ADMINISTRATION ' I 3ème Année (Nouvelle Série) No. 9- 3 MARS 1950 -4 Pages 10 m/m Passage sage Chérit — Têt 20212 REDACTION

20, Salah El fine - Tél. 20269

LES NOUVELLE ;et:e-ereÇiPir■r"

tlZte j".* eewle i. 'le • Votre Journal •du Vendredi • #•

Mille cinq cents Grecs dont les noms de famille commencent par la lettre «A» se sont rendus, hier, au Bureau des Passeports pour remplir les formalités relatives à l'obtention

:de leur carte d'identité. Notre photo 'a été prise et, moment , le plus mouvementé de la journée. On y voit,

' blini Abdel Méguid El-Chazli, • sous-directeur du Bureau des Passeports, secondant person-nellement ses collaborateurs. Derrière lui. le Capitaine Mourad Eilat et M. Jean Calianiot- Us, vice-consul de Grèce. (Lire les détails en page 2)

lors de la signature du pacte At-lantique.

Le lieu de la rencontre n a pas encore été choisi, mais on croit cependant savoir, de source an-glaise compétente, que M. Bevin souhaiterait voir cette conférence se dérouler soit à Bruxelles soit à La Haye.

Dans les milieux anglais bien informés on fait remarquer que cette conférence donnera l'occa-sion à MM. Ernest Bevin, Robert Schuman et Dean Acheson de s'entretenir en marge du Conseil Atlantique des problèmes intéres-sant directement la France, la Grande-Bretagne et les Etats-Unis. Au premier plan figure-raient les problèmes de l'Extrême Orient, la question allemande, et vraisemblablement la question du traité d'Etat autrichien qui a été examinée sans résultat par les suppléants des ministres des Af-faires étrangères des Quatre de-puis la dernière réunion du Con-seil des ministres des Affaires é-trangères, à Paris, en juin der-nier.

On fait également remarquer à Londres que M. Ernest Bevin, M. Robert Schuman pourront, lors d'une visite au président Auriol, en Angleterre, la semaine prochai-

ne, échanger leurs vues sur l'or-dre du jour d'une réunion éven-tuelle des ministres occidentaux.

On estime, dans les cercles di-plomatiques anglais que le mo-ment est venu pour les puissances occidentales d'harmoniser leur po-litique surtout en Extrême-Orient. [1 serait alors possible d'appro-cher le gouvernement soviétique en vue d'une convocation d'une conférence à l'ordre du jour de laquelle figureraient toutes les questions d'un intérêt mondial qui exigent un règlement durable.

Pour un échange de lettres

TRUMAN - STALINE Washington, le 3 (AFP)., —

« Le président servirait la cau-se de la paix, s'il envoyait une lettre au maréchal Staline ex,

'Taipeh, le 2 (AFP). — 4 ',1 n'y u pas de compromis possi-ble entre la démocratie et te to• taliturisme, tout compromis a-vec un agresseur équivaut a lui venir en aide et à nuire s sa propre cause », a déclaré au jourd'hui le généralissime Tchang Rai Chek au cours l'u ne réception groupant de nom-breuses personnalités officiel-les et autres de la Chine natio• naliste.

e Lairgimisation communiste internationale, u poursuivi le président, cherche à diviser les nations démocratiques du monde pour les attaquer en suite lorsqu'elle jugera le mo-ment favorable. Pour nous dé-fendre contre les machinations de l'URSS, nous devons nous unir avec tous les pays et peu-ples démocratiques du monde. Notre seul but est de combat-tre le communisme jusqu'au bout et de rétablir notre indé-pendance et notre intégrité ter-ritoriale, après avoir régénéré

ee Niel '9

Moscou, le 3 (AFP). Se- lori l'agence a Tass a, M. Gro-myko, ministre adjoint des af-faires étrangères soviétique, a remis le 28 février à l'ambas-sade des Etats-Unis, le texte de la réponse du Kremlin au mémorandum américain du 12 décembre 1949, qui demandait des renseignements sur le sort d'un certain nombre de person-nes considérées par l'ambassa-de comme citoyens américains.

La réponse soviétique rap-pelle que les personnes en ques-tion sont « à quelques excep-tions près », des citoyens so-viétiques ou e des ressortis-sants d'Etats tiers ». Elle pré-cise ensuite que toutes les per-sonnes américaines ont déjà quitté l'URSS, et rejette le mé-morandum américain qu'elle considère comme «non fondé».

UN MESSAGE DU ROI LEOPOLD Bruxelles, 2. (AFP) — Le roi

Léopold adressera un message à la nation, à la fin de cette semaine. Les destinataires de ce message seraient les Prési-dents des Chambres.

On ignore quelle sera la substance du message royal qui sera publié une semaine avant la consultation populai-re.

M. Jacqu rirenne, secrétul re du Roi, ..'a voulut faire • tune déclaration à ce sujc:, mais il n'a pas démenti cette information dont le bruit a couru ce matin dans les mi-'Wax politiaues

DES MESURES ÉNERGIQUES SERONT FRISES A BERLIN POUR MAINTENIR t'ORDRE

LE JOUR DE LA PENTECOTE gais

MOYNE EL - ARAB BEY directeur général des Passeports et de la Nationalité, nous donne des explications officielles sur

LE CAS DES ANCIENS RESSORTISSANTS OTTOMANS DANS

Ainsi que nous l'avons dit dans «LA REFORME» d'hier, le paragraphe «C» de l'article ler de la nouvelle loi sur la nationalité égyptienne (actuel-lement déposée sur le Bureau du Sénat) prête à confusion.

aLes sujets ottomans», dit-il, «qui s'appuient sur le troisiè-me paragraphe de l'article ter da la loi de 1929 uour obtenir leur nationalité égyptienne, perdent le droit à cette natio-nalité s'ils no présentent pas une demande pour la recon-naissance de cette nationalité, au ministre de l'Intérieur, dans un délai d'une année à partir de la promulgation de la présente loi».

Cette disposition, nous som-mes-nous déjà demandé dans notre édition d'hier, s'applique-t-elle aux sujets ottomans qui ont déjà obtenu leur certificat de nationalité en s'appuyant sur le paragraphe 3 de la loi de 1929, ou bien aux sujets ottomans qui n'ont pas encore demandé leur certificat de na-tionalité et qui pourraient l'ob terir conformément au para-graphe 3 dont il s'agit?...

Pour tirer définitivement au clair cette question et mettre fin à l'équivoque auquel donne lieu le texte ambigu du para-graphe «Ca, nous nous sommes adressé, hier. à Moyne bey El-Arab lui-même, c'est-à-dire au directeur général de l'adminis-tration des Passeports et de la Nationalité et membre de la Commission gouvernementale qui a élaboré les dispositions de la nouvelle loi.

Il nous a catégoriquement répondu:

«Tons les anciens ressortis-sants ottomans qui ont déjà obtenu leur Geztfflicat de natio-nalité; qu'ils se soient basés pour l'obtenir sur n'importe quelle disposition des précé-dentes lois, SONT EGYPTIENS DEFINITIVEMENT et PER-SONNE JAMAIS NE SONGE-RA A LEUR CONTESTER LEUR NATIONALITE. Le pa-ragraphe «C» de l'article ter de la nouvelle loi ne vise qu'u-ne catégorie des anciens res-sortissants ottomans qui n'ont pas encore fait les démarches relatives à la reconnaissance de leur nationalité.

«Cette catégorie est celle des anciens ressortissants ottomans qui, pour être considérés Égyp-tiens, ne peuvent se prévaloir que du paragraphe 3 de l'arti-cle ter de la loi de 1929, c'est-à-dire LES ANCIENS RESSOR-TISSANTS OTTOMANS QUI, N'ETANT PAS NES EN EGYP-TE, NE PEUVENT JUSTIFIER QUE D'UNE RESIDENCE ININTERROMPUE DE 1914 A 1929...

«Ces personnes-là, si elles n'ont pas encore obtenu la re-connaissance de leur nationa-lité, pourront exercer PEN-DANT UNE PERIODE D'UNE ANNEE A PARTIR DE LA PROMULGATION DE LA NOU-VELLE LOI, le droit que leur confère le paragraphe 3 de la précédente loi..

«Si, passé le délai d'une an-né:, elles n'auront pas exercé ce droit, ELLES LE PER-DRONT, et ne seront plus ad-mises, par la suite, à se reven-diquer d'une résidence ininter-rompue en Egypte de 1914 à 1929 pour demander la recon-naissance de leur nationalité, car la nouvelle loi n'accorde le

bénéfice de la nationalité égyp-tienne aux anciens ressortis-sants ottomans QUE S'ILS SONT NES EN EGYPTE».

— Et quel sera le cas de ceux qui, n'ayant pas connaissance de la nouvelle loi sur la natio-nalité, n'auront pas exercé leur droit à l'obtenir pendant les douze mois qui leur sont ac-cordés...

— C'est là une question à la-quelle il ne m'appartient pas de répondre. Le projet de loi est encore sur le Bureau du Sénat. Attendez que la Haute Assemblée le discute pour vous inquiéter du sort de ceux qui ne se donnent pas la peine d'ê-tre au courant des lois...

LE PARAGRAPHE «C» DOIT ETRE AMENDE

Si l'explication lumineuse du paragraphe «C» qiie Moyne bey El-Arab a bien voulu nous donner, calmera définitivement les appréhensions des milliers de ressortissants ottomans qui, bien qu'ayant obtenu leur car-

Tel-Aviv, le 3 (R.). — Les milieux politiques d'Israel ont déclaré la nuit dernière qu'ils n'étaient pas surpris de la dé-mission du cabinet jordanien.

Ces milieux pensent que la

te de nationalité égyptienne, se sont crus menacés par le texte ambigu de la nouvelle loi, CETTE EXPLICATION NE MET PAS FIN A L'AMBIGUI-TE DE CE TEXTE, et c'est pourquoi, il est absolument in-dispensable que le Sénat lui apporte les amendements né-cessaires en vue de mettre fin à toute équivoque.

Le paragraphe aC» devrait, à notre sens, s'énoncer ainsa

«Les sujets ottomans qui PEUVENT s'appuyer sur le :3ème paragrephe de l'article ter de la loi de 1920 pour éta-blir leur nationalité égyptien-ne ET QUI N'ONT PAS ENCO-RE ETABLI CETTENATTONA-LITE perdent leur droit à cet-te nationalité s'ils ne présen-tent pas au ministre de l'In-térieur, dans un délai d'une année à partir de la promul-gation de la présente .loi, une demande pour la reconnaissan-ce de cette nationalité. - N. S.

LES RAPPORTS SYRO - IRAKIENS Dans les milieux arabes on

rapporte que le plan irakien pour l'unité avec la Syrie com-prend les points suivants:

1.) Les deux pays constitue-ront une fédération selon la-quelle la Syrie maintiendrait son régime républicain et l'I-rak son régime monarchique.

2.) Les peuples des deux pays devront élue le chef de cette Fédération.

:3.) La Fédération aura un Ministère de la Défense Natio-nale, une armée et un Minis-tère des Affaires Etrangères.

4.) Il n'y aura pas de bar-rières douanières entre les deux territoires qui auront la même monnaie et la même po-litique.

5,) Le Cabinet sera formé d'un nombre égal d'Irakiens et de Syriens.

6.) Les deux pays auront un Parlement.

7.) Il y aura une Haute Cour de Justice composée d'un nom-bre égal de juges irakiens et syriens et un Conseil Fédéral consistant en un nombre égal de membres syriens et ira-kiens.

LE PROCES DU Dr. SANDER Manchester, (New - Hamp-

shire), le 2 (AFP). — Témoi-gnant aujourd'hui devant la Cour chargée de juger le Dr. Sander, le Dr. Milton Helphern, principal médecin légiste ad-joint de la ville de New-York, a déclaré, après une longue discussion avec les avocats de la défense et le représentant du ministère public, qu'à son avis la mort de Madame Abbie Borroto avait été causée par une embolie provoquée par l'in-jection de 40 cn.3 d'air dans ses veines.

De son côté, le Dr. William King, praticien de Candia où habite le Dr. Sander, a relaté eu jury la déclaration que ce dernier lui fit: « Mon collègue m'a affama, a ait 1c qu'avant l'injection d'air la patiente était immobile, les yeux fixes et ouverts, et qu'a-après l'injection d'air ses yeux demeurèrent ouverts. Le Dr. Sander n'a pas noté d'autres réactions ».

Un saut de 127 mètres

Bonn, 2 (AFP). — A Obest-dorf, le skieur allemand Sept' Welter a réussi un saut de 127 mètres sur un nouveau trem plein géant.

Berlin, le 2 (AFP). — « A la Pentecôte, la municipalité de Berlin n'autorisera pas dans les 'Jeteurs occidentaux des défilés de cortège venant du secteur soviétique et de la zo-ne orientale et ne mettra pas le fade olympique à la dispo-sition des organisations com-munistes n, a déclaré ce matin le professeur Ernst Reuter, bourgmestre de Berlin, au cours 'de la séance au Conseil munici

pal. vraisemblable a a- jouté da. professeur Reuter que tôt od tard on essaiera, par d'autres moyens, do créer des troubles à Berlin. Après la le-vce u blocus de la ville, [mi-née rniére, a-t-il dit, l'ennemi n'a s encore abandonne son obje • if qui est d'obliger la po-pela n des secteurs occiden-taux 60 rendre ».

Leaprofesseur Reuter a assu-rs eit conclusion que la muni-ciptatté prendrait toutes les mes es . nécessaires p . o u r mairttenir l'ordre et a lancé un aapel demandant l'union et la collaboration de tous les baril-nota attachés à la démocratie.

• tPROBATION ALLIEE B lin, le 2 (AFP). — Un

con: paniqué des trois comman- daqta occidentaux de Berlin dé are:

Les commandants occiden-lame ont pris connaissance de

Prague, 2 .(AFP) — Un rap-po•t oral présenté récemment au Comité Central du Parti Communiste et rende public aujourd'hui, annonce la décou-aeSteade plusieurs groupes de personnes «agents de la clique de Tito et qui d'une manière analogile à celle de Rayk rece-vaient des ordres des émissai-res de Rankovitch».

«tes personnes avaient pour mission, déclare le rapport, de faire de la propagent: en fa-v ar de la Yougoslavie et ai s'efforcer d'instaurer en Tché-coallovaquie un régime analo-gues.

ha ranport donne, d'autre me, confirmation officielle du amide de Milan Reiman, chef es; services de la présidence "conseil, dont la disparition

es*1-11 e à décembre dernier.

I posent en détails la position des Etats-Unis sur les points en litige avec l'URSS ), a il a arillé le sénateur Kenneth Waerry, leader républicain de la Chambre Haute, dans une déclaration faite quelques heu-res après que M. Truman eùt déclaré qu'il n'irait pas à. Mos-cou tant qu'il accuperait les fonctions de président des E-tats-Unis.

Le sénateur a émis l'opinion que le président Truman de-vrait commencer un échange de lettres avec Staline, dans le but de mettre un terme à la guefre froide. « S'il y a, dit-il, un 'échange de 10 lettres entre •lha Truman et Staline, les

habitants du monde entier en auront connaissance. Aucun patroir ne peut résister à la pression de l'opinion publi-que ).

" MEA CULPA" SOVIETIQUE

Moscou, le 2 (AFP). — M. Paul Doromine, membre du conseil pour les affaires des kolkhoses auprès du conseil des ininistres, .mis en cause le 19 février par la c Pravda pour conceptions erronées dans l'organisation du 'travail, qui amena de mauvais résultats dans la culture des céréales dans la région de Koursk, a re-connu ses fautes dans une dé-claration publiée aujourd'hui par le même journal.

Dorornine, qui est également secrétaire du parti communiste pour la région de Koursk et membre suppléant du comité centrale du parti communiste de l'URSS, reconnaît qu'il encouragé l'organisation du travail par petits groupes au lieu de brigades, ce qui a em-péché l'utilisation rationnelle des moyens mécaniques. Il con-clut en promettant de faire tous ses efforts à l'avenir pour cor-riger ses fautes.

la déclaration faite par le bourgmestre de Berlin à l'As-semblée municipale, concer-nant un soi-disant rassemble-ment de la jeunesse allemande et tiennent à cette occasion à exprimer leur accord total a-vec les vues qu'il développe.

u La "Deutschland Treff en" est un essai non déguisé des communistes d'exploiter la jeu-nesse allemande à leurs fins. Les commandants donnent l'as-surance que l'ordre et la sécu-rité publique seront mainte-nus. Toute provocation ou dé-

Visites navales américaines

Istamboul, 2. (AFP) — Une escadre américaine de 9 bâti-ments dont le croiseur «New-port News» et le porte-avions «Didways» sous le commande-ment du vice-amiral J. L Bal-lentine est arrivée ce matin à Istamboul. Elle y séjournera une semaine.

A ATHENES Athènes, 2. (AFP) — 20 .

vires de guerre de la sixième escadre américaine, sous le commandement des vice-ami-raux Clark Beladine et Carson, visiteront les ports grecs dans le courant du mois de mars, annonce l'attaché naval près de l'ambassade des Etats-Unis à Athènes.

Reiman se suicida, précise le rapport ,lorsqu'il fut mis en demeure de donner les raisons pour lesquelles il avait deman-dé coininunication d'impor-tants documents secrets et de dire à qui il les lestinait.

Paris, 3. (R.) — Le journal socialiste du nord de la Fran-ce, «Nord-Matin» rapporte au-jourd'hui que M. Maurice Tho-rez, secrétaire-général du parti

monstration qui pourrait être tentée dans les secteurs occi-dentaux de Berlin par la Flat ot autres éléments factieux se-ra réprimée et ce sont leurs instigateurs qui en supporte-ront les •esponsabilites

LA StalATION ECONOMIQUE

Bonn, te 3 (H.). — Le Dr. Konrad Adenauer, Chancelier de l'Allemagne occidentale, ac-compagné de quatre de ses mi• nistres, a eu une discussion de quatre heures hier après-midi avec la haute commission alliée au sujet des problèmes écono-miques de "Allemagne occi-dentale.

Le prof. Ludwig Erhard, mi-nistre allemand de l'ét:onornie, a déclaré après la réunion que les commissaires avaient ap-prouvé en général les proposi-tions du cabinet allemand en vue de faire face à la situation économique.

Dusseldorf, le 2 (AFP). Selon l'agence d'informations 1 DPA. l'ancien général de divi-sion von Manteuffel, exposant les grandes lignes du tnetno-randuni qu'il avait adressé au chancelier Adenauer, a déclaré qu'il n'était pas favorable à une remililarieation de t'Alle-magne dans les circonstances actuelles. 11 estime qu'il est ir-rationnel de préparer des li-gues de défense en Allemagne si on n'autorise pas les Alle-mands à faire le moindre ef-fort pour !eut propre défense.

nos forces et réparé nos er-reurs passées }.

Le généralissime a promis é-galement que chaque Chinois posséderait sa propre terre lorsque la Chine aurait recou-vré son indépendance.

Les occupations de terre en Italie 1-tome, le 2 (AFP). — Le ca-

ractère de gravité que prend le mouvement d'occupation des terres incultes ou mal cultivees par les ouvriers agricoles dans de nombreuses provinces de l'Italie, a été signalé au gou-vernement dans un télégramme envoyé par les syndicats agri-coles libres (de tendance dé-mocrate-chrétienne) à M. de Gasperi, président du conseil.

Les syndicats demandent no-tamment que des mesures «im-médiates » soient prises contre les agriculteurs qui ont violé les accords signés à la suite d'un vaste mouvement reve..• dicatif en novembre dernier et fixant les modalités des conces-sions de terrains et d'embau-ches des chômeurs.

Belgrade, le 2 (AFP). — Le nouveau crédit de 20.000.000 de dollars ouvert hier à la You-goslavie par la Banque Export-Import sera sans doute accueil-li avec soulagement par les au-torités yougoslaves, disait-on ce matin dans les milieux é-trangers de Belgrade, car ce problème semblait constituer depuis quelques temps une des préoccupations majeures du régime.

M. Kardelj, Président du Conseil et ministre des affai-res étrangères avait affirmé, le 28 décembre dernier au par-lement, qu'un crédit de 25 mil-lions de dollars de la Banque Internationale avait été « en principe accordé et qu'il serait incessamment mis à la disposi-tion du gouvernement yougos-lave ».

Cette somme avait même déjà été inscrite dans le gadget qui avait été présenté par le parlement.

Or, jusqu'ici, cet emprunt n'avait pas encore été accordé. Au cours d'une entrevue avec M. Allen, ambassadeur des E-tats-Unis à Belgrade, le 8 té-

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communiste français a lancé un appel à tous les communis-tes français d'ernaacher la fa-brication de tout ce qui pour-rait être employé clans une guerre contre l'Union Soviéti que.

Selon «Nord-Matin ». M. Tl.. rez — au cours d'un discours aux membres du parti — au-rait déclaré: «Neus ne devons' pas attendre la libération de notre pays par l'Armée Rouge Nous devons .nous•libérer nous. mêmes.

«Vous perdez votre temps en organisation et en propagande alors que ce qu'il faut c'est une action directe».

Le journal prétend que I. Thorez a procédé à «des aune: ,

sévères» au sein du parti coin tuuniste dans le nord de la France. limogeant sept Mem-bres du Comité Fédéral et ex-- pulsant environ 20 autres trilla: tants communistes.

PURITANISME EXCESSIF

New-iork. le 2 — Le. lilm « Le voleur de bicyclette s du metteur en scène italien Vit-torio de Sica, ki été interdit par « une motion de la Picturr As-. • socia Li on conformément au code de la censure cinémato-graphique américaine.

L'association n'accepterait la -p•ojection du film qu'après coupures certaines scènes, no-tamment celles prises dans une c maison hospitalière ».

M. de Sica, répondant par cà-ble, a défendu vigoureusement • son oeuvre, et déclare s'en re-mettre au « verdict du tribunal . de l'opinion publique. a.

t'roposant, ensuite la création di.. pacte européen avec la participation allemande, pacte qui serait un complément du Pacte Atlantique, l'ancien gé-néral a mis les Alliés en garde contre la surestimation de l'ef-ficacité et du moral des trou-pes de l'Union Occidentale

A son avis, la première con-dition pour la réalisation dé ces projets est une entente vé-ritable entre la France et l'Al-lemagne. fl a critiqué, d'autre part. le plan français qui. ae-lon ses infornititiu.is, ait l'intégration de trois divisions légères allemandes dans aé-fense de l'Union Occidentale. Ces trois divisions ne consti-tueraient, a-t-il dit. qu'une ci-ble de tir dans l'éventualité d'une attaque soviétique. Il est d'avis que la défense occiden-tale doit être suffisamment for-te pour tenir au moins six mois. période au cours de la-quelle les Etats-Unis pour-raient donner à leur potentiel toute son efficacité Il préconi-se enfin lu constitution d'un Conseil Militaire, avec ou sans ta participation allemande, afin d, faire des préparatifs en ce sens.

ENTRETIEN ANOLO-AMERICAIN Washington, 2. (AFP) —

L'ambassadeur de Grande-Bre-tagne à Washington, sir Oliver Franks, s'est entretenu pendant une heure aujourd'hui avec le Secrétaire d'Etat Dean Ache-son.

Sir Oliver Franks a déclaré à la presse que la conversation avait été «très générale» et a-vait porté sur tous les sujet - , depuis l'Europe jusqu'à l'Asie. Cependant l'ambassadeur bri-tannique a ajouté qu'il n'avait pas discuté de l'éventualité d'une conférence des ministres des affaires étrangères des E-tats-Unis ,de France et de Grande-Bretagne.

vrier, M. Kardelj avait de-mandé à celui-ci d'intervenir pour faciliter un octroi rapide des crédits et avait brossé un tableau des difficultés auxqbel-les se heurtait la Yougoslavie.

D'autre part, lors de la visi-te de la mission de la Banque Internationale, les Yougoslaves chiffraient leurs besoins à en-viron 250 millions de dollars.

C'est dire que le nouveau prêt, pour bienvenu qu'il soit, ne saurait constituer qu'une aide très temporaire et très relative.

Ceci semble confirmer du reste la politique générale des Etats-Unis envers la Yougosla-vie telle qu'elle apparalt aux observateurs étrangers, bien que n'ayant jamais été formu-lée en termes aussi nets : au maréchal Tito une aide limitée et au compte-gouttes, afin d'empêcher le régime de se heurter à des difficultés qui seraient insurmontables, et le maintenir en selle, mais limi-ter cette aide au strict mini-mum lorsque la nécessité en devient ineeiees,

THOREZ LANCE UN APPEL AU SABOTAGE

"Il ne faut pas attendre l'Armée Rouge, nous devons

nous libérer nous-mêmes"

LA: NOUVELLE LOI SUR LA NATIONALITE EGYPTIENNE La déchéance du droit à la nationalité égyptienne ne menace qu'une catégorie des anciens ressortissants ottomans qui n'ont pas encore obtenu leur certificat de nationalité

L'accord israélo - jordanien est un prélude au traité de paix

(De notre rédaction du Caire). démission indique que le roi Abdallah est « sérieux au su-

Une 'Certaine confusion règne jet de son plan » et qu'il a l'in-dans les esprits à la suite des tention d'arriver à un accord informations parvenues con- avec Israel malgré l'opposition cernant l'accord israéltajorda- de certains milieux jordaniens niera Amman s'obstine à accu- et palestiniens arabes. mulet. les démentis, tandis que On pense ici que Tewfik pa- constamment des dépêches dm est opposé à certaines clau-parviennent, donnant de nou- ses de [accord projeté. veaux détails sur cet accord LES JUIFS IRAKIENS de paix 4 POURRONT "EMIGRER

En fait; comme flous t'avons Bagdad, 3 (R). — La Cham- dit hier sur la base d'informa- bre irakienne des députés a lions de source diplomatique é- passé un projet de loi autori-trangèrea le • 'document qui a sant les juifs irakiens à quitter été signé•parala Jordanie et ls- le pays s'ils le désiraient. rata, et dont la ratification doit Suivant le projet de loi, qui avoir heu •ce mois-ci, constitue attend maintenant la sanction une nomenclature dee V ine' du Sénat, les juifs quittant ri-pes généraux sur lesquels le rakperdront automatiquement traité de paix sera signé. Il leur nationalité irakienne. Les constitue une étape nécessaire juifs qui quittent illégalement 11 la conclusion de ce traité, le pays auront deux mois 'pour dont les clauses se trouvent retourner ou perdront leur na-être mises en application, tionalité. vaut qu'il ne soit signé lui-ma La durée du projet de loi se- nte. ra d'un an et pourra être ter-

Cette subtilité a été rendue minée par décret royal. nécesewre étant donné la né- cessité où se trouve la Jordanie se « stabiliser » Israel avant d'absorber la Palestine Arabe, au début du alois prochain, tout en ne concluant pas avec elle un traité de paix propre-ment dit, étant dorinar les enga-gements- d'Amman à l'égard de la Ligue Arabe.

Ce n'est donc pas dans un semblant de raison que la Jor-danie s'obstine à démentir la conclusion d'un « traité . de paix » et sont également exac-tes les nouvelles qui donnent la teneur de ce document, qui est un traité de paix de fait sans l'être de nom.

ISRAEL ET LA DEMISSION DU CABINET JORDANIEN

Ce Conseil comprend les mi-nistres des Affaires étrangères des douze Puissances signataires du pacte. Aucune date précise n'a encore été fixée, mais on pense. dans les milieux anglais bien in-formés, qu'elle pourrait se tenir fin avril ou début mai.

Cette réunion serait la seconde de ce genre, la première ayant eu lieu à Washington en avril 1949.

Londres, 2 (AFP) — Une réu-nion du «Conseil de l'Atlantique» est envisagée vers la fin du prin-temps, confirme-t-on au Foreign Office .

LE CONSEIL DE L'ATLANTIQUE SE REUNIRAIT VERS LA FIN DU PRINTEMPS

AGENTS " TITISTES "

TCHECOSLOVAQUIE

"PAS DE COMPROMIS POSSIBLE" dit TCHANG-KAI-CHEK

Les vues d'un général allemand sur la défense occidentale

L'ouverture d'un crédit de vingt millions de dollars

à la Yougoslavie

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Le "Mohamed Aly" assiégé par la foule pour la location

du gala de dimanche Une foule record a assiégé hier matin les guichets du

Mohamed Aly dès 3 heures du matin pour retirer des pla-ces au grand gala que «La Réforme Illustrée» organise pour dimanche matin avec le concours de tous les grands artistes de la troupe d'opéra.

Dés l'ouverture des guichets, les places se sont rapide-ment enlevées et malgré le fait que deux billets seulement étaient distribués par personne, vers midi, toutes les places populaires et presque toutes les places de parterre étaient épuisées.

Pour éviter toute équivoque et pour excuser notre im-possibilité de satisfaire toutes les demandes, malgré notre vif désir de le faire, nous tenons à indiquer qu'à part le par-terre et les baignoires et loges, le théâtre est subdivisé de la façon suivante pour ce gala:

107 fauteuils de mezzanine à P.T. 51. 94 fauteuils de balcons à P.T. 38.

236 fauteuils de balcon à P.T. 26. 104 fauteuils de balcon à P.T. 13,5 Il existe par conséquent 340 places à P.T. 26 et 13,5 et il

suffit donc de 170 personnes prenant deux billets chacune pour épuiser ces places.

Il n'y a rien à ajouter à la brutalité des chiffres et la joie ressentie par «La Réforme Illustrée» d'avoir pu organiser ce gala est grandement atténuée par le fait que sur beau-coup d'appelés, il n'y a eu hélas que peu d'élus.

Donations de S.A. le prince Said Toussoun aux oeuvres sociales d'Alexandrie

Suivant les traditions de son défunt père, feu S.A. le prince Omar '1 oussoun, S.A. le prince Saki Toussoun manifeste sa sollicitude et sa générosité à l'égard des oeuvres sociales d'Alexandrie.

Au nom de Son Alteese, S.E. Ahmed Loutfi bey, gouverneur d'Alexandrie, a poursuivi hier sa tournée de visites aux oeu-vres sociales et de bienfaisance de la ville.

Accompagné du Dr. Nakeeb pacha, directeur de l'Hôpital Fouad Ier, et des Dames de l'Oeuvre aloharned Aly et du Croissant Rouge. Ahmed bey Loutfi a visité le Dispensaire de Gabbary et prit un vif inté-rêt à ses installations.

Après une courte allocution du Dr. Nakeeb pacha, dans la-

quelle fut mise en relief Poen-vre accomplie par cette institu-tion, le Gouverneur d'Alexan-drie fit, au nain de S.A. le prince Said Toussoun, une do-nation de 200 livres au Dispen-saire et de 25 livres au person-nel.

Ahmed bey Loutfi visita ensuite la Cuisine Populaire de Labbane et y fit, toujours au nom de S.A. le prince Said Toussoun, les donations sui-vantes: 25 livres à la Caisse so-ciale de la Cuisine, 10 livres au personnel et des repas gratuits durant une semaine aux indi-gents.

Les Dames du Croissant Rou-ge et de l'Oeuvre Mohamed Aly distribuèrent, au cours de la visite, des fruits aux familles pauvres.

La Conférence de l'O.M.S. à Alexandrie

S.E. le Dr. Aly Tewfick Choucha pacha, directeur général du Bureau régional de l'O.M.S. pour le Moyen-Orient a présidé, hier, la Conférence des représentants deS Institu-tions spécialisées des Nations Unies et des observateurs de la Ligue des Sociétés de la Croix Rouge et de la Fondation Rockfeller, au Bureau Régional de l'O.M.S., établi dans l'immeu-hle du Service Quarantenaire.

VENDREDI 3 MARS 1950 62ème jour de l'année

TETE A SOUHAITEF

SAINTE CAMILLE

THEATRE

4. MOHAMED ALY. - Tél. 25106. Troupe Lyrique italienne Ce soir à 9 h.: « MIGNON », de A. Thomas avec Gianna Pe-derzini, Sandra Bandit, Maria Teresa Mandalari, IL Moraro, Ettore Bastianiql, Gino del Si-gnore. Au pupitre le Mo. Vin-cenzo Bellezzo.

CONFERENCE'

+ A L'ATELIER à 6 h. 45 p.m. conférence par Mme Do-ria Shalik, Docteur ès Lettres, sur a Le Féminisme en Egyp-te ». Un débat suivra.

CONFERENCE RENVOYEE

La conférence intitulée a Bri-tish Landscape Painting » que M. James Laver du Musée Victoria et Albert de Londres, devait donner aujourd'hui au British Institute a été remise à mardi 7 mars à 7 heures p.m.

VERNISSAGE

+ CHEZ ALADIN 2, 15 rue Fouad à partir de 17 h. 30, vernissage de l'exposition de peinture de Mme Amélie Da-[orne - Casonato, sous la pré-sidence de M. G. A. Spechel, Consul Général d'Italie.

CINEMAS

ROYAL - Tél. 26329 - «Chi-cago Deadline> avec Alan Ladd et Donna Reed.

FERIAL - Tél. 11232 - «Ri-vage d'Amour.. avec Leila Mourad et Hussein Sidky.

RIALTO - Tél. 24694 - «Ève-ry Girl Should b Married» avec Gary Grant et Diana Dm.

STRAND - Tél. 22322 - «The Nooso Hangs High» avec Bud Ahbott et Lou Costello.

RIO - Tél. 29036 - «A Song to Rernember> avec Paul Muni et Merle Oberon.

FOUAD Ier - Tél. 25832 -«Les Amoureux sont seuls au monde» avec Louis Jouvet et Renée Devillers.

ALHAMBRA - Tél. 29054 -«Crime de Sang-froid» avec Amelia Bence. Aussi: Attrac-tions et Orchestre sur scène.

CHARS - Tél. 20231 - eCap-tain Caution> avec Alan Lad et Victor Mature.

PLAZA - Tél. 20822 - «Road to Rio» avec Dorothy La-mour. Aussi: «Dr, Cyclops> avec Albert Dekker.

COSMO - Tél. 22999 - «Habil) El Outra avec Farid El Atra-che et Sarnia Garnal.

LA GAITE - Tél. 71225 - «The Snake PH> avec Olivia de Havilland .Aussi: «Little Miss Big» avec Beverly Sim-mons.

SPORTING PALACE - Tél. 71989 - eAhmar Chafayef» avec Neguib El Rihani. Aus-si: «One Night nt the Opera» avec les Marx Bros.

1.1ETROPOLITAN - Tél. 71682 «Courage of Lassie> avec Peter Lawford. Aussi: 4Bohe-mien Girl> avec Laurel st Hardy.

DANCING MUSIC-HALL

AUBERGE BLEUE - Tel ..,,Y82i) 22889 - aelâche pour réa-ménagement.

NIGHT CLUB SAN STEFANO. Au programme: Christine Valy, Faiza Tewfick, le Trio espagnol Carmen, Marietina et Antonio, ainsi que les deux ensembles Tony Cornu et Braulio Perez.

CARLTON - Tel. 26370 - Suc-cès du Ballet «Les Etoiles de Paris> dans «Parade de beau-té>.

AUBERGE DU SUMMER -Tél. 60700 - Tous les Soirs. Dîner Dansant avec Specta-cle.

CABANA - Dîners dansants avec Bibi et son orchestre et le pianiste Stéphane.

...ADIO

Poste principal - Variétés. 30. - Cinq siècles de mu-

...le française: MARC AN-OINE CARPENTIER.

p.m. - Les refrains de tou-

Poste alternatif h. 15 p.m. - Ahmed Ebetd et

-,n orchestre. . p.m. - Les refrains que vous mez.

h. 15 p.m. - Une vedette au micro: MONIQUE DERVAL. h. 45 p.m. - Un fantaisiste: Roger Normand.

0 h. p.in. - Musique classique.

( 2reilan FOSTER ...jet

Peggy Ann GARNER

pics cite • ro da Petto .necruf.t. 1.. à .1...0.+33.. 3 ,eÉre• e.

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PROCHAINEMENT

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La distribution des cartes d'identité LES MARCHÉS Bourse des Contrats

Aujourd'hui

Le Roi d'Afghanistan arrive mardi

à Alexandrie à bord de l'Esperia

S.M. le Roi d'Aghanistan arri-vera mardi prochain à Alexandrie (ou dans la matinée de mercredi) à bord de l'«Esperia». Sa Majes-té sera accompagnée de son fils cadet. ministre des Affaires étran -gères de son Royaume, et des membres de sa suite.

Un train spécial conduira direc-tement au Caire le Souverain, son fils et sa suite.

Le Roi d'Afghanistan descendra au Palais de Zaafarane où 11 sera l'hôte de l'Egypte et où S.M. le Roi Farouk lui rendra visite.

S.M. le Roi donnera un déjeu-ner au Palais de Koubbeh en l'honneur de l'illustre hâte de l'Egypte, le lendemain de son ar-rivée au Caire.

Le Roi d'Afghanistan passera cinq jours en Egypte. Il quittera Le Caire le 13 mars pour se ren-dre à Djedda, à bord d'un avion spécial de S.M. le Roi Abdel A-ziz al Séoud. Il visitera La Mec-que et Médine et se rendra en-suite en avion à El Riad.

Sa visite en Arabie Séoudite absorbera dix jours.

ECI-10S + LE DUC ET IA DUCHES-

SE DE GLOUCESTER, se ren-dant au Kénia le 11 cri, passe-ront par Malte, le Caire et Khartoum.

Ils seront de retour à Lo ❑ -dres au début du mois d'avril.

DISTINCTION Nous apprenons avec un très

vif plaisir que le gouvernement de la République Française vient de conférer à Me. Maxime Pupi-kofer, avocat éminent et notre ami, le grade d'Officier de la Lé-gion d'Honneur.

Le texte de la promotion dit: « ...pour les mérites éminents

que vous vous tees acquis au sein du Barreau Mixte et les services rendus au rayonnement de la cul-ture française »,

Me. Maxime Pupikofer était déjà titulaire de la Croix de Che-valier de la Légion d'Honneur, et cette nouvelle promotion, méritée, sera certainement accueillie avec joie par tous ses amis, auxquels nous sous joignons pour le félici-ter bien cordialement.

-I- Tl EATRE PAROISSE DE BACOS. Pour des raisons techniques, la représentation thé&trale « LA ZIA LIBORIA >, qui devait avoir lieu ce diman-che 5 mars, a été renvoyée au Mardi 7 mars à 8 heures p.m. précises. La séance sera ré-haussée par la présence du cé-lèbre baryton GINO BECHI.

+ AU COLLEGE ST MARC (Chatlay), le mercredi 8 mars h 7 h. p.m. conférence par M. Jacques Tagher, conservateur de la Bibliothèque Royale, inti-tulée: « Egypte et Saint Siè-ge ».

+ A L'ACADEMIE DES POETE.S: M. Pierre Alphonse Malliamé, membre de la So-ciété des Amis de l'Académie des Poètes, Section d'Égypte, vient de remporter le Premier Prix d'Honneur au Concours de Poésie 1950 des Jeux Flo-raux de France.

Nos sincères félicitations.

«Rigolettn» est en opéra cher au coeur du public. Les esprits, délicats pourront critiquer sa for-mule qui en fait le prototype mé-me du mélodrame. la partition de l'orchestre etc... mals de quelles richesses Verdi n'a-t-il pas doté cette oeuvre qui lui a toujours été chère et dont la popularité ne se dément jamais !

Cette année, eRigoletto» n'était pas inscrit au programme de la saison lyrique italienne. Il n'a pas été joué au Caire, niais une pé-tition organisée à Alexandrie re-cueillait rapidement de nombreu-ses signatures et le Mo. Milan1 acceptait de bonne grâce de sa-tisfaire les Alexandrins qui, s'ils voulaient entendre «Rigoletto» te-naient surtout à y voir Gino Bechi qui trouve là un de ses meilleurs rôles. Et c'est pourquoi hier soir une belle salle assistait à la pre-mière de cet opéra, exprimant à diverses : eprises un vif enthou-siasme pour ce qui fut un bon aRigoletto».

Gino Bechi, gral'ad artiste à la voix généreuse et si belle, joua crescendo, se réservant quelque peu au début pour donner toute sa mesure au 3ème acte. Mais alors. quel enchantement, quelle voi x magnifique, quelle technique, quel sens dramatique ! La façon dont il chanta le fameux air de la «Vendetta» déchaîna l'enthou-siasme et après une série de rap-pels, le grand baryton accorda le «bis:«. Ce fut son grand moment et il reçut du public une belle ovation.

Maria Erato a été une Gilda aux aigus et aux trilles par-faits. Son «Caro nome» fut très applaudi et elle partagea les hon neurs de la «Vendetta» avec son Illustre partenaire. C'est une jeu- ne artiste pleine de possibilités qui pourra aller loin à mesure qu'elle perfectionnera ses notes basses et acquerra plus de puis- sance, sa voix ayant été couverte à diverses reprises par l'orchestre.

Dans le rôle de Maddalena, Maria-Teresa Mandalari démon-tra ses qualités intéressantes de façon plus nette que dans «Faust» et son duo avec le duc fut d'une excellente facture.

Quant à Giacinto Prandelli. son «Questa quelle» ne fut pas très sûr. Par contre, il fut nette-ment meilleur dans «Ella mi fu rapita» et «La donna è mobile» Ce ténor a des notes moyennes excellentes et il sait fort bien «fi-ler» sa voix.

Ettore Bastianini fut un excel-lent Sparafucile. Sa voix de bas-se très étoffée. sa sûreté. son ai-sance et sa sobriété en ont fait un des meilleures titulaires du r8-

Société Maltaise de bienfaisance

L'Assemblée Générale Ordi-naire de la Société Maltaise de bienfaisance aura lieu le 17 cri à G h. 30 p.m. au siège social, 3.2 Bld Saad Zaghloul, au 3rne étage, en première convoca-tion et, éventuellement, à 7 h. p.m., en seconde convocation.

BILLET DU VENDREDI

EMBARQUEMENT POUR CYTHERE

// y a mode pour tout ri, pour chaque occasion, clament nos grands maîtres de la couture. Mais ils n'ont certainement pas prévis la mode nouvelle que vient de lancer une belle de Newport.

Celle-ci s'est fait enlever, en. chemise de nuit. pr son soupirant qui l'a emportée au galop de ses deux palefrois et demi. Car j'ou-bliais de vous dire que ledit Ro-méo possède une moto.

Le mari qui a vu partir son é-pouse dans ce simple appareil (ie parle de la chemise et non pas du moyen de locomotion) s'est ,vu al-louer par les Juges la somme de vingt-cinq livres pour dommages-intérêts.

Au fond, c'est lui le gagnant. Le voilà débarrassé d'une moitié qui ne l'aimait plus et par sur-

croit il reçoit de l'argent, alors que le Casanova devra pourvoir à l'habillement de la dame et la vêtir de pied à cap.

Mais revenons à nos moutons, c est à dire à la nouvelle t'Iode féminine pour les embarquements à destination de Cythère.

Une chemise de nuit c'est très joli, mais ce n'est tout de même pas assez chaud, surtout pour une randonnée en moto. Et quand on pense à la facilité avec laquelle on attrappe une grippe...

Si une dame ou une jeune fille veut se faire enlever en pleine nuit, les couturiers pourront créer. pour cette occasion, un vêtement à la fois chaud et pratique que tienne de la tenue pour st glisser entre les draps et de celle pour escalader la Jungfrau... une sor-te de matelassé vaporeux si rose m'es:primer ainsi, avec garniture en fourrure d'ours polaire et den-telles en point de Venise.

Ce sera très commode pour la dame qui veut jouer la fille de l'air et très édifiant pour le mari qui, en voyant la tenue de son épouse. saura à quoi s'en tenir. Il pourra méme lui murmurer a-vant de s'endormir: - Et surtout, Ernestine, tache

de ne pas me réveiller quand Ar-thur viendra t'enlever. GEO.

le que four ayons vus ,dette longtemps.

Remarqué aussi Ezio Achilli dans le rôle du comte de Monte rone qu'il Interpréta avec beau-coup d'allure.

Le quatuor, après un bon début, termina un peu étouffé par les cuivres comme le choeur du se-cond acte d'ailleurs.

Charmantes les danseuses du prologue. Bons les nouveaux dé-cors des Professeurs Parravicini

et Ettore Rondelli. Quant à l'orchestre, il fut di-

rigé au pied levé par le Mo. Mi-lani remplaçant le Mo. Argeo Quadri empêché. On sait que di-riger l'orchestre est le violon d'In-gres du sympathique impresario de la troupe et la partition caden-cée de «Rigoletto» lui permit de s'en donner à coeur joie.

G. B.

Hier soir, à l'occasion de la fele de Pourim, une cérémonie solennelle a eu lieu eu Grand Temple d'Eliahou Hannabi en présence des membres du Con-seil de la Communauté et d'une foule considérable de fidèles.

Après les prières d'usage, S.E. le Grand Rabbin Aron An-gel a prononcé le sermon tra-ditionnel au milieu du recueil-lement général.

Développe avec autant de compétence que de doigté, avec cette dialectique remarquable qui marque de son empreinte toutes les allocutions de Son Eminence, le thème était puisé dans l'Histoire évoquée, préci-sément, par la fête elle-Mine: Assuerus, Aman, Mardochée et Esther, fille d'Abihail.

Le récit commence par cette prière: « Sois loué, Eternel'iso-ire Dieu, Roi de l'Univers, qui as fait des miracles en faveur de nos ancêtres n.

Puis l'orateur rappelle, en traits brefs mais saisissants, les coups terribles assenés, à cette époque, au peuple, l'ar-rét de mort, dont le sceau et la signature paraissaient irré-vocables, rendu par Aman, puis le désespoir de Mardoche qui, nonobstant la dénonciation par lui du complot contre As-. suérus, voyait scellé son des-tin et celui de tous ceux qui, menacés de périr, avaient su qstand méme, garder en Dieu Tout Puissant leur confiance inébranlable.

Puis le miracle s'accomplit: Assuérus, au cours d'une nuit d'insomnie, avait parcouru les archives de l'Etat et s'était rappelé le rôle décisif de Mar-dochée. Il décida de récompen-ser dignement celui qui lui a-vait sauvé la vie et qu'Aman s'apprêtait à faire pendre. Les persécutions cessèrent et. après les ténèbres de l'angoisse, ce fut la splendide lumière '1' la délivrance et de la joie: la jus-tice immanente venait de triompher,

Hier, celui qui aurait passé à 9 h. 30 du matin, à la rue du Palais No. 3, aurait assisté à un spectacle saisissant: e Un boa gi-gantesque dont chaque anneau é-tait un être humain se tordait dans la rue, à cent mètres de la porte de l'immeuble des Passeports. Il pénétrait ensuite dans l'immeuble. grimpait les escaliers du premier et du second étages et enfonçait sa tete jusqu'au comptoir où s'af-fairaient six fonctionnaires de l'administration des passeports ».

Mille cinq cents Grecs d'Ale-xandrie, dont les noms de famil-le commencent par la lettre cA» sont allés remettre leur passeport pour retirer. samedi, dimanche et lundi prochains, la carte d'identi-té.

Un important contingent de po-lice, sous la direction intelligente du capitaine Mourad Effat, main-

Les recettes des douanes augmentent de

13 millions en une année Au cours de l'exercice finan-

cier écoulé qui prend fin le 28 février les recettes douanières se sont élevées à L.E. 73 mil-lions 45.315 contre L.E. GO mil-lions 223.115 durant l'année précédente; soit une augmenta-tion de L.E. 12 millions 822.20(1.

En ce qui concerne les pré-visions budgétaires elles ont accusé un excédent de L.E. 1.679.8155.

Il y a lieu de signaler que durant l'exercice écoulé, les droits d'importation ont totali-sé. L.E. 23 millions S:20.990 tan-die que les droits d'exportation se sont élevés à L.E. 6.242.433.

Quant aux droits d'accise ils ont enregistré la somme de L.E. 14.174.91a

L'orateur sut observer scru-puleusement le cadre religieux et les traditions, en résumant à l'auditoire une des pages les plus passionnantes de l'Histoi- re.

Après quoi, le choeur, a - compagne de l'orgue, chanta divers psaumes qui contribuè-rent grandement la solennité de la cérémonie.

Pour améliorer l'état des quartiers pauvres S.E. Abdel Fattah El Tawil

pacha, Ministre de la Justice, député de Hadra, s'est rendu, hier, auprès de Me Ibrahim Farag, Ministre des affaires municipales et l'a longuement entretenu de l'état lamentable de certains quartiers populeux d'Alexandrie.

Aussitôt, Me Farag s'est mis en consultation avec le Direc-teur général de la Municipalité et l'a chargé de satisfaire aux protestations des habitants de ces quartiers.

BULLETIN METEOROLOGIQUE

Communiqué par M. Nicolas Ayac, opticien-diplômé, 11 Bld. Sand Zaghloul, Tél. 28025, Alex.

Le 3 mars 1950 à 10 h. a.m. Thermomètre: à l'ombre 14. Thermomètre: au soleil 22. Hygromètre: humidité 83%. Pression atsomphérique 762 mil.

ma au soleil 29. • * •

Durant te., dernières vingt qua , e heures. le thermomètre a mar-no à l'ombre:

Maxima 20. minima 12, maxi-:a au soleil 27

Soleil lev, 6 h. 23, coucher à 6 h.

Pleine lin" mars.

tenant partout et constamment l'ordre le plus parfait. D'ailleurs, il n'éprouvait aucune peine à le maintenir, car ces centaines de personnes étalent toutes discipli-nées et facilitaient, par leur sens de l'ordre et le respect des règle-ments, la tache des autorités.

De sorte que le travail se pour-suivait rapidement et régulière-ment et cette immense queue qui se prolongeait si loin dans la rue diminuait sans cesse. A 6 h. du soir, il n'en existait plus rien.

Moyne el Arab bey, directeur général de l'administration des passeports et de la nationalité, ainsi que Mahmoud Hassan el A-roussi bey. directeur du départe-ment des Etudes techniques au ministère de l'Intérieur, étaient spécialement venus du Caire pour assister à la marche du travail. Ils étaient édifiés par l'ordre qui régnait partout et ne ménageaient point leurs compliments à Ahmed Meebed bey, l'actif directeur des Passeports et de la Nationalité à Alexandrie.

Me. Abdel Méguid el Chaz-sous-chef du Bureau de la Natio-nalité, e tenu à s'occuper person-nellement de la réception des pas-seports et sa diligence est pour beaucoup dans la rapidité avec laquelle les mille cinq cents per-sonnes ont pu remettre, hier, leur document officiel, et recevoir le numéro d'ordre qui leur permettra au jour fixé de venir retirer leur carte.

M. Calianiottis, vice-consul de Grèce, a passé également une bonne partie de la matinée d'hier à l'administration des Passeports et de la Nationalité, se mettant à la disposition de tous ceux qui pouvaient avoir besoin de ses lu-mières et se - dépensant sans compter dans l'intérêt de tous.

Priant aux représentants de la presse, convoqués pour la circons-tance, Moyne et Arab bey a dé-claré : « La discipline est chose désagréable, mals nécessaire. Je suis heureux de constater l'ordre qui règne et je demande aux Grecs d'Alexandrie de vouloir bien continuer à coopérer avec nous dans ce même esprit, afin que nous puissions, le plus rapi-dement possible, leur distribuer leur carte et régulariser leur ré-sidence. »

Le beau-fils de la vieille femme avoue son forfait

Mohamed Ahmed qui, avant-hier, avait sauvage-ment attaqué sa marâtre, Mme Soad Moustafa Aly, âgée de 60 ans, a confessé les détails de son forfait à la police.

Au cours de l'interrogatoire il a déclaré qu'il y a environ un mois il fut approché par quatre individus qui lui de-mandèrent de les eider à voler la vieille femme qui avrtit la réputation de garder chez elle son argent et ses bijoux.

Au début, il refusa, mais il y a une semaine il finit par accepter. Il rencontra les qua-tre individus à plusieurs re-prises dans un café du voisi-nage et finalement le groupe se mit d'accord que le jour le plus opportun pour l'accom-plissement de leur forfait se-rait le Mercredi, après le dé-part de son père.

Shahin ajouta que l'attaque fut menée par Yousri Hassan Kadri et Ibrahim Ahmed pen-dant que lui et Philippe Attal-lah faisaient le guet.

Ils se mirent également d'ac-cord de se réunir après le coup pour partager le butin, mais les deux complices ne vinrent pas au rendez-vous fixé.

Yousri fut arrêté par la Po-lice et avoua avoir vendu les bijoux à un joaillier de la vil-le. Il déclara cependant n'avoir aucune idée de ce qu'était de-venu Ahmed qui avait dispa-ru avec l'argent volé.

Questionné, le joailler recon-mit avoir acheté des bijoux A Yousri, mais déclara qu'il avait payé le nrix plein.

Ea valeur des bijoux volés est de plusieurs centaines de livres alors que la somme vo-lée est de L.E. 350.

Clôture Ouverture d'hier de ce jour

Longus Sole

Mora 75.- 74.95

Soie Moyenne

Avril 69.30 Juin 69.65 Marché ferme.

69.40 69.70

Cotons Etrangers NEW-YORK

Mars ... ,.. 32.02- 4 Mai ... 32.40- 5 Juillet ... ... 31.97- 8 Octobre ... 29.97-16

NOUVELLE - ORLEANS Mars ... 31.60-10 Mai ... ... 31.36-12 Juillet ... ... 31.88- 5 Octobre ... ..„ „.. 29.88-16

SAO-PAULO Mars ........ 175

Bourse des Valeurs Marché calme et sans fluctua-

tions sensibles. Clôture indécise. Banque de Commerce... 610-28

n Banque Mis!... ... 1720+ 8 r Crédit Foncier 1903 ... 2960+20

Crédit Foncier 1911 Egyptian Hotels ... Cheikh Fadl Héliopolis p.f. Filature Nationale... Bomonti Tissage et Tricotage

... 1886+16 248+ 6

... 585- 7

... 3336 +16

... 1520- 6

... 2280-10

... 460-15

Métaux précieux

Cours lommuniqués far The Smelting Co,

(Egypt) S.A.E. Le Caire, 43 rue Abdel Khalek

Saroit Pacha. Alexandrie. 18 rue Chérif Pacha.

Tél.: 22342. P.T.

Souverain or, roi ... 441--451, Souverain or. reine ... 442-446 Or 21 carats, baguette,

le dirhem... 136 Lingot or, le dirhem ... 154- 1553 Platine local. le gr. ... 76 Platine étranger. le gr. 85.75 Nitrate d'argent, le kilo 800 Argent pur, le kilo 975

L'application du nouveau bonus

Un grand nombre d'employés et d'ouvriers se sont rendus, hier, au Bureau du travail, pour protester contre le refus par leurs patrons de se confor-mer à la Proclamation militai-re portant majoration du bo-nus de vie chère ou acceptant de l'appliquer, mais en rédui-sant leurs appointements, en modifiant les conditions de leur engagement ou en licen-ciant quelques uns d'entre eux.

11111111111111111111111111111111111■111M. Mme Vve Alexandre Jullien,

M. Marcel Juillet:, M. et Mme G. Brossard, Mlle Yvonne Jullien, les familles Jullien, Loret et Schutz ont la douleur de vous faire part du décès de

Mlle MARIE JULLLEN

pieusement décédée le 2 mars à 15 heures.

Les funérailles auront lieu au Cimetière Latin aujourd'hui 3 mars à 15 h. 30.

Le présent avis tient lieu de faire-part.

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2.) Du 10 au 30 mars 1950b aura lieu la distribution desh primes aux gagnants, aux bureaux susmentionnés surs

e invitation envoyée par lah poste. Ceux qui désirent re-g eevoir la prime par recono-g

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JEUDI 9 MARS,

à 6 h. 15 p.m.

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LES NOUVELLES

se déroule dans l'ordre le plus parfait La discipline est désagréable, mais nécessaire...

dit Moyne bey El-Arab

E OLII,ELLE,

LA SAISON LYRIQUE AU MOHAMED ALY

GINO BECHI et MARIA ERATO ovationnés dans " RIGOLETTO "

Ils accordent le "bis" de la «Vendetta»

LA CELEBRATION DE LA FETE DE POURIM

Le sermon du Grand Rabbin Angel

es

eurdi 74.■ noter.. rA

A NOS ABONNES Nous prions nos abonne»,

de nous signaler tout re-tard ou toute Irrégularité dans la réception de la «REFORME» et «REFOR-ME 11.1.USTREE» afin de nous permettre d'y renie-dier.

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3-3-50 — LES NOUVELLES 3

L'univers est-il infini et é- ternel, ou bien a-t-il eu un commencement et doit-il avoir une fin? Comment s'est -il for-Me? Quelles sont ses dimen -sions dans l'espace et dans le temps?

Ces questions représentent les inconnus d'un gland pro-blème, peut-étre le plus grand qui s'offre à l'imagination des savants et qui menace de faire éclater le cerveau le plus a-guerri lorsqu'on essaye d'en définir la signification et la grandeur.

Les astronomes ont poassé jusqu'à des distances inconce -vables dans les profondeurs célestes, leurs sondages : 26U millions d'années - lumière. C'est un chiffre capable d'é-pouvanter notre esprit et ce-pendant, l'espace exploré par nos plus puissants télescopes n'est qu'une partie infinitesi-male de l'immensité de la Création. Combien d'archipels stellaires, combien de (cités» d'étoiles existent-ils encore au delà de la portée de nos ins-truments? Des millions et pro -bablement des milliards!

Les passionnés de ces pro -blèmes, qui eurent la bonne fortune d'entendre parler le directeur de l'Observatoire de Rome, M. Giuseppe Armellini alors qu'il exposait les pro-grès de l'astronomie moderne au cours d'une conférence à l'Académie des Lincei, se sont trouvés soudainement projetés hors de leur ambiance, hors des limites conventionnelles du temps 'et de l'espace, trans-portés en un merveilleux vo-yage à travers les terres de l'océan sidéral.

LES AMAS STELLAIRES Terres qui ne sont pas dis-

séminées au hasard dans l'U-nivers, mais groupées en amas colossaux, en familles, com-me les populations humaines vivent réunies en des villes et des villages. Ces grandes cités stellaires, nommées galaxies, d'après le nom grec de la Voie Lactée, qui est une des plus vastes d'entr'elles, sont ré -parties de manière à. peu près uniforme dans l'espace, à une distance moyenne, l'une de l'autre, de 3 millions d'an- nées-lumière.

Crie cité stellaire d'impor- tance moyenne, — d'après les dernières recherches effec-tuées à l'aide des grands ré-flecteurs des observatoires a-méricains, — aurait une « po-pulation » de 10 milliards d'é-toiles, dont la majeure partie, presque le 90 0/0, serait com-poeé, d'étoiles normales, sem-blables à notre soleil. Mais on y trouve aussi des étoiles géan tes et super-géantes, extr'me-ment raréfiées, d'un volume d'un éclat supérieers de dizee. nes de milliers de fois à ceux de notre soleil.

LES Etrou,Es ‘tiEILLISSANTES

L'attention des astronomes a été attirée par certaines é-

PORTRAITS D'ECRIVAINS ANGLAIS

toiles que les Américains qua-lifient de t collapsed ), eflon-drees, et par d'autres qui, su-bitement. explosent. Les pre-mières, toutes petites, de cou-leur blanche, (c'est pourquoi elles uni ete appelees nanti; blanches ») sont, extrêmement, contractées sur elles - mêmes, jusqu'au point d'atteindre une densité fantastique, des dizai-nes de milliers de fois plus forte que celle du soleil.

On suppose que ces étoiles sont des astres « vieillis », proches de la mort et que leur contraction est due au lait qu'-elles n'émettent plus d'éner-gie. Mais cette hypothèse n'a pas encore pu être confirmée.

Quant aux étoiles qui explo -sent (les novas) et apparais -sent tout à coup avec un éclat qui permet de les voir à l'oeil nu, même à des distances é-normes, donnant l'impression qu'un nouvel astre vient de 'lettre, les annales astronomi-ques s'en enrichissent tou-jours davantage, mais il n'a pas été possible jusqu'ici, de connaitre leur distant secret.

Sur la vie des étoiles, les astronomes ont acquis aujour-d'hui quelques notions sùres, que l'on peut résumer en quel-ques concepts fondamentaux.

L'Univers ne peut pas vivre éternellement. Sur ce point s'est trouvée confirmée la conclusion du célèbre astrono -me et mathématicien anglais, J. H. Jeans: .« La seconde loi de la thermo -dynamique pous-se l'Univers matériel à. se mou voir toujours dans la même di-rection, le long du même bi-naire, qui ne prend fin que dans la mort. » QUAND PLACER L'ORIGINE

Il s'ensuit logiquement que, si l'Univers n'est pas éternel, s'il doit mourir, il a dé avoir aussi une origine, un com-mencement. Quand ? Un en-semble d'études et d'observa -tions démontre rigoureuse -ment que le début de notre système galactique remonte, au plus, à, 10 trillions (dix millions de millions) d'années, alors que l'origine du soleil peut être fixée à une époque qui n'est éloignée de nous que de quelques dizaines de mil -liards d'années.

Notre Terre est beaucoup plus jeune: il y a deux mil-liards d'années elle était en-core serni-incandescente, sans un brin d'herbe et sans traces de vie à sa surface.

LA THEORIE RELATIVISTE

Dans le cadre de l'astrono-mie moderne, la collet plion d'Einstein de l'Univers. basée sur la relativité, retient que l'e spac s e pour-rait

être conrbe, c'est -à-dire,

refermé sur lui -même. Cela signifieeait que ln ligne droite

"LA PEAU" DE MALAPARTE soulève de violentes polémiques

EN ITALIE

Aucun autre philosophe de l'é -minence et de l'importance de Bertrand Russell n'a écrit sur une aussi grande variété. de sujets. Ses livres, et ils sont nombreux, vont des «principes mathémati-ques» et des ouvrages de spécula-tion abstraite comme «l'analyse de notre esprit» et «notre connais-sance du monde extérieur» jus-qu'à des discours sur les condi-tions politiques dans différents pays, le sexe• le mariage. la mo-rale, l'économie et l'histoire. A tout cela il me faut encore ajou-ter ses oeuvres scientifiques et cet admirable ouvrage qu'est «l'his-toire de la philosophie occidenta-le*, Seul un expert peut estimer la valeur et l'originalité de sa con-tribution à la philosophie mais il semble possible de dire d'ores et déjà que. même si Russell ne doit Pas laisser derrière lut un système philosophique, ses méthodes et certains des résultats qu'il a obte-nus formeront une partie de l'héri-taae spirituel de l'humanité.

Comme les Huxley et les Ce- cils. Bertrand Russell est issu d'une famille qui s'est toujours distinguée par son intelligence re-marquable combinée avec une as-sez farte dose d'excentricité.

Ce philosophe, ce mathémati-cien. ce maitre lucide de la prose anglaise peut en effet prétendre à juste titre que ses 77 années d'e-xistence ont été bien remplies et marquées d'évènements mémora-bles.

Pair héréditaire — il est comte — Russell n'a jamais voulu user de son titre et encore aujourd'hui on l'appelle Monsieur toutcourt...

Esprit peu guerrier, il a été in-terné comme objecteur de con-science pendant la première guer-re mondiale et il a préféré passer la deuxième aux Etats-Unis.

U a été trois fois marié, d'abord à une quakeresse, ensuite à une féministe éminente. et enfin à sa secrétaire aux cheveux poil de ca-rotte; et par deux fois il a été re-connu coupable d'adultère!

Cet athée considère d'ailleurs que l'infidélité n'est pas un pêché plus grave que la jalousie et il re-joint en cela Shelley.

Tout comme le poète, Russell a d'ailleurs été persécuté pendant 20 ans pour sa pratique de l'a- lueur libre et condamné publique- ment par l'évêque de New-York «comme propagandiste reconnu contre la religion et la morale qui dé' "ri spécifiquement l'adultère».

cela n'a pas empêché rtessell de réitérer et de préconi- ser en outre une nouvelle métho- ie d'éducation ou l'intelligence est

, est en réalité une ligne fermée,

i et qu'un corps qui quitterait la Terre dans une direction

j constamment rectilinéaire fini-rait, — après un trojet inima-ginablement long, — par re-tourner sur la ferre, a son point de départ. Dans cette nypothèse, le volume de l'es-pace ne serait plus infini, mais fini, et sa mesure serait ex -primée par un chiffre de kilo-mètres cubes qui comporterait '70 zéros! L'espace contiendrait au total, de nombreux mil-lions de trillions de cités' stel-laires, avec une population to-tale de centaines de sextil-lions d'étoiles.

Ce concept moderne d'un espace refermé sur lui-même, pourrait rapprocher la solution d'un problème fondamental de la Cosmogonie, c'est-à-dire de cette section de l'astronomie qui tente d'expliquer, — mais n'y, est pas encore parvenue, — comment s'est accomplie la formation de l'Univers sidé- ral.

L. NAISSANCE DE L'UNIVERS

Les astronomes retiennent qu'en l'état initial de l'Univers l'espace était occupé par un gaz froid, — et donc obscur, — extrêmement raréfié, de la même densité presque imper-ceptible que l'on obtiendrait en répartissant la masse de tou-tes les étoiles dans le vide de l'espace qu'elles peuplent. Cet-te densité serait des milliards de milliards et de milliards de fois plus faible que celle de notre atmosphère. Selon les idées modernes, le temps, l'espace et la matière sont des entités inséparables. Nous ne devons donc pas croire que de toute éternité, il existait un espace vide et que l'acte de la création ait consisté à le rem-plir de matière, c'est-à - dire de protons, de neutrons, etc. Non, avant la création, il n'y avait ni espace, ni matière. Il n'y, a-vait, selon l'expression de Jeans, e que la pensée de Dieu s.

Très lentement, à, une épo-que qu'il est impossible de calculer, cette masse gazeuse, mue par l'attraction, newto-nienne, se condensa d'abord en amas colossaux et distincts, —les galaxies d'aujourd'hui, —et, dans une seconde phase, la matière de chaque ternes se condensa, à son tour, en mil-liards de globules separés, —les étoiles qui peuplent au-jourd'hui toutes ces galaxies.

GALAXIES EN FUITE

Il s'ai:en-mil, en substance, de savoir launquoi les gaz se sont réunis en galaxies séparées, après avoir été unis en une immense masse centrale. Ce problème est lié mathémati-quement à un autre, encore Liés• incertain, celui de l'ezpan - -1 de ers. Il semble en effet que toutes les galaxies s'eloignent, de nous à une vi- tesse proportionnelle à leur distance. Mais, dans ce cas, les galaxies se seraient trou-vées réunies il y a environ deux milliards d'années et il faudrait admettre, qu'en ce tennis-là l'Univers était encore à l'état de' chaos. Cette conclu -sion est démentie cependant par des recherches très ré-centes.

Le grand voyage dans l'es-pace et le temps nous porte toujours plus loin, présentant à l'esprit une foule d'énigmes toujours plus vastes et plus complexes. Mais un fait sem-ble dominer avec certitude: toutes les choses créées sont assujetties à la naissance et à la mort.

Malgré les merveilleux pro-grès de la science, beaucoup des aspects essentiels de l'im-mense problème demeurent toujours plongés dans un pro-fond mystère, inaccessible jusqu'ici à nos instruments et à toutes les spéculations intel-lectuelles des astronomes et des mathématiciens.

U. M.

(De notre correspondant pralin/lier à Rome).

est inutile, je pense, de présenter elalaparte, dont les oeuvre en français sont bien connues aussi en Egypte. Cur-zio Malaparte, est. le plus bril-lant et le plus paradoxal écri-vain d'Italie et peut-être aussi d'Europe, à l'heure actuelle, et ses livres, tels que le fameux e Kaput s gui a été traduit en 14 langues, sont en train d'en-vahir les librairies d'Amérique et d'Asie, après avoir conquis celles de l'Europe.

Niais Malaparte est un de ces auteurs qui par sa façon d'ex-poser trop cyniquement la vé-rité ou des faits vraisemblables, s'attire en même temps que l'admiration et des éloges, de violentes critiques. Il compro-met de hautes personnalités, attaque des princesses et des ambassadeurs, bafoue des chefs

leurs femmes les plus !aides, en faisant passer pour vierges des prostituées (et les nègres « avalaient » tout) et en impro-visant des clubs d'invertis qui ne l'étaient pas. Les gavro-ches, et cireurs de bottes de Naples, servaient de guide, le soir, aux soldats nègres, les faisaient boire, les conduisaient d'un bar à l'autre jusqu'à ce qu'ivres-morts, ils .es dépouil-laient complètement, les aban-donnant nus et heureux sur les trottoirs. Il arrivait souvent, qu'au cours de la nuit, les ga-vroches se vendaient et reven-daient leur client, et, au fur et à mesure que la saôulerie aug-mentait, le prix haussait en proportion.

Toutes les terribles épreuves traversées par les Napolitains, sont décrites dans le livre de Malaparte « La. Peau ». Nous avons dit que les Intentions de reteteur étaient de défendre et.

delendre sa Iliese en pu tint. II va de soi que cette puienii-

que, dont !a ju estae s'es.-.I otite I eche), u été une publicité monstre pour rua% rage de ela-luparte, qui a été vendu à un ty tlime 111518.1pçou

Les joues rouges de colère et d'indignation, une larme écrasée au bord des paupières. Béatrice, princesse héritière de Hollande, longeait seule une des larges et trop régulières allées de la petite ville de Baarn. La serviette d'é-colière battait contre ses petites iambes solides et alertes. A ses oreilles retentissaient encore les paroles courroucées de son père qui. comme d'habitude, éait venu chercher en voiture les deux prin-cesses à la sortie de l'école. e Puisque tu refuses à balayer la salle de classe bien que ce soit ton tour, ma petite fille, tu n'as qu'à rentrer à pied ». Papa avait prononcé ces paroles devant tou-tes ses compagnes et, non content de l'avoir réprimandée de la sor-te. il avait ajouté: « Je désire que Béatrice retourne à la maison sans être accompagnée ».

Personne n'avait osé enfreindre cet ordre et Béatrice se trouvant, pour la première fois de sa vie, seule dans la rue, se sentait tra-hie, abandonnée de tout le mon-de.

Maintenant la route s'enfonçait dans une haute forêt de hètres.

Un bruit de moteur la fit sur-sauer... Une voitur e de tourisme. une dame au volant. Sans hésiter, la princesse Béatrice agita le bras:

— Voudriez-vous m'emmener jusqu'au château de SoestIjk, ma-dame? C'est à deux kilomètres d'ici, un peu plus loin que «l'Ai-guille de Waterloo».

Tout en bavardant, la princes-se s'installa dans la voiture. Les arbres défilaient avec la vitesse coutumière; au loin brillaient dé-jà les blanches colonnades du château. Heureuse d'en être quit-te à si bon compte, la petite prin-cesse devenait loquace, bredouil-lait des remerciements. Hélas ! en descendant de voiture, elle se trouva face à face avec son père qui, peut-être légèrement inquiet, avait guetté son arrivée.

— je t'avais pourtant ordonné de revenir à pied, fit-il simple-ment.

Et reconduisant sa fille en au-to jusqu'à l'école, il l'obligea à refaire le chemin, sous sa surveil-lance cette fois.

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MR NOS ECRANS THE NOOSF, HANGS

HIGH

Cet incident qui opposa le prin-ce consort à sa fille aînée donna à la Hollande entière l'occasion de connaitr e les sévères et démo-cratiques principes d'éducation qui sont en usage dans la maison royale.

Quelques jours à peine venaient de s'écouler et de nouveau la princesse Béatrice fit parler d'elle.

La sonnerie du téléphone tinta au château du Soestijk.

— Son Altesse Royale, s'il vous plaît, de la part du commis-saire de police de Baarn... •oui c'est strictement personnel.

Ce ne fut pas sans appréhen- sion que le secrétaire avisa la reine de l'appel téléphonique. Mais celle-ci tint à prendre, elle-même, la communication.

— ...Je m'excuse de vous dé-ranger, Altesse; un agent vient de

Il est officiellement annoncé que les flottes de guerre de six nations prendront part ce mois-ci aux plus grandes ma-noeuvres navales organisées depuis la guerre. Toutes les escadres britanniques, excep-té celle de l'Atlantique méri-dional, y participeront. Le vi-ce-amiral Symonds - Taylor commandera les forces britan-niques et canadiennes.

Ces manoeuvres, connues sous le nom de Caribex, se dérouleront simultanément en Méditerranée, dans la mer des Caraibes, l'Océan Indien et le Pacifique. Elles seront me-nées par des unités des flot-tes britannique, américaine, français, hollandaise et indien-ne.

La plus grande partie des manoeuvres aura lieu dans la mer des Caraibes, où 100 bâti-ments de guerre britanniques, américains et Canadiens se li -

ques avions et qu'il (ivre à do- micile de la e glace préhistori- que garantie pour longtemps ».

Son affaire prospère car tout grand hôtel d'outre-Atlantique qui se respecte tient à fournir à sa clientèle des glaçons «ma-de in Alaska,,. Et après avoir ea quelques inquiétudes quant aux quantités de matière pre-mière disponible, le commer-çant a retrouvé son sourire. Il a fait effectuer des sondages par le son qui ont révélé que les glaciers qu'il exploite ont une épaisseur moyenne de 3 ki -fomètres... Ce n'est pas lui qui les épuiserai

m'amener six fillettes, parmi elles les deux princesses Béatrice et Irène. Ces enfants, en traversant le marché ont dérobé une orange. Il s'agissait d'un pari, parait-il. Vous comprenez mon embarras, Altesse... Que dois-je faire?

— Comment punissez-vous les enfants en pareil cas, monsieur le commissaire?

— Je les garde au commissariat pendant deux ou trois heures.

— Vous agirez de même avec les princesses. Mais le marchand doit être dédommagé. Que récla-me-t-il?

— Altesse, il ne s'agit que d'u-ne orange qui, d'ailleurs, a été restituée. Le marchand ne récla-me rien ou plutôt si... il demande la faveur de pouvoir s'appeler désormais fournisseur de la famil-le royale.

vreront à des exercices de dé-fense contre les avions et les sous-marins. Des unités amé-ricaines et hollandaises effec-tueront des exercices d'artille-rie dans les eaux du Cuba. En Méditerranée, les flottes fran-çaise et anglaise effectueront des manoeuvres conjointés à Malte; elles viennent d'ailleurs de terminer avec succès des exercices spéciaux contre les sous -marins au large des cel-tes méridionales françaises. La Home leleet el la flotte bri-tannique de Méditerranée se livreront à de vastes manoeu-vres en Méditerranée occiden-tale. Les plus grandes manoeu-vres conjointes des flottes a-méricaine et anglaise d'Extré-me Orient se dérouleront au large des Philippines.

SYMPHONIES INACHEVEES Les oeuvres des nouveaux

compositeurs tchécoslovaques, telles que le « Prélude Révo-lutionnaire », « La Symphonie de Paix », et le e Prélude So-lennel pour le Cinquième An-niversaire de la Libération de Notre République par l'Armée Rouge, seront immédiatement enregistrée: sur disques, an.. nonce lapresse de Prague.

Par •ontre, on se contente d'eeregistrer deux ou trois mouvements des symphonies, et concertos des compositeurs e bourgeois s tels que Schu-bert, .Dvnrali et Berlioz, sous prétexte de ne pas causer du préjudice à l'enregistrement des oeuvres e démocratiques populaires es

L'UNIVERS N'EST PAS ETERNEL Des trillions de " cités "

stellaires naissent

BERTRAND RUSSELL par Jacques SOLIVAIRAN

mesurée par la curiosité et ou les question, sexuelles sont fréquem-ment abordées. Pour compléter le portrait de ce philosophe dont les oeuvres commencent à appro-cher par le volume de celles de Saint Augustin ou plutôt de Vol-taire. je crois qu'il convient de souligner la qualité qui existe chez Russell et ce pas toujours à son avantage.

Philosophe, il montre parfois un peu trop d'assurance à affirmer des propositions tant soit peu douteuses. mais, méme dans ses accès de scepticisme, il s'efforce de définir le plus exactement pos-sible sa pensée.

Par contre. lorsqu'il discourt sur la politique. la morale ou la nature humaine il cesse souvent d'être impartial et prend des li bertés qui ressemblent étrangement à de l'intolérance, une licence qu'un philosophe ne devrait ja-mais se permettre lorsqu'il s'adres-se à un public fort nombreux.

et meurent dans l'espace

PAR ORDRE DE SON PERE

BEATRICE DE HOLLANDE FAIT DE L'AUTO-STOP

Curzio Malaparte a tenu à défendre sa dernière oeuvre «La Peau» à la radio de Naples.

Son qui décrivait Naples d'après-guerre dune manière plutôt cruelle, lui a valu l'ire des Napolitains. Curzio Malaparte vit actuellement à Capri où il écrit un nouveau roman.

• d'Etals ou de ;gouvernements, de justifier les actes du peuple révèle au public tes dessousnu; napolitain, (le sr vieille C0.111rS8-

eiltif inéfLi;gei j'Iton. Mais inietolee eernaticee p•ieenee. Il est des un é - de cette époque, a provoqué, crivain recherché et adore par cluse quolques •eprésentants de les tins, déteste Par les antres la commune de ,Naples de viu-(qui eont eu petd nombre). lentes iractuus, cuite NIala-

UNE PESTE « A1011ALE » feule et un échange de tep. ' es injurieuses avec colon -ci. L ' ex-

Le dernier Lire te de pulsion perpétuelle de elaliiiiar - te paru en Italie intitule te des Communes de Naples lut Peau est une alli P ilituat ' ull demandée, Maki d autree de i• Lu l'este e. 0 ei La Peste n d'aujourd•nut ?

Mains intelligente ont prie la du i•mile,„ lequel s,est

\'("1". Dons le temps, `l utu 'd untel cle se presenter a une les. 11112bUI es' similaires et qua-

eim lice publique du Ciwseit l ' auteuulres l'ab" ' pul de la %lue, atm de que la ineelecine n'avait airs einnici

ind vid u et déshonore la tent-ue. C'e s t une poète cependant mums terrible et suinolee que l'autre.

Lu preiniéte ville d'Europe a être °bêlée tut Nuples. parte décrit. Cabine& urine, et matériel de la population iiapo-litUine. Il n'est pas dans l'in -tention de l'auteur de jeter de !a boue sur les Napolitains, niais au contraire, il les exalte et les admire. Son but est de révéler le genre de u peste ;» immonde que portaient ces ■■ li-bérateurs » de toutes les races et religions du monde, qui, dès ch'ils touchaient au Napolitain, un Italien ou un Européen, le contaminaient, Ils débarquaient de leurs navires et déferlaient dans la ville, en blasphémant contre « ce peuple de bâtards qu'ils venaient libérer. u Ce sale peuple de bâtards -ii, com-me disaient les troupes cosmo-polites qui remontaient la rue Toledo, niais qui quelque temps après ajoutaient: ri nous aillions ce sale bâtard et merveilleux peuple » et étaient enfin con-quis par Naples.

On cannait les gestes nobles et ceux qui ne l'étaient pas, ac-complis par tes Napolitains, en cette période. La faim, le dé-sespoir et la misère régnaient alors. On a dit, qu'un tiers du matériel américain débarqué riens le port — des centaines de milliers rie tonnes de ravi-taillement pour la Sème Armée Américaine — disparaissait et finissait entre les mains, — et dans bouche = des Napoli- taines et des Italiens, qui en Amérique, même si vous a-étaient en train de crever de viez perdu la guerre e. faim. On a dit que si les Alliés Presque tout le livre est un avaient eu deux autres ports de dialogue de ce genre, entre débarquement en Europe, coin- l'auteur et !es autres persan-me Naples, ils auraient perdu nages, dialogue sans aucune la guerre. Des navires entiers retenue. de ravitaillement disparurent. e Le Peau » a été déjà traduit Leurs équipages ne se faisaient en f•anois• et la version an-d'ailleurs nullement prier pour ginise rit en préparation. Les participer eu pariage du billet. connaissons lui prédisent an Lee; Napolitains se défendaient succès nullement inférieur a il comme ils le pouvaient des fumeux t, leaput « libérateurs », en leur offrant A. LOVATO

realise les imam' es el a tijuiii - (l'hua la peste etait apportee d'Asie en Eusupe, peste plus ou moula bubonique qui taisait des centaines de milliers de viett mes. Et bieri, notice en 1943-44, en Ethope, et en llelie et) pur-ticulier, la peste u été tnliodui - UN ANII DES AMERICAINS te pur lea niasses de soldais, ai y e lieu de ra ppeler.

linai /items Il s'agit, vii qu auseitût debarques, ies A-ce cas, d'une peste mur ale, qui inèneanis voulurent centiles a

Pus surie physique "11 '4 'Ittiapiii•ie, la clialge d'officiel ce qui est pis encore, tue les de IlillS011. II des int un aini aniee, les coeurs, la dignité de l'el sinuel du Gen. Cork, qui,

s'étant emballe de la villa de Malapai le a Capri, en était de-t•it' I !Mie regulier. C'est !à

que naquit l'amitiés qui na les officiers américains au célébre écrivain. Les' attaques et le; respostes entre les Américanis et l'éciivain italien, rept oduites dans le livre, constituent le chapitre le plus instructif.

Surprenant les libérateurs par son esprit subtil, elalapar-te devint bientôt un » charriant ami » dee Américains.

Voici un dialogue amusant --reproduit peu l'auteur — au cours d'un dinar offert au siè-ge du Quartier Général Améri-cain â Naples:

Le Colonel Brand; l'Europe est un pays bâtard. Aviez-vous vraiment besoin de nous pimr chasser les Allemands ? Pour-quel ne lee chassez-vous pas vous-mêmes ?

Malaparte: Pour quelle rai-son devrions-nous le faire, puis-que vous ne demandez pas mieux que de venir eu Europe faire la guerre pour notre compte ? Si vous continuez de la sorte; vous deviendrez les mercenaires de l'Europe.

Les mercenaires se tant payer » répliqua alors un Cie-cier — avec quoi nous paye-riez-vous ?

Malaparte: Nous vous pue e-dons avec nos femmes. De quoi vrius étonnez-vous ? Il en a tou-jours été ornai, malheureuse-ment. depuis que le monde est monde. Lee femmes des vain-cus partagent le lit des vain-queurs. 11 en aurait été ainsi

Grâce à un heureux con-cours de circonstances, l'Alas-ka exporte maintenant ses gla-ciers — pas en entier, évidem -ment, mais en pièces dee-chées.

Voici comment est née l'idée cle celte exploitation: il y e quel gués semaines, an ehorine bloc; s'étant détache du glacier de Metiendall, on le débits en mor-ceaux et cm l'expédia par avion à New-Yeirk où il servit à ra-

t freichir les boissons servies au cours d'un brillant cocktail.

Tout le monde poussa des cris d'admiration devant cette glace qui mettait dix fois plus longtemps à fondre que la glu ce ordinaire. On souhaita avoir d'une faeon régulière un pro-duit de cette qualité. On en parle un peu partout. Tant et si bien qu'un businessman e- ViSé n 8• -81té plusieurs kilomè - tres de glaciers ainsi que quel-

On a beau être blasé, on ne oeut s'empécher de rire à la seu-le apparition des deux lascars qui ont nom Bud Abott et Lou Cos-tello. Des qu'ils paraissent sur l'é-cran, le spectateur — hilare — se carre sur son fauteuil en se di-sant: «Maintenant on va rigoler». Et ça ne rate pas.

Que ce soit par leurs mines iné-narrables, par leurs gags inédits ou par leurs réparties comiques, Abbott et Costello déchaînent des torrents de folle gaîté.

Nous les avons vus sous tous les aspects et soue toutes les lati-tudes, et chaque fois ils nous on!. faire rire aux éclats. Cette fois, il ne manquent pas à la tradition. Voyez-les embarqués dans la plus ébouriffante des aventures, suivez-les dans les péripéties les plus a-bracadabrantes où notre rot de l'hilarité n'a plus que 36 heu-es à vivre. Et cela nous fournit l'oc-casion de trouvailles heureuses. originales, inattendues qui déclen-chent automatiquement des bor-dées de rires.

«The noose hangs high» cons-titue une occasion de plus pour Abbott et Costello de faire mon-tre de leur incontestable «vis co-mica» qui en a fait les benjamins de l'écran, Leur drôlerie est irré-sistible, leurs mines impayables. Les plus austères, les plus rebar-beifs ne peuvent s'empécher de rire. Quant au public, il s'aban-donne franchement à la joie de voir ses acteurs favoris se débat-tre dans les situations les plus in-vraisemblables, les phis irrésisti-bles.

On trouvera peut-être que l'es-prit d'Abbott et de Costello n'est point d'essence raffinée. D'accord. Tout le monde ne saurait étire Mark Twain, Stephen Leacock et Milton perle réunis... Mais il y e un autre genre de comique, plus à la portée du public et c'est celui- ie. là qui préside aux films d'Abbott et de Costello qui se sont acquis une popularité incroyable puis- er

.qu'on leur est reconnaissant de nous faire rire... Qu'importe après -out le parfum pourvu qu'on ait l'ivresse.

CINEAS

UNE BONNE COUCHE

Pour ceux qui sont nés snus le slgr?e

RELIER (22 Mars au 20 Avril)

TAUREAU (21 Avril au 21 Mai)

GEMEAUX (22 Mai au 22 Juin)

CANCER (28 Juin au 23 Juillet)

LION (24 Juillet au 23 Août)

VIERGE (24 Août au 23 Septem.)

BALANCE (24 &lofera. au 23 Oct.)

SCORPION (24 Oct. au 22 Novem.)

SAGITTAIRE (28 Novem. au 22 Déc.)

CAPRICORNE (23 Décem. au 20 Janv.)

VERSEAU (21 Janvier au 19 Févr.)

POISSONS (20 Février au 21 Mars)

F.: Jour Favorable —

Les plus grandes manoeuvres navales depuis la guerre se dérouleront ce mois - ci sur quatre Océans

L'astrologue américain CLAY POLLAND VOUS DIT : Ce qu'il faudra taire -remain...

SAMEDI 4

MESSAGE

Le Congrès des Diplomates F:gvptiens accrédités auprès des Grandes Puissances, a te-nu re matin. à 10 heures, sa réunion de clôture, au cours de laquelle il a mis au point

Israel accordera une zone franche

à la Jordanie dans le port de Haifa

REOUVERTURE AUX ARABES DE LA

PARTIE ISRAELIENNE DE LA. ROUTE DE BETHLEEM

Une dépêche de Tel-Aviv au «New York Times» rapporte que l'on a appris de source digne de foi que les négocia-tions secrètes qui sont en cours entre la Jordanie et Israel comprenaient une proposition en vue d'octroyer à la Jorda-nie une zone franche.

La--clépéritia .dit -stuc Io—pacte proposé permettrait la réou-verture de la partie israélien-ne de la route de Bethléem qui serait préférable à la route tor-tueuse employés actuellement var les Arabes.

»EMISSION DU CABINET John AMEN

Amman, (AFP et Reuter). — Tewfik About Hoda pacha, pre-mier ministre jordanien, a pré-senté hier la démission de son Cabinet au roi Abdallah. La démission a été acceptée.

Le Cabinet assurera l'expédi-tion des affaires courantes jus-qu'à la formation du nouveau ministère, qui devrait • iterve-nit: aujourd'hui.

Une vieille maison s'effonere à Embabeh — - 7 MORTS ET 3 BLESSES

Hier, à 6 h. du soir, une vieil-le maison d'Embabeh. au Caire, propriété de feu Mohamed el Ga-zai., s'est effondrée, ensevelissant ses locataires sous ses décombres.

Les pompiers appelés se trans-portèrent sur les lieux et retirè-rent sept cadavres, et les corps de trois personnes dans un état grave.

Quand le gouvernement se dé-, idera-t-il à abattre les maisons

-esnlantes?

• •

Le colonel Robert SlacCur-rnick, propriétaire du u Chicago TrIbune » a donné, hier, au Mena House, une cont.c:ence de presse au cours de laqueile il s'est montré pessimiste a ou-trance quant à l'avenir de la paix.

» Le inonde, dit-ii, eài

v eille d'une guerre atomique. La guerre est la règle: la paix, l'exception. Nul ne pourrait empècher la guerre d'éclater. Une rencontre f runian-Sialine pour régler le différend serait chose futile...

La guerre &lutera tôt ou tard... lin peu tard, j'espère, quand je ne serai plus là, car j'en al déja vu plusieurs, dont trois grandes ».

- (Cet et>poir de ne pas assis-ter au troisième conflit inter-national n'a cependant pas em-péché le propriétaire du tt Chi-cago Tribune », qui a soixante-dix ans bien comptés, d'are le premier Américain à avoir construit dans les bâtiments de son journal, un abri anti-ato Inique).

— Et quel est nunc le rôle de t'ONU '1 Que vaut le plan Mar-shall ? De quelle utilité est la Charte de l'Atlantique ?

Le colonel Robert McCorinick compte sur ses doigts les pays qu'il a visités en soulignant

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DANS UNE CONFERENCE DE PRESSE AU MENA -HOUSE,

Le colonel ROBERT Mc CORMICK propriétaire du "Chicago Tribune"

affirme que le monde est à la veille d'une guerre atomique

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jourd'hui réglé, qui avait -.vrai Récemment, S.E. le Dr. Tadla dans les relations diplomatiques Hussein bey, ministre de 11 nstruc entre l'Egypte et la Suisse. tion publique, annonçait qu'il a-

vait l'intention de simplifier les DANS LA, PRESSE programmes d'enseignement. ETRANGERE

Commentant cette déclaration, Certains journaux et revues an- le MOKATTAM écrit:

glais, américains, français — et. Des législations appropriées im- récemment, suisses, se sont livrés, posent actuellement aux grandes il y a quelqUes semines, à de bas- sociétés d'avoir un pourcentage ses campagnes contre certaines déterminé d'éléments égyptiens. personnalités égyptiennes et con- Mais ces entreprises se plai-tre l'Egypte. Employant un ton gnent du fait de la faiblesse des vulgaire et même ordurier; ces candidats égyptiens dans les lan-publications, dans tout pays civi- gues etrangères. lisé, tombent sous le coup du co- Ce dont nous avons besoin, ne de pénal.

consiste pas seulement en une Il ne s'agit pas seulement de simplification des programmes

cette campagne; d'autres l'ont d'enseignement, mais un enseigne-précédée, qui furent lancées à di- ment qui soit utile aux étudiants verses occasions, telle la campa- dans les vocations qu'ils se seront gne de la presse américaine, il y choisies.

RAPPEL u r_-

Nous rappelons "ne cet après-midi à 4 h. précises aura -f-, lieu la Vente aux Enchères du Grand Hall et du SalonD

-5- Vert, faisant partie du très important Ensemble des men - 'i 5_ bles d'Epoque appartenant à la Succession de :.-_-- --z-

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1 Mme ISABELLE MICHALLA PACHA 5 .-1-

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sations Internationales seront re- quis d'apporter de nouvelles con- tributions pour porter de l'aide aux réfugiés, a déclaré Azzam pacha.

Les milieux arabes attachent u-ne grande importance à la session du Conseil de la Ligue arabe qui, croit-on. s'ouvrira au Caire le 20 mars et à laquelle assisteront les premiers ministres ou les ministres des affaires étrangères des Etats arabes.

Parmi les questions que l'on s'attend à être discutées figurent deux notes de l'Irak et de l'Egyp-te au sujet des négociations entre certaines firmes américaines et Israel pour la fourniture de véhi-cules automobiles et de pièces de rechange à Israel ainsi que pour l'établissement d'un port libre à Haifa.

Il y a également une proposi-tion d'Abdel Rahman Azzam pa-cha suggérant que les organisa-tions des Nations Unies devraient être requises de reconnaitre la Li-gue arabe comme un: ïiloc Jréigies-1 nal.

On s'attend que la session du Conseil de la Ligue arabe soit présidée par Riad el Solh bey, premier ministre du Liban.

S.M. le Roi inaugurera le 7 Mars l'Exposition

d'Art Espagnol

La Sociéte des Amis de l'Art a l'honneur d'informer ses in-vités que la. date de l'inaugura-tion de l'Exposition d'Art Es-pagnol, par S.M. le Roi, a été fixée au mardi 7 Mars 1950 à 11 heures a.m.

Le vernissage de la dite Ex-position aura lieu au soir de la même date à 6 heures pan.

L'Exposition sera ouverte au public à partir du mercredi 8 Mars 1950 à 10 heures a.m.

Les cartes d'invitation déjà reçues restent valables.

et, au cours des essais qui ont été faits dans les eaux du Ca-nal de Suez, il a été constaté que ce gouvernail a permis de diriger le bâtiment plus facile-ment et de le maintenir sur son cours en tenant la barre sur un angle ne dépassant pas cinq degrés.

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Le Ministre d'Italie put en mission à Rome pour discuter des problèmes

italo - égyptiens

I Le Caire (Mondai.). — Le Marquis Fracassi, ministre d'I-talie en Egypte, est parti à destination de liome. Il fera son rapport au gouvernemest italien au sujet des relations entre l'Italie et l'Egyote, Prin-cipalement après le récent «in-cident» diploinatiqqe soulevé au Caire à la suite de la re-connaissance «de jure» par l'I-talie de l'Etat d'Israel. et qui eut pour oonsequences que FE-:vote a renoncé provisoirement à élever au rang l'ambassade sa Légation à Rome.

L'Agence Mondar déclare ce-pendant que. malgré cet inci-dent, les rapports entre les gouvernements de Rome et du Caire continuent d'être ein-

. preinfs d'un esprit de cordiali-' té at } amitié.

4 — LES NOUVELLES J-J - ar

e t,n

REVUE DE LA PRESSE Le problème des armements dans le Moyen-Orient: «Qui sont les agresseurs?». — la Presse jaune étrangère. —

L'enseignement égyptien et les langues étrangères.

NOUVELLES de PARTOUT

LE COMMUNIQUE DU GRAND CHAMBELLAN Cabinet du Grand Chambel-

lan, Jeudi 2 Mars 1950. Sa Majesté le Roi a reçu au

Palais de Koubbeh S.E. M. Ledr Ho Feng Shan, ambassadeur de Chine, qui a présenté à Sa Majesté le général Ma Boo Fong 'L'Auguste Souverain a reçu

ensuite Mahmoud Fawzi bey, délégué permanent de l'Egypte auprès des Nations Unies et représentant de l'Egypte au Conseil de Sécurité, S.E. Moha-med Fikri Abaza pacha, René Cattawi bey, Ahmet! bey Fouad Toughay et Cheikh Ali liant bey //Mufti des Wakfs Royaux Privés.

Sa •sslajesté le Roi a chargé S.E. Abdcl Latif Talaat pacha, Grand Chambellan, d'assister aux funérailles de feu M, Hus-sein Fahmi Sadek et de trans-mettre Ses condoléances et Sa hrute sympathie à la famille dr défunt.

Sa Majesté le Roi a bien vou-lu faire un den de L•E. 500 au profit de l'École de l'Art Po-

La méningite cérébro - spinale LE STATUT DE JERUSALEM

affecte une forme assez aigue,

cette année, en Egypte

doivent aider le sionisme à triorn- a quelques années et comme ctl-plier et atteindre ses buts? les de la presse française et suis-

Or le sionisme n'a d'autre but se il y deux ans. que de se livrer à des actes agres- Après avoir signalé que le sifs contre ses voisins pour réali- gouvernement égyptien a répondu ser son programme archi-connu, à ces campagnes en invitant des soit l'appropriation du territoire journalistes étrangers en Egypte que les Sionistes considèrent corn- en organisant de nombreuses ma-me étant leur patrie, c'est à dire nifestations en leur honneur, ré-gion seulement le territoire pales- ceptions auxquelles il fut répondu tinien, mais une partie du territoi- par ces « gifles journalistiques s. re des pays arabes voisins. l'auteur relève :

LES FONDS DES REFUGIES SONT TRES BAS

ra, d'autres cas ont été décou-verts.

Au Caire, plusieurs malades de méningite cérébro-spinale ont da se faire hospitaliser. En dernier lieu, nous avons ap-pris qu'un domestique attaché à la maison de Fouad Serag Eddine pacha, mististre de l'In-térieur, a atteapé la terrible maladie.

Partout, sur tout le territoi-re, le ministère de l'Hygiène, en état d'alerte, prend toutes les mesures de désinfection nécessaires pour circonscrire le mal et limiter ses ravages.

Les malades sont traités aux sulfanamides et à la strepto-mycine. Ces deux moyens sont très efficaces.

Un haut fonctionnaire au ministère de l'Hygiène a décla-ré hier que cette maladie se propage dans les lieux où se pressent les masses pppuleuses surtout lorsque ces endroits ne bénéficient point d'une bonne aération.

De son côté, Mtre Abdel La-tif Mahmoud, ministre de l'Hy-giène, a fait hier les déclara-tions rassurantes que voici:

— Les cas actuels sont indi-viduels: on en constate depuis des dizaines d'années durant la saison d'hiver. Certains en sont atteints parce qu'ils se trouvent dans des endroits en-combrés d'habitants.

«La proportion des cas n'a pas dépassé celle des années passées.

«Mais il est hors de doute que les perturbations atmos-phériques et la violence du froid cette année y sont pour beaucoup.

«Le ministère de l'Hygiène n'a pas négligé de prendre les mesures préventives ou clini-ques. Les hôpitaux son: parfai-tement disposés à soigner tout malade éprouvant une tension des nerfs du cou, un violent mal de tête et des vomisse-ments, avec hausse de ta tem-pérature, avec la sulfadiazine et autres médicaments spécifi-ques pendant deux jours, pour k mettre hors de danger».

QUI SONT LES AGRESSEURS ?

Il s'agit de distinguer entre les Arabes et les Juifs; entre le sio-nisme agresseur et les Arabes pa-cifiques, ainsi que le relève l'AH-RAM qui commente en ces ternies les informations annonçant les de mandes adressées par Israel aux Etats-Unis pour obtenir des ar-mements:

Nos lecteurs savent. ainsi que le gouvernement américain l'a ré-cemment annoncé. que les Etats-Unis ont vendu des armes à Is-rael et que de nouvelles fourni-tures américaines d'armements sui-vront.

Mais il se souviendront égale-ment de la question récemment a-dressée par le sénateur américain Jacob Graffits au secrétaire d'Etat américain. Acheson, au sujet de la vente des armes aux Etats ara-bes par l'Angleterre, le sénateur ayant déclaré que ces armements destinés aux pays arabes mettent la paix en danger dans le Moyen Orient,

Il est étrange qu'il ne soit pas-sé que quelques jours seulement, après cette intervention, et que l'on annonce à Washington les ventes d'armes américaines à Is-rael.

Le sénateur américain semble avoir eu un sentiment de compas-sion pour les Juifs, à la suite de la propagande israélienne selon laquelle le réarmement des pays

LA "CARONIA" TRANSITE LE CANAL DE SUEZ

La méningite cérébro-spinale est une des maladies conta-gieuses qui causent chaque année, à pareille époque, plu-sieurs décès.

En 1930, elle a affecté une forme énidémique et fait de terribles ravages.

Cette année, elle semble prendre un caractère sérieux, puisque dans notre seule ville d'Alexandrie on n'a pas enre-gistré moins de trente cas dont six décès.

la note que les ministère égyp- tien des affaires étrangères pu- bliera au sujet de ses travaux.

UN SOUS-SECRETARIAT D'ETAT POUR

L'INFORMATION Il nous revient que le mi-

nistre des affaires étrangères étudie à l'heure actuelle un grand projet tendant à la crea-t;011 -1 un Sous-Secrétariat d'E-tat pour la Presse, la Propa-gande et l'Information. Ce dé-pastement contrôlera et orien-tera la propagande de presse dans tous les nays où l'Egypte a une représentation diploma-tique.

Le budget de l'Etat compor-tera les crédits nécessaires pour la création de ce Sous-Secrétariat d'Etat, cette année même.

UN QUART DE MILLION DE LIVRES POUR LA PROPAGANDE

11 nous revient aussi que les crédits qui seront requis par le Dr. Mohamed Salah Eddine bey pour la propagande de l'Egyp-te à l'étranger se monteront cette année à un quart de mil-lierra-stle S'ivres; sant de signaler qu'au cours de l'année dernière cette pro-pagande n'a coûté que 30.000 livres.

La conférence de Sir Frank Whittle inventeur de l'avion

à propulsion Sir Frank Whittle, inven-

teur du moteur à jet, et con -seiller de la BilAC sur les a-vions a propulsion à jet, a donné une conférence le 27 fé-vrier, devant un nombreux groupe de membres de l'avia-tion royale égyptienne.

11 a parlé des premiers dé-veloppements du moteur à jet, illustrant sa conférence par des projections et un film qui montrait les der-niers appareils britanniques à jet en plein vol, — tous le ré-sultat de ses idées révolution-naires.

Le Vice-maréchal de l'Air, Mikaaty, présenta Sir Frank aux auditeurs, parmi lesquels se trouvaient le sous -secrétaire d'Etat à l'Aviation, le Dr. El Sawi lieu. M. R. 11,1oursi bey, directeur-général de l'aviation civile, le général Charaawi, directeu•-général de la R.E.A. F., le commodore de l'Air Hayes. Attaché britannique de l'Air, et autres officiers supé-rieurs.

Les fonds destinés à l'aide des réfugiés arabes sont très bas et une importante conférence sera te-nue très prochainement par S.E. Mohamed Saleh el Dine bey, mi-nistre des Affaires étrangères, pour discuter de la situation.

A cette réunion assisteront les représentants diplomatiques égyp-tiens auprès de tous les pays ara-bes. On s'attend à ce que les re-présentants exposent leurs vues sur le problème des réfugiés, tant du point de vue politique que du point de vue financier.

Abdel Rahman Azzam pacha, secrétaire-général de la Ligue a-rabe, a déclaré que l'on s'attend à ce que très bientôt le solde des subsides internationaux pour l'ai-de aux réfugiés sera épuisé.

Les pays arabes et les organi-

que dans ,,Harun il a décou-vert un régime différent, des idées ou des religions diamé-tralement opposées.

1g Devant cette situation. poursuivit-il, continent voulez-vous que les Nations s'unissent pour former des NA l'IONS UNIES 7

» Quant a la Charte de l'At-lantique, c'est du pur ti non-sense » et le plan est une fumisterie.

Les journalistes qui assis- taient h ia conférence sont partis sans demander leur res-te.

Suez, le 2 (AFP). — Le plus grand des paquebots construits depuis la dernière guerre, le

Caronia », de las Cunard Whi-te Star Line, a transité aujour-d'hui le canal de Suez, venant de la Mer Rouge et se rendant à Alexandrie.

Le tt Caronia e, qui jauge 35.uutl Muni - .aviron, effectue son preinice ,uyage autour du inonde. Il u ...te affrété dans ce but pur des touristes améri-cains qui, ayant quitte New-York ie 12 janvier, sont passés

Riu-riesianeiro le 27 du me-me mois cl, à Durban le 12 fé-vrier poursuivront, sur voyage kie :suez à, Port-Suai, de Port-Sand a Alexandrie, puis après diverses escaleS dans les ports de la Méditerranée, ver.- I .gaidre et • enfin New-

L-,. Ullia » avait été uap- tiss n octobre 1947 par la prin-ces se Llisabeth, en compagnie de eui, fiancé le lieutenant Phi-lippe Mountbatten.

Lu traversée du Canal de Suez par un navire de ce ton-nage exige certaines précau-tions. Aussi le ci Cascada » a-1-il ele accompagné pendant son transit i,ar les deux grands remorqueurs de la Compagnie du Canal, l'a Atlas a et l's lier -cule e.

UN NOUVEAU GOUVERNAIL A ETE ESSAYE

DANS LI: CANAL DE SUEZ En vue de faciliter la navi-

getion dans les canaux où Ics vitesses faibles sont nécessai-res, un ingénieur britannique a conçu tin gouvernail d'une nouvelle forme ayant deux pe -tits gon auxiliaires.

Un pétrolier en a été daté.

arabes n'avait d'autre but qu'une reprise des hostilités contre Israel.

LES AMBITIONS SIONISTES

Mais, en fait, qui des deux mé-rite-t-il de la compassion ou de la sympathie? Sont-ce les pays arabes qui ne cherchent qu'à se défendre contre une possible a-gression ou bien les Sionistes dont les ambitions n'ont pas de bor-nes?

L'AMERIQUE IGNORE-T-ELLE 7...

L'Amérique ignore-t-elle la réa-lité? Croit-elle vraiment que les Sionistes sont des victimes qu'ils constituent une proie facile au sein des pays arabes? C'est l'A-mérique qui a allaité le sionisme et lui a donné des dents. Avant le sionisme, les peuples de l'O-rient arabe vivaient en paix, ne connaissant ni la guerre ni l'a-gression, jusqu'au jour où le sio-nisme a pris naissance grâc e à l'appui américain qui l'a appro-visionné en armements, qui lui a donné des fonds, qui l'a défendu publiquement.

L'Amérique Ignore-t-elle que derrière la faiblesse d'Israel agit le sionisme puissant et dangereux semant partout ses calomnies. L'Amérique ignore-t-elle les buts du sionisme? Ne sait-elle pas que toutes armes envoyées à Israel

Le programme de la visite

des journalistes belges en Egypte

Nous avons annoncé qu'un groupe de journalistes belges arrivera en Egypte, sur l'invi-tation du Département de la Presse du ministères des Af-faires Etrangères.

Voici le programme des visi-tes durant les quinze jours qu'ils passeront parmi nous:

Lundi 6 mars: Arrivée au Caire, dans la soirée.

Mardi 7: 9 h. 30: Inscription au Registre des Cérémonies au Palais Royal; Visite au minis-tère Royal des Affaires Etran-gères; visite au Syndicat de la Presse; 12 h. 30: visite à la Lé-gation de Belgique; 15 h. 30: visite des Pyramides de Gui-zeh et de Médinet Tahsin El Beha; 19 h. à 21 h.: réception à l'Héliopolis Palace Hotel pour rencontrer les personnalités é-gyptiennes.

Mercredi 8: 9 h. 30: visite du •MuSée Egyptien; 13 • h.: excur-sjîo4 asx.Barrages. 4--Steudi`ii 9 h.: visite de l'Uni; v.ersité AI Azhar; visite de la Citadelle et des Mosquées; 18 h. à 20 h.: réception à la Léga-tion de Belgique.

Vendredi 10: 9 h.: visite de centres sociaux.

Samedi 11: 9 h.: visite du Vieux-Caire et du Musée d'Art Arabe; 20 h.: départ pour Lou-xor.

Dimanche 12: 7 h.: arrivée à Louxor.

Lundi 13: dans la matinée: visite des Temples de Louxor et de Karnak; 14 h.: départ pour Assouan; 19 h.: arrivée à Assouan.

Mardi 14: dans la matinée: visite des Barrages et de l'Ile Eléphantine; 16 h. 30; retour pour Le Caire.

Mercredi 15: 8 h. 15: arrivée au Caire, matinée libre; 18 h.: réception au Syndicat de la Presse.

Jeudi 16: 9 h. 30: visite du Musée Copte et de quelques é-glises du Vieux-Caire; 11 h.: visite du Musée d'Art Arabe; 12 h. 30: visite de la Bibliothèque Nationale; 16 h.: visite du Par-lement; 18 h.: réception à l'U-nion Féministe.

Vendredi 17: 7 h.: départ pour Alexandrie par la route du désert.

Programe organisé par le Syndicat de la Presse à Aiexan-drie.

Samedi 18: 9 h. 30: départ d'Alexandrie par la route agri-cole pour la visite de Méhalla El Kohra.

Dans l'après-midi: retour au Caire.

Dimanche 19; matinée libre. Dans l'après-midi: SEMiNAR.

Lundi 20: visite du Palais de Justice et de "Université Egyp-tienne.

Mardi 21: dans la matinée; visite de Studios de Cinéma et de centres d'hygiène. Dans la soirée: dinar d'adieu offert par le Département de la Presse.

Mercredi 22: Journée libre; 22 h.: départ.

Les représentants de la Roumanie

et l'exequatur

Le chargé d'affaires de Rou-manie ayant demandé au gou-vernement égyptien de bénéfi-cier des privilèges douaniers inhérents à l'exequatur, le Mi-nistère des Affaires étrangères a adressé au charge d'affaires d'Egypte à Bucarest mie iettre lue demandant que! est le sta-tut appliqué e son égard.

Le Chargé d'affaires répon-de que, sur une demande de renseignements de sa part, le gouvernement roumain l'a in-formé qu'une loi est en prépa-ration dont il ne manquera de lui communiquer le texte après sor adoption.

Er. conséquence, le Chargé o é.ffuires de Roumanie bénéfi-cie! e de l'exequatur quand le rhème trailemen1 •aura été se-e! rie au représentant diploma-

tique I. l'Egypte.

L'Amérique qui a semé le mi-crobe du sionisme dans le Moyen Orient récolte aujourd'hui ses mé-faits.

Quant aux pays crabes, ils sa-vent bien que ce qu'ils font au-jourd'hui ne constitue que la réa-lisation d'une oeuvr e de léfense. Les pays arabes n'ont pas de des-seins agressifs ainsi que l'ont predamé à diverses reprises leurs reorésentnts devant le Conseil de Sécurité, devant l'ONU, devant ;a Commission d'armistice. Les pays arabes ne demandent que la réintégration des réfugiés arabes, sous les auspices de et une entente pacifique.

LA PRESSE JAUNE

Dan.. le MUSSAW AR, M. Fi-kri Abaza, dans son article de fond, entretient ses lecteurs de « certaine presse jaune étrangère » à la suite du récent incident. au-

Nous savons bien que ce sont les agents sionistes qui provo-quent ces campagnes. Si les jour-naux étrangers avaient attaqué l'Egypte pour défendre un point de vue national, nous aurions to-léré ces campagnes, mais ils ne peuvent même pas justifier leur atitude sous ce point de vue.

CONTRE LA PRESSE AMERICAINE, ANGLAIS1

ET FRANÇAISE

Aussi bien approuvons-nous en-tièrement les mesures prises par le gouvernement à l'égard de la presse suisse. Mais pourquoi faut-il que ces mesures soient limitées à la presse helvétique? Pourquoi ne pas prendre les mesures à té-gard de certains journaux améri-cains, anglais et français?

LES LANGUES ETRANGERES

LA COUR

"Les conditions atmosphériques rigoureuses qui ont récemment sévi dans le pays, y sont pour quelque chose"

affirme le ministre de l'hygiène

A Ismailia et dans plusieurs provinces de la Haute-Egypte

pulaire. et du Delta, ainsi qu'à

Création d'un sous-secrétariat d'Etat pour l'information et la Propagande

Un quart de million de livres pour la propagande de l'Egypte à l'étranger

Genève, 2 (AFP) — Le Con-seil de tutelle a contourné de nou-veau l'écueil que constitue l'article 2 du statut de Jérusalem. Il s'est mis d'accord en principe sur les quelques amendements ne tou-chant pas au fond de la question, et s'est abstenu de voter sur l'en-semble de l'article; il ne prendra donc réellement une décision qu'-au cours de la troisième lecture du projet.

Le texte en discussion indique que le territoire international comprendra la ville elle-même, « plus les villages et centres envi-ronnants dont le plus oriental se-ra Abou-Dis, le plus méridional Bethléem, le plus septentrional Chou-Fat ».

Alors que certains délégués es-timent possible et nécessaire une «interprétation» de ces indications données par l'assemblée générale des Nations Unies, d'autres, en particulier le délégué de l'Irak, les considèrent comme intangibles.

Il est visible, cependant, que personne ne souhaite à l'heure ac-tuelle voir cette opposition se concrétiser dans un vote qui fer-merait la porte à tout arrange-ment ultérieur. Aussi l'article 2 a-t-il été abandonné, et le Conseil a poursuivi la deuxième lecture des articles suivants.