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Ministère de l’Industrie et du Commerce Rapport annuel 2000-2001 LES PUBLICATIONS DU QUÉBEC

Ministère de l’Industrie et du Commerce · Ce sont les Sociétés du parc industriel et portuaire de Bécancour ... Société générale de financement ... entend réaliser au

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Ministèrede l’Industrieet du Commerce

Rapportannuel2000-2001

LES PUBLICATIONS DU QUÉBEC

Le contenu de cette publication a été rédigé par le ministèrede l’Industrie et du Commerce. Ce document est disponiblesur le site Internet du ministère de l’Industrie et du Com-merce : www.mic.gouv.qc.ca

Cette édition a été produite parLes Publications du Québec1500-D, rue Jean-Talon NordSainte-Foy (Québec)G1N 2E5

Dépôt légal – juin 2001Bibliothèque nationale du QuébecBibliothèque nationale du CanadaISBN : 2-551-19484-9ISSN : 0713-3723

© Gouvernement du Québec, 2001

Tous droits réservés pour tous pays.La reproduction par quelque procédé que ce soit et latraduction, même partielles, sont interdites sans l’autorisa-tion des Publications du Québec.

Monsieur Jean-Pierre CharbonneauPrésident de l’Assemblée nationaleHôtel du gouvernementQuébec

Monsieur le Président,

Conformément à la Loi sur le ministère de l’In-dustrie et du Commerce (L.R.Q., c. M-17, a. 11), jesuis heureux de vous transmettre le rapport annuel duministère de l’Industrie et du Commerce pour l’exer-cice qui a pris fin le 31 mars 2001.

Ce rapport fait état des activités et des résultatsobtenus au regard des axes d’intervention et des gran-des orientations stratégiques du Ministère.

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’ex-pression de mes sentiments les meilleurs.

Ministre d’État aux RégionsMinistre de l’Industrie et du CommerceGilles Baril

Table des matières

PrésentationLettre de présentation à l’Assemblée nationale3

Partie 1Le ministère de l’Industrie et duCommerce 7

1.1 L’historique du Ministère 7

1.2 La mission du Ministère 7

1.3 L’organisation administrative du Ministère 8

1.4 Le personnel du Ministère 8

1.5 Le Plan stratégique 2000-2003 du Ministère8

Partie 2Les réalisations du Ministère 9

2.1 Orientation 1 : Favoriser le développementdes facteurs internes de compétitivitédes entreprises 9

2.1.1 Axe 1 : Supporter l’appropriation de l’innovationpar les entreprises 9

2.1.2 Axe 2 : Appuyer le développement des marchésintérieurs et extérieurs 11

2.2 Orientation 2 : Favoriser le développementdes facteurs externes de compétitivité desentreprises 12

2.2.1 Axe 1 : Contribuer au renouvellement dela structure industrielle québécoise parl’investissement et l’entrepreneurship 12

2.2.2 Axe 2 : Améliorer l’environnement d’affairesdes entreprises 14

Partie 3La gestion du Ministère 17

3.1 La politique de gestion du Ministère 17

3.2 Le renforcement de l’organisation 17

Partie 4Les relations avec nos clientèles 23

4.1 En région 23

4.2 À l’étranger 23

4.3 La métropole 23

4.4 La capitale nationale 23

4.5 Certaines clientèles cibles 24

4.5.1 Les jeunes et le placement étudiant24

4.5.2 L’entrepreneurship féminin 24

4.5.3 Les coopératives 24

4.5.4 L’économie sociale 25

4.5.5 Les autochtones 26

Partie 5Le MIC dans l’actualité 27

5.1 Un rappel de quelques événements importantsqui ont fait l’actualité 27

Partie 6Les politiques et les actions administrativesgénérales 29

6.1 La protection des renseignementspersonnels 29

6.1.1 Les actions réalisées dans l’application du pland’action gouvernemental pour la protection desrenseignements personnels 29

6.1.2 Les priorités d’action pour l’exercice 2001-2002en matière de protection des renseignementspersonnels 29

6.2 La protection des non-fumeurs 29

6.3 L’administration des lois 29

6.3.1 La Loi sur les matériaux de rembourrage etles articles rembourrés 29

6.3.2 La Loi sur les heures et les jours d’admissiondans les établissements commerciaux30

6.3.3 La Loi sur les coopératives et la Loi sur l’aideau développement des coopératives etdes personnes morales sans but lucratif30

6.3.4 La Loi sur les immeubles industrielsmunicipaux 30

6.4 La politique linguistique du MIC 30

Annexe 1 La Loi sur le ministère de l’Industrie et duCommerce et les autres lois relevant de lacompétence du ministre 31

Annexe 2 Les adresses du Ministère au Québec33

Annexe 3 Les adresses du Ministère à l’étranger35

Annexe 4 Les programmes d’aide financière auxentreprises et aux organismes 39

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Partie 1Le ministère de l’Industrieet du Commerce

1.1 L’historique du MinistèreLes origines du ministère de l’Industrie et du

Commerce remontent à 1935, année où le gouverne-ment du Québec mandate le ministère des Affairesmunicipales pour se préoccuper du développement del’industrie et du commerce. Il faudra cependant atten-dre jusqu’en 1943 avant que ne soit créé officielle-ment le ministère de l’Industrie et du Commerce.

Le rôle de ce nouveau ministère consistait à sti-muler et à promouvoir l’expansion industrielle demême qu’à accumuler et diffuser des renseignementsde nature économique et industrielle. Le Ministèreétait alors responsable de l’hôtellerie, de l’artisanat,des pêcheries, de l’industrie forestière et del’acériculture. Il assumait déjà la supervision du bu-reau du Québec à New York, première représentationdu gouvernement du Québec à l’extérieur du Canada,créé en 1940.

Au fil des ans, le mandat du Ministère fut actua-lisé et adapté aux nouvelles réalités du développe-ment économique. C’est ainsi que se sont ajoutés,entre autres, les mandats du développement du tou-risme en 1979, du développement de la technologieen 1988, de la science en 1994 et du commerce exté-rieur en 1996.

Connu jusqu’en 1999 comme le ministère de l’In-dustrie, du Commerce, de la Science et de la Techno-logie, il revient, à la suite de la création du ministèrede la Recherche, de la Science et de la Technologie, àson appellation d’origine, soit le ministère de l’Indus-trie et du Commerce.

1.2 La mission du MinistèreLe ministère de l’Industrie et du Commerce (MIC)

a comme mission de «contribuer au développe-ment économique du Québec en intensifiant la com-pétitivité des entreprises et le développement desmarchés, aux fins d’appuyer la création d’em-plois ». Le MIC joue donc un rôle de premier plandans la mission économique gouvernementale, no-tamment en matière de développement industriel et dedéveloppement des marchés. D’ailleurs, son actions’inscrit en majeure partie dans l’orientation stratégi-que gouvernementale qui vise à « favoriser la prospé-rité économique et sociale du Québec en relançant ledéveloppement économique et la création d’emplois ».

Cette mission traduit le mandat et les champsd’activité du Ministère, définis par sa loi constitutive.Cette dernière décrit ainsi le mandat du Ministère :« Élaborer et proposer au gouvernement des poli-tiques visant à favoriser le développement de l’in-dustrie; voir à leur mise en œuvre, en surveiller eten coordonner l’application».

La clientèle et les partenairesLe MIC entretient des liens continus sur une base

sectorielle et régionale avec les petites, moyennes ougrandes entreprises du Québec et celles de l’extérieurqui désirent faire des affaires au Québec. Il est leprincipal porte-parole gouvernemental concernant lesquestions relatives aux entreprises. Le MIC exerceégalement des responsabilités horizontales dans l’exé-cution de mandats gouvernementaux tels que les ques-tions relatives aux coopératives, au développement demarchés, au placement étudiant et en matière de poli-tique commerciale.

Le Ministère s’associe à l’ensemble de ses parte-naires socioéconomiques afin d’accroître la pertinencede ses politiques et la qualité de ses services. À cettefin, il agit de concert avec les autres ministères etorganismes du gouvernement du Québec qui ont unevocation économique ainsi qu’avec les autres gouver-nements et tous les organismes reliés au développe-ment de l’économie, tels que les regroupements d’en-treprises ou d’entrepreneurs, les syndicats et lesdiverses associations d’affaires.

Pour venir en aide à sa clientèle, le MIC met auservice des entreprises et des décideurs une expertisedes secteurs industriels, du développement de mar-chés, des accords de commerce, de la technologie, dela gestion, du développement industriel, sectoriel etrégional, et de l’entrepreneurship.

Il offre également des produits et services regrou-pés dans les domaines de l’information, de la promo-tion et sensibilisation, du soutien professionnel et tech-nique, de l’aide financière, du partenariat et de lagestion des lois sur l’innovation, la gestion, le déve-loppement des marchés, la production, le développe-ment coopératif, le placement étudiant et l’économiesociale.

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1.3 L’organisation administrativedu MinistèrePour s’acquitter de sa mission et réaliser ses man-

dats, le Ministère s’appuie sur ses cinq entités admi-nistratives, soit les directions générales Industrie, Opé-rations régionales, Planification, Développement desmarchés ainsi que la Direction générale des services àla gestion, et sur les unités relevant du sous-ministrede même que sur les organismes relevant de sonministre. L’organigramme du MIC est reproduit dansles pages centrales de ce rapport.

Le ministre de l’Industrie et du Commerce estégalement responsable de huit organismes qui tra-vaillent au développement économique du Québec.Ce sont les Sociétés du parc industriel et portuaire deBécancour (SPIPB) et de Québec-Sud (SPIPQ), lesSociétés Innovatech du Sud du Québec (SISQ), deQuébec et Chaudière-Appalaches (SIQCA), des Ré-gion-Ressources (SIRR) et du Grand-Montréal, laSociété générale de financement (SGF) et la Sociétéquébécoise d’assainissement des eaux (SQAE).

Au cours de l’exercice 2000-2001, les dépensesdu MIC se sont établies à 274,9 millions de dollars.De cette somme, 129,5 millions de dollars ont servi àla gestion et au financement du programme Brancherles familles sur Internet, 72,3 millions de dollars ontété attribués au soutien technique et 73,1 millions dedollars au soutien financier des secteurs manufactu-riers et commerciaux ainsi qu’au développement ducommerce extérieur.

1.4 Le personnel du MinistèreAu 31 mars 2001, l’effectif total autorisé du Mi-

nistère s’établissait à 690 postes réguliers et 109 occa-sionnels (équivalent temps complet) répartis selon lesclassifications suivantes :

CLASSIFICATION NOMBRE

Administrateurs d’État 5Cadres supérieurs 53

Cadres intermédiaires 2

Professionnels 398Personnel technique et de soutien 232

Sous-total 690

Occasionnels (équivalent temps complet) 109

Total 799

Le personnel régulier est réparti entre les bureauxde Québec (353 postes), ceux de Montréal (173 pos-tes) et les 15 bureaux régionaux (164 postes). Lesfemmes représentent 48 % de l’effectif.

Au cours du dernier exercice, le Ministère a doté179 postes réguliers, embauché 114 employés occa-sionnels, 34 stagiaires et 137 étudiants. Par ailleurs,l’application de son programme de départ à la retraitea permis au Ministère d’engager 50 jeunes diplômés.

1.5 Le Plan stratégique 2000-2003du MinistèreLe Plan stratégique 2000-2003 du ministère de

l’Industrie et du Commerce décrit comment le MICentend réaliser au Québec le développement d’uneéconomie d’avant-garde, créatrice d’emplois et sourcede mieux-être pour tous les citoyens et toutes lescitoyennes du Québec. Le passage d’une économieindustrielle à une société basée sur le savoir provoquedes changements et comporte des enjeux importants.La nouvelle économie repose sur la capacité des so-ciétés de créer des connaissances nouvelles, de lesadapter et de les exploiter.

Au cours des prochaines années, la prospérité duQuébec et la capacité de ses entreprises à réussir surles marchés intérieurs et extérieurs dépendront de larapidité avec laquelle les entreprises réussiront à ac-croître leur productivité. Pour ce faire, elles devrontutiliser l’immense potentiel des affaires électroniques,des technologies de l’information et des nouveauxéquipements de pointe. Elles devront aussi innoversur le plan des procédés de production et des produits.

Pour soutenir les efforts concurrentiels des entre-prises, le Ministère a choisi d’appuyer leur compétiti-vité et d’accélérer leur transition vers une économiefondée sur le savoir. À cette fin, le MIC agit sur ledéveloppement des facteurs internes et externes decompétitivité des entreprises. Ses actions se regrou-pent autour de quatre axes : l’appropriation de l’inno-vation par les entreprises, le développement des mar-chés intérieurs et extérieurs, le renouvellement de lastructure industrielle québécoise par l’investissementet l’entrepreneurship et l’amélioration de l’environne-ment d’affaires.

Par ailleurs, la réalisation du plan stratégique exigedes efforts soutenus de la part de l’ensemble du Mi-nistère et un renforcement de l’organisation sur leplan du transfert des connaissances, du virage vers lagestion stratégique et de la consolidation de son ap-proche client.

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Partie 2Les réalisations du Ministère

2.1 Orientation 1 : Favoriser ledéveloppement des facteurs internes decompétitivité des entreprises

2.1.1 Axe 1 : Supporter l’appropriation del’innovation par les entreprisesL’innovation constitue le facteur déterminant de

la compétitivité et donc de la réussite des entreprises.Pour être compétitives, les entreprises doivent maîtri-ser les coûts et apprendre à gérer le changement en sedotant de stratégies d’affaires qui reposent sur unevision claire de l’environnement dans lequel ellesauront à évoluer. L’innovation doit être au cœur deces stratégies.

Considérée comme une source d’amélioration duniveau de vie, la productivité est un bon indicateur del’état de santé d’une économie. À cet égard, le MICappuie les entreprises pour qu’elles augmentent leurproductivité, participent à la mise en place de réseauxd’affaires électroniques et s’y intègrent activement. Ils’agit là des principaux défis que les entreprises qué-bécoises devront relever pour réussir dans la nouvelleéconomie.

L’indicateur sur l’accélération de la mutation desentreprises vers la production à valeur ajoutée

Nombre de projets d’implantation de nouvellespratiques de production à valeur ajoutée

2001-2002Cible Résultats

500 projets 526 projets

On compte parmi les nouvelles pratiques de pro-duction à valeur ajoutée (PVA) la conception de pro-duits et procédés, la réduction des temps de mise encourse, l’optimisation des flux, la production sur de-mande, la logistique intégrée, la gestion de la mainte-nance, la gestion de la qualité, l’aménagement despostes de travail, l’enrichissement des tâches et d’uti-lisation d’équipements flexibles. Le soutien à l’im-plantation de nouvelles pratiques de PVA dans lesentreprises est mesuré par l’attribution d’aide finan-cière dans le cadre du programme Impact-PME, voletSoutien à l’innovation et aux pratiques avancées.

La participation du Ministère à l’implantation dela PVA ne se limite toutefois pas à l’attribution d’aidefinancière. En effet, en 2000-2001, plus de 1 200dirigeants d’entreprises ont participé à des séancesd’information sur les meilleures pratiques d’affaires.L’organisation de visites industrielles d’entreprisesperformantes a aussi permis à quelque 150 entreprisesde constater les avantages de l’adoption des meilleu-res pratiques d’affaires.

Le partenariat avec le Mouvement québécois dela qualité s’est poursuivi avec la réalisation d’unesérie d’activités et de projets liés aux pratiques degestion avancées. Parmi ces activités, le lancement duMois de la qualité, le Salon sur l’implantation de laqualité ainsi que la tenue des Grands prix québécoisde la qualité ont rejoint plus de 3 500 dirigeants d’en-treprises et travailleurs stratégiques.

Les indicateurs sur l’accélération du virage desentreprises vers l’économie numérique

En 1999-2000, conscient de la nécessité d’uneaction énergique et rapide du gouvernement pour s’as-surer que les PME réussissent le virage qu’impose larévolution numérique, le MIC a élaboré la Stratégiequébécoise de développement des affaires électroni-ques. La première année d’application de cette straté-gie a produit des résultats intéressants.

Nombre d’entreprises sensibilisées et informéessur l’importance des affaires électroniques

2000-2001Cible Résultats

4 000 entreprises 4 022 entreprises

Pour appuyer les entreprises qui veulent connaîtreles diverses étapes à franchir lors de la mise en placed’une solution d’affaires électroniques, le Ministère aentrepris une vaste opération de formation des diri-geants d’entreprises dans toutes les régions du Qué-bec, en collaboration avec le Centre francophone derecherche en informatisation des organisations(CEFRIO).

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En plus des activités à caractère de formation, leMIC a également organisé de nombreux événementsrégionaux et sectoriels de sensibilisation, notammentdans les secteurs de la chimie-plasturgie, de l’indus-trie du médicament, de la filière graphique et de l’aéro-spatiale.

Nombre de centres d’affaires électroniques missur pied sur une base sectorielle ou régionale

2000-2001Cible Résultats

5 centres d’affaires 5 centres d’affaires

Un centre d’affaires électroniques est un regrou-pement, au sein de réseaux ou portails électroniques,d’une masse critique d’entreprises qui font du com-merce interentreprise et qui entretiennent des rela-tions d’affaires entre elles.

L’appui du MIC se traduit par des services-con-seils, la diffusion d’information et l’accompagnementdes regroupements pour l’obtention d’aide financièrede la part du Fonds de l’autoroute de l’information.

Les cinq centres d’affaires électroniques mis surpied en 2000-2001 sont le Babillard emploi, le Portaild’affaires virtuel CooPsco, le Portail de l’industriedes arts graphiques du Québec, le Portail des savoirsde l’innovation, la Vitrine manufacturière virtuelle etincubateur en commerce électronique pour la Mauricie.

Nombre d’entreprises qui offrent des sites Webtransactionnels

2000-2001Cible Résultats

3 300 entreprises Résultats disponiblesen 2001-2002

Un site Web transactionnel permet l’achat ou lavente de biens et services ou encore l’échange dedocuments commerciaux. L’intégration des affairesélectroniques dans les entreprises est très coûteuse.Aussi la Stratégie du Ministère prévoit-elle une aide àl’implantation sous forme de services-conseils et d’ac-compagnement donnés par les conseillers régionauxet sectoriels du MIC ainsi que l’attribution d’un créditd’impôt.

Le Ministère a orchestré la promotion du créditd’impôt au commerce électronique par diverses acti-vités de sensibilisation telles que des sessions d’infor-mation, la participation à des expositions et la publi-cation de bulletins Fiscalité express. Les résultats desactions du MIC en 2000-2001 seront connus au coursdu prochain exercice, après une compilation des cré-dits d’impôt attribués par le ministère du Revenu duQuébec.

L’indicateur sur le soutien aux entreprises pour sedoter des compétences requises

Nombre de spécialistes intégrés ou formés dansles entreprises connaissant des pénuries de main-d’œuvre dans les domaines de pratiques avancéesde gestion et de production à valeur ajoutée(PVA) ainsi que du commerce électronique

2000-2001Cible Résultats

700 spécialistes 735 spécialistes

La qualité et la disponibilité de la main-d’œuvreconstituent des facteurs déterminants de l’évolutionde la productivité. À ce chapitre, l’action du MIC viseà atténuer les difficultés de recrutement de main-d’œuvre. À cet effet, il offre aux entreprises deuxprogrammes : le volet Emploi stratégique pour soute-nir l’innovation du programme Impact-PME et le vo-let Adaptation stratégique de la main-d’œuvre du Pro-gramme d’amélioration des compétences en scienceet en technologie (PACST).

Les autres réalisations pour soutenir l’appropria-tion de l’innovation

À la suite des résultats d’un diagnostic sur laproductivité des entreprises, de l’analyse des princi-paux déterminants de la productivité, de la comparai-son avec l’Ontario, le Canada et les États-Unis, desinterrelations entre productivité, niveau de vie et com-pétitivité, le Ministère a développé une stratégie pouraccélérer l’adoption des meilleures pratiques d’affai-res dans les entreprises. Cette stratégie sera mise enœuvre au cours des trois prochaines années.

Dans sa démarche pour soutenir les entreprisesdans leur appropriation de l’innovation, le Ministèrea, entre autres, émis des visas ou certificats donnantdroit à des crédits d’impôt en matière de design demode, de design industriel, de construction navale etpour la Cité de l’optique. Il a réalisé la mise à jour del’étude sur l’économie du savoir pour le Québec,l’Ontario et le Canada et quelques grands centresurbains comme Montréal, Toronto, Québec et Ot-tawa-Hull. Il a également poursuivi le projet de cour-tage « Industrie-Chercheurs » visant à mailler les be-soins technologiques des PME de l’industrie chimiqueet de la plasturgie aux expertises privées et publiquesen R-D disponibles au Québec, appuyé la mise enplace de centres d’excellence dans les domaines del’imagerie numérique et des télécommunications sansfil, et formé un groupe de travail sur le développementde la R-D précompétitive en aérospatiale.

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2.1.2 Axe 2 : Appuyer le développementdes marchés intérieurs et extérieursAu cours des dernières années, les exportations

du Québec vers les marchés étrangers ont connu uneprogression fulgurante. La performance du Québecs’inscrit à l’intérieur des grandes tendances observéessur les marchés mondiaux depuis dix ans. Ici commeailleurs, l’évolution de l’économie est fonction del’interaction de divers phénomènes. Parmi ceux-ci, onretrouve la multiplication des accords favorisant lalibéralisation du commerce et de l’investissement,l’ouverture des marchés et la réduction ou l’élimina-tion des obstacles réglementaires ainsi que l’interna-tionalisation croissante des affaires qui se traduisentpar l’accentuation du commerce intrafirmes, la sous-traitance internationale, les fusions ou acquisitionsd’entreprises et le commerce électronique.

Les perspectives quant à l’évolution de l’écono-mie mondiale au cours des prochaines années laissentprésager la prépondérance des conditions qui ont fa-vorisé la progression des exportations québécoises.La progression attendue ne pourra toutefois pas seréaliser sans des efforts constants.

L’offre de services du MIC en exportation com-prend une gamme de produits et services qui facilitentles contacts des entreprises avec des partenaires po-tentiels à l’étranger tels que l’organisation de mis-sions et foires, l’accueil de missions, l’appui à laparticipation à des événements promotionnels à l’étran-ger, des séminaires de formation et de l’aide finan-cière pour faciliter les démarches à l’exportation.

Au cours du dernier exercice, le MIC a concentréses actions sur les entreprises ayant fait leur entrée surles marchés internationaux depuis 1996 afin qu’ellesconsolident leurs activités à l’échelle internationale,sur les entreprises dynamiques déjà rompues à l’ex-portation pour qu’elles consolident leurs marchés ac-tuels et accroissent leurs efforts de diversificationvers des marchés porteurs, et sur la clientèle des nou-veaux exportateurs pour les inciter à entreprendre desdémarches d’exportation.

Le tableau suivant indique les résultats obtenuspar les entreprises qui ont participé aux activités orga-nisées par le MIC.

Résultats obtenus à la suite des actions du MICpour le développement des marchés

Total

Activités (missions et accueil de missions) 92,0

Participants 1 074,0Ventes réalisées en M$ 767,2

Retombées directes au Québec en M$ 543,4

Maintien et création d’emplois 4 170,0Signatures avec des intermédiaires de ventes 610,0

Signatures d’accords industriels 77,0

L’indicateur sur l’élargissement de la clientèle desnouveaux exportateurs

Nombre d’entreprises s’étant structurées et ayanteffectué une première démarche dans un marchéhors du Québec

2000-2001Cible Résultats

250 entreprises 319 entreprises

Cet indicateur mesure le nombre d’entreprises quiont eu recours aux services du MIC au moins une foiset qui ont réalisé au moins une vente à l’étranger en2000-2001. Une entreprise qui se structure élabore unplan d’affaires internationales, planifie et organiseune première démarche de prospection des marchés.Les 319 entreprises ont bénéficié du volet Développe-ment des marchés d’exportation (promotion et pros-pection des marchés) du programme Impact-PME.

Degré d’avancement de l’élaboration d’une politi-que de commerce extérieur

• Le diagnostic préalable à la formulation de lapolitique a été complété.

• L’élaboration de la politique est en cours, aveccomme objectif de tenir une consultation quantà son contenu à l’automne 2001.

Les autres réalisations du Ministère pour appuyerle développement des marchés

Au cours du dernier exercice, le MIC a récom-pensé les nouvelles entreprises exportatrices s’étantillustrées par la remise de prix régionaux et nationaux.Ces reconnaissances ont été médiatisées aux échellesnationale et régionale.

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Le Ministère forme les entreprises intéressées audéveloppement des marchés étrangers. Durant l’exer-cice 2000-2001, le MIC a organisé 16 séminaires quiont regroupé plus de 630 participants. Ces séminairesvisaient les marchés de l’Amérique du Nord, de l’Eu-rope de l’Ouest et centrale, de l’Afrique et du Moyen-Orient. Un de ces séminaires s’est tenu à Beijing, enChine, et portait sur les répercussions des technolo-gies de l’information dans le domaine du transportaérien.

L’activité Export-Action 2000 permet la rencon-tre d’exportateurs québécois avec les conseillers éco-nomiques et attachés commerciaux. Cette activité s’estdéroulée à Québec, Trois-Rivières et Montréal. Àcette occasion, quelque 250 entreprises de secteursvariés ont obtenu près de 600 rendez-vous individuelsavec les 22 conseillers économiques et attachés com-merciaux répartis dans 11 pays.

Par ailleurs, le programme La Décennie québé-coise des Amériques a obtenu d’excellents résultats.Les ventes additionnelles réalisées sur le marché latino-américain par l’entremise du programme atteignentprès de 25 millions de dollars. Quelque 110 projetsont bénéficié de l’appui du Ministère, plus de 550 en-treprises ont participé à ces activités et 70 nouveauxexportateurs ont foulé le sol des pays latino-améri-cains. Les secteurs de la construction, de l’environne-ment, de la géomatique et des technologies de l’infor-mation ont été les plus actifs. La publication de onzeguides d’affaires et la production bimensuelle d’unbulletin d’information sur l’Amérique latine consti-tuent des éléments importants d’information transmisaux entreprises.

Dans le secteur du commerce, le Ministère a orga-nisé en juin 2000 le premier Forum du commerce duQuébec. Les résultats de cette consultation d’enver-gure ont été utilisés pour élaborer la stratégie d’actionministérielle en matière de commerce qui sera renduepublique au cours de la prochaine année.

Sur le plan des marchés locaux, la troisième cam-pagne de promotion des produits québécois Québecen vitrine a réuni les principaux acteurs du secteurcommercial au Québec. Près de 15 000 points devente répartis dans toutes les régions du Québec ontparticipé à l’événement, ce qui représente une aug-mentation de 5 000 par rapport à 1999.

Par ailleurs, le MIC a soutenu plusieurs activitésde promotion dans divers secteurs. Soulignons, parexemple : la Griffe d’Or, la Griffe RDI, l’Émission D,le Salon Mode Hommes pour le secteur de la mode etdu design; le troisième concours du prix PerformASsoulignant les efforts d’une entreprise chimique pour

innover et développer ses marchés; les prix Homma-ges 2001 pour les projets en technologie de l’informa-tion dans les organisations publiques; les Phénix del’environnement.

Le programme Soutien aux vitrines technologi-ques (PSVT) permet aux entreprises de promouvoiren situation réelle des produits ou procédés nouveauxdont le développement est terminé. Quelque 12 dos-siers ont été acceptés pour une aide totale de 3,3millions de dollars et des investissements de 14,2millions de dollars qui ont entraîné la création de 380emplois. Le Ministère a également mis sur pied leprogramme Appui au développement d’une Cité del’optique dans la région de Québec, volet commercia-lisation.

À titre de responsable gouvernemental du déve-loppement des marchés, le MIC a réalisé la mise àjour de deux documents : Tendances Québec, qui pré-sente le Québec à l’échelle internationale, et Québecéconomique destiné au Québec. De plus, il a publié leBulletin mensuel sur le commerce international duQuébec ainsi qu’une étude sur l’industrie du meubledepuis l’entrée en vigueur de l’Accord de libre-échange.

2.2 Orientation 2 : Favoriser ledéveloppement des facteurs externesde compétitivité des entreprises

2.2.1 Axe 1 : Contribuer aurenouvellement de la structure industriellequébécoise par l’investissement etl’entrepreneurshipLe Québec dispose d’une économie d’avant-garde,

comme en témoignent la proportion des industries àforte intensité technologique et l’apport remarquabledu commerce international dans la croissance écono-mique. Cependant, le poids des industries à moyenneet haute intensité technologique est encore nettementinférieur à la moyenne des pays du G 5 (États-Unis,Japon, Allemagne, France et Royaume-Uni). Inverse-ment, le pourcentage des industries à faible intensitétechnologique demeure encore relativement élevé. Parrapport aux investissements étrangers, le Québec faitface à un paradoxe : alors qu’il offre des coûts d’im-plantation et d’exploitation parmi les plus bas dumonde, il n’en récolte pas toujours les bénéfices en cequi concerne les investissements.

Les actions du Ministère portent autant sur lerenforcement de la structure industrielle que sur sonrenouvellement.

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Les indicateurs de renouvellement de la structureindustrielle

Le renouvellement de la structure industrielle, parle dynamisme de l’entrepreneurship québécois tantsur une base individuelle que collective et l’essor desPME, est essentiel pour que le Québec fasse bonnefigure dans le contexte de l’économie mondiale etrelève le défi de l’emploi. À cette fin, le MIC contri-bue à la mise en place des conditions favorables àl’éclosion de l’entrepreneurship de même qu’à l’élar-gissement et au renouvellement de la baseentrepreneuriale en mettant au point des approchesconcernant la fusion, l’acquisition et le transfert d’en-treprises, en élaborant une stratégie nationaled’entrepreneurship ainsi qu’une politique de dévelop-pement des coopératives.

Le degré d’avancement de la mise au point d’ap-proches relativement au phénomène des fusions etacquisitions et du transfert des entreprises

• L’inventaire des fusions et acquisitions d’en-treprises est terminé, ainsi qu’une analyse som-maire.

• La réflexion sur les fusions et acquisitions sepoursuivra au cours de l’exercice 2001-2002.

• Le Ministère poursuit sa réflexion sur la relèvedans les entreprises familiales

Le degré d’avancement de l’élaboration et de lamise en application d’une stratégie nationaled’entrepreneurship

• Les travaux d’élaboration de la stratégie natio-nale en entrepreneurship se sont poursuivis enportant une attention particulière à certains as-pects plus précis tels que l’essaimage, la re-lève, l’entrepreneurship féminin et le parrai-nage de jeunes entrepreneurs.

• En ce qui concerne le parrainage de jeunesentrepreneurs, le MIC collabore à la mise enplace d’un réseau panquébécois de cellules deparrainage avec la Fondation de l’entre-preneurship et le Fonds Jeunesse Québec.

• La stratégie devrait être présentée en coursd’exercice 2001-2002.

Les indicateurs de renforcement de la structureindustrielle

Dans le but de renforcer la structure industrielledu Québec, le MIC met l’accent sur le développementde stratégies industrielles pour orienter l’investisse-ment, sur la mise en place d’une vigie pour la réten-tion et l’expansion des entreprises afin d’éviter lesdésinvestissements et sur la stimulation des investis-sements étrangers pour concrétiser des projets indus-triels majeurs.

L’amélioration de la performance des investisse-ments sera appuyée par la mise en œuvre de stratégiesindustrielles de portée gouvernementale. À cet effet,le MIC a conçu, en cours d’exercice, un processusd’élaboration des portraits et des stratégies industrielsen collaboration avec d’autres ministères. Le Minis-tère prévoit élaborer des stratégies industrielles en2001-2002 dans les secteurs des technologies de l’in-formation, de l’automobile et de l’aluminium semi-ouvré.

Le degré d’avancement de l’implantation de la vi-gie pour la rétention et l’expansion des entreprises

• Mise en place de trois projets-pilotes dans lesrégions du Bas-Saint-Laurent, du Centre-du-Québec et de Montréal. Ces expériences ontété concluantes et le déploiement des réseauxde vigie est amorcé dans toutes les régions. Ildevrait être terminé en juin 2001.

• Toutes les régions ont entrepris l’inventairedes entreprises stratégiques de leur territoirerespectif.

• En 2000-2001, le Ministère est intervenu di-rectement auprès de 86 entreprises à risque.Parmi ces interventions, 70 ont été réaliséesauprès d’entreprises touchées par des mises àpied de personnel ou une fermeture.

Le degré d’avancement de l’élaboration d’une po-litique québécoise d’attraction des investissementsétrangers

• L’élaboration de la politique d’attraction desinvestissements directs étrangers est en cours.

• Un diagnostic sur l’investissement étranger auQuébec comparé avec celui de l’Ontario et duCanada (mesure de la présence des sociétésétrangères au Québec, écart des taux d’inves-tissement, principaux déterminants de l’inves-tissement étranger et quantification, etc.) a étéréalisé.

• La politique devrait être présentée en 2001-2002.

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Le degré d’avancement de l’élaboration d’une po-litique de développement des coopératives

• En janvier 2001, le Conseil des ministres adonné son aval à un mémoire d’intention surl’élaboration d’une politique de développementdes coopératives.

• La politique s’articule autour de quatre grandsaxes : l’adoption d’un cadre légal facilitant etnovateur; la création et l’amélioration d’outilsde capitalisation et de financement adaptés à laréalité coopérative; l’amélioration de l’offre deservices-conseils aux coopératives et la recon-naissance des coopératives par l’intégration etl’harmonisation de l’action gouvernementaleen matière de développement des coopérati-ves.

• La politique fait présentement l’objet d’unevaste consultation. Elle sera finalisée au coursde l’exercice 2001-2002.

Le nombre de nouvelles coopératives créées

2000-2001Cible Résultats

200 coopératives 155 coopératives

Le Ministère s’est fixé une seule cible chiffréepour le renouvellement de la structure industrielle.Cette cible concerne la création de coopératives.

Le résultat de cet indicateur permet de voir ledegré de développement du secteur coopératif et sacontribution au renouvellement de la structure indus-trielle. Que la cible n’ait pas été atteinte est attribuable,entre autres, au fait qu’il ne se crée plus de coopérati-ves en aide domestique en raison du contingentementdu nombre d’entreprises accréditées et soutenues parle Programme d’exonération financière pour les ser-vices d’aide domestique. Ce secteur a connu une crois-sance importante au cours des trois dernières années.On observe également une légère baisse du côté descoopératives de solidarité après des percées significa-tives dans divers domaines reliés à l’économie so-ciale.

Les autres réalisations pour appuyer l’investisse-ment et l’entrepreneurship

Le Ministère a soutenu de nombreux projets in-dustriels, dont la réalisation de 25 études de faisabilitépar le biais du programme Aide à la concrétisation deprojets industriels (PACPI). Il a également apporté unsoutien technique et financier à l’Institut international

des télécommunications et a assuré la cogestion del’Entente Canada-Québec sur l’utilisation des don-nées Radarsat.

Le Ministère a rédigé de nombreux avis ministé-riels et donné des conseils stratégiques à divers orga-nismes et partenaires, dont Investissement Québec etle Fonds de diversification de la capitale. Il a coor-donné la contribution de l’industrie québécoise auxplans d’action du Québec et du Canada et à l’élabora-tion de la position canadienne aux négociations inter-nationales sur les changements climatiques. Il a éga-lement organisé un colloque sur les occasions d’affairesdécoulant des changements climatiques.

Au cours du dernier exercice, le Ministère a con-sulté des acteurs financiers et technologiques sur laproblématique du capital de risque. Les résultats decette consultation pourraient déboucher sur l’élabora-tion d’une politique relative au financement des entre-prises.

2.2.2 Axe 2 : Améliorer l’environnementd’affaires des entreprisesLe rôle de l’État dans le fonctionnement de l’éco-

nomie a été passablement modifié au cours des der-nières années. Devant la nécessité d’augmenter lerythme de croissance économique et la création d’em-plois, les gouvernements des pays de l’OCDE se sontfixé comme objectif d’améliorer la performance dusecteur privé en révisant les politiques qui nuisent aufonctionnement de l’économie et à la compétitivitédes entreprises, en développant un environnement con-currentiel, en éliminant les difficultés structurelles eten recherchant une meilleure synergie entre les sec-teurs industriels.

Le MIC veille au développement harmonieux desentreprises en agissant directement sur certains fac-teurs de l’environnement par le renforcement du tissuindustriel par le réseautage, par l’élaboration de stra-tégies industrielles régionales et par la défense desintérêts des entreprises en matière de politique com-merciale.

Il agit aussi sur l’environnement des entreprisesen faisant connaître leurs besoins et leur situation ouen formulant des propositions concrètes auprès desautres instances gouvernementales et acteurs écono-miques sur divers sujets. Par ailleurs, la collaborationque le MIC établit avec les autres instances gouverne-mentales est primordiale afin qu’elles orientent leursactions dans le prolongement des axes d’interventiondu Ministère dans l’ensemble des régions du Québec.

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La concertation sectorielleLa concertation sectorielle permet aux divers ac-

teurs d’un secteur d’avoir une vision commune dudéveloppement de leur industrie. Le Ministère a pour-suivi ses efforts de concertation en coordonnant etsoutenant les tables de concertation de la métallurgie,de la pétrochimie et du raffinage, de la pharmavision,de l’industrie électrique, de l’aérospatiale et du Clubtélécom.

La concertation sectorielle mène à la réalisationde projets communs qui permettent aux entreprises des’adapter aux nouvelles exigences de l’économie. Àcet effet, le MIC a soutenu 40 projets provenant d’as-sociations sectorielles industrielles, pour une aide to-tale de 710 000 $.

La politique commercialeAu cours du dernier exercice, le MIC a coordonné

le travail de préparation et le suivi des positions duQuébec lors de la négociation des accords de com-merce. Il a concentré son action sur le suivi des négo-ciations de la Zone de libre-échange des Amériques(ZLEA) et la tenue du Sommet des Amériques deQuébec. Il a travaillé à la préparation de négociationsde l’Organisation mondiale du commerce (OMC) surl’agriculture, les services et la diversité culturelle. Ils’est également préparé aux répercussions de l’Ac-cord Canada–États-Unis sur le bois d’œuvre et amorcédes travaux sur le chapitre 11 de l’Accord de libre-échange nord-américain (ALENA) portant sur les pou-voirs réglementaires des provinces. Le Ministère apoursuivi les négociations du chapitre sur l’investis-sement de l’Accord sur le commerce intérieur (ACI).Des travaux ont aussi été amorcés concernant l’accèsaux marchés du Costa Rica et de l’Amérique centraleainsi que des marchés publics de l’État de New York.

En matière de différends, le Ministère a défendules intérêts du Québec et de ses entreprises dans plu-sieurs litiges commerciaux, notamment les litiges àl’OMC portant sur les exportations de produits lai-tiers, le bois d’œuvre, le litige relatif à l’interdit d’im-portation de l’amiante, les litiges sur les subventionsaux exportations d’avions régionaux, sur la loi cana-dienne sur les brevets pharmaceutiques et sur les pro-duits de magnésium. Le Ministère a aussi entreprisdes consultations sur le régime de distribution de labière au Nouveau-Brunswick, en vertu de l’ACI. En-fin, le MIC s’est assuré que ses propres programmesainsi que ceux des autres ministères soient conformesaux divers accords.

Les stratégies industrielles régionalesLe MIC a conduit une large consultation des ac-

teurs régionaux de la Mauricie et dévoilera au cours

de la prochaine année une stratégie extensive de con-solidation et de diversification de l’économie de laMauricie. Cette consultation servira de modèle à desdémarches similaires dans d’autres régions du Qué-bec, notamment les régions-ressources.

Le Ministère a poursuivi ses travaux en vue del’élaboration d’une stratégie régionale pour la métro-pole. Diverses analyses et études sont terminées; lastratégie devrait être déposée à l’automne 2001.

L’allégement réglementaire etadministratif (Portail de démarraged’entreprises)Le plan annuel d’allégement réglementaire et ad-

ministratif a été produit, et le MIC s’est doté d’un pland’action en la matière pour la prochaine année; lePortail de démarrage d’entreprises constitue la piècemaîtresse des actions qu’il entend mener.

En juin 2000, le Groupe-conseil sur l’allégementréglementaire a déposé un rapport sur la simplifica-tion des formalités administratives découlant de laréglementation québécoise et a désigné le MIC commegestionnaire du projet de Portail de démarrage d’en-treprises. Ce projet a pour but d’offrir dans Internetune trousse de démarrage d’entreprise qui faciliterales démarches des personnes qui souhaitent lancerune entreprise. Cet outil permettra à l’entrepreneur decompléter, à partir d’un ordinateur, plusieurs démar-ches requises par les ministères et organismes, notam-ment pour l’obtention de permis, d’autorisations etd’inscription. De plus, il offrira à l’entrepreneur unservice pour l’aider à faire ses choix et à prendre sesdécisions quant au démarrage de son entreprise. Cedernier aura également accès à des formulaires deministères et d’organismes qu’il pourra télécharger,remplir et transmettre dans un cadre sécurisé.

La réalisation du projet Portail de démarrage d’en-treprises s’échelonne jusqu’en 2003 et comporte deuxphases. La phase I consiste à réaliser une versionpréliminaire du portail qui sera fonctionnelle, maisnon transactionnelle. Cette phase est déjà avancéepuisque la conception du site Web est terminée toutcomme l’identification des formulaires qu’on doit yretrouver. Elle sera achevée et lancée au cours de laprochaine année. La phase II, qui se réalisera d’avril2001 à mars 2003, rendra le portail gouvernementaltransactionnel et sécuritaire.

Enfin, le projet Portail de démarrage d’entrepri-ses met à contribution de plus de 30 ministères etorganismes et nécessite l’intégration de 140 permisd’enregistrement. Cela en fait un projet d’envergureautant par sa gestion que par la compilation de l’infor-mation et l’accès à l’information contenue dans ceportail transactionnel.

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Les autres réalisations pour améliorer l’environne-ment d’affaires

Dans le but d’améliorer l’environnement d’affai-res, le Ministère compte plusieurs réalisations à sonactif. En voici quelques exemples.

Il a participé aux travaux sur l’assujettissementdu secteur manufacturier à la Loi sur les décrets deconventions collectives et il a contribué au rapport duministère des Finances sur la politique d’achat desmédicaments.

Le MIC a participé à l’organisation et a soutenufinancièrement de nombreux événements axés sur laréussite en affaires tels que la soirée du Québec lorsdu congrès de l’Association mondiale des normes entélécommunications, des forums PME et des salonsde l’entreprise.

Le Ministère a également participé à des comitésinterministériels visant à développer des stratégiesintégrées de communication ou des actions concer-tées avec des homologues d’autres gouvernements oudes partenaires avec lesquels des ententes de collabo-ration ont été conclues, notamment par des comités deconcertation pour les missions de Team Canada, lesmissions du premier ministre, les missions du vice-premier ministre, les missions du ministre, la Saisondu Québec à New York, et bien d’autres.

Le Ministère a collaboré avec le ministère del’Environnement au développement des politiques surla biodiversité écologique et le développement dura-

ble. Il a aussi participé à l’analyse de divers projets derèglement, dont ceux sur les sols contaminés, l’eaupotable, les matières dangereuses et l’utilisation d’ins-truments économiques à des fins environnementales.Il a de plus analysé de nombreux projets de natureindustrielle soumis à la procédure d’évaluation etd’examen des répercussions sur l’environnement.

Le MIC a été appelé à coordonner les travauxd’équipes interministérielles rattachées à la promo-tion du Québec économique ici et à l’étranger. Celles-ci étaient formées principalement de représentants dela Société générale de financement (SGF), d’Investis-sement-Québec, de Montréal International, du minis-tère des Affaires municipales et de la Métropole(MAMM), du ministère des Relations internationales(MRI), du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries etde l’Alimentation (MAPAQ), du ministère des Res-sources naturelles (MRN), du ministère des Finances(MF), d’Hydro-Québec, de l’Association des profes-sionnels en développement économique du Québec(APDEQ) et de la Société de promotion économiquedu Québec métropolitain (SPEQM). Les salons inter-nationaux de l’aéronautique et de l’espace qui se tien-nent à Farnborough en Angleterre ou à Le Bourget enFrance, l’expo-rencontre Euralliances 2000 à Paris, lepremier salon des technologies de l’information et destélécommunications du Québec, qui s’est tenu en Eu-rope, en sont des exemples.

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Partie 3La gestion du Ministère

3.1 La politique de gestion du MinistèreLes activités du Ministère se déroulent dans un

cadre de gestion qui permet de réagir rapidement auxchangements. Les valeurs sur lesquelles s’appuientses activités sont exprimées dans son plan stratégiqueet respectent les règles d’éthique qui s’appliquent àl’ensemble de la fonction publique québécoise.

3.2 Le renforcement de l’organisationPour soutenir adéquatement les efforts d’adapta-

tion de sa clientèle à la mondialisation des marchés,aux mutations structurelles et à la révolution des tech-nologies de l’information, le MIC doit lui aussi s’adap-ter aux nombreux changements et adopter les meilleu-res pratiques d’affaires de l’organisation publiqued’aujourd’hui et de demain.

Afin de réaliser les objectifs contenus dans sonplan stratégique, le Ministère s’est fixé, au cours dudernier exercice, des priorités quant au renforcementde son organisation : s’affirmer en tant que ministèrede la connaissance, poursuivre son virage vers la ges-tion stratégique et consolider son approche client.

Le MIC, un ministère de la connaissanceAu sein du gouvernement, le MIC possède une

connaissance et une expertise uniques du développe-ment économique, commercial et industriel, ainsi quedes stratégies et politiques adoptées par les autresgouvernements. Il doit rendre cette connaissance dis-ponible tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du Minis-tère.

Les communicationsLes communications internes et externes jouent

un rôle de premier plan dans un ministère de la con-naissance. C’est pourquoi le Ministère a élaboré etadopté le Plan cadre de communication pour la pé-riode 2000-2003. Ce plan facilite la complémentaritédes actions des directions, l’adhésion du personnelaux objectifs ministériels et positionne le MIC commeacteur clé du développement économique du Québecet comme porte-parole auprès du gouvernement duQuébec à propos des questions relatives aux entrepri-ses.

Le développement des ressourceshumainesPour maintenir son statut de ministère de la con-

naissance, le MIC mise sur des services-conseils tech-niques de qualité pour les entreprises. Cela impliquele renforcement et le renouvellement des compéten-ces.

Le Ministère vise l’utilisation optimale de sesressources humaines. Dans cette optique, le dévelop-pement professionnel de son personnel est axé surl’acquisition et la mise à jour des connaissances pardes activités de formation sur, notamment, la stratégied’entreprise, les stratégies industrielles, le diagnosticd’entreprise, le commerce électronique, la formationen langues étrangères ainsi que sur la sensibilisation àla modernisation de la fonction publique. À cetteformation s’ajoute la participation à des conférences,colloques et congrès.

Une attention particulière a été portée aux chan-gements qui surviennent dans le contexte de la moder-nisation de la fonction publique, notamment en ce quia trait à l’implantation d’un nouveau cadre de gestionaxé sur les résultats, la gestion par projet, le dévelop-pement des compétences comportementales et l’ex-pertise du personnel en fonction des nouveaux défisdu Ministère, et la formation en matière de nouvellestechnologies. À cet égard, le personnel cadre du Mi-nistère a pu bénéficier d’activités de formation sur lagestion du changement, la protection des renseigne-ments personnels, le savoir-faire à l’international et lagestion de missions ministérielles. Le programme deformation des cadres insiste sur la gestion et la mobi-lisation des équipes dans un contexte de changementsorganisationnels et sur l’appropriation des valeurs parleur intégration aux activités quotidiennes.

Le réseau intégré de veille ministérielleCompte tenu de l’expertise et de la connaissance

de pointe de son personnel ainsi que de son accès à unvolume considérable d’information spécialisée, leMinistère a mis sur pied un projet-pilote de réseau deveille ministérielle. Selon les résultats obtenus, leMinistère souhaite étendre son réseau en créant descellules de veille qui concentrent leur action sur despriorités ministérielles.

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Le MIC poursuit son virage de la gestionstratégiqueDans le cadre des objectifs que s’est fixés le

gouvernement par rapport à la modernisation de lagestion publique et en réponse aux impératifs de laLoi sur l’administration publique, le Ministère estdéjà pleinement engagé dans une approche de gestionintégrée et, à certains égards, fait figure de pionnier.Le Ministère poursuit la mise en place d’une gestionaxée sur les résultats en s’appuyant quotidiennementsur les orientations du plan stratégique, en se donnantles moyens de faire le suivi de ses actions, d’en mesu-rer les résultats et d’en rendre compte aux autoritésgouvernementales.

Parmi les mesures mises en place en 2000-2001pour assurer une meilleure cohésion de l’action duMIC, mentionnons un processus continu de planifica-tion stratégique, une démarche de programmation mi-nistérielle en ce qui a trait aux orientations, au pland’action, à la programmation et à son suivi, l’implan-tation d’un tableau de bord ministériel pour les ciblesdu plan stratégique, un processus continu d’évalua-tion de programmes et la mise en place d’un pland’évaluation.

Par ailleurs, le MIC continue sa mise à niveau desmécanismes de gestion avec un plan de délégation deressources humaines, matérielles et financières et avecles travaux visant l’implantation progressive et har-monieuses du projet de Gestion intégrée des ressour-ces humaines, financières et matérielles (GIRES).

Le MIC renforce son approche clientLe gouvernement a adopté en juin 1999 la nou-

velle Loi sur l’administration publique ayant pour butd’améliorer les services à la population. Cette loidonne aux ministères et organismes de nouvelles res-ponsabilités, dont celles de connaître les attentes descitoyens, de rendre publique une déclaration conte-nant leurs objectifs quant au calibre et à la qualité deces services.

La nouvelle loi prévoit également que les ressour-ces informationnelles doivent être utilisées aux finsde simplifier et de rendre plus accessibles les servicesà la population et aux entreprises. Réduire le proces-sus bureaucratique fait aussi partie des dispositionsprévues par la nouvelle loi.

Pour répondre aux objectifs de la Loi sur l’admi-nistration publique, le ministère de l’Industrie et duCommerce a réalisé et mis en œuvre diverses mesuresafin d’améliorer le service aux entreprises et aux ci-toyens telles qu’un sondage auprès de sa clientèle, unplan d’amélioration du service d’accueil téléphoni-que, une déclaration de services auprès des citoyens et

des entreprises et un plan de modernisation des pro-cessus et des technologies de l’information.

Le sondage clientèleUn sondage a été réalisé en mai et juin 2000

auprès de 1 517 entreprises qui ont traité avec leMinistère au cours des deux dernières années. L’étudedémontre que 72,7 % de la clientèle est satisfaite desservices offerts par le Ministère. Elle indique aussi lesaméliorations à apporter sur le plan des services. Deplus, les résultats du sondage ont permis d’élaborerune version préliminaire de la Déclaration de servicesauprès des citoyens et des entreprises, permettront dejuger de l’évolution de la qualité des services duMinistère et serviront à élaborer le plan d’améliora-tion du Ministère qui deviendra un outil de redditionde comptes.

Le Plan d’amélioration de l’accueiltéléphoniqueEn décembre 2000, le MIC a instauré un plan

d’amélioration de ses services d’accueil téléphoni-que. Les mesures mises en place permettent à la clien-tèle d’accéder plus facilement à l’information et delaisser un message en tout temps, quel que soit leposte d’accueil auquel elle s’adresse.

Tous les employés du Ministère auront accès d’iciquelques mois à un guide d’accueil comprenant no-tamment les processus liés à l’accueil téléphonique etun inventaire des outils informatiques disponibles surles produits et services du Ministère et des autresorganismes partenaires. Enfin, des processus serontdéveloppés pour, entre autres, assurer la mise à jourde l’information contenue dans ces outils.

La Déclaration de services auprès descitoyens et des entreprisesLe 1er avril 2001, le MIC a rendu publique sa

Déclaration de services auprès des citoyens et desentreprises. La déclaration comprend une brève des-cription de la nature des services fournis et de la façond’y avoir accès, un énoncé des normes de servicesauxquels un usager peut s’attendre et une descriptionde la démarche suggérée à l’usager en cas de pro-blème ou d’insatisfaction relativement au service reçu.

Par ailleurs, la Déclaration ministérielle informeles citoyens qu’un suivi de l’atteinte des normes deservice aura lieu et que les résultats seront renduspublics; elle indique clairement comment les citoyenspeuvent communiquer avec le Ministère pour obtenirdes renseignements additionnels et elle comporte unedate de publication et une mention des modalités de sarévision.

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Le Plan de modernisation des processus etdes technologies de l’information (PMPTI)En décembre 2000, le Ministère a amorcé une

démarche intégrée afin de revoir et d’optimiser sesprocessus de fonctionnement et d’associer les nouvel-les technologies à la modernisation de son offre deservices.

Le Plan de modernisation des processus et destechnologies de l’information, dont la réalisations’échelonnera sur une période de 24 mois, permettrade répondre à plusieurs des prescriptions de la Loi surl’administration publique, notamment de mieux défi-nir l’engagement du Ministère envers sa clientèle, derépondre aux attentes du client et aux préoccupationsdes employés, et d’optimiser les nouvelles technolo-gies pour améliorer le service à la clientèle.

Ce plan vise, par une gestion intégrée de l’infor-mation, à favoriser l’échange, le partage et laréutilisation de l’information à l’échelle ministérielleet gouvernementale ainsi qu’avec les partenaires etclients du Ministère.

Cette démarche regroupe par grappes les produitset services offerts aux entreprises et aux citoyens; ellerend aussi accessibles par voie électronique l’ensem-ble des services du Ministère.

Autres activités de renforcement del’organisationDans le but de favoriser un dialogue fructueux

entre les gestionnaires sur la gestion du changement,le Ministère a tenu deux réunions de tout son person-nel d’encadrement, en juin et en décembre 2000. Lestravaux ont permis d’élaborer un profil de compéten-ces pour les cadres et des activités de consolidation del’organisation (la définition de sa clientèle, l’élabora-tion d’une offre intégrée de services à la clientèle et ladéfinition des processus d’affaires), un plan de déve-

loppement des cadres, de reconnaissance du person-nel et de renouvellement des ressources humaines.

Au cours du dernier exercice, 3 000 jours-person-nes ont été utilisés pour les activités de formation, cequi représente une moyenne d’environ quatre jourspar personne. Près de 47 % des jours de formation ontporté sur les connaissances du domaine d’activité,12 % sur la formation en management, 14 % sur lestechnologies, 17 % sur les communications verbaleset l’apprentissage des langues, et 10 % sur des con-naissances diverses. Il faut souligner les efforts que leMinistère a consentis pour améliorer l’accueil et l’in-tégration des nouveaux employés. L’élaboration de ceprogramme a été rendue nécessaire, entre autres, parl’embauche de 50 jeunes diplômés.

Sur le plan des communications, des efforts im-portants ont été faits pour améliorer le site Internet. Lesite du Ministère a fait l’objet de plus de 900 000consultations durant le dernier exercice, soit une aug-mentation de 45 % par rapport à 1999-2000. L’[email protected] a par ailleurs permis à quelque1 567 correspondants de joindre directement le Minis-tère. Pour sa part, le site du Placement étudiant a étévisité plus de 800 000 fois, et 65 334 étudiants ontbénéficié de l’inscription en ligne, ce qui représenteune augmentation de 55 % par rapport à l’an dernier.

Pour améliorer ses communications internes, leMinistère utilise son site intranet. Ce dernier desserttout le personnel du Ministère. Il donne accès à diversdocuments sur la vie de l’organisation tels que lescomptes rendus des réunions de la haute direction,l’enquête sur la satisfaction de la clientèle et le Planstratégique 2000-2003. Le Ministère produit égale-ment un bulletin hebdomadaire électronique, le MICExpress, maintenant diffusé à tout le personnel, etmême dans ses bureaux à l’étranger.

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Partie 4Les relations avec nos clientèles

4.1. En régionPour atteindre les objectifs de son Plan stratégi-

que, le MIC s’appuie, entre autres, sur l’expertise deses équipes de professionnels en développement éco-nomique en poste dans les 15 directions régionalesréparties dans toutes les régions du Québec. Ces di-rections ont le mandat d’aider les entrepreneurs et lesentreprises des régions qu’ils desservent à augmenterleur capacité de développer leurs marchés, notam-ment par l’exportation, à accroître les investissementset à intégrer l’innovation.

Les directions régionales agissent comme cataly-seurs des forces régionales en aidant les régions àétablir des avenues de développement tout en ap-puyant leur démarche de planification et en les aidantà atteindre leurs objectifs d’expansion économique.

Pour soutenir les directions régionales, d’autresprofessionnels en développement économique agis-sent au sein du Ministère. Ils regroupent une trentainede conseillers en gestion d’entreprises, environ 80conseillers en commerce, commerce extérieur et af-faires internationales, et autant de conseillers en déve-loppement industriel et technologique. Leur expertiseest offerte à toutes les entreprises qui composent laclientèle du Ministère. La liste des adresses des direc-tions régionales du Ministère se trouve en annexe dece rapport annuel.

Enfin, le MIC mise également sur diverses for-mes de partenariat avec les milieux d’affaires et desorganismes intermédiaires régionaux ou nationaux.Cette collaboration lui permet d’enrichir et de diversi-fier les contenus des services que sa propre équipe deprofessionnels offre aux entreprises.

4.2 À l’étrangerEn matière d’exportation, le MIC peut compter

sur une équipe d’experts en marchés internationaux,en politique commerciale et en commerce internatio-nal pour favoriser l’accès aux grands réseaux de dis-tribution.

Le réseau économique du Québec est présent dans31 villes partout dans le monde, ce qui permet au MICde mettre les entreprises en relation avec plus de25 000 contacts à l’extérieur du Québec. Les adressesdes bureaux du Ministère à l’étranger se trouvent enannexe de ce rapport annuel.

4.3 La métropoleLa région de la métropole représente environ la

moitié de la production et des emplois du Québec. Unsecteur tertiaire moteur particulièrement dynamique,regroupant plus des deux tiers des emplois de savoirélevé, la distingue du reste du Québec. Cette massecritique paraît suffisante pour que la région de lamétropole se positionne sur l’échiquier mondial. LeMIC poursuit ses efforts en vue d’adapter ses straté-gies industrielles au développement spécifique de cettegrande région économique. À cet égard, le Ministère aentrepris, à la fin de l’exercice 1999-2000, d’élaborerune stratégie de développement de la métropole. Jus-qu’à maintenant, les travaux réalisés dans le cadre decette stratégie ont permis de suggérer des axes dedéveloppement ainsi qu’une méthodologie et une dé-marche visant la croissance des filières porteuses pourla région de Montréal.

À la demande du Comité ministériel de la régionde Montréal, le Ministère a poursuivi sa participationau Comité chargé de l’élaboration d’un cadre d’amé-nagement métropolitain. Enfin, le MIC participe àl’élaboration des orientations en matière d’aménage-ment, incluant la dimension de développement écono-mique. Ces orientations doivent être transmises à laCommunauté métropolitaine de Montréal au plus tardle 1er juin 2001.

4.4 La capitale nationaleEn vertu de la Politique relative à la capitale

nationale, rendue publique le 22 juin 1998 et qui visele développement, la consolidation et la diversifica-tion de l’économie de la région de la capitale natio-nale, le MIC a travaillé activement à mettre en œuvreles 16 engagements de son plan d’action.

Le plan prévoit une série d’actions stratégiquespour diversifier l’économie de la capitale. Parmi cesactions, on compte des contributions au développe-ment des connaissances des secteurs cibles de la di-versification économique, la mise en place d’un mé-canisme de rétention et d’expansion d’entreprises, lacollaboration avec les partenaires de la région poursusciter une réflexion du milieu sur la nécessité derenforcer la complémentarité entre les divers agentsde développement économique, le financement desprojets de la société Intermag, la mise en place d’un

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programme d’appui à la Cité de l’optique, l’applica-tion de mesures pour accélérer l’industrialisation de larégion et la participation à l’élaboration de stratégiesrégionales. Les mesures comprises dans le plan d’ac-tion totalisent quelque 23 millions de dollars.

Au cours des exercices financiers 1998-1999 et1999-2000, le MIC a contribué financièrement à plusde 1 000 projets pour un total de 17,5 millions dedollars. Pour l’exercice 2000-2001, les dépenses sontestimées à plus de 7 millions de dollars répartis surdes centaines de projets reliés aux axes du plan d’ac-tion de la capitale nationale.

4.5 Certaines clientèles cibles

4.5.1 Les jeunes et le placement étudiantL’équipe du Placement étudiant du Québec (PEQ)

du Ministère a permis à près de 22 000 jeunes de setrouver un emploi au cours de l’opération 2000. De cenombre, 85 % des étudiantes et des étudiants embau-chés proviennent des milieux universitaire et collé-gial, 64 % d’entre eux ont occupé des emplois spécia-lisés, le plus souvent dans leur domaine d’études. Cesrésultats témoignent de l’importance accordée par legouvernement à la préparation de la relève.

L’objectif du Placement étudiant du Québec dansle secteur privé est de créer des emplois d’avant-garde. Au cours de l’opération 2000, 16 397 emploisont été comblés dans ce secteur. De ce nombre, oncompte plus de 5 700 stages qui ont contribué à soute-nir les projets d’innovation, de développement desmarchés ou d’inforoute des entreprises québécoises.Ces dernières ont bénéficié de l’aide financière gou-vernementale.

Pour sa part, la fonction publique a accueilli 5 564étudiantes, étudiants et stagiaires au cours de l’opéra-tion 2000. De ce nombre, 4 087 ont obtenu un emploid’été. Plus de 26 % d’entre eux, soit 1 076, étaientanglophones, autochtones ou membres d’une com-munauté culturelle. Avec ce résultat, le MIC peutaffirmer avoir atteint l’objectif gouvernemental demieux refléter la diversité culturelle québécoise. Parailleurs, reconnaissant l’importance de favoriserl’ouverture des jeunes sur le monde, 212 autres étu-diantes et étudiants ont pu bénéficier d’une expé-rience de travail pertinente tout en améliorant leurconnaissance de la langue seconde en vertu du Pro-gramme d’échange interprovincial d’emplois d’étépour étudiants de niveau universitaire entre le Qué-bec et l’Alberta, l’Île-du-Prince-Édouard, le Mani-toba, le Nouveau-Brunswick et l’Ontario.

4.5.2. L’entrepreneurship fémininLe rapport du groupe de travail sur l’entre-

preneurship féminin déposé en novembre 1997 souli-gnait les importantes difficultés pour les femmesentrepreneures d’accéder au financement, aux réseauxd’influence et à l’information. Ce rapport proposait,entre autres, que le ministère de l’Industrie et duCommerce appuie, avec le secteur privé, la mise surpied d’un groupe-conseil sur l’entrepreneurship fémi-nin constitué d’une vingtaine de membres provenantdes milieux mentionnés dans le rapport. À la lumièredes recommandations contenues dans ce rapport, leMinistère a constitué, le 1er mars 1999, le Groupe-conseil sur l’entrepreneuriat féminin.

En juin 2000, ce groupe-conseil a remis son rap-port intitulé Les défis des entrepreneures. Plusieursdes recommandations qu’il comporte ont été mises del’avant, dont la création d’un site Internet pour lafemme entrepreneure dans le site du ministère del’Industrie et du Commerce, la promotion de l’outilPrêt pour un prêt et la mise en place de fonds régio-naux d’investissement destinés aux femmesentrepreneures. Dans le cadre des travaux du groupe-conseil, diverses études ont été réalisées et publiées,dont La perception de l’accès au financement chez lesfemmes entrepreneures, Portrait statistique des fem-mes entrepreneures et Sources d’information pourfemmes entrepreneures.

Enfin, le Ministère s’est joint à deux missions defemmes d’affaires à l’étranger, l’une en France avechuit femmes entrepreneures et l’autre en Europe del’Est avec dix entreprises.

4.5.3 Les coopérativesLe ministère de l’Industrie et du Commerce a

pour mission de faciliter l’émergence et la croissancedes coopératives. Il a également le mandat de favori-ser le virage entrepreneurial et la consolidation desentreprises d’économie sociale. S’appuyant sur laproduction d’états de situation sectoriels et sur uneveille stratégique, le Ministère suit et soutient diverssecteurs de l’activité coopérative.

L’administration de la loiEn sa qualité d’administrateur de la Loi sur les

coopératives (L.R.Q., c. C-67.2), le Ministère régit laconstitution, le fonctionnement et la liquidation desentreprises coopératives. Parallèlement, il fournit à laclientèle coopérative et au public en général l’infor-mation relative à la législation, au fonctionnement et àl’organisation des coopératives. Au cours de l’exer-cice 2000-2001, le MIC a approuvé et délivré lesstatuts de constitution de 155 nouvelles entreprisescoopératives.

25

Le Ministère a aussi procédé aux diverses opéra-tions suivantes :

Modifications de statuts de constitution 23

Fusions de coopératives 4

Dissolutions par liquidation 25

Émission de certificats de régularité 71

Vérification et analyse de rapports annuels(coopératives déclarantes) 1 931

Le Programme d’aide aux coopératives dedéveloppement régional (CDR)Au cours du dernier exercice, les coopératives de

développement régional (CDR) ont permis le démar-rage de 69 nouvelles coopératives, la création de 479emplois et le maintien de 175 autres emplois. Depuisle début du Programme d’aide aux coopératives dedéveloppement régional en 1985, les CDR ont appuyéle démarrage de 760 coopératives qui ont créé oumaintenu 10 200 emplois. De plus, 84 % du nombred’emplois comptabilisés au démarrage des coopérati-ves depuis le début du programme en 1985 existaienttoujours au 31 mars 1999. On constate que les CDRsont bien enracinées dans la communauté et dans letissu coopératif régional.

Le Régime d’investissement coopératif(RIC)L’objectif du Régime d’investissement coopératif

(RIC) est de favoriser la capitalisation des entreprisescoopératives en accordant un avantage fiscal à leursmembres et à leurs employés qui y investissent.

En 1999, ce régime a permis à 10 921 investis-seurs, soit 9 291 membres et 1 630 employés de coo-pératives, d’investir 23,6 millions de dollars dans leurentreprise en souscrivant des parts privilégiées émisesen vertu du RIC. Chaque personne a investi enmoyenne 2 159 $. Des 204 coopératives admissiblesau RIC, 139 étaient des coopératives de travail et 65des coopératives de producteurs. Au cours du dernierexercice financier, 48 certificats d’admissibilité et 248certificats de petite et moyenne taille ont été accordés.Depuis le début du Régime en 1985, près de 200millions de dollars ont été investis dans les coopérati-ves grâce à cet outil de capitalisation. Soulignons quepour favoriser davantage la croissance de coopérati-ves, la limite applicable à la déduction relative au RICest portée de 10 % à 30 % du revenu total du particu-lier à partir de 2001.

4.5.4 L’économie socialeAu cours du dernier exercice, les efforts du MIC

en économie sociale se sont principalement concen-trés sur les quatre dossiers qui suivent.

Le Comité interministériel en économiesocialeComposé de partenaires issus du milieu gouver-

nemental et des représentants de l’économie sociale,le Comité doit présenter au Comité ministériel dedéveloppement social (CMDS) un plan stratégique dedéveloppement des entreprises d’économie sociale.

La Formation des dirigeants d’entreprised’économie socialeAu cours du dernier exercice financier, le Minis-

tère a finalisé la mise en place d’un programme deformation destiné à favoriser le virage entrepreneurialdes entreprises d’économie sociale. La formation estdonnée par un réseau de formateurs. Quelque 75 diri-geants d’entreprises d’économie sociale ont pu ainsibénéficier de ce programme.

Le Programme de soutien auxregroupements sectorielsCe programme a pour objectif de favoriser le

développement des entreprises de l’économie socialeen soutenant les regroupements sectoriels existants,les regroupements en émergence et la création deregroupements dans les secteurs où il n’y a pas de telsorganismes.

Depuis l’automne 1999, 19 regroupements natio-naux de coopératives et d’organismes à but non lucra-tif (OBNL) ont obtenu quelque 2 224 300 $ par lebiais de ce programme qui a ainsi rejoint près de2 500 entreprises d’économie sociale.

Le Réseau d’investissement socialdu Québec (RISQ)Le MIC soutient financièrement le RISQ, dont la

mission première est de mettre à la disposition desentreprises d’économie sociale du capital de dévelop-pement adapté à leurs particularités. Le RISQ est actifauprès d’entreprises d’économie sociale dont les be-soins de capital sont inférieurs à 50 000 $. Reconnais-sant les retombées positives du RISQ, le gouverne-ment du Québec a augmenté de 2,6 millions de dollarsle montant de 4 millions de dollars autorisé en 1997.

26

4.5.5 Les autochtonesLe Ministère a contribué à certains dossiers auprès

de la communauté autochtone, notamment en faisantvaloir leurs aspects économiques. En collaborationavec le Secrétariat aux affaires autochtones, il a entreautres contribué à la promotion de ses programmesd’aide auprès des autochtones et des entreprises autoch-tones. Il a aussi appuyé certaines activités promotion-nelles autochtones par des commandites. De plus, leMIC a complété cette année les dossiers amorcés l’andernier dans le cadre du programme des indemnisa-tions aux entreprises de Kangiqsualujjuaq visées parla zone d’exclusion délimitée à la suite des avalanchesqui ont frappé cette localité.

27

Partie 5Le MIC dans l’actualité

5.1 Un rappel de quelques événementsimportants qui ont fait l’actualité

Le commerce électroniqueAu moment où la planète connaît une véritable

révolution technologique qui touche nos façons devivre, de travailler et de faire des affaires, le Québec ale devoir de bien s’assurer que les PME, qui consti-tuent la base de sa structure industrielle, réussissent levirage qu’impose la révolution numérique.

Cette situation exige donc une action énergique etrapide du gouvernement. À cet effet, le MIC a élaboréla Stratégie québécoise de développement des affairesélectroniques dans le but de faire du Québec, d’iciquelques années, un leader reconnu en ce domaine.

Cette stratégie vise trois objectifs pour les troisprochaines années. Tout d’abord, accélérer le viragedes PME vers les affaires électroniques afin d’inciterles entreprises à se doter d’un site transactionnel. Ledeuxième objectif consiste à positionner les entrepri-ses dans les réseaux d’affaires électroniques à l’échelleinternationale en contribuant à la mise sur pied decentres d’affaires électroniques. Le troisième objectifvise l’amélioration des conditions de démarrage d’unnombre significatif d’entreprises qui désirent contri-buer à faire de Montréal un carrefour international desaffaires électroniques.

Le Forum du commerce du QuébecLe premier Forum du commerce du Québec a

réuni à Montréal, les 5 et 6 juin 2000, les principauxacteurs du secteur commercial québécois. Commer-çants, responsables d’associations de commerçants,consultants, universitaires, syndicalistes et autres ac-teurs ont échangé librement sur les grands enjeux dusecteur commercial et porté leurs préoccupations di-rectement à l’attention des décideurs du gouverne-ment du Québec. Des experts internationaux et qué-bécois ont alimenté ces échanges en partageant leursréflexions et renseignements sur les défis et problé-matiques du secteur commercial au Québec, aux États-Unis et en Europe.

À la suite du Forum, le MIC proposera un pland’action ministériel en matière de commerce, unestratégie pour guider son action dans ce secteur im-portant de l’activité économique.

Le programme Brancher les familles surInternetAnnoncé lors du budget 2000-2001, le MIC s’est

vu confier la gestion du programme Brancher lesfamilles sur Internet.

L’objectif de ce programme était d’augmenter lenombre de familles québécoises pouvant accéder àInternet à partir de leur domicile. Il visait également àpermettre aux familles de se familiariser avec lesnouvelles technologies de l’information. De plus, ilvoulait aider les jeunes à développer leurs compéten-ces en matière de nouvelles technologies, à la maisoncomme à l’école.

Grâce à ce programme, le Québec a connu, aucours de l’année 2000, une hausse de 45 % du taux depénétration d’Internet dans les foyers, la plus impor-tante au Canada. Le pourcentage des internautes qué-bécois est ainsi passé de 34 % en janvier 2000 à45,7 % en mars 2001. Le Québec a ainsi comblé sonretard en la matière.

Entre le 1er mai 2000 et le 31 mars 2001, leprogramme Brancher les familles sur Internet a per-mis à 250 000 familles québécoises recevant des allo-cations familiales de se brancher sur Internet, dépas-sant ainsi de 50 000 l’objectif fixé. Il s’agit d’unsuccès sur tous les plans.

La Décennie québécoise des AmériquesLa réalisation de Mission Québec en Argentine et

au Chili est un reflet de l’importance que le Québecentend donner à ses partenaires latino-américains àl’aube de la création d’une éventuelle Zone delibre-échange des Amériques (ZLEA). Cette activitéde premier plan était la cinquième dans le cadre de lamise en œuvre de la Décennie québécoise desAmériques1. Les retombées de cette mission de 120 par-ticipants ont entraîné des ventes de 275 millions dedollars et permis la création d’environ 1 650 emplois.

Le MIC a été sur la sellette lors du 20e anniver-saire de la délégation générale du Québec à Mexico.Une délégation d’entreprises spécialisées dans les do-maines de la géomatique et du multimédia s’est faitremarquer et a obtenu des contrats. À cette occasion,le Québec a également présenté son savoir-faire dansla gestion du capital de risque.

1. Mexique, mai 1999 ; Californie, octobre 1999; Brésil, octobre 1999;Costa Rica et Panama, janvier 2000; Argentine et Chili, mai 2000.

28

Par ailleurs, le Service aérien gouvernemental duQuébec a signé un contrat ferme avec le gouverne-ment de Neuquen en Argentine. Deux avions-citernesCL-415 ont été loués pour 3 millions de dollars. LeMIC a joué un rôle déterminant dans l’obtention de cecontrat.

Il a également joué un rôle actif dans la tenue deContact Export et du Salon des technologiesenvironnementales Americana. Lors de ces deuxactivités, un nombre inégalé de participantslatino-américains du secteur privé ont entraîné desretombées significatives pour les entreprises québé-coises. La Décennie québécoise des Amériques a con-tribué au succès de ces deux événements.

Les événements en matière de politiquecommerciale ayant marqué l’année2000-2001Afin de protéger des secteurs industriels qui jouent

un rôle primordial dans l’économie québécoise, leMinistère a dû agir de diverses façons.

Par exemple, il a fait des représentations auprèsdu gouvernement fédéral afin que ce dernier tiennecompte des positions et stratégies de défense retenuespar le gouvernement et l’industrie québécoise. Grâceà ces représentations, le secteur du bois d’œuvre aexporté pour plus de 3 milliards de dollars en 1999, etses quelque 70 000 emplois constituent un apport ma-jeur à l’économie de plusieurs régions et municipali-tés québécoises. Le gouvernement du Québec prônel’élimination et le non-renouvellement des mesuresde restriction à l’exportation.

Le ministre a également présenté et défendu de-vant la Commission des institutions de l’Assembléenationale les orientations québécoises relatives auxnégociations devant mener à la création de la Zone delibre-échange des Amériques. Les conditions d’accèsaux marchés des pays latino-américains risquent deconstituer un élément majeur du développement deplusieurs entreprises québécoises au cours des pro-chaines années.

Missions Québec et autres missions degrande envergureAu cours du dernier exercice financier, le MIC a

organisé ou participé à l’organisation de cinq mis-sions de grande envergure ayant comme objectifs ledéveloppement des exportations de biens et servicesou la promotion de l’investissement. Le taux de parti-cipation des entreprises québécoises et l’ampleur desrésultats obtenus prouvent le succès de ces missions.

Parmi elles, on compte trois Missions Québec :une en Argentine et au Chili en mai 2000, une dans leWisconsin aux États-Unis en septembre 2000 et uneen Espagne et en Italie en janvier et février 2001. Cesmissions ont été dirigées par le premier ministre. Il està noter que la Mission Québec en Espagne et en Italie,qui visait un objectif de promotion de l’investisse-ment, a permis l’annonce de sept projets d’investisse-ment au Québec totalisant 977,8 millions de dollars.Ces projets permettront la création de 2 683 nouveauxemplois directs et indirects. De plus, en février 2001,le premier ministre a participé à la mission ÉquipeCanada en Chine.

Une mission commerciale au Mahgreb et Liban,septembre-octobre 2000, dirigée tour à tour par levice-premier ministre pour le Maroc et l’Algérie puispar le ministre délégué à l’Industrie et au Commercepour la Tunisie et le Liban.

Les représentants de 259 entreprises exportatricesou institutions ont participé au volet commercial descinq activités mentionnées précédemment, lesquellesse sont traduites par des ventes de 737,9 millions dedollars, dont 501,9 millions de dollars en retombéesdirectes au Québec. Ces ventes ont permis de mainte-nir ou de créer 4 015 emplois directs et indirects auQuébec.

29

Partie 6Les politiques et les actionsadministratives générales

6.1 La protection des renseignementspersonnelsConformément au plan d’action gouvernemental

pour la protection des renseignements personnels(PRP), le MIC fait part dans son rapport annuel de sesréalisations à ce chapitre.

6.1.1 Les actions réalisées dansl’application du plan d’actiongouvernemental pour la protectiondes renseignements personnelsL’application du plan d’action ministériel ins-

tauré par le Ministère s’est traduite par des actionsconcrètes qui illustrent bien l’importance que le mi-nistère de l’Industrie et du Commerce accorde à cedossier.

Parmi ces actions, notons :

• la transmission aux cadres d’attentes signifiéesspécifiques en matière de protection des rensei-gnements personnels;

• l’adoption et la mise en place de la Politique sur laprotection des renseignements personnels déte-nus par la Direction des ressources humaines;

• l’adoption et la mise en place d’une directive surles sondages approuvée par la Commission d’ac-cès à l’information (CAI) le 21 novembre 2000;

• l’instauration du site intranet Approbation dessondages accessible à l’ensemble du personnel.Le site explique la démarche à suivre et met à ladisposition du personnel le formulaire à remplir;

• une analyse exhaustive de vulnérabilité (MA-RION) en matière de sécurité, qui permettra auMinistère de compléter son plan opérationnel desécurité de l’information électronique et docu-mentaire;

• l’adoption et la mise en place d’une procédureprotégeant l’accès aux diagnostics médicaux desemployés du Ministère détenus par la Directiondes ressources humaines;

• en matière de sensibilisation et d’information, leresponsable de la Loi sur l’accès aux documentsdes organismes publics et sur la protection desrenseignements personnels a rencontré tous lescadres du Ministère afin de présenter les diffé-rents aspects de cette loi.

Ce bilan indique que le Ministère a largementdépassé les priorités d’action qu’il s’était fixées pourl’exercice 2000-2001 en matière de renseignementspersonnels.

6.1.2 Les priorités d’action pour l’exercice2001-2002 en matière de protectiondes renseignements personnelsPour l’exercice financier 2001-2002, le Ministère

examinera la conformité des profils d’accès aux ren-seignements personnels aux exigences de la Loi surl’accès aux documents des organismes publics et surla protection des renseignements personnels. Le pro-chain rapport annuel fera état du résultat d’un dia-gnostic de programme.

6.2 La protection des non-fumeursLa politique sur l’interdiction de fumer dans les

locaux du Ministère est en application depuis septem-bre 1997. Elle s’applique à tout le personnel ou à toutepersonne en visite au MIC. La Loi sur le tabac (L.Q.,1998, c. 33), entrée en vigueur le 17 décembre 1999,est venue renforcer la politique déjà en place, quiinterdit de fumer sur les lieux de travail.

Le Ministère offre également un programme desoutien aux employés qui désirent interrompre leurconsommation de tabac.

6.3 L’administration des lois

6.3.1 La Loi sur les matériaux derembourrage et les articles rembourrésAdoptée, entre autres, pour assurer la santé et la

sécurité des utilisateurs et informer les consomma-teurs du contenu des produits rembourrés offerts envente, les dispositions législatives et réglementairesrelatives aux matériaux de rembourrage et aux articlesrembourrés imposent aux fabricants, réparateurs etartisans l’utilisation de matériaux neufs et propres, demême que l’apposition d’une étiquette. Au cours dudernier exercice financier, à titre de responsable del’administration et de l’application de cette loi, leMIC a accordé 2 594 permis et a procédé à 1 032visites d’inspection.

30

6.3.2 La Loi sur les heures et les joursd’admission dans les établissementscommerciauxAu cours du dernier exercice, en application des

dispositions de la Loi sur les heures et les jours d’ad-mission dans les établissements commerciaux (L.R.Q.,c. H-2.1), les inspecteurs du MIC ont procédé à 730visites d’inspection à la suite de plaintes. Ils ont cons-taté 235 infractions qui ont été transmises au minis-tère de la Justice pour traitement.

6.3.3 La Loi sur les coopératives etla Loi sur l’aide au développementdes coopératives et des personnes moralessans but lucratifEn plus d’administrer la Loi sur les coopératives

(L.R.Q., c. C-67-2) et la Loi sur l’aide au développe-ment des coopératives et des personnes morales sansbut lucratif (L.R.Q., c. A-12.1), le MIC a la responsa-bilité d’informer la clientèle sur la formule coopéra-tive en général et sur les produits et services disponi-bles pour les coopératives.

6.3.4 La Loi sur les immeubles industrielsmunicipauxEn vertu de l’article 14 de la Loi modifiant la Loi

sur les immeubles industriels municipaux (1994, c.34), toutes les aliénations d’immeubles industrielsmunicipaux, comprenant terrains et bâtiments, réali-sées sur le territoire d’une municipalité locale doivent

être autorisées par le ministère de l’Industrie et duCommerce. Historiquement, le MIC a le mandat, envertu de cette loi, d’exercer une vigilance sur l’achatet la vente de terrains par les municipalités, de façon àéviter que se fasse une spéculation indue au détrimentdes municipalités.

Au cours de l’exercice financier 2000-2001, con-formément à cette loi, le MIC a traité 317 demandes,dont 303 cas d’aliénation. Enfin, le MIC a produit 12avis au ministère des Affaires municipales et de laMétropole et aux municipalités régionales de comtéen matière de développement industriel dans les sché-mas d’aménagement révisés des municipalités régio-nales (Loi sur l’aménagement et l’urbanisme [L.R.Q.,c. A-19.1]).

6.4 La politique linguistique du MICConformément à la Politique gouvernementale

relative à l’emploi et à la qualité de la langue françaisedans l’administration, le ministère de l’Industrie et duCommerce s’est doté de sa politique linguistique le25 avril 2000.

Chaque gestionnaire a été invité à assurer le res-pect de cette politique au sein de son unité. Pour enfaciliter l’accès, le texte de la politique se trouve dansl’intranet du Ministère.

31

Annexe 1 :La Loi sur le ministère de l’Industrie etdu Commerce et les autres lois relevantde la compétence du ministreSelon la Loi sur le ministère de l’Industrie et du

Commerce (L.R.Q., c. M-17), le ministre titulaire apour responsabilité d’élaborer et de proposer au gou-vernement des politiques visant à favoriser le déve-loppement de l’industrie, notamment de l’industrietouristique, et du commerce. Il voit à la mise en œuvrede ces politiques, en surveille l’application et en coor-donne l’exécution.

Pour exercer adéquatement ce mandat, le ministrea la responsabilité :

• d’élaborer et de mettre en œuvre des programmesd’aide en vue de contribuer au développement del’industrie et du commerce au Québec, et de pro-mouvoir l’exportation des produits et services qué-bécois;

• d’élaborer et de proposer au gouvernement, seulou en concertation avec d’autres ministères, desobjectifs, priorités et stratégies de développementde l’industrie et du commerce;

• de fournir aux entreprises et aux investisseurs lesservices nécessaires au développement de l’in-dustrie et du commerce au Québec;

• de favoriser le développement des coopératives;

• de favoriser la concertation des agents économi-ques;

• de soumettre au gouvernement des recommanda-tions sur les orientations et les activités de l’Étatet des organismes publics, lorsqu’ils peuvent avoirune incidence sur l’industrie et le commerce auQuébec;

• de participer au développement et à la promotionde l’industrie et du commerce, notamment en as-surant la prospection des investissements, l’ex-pansion des marchés et la concrétisation au Qué-bec des activités qui en découlent dans le cadre dela politique en matière d’affaires intergouverne-mentales canadiennes et d’affaires internationa-les;

• d’accorder, à l’intérieur des limites de la loi, desaides financières;

• d’exécuter ou de faire exécuter, aux fins de l’exer-cice de ses fonctions et pouvoirs, des recherches,études et analyses;

• de collecter, compiler, analyser et publier desrenseignements relatifs à l’industrie et au com-merce.

Le ministre a aussi pour responsabilité d’effec-tuer des recherches, études et analyses sur les pays etleur situation géopolitique et économique, afin detenir le gouvernement informé des possibilités d’ex-portation de produits ou services québécois ou d’ypromouvoir les investissements étrangers au Québec.À cette fin, il effectue des stages, missions, exposi-tions ou accorde des aides financières; il agit à l’occa-sion en concertation avec d’autres ministères ou orga-nismes.

Les autres lois relevant de la compétencedu ministre de l’Industrie et duCommerceLe ministre de l’Industrie et du Commerce est

également responsable de l’application des lois régis-sant certaines sociétés d’État, des lois ayant trait audéveloppement industriel et touristique du Québec,des lois sur le commerce et des lois sur les coopérati-ves.

Les lois constitutives des sociétés d’État• Loi sur l’établissement par Sidbec d’un complexe

sidérurgique (L.R.Q., c. E-14).

• Loi sur la Société du parc industriel et portuairede Bécancour (L.R.Q., c. S-16.001).

• Loi sur la Société Innovatech du sud du Québec(L.R.Q., c. S-17.2.2).

• Loi sur la Société Innovatech Québec et Chau-dière-Appalaches (L .R.Q., c. S-17.4).

• Loi sur la Société Innovatech Régions-ressources(L.R.Q., c. S-17.5).

• Loi sur la Société Innovatech du Grand-Montréal(L.R.Q., c. S-17.2.0.1).

• Loi sur la Société de promotion économique duQuébec métropolitain (L.R.Q., c. S-11.04).

• Loi sur la Société du parc industriel et portuaireQuébec-Sud (L.R.Q., c. S-16.01).

• Loi sur Investissement-Québec et sur Garantie-Québec (L.R.Q., c. S-14.001), lorsqu’une opéra-tion dans le cadre de cette loi implique la Sociétégénérale de financement.

• Loi sur la Société générale de financement (L.R.Q.,c. S-17).

• Loi sur la Société québécoise d’assainissementdes eaux (L.R.Q., c. S-18.2.1).

32

Le développement industriel• Loi sur les sociétés de placements dans l’entre-

prise québécoise (L.R.Q., c. S-29.1).

• Loi favorisant l’augmentation du capital des peti-tes et moyennes entreprises (L.R.Q., c. A-33.01).

Le développement touristique• Loi sur l’aide au développement touristique

(L.R.Q., c. A-13.1).

• Loi sur les établissements touristiques (L.R.Q., c.E-15.1).

• Loi sur la Société du Centre des congrès de Qué-bec (L.R.Q., c. S-14.001).

Le commerce• Loi sur les heures et les jours d’admission dans

les établissements commerciaux (L.R.Q., c. H-2.1).

• Loi sur les matériaux de rembourrage et les arti-cles rembourrés (L.R.Q., c. M-5).

Les coopératives• Loi sur l’aide au développement des coopératives

et des personnes morales sans but lucratif (L.R.Q.,c. A-12.1).

• Loi sur les coopératives (L.R.Q., c. C-67.2).

Le commerce extérieurLe décret 224-2001 du 8 mars 2001 concernant le

ministre et le ministère de l’Industrie et du Commerceplace une partie de la Loi sur le ministère des Rela-tions internationales sous la responsabilité du minis-tre de l’Industrie et du Commerce.

33

Annexe 2 :Les adresses du Ministère au Québec

Abitibi/Témiscamingue (08)180, boul. Rideau, 2e étage, bureau 2.11Rouyn-Noranda (Québec) J9X 1N9Tél. : (819) 763-3875Téléc. : (819) 763-3496

Bas-Saint-Laurent (01)Les Galeries GP92, 2e Rue Ouest, bureau 208Rimouski (Québec) G5L 8B3Tél. : (418) 727-3577Téléc. : (418) 727-3640

Capitale nationale (03)710, place D’Youville, 7e étageQuébec (Québec) G1R 4Y4Tél. : (418) 691-5808Téléc. : (418) 643-4099

Centre-du-Québec (17)Édifice Provincial62, rue Saint-Jean-BaptisteVictoriaville (Québec) G6P 4E3Tél. : (819) 752-9781Téléc. : (819) 758-4306

Chaudière-Appalaches (12)68, rue du Palais-de-Justice, bur. 103Montmagny (Québec) G5V 1P5Tél. : (418) 248-3331Téléc. : (418) 248-4098

Côte-Nord (09)Nord-du-Québec (10)Centre commercial Laflèche625, boul. Laflèche, bureau 1.811Baie-Comeau (Québec) G5C 1C5Tél. : (418) 295-4050Téléc. : (418) 295-4885

Estrie (05)Édifice Yvette-Boucher-Rousseau200, rue Belvédère Nord, bureau 4.03Sherbrooke (Québec) J1H 4A9Tél. : (819) 820-3573Téléc. : (819) 820-3966

Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine (11)224, boul. Gérard-D.-Levesque,C.P. 579New Carlisle (Québec) G0C 1Z0Tél. : (418) 752-2229Téléc. : (418) 752-2902

Lanaudière (14) et Laurentides (15)10, rue Saint-Joseph, bureau 308Saint-Jérôme (Québec) J7Z 7G7Tél. : (450) 569-3037Téléc. : (450) 569-3039

Laval (13)1555, boul. Chomedey, bureau 250Laval (Québec) H7V 3Z1Tél. : (450) 680-6175Téléc. : (450) 682-1595

Mauricie (04)Édifice Capitanal100, rue Laviolette, bureau 321Trois-Rivières (Québec) G9A 5S9Tél. : (819) 371-6776Téléc. : (819) 371-6962

Montérégie (16)Édifice Montval201, place Charles-Lemoyne, bur. 101Longueuil (Québec) J4K 2T5Tél. : (450) 928-7456Téléc. : (450) 928-7465

Montréal (06)380, rue Saint-Antoine Ouest, 4e étage SudMontréal (Québec) H2Y 3X7Tél. : (514) 499-2550Téléc. : (514) 873-9913

Outaouais (07)Édifice Jos-Montferrand, 5e étage170, rue Hôtel-de-Ville, bur. 5.200Hull (Québec) J8X 4C2Tél. : (819) 772-3131Téléc. : (819) 772-3981

Saguenay–Lac-Saint-Jean (02)Édifice Marguerite-Belley3950, boul. Harvey, 2e étageJonquière (Québec) G7X 8L6Tél. : (418) 695-7862Téléc. : (418) 695-7870

35

Annexe 3 :Les adresses du Ministère à l’étranger

AMÉRIQUE DU NORD

CANADA

BUREAU DU QUÉBEC À TORONTO

20, rue Queen Ouest, bureau 1504C.P. 13Toronto (Ontario)M5H 3S3Tél. : (416) 977-6060Téléc. : (416) 596-1407

Jeffrey Machan, conseiller économiqueCourriel : [email protected]

Benoît Breton, attaché commercialCourriel : [email protected]

BUREAU DU QUÉBEC À VANCOUVER

789 West Pender, bureau 780Vancouver (Colombie-Britannique)V6C 1H2Téléc. : (604) 682-6670

André Gour, attaché commercialCourriel : [email protected]él. : (604) 682-3500 poste 106

ÉTATS-UNIS

DÉLÉGATION GÉNÉRALE DU QUÉBECÀ NEW YORK

One Rockefeller Plaza, 26th FloorNew York, NY 10020-2102, États-UnisTél. général : (212) 397-0200Téléc. : (212) 757-4753

Jean Saintonge,conseiller économiqueTél. : (212) 843-0970Courriel : [email protected]

Denise Bigo, attachée commercialeTél. : (212) 843-0972Courriel : [email protected]

Julian Carr, attaché commercialTél. : (212) 843-0975Courriel : [email protected]

Laurent Waessa, attaché commercialTél. : (212) 843-0973Courriel : [email protected]

DÉLÉGATION DU QUÉBEC À BOSTON

31, Milk Street, 10e étageBoston, MA 02109-5104États-UnisTél. : (617) 482-1193Téléc. : (617) 482-1195

Frédéric Alberro, conseiller économiqueCourriel : [email protected]

Susan R. Deacy, attachée commercialeCourriel : [email protected]

Vahe Apelian, attaché commercialCourriel : [email protected]

DÉLÉGATION DU QUÉBEC À CHICAGO

444, North Michigan Avenue, bureau 1900Chicago, IL 60611États-UnisTéléc. : (312) 578-9544

Gérard D. Villeneuve, conseiller économiqueCharles Orlowek, attaché commercialCourriel : [email protected]

Keith Kalinowski, attaché commercialCourriel : [email protected]

DÉLÉGATION DU QUÉBECÀ LOS ANGELES

10940, Wilshire, bureau 710Los Angeles, CA 90024États-UnisTél. : (310) 824-5515Téléc. : (310) 824-5564

Benoit Lymburner, conseiller économiqueMelissa A. Isom, attachée commercialeCourriel : [email protected]

Jerome Alton Carney, attaché commercialTél. : (213) 629-0280, poste 322Courriel : [email protected]

BUREAU DU QUÉBEC À ATLANTA

200, Galleria Parkway, bureau 800Atlanta, GA 30339États-UnisTél. : (770) 980-0262Téléc. : (770) 980-9078

Louise Fortin, attachée commercialeCourriel : [email protected]

Virginia Rand-Hill, attachée commercialeCourriel : [email protected]

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BUREAU DU QUÉBEC À MIAMI

801, Brickhill Avenue, bureau 1500Miami, FL 33131

Jean Duquette, chef de posteFrédéric Bolduc, attaché commercialCourriel : [email protected]

AMÉRIQUE LATINE

DÉLÉGATION GÉNÉRALE DU QUÉBEC ÀMEXICO - MEXIQUE

Avenida Taine 411Colonia Bosques de Chapultepec11580 Mexico D.F., MexiqueTél. : 011-52-5-250-8222

011-52-5-250-8208011-52-5-250-8418

Téléc. : 011-52-5-254-4282

Guy Lassonde, directeur des affaireséconomiquesCourriel : [email protected]

[email protected]

Victor Manuel Davila Sanchez, attachécommercialEnrique Patino Angeles, attaché commercial

DÉLÉGATION DU QUÉBEC À BUENOSAIRES - ARGENTINE

Tucuman 1321, 12o PisoPlaza Los Tribunales(1050) Capital FederalBuenos Aires, ArgentineTél. : 011-54-11-4371-6003Téléc. : 011-54-11-4371-6007

Rafael Sánchez, conseiller économiqueCourriel : [email protected]

Roch Paquette, attaché commercial

ANTENNE COMMERCIALE DU QUÉBEC ÀSANTIAGO - CHILI

Avenida Nueva Tajamar n° 481Torre Norte, Oficina n° 904Santiago (Las Condes) ChiliTél. : 011-562-350-4255Téléc. : 011-562-350-4256

Paulina del Villar Malfanti, attachée commercialeCourriel : [email protected]

ANTENNE COMMERCIALE DU QUÉBEC ÀSAN JOSÉ – COSTA RICA

De la Pops Curridabat 400 metros al Sury 75 metros al Este, Casa n° 2San Jose, Costa RicaTél. : 011-506-283-7681Téléc. : 011-506-280-0903

Raynald Bernier, directeurCourriel : [email protected]

ANTENNE COMMERCIALE DU QUÉBEC ÀLIMA - PÉROU

Av. La Paz 374 Oficina AMirafloresLima 18 - PérouTél. : 011-511-241-8799Téléc. : 011-511-444-1491

Manuel Delfin, attaché commercialCourriel : [email protected]

ANTENNE COMMERCIALE DU QUÉBEC ÀCARACAS - VENEZUELA

Calle Los LaboratoriosEdif. OFINCA - 1 Piso - Oficina 13Los RuicesCaracas 1071, VenezuelaTél. : 011-582-235-5397Téléc. : 011-582-235-5081

Maria Eugenia Pardo, attachée commercialeCourriel : [email protected]

Attaché commercial au PanamaÉtienne Nobert, consultant

Edificio TWIN TOWER, torre BApartamento 6-B, calle 47Bella VistaPanama, PanamaTél. : 011-507-223-0549011-507-686-4732Téléc. : 011-507-223-6344Courriel : [email protected]

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EUROPE

DÉLÉGATION GÉNÉRALE DU QUÉBEC ÀBRUXELLESAvenue des Arts 46, 7e étageB - 1000 BruxellesBelgiqueTél : 011-32-2-512-0036Téléc : 011-32-2-514-2641Courriel : [email protected]

Raymond Marcil , directeur affaires économiquesDirection : 011-32-2-549-5922Courriel : [email protected]

Baudouin van Rijckevorsel, attaché commercialBenoit van den Bogaerde, attaché commercial

DÉLÉGATION GÉNÉRALE DU QUÉBEC ÀLONDRES

59, Pall MallLondres SW1Y 5JHRoyaume-UniTél : 011-44-20-766-5900Téléc : 011-44-20-930-7938Courriel : [email protected]

Diane Lamothe , directrice affaires économiquesDirection : 011-442-07-766-5927Courriel : [email protected]

Claire Berry, attachée commercialKristian Schnack, attaché commercialKaren Skouse, attachée commerciale

DÉLÉGATION GÉNÉRALE DU QUÉBEC ÀPARIS

66, rue Pergolèse75116 ParisFranceTél : 011-33-1-4067-8500Téléc : 011-33-1-4067-8509Courriel : [email protected]

Richard Aubé, directeur affaires économiquesDirection : 011-33-1-4067-8580Courriel : [email protected]

Françoise Gizewski, attachée commercialeEric Duflos, attaché commercialYves Humbert, attaché commercial

BUREAU DU QUÉBEC À MUNICH

Dienerstrasse 20D-80331 MunichAllemagneTél : 011-49-89-2420-870Téléc : 011-49-89-2420-8737Courriel : [email protected]

Daniel Dignard, conseiller économique(Territoires couverts : Allemagne, Autriche, Suisse)Courriel : [email protected]

Birgit Koether, attachée commerciale

BUREAU DU QUÉBEC À BARCELONE

Passeig de Gràcia, 16 - 6e

08007 BarceloneEspagneTél : 011-34-93-481-3188Téléc : 011-34-93-318-8609Courriel : [email protected]

Marcel Gaudreau, directeurCourriel : [email protected]

Alfons Calderon, attaché commercialCourriel : [email protected]

BUREAU COMMERCIAL DU QUÉBEC ÀMILAN

a/s Ufficio Affari Québec-ItaliaVia Camperio 120123 MilanoItaliaTél : 011-39-02-7200-1828Téléc : 011-39-02-7200-1849Courriel : [email protected]

Sandra Bonnani, attachée commerciale

38

ASIE

DÉLÉGATION GÉNÉRALE DU QUÉBEC ÀTOKYO

Kojimachi Hiraoka Building1-3 Kojimachi, 5th FloorChiyoda-ku, Tokyo 102-0083JaponTél. : (81-3) 3239-5137Téléc. : (81-3) 3239-5140Courriel : [email protected]

François Gaudreau, directeur, serviceséconomiquesNorifumi Akama, attaché commercialToru Asano, attaché commercialChrys Kukuchi, attaché commercialStephen May attaché commercialHideo Yamamoto attaché commercial

BUREAU DU QUÉBEC EN CHINE (BEIJING)

a/s Ambassade du Canada19, Dongzhimenwai DajieDistrict de ChaoyandBeijing 100600, CHINETél. : (86-10) 6532-3536, poste 3600Téléc. : (86-10) 6532-4072

Jean Marchand, conseillerCourriel : [email protected]

BUREAU DU QUÉBEC EN CHINE (SHANGAI)

a/s Consulat général du CanadaBureau 604, Four Shanghai Centre1376, Nanjing Xi LyShanghai 200040, CHINETél. : (86-21) 62798400Téléc. : (86-21) 6279-8401

René Milot, conseillerCourriel : [email protected]

BUREAU DU QUÉBEC EN CORÉE DU SUD *

c/o National BankLeema Bldg. 6th Floor146-1 Soosong-Dong, Chongro-kuSéoul 110-140République de CoréeTél. : (82-2) 739-0927Téléc. : (82-2) 739-0929

Chung-Yoll Yoo, attaché commercialCourriel : [email protected]

BUREAU COMMERCIAL DU QUÉBEC ÀTAIWAN*

13 FL. 365 Fu Hsing, North RoadTaipei 10483TaiwanTél. : (886-2) 2713-6097Téléc. : (886-2) 2718-7818

Michael Chen, représentant du QuébecCourriel : [email protected]

ANTENNE AU QUÉBEC À KUALA LUMPUR

c/oCanadian High CommissionMBF Plaza, 12th FloorJalan Ampang50450 Kuala LumpurMalaysiaTél. : (60.3) 261-2000Téléc. (60.3) 460-8221

Randall Liew, attaché commercial

adresse postale :Antenne du Québecc/o Canadian High CommissionP.O. Box 1099050732 Kuala LumpurMalaysia

ANTENNE COMMERCIALE DU QUÉBEC ÀMANILLE

6th Floor, Oakwood Premier Ayala CenterGlorietta 4, Ayala CenterMakati CityPhilippinesTél. : (63.2) 755-8894Téléc. : (63.2) 755-8895

Socorro Corazon B. Castro,attachée commercialeCourriel : [email protected]

* Pour ces pays, s’adresser à la :

Direction Asie-Pacifique380, rue Saint-Antoine Ouest, 5e étageMontréal (Québec) H2Y 3X7Tél. : (514) 499-2190Téléc. : (514) 873-4200

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Annexe 4

Les programmes d’aide financière aux entreprises et aux organismes

Aides financières octroyées – Exercice financier 2000-2001

Programmes Nombre de projets Montant octroyé(en milliers de $)

EntreprisesImpact-PME

• Volets : Innovation et développement des marchés d’exportation- Embauche de personnel 363 6 748,4

• Volet Innovation : Soutien à l’innovation et aux pratiques avancées 526 4 592,8• Volet : Développement des marchés d’exportation 988 7 082,0• Volet : Rétention et expansion d’entreprises 11 289,8Programme de soutien à l’emploi stratégique (PSES)

• Volet : Étudiants-stagiaires 2 827 6 819,0Chantier Inforoute-Jeunesse 167 296,0Programme d’amélioration des compétencesen science et technologie (PACST)• Volet : Adaptation stratégique de la main-d’œuvre (Format-stage) 23 12 055,4Aide à la concrétisation de projets industriels (PACPI) 35 961,6Soutien aux vitrines technologiques 12 3 310,6Décennie québécoise des Amériques 67 1 733,0Soutien au développement des exportations 66 85,1Promotion de la mode et du design 19 525,4Appui au développement d’une Cité de l’optique dans la régionde Québec 9 2 161,3OrganismesService régional ou sectoriel de promotion des exportations 15 855,0Aide aux coopératives de développement régional (subventionversée au Conseil de la coopération du Québec [CCQ] qui a répartil’aide aux onze regroupements) 1 3 577,5Soutien aux regroupements sectoriels en économie sociale 15 1 135,8Soutien aux coopératives jeunesse de service 1 1 400,0Fonds de partenariat 226 4 286,6Programme d’aide aux organismes œuvrant au développementéconomique du Québec 67 1 769,1Centre international de formation en télécommunication 1 5 900,0Québec/New York 2001 1 700,0Société du parc industriel et portuaire Québec-Sud 1 50,0Réseau d’investissement social du Québec (RISQ) 1 4 900,0Sociétés Innovatech

• Sud-du-Québec 1 200,0• Régions-ressources 1 900,0AUTRESoutien au branchement des familles sur Internet 250 000 129 500,0

Composition typographique : Mono•Lino inc.

Achevé d’imprimer en juin 2001sur les presses de l’imprimerieLaurentide inc. à Loretteville