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Le Stephanais Bimensuel municipal d’informations locales Saint-Étienne-du-Rouvray du 11 au 25 septembre 2008 N° 67 Saint-Étienne-du-Rouvray a connu ces dix dernières années de nombreux change- ments: arrivée du métro, développement du technopôle du Madrillet, renouvellement urbain… Ces évolutions changent-elles en profondeur l’image de la ville? p. 7 à 10 La nouvelle réputation Papeteries: Europac investit Après le rachat d’Otor, le papetier Europac veut investir pour moderniser l’outil de production. p. 3 La maison des enfants La maison Anne-Frank propose différentes formules de garde adaptées au jeune enfant : crèche, halte-garderie… p. 4 Monstres et compagnie Cette saison, le Rive Gauche multiplie ses actions en direction du jeune public et dévoile une programmation riche. p. 12 Premiers pas sportifs Le service municipal des sports ouvre des créneaux adaptés aux enfants dès 3 ans. p. 14 Trafic poids lourds allégé en ville Depuis l’ouverture de la rocade sud, les camions n’ont plus le droit de s’aventurer en ville pour rejoindre les zones d’activités. p. 2

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Le StephanaisBimensuel municipal d’informations locales Saint-Étienne-du-Rouvray du 11 au 25 septembre 2008 N° 67

Saint-Étienne-du-Rouvray a connu ces dix dernières années de nombreux change-ments:arrivée du métro,développement du technopôle du Madrillet,renouvellementurbain… Ces évolutions changent-elles en profondeur l’image de la ville? p.7 à 10

La nouvelleréputation

Papeteries:EuropacinvestitAprès le rachat d’Otor,

le papetier Europac veut

investir pour moderniser

l’outil de production. p. 3

La maisondes enfantsLa maison Anne-Frank

propose différentes

formules de garde adaptées

au jeune enfant : crèche,

halte-garderie… p. 4

Monstreset compagnieCette saison, le Rive Gauche

multiplie ses actions en

direction du jeune public et

dévoile une programmation

riche. p. 12

Premiers passportifs

Le service municipal des

sports ouvre des créneaux

adaptés aux enfants

dès 3 ans. p. 14

Trafic poids lourdsallégé en villeDepuis l’ouverture de la rocade sud, les camionsn’ont plus le droit de s’aventurer en villepour rejoindre les zones d’activités. p. 2

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15 jours en ville

Le Stéphanais du 11 au 25 septembre 20082

w Permanenced’éluJeudi 30 septembrede 14 heures à15h30, quartierMaurice-Thorez,au centre Georges-Brassens,permanence de

Joachim Moyse, adjointau maire.

w Réunionsdans les quartiersLe service politique de la ville organise desréunions pour associerles habitants à la gestionurbaine de proximité.Cette gestion vise àaméliorer la qualité de viedes quartiers. Prochainesréunions: mardi23 septembre, de 9 à10 heures, au local 5, rueRené-Hartmann, etde 10 à 11 heures aucentre socioculturelGeorges-Brassens.

w Opérationpropretéau Château BlancUn grand nettoyage seraorganisé les 15 et16 septembre sur l’espacecommercial Ernest-Renan,places François-Truffautet Jean-Prévost, dansle cadre de Ma ville enpropre.

Àvo

tre

serv

ice Poids lourds

Les camions n’ontplus droit de cité

Journal municipal d’informations locales.Directeur de la publication : Jérôme Gosselin.Directeur de la communication : Bruno Lafosse.Réalisation : service municipald’information et de communication02 32 95 83 [email protected] 458 – 76 806 Saint-Étienne-du-Rouvray CEDEXConception : Anatome.Infographie : Frédéric Capouillez.Mise en page : Stéphanie Guenier.Rédaction : Nicole Ledroit, Sandrine Gossent,Francine Varin.Photographes : Marie-Hélène Labat, GuillaumePolère.Distribution : Claude Allain.Tirage : 15 000 exemplaires.Imprimerie : ETC, 02 35 95 06 00.Publicité : Médias & publicité, 01 49 46 29 46.

Le Stéphanais

E st-ce la fin despoids lourdsdans les ruesstéphanaises?

Pas tout à fait, mais avec l’ou-verture en juillet dernier de larocade sud, les camions quitransitaient à l’intérieur de lacommune n’ont à présent plusrien à y faire. Le maire a eneffet pris un arrêté précisantles voies de circulations ouver-tes aux transporteurs pourrejoindre les différentes zonesd’activités. Durant l’été, leschefs d’entreprises stéphanaisont reçu un courrier les infor-mant de ces modifications. Et àpremière vue, le message sem-ble bien être passé. C’est le caspar exemple au centre de tripostal du Madrillet dont lescamions rejoignent directe-ment la rocade par l’avenueIsaac-Newton.« Avant la rocade sud, la plu-part des poids lourds reliant lazone industrielle ouest (Petit et Grand-Quevilly, Grand-Couronne) et la zone indus-trielle est (Sotteville/Saint-Étienne) traversaient la ville enentrant depuis l’avenue desCanadiens par l’avenue deFelling et empruntaient la rueJulian-Grimau pour gagner lepont de Quatre-mares, rap-pelle Thierry Cathieutel, duservice voirie. Ou alors, ilsentraient par le rond-point desvaches et se retrouvaient ave-nue du Bic Auber. Ils ne s’enga-geaient pas en ville par plaisir

mais parce que l’alternative decontournement par la départe-mentale 13 (Les Essarts…) leuroccasionnait une vingtaine dekilomètres en plus. Et donc descoûts supplémentaires. »« Avant, les transporteurspréféraient prendre le ris-que d’une amende de 11 €€plutôt que d’allonger leurparcours », ajoute le respon-

sable de la sécurité Yvon LeNeun. À présent, la distanceest toujours un peu plusimportante avec la rocadesud, mais avec un temps deparcours diminué.Toutefois, afin de s’assurer queles nouvelles consignes sontbien respectées, la policemunicipale intensifie sespatrouilles. « Nous avons

constaté très peu d’infractionsdurant l’été, note Yvon LeNeun. Juste quelques chauf-feurs égarés que nous remet-tons sur la bonne route, la plu-part du temps des étrangersperdus à cause de GPS non misà jour. »Reste à voir sur le long terme sila consigne sera respectée. u

Boul

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Technopôle du Madrillet

GRAND-QUEVILLY

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ROCADE SUD

ZACMADRILLET

ZACDE L’ÉTANG

Vers autoroute A 13(Caen, Paris, Le Havre, Le Mans)

Z.I. EST DU BORD DE SEINE

Rond-point des vaches

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nSUD III

ZAC DELA VENTEOLIVIER

Zénith

Excepté pour la desserte locale, les camions n’ont plus le droit de circuler à l’intérieur

de la ville. Avec la rocade sud, les accès aux zones d’activités sont désormais simplifiés.

L’ouverture de la rocade sud a été accueillieavec soulagement par Michel Français, direc-teur d’Ipelec (concepteur de kits électriques), etpremière entreprise implantée sur la zone d’acti-vités de la Vente Olivier. Désormais une bretelled’accès direct depuis la voie rapide débouche surla zone. « Nous l’attendions avec impatienceparce que nous avions tous les jours nos fournis-

seurs ou nos clients au téléphone, perdus, inca-pables de nous trouver. » Temporairement, lescamions avaient été autorisés à emprunter lesrues du quartier de La Houssière, « mais évidem-ment ce n’était pas prévu pour des semi-remor-ques ». Près de 2000 camions par an entrent ousortent de chez Ipelec.

Ipelec branchée sur la rocade sud

En rouge, les voies que doivent désormais emprunter les poids lourds.www.saintetiennedurouvray.fr

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3

Industrie

Europac prêtà s’investir

D’ici le 19 septembre, les cartes d’électeurs en vue de l’élection des conseillersprud’hommes vont êtreenvoyées. Le 3 décembre, sala-riés et employeurs auront à élireleurs conseillers prud’hommes.Ces juges issus du monde pro-fessionnel interviennent pourtout désaccord sur le contrat detravail, sa constitution ou sa rup-ture. C’est une juridiction pré-cieuse face aux attaquesmenées contre le Code du tra-vail. Sont concernés les salariés

de droit privé de plus de 16 ans,quelle que soit leur nationalité,en CDI ou CDD, en contrat detravail temporaire ou contratd’apprentissage.Les cartes d’électeurs sontenvoyées automatiquementsuite à l’inscription par l’em-ployeur. Ensuite, la liste électo-rale sera librement consultableen mairie. Employeurs et salariésauront jusqu’au 20 octobre pour,le cas échéant, demander leurinscription, leur radiation oufaire modifier les données. u

Prud’hommes

Les cartesd’électeurs arrivent

Repreneur d’Otor, le papetier espagnol Europac projettedes investissements pour développer sa nouvelleacquisition en France.

L ’ a n c i e n n eC h a p e l l eDarblay, rache-tée par le car-

tonnier Otor en 1998, puis pas-sée aux mains du fonds de pen-sion américain Carlyle, s’ap-pelle désormais Europac.L’achat par le papetier espa-gnol s’est conclu en juin. Lesreprésentants syndicaux, quiont obtenu des garanties sur lemaintien des emplois et desacquis salariaux, voient cettereprise par un industrielcomme une « opportunité ».Surtout, le nouveau proprié-taire a déjà décidé de recapita-liser la papeterie qui était défi-citaire: 58 millions d’euros poursortir les comptes du rouge. De

l’argent frais qui permettra demoderniser la principalemachine du site, la numéro 5,productrice de papier pourondulé et d’équiper l’entreprised’une presse à sabot. « Il y a unevolonté d’investir des action-naires qui devrait pérenniser laproduction, juge André-PierreTerrier, élu CGT du comité d’en-treprise. Nous veillerons à ceque cela soit concrétisé indus-triellement et socialement. »L’objectif est de passer laproduction de 220 000 à320 000 tonnes de papierondulé. « Une augmentationimportante qui nous remetdans la concurrence euro-péenne », résume le directeur,Jacky Quiesse.

Côté cartonnerie, puisque lesdeux unités de papeterie etcartonnerie sont séparéesdepuis 2004, le secrétaire duCE, Emmanuel Duflos, élu USLT-UNSA, porte la même appré-ciation: « Il faut être vigilant,mais c’est une opportunité, çarouvre des possibilités. »« Europac a la volonté de sedévelopper en France dans lepapier et dans l’emballage,pour mener de façon intégréesa production de papierondulé, confirme PierreBrangé, directeur de la carton-nerie qui compte 67 emplois.Quand la stratégie commer-ciale sera définie, il pourraalors y avoir des ambitionspour la cartonnerie. » u

Au moment où les diri-geants du patronat par lavoix de la présidente duMedef réclament à corps età cri la suppression de l’im-pôt sur les grandes fortunes,la majorité des Français s’in-quiètent de l’évolutionnégative de leur pouvoird’achat, mis à mal par leshausses successives, lesmesures gouvernementalesprises depuis quelques moiset surtout par la stagnationdes salaires.Il apparaît de plus en plusévident que la seule reven-dication sérieuse à porterpour obtenir une augmenta-tion des budgets familiauxconsiste à obtenirune hausse dessalaires, des pen-sions, des retraites,que voudrait évitergouvernement et

patronat, leur objectif étantplutôt de réduire sans cessele coût du travail.Des mobilisations unitairesse préparent au niveau syn-dical sur cette question dessalaires et des retraites. Ilest nécessaire pour que cel-les-ci soient victorieuses,que toute la gauche se ras-semble pour s’opposer à lapolitique de destructionsociale actuelle et surtoutpour promouvoir une véri-table politique de change-ment qui tourne le dos auconsensus libéral.C’est pourquoi il importe departiciper à toutes les initia-tives qui iront dans ce sens.

HHuubbeerrttWWuullffrraanncc,,mmaaiirree,,ccoonnsseeiilllleerr ggéénnéérraall

À mon avis

Il faut augmenterles salaires

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Le Stéphanais du 11 au 25 septembre 20084

w La Caf ouvreses portesL’antenne socialeCaf de la ville,installée depuis

quelques mois placeJean-Prévost au ChâteauBlanc, organise lundi22 septembre unejournée portes ouvertes.L’occasion pour les troisconseillères en économiesociale et familialed’accueillir et deprésenter aux habitantset aux partenaires locauxles actions qu’ellesmènent toute l’année.De 10 à 17 heures, placeJean-Prévost.Tél. : 0235668825

w Sortie d’automneLa Fédération généraledes retraités deschemins de fer proposeune sortie au domaineRêve de bisons àMuchedent, jeudi9 octobre. Départ en carà 8 heures, place del’église, retour vers19 heures. Participationde 59 € adhérent et 61 €non adhérent.Renseignements :Monique His,0235660708.

w L’Agglo distribueses cabasL’Agglo. de Rouen faitdes distributionsgratuites de sacs cabaspour sensibiliser aurecyclage et limiterl’usage de sacsplastiques. La distributionà Saint-Étienne-du-Rouvray est prévuemercredi 17 septembre,au marché, rue duMadrillet. Fournir unjustificatif de domicile.

Vit

e d

it

E n ce débutd’après-midi le calme règneà la maison

de la petite enfance Anne-Frank. La plupart des occupantsfait la sieste. L’occasion dedécouvrir, avec la directrice,Josiane Godard, comment la

vie s’organise dans chacune desunités qui composent ce lieuentièrement pensé pour le bienêtre des tout-petits.Autour de l’îlot central, chaquesection a été conçue sur unmodèle identique: une salled’éveil, un ou deux dortoirs,des sanitaires et une ouverture

indépendante sur la cour exté-rieure. « Tout est organisé pourfavoriser l’autonomie de l’en-fant. Les marches pour qu’il selave les mains seul, les bannet-tes à sa hauteur pour qu’il posedoudou et tétine… »À la halte-garderie, quatorzetout-petits au maximumsont présents au mêmemoment pour la journée ou la demi-journée. « C’est la solution idéale pour permet-tre aux parents de souffler un peu et aux enfants de sefamiliariser avec un nouvelenvironnement. »La porte d’à côté est celle de lacrèche, à droite sont accueillisles bébés qui ne marchent pas,à gauche les plus grands. « Ce

découpage permet de respec-ter le rythme de chacun.Chaque auxiliaire de puéricul-ture s’occupe de quatre oucinq enfants, toujours lesmêmes, ce qui facilite la rela-tion avec l’enfant, mais aussiavec la famille. »Chaque soir, un cahier de liai-son est glissé dans le sac debébé. Y figurent les grandesjoies et les petits malheurs deson propriétaire, ses progrès etle détail de ses activités. En find’année, les bambins repartentavec un album photo riche-ment illustré. « C’est un docu-ment précieux qui retrace tousles moments forts, préciseJosiane Godard, d’autant qu’icitoutes les occasions sont bon-nes pour faire la fête. »Autre particularité d’Anne-Frank, la présence sur placed’une lingerie avec sa machine à laver industrielle qui tournehuit fois par jour et surtout sacuisine. « Nous préparons biensûr les biberons, mais aussi lespetits plats pour les enfantspassés à l’alimentation solide.Ce ne serait pas gérable pour la cuisine centrale denous fournir : entre ceux qui mangent la nourriture mixée,moulinée, avec des morceaux,sans protéine… » u

• Maison de la petite enfance:

10, rue André-Bourvil.

Tél. : 0235668610.

Mél: [email protected]

Tout-petits

La maisonqui aide à grandir

La maison Anne-Frank propose différents modes d’accueils collectifsaux parents. Même si les places sont courues, des inscriptions restentpossibles toute l’année.

Ouverte en 1994 au cœurdu Château Blanc, la mai-son Anne-Frank abrite plu-sieurs structures collecti-ves: une halte-garderie, unecrèche, un pôle ressourcepour les assistantes maternel-

les de la crèche familialemunicipale, une bibliothèqueet même pour les plus grandsdéjà scolarisés, un centre deloisirs et une classe de mater-nelle rattachée à l’écoleRobespierre toute proche.

Multi-accueilpour tous les besoins

Chaque jour, les enfants sont accueillis par la même auxiliaire de puériculture.

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ÉTAT CIVILMariagesEl Hassen Teskrat et OuardaMokrani/Michel Jobin et Patricia Desoutter/Olivier Cirasse et EugénieAubin/Farid Tahenni etCaroline Parmentier/Thierry Deuley et SylvieRondeau/Cédric Bréval et Natacha Olivier.NaissancesRayan Maddour/AlyssaMarquis/BadredineMedani/Mohammed-Amine Molou/JoffroyNkanza/Tasnim Ouaissa/Paul Pacotte/JessiePontaillier/JulesThion/Eylul Ulutas/AnaïsVictoria/Yagiz Bütün/Mayline et NéliaDahamna/Téo Demir/Emirhan Keles/SoannKouki/Annaléna, Kayna etLéona Leroyer/GuytyNadjaf/Mohamed-AmineSassi/Steven Callarec/Mathys Chirade/JadeDailly/Shaïneze Dehayes/Maëlla De Oliveira/LylanHaros/Méline Havez/Jameson Heldebaume/Yassine Himmid/LinaLagab/Clara Lemeunier/Juliane Moignard/LilianMonteiro/ArounaN’Dong/Axel Noel/AminOreyomi/MohamedOuchchne/Inès Sargana/Riana Sobukanla.DécèsKamel Lahouassa/Jacqueline Schapman/Yvonnette Mariano/RenéeDecaux/René Le Fournis/Alice Tabart/MarcelNoël/Gisèle Cuenne/Claude Madec/GenevièveMadec.

w Avisd’enquêtepubliqueUne enquêtepublique relative

au déclassement dudomaine publiccommunal d’un délaissésitué rue George-Sandse déroulera du15 septembre au3 octobre, de 9 à12 heures et de 13 à17 heures (du lundi auvendredi). Les personnesintéressées peuventconsulter les plans etinscrire leurs remarquessur le registre tenu à ladirection de l’urbanismeet du paysage.Mme Colonnier,commissaire enquêteur,se tiendra à ladisposition du public ledernier jour de l’enquête.

w Seniors:repas asiatiqueL’Asie sera le thèmedu repas servi mercredi24 septembre dansles foyers-restaurantsAmbroise-Croizat (animépar Sabrina et FreddyFriant) et Geneviève-Bourdon animé parl’orchestre Coletteet Pierre). Tarif 4,5O€.Réservationsobligatoires à partir du 15 au 0232959358.Nombre de places limité.

w Vide grenierLe comité des quartiersdu centre organise,dimanche 21 septembre,un vide grenier rueLazare-Carnot.Inscriptions aux Vaillons(267, rue de Paris)samedi 13 de 10 à12 heures.Renseignements au 0663060639.

Vit

e d

it

L a rue Danielle-Casanova ouvre par-tiellement à la cir-

culation en septembre. Jusqu’àprésent, les premiers habitantsdes Cateliers ne pouvaient ren-trer chez eux qu’en passant parla rue du Champ-des-Bruyères.Ils pourront désormais y accé-der aussi depuis la rue Julian-Grimau. La rue Casanova n’estpour l’instant ouverte que surun tronçon jusqu’à la rueGeneviève-de Gaulle et ne sertqu’aux riverains. Elle entreratotalement en service en 2010 àl’achèvement des 19 nouveauxpavillons en cours de construc-tion par le bailleur Logiseine.Elle fera alors la jonction entreles rues Julian-Grimau et Orée-du-Rouvray.En face, la rue Maria-Callasouvre également. Elle dessertles nouvelles résidences locati-ves du Foyer stéphanaisconstruites au-dessus du quar-tier Paul-Langevin ainsi qu’une

quarantaine de pavillons encours de livraison par PFN.Un feu tricolore marque lecarrefour de ces deux nou-velles rues avec la rue Julian-Grimau. Il permettra de régu-ler la circulation importante surcette voie de liaison entre lehaut et le bas de la ville : lesautomobilistes riverains pour-ront sortir tranquillement de

chez eux. « Surtout, il sécuriserales traversées des piétons »,insiste Rodolphe Lesouhaitier,responsable voirie aux servicestechniques. Entre les usagersdes arrêts de bus de la ligne 27,les collégiens de Louise-Michelou les promeneurs tentés par lebois des Anémones, les piétonssont nombreux dans ce quartieren plein développement. u

Deux arrêts de bus sontéquipés depuis cet été debornes d’information élec-troniques. Elles permettent,entre autres, de connaître lestemps d’attentes entre lesbus. Les deux arrêts de laTCAR concernés sont celui dela mairie, place de laLibération (lignes 10 et 41) etcelui du Zénith, avenue desCanadiens (lignes 7 et 32),

équipés de bornes dites dyna-miques. Comme aux stationsdu métro, l’écran de la borneindique l’horaire de passagedes deux prochains véhiculeset, éventuellement, informe sila ligne est déviée ou suspen-due. « Les 50 arrêts les plusfréquentés, les plus stratégi-ques dans l’agglomération,sont équipés, indique LaurentMeyer, responsable du dossier

au service transports del’Agglo. C’est un service com-plémentaire aux usagers. » Lalocalisation des bus par satel-lite est couplée à un comp-tage des tours de roues, l’in-formation envoyée par radioau central de la TCAR est renvoyée toutes les 30 secondes vers les bornes,la mise à jour est donc rapideet régulière. u

Transports Bus : infos en lignes…

Cateliers

L’ouverture de deux rues et la pose d’un feu tricoloreaccompagnent l’essor du quartier des Cateliers.

Deux nouvellesrues ouvertes

La mise en service d’un feu tricolore sécurisera les piétons.

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Le Stéphanais du 11 au 25 septembre 20086

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7

Dossier

L’arrivée du métro en 1997,le technopôle du Madrillet,le renouvellement urbain,la maison des forêts… La villese transforme en profondeurdepuis une dizaine d’années.Mais ces changementssuffisent-ils à améliorer l’imagede Saint-Étienne-du-Rouvray ?Regards croisés.

«Avec ses réserves foncièresdisponibles, ses nouveauxaménagements routiers etses offres de formation de

haut niveau, Saint-Étienne-du-Rouvray à l’extré-mité sud de l’agglomération de Rouen a l’ambi-tion de devenir le nouveau centre de gravitéd’une communauté urbaine, un trait d’union stra-tégique à mi-chemin entre Barentin et Elbeuf. »C’est en ces termes que Fil Fax, le quotidien des-tiné aux « décideurs » normands dressait le por-trait de la ville dans un article paru en mars der-nier. Une tonalité différente de celle relayée dansles médias locaux plus prompts à faire rimer

Saint-Étienne-du-Rouvray avec faits divers et, iln’y a pas si longtemps, avec voitures brûlées.Mais petit à petit, à l’intérieur comme à l’exté-rieur, beaucoup considèrent que la ville évolue.« Pour moi qui travaille dans toutes les villes dela rive gauche, c’est sûr que l’image de Saint-Étienne-du-Rouvray change, témoigne GillesLamy, journaliste chargé de couvrir la rive gauchepour le quotidien Paris-Normandie. Il y a de nou-veaux quartiers, des immeubles qui tombent,c’est plutôt bénéfique… Je ne dirais pas une villeplus moderne, mais plus ouverte. Le site internettémoigne de cette ouverture, c’est un des mieuxfaits de l’agglomération. J’ai plaisir à y venir, w

Regards sur la ville

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Le Stéphanais du 11 au 25 septembre 20088

les contacts sont faciles, on travaille enconfiance. »Pour ceux qui ont connu la ville avant et qui la retraver-sent aujourd’hui, par hasard, c’est une transfiguration!À 66 ans, Olivier Honoré est bien placé pour jugerles transformations urbaines de Saint-Étienne-du-Rouvray, lui qui connaît la ville depuis plusde quarante ans. Wallon, Robespierre,Musset, il a habité tous les quartiers ettesté tous les étages (9e, 4e, 1er…), avantde suivre à la loupe la métamorphosede Verlaine. « Depuis juillet 2006,j’habite cette maison, avec un jardin,témoigne ce retraité qui a troqué sacanne à pêche contre un sécateur.J’ai suivi la reconstruction du quar-tier, pierre par pierre. Il n’y a pas dedoute, on est mieux qu’avant. »« Ce ne sont pas de grandes barrestristes », surenchérit Marie-Christine Brien, une voisine.Installée sur sa terrasse avec un livre,elle se souvient: « Avant, j’allumais lalumière toute l’année, ici j’ai le soleil ».

Le changement est indéniable pour ceux quiprofitent de ces logements sociaux d’un nou-veau type (pavillons individuels ou semi-collectifs).Mais comment le ressentent les autres Stéphanais?Certains comme Fabrice, habitant du Château Blancdepuis 1988, souligne que « l’horizon s’est éclairci, mêmepour les logements non rénovés, grâce à la destructionde beaucoup d’immeubles voisins ». Pour autant, tout lemonde n’a pas encore perçu la transformation. Il faut

dire qu’entre le moment où la décision de rénover unquartier est prise et le retour des habitants dans deslogements neufs – après, parfois, de pénibles déména-

gements — il peut se passer plusieurs années. Letemps de la rénovation urbaine est plus lent que le

temps du quotidien!

Au contact des enfants de l’écoleHenri-Wallon, l’architecte Jean-ClaudeSchmid, président de l’associationZig-Zag, confirme que « les jeunesne se sont rendus compte que tar-divement que les choses bou-geaient, en voyant concrètementles transformations. Ils ont décou-vert d’un seul coup un univers trèsdifférent et il est encore trop tôtpour voir comment ils vont s’ap-proprier ces nouvelles formes d’ha-

bitat ». Seule certitude pour cetarchitecte, qui embarque les jeunes

dans des balades en ville, « les jeunesconnaissent très peu leur ville, surtout

le centre ». Si l’arrivée du métro en 1997 apermis de désenclaver le quartier du

Château Blanc en le mettant à 20 minutes ducentre de Rouen, la fracture entre le haut et le

bas de la commune reste le point faible de Saint-Étienne-du-Rouvray. Une carence que devrait combler

le nouveau quartier des Cateliers. Mais il est encore unpeu tôt pour le constater. u

Comment jugez-vous les changements qui

s’opèrent dans la ville, particulièrement au

technopôle du Madrillet où la faculté de

sciences est installée ?

Cafer Ozkul, président de l’université de

Rouen : Au fil des années le technopôle

prend une belle allure avec un pôle universi-

taire et de recherche et un pôle économique.

Nous agissons nous-mêmes pour l’amélio-

ration de l’image de la ville, nous sommes

un des acteurs de ces changements, comme

c’est le cas de l’Insa, de l’Esigelec ou du

Coria… Pour que cela se poursuive, de nou-

velles entreprises en lien avec l’université et

les laboratoires doivent encore s’y installer.

Quelle image les étudiants et les personnels

ont-ils de la ville ?

C.O : Une image qu’il faut sans doute amé-

liorer, surtout en termes d’animation et de

vie au technopôle. Il manque aujourd’hui

des lieux de convivialité. Il n’existe pas ave-

nue de l’Université de commerces, de lieux

de rencontres… Mais nous y travaillons

avec le maire Hubert Wulfranc.

Nous avons un projet de maison de l’étu-

diant, d’extension du gymnase et à plus

long terme de création d’une maison des

sciences et des techniques, animée par des

scientifiques. Un peu à l’image du

Futuroscope de Poitiers.

Que faudrait-il faire pour que toutes les bar-

rières tombent entre les habitants et le tech-

nopôle ?

C.O : Nous devons faire en sorte que les étu-

diants développent des projets au bénéfice

des habitants. Comme cela se fait déjà par

exemple avec la Fête de la science. Cela a été

ma volonté qu’elle se déroule ici et pas à

Mont-Saint-Aignan. Il faut qu’à l’avenir des

conférences de vulgarisation scientifique

voient le jour, que les portes s’ouvrent sur

l’extérieur.

Cafer Ozkul: « L’université contribue à l’évolution de la ville »

Dessins : Rémi MalinGrëy, Iconovox.

La fracture entre le haut et le basde la ville reste un point faible

« Les jeunesconnaissent peu leur ville »

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«Le quartierdu ChâteauBlanc n’estpas celui

que j’ai connu quand j’étaispetite, remarque Singrid, uneétudiante de 19 ans. Les men-talités ont changé et les gensont grandi. » Même si certainshabitants, à l’instar de

Mariam, 21 ans, regrettentqu’« à chaque fête nationale,ça pète de partout », nom-breux sont ceux qui souli-gnent une évolution positive.Lucilia, 22 ans, note aussi quela vie s’est apaisée : « Quandj’étais petite, je ne pouvaispas dormir à cause du bruit,mais ceux qui faisaient des

conneries ont grandi et lamairie fait des choses pouroccuper les jeunes ». « Nousavons un bon partenariat avecSaint-Étienne dont le terri-toire est maillé de quatre cen-tres sociaux », constate parexemple Catherine Matthieu,sous-directrice de l’actionsociale à la Caf de Rouen.

Plateformes de services, maisaussi lieux de rencontre et desolidarité, ces centres propo-sent des activités pour toutesles générations. « Ils fonction-nent bien parce qu’il y a unpartage d’objectifs et devaleurs – autour de la famille,de la parentalité, de l’entraideet de la solidarité — entre lacommune et la Caf, préciseCatherine Matthieu. Saint-Étienne mobilise des moyensfinanciers et humains à lahauteur de ses ambitions. »La lutte contre l’échec sco-

laire fait, à ce titre, partie des priorités municipales.« Depuis 2005, Saint-Étienne aun programme de réussiteéducative dont nous sommespartenaires », explique ainsiAgnès Boismard, coordina-trice du Réseau d’éducationprioritaire local. Revenue surla commune, après une lon-gue parenthèse, elle constateque « beaucoup d’actions,mises en place, font venir desgens de l’extérieur ». Sur leMadrillet, notamment, tech-nopôle d’excellence qui

Ville ouvrière de la rive gauche, marquée par les grandsensembles, Saint-Étienne-du-Rouvray a longtemps subiune mauvaise réputation. Elle dispose d’atouts à fairevaloir pour changer son image.

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Plus sage que son image

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Le Stéphanais du 11 au 25 septembre 200810

Comment expliquez-vous qu’en France un fossé se soit creusé entre certainesbanlieues et leur environnement?JB: La société française a ignoré sabanlieue pendant trente ans,elle l’arejetée de l’autre côté de la frontière,comme quelque chose qui est en-dehors,qui s’est développé à sa périphérie,en-dehors de son regard.Avec les premièresrévoltes de Vaulx-en-Velin dans les années1990,il y a eu une prise de conscience qu’ilexistait des zones dans lesquelles ladifficulté à vivre ensemble est plusgrande.Puis,en octobre 2005,avec lamort à Clichy-sous-Bois de deux jeunes,une émeute a,pour la première fois,gagné l’ensemble des quartierspopulaires.Le pays en a été à ce pointdésarçonné que le Premier ministre del’époque a décrété l’état d’urgence! Leproblème,c’est qu’on ne se soucie desbanlieues que dans l’urgence,quand laviolence éclate.Si on s’y intéressait en

dehors de ces bouffées de violence,peut-être que la banlieue aurait développéd’autres codes pour faire parler d’elle.Comment analysez-vous ces bouffées deviolence?JB: Les révoltes d’octobre 2005 posent laquestion du regard:si ça avait été unerévolte politique,ce sont les voitures ducentre-ville qui auraient été brûlées.Maislà,ils ont fait du mal à leur quartier.Lemessage est un appel au secours.« Regardez-nous! » Il y a un caractèresuicidaire.Cette révolte de 2005 prend dusens si on la regarde comme ça.On aurabeau multiplier les transports,les emplois,les logements,tant que les jeunes ne sesentiront pas valorisés,tant que les gensne se sentiront pas regardés,ça nechangera pas.Il faut aussi qu’ilsapprennent à bien se regarder eux-mêmes.Pour cela,je pense que la cultureet le brassage des cultures sontprimordiaux:il faut faire du rap en centre-

ville et de la danse classique en banlieue.Ilfaut croiser les regards,d’où le principe de«Vu des quartiers »:nous faisons venirchaque année douze artistes extérieurs àla cité,pour qu’ils coproduisent uneœuvre,avec les habitants.Via les initiatives que vous avez mises aupoint,vous cherchez aussi à réduire la crisede confiance qui existe entre les médias etles citoyens des quartiers?JB: Les médias ont commencé,à partird’octobre 2005,à se rendre compte qu’ilse passait des choses essentielles enbanlieue et qu’on ne pouvait plus enparler uniquement quand ça brûle.Il fautque les rédactions aillent dans lesquartiers,pour que médias et habitantsapprennent à se connaître.Il est tempsqu’on sorte de ce journalisme de centre-ville et que les journalistes aillent vivreaussi à la périphérie.C’est dans la margedu cahier que s’écrit le plus important.

« Les banlieues méritent mieux que l’urgence »Jérôme Bouvier, journaliste, fondateur de l’association Journalisme et citoyenneté et de l’opération « Vu des quartiers ».

Interview

contribue à bonifier laréputation de la ville ; maisaussi grâce au Rive Gauchedont les spectacles drainentchaque année près de 30 000spectateurs, venus de 130communes différentes, deSeine-Maritime et de l’Eure.Pôle d’attraction, le Rive

Gauche est aussi un outil pourfaciliter l’accès de tous à laculture. « Il faut des mainstendues pour aller à la ren-contre de tous les publics »,explique Robert Labaye, ledirecteur. Avec pour objectifde rompre l’isolement cultu-rel des Stéphanais qui ont

trop peu l’habitude de profi-ter des spectacles donnésdans la ville. « Grâce aux ren-contres départementales dedanse, insiste Agnès Boismard,des familles rentrent pour lapremière fois au Rive Gauche.C’est très valorisant. »

C’est enfin sur le terrain dudéveloppement économique

que l’image de Saint-Étienne-du-Rouvray semble avoirchangé. « J’ai voulu installermon entreprise au ChâteauBlanc, près de l’ANPE, pourdes raisons stratégiques maisaussi car j’avais confiance enl’image de marque qu’allaitrévéler Saint-Étienne, confieainsi Salima Naciri, co-fonda-trice d’Axihor, un centre deformation et de conseil enhôtellerie. C’est une ville quidevient attractive. » « Les boî-

tes d’intérim, les entreprises,nos différents partenaires ont une image positive deschangements en cours, insistede son côté EmmanuelJousselme, responsable de laMief. Quand il faut fairerecruter des jeunes deHartmann ou du ChâteauBlanc, il reste des crispations,mais ça se détend. Il y a dixans, on me fermait automati-quement la porte, aujourd’huile regard est différent. » u

Pour accompagner les changements

de la vie locale, la Ville s’est dotée en

2005 d’un nouveau journal. Trois ans

déjà que Le Stéphanais informe les

habitants tous les 15 jours sur ce qui se

fait ici, et autour ! Trois ans pour affiner

et développer ses objectifs rédaction-

nels : mettre en partage les avancées et

les problèmes, expliquer les choix

municipaux, donner la parole aux

citoyens à côté des élus et des techni-

ciens, valoriser les initiatives citoyen-

nes, avec en toile de fond, le souci de

faire vivre les valeurs de solidarité, de

progrès social, de service public. Le

journal a été complété par le site inter-

net. Pour éviter la routine, une étude de

lectorat va être engagée cet automne,

elle préparera de nouvelles avancées

du journal.

Le Stéphanais, trois ans déjà

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« Nos partenaires ontune image positive des

changements en cours »

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Élus communisteset républicainsFait assez rare en ce moment pour êtresouligné, un front unitaire syndical etpolitique à gauche vient de se créerpour défendre le service public de LaPoste menacé de privatisation par legouvernement.Les expériences européennes aidant, lesusagers de La Poste ont pris conscienceque la privatisation de ses activités setraduira, comme partout ailleurs, parune dégradation de la qualité du serviceet une hausse des coûts d’achemine-ment du courrier. Ainsi 250000 emploisont déjà été supprimés en Europe dufait des privatisationsEn Suède, la libéralisation s’est traduitepar 25 % d’effectifs en moins et uneaugmentation de 70 % des tarifs !En s’alignant sur le mode de gestion pri-vée, tout laisse à craindre que plusieursmilliers de bureaux de poste, que lesactionnaires ne jugeront pas assez ren-

tables, fermeront en milieu rural eturbain. De même, le nombre de tour-nées de distribution du courrier seraréduit et les services offerts moindres.Les élus communistes et républicainsappellent donc l’ensemble des usagersde La Poste à signer la pétition unitairelancée contre le projet de privatisationet vous invitent par ailleurs, à soutenirla journée de mobilisation des agentsde La Poste du 23 septembre.

Hubert Wulfranc, Joachim Moyse,

Francine Goyer, Michel Rodriguez,

Fabienne Burel, Jérôme Gosselin,

Marie-Agnès Lallier, Pascale Mirey,

Josiane Romero, Francis Schilliger,

Robert Hais, Najia Atif, Murielle Renaux,

Houria Soltane, Daniel Vezie,

Vanessa Ridel, Malika Amari,

Pascal Le Cousin, Didier Quint.

Élus socialisteset républicainsLes élus socialistes dénoncent avecforce la privatisation programmée deLa Poste, telle qu’annoncée par la direc-tion de l’entreprise publique.Ce projet, rejeté par l’ensemble desorganisations syndicales, relève d’uneoffensive purement dogmatique duprésident de la République et de lamajorité contre les services publics, dèslors que ni les institutions ni les traitéseuropéens ne requièrent une telle évo-lution.Pour les élus socialistes, dans lecontexte européen de libéralisationdes services, le maintien d’opérateurspublics est au contraire une conditionindispensable pour conforter la pré-sence postale et améliorer la qualitédes services rendus aux citoyens.L’expérience montre que la privatisa-tion nous éloignera de ces objectifs.Il est en outre inexact de prétendre que

le changement de statut et l’ouverturedu capital de La Poste seraient néces-saires à la sauvegarde de sa santé finan-cière : La Poste se porte bien, commeen témoignent ses 10 milliards d’eurosde chiffre d’affaires et le milliard debénéfices, loin devant ses partenaireseuropéens aujourd’hui privatisés.Nous serons au côté des syndicats etdes usagers pour combattre ce projetdévastateur pour le service public.

Rémy Orange, Annette de Toledo,

Patrick Morisse, Danièle Auzou,

Daniel Launay, Thérèse-Marie Ramaroson,

Catherine Depitre, Camille Lanarre,

Philippe Schapman, Dominique Grevrand,

Catherine Olivier, David Fontaine.

Élus UMP,divers droiteUne fois de plus, notre présidentNicolas Sarkozy fait la démonstrationde sa volonté de développer une viepolitique consensuelle et apaisée. Parle projet du Revenu de solidaritéactive, il permet à plus de 7 millions depersonnes vivant en dessous du niveaude pauvreté de retrouver leur dignitéet le sens des responsabilités. Bien sûrun effort légitime et minimum estdemandé à tous ceux qui ont plus,mais notre vie en société s’en sentirad’autant mieux espérons-le !Saluons l’approbation de la gaucheautant sur ce projet que sur la réformede notre Constitution améliorant lepouvoir du Parlement et de la démo-cratie. Par conséquent devons-nousvraiment au niveau local nous inquié-ter de notre future communautéurbaine comme le laisse croire notrepremier magistrat de notre commune.

En vérité nous ne le pensons pas d’au-tant que cette autorité urbaine estcomposée d’une majorité socialiste.Les missions des maires resteront lesmêmes mais devront composer aveccette communauté urbaine de Rouen.Cette dernière aura la lourde tâche demettre en perspective les projetsnécessaires à l’obtention de la nouvellegénération de fonds européens.

Serge Cros,

Louisette Patenere,

Gérard Vittet.

Droits de cité,100 % à gaucheIl est grand temps de mettre la pres-sion, de se battre tous ensemble car onne gagnera pas en une journée de24 heures, ni chacun dans son coin.Sarkozy doit sentir le boulet de canonlui passer sous le nez.Assez de Sarkozy, de son gouverne-ment, de ses soi-disant réformes !Pouvoir d’achat : rien. La santé de plusen plus chère. Des licenciements un peupartout dont 1000 prévus à RenaultSandouville. Destruction du code dutravail. Services publics de plus en plusréduits (Poste, école, hôpitaux…)Les profits eux grimpent commejamais. Le palmarès des revenus des dixgrands patrons a de quoi nous faireavoir une syncope! C’est une autrerépartition des richesses qu’il fautimposer par la lutte.Des milliards, il y en a pour payer laguerre impérialiste en Afghanistan, dix

jeunes morts en août pour les intérêtsdes puissants.Misère sociale pour la majorité de lapopulation, profits élevés pour quel-ques-uns, crises économique et climati-que, guerres… C’est ça le capitalisme.Ensemble, nous sommes le nombre, laforce. Le mécontentement est grandpartout. À nous de relever la tête !Résistance et mobilisation générale !Alors, tous massivement, dans la rue le 7 octobre, pour une grève générale,nationale, unitaire, interprofessionnelle!

Michelle Ernis.

Tribunes libres

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Le Stéphanais du 11 au 25 septembre 200812

Culture en scène

Rive Gauche

La saison jeune public commence avecMonStreS. Sur scène et à côté, le Rive Gauchemultiplie les passerelles, de la maternelleau lycée, pour sensibiliser enfantset adolescents à la création culturelle.

Pour petits monstreset enfants terribles

D es monstres hantentles coulisses de la sai-son jeune public duRive Gauche… Premier

spectacle de la programmation desti-née aux jeunes le 15 octobre, MonStreSde la compagnie La BaZooka est aussisymbolique du travail entrepris parl’équipe du centre culturel stéphanaispour multiplier les échanges avec lesenfants et les jeunes. MonStreS est lefruit d’une collaboration originale entreles élèves des maternelles Rossif etRobespierre et La BaZooka.La chorégraphe Sarah Crépin a animél’an dernier des ateliers danse avec lestout-petits, elle s’en est ensuite inspiréepour concevoir son spectacle sur lethème des compagnons imaginairesque l’enfant s’invente et seul peut voir,avec des labyrinthes, des miroirs, desreflets démultipliés. « J’ai capturé sur-tout des mouvements qui surgissaientavant ou après la danse, qui sont lamanière dont leurs corps parlent,observe-t-elle. Les enfants ont uneexpression des bras, des mains, plusforte que les adultes. »Troisième volet de ce projet pilote,Sarah Crépin et ses danseurs retourne-ront à l’école pour que les enfants seréapproprient le spectacle et le dansenteux-mêmes sur scène en mai prochain.« Je ne voulais pas seulement une inter-vention culturelle, explique RobertLabaye, le directeur du Rive Gauche, à

côté de l’éveil artistique, de la connais-sance, du plaisir, il fallait que ça débou-che sur de la création. » Ici, les jeunes nesont pas seulement spectateurs.Autre passerelle vers la danse, La Leçonde choses animée par la danseuseGisèle Gréau, un « spectacle com-menté » pour découvrir comment sefabrique la danse, en relation avecl’image et la musique. « De petitesreprésentations pour un petit nombre,en gardant du temps pour la discus-sion », résume Robert Labaye. Cetteleçon sera présentée en décembre àune 6e du collège Robespierre, maisaussi aux élèves en danse du conserva-toire, aux classes de CP et de grandesection maternelle de l’école Wallon,aux enfants des centres de loisirs et aulycée Le Corbusier.Avec Le Corbusier, c’est un véritablejumelage culturel qui s’est déve-loppé depuis plus de dix ans. Les élè-ves suivent des répétitions, participentà des stages avec des artistes, sansoublier les ateliers qu’y animeManuella Brivary, la chargée de missiondanse du Rive Gauche. Patricia Kuyperset la compagnie Black Blanc Beur, leurferont explorer cette année la danse-contact. D’autres partenariats sontégalement menés avec les lycées desBruyères et Flaubert, le collègeFontenelle. Pas étonnant avec toutcela, qu’en danse et théâtre, les collé-giens et lycéens représentent le tiers

des spectateurs du centre culturel…Pour revenir à la saison elle-même,Lucien et les Arpettes promettent endécembre de la chanson pas gnangnan.En janvier, Debout de Nathalie Papin estune pièce sur les relations mère-enfant.Suivra Ernest ou comment l’oublier, unconte théâtral d’Ahmed Madani sur lamagie du cirque et le temps qui passe.

En fin de saison, rendez-vous avec LeCirque invisible, une féerie de VictoriaChaplin et Jean-Baptiste Thiérrée, pré-sentée à tous les publics et aussi propo-sée aux enfants dès 5 ans en février. « Jeconseille aux parents de venir avecleurs enfants, insiste Robert Labaye,tout le monde doit voir cela. » u

Pour tout savoir de la quarantainede spectacles prévus cette annéeau Rive Gauche, rendez-vous au bald’ouverture samedi 20 septembre àpartir de 19 heures. L’équipe du cen-tre culturel détaillera les artistesattendus en danse, chanson, musique,théâtre. La soirée, gratuite, est mise enmusique d’abord par le jeune ensem-ble de jazz Franck Enouf, puis par les

Barbarins fourchus. Ces italo-greno-blois un brin déjantés issus du rock’nroll, de la peinture, du théâtre de rue,de la mécanique, de la cuisine maisaussi du conservatoire, animeront lebal de la soirée.• Rive Gauche, 20, avenue du Val l’Abbé.

Restauration possible (6 ¤), il est conseillé de

réserver: 0232919494.

Ouverture en fête

MonStreS est le fruit d’un échange riche entre des élèves de maternelle et lacompagnie La BaZooka.

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w Faut-il jeterles acquisde mai 1968?Autour desexpositions « Maiet juin 1968 à Saint-Étienne-du-Rouvray »

(archives municipales etcollections privées) et « Unmois de mai très occupé »de l’Institut CGT d’histoiresociale, la bibliothèqueElsa-Triolet invite à unerencontre vendredi19 septembre à 18 heuresavec deux historiens,Pierre Largesse etMonique Rolland-Simion,et le syndicaliste SergeLaloyer. Entrée libre.Renseignements:bibliothèque Elsa-Triolet0232958368.Expositions à voir à labibliothèque et au centreJean-Prévost jusqu’au26 septembre.

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ité Sorties Õ 20 et 21 septembre

Train rétroLe Pacific vapeur club propose un voyage en train à vapeurElbeuf/Le Havre (avec tour du port du Havre en train jusqu’àproximité du pont de Normandie) samedi 20 septembre. Letrain desservira les gares de Oissel, Sotteville-lès-Rouen, Rouen,et Yvetot. Par ailleurs, La loco sera visible à son atelier dansle cadre des Journées du patrimoine dimanche 21 septem-bre. Elle fera des évolutions sur les voies avec des visites com-mentées. Accès : gare voyageurs SNCF de Sotteville-lès-Rouen,puis suivre le fléchage.Pacific vapeur club, 02 35 72 30 55.Mél : [email protected]

Soirée cabaret Õ26 septembre

Pop rock circusLe Pop rock circus ré-explorele répertoire de groupeset chanteurs mythiquesdes années 1960 et 1970et vous fera redécouvrir l’éner-gie et la créativité de cettepériode musicalement richeet exaltante.Centre Jean-Prévost à20 h 30. Renseignements etinscriptions au02 32 95 83 66.Tarif : 6,20 €€.

Exposition Õdu 16 au 26 septembre

« Regardsde Stéphanais »Quatre jeunes Stéphanais ontbrillamment relevé le défi dephotographier une saison auRive Gauche, avec l’aide et lacomplicité de la photographe,Marie-Hélène Labat.Le Rive Gauche. Entrée libredu mardi au vendredi de 13 heures à 17 h 30 et lessoirs de spectacle.

Exposition Õdu 16 au 27 septembre

Végétaux,silhouettes,mouvement…Les élèves des ateliers de des-sin des centres socioculturelsJean-Prévost et Georges-Brassens exposent les diffé-rents travaux réalisés tout aulong de la saison dernière.Centre Jean-Prévost. Entréelibre. Vernissage ouvert à tous mardi 16 septembreà 18 heures.

Mais aussi…« Carnets de voyage, moded’emploi »,exposition jusqu’au26 septembre au centreGeorges-Brassens.« Togo, les derniers habi-tants des Takienta », exposi-tion de photographies deMarie-Hélène Labat jusqu’au26 septembre au centreGeorges-Déziré.

La Star ac’ des clownsLa compagnie du Jardin des planches anime depuis l’an dernier un atelier de théâtre burlesque. Elle présente son premier spectacle, Les Staracadémichiens.

Théâtre

E n guise de reprisedes cours, l’atelierdu Jardin des plan-

ches monte le 24 septembre un spectacle intitulé LesStaracadémichiens, qui pré-sente le travail mené l’an der-nier. Une Star ac’ où chaqueclown essaye de bien faire enprésentant son numéro. « C’estune parodie, on est des stars,on est aussi des chiens, expli-que Nicolas Moy, acteur et ani-mateur de l’atelier. On nous faitcroire qu’on est une grandefamille mais il n’y en a qu’unqui gagne, chacun cherche à

bouffer l’autre. »L’atelier reprendra en octobreet se déroulera en trois temps,

au fil des trimestres. Il com-mencera par le travail du corps,indispensable car être clown

est un travail d’énergie etd’émotion. Viendra ensuite la« mise des nez », l’entrée à partentière dans l’univers clownes-que avec le choix de son per-sonnage ; ensuite ce sera le tra-vail de la scène et du spectacleproprement dit. L’atelier estouvert aux adultes et aux ado-lescents à partir de 14 ans. u

• Spectacle à l’espace Georges-

Déziré, mercredi 24 septembre à

20h30, salle Raymond-Devos.

Entrée gratuite sur réservation au

0235027690. Le jardin des planches:

0232803445, [email protected]

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Journal des sports

Difficile de trouver une activité sportive pour ses enfants avant 6 ans. C’est donc vers ce publicque se tourne le service des sports avec deux nouvelles activités.

Les tout-petitss’éveillent au sport

M ê m e s’il nes ’a g i tpas de

cultiver des graines de cham-pions, de nombreux parentscherchent toutefois une acti-vité d’éveil corporel pour leursbambins. Dans la commune,seuls les clubs de gymnastiqueet de football (FCSER) déclinentleur discipline pour les tout-petits.« Il nous semblait intéressantde répondre à cette attente etaussi d’élargir notre offre.Dorénavant, le service munici-pal des sports proposera une gamme complète d’activi-tés pour les enfants de 3 à 17ans », précise la responsableMaryvonne Collin. Ainsi s’ouvreà la rentrée « Le premier passportif », de nouveaux cré-neaux pensés pour les 3-5 ans.Le mercredi matin, de 9h15 à10h15 pour les 3-4 ans et de10h30 à 11h30 pour les 5 ans,des ateliers multisports voientle jour, pour des groupes dedouze enfants maximum. « Ils’agit de se défouler au coursd’activités motrices penséespour eux, dans des locauxadaptés. Les deux animatricesde l’atelier, Peggy et Christelle,leur proposeront des parcours,des jeux de ballons. Ils dévelop-peront leur équilibre, appren-dront à respecter les règles dujeu… mais surtout ils prendrontdu plaisir », résume Stéphane

Collin en charge des activitésterrestres.Un jardin aquatique est égale-ment proposé à partir de 4 ans.Les enfants seront inscrits pourun trimestre, soit une dizainede séances. Elles se déroulerontle mardi de 17 heures à 17h45.« Nous proposons déjà à tousles élèves de grande section dematernelle un cycle de huitséances de piscine. C’est unbeau succès. Cela nous a incitéà le développer avec le jardinaquatique », ajoute MaryvonneCollin.Les plus âgés ne sont pas

oubliés. Les 14-17 ans se voientproposer un nouveau rendez-vous le mercredi après-midibaptisé Jeune sport action.L’objectif est de proposer ou derépondre aux demandes d’ado-

lescents qui désireraient s’es-sayer à des disciplines peu cou-rantes. Avis aux amateurs desensations fortes!Enfin pour les adultes en quêtede bien-être, le service des

sports ouvre un cours derelaxation-massage, avec pas-sage au sauna et hammam. u

• Renseignements à la piscine

Marcel-Porzou au 0235666491.

Sport pour tous

La Ville vient d’éditer pour la première fois un guide du sportpour tous. Un document pratique qui présente toute la richesse desactivités mises en place par le service municipal des sports. Il est d’oreset déjà disponible à la piscine. Par ailleurs, pour connaître la variété del’offre sportive associative, il est indispensable de se reporter au guidedes loisirs, distribué avec le précédent Stéphanais (N° 66) et à disposi-tion dans les structures d’accueil de la ville.

Laisser-vous guider

Courir, sauter, lancer… et surtout s’amuser au menu de l’atelier multisports.

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Cyclisme

w Football,les prochainsmatchs• 14 septembre, stadeYouri-Gagarine,13 heures, 18 ans :FCSER/Petit-Couronne SC ;15 heures, seniors :FCSER/CCRP ;

• 21 septembre, stade Youri-Gagarine, 10 heures, 13 ans :FCSER/Évreux ALM2 ;• 28 septembre, stade Youri-Gagarine, 10 heures, 15 ans :FCSER/Val Vaudreuil ; stadedes Sapins, 15 heures, seniors :CCRP/Grand-Quevilly ; stadeCélestin-Dubois, 15 heures,seniors : ASMCB/Argueil.

Àvo

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L’échappée belle de ChristopherC’est en selle que Christopher de Souza effectue sa rentrée. Normal quand on vient d’être sacréchampion de Normandie de cyclisme sur route.

U n titre dechampion deNormandiede cyclisme

sur route, une accession en pre-mière catégorie — antichambrede l’élite — et quelques bellesvictoires cet été, Christopher deSouza a de quoi être satisfait desa saison. D’autant que cesrésultats lui ont valu d’êtresélectionné en équipe haut-normande. « Nous sommes sixsur 300 espoirs à y figurer! » seréjouit-il. Seul hic, le récentchampionnat de France del’Avenir où un souci de santé l’aempêché de briller.À 19 ans, ce licencié du Vélo clubde Rouen courait cette annéeen deuxième catégorie chez lesespoirs. « Je prends ce titre dechampion comme un encoura-gement à poursuivre, précise leStéphanais qui vise déjà plushaut.

Christopher se rêve un avenirchez les pros. S’il veut se faireremarquer par une grandeéquipe, il sait qu’il doit briller encourse. Même s’il n’est pas ques-

tion « de griller les étapes », ilest bien conscient que c’est àson âge « que tout se joue ».Pour se donner le maximum dechances, il a décidé de ne plus

exercer sa profession qu’à mi-temps afin de s’entraîner sérieu-sement. Dix à quinze heures parsemaine, il monte donc sur sonvélo pour avaler des kilomètres

selon le programme établi parson entraîneur Michel Leroy.Outre un régime alimentaireassez strict, le champion voittrès régulièrement un méde-cin du sport. « À mon niveau, lafédération de cyclisme regardedéjà de près la progression dessportifs grâce au suivi longitudi-nal. Dans ce cadre, j’ai déjà eudeux prises de sang depuis ledébut de l’année. »Christopher de Souza est unhabitué des podiums, enfant il adéjà remporté cinq titres dechampion de Normandie deBMX et a même été vice-cham-pion du monde à 11 ans. Plustard, l’adolescent s’est tournévers le moto-cross. C’est enregardant une étape du tour deFrance, de passage à Rouen il y aquelques années, qu’il s’est prisde passion pour la route. u

À l’occasion de la Journéenationale du ping, samedi27 septembre, l’Associationstéphanaise de tennis detable ouvre ses portes pourun après-midi « Ping enfamille » de 14 à 17 heures, augymnase Joliot-Curie, avenueGuynemer. « Les gens peuventvenir jouer en famille, lesparents avec les enfants, lesgrands-parents, invite ChristianCoté, président du club, c’estl’occasion de découvrir le ten-nis de table et le club. »Adhérents au club ou non,

licenciés ou non, et même sivous êtes tout seul, sansfamille, le club accueille tout le

monde, de 5 à 82 ans, âges lesplus extrêmes notés dans lesregistres de l’Astt.

Le club Stéphanais mêle loisirset compétitions, deux équipessont en D cette année, avec desperspectives de montée. « Lesadultes en loisir finissent parvouloir faire de la compétition,remarque Christian Coté, c’estle moyen de jouer avec d’au-tres joueurs, de progresser.Mais le club garde un espritfamilial, classés ou pas, tout lemonde joue avec tout lemonde. » u

• Renseignements: 0609413644.

Portes ouvertes Tennis de table en famille

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Le Stéphanais du 11 au 25 septembre 200816

D eux frères pour unmême titre, à deux ansde distance… Jean-Baptiste Bouillant a

décroché en juin, à 17 ans, le titre dechampion de France junior d’aviron, enhuit avec barreur au sein du Club nauti-que et athlétique de Rouen, le Cnar.« C’était un très beau championnat,assure Geoffroy Bourdeu, l’entraîneur,ils ont tout gagné du début à la fin. » Ily a deux ans, son frère Mathieu avaitobtenu le même titre, « sur le mêmebateau, souligne-t-il, et avec le mêmebarreur. » L’aîné est parti poursuivre sesétudes d’ingénieur à Troyes et a arrêtél’aviron faute de club. Jean-Baptiste apris sa place dans le bateau. Avec unepetite différence : Mathieu ramait à l’ar-rière, le petit frère, plus costaud, est àl’avant, n° 2, dans ceux qui donnent lacadence.Avec succès : outre la première place en

huit au championnat de France, il s’estclassé 2e en coupe de France. L’an der-nier, il avait fini 3e du championnatnational dans une formule à quatre. Sapréférence va au huit. « C’est le bateaule plus rapide et le plus difficile, pré-vient-il, il faut de la rigueur et de lacoordination. » Le huit est le bateau roides rameurs : 18 mètres de long, centkilos à faire avancer à la force des bras.« Il faut être solidaire et respecter lesautres, explique Mathieu, déjà être àl’heure : un seul manque et l’équipes’arrête. » « Et il faut y croire, ajouteJean-Baptiste. On s’entraîne toute l’an-née sans adversaire. » Les compétitionssont rares, peu de clubs ayant lesmoyens de monter un équipage de huitrameurs.À Rouen, les athlètes s’entraînent sur laSeine, en amont de l’île Lacroix, partous les temps, et tous les jours à l’ap-proche des compétitions. Du fleuve ils

connaissent surtout les points dange-reux, les ponts, les épaves. « On est surun bassin en mouvement, la marée, lespéniches, il faut faire sans cesse atten-tion », détaille l’un. « Mais face auxautres équipes qui ne connaissent queles bassins calmes, on est plus puis-sants », complète l’autre. N’imaginezpas que ramer s’apparente à la galère.Les deux jeunes sportifs parlent lesyeux brillants du plaisir de la glisse. « Del’extérieur, on a l’impression que c’estle même geste, mais chaque coup dansl’eau est différent. »

Chez les Bouillant, l’aviron a d’abord étéune question de santé. Les parentscherchaient un sport pour leur aîné quisouffrait d’asthme. En 2000, annéeolympique, l’aviron a les honneurs de latélévision, c’est le déclic. « L’ambiance

au Cnar m’a donné envie d’y venir et d’yrester », se souvient Mathieu. Jean-Baptiste a suivi, lâchant la crosse dehockey pour la rame. Les deux frèresont la passion du sport, Corinne leurmère assure que plus jeunes, ils ontprofité de « ticket sport » tous les étés.Fin septembre, Jean-Baptiste, qui faitpartie du pôle espoir de Normandie,s’alignera au championnat de Franced’aviron de mer à Arcachon. Puis l’hiversera la saison des « têtes de rivière »,des courses d’endurance disputées seulou à deux. En 2009, le championnat dumonde junior a lieu en France, à Brive.Le jeune champion y pense mais neveut pas en parler, d’autant qu’uneautre épreuve, le bac, l’attend l’annéeprochaine à l’issue de sa terminale. u

• Club nautique et athlétique de Rouen,

0235714179 ou cnar.free.fr

Jean-Baptiste et Mathieu Bouillant partagent une même passion pour l’aviron. À deux ans de distance,ils sont tous deux champions de France junior en huit. Deux frères pour un même bateau.

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« Il faut être solidaireet respecter les autres »

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