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#03 - Janvier 2011 My School est téléchargeable gratuitement sur www.myschoolmag.ning.com School Life Comment mieux apprendre ses leçons? Success Road Chaque jour, Un peu Nouvelles Technologies Réviser et rechercher sur Internet

My School # 03 Janvier 2011

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Osez prendre le nouveau départ Comment mieux apprendre ses leçons ? Apprendre un peu, chaque jour Développer la confiance en soi Notre mission est d'inspirer les jeunes dans la réalisation de leurs rêves.

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#03 - Janvier 2011

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School Life

Comment mieux apprendre ses leçons?

Success Road

Chaque jour, Un peu

Nouvelles Technologies

Réviser et rechercher sur Internet

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2 My School #03 — JANVIER 2011

... bientôt

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Éditorial

My School - Janvier 2011- #03 Édité par LA CLASSE DES PREMIERS — Directeur de Publication: Michel DJE Bi Rédacteur en chef: Mikeylange D.- Révision: Alfred Vanié Promotion: Fleur Miessan - Priscille Ouattara - Emmanuella Kadjo - Jean Cyrille Allou Conception graphique : MS — Format: A5 — Pagination: 28 — Périodicité: Mensuel Administrateur pages Facebook: Jean Rodrigue Kassi (Longueuil - Québec) Site web: www.myschoolmag.ning.com / E-mail: [email protected] Dépôt légal: En cours

C’est fait. Nous sommes passés d’une année à une autre. Du coup, nous avons pris un coup de vieux et le temps nous fait marcher iné-vitablement vers de nouveaux horizons, avec ou sans notre accord. 2010 est parti et ne reviendra plus jamais. A nous 2011, qui s’offre avec d’énormes possibilités, de l’espoir et la possibilité de repartir sur de nouvelles bases. Nos vœux pour vous pourraient s’exprimer en ces mots : paix, amour, succès dans toutes vos entreprises, confiance et maîtrise de soi, excellence et discipline dans le travail. En termes de bons « té », nous vous souhaitons la santé, la prospérité, la dignité, la sérénité et l’humilité. Cette dernière qui, selon la Sainte Bible, conduit à la gloire. Dans ce premier numéro de l’année 2011, vous trouverez sept règles qui vous per-mettrons de prendre un nouveau départ et changer votre vie. Donnez-vous les moyens de réaliser vos rêves malgré les épreuves à surmonter. Pour cela, il faut osez se fixer des objectifs.

Notre objectif à nous est de vous fournir un contenu solide et utile chaque mois.

Ainsi, vous saurez désormais comment apprendre efficacement ses leçons, travail-

ler de manière régulière et progressive, bien utiliser Internet pour ses révisions...

Le tout ponctué par un cours - énergétique - d’histoire qui nous rappelle les dé-

buts du basket-ball, un certain 20 janvier…1892. Ça date quand même ! Et c’est

toujours bon à savoir…

#01- OCTOBRE 2010

« Cette année, nous y arriverons »

#03 - Janvier 2011 M

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# 03

Développer la confiance en soi

Un peu, chaque jour

Apprendre efficacement ses leçons

Osez le nouveau départ

sommaire

Réviser sur Internet

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Entassées à la périphérie des

villes dans des logements de misère, les

« Fourmis » sont des jeunes Chinois,

diplômés, qui luttent pour se faire une

place dans la société. Le nom fourmis

vient du fait que l'on rencontre une si-

militude entre ces étudiants déçus et

les fourmis du monde animal. Elles sont

intelligentes et laborieuses, elles sont

nombreuses et vivent en communauté

serrées les unes contre les autres. Enfin

elles sont petites et faibles et peuvent

être écrasées sous le pied. Si on n’y fait

pas attention, si on les laisse proliférer,

elles peuvent causer de grandes catas-

trophes. Une problématique qui n’est

pas purement chinoise…

Une lycéenne de 17 ans qui souhaitait

rejoindre son petit ami pour fuguer a

pris un malheureux raccourci en chu-

tant du sixième étage de l’immeuble

où elle vit avec ses parents. Habituée

des fugues, l’adolescente semblait en

conflit avec ses parents, qui lui repro-

chaient notamment ses fréquenta-

tions. La jeune fille avait préparé un

sac de vêtements qu’elle a jeté en

espérant rebondir dessus. Mais le mai-

gre baluchon ne parviendra pas à

amortir sa chute, pas plus que le buis-

son qu’elle avait visé, lorsqu’elle sau-

te par la fenêtre pour rejoindre son

petit ami. Evacuée d'urgence, elle a

été mise en coma artificiel.

Les « fourmis » inquiètent

les autorités chinoises pour rejoindre son copain,

elle saute du 6ème étage

AAACTUCTUCTU SSSCOLAIRECOLAIRECOLAIRE inter

Un enseignant d'un lycée professionnel français a porté

plainte après avoir découvert à son domicile, une lettre de menaces de mort,

à son retour de vacances. Encore sous le choc et très inquiet, l'homme est en

arrêt maladie. Peu avant les vacances, son ordinateur portable avait été volé

dans l'enceinte de l'établissement avant d'être restitué après l'intervention

du proviseur. Y a sûrement quelqu’un n’est pas content de sa note.

Un prof menacé de mort

Brèves, insolites, utiles,

inutiles, tout ce qui se

passe dans les écoles

d’ailleurs

...

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À Grenoble, enseignants, élèves et parents d'élèves se sont opposés à la

décision du Conseil Régional, de fermer le Lycée Emmanuel Mounier, à la

rentrée 2010. Après un léger recul, l'autorité administrative a officialisé,

fin novembre, la "déconstruction du bâtiment" pour 2013, pour raison de

sécurité. Pourquoi cette destruction ? Les rumeurs avancent une entente

tacite entre la région et la municipalité de Grenoble pour libérer ce terrain

et laisser place à un projet immobilier. Le Lycée Mounier ne devrait plus

recevoir de nouveaux élèves à partir de cette année. Une course contre la

montre est donc engagée. Le sort des élèves est désormais en suspend.

Les temps sont durs et les sous

manquent. C'est ce qui a em-

mené le principal du collège de

Granville à faire la vaisselle

avec des élèves volontaires.

Pour le chef d’établissement, il

faut voir le bon côté des cho-

ses, à savoir la dimension péda-

gogique de l’exercice : « Pour

moi, solliciter les élèves répon-

dait aux objectifs d’éducation à

la solidarité ».

Le principal et ses élèves

font la plonge

L'UMP, le parti de Nicolas Sarkozy, organisait sa

convention sur l'éducation. Pour l'occasion, une

plaquette vantant le bilan du gouvernement

dans le milieu scolaire, depuis 2007, a été édi-

té. Cependant, une grossière erreur de calcul

s'est invitée à la fête: (6+2=7). Une erreur du

plus mauvais effet alors que le parti présidentiel

s’est fixé comme objectif d’arriver à 100 % des

élèves sachant lire, écrire et compter à la fin du

CE 1.

Ump: zéro en calcul

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Osez le nouveau départ Pour les douze prochains mois et les cinquante-deux semaines à venir, fixez-vous des objectifs clairs et précis. Repartir sur de nouvelles bases est souvent essentiel pour gagner dans la vie.

SCHOOL LIFE

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NOUVEL AN, NOUVEAUX OBJECTIFS Une nouvelle année commence. C’est l’oc-casion idéale pour prendre un nouveau dé-part à plusieurs niveaux. Votre vie scolaire doit bien évidemment être au centre de vos choix. Prenez de bonnes résolutions après un examen de conscience de votre par-cours. Si vous êtes en classe d’examen, sachez que les choses sérieuses ont déjà commencé. Vous aurez à affronter dans peu de temps les examens blancs, qui vous don-neront déjà l’occasion de travailler dans des conditions similaires aux épreuves de fin de cycles que vous présenterez en fin d’année scolaire.

Votre objectif numéro un doit être l’obten-

tion de bons résultats. Passer en classe su-

périeur est le vœu de tout élève. Cepen-

dant, vous pouvez choisir de vous distinguer

en vous classant parmi les meilleurs.

CHANGEZ DE COMPORTEMENT

Si l’on vous connaît comme le cancre de la

classe, le bavard inqualifiable, le rebelle ou

l’abonné absent, vous avez là une occasion

de surprendre vos camarades de classe,

professeurs et éducateurs. Changez de com-

portement dans le sens positive revêt beau-

coup d’avantages. Cela vous permettra de

révéler certains aspects de votre riche per-

sonnalité que les autres n’ont, peut-être,

jamais vu. Croyez-moi, votre rendement

connaîtra un regain d’énergie.

Ça vaut le coup d’essayer, n’est-ce pas?

7 RÈGLES D’OR 1- Soyez positif. Vos résolutions doivent exprimer de manière claire ce que vous voulez. Vous souhai-

tez « arrêter de tricher » . Pourquoi souhaitez-vous arrêter de tricher ? Pour découvrir ce que vous

valez réellement ? Dans ce cas, dites plutôt que vous voulez prendre votre destin en mains, que vous

désirez être utile à la société ou toute autre formulation positive de votre but.

2- Définissez une échéance réaliste. Soyez très précis sur la date où vous souhaitez atteindre un but,

mais restez réaliste. N’hésitez pas en revanche à être trop précis : écrivez par exemples que vous

voulez atteindre votre but le mardi 31 mai 2011 à 18h.

3- Formulez votre but comme si vous l’aviez déjà atteint. Enoncez-le comme si dans le futur vous

avez déjà accompli cet objectif. Ne dites pas « je vais avoir le BAC en juillet 2011 », dites « J’ai réussi

au BAC 2011 ».

4- Soyez aussi précis que possible. Mieux vous décrivez ce que vous voulez accomplir, mieux vous

pouvez concentrer votre attention sur la réalisation de votre but. « Etre capable d'obtenir 15/20 en

philosophie au prochain devoir commun » est un objectif détaillé.

5- Rendez votre objectif mesurable. Pourquoi ? Pour la simple raison qu’il vous faut un moyen de

vérifier si vous avez atteint votre but !

6- Soyez indépendant. Assurez-vous que vos objectifs ne dépendent que de vous. Ne comptez pas sur

quelqu’un d’autre ou sur un événement extérieur pour obtenir ce que vous voulez.

7- Soyez confiant. N’employez pas trop souvent des mots empreints de doute. Oubliez les « j’essaie »,

« j’espère », « je vise », etc. Ces mots impliquent tous que l’échec est une issue possible. Mieux vaut

les éviter quand vous énoncez un objectif.

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efficacement ses leçons?

SCHOOL LIFE

Apprendre ses leçons est un travail régulier indispensable à la réussite scolaire.

Il existe des méthodes simples pour mener plus facilement et surtout effacement

cette activité passionnante. My School vous en parle en quelques mots.

Comment apprendre

Comprendre pour apprendre

Pour bien apprendre, il faut bien com-prendre. Et pour bien comprendre, il faut bien suivre. C’est une succession d’actions nécessaires qu’il vous faut garder en habitude, et vous appliquer à les exécuter dans les meilleures conditions possibles. Pour réunir tou-tes les chances de vos côtés, imposez-vous une organisation et une discipline de vie. Ces dispositions vous aiderons à franchir plusieurs obstacles dans vo-tre vie scolaire, et même en dehors de l’école.

Attentif en classe : un préalable Pour vous permettre d’apprendre effi-cacement une leçon, il faut réfléchir aux conditions dans lesquelles vous avez reçu le cours. Votre état d’esprit, pendant que le professeur donne son explication, est important. Vous devez être concentré sur ce qui est dit. Inu-tile de bavarder avec les voisins. Pren-dre des notes et poser des questions quand cela est nécessaire. Copiez par-faitement les leçons en portant une attention particulière à l’orthographe des mots nouveaux.

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Apprendre au jour le jour Quand vous êtes sûr(e) d’avoir bien

assimilé le cours, signez un contrat de

fidélité avec vos cahiers. Car appren-

dre ses leçons est un travail régulier.

Il est préférable de réviser 5 fois 10

minutes qu’une fois 50 minutes. La

mémoire enregistre ainsi les connais-

sances plus facilement. Selon chaque

personne, la mémorisation est diffé-

rente. Certaines personnes ont une

mémoire visuelle. Elles retiennent

plus facilement ce qui est écrit dans le

cahier, les couleurs des titres ou enco-

re les mots soulignés. D’autres ont une

mémoire auditive et retiennent plus

facilement ce que le professeur a ex-

pliqué en classe ou lorsqu’ils relisent à

voix haute la leçon. D’autres ont une

mémoire kinesthésique, et retiennent

en écrivant les leçons, en créant des

schémas, en dessinant. Ces différents

types de mémoire existent chez cha-

cun d’entre nous. Il convient donc de

diversifier au maximum les méthodes

d’apprentissage. Le point commun

étant la régularité.

Le bilan de fin de journée Chaque soir, faites l’effort de repren-

dre les leçons vues le jour même.

Cahier fermé, essayez de vous souve-

nir, de ce qui a été étudié. Prenez

ensuite le cahier et relisez le cours et

les documents étudiés, répondez, à

nouveau, oralement aux questions po-

sées et tentez de résumer les textes.

Pensez à corriger les éventuelles fau-

tes d’orthographe en utilisant le ma-

nuel ou un dictionnaire pour les mots

difficiles. Aussi, recopiez proprement

le cours s’il est difficilement lisible et

le relisez-le plusieurs fois.

Environnement favorable

L’environnement dans lequel vous ap-prenez est important. Etudiez dans un endroit calme favorisant la concentra-tion, plutôt assis à une table. Ne pas apprendre en écoutant la radio, en regardant la télévision, ou en faisant une autre activité sur un ordinateur. Se changer les idées avant de travail-ler et faire une petite pause toutes les 20 ou 30 minutes.

Une fois la leçon apprise, faire les

exercices demandés par le professeur

et faire deux ou trois exercices d’ap-

plication supplémentaires pour vérifier

que le cours a été bien compris.

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« Ne juge pas chaque jour à la récolte que

tu fais mais aux graines que tu sèmes . » Robert Louis Stevenson

LE TEMPS, AMI OU ENNEMI? Le temps peut être notre meilleur ami comme il peut être notre pire ennemi. Finalement, tout dépend de la maniè-re dont nous l’utilisons. Tout le monde se sent oppressé par le temps qui pas-se et c’est bien normal. Savoir que chaque minute qui passe ne reviendra jamais n’incite pas toujours à la plus grande gaieté … Pourtant, en respec-tant quelques règles simples, le temps peut devenir un allié précieux dans l’atteinte de ces objectifs. Laissez-moi vous faire part d’une de mes expériences. L’année dernière, j’ai couru mon premier marathon . A l’école, j’étais plutôt dans les derniers au niveau des cours d’EPS. Pour être honnête, j’étais même carrément le dernier. Pourtant, courir un marathon faisait partie de mes Grands Objectifs. C’était un rêve que je souhaitais réali-ser depuis que j’avais 19 ans. Pour un « non-sportif », le marathon est une sorte d’Everest. Pour préparer ce ma-rathon, j’ai commencé par lire pas mal de revues sur le sujet avec les plans d’entraînements, les conseils en nutrition, les 10 conseils qui tuent pour choisir ses chaussures, des conseils pour éviter d´avoir une myco-

se des pieds. La transpiration et le port des chaussures de sport sont des facteurs de risques pour le développe-ment de champignons. Maintenant, vous aurez beau lire les meilleurs li-vres sur le sujet, ça ne fait pas de vous un marathonien. A un moment donné, il faut mettre les chaussures et y aller. Au début, vous courez 15 mi-nutes, vous avez les poumons en feu, les pieds qui vous disent « mais qu’est-ce qui te prends de nous martyriser comme ça » et vous vous dîtes : j’y arriverais jamais. Vous arrêtez, c’est trop dur. C’est ce que j’ai fais plu-sieurs fois.

REGULIER ET PROGRESSIF Après plusieurs arrêts-reprises, j’ai enfin compris la règle d’or du coureur de fond. Elle tient en deux mots : ré-gularité et progressivité. Devenir ma-rathonien, c’est modifier sa physiolo-gie ,surtout au niveau cardio-vasculaire. Et cette transformation ne se fait pas en un jour. Il faut, jour après jour, par petites touches succes-sives, avancer vers l’objectif et laisser le temps transformer les choses. Le corps ne se transforme pas en ap-puyant sur un bouton.

SUCCESS ROAD

Un peu,

chaque jour

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My School #03 — JANVIER 2011 13

Voici une suggestion pour vous per-

mettre d’adopter de bonnes habitudes

(c’est à dire des habitudes qui vous

permettent de vous rapprocher de vos

objectifs). Faites le test des 30 jours.

Choisissez une habitude que vous

souhaiteriez mettre en place et es-

sayez de vous y tenir pendant 30

jours. N’essayez surtout pas d’en ins-

taller plusieurs en même temps. Fo-

calisez-vous sur une habitude et

voyez ce que ça donne. Générale-

ment au bout de 30 jours, le pli est

pris et l’habitude fait partie de votre

quotidien.

Ce sont les actions que vous faites et l’assimilation que le corps en fait (notamment lors des phases de repos) qui peu à peu amélioreront vos quali-tés physiques. Et si vous arrêtez pen-dant plus d’une semaine votre entraî-nement, vous commencez à régresser, c’est physiologique. Mais en suivant un entraînement régulier et progres-sif, courir 1 heure devient au fil du temps un simple échauffement alors qu’avant c’était un enfer. Puis, vous courez 1h30, 2h00 et ça passe. Le corps s’est habitué. Ce principe de « bonification » grâce à la régularité et la progressivité ne se limite bien entendu pas à la course à pied. Prenons un autre exemple : l’é-pargne. Une fois que vous installez le versement automatique chaque mois d’une somme d’argent vers votre compte d’épargne, le temps joue pour vous grâce à la magie des intérêts composés.

QUELLE LEÇON EN TIRER ? Quelque soit l’objectif que vous poursuiviez, commencez mainte-nant. La procrastination, cette ten-dance qui vous pousse à remettre au lendemain ce qui peut être fait au-jourd’hui, est votre pire ennemi. «Chaque jour, un peu. », suivez avec assiduité cette courte phrase et vous ne le regretterez pas. Pour re-prendre une phrase Jim Rohn a dit dans Stratégies de prospérité : « la discipline pèse quelques gram-mes mais les regrets pèsent une ton-ne ».

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20 janvier 1892

Le basket-ball est inventé en 1891 par James Naismith, un professeur d'éduca-tion physique canadien du collège YMCA de Springfield dans l'État du Massachu-setts (États-Unis). A l'origine, il cher-chait à occuper ses étudiants entre les saisons de football et de base-ball, pendant l’hiver, au cours duquel la pra-tique du sport en extérieur était diffici-le. Naismith souhaitait également leur trouver une activité où les contacts physiques seraient restreints, afin d'évi-

ter les risques de blessure.

Un jour, il reprend l'idée d'un ancien jeu de balle maya - le pok ta pok - et place deux caisses de pêches sur les rampes du gymnase. Le but de ses étu-diants est de mettre un ballon dans ces caisses en bois pour marquer un but. Les caisses étant en hauteur, ce jeu nécessite autant d’adresse que de force brute. Naismith établit rapidement 13

règles pour rendre ce jeu praticable.

Ce sport est baptisé basket-ball, ce qui signifie littéralement en anglais : « bal-

lon panier ».

Des étudiants de Springfield disputent le tout premier match de basket-ball, sport crée par leur professeur James Naismith. Ce mois-ci, sera célébré le 119ème anniversaire de cette rencontre historique.

Évènement du mois

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My School #03 — JANVIER 2011 15

En 1891,

James Naismith affiche les 13 règles de base du basket-ball.

James Naismith

« Le basket-ball n'a pas été inventé par accident. Il s'est développé pour répondre à un besoin. »

1. La balle peut être lancée d’une ou deux mains, dans n’importe quelle direction.

4.

La balle doit être

maintenue dans ou

entre les mains. On ne

peut utiliser les bras

ou le corps pour la

maintenir.

12. La durée d’une partie sera de 2 fois 15 minu-tes, avec une mi-temps

de 5 minutes.

2. La balle peut être

lancée en frappant

du plat de la main,

mais jamais avec le

poing.

10. L’arbitre de touche jugera les hommes, comptera les fautes et signalera à l’arbi-tre les triples fau-tes consécutives. Il sera habilité à dis-

qualifier des joueurs selon l’arti-

cle 5.

8. On appelle panier une

balle envoyée dans le

panier depuis le sol, à

condition que la balle

reste dedans et que les

défenseurs ne touchent

pas la balle ni n’empê-

chent le panier si la

balle rebondit. Lorsque

la balle reste en équili-

bre sur le bord du pa-

nier et que les adversai-

res bougent le panier, le

panier est marqué.

11. L’arbitre chef sera

seul juge de la balle et

devra décider si elle

est jouée hors limites,

à quelle équipe elle

appartient et garder

un œil sur la pendule.

c’est lui qui accorde

les paniers et qui les

compte, il assume

également les autres

responsabilités incom-

bant normalement à

tout arbitre.

9. Lorsque la balle sort des limites, elle devra être remi-se sur le terrain et jouée par le premier joueur qui la tou-che. En cas de litige, l’arbitre de touche relance la balle dans le terrain. Le joueur chargé de la remise en jeu dispose de 5 secondes ; s’il dépasse le délai imparti, la balle change de camp. Si les deux équipes jouent la mon-tre, l’arbitre de touche signa-le une faute pour les joueurs coupables.

6. Frapper la balle

du poing constitue une faute, confor-mément aux arti-cles 3 et 4, et tel

que cela est décrit dans l’article 5.

3. Un joueur ne peut cou-rir en tenant la balle ; il doit la relancer de l’en-droit où il la récupère, sauf s’il l’attrape alors qu’il court à bonne vi-tesse.

7.

Si une équipe com-

met 3 fautes consé-

cutives (sans que

l’autre n’en commet-

te), un panier sera

compté pour les ad-

versaires.

13. L’équipe marquant le

plus de paniers sera

désignée comme ga-gnante. En cas de

match nul, il peut y

avoir prolongation, sur

accord des capitaines,

jusqu’à ce qu’un panier

fasse la décision.

5. Il est interdit de donner des coups d’épaule, de tenir, de pousser, de

faire tomber ou de frap-per un adversaire. La première violation de

cette règle entraîne un lancer franc. La seconde exclut le joueur du ter-rain jusqu’au prochain

panier, voire même pour le reste de la partie si

une blessure a été cau-sée. Aucun remplace-

ment n’est alors admis.

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Le commentaire est un exercice structuré autour de centres d'intérêt, selon des idées di-rectrices. C’est notamment votre capacité à produire un raisonnement construit qui sera évaluée. Après avoir lu plusieurs fois le texte plusieurs fois, noter vos impressions : ce que vous avez compris, ce que vous pensez du texte. Ce travail préparatoire qui vous permettra d’en savoir plus sur le texte est capital. Les « premières » impressions que vous en retenez sont très souvent pertinentes. 1. DÉGAGER LA CARTE D’IDENTITÉ DU TEXTE. Dégagez l’identité du texte reviens à définir les éléments suivants : - Le genre (poème, dialogue, etc.). - Le type ou les types de discours : narratif, descriptif, argumentatif, explicatif. - Le contexte d’énonciation : (qui s’exprime, à qui s’adresse-t-il ? Dans quelle condition). Et plus généralement : Quoi ? Qui ? Où ? Quand ? Pourquoi ? Dans quel But ? - Le paratexte et le contexte : l’auteur, la date, l’œuvre, le contexte historique et littérai-re. - Les thèmes abordés. - Le ou les registres dominants : tragique, épique, fantastique, pathétique, comique, lyri-que (et puis les nuances polémique, satirique, ironique, laudatif, élégiaque). - La séquence à laquelle renvoie le texte, en mobilisant les connaissances issues de vos cours. - La structure du texte. Ce travail doit vous offrir un certain nombre de pistes pour l’étude. Vous pouvez à déjà réfléchir à la problématique et à ce que pourraient être les axes d’études et le plan. La problématique va interroger la particularité du texte, elle sera l’idée générale qui va assu-rer la cohérence de l’ensemble de votre commentaire.

Fiche de Méthode

Le commentaire composé est une forme d'exercice qui suppose un double travail : d'une part, l'étude détaillée d'un texte

littéraire sous le double aspect du sens et des formes d'écriture, et d’autre part, la construction d'un exposé écrit qui vise à restituer l'image essentielle que l'on peut retenir de ce texte en l'ayant au préalable décomposée en éléments plus simples.

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2. ETUDE PRÉCISE DU TEXTE. Il s’agit de trouver tous les éléments qui vont venir étayer votre commentaire, les exem-ples à analyser. Il vous faut les mettre en lien avec les idées déjà dégagées. - L'énonciation: Qui parle ? Et de quelle façon ? Quel est le narrateur ? Sont liées à ces questions les pronoms personnels qui sont des indices de cette présence narratoriale. – La valeur des principaux temps. – La focalisation : externe / interne / zéro. – La modalisation (subjectivité). - Le registre de la langue peut être courant, familier ou vulgaire, soutenu ou littéraire... – Les champs lexicaux. Les champs lexicaux s'organisent souvent autour des cinq sens, des quatre éléments et de leurs dérivés (la mer, le ciel, etc.), de l'appréciation et du jugement, etc. Ils peuvent être mélioratifs, péjoratifs… – La construction et le rythme des phrases, la ponctuation. (Avec des effets de répétition, d'accumulation, de gradation, d’anaphore. Voir aussi la métrique pour la poésie, les répliques au théâtre…) – Les figures de style. Elles sont nombreuses. Il existe des figures d'opposition, d'identité (ou analogie, ou ima-ge), des figures d'amplification : atténuation ou exagération, etc. Maintenant que vous avez planté le décor, vous pouvez préciser les axes sur lesquels vous orienterez votre réflexion.

1. LE PLAN DÉTAILLÉ Le plan détaillé va permettre d’organiser la réflexion selon une logique démonstrative destinée à convaincre votre lecteur. C’est là que vous allez élaborer votre stratégie ar-gumentative, c'est-à-dire l’organisation de vos arguments. Choisissez les grandes parties et leur enchaînement, celles-ci découlent de votre problé-matique. La stratégie démonstrative impose que l'on termine par le plus important, le plus intéressant. Vous pouvez donc enchaîner les axes d’étude selon un ordre de com-plexité croissante. Pour bien fixer les esprits et garantir la cohérence de votre travail, résumez en une phrase l’axe d’étude que vous allez présenter et démontrer. Au brouillon, croisez, rangez les éléments qui conduisent à un même effet. Composez alors les sous-parties qui feront autant de paragraphes. Chaque paragraphe est une ex-plication justifiant un élément de l’axe d’étude. Un paragraphe est composé de 3 par-ties : - La thèse : ce que vous voulez démontrer. - L’exemple : citation extraite du texte et analysée. - Une argumentation : appuyée sur l’exemple, elle vient justifier la thèse. Veillez constamment à ce que votre idée principale s’articule de manière pertinente avec l’axe d’étude de la grande partie et avec la problématique générale de votre com-mentaire.

La méthodologie du Commentaire Composé

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Si vous rencontrez des difficultés pour déterminer vos sous-parties, essayez de décompo-ser la thèse de votre grande partie : les différents aspects, les différents thèmes à abor-der, les rapports logiques (cause, conséquence etc.). Confrontez cela aux idées mises à jour lors du travail préparatoire. 2. QUELQUES AXES D’ÉTUDE GÉNÉRAUX. Evidemment, pour chaque texte, le thème diffère et il convient de le prendre en comp-te. Ceci dit, il peut être intéressant de réfléchir à certaines problématiques générales. Pensez que certaines directions d'étude se révèlent pertinentes pour de nombreux tex-tes : - La tonalité dominante (lyrique, épique, tragique ...). - Le traitement original d'un thème connu. - La transformation ou la transfiguration du réel ou du quotidien. - Le caractère symbolique d'un élément essentiel. Plus spécifiquement, s'il s'agit d'un récit : - Le rythme et la progression du récit. - Le mode de présentation des faits. - Le rôle de la focalisation. - Pour une description ou un portrait : - Le mode de caractérisation des personnages. - Les contrastes. -Le caractère élogieux ou dépréciatif. - La fonction de la description ou du portrait. 1. La poésie - Le « je » lyrique : l’expression des sentiments. - Le type de discours : descriptif, argumentatif, narratif. - Le traitement du thème : réaliste-> symbolique. La force des images (métaphores, sym-boles) 2. Le théâtre - Le caractère des personnages à travers leurs paroles. - Leur rôle dans l’extrait (adjuvant, opposant …). - La visée d’un dialogue (émouvoir, convaincre, tromper etc.), d’un monologue etc. - La place du spectateur à travers la double énonciation. 3. Le roman et ses personnages - Objectif/subjectif : la modalisation. Le regard que porte un personnage. - Le rapport entre le réel et la fiction. 4. Convaincre, persuader, délibérer - La ou les thèses. - Comment le texte sert l’argumentation (structure de l’argumentation, style). - Déterminer s’il s’agit de Convaincre, Persuader ou bien Délibérer …

La méthodologie du Commentaire Composé

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La rédaction

1. L'INTRODUCTION. L'introduction comporte trois étapes : - La mise en contexte. On choisit un domaine qui se rattache au texte et sert d'amorce; l'analyse globale du texte a préparé ce choix. Vous pouvez utiliser pour cela les connaissan-ces issues de votre cours. - La présentation du texte : Nom de l'auteur, titre de l'œuvre, date, thème du passage, sa spécificité. D’où découle la problématique. - L’annonce du plan.

2. LA CONCLUSION. La conclusion comporte trois étapes : - Résumer les principaux éléments que vous avez mis à jour lors de l’étude. C’est le lieu pour afficher une vision claire sur le texte. Cette étape peut paraître scolaire mais n’ou-bliez pas que vos conclusions sont fortes de toutes vos analyses, vous pouvez donc les énoncer sans qu’elles puissent être remises en cause ou interrogées. C’est l’aboutisse-ment de votre travail. - Si nécessaire, répondre à la question posée par la problématique. - Elargir la perspective d’étude. Pour cela vous pouvez puiser dans vos connaissances (les problématiques générales issues de votre cours) ou bien vous interroger sur l'intérêt du texte par rapport à l'œuvre dont il a été tiré, d'autres textes qui traitent du même thème ou encore ceux du même mouvement littéraire.

La méthodologie du Ccommentaire Composé

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ÉCOLE Nom féminin

(latin schola, du grec skholê, loisir) Établissement où l'on donne un enseignement collectif général.

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La relation entre confiance et performance est bien établie chez des élèves de tous âges, même si elle reste d’amplitude modérée. Les recherches montrent clairement que la réussite d’un élève ne dépend pas seulement de ses compétences « objectives », mais également de sa confiance en ses capacités d’apprentissage.

DÉVELOPPER DÉVELOPPER LALA CONFIANCECONFIANCE

ENEN SOISOI

COACHING

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D es élèves ayant des compé-tences cognitives supérieu-res à la moyenne peuvent donc avoir peu confiance en

eux, avec toutes les conséquences négatives qui y sont associées. A l’inverse, des élèves ayant de faibles acquis de départ mais qui croient en leurs capacités à les utiliser effica-cement peuvent développer large-ment leurs compétences. Le psycho-logue américain Albert Bandura sti-pule que la confiance en ses capaci-tés d’apprentissage provient de qua-tre sources d’information : les per-formances passées, l’observation des performances d’autrui, les messages de l’entourage et les états physiolo-giques et émotionnels. Nous traite-

rons ici des trois premières.

I l semble évident que nos succès et échecs dans un domaine peu-vent affecter notre confiance en nous dans ce domaine. Ainsi, le

redoublement scolaire a souvent un impact négatif durable, et peut faire basculer l’élève dans un cercle vi-cieux de faible confiance et d’é-chec. Cependant, réussite et échec n’ont pas d’effet mécanique. L’in-terprétation que je tire de l’un ou de l’autre va jouer un rôle impor-tant. Si je considère par exemple que ma réussite en sciences est due au fait que l’examen était facile, cette réussite ne renforcera pas ma confiance en mes capacités d’ap-prentissage. De même, si j’estime que mon échec en histoire-géo est imputable à un manque de travail, ma confiance en moi ne sera pas

ébranlée.

M ais comment redonner confiance à des élèves en échec ou en difficultés d’apprentissage ? Le psy-

chologue Dale H. Schunk et ses col-lègues ont conduit une série d’expé-riences afin de tenter de répondre à cette question. Par exemple, pour répondre à des questions de compré-hension en lecture, ils ont enseigné aux élèves une stratégie consistant à identifier les idées principales d’un texte. Leurs résultats montrent que les élèves prennent davantage confiance en eux et développent davantage leur compréhension en lecture si on leur donne un objectif formulé en termes de développe-ment de compétence (apprendre à identifier les idées principales) plu-tôt qu’un objectif formulé en termes de production à fournir (répondre aux questions de compréhension) ou que si on leur demande juste de bien travailler. De plus, des objectifs pré-cis et à brève échéance (par exem-ple, savoir résoudre correctement cinq additions simples pour le pro-chain cours) aident mieux les élèves à guider leurs apprentissages que des objectifs généraux et éloignés dans le temps (réussir le contrôle avant le bulletin). Couplés à des évaluations ou à des autoévaluations régulières, ces objectifs permettent des progrès graduels et ont pour ef-fet de favoriser le développement de la confiance en soi et d’accroître la réussite des élèves.

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« Observer la réussite

ou l’échec d’autres

personnes peut

guider un élève dans

ses apprentissages et

jouer sur sa confiance

en lui »

Métier d’Avenir

P ar ailleurs, observer la réussi-te ou l’échec d’autres per-sonnes peut guider un élève dans ses apprentissages et

jouer sur sa confiance en lui. Par exemple, savoir que d’autres ont ré-ussi avec succès une tâche grâce aux méthodes de travail que l’on a soi-même apprises renforce la confiance. Mais elle est également influencée par la comparaison de ses propres performances avec celles d’autrui. Cette comparaison, cependant, peut être problématique pour les élèves qui ont de moins bonnes notes. Heu-reusement, plusieurs études de ter-rain montrent qu’il est possible d’évi-ter les effets négatifs de la comparai-son avec autrui en la rendant moins visible et moins centrale, notamment en diversifiant les types d’activités qui donnent lieu à des évaluations, en offrant une certaine autonomie aux élèves concernant les objectifs et les tâches sur lesquels ils seront évalués, en ne regroupant pas tou-jours les élèves de la même façon, en

évitant de rendre les résultats de manière publique, et surtout en utili-sant des évaluations fondées sur des critères fixés à l’avance plutôt que sur le classement des élèves les uns par rapport aux autres. Dans les clas-ses où les enseignants mettent en œuvre de telles pratiques, la confiance en soi des élèves diffère peu et presque aucun ne se perçoit c o m m e i n c o m p é t e n t . Dans le même ordre d’idée, présen-ter une activité comme une occasion de développer ses compétences et de s’améliorer, plutôt que comme un test ou une compétition, peut aider les élèves qui reconnaissent être moins brillants que les autres à rester motivés, voire à se montrer résilients

face à un échec.

Suite et fin dans le prochain numéro

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Source: Phosphore

Livres épais, piles de dossiers, lampe de bureau pour les longues soirées de tra-vail... Voilà à quoi peut ressembler le bureau type d’un avocat ! On imagine bien la robe de plaidoirie suspendue dans un coin. Mais elle prend la poussiè-re.  En effet, la fonction première de l’avo-cat (à savoir défendre) passe après son activité de conseil. Il est celui qui connaît le droit, maîtrise les lois et les règlements. Et grâce à ses connaissan-ces, il peut représenter et assister son client. Ainsi, chaque jour, il reçoit des clients, libelle des courriers pour obtenir des documents à ajouter à ses dossiers, écrit des assignations, rédige des conclusions, prépare ses plaidoiries... Il peut travailler sur des affaires civiles ou pénales. Pour ces dernières, il doit inté-grer dans son emploi du temps des visi-tes à la maison d’arrêt. Une partie de sa journée est aussi consacrée aux audiences : l’avocat y passe d’ailleurs beaucoup de temps, surtout les débutants.

L’ordre de passage au tribunal est éta-bli en fonction de l’ancienneté : les plus jeunes avocats passent donc les der-niers ! Quand il fait du conseil juridique, l’avo-cat travaille plutôt avec des entrepri-ses. Il rédige des contrats, résout des litiges... Dans tous les cas, pour s’en sortir financièrement, il n’a d’autre choix que la spécialisation : droit des affaires, droit environnemental, com-munautaire, de la propriété intellec-tuelle, droit fiscal, etc.

Métier d’Avenir

Pour le règne de la justice et de la vérité

Son travail se partage entre le suivi des dossiers des clients et les

plaidoiries. La spécialisation devient indispensable pour réussir.

Niveau d'études exigé Bac + 4 et plus QUALITÉS REQUISES ● Grande capacité de travail,

● Sens du contact,

● Esprit de synthèse,

● Aisance à l'oral,

● Rigueur

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Le web constitue une véritable mine d’or que vous pouvez exploiter pour vos recherches scolaires et vos révisions.

ADOPTEZ LES BONS REFLEXES Croisez vos sources car sur Internet, vous trouvez des milliers de documents extrê-mement variés (cours, fiches, exerci-ces...), mais de valeur inégale. Aussi, véri-fiez toutes vos infos avec vos cours évi-demment, mais aussi avec d'autres sites. Attention à l'info qui n'apparaît que sur un site. Songez à vérifiez les dates de la mise en ligne des documents consultés. On les trouve généralement tout en bas des docu-ments ou des pages. Si elle est vieille de deux ou trois, voire s'il n'y en a pas du tout : abandonnez. Placez tout de suite les sites intéressants dans vos favoris. Vous pourrez ainsi les retrouver plus facilement. DEVENEZ UN PRO DE GOOGLE Google constitue un formidable moteur de recherche. Il est important de savoir l'utili-ser. Nous vous proposons quelques astuces pour vous permettre d'effectuer vos re-cherches en toute efficacité. - Le terme « ou » entre les mots-clés per-met d'indiquer au moteur que l'on recher-che des informations sur plusieurs sujets proches. - Le terme « et » sert à indiquer la présen-ce de plusieurs mots-clés. - Le terme « sauf » sert à éliminer un mot-clé qui se rapporte à la recherche.

- L'étoile (*) sert à remplacer un ou plu-sieurs caractères. - Les expressions et les phrases doivent être mises entre guillemets. - Le sujet principal doit être tapé en pre-mier suivi des thèmes qui viennent le com-pléter. - Utilisez le signe (-) pour réduire la requê-te et trouver des sites qui ont trait ou non à ce second mot. Le signe (-) doit être collé à ce second terme. SACHEZ UTILISER WIKIPEDIA Wikipédia est une encyclopédie en ligne dont le contenu est fourni par les internau-tes de manière bénévole. - Gardez votre esprit critique en éveil car Wikipédia ne garantit pas la fiabilité des contenus mis en ligne. Il peut y avoir des erreurs, des omissions, des infos obsolètes, etc. Vérifiez toujours avec d'autres sour-ces. - Tenez compte des avertissements que Wikipédia prend la peine de vous préciser via un bandeau précédant les articles et vous informant qu'il « ne cite pas suffisam-ment ses sources ». Déduisez-en que vous devez éviter d'utiliser ce contenu pour vos révisions car son auteur l'a écrit à partir de ses seules connaissances, sans citer de références clairement identifiées et donc vérifiables.

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