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Maj 09/2014 Livret d’Accueil

Livret dAccueil - annuaire.action-sociale.organnuaire.action-sociale.org/livret/01c8c7050b678246f40a/d33f99a4af... · Elle bénéficie d’une dotation de fonctionnement du dé-partement

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Maj 09/2014

Livret d’Accueil

Livret d’Accueil

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Maj 09/2014

Présentation générale

Historique…………………………………… .3

L’association gestionnaire………………...… .3

Qu’est ce qu’un ESAT ……………………… .3

Qu’est ce qu’un SAVS ……………………… .3

Organisation……………………………….… .3

Les partenaires institutionnels………………. .4

Les activités

Les activités professionnelles……………….. 5

Les activités de soutien médico-social………. 6

Le SAVS……………………………………... 6

Votre admission

Conditions……………..…………………..… 7-8

Procédure……………………………………. 7-8

Projet individuel………………………........... 7

Projet du résident accueilli............................... 8

Informations liées au travail

Transport…………………………………….. 9

Horaires de travail…………………..……..… 9

Le repas à midi……………………..…...…… 9

Statut d’ « usager »…………………..…...…. 9

Rémunération garantie……………..………... 9

Informations diverses

Démarches administratives………………….. 10

Mutuelle…………………………………..…. 10

Vos affaires personnelles……………………. 10

Vos droits et vos obligations

Protection juridique…………………………. 11

Les assurances souscrites …………………… 11

La confidentialité………………………….… 11

Le conseil de la vie sociale………………..… 11

Respect du règlement ……………………….. 11

La tenue et le comportement………………… 12

Le tabac……………………………………… 12

Les consignes de sécurité………………….… 12

Votre sortie

Départ définitif…………………………….… 12-13

Règlement intérieur

Règlements de fonctionnement

Règlement intérieur du conseil de la vie sociale

Charte des droits et libertés de la personne

Contacts et Localisation

Contacts…………………………………....... 27

Localisation……………………………..…… 27

Livret d’accueil et règlements de fonctionnement

de l’ESAT « Beauregard » et du SAVS

Sommaire

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Maj 09/2014

Présentation générale

L’association gestionnaire

L’ESAT est géré jusqu’en 1997 par l’APTH (Association pour la Promotion des

Travailleurs Handicapés) fondée en 1986. Cette dernière fut créée à l’initiative de l’union

patronale de la région de Romilly et de Nogent (UPREN).

Cette création correspond à la volonté des chefs d’entreprise du bassin d’emploi

local de proposer à des travailleurs handicapés une activité professionnelle adaptée mais

dans un cadre aussi proche que possible de l’entreprise ordinaire. C’est pour cette raison

que la première initiative concernait l’atelier protégé devenu entreprise adaptée; le CAT

devenu ESAT a été conçu pour fonctionner de concert.

En 1997, l’APTH-ESAT est créée pour assurer la gestion d’une part de l’ESAT

et du SAVS, nouvellement créé.

Qu’est ce qu’un ESAT (établissement et services d’aide par le

travail) ?

La vocation de l’ESAT a une double finalité :

« Faire accéder, grâce à une structure et des conditions de travail aménagées, à

une vie sociale et professionnelle, des personnes handicapées momentanément ou dura-

blement incapables d’exercer une activité professionnelle dans le secteur ordinaire de

production ou en Entreprise Adaptée ; permettre à celles d’entre ces personnes qui ont

manifesté par la suite des capacités suffisantes, de quitter le service et d’accéder au mi-

lieu ordinaire de travail ou à une Entreprise Adaptée. »

Tout en étant un établissement social et relevant à ce titre de l’ensemble des dis-

positions de la loi relative aux institutions sociales et médico-sociales, notamment de la

procédure de coordination d’établissements et services qu’elle institue, « l’ESAT est si-

multanément une structure de mise au travail – il se rapproche à cet égard d’une entrepri-

se et une structure médico-sociale dispensant des soutiens requis par l’intéressé et qui

conditionne pour lui toute activité professionnelle. »

Historique

L’Établissement et Services d’Aide par le Travail de Nogent sur

Seine existe depuis juillet 1991.

L’ ESAT « Beauregard » a été crée afin d’offrir aux travailleurs handicapés une

certaine perspective d’évolution sociale et professionnelle et de favoriser en amont l’accès

à l’Entreprise Adaptée, dont la gestion est assurée par l’APTH.

Il comportait à l’origine 10 places, il en compte aujourd’hui 57.

Il correspond également à une réponse de proximité pour les personnes orientées

en ESAT

Le SAVS a été créée en 1997. Il fonctionne en lien avec l’ESAT Beauregard. Il a

pour finalité outre la facilité de logement, l’épanouissement personnel, social et culturel

de ses résidents. Les locaux occupés par le SAVS font l’objet d’une location auprès d’Au-

be Immobilier.

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Maj 09/2014

Les partenaires institutionnels

L’association adhère à la Fehap ( Fédération des Établissements Hospitaliers et d’Assurance Privés à

but non lucratif).

L’équipe travaille en étroite relation avec les familles lorsque cela est nécessaire et les associations tuté-

laires. Notre réseau est constitué de partenaires économiques et sociaux.

Organisation

L’Etablissement est dirigé par un directeur placé sous l’autorité directe du Président de l’Association et

du Conseil d’Administration. L’APTH-ESAT comprend les services suivants :

Service SAVS N. BENOIT, Monitrice-Educatrice

C. SILUE, Maîtresse de maison

A. PAUL, Veilleur de nuit

N. SAKHI, Agent de service

Administratif et

Comptable F. ANCEL

C.BINET

Services Généraux M. MAUTRET

I. PROUTEAU

Service pédagogique et

d’accompagnement J. DE PAEPE, Éducateur spécialisé

C. PROUHA, Infirmière

A. COFFINET, Psychologue

Moniteurs d’atelier H. CHAISE, Espaces Verts

M. DIEU, Couture

B.MACLIN, Sous-traitance

P. RATAY, Sous-traitance extérieure

M. PAYEN, Sous-traitance extérieure

P. VOYE, Emballage, caisserie

Direction R.BUISSON

Qu’est ce qu’un SAVS (Service d’Accompagnement à la Vie Sociale) ?

Les SAVS ont pour mission d’accompagner la personne handicapée, dans le cadre de son évolution en

milieu ordinaire. Ils assurent un suivi individualisé de la personne notamment en l’aidant dans leurs différentes

démarches d’ordre personnel, administratif ou professionnel.

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Maj 09/2014

Atelier Sous-Traitance et sous-traitance extérieure

Des travaux de sous-traitance plus ou moins

complexes permettent de mesurer les potentialités des

usagers nouvellement accueillis ou de les familiariser avec

des systèmes de productions organisés. Les travaux

peuvent être dans la mesure du possible adaptés aux

attentes de certains usagers.

Nous intervenons dans des activités diversifiées

telles que :

- montage de différents articles

- tri et conditionnement de revues

- conditionnement de visseries

- carottage de pièces en métal

- thermo-soudure...

Les activités professionnelles

Elles ont pour objectifs de reconnaître les capacités des usagers à travers une activité économique et

de les valoriser socialement et personnellement. La finalité est de favoriser leur autonomie. Elles permettent

une progression dans les activités proposées limitativement par l’établissement.

Atelier Bois

D’autres travaux facilitent l’organisation collective du

travail par l’intégration au sein d’une véritable chaîne de

production.

Cette activité peut mettre en œuvre des « moyens lourds » de

production et la maîtrise de machines plus complexes.

- Fabrication de caisserie et palettes diverses

L’ESAT est à la fois une structure de mise au travail et une structure médico-sociale dispensant les sou-

tiens requis par les intéressés. Il offre une activité à caractère professionnel et les soutiens sociaux, éducatifs,

médicaux et psychologiques qui conditionnent son exercice.

Les activités

Atelier Bois

D’autres travaux facilitent l’organisation collective du

travail par l’intégration au sein d’une véritable chaîne de

production.

Cette activité peut mettre en œuvre des « moyens lourds » de

production et la maîtrise de machines plus complexes.

- Fabrication de caisserie et palettes diverses

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Maj 09/2014

Dans un ESAT, la durée légale du travail

est fixée à 35 heures hebdomadaire en moyenne,

cette durée vise à la fois des activités

professionnelles et les activités de soutien qui

conditionnent leur exercice.. Ces activités de

soutien sont rémunérées au même titre et dans les

mêmes conditions que l’activité de production elle-

même. (Circulaire DGAS du 1er Août 2008)..

Le SAVS

Au sein du lotissement du Chemin vert à Nogent

sur Seine, a été aménagée une structure d’accueil destinée à hé-

berger les usagers de l’ESAT les moins autonomes. Cette der-

nière, dotée d’une dizaine de places, a fait l’objet d’un arrêté du

Président du Conseil Général le 22 janvier 1997.

Elle bénéficie d’une dotation de fonctionnement du dé-

partement atténuée par la participation des résidents. Cette dota-

tion a tenu compte à l’origine de l’établissement d’un « budget

type » du résident élaboré en collaboration avec la DIDAMS et

le SAVS.

Les activités de soutien médico-social

Elle est gérée par l’APTH-ESAT. Les usagers-résidents bénéficient de la présence quasi constante d’u-

ne équipe spécialisée, constituée de :

- une coordinatrice monitrice-éducatrice - une maîtresse de maison

- un agent de service - un veilleur de nuit

Ces activités de soutien sont animées par l’équipe

d’accompagnement ou des intervenants spécialisés

extérieurs à l’établissement. Elles ont pour finalités de

permettre l’acquisition, le perfectionnement, le

maintien des acquis scolaires ou de connaissances

diverses en lien avec le travail en ateliers, des

formations professionnelles.

Atelier Espaces Verts

Ce service propose un travail diversifié auprès

d’une clientèle allant du particulier à l’entreprise.

- l’entretien des pelouses (tonte, scarification,

désherbage sélectif, regarnissage…)

- le débroussaillage

- l’entretien des haies et des massifs

- l’élagage et l’abattage d’arbres

- création et aménagement d’espaces verts

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Maj 09/2014

Votre admission à l’ESAT

Conditions

L’ESAT a vocation à accueillir toute personne reconnue « travailleur handicapé » dès lors que celle-ci a

fait l’objet d’une décision d’orientation délivrée par la commission de droits et de l’autonomie des personnes

handicapées (CDAPH).

Cette orientation doit porter la mention « foyer » pour être admis à la structure d’hébergement.

Procédure

La demande spontanée doit être formulée par

écrit par l’usager, sa famille, son représentant légal

ou toute personne choisie par lui.

Ensuite la demande sera étudiée et selon la

recevabilité, le candidat pourra être convoqué à un

entretien auprès de la psychologue, l’infirmière et de

l’éducateur spécialisé. Peuvent-être également convo-

quées à un entretien toutes personnes dont nous avons

reçu une notification de la MDPH.

Ensuite, la commission d’admission associant

la direction et une partie du personnel d’encadrement

se réunit afin d’étudier la candidature et entendra le

candidat par la suite.

Le décision sera prononcée par courrier au-

près du candidat.

Si elle est positive, la personne recevra le li-

vret d’accueil ainsi que le projet d’établissement par

courrier et devra confirmer son admission en retour

par courrier.

Projet individuel

Dans le cadre de l’admission, sera élaboré avec l’usager et éventuellement sa famille, son projet indivi-

dualisé. Il formalise ses aspirations, ses demandes et attentes auprès de l’ESAT.

Un contrat de soutien et d’aide devra être signé entre l’usager, son représentant légal s’il est sous mesu-

re de protection et le directeur de l’ESAT. Ce contrat nécessite l’accord éclairé de l’usager.

Décision de la commission par courrier au

candidat directement

Le jour de votre admission, vous vous présenterez au siège social sis 21, avenue Jean Casimir Perier à

Nogent sur Seine où vous serez accueilli par l’éducateur spécialisé. Lors de cette première journée vous ren-

contrerez également l’infirmière de l’établissement (soumise au secret médical) afin de l’informer d’un éventuel

traitement médicamenteux.

Réunion de la commission d’admission

Convocation du candidat à la commission

Vous êtes invité à rencontrer l’éducateur spé-

cialisé et la psychologue et l ‘infirmière

Lettre de demande d’admission

adressée à l’ESAT

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Maj 09/2014

Votre admission au SAVS

Conditions

Le SAVS a vocation à accueillir toute personne reconnue « travailleur handicapé » travaillant en ESAT.

La décision d’orientation délivrée par la commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées

(CDAPH) doit mentionner « hébergement en milieu protégé (ESAT) si nécessaire ».

Procédure

Il faut distinguer trois cas. L’examen de la candidature se fera qu’il y ait ou non des places disponi-

bles. Dans cette dernière hypothèse, la candidature est inscrite sur liste d’attente.

Projet du résident accueilli

Dans le cadre de l’admission, sera élaboré avec le résident et éventuellement la famille, le projet du

résident accueilli.

Un contrat de séjour devra être signé entre le résident, son représentant légal s’il est sous mesure de

protection et le directeur du SAVS.

Nouvel arrivant à l’ESAT

Lettre de demande d’admission

adressée à l’ESAT avec une de-

mande d’hébergement

Réunion de la commission d’ad-

mission commune avec celle de

l’ESAT

Convocation du candidat à la

commission

Décision de la commission par

courrier au candidat directement

ou son représentant légal

La coordinatrice du SAVS prend

contact avec le candidat pour lui re-

mettre les documents relatifs à son

admission au sein du SAVS et orga-

nise une visite des locaux

Usager déjà présent à l’ESAT

Demande auprès du person-

nel de l’ESAT

Rencontre avec la coordinatrice du

SAVS et visite des locaux

Réunion de la commission d’admission du

SAVS. Si nécessaire l’usager peut-être

Décision de la commission par

courrier à l’usager directement ou

son représentant légal

La coordinatrice du SAVS prend

contact avec le candidat pour lui

remettre les documents relatifs à

son admission au sein du SAVS

Réintégration d’un ancien rési-

dent du SAVS

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Maj 09/2014

Transport

Le train ou le bus peuvent être empruntés

pour venir à Nogent sur Seine.

Le repas du midi

L’établissement est en mesure de proposer aux

usagers la fourniture de repas élaborés pour notre

compte par une société extérieure, et qui font l’objet

d’une facturation.

Il existe également un réfectoire permettant

aux personnes qui le désirent, d’amener leur propre

repas. Elles disposent à cet égard de moyens de remise

en température (four à micro-ondes) et d’un réfrigéra-

teur.

Statut d’ « usager »

La personne accueillie à l’ESAT est désignée comme « un usager » du service. Elle n’a pas le statut de

salarié. Il n’y a ni contrat de travail ni embauche.

Les dispositions du code de travail concernant l’hygiène, la sécurité et la médecine du travail s’appli-

quent néanmoins à l’ESAT. L’usager est soumis par ailleurs au code de la famille et de l’aide sociale. La régle-

mentation des salariés ne lui est pas applicable. Il ne peut donc se trouver en situation de chômage, l’établisse-

ment ne versant pas de cotisation d’assurance chômage.

Les autres cotisations sociales (maladie, maternité, invalidité, vieillesse, décès), les cotisations

« accidents du travail », « allocations familiales » et retraites sont versées.

Informations liées au travail

Rémunération garantie

Tout travailleur handicapé accueilli dans un ESAT a droit à une « rémunération garantie » (qui

s'est substituée à l'ancienne « garantie de ressources ») versée par l'établissement qui l'accueille et qui tient

compte du caractère à temps plein ou à temps partiel de l'activité qu'il exerce. Cette rémunération est versée dès

l'admission en période d'essai du travailleur handicapé sous réserve de la conclusion du contrat de soutien et

d'aide par le travail.

Cette rémunération garantie est comprise entre 55 % et 110 % du SMIC. L'exercice d'une activité à

Horaires de travail à l’ESAT Les horaires de travail sont propres à chaque

atelier et peuvent être sujet à des modifications. Voici

les horaires à titre indicatif pour chacun des ateliers.

- Conditionnement : 8h/12h - 13h/16h

- Bois : 8h/12h - 13h/16h

- Espaces verts : 8h/12h – 13h/17h

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Maj 09/2014

Informations diverses

Démarches administratives

Différents problèmes externes (AAH,

APL,etc.) ne concernent pas directement l’ESAT.

Néanmoins, en cas de difficulté ou d’urgence, nous

vous conseillons sur la démarche à suivre et nous

pouvons vous aider dans les démarches administrati-

ves (auprès de la CDAPH, de la CAF, de la

CPAM…).

Mutuelle

L’usager, à sa demande, peut souscrire à la mutuelle de l’établissement.

Vos affaires personnelles

L’APTH-ESAT ne peut être tenu responsa-

ble de la perte, du vol ou de la détérioration d’objets

qui ne lui ont pas été confiés.

Un casier individuel fermant à l’aide d’un

cadenas, fourni par vos soins, est mis à votre disposi-

tion à l’ESAT. Nous vous recommandons cependant

de laisser tout argent ou objet de valeur à votre do-

micile.

temps partiel, quelle qu'en soit la durée, entraîne une réduction proportionnelle du montant de cette rémunéra-

tion garantie. La rémunération garantie est maintenue pendant les périodes ouvrant droit à une indemnisation

au titre de l’assurance maladie.

Sur la rémunération garantie sont prélevées les charges sociales salariales, la mutuelle facultative, les

frais de repas du midi et le cas échéant les frais liés à l’hébergement au sein de la structure.

Cette rémunération peut se cumuler avec l’allocation aux adultes handicapés, ce cumul étant limité à des

montants fixés par décret qui varient notamment en fonction de la situation familiale de l’intéressé (mariage, vie

maritale, pacte civil de solidarité, personne à charge).

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Maj 09/2014

Vos droits et vos obligations

Protection juridique

Si vous n’êtes pas en mesure d’assurer la ges-

tion de vos biens, il est indispensable que vous soyez

représenté ou assisté afin de sauvegarder vos intérêts.

Votre famille ou le médecin peut alors de-

mander au juge des Tutelles de prendre une mesure

de protection en votre faveur.

Notre association n’a pas de service de tutel-

les mais tient à votre disposition la liste des associa-

tions tutélaires du département.

La confidentialité

L’ensemble du personnel est tenu à l’obliga-

tion de discrétion et doit respecter la confidentialité

des informations.

Traitement des données

Votre admission conduira le personnel de

l’APTH-ESAT, à saisir les données qui vous concer-

nent afin de constituer un dossier à votre nom.

Accès au dossier

En application de la loi n°78-17 du 6 janvier

1978, vous pouvez avoir accès aux informations no-

minatives qui vous concernent. Il vous suffit de vous

adresser à la direction de l’établissement par une de-

mande écrite simple.

Les assurances souscrites par l’établissement

Elles sont les suivantes :

- La responsabilité civile couvrant les dommages corporels, matériels et immatériels.

- L’assurance multirisque (incendie, vol, bris de glaces, bris de machine…)

Le conseil de la vie sociale

C’est avec intérêt que l’établissement accueille vos remar-

ques car il est indispensable de savoir dans quelle mesure notre

accompagnement vous donne satisfaction.

Le conseil de la vie sociale, qui associe personnel, usagers,

familles ou représentants légaux au fonctionnement du service, se

réunit au moins trois fois par an. Ainsi, l’usager est acteur de sa

prise en charge. Ce conseil donne son avis et peut faire des propo-

sitions sur toute question inhérente au fonctionnement de l’établis-

sement.

Respect du règlement

Lors de votre admission à l’ESAT le contrat de soutien et d’aide par le travail vous sera transmis ainsi

qu’à votre représentant légal pour signature. Pour les personnes intégrant le SAVS, un contrat de séjour sera

établi entre vous et l’établissement

Nous vous rappelons qu’il est obligatoire de se conformer aux règlements du fonctionnement, que vous

trouverez en annexe ou affiché au sein de l’ESAT et du SAVS.

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Maj 09/2014

La tenue et le comportement

Par votre tenue et votre comportement, vous devez respecter autrui.

Vous contribuez à l’entretien et à l’embellissement du site, en ne jetant rien au sol (papiers, mégots, etc.)

Le tabac

Conformément au décret n°2006-1386 du 15.11.2006, il est for-

mellement interdit de fumer dans les locaux. Nous vous rappelons que le

tabac est nuisible à votre santé.

Le téléphone portable

Il est interdit d’utiliser le téléphone mobile à l’intérieur des locaux

de l’ESAT.

Les consignes en cas d’incendie

En cas d’incendie vous devez :

- garder votre calme

- prévenir le personnel

- vous conformer à leurs consignes - - se regrouper au point de ralliement

Votre sortie de l’ESAT

Départ définitif

Différentes circonstances peuvent vous amener à quitter l’établissement : problèmes médicaux, réorien-

tation, démission, décision de l’équipe…

Quelque soit le motif qui nécessite votre départ, la commission de sortie se réunit afin :

- d’envisager votre sortie ou toute autre solution et

- de vous accompagner au mieux vers une nouvelle voie.

L’établissement a l’obligation de solliciter la MDPH pour toute demande de sortie ou de nouvelle orien-

tation.

Nous espérons que le bout de chemin parcouru ensemble aura été constructif.

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Maj 09/2014

Votre sortie du SAVS

Divers circonstances peuvent motiver une sortie de l’usager hors du SAVS : promotion professionnel-

le en Entreprise Adaptée, démission ou exclusion de l’ESAT,

Il existe également des motifs de sortie du SAV mais qui ne remettre en cause le maintien à l’ESAT :

exclusion définitive du SAVS, emménagement dans un appartement autonome…

Quel que soit le motif, l’établissement a l’obligation de prévenir la DIDAMS de toute sortie.

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Maj 09/2014

Le Présent règlement intérieur a pour objet, conformément à

l’article L.311-2 et suivants du code du travail, de :

- Préciser l’application à l’entreprise ou l’établisse ment de

la réglementation en matière d’hygiène et de sécurité,

- Déterminer les règles générales et permanentes relatives à

la discipline ainsi que la nature et l’échelle des sanctions,

- Rappeler les garanties de procédure prévues aux articles

L1332-1 et suivants du code du travail dont jouissent les sala-

riés en matière de sanctions disciplinaires,

- Rappeler les dispositions légales relatives au harcèlement

sexuel et au harcèlement moral.

Il est établi dans le respect des dispositions en vigueur de la

convention collective nationale du 31 octobre 1951, applica-

bles dans l’établissement. Des dispositions spéciales pourront

être prévues pour certaines catégories de personnes.

Parce qu’il est destiné à organiser la vie dans l’entreprise dans

l’intérêt de tous, ce règlement s’impose à chacun dans l’entre-

prise, en quelque endroit qu’il se trouve (lieu de travail, canti-

ne, cours, parc de stationnement...).Il s’applique également

aux intérimaires, aux stagiaires ou à toute autre personne pré-

sents dans l’établissement, à l’exclusion des dispositions rela-

tives à l’échelle des sanctions et à la procédure disciplinaire.

La hiérarchie est fondée à veiller à son application et à accor-

der les dérogations justifiées.

- I - DISPOSITIONS RELATIVES A LA DISCIPLINE

Les membres du personnel sont tenus de se conformer aux

règles de discipline générale édictées par le présent règlement

intérieur et par les notes de services qui y sont annexées, ainsi

qu’à toutes instructions et consignes données par la Direction

ou le personnel d’encadrement.

Article 1 – Le temps de Travail

1 - 1 Les horaires de travail doivent être obligatoirement

respectés.

Article 2 - Accès à l’entreprise

2 - 1 Toute entrée ou sortie de l’entreprise donne lieu à un

relevé établi par la personne compétente désignée à cet effet.

Les heures non relevées ne seront rémunérées que pour autant

que le salarié ou l’usager apportera la preuve qu’il a effective-

ment travaillé. Toute erreur doit être signalée immédiatement.

2 -2 Le personnel a accès aux locaux de l’entreprise :

- d’une part pour l’exécution de son contrat de travail ou

pendant les horaires d’ouverture des ateliers

- et d’autre part pendant la pause déjeuner ainsi qu’en fin

d’après-midi. Il est précisé que ces personnes désirant profiter

des installations en dehors du temps de travail le feront sous

leur responsabilité.

2 - 3 Aucune personne étrangère ne peut pénétrer dans l’é-

tablissement, sauf raison de service.

2 - 4 Pour des raisons impérieuses de sécurité, la Direction

aura le droit de faire procéder à des vérifications des objets

dont le personnel est porteur tant à l’entrée qu’à la sortie. La

vérification sera effectuée dans des conditions préservant la

dignité et l’intimité des personnes concernées dont le consente-

ment sera dans la mesure du possible recueilli en présence d’un

tiers appartenant à l’établissement ou d’un représentant du per-

sonnel. Le salarié est en droit de refuser, la Direction pourra

alors faire procéder à la vérification par l’officier de police

judiciaire compétent.

Article 3 – Sorties pendant les heures de travail

3- 1 Les sorties pendant les heures de travail doivent être

exceptionnelles ; elles sont subordonnées à une autorisation

délivrée par le Directeur ou toute personne mandatée par lui de

façon expresse.

3 - 2 Les cas pour lesquels des autorisations de sortie peu-

vent être accordées sont à titre d’exemple et sur justificatifs :

- employé malade sur les lieux du travail et regagnant son

domicile,

- évènement familial grave survenant inopinément

- convocation impérative d’une administration,

- convocation dans un centre de Sécurité Sociale,

- visite médicale sur rendez-vous chez le médecin spécialis-

te,

- examens de laboratoire,

- soins médicaux réguliers, sous réserve d’accord préalable

de la Direction,,

- examens professionnels,

- départ anticipé pour prendre un train dans le cas de congés

pour événements familiaux,

ou également tout autre cas après accord express du Directeur

ou de la personne mandatée à cet effet.

Article 4 – Retard, absences

4-1 Tout retard doit être justifié auprès du Directeur ou du

responsable expressément désigné par lui.

Toute absence, lorsqu’elle est prévisible, doit faire l’objet d’u-

ne autorisation préalable délivrée par le Directeur. Dans le cas

d’une absence non prévisible, l’absence doit être motivée et

notifiée dans un délai de deux jours, sauf en cas de force ma-

jeure.

Les retards réitérés non justifiés peuvent entraîner l’une des

sanctions prévues par le présent règlement (paragraphes sui-

vants).

4-2 En cas de maladie ou d’accident sauf cas de force

majeure, la personne doit en informer le plus rapidement possi-

ble l’établissement et adresser dans les 48 heures un certificat

médical indiquant la durée probable de l’arrêt de travail.

Réglement intérieur de l’APTH-ESAT

15

Maj 09/2014

4-3 Toute absence autre que l’absence pour maladie ou

accident doit être justifiée dans les 2 jours maximum, sauf cas

de force majeure. Toute absence non justifiée dans ces condi-

tions peut faire l’objet d’une sanction. Il en est de même de

toute sortie anticipée sans motif légitime ou sans autorisation

(voir articles 2 et 3)

Article 5 – Usage du matériel de l’entreprise

5 - 1 Tout membre du personnel est tenu de conserver en

bon état, d’une façon générale, tout le matériel qui lui est

confié en vue de l’exécution de son travail : il ne doit pas utili-

ser ce matériel à d’autres fins, et notamment à des fins person-

nelles, sans autorisation.

5- 2 Lors de la cessation de son contrat de travail tout sala-

rié doit avant de quitter l’entreprise, restituer les matières pre-

mières, l’outillage, les machines, les dessins et, en général, tous

matériels et documents en sa possession et appartenant à l’en-

treprise.

5- 3 Il est interdit d’emporter des objets appartenant à l’en-

treprise sans autorisation.

Les communications téléphoniques à caractère personnel re-

çues ou données au cours du travail avec le téléphone de l’éta-

blissement ou le téléphone portable doivent être limitées aux

cas d’urgence.

Est tolérée l’utilisation privative des téléphones et ordinateurs,

notamment d’internet et des courriels électroniques, dans des

limites raisonnables ne pouvant avoir de conséquence sur le

travail et la bonne marche de l’entreprise. Ils pourront être uti-

lisés pendant les pauses ou pour des besoins urgents de la vie

personnelle.

Article 6 - Usage des locaux de l’entreprise

6- 1 Les locaux de l’entreprise sont réservés exclusivement

aux activités professionnelles de ses membres, il ne doit pas y

être fait de travail personnel.

Il est interdit :

- d’introduire dans les lieux de travail des objets et des mar-

chandises destinées à y être vendues,

- de faire circuler sans autorisation de la Direction des listes

de souscriptions ou de collecte.

6 - 2 L’affichage sur les murs est interdit en dehors des

panneaux muraux réservés à cet effet ; les affiches ou notes de

service régulièrement apposées sur ces panneaux ne doivent

pas être lacérées ou détruites.

En vue d’éviter toute dégradation, l’affichage d’objets décora-

tifs (posters, cartes postales ...) est soumis à autorisation pré-

alable du Directeur.

Article 7 - Exécution des activités professionnelles

7 - 1 Dans l’exécution des tâches qui lui sont confiées, cha-

que membre du personnel est tenu de respecter les instructions

qui lui sont données par ses supérieurs hiérarchiques.

Tout déplacement doit être autorisé par le responsable.

Article 8 – Comportement à l’égard des usagers

Les salariés doivent, en toutes circonstances, observer à l’é-

gard des personnes accueillis, ou des personnes confiées à

leur charge, la plus grande correction. Toute familiarité est

interdite.

Les salariés sont tenus d’observer une discrétion absolue à

l’égard des personnes accueillies. Tout manquement au se-

cret professionnel exposerait aux sanctions prévues par le

Code Pénal, sans préjudice des sanctions d’ordre intérieur.

Les salariés doivent respecter rigoureusement la liberté de

conscience des personnes accueillies.

Article 9 - Utilisation des véhicules

Seules les personnes autorisées peuvent utiliser les véhicules

de l’établissement. Sauf autorisation écrite et préalable de la

Direction, aucune personne étrangère au service ne peut y

être transportée.

Tout conducteur doit s’assurer qu’il est effectivement en

possession des pièces et documents concernant le véhicule.

Les conducteurs doivent se conformer aux prescriptions du

Code de la route et aux règles de sécurité relatives aux per-

sonnes transportées. Tout incident ou accident, quel qu’il

soit, doit être signalé, ainsi que toute infraction relevée ou

susceptible de l’être.

Les personnes utilisant des véhicules affectés de façon habi-

tuelle doivent s’assurer du bon état (pneus, freins, éclairage,

niveau d’huile) et de la conformité du contrôle technique.

Article 10 - Dispositions relatives aux harcèlements

Aucun salarié ne doit subir des faits :

- Soit de harcèlement sexuel, constitué par des propos ou

comportements à connotation sexuelle répétés qui, soit por-

tent atteinte à sa dignité en raison de leur caractère dégradant

ou humiliant, soit créent à son encontre une situation intimi-

dante, hostile ou offensante. :

- Soit assimilés au harcèlement sexuel, consistant en toute

forme de pression grave, même non répétée, exercée dans le

but réel ou apparent d’obtenir un acte de nature sexuelle, que

celui-ci soit recherché au profit de l’auteur des faits ou au

profit d’un tiers (article L1153-1 du code du travail).

Aucun salarié, aucune personne en formation ou en stage,

aucun candidat à un recrutement, à un stage ou à une forma-

tion en entreprise ne peut être sanctionné, licencié ou faire

l’objet d’une mesure discriminatoire, directe ou indirecte,

notamment en matière de rémunération, de formation , de

reclassement, d’affectation, de qualification, de classifica-

tion, de promotion professionnelle, de mutation ou de renou-

vellement de contrat pour avoir subi ou refusé de subir des

faits de harcèlement sexuel tels que définis à l’article L.1153

-1 du code du travail, y compris, dans le cas mentionné au 1°

du même article, si les propos ou comportements n’ont pas

été répétés (article L.1153-2 du code du travail).

Aucun salarié, aucune personne en formation ou en stage, ne

peut être sanctionné, licencié ou faire l’objet d’une mesure

discriminatoire pour avoir témoigné de faits de harcèlement

16

Maj 09/2014

III - HYGIENE ET SECURITE

Article 13 – Hygiène

Le personnel doit respecter les règles d’hygiène et de sécurité

définies par le présent règlement et par notes de services,

ainsi que celles résultant des dispositions législatives ou ré-

glementaires en vigueur. L’ensemble du personnel a, en ou-

tre, l’obligation de respecter toutes les consignes particuliè-

res d’hygiène et de sécurité qui leur sont données par la Di-

rection ou le personnel d’encadrement pour l’exécution de

leur travail.

Conformément aux instructions ci-dessus, chacun doit pren-

dre soin, en fonction de sa formation, et selon ses possibilités,

de sa sécurité et de sa santé et de celles de ses collègues de

travail.

Les infractions aux obligations relatives à l’hygiène et à la

sécurité donneront lieu éventuellement à l’application de l’u-

ne des sanctions prévues au présent règlement.

13- 1 Le refus du salarié de se soumettre aux obligations

relatives à l’hygiène peut entraîner l’une des sanctions pré-

vues au présent règlement.

13 -2 Il est interdit de prendre ses repas sur le lieu de tra-

vail. Ils doivent être pris dans les locaux prévus à cet effet.

13 - 3 L’accès du réfectoire d’entreprise n’est autorisé que

pendant les heures fixées pour les repas.

13 - 4 Le personnel dispose d’armoires-vestiaires indivi-

duelles munies d’une serrure. Ces armoires-vestiaires doivent

être maintenues en état de propreté constante, elles doivent

être vidées au moins une fois par an, pour être nettoyées.

Lorsque l’urgence ou la sécurité le nécessiteront, notamment

en raison de la probabilité de la présence dans les vestiaires

de produits insalubres ou dangereux, la direction pourra,

après en avoir informé les salariés concernés, ouvrir les ar-

moires-vestiaires. L’ouverture se fera en présence des intéres-

sés. Les salariés sont en droit de refuser; l’ouverture se fera

alors en présence de deux témoins.

Article 14 – Boissons alcoolisées et substances illicites

14 - 1 Il est interdit de pénétrer ou de demeurer dans l’éta-

blissement en état d’ivresse ou sous l’emprise de la drogue.

Il est également interdit d’introduire ou de distribuer dans les

locaux de travail de la drogue ou des boissons alcoolisées.

14 - 2 La consommation des boissons alcoolisées dans les

locaux de travail est interdite sauf dans des circonstances

exceptionnelles et avec accord de la Direction.

14 - 3 La Direction pourra imposer l’alcotest aux person-

nes qui manipulent des produits dangereux, ou qui sont affec-

tées à une machine dangereuse ou qui conduisent des véhicu-

les automobiles, et dont l’état d’imprégnation alcoolique

constituerait une menace pour eux-mêmes ou pour leur en-

tourage.

La personne pourra exiger lors de ce contrôle la présence

sexuel ou pour les avoir relatés (article L.1153-3 du code du

travail).

Toute disposition ou acte contraire aux dispositions citées ci-

dessus est nul de plein droit (article L.1153-4 du code du tra-

vail).

Conformément à l’article L.1153-6 du code du travail, est pas-

sible d’une sanction disciplinaire tout salarié ayant procédé

aux agissements définis ci-dessus.

Aucun salarié ne doit subir les agissements de harcèlement

moral qui ont pour objet ou pour effet une dégradation des

conditions de travail susceptible de porter atteinte à ses droits

ou à sa dignité, d’altérer sa santé physique ou mentale ou de

compromettre son avenir professionnel.

Aucun salarié, aucune personne en formation ou en stage, ne

peut être sanctionné, licencié ou faire l’objet d’une mesure

discriminatoire, directe ou indirecte, notamment en matière de

rémunération, de formation, de reclassement d’affectation, de

qualification, de classification, de promotion professionnelle,

de mutation ou de renouvellement de contrat pour avoir subi,

ou refusé de subir, les agissements définis à l’alinéa précédent

ou pour avoir témoigné de tels agissements ou les avoir rela-

tés.

Toute rupture de contrat de travail qui en résulterait, toute dis-

position ou tout acte contraire est de nul de plein droit (art

L.1152-2 et L.1152-3 du code du travail).

Conformément à l’article L.1152-5 du code du travail, est pas-

sible d’une sanction disciplinaire tout salarié ayant procédé

aux agissements définis à l’article L.1152-2 du code du travail.

- II - SANCTIONS ET DROITS DE LA DEFENSE DES

SALARIES

Article 11 - Sanctions disciplinaires

Les mesures prises le sont sous réserve des droits reconnus

aux représentants du personnel.

11 - 1 Tout agissement considéré comme fautif pourra, en

fonction de sa gravité, faire l’objet de l’une ou de l’autre des

sanctions classées ci-après par ordre d’importance.

11- 2 Tenant compte des faits et circonstances, la sanction

sera prise sans suivre nécessairement l’ordre de ce classement;

- observation

- avertissement : observation écrite destinée à attirer l’at-

tention

- mise à pied disciplinaire avec ou sans salaire pour un

maximum de trois jours

- licenciement disciplinaire avec ou sans préavis et indem-

nités de rupture selon la gravité de la faute.

Article 12 - Droits de la Défense

12 - 1 Toute sanction sera motivée et notifiée par écrit au

salarié.

Toute sanction sera entourée des garanties de procédure pré-

vues par les articles L.1332-2, R.1332-1, R.1332-2 à R.1332-4

du Code du travail.

17

Maj 09/2014

d’un tiers et pourra demander à ce qu’il soit procédé à une

contre-expertise de son état par divers autres moyens

(analyses…).

Article 15 - Sécurité

15 - 1 Chaque membre du personnel doit avoir pris connais-

sance des consignes de sécurité qui sont affichées dans les lo-

caux et avoir conscience de la gravité des conséquences possi-

bles de leur non-respect.

15 - 2 L’utilisation des moyens réglementaires de protection

contre les accidents mis à la disposition du personnel (lunettes,

gants ...) est obligatoire.

15 - 3 Il est interdit de fumer selon les conditions prévues

par les dispositions légales et réglementaires.

15 - 4 Il est interdit de manipuler les matériels de secours

(extincteurs) en dehors de leur utilisation normale et d’en ren-

dre l’accès difficile.

15 - 5 Il est interdit de neutraliser tout dispositif de sécurité.

Tout mauvais fonctionnement, défectuosité ou arrêt accidentel

des installations ou appareils de toute nature doivent être im-

médiatement signalés à la Direction par la personne qui en a

connaissance.

15 - 6 Les opérations de manutention sont réservées au per-

sonnel habilité à les faire. Dans le cas où le travail d’exécution

comporterait le nettoyage de la machine ou du matériel mis à

la disposition du personnel, celui-ci est tenu de le faire en res-

pectant strictement les consignes de sécurité édictées à cet effet

par la Direction ou le supérieur hiérarchique.

15 - 7 Tout accident, même léger, survenu au cours du tra-

vail (ou du trajet) doit être porté à la connaissance du chef hié-

rarchique de l’intéressé le plus rapidement possible dans la

journée même de l’accident, ou, au plus tard dans les 24 heu-

res, sauf force majeure, impossibilité absolue ou motif légiti-

me.

Le recours aux témoignages des collègues est important.

15 - 8 La législation en matière de santé au travail est appli-

cable aux usagers et aux salariés.

15 - 9 Le refus du salarié ou de l’usager de se soumettre aux

prescriptions relatives à la sécurité et aux visites médicales

peut entraîner l’une des sanctions prévues au présent règle-

ment.

Article 16 - Circulation

Le personnel est tenu de circuler avec prudence sur les voies

autorisées dans l’enceinte de l’établissement. Tout personne

est tenue de respecter les panneaux de circulation éventuelle-

ment existants ou, à défaut les prescriptions du Code de la

Route.

Le personnel est tenu de respecter les règles de stationnement

existantes.

Article 17- Droit de retrait

Tout salarié ayant un motif raisonnable de penser qu’une

situation de travail présente un danger grave et imminent

pour sa vie ou sa santé peut se retirer de son poste conformé-

ment aux dispositions de l’article L.4131-1 du Code du Tra-

vail.

- IV - ENTREE EN VIGUEUR ET MODIFICATION DU

REGLEMENT

Article 18 - Date d’entrée en vigueur

18 - 1 Ce règlement remplace le précédent et entre en vi-

gueur le 24 Novembre 2014.

Conformément au code du travail ce règlement a été soumis

aux délégués du personnel et deux exemplaires ont été adres-

sés à l’inspecteur du travail.

Article 19 - Modifications ultérieures

19 - 1 Toute modification ultérieure ou tout retrait de clau-

se de ce règlement serait, conformément au Code du Travail,

soumis à la même procédure, étant entendu que toute clause

du règlement qui deviendrait contraire aux dispositions léga-

les, réglementaire ou conventionnelles applicables à l’entre-

prise du fait de l’évolution de ces dernières, serait nulle de

plein droit.

18

Maj 09/2014

PREAMBULE

Prévu par la loi du 2 janvier 2002 rénovant l’action

sociale et médico-sociale et par les articles R. 311-33 à R.

311-37 du CSAF, le règlement de fonctionnement indique

les principales modalités d’exercice des droits et des de-

voirs des usagers au sein de l’ESAT.

Conformément à l’article L. 311-3 du CASF, ce

dernier précise, notamment, dans le respect des dispositions

législatives et réglementaires en vigueur, qu’est assuré à

l’usager :

Le respect de sa dignité, de son intégrité et sa sécurité ;

l’individualisation de sa prise en charge, la confidentialité

et l’accès aux informations le concernant.

De plus, l’établissement souhaite la participation

des familles, notamment au travers du conseil de la vie so-

ciale, organisation mise en place à cet égard et qu’il s’agit

de proposer comme un moyen et un lieu d’échange.

Si la participation des familles est souhaitée voire sollicitée,

elle présuppose l’accord des usagers majeurs juridique-

ment. Il en va de manière différente pour les usagers sous

mesure de protection.

Conformément à l’article R. 311-34 du CASF, le

règlement est affiché et remis à chaque personne qui est

prise en charge ou qui y exerce.

Un certain nombre de dispositions renvoient au

règlement intérieur qui s’applique également aux usagers.

- I - DISPOSITIONS RELATIVES A LA DISCIPLINE

Article 1 - Le temps de Travail

1 - 1 Le personnel doit respecter l’horaire de travail

affiché (horaire général ou horaire particulier à certains

services).

1 - 2 Conformément à la circulaire du 1er août 2008, la

durée légale du travail, soit 35 heures, est appliquée au sein

de l’établissement. Des aménagements horaires peuvent

être possibles selon les ateliers.

Le temps de participation aux instances est inclus dans les

35 heures.

Article 2 - Accès à l’entreprise

2 - 1 Les personnes désirant profiter des installations en

dehors du temps de travail le feront sous leur responsabilité.

Le fait de rester en fin d’après midi est uniquement possible

si une personne de l’équipe éducative est à ce même mo-

ment présente.

Réglement de fonctionnement de l’ESAT

- II - CONDITIONS D’ADMISSION

Article 3 - La procédure d’admission

3 - 1 L’ESAT a vocation à accueillir toute personne re-

connue « travailleur handicapé » dès lors que celle-ci a fait

l’objet d’une décision d’orientation délivrée par la commis-

sion de droits et de l’autonomie des personnes handicapées

(CDAPH).

La demande spontanée doit être formulée par écrit par l’usa-

ger, sa famille, son représentant légal ou toute personne choi-

sie par lui.

Ensuite la demande sera étudiée et selon la recevabilité, le

candidat pourra être convoqué à un entretien auprès de la psy-

chologue et de l’éducateur spécialisé. Peuvent-être également

convoquées à un entretien toutes personnes dont nous avons

reçu une notification de la MDPH.

Ensuite, la commission d’admission associant la direction et

une partie du personnel d’encadrement se réunit afin d’étudier

la candidature et entendra le candidat par la suite.

La décision sera prononcée par courrier auprès du candidat.

Si elle est positive, la personne recevra le livret d’accueil ain-

si que le projet d’établissement par courrier et devra confir-

mer son admission en retour par écrit.

3 - 2 Les usagers sont recrutés en fonction des places dis-

ponibles dans les ateliers. Il pourra être proposé des affecta-

tions différentes en fonction des contraintes de l’établisse-

ment.

En cas d’inaptitude déclarée par le médecin du travail, l’éta-

blissement s’efforcera de trouver des solutions possibles.

3 - 3 La période probatoire, fixée réglementairement à 6

mois, peut être renouvelée une fois après avis de la CDAPH.

Au terme de cette période probatoire, la commission pronon-

cera ou non l’admission.

3 - 4 Un contrat de soutien et d’aide par le travail devra

être signé dans le mois suivant l’admission entre l’usager, son

représentant légal s’il est sous mesure de protection et le di-

recteur de l’ESAT.

Article 4 - Statut et rémunération

4 - 1 La personne accueillie à l’ESAT est désignée com-

me « un usager du service ». Elle n’a pas le statut de salarié. Il

n’y a ni contrat de travail ni embauche au sens du code du

travail.

L’usager est soumis au code de la famille et de l’aide sociale

sauf en ce qui concerne l’hygiène, la sécurité et la médecine

du travail où il est assujetti au code du travail. La réglementa-

19

Maj 09/2014

tion des salariés ne lui est pas applicable. Il ne peut donc se

trouver en situation de chômage, l’établissement ne versant

pas de cotisation d’assurance chômage.

Les autres cotisations sociales (maladie, maternité, invalidité,

vieillesse, décès), les cotisations « accidents du travail », «

allocations familiales » et retraites sont versées.

4 - 2 Tout travailleur handicapé accueilli dans un ESAT a

droit à une « rémunération garantie » (qui s'est substituée à

l'ancienne « garantie de ressources ») versée par l'établisse-

ment qui l'accueille et qui tient compte du caractère à temps

plein ou à temps partiel de l'activité qu'il exerce. Cette rému-

nération est versée dès l'admission en période probatoire du

travailleur handicapé sous réserve de la conclusion du contrat

de soutien et d'aide par le travail.

Cette rémunération garantie est comprise entre 55 % et 110 %

du SMIC. L'exercice d'une activité à temps partiel, quelle

qu'en soit la durée, entraîne une réduction proportionnelle du

montant de cette rémunération garantie. La rémunération ga-

rantie est maintenue pendant les périodes ouvrant droit à une

indemnisation au titre de l’assurance maladie.

Sur la rémunération garantie sont prélevées les charges socia-

les salariales, la mutuelle facultative, les frais de repas du

midi et le cas échéant les frais liés à l’hébergement au sein de

la structure.

Cette rémunération peut se cumuler avec l’allocation aux

adultes handicapés, ce cumul étant limité à des montants fixés

par décret qui varient notamment en fonction de la situation

familiale de l’intéressé (mariage, vie maritale, pacte civil de

solidarité, personne à charge).

Article 5 - La sortie

5-1 La sortie donnera lieu à saisine de la commission de

la même composition que la commission d’admission et déci-

dera ou prendra acte en s’assurant que l’usager a bien mesuré

les conséquences de sa décision.

5-2 L’accord de la MDPH est toujours sollicité.

5-3 En cas de décision de départ émanant de l’usager, un

courrier de sa part est demandé. Si l’usager est sous mesure

de protection, la signature du mandataire judiciaire est de-

mandée. La durée du préavis est de 1 mois. (voir article 11 du

Contrat de soutien et d’aide par le travail)

5-4 Selon l’article R. 243-4 du code de l’action sociale et

des familles:

Lorsque le directeur de l’établissement ou du service d’aide

par le travail considère que le comportement d’un travailleur

handicapé met gravement en danger sa santé ou sa sécurité, la

santé ou la sécurité des autres travailleurs handicapés, ou des

personnels de l’établissement, ou du service d’aide par le tra-

vail, ou porte gravement atteinte aux biens de cet établisse-

ment ou service, celui-ci peut prendre une mesure conserva-

toire, valable pour une durée maximale d’un mois, qui sus-

pend le maintien de ce travailleur handicapé au sein de l’éta-

blissement ou du service.

La maison départementale des personnes handicapées est im-

médiatement saisie par le directeur de l’établissement ou du

service d’aide par le travail de cette mesure. La commission

des droits et de l’autonomie des personnes handicapées qui a

prononcé l’orientation décide du maintien ou non du travail-

leur handicapé concerné dans l’établissement ou le service au

sein duquel il est admis. Si la commission ne s’est pas encore

prononcée à la date d’échéance de la mesure conservatoire,

celle-ci est automatiquement prorogée jusqu’à la décision de

la commission.

Lorsque le maintien d’un travailleur handicapé au sein de

l’établissement ou du service est suspendu, le travailleur han-

dicapé peut faire valoir ses droits devant la commission en se

faisant assister par un membre du personnel ou un usager de

l’établissement ou du service, ou en faisant appel à une per-

sonne qualifiée extérieure à l’établissement telle que visée à

l’article L. 311-5 du CASF. La rémunération garantie est

maintenue pendant toute la période de suspension.

La mesure conservatoire de suspension n’a pas pour effet de

priver la personne concernée de la possibilité de continuer à

être accueillie pendant cette période dans un établissement

d’hébergement pour personnes handicapées.

III – RESPECT DES PERSONNES

Article 6 - L’intimité et le respect de la vie privée

6-1 La charte des droits et des libertés de la personne

accueillie est affichée dans l’établissement. De plus l’éduca-

teur s’assure de sa compréhension.

6-2 L’ESAT est un établissement médico-social qui

accompagne par le travail. Ce n’est pas un domicile, à ce titre

les règles en usage dans les lieux publics et en entreprise, sont

à prendre en considération et en référence.

En matière d’intimité, il est accepté sur le temps hors atelier,

des comportements discrets compatibles avec la présence de

tiers (collègues, clients, public). Ces comportements doivent

correspondre aux normes sociales en vigueur. Ils ne doivent

pas être générateurs de mal être pour des tiers présents.

6-3 L’ensemble du personnel est tenu à l’obligation de

discrétion et doit respecter la confidentialité des informations.

6-4 S’agissant de la santé des usagers, les dossiers sont

rangés dans des armoires fermant à clé ce qui garantit la

confidentialité des informations.

6-5 En application de la loi n°78-17 du 6 janvier 1978,

les usagers peuvent avoir accès aux informations nominati-

ves qui les concernent. Il suffit de s’adresser à la direction de

l’établissement par une demande écrite simple.

Article 7 - Mesures d’urgence et situations exceptionnelles

7-1 Nous avons une obligation individuelle de signale-

ment. Cette obligation peut amener à saisine de la commis-

sion de crise.

7-2 Sans dispenser de l’obligation individuelle de signa-

lement, il existe des circonstances qui demandent la mobilisa-

tion immédiate du personnel de l’ESAT, afin de réguler une

situation conflictuelle (usager/encadrement, usager/usager).

Dans ce cadre, la commission de crise se réunit dans les 48

heures à la demande du personnel acteur ou témoin du conflit.

20

Maj 09/2014

Article 8 - La participation des familles

8-1 En vertu des textes du 25 mars 2004, un conseil à la

vie sociale a été élu et est doté d’un règlement intérieur qui en

fixe les modalités de fonctionnement.

8-2 Le conseil d’administration a décidé qu’à l’issue de

l’assemblée générale les familles pourraient être invitées à

débattre de la marche de l’établissement.

8-3 Lors des entretiens d’admission les familles et les

services de suite sont reçus à leur demande et avec l’accord

de l’usager candidat. Les représentants légaux assistent les

usagers.

IV – SANCTIONS

Article 9 – Sanctions disciplinaires

9 - 1 L’échelle des sanctions est précisée dans le règle-

ment intérieur.

9 - 2 Le renvoi définitif nécessite l’accord de la MDPH.

V – LA SECURITE

Article 10 - Intégrité des personnes

10-1 Le plan d’analyse des risques est à la disposition du

personnel.

10-2 Afin de garantir la sécurité, les faits de violence ne

sont pas tolérés et seront donc sanctionnés.

Article 11 – La sécurité

11 - 1 Un plan d’évacuation est affiché dans les locaux. Un

panneau de signalement « point de ralliement » est positionné

à l’extérieur du bâtiment.

11 - 2 Tout accident, même léger, survenu au cours du tra-

vail (ou du trajet) doit être porté à la connaissance du chef

hiérarchique de l’intéressé le plus rapidement possible dans la

journée même de l’accident, ou, au plus tard dans les 24 heu-

res, sauf force majeure, impossibilité absolue ou motif légiti-

me.

Le recours aux témoignages des collègues est important.

11 - 3 La législation en matière de santé au travail est ap-

plicable aux usagers et aux salariés.

11 - 4 Le refus du salarié ou de l’usager de se soumettre

aux prescriptions relatives à la sécurité et aux visites médica-

les peut entraîner l’une des sanctions prévues au présent rè-

glement.

VI – ENTREE EN VIGUEUR ET

MODIFCATION DU REGLEMENT

Article 12 - Date d’entrée en vigueur

12 - 1 Ce règlement remplace le précédent et entre en vi-

gueur le 5 Mai 2014.

12 - 2 Le règlement sera révisé au maximum tous les 5 ans

après la présente divulgation.

Article 13 - Modifications ultérieures

13 - 1 Toute modification ultérieure ou tout retrait de clau-

se de ce règlement serait, conformément au code de l’action

sociale et des familles, soumis à la même procédure, étant

entendu que toute clause du règlement qui deviendrait

contraire aux dispositions légales, réglementaires ou conven-

tionnelles applicables à l’entreprise du fait de l’évolution de

ces dernières, serait nulle de plein droit.

21

Maj 09/2014

Règlement de fonctionnement du SAVSMise à jour le 4 mai 2010

Mis à jour en septembre 2011

Mie à jour le 4 septembre 2014

Le règlement de fonctionnement a pour objet de

fixer le cadre dans lequel chacun pourra évoluer dans

l’esprit du projet du SAVS et le respect mutuel.

Le SAVS a pour finalité outre la facilité de loge-

ment, l’épanouissement personnel, social et culturel de

ses résidents. Les locaux occupés par le SAVS font l’ob-

jet d’une location auprès d’Aube Immobilier.

La vie en société implique des droits et devoirs

dont le SAVS se veut le reflet sinon le lieu d’apprentissa-

ge.

Rappelons que ce lieu d’accueil est destiné à

ceux qui lors de l’intégration à l’E.S.A.T. Beauregard, ne

peuvent prétendre à une installation immédiate dans des

conditions de logements ordinaires. Le SAVS est un lieu

de passage vers la socialisation ce qui pour certains pren-

dra du temps voire obligera à leur maintien.

L’acceptation de ce règlement vaut

pour une volonté de participer activement à la vie du

SAVS, et une implication réelle au dynamisme de ce

lieu d’accueil.

I. HORAIRES - FONCTIONNEMENT - REPAS -

SORTIES

1°) Ouvert 7 jours / 7, 24 heures / 24 ce qui

n’implique pas un encadrement permanent. Se référer au

contrat de séjour.

2°) La période de 22h00 à 6h45 est assurée par

un veilleur de nuit

- A partir du repas du soir, les visites

sont réglementées, afin d’assurer la tranquillité

des résidents.

- Sauf activités programmées, le calme

est requis à partir de 21h45.

3°) Les repas : Se référer au contrat de séjour.

4°) Les absences aux repas non prévues deux

jours avant seront facturées.

5°) Hormis motif valable (activités extérieures,

travail, rendez-vous...), aucun repas ne sera pris en dehors

des horaires prévus. Un «en cas» dans la soirée est toléré

sous condition que l’encadrement soit prévenu, pour des

raisons évidentes d’intendance.

6°) Il est demandé à chaque résident une partici-

pation à l’élaboration des repas (courses, mise en place de

la table, cuisine, vaisselle), chaque lundi, chacun est inscrit

au tableau prévu à cet effet et doit le respecter.

7°) Les sorties sont libres, sous condition de don-

ner l’heure du retour et de la respecter ; néanmoins les sor-

ties après 23h00 devront être motivées et soumises à l’ap-

préciation de l’encadrement.

II. LES VISITES

Conformément à l’article 311-3 du Code de l’ac-

tion sociale et des familles (CASF) Les visites sont libres,

néanmoins, l’encadrement doit être avisé des absences et

des accueils nocturnes.

Pour des raisons de sécurité, si les visiteurs sont étrangers à

l’A.P.T.H. ou à l’A.P.T.H. - E.S.A.T. leur accueil est sou-

mis à l’autorisation de l’encadrement.

III. VIE QUOTIDIENNE

1°) Les résidents louent leur studio, ils bénéficient

à ce titre des mêmes droits et devoirs que tout locataire

2°) L’entretien des studios sera assuré par les rési-

dents sous le contrôle de l’encadrement qui assurera au

minimum un contrôle hebdomadaire. Ce contrôle pourra se

moduler au cas par cas.

3°) Chaque résident possède une clef de son stu-

dio (l’équipe en possède un double pour raison de sécuri-

té). Nul ne peut entrer dans un studio sans l’accord de son

locataire.

Aucun usage des clefs, afin de se soustraire aux

obligations de la structure, ou du travail ne sera toléré.

4°) L’introduction et la consommation d’alcool

sont interdites dans les studios.

5°) Le tabagisme est toléré dans les studios et

pourra être interdit en cas d’excès ou de risques concernant

la sécurité. Il est interdit dans les lieux communs.

6°) L’introduction et la consommation de toute

substance prohibée ou matières dangereuses est interdite

dans le SAVS.

7°) Pour des raisons d’hygiène, L’introduction

d’animaux est interdite.

22

Maj 09/2014

IV. DISCIPLINE GENERALE

1°) Chacun a droit au respect, à la tranquillité, à la

liberté de ses opinions dans le cadre législatif. Il lui est ga-

ranti le droit au respect de son intimité

2°) Les litiges se référer au contrat de séjour.

3°) L’admission et le maintien au SAVS : Se réfé-

rer au contrat de séjour.

V. DUREE D’ACCUEIL

Se référer au contrat de séjour.

VI. SANCTIONS

Se référer au contrat de séjour.

23

Maj 09/2014

Réglement intérieur

du conseil de la vie socialeModifié par la réunion du 30 mars 2006

Modifié par la réunion du 25 octobre 2011

ARTICLE 1 : FONDEMENT

Il est constitué un Conseil de la Vie Sociale conformément au

décret n°2004-287, du 25 mars 2004 relatif au conseil de la

vie sociale et aux autres formes de participation instituées à

l’article L.311-6 du code de l’action sociale et des familles et

à l’article 10 de la loi du 02 janvier 2002 rénovant l’action

sociale et médico-sociale.

ARTICLE 2 : MISSION

Le conseil de la vie sociale est obligatoirement consulté sur

l’élaboration et la modification du règlement de fonctionne-

ment et du projet d’établissement. Il donne son avis et peut

faire des propositions sur toute question intéressant le fonc-

tionnement de l’établissement notamment sur :

1-L’organisation intérieure et la vie quotidienne de l’établis-

sement

2-Les activités de l’établissement, l’animation socioculturelle

et les services thérapeutiques

3-L’ensemble des projets de travaux et d’équipements

4-La nature et le prix des services rendus par l’établissement

ou le service

5-L’affectation des locaux collectifs

6-L’entretien des locaux

7-Les relogements prévus en cas de travaux ou de fermeture.

8-L’animation de la vie institutionnelle et les mesures prises

p o u r f a v o r i s e r l e s r e l a t i o n s e n t r e s e s

participants ainsi que les modifications substantielles tou-

chant aux conditions de prise en charge.

Les instances de participation doivent être informées de la

suite donnée aux avis et aux propositions qu’il a pu émettre.

ARTICLE 3 : COMPOSITION

Le Conseil de la Vie Sociale comprend au moins :

- 2 représentants des usagers majeurs capables, (2 titulaires +

2 suppléants)

- 1 représentant des représentants légaux des personnes ou un

représentant des familles, (1 titulaire + 1 suppléant)

- 1 représentant des personnels, (1 titulaire + 1 suppléant)

- Le Président de l’APTH-ESAT

- Le Directeur de l’établissement participe avec voix consulta-

tive.

ARTICLE 4 : CONDITIONS D’ELIGIBILITE DES USA-

GERS ET DES REPRESENTANT LEGAUX

- Représentation des usagers : être majeur juridiquement ca-

pable,

- Représentation des représentants légaux ou des familles :

tout représentant légal d’un majeur ou tout parent même allié

jusqu’au quatrième degré.

Le temps de présence des travailleurs handicapés au conseil

de la vie sociale est considéré comme du temps travaillé.

ARTICLE 5 : CONDITIONS D’ELIGIBILITE DES PER-

SONNELS

Les personnels salariés de l’APTH-ESAT sont représentés au

conseil de la vie Sociale par les délégués du personnel.

Le temps de présence des personnes représentant les person-

nels est considéré comme temps de travail.

ARTICLE 6 : REPRESENTATION DE L’ORGANISME

GESTIONNAIRE

Le Conseil d’administration de l’APTH-ESAT est représenté

au conseil de la vie social par son Président. Le Vice-

Président de l’association assurera la place de suppléant.

Le Directeur de l’établissement participe aux travaux du

conseil de la vie sociale avec voix consultative.

ARTICLE 7 : ORGANISATION DU SCRUTIN

Un scrutin à bulletin secret, à la majorité des votants est orga-

nisé pour procéder à l’élection des représentants des usagers

et des représentants légaux. Les suppléants sont désignés dans

les mêmes conditions.

Sont élus le ou les candidats ayant obtenu le plus grand nom-

bre de voix. A égalité de voix, il est procédé par tirage au sort

entre les intéressés.

ARTICLE 8 : DUREE DU MANDAT

La durée du mandat pour les membres du conseil de la vie

sociale est fixée à trois ans renouvelable.

ARTICLE 9 : ELECTION DU PRESIDENT, D’UN VICE-

PRESIDENT

Le Président du conseil de la vie sociale est élu au scrutin

secret et à la majorité absolue des votants par et parmi les

membres du collège des usagers. En cas de partage égal de

voix, le plus âgé est déclaré élu. (article 6 du décret)

Un vice-président est élu dans les mêmes formes que le prési-

dent soit par les représentants des personnes accueillies, soit

par les représentants légaux.

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Maj 09/2014

ARTICLE 10 : FONCTIONNEMENT DE L’INSTANCE

Le conseil de la vie sociale se réunira au minimum 3 fois par

an sur convocation du président. Le président fixe l’ordre du

jour des séances. En outre le conseil de la vie sociale est réuni

de plein droit à la demande selon le cas, des deux tiers des

membres qui le composent ou de l’APTH-ESAT.

L’ordre du jour doit être communiqué au moins 8 jours avant

la tenue du conseil et être accompagné des informations né-

cessaires à sa compréhension.

Les informations concernant les personnes, échangées lors

des débats, restent confidentielles.

Les représentants des usagers qui en ressentent le besoin peu-

vent se faire accompagner lors de chaque séance par une per-

sonne qu’ils choisissent au sein de l’établissement ou du ser-

vice.

Les décisions seront prises à la majorité des membres pré-

sents ou représentés. En cas de partage de voix, celle du prési-

dent sera prépondérante.

TICLE 11 : QUORUM ET SECRETARIAT

Le conseil de la vie sociale ne peut valablement délibérer sur

les questions de l’ordre du jour que si la majorité de ses mem-

bres ayant voix délibérative sont présents.

Les avis ne sont valablement émis que si le nombre de repré-

sentants des usagers et des représentants légaux présent est

supérieur à la moitié des personnes présentes ou représentées

ayant voix délibérative. Dans le cas contraire, un deuxième

examen de la question est inscrit à une séance ultérieure. Si

lors de cette séance, ce nombre n’est pas atteint, la délibéra-

tion est prise à la majorité des membres présents.

Le secrétariat du conseil de la vie sociale est assuré par un

membre représentant les usagers. Il est assisté en tant que de

besoin par l’administration de l’APTH-ESAT.

Le relevé de conclusion est signé par le président. Il est trans-

mis en même temps que l’ordre du jour de la séance suivante

en vue de son adoption par le conseil. Il est ensuite transmis

au Président de l’APTH-ESAT.

Le présent règlement intérieur est approuvé lors de la réunion

du 8 Novembre 2004 et modifié en fonction du décret n°2005

-1367 du 2 novembre 2005 lors de la réunion du 30 mars

2006. Il sera révisé au terme de cinq ans.

Le Président du conseil à la vie sociale,

Nogent s/Seine,

le 25 octobre 2011

Le ou la Président(e) Le ou la Vice Président(e)

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Maj 09/2014

Charte des droits et libertés

de la personne accueillie (annexe de l’arrêté du 8 septembre 2003 relatif à la charte des droits et libertés de la personne accueillie,

mentionnée à l’article L.311-4 du code de l’action sociale et des familles)

Article 1er : Principe de non-discrimination

Dans le respect des conditions particulières de prise en

charge et d’accompagnement, prévues par la loi, nul ne

peut faire l’objet d’une discrimination à raison de son

origine, notamment ethnique ou sociale, de son apparen-

ce physique, de ses caractéristiques génétiques, de son

orientation sexuelle, de son handicap, de son âge, de ses

opinions et convictions, notamment politiques ou reli-

gieuses, lors d’une prise en charge ou d’un accompa-

gnement, social ou médico-social.

Article 2 : Droit à une prise en charge ou à un

accompagnement adapté

La personne doit se voir proposer une prise en charge ou

un accompagnement, individualisé et le plus adapté pos-

sible à ses besoins, dans la continuité des interventions.

Article 3 : Droit à l’information

La personne bénéficiaire de prestations ou de services a

droit à une information claire, compréhensible et adap-

tée sur la prise en charge et l’accompagnement deman-

dés ou dont elle bénéficie ainsi que sur ses droits et sur

l’organisation et le fonctionnement de l’établissement,

du service ou de la forme de prise en charge ou d’ac-

compagnement. La personne doit également être infor-

mée sur les associations d’usagers oeuvrant dans le mê-

me domaine.

La personne a accès aux informations la concernant

dans les conditions prévues par la loi ou la réglementa-

tion. La communication de ces informations ou docu-

ments par les personnes habilitées à les communiquer en

vertu de la loi s’effectue avec un accompagnement

adapté de nature psychologique, médicale, thérapeuti-

que ou socio-éducative.

Article 4 : Principe du libre choix, du consente-

ment éclairé et de la participation de la person-

ne

Dans le respect des dispositions légales, des décisions

de justice ou des mesures de protection judiciaire ainsi

que des décisions d’orientation :

1° La personne dispose du libre choix entre les presta-

tions adaptées qui lui sont offertes soit dans le cadre

d’un service à son domicile, soit dans le cadre de son

admission dans un établissement ou service, soit dans le

cadre de tout mode d’accompagnement ou de prise en

charge ;

2° Le consentement éclairé de la personne doit être re-

cherché en l’informant, par tous les moyens adaptés à sa

situation, des conditions et conséquences de la prise en

charge et de l’accompagnement et en veillant à sa com-

préhension.

3° Le droit à la participation directe, ou avec l’aide de

son représentant légal, à la conception et à la mise en

oeuvre du projet d’accueil et d’accompagnement qui la

concerne lui est garanti.

Lorsque l’expression par la personne d’un choix ou d’un

consentement éclairé n’est pas possible en raison de son

jeune âge, ce choix ou ce consentement est exercé par la

famille ou le représentant légal auprès de l’établisse-

ment, du service ou dans le cadre des autres formes de

prise en charge et d’accompagnement. Ce choix ou ce

consentement est également effectué par le représentant

légal lorsque l’état de la personne ne lui permet pas de

l’exercer directement. Pour ce qui concerne les presta-

tions de soins délivrées par les établissements ou servi-

ces médico-sociaux, la personne bénéficie des condi-

tions d’expression et de représentation qui figurent au

code de la santé publique.

La personne peut être accompagnée de la personne de

son choix lors des démarches nécessitées par la prise en charge ou l’accompagnement.

Article 5 : Droit à la renonciation

La personne peut à tout moment renoncer par écrit aux

prestations dont elle bénéficie ou en demander le chan-

gement dans les conditions de capacités, d’écoute et

d’expression ainsi que de communication prévues par la

présente charte, dans le respect des décisions de justice

ou mesures de protection judiciaire, des décisions d’o-

rientation et des procédures de révision existantes en ces

domaines.

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Article 6 : Droit au respect des liens familiaux

La prise en charge ou l’accompagnement doit favoriser

le maintien des liens familiaux et tendre à éviter la sépa-

ration des familles ou des fratries prises en charge, dans

le respect des souhaits de la personne, de la nature de la

prestation dont elle bénéficie et des décisions de justice.

En particulier, les établissements et les services assurant

l’accueil et la prise en charge ou l’accompagnement des

mineurs, des jeunes majeurs ou des personnes et famil-

les en difficultés ou en situation de détresse prennent, en

relation avec les autorités publiques compétentes et les

autres intervenants, toute mesure utile à cette fin.

Dans le respect du projet d’accueil et d’accompagne-

ment individualisé et du souhait de la personne, la parti-

cipation de la famille aux activités de la vie quotidienne

est favorisée.

Article 7 : Droit à la protection

Il est garanti à la personne comme à ses représentants

légaux et à sa famille, par l’ensemble des personnels ou

personnes réalisant une prise en charge ou un accompa-

gnement, le respect de la confidentialité des informa-

tions la concernant dans le cadre des lois existantes.

Il lui est également garanti le droit à la protection, le

droit à la sécurité, y compris sanitaire et alimentaire, le

droit à la santé et aux soins, le droit à un suivi médical

adapté.

Article 8 : Droit à l’autonomie

Dans les limites définies dans le cadre de la réalisation

de sa prise en charge ou de son accompagnement et sous

réserve des décisions de justice, des obligations contrac-

tuelles ou liées à la prestation dont elle bénéficie et des

mesures de tutelle ou de curatelle renforcée, il est garan-

ti à la personne la possibilité de circuler librement. A cet

égard, les relations avec la société, les visites dans l’ins-

titution, à l’extérieur de celle-ci, sont favorisées.

Dans les mêmes limites et sous les mêmes réserves, la

personne résidente peut, pendant la durée de son séjour,

conserver des biens, effets et objets personnels et, lors-

qu’elle est majeure, disposer de son patrimoine et de ses

revenus.

Article 9 : Principe de prévention et de soutien

Les conséquences affectives et sociales qui peuvent ré-

sulter de la prise en charge ou de l’accompagnement

doivent être prises en considération. Il doit en être tenu

compte dans les objectifs individuels de prise en charge

et d’accompagnement.

Le rôle des familles, des représentants légaux ou des

proches qui entourent de leurs soins la personne accueil-

lie doit être facilité avec son accord par l’institution,

dans le respect du projet d’accueil et d’accompagne-

ment individualisé et des décisions de justice.

Les moments de fin de vie doivent faire l’objet de soins,

d’assistance et de soutien adaptés dans le respect des

pratiques religieuses ou confessionnelles et convictions

tant de la personne que de ses proches ou représentants.

Article 10 : Droit à l’exercice des droits civi-

ques attribués à la personne accueillie

L’exercice effectif de la totalité des droits civiques attri-

bués aux personnes accueillies et des libertés individuel-

les est facilité par l’institution, qui prend à cet effet tou-

tes mesures utiles dans le respect, si nécessaire, des dé-

cisions de justice.

Article 11 : Droit à la pratique religieuse

Les conditions de la pratique religieuse, y compris la

visite de représentants des différentes confessions, doi-

vent être facilitées, sans que celles-ci puissent faire obs-

tacle aux missions des établissements ou services. Les

personnels et les bénéficiaires s’obligent à un respect

mutuel des croyances, convictions et opinions. Ce droit

à la pratique religieuse s’exerce dans le respect de la

liberté d’autrui et sous réserve que son exercice ne trou-

ble pas le fonctionnement normal des établissements et

services.

Article 12 : Respect de la dignité de la person-

ne et de son intimité

Le respect de la dignité et de l’intégrité de la personne

est garanti.

Hors la nécessité exclusive et objective de la réalisation

de la prise en charge ou de l’accompagnement, le droit à

l’intimité doit être préservé.

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Contacts

Localisation

APTH-ESAT

ESAT SAVS 21 av Jean Casimir Perier 7 Chemin Vert

10400 NOGENT SUR SEINE 10400 NOGENT SUR SEINE

Tel : 03.25.39.58.30 Tél : 03 25 39 97.93

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