation sur une pé-riode d’une semaine.
127 salariés
« Marienia propose de la rééducation spécialisée avec per-sonnel qualifié au service du patient, souligne la directricede Marienia Véronique Colombo. Nous effectuons une priseen charge globale des patients. Ils viennent en général del’hôpital ou des cliniques, par exemple après un accident dela circulation ou un accident vasculaire cérébral. En outre, unaprès-midi par semaine, nos médecins se déplacent à l’hô-pital de Bayonne auprès des patients en neurologie, en or-thopédie ou en neuro-chirurgie. Puis à la fin du séjour, avecles familles, les assistantes sociales, les médecins, les kinés,etc, nous effectuons des réunions pluridisciplinaires. La ré-éducation fonctionnelle est un travail d’équipe. »
Véritable ruche, le centre compte au total 127 salariés, dont6 médecins, 45 infirmières et aides-soignantes, une équipede rééducation de 24 personnes (kinés, ergothérapeutes,physiothérapeutes et éducateurs en activités physiquesadaptées…), des psychologues, neuropsychologues, mani-pulateurs radio, assistantes sociales, pharmaciens, brancar-diers, mais aussi des cuisiniers, des jardiniers…
marienia, « untravail d’équipe »
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« Une sensationde bien-être »
« L’endroit est très pratique et agréable »
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Le pôle de rééducationneurologique de Ma-rienia propose de nom-
breux outils à la pointe del’innovation au service de sespatients. Unique dans leGrand Sud-Ouest – il n’enexiste qu’une dizaine enFrance -, le robot d’aide à lamarche Lokomat permet uneprise en charge intensive etspécifique de patients at-teints d’un traumatismegrave du système nerveux(AVC, lésions de la moelleépinière, sclérose enplaques). Faisant appel à lastimulation cérébrale, il offreun espoir pour les patientsen perte de motricité, dont ilaccélère et optimise la récu-pération. Cet appareil dehaute technologie couplé àun environnement de réalitévirtuelle, fabriqué en Suisse,a été acquis fin 2011 pour unmontant de 300 000 euros.
Favoriser l’autonomieAutre outil du pôle de réédu-
cation neurologique, le simu-lateur de conduite, uniqueen Aquitaine. Présentant unposte de conduite standard,avec une boîte manuelle, ilpermet d’évaluer les capaci-tés cognitives et physiques,en liaison étroite avec le tra-vail des neuropsychologues.« Une loi stipule que toute
personne qui a une altéra-tion de son état de santé doitrégulariser son permis deconduire auprès de la sous-préfecture » souligne AudreyMornet, ergothérapeute. Lesimulateur permet par exem-ple aux amputés des mem-bres inférieurs qu’ils sont toutà fait capables de conduire
grâce aux aides techniquesproposées.Dans la continuité, Marienia
dispose d’un vé-hicule automo-bile adapté auxpersonnes handi-capées, le seuldans le départe-
ment. « Le centre leur prêtepar exemple cette voiturepour aller faire les courses enville, explique Audrey Mor-net. Cela contribue à favori-ser leur autonomie. » �
� en savoir plus : Tél. 05 59 93 68 00
Robot d’aide à la marche, simulateur de conduite, véhicule adapté : les patients demarienia bénéficient des dernières merveilles de la technologie.
RééducationÀ la pointe de l’innovation
Un robot uniquedans le grandSud-Ouest
Le robot d’aide à la marche de Marienia permetune prise en charge intensive.
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L’erGOTHÉrAPieL'ergothérapie se caractérisepar l'éducation, la rééduca-tion, la réadaptation ou en-core la réhabilitation, parl'activité (Ergon en grec).C'est par le biais d'activitésde la vie quotidienne (soinspersonnels, travail et loisirs)et d'autres exercices globauxet analytiques que l'ergothé-rapeute organise une théra-pie visant à améliorer lescapacités d'agir et des com-pétences, ceci individuelle-ment ou en groupe. Cetteprofession se caractérise enoutre par des confectionsd'orthèses, des conseils dansles aides techniques et dansl'aménagement du domicile de personnes en situation dehandicap.
Une unité pour lesgrands brûlésdans les mois qui viennent,marienia ouvrira une unitédestinée à prodiguer soins etrééducation aux grands brû-lés. les personnes victimes debrûlures sont actuellementcontraintes d’être hospitali-sées à Bordeaux et sontdonc éloignées de leur fa-mille. en collaboration avecle cHU de Bordeaux, avecaccord de l’Agence Régio-nale de santé, l’accueil deces patients va pouvoir êtrepossible. Ils étaientjusqu’alors contraints de res-ter en Gironde où se trouvaitla seule unité de rééduca-tion spécialisée. le centrede cambo-les-Bains s’ap-prête également à ouvrir desplaces en hospitalisation àtemps partiel de médecine,afin de réaliser des bilans etdes évaluations des patients.
LA mPr, C’esT quOi ?La Médecine physique et deréadaptation (MPR) est unespécialité médicale orientéevers la récupération de capa-cités fonctionnelles et dequalité de vie des patientsatteints de handicap, congé-nital ou acquis, par accidentpar exemple. Les médecinsqui ont approfondi cesétudes, souvent appelés « médecins rééducateurs », « physiatres » ou « médecinsphysiques », sont qualifiés enmédecine physique et deréadaptation. Les rééduca-teurs sont particulièrementspécialisés dans les tech-niques de récupérationd'une fonction optimale,particulièrement chez les su-jets souffrant de lésion mus-culaire, ostéo-articulaire,cardio-respiratoire ou céré-brale (par exemple après unaccident vasculaire cérébral).
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Le simulateur de conduite de Marienia est unique en Aquitaine.
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Bayonne
nous ne serons pas hospitalisésdemain comme nous le sommesaujourd’hui. Avec la nouvelleclinique de capio à Bayonnequi ouvrira début 2015, le Paysbasque sera doté d’un établis-sement de santé du 3ème
millénaire qui fera référence.
Après 10 ans de ré-flexions et de travail,le Goupe Capio adonné son feu vert àun projet qui per-
mettra de doter le Pays basqued’un établissement qui sera la ré-férence santé en Aquitaine.Grâce au regroupement des 4cliniques de Bayonne (Lafour-cade, Paulmy, St-Etienne et La-fargue) entrepris depuis 2007,cette nouvelle clinique qui se si-tuera rue du Prissé, permettrad'offrir aux patients du Paysbasque et du sud des Landes lesmeilleurs équipements et lestechnologies de pointe.Cet investissement de 80 mil-lions d’euros représente30 000 m2 de bâtiments dotés de21 blocs opératoires dont un potentiellement robotisé et unréservé à la radiologie interven-
tionnelle, de 250 chambres et de450 places de parking. Ce nouvelétablissement viendra ainsi com-pléter l’offre de soins locale et ré-gionale. Élaboré avec l’ensembledes équipes et en collaborationavec l’Agence Régionale deSanté, il permettra, entre autresavantages, à de nombreux pa-tients et à leurs proches d’éviterune hospitalisation à Bordeauxou à Toulouse.
Le patient avant toutLa stratégie du groupe est cen-trée sur la qualité de prise encharge du patient c'est pourquoile projet a été entièrementpensé autour de l'usager. Que cesoit dans les aménagements ar-chitecturaux ou dans les organi-sations tout a été conçu pourson confort et pour recevoir les
techniques innovantes. Grâce àun mode de prise en chargebasé sur les principes d'une mé-decine moderne, le patient récu-pèrera plus aisément et plus vite,et ainsi les temps d'hospitalisa-tion seront plus courts.
Toutes les chambres seront do-tées d’accès aux nouvelles tech-nologies et l’environnement aété pensé pour qu’elles ressem-blent plus à celles d’un hôtelqu’à celles d’une clinique. Le bâ-timent quand à lui offrira delarges baies vitrées apportantune lumière naturelle apaisante.
Enfin, le groupe s’est engagédans une démarche durable enprivilégiant une réalisation ayantun impact carbone limité depuisla construction jusque dans l’ex-ploitation quotidienne. Sans nuldoute, cette nouvelle clinique
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dr Grégory Biette : « c’est une vraiechance » nicolas Bobet, directeur decapio Bayonne : « c’est l’aboutissementde 10 ans de travail »
michel Glannes, directeur de l’hôpital :« l’important c’est une offre de soinsde qualité/ Aurélia Bernardi, infirmière :« c’est un projet ambitieux »
la nouvelle clinique en imageset en chiffres avec les architectes
dr Joyeux : « Un établissement à la hauteurde nos attentes »
2015 : la clinique
du 3ème millénaire
dossier du mois
Le magazine de la santé au Pays Basque � septembre 2012 � n° 2
dossier du mois
Le magazine de la santé au Pays Basque � septembre 2012 � n° 2
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que pensez-vous du projet de la nouvelle clinique de bayonne ?C’est un projet très ambitieux et passionnant. Avoir la possibilité departiciper à l’élaboration d’une clinique qui doit répondre aux at-tentes des patients et des professionnels de santé pour les 30 pro-chaines années n’arrive pas souvent. C’est l’une des raisons de moninstallation à Bayonne.Cela nous oblige à nous poser les vraies questions et d’y apporterdes réponses concrètes. Comment organiser la prise en charge despatients pour qu’ils bénéficient de plus de confort et de sécurité ?Quels sont les techniques et matériels de pointe qui permettentd’être plus performant ? Dans la période de crise économique quenous subissons, réfléchir et mettre en place un nouvel outil répon-dant à des critères médicaux d’excellence tout en tenant compte descontraintes économiques est un vrai challenge pour tout le monde.
De plus en plus d’interventions vont se faire en ambulatoire.est-ce une bonne chose ?Quand c’est possible, permettre aux patients de rester moins long-temps hospitalisés grâce à des interventions plus rapides, moinstraumatisantes et accompagnées d’une bonne gestion de la douleurest un réel avantage pour eux. Bien sûr cela demande toute une or-ganisation très performante. Le travail en équipe est une des condi-tions principales. Chirurgiens, anesthésistes, infirmières,kinésithérapeutes et personnels paramédicaux doivent travailler en-semble. L’information du patient par le chirurgien avant et après l’in-tervention est primordiale. Il doit savoir et comprendre ce qui va luiêtre fait et ce qui va se passer après. En effet, une bonne information
du patient permet de le mettre enconfiance et contribue à une récupéra-tion plus rapide.
Concrètement, quels sont les avan-tages pour le patient ?
Ils sont nombreux. Tout d’abord, l’inter-vention est moins traumatisante donc
elle permet une récupération plus ra-pide. Ensuite, une hospitalisation n’est
jamais une partie de plaisir. On estmieux chez soi qu’à la clinique. On ymange mieux, l’écran de télévision
est souvent plus grand et l’environ-nement plus apaisé… Mais pour
cela, il est impératif de tisser de vé-ritables relations de confiance entreles équipes médicales et le patient. Ilfaut être toujours disponible pour
apporter des informations complé-mentaires si nécessaire. Il s’agitdonc de passer un véritable contratavec le patient. �
chirurgien orthopédique et traumatologique à Paulmyet st-etienne, président de la commission médicaled’Établissement de la clinique Paulmy, le dr GregoryBiette donne son avis sur la nouvelle clinique.
« C’EST UNE CHANCE »
Pourquoi avez-vous décidé decréer une nouvelle clinique auPays basque ?Nos quatre établissements deBayonne ont été construits entre lesannées 60 et 70 et leur architectureinterne ainsi que leur accessibilitéposent problème. Bien-sûr, nousavons effectué les investissementsnécessaires pour garantir une réellequalité de soins à nos patients, maisil fallait aller plus loin pour pouvoirpratiquer une médecine modernedans les meilleures conditions tantpour les patients que pour leséquipes médicales. Nous savonsbien que nous ne serons pas hospi-talisés demain comme nous lesommes aujourd’hui. En fait, la ré-novation totale de nos cliniques avite montré ses limites et la solutionde construire un nouvel établisse-ment avec l’expertise européennedu groupe Capio s’est donc impo-
sée. Regrouper tous les servicesdans un environnement moderneest un vrai plus pour la sécurité despatients, pour les conditions de tra-vail des person-nels et pertinentd’un point de vueé c o n o m i q u e .C’est devenu obli-gatoire si l’on veutpratiquer une médecine moderne.Enfin, au regard de la population duPays basque et du sud des Landes ilest évident qu’un établissementprivé de santé à la pointe des tech-nologies et complémentaire del’hôpital a toute sa place.
n’est-ce pas un pari ambitieuxdans la période de crise quenous traversons ?Le projet est effectivement ambi-tieux puisque l’investissement estde l’ordre de 80 millions d’euros,
mais ce n’est pas un pari… Ce projetest le fruit d’une longue réflexionengagée avec l’ensemble des per-sonnels, l’État avec l’Agence Régio-
nale de Santé (ARS)et les élus locaux.Cela fait dix ans quenous confrontons lesdifférents points devue qui convergent
tous vers la réalisation d’un nouvelétablissement où seront regroupésles pôles spécialisés.
Bien sûr, il y a la crise économique.Pour autant, les patients veulentêtre mieux soignés et les progrèstechniques apportent de nouvellessolutions. La force du Groupe Capioréside dans sa vocation de diffuserà travers l’Europe les meilleures pra-tiques médicales tout en maîtrisantles coûts économiques. Voilà pour-quoi nous pouvons réaliser ce pro-jet ambitieux.
nicolas Bobet est le directeur de capio Bayonne. Il est au centredu nouveau projet de clinique.
Nicolas Bobet« c’est 10 ans de
« Offrir aux patientsune médecinemoderne »
Dr Grégory Biette
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Capio est un groupespécialisé dans le sec-teur de la santé qui
s’est donné comme vocationde diffuser à travers l’Europeles meilleures pratiques mé-dicales. Le groupe compte4 900 lits et 240 blocs opéra-toires répartis dans 60 éta-blissements. En France, Capiopossède 26 cliniques qui réa-lisent chaque année 830 000actes médicaux et emploient5 100 salariés dont 3 300 pa-ramédicaux. 1 200 médecinssont en contrat d’exercice li-béral avec le groupe.Au Pays basque, Capio estpropriétaire aujourd’hui 4
établissements : les cliniquesLafourcade, Paulmy et Saint-Étienne au sein de la sociétéCapio Bayonne, et la cliniqueAguiléra à Biarritz.
850 salariésCela représente 500 lits etplaces sur les sites deBayonne et Biarritz avec 2 ser-vices d’urgence, une mater-nité et son service assistantemédicale à la procréation,ainsi que les activités com-plètes de prise en charge ducancer. Capio emploie 850 sa-lariés en Pays basque et plusde 200 médecins libéraux
exercent dans ses établisse-ments.
En 2011, les établissementsont accueilli environ 50 000patients en hospitalisation etplus de 25 000 patients dansles deux services d’urgencesà Aguilera et Saint-Étienne.Capio reçoit environ 55 % despatients pris en charge sur leterritoire.
Alors que 50 % des cliniquesen France sont déficitaires,Capio Bayonne reste bénéfi-ciaire. �
� en savoir plus : www.capio.fr/bayonne
capio est une société d’origine suédoise créée en 1994. ce groupe spécialisédans la gestion de cliniques possède aujourd’hui 4 établissements au Pays basque.
CAPIO, C’EST QUOI ?
FiCHeTeCHniqueHistoriqueCapio Bayonne est le résultatde la fusion en 2007 de 5 en-tités juridiques autrefoisconcurrentes (voir article basde page). Le projet de laconstruction d’une nouvelleclinique ultra moderne s’estimposé dès 2010.
ObjectifsLe regroupement des cli-niques de Bayonne dans unseul établissement permet deconcentrer les pôles d’excel-lence et d’en constituer denouveaux pour offrir aux pa-tients une meilleure qualitéde soins et aux praticiens lesbonnes conditions de travailpour réaliser un projet médi-cal innovant et performant.
4 points forts- 80 millions d’euros d’inves-tissement- Un meilleur accueil- Offrir aux patients l'accès àdes techniques de pointe- De meilleures conditionsde travail pour les personnels
50 000c’est le nombre de patients qu’ac-cueillera chaque année la nouvelleclinique dont la moitié en ambula-toire. 1 600 accouchements par any seront également pratiqués.
e travail »
« l’important est que l’offre de soins soit de qualité »
MICHEL GLANES, directeur du Centre Hospitalier de la Côte Basque : « Pour nous,l’important est que l’offre de soins public/privé du territoire soit de qualité pour tous lespatients. Les travaux de rénovation que nous avons entrepris au Centre Hospitalier seront terminés l’année prochaine et le projet de la nouvelle clinique de Capio s’inscrit dans une démarche de cohérence et de complémentarité. Il est fondamentalque l’entente entre les équipes et la saine concurrence public/privé qui existent,persistent et se développent de façon à pouvoir offrir aux patients du Pays basqueet du sud des Landes les meilleurs plateaux techniques sur l’ensemble des pathologies. »
« c’est un projet ambitieux et intéressant ».AURELIA BERNARDI, 29 ans, infirmière diplômée d’État au bloc de laclinique Saint-Étienne de Bayonne : « La construction de cette nouvelle cli-nique est un projet ambitieux et très intéressant pour l’ensemble des équipes.La mise en commun des expériences et des savoir-faire dans un même lieuest une très bonne chose. Nous allons bénéficier de plateaux techniques in-novants qui apporteront aux patients et aux personnels un vrai confort. J’es-père que ce sera aussi l’occasion de bénéficier de formations de pointe quireprésentent un vrai plus professionnel. En fait, j’attends, comme un grand nom-bre de mes collègues, la réalisation de ce projet avec une certaine impatience ».
1 600c’est le nombre de naissancespar an qu’accueillera la nouvelleclinique de Bayonne
quelles sont les principales particularités de ce nouvel établissement ?Il y en a beaucoup, mais je pense quela création dans un même lieu de 21blocs opératoires de haut niveaudont un potentiellement robotisé etun réservé à la radiologie interven-tionnelle avec 250 lits et places, d'unservice de radiologie moderne avecscanner et IRM et d'un service d'ur-gences, sont de vrais atouts pour lasécurité et le confort des patients etdes personnels. Un simple exempleillustre bien l'intérêt de regrouper lesservices dans un même endroit : sou-vent nous avions 1 ou 2 chirurgienspar spécialité par établissement. De-main, nous aurons au moins 3 ou 4spécialistes par service. Le travail seradonc mieux organisé pour le plusgrand bénéfice des usagersEnsuite, le lieu d’implantation decette nouvelle clinique avec ses 450places de parking est une chancenon négligeable. Idéalement placéeau carrefour de tous les autoroutes,
elle sera accessible à tous en évitantle centre de Bayonne. Cela réduira defaçon significative les temps detransport toujours délicats à gérer.Enfin, la construction de ce bâtimentaux normes HQE et de basseconsommation énergétique, amélio-rera l’accueil des patients et de leursaccompagnants. Avec son entréeunique la circulation sera facilitée, leslarges baies vitrées apporteront unelumière naturelle apaisante et leschambres seront conçues pour leplus grand confort de tous. Elles se-ront équipées en nouvelles techno-logies et ressembleront plus à cellesd’un hôtel qu’à celles d’une clinique.
Avez-vous trouvé le nom de ce nouvel établissement ?Pas encore. Nous allons relancer uneconsultation auprès des équipes.L’idée pourrait être d’ajouter à « Cli-nique Capio Bayonne » un adjectifbasque. La réflexion reste donc ou-verte et toutes les propositions se-ront les bienvenues. �
avaux de la nouvelle clinique ont commencésur le site Prissé à Bayonne.
dossier du mois14
Toutes les chambres seront dotées de largesbaies vitrées et la décoration permettrad’intégrer au mieux les éléments médicaux
la nouvelle clinique comptera 21 blocs, 250 lits ettous les services attenants une organisation optimalepour la pratique d'une médecine moderne.
la « Rue Principale » du nouvel éta-blissement donnera accès à tous lesservices en facilitant la circulation.(documents AIA Architectes lyon)
située dans le quartier du Prissé surles hauteurs de Bayonne et prochedes autoroutes, la nouvelle cliniquesera sur un site remarquable.
Respecter le site et sa végétation aété une priorité dans la conceptionde ce nouveau bâtiment.
les fouilles archéologiques sont lancéessur le terrain de la future clinique
les archéologues sont au travail.
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la vue aérienne du nouvel établissementmontre bien la facilité d’accès pour lesusagers et les professionnels.
Emplacement de lanouvelle Clinique
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Pour vous quel est l’intérêtde la nouvelle clinique debayonne ?La création d'une nouvelle cli-nique nous apparaît depuisplusieurs années comme ab-solument nécessaire. Ellenous permettra d'exercer surdes plateaux techniques mo-dernes avec des équipementsde dernière génération, gagede sécurité et de confort detravail pour toutes leséquipes. Il est également évi-dent que ce nouvel établisse-
ment sera très attractif pourde jeunes médecins qui ap-porteront des compétencescomplémentaires.
que peut-elle apporter deplus aux patients ?Au moins trois choses : sécu-rité, confort, accessibilité. Il estclair que la qualité de soinssera améliorée par des pla-teaux techniques plus perfor-mants et innovants. Lesconditions d'accueil des pa-
tients et de leur famille serontmeilleures et les chambresplus confortables que dansles établissements actuels. Lecaractère excentré de l'éta-blissement permettra aussiun accès plus facile avec plusde possibilités de stationne-ment.
Avez-vous été associé auprojet ?Ce projet est attendu depuisplusieurs années. Les équipes
médicales ont été consultéeset ont participé aux discus-sions sur l'agencement desservices et des blocs opéra-toires. Une forte dynamique aété enclenchée et il étaittemps que le projet abou-tisse. Avec l'annonce du lan-cement de la construction ilne fait aucun doute que notreinvestissement personnelsera à la hauteur de nos at-tentes. �
« UN PROJET À LA HAUTEUR DE NOS ATTENTES »Dr Patrick Joyeux
Pour le dr Patrick Joyeux, chirurgien gynécologue et cancérologue à la clinique lafourcade, le nouvel établissement sera très attractif.
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Fondé par le docteur Pey-ret il y a près d’un siècle, lecentre de Rééducation et
de Réadaptation Fonctionnelledes Embruns de Bidart connaîtune nouvelle jeunesse. Aprèsune passe difficile au début desannées 2000, il est aujourd’huien plein développement :« Grâce à notre statut d’établis-sement privé géré par une asso-ciation loi de 1901 à but nonlucratif, nous pouvons menerune politique d’investissementsdynamique qui nous permetd’être à la pointe des tech-niques de rééducation et deréadaptation fonctionnelle » ex-plique Jocelyne Roche, direc-trice de l’établissement depuis6 ans. Membre de la Fédérationdes Établissements Hospitalierset d’Aide à la Personne (FEHAP),son mode de gestion originalapporte souplesse et équilibredans le respect des valeurs hu-maines.L’histoire des Embruns, n’est pasbanale. En fait, le centre est unancien sanatorium fondé en1919 par le docteur Peyret. En1938, à sa mort, sa femme pour-suivit son projet aidée médica-lement par le docteur Aufaure.En 1963, à la demande de Mme
Peyret, les sœurs Dominicainesde Monteil vinrent s’installerdans un pavillon et en 1966 ladirection de l’établissement leurfut confiée. La dernière reli-gieuse directrice fut SœurJacques Marie, modèle dans sajeunesse du célèbre peintre Ma-tisse. Du fait de son goût pourl’art et sans doute « influencée »par les œuvres du célèbre pein-tre, elle réalisa la fresque muraleque l’on peut toujours admirersur le bâtiment principal ducentre. Peu à peu, la tubercu-lose disparaissant, l’établisse-ment s’orienta vers larééducation fonctionnelle etdepuis 1999 l’ensemble despersonnels et de la directionsont issus de la société civile.
Hautement équipéAujourd’hui, le centre est unétablissement de Soins deSuites et de Réadaptation (SSR)spécialisé en rééducation del’appareil locomoteur : trauma-tologie, orthopédie, rhumato-logie, appareillage, ainsi qu’enrééducation neuro musculaireet maladies neurologiques.L’éducation thérapeutique nu-tritionnelle ainsi que l’éduca-tion thérapeutique des troubles
visico sphinctériens complè-tent le projet médical. Il offredes plateaux techniques haute-ment équipés. La spécialisationdes équipes médicales et ré-éducatives associées à un envi-ronnement exceptionnel enbordure directe de l’océan, fontdes Embruns un lieu unique. Ilcontribue à retour à une meil-leure autonomie physique, psy-cho sociale et au bien-êtreglobal des patients.« Pour nous, le but est que lespatients reprennent leur auto-nomie à leur rythme et dans lesmeilleures conditions de soinspossibles », précise JoselyneRoche. « Pour cela, nous n’hési-tons pas à associer les familleset les proches afin de créer unenvironnement de confiancetoujours bénéfique. Au-delàdes techniques de pointe quenous offrons, des mots commerespect, humanisme et humilité
ont pour nos équipes un vérita-ble sens. Ce sont nos valeurs ».
2,7 millions d’investissementAprès avoir mené ces dernièresannées une politique de mo-dernisation pour offrir aux pa-tients des espaces plusspacieux et mieux adaptés, unnouveau centrede balnéothéra-pie d’eau demer est en traind’être réalisé. Ildoit ouvrir sesportes au premier trimestre del’année prochaine. Cet investis-sement de 2,7 millions d’eurossera équipé de tous les moyenstechniques permettant deprendre en rééducation tous lespatients, quel que soit leur étatde santé ou niveau de dépen-dance ou d’handicap. Il sera lepremier en France à être certifié
Aquacert Balnéothérapie hos-pitalière.Autre nouveauté : d’ici 2016, enadéquation avec la mairie de Bi-dart, un projet de constructiond’un pôle sanitaire et social re-groupant divers professionnels(médecins, dentistes, radio-logues, magasins d’orthopédieet de bien-être…), pourrait voir
le jour en bor-dure de l’établis-sement. « Notreidée est d’offrir àla population lo-cale toute l’offre
de santé au plus proche du do-micile » indique Jocelyne Rocheen précisant que toutes les pro-positions de la filière santé se-ront bienvenues. �
� en savoir plus : Site : www.lesembruns.comTel : 05 59 51 56 56
À Bidart, le centre de Rééducation et de Réadaptation Fonctionnelle « les embruns » géré par une association loi de 1901 continue son développement en préservant ses valeurs.
Le CRRF Les Embruns à BidartUn lieu unique et peu banal
respect desvaleurs humaines
Jocelyne Roche, directrice des Embruns à Bidart.
� Les embruns reçoivent chaque année 1200 pa-tients dont 80 % viennent du bAb. Les séjoursvont de plusieurs jours à plusieurs mois avec unedurée moyenne de 24 jours. Equipé de 80 lits d’hos-pitalisation complète avec des chambres domo-tiques et de 25 places de jour, l’établissementcompte environ 130 salariés. C’est le deuxième em-ployeur de la commune. Dans un souci de dévelop-pement durable sur le plan social, Jocelyne Rochefait appel majoritairement aux prestataires, entre-prises et artisans locaux.
� Les plateaux techniques s’articulent autour dedeux plateaux de kinésithérapie, une balnéothérapieeau de mer (la nouvelle balnéothérapie sera inaugu-rée en février 2013), d’un service de posturologie etd’analyse de la marche, d’une salle d’ergothérapie,d’un plateau de rééducation orthophonique, d’une
salle dédiée à la rééducation par l’outil informatique,d’un atelier cuisine et d’éducation thérapeutique,d’un plateau de rééducation neuropsychologique,d’une salle d’activité et de sport adapté (à noterqu’un partenariat a été noué avec le Bidarteko pourl’handisurf ), d’un parcours de marche extérieur etd’un atelier d’appareillage (prothèses, orthèses).
� L’équipe disponible 24h sur 24 est composée demédecins spécialistes en médecine physique et réa-daptative, de kinésithérapeutes, ergothérapeutes,orthophonistes, neuropsychologues, diététiciennes,psychologue, éducateurs sportifs, infirmières et as-sistantes sociales.
� En 2013, un atelier de conduite automobile avecla possibilité de passer le permis de conduire ainsique la création d’un plateau de kinésithérapie « enplein air » verront le jour.
les embruns en chiffres
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Le magazine de la santé au Pays Basque � septembre 2012 � n° 2
16 à votre service
Les VACCinATiOnsObLiGATOires
Pour la fréquentation scolaire,la vaccination contre les mala-dies suivantes est obligatoire :diphtérie, tétanos, poliomyélite(souvent associés à la coque-luche).D'autres sont vivement recom-mandées : rougeole, oreillons,rubéole (ROR). Soyez vigilantssur les dates de rappel.Le calendrier des vaccina-tions est disponible sur :www.sante.gouv.fr
Les VisiTes mÉDiCALesLe premier bilan de santé esteffectué entre 5 et 6 ans, engrande section de maternelleou au cours préparatoire (C.P.).Cet examen médical completcomprend le dépistage systé-matique des handicaps ou dé-fauts mineurs (vue, audition,troubles du langage, du com-portement). La présence d'unparent est conseillée. Vouspouvez demander une autori-
sation d'absence à votre em-ployeur en présentant laconvocation à cette visite mé-dicale obligatoire.
Le DOssier mÉDiCALLe compte-rendu de chaqueexamen de santé est noté parle médecin de l'Éducation na-tionale sur le "dossier de santéde l'élève" de votre enfant. Cedossier relève du secret médi-cal. Vous pouvez cependantdemander à en avoir connais-sance en prenant rendez-vousavec le médecin de l'Éducationnationale ou en demandant àce que son contenu soit com-muniqué à votre médecin.
sOins eT urGenCesÀ L'ÉCOLe
Un protocole national sur l'or-ganisation des soins et des ur-gences dans les écoles et lesétablissements d'enseigne-ment est en vigueur. Desconsignes précises sur laconduite à tenir en cas d'ur-
gence doivent être affichées.Une ligne téléphonique per-mettant de contacter les ser-vices d'urgence doit êtreaccessible en permanence.Toutes les écoles s'assurent leconcours d'un service d'hospi-talisation proche, susceptibled'accueillir les élèves en casd'urgence. Dans tous les casgraves, la famille est prévenueainsi que le directeur d'école.
AssurAnCes sCOLAires
La souscription d'une assu-rance scolaire pour les activitésscolaires et facultatives est ungage de sécurité, pour lesélèves et leurs parents.L’assurance scolaire souscritedoit garantir les dommages :que l’élève pourrait causer àdes tiers (garantie de responsa-bilité civile) qu’il pourrait subir(garantie individuelle accidentscorporels). Les titulaires d'unepolice d'assurance multirisquesfamiliale doivent vérifier atten-tivement la nature des risquescouverts par ce contrat. Il estconseillé de demander à l’assu-reur de fournir par écrit les pré-cisions nécessaires. �
PRATIqUe
� les numéros d’urgences
� comment trouver un médecin de garde ?Essayez tout d'abord de téléphoner à votre médecin traitant, ily a souvent un message vocal mentionnant le nom et le numérodu médecin de garde aux horaires de fermeture du cabinet. Gar-dez un papier et un crayon à côté du téléphone pour noter.Autrement, composez le 112 et demandez à connaître le nom,le numéro de téléphone et l'adresse du médecin de garde leplus proche.Enfin, et en dernier recours, rendez-vous aux urgences les plusproches. Si vous ne savez pas où elles se trouvent, une rechercherapide sur Internet ou en composant le numéro des renseigne-ments vous aidera (118 008, 118 218, 118 712, etc.)
� comment trouver une pharmacie de garde ?Week-end et jours fériés : vous pouvez demander au médecinqui vous délivre l’ordonnance ou consulter l’affichage sur la vi-trine de votre pharmacie ou son répondeur téléphonique, faireune recherche sur des sites web spécialisés (3915, 3237.fr,pharmaciesdegarde.com …) ou appeler votre commissariat(Police Secours au 17) ou votre gendarmerie. La nuit en se-maine : après 19h, voire 20h, votre pharmacie sera fermée. Uni-quement en cas d’urgence, une officine assurera la délivrancede vos médicaments. Pour la connaître, composez le 15 (Samu)ou rendez-vous directement à votre commissariat ou gendar-merie avec l’ordonnance et votre carte vitale. Ce service estréservé aux impératifs absolus et vous devrez alors téléphonerà l’officine indiquée avant de vous y rendre.
� comment joindre une infirmière ?Pour joindre une infirmière vous pouvez :- chercher dans les pages jaunes de l’annuaire téléphonique- demander à votre médecin traitant- vous pouvez aussi composer le 15 uniquement en cas d’ur-gence vitale.
15 17 18 3624sAmu Police
GendarmeriePompiers sOs médecin
24H/24
à votre service 17
Le magazine de la santé au Pays Basque � septembre 2012 � n° 2
serViCesmaison Couderc Orthopédie1 av. Léon Bonnat - 64100 BAYONNETél. 05 59 59 77 48
La ceinture de traction lombaire soulageefficacement la douleur, réduit la pressionau niveau des vertèbres lombaires en élar-gissant l'espace entre eux. Elle soulage également la pressiondue au poids et aux mouvements de la colonne lombaire etréduit de ce fait le pression intra-discale.
communiqué
Santé et rentrée scolaireles indispensables…Toutes les écoles du Pays basque s’occupent aussi de la santé des enfants.
18 à votre service
Vous êtes admis à la suite d'une urgence :les formalités seront réduites au minimum,vous ou l'un de vos proches devrez toutefoisprésenter les documents nécessaires au bu-reau des Admissions dans les meilleurs délais.Vous êtes admis à la suite d'une consulta-tion ou d'un rendez-vous, dans ce cas, mu-nissez-vous :� de votre carte d'identité, ou de votre cartede séjour ;� de votre carte Vitale et de l'attestation pa-pier l'accompagnant, ou à défaut, des pièces
répertoriées plus loin ;� d'un justificatif de domicile (facture EDF,quittance de loyer) ;Munissez vous aussi des documents relatifs àvotre couverture santé complémentaire :� de votre carte d'adhérent à une mutuelle.� de votre attestation CMU (couverture ma-ladie universelle) complémentaire ;� de votre attestation d'aide médicale État ;� dans le cas d'un accouchement, n'oubliezpas la feuille de suivi de la maternité.Sachez également que, dans tous les cas,
vous devez communiquer au service des ad-missions les coordonnées du médecin traitantque vous avez déclaré à la sécurité sociale.Dans le cas d'une hospitalisation program-mée, et si vous n'avez pas déjà un dossier ausein de l'hôpital , pensez à apporter toutes lesinformations médicales même anciennes, envotre possession :� votre carnet de santé ;� les ordonnances, résultats d'analyses, ra-diographies, électrocardiogrammes, carte degroupe sanguin, la lettre de votre médecin ;Dès votre arrivée, pensez également à indi-quer à l'infirmière si vous suivez un traitement.si vous n’avez pas de carte Vitale, voici lesdocuments qu'il faudra remettre au bureaudes admissions selon votre situation.� si vous êtes salarié(e) : votre dernier bulle-tin de salaire ;
� si vous êtes chômeur indemnisé, votre dernière attestation Assedic ;� si vous êtes retraité(e) : votre titre de retraite ;� si vous êtes ressortissant de l'Union euro-péenne (U.E.), votre carte européenne d'Assu-rance Maladie ou le formulaire E111 ou E112 ;� si vous venez d'un autre pays, en dehorsde l'U.E., la prise en charge délivrée par votreorganisme de sécurité sociale.Si vous ne pouvez fournir aucun de ces docu-ments, votre caisse d'Assurance Maladie peutétablir, sous certaines conditions, une attesta-tion en urgence de la C.M.U. de base ou uneattestation de l'Aide médicale de l'État. Cetteprocédure se fera à votre demande ou à l'initiative de l'établissement hospitalier danslequel vous êtes admis.
Quels documents pour
une hospitalisation ?
Bon à savoir
Faites contrôler sa vue.Bien voir, c’est essentiel enclasse, car la vue conditionnel’apprentissage de la lectureet la réussite scolaire. Consul-ter un ophtalmo régulière-ment est un bon réflexe pours’assurer que tout va bien dece côté-là. Attention, les dé-lais sont parfois longs. N’hési-tez pas à prendre rendez-vousdès maintenant.
Faites contrôler son au-dition au moindre doute.Toute baisse de l’audition estpréjudiciable aux apprentis-sages. Au moindre doute,consultez un médecin ORLqui procédera à une batteriede tests auditifs.
mettez à jour son calen-drier vaccinal. La rentréeest l’occasion de vérifier si sesvaccins sont à jour. Sachez
que si vous avez manqué unrappel, il n’est pas nécessairede reprendre la procédurevaccinale à son début. Enfin,vacciner votre enfant, c’est leprotéger contre des maladiespotentiellement graves, maisc’est aussi protéger les autres
membres de la famille. C’estun acte collectif. En savoirplus : mesvaccins.net.
une visite chez le den-tiste. Chaque année, uneconsultation chez le dentistes’impose, pour vérifier l’ab-
sence de caries dentaires,mais aussi pour contrôler lepositionnement dentaire (untraitement orthodontiquepeut être nécessaire).
Le certificat médical.Indispensable pour pratiquerdes activités sportives enclub, il vous sera délivré par votre médecintraitant. Prévoyezdonc une consulta-tion de contrôleavant la rentrée. Etdès maintenant, in-citez votre enfant àchoisir un ou deux sports quil’attirent. L’objectif est qu’ilpratique régulièrement unsport qu’il aime. Renseignez-vous sur les différentes activi-tés proposées auprès desassociations.Pensez à son attestation d’as-surance : vous en aurez be-soin pour l’école et pour la
pratique des activités spor-tives. Pensez à le demander àvotre assureur. Muni de voscodes d’accès personnels, ilest aussi possible de la télé-charger directement sur lesite de votre assureur.
surveillez son poids.Le médecin s’en charge habi-
tuellement, sinon,vous pouvez,vous aussi, suivrel’évolution de sonindice de massecorporelle. Le cal-cul est le même
que pour les adultes : divisezdeux fois le poids par la taille.Ensuite reportez la valeur ob-tenue sur la courbe qui figuredans son carnet de santé. Ilest bien plus facile de prendreen charge un surpoids débu-tant qu’un surpoids installé.N’hésitez pas à en parler àvotre médecin. �
la rentrée scolaire est un bon moment pour reprendre de bonnes habitudes et contrôler la santé des enfants.
Bonnes résolutionsAvoir des enfants en bonne santé
reprendreles bonneshabitudes
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COMMENT RÉCUPÉRER MES POINTS ?ICI, NOUS VOUS AIDONS !
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