MEGEVE SUR LA TERRE N°16

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Bracelet en or rose.Bague en or rose, diamants et quartz fumé.

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V I V E M E N T L’ H I V E R !

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édito LA JOIE DE VIVRE !C'est un rayon de lumièreQui luit au creux de la nuitC'est une caresse de roséeQui rafraîchit nos heuresQuand le temps s'enfuitC'est un sourire insolentQui égaye les coeursMalgré les soucisC'est un élan vainqueurComme un irrésistible défiC'est une fleur fragileQui se cueille avec douceurDans le jardin des envies.(Aksel)

Quelques vers à l'image de cette nouvelle édition, quenous avons voulue pleine de gaieté, de couleurs et derencontres avec la vie à Megève.

A l'image de l'année 2010 qui s'annonce que noussouhaitons à tous remplie de projets et de bonheur !

Illustration de couverture :

Richard Atlan (voir article page 120)

MSLTC01P001:Mise en page 1 07/12/09 17:50 Page1

Illustration de couverture : Richard Atlan

Publication annuelle éditée parSELO PRESS ALPES

Sarl de Presse au capital de 38.000 EurosSiège Social : 1033 Route de Sur le Meu - 74120 Megève

ISSN 2101-5287

Principal AssociéSELO PRESS LTD

Direction de la PublicationAlessandra Gherardi - Madeleine Feige

Secrétariat de RédactionElodie Bouffay

Conception et Réalisation GraphiqueMadeleine Feige - Aude Zajackowski

Caroline Morandi - Alpanoca

Ont participé à la rédactionPascal Arvin-Bérod - Fabienne Bétend - Elodie BouffayAlain Damecour - Madeleine Feige - Sylvie Ferré Caroline Groulet - Daniel Rastello - Johana Trossat

Crédits PhotosAtelier du Cyclope - bionnassayimages.com

Collection Altiport/Jacques Brun Club des Sports Megève (Anthony Mora) - Decléor/DR.Domaine du Mont d’Arbois - ESF/Zoom - Fotolia.com Philippe Gal - Imagine Photo - Pierre Marin-Lamellet Megève Tourisme / Benavente / Michel Godet Illustration Monnet - Pierre Photo - Royal Picture SAEM/Christian Arnal - Illustration Michel Thevenet

Tops Socquet Megève - Sébastien Volle - Michel Ziegler

Régie PublicitéJFM Editions

Bureaux administratifs et correspondanceSELO PRESS ALPES - BP 191 91 Rue d’Arly - 74120 Megève

Tél. 04 50 21 80 90 - Fax 04 50 21 80 89e-mail : [email protected]

Imprimé en UE(Bernard Dupret Conseil)

Dépôt légal 4ème trimestre 2009

Tous droits de reproduction réservés (titres, textes et photos).La Direction décline toute responsabilité concernant les photos

et illustrations qui lui sont fournies par les annonceurs ou les organisateurs d'événements.

SUR LA TERRE INTERNATIONAL S.A.Genève - Suisse

Head Office26 Avenue de la Praille

CH - 1227 Carouge / GenèveTél. + 41 22 310 48 00Fax + 41 22 310 48 01www.surlaterre.com66 Rue Ambroise Mart in - Tél . +33 (0)4 50 21 49 88

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la collection datejust s’agrandit.

Née en 1945, la Rolex Datejust a été la première montre-bracelet à

affi cher la date dans un guichet sur le cadran. La Datejust II perpétue

aujourd’hui cet héritage en écrivant une nouvelle page de la collection.

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jaune ou gris et d’un diamètre de 41 mm, la Datejust II allie les plus

hautes exigences techniques à un extrême raffi nement esthétique.

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01 EDITO - Editorial

08 MODE - Big Boss

14 SENSATIONS - Fontaine de Jouvence

18 INFOSCOPE - Megève version légendes

20 INFOSCOPE - Megève version sommets

22 INFOSCOPE - Megève version sublime

24 MODE - Faith Connexion shopping

26 GALOPS - Polo 15ème édition

36 ENJEUX ET SOLIDARITÉ - L’eau en montagne

38 JARDIN SECRET - Sur le chemin de Margara

40 ENVOLS - Ciel ! L’Altiport vole vers le demi-siècle

48 IMMOBILIER DE PRESTIGE - Le Domaine d’Aventurine

54 TRÉSORS ÉPHÉMÈRES - La vie, éphémère joaillière

81 MÉDIAS MEGEVANS - Passeurs de cultures

Sommaire

L’Oréal

Furterer soins du cheveu

Le PLUS du salon : pose d’ongles

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Sur rendez-vous de 9h30 à 12h00 et de 15h00 à 20h00Non stop vendredi et samedi de 9h30 à 20h00


A quelques pas du coeur du village, cethôtel accueillant est idéalement situé àproximité des pistes de Rochebrune et de la télécabine du Chamois. Les seizechambres tout confort avec bains, W.C. etTV bénéficient d’une vue exceptionnelle surle Mont-Blanc et les Aiguilles de Warens.Deux salons calmes et confortables invitentà la détente près de la cheminée ou à laconvivialité des petits-déjeuners. L’été, un petit jardin permet de profiter d’uncoin de verdure en toute quiétude. Auxpetits soins pour sa clientèle, Françoisereçoit aussi ses hôtes internationaux enAnglais et en Italien. Parking devant l’hôtel. Ouvert toute l’année(informations à Megève Tourisme).

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Sommaire

100 MODE - Idées shopping

110 FREESTYLE - Coups de shows sur la Cote

116 UNIVERS GLISSES - ESF avant-première

118 CÔTÉ PISTES - Domaine skiable

120 PASSION DESSIN - Richard Atlan

122 CHALETS D’EXCEPTION - Rencontre avec Frédéric Jeunet

124 LIFESTYLE - Créateur de rêves

130 ESTIVALES MUSICALES - Craig Adams

134 COULEURS TERROIR - Jour de marché

142 SUBLIME - Le Soufflé de La Sauvageonne

144 TOQUÉS DE GOLF - Gourmands les greens !

146 SUNLIGHTS - People

149 RESTAURANTS - Carnet gourmand


On ne présente plus la célèbre botteUGG. Fourrée et en peau de moutonretournée, elle s’habille, cette année, decristaux Swarovski. Une édition limitéeà découvrir en boutique dès le mois dedécembre 2009.

Jimmy Choo s’associe à la fondationElton John AIDS ! La collection PEP,lancée pour cette occasion, s’habille decouleurs vives et se compose notam-ment de ballerines, sacs à main et tongscompensées, en édition limitée, àdécouvrir chez Big Boss ! 25 % dumontant des ventes seront reversés àla fondation, ce qui permettra de soutenirle centre Simelela en Afrique du Sud.A ne pas manquer également, la botteHunter imprimée croco et doubléeléopard, signée Jimmy Choo. Un modèleexclusivement en vente chez Big Bossdès le mois de décembre 2009…

Tout le monde en parle et se metdésormais à l’heure des ToyWatch.Hollywood ne peut plus se passer deces it montres-bracelets chronographesnées de l’imagination du designermilanais Marco Mavilla. Légères,oversized, un brin irrévérencieuses etsurprenantes, s’inspirant des garde-temps de la haute horlogerie, cesmontres ToyWatch sont devenues desmust-have.Elles vous attendent en exclusivité àMegève dans votre boutique Big Boss.

Et parce que Big Boss cherche sanscesse à vous contenter du meilleur duprêt-à-porter, cet hiver encore, denouvelles marques sont à découvrir enboutique : Balmain et Lanvin, qui fêteles 120 ans de la maison cette année,font leur entrée au mois de janvier 2010.

Jimmy Choo et le Projet PEP UGG et Swarovski ToyWatch Nouveautés

08 SUR LA TERREMode


PRÊT À PORTERGucci - Balmain Lanvin - Céline Dolce & Gabbana Yves St Laurent

B. Cucinelli CashmereProenza Schouler

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JP. Gaultier Barbara Bui Sprung...

CHAUSSURES & ACCESSOIRES

Tod’s Hogan - Gucci Bottega Veneta Jimmy Choo

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SKIMoncler Post Card

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24 Rue Monseigneur Conseil - Tél. 04 50 21 28 08 - Megève102 Avenue Michel Croz - Tél. 04 50 90 86 93 - Chamonix - www.bigbossmegeve.com

Hommes et Femmes

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Dès cet hiver, la marque Decléor, expert en aromathérapie cosmétique, s’installe au Spa du Fer à Chevalavec ses fabuleux rituels. Des traitements inédits et une ligne de produits uniques 100 % purs, 100 %naturels, sans colorant, sans conservateurs. Un savoir-faire qui associe l'expertise scientifique des énergiesvégétales à une connaissance approfondie des énergies vitales du corps, acquise au travers de plus de35 années de rituels aromatiques en instituts et en spas. Un art de beauté unique issu d'une sélectionrigoureuse d'ingrédients naturels, de dosages et de mélanges exclusifs d'actifs pour des soins quotidiensperformants et sensoriels.Inspirés de l’association rare entre l’énergie des Huiles Essentielles et le concentré d’actifs naturels dessoins et masques, les rituels prodigués au Spa du Fer à Cheval offrent une efficacité renforcée par uneexquise sensation de bien-être. Des trésors de bienfaits délivrés dans une suite d’attentions délicatesportant la signature Decléor : modelage du dos, aromapression, aromadrainage, serviettes chaudesaromatisées, modelage des bras et des mains : autant de gestes raffinés qui enchantent chaque instant.Les hommes ne sont pas oubliés, deux soins spécifiques leur sont proposés.

Laisser son esprit vagabonder, savoir prendre du temps, retrouver la sérénité, se sentir bien, s’abandonnerà la volupté des sensations… c’est ce que vous offre Decléor au Spa du Fer à Cheval...

Hôtel Le Fer à Cheval36 Route du Crêt d’Arbois - 74120 Megève - 04 50 21 30 39

www.feracheval-megeve.com - [email protected]

A l’Hôtel Le Fer à Cheval****, tradition et esthétique contemporaine se côtoient dans une ambiancefeutrée et intime... L’hôtel est dôté d’un Spa d’exception de 450 m2, véritable fontaine de jouvence etde beauté, mariage entre spa et thalassothérapie.

L’ambiance, la décoration et les soins prodigués puisent dans les trésors de la nature. Le décor lumineux, àla fois épuré et chaleureux, invite à la plénitude des sens et de l’âme. La lumière diffusée par les grandes baiesvitrées donne l’impression d’être en pleine nature. Mêmes sensations à l’intérieur où le bois, la pierre, l’ardoise,l’inox, le verre... s’associent avec harmonie en diffusant une infinie douceur propice à la relaxation...Dans les 6 cabines, dont deux “duo”, des professionnels de la santé et de la beauté officient pour des soinsdu visage, du corps, de l’amincissement... et des massages. Piscine, hammam, sauna, jacuzzi et salle defitness viennent s’ajouter pour une détente optimale !

Texte : Selo PressPhotographies : Visuels DECLÉOR, tous droits réservés

FONTAINE DE JOUVENCELe Spa de l’Hôtel Le Fer à Cheval est l’un de ces lieux d’exception qui savent

se faire votre complice de la beauté, de la santé et du bien-être.“”

14 SUR LA TERRESensations


Le Fer à ChevalHÔTEL HHHH

A 300 mètres de la place de l’église, superbe ensemble de chalets avec 56 chambres et suites où règnent tradition et esthétique contemporaine dans une ambiance feutrée et intime…

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SPASoins et massages Decléor® dans un spa de 450 m2, avec 6 cabines dont 2 Duo, hammam, jacuzzi, sauna, salles de fitness et piscine.

RESTAURANTS & BARCuisine actuelle, 2 restaurants, un gastronomique et l’autre de spécialités de Savoie. Bar d’ambiance.

SÉMINAIRESPour tous événements, séminaires, incentives, mariages... 7 salles de réception et de réunion, jusqu’à 180 places. Dans un cadre magique, notre chalet d’alpage sera l’écrin de vos réceptions les plus uniques.

Photos : Tops Socquet Megève / DR. / Visuel DECLÉOR, tous droits réservés

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MEGÈVE VERSION LÉGENDES

18 SUR LA TERREInfoscope

80 Ans pour le Fuseau

2010 célébrera les 80 ans du pantalon sauteur : lefuseau, fer de lance de la maison AAllard, enveloppedepuis trois générations la saga d’une famille. Il est des histoires qui se perpétuent jusqu’à ne fairequ’une et se confondre avec celle d’un village, d’unepratique sportive. Avec la création du fuseau, unpantalon à la coupe aérodynamique, Armand Allardimpose son style en 1930. Plébiscité à travers lemonde, ce pantalon révolutionnaire est porté par EmileAllais, qui remporte en 1937 les Championnats duMonde de Ski Alpin. Rapidement, le pantalon sauteurdevient synonyme de ski chic et confortable, pour unvêtement que l’on peut garder en ville.Depuis, de père en fils, la famille Allard veille sur cepatrimoine, lui donne de l’ampleur en développantdes collections de prêt-à-porter aux finitions irréprochables. Le sens du détail, debelles coupes, de belles matières, demeurent depuis 80 ans les incontournablesd’une griffe qui cultive son savoir faire et n’a de cesse de le perpétuer. Le 20 février,le fuseau soufflera ses 80 bougies lors d’une coupe de ski et d’une grande fête. Le31 juillet, ce sera au tour des golfeurs sur les greens du Mont d’Arbois.

Un Festival Cocteau Du 14 au 21 mars 2010

Fraîchement créée à l’initiative de Sylviane Millet-Baudey,professeur de français et adjointe au maire de Demi-Quartier, l’association “Festival Cocteau” a pour vocationde diffuser et partager les différentes disciplines danslesquelles le poète français Jean Cocteau excellait.Aussi entre, concert, spectacles, films, exposition vented’œuvres d’art, conférences, voire inauguration d’unespace à son nom, le festival Cocteau marquera leprintemps 2010. Jean Cocteau, qui avait baptiséMegève le “19ème arrondissement de Paris”, y séjournaitrégulièrement, à l’hôtel Mont-Blanc, comme lesnombreuses personnalités de l’époque qui animaient

la vie artistique parisienne.Le restaurant “Les EnfantsTerribles” porte encore lestraces de ses séjours àMegève. Né le 5 juillet1889 à Maisons-Lafitte,mort le 11 octobre 1963à Milly-la-Forêt, le poètefrançais, mais aussi artisteaux multiples talents :graphiste, dessinateur,auteur de théâtre,cinéaste, a été élu àl’Académie Française en 1955.

L’Art et l’Humanitaire

L’eau est la première cause de mortalité infantileau monde. Une réalité qui n’échappe pas à denombreuses associations et notamment à “Halte aux Mines Antipersonnelles” (HAMAP). Présente à Megève, cette association souhaitaitremercier officiellement commerçants et privéspour leurs dons. Organisée à la galerie Temps des Arts, unecérémonie avait pour but de diffuser quelquesimages sur la nature de ses actions et célébrer lesdonateurs. Mme le Maire, Sylviane Grosset-Janin,a d’ailleurs énoncé : “Je ne connaissais pas cetteassociation. Les images que nous venons de voirme mettent mal à l’aise. Nous vivons dans un lieuprivilégié, aussi j’apprécie l’engagement et ladémarche des actions envers les jeunes”.HAMAP est présente dans 40 pays et œuvre dansla formation de personnes pour le déminage dessites. “Les mines n’intéressent plus grand mondeet pourtant elles existent toujours. Notre missionest de faire revenir la vie là où elle a disparu”.

Le Martelloscope de Megève distingué

A l’instar de huit lauréats proposant des projets viables et innovants,le Martelloscope de Megève a obtenu, en fin d’année, le prix RhôneAlpes de l’Innovation touristique. Ainsi devant élus et professionnelsdu tourisme, Marithé Crozet, Directrice Générale de MegèveTourisme, a reçu ce trophée de Sylvie Gillet de Thorey, viceprésidente déléguée au tourisme et à la montagne.Lié à l’ISO 14001, inscrit dans une dynamique de tourismeresponsable, ce programme a démarré en été 2009, suite à unecollaboration entre Megève Tourisme et l’Office National des Forêtsde Haute Savoie (ONF). Le premier Martelloscope de France, voired’Europe est installé sur les pentes de Rochebrune. Un site, grandeur nature, qui a pour vocation de faire connaître lafaçon dont se gèrent les forêts : un programme pour découvrirde manière ludique un des sites d’apprentissage de l’ONF. Cet

espace de sensibilisation nous ouvreles portes d’un lieu où sont identifiésles arbres à marquer et à couper. Lemartelage, réalisé à l’aide d’uninstrument tranchant d’un côté etdoté des empreintes AF de l’autre,représente la signature officielle quiapparaît sur les troncs partiellementdénudés de leur écorce.

Megève Tourisme / Michel Godet

Megève Tourisme


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Une montagne verte, rouge et blanche

Sylviane Grosset-Janin avait évoqué lors de sa campagnela possibilité de réintégrer la culture du safran sur les pentesdu Jaillet. L’idée fait son chemin et le premier magistratde la commune envisage sérieusement de développer,non pas la culture, trop chère, mais la réintégration dubulbe de crocus sur les pentes du Jaillet. Selon Pek VanAnde, un ingénieur agronome Hollandais, en visite auvillage cet été, le lieu réunit toutes les conditions pour sonépanouissement. Explorer cette piste, déjà inscrite dansla culture locale depuis le 18ème siècle, serait peut-être unautre atout de l’agriculture de montagne, le safran étantl’une des épices les plus chères au monde.

Les Transports du Mont-Blanc

Nathalie et Jérôme, natifs de Megève, sont à l'origine des Transportsdu Mont-Blanc. Pour tous vos déplacements, transferts aéroports,gares, stations de ski ou encore toutes vos sorties comme restaurants,night club, soirées privées, et, sur un simple appel téléphonique ou uneréservation en ligne, ils mettent à votre disposition un véhicule avecchauffeur 24h/24h et 7jours/7 et ce, toute l'année. Ils vous assurentune qualité de service irréprochable, disponibilité et réactivité exemplaire.Un service de nuit est en placechaque saison d'hiver de 19h00à 05h00.Cette année, Nathalie et Jérômeassurent un service de transportde prestige ou VIP, selon vosbesoins.Leur parc de véhicules est hautde gamme : berline, break,monospace, minibus et tous 4x4.Transports de 1 à 40 personnes.Tarifs forfaitaires.Cartes bancaires acceptées.Réservation et paiement en ligne.

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Hôtels étoilés

Le Relais et Châteaux du Mont d’Arbois vient d’entrer dans lacatégorie des hôtels 5 étoiles. C’est le premier établissement deMegève à intégrer cette catégorie. Une étoile supplémentaire quilui confère une reconnais-sance internationale. Elletraduit la volonté d’améliorerencore son goût del’excellence et du luxe, sicela est possible. Ellemarque l’attachement queporte, depuis des décen-nies, la famille Rothschild àMegève, une des plus bellesdestinations de sportsd’hiver au monde.Dans ce contexte d’ex-cellence, le Hameau deMavarin a ouvert un hôtel 4 étoiles plus. A Noël, Jean-FrançoisSeinturier et son épouse Catherine inaugurent leur nouvelétablissement, l’Alpaga. Situé au cœur du Hameau de Mavarin, cet ensemble hôteliernovateur propose désormais, en plus de ses chalets hôteliers,22 chambres, quatre suites, à la décoration contemporainemontagne, un restaurant, une terrasse et un Spa intimiste, enpierre avec piscine ludique, hammam et cabines de soins.Décidemment, séjourner à Megève est plus que jamais synonymede luxe.

Ecologie de l’habitat au Super Megève

Propriété de la Société des Remontées Mécanique (SAEM)de Megève, le Super Megève a fait peau neuve. Plutôt quede réhabiliter ce restaurant d’altitude, la SAEM, inscritedans une démarche ISO 14001, a décidé de le déplacer.Edifié en 1954, à 1705 mètres d’altitude, ce bâtimentnécessitait d’importants travaux. Déconstruit à l’automne2009, cet établissement se situe désormais à proximité dutéléphérique de Rochebrune. Ecologique, il présente unesurface identique. D’une emprise au sol de 360 m2, il seprolonge par une terrasse de 400 m2. En étage, des

logements destinés aux saisonniers. Sa conception fait appel à du solaire thermique entoiture pour assurer la fourniture d’eau chaude sanitaire, un système de récupération deseaux pluviales pour les machines et les toilettes, une enveloppe saine isolée en laine debois sous le bardage. Repensé dans sa totalité, le site bénéficie désormais d’unassainissement raccordé aux réseaux communaux de toilettes publics, et offre la possibilitéd’exploiter les réservoirs de fabrication de neige de culture en cas de manque d’eau…

MEGÈVE VERSION SOMMETS

Fotolia.com

Illustration : Michel Thevenet, architecte DPLG

Domaine du Mont d’Arbois


PEAK PERFORMANCE STORERue de la Petite Taverne - 74120 MEGEVE

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Chalet de Provence

Dans cette chaleureuse boutique,Valérie et Ludovic réunissent lemeilleur de la beauté et du bien-être. L’Occitane, un savoir-faire méditer-ranéen pour des produits et parfumsnaturels et authentiques, efficaces etgourmands. Tadé et la Sultane deSaba pour des soins qui invitent auvoyage. Eclatant, radieux... tout enrestant naturel. Voici comment Couleur Caramel met enbeauté votre teint avec sa nouvelle gamme de fond deteint bio minéral et toute sa ligne de maquillage. Soleil,vent, pollution… Dr. Hauschka donne une impulsionnouvelle à votre peau pour renforcer ses processusd’autocorrection. Sensation Chocolat, nouvelle marque,propose une gamme de soins au Cacao : des textures

fondantes, des parfums irrésistibles pour des gels douches et laits corps, sans paraben. Côtéambiance de la maison, Esteban et ses bouquets parfumés charment les sens et se font complicesde tous les intérieurs. Artiga pour des cabas, trousses de toilette, linge de bain… aux couleurschaudes. A ne pas manquer, les sacs tressés d’emballages de bonbons recyclés, Nahui Ollin,utilisant une technique maya de pliage de papier. Une mode éthique, so chic ! Côté convivialité, lamaison Théodor allie créativité et excellence pour l’amour du thé, à partager de bouche à oreille.

211 Rue de la Poste - 74120 Megève - Tél. 04 50 90 18 58 - [email protected]

Hairdreams, l’Art de l’ExtensionChez Roméo & Jacqueline24 Rue Saint-Jean Tél. 04 50 21 43 83

Avoir naturellement une chevelure saineet vigoureuse n’est pas chose facile. Lapollution, le stress, les traitementschimiques… détériorent la structure descheveux, d’où la nécessité de les couperrégulièrement. Le rêve d’une longuechevelure saine ne se réalise qu’au prixde soins intenses et d’une patience à touteépreuve. L’Art de l’extension Hairdreamspermet une rapidité de pose et un grandconfort au porter. En un temps très court,on peut changer sa coiffure en luiapportant plus de longueur ou simplementplus de masse. De par leur grande variétéde couleurs et de structures, les extensions s’harmonisentpleinement avec vos propres cheveux. Les points defixation, fins et discrets, présentent un grand confort,n’âbiment pas vos cheveux et leur résistance est telle quel’extension Hairdreams convient à tout type de vie activeet sportive. Un résultat éblouissant, une harmonie parfaiteque vous proposent Roméo & Jacqueline dans leur salon.

Pure Altitude - Un concept né à la montagnewww.pure-altitude.com

Inspirée de la pureté des plantes de montagne, la marque Pure Altitude,née à Megève, associe au sein d’une ligne cosmétique unique etcomplète, la richesse et la puissance des actifs de cette flore préservéedes sommets, dont le majestueux Edelweiss, pour répondre avecefficacité aux signes du temps et aux agressions du quotidien.Imaginées par Jocelyne Sibuet, les formules haute-technologie sontélaborées en laboratoire et associées à des actifs performants, naturelset sains pour un résultat d’une exceptionnelle efficacité. Les valeursde cette ligne de soins exclusifs sont : sans parabène ni silicone, sanshuile issue de la pétrochimie, sans matières premières animales, certifiéEcocert pour les produits écologiques et biologiques (gamme de soinsBio-Organic).

Nouveautés 2010 : -Le concentré Sève de Vie estun sérum antirides ultraperformant, qui stimule l’éclatdu teint et régénère la peauen profondeur-NutriAlpes, nouveau soinvégétal qui diminue lespremières rides grâce à soncomplexe EPICA, à based’écorce de pin et de feuillesde cassis.

AkillisL’électron libre de

la joaillerie

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26 SUR LA TERREGalops

C’est justement sous une neige virevoltante que se sont ouvertes les premièreshostilités. Un vrai décor de cinéma mettant en scène des joutes particulièrementsportives sur un terrain alourdi par une neige meuble et humide. Un défi de pluspour les cavaliers et leurs courageuses montures, heureusement équipées pourfaire face à ces cas extrêmes, de sabots spéciaux leur assurant une meilleureadhérence au terrain.Dès les 1ers matchs de qualifications, l’équipe du groupe Sibuet arrivait en tête,talonnée de très près par l’équipe Jet Fly et celle du Mont d’Arbois à égalité, tandisque l’équipe Mercedes arrivait en fin de classement. A l’issue de ces durs combats,les joueurs sont allés chercher du réconfort en soirée sur les sommets où le chefétoilé Emmanuel Renaut les attendait dans son hôtel “Les Flocons de Sel”.Premiers instants de cocooning dans une ambiance chaleureuse de chalet oùEmmanuel Renaut avait mis tout en œuvre pour chouchouter ses convives. Sanschichi, la soirée s’est inscrite dans le thème de la convivialité. C’est ainsi que legrand chef a reçu les équipes dans sa cuisine en toute simplicité ou presque. Car,si les convenances n’étaient pas de mise au comptoir, la grande gastronomie étaitbien au rendez-vous. Petites bouchées de gourmandises grignotées sur le zinc,

champagne millésimé, les gourmets tout à leur affaire de dégustation, ne manquaientpas une miette de spectacle. Du haut de son tabouret de bar, c’est avec convoitiseque l’on savourait le show du chef s’affairant dans ses cuisines tout en discutantavec ses convives.Quand l’heure des finales fut venue, le soleil était revenu. Une journée radieuses’annonçait, ouverte par le match des “Polo Kids” et ses adorables petits cavaliersde 8 à 11 ans juchés fièrement sur leurs poneys, suivi de la séduisante “Polo LadiesCup”. Une finale de charme remportée par les ravissantes amazones de l’équipedu Fer à Cheval avec un score sans appel de 4-0.Le spectacle atteignait les sommets avec la finale Messieurs. Un match combatifet puissant, remporté par les cavaliers de Jean-Louis Sibuet contre ceux de l’équipeJet Fly, clôturé par une joyeuse remise des prix où les vainqueurs recevaient lefameux trophée Boule de neige, sculpté par Pierre Margara. Cette année, le polo sur neige, qui a écrit depuis 15 ans sa légende à Megève,fêtera, du jeudi 21 au dimanche 24 janvier 2010, cet anniversaire très sportivement.L’événement affichera du grand polo avec au programme : quatre équipes hommes,deux femmes et deux enfants pour quatre jours de compétition. n>

Après nous avoir fait voyager aux quatre coins de la planète, le Polo faisaitl’année dernière un retour aux sources à l’occasion de sa 14ème édition.Ambiance foncièrement sportive, cocooning et proximité avec le grandpublic, les festivités se sont faites moins scintillantes, laissant la vedetteaux valeurs du sport, de la nature et de la convivialité.

Le Polo sur Neige megevan avait préparé une version plus simple, mettant enavant la subtilité de jeu et le spectaculaire de cette splendide discipline sportive.Sur la plaine d’Arly, habillée d’un somptueux manteau neigeux, les spectateursont eu vraiment le sentiment de renouer avec l’histoire du polo et celle de cesfiers cavaliers galopant sur les blanches steppes de Mongolie, d’où proviennentses origines deux fois millénaires.

Texte : Caroline GrouletPhotographie : Sébastien Volle

POLO 15ÈME ÉDITIONUn défi de plus pour les cavaliers et leurs montures.“

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36 SUR LA TERREEnjeux et solidarité

Il devient urgent de comprendre les enjeux que recouvre la gestion de l’eau enmontagne, responsable de ce qui se passe en aval. Cette eau qui dessine lagéographie, organise la géopolitique, attise toutes les convoitises. Entre constatset analyses, l’eau demeure la première cause de mortalité infantile au monde,impose ses règles dans la production des produits alimentaires, dicte ses lois.Une prise de conscience collective est en marche et conduit les gouvernementsà émettre des propositions. Pour en exposer la teneur, quinze pays, près de 500experts réunis sous le haut patronage du Ministère de l’Environnement et del’agence de l’eau Rhône, Corse, Méditerranée seront au rendez-vous.

Mieux organiser la gestion de la ressourceLes sites “pilotes”, Annecy, Mont-Blanc et Léman, retenus dans le programmeHelp mené par l’UNESCO présenteront leurs travaux : “Sept fiches actions tellesque la neige de culture, les zones humides…” Et Pierre Lachenal, directeur de laSEA, de préciser : “Nous sommes désormais dans les propositions”.

Jean François Donzier, Directeur Général de l’Office International de l’Eau, énoncel’urgence : “Il faut s’attendre à voir la violence et la fréquence des précipitationss’accroître d’ici à 2025, si ce phénomène n’est pas déjà en marche”. Et d’ajouter :“Si la montagne ne joue plus son jeu de “château d’eau”, du fait de la diminutionde l’enneigement, nous devons craindre plus d’inondations en plaine et des étiagesplus marqués de nos grands fleuves d’ici 2030”.

La directive-cadre sur l’eau de l’Union Européenne, entrée en vigueur en 2000,entamera sa phase opérationnelle en janvier 2010. Elle représente déjà un énormetravail effectué ces dernières années pour parvenir à une bonne qualité écologiquedes eaux sur tout le territoire européen. “Avec ces réglementations, nous sommesen mesure de faire face aux changements climatiques”, précise ce spécialiste.En montagne, nous sommes dépendants de la ressource en eau, personne nepeut y échapper. L’heure de la solidarité, de la recherche pour gérer la ressourceserait-elle enfin arrivée ? n>

Elue capitale internationale de l’eau en montagne voici quelques années,Megève co-organise, avec les Sociétés d’Economie Alpestre (SEA) etd’équipement de Haute Savoie, son 3ème Colloque International sur l’eau les22, 23 et 24 septembre prochains. Cette nouvelle édition portera sur lesavancées des travaux engagés comme sur la réglementation européenne.

Solide, liquide ou gazeuse cette molécule n’en finit plus d’interroger. De touttemps, les civilisations ont cherché à maîtriser l’eau pour affirmer leur puissance.Entre arrogance et bêtise, des hommes à l’origine de désastres écologiquestentent maintenant de réparer les erreurs de leurs prédécesseurs, cherchent dessolutions, se posent des questions fondamentales induites par le réchauffementclimatique. Impossible désormais d’ignorer les effets désastreux que peut avoirl’eau sur les territoires. Entre gestion, aménagements et économies, les incertitudesse multiplient sans pour autant trouver de solutions viables.

Texte : Johana TrossatPhotographie : bionnassayimages.com

L’EAU EN MONTAGNE 3ème Colloque International de l’eau en montagne : l’eau en question.“

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38 SUR LA TERREJardin secret

Dans son atelier, Pierre fait voler les mots comme des copeaux en évoquant sonchemin de vie. Une vie sculptée à travers son art, ses voyages et ses rencontres.“Si je suis resté fidèle à Megève depuis 40 ans, mon chemin m’a aussi emmenébien loin d’ici, à travers des expositions ou des voyages qui ont enrichi mes sourcesd’inspiration et d’amitié”. Il évoque des lieux d’art internationaux comme The Villageà New-York, ou les Pyramides Aztèques au Mexique. Si ses racines sont savoyardes, ses branches s’étendent à l’Italie, où il sculpte lemarbre en Toscane et à Saint-Tropez, où le patio du célèbre Byblos porte son nomet expose ses œuvres. Il avoue se sentir chez lui partout et chaque lieu est uneopportunité de rencontres et de découvertes.

Margara, sculpteur d’ouverture, ouvre grand sa porte, ses yeux, son esprit et soncœur. Tout comme ses œuvres qui jalonnent sa vie et qu’il préfère voir exposéesà ciel ouvert qu’enfermées dans un musée. Tel est le cas pour ses sculptures liées

à des événements marquants comme pour les JO d’Albertville, ou le mémorial dutunnel du Mont Blanc.Extérioriser son art, c’est sans doute la meilleure façon de le faire découvrir et decréer autant de points de rencontre avec le public. “Pour moi, l’art doit avant toutrassembler, créer des liens et des affinités. Je suis heureux que mon travail contribueau partage et me fasse rencontrer autant de personnalités d’horizons les plusvariés”. Sans doute peut-on parler d’une famille d’amis, née d’affinités et decomplicités communes pour l’artiste et son œuvre, avec des collectionneurs deMargara dans de nombreux pays. Il parle aussi d’un ouvrage en gestation dédié à sa vie, qui fera découvrir desfacettes inattendues de l’artiste et de l’homme, avec de grands moments, commel’hommage reçu en 2007 lorsqu’il a été nommé Chevalier des Arts et Lettres. Cet homme-loup hurle à la vie, il n’a pas fini de nous étonner et de se faire des amis. n>

Ce loup blanc est si connu que son seul nom évoque son territoire, marquépar sa fameuse empreinte “MARGARA”. Si ce loup est solitaire dans sonatelier, il est aussi voyageur et sait vivre en bande avec ses amis de Megèveet d’ailleurs. Un loup qui a de la gueule et du cœur, plus loup de montagneque loup de mer !

L’amitié, voilà le mot socle de la vie de Pierre Margara, sur lequel repose sonexistence. Il a même fait de cette amitié un art à part entière, à travers denombreuses sculptures dédiées à ses amis.

L’une d’elles tient une place de choix dans son cœur. “My Way”, qui symbolise àla perfection son chemin de vie et d’amitié, est dédiée à son ami Jacques Revauxcompositeur du plus grand succès français international. Elle est réalisée avec lacomplicité de la ville de Megève, où l’œuvre éternisera cette amitié. “Cette sculptureest aussi un cadeau que je fais à Megève, pour exprimer mes 40 ans d’histoired’amour avec la station”. précise Pierre Margara. Une création qui s’étale sur 3 années, véritable travail de passion et de patience où l’art de l’amité sont enosmose totale.

Texte : Alain DamecourPhotographie : Selo Press

SUR LE CHEMIN DEMARGARA…

Il y a un loup à Megève. Il est blanc et se prénomme Pierre. Sa tanière est son atelier, son refuge d’artiste, son repaire, son jardin secret…

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Nous avons atteint une limite que nous n'avions jamais espéré franchir.Une fois parvenus à cette vitesse de croisière, notre souci a toujours été

d'intégrer notre activité dans la station, (Jacques Brun).

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”Un pilote de ligne et guide de haute-montagne entreprenant, un Baron conciliant et un Maire prévoyantont contribué à la construction de l’altiport, inauguré en 1964. Passée l’époque commerciale marquée parles liaisons avec Paris ou Genève, la fin des années 70 inaugure l’ère des vols touristiques. Aujourd’hui,l’aéro-club compte 300 pilotes.

1er octobre 1971. Megève est le théâtre d'une première. Il faut moins de trente mètres au Bréguet 941 S pouratterrir ou décoller sur la piste de l'altiport. Au-delà de l'étonnement suscité par la performance de cequadriturbopropulseur (26 tonnes de poids total, 10 de charge utile et pouvant embarquer une cinquantaine depassagers à son bord), ce sont avant tout les perspectives de liaisons régulières entre aérodromes urbains etaltiports montagnards qui donnent des idées aux élus de la station... Deux ans plus tard, le 22 décembre 1973, quelques paires d'yeux scrutent le ciel depuis la piste enneigée del'altiport quand, soudain, “il” émerge enfin. “Il”, c'est d'abord un minuscule point noir dans le ciel qui laisseprogressivement deviner la silhouette d'un twin-otter - bi-moteur de fabrication canadienne - se préparant à atterrir.Peu après son immobilisation sur la piste, dix-neuf passagers en descendent, tous conscients d'être les acteursd'une première. Les flashes des photographes venus immortaliser l'événement le leur confirment bel et bien : ilssont les premiers à avoir effectué via les airs la liaison Paris-Megève.

CIEL ! L’ALTIPORT VOLE VERS LE DEMI-SIÈCLE



42 SUR LA TERREEnvols

“Altiport”, néologisme de 1962Mais quittons 1973 et transportons-nous onze années en arrière, en Tarentaise où tout se décide. Le mot “altiport”est l'un des néologismes de l’année 1962, imaginé par Joseph Szydlowski, président-fondateur de Turboméca,fabricant de turbines pour avions et hélicos. Cette année-là, Courchevel et Méribel se dotent chacune d'un altiport.En 1963, c'est au tour de Tignes et Val d'Isère de s'équiper de la sorte, avant que d'autres stations alpines ne lesimitent. “La dépose sur glaciers, dans le but de descendre à skis sur des pentes vierges, est l'intérêt qui prévautdans un premier temps. Celui de pouvoir effectuer des liaisons apparaît ensuite, intéressant particulièrement lesstations de la Tarentaise, pour lesquelles une liaison avec Genève est de nature à rompre leur relatif enclavement”,rappelle Michel Ziegler, créateur des altiports cités plus haut, via Air Alpes, la compagnie pionnière de l'aviationrégionale qu'il a fondée en 1961. Michel Ziegler, Maire de Courchevel de 1983 à 1998, restera de nombreuses années durant le seul pilote de ligneà être également guide de haute montagne. Il compte parmi ses amis le Megevan Jacques-Henri Bujard, administrateurdu groupe Edmond de Rothschild qui, après avoir fait l'expérience d'un vol et d'une dépose sur glacier, le présenteau Baron. “Le seul emplacement qui conviendrait à la construction d'un altiport se situe à la Cote 2000, sur unterrain qui vous appartient”, explique Michel Ziegler à ce dernier. Assez rapidement, il emporte l'adhésion d'Edmondde Rothschild, qui met son terrain à disposition. Quant à la municipalité, elle est pleinement convaincue par cetteconstruction et les possibilités de liaison avec Genève notamment, où arrive toute une partie de la clientèle. C’est ainsi qu’en 1964, Maurice Herzog coupe le ruban de l'altiport megevan. La piste, tracée à 1600 mètresd'altitude, avec une pente d'environ 7 % de déclivité et totalisant 400 mètres de longueur, est revêtue d'enrobédense sur la moitié de sa largeur. En 1982, elle sera rallongée de 220 mètres afin de garantir une meilleure sécurité.Un chalet-accueil, une vigie et un équipement météo seront construits une dizaine d’années plus tard.

Paris, Genève, Lyon… Vivent les liaisons !Si la liaison Genève-Megève demeure éphémère, dans la mesure où la desserte entre les deux villes reste rapidepar la route, la fameuse ligne Paris-Megève, inaugurée, souvenez-vous, par les dix-neuf passagers du twin-ottercanadien, va vivre de belles heures. Au cours de l'hiver 1973-74, sur dix-huit week-ends, 1135 passagers l'utilisent.De quoi motiver le conseil municipal qui, au printemps 74, constate qu'“il sera indispensable d'assurer, l'an prochain,sinon une liaison journalière, du moins un service régulier allant du vendredi au lundi de chaque semaine”. Et dans la mesure où la commune s'est engagée à payer la totalité des sièges vacants, la ligne va faire des heureux,notamment parmi les vedettes du show-biz, qui n'avaient jamais été aussi près de gagner le “19ème arrondissementde Paris”, pour reprendre la formule demeurée célèbre de Jean Cocteau.Les dessertes régulières ont pour destinations principales Genève, Lyon-Bron, Paris-Orly. L'altiport de Megève estconsidéré comme l'un des plus modernes d'Europe. Il reçoit, pour l'anecdote, la visite d'une délégation soviétiqueau printemps 1975, emmenée par le vice-ministre de l'aviation civile, Léonide Svetchikov, escorté de technicienschargés d'une mission d'étude dans le cadre des relations franco-soviétiques...Depuis 1968, l'altiport sert aussi de base au détachement aérien de la gendarmerie, dont le fameux Alouette IIIest paré à décoller 365 jours par an pour mener à bien sa mission de secours en montagne sur le Nord des Alpeset le massif du Mont-Blanc en particulier et assurer les transports inter-hospitaliers et l'acheminement des accidentésdu ski et de la route. En 1998, le détachement aérien a quitté sa base megevanne, direction Chamonix. Quant àl'Alouette III, on peut désormais l'admirer au Musée de l'Air de Paris.


1. L’un des Pilatus d’Air Alpes sur la piste enneigée de la Cote 2000. 2. Michel d’Ornano - Gilbet Le Bescond - Michel Ziegler.3. Françoise Sagan rejoint le “19ème arrondissement”, le temps d’un week-end. 4. Un Twin Otter assura régulièrement la liaison Paris (Le Bourget) - Megève entre 1973 et 1977..

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Changement de directionEn 1978, changement de cap toute ! La nouvelle municipalité décide d'une nouvelle orientation pour l'altiport(propriété communale). Les frais d'entretien de la piste, située à l'ombre des Aiguilles Croches, sont conséquentset incitent les élus à renoncer à son déneigement. Le damage suffira, d'autant que les avions sont à présent équipésde skis. Plus globalement, c'est un changement d'orientation que s'apprête à vivre l'altiport à l'aube de ses quinzeans. Son exploitation commerciale est abandonnée au profit d'objectifs essentiellement touristiques. Si un employécommunal se chargeait jusqu'à cette date de l'altiport ; c'est à un pilote et instructeur qu’est confié le maintien dunouveau cap. Il se nomme Jacques Brun.C'est donc le début des vols touristiques, que propose toujours Aérocimes, qui s’est d’abord appelée AuxiAir, puisAir Megève. Au mois d'octobre 2009, après treize mois d'un parcours jonché de turbulences, la société s'est vudélivrer le certificat de transporteur aérien, impliquant de répondre à des normes draconiennes, faute de quoi ellen’aurait pu poursuivre son activité. Le C.T.A. s'avérait donc indispensable pour continuer à “vendre du soleil”, pourreprendre la formule de Jacques Brun. En effet, Aérocimes subit les aléas d'un facteur capable de faire varier sonactivité de 10 à 15 % : la météo.Depuis le changement de cap de 1978, l'altiport a développé son activité, pour atteindre un seuil demeuré stabledepuis des années. “Nous avons atteint une limite que nous n'avions jamais espéré franchir. Une fois parvenus àcette vitesse de croisière, notre souci a toujours été d'intégrer notre activité dans la station de villégiature qu'estMegève”, souligne Jacques Brun. Horaires limités, avions équipés de silencieux pour limiter au mieux les nuisancessonores : voilà deux mesures évidentes prises dans ce sens.A titre indicatif, 17 000 mouvements (décollage et atterrissage confondus) ont lieu chaque année, le nombred'heures de vol étant compris entre 3500 et 4000 heures - tous vols confondus -. L'altiport emploie sept permanents,fait travailler seize personnes (restaurant compris) au plus fort de la saison. Sur place, deux mécaniciens procèdentà l'entretien des avions.

Centre de pilotage de réputation mondialeCe volet touristique ne doit pas faire oublier l'autre entité essentielle des lieux : l'aéro-club, grâce auquel l'altiportmegevan demeure le plus important centre de pilotage en montagne au monde. Cet aéro-club compte 300 adhérents, se rendant dans la station pour vivre leur passion du vol en montagne ou se former au pilotage enmontagne. En 2008, Jacques Brun a passé les commandes de l'aéro-club à Bruno Muller.Si l’activité quotidienne de l’altiport concerne avant tout un cercle de passionnés, celui-ci évoque également, dansl'esprit de bien des habitants et des vacanciers, le souvenir de festivités inoubliables. En 1971, déjà, une fête aérienne a pour décor l'altiport et pour vedette une Alouette réalisant différentesdémonstrations, des avions et des hélicos et même des paras effectuant des sauts à très haute altitude. En 1976,des avions légers, venus d'autres aéro-clubs de France, viennent se poser à la Cote 2000. Puis c’est le tempsdes meetings rassemblant avions et voitures de collection, comme celles du rallye du Mont-Joly en 1982. Plus près de nous, la fin des années 90 est marquée par le festival aéronautique Air Espace, dont le concept avaitété lancé par Méribel. La version megevanne, chapeautée de main de maître par le journaliste spécialisé BernardChabbert et le directeur de l’altiport Jacques Brun, connaîtra quelques éditions passionnantes, en accueillantastronautes, cosmonautes ou passagers de la station MIR. Début juillet 1997, les images en provenance de laplanète Mars sont transmises en direct au palais des congrès par la sonde Mars Pathfinder qui avait décollé septmois auparavant. Dans un constant souci de vulgarisation, Air Espace mêlait conférences, rencontres, ateliers,meetings aériens, vols d'initiation et mini-stages d'astronomie. Son arrêt, après plusieurs éditions, a causé le regretde beaucoup de passionnés et de néophytes. “Ce fut très lourd à organiser, en matière de sécurité et de responsabilité.De plus, la chasse aux sponsors était permanente”, justifie Jacques Brun.

Voici comment l’une des plus anciennes infrastructures de la station a su rester indispensable tout en évoluantavec le temps, au sens météorologique comme au sens économique du terme. Depuis 1978, il est mené à bonport par Jacques Brun et son équipe, volant allègrement vers son cinquantième anniversaire.

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Parler de la protection de l’environnement et des engagements à prendre c’est bien, passer à l’acte c’est bienmieux. Cela est d’autant plus justifié quand il s’agit d’innover pour créer un nouveau type de chalet au cœur de cetécrin de nature qui fait la réputation de Megève à travers la planète.Enfant du pays, Patrick Sanyas privilégie désormais un habitat entièrement écologique qu’il a commencé à mettreen œuvre dans de précédentes constructions. Avec le Domaine d’Aventurine, il conçoit une nouvelle générationd’habitat de montagne. “C’est un véritable défi, car il n’existe pas d’équivalent dans les Alpes françaises” déclarePatrick Sanyas. Malgré l’optimisme ambiant, ce défi laissait un peu perplexe architectes et énergéticiens, craignantqu’il soit difficile de concilier esthétisme et contraintes techniques.

Patrick et Frédérique Sanyas n’ont pas attendu lesommet de Copenhague pour s’engager dans laprotection de la planète. Depuis quelques années, lejeune promoteur et son épouse œuvrent à la créationd’un habitat nouvelle génération associant esthétique,confort et respect de l’environnement. Avec le Domained’Aventurine, ils placent la poutre encore plus haut,associant les matériaux les plus écologiques auxtechnologies les plus novatrices en matièred’économies d’énergie. Découverte de deux chaletshors du commun à énergie passive mais au charmetrès actif.

Texte : Alain DamecourPhotographies : Tops Socquet Megève / Selo Press

LE DOMAINED’AVENTURINE

Un véritable défi, car il n’existe pas d’équivalent dans les Alpes françaises.

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Un concept d’habitat inédit en station“Pour mener à bien cette réalisation, nous avons glané une grande quantité d’informations et de conseils, notamment dans les pays scandinaves, car il s’agit biend’un projet hors normes, qui va au-delà des HQE traditionnelles” précise-t-il. L’initiatrice de la démarche, de la réflexion à l’origine du projet, est Frédérique Sanyas très sensible à la protection de l’environnement. Ils ont collaboré étroitementavec le bureau d’architecture Art Project, sur les plans et les techniques de construction. Le couple a assumé la réalisation, se répartissant la recherche des matériaux,le suivi de la construction et l’aménagement intérieur . Le projet comprend deux magnifiques chalets l’un de 430 m2 en cours de construction et le second de 170 m2

aujourd’hui terminé.

Publi-Reportage



“Pour concilier esthétique et économies d’énergies, nous avons du doubler les épaisseurs standard”, confie lepromoteur. L’isolation thermique, habituellement de 15 cm d’épaisseur, a été portée à 36 cm en mur (42 cm entoiture). Elle comprend trois couches croisées de ouate de cellulose et une couche de fibres de bois, des matériauxbio aux performances thermiques et phoniques exceptionnelles. A cela s’ajoute 20 cm de béton et le bardage envieux bois pour l’étage. Soit une épaisseur totale de mur de 62 cm, supprimant tout risque de pont thermique.Les ouvertures vitrées comprennent des menuiseries de 78 mm avec triple vitrage. Les portes-fenêtres, comptetenu de leur poids, sont équipées d’un système à translation qui assure une étanchéité parfaite.


Puits canadien et panneaux solairesLe chauffage est un système de pompe à chaleur sur le principe du puits canadien. L’air neuf passe par des tuyaux à 2 m sous terre où il est réchauffé avant d’êtreaspiré par la VMC, minimisant la consommation d’énergie. Il est ensuite propulsé entre 18 et 20°C à l’intérieur de l’habitation. La ventilation double flux régénère l’airet assure le chauffage. Cette ventilation récupère la chaleur et extrait l’air vicié de la cuisine, des toilettes et des salles de bains, tout en insufflant de l’air neuf dansles espaces de vie. Le chauffage est complété par un poêle à bois dans le séjour, créant une ambiance “coin du feu”. L’ensemble de l’éclairage du chalet est constitué par des leds intégrées aux plafonds, aux sols et même à l’escalier, diffusant une lumière douce très économique,sans émanation de CO2. Un système de temporisation régule au mieux la consommation.L’eau utilisée pour les travaux ménagers et les toilettes provient d’un collecteur d’eau de pluie d’une capacité de 10000 litres. Le ballon d’eau chaude bi-énergie de400 litres est alimenté par des panneaux solaires sur le toit.

Publi-Reportage



La consommation d’énergie divisée par 7 !Le premier chalet terminé, Patrick et Frédérique Sanyas l’ont habité quelques mois pour tester l’efficacité de leurprototype à énergie passive. Il ont ainsi vérifié toute son efficacité et réglé les derniers détails pour le proposer àla location cet hiver. Patrick Sanyas précise que le surcoût est d’environ 30 % par rapport à un chalet traditionnel,mais que la consommation d’énergie est divisée par 7, l’amortissement se faisant sur 5 ans. L’effort est donc viterentabilisé et la bonne conscience de contribuer au respect de l’environnement est inestimable.Le grand chalet, en cours de construction, sera terminé pour l’été 2010. Il disposera d’un bassin biotope extérieur,alimenté par une réserve d’eau de pluie avec un aménagement végétal et à l’intérieur un couloir de nage et unspa. Un petit chalet mazot sert aussi de dépendance extérieure.

Une décoration zen, bio et contemporaineLa décoration des chalets est entièrement conçue par Frédérique Sanyas. Dans le chalet terminé, une harmoniede tons gris (peinture bio) et un mobilier contemporain soulignent le style très épuré et reposant. Une grandecuisine ultra moderne et fonctionnelle s’ouvre largement sur l’espace repas et le séjour invite au farniente avecun vaste canapé devant le coin feu et la baie vitrée. A l’étage, deux grandes chambres avec salle de bains etdouche-sauna. Chambres et séjour sont équipés de télévision nouvelle génération à tubes led. Le linge de maisonet les produits d’entretien sont bio. Thé, café, sucre... sont issus du commerce équitable. Ultime détail, la vaisselleen porcelaine de Limoges est personnalisée “Le Domaine d’Aventurine”.L’ensemble affirme la volonté d’un concept global d’habitat inédit à Megève, qui rassemble les avantages dugrand confort, du calme absolu, du respect de l’environnement et d’une grande autonomie énergétique.

Véritables précurseurs, Patrick et Frédérique Sanyas ont accompli un travail remarquable qui servira de référence aux prochaines constructions passives adaptées à la montagne. Un concept bien parti pour faire boulede neige ! n>

Illustration : Monnet

www.sanyas-immobilier.fr [email protected]él. (+33) 04 50 21 13 81

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li-Rep

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54 SUR LA TERRETrésors éphémères

Texte : Fabienne BétendPhotographies : Pierre Marin-Lamellet

Tu porteras autour de ton cou les perles délicates et fragiles du bonheur“

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LA VIE, ÉPHÉMÈRE JOAILLIÈRE

MSLTC04P054-64 :245x325 reportage 05/12/09 11:20 Page2



Tu apprendras l’attente sereineDe la fougère marmoréenne

Tu seras le rêve d’une ombellifère,Orfèvrerie éphémère de l’hiver

Tu contempleras l’impermanente beautéJusqu’à devenir toi-même

Transparence bleutée,Notes citrines et cristallines

De la solitude




Tu chercheras l’eau de la vie insondable,Tu étancheras ton désir

Aux sources intarissables du voyage,

Tu goûteras les gouttes de roséeRares et précieuses de l’amourEt chacune d’entre elles te sera

Terre de printemps




Une à uneTu enfileras les perles ambrées

De la vie innombrable

Et porteras autour de ton couLa joaillerie délicate et fragile du bonheur




Les saisons de la vie te traverseront

Tu resteras pourtant fidèleAu pur éclat de cristal

Qui connaît ton nom




Tu trouveras le seul de tous les êtresQui cisèlera ton destin

Tu sertiras dans ta paumeLa pierre précieuse de la patience

Tu seras sagesse,Modestie du givre magnifié par le soleil

Qui le fera disparaître

A l’enfant qui grandit >n


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Ces Megevans des médias et du spectacle“”Ils ont tous un profond attachement pour Megève. Certains ont usé leurs fonds de culottes sur les bancs de

l'école ; d'autres ont choisi de l'habiter et de ne plus jamais la quitter ; tous enfin reviennent s'y ressourcer. Acteurs,et artistes du spectacle, de la musique, du théâtre, ou de l'écriture, ils ont un point commun, celui d'avoir pus'exprimer avec talent, pour quelque temps ou pour toujours, via l'art 7ème du nom sur grands ou petits écrans.Ces passeurs de cultures ont en eux cette fibre sensible, cette vocation de rapprocher les gens, humaniser lesrelations, transmettre des vérités, des connaissances, des sensibilités. Lever de rideau sur huit passionnés quenous avons mis en scène autrement !

PASSEURS DECULTURES

81 SUR LA TERREMédias megevans


Français et megevan d’adoption, l’américain John Kapstein a reçu, à Paris, l’Ordrede l’Amitié des mains de l’Ambassadeur de Russie en France, S.E.M. AlexandreOrlov. Une reconnaissance pour son rôle de trait d’union durant la guerre froide.Après ses actes de bravoure aux commandes de son avion B26 durant la secondeguerre mondiale, John Kapstein a, en effet, multiplié les actions pour rapprocherles USA et l’URSS durant la guerre froide. Cette médaille, remise pour “contribution exceptionnelle dans le renforcement del’amitié et la coopération entre les nations et les peuples”, traduit bien son rôle àtravers la culture et plus particulièrement le cinéma. Culture qui, en pleine guerrefroide, a permis des échanges qui ont humanisé les relations entre les deux pays.A la tête de Satra Films à Moscou, John Kapstein a ainsi organisé les premiersfestivals du cinéma russe en France et aux Etats-Unis, avec 3 oscars du filmétranger. Des liens culturels entre l’URSS, la France et les USA qui, par le biaisdu cinéma, des musiciens, ballets et autres artistes, ont grandement contribué àla fin de la diabolisation.(Photo ci-contre : dans les années 70, à Moscou)

John Kapstein

La guerre peut tout détruire, mais la culture et le commerce peuvent faire de ton ennemi, un ami. John Donne (philosophe anglais, 17ème siècle)

JOHN KAPSTEIN EN 6 DATES

1918 Naissance le 2 août à Providence Rhode Island, près de Newport où le français Rochambeau débarqua en 1781 avec ses troupes lors de la guerre d’indépendance américaine

1940 Pilote de bombardier tactique B26 au sein de l’US Air Force, décoré de la “Distinguished Flying Cross” en 1943

1962 Arrivée à Megève auprès de Lucky, son épouse, depuis 1927 au village

1960 Managing director de la Satra Corporation, société américaine dans le1970 commerce des métaux stratégiques, entre Moscou, Paris et Londres

1975 Président de la Satra Films avec plusieurs films à succès de 75 à 80 dont Oblomov, Guerre et Paix, Dersu Uzala et 3 oscars du film étrangeraux USA

2009 Décoré de l’Ordre de l’Amitié par l’Ambassadeur de Russie en France,S.E.M. Orlov


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Texte : Daniel RastelloPhotographies : Tops Socquet Megève - DR.


Remise de l’Ordre de l’Amitié à John Kapstein par S.E.M. Alexandre Orlov, Ambassadeur de la Fédération de Russie en France, le 6 octobre 2009 à Paris.


Michelle Tourneur partage son temps entre Seyssin, terroir d’une enfance heureuseoù a pris racine un petit phalansthère familial, et Megève dont son mari fut, pendant25 ans, le directeur du Palais des Sports. Après des études de lettres et un doctorat passés à Grenoble, elle préfère laisserlibre cours à ses envies de liberté, de désordre, de folie et d’invention, et écrit sonpremier roman “Le Soufflé Mirabeau”, qui sera publié aux Presses de la Cité. Maisla grande solitude que génère l’écriture pèse à l’auteur, elle part à Paris. Là, ellerencontre Lily Siou, productrice à France Culture des oeuvres de la plupart desgrands écrivains du XXème siècle. Rencontre décisive, car Lily lui passe commanded’une pièce pour une série radiophonique, “Passiflore”. Ce sera le début d’unelongue collaboration pour des oeuvres de fiction. Et l’émulation captivante d’unerelation étroite avec le monde de l’art, où l’artiste s’épanouit au milieu de comédiens,réalisateurs, gens de radio et télévision.Elle écrit plusieurs scénarri originaux pourla télévision et le cinéma. Le film “Les Mouettes sur la Saône”, réalisé en collaborationavec FR3, reçoit la mention spéciale de la Fondation de France comme meilleureoeuvre de télévision. Mais à la fin des années 80, des changements conséquentsdans les productions audio-visuelles mettent fin à cette période faste. Désolée,Michelle Tourneur se retire et renoue avec l’écriture. “La Soie” sort en 1992. Depuis, entre deux livres, l’artiste invente des soirées pendant lesquelles elle créeun univers subtil, accompagnée d’une amie musicienne, Laurence Garcin. Ellerevisite l’oeuvre de personnalités, telles que Haendel, Proust ou encore GeorgesSand, Delacroix et Chopin, le trio d’un siècle.Michelle Tourneur termine “Servante”. Ce nouveau roman, dont la sortie estimminente, permettra de retrouver avec plaisir sa belle écriture.

Michelle Tourneur

L'imagination c'est l'éternité. (William Blake)

MICHELLE TOURNEUR EN 6 DATES

1956 Hubert et Michelle Tourneur quittent la ville pour vivre toute l'année à la campagne

1959 Année d'hypokhâgne à Grenoble, entrée dans le monde littéraire

1960 Rome, la grande découverte

1976 Première pièce, “Passiflore”, jouée à France Culture

1981 Tournage du “Château de l'Amaryllis” avec Rosy Varte, réalisé par Henri Colpi, en Provence

1992 Parution de “La Soie” chez Gallimard


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Texte : Sylvie FerréPhotographies : DR.

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“Le portrait de Fred Astaire, réalisé à Hollywood, a lancé ma carrière”. Dès lors,Catherine enchaîne portraits et documentaires pour la télévision : Jacques Brel,Maurice Chevalier, Edith Piaf… Parallèlement, elle s’installe à Megève où ellerencontre Jean Roche, directeur de l’office de tourisme. “J’ai tourné “Megève oula naissance du ski”, un épisode qui a signé mon adoption. S’ensuivent desportraits de champions”. Aujourd’hui, ces images sont entrées dans le patrimoine.Entre stars parisiennes et montagne, où elle trouve son équilibre, Catherine réalisedes films pour les grandes chaînes : “Coluche lisait l’âme. Une grande confiances’est installée entre nous. Quant à Emile Allais, il appartient à mes souvenirs lesplus touchants”. A Megève, qu’elle aime tant, elle tourne : “La restauration des Chapelles duCalvaire”, “Les pistes de Megève” avec Adrien Duvillard, “Le Cheval de Megève”,“La Légende du ski”, “Bâtisseur de rêves” sur l’architecture de montagne de Henry Jacques Le Même.Entre France 3 Région et Arte, elle a en projet avec France 2 : “La retraite étoilé”,un documentaire qu’elle réalisera à l’Opéra Garnier. “Je suis dans le bilan de mavie ; je n’ai jamais eu l’impression de travailler et c’est magnifique”.

Catherine Dupuis

J’aime les beaux lieux, les belles images

CATHERINE DUPUIS EN 6 DATES

1948 Naissance le 3 novembre

1972 1er séjour à Megève

1975 Portrait de Fred Astaire

1984 Rencontre avec Coluche lors du tournage de Tchao Pantin

1992 Tournage des répétitions à l’Opéra du dernier ballet de Noureïev

2007 Bâtisseurs de rêves


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Texte : Johana TrossatPhotographies : DR.



Né à Saint-Raphaël, William quitte très tôt les rives de la Méditerranée avec sesparents venus s’installer à Megève où il passera toute son enfance. Au collège,son prof de maths résume son jeune élève en ces mots “Ah ! Le petit Willie !”. Luipressentait-il déjà un avenir hors normes, à mille bornes de l’univers des maths ?Probable que William avait déjà une âme d’artiste remplie de rêves de cinéma.Après ses études, il n’a donc pas tardé à prendre le large via Paris où il a suivi lescours Claude Mathieu, puis New York où il s’inscrit à ceux du Lee Institute etobtient un prix d’excellence. C’est à cette époque qu’il devient membre permanentde l’Actor’s Studio où très peu de français ont eu cet honneur.C’est au théâtre qu’il fait sa première grande percée en montant, à New York, unepièce intitulée Italian-American Reconciliation qu’il produit et dans laquelle il joue.Quelques mois plus tard, il monte Off-Broadway, la pièce de Dennis Mc Modiglianioù il joue également. Deux ans plus tard, il fait une première apparition au cinéma dans le film d’AdrianLyne Unfaithful, remake de La femme Infidèle de Claude Chabrol. Depuis, il enchaîne les tournages au cinéma et à la télévision dans de célèbresséries telles que Sex and the City, Urgences, La Panthère Rose, Les ExpertsManhattan, Ugly Betty, The O.C, Résident Evil : extinction, My Sassy Girl, SamanthaWho, Cachemire Mafia et bien d’autres.Aujourd’hui, il vit et travaille à New York, Los Angeles et Paris et a rarement letemps de revenir dans le village de son enfance. Dernièrement, il jouait le petit amid’Harold Waldorf dans Gossip Girl.

William abadie

WILLIAM ABADIEEN 6 DATES

1973 Né à Saint-Raphaël, sur la Côte d’Azur

1990 Il suit des cours de théâtre à Paris

1998 Départ pour New York

2000 Il monte sa première pièce de théâtre à Broadway

2002 Sa première apparition au Cinéma

2006 Il s’installe à Los Angeles où il enchaîne les tournages de films et séries télévisées


Texte : Caroline GrouletPhotographies : DR.

Dans la vie, il faut voir chaque obstacle comme une opportunité“”


Photo haut : Eric Mabius et America Ferrera avec William Abadie sur le tournage de la série Ugly Betty.Photo bas : William Abadie en compagnie de Christina Applegate et Jennifer Esposito de la série Samantha Who ?


Peut-on faire rimer “architecture” et “no future” ? Autrement dit, la même semainedessiner un trois-pièces puis bâtir trois accords punk-rock ? Après tout, quelleimportance lorsqu'on a, comme Alexis Forestier, la fibre artistique ? Ses étudesd'archi ont tourné court mais les endimanchés, eux, ont longtemps tourné ettournent encore. Groupe de la scène alternative, période Bérurier Noir ou NégressesVertes, dont Alexis et les siens ont partagé quelques folles prestations scéniques ;puis troupe et groupe de recherche théâtrale des années 90 à aujourd'hui, aveclaquelle le Megevan a multiplié les créations. Se qualifiant de musicien autodidacte,Alexis a repris des études d'ethnomusicologie, nouant en parallèle un “désir dethéâtre”. Son univers : les mouvements d'avant-garde, des Dadaïstes à Brecht etla transposition théâtrale et musicale de poètes ou écrivains (H.Michaux, F.Kafka...).Dans la plupart de ses pièces, il signe mise en scène et musique originale. Et la montagne dans tout ça ? Il y revient en 1992, chargé par Decouflé de lamusique du ballet sur lequel évoluent 400 danseurs lors de la cérémonie de clôturedes J.O. d'Albertville. “J'ai adapté une Polka des pépés et des mémés recueillieà Saint-Nicolas La Chapelle puis détourné une Badoise en y glissant des tonalitésmineures”. Quant à Megève, où son père sculpte depuis 20 ans, Alexis y revientchaque année. “Le Megève de mon enfance a (quasiment) disparu, mais il demeure présent dans mon imaginaire, notamment à travers les figures insolitesque j'y ai croisées”.

ALEXIS FORESTIER

ALEXIS FORESTIER EN 6 DATES

1965 Naissance à Genève. Scolarité à Megève puis au lycée du Fayet. Etudes d'architecture à Paris

1985 Crée l'ensemble musical “Les Endimanchés”, puis la compagnie “Les Endimanchés” avec laquelle il met en scène des textes de poètes, écrivains ou dramaturges

1993 “Cabaret Voltaire”, premier spectacle de la compagnie “Les Endimanchés”, en référence à l'émergence du mouvement Dada

2005 Monte “L'Opéra de Quat'Sous” de B.Brecht avec soignants et patientsde la clinique de la Borde où il a travaillé en tant que stagiaire puis bénévole

2007 Prix de la Critique pour “Elisavieta Barn” du poète russe Danill Harms.Le festival “in” d'Avignon lui propose de travailler sur René Char ; il monte la pièce “Claire”

2008 Début d'un nouveau projet, “Tuer la misère”, avec l'artiste d'art brut André Robilla


Texte : Pascal Arvin-BérodPhotographies : Tops Socquet Megève - DR.

Le Megève de mon enfance demeure présent dans mon imaginaire“”



Début 2010, il sera sans doute le Megevan dont les médias citeront plus d'unefois le nom, à la faveur de la diffusion, sur Canal +, de son documentaire revenantsur la tragédie du Concorde à Gonesse en 2000. En matière de journalismed'investigation, Sébastien Turay n'en est plus à son coup d'essai. Son livre sur lenaufrage du Bugaled Breizh en 2007, fruit de deux années d'études de terrain,avait même contribué à prolonger l'enquête. En fervent défenseur de la vérité, ilmène ses recherches journalistiques en toute indépendance, “dans des domainesdans lesquels je devine qu'on nous dissimule des choses”, en parallèle à son métierde réalisateur pour la télévision. C'est sur l'antenne de TV8 Mont-Blanc, puis cellede Télé Toulouse que celui qui, collégien, envoyait déjà ses articles à la presselocale, s'est frotté au terrain.Depuis 1998, il a oeuvré techniquement à la création (et la direction technique) dePublic Sénat, la chaîne parlementaire, puis mis à profit son intérêt pour la scienceen travaillant pour les magazines Nimbus et E=M6, dont il est la voix off.Au total, ce passionné d'images et de médias a réalisé plus de 300 reportages etclips vidéos.

SébaStien turay

SÉBASTIEN TURAY EN 6 DATES

19701985 Scolarisé à Megève

1990 Etudes de communication puis Licence de cinéma

1991 Réalisateur et Présentateur sur TV8 Mont-Blanc

1994 Animateur, reporter à Télé Toulouse, dont il deviendra le directeur 1998 d'antenne

1998 Débuts à la rédaction de France 3 National

2007 Publie “Bugaled Breizh, secrets d'Etat autour d'un naufrage” (Ed. FIRST) et “Française des Jeux, le Jackpot de l'Etat”


Texte : Pascal Arvin-BérodPhotographies : Selo Press / DR.

Toute vérité est bonne à dire“”



Les frères Deparis, Philippe et Jean Noël, animent l’émission la plus regardée dela 8 Mont-Blanc : “La Place du Village” depuis 1994.Jumeaux, ces fils d’agriculteurs, nés à Mâcon en 1960, font leurs débuts sur lachaîne régionale par hasard. “Nous estimions que la météo n’était pas très bienmenée. On nous a répondu de venir la faire”. Alors, les choses s’enchaînent : lamétéo, des chroniques, la réalisation de plus de 1000 sujets pour la rédaction et2500 éditions de la “Place de Village”. Administrateurs de la chaîne, ils comptentparmi les cinq membres fondateurs. “L’association de référence demeure le 1er actionnaire”. 15 000 personnes interviewées, un million de téléspectateurs, une affectionviscérale pour les vrais gens, les a fait entrer dans les foyers d’ici et d’ailleurs.“Nous croyons à ce positionnement, à l’identité des territoires. Nous sommesnous-mêmes. Avec un million de téléspectateurs, c’est la seule chaîne de Francequi ne perd pas d’argent, n’est pas en réseau. C’est la première chaîne régionalede l’hexagone”.Respectivement professeurs d’histoire géographie au Collège de Rochebrune àMegève et d’économie à prépa HEC, les frangins n’ont pas la grosse tête, ilscontinuent d’exercer leur profession d’enseignants, mènent leur émission enalternance, et viennent d’éditer le 6ème ouvrage de la Place du Village.

Les Frères Deparis

LES FRÈRES DEPARISEN 6 DATES

Décembre 1989 Débutent la présentation de la météo sur TV8 Mont-Blanc

1994 1ère émission de La Place du Village

Juillet 1997 Arrêt de la chaîne

Août 1997 Création Association “La 8”

Octobre 2000 Redémarrage de la TV8 Mont-Blanc

2009 2500 émissions de La Place du Village


Texte : Johana TrossatPhotographies : DR.

Le contact avec les gens est, pour nous, primordial“”



Alexis est né à Marseille, mais son cœur a choisi Megève depuis sa petite enfanceoù il passait la totalité de ses vacances dans le chalet familial, acheté par sa grand-mère en 1949. Sa mère est d’ailleurs née dans la station chez les sœurs Locatelli.Autant dire que ses attaches sont très fortes à tel point qu’à douze ans à peine,il a dit en rencontrant Gérard Morand “un jour c’est moi qui serait le maire”.En grandissant, il n’a plus brigué la place du maire mais n’a eu qu’une idée entête : vivre dans ce village qu’il aimait tant. Dès la réussite de son bac, couronnéepar un prix du conservatoire où il travaillait le piano, il s’est rapproché de sesmontagnes. C’est à Lyon qu’il a suivi ses études en droit et sciences politiques“je n’y étais que 3 jours par semaine, tellement j’avais hâte de rejoindre Megève”.Lors de son stage à l’agence Publicis de Lyon, sa rencontre avec Marc Béchetfut décisive. “J’ai été un de ses 1ers ambassadeurs. Pour moi c’était une vraiereconnaissance de porter le blouson siglé Megève”. Lorsqu’il a commencé à travailler à TV 8 Mont-Blanc, l’association redémarrait :“j’ai accepté un salaire en dessous de celui auquel j’aurais pu prétendre. C’étaitle prix à payer pour vivre à plein temps à Megève. De plus, mon métier de journalisteallait me permettre de donner la parole à tous ces montagnards et à leursproblématiques. Mais je me dis aujourd’hui que tout n’est pas si mal au pays duMont-Blanc qui a hérité, de génération en génération, du bon sens paysan. Avecleur logique, les megevans, très exigeants avec eux-mêmes, m’ont aussi apprisla sagesse de l’écoute”.

Alexis Olivier

Nul n’est prophète en son pays, je le constate chaque jour

ALEXIS OLIVIER EN 6 DATES

1974 Né le 20 décembre à Marseille

1998 Maîtrise de droit public / sciences politiques

1999 DESS Sciences de l’information et de la communication des médiasPremière expérience chez Publicis Lyon avec Marc Béchet

2000 Entrée dans la télévision : France Télévision Publicité

2002 Entrée à TV8 Mont-Blanc : journaliste-reporter

2007 Rédacteur en chef adjoint à TV8 Mont-Blanc


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Texte : Caroline GrouletPhotographies : Selo Press - DR.



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4Photographies : Philippe Gal / DR.

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Photographies : Jean-François José - Claude Joray - Vicente Sahuc

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1. Crème de la Mer : Sérum Lifting pour le visage et Concentré Lifting intensif,un duo lifting sans précédent pour “réveiller” la jeunesse de votre peau.

2. Eau de toilette Penhaligon’s Blenheim Bouquet. Un régal de senteurs, effet“gin'n tonic” par la dominante des notes d’agrumes, le bois de pin le rendextrêmement frais et le poivre noir y ajoute tout son corsé.

3. Eau de parfum Gucci by Gucci pour homme. Ensemble de rasage Acqua di Parma.

4. La Prairie : Crème Cellulaire Platine Rare. Le platine agit en synergie avecles peptides, les vitamines, les antioxydants et les agents raffermissants pourun bénéfice anti-âge exceptionnel.

Photographies : DR.

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Photographies : Philippe Gal / DR.

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110 SUR LA TERREFreestyle

Texte : Caroline GrouletPhotographies : Club des Sports Megève (Anthony Mora / DR.)

Une explosion de jeunesse bien décidée à envoyer du gros et semer des zestes de folie.

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Délires acrobatiques de freestylers et quêtes de victoires se sont côtoyés cet hiver sur les sommets de laCote 2000 lors de la 2ème Coupe d’Europe de Bosses. Entre whoops de skiercross, bonds et rebonds surchamps de bosses et tremplins de saut, ce fut une explosion de jeunesse ! Avec leur appétit de victoireset leur envie de tout déchirer, ces graines de champion ont mis le feu aux grandes scènes du ski qui sesont jouées sur les pentes de la Cote 2000.

COUPS DE SHOWSSUR LA COTE

Figures emblématiques du style et du fun, les bosseurs ont ouvert les hostilités dans une ambiance festive etbranchée qui les caractérise. Au mois de février, l’événement a rassemblé une centaine de champions investissantun saisissant stade de bosses, spécialement préparé pour accueillir avec panache la crème de la spécialitéeuropéenne. Bien décidés à “envoyer du gros” et semer quelques zestes de folie sur les sages sommets du royaumede la descente, les bosseurs ont tenu leurs promesses, usant pour le fun de leur séduisant look de rider et pourla compète de leur mental de fer et de leur talent.

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Pendant ces deux jours de compétitions, l’émotion était au détour de chaque bosse et au déclenchement dechaque saut. Dès les premières minutes, l’épreuve de single projetait, via les qualifications, les meilleurs sur ledevant de la scène : des Russes, des Allemands, mais aussi des Français, réputés parmi les plus doués d’Europede l’ouest. Le club de Megève, possédant d’ailleurs plusieurs “spécimens”, figurait en bonne place avec unepépinière de pointures abonnées aux podiums européens et même mondiaux comme Florian Serra (2ème auclassement général de coupe d’Europe), Baptiste Francillon, Albert Bedouet (vainqueur l’an dernier au single dela coupe d’Europe à Megève), Gabin Rodas, Anthony Mora, Yoann Seigneur, Gaël Gaiddon et Fanny Groult chez les filles. Motivés par Richard Gay (médaille de bronze aux JO en 2002) et Thomas Saint Simon, leurs entraîneurs, chacunest parti avec l’assurance d’avoir de belles cartes à jouer sur son propre terrain avec, à demeure, un public leurétant totalement acquis. Si les Russes ont affiché, dès les premiers runs, un gros niveau, les megevans ne se sontjamais démontés. Grappillant de précieux centièmes dans les bosses et envoyant leurs plus beaux sauts, ils sontallés vaillamment au combat en convoitant les marches des podiums. Une bataille gagnée haut la main par BaptisteFrancillon. Meilleur temps à l’issue des qualifs, il a su gérer le stress de sa place de leader en envoyant d’entréeun splendide saut périlleux suivi d’un époustouflant run, réalisé avec un ski rapide et agressif, qui lui a permisd’obtenir le meilleur temps. Finissant par un D spin 720 parfaitement maîtrisé, il a ainsi, en ce jour béni, obtenuune éclatante victoire avec 1,5 points d’avance sur son ennemi juré, le russe Sergey Volkov. Le lendemain, un spectacle plein de suspens s’est déroulé devant un public en délire sur la reine des épreuves, leparallèle, où de captivants duels se sont joués. D’un côté, les Russes en grand nombre, tenaillés par une grossefaim de victoire et de l’autre les Français, tout aussi gourmands. Aux qualifications, 5 d’entre eux se sont sélectionnésà la finale et tous étaient megevans. Bien décidés à se hisser au sommet de l’affiche, ils ont vraiment tout donné.Notamment Albert Bedouet. Armé d’une excellente technique et de sa rage destructrice, il a déstabilisé en demi-finale le mental de son concurrent Sergey Volkov, plutôt dépité de se faire éliminer pour une triste faute de trajectoire.Gonflé à bloc, Albert s’est alors présenté plein d’espoir en finale face à son dernier adversaire. Alimentée par lescris du public, usant de la voix, en rythme sur les décibels crachant de délirants accents rock, l’ambiance au basdes pistes était survoltée, tout autant qu’Albert surgissant comme un boulet de canon de la porte de départ etbondissant comme un diable au milieu des bosses. Malheureusement, ce solide potentiel n’a pas réussi à mettreau tapis le puissant Pavel Bikachev, mais a tout de même suffi à lui octroyer un beau titre de vice-championd’Europe qu’il a pu rajouter à son excellent parcours hivernal, tandis que Gabin Rodas, une autre valeur sûre duclub, se classait 4ème. Un beau palmarès pour les Megevans et un excellent bilan au final avec la victoire de Baptisteen single et les deux beaux classements d’Albert et Gabin au parallèle.




Une petite déception tout de même chez les filles où le public attendait quelques performances de sa petite étoile,Fanny Groult. Avec courage, elle a essayé de figurer en bonne place au single mais n’est pas parvenue à surmonterle handicap d’une douleur lancinante, résurgence d’une récente blessure au genou. A contrecœur, elle a dû, cettefois-ci, céder la joie de la victoire à Daria Serenova en single et à l’allemande Laura Grassmann au parallèle. Maisce n’est que partie remise. Ses supporters l’attendent avec impatience à l’édition 2010 où les jeunes bosseursmegevans se tous sont promis de nous faire vivre, une fois encore, des moments exaltants. n>



116 SUR LA TERREUnivers glisses

C’est avec Stéphane Grosset, que nous découvrons, en avant-première, lesnouveautés de l’hiver où la compétition sera au menu avec la création du “Club ESF”, destiné aux enfants inscrits en stage compétition ou stages OR ESF.Parti l’an dernier d’une initiative locale, ce concept permettra aux jeunes de croiserle fer en compétition avec d’autres stations. Des rencontres qui promettent d’êtreà la fois sportives et très conviviales. Les compétitions seront pluridisciplinaires :la première sera une épreuve de skiercross qui se déroulera le 16 janvier sur leWaidzai Park aux Grands Champs, d’autres suivront en ski alpin comme le slalomou le géant. Suivant cette impulsion novatrice, une zone de découverte du freestyle verra lejour en haut du Petit Rochebrune où les jeunes apprendront à évoluer sur unebox, un peu comme sur une rampe. Un nouvel espace pour les stages de freestyleet de snowboard et la naissance du site “freestyle-motion.fr” où les ados pourront

suivre leurs progrès en visionnant sur un blog photos et vidéos tout en recevantquelques conseils pour peaufiner leur style.Quant aux adultes, sont proposées des prestations basées sur un accueil privilégiéoù les moniteurs se feront les guides de leur séjour : ski découverte, ski guiding,hors pistes, passages en forêt, rencontres, bonnes adresses, vie au village… pourvivre des vacances de rêve.Les enfants retrouveront les 19 et 26 février les moments forts de “l’ESF fête sesétoiles” en présence des parents, de grands champions de ski et de leur mascottesur la place du village.Enfin, pour le bonheur des familles, les clubs Piou Piou accueilleront les petitschampions en devenir. Ces derniers innoveront, en plus, les nouveaux courscollectifs du week-end à la Princesse qui exauceront de concert les vœux de laclientèle de week-end et ceux des locaux. n>

Solidement ancrée dans ses racines, l’ESF a évolué au fil du temps dans lamouvance des nouvelles glisses tout en préservant son caractère et l’imagede sa convivialité. De découvertes en nouveautés, l’ESF réserve à sa clientèleun panel de plaisirs nature ou tendance sur des thèmes enchanteurs telsque la découverte de la montagne, les frissons du Freestyle, la magie desdescentes aux flambeaux… Chacun suivra ainsi ses envies en faisant satrace dans l’univers de l’évasion pour les adultes, de l’adrénaline pour lesjeunes ou dans le monde merveilleux de Piou Piou pour les tout-petits.

Texte : Caroline GrouletPhotographie : ESF/Zoom

ESF AVANT-PREMIÈRELes nouveautés de l’hiver, entre tradition et innovations.“

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118 SUR LA TERRECôté pistes

Entre neige de culture et environnementISO 14001 oblige, la Société des Remontées Mécaniques de Megève (SAEM) sedevait de réfléchir à la fabrication de sa neige de culture. C’est pourquoi unedémarche, plus environnementale, qui vise à optimiser ses installations, a conduitla SAEM à réduire la consommation d’eau et d’énergie que nécessitent les canonsà neige. Dès lors, 45 enneigeurs des domaines de Rochebrune, du Mont d’Arboiset de la Cote 2000, ont été remplacés par des appareils moins gourmands.Notons que pour fabriquer cet or blanc, un peu particulier, il en coûte entre 1,20 €à 1,50 € le m3. Les 65 000 m3 d’eau, que contient la réserve d’eau collinaire deJaven, peuvent être utilisés en totalité en 2 jours ½, c’est ensuite le réseau d’eaucommunal qui prend le relais. Une meilleure gestion s’imposait. Ce programme répond à une action qui devraits’étendre, mais n’est pas encore programmé.

Mais encore…A l’intersection entre le domaine de Rochebrune et de la Cote 2000, une étude aété lancée au sujet du problème de fluidité du secteur des Lanchettes. La solutiondevra, dans le plus grand respect de l’environnement, apporter une solution adaptéetant au niveau de la liaison avec la Cote 2000 qu’au niveau de la mise en valeurde la piste des Lanchettes.A découvrir ou redécouvrir dès cet hiver, le Waidzai Park à Rochebrune, un parcsitué sous le télésiège des Grands-Champs, destiné à tous les skieurs et le ParcArva. Ouvert en permanence, il est accessible à toutes les personnes munies d’unArva (Appareil de Recherche de Victime en Avalanche). Installé sur la piste desMouillettes (accès par le télésiège de l’Alpette), formation et entraînement y sontdispensés grâce au système “EasySearcher”. Renseignements auprès du postede secours de l’Alpette. n>

Quoi de neuf sur les domaines ?Les télésièges du Petit Rochebrune et des Grands Champs ont été équipés dusystème Magnestick. Innovante, cette technologie permet de sécuriser le transportdes enfants sur les télésièges grâce à une protection dorsale. Pour ce faire,Magnestick a combiné un système d’aimants sur le télésiège et une plaque métalliqueintégrée dans la protection dorsale. Une première en Haute-Savoie pour les télésiègesdu domaine skiable qui ont été équipés de deux places. Megève renforce ainsi sonimage de station familiale qui célèbre aussi les enfants avec trois pistes de lugesà la Cote 2000, la Livraz et le Pré Saint Amour. Autre nouveauté de l’hiver, l’habillagede 42 cabines du Mont d’Arbois avec les portraits de champions de ski.

Poudreuse et damageA Megève, après une chute de neige, toutes les pistes ne sont pas automatiquementdamées. Certaines pistes sont laissées vierges afin de donner la possibilité à tousles skieurs, quel que soit leur niveau, d’apprécier la neige fraîche, sans avoir à serisquer en hors piste. A savoir que le passage dans la poudreuse n’est pas obligatoireet peut être contourné en empruntant une autre piste. Les pistes de poudreuse sont repérables grâce à une banderole à leur entrée ousur des écrans en bas des remontées. Elles sont bien sûr sécurisées tout commeles pistes damées. Quant aux pistes damées, du nouveau les attend ! En effet, lesdameuses ont été équipées d’un sonar qui permettra de mesurer l’épaisseur dumanteau neigeux et ainsi d’optimiser le damage.

Texte : Johana TrossatPhotographie : SAEM/Christian Arnal

DOMAINE SKIABLEAprès une chute de neige, certaines pistes sont laissées vierges pour que

tous les skieurs aient le plaisir d’apprécier la neige fraîche.“

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Offrez-vousunemidweek** àMegève.Du mardi au vendredi, 4 jours de grand ski sur 445 kilomètres de pistes, des prestations exceptionnelles…Et le cadre unique et préservé du Mont-Blanc. Skier à Megève est incomparable.megeveskimidweek.com

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A partir de

5723-Megeve Hotel Megeve.qxd:5723-Megeve Hotel Megeve 20/10/09 15:08 Page 1

120 SUR LA TERREPassion dessin

Parallèlement à son travail d’illustrateur, Richard Atlan se consacre à la peinture.Là, le rendu est à l’opposé du dessin. A côté de ses femmes longilignes et élégantes,il peint des personnages et la vie dans ce qu’elle a de plus ordinaire. Le sujet estdémesurément gros, sa chair est rose, la palette de couleurs est abondante etvolontairement primaire.Il utilise essentiellement l’acrylique sur du papier ou de la toile. Mais une fois deplus, la construction est rigoureuse, le dessin restant le point de départ de chaque tableau.

Exposition : Paris, Lyon, Genève…Pour en savoir plus : www.richard-atlan.comTél. 04 78 36 22 84

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Les couvertures de Courchevel et Megève sur la terre 2010 ont été réalisées parl’artiste Richard Atlan. Peintre et illustrateur, il vit et travaille à Lyon. Son thème deprédilection : la femme. Si le thème est classique son travail l’est moins. En effet,celle à qui il rend hommage, n’est qu’un prétexte pour montrer des lignes et destaches, mettre en valeur une véritable passion : le dessin.En oeuvrant avec une économie de moyens maximale et une approche réduiteà l’essentiel, il utilise le geste et le mouvement comme relations plastiquesfondamentales. A l’instar des maîtres callig raphes japonais, dont il a subi trèsfortement l’influence, il utilise encre, aquarelle, pastels, peu de couleurs, si cen’est des teintes primaires, largement étalées en taches ou construites de coupsde brosses nerveux et vifs. Le dessin, quant à lui, domine souvent l’ensemble pardes cernes noires rigoureuses.Outre le japonisme, ses influences sont Toulouse-Lautrec, Van Dongen, Courbet,Degas, Lindner pour les peintres, René Gruau, Paul Colin, Cassandre, Villemot,Antonio pour les illustrateurs et les affichistes.Dessiner les femmes, il le fait depuis longtemps, puisqu’il collabore toujours avecle milieu de la mode et de la beauté (Avantages, Marie-France, Modes et Travaux,Joyce, Cosmopolitan New York…).

Texte et illustrations : tous droits réservés

RICHARD ATLANIl utilise le geste et le mouvement comme relations plastiques fondamentales.“

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122 SUR LA TERREChalets d’exception

Concepteur et réalisateur de chalets de prestige, Frédéric JEUNET est un acteur clé des produits de luxeà Megève. Après avoir sélectionné les meilleurs emplacements, chaque chalet réalisé en vieux bois etpierres apparentes est adapté à la configuration du terrain.

Megève sur la Terre : Comment trouver les meilleurs emplacements ?Frédéric Jeunet : Domicilié à Megève, je consacre environ 50 % de mon temps à rechercher les meilleursemplacements grâce notamment à un réseau de connaissances développé depuis de nombreuses années.

Quels sont vos critères en matière de construction et d’aménagement ?Nos projets représentent par essence l'emblème du rêve et du plaisir, les produits que nous réalisons sont uniques.Les intérieurs sont ponctués de matériaux, d'essences de bois, de pierres, dont les associations offrent un contrastetrès harmonieux, mêlant ambiance traditionnelle et esprit résolument contemporain.

Parlez-nous de vos projets en cours actuellement sur Megève...Nous travaillons, en ce moment, sur plusieurs projets :- la rénovation d'un chalet situé à VAUVRAY- la rénovation d’un chalet situé dans la plaine du JAILLET- la construction d’un chalet skis aux pieds à la PRINCESSE- la construction d’un chalet d’exception au Mont d’ARBOISTous avec un équipement haut de gamme et un espace détente-relaxation SPA avec piscine intérieure.

Frédéric JEUNET - Real Estate - MEGEVE – ST-TROPEZ305 Chemin des Buissons - 74120 Megè[email protected] : +33(0) 680 288 118

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Texte et photographie : tous droits réservés

RENCONTRE AVEC FRÉDÉRIC JEUNETNos projets représentent par essence l'emblème du rêve et du plaisir.“

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MONTAGE TOPS:Mise en page 1 24/11/09 15:57 Page1

Megève, Saint-Tropez, Paris, Lyon, Calais... Christophe Cocquerel s'est bâti dans l'hexagone une solide réputationde “créateur de rêves”, qu'il revendique d'ailleurs avec fierté car il la doit au bonheur de ses premiers clients lorsqu'ilsont franchi la porte de leur nouvelle demeure. “C'est venu de mon projet d'aménagement d'une maison viticole aucoeur de la Bourgogne. Les gens avaient de la peine à imaginer ce que ça allait donner. Alors, je leur ai dit de rêver.A l'arrivée, ils m'ont dit que c'était bien mieux qu'en rêve !”.

La rénovation d'un bâtiment implique une démarche bien différente de celle d'une construction neuve. Elle passe,bien entendu, par un état des lieux approfondi afin d'envisager les éléments à conserver et repérer les détails decaractère à respecter, mais également par une sérieuse réflexion sur l'environnement, le patrimoine et les modes devie propres à la région. Une approche que Christophe Cocquerel a élevée au rang d'éthique, avec pour objectif, nonseulement de garder au bâtiment son âme, mais aussi de lui insuffler une nouvelle jeunesse adaptée à notre époque.Dans cet esprit, il a relevé de grands défis, comme à Calais dont il est originaire, en réhabilitant une usine de 4000 m2

pour la transformer en 70 appartements.Pour l'élaboration des projets et leur mise en oeuvre, il aime s'entourer sur place d'architectes, de techniciens etd'artisans compétents, qui connaissent parfaitement les contraintes et les savoir-faire de leur région. “Lorsque j'aitrouvé la bonne équipe, j'aime qu'elle me suive”.

Dans le monde de la construction, de l'aménagementet de la rénovation, le parcours de ChristopheCocquerel est plutôt atypique. Ce promoteur pascomme les autres ne cherche pas à construire enoccupant des espaces vierges, ni à détruire pourrebâtir du neuf, mais à conserver l'existant et lui offrirune nouvelle vie. Depuis quelques années, il poursuitavec succès la voie qu'il s'est tracée : la réhabilitationde bâtiments vétustes ou d'anciennes demeures, quece soit pour la revente ou pour le compte depropriétaires dans le cadre d'une mission globale deréaménagement.

Texte : Selo PressPhotographies : Tops Socquet Megève

CRÉATEUR DE RÊVESChristophe Cocquerel : un concept, une signature.“

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S'il fait appel à des sous-traitants pour la réalisation du gros et du second oeuvre ; côté finitions et décoration, iltravaille en famille. Avec sa femme, Anne, ils viennent de développer leur propre bureau de concept et de design.Parce qu'il en est de la décoration comme de la mode, que les goûts varient, allant du plus classique, au pluscontemporain, du plus traditionnel aux tendances les plus actuelles, il faut se donner les moyens d'être en totaleadéquation avec les souhaits du client. Ce nouvel atout permet donc de proposer des créations uniques et présentel'avantage de pouvoir s'approvisionner auprès des grands noms en productions originales ou en réédition, et ceà l'échelle européenne... l'assurance aussi de créer des intérieurs de rêve, peaufinés jusqu'au moindre détail. CarAnne se charge de l'équipement intégral : meubles, tableaux, vaisselle, couverts, linge de maison, accessoires, etmême les produits de salle de bains... Tout, absolument tout, est prêt pour le confort et le bien-être.

Quel que soit le coin de France où il intervient, Christophe Cocquerel a aussi le don de savoir trouver des emplacementsrares, tant pour leur localisation que pour leurs vues d'exception. C'est ainsi que Megève et ses environs est l'un des endroits qu'il affectionne particulièrement. Il y a mené à bientrois chantiers, tous différents, dont un achevé depuis l'an dernier et deux en cours de finition.Courant 2008, toujours dans le respect des matériaux, des traditions et des savoir-faire locaux, Christophe Cocquerela rénové, un vaste atelier de menuiserie, tout près de Megève, dans le hameau préservé d'Ormaret au coeur dela nature, avec vue exceptionnelle sur le Mont-Blanc. Il a transformé le lieu en 4 lodges spacieux, dont le décor trèsmontagne est une véritable invitation à la joie de vivre.Autre expérience totalement maîtrisée : la refonte complète d'un chalet privé au coeur du village de Megève, encollaboration avec l'architecte Sylvie Fagé (Bureau Art Concept). Ce programme très haut de gamme comportequatre suites et leurs salles de bains, un espace spa et un salon occupant le niveau supérieur sous toiture avecvues traversantes sur les sommets. “Nous avons beaucoup travaillé sur les mariages de textures et de matières etexploré de nombreuses possibilités de jeux de lumières. Réfléchi par des miroirs ou des surfaces vitrées, l'éclairagea été étudié pour créer un univers de douceur et de quiétude”. On remarque aussi l'association entre les équipementshigh tech aux lignes avant-gardistes et les revêtements naturels : vieux bois teinté en gris léger, enduits terre,parquets... Toujours au pied du Mont-Blanc, il parachève la reconversion d'un chalet de caractère aux Contamines-Montjoie.Construit il y a une quinzaine d'années, il ne correspondait plus du tout à la vie de famille des propriétaires. Nelaissant que l'enveloppe, Christophe Cocquerel l'a complètement repensé. Jeux de volumes, grandes ouverturessur le paysage, vaste salon et là aussi association de matières, de textures et de lignes contemporaines, vontredonner à cette famille l'enthousiasme de revenir avec plaisir séjourner à la montagne.

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Tout près de Saint-Tropez, il a accepté une mission degrande envergure qu'il mène actuellement à bien avecsérénité et enthousiasme : le réaménagement duDomaine Sainte-Marie, une propriété de 270 hectares,dont 40 hectares de vignes. Un chantier exceptionnelcomportant la création d'une route, d'une piscine,l'aménagement de la Maison de Maîtres, du caveau...cette fois-ci dans le plus pur style provençal.

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130 SUR LA TERREEstivales musicales

Entre New York et la Nouvelle-OrléansChanteur à la voix d’or et musicien aux multiples talents, Craig Adams s’est tailléune solide réputation de directeur musical et de chef de chorale. Son génie musical,son charisme, donnent à sa musique un genre “inclassable” qui passe du gospelcontemporain à la soul et au rythm n’blues. Avec ardeur et gentillesse, il célèbreJésus, Dieu, le bonheur, la vie, descend dans le public, serre des mains, invite àdanser. L’alchimie est immédiate, peu importe les croyances, il dessine de sa voix,de ses mots, l’amour. Il rend hommage à son public préféré : les français. Avecforce et passion entre deux morceaux, il fait l’état des lieux de l’après-Katrina :“Les touristes sont revenus, mais beaucoup de gens ne sont pas encore rentrés.Ils attendent des opportunités de business. Mais maintenant ça va et je penseque le processus de reconstruction des buildings est engagé”. Ses projets leportent. En octobre dernier, il a enregistré un nouvel album entre New York et laNouvelle-Orléans. “Cet album contient des morceaux originaux et quelques remake”.Nul doute que ces titres feront le tour du monde, voire s’arrêteront de nouveauenchanter le Palais des Sports.

Porteur de rêve et d’espoirsNoir américain au physique imposant, à l’humour sans faille et à l’accent impossible,Craig Adams est issu des quartiers les plus durs de la Nouvelle-Orléans. A l’instarde nombreux enfants de son quartier, il commence à chanter dans la chorale de

son église à six ans. Caressé par la grâce il s’inspire de grands noms tels que :Raymond Miles, Luther Vandross, Ellis Marsalis, ou encore l’inimitable ArethaFranklin et bien sûr de son oncle Fats Domino. C’est en décembre 2002 que Craig Adams se décide enfin à créer sa propreformation. Il s’entoure alors des meilleurs artistes et musiciens que compte laNouvelle-Orléans. Sa formation s’impose rapidement, avec évidence, comme l’unedes plus brillantes de la cité. Les occasions de se produire sur des scènes mythiques se multiplient : “New Orléans Jazz and Heritage Festival”, le “New Orleans French QuarterFestival”… pour ne citer qu’eux.Les consécrations ne tardent pas et sa formation est nominée en 2004 au “Big Easy Entertainment Awards”, un prix attribué aux artistes oeuvrant de manièresignificative à l’enrichissement culturel de la Nouvelle-Orléans. Honoré à de multiples reprises, il a partagé les scènes les plus prestigieuses(Vienne, Juan-les-Pins, New Mood Espagne, Colors of Ostrava en Républiquetchèque, etc.) avec de grands noms du jazz et du funk. Il aura également partagéla scène avec Ayo, Liz McComb… Après son triomphe lors du “Nice Jazz Festival”en juillet 2008 en compagnie de Joan Baez, Craig Adams a ouvert et clôturé les“Victoires de La Musique Jazz” (septembre 2008 sur France 3 et France Inter).Musicien atypique, Craig Adams est désormais membre respecté du jury desGrammy Awards de Gospel. n>

Pour la première fois cet été, Craig Adams, une des grandes figuresaméricaines du gospel, du jazz, du funk et de la soul se produisait à Megèvepour enflammer les estivales musicales. Touché par le charme du village etde la Haute-Savoie, il s’est adonné au chant, à l’orgue, au piano, naviguantentre les styles avec une facilité déconcertante.

Chaque année, Craig Adams fait une tournée en France, voire en Europe. Hivernauxou estivaux, ses concerts le conduisent un peu partout. Il n’hésite pas à enchaîner89 dates avec son redoutable band : sept musiciens dont trois choristes. L’interrogersur des lieux mythiques comme Marciac l’enchante, explique-t’il, avec un redoutableaccent : “J’adore ! Je n’y suis pas allé depuis quatre ans car il n’y a pas beaucoupde lieux qui se prêtent au Gospel”.Le Gospel, une étiquette qui lui colle à la peau et dont il aimerait un peu se défaire.“Il a la même attitude que son parent Fats Domino, indique son agent. S’il voulaitse détacher de l’étiquette Gospel, il ne pourrait faire mieux. D’entrée il met le feu”. En provenance directe de la Nouvelle-Orléans, la terre de ses racines, Craig Adamsn’a montré aucun signe de décalage horaire en cette soirée du 20 juillet 2009.Du tonus, du rythme, de l’émotion... De l’émotion quand il a rendu hommage àBarack Obama “Il nous a apporté l’espoir d’une vie meilleure, l’espoir duchangement”. Du tonus quand il navigue entre les styles pour un show bien rodéoù il laisse de la place à l’improvisation.

Texte : Johana TrossatPhotographie : Megève Tourisme / Benavente / DR.

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Ouvert de 18h00 à 2h00

Période de vacances scolaires ouvert midi et soir

Restaurant Asiatique Sushi Bar Lounge

Place de l’église (aux Caves de Megève) - 74120 Megève Tél. 04 50 21 30 11 - Port. 06 80 08 45 47 - Mail : [email protected]

134 SUR LA TERRECouleurs terroir

Texte : Pascal Arvin-BérodPhotographies : Tops Socquet Megève

Gamin, je me souviens qu'il était dans la ville. Chaque vendredi,j'ouvrais la fenêtre et je jouais du clairon au-dessus des étals.

C'était devenu un petit rituel. (Thierry)

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Ce devait être un vendredi. Quoique... Rien n'est moins sûr. On ne sait plus. En fait, on ne cherche pasforcément à se souvenir du tout premier marché. L'essentiel est de pouvoir le retrouver chaque semaine,comme on irait se procurer son hebdo. Le retrouver chaque vendredi, cinquante-deux fois l'an.

JOUR DE MARCHÉ

C’est l’hebdo du vendredi. Edition après édition, on ne cesse de vanter la fraîcheur de son contenu. Et dire qu'ilest tout en couleurs depuis l'origine. On ne compte plus ses fidèles, abonnés à sa fréquence hebdomadaire. Lesuns le parcourent de long en large, toujours dans le même ordre, les autres y glanent ce qu'ils sont venus y chercher,d'autres picorent au gré de ses colonnes. Il propose largement de quoi se remplir et patienter jusqu'au vendredisuivant, tout en donnant l'occasion de vider son sac ou, à l'inverse, repartir avec un résumé (ou un récit, ça dépend)de la semaine écoulée vue par son voisin ou une lointaine cousine.Bref, on a beau s'obstiner à fouiller, à la recherche de l'édition manquée, pas plus les giboulées que les jours fériésn'ont entamé la régularité du marché. Le mur de Berlin s'est écroulé un vendredi ? Le 9 novembre 1989, c'étaitjour de marché à Megève. Tout comme le 18 mars 1983, le 13 septembre 1987 ou le 18 décembre 2009. Et levendredi, on est à peu sûr de croiser Suzy, Thierry, Gérard, Nathalie, Lucienne et Hélène, munis de leur panier.Pour espérer se glisser dans le panier de ces six Megevans, le produit doit répondre au moins à un critère qu'ilsestiment tous essentiel : la fraîcheur. A les écouter, le poisson du marché donne entière satisfaction. “Ca nouschange du poisson congelé, d'autant qu'il n'est pas excessivement cher. Et il y a du monde, c'est un signe”, indiqueThierry. “Le poisson du marché a l'air plus frais et il y a du choix. Je n'ai jamais été déçue”, renchérit Nathalie. “Unjeune vient de s'installer, il faut le faire travailler”, estime Gérard. Le banc du poissonnier est même, pour Hélène,un point de passage obligé, sinon prioritaire. “Le choix en poissons frais est vaste. On est sûr de trouver celui qu'onveut. Et comme il n'y a pas de poissonnerie à Megève...”



Les poissons et le poulet fermier font l’unanimitéCe rendez-vous est avant tout celui de la vente directe, occasion privilégiée pour certains éleveurs et agriculteurslocaux de proposer les productions de la ferme. La fidélité de Suzy fera le reste. “Je vais à la rencontre des producteurslocaux, ceux qui sont le plus proche de chez nous, notamment les fromagers. Je me fournis pour mon restaurant”.Thierry, lui, n'est pas cuisinier de métier, mais adore mitonner. “Je mange beaucoup de légumes, j'aime les cuisiner.Trouver des légumes frais est donc l’une des raisons premières de me rendre sur le marché, sachant que dans les“super” et les “hyper” du coin, ils ne sont pas toujours très beaux”. S'ils proviennent des Jardins de Passy, leslégumes feront le délice d'Hélène et Suzy, adeptes des produits locaux, tandis que Lucienne ne se lasse pas deceux des paysans d'Ugine. “Au moins, ils viennent à maturation de façon naturelle”. Et le fromage, dans tout ça ? Les Megevans -on s'en serait douté- n'ont pas pour habitude de passer leur tour.Du fromage de chèvre pour Gérard, un peu de tout pour le restaurant de Suzy, l'embarras du choix pour Nathalie,Hélène se dirigeant pour sa part tout droit vers l'étal tenu par une dame originaire d'Hauteluce.




En somme, nos six témoins ont peu ou prou des goûts semblables. Quand vient la question de savoir s'ils viennent chercher un produit dont la qualité gustative esttelle qu'ils hésitent à se le procurer ailleurs, c'est le poulet fermier rôti qui passe la ligne haut la cuisse. Lucienne n'y va-t-elle pas un peu spécialement pour cela ? “Il est cuit à la broche, bien assaisonné”, se délecte-t-elle. Sûr qu'au moment où elle le choisissait, Suzy ne devait pas être loin : “Le vendredi, nous allons cherchernotre poulet fermier sur le marché. C’est le jour où mes enfants et petits-enfants viennent manger, le jour où je ne cuisine pas. Cela fait des années que nous l’achetonsici et pas ailleurs. C'est devenu une habitude. D'ailleurs, nous nous retrouvons toujours avec les mêmes personnes dans la file d'attente”. De là à imaginer Gérardsurgir dans la file, tandis que Lucienne et Suzy sont en grande conversation, avec chacune un délicieux poulet rôti dans le sac, il n'y a qu'un pas. D'ailleurs, ce dernierreconnaît bien volontiers lui aussi cette habitude, “un vendredi sur deux”. Dans le panier d'Hélène, la volaille figure en bonne place, particulièrement celle de Bresse,qu'elle trouve sur son étal favori. Est-ce ce même volailler qui fait le bonheur de Thierry ? Seule certitude : “Il vient avec du poulet, des cailles ou des pigeons. C'estune merveille ! ”Poisson, fromage, fruits, légumes, poulet rôti, sans oublier la choucroute (mentionnée par Gérard) ou encore les olives (Suzy rappelle qu'on n'en trouve pas partout)...petit à petit, le panier de nos six arpenteurs du vendredi s'est rempli de “produits frais qu'on ne trouve pas ailleurs”. Et visiblement, la déception n'est pas un sentimentcourant sur le marché lorsqu'on parle fraîcheur et qualité.



“L’occasion hebdomadaire de se retrouver entre amis”Sur le marché, tous les six viennent surtout trouver ce quelque chose qui ne s'achète pas et sans lequel leurs emplettes de fin de semaine seraient sans douteeffectuées au pas de course. Gérard n'y va pas par quatre chemins : “J'aime le contact humain. Moi qui ai été commerçant, le marché est le lieu où je fais denombreuses rencontres, notamment celle d’anciennes clientes. Au lieu d'y passer une demi-heure, je reste une heure, en prenant le temps”. Pour Suzy, “c'est l'occasionde voir des gens qu'on ne croise pas pendant la semaine : des tantes, des oncles, des clients... Ainsi, on garde le contact. A Demi-Quartier, nous n'avons pas decentre-ville. Alors, nous retrouvons sur le marché de la convivialité. Et puis c'est sympa de pouvoir retrouver nos clients ailleurs qu'au restaurant, nos amis ailleurs quesur notre lieu de travail, et bavarder avec les anciens”. “C'est le but premier”, va jusqu'à dire Hélène : “Sur le marché, on rencontre toujours les mêmes personnes,car nous avons tous un peu les mêmes habitudes ici”. Thierry ne dira pas le contraire : “Le marché est un lieu convivial. Moi qui suis à la retraite, je discute avec uncertain nombre de gens. C'est un moment de détente”. Idem pour Nathalie : “Il y a des gens que l'on ne voit que le vendredi matin, sur le marché. Et les marchandsnous reconnaissent eux aussi. En intersaison, cela dure souvent un peu plus longtemps que prévu”. L'avis est partagé par Lucienne : “Le marché permet de faire desrencontres amicales. Il a ce cachet qu'il doit conserver”. Présent toute l’année, le marché n’offre pourtant pas la même physionomie aux quatre saisons. Thierry se régale au printemps : “Nouveaux légumes, produits sympas.L'été, il faut y aller de bonne heure, car c'est un peu plus touristique”. Même remarque pour Hélène : “J'adore faire mon marché au printemps, pour y trouver lesnouveaux légumes ainsi que des plantes”. L'été n'est pas non plus pour déplaire à Nathalie, puisqu'”il fait beau et les marchands sont plus nombreux”. “La différenceavec l'intersaison est énorme. On trouve beaucoup plus de choses l'été”, a constaté Lucienne, alors que pour Gérard, la meilleure saison est... “ l'été, de loin. On aenvie de traîner. On y voit de jolies femmes, avec un beau bronzage”. Suzy, elle, adapte son rythme en fonction de son travail : “En saison, je dois faire vite. J'y vaisbeaucoup moins l'hiver car j'ai beaucoup de travail. Alors le printemps et l'automne, je traîne, je parle beaucoup”.Voici quelques saisons, le marché s'était déplacé près du centre du village, afin de répondre à la demande de certains commerçants. L'expérience a été renouveléepar la suite en raison de travaux dans la Plaine d'Arly. Pour l'heure, d’autres travaux ayant cours non loin du centre font que le marché a retrouvé son emplacementplaine d'Arly, face au Palais des Sports. Les deux emplacements ont leurs défenseurs, chacun avec leurs arguments.


Au printemps prochain, une réunion de concertation est prévue avec tous les acteurs de ce rendez-vous hebdomadaire, afin d'entendre ces arguments. Mais que disentnos six témoins sur ce sujet ? “Dans les rues, c'est un peu en courant d'air, et la convivialité est moindre”, fait remarquer Gérard. Suzy n'avoue aucune préférence, pasplus qu'Hélène. Face au palais, c'est l'emplacement préféré de Nathalie : “Près de la gendarmerie, l'alimentation est disposée d'un côté, les vêtements de l'autre, çafait moins "marché". C'est trop espacé”. Lucienne opte aussi pour le palais : “Tous les commerçants sont groupés ensemble, alors qu'au centre-ville, ils sont pluséparpillés”. “Au palais, c'est pas mal, on peut se garer à proximité, sauf en saison. Gamin, je me souviens qu'il était dans la ville”. En plein cœur du village en effet,comme le rappelle Thierry. “Chaque vendredi, j'ouvrais la fenêtre et je jouais du clairon au-dessus des étals. C'était devenu un petit rituel”. Par la suite, les étals ontgagné le parking de la gendarmerie avant de prendre leurs habitudes face au palais des sports, sur la Plaine d'Arly. Et comme pour rassurer les commerçants, Hélène assure qu'acheter sur le marché ne leur fait pas de tort : “Je prends des choses que je ne trouverais pas chez eux”.Ainsi, vendredi après vendredi, les Megevans font la file sur leur marché, si bien que les vendredis défilent et que les années... filent. “Les commerçants que l'on voitdepuis des années ont vieilli ; certains ont passé le relais. C'est sympa de voir les jeunes prendre la relève”. Les cabas se remplissent, les langues tournent à pleinrégime. Les produits sont du coin, les nouvelles aussi et c'est en général de première fraîcheur. Les gens, les couleurs, les odeurs, tout se mélange ; c’est un peu lafête de village, chaque semaine.Dès midi, une fois nos six Megevans rentrés à la maison, une nouvelle semaine débute. Jour après jour, les produits seront consommés les uns après les autres, tandisque s’accumuleront des nouvelles à raconter. Pour renverser l'équilibre, rendez-vous le vendredi suivant. Peu importe si ce jour-là, un homme devait remettre un piedsur la lune. Ce sera jour de marché. n>



231 Rue de la PosteMegève

Tél. 04 50 21 21 48

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142 SUR LA TERRESublime

Ingrédients :* 5 moules à soufflé* 100 g de crème pâtissière (réalisée avec 1 œuf entier, 25cl de lait, 20 g de sucre en poudre, 15 g de poudre à crème)* 50 g de Grand Marnier* 175 g de blanc d’œuf* 125 g de sucre en poudre

Préparation :* Beurrer les moules au pinceau avec du beurre fondu. Les chemiser de sucre en poudre. Bien tapoter les moules pour enlever l’excédent de sucre.* Prendre les 100 g de crème pâtissière, incorporer les 50 g de Grand Marnier.* Monter les blancs en neige bien fermes en incorporant les 125 g de sucre en poudre.* Mélanger la première préparation avec les blancs.* Prendre l’appareil avec une spatule. Lisser délicatement la surface afin que rien ne dépasse du moule.* Préchauffer le four à 180°C pendant environ 10 mn. Disposer les moules au centre du four.* Faire cuire pendant 9 mn environ en surveillant la montée du soufflé. Dès qu’il dépasse de 2 bons centimètres avec un chapeau doré, sortir délicatement du four.* Servir chaud.

Suggestion du chef :A déguster avec un verre de liqueur de Grand Marnier Centenaire. n>

Texte : tous droits réservésPhotographie : Atelier du Cyclope

LE SOUFFLÉ DE LASAUVAGEONNE

Nano lève le voile sur un secret jusqu’à ce jour jalousement gardé, qui entre autres délices, a contribué à la renommé

de ce haut lieu de la gastronomie.“L

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144 SUR LA TERREToqués de golf

La Coupe des Chefs est sans nul doute la plus emblématique d’entre toutes.Créée il y a 15 ans par le Baron Edmond de Rothschild, elle réunit chaque annéeune centaine de concurrents issus des métiers de bouche, à qui l’on réserve cettecoupe d’exception. Toqués de golf, ces grands chefs n’en oublient pas moins surle terrain leur passion première qui les drive au détour de neufs trous stratégiques,offrant des haltes gourmandes toujours promises à de grands crus, dont ceux enprovenance des chais de la maison Rothschild.Au fil des ans, les participants se sont fidélisés aux délices de cette savoureusecoupe, mariant les splendides couleurs automnales de son panorama à uneincroyable mise en scène de mets aux saveurs les plus délicates. Sur le parcours,la compétition entre équipes se joue entre deux swings mais aussi derrière lesfourneaux où les chefs golfeurs rivalisent de talent. Foie Gras, poissons et crustacés,gargantuesques pièces de bœuf au barbecue, raclette du Valais, farandoles de

desserts, chocolats fins et sublimes cuvées sont les stars du menu de ce parcoursgolfique atypique. Cet automne, la Coupe des Chefs a innové dans une formule différente. Le parcoursde golf a renoué avec une allure pleinement sportive et a réservé ses agapes àl’issue de la compétition où les haltes gourmandes se sont réunies au cœur d’unvillage hautement gourmet. Installé sur la terrasse du Club House, il a rassembléses délices sur de grands buffets à thème. Toujours aussi beaux et opulents, ilsont comblé les appétits des gourmands, sans réussir à calmer les regrets decertains, nostalgiques des précédentes éditions. Pour ne pas faire de jaloux, le golf du Mont d’Arbois a créé une autre coupe. Lapetite sœur de la Coupe des Chefs est donc née un beau jour de juillet il y a deuxans. Ouverte à tous, les golfeurs ont ainsi leur propre Coupe des Chefs, la Chefs’Cup Baron Edmond de Rothschild.

Au Mont d’Arbois, les coupes, compétitions et Pro Am très fréquentés parles mordus de golf sont aussi sportifs que gastronomiques. Sur les 18 trous,les golfeurs épicuriens croquent la vie à belles dents, dégustant de concertle splendide panorama, les émotions golfiques et les plaisirs de la bonnechair. La saison estivale du Mont d’Arbois crée ainsi ses plus beauxévénements sportifs autour de ses excellentes tables. Du chalet du Montd’Arbois, en passant par la Taverne ou le Club House, les prétextes sontmultiples pour se régaler.

Texte : Caroline GrouletPhotographies : Selo Press

GOURMANDS LES GREENS !Troquant la casquette de golf contre la toque, les chefs de cuisine rejoignent leurs pianos

pour jouer leurs plus belles symphonies aux notes salées et sucrées.“

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Concoctée par les restaurateurs megevans, l’édition 2008 a été un franc succès. Au Club House, les stands desétablissements ont élaboré un menu des plus subtils, mélange de saveurs régionales et exotiques. Tapas duKitschen, thé à la menthe, bricks et tajines de l’Arganier, nems, rouleaux de printemps et poulet au curry duBouddha-Moor, desserts à la chartreuse verte du Chef étoilé Emmanuel Renaut (Les Flocons de Sel)… Douze restaurateurs ont rivalisé de talent pour estomaquer les plus fins connaisseurs. Cet été, la 2ème édition réunissait, comme sa grande sœur du mois de septembre, ses multiples buffets dans unvillage gourmand. Sous d’élégantes tentes blanches abritant de grands comptoirs, les délices se sont conjuguésà toutes les sauces, des plus rustiques aux plus délicates, régalant une centaine de concurrents sous le charmede la convivialité de cette coupe.Toutes les autres compétitions ne s’affichant pas sur le registre de la gourmandise cachent pourtant bien leur jeu car la tradition gourmande du domaine ne s’éclipse jamais. A chaque remise de prix, les cocktails sont aussipétillants que les bulles du champagne millésimé qu’on y déguste. Artisan des ces fabuleux “happy end”, Alexandre Faix très imaginatif, insuffle l’excellence jusque dans ses petites bouchées apéritives, pleines d’inventivitéet de surprises savoureuses. Ici, même les petits canapés ont l’empreinte de la tradition Rothschild, élégante,raffinée et conviviale. n>


L’actrice Cyrielle ClairePierre Photo

Julien du Palo Alto et Frédéric Lefebvre, député et porte-parole de L’UMP - Pierre Photo

Stéphane Collaro et Anny du Super MegèveImagine Photo

Nano et Christophe à la SauvageonnePierre Photo

Daniel Auteuil en balade dans les rues du village - Imagine Photo

Richard Berry, Nano, Patrick Bruel, Jean-Claude Darmon et Jean-Paul Rouve - Pierre Photo

L’équipe du film «Divorces» avec Gérard au Super MegèveImagine Photo

Eric Charden et Nano à la SauvageonnePierre Photo Im

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Megève a toujours été le lieu de prédilection des stars en vacances qui viennent régulièrement s’y ressourcer. Nous les avons «pistées» pour vous, même si beaucoup ont échappé à nos flashes.

146 SUR LA TERREpeople

LE CINTRALa vie est belle...

Brasserie - Bar - Salon de Thé depuis 1937Place de l’Eglise

Tél. 04 50 21 02 60www.lecintra.com

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Une atmosphère et une ambiance uniques à Megève

Martin Solveig et Yves du Palo AltoPierre Photo

Bob Sinclar au Palo AltoPierre Photo

Pierre Colard et Christophe Dechavanne aux Mandarines - Pierre Photo

Geneviève de Fontenay et son inséparable chapeau - Pierre Photo

Eric Charden, Sébastien et son épouseau restaurant Le Torrent - Pierre Photo

Bernard Montiel de passage Pierre Photo

Le DJ Philippe Corti à l’AlpetteRoyal Picture

Joachim Garraud et Adrien du Palo AltoPierre Photo

Guillaume Durand à l’IdéalPierre Photo

L’acteur et humoriste François-Xavier Demaison et Raymond - Imagine Photo

Sarah Barzyk Miss Paris 2008Pierre Photo

David Ginola et Gérard au Super Megève - Imagine Photo

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Nous retrouvons cette année, comme toujours, les fidèles parmi les fidèles avec quelques nouveaux venus qui se sont prêtés de bonne grâce à notre séquence «vus et reconnus».

148 SUR LA TERREpeople

149 SUR LA TERRERestaurants

C'est sur les hauteurs du Mont d'Arboisque Pierre Colard, comme chaque hiver,vous accueille aux Mandarines, lerestaurant d'altitude le plus ancien deFrance, rendez-vous des amis, desfidèles et des stars depuis toujours.Convivialité, charme, cuisine gourmandeet vue splendide sur le Mont-Blanc sontles atouts de cet établissement créé en1934 et cité au GaultMillau. La carte, les fameux plats du jour, lespâtisseries maison et la cave, la plusbelle qu'on puisse trouver à 1.800 m.d'altitude, séduisent tous les gourmets.Le solarium et la vaste terrasse plein sudinvitent à la détente ou aux pausessucrées à l'heure du goûter. Pierre a lesens du bien recevoir et, l'hiver, perpétueles mémorables soirées dîners suiviesd'une descente aux flambeaux.Ouvert tous les jours.

Le Mont d'Arbois - 74120 MegèveTél. 04 50 21 31 27

Directement sur les pistes de ski, cetendroit réputé propose une immenseterrasse avec vue sur le massif deRochebrune, le Mont-Joly et le Vald'Arly. Restauration de tradition : cartevariée, copieux plats du jour, spécialitéssavoyardes, grill extérieur, sandwicherieet snack pour les petites faims ou lesskieurs pressés. Détente et bronzingpour après-midi sur les chaises longuesen regardant skier les graines dechampions sur le petit téléski voisin ouattendre la fin des cours : tout a étépensé pour que le bien-être soit total... L'été, à la croisée des chemins depromenade qui mènent à Rochebrune,le restaurant flanqué de ses grandesterrasses ensoleillées devient le lieu idéal pour se ressourcer et faire aucalme le plein de nature. Salades,grillades et spécialités du pays figurentau registre d'une carte qui privilégietoujours la qualité.

Au coeur du massif de Rochebrune,en contrebas (100 m. à pied de la

gare du Chamois, de la Caboche etdu Rocharbois) - Megève

Tél. 04 50 21 55 19

“Chez Maria”, c’est ainsi que les gensdu pays nomment ce restaurant. Entrente quatre ans, Maria a fidélisé uneclientèle d’ici et d’ailleurs, où amateursde crêpes et de galettes, aux multiplessaveurs, se disputent la place.La carte élargie propose également :spécialités du terroir, salades, potages.On fait le détour pour le lieu, lepersonnage, la table et l’imposantecollection de cafetières émaillées.Sa situation, un peu à l’abri des regards,au pied de la télécabine du Chamois, luiconfère une atmosphère unique en hiverqui devient un véritable havre de paixsous les marronniers en été.

Départ de la télécabine du ChamoisCentre ville - 74120 Megève

Tél. 04 50 21 22 01

Cette adresse revendique l’authenticitédu terroir depuis 1965 et ne faillit pasen matière de service, de décoration etde spécialités.Au cœur d’une ambiance montagne,Karine et Lionel Delacquis s’appliquentà maintenir les traditions de la cuisinesavoyarde : fondues savamment décli-nées, raclettes, tartiflettes, brasérades,gratinées… A la belle saison, la carte estivale separtage entre salle et terrasse pourproposer aussi de belles salades midiet soir. Eté, hiver, on ne rigole ni avec lesdesserts maison ni avec la cave,marquée par la Savoie et les grandscépages. Côté tradition, la Grolleamusera les curieux.

58 Place de la Résistance (face à lapatinoire centrale - départ du Calvaire) 74120 Megève - Tél. 04 50 21 16 44

CARNET GOURMAND

La Caboche Les Mandarines Les Marronniers Au Vieux Megève

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MEGÈVE :

PIERRE PHOTOPlace de l’Eglise - 04 50 21 36 46

MEGÈVE PHOTOImpasse du Chamois - 04 50 21 07 11

SAINT-TROPEZ :6 Rue de la Ponche

04 94 97 28 03 - 04 94 97 12 66

PIERREvotre photographe

www.pierrephoto.com - [email protected]

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151 SUR LA TERRERestaurants

“La vie est belle”... les trois mots clésdu bonheur, chers à Patrick Mourot, sevérifient à chaque instant au Cintra.Cette belle devise, c'est aujourd'huiFabrice Petit qui la fait sienne. Aprèsavoir passé plus de 10 ans auxcommandes auprès de Patrick Mourot,il poursuit la voie tracée depuis 1999 :dynamiser le concept brasserie enl'inscrivant dans les tendances de lagastronomie contemporaine. Un objectifde perfection poursuivi sans relâche parune équipe soudée, en salle, comme encuisine avec la complicité de JacquesMegean, chef étoilé. L'excellence de sesfruits de mer, à déguster à toute heuredu jour ; son bar à huîtres amarré sur laplace du village où l'on peut s'attardersans façon pour quelques instants ; lesgrands classiques de la carte et lesnouveautés s'harmonisant aux couleursdes saisons ; les grands crus, commeles très bons vins de propriétairesdénichés au coeur des vignobles... Toutcela c'est le Cintra qui, plus encore, estrendez-vous des amoureux de la vie.

Place de l'Eglise - Tél. 04 50 21 02 60

La Mamounia fait peau neuve.Le 26 novembre dernier, Didier Picquot,directeur général de l’hôtel a inauguréLa Mamounia en présence de célébrités internationales telles queGwyneth Paltrow, Jennifer Aniston ouOrlando Bloom. Le Palace, rendez-vous des grands dece monde, a été fermé pendant troisans pour une complète rénovation et aété redécoré par Jacques Garcia.

Avenue Bab Jdid 40 040 Marrakech - MarocTél. 00212 524 388 600

[email protected]

Quand une discothèque se transformeen un restaurant asiatique, pas tout à faitcomme les autres, Michel Vaillant y estpour quelque chose. Bien connu destropéziens, il assure l’accueil au Kai Largo à Saint-Tropez, depuis denombreuses années.A Megève, il s’occupe de L’Indochine :restaurant, Sushi Bar, ambiance lounge,déco revisitée en noir et taupe, sofas etfauteuils plantent le décor et invitent àse laisser sustenter de nems, sushis,raviolis, filets de bœuf à la Thaï…Dès 18h00, sushis en continu jusqu’à lafermeture, puis une poignée de minutesplus tard, d’autres délices. Durant lesvacances scolaires, le lieu est aussiouvert de 12h00 à 15h00.Le haut de gamme de la cuisine asia-tique, des produits frais, des mets cuisi-nés sur demande et une cave d’excep-tion signent l’accueil de Michel Vaillant.

Place de l’Eglise Aux Caves de Megève

74120 MegèveTél. 04 50 21 30 11 - 06 80 08 45 47

[email protected]

Aux Ducs de Savoie, le savoir bien-vivreau Pays du Mont-Blanc.

Art de vivreDans un cadre rustique et raffiné, semêlent avec magie, chaleur de l’accueilet qualité du confort. Week-end détenteou séjours sportifs, l’hôtel Aux Ducs deSavoie réalise tous vos rêves devacances, et fait de chaque journée unhymne au bien vivre.

Art de la tableLe restaurant panoramique sur la chaînedu Mont-Blanc vous invite à découvrirtoutes les subtilités d’une cuisinetraditionnelle soignée et inventive,élaborée par notre chef DominiqueWeber. Un bouquet de saveurs douceset sauvages à déguster dans uneambiance chaleureuse et conviviale.

253 Route du Bouchet74920 ComblouxTél. 04 50 58 61 43

www.ducs-de-savoie.com

CARNET GOURMAND

La Mamounia Le CintraL’Indochineaux Caves de Megève Aux Ducs de Savoie


Le Chalet des Jumeaux - Piano & Bar, Brasserie et Cuisine Savoyarde - hiver & soir

Résa Tél. +33 (0)4 50 21 07 39 - Fax +33 (0)4 50 21 06 10 - route du Mont d’Arbois - 74120 Megèvewww.plagedesjumeaux.com - [email protected]

Au Chalet des Jumeaux, vous retrouverez une cuisine soignée alliant brasserie et spécialités savoyardes. Cette année la carte se déroule autour d’un menu et des spécialités de la maison. Les vins sont toujours sélectionnés avec soin. Ce restaurant piano-bar est le rendez-vous incontournable de Megève, l’endroit de la fête. Les artistes de passage dans la station n’hésitent pas à venir prendre le micro pour des soirées inoubliables ! Au programme, le Duo de Saint-Tropez du 26 décembre au 10 janvier et pour les week-end de mars. Philippe Béfort, accompagné

de Maartje, animera vos soirées à partir du 15 janvier, il sera rejoint par Bobby Wilson pour une semaine de février. C’est un univers typiquement montagnard, où se mélangent pourtant naturellement un bar peint par l’artiste contemporain Fabien Verschaere, des projections vidéos et des lumières festives. Le Chalet des Jumeaux est aussi à votre disposition toute l’année pour l’organisation de soirées pour vos mariages, anniversaires ou séminaires (cocktail dînatoire jusqu’à 300 personnes). Le plus : une navette 4x4 de 20h à 3h du matin (n° navette : +33 (0)6 08 07 86 38).

Petit-déjeuner, Formule déjeuner, Tea-Room, Lounge, Brasserie, Bar, ambiance musicale

Toute l’année – De 7h à 2h en service continu en saison

Résa Tél. +33 (0)4 50 21 06 61 - face à la patinoire découverte - 74120 Megèvewww.plagedesjumeaux.com - [email protected]

C’est au Puck et c’est nouveau, Jean-Claude Moreu du Chalet des Jumeaux rejoint Cecil Malortigue pour diriger cette institution mégevanne trop souvent oubliée. Avec pour ambition affichée de lui redonner toute sa place au cœur du village. Pour cela Le Puck sera ouvert toute l’année et de 7h à 2h du matin en service continu en saison. L’espace et le décor sont repensés pour rendre au Puck sa vocation d’origine au service des mégevans tout en préservant et améliorant les acquis et les exigences des vacanciers. Le confort

de la Terrasse aussi sera amélioré par de larges banquettes et le bar totalement relooké en hommage au Hockey. Cécil et Jean-Claude ont demandé à Ludmilla Distel de venir diriger et animer ce lieu qu’ils veulent à son image, élégant et convivial. Pour sûr que ces exigences de soin et de qualité alliées à celle de l’accessibilité et du service redonneront à tous l’envie de reprendre le chemin du Puck pour en faire à nouveau un rendez-vous incontournable de chaque heure. Le plus : une navette 4x4 de 20h à 3h du matin (n° navette : +33 (0)6 08 07 86 38).

Tél. 04 50 21 66 80 - www.guilhem-joai l l iers.com

Un amour de LiensSoph ie Marceau

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Documents

MEGEVE SUR LA TERRE N°16