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Contexte et objectifs Fonction de covariance Estimation des champs de vitesse Résultats numériques Conlusion Modèles spatio-temporels pour des champs en mouvement Application à des champs de hauteur significative de vagues Valérie Monbet P. Ailliot, A. Baxevani, A. Cuzol & N. Raillard IRMAR PREVASSEMBLE, 30 sept. 2011 V. Monbet (IRMAR) Interpolation spatio temporelle 30/09/2011 1/ 19

Modèles spatio-temporels pour des champs en mouvement

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Estimation des champs de vitesseRésultats numériques

Conlusion

Modèles spatio-temporels pour des champs en mouvementApplication à des champs de hauteur significative de vagues

Valérie MonbetP. Ailliot, A. Baxevani, A. Cuzol & N. Raillard

IRMAR

PREVASSEMBLE, 30 sept. 2011

V. Monbet (IRMAR) Interpolation spatio temporelle 30/09/2011 1/ 19

Page 2: Modèles spatio-temporels pour des champs en mouvement

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Conlusion

Plan

1 Contexte et objectifs

2 Fonction de covariance

3 Estimation des champs de vitesse

4 Résultats numériques

5 Conlusion

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Page 3: Modèles spatio-temporels pour des champs en mouvement

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Conlusion

Interpolation spatio-temporelleObjectif : modéliser la loi du processus spatio-temporel Hs pour générer des climatologies oudes bouées virtuelles (ie prédire Hs en tout temps et tout point de l’océan. )

FIG.: Exemple de disponibilité des données sur 24 heures

Altimètres : donnéesfiables mais très éparses

Ré-analyse : donnéesfiables seulement àl’échelle synoptique,échantillonnage régulier∆x = 1.5o , ∆t = 6hERA-Interim

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Conlusion

Interpolation spatio-temporelle

Prédire le Hs à la position de la boue K1 par interpolation optimale (krigeage).

Prendre en compte le mouvement des structures grande échelle.

(a) 00h00 (b) 06h00 (c) 12h00 (d) 18h00

FIG.: Séquence de champs de hauteur significative des vagues - 4 déc. 2007

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Plan

1 Contexte et objectifs

2 Fonction de covariance

3 Estimation des champs de vitesse

4 Résultats numériques

5 Conlusion

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Conlusion

Covariance empirique, données ERA Interim

Données centrées réduites (pour corrigerla tendance spatiale)

Hypothèse de stationnarité (mois dedécembre)

Modèle de covariance

C(p − p′, t − t ′)

= Cov(Hs(p, t), Hs(p′, t ′))

= pépite

+C0

1 + d(p,p′)2

θ2S

+ |t−t′|2θ2

T

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Conlusion

Covariance empirique, données ERA Interim

Introduction d’une vitesse constante v0(27.85kmh−1 vers l’Est, 1.31kmh−1 vers le Nord)

Cov(Hs(p, t), Hs(p′, t ′))

= Cov(Hs(p − v0t , t), Hs(p′ − v0t ′, t ′))

= C(p − p′ − v0(t − t ′), t − t ′)

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Conlusion

Plan

1 Contexte et objectifs

2 Fonction de covariance

3 Estimation des champs de vitesse

4 Résultats numériques

5 Conlusion

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Conlusion

Estimation des vitesses , données ERA-InterimLes vitesses V ne sont pas directement observables : introduites sous la forme d’un processuscaché dans un modèle à espace d’état.

Hypothèse : conservation d’énergie (équation d’observation)

Hs(p, t) ' Hs(p − V (p, t)∆t , t −∆t)

+ idem pour période + direction

Dynamique : modèle de mélangeHoule, spectre bande troite : relation de dispersionVitesse de groupe appliquée dans la direction Θm(p, t) :

Cg(p, t) =g

4πTp(p, t) + bruit

Superposition de plusieurs phénomènes (déplacements dà plusieurs systèmes de houles et auvent). Modèle statistique :

V (., t) = A ∗ V (., t − ∆t) + E(., t)avec A un opérateur de lissage spatial (noyau gaussien), E un bruit blanc en temps, corrélé enespace.

Estimation : filtre particulaire, donnes ERA-Interim

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Conlusion

Estimation : filtre particulaire

La vitesse V est approchée par la moyenne conditionnelle :

V (p, t) = E [V (p, t)|V (R, t −∆t), Hs(R, t), Hs(R, t −∆t), · · · , Hs(R, t0)]

qui est estimée en utilisant un ensemble de particules pondérées {V (i), ω(i)} tel que

V (p, t) ≈ V (p, t) =MX

i=1

ω(i)t V (i)(p, t).

Filtre particulaire

Prediction : V (i)(p, t) prédites par l’équation de ladynamique (mélange de la vitesse de groupe et dumodèle AR).

Correction : ω(i)t sont calculés :

ω(i)t ∝ exp

“−||Hs(R, t)− Hs(R − V (i)(R, t)∆t , t −∆t)||νΣobs

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Conlusion

Champs de vitesse estimés

(a) 00h00 (b) 06h00 (c) 12h00 (d) 18h00

(e) 00h00 (f) 06h00 (g) 12h00

FIG.: Séquence de champs de hauteur significative des vagues et vitesses- 4 déc. 2007

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Conlusion

Estimation de la structure spatio-temporelle du processus

Les champs de vitesse V induisent un flot de difféomorphismes

Φt0→t (p) = hs(t)

où hs est solution maximale de

hs(t0) = pdhs

dt(t) = V (hs(t), t)

On définit aussi le flot inverse tel que, si q = Φt0→t (p)

p = Φt→t0 (q)

On généralise alors

Cov(Hs(p, t), Hs(p′, t ′)) = C(p − p′ − v0(t − t ′), t − t ′)

parCov(Hs(p, t), Hs(p′, t ′)) = C(Φt→t0 (p)− Φt′→t0 (p′), t − t ′)

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Conlusion

Sur les donnes de satellite

Validation des champs de vitesse pour les données satellite

FIG.: Exemple de champs eulérien (gauche) et lagrangien (droite) - 4 déc. 2007 - 6h

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Conlusion

Fonctions de covariances dans le repère Lagrangien

FIG.: Fonctions de covariance - ERA-Interim (haut), Altimètres (bas)

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Estimation des champs de vitesseRésultats numériques

Conlusion

Plan

1 Contexte et objectifs

2 Fonction de covariance

3 Estimation des champs de vitesse

4 Résultats numériques

5 Conlusion

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Conlusion

Validation croisée - satellite

FIG.: Ligne pleine : vitesse variable, tirets : vitesseconstante, pointill vitesse nulle

La vitesse variable améliore les résultats dekrigeage.

Forte variabilité inter-annuelle.

Vitesse Nulle Cte VariableRMSE (m) 0.52 0.50 0.48

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Conlusion

Comparaison avec la bouée K1

La vitesse variable amélioresensiblement l’interpolation.

Avec les données satelitte, meilleureestimation des extrêmes qu’avec lesdonnées ERA.

Vitesse Nulle Cte Variable Variabledonnées Sat. Sat. Sat. ERA

RMSE (m) 0.45 0.36 0.33 0.35

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Conlusion

Plan

1 Contexte et objectifs

2 Fonction de covariance

3 Estimation des champs de vitesse

4 Résultats numériques

5 Conlusion

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Conclusion

En résumé

On a proposé un modèle spatio-temporel pour des champs météorologiques en mouvement. L’idéeprincipale est d’introduire la vitesse de déplacement des champs sous la forme d’un état caché puisde la prendre en compte dans le modèle de covariance.

On s’appuie sur la combinaison de plusieurs sources de données qui apportent de l’information àdifférentes échelles.

Le modèle est validé par validation croisée et par comparaison à des données de bouées. La priseen compte de données satellite conduit à une meilleure caractérisation des extrêmes que lesdonnées de re-analyse.

Remarques

On pourrait utiliser ce modèle pour d’autres variables météorologiques, par exemple le vent(downscaling) ou des courants de surface (diffusion de polluant).

Estimation des paramètres du modèle ?

Ref : Environmetrics, 22(3), 2011.

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