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Lanvénégen Le nom breton de la commune est Lannejen Commune Française, située dans le département du Morbihan, région Bretagne. Ce livret a été édité dans le cadre du Wikithon, manifestation collaborative, mise en place pour le 5

Livret Wikithon - dec 2009

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LIvret réalisé par le club informatique dans le cadre du premier Wikithon, une participation collective à Wikipédia dans le cadre du Téléthon

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Lanvénégen

Le nom breton de la commune est

Lannejen

Commune Française, située dans le département du Morbihan,région Bretagne.

Ce livret a été édité dans le cadre du Wikithon, manifestation collaborative, mise en place pour le

5€

1/ Géographie o 1.1 Localisation o 1.2 Géologie et relief o 1.3 Climat o 1.4 Voies de communication et transports -1.4.1 Voies routières -1.4.2 Transports 2/ Urbanisme o 2.1 Morphologie urbaine o 2.2 Logement o 2.3 Projets d'aménagements 3/ Toponymie 4/ Histoire o 4.1 Protohistoire o 4.2 Maisons nobles o 4.3 XVIIe siècle o 4.4 XVIIIe siècle o 4.5 Révolution française o 4.6 XXe siècle - 4.6.1 1ére Guerre mondiale - 4.6.2 Seconde Guerre mondiale - 4.6.3 Période récente 5/ Politique et administration o 5.1 Tendances politiques o 5.2 Administration municipale o 5.3 Liste des maires o 5.4 Instances judiciaires et admi- nistratives o 5.5 Politique environnementale 6/ Population et société o 6.1 Démographie o 6.2 Enseignement o 6.3 Manifestations culturelles et festivités o 6.4 Santé o 6.5 Sports

o 6.6 Médias o 6.7 Cultes 7/ Économie o 7.1 Revenus de la population et " scalité o 7.2 Emploi o 7.3 Entreprises et commerces 8/ Culture locale et patrimoine o 8.1 Monuments et lieux touris- tiques - 8.1.1 Classements et inscrip- tions à l'inventaire des monu- ments historiques - 8.1.2 Église paroissiale de St-Conogan (anciennement St Cognogan) - 8.1.3 Chapelle St-Urlo - 8.1.4 Chapelle St-Georges - 8.1.5 Chapelle St-Melaine - 8.1.6 Chapelle de la Trinité - 8.1.7 Manoir de St-Quijeau o 8.2 Personnalités liées à la commune

Notes et références

SOMMAIRE Notes et références

Données o$ cielles 2006 sur le site de l’INSEE Calcul de l'orthodromie entre Lanvénégen et Quimper Arthur Le Moyne de La Borderie , La Révolte du Papier Timbré advenue en Bre-tagne en 1675, réédité dans Les Bonnets Rouges, Union Générale d'Éditions (col-lection 10/18), Paris, 1975. Jean Ogée, Dictionnaire historique et géographique de la Province de Bretagne, dédié à la Nation Bretonne, chez Vatar, Nantes, 1779 Joseph-Marie Le Mené, Histoire archéologique, féodale et religieuse des Paroisses du Diocèse de Vannes, Éditions Gallès, Vannes, 1891-1894, deux volumes, Re-print Slatkine/ Coop Breizh, 1994 Boris Porchnev , Les buts et les revendications des paysans lors de la révolte bre-tonne de 1675, paru dans Les Bonnets Rouges, Union Générale d'Éditions (col-lection 10/18), Paris, 1975. Lice Nédellec et Jean Rieux, Marion Du Faouet et ses brigands, Éditions Artra, 1976. Jean-Louis Debauve, La Justice révolutionnaire dans le Morbihan, chez l'auteur, Paris, 1965. Association Mémoire du canton du Faouët, 39-45 en Centre-Bretagne, Éditions Liv éditions, Le Faouët, ISBN 2-84497-096-6 ISBN 978-2-84497-096-1 René Le Guénic, Les Maquisards chez nous en 1944; Gourin, Le Faouët, Gué-mené, Éditions BP 10, 1998 Gilbert Charles, préface de Robert Schuman, Soldats bleus dans l'ombre - Le commandant Guillaudot et ses gendarmes dans la Résistance, Éditions du Cercle d'or, Paris, 1978 Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur site de l'École des hautes études en sciences sociales. Population depuis le recensement de 1962 sur INSEE. Recensement de la population en 2006 sur INSEE. Pré-étude écologique d’aménagement foncier - Le Bihan Ingénierie - Ecosyste-mes BretagneDictionnaire breton/français-français/breton. Edition «An Here-Al Liamm», Plougastel-Daoulas (ISBN: 2 86843 237 9)Ministère de l’Intérieur. Le Mené JM, Histoire archéologique, féodale et religieuse des paroisses du dio-cèse de VANNESLes noms de lieux et leur histoire, De Quimperlé aux Montagnes Noires, Pierre Hollocou et Jean-Yves Plourin, Ed. Emgleo Breizh, ISBN 978-2-911210-59-x

Louis Le Flécher (1920 - 1944) né à Lanvénégen, le 15 Juin 1920. Lanvénégen, en 1940, n’a pas d’association sportive, aussi est-ce au sein des «chasseurs de Gourin» et de «la garde de l’Ellé du Faouët» que «la Flèche» se fait connaître sur les stades. En 1943 il adhère à un premier mouvement de résistance qui se dé-veloppe à partir du Finistère : l’Organisation Civile et Militaire de la Jeunesse (OCMJ). En Novembre 1943, il adhère au mouvement «Libération Nord», animé dans le nord-ouest du département par Jean le Coutaller ; mouvement à l’origine du 5ème Bataillon FFI (Forces Françaises de l’Intérieur). Il est arrêté le 23 Mai 1944 au petit matin, comme le sont deux autres jeunes du pays, Jo-seph Boulben et Joseph Jamet. Alors que l’on fête la libération, un train de mar-chandises l’emporte avec ses semblables vers Neuengamme (région de Ham-bourg). Une le� re, rédigée au départ de Quimper et jetée d’un wagon en région parisienne, est recueillie par un inconnu. Elle � nit par parvenir à ses parents. Quelques lignes avant qu’il ne disparaisse à jamais : « ... Ne vous inquiétez pas de trop sur mon sort, et de mon côté je tâcherai d’être courageux et fort malgré les moments de défaillance que je peux avoir quelquefois. Je vais terminer en vous disant «courage» et en vous embrassant de tout mon coeur. A Dieu vat.» Il meurt le 19 Décembre 1944 au kommando de Bremenfarge dépendant du camp de concentration de Neuenfamme.

Remerciements et crédits

Merci aux personnes ayant contribués à la réalisation de ce livret : Noël, Lionel, André, Christine, Marie-Louise, Jean, Pierre et les membres de Wikipédia qui nous ont donnés les éléments pour le construire.

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Les photos sont sous licence Creative Commons A� ribution et Partage sous termes identiques (CC-BY-SA 3.0).

Imprimé au sein de l’atelier Club’Imprim de l’association C2iC - www.c2ic.net

Lanvénégen Administration Pays : ............................................................ France Région : ........................................................ Bretagne Département : ............................................... Morbihan Arrondissement : ........................................... Pontivy Canton : ......................................................... Le Faouët Code Insee : ................................................... abr. 56105 Code postal : .................................................. 56320 Maire:Mandat en cours Marie-Louise Mounier 2008-2014 Intercommunalité : Communauté de communes du pays du roi Morvan Site internet : lanvenegen.free.fr Démographie Population : ............................................... 1184 hab. (2006[1]) Densité : ..................................................... 40 hab./km2 Aire urbaine : ............................................. 25 412 hab. Gentilé : ..................................................... Lanvénégenois Géographie Coordonnées : ................................................ 47° 59′ 56″ Nord / 47.9988888889° 3° 32′ 25″ Ouest / 3.54027777778° Altitudes mini. : ............................................. 52 m - maxi. 188 m Super� cie : ..................................................... 29,42 km2

1 - Géographie

1.1 - Localisation

Lanvénégen est une commune bretonne située à mi-distance du li� oral et du centre de la péninsule, à l’est de Quimper (42,3 km à vol d’oiseau) et au nord-ouest de Lorient (31,0 km à vol d’oiseau).

Elle appartient à la Cornouaille morbi-hannaise. Elle est délimitée à l’est par la rivière Ellé, au nord et au sud par deux de ses a� uents l’Inam ou Ster Laër et le Naïc. La commune est par ailleurs tra-versée par l’Elise, a� uent de l’Inam. Le cours de l’Inam sert de frontière natu-relle avec la commune du Faouët, tandis que le cours de l’Ellé sert de frontière

avec Meslan et le cours du Naïc avec Querrien. D’une super� cie de 29,42 km2, elle s’étend sur 8 km d’est en ouest et 6,5 km du nord au sud.

1.2 - Géologie et relief

La commune s’étage d’ouest en est avec un point culminant à 188m, près de Kériel et un point bas, 52 mètres, qui correspond au point de con� uence de l’Ellé et du Naïc. La commune, très vallonnée, a su conserver partiellement son bocage et possède plusieurs secteurs boisés.

Ploeuc. Le dernier seigneur du lieu, Antoine Jean Baptiste Victor Du Botdéru n’a pas laissé de bons souvenirs dans la mémoire des Lanvénégenois. C’était un homme violent et coléreux, toujours habillé en noir. Son visage était marqué par la petite vérole. Sa passion était la chasse à laquelle il consacrait la ma-jeure partie de son temps. De nombreuses histoires circulent à son sujet. On l’accuse d’être responsable de la mort d’un de ses vassaux à qui il reprochait de braconner. Pendant la révolution il aurait pris la fuite en se cachant dans une charre� e.

Le pont St Mélaine

Pont PLANCOET 1566, Pont de la cou-tume 1721. Dénommé Pont Plancoët en 1566, il était dominé par les patibulaires de la juridiction de Penéhoc, jusqu’à la révo-lution, situés sur la terre du Quinquis. Le nom de ce pont est associé, à partir du 17 ème siécle, au droit de passage, perçu par le

seigneur du Faouët.

8.2 - Personnalités liées à la commune

Jean René Maurice Le Souef de Montalembert (° 1757 – † ?) Membre d’une famille noble de Lanvénégen, homme de loi. Avant la Révolution française, il est avocat, bailli et juge au siège royal de Gourin, Morbihan. En 1790, il est élu au tri-bunal de district du Faouët (Morbihan). En septembre 1794, il est mis provisoi-rement en arrestation par le comité de surveillance du Faouët puis très vite libéré. En 1807, il est gre$ er de justice de paix et proposé comme juge.

Allain Maillard, prêtre mêlé à l’incident qui se produit au pardon de Saint-Urlo � n juillet 1675 pendant la révolte des Bonnets Rouges.

Erwan Evenou (° 1940) - Auteur d’une thèse de doctorat sur le breton (langue) de Lanvénégen.

8.1.4 - Chapelle Saint-Georges

Sa partie Est et ses murs latéraux ont été construits au XVIè comme l’église parois-siale de Lanvénégen et sa voisine, la chapelle St-Urlo. Le pignon Ouest et son clocheton sont un peu plus récents (XVIIe). Ainsi la chapelle est maintenant riche de 300 à 400 ans d’histoire. Pendant tout ce temps, elle a été le coeur de son quartier.

8.1.5 - Chapelle de Saint-Melaine

La chapelle de St Melaine ( ou St Melen) à été o� erte par Mme CAILLEREC à l’association Diocésaine de VANNES. Elle héritera de ce bien de son époux Mathu-rin Jean CAILLEREC. Leur � ls unique étant mort à la guerre. Immeuble situé aux dépendances du village de NINEZ ainsi le placitre à condition expresse que l’im-meuble continuera à servir à perpétuité de

chapelle dans la commune de LANVENEGEN. Cet immeuble est évalué à quatre milles francs, Rf/acte de vente 11 mars 1927. Le comité de St MELAINE a conti-nué la restauration et l’entretien de la chapelle au � l des années

8.1.6 - Chapelle de la Trinité

Construite au XVIIe siècle, ce� e chapelle est en partie en ruines.

8.1.7 -Manoir de Saint-Quijeau

Le manoir de Saint Quijeau, construit au XVIIe siècle, a appartenu successivement aux Guégant, aux Kervenozaël et aux

En partie sur son territoire et en partie sur Guiscri� , un gisement de kaolin fut exploité à partir de 1930 pendant une trentaine d’années sur une surface de 20 hectares. L’exploitation a été abandonnée car pas assez rentable. En lieu et place des carrières subsistent des étangs poissonneux.

La majeure partie du territoire communal repose sur des terrains de schistes qui occupent la partie occidentale de la vallée «pour-let» qui relie le bassin de Pontivy aux plateaux sédimentaires s’éten-dant au sud des montagnes noires.

A Lanvénégen, il s’intercale entre le massif granitique de Langonnet/Guéméné sur Scor� , au nord, et celui de Douarnenez/Malguénac, au Sud.

1.3-Climat

Le climat de Lanvénégen est un climat tempéré de type océanique dégradé. Les relevés concernant les précipitations montrent que les mois les plus humides sont novembre, décembre, janvier et février avec plus de 100 mm de précipitations moyennes mensuelles, tandis que d’avril à septembre il pleut moins de 75 mm. En terme de température moyenne annuelle, le secteur est l’un des plus froids de Bretagne (envi-ron 10°) alors que la température moyenne annuelle est de 12,5° dans les îles morbihannaises.

La durée moyenne d’insolation annuelle se situe dans la tranche 1700/1800 heures. Du côté des vents, on note une ne� e prédomi-nance des vents d’Ouest/Sud-Ouest, qui peuvent se maintenir durant des périodes prolongées.

1.4 - Voies de communication et transports

1.4.1 - Voies routières

Le territoire communal est concerné par 4 routes départementales : le bourg est traversé par un axe ouest/nord la RD 177 reliant Bannalec (Finistère) au Faouët. La RD 782 reliant Le Faouët à Scaër passe dans la partie nord de la commune, la RD 790 passe au sud est de la commune, elle relie Le Faouët et Quimperlé et la RD 309 permet de lier Lanvéné-gen à la RD 790 en passant par Querrien. Le maillage routier est com-

plété par de nombreux chemins communaux et chemins agricoles.

1.4.2 - Transports

Une ligne de bus dessert la commune sur le trajet Quimperlé - Le Faouët. Elle dispose d’un arrêt au bourg, utilisé par les scolaires tout au long de la semaine. Tous les mercredis de marché au Faouët, un service dénommé Ty Bus, est mis en place pour perme� re aux habitants de se

rendre au marché.

2 - Urbanisme

2.1 - Morphologie urbaine

La population se disperse dans envi-ron 80 lieux-dits et écarts appelés plus communément villages. En voici un récapitulatif précisant le toponyme, l’année de la 1ère graphie, lorsqu’elle est connue, et l’origine réelle ou sup-posée du nom.

Les fenêtres sont ogivales, à meneaux en ! ammes, ! eurs de lys et trilobes, et ren-ferment des restes considérables de vitraux. Au sud, porche carré, à l’ouest, tour en pierre surmontée d’une ! èche polygonale à crosses. On a fait dans ce� e église depuis une quinzaine d’années, de grands travaux de restauration. Le dallage et le lambris ont été renouvelés, les piliers repiqués, l’enduit des murs des côtés entiè-rement refait. Le chœur est garni de stalles sculptées.

Le tympan de la fenêtre a été en-tièrement refait. Il se compose de dix lobes, les quatre principaux qui forment un coeur parfait sont peuplés d’anges portant les instruments de la Passion. Les six autres, à droite et à gauche ou au-dessous, sont ornés de branches de grenadier avec feuilles, ! eurs ou fruits. Sur ces branches on a eu l’heureuse idée de dessiner les ar-

moiries des principaux seigneurs de Lanvénégen au commencement du XVIème siècle, et contemporains de l’exécution du vitrail.

Grâce à ce� e importante restauration, ce� e verrière est devenue, sans contredit, l’une des plus remarquables du diocèse. Un peintre verrier, l’ayant examinée en 1891, n’a pas hésité à dire qu’il l’estimait vingt mille francs.

8.1.3 - Chapelle Saint-Urlo

La chapelle Saint-Urlo a été construite en 1851-1853, restauré en 1929-1930 et 1971. Saint Urlo ou saint Gurloës fut le premier abbé de l’abbaye Sainte-Croix de Quimperlé. Tous les ans, le dernier dimanche de juillet, se tient un grand pardon. Le saint y est invoqué pour soigner les paralytiques, les gout-teux et les boiteux.

On compte aussi sur la commune des activités artisanales avec 2 couvreurs, 1 électricien, 1 peintre en bâtiments. Du côté commercial, le bourg accueille une boulangerie, une supére� e (boucherie, charcuterie, alimentation), un café res-taurant et un garage. A l’exterieur du bourg se trouvent une ferme auberge et un café restaurant, crêperie.

8 - Culture locale et patrimoine

8.1 - Monuments et lieux touristiques

8.1.1 - Classements et inscriptions à l'inventaire des monuments histo-riques La base de données Mérimée des œuvres du patrimoine de France recense 82 œuvres à Lanvénégen, dont : - Chapelle de la Trinité (inscrite en 1948); Chapelle Saint-Urlo (classée en 1932); Fontaine de la chapelle Saint-Urlo (classée en 1932); Charpente et sculpture de la cha-pelle Saint-Urlo; Chapelle Saint-Meslan, Sainte-Mélaine; Chapelle Saint-Georges ; Chapelle de la Sainte-Trinité (inscrite en 1948)

8.1.2 - Église Saint-Conogan

Église paroissiale de Saint-Cono-gan (anciennement St Cognogan).Située dans le bourg, elle a récem-ment été rénovée. L’église, jadis tréviale, aujourd’hui paroissiale, est sous le vocable de saint Cono-gan. C’est un édi� ce du XVIème siècle, en grand et moyen appareil, de forme rectangulaire, avec deux bas côtés prolongés jusqu’au fond du choeur. Sur l’un des piliers se trouve une inscription gothique en relief : rectur de Guisguri � t fair ceste eglise l’an M. Vcc VIII.

Ce� e liste suit une logique géographique qui commence par l’ouest de la commune et se poursuit dans le sens des aiguilles d’une montre.

- Castellou (1426) : Du latin castellum et correspond au gallois castell, mu-railles (au pluriel)- Gossal (1601) : Déformation d’un toponyme ancien Coetsal, de coet, bois et sal, manoir, cour- Kergariou (1426) : Associe ker, village, au vieux-breton cariou, de car, ami, parent, cher, agréable- Ty Bezen (1635) : A l’origine Botfau, de bot, bosquet, buisson et fau, hêtre. Devenu depuis le XVIIIe siècle Ty, maison et patronyme Beuzen- Moulin de la Trinité (1426) : Peut-être le plus ancien édi� ce de Lanvénégen qui porte le nom d’une chapelle voisine, antérieurs à l’actuelle chapelle qui a été reconstruite peu avant 1669 sur les fonds de Messire Louis Richer, prêtre et seigneur de Coatsal- Kergo! d’en haut (1513) : Associe ker, village et Le Go! . Gorré en Baros au XVIIe siècle, en haut de la paroisse, pour le distinguer de l’autre Kergo! - Keroual d’en Haut (1475) : Associe ker, village, au patronyme Roual- Les Kaolins (1930) : Exploitation de kaolin durant une trentaine d’années- Kerlégant (1578) : Associe ker, village au patronyme Elegan, de l’ancien Haelocan- Kerihuel (1563) : Associe ker, village et uhel, d’en haut, mais peut être aussi le patronyme Uhel- Kerancargour (1541) : Associe ker, village, au patronyme Cargour ou An Cargour- Lescréant et moulin de Lescréan (1440) : Associe les, orée, lisière et cran, essart, mais comme la présence d’un manoir est a� estée dès 1440, il faut y voir Les comme manoir, cour. Le moulin est en aval de celui de la Trinité- Métairie de Lescréant (1578) : A l’origine Coat Met, de coat, bois et met, coupé. Devenu ensuite métairie du manoir- Lanzonnet (1426) : Village le plus peuplé de la commune en 1793. Associe lan, lieu consacré, ermitage et saint Sonnet- Penéven (1477) : Associe pen, bout, extrémité à even, forme locale de ruis-seau. Source d’un ruisseau qui se je� e dans le Naïc- Kériel (1477) : Associe ker, village, au patronyme Guel, brun, roux- Petit Kériel (1962) : Lieu-dit très récent

- Boutel (1448) : Associe bod, résidence, demeure au patronyme Hélan, anciennement Haelan- Kerroué d’en haut (1539) : Associe ker, village, au patronyme An Ro ou Le Ro, au-jourd’hui disparu. Il est localisé Gorré er Barros, en haut de la paroisse dès le XVIIIe siècle- Guernléoret (1477) : Associe guern, marais au patronyme Gléoret d’un vieux nom guerrier Gleuuoret, de gleu, fort, brave hardi et uuoret, secours- Guern Vihan (1477) : Associe guern, marais et l’adjectif bihan, petit, pour di� érencier avec le grand village de Guernléoret- Kergaouidal (1477) : Associe ker, village à Cadoudal, issu d’un vieux nom guerrier Catuuotal de cat, combat et uuotal, élevé, imminent- Ker Anna (1928) : Toponyme récent associant ker, chez, au prénom Anna- Moulin de la Villeneuve (1539) : Moulin dépendant du manoir de La Villeneuve- Kervennec (1962) : Associe ker, village, à un second élément non identi� é- Miné Riou (1672) : Associe menez, miné, lande, au patronyme Riou- Saint Urlo (1496) : Issu du latin populaire monasterium, d’où le premier nom de Moustoerhellou, associant moustoer au patronyme Hellou, dérivé de Haelou, noble, généreux. Les patronages successifs de Saint Mor et Saint Gurloes ont modi� é le nom du village et ont évoqué le droug an urlou, la maladie de la gou� e- Vetvihan-Vetveur (1541) : Du vieux-breton bedu, bouleau et moyen-breton, bezu, bezuet, lieu planté de bouleaux. Ces 2 villages sont quali� és de meur, grand ou bihan, petit, évoluant en veur et vihan- Le Bourgeal (1504) : Première graphie, Bourchjezecael. Associe bourch, bourg, au patronyme Jezecael, très présent dans le secteur- Kérizac (1540) : Associe ker, village au patrimoine d’origine biblique Isac- Le Quilliou (1460) : Représente la forme plurielle du vieux-breton celli, killi, bosquet- Resteninic (1540) : Associe rest, essart de landes, au patronyme Daniélic, diminutif de Daniel- Saint Georges (1460) : Associe moustoer et le patronyme An Guen, Le Guen. Ce village appartient alors à Yvon Le Digoedec, seigneur de Kerlen, en Priziac- Moulin Baden (1460) : Portait le nom de moulin de la Grande Rivière, appelée aussi Staer Lazrun. Ce moulin était celui de la petite seigneurie de Crechilliou, actuel Kerliou- Toul Bren : Nom postérieur à la construction de la nouvelle route du Faouët, vers 1846-1848, qui associe toul, trou et bren, jonc- Kerhouarn (1460) : Associe ker, village, au patronyme Gléhouarn, issu d’un vieux nom guerrier Gleuhoiarn, de gleu, fort, brave, hardi et hoiarn, fer- Rosquéo (1477) : Associe ros, tertre, colline, au patronyme Quéau, du moyen-breton ca� , creux, cave ou queu, creux, cavité- Rosengat (1477) : Associe ros, tertre, colline, au patronyme An Gat

7.2 - Emploi

Le taux de population active est de 70,6% avec un taux de chomage de 12,20%. 138 personnes travaillent sur Lanvenegen et une grosse majorité travaille sur Le Faouët , ensuite vient le bassin d’activités de Quimperlé et de Lorient. Le secteur primaire reste le plus important. La population active agricole reste jeune : 14 agriculteurs sur 34 ont moins de 40 ans.Source INSEE 2004

7.3 - Entreprises et commerces

Une usine de conserves de légumes la Conserverie Morbi-hannaise du groupe CECAB, est implantée sur le cours de l’Inam à l’emplacement de l’ancien moulin de la Coutume apparte-nant à la famille BOMPOL. Elle a été construite durant la guerre 1939-1945 par Mr DUMENIL.

En plus des batîments de l’usine il a été construit un barrage per-me� ant de faire tourner deux turbines. La plus grande servant à faire fonction-ner les machines électriques de l’usine, et la plus petite fournissant du courant électrique dans toutes les maisons des villages environnants : Pont St-Mélaine, le Rhède, Quinquis, Guernalez (commune du Faouët), Sterlé.

A l’époque le tarif mensuel pour chaque famille était d’une livre de beurre ou une douzaine d’oeufs. Par ailleurs, grâce à Mr DUMENIL, les villages ayant été élec-tri� és, les ba� ages ne se font plus avec manège et chevaux mais plus rapidement et facilement en utilisant un moteur électrique.

6.6 - Médias

La commune a inaugurée en 2004 une médiathèque/poste, ouverte 6 jours sur 7. La médiathèque est gérée par l’association Lire mais le personnel est communal. Un club informatique, l’association C2iC, anime toutes les semaines des ateliers d’initiation à l’infor-matique et gère le site Internet de la commune.

6.7 - Cultes

En dehors des 5 pardons annuels sur les di� érentes chapelles de la commune, le culte a lieu toute l’année dans l’église Saint Cognogan.

Les pardons se tiennent dans ou autour des chapelles : le dernier dimanche d’Avril pour St Georges; le dernier dimanche de Mai pour La Trinité; le 2e dimanche de Juillet pour Saint Mélaine; le dernier dimanche de Juillet pour St Urlo; Le 3e dimanche d’Octobre pour St Cognogan.

7 - Économie7.1 - Revenus de la population et � scalité

Le revenu � scal médian par ménage était en 2006 de 13 847 €, ce qui place Lanvénégen au 25 853e rang parmi les 30 687 communes de plus de 50 ménages en métropole.

- Kerliou (1426) : Deux hypothèses : soit ker, village, soit le moyen-breton knech, du vieux breton cnoc, monticule, tertre, hauteur. Est associé au patronyme Heliou, de hael, noble, généreux et la terminaison iou, lié à- Kerdellec (1426) : Associe ker, village, au patronyme Derec, d’un ancien Deurec, du vieux-breton deur, vaillant, fougueux- La Ville Neuve (1448) : Associe ker, village, au quali� catif nouveau- Kernégont (1483) : Associe ker, village, au patronyme Jarnegan ou Jernégan (le j pro-noncé i). C’est un double diminutif sur jarn, du vieux-breton iarn, forme de hoiarn, fer- Traouman (1430) : Associe le vieux-breton treb, village au patronyme Hourman- Le Bruguel : Terre donnée par le duc Conan aux templiers vers 1180. Vient de brug, bruyère; brugel, lieu couvert de bruyère- Moulin du pont-Lédan (1483) : Appartenait à la seigneurie de Penéhoc. Vient du patronyme de Le Ledan- Traouguen (1578) : Associe le vieux-breton treb,village au patronyme Ourguen, issu du prénom féminin Aourken- Le Restou (1445) : Issu du pluriel de rest, essarts de landes- Kerlen (1455) : Associe ker, village, à len, étang et en moyen-breton lenn, mais quel étang ? Le second élément est plus probablement le patronyme Len ou Lan- Léonas (1426) : Associe le� , correspondant au gallois IIyf, courant, ! ot, à noez, du vieux-breton nou, nau,: écoulement, noue courant de la noue. Un ancien canal permet-tait-il d’irriguer en contre-bas, près du Ster-Laer?- Moulin du Rest (1518) : En 1543, était situé sur un a" uent du Ster-Laer, nommé alors Staer Frodudel, puis ster C’halloud au XVIIe siècle.- Kerbouer (1518) : Associe ker, village, au patronyme An Bouer, qui a évolué en Le Bouard, de bouzar, sourd- Kerhern (1539) : Associe ker, village au patronyme Hern, du vieux-breton hern, autre forme de hoiarn, fer- Kerhellou (1518) : Associe ker, village au patronyme Hezrou, diminutif en ou du vieux-breton hedr et moyen-breton hezr, hardi- Keroual d’en Bas (1518) : Associe ker, village au patronyme Goal, issu du vieux-breton uual, valeur, puissance- Croix de Keroual : Lieu-dit et carrefour pour se rendre à Keroual- Kerendreut (1455) : Associe ker, village, au patronyme Derhet, de derh, derch, drech, vue, aspect- Le lijou (1543) : Associe les, cour, manoir au patronyme Siou- Le Cleustrou (1543) : Issu de kloestr, cloître, kloestrou, les cloîtres, à prendre dans le sens d’ermitages- Ninez (1426) : An enes évoque un site topographique en hauteur entouré de ruis-seaux, d’où ce% e impression d’île

- Kerman (1543), Associe ker, village, au patronyme Hourman- Kergo� d’en Bas (1539) : Associe ker, village au patronyme An Go� - Kerbrestou (1484) : Associe ker, village, au patronyme Pronost, prononcé probable-ment preuneust, prévôt- Saint-Quijeau (1426) : Vient de Saint-Citiaw. Avec Saint Yvinet, c’est un des deux manoirs entre Ellé et Isole portant un nom de saint- La Chapelle (1690) : Une des deux métairies de Saint-Quijeau- Nordréhan (1374) : Associe run, colline à un patronyme non a� esté (G)ordrehan- Le Gouahel (1700) : Métairie du manoir de Saint-Quijeau, d’abord nommée Nedou, de an edou, les blés. Le toponyme actuel vient du breton moderne gwazhell, terrain très humide, fondrière- Beg-en-Allée (1791) : Associe bec, bout, extrémité au mot français allée- Guernbrigent (1610) : Associe ker, village au patronyme Prigent. Le toponyme a hé-sité entre ker et guern, marais, conservé depuis 1827- Caraizic (1426) : Nom d’un manoir du nom d’un ancien propriétaire, Kerahes- Kerroué-d’en-Bas (1539) : Associe ker, village au patronyme ancien Gouhezre, de Guehedr- Roscoat (1426) : Associe ros, tertre, colline à coet, bois ou au patronyme Coet ou An Coet- Le Cleuziou (1426) : Un des nombreux Cleuziou recensés en Bretagne, du vieux-bre-ton clud, retranchement, à cleuz, haie, fossé- Le Pont Saint-Mélaine (1566) : Dénommé au début Pont de Plancoet. Associe plain, ouvert, à coet, bois. Nom associé aujourd’hui à celui de la chapelle de Saint Mélaine- Le Quinquis (1464) : Désignait une habitation protégée par une haie formée de branches entrelacées. Vient de Kenk, identique au gallois caine, cangen, branche- Le Rhède (1462) : Issu du vieux-breton rit, ret, gué (gallois, rhyd), apparenté au latin portus, (p)rotu, passage- Le Sterlé (1518) : Associe ster, rivière et Ellé, distante de 400m du village- Le Quilloten (1543) : Associe probablement ker, village au patronyme Rimanton, a� esté à Lanvénégen à la � n du XVIIe siècle- Loge Coucou : Toponyme récent qui associe peut-être lonj, cabane, hu� e (de sabotier ?) à un surnom- Minemeur : Nouveau lieu-dit : la grande montagne ou la lande de Le Meur ?- Mineguen : Nouveau lieu-dit : la lande blanche ou la lande de Le Guen ?- Prezal Puz : Nouveau lieu-dit qui associe prezal, pradel, prairie et puns, puits- Parc er Gat : Nouveau lieu-dit : le champ du lièvre ou le champ de Le Gat ?- Minebrienne : Nouveau lieu-dit : lande- Kerisole : Nouveau lieu-dit qui associe ker, village de manière étrange à la rivière Isole !- Le Douar Roux : Associe douar, terre à rouz, brun, roux : la terre rousse, à moins qu’il

6.2 - Enseignement

Lanvénégen est située dans l’académie de Rennes. La ville administre 1 école maternelle et 1 école élémentaire regroupées au sein de l’école communale, Ar Milads, nom breton des asphodèles. 93 élèves sont inscrits pour l’année scolaire 2009-2010 contre 86 l’an passé.

6.3 - Manifestations culturelles et festivités

Deux manifestations importantes marquent la commune tous les ans, le troc et puces du 8 mai qui transforme le temps d’une journée la rue principale du bourg en un immense vide grenier et les fêtes patronales, le troisième week-end d’octobre. Durant 3 jours le bourg est de nouveau animé par de nombreuses manifestations festives. 22 associations sont déclarées sur la com-mune en 2009.

6.4 - Santé

Un médecin est installé dans le bourg de la commune.

6.5 - Sports

Le stade Louis Le Flécher accueille l’union sportive de Lanvénégen, USL. En cours de rénovation durant l’année 2009, le stade accueille aussi un terrain de tennis. Le 28 Avril 1971, le conseil municipal prend l’arrêté dénommant le Stade Louis Le Flécher en souvenir de l’intéressé, athlète complet, mort en déportation le 19 décembre 1944. A l’autre extrémité du bourg , l’espace Le Mestre accueille un boulodrome où les amateurs de boules bretonnes se retrouvent régulièrement au sein de l’association de la Boule Lanvénégénoise.

6 - Population et société6.1 - Démographie

L'évolution du nombre d'habitants depuis 1793 est connue à travers les recense-ments de la population e� ectués à Lanvénégen depuis ce� e date :

Évolution démographique

La population de Lanvénégen après avoir connu son maximum démographique en 1926 avec 2790 hab a fortement décliné pour se stabiliser à environ 1 200 habitants depuis les années 1980.

s’agisse de la terre de Le Roux- Minegroes : Nouveau lieu-dit : la lande de la croix

2.2 - Logement

La commune comprend 770 logements relativement anciens, 43% des loge-ments ont étés construits avant 1949. Le nombre de résidences principales est de 534 contre 164 résidences secondaires. On dénombre 12 logements locatifs communaux et 56 logements HLM, représentant 5% du parc total.

2.3 - Projets d'aménagements

Les principaux objectifs d’aménagement établis dans le cadre de la carte commu-nale réalisée en 2006 sont de ré# échir à un développement cohérent du bourg, à prévoir des terrains constructibles dans une démarche globale, de protéger et préserver l’activité agricole et en$ n de préserver le patrimoine végétal et bâti de la commune.

3 - Toponymie

Lanvénégen vient du breton lan, lieu consacré associé à un saint dont il est di' cile de détermi-ner le nom. Cela ne peut être ni saint Conogan, ni même saint Monocan, pour cause d’évolution linguistique du breton. Un Lanconogan n’aurait pu donner les forme du xvie siècle Lanmenegan ou Lanmenegean, le c-dur initial ne peut évoluer en m. Et pour ce qui est de Monocan (dérivé du vieux-breton monoc, « personnage éminent ») le c- dur de la dernière syllabe ne peut passer en j- sans la présence d’une voyelle palatale de type i ou é. Ce pourrait être un saint inconnu du nom de Menegean (? monoc + gen’, race, famille, nais-sance), dont le toponyme est a� esté, et porté par Jan (Menegan/Menegant/Me-negean), beau-père d’Alain Guégant, seigneur de Saint-Quijeau de 1632 à 1661.

Aux xve et xvie siècles le g ne représentait pas forcément un son dur devant le a d’où l’alternance Menegan / Menegean. Les notaires utilisaient rarement le jcar il était souvent confondu avec un i. Dans la Liste des exceptés de l’amnistie de 1676 en Bretagne du 5 février 1676, la graphie est Lennuian.

4 - Histoire4.1 - Protohistoire

Une tombe de l’Âge du bronze a été trouvée dans un champ près du vil-lage du Quilliou. Dans le village du Rhède, on a aussi découvert un Pen-ret dans le cartulaire de Redon. La localisation permet de s’interroger sur ce gué qui, selon Henri Guillou, serait le lieu de passage d’un tronçon de la voie romaine de Quimper à Rennes. Ce village est proche d’une mo� e féodale nommée Menez an Lez en 1540, toponyme qui associe menez, montagne, dans le sens ancien de landes et an lez, la cour, le manoir.

4.2 - Maisons nobles

Sous l’Ancien Régime, Lanvénégen comptait plusieurs maisons nobles. Sur les vitraux de l’église paroissiale � gurent les armes des seigneurs de Lanvénégen au début du XVIe siècle.

On peut y voir les armes mi-partie du Chastel et du Chastelier, en mémoire de François du Chastel, seigneur supérieur de Guiscri� et de Lanvénégen par son ma-riage en 1522 avec Claudine du Chastelier, dame de Gournois. Ces armes sont : Fascé d’or et de gueules de 6 pièces, qui est du Chastel, et d’or à 9 quintefeuilles de gueules posées, qui est du Chastelier, seigneur de Gournois.

5.2 - Liste des maires

Deux maires ont été élus à Lanvénégen depuis 1977 :

55.5 - Politique environnementale

Dans le cadre de sa carte communale, la commune s’est engagée à protéger les éléments du patrimoine bâti et naturel. Talus et zones boisées seront conservées et certaines friches surveillées, notam-ment dans le secteur de Prédel Ar Puz qui accueille une densité importante d’aspho-dèles d’Arrondeau, es-pèce végétale protégée au niveau national.

Du côté de la faune on note la présence de loutres, avec une population sédentaire signalée sur l’Inam en aval du moulin Baden. Le saumon est présent sur la tota-lité du bassin versant de l’Ellé, ainsi que de forte densité de truites fario, l’indice truite, l’un des meilleurs du Morbihan, est de 19/20, faisant de l’Ellé un parcours de pêche de renommée importante.

En� n, il est à noter la présence probable de l’escargot de Quimper dans les boise-ments frais du vallon de l’Inam.

4.6.3 - Période récenteAu début des années 80, Lanvénégen a connu le « choc des cultures » avec l'installation dans la commune de plusieurs familles de réfugiés laotiens, des boat people. La plupart de ces familles sont parties depuis pour s'installer notamment dans la région lyonnaise.

5 - Politique et administration

5.1 - Tendances politiques et résultats

La commune a été, pendant 24 ans, ancrée à gauche sous la bannière PS avec son maire, Louis Le Guern, dis Lili Le Guern. En 2001, Marie-Louise Mou-nier, Sans Etique� e, prend la tête de l’équipe communale et se voit réélue en 2008, avec 13 autres membres de sa liste.

Au présidentielles de 2002, la commune vote à 87,55% pour Jacques Chirac. Au Européenne de 2004, avec 49,89% d’abstentions c’est le PS qui l’emporte avec 36,88% des voix, l’UMP se plaçant à 14,71% des voix. Au présiden-tielles de 2007, Ségolène Royal remporte 61,58% des voix devançant Nicolas Sarkozy avec 38,42% des su� rages. Aux dernières élections européennes c’est la liste de la majorité qui reçoit 25,32% des su� rages devançant la liste PS (21,77%) et les Verts (13,67%).

5.2 - Administration municipale

Marie-Louise MOUNIER s’est entourée d’une équipe municipale composée de 14 membres : Sylvain ANQUETIL, Nathalie BOULBEN, Marie-José CARLAC, Denis DROUAL, Joseph HERPE, Daniel JAMET, Christine LE DUIGOU, Gildas LE MASNE, Denis LUQUOT, Géa MEESTERBE-RENDS, Eliane NAON, Guy PERON (démission en février 2009), Alain PERRON et Cathy P� T

On peut y voir aussi les armes de Guéguen, seigneur de Saint-Quijeau: d’or à l’arbre de sinople, le tronc chargé d’un sanglier passant de sable; celles de la Teste, seigneur de Lescréant : de gueules au cygne d’argent tenant en son bec une croix dentelée de même; celles de Kervenozaël, seigneur de Rozengat : d’argent à 5 fu-sées rangées en fasce et accolées de gueules, surmontées de 4 mole� es de même; celles du seigneur de Lanzonnet : d’azur au cor d’argent accompagné en chef d’un fer de lance de même, la pointe en haut; et celles des Saint-Pezran qui ont succédé aux Kervenozaël, comme seigneurs de Rozengat : de sable à la croix pa� ée d’ar-gent.

4.3 - XVIIé siècle

La commune est connue pour un incident survenu au pardon de Saint-Urlo " n juillet 1675 pendant la révolte des Bonnets Rouges ou révolte du papier timbré.

4.4 - XVIIIé siècle

Fin mai 1748, François Mahé et Yves Bulze, deux membres de la bande de Marie Tromel, dite Marion du Faouët, exécutés à Vannes, furent pendus à la branche d'un chêne et laissés pourrir à un carrefour de l'ancienne route royale qui reliait Quimperlé à Gourin, à quelques centaines de mètres au nord du vil-lage de Saint-Urlo, en Lanvénégen.

4.5 - Révolution française

Simple trève de Guiscri� , Lanvénégen devient commune, chef-lieu de canton et paroisse en 1790. Ce canton est supprimé par loi du 8 pluviôse an IX (28 janvier 1801) intitulée « loi portant réduction du nombre de justices de paix ». La commune de Lanvénégen est alors intégrée au Canton du Faouët.

4.6 - XXé siècle

4.6.1 - Première Guerre mondiale

145 jeunes Lanvénégenois ont leur nom qui � gure sur le monument aux morts communal en tant que victimes de la Première Guerre mondiale.

4.6.2 Seconde Guerre mondiale

Ce� e commune est également réputée pour son rôle dans la Résistance.Cinq de ses habitants sont morts en déportation; treize ont été fusillés, notam-ment à Port-Louis.

Le 1er mai 1944, des manifestants portant des drapeaux rouges et des drapeaux tricolores dé� lent dans le bourg et dans les villages alentour en chantant La Mar-seillaise et L'Internationale. Le 8 mai, les Allemands procèdent à une ra! e, puis à des arrestations ciblées dans la nuit du 22 au 23 mai et encore dans la nuit du 31 mai au 1er juin.

Le 24 juin, dix-sept résistants, dont six Belges de Blankenberge, condamnés à mort par la cour martiale allemande siégeant à l'École Sainte-Barbe au Faouët, sont fusillés à Rosquéo. Deux des morts n'ont pu être identi� és. L'un des Belges, Jean de Coninck, n'est que blessé : il s'enfuit sous les tirs. Il sera soigné et caché par des ha-bitants et survivra. Le même jour, dix résistants de Spézet et un de Saint-Goazec sont fusillés à Rozangat. Un autre fusillé, inconnu, est retrouvé dans une tombe sommaire au Pont-Neuf.

Le 27 juin, c'est Jean Jamet, lieu-tenant de gendarmerie à Quim-perlé, originaire de Lanvénégen, qui est arrêté à Bubry en compa-gnie de Mathieu Donnart, chef de l'Armée secrète dans le Finis-tère. Ils sont fusillés à Pluméliau le 29 juillet. Le 7 juillet, trois maquisards sont tués à Bellevue, près de Boutel. Ce sont Jean Le Bloas, originaire du Vetveur en

Lanvénégen, Raymond Denise et Robert Kessler. Les corps sont sommairement enterrés.

Deux autres résistants sont faits prisonniers, ils seront fusillés. D'autres résistants parviennent à s'enfuir. Les morts et les prisonniers étaient porteurs de faux pa-piers, ce qui évite, semble-t-il, des représailles aux villageois des alentours; plu-sieurs hommes du village de Boutel, arrêtés, sont en e� et rapidement relâchés. L'incompétence du chef de ce groupe est soulignée par les témoins de l'époque, ainsi que la probabilité d'un mouchardage. Certains de ces faits entraînent l'exé-cution de mouchards par la Résistance.