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School life Soignez votre écriture et récoltez des points >p.8 Métier L’Architecte, Un bâtisseur dans la cité >p.25 #02 - Décembre 2010 GRATUIT My School est téléchargeable gratuitement sur www.myschoolmag.ning.com 1ère partie> p. 22 Success Road: étudier, Success Road: étudier, produire et connecter produire et connecter La Dissertation littéraire: La Dissertation littéraire: Les armes pour la maîtriser Les armes pour la maîtriser Rejoignez le groupe Rejoignez le groupe « classroom classroom » de My School » de My School sur sur FACEBOOK FACEBOOK

My School # 02 Décembre 2010

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School life

Soignez votre écriture et récoltez des points >p.8

Métier

L’Architecte, Un bâtisseur dans

la cité >p.25

#02 - Décembre 2010

GRATUIT

My School est téléchargeable gratuitement sur www.myschoolmag.ning.com

1ère partie> p. 22

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produire et connecterproduire et connecter

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2 My School #02 — DECEMBRE 2010

... bientôt

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My School #02 — DECEMBRE 2010 3

Éditorial

My School - Décembre 2010 - #02 Édité par LA CLASSE DES PREMIERS — Directeur de Publication: Michel DJE Bi Rédacteur en chef: Mikeylange D.- Révision: Alfred Vanié Promotion & Publicité: Fleur Miessan - Priscille Ouattara, Emmanuella Kadjo, Allou J-Cyrille Conception graphique : MS — Format: A5 — Pagination: 28 — Périodicité: Mensuel Administrateur pages Facebook: Jean Rodrigue Kassi Site web: www.myschoolmag.ning.com / E-mail: [email protected] Dépôt légal: En cours

Le document que vous avez sous vos yeux est le second numéro d’un magazine mensuel gratuit que vous pourrez retrouver chaque mois sur la toile. Comme un message divin, l’idée nous est parvenue. À un moment ou l’école ivoirienne semble fortement (et visiblement) fragilisée. À un moment ou les purs produits de l’école ivoirienne entrent au plus profond d’eux-mêmes et se disent: « il faut sauver notre école ! » Aujourd’hui, nous matérialisons le rêve, celui d’élèves et d’anciens élèves que nous sommes, celui de personnes optimistes et réalistes qui croient encore en no-tre école. Comme pour nous faire comprendre à nous-mêmes que « ce que l’esprit humain peut concevoir et croire, il peut aussi le réaliser » (W. Clément Stone). Ainsi est né My School, le magazine de la vie scolaire. Au programme: l’actualité scolaire d’ici et d’ailleurs mais surtout (oui, il faut bien le noter) beaucoup de conseils et des recommandations afin que vous perceviez la voie à suivre pour par-venir au succès à l’école comme dans la vie de tous les jours. Voilà! Ce produit n’a d’avenir qu’entre vos mains: lisez-le, réclamez-le chaque mois, et dites-nous si notre idée n’est pas bonne!

La Rédaction

#01- OCTOBRE 2010

« Réalisez ce que vous pensez »

#02 - Décembre 2010

My S

chool est

télé

charg

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4 My School #02 — DECEMBRE 2010

www.myschoolmag.ning.com

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My School #02 — DECEMBRE 2010 5

# 02

Développer la confiance en soi

La Dissertation littéraire

Etudier - Produire - Connecter

Récoltez des points par l’écriture

sommaire

L’architecte, un bâtisseur dans la cité

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6 My School #02 — DECEMBRE 2010

Le nombre de parents mis en prison parce que leurs enfants ont séché les cours a triplé ces cinq dernières années en Grande Bretagne. Depuis 2000, en Angleterre et au Pays de Galles, il est en effet possible d’enfermer un parent, pour trois mois maximum, si sa progéniture est trop souvent absen-te sans raison valable. En tout, 71 parents sont passés derrière les barreaux pour ce motif. Dans le même temps, l’absentéisme en classe n’a pas baissé d’un pouce, il a même augmenté pour atteindre un niveau historique en 2007. De la à dire que ça incite certains élèves à faire une bonne blague à leurs parents…

Les repas servis dans les établissements scolai-

res américains ont plusieurs qualificatifs possi-

bles, allant de « bizarre » à « immangeable »,

mais selon un rapport remis par l’armée, ils

sont bien plus que cela : « une menace pour la

sécurité nationale ». Selon les militaires, il y a

tellement de jeunes américains obèses qu’il va

devenir difficile d’en trouver qui répondent

aux critères physiques nécessaires pour s’enrô-

ler. Actuellement, l’obésité est devenue la

principale raison de rejet des candidats à l’ar-

mée. C’est pourquoi celle-ci réclame un plan

d’urgence pour faire maigrir les jeunes.

Quand les parents

paient pour les enfants

Une menace pour la

sécurité nationale

AAACTUCTUCTU SSSCOLAIRECOLAIRECOLAIRE inter

Le père d’un élève de la ville de

Knoxville (Tennessee-USA) exige

que les livres de SVT de tout le

comté soient retirés au prétexte

qu’ils constituent « un affront »

fait aux chrétiens. En effet, à la

page 319 du bouquin, on trouve

une ligne qui indique que l’his-

toire du monde créé en six jours

est « un mythe biblique ». Et ça,

il n’aime pas du tout, parce que

selon lui, la Bible, c’est plus sé-

rieux qu’une encyclopédie scien-

tifique.

Bible says...

Robocop in My school

Informations

brèves, insolites, utiles,

inutiles, tout ce qui se

passe dans les écoles

d’ailleurs

...

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My School #02 — DECEMBRE 2010 7

Loin des yeux,

près des sous

Vous avez dit

orthographe?

Trois écoles anglaises ont décidé de déloca-

liser les cours de soutien de maths en Inde.

Les cours se font par internet avec des

profs indiens formés au programme anglais.

Ce n’est pas parce que les indiens sont

meilleurs en maths, mais parce qu’ils coû-

tent la moitié de ce que coûterais un prof

anglais. Aux Etats-Unis, ce genre de choses

est devenu habituel depuis 5 ans.

Beaucoup d’étudiants français

semblent être en colère avec

l’orthographe. C’est le mal-

heureux constat dressé par les

universités, selon Le Parisien,

Marianne, et Valeurs Actuelles.

Aussi, une vingtaine d’universi-

tés proposent désormais des

cours de rattrapage et de maî-

trise de la langue française. On

apprend même que certaines

écoles d’ingénieurs ne délivre-

raient plus de diplômes à leurs

élèves si ces derniers n’ont pas

un niveau correct d’orthogra-

phe. Vous êtes donc prévenus.

Les Coréens viennent de créer un robot pour enseigner

l’anglais. 300 chercheurs ont travaillé à la réalisation

de ce robot qui peut soit guider les élèves pour des

exercices programmés, soit être dirigé à distance.

Pourquoi un robot alors que les profs peuvent bien

« bugger » eux-mêmes ? Eh bien parce que la Corée

manque cruellement de profs d’anglais et qu’elle pour-

ra ainsi délocaliser l’enseignement au lieu d’en faire

venir. Et en plus, les robots ne s’énervent pas lorsque

l’élève confond le past perfect et le preterit.

Robocop in My school

Environ 70 millions d’enfants à travers le monde n’ont pas la possibilité d’aller à l’école tous les jours et/ou d’avoir une éducation à peu près convenable. Et, ça n’est pas une surprise, c’est l’Afrique du nord-est qui s’en sort le plus mal, en particulier la Somalie (10 % d’enfants en primaire) suivie de l’Érythrée et de l’Éthiopie voisines. Haïti et les Comores complètent ce tableau. Le pire, c’est que la situation devrait s’aggraver d’ici 2015 car les pays riches commencent à donner encore moins que ce qui était prévu. Ce sont d’ailleurs dans ces pays riches que l’on trouve 100 % de scolarisation. Et la scolarisation, c’est ce qui permet de sortir de la misère. Après ça, les beaux

discours...

Les naufragés

de l’école

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8 My School #02 — DECEMBRE 2010

Soignez votre écriture et

récoltez des points!

Une copie soignée, bien écrite et sans faute d’orthographe peut vous faire gagner des points. Alors, si l’orthographe n’est pas votre fort, voici quelques conseils.

SCHOOL LIFE

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My School #02 — DECEMBRE 2010 9

Soignez votre écriture et

récoltez des points!

APPRENEZ A VOUS CONNAÎTRE - Profitez des moments où vous travaillez à la maison pour vérifier l'orthographe d'un mot dès que vous avez le moindre doute. Une recherche dans le dictionnaire peut même être amusante. En découvrant l'origine parfois étonnante d'un mot, votre mémoire l'imprimera plus facilement en connaissant son histoire. - Pour bien les combattre, vous devez connaître vos failles en orthographe. Ras-surez-vous, c'est souvent les mêmes fautes qui reviennent, alors il est plus facile de les identifier. Reprenez vos copies corri-gées et listez vos erreurs. - Quand vous avez identifié vos erreurs, commencez par retrouver l'orthographe correcte et révisez, si nécessaire, la règle. Certaines fautes sont dues à des confu-sions sur la nature des mots (participe passé, adjectif, infinitif...) ou à des fautes d'accord courantes comme celle de l'ac-cord du participe passé avec le COD placé devant.

MINIMISEZ LA CASSE - Pour progresser en orthographe, vous devrez consentir à faire quelques efforts. Alors, concoctez-vous une « liste noire » de vos fautes courantes et relisez- la régu-lièrement. Vous déjouerez ainsi plus faci-lement les pièges dans lesquels vous avez l'habitude de tomber. - Si vous avez vraiment du mal à retenir l'orthographe d'un mot, placez-le en situa-tion dans une phrase ou trouvez des trucs pour vous aider : si vous doutez du nom-bre de « r » du verbe mourir, aidez-vous en pensant qu'on ne meure qu'une seule fois. - Pour progresser en orthographe, il faut

lire beaucoup et régulièrement pour que votre cerveau imprime l'orthographe des mots que vous croisez. - Au cours d’un devoir, évitez d'employer des mots savants que vous ne savez pas écrire. Mieux vaut minimiser les prises de risque si vous n'êtes pas sûr(e) de vous.

RELISEZ-VOUS BIEN - Ce sont les élèves qui relisent régulière-ment leurs copies qui progressent le plus en orthographe. - Vous devrez prendre le temps de bien vous relire, cela peut vous éviter de gros-ses erreurs tout en vous faisant grappiller des quarts de point. - Dans l'idéal, mieux vaut ne pas relire à chaud et laisser un peu de temps entre l'écriture et la relecture afin de prendre un peu de recul. Si vous en avez la possibi-lité, faites une pause avant de relire votre devoir. - Essayez de consacrer une lecture à l'or-thographe sans vous préoccuper du sens du texte. Traquez les fautes que vous avez l'habitude de faire. - Le luxe serait de pouvoir effectuer plu-sieurs relectures. Vous pouvez les cibler sur les catégories de mots qui vous posent problème : les accents, les accords, les participes passés…

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10 My School #02 — DECEMBRE 2010

En confrontant mes lectures à ma volonté de faire aboutir certains de mes projets, je me suis rapidement aperçu de 3 choses : Premièrement, je ne savais pas tout : Pour être un plus précis, disons même que je ne savais pas grand chose. Alors, au début, je culpabilisais un petit peu. J’essayais de masquer mon ignorance comme je pouvais. Mais, la chance de notre génération est que nous vivons dans la société de l’infor-mation. Le savoir n’a jamais été aussi faci-lement accessible. Il est même tellement accessible qu’il perd de sa valeur et finale-ment empêche les gens d’agir. Trop d’in-formation tue l’information. Deuxièmement, je ne pouvais pas tout faire : Le temps et l’énergie sont nos deux ressources les plus précieuses mais aussi les plus limitées. Vouloir tout faire, c’est l’assurance de n’arriver à rien. On se lance dans 10 projets en même temps, et quel-ques mois après, on s’aperçoit que ce ne sont toujours que des projets. Aucun ne s’est véritablement concrétisé. D’ailleurs, on a souvent oublié que l’on avait ces pro-jets puisque d’autres nouveaux projets ont pris leur place. C’est un cercle vicieux qui crée beaucoup de frustration

Troisièmement, je n’arriverais à rien tout seul : Le mythe du héros solitaire est un mythe. Point. Même les génies ont eu be-soin des autres pour atteindre la lumière. Donc, j’imagine que pour ceux qui ne sont pas des génies c’est encore plus vrai … Ces 3 constats me servent aujourd’hui à mieux diriger mon énergie autour de 3 mots clefs: étudier, produire et connecter. Mais qu’est-ce que j’entends précisément par ces 3 termes ?

SUCCESS ROAD

« Avoir la meilleure

idée du monde ne

vaut que si vous la

mettez en œuvre. »

Curtis Grant

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My School #02 — DECEMBRE 2010 11

ETUDIER Étudiez le domaine qui vous intéresse : Recherchez des informations ciblées qui vous permettront d’agir concrètement. Lisez des livres, c’est une source précieuse d’informations. Mais lisez « intelligem-ment » : Prenez des notes et imaginez que vous deviez en expliquer le contenu à un ami. Sélectionnez les sites Internet et blogs qui vous apportent des informations valables. Soyez ultra-sélectif dans ce do-maine, car Internet doit vous faire gagner du temps et non l’inverse. Écoutez, écou-tez, écoutez. Étudiez-vous : « Connais-toi toi même » comme disait l’autre. Apprenez à vous connaître. Tout part de vous. Quels sont vos points forts ? Quels sont vos points faibles ? De quoi avez-vous peur ? Prenez le temps chaque semaine de faire votre revue hebdomadaire et voir ce qui a mar-ché et ce qui n’a pas marché. Et dans un cas comme dans l’autre, n’oubliez pas de vous poser la petite question qui tue : Pourquoi ? Étudier les gens qui vous motivent : Com-ment font-ils ? Comment réfléchissent-ils ? Comment se comportent-ils ? Comment répondent-ils aux questions ? Trouvez-vous des mentors. Étudiez de manière pragmatique : J’aime ce proverbe Chinois : « J’entends, j’ou-blie. Je vois, je retiens. Je fais, je com-prends. » Tout est dit. Pour assimiler un apprentissage, vous devez passer à l’ac-tion. Testez d’abord à petit échelle vos idées, tirez-en vos propres conclusions et ajustez le tir.

PRODUIRE Produire veut dire agir. Faites des actions qui vous rapprochent de votre objectif. Produire veut dire contribuer, apporter de la valeur. Qu’est-ce que vous apportez au monde ? De quelle partie du problème, êtes-vous la solution ?

Produire veut dire sortir des résultats. Faites la distinction entre être occupé et avoir des résultats. Être efficace versus être performant. Arrêtez de vous chercher des excuses, mobilisez plutôt votre éner-gie à trouver des solutions.

CONNECTER

Prenez conscience de la valeur du lien qui vous unit aux autres. Vos plus grandes opportunités se trouvent dans les contacts que vous créez avec les autres. Qu’ils soient virtuels avec Internet ou réels dans votre vie quotidienne, apprenez à cultiver ces liens. Encore mieux, soyez celui qui met les autres en contact. Intéressez-vous aux autres.

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12 My School #02 — DECEMBRE 2010

Finalement, pourquoi avoir retenu ces 3 verbes là et pas d’autres. J’aime ces 3 verbes parce qu’ils synthétisent beaucoup de notions différentes mais aussi pour leurs interdépendances. Je m’explique : - Si vous ne faites qu’étudier vous ne ferez jamais rien de concret. Savoir est une cho-se, agir en est une autre. - Si vous ne faites que produire sans réflé-chir à ce que vous faites vous ne ferez jamais la différence. De plus, comme dans une entreprise, rien ne sert de produire si vous n’êtes pas capable de vendre. Et ven-dre passe par savoir se connecter aux au-tres. - Si vous ne faites que vous connecter aux autres mais sans rien apporter de vérita-blement utile dans la vie des autres, vous allez bientôt devenir une contrainte plutôt qu’une opportunité.

QUELLE LEÇON EN TIRER ? Imaginez votre journée ou votre semai-

ne comme un champ à cultiver. Prenez

soin de respecter ce cycle « naturel »

étudier > produire > connecter et vous

vous approcherez à coup sûr de votre

résultat. Il s’agit ici de savoir respecter

un équilibre entre ces 3 domaines.

Chaque jour, listez 3 actions im-

portantes à faire pour atteindre

vos objectifs. Faites-les le plus

tôt possible dans la journée. Vous

aurez ainsi l’esprit serein de ce-

lui qui marche avec détermina-

tion vers son objectif. Les autres

actions de la journée se transfor-

meront en bonus. Durant la défi-

nition de vos 3 tâches journaliè-

res, prenez conscience de ces

actions et contrôlez qu’elles

s’inscrivent bien dans l’une de

ces 3 catégories : étudier, pro-

duire, connecter. Si c’est le cas,

votre journée aura valu la peine

d’être vécue.

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My School #02 — DECEMBRE 2010 13

« Mettez-vous au travail dès la rentrée! »

ÉCOLE Nom féminin

(latin schola, du grec skholê, loisir) Établissement où l'on donne un enseignement collectif général.

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14 My School #02 — DECEMBRE 2010

Jusqu’où ira

WikiLeaks?

Le site

Fondé en décembre 2006 par Julian Assange, WikiLeaks est un site web spécialisé dans la divulgation de documents confidentiels qui s'enrichit grâce à une communauté d'inter-nautes. Ses révélations sur l'Irak ou l'Afgha-nistan ont déclenché de violentes polémi-ques. Le 28 novembre 2010, WikiLeaks a frappé un nouveau coup en révélant de nom-breux secrets de la diplomatie américaine. Plus de 250 000 câbles diplomatiques en-voyés par les ambassades américaines du monde entier entre 2004 et 2010 ont été mis en ligne. Cinq journaux de référence qui ont eu accès au contenu de ces documents en exclusivité Ŕ Le Monde, The New York Times, The Guardian, El País et Der Spiegel – ont commencé le 29 novembre à publier des in-formations, en prenant garde à ne pas divul-guer les identités de personnes qui pour-

raient être menacées.

Récidiviste?

Après son premier coup de maître ŕ la publi-cation de documents sur la banque islandaise Kaupthing Bank ŕ, l’organisation du journa-liste australien Julian Assange avait récidivé en publiant la vidéo d’une « bavure » améri-caine en Irak, puis avec les rapports sur l’Afghanistan et l’Irak : dans ces deux der-niers cas, une publication en masse de rap-ports de terrain illustrant le quotidien de ces g u e r r e s a m é r i c a i n e s . C e t t e fois, Wikileaks semble avoir changé sa straté-gie de divulgation. Frustré par un écho mé-diatique qui se bornait bien souvent à parler du fonctionnement du site lui-même ou de la personnalité controversée de son leader cha-rismatique, et non du fond, Assange souhaite maîtriser le rythme de dévoilement de ses documents, et s’est associé à des journaux prêts à travailler sur chacun d’eux, en les diffusant au compte-gouttes : « Les commu-nications des ambassades seront diffusées par étapes au cours des prochains mois. Les sujets couverts par ces câbles sont d’une importance telle, et leur couverture géogra-phique si étendue, que procéder autrement ne rendrait pas justice à ces documents. »

Près de 250.000 câbles diplomatiques américains confidentiels ont été rendu publics, fin novembre, par le site Wikileaks, provoquant

l'ire de la Maison Blanche.

Évènement du mois

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My School #02 — DECEMBRE 2010 15

La Maison Blanche a condamné "dans les termes les plus forts" la publication "irresponsable et dangereuse" de ces documents, affirmant que l'initiative de Wiki-Leaks pourrait faire courir des risques mortels à des individus. Les documents diffusés fin novembre étalent au grand jour les usages habituellement tenus secrets de la di-plomatie américaine sur toute une série de dossiers, sensibles ou non. The Guardian indique par exemple que le roi Abdallah d'Arabie saoudite a appelé les Etats-Unis à attaquer l'Iran et à "couper la tête du serpent" pour mettre fin à son programme nucléaire. A ce propos, les documents montrent qu'Israël a tenté de pousser les Etats-Unis à la fermeté, selon un docu-ment diffusé sur le site du Monde. Un télégramme américain relate ainsi une conversation entre Amos Gilad, un responsable israélien, et Ellen Tauscher, sous-secrétaire d'Etat américaine. La politi-que du président Barack Obama d'engagement stratégi-que avec l'Iran, "c'est une bonne idée, mais il est bien clair que cela ne marchera pas", y déclare M. Gilad. Certains documents pourraient s'avérer gênants pour de futures rencontres entre les Etats-Unis et leurs parte-naires. Der Spiegel rapporte ainsi des propos peu amènes de diplomates américains à l'égard de la chancelière alle-mande Angela Merkel: "Elle craint le risque et fait rare-ment preuve d'imagination". Quant au Premier ministre turc Tayyip Erdogan, les services américains croient savoir qu'il se méfie de tout le monde et "s'est entouré d'un cercle de conseillers qui le flattent mais le méprisent". Le dirigeant de WikiLeaks, Julian Assange, un crack informatique australien, a défendu les agissements de son organisation. "Autant que nous sachions (...) pas un seul individu n'a été mis en danger à la suite de quoi que ce soit que nous ayons publié", a-t-il affirmé.

Julian Assange, fondateur de WikiLeaks

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16 My School #02 — DECEMBRE 2010

1. Analyser le sujet Évidemment, il est nécessaire de lire la totalité du sujet. Si plusieurs sujets vous sont proposés, lisez-les tous attentivement et choisissez celui qui vous semble le plus « facile » : c’est certainement le sujet que vous avez le plus préparé. Le travail préliminaire : Étalez devant vous plusieurs feuilles de brouillon, numérotez-les et n’écrivez qu’au recto. Relisez souvent le sujet, ne le quittez pas des yeux : ainsi, vous ne glisserez pas vers le hors-sujet. Examinez attentivement les mots du sujet : repérez ce qui constitue souvent le sujet de dissertation :

- La présentation d’une opinion ; - La question posée ; - Les consignes.

Après cette lecture attentive, soulignez les mots qui vous semblent essentiels, et commentez-les sur votre brouillon. Problématiser : Il s’agit de reformuler avec vos propres mots la question qui vous est posée. Il convient, lors de la problématisation du sujet, de se demander constamment si vos propos sont en relation directe avec le sujet de dissertation. Rechercher des idées : Notez de manière ordonnée les idées qui vous viennent à l’esprit au fur et à me-sure : ainsi, vous ne les oublierez pas. Faire un plan : Selon le sujet de dissertation qui vous est proposé, un certain type de plan va s’imposer : il peut s’agir du plan dialectique, du plan analytique ou du plan thé-matique.

Les armes pour la maîtriser

Fiche de Méthode

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My School #02 — DECEMBRE 2010 17

Faire un plan en trois parties montre une aptitude à penser de manière logique et équilibrée. Cela dit, il n’est pas obligatoire de faire un plan en trois parties : vous pouvez très bien vous contenter de deux parties (par exemple dans le cadre d’un sujet de dissertation comparatif) ou proposer quatre parties... Le plan dialectique (ou critique) C’est le fameux plan « thèse, antithèse et synthèse ». Il est couramment utilisé lorsque l’opinion exprimée dans le sujet de dissertation est discutable et qu’il est possible d’envisager l’opinion inverse. Le plan analytique Il s’agit d’analyser un problème qui mérite une réflexion approfondie. Bien sou-vent, on décrit la situation, on en analyse les causes et on envisage les conséquen-ces. Il existe une variante du plan analytique qui consiste à faire un plan « expli-cation / illustration / commentaire » : ce type de plan peut par exemple être uti-lisé lorsque le sujet de dissertation est une citation qu’il faut commenter. Le plan thématique C’est le plan qu’on utilise couramment dans le cadre de questions générales, celles qui exigent une réflexion progressive. À noter qu’il est possible de combiner plusieurs types de plans à l’intérieur de chaque partie de la dissertation.

2. Argumenter L’analyse du sujet de la dissertation permet de dégager deux ou trois thèses qui constituent les parties de votre développement. Chaque argument est l’objet d’un paragraphe. Le paragraphe doit présenter une explication de l’argument, des exemples précis et une phrase conclusive. Afin d’emporter l’adhésion du lecteur, il est judicieux de hiérarchiser vos argu-ments : en effet, ceux-ci n’ont sans doute pas la même valeur et il est conseillé de présenter l’argument le moins important d’abord et de présenter les autres ensuite. Il est impératif de ne pas juxtaposer vos paragraphes : ils doivent s’enchaîner les uns aux autres grâce à des liens logiques et à des phrases conclusives qui annon-cent les paragraphes qui suivent.

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18 My School #02 — DECEMBRE 2010

3. L’introduction et la conclusion, les transitions L’introduction Elle permet de poser le sujet. Il s’agit d’exposer clairement le problème. L’entrée en matière peut, par exemple, rappeler un contexte littéraire. Il s’agit de faire preuve d’un peu d’originalité et d’éviter des entrées en matiè-re du type : « De tous le temps, les hommes se sont intéressés à... ». Poser le problème : c’est une étape essentielle car la problématique régit tou-te la dissertation. Il s’agit de formuler le problème que pose le sujet et d’expri-mer toutes les questions issues de l’analyse du sujet. Annoncer le plan : l’introduction de la dissertation doit aussi annoncer le plan. Il est déconseillé d’annoncer le plan de la manière suivante : « Dans une pre-mière partie, nous... puis, dans une deuxième partie, nous verrons que... ». Il est préférable d’annoncer le plan de manière fluide en ordonnant et en refor-mulant les questions que pose le sujet. La conclusion La conclusion, quant à elle, fait le bilan des conclusions partielles, et prend position sur la question posée. Il ne faut pas négliger la conclusion : elle permet non seulement de laisser une bonne impression au correcteur, mais aussi (et surtout) de clore le débat en répondant aux problèmes posés dans l’introduction. Il est nécessaire de reprendre les conclusions partielles de votre devoir : il s’a-git de récapituler l’essentiel de votre devoir. Il est conseillé de procéder, si cela est possible, à un élargissement du sujet : en situant le sujet de la dissertation dans une perspective plus vaste, vous mon-trerez que, même si vous avez apporté des réponses à votre sujet, vous n’avez pas tout résolu. Il s’agit en fait de prolonger votre réflexion adroitement, sans avoir recours à la pédanterie. Il est déconseillé de terminer la dissertation par une question, par une citation qui n’a rien à voir avec le sujet, par des propos banals, etc. Les transitions Chaque partie de la dissertation doit se terminer par une conclusion partielle et par l’annonce de la thèse suivante.

Présentation de la dissertation :

Il faut sauter une ligne entre l’introduction et le développement de votre devoir, ainsi

qu’entre les différentes parties qui le composent. On saute une ligne également entre le développement et la conclusion.

On marque un alinéa entre les paragraphes, avec un blanc initial (la première ligne de vos

paragraphes est ainsi en retrait par rapport aux autres lignes).

Les citations sont mises entre guillemets, les titres des œuvres sont soulignés (en italiques

dans les documents dactylographiés).

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My School #02 — DECEMBRE 2010 19

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20 My School #02 — DECEMBRE 2010

Le mercure monte

Le réchauffement climatique, également appelé réchauffe-ment planétaire, ou réchauffe-ment global, est un phénomène d'augmentation de la tempéra-ture moyenne des océans et de l'atmosphère, à l'échelle mon-diale sur plusieurs années. Dans son acception commune, ce terme est appliqué à une tendance au réchauffement global observé depuis les der-nières décennies du XXème siècle. Un Groupe d'experts intergou-vernemental sur l'évolution du climat, le Giec, élabore un consensus scientifique sur cet-te question. Son dernier et quatrième rapport, auquel ont participé plus de 2 500 scienti-fiques de 130 pays, affirme que le réchauffement climatique depuis 1950 est très probable-ment d'origine humaine. Ces conclusions ont été approuvées par plus de 40 sociétés scienti-fiques et académies des scien-ces, y compris l'ensemble des académies nationales des sciences des grands pays indus-trialisés. Les projections des modèles climatiques présentées dans le dernier rapport du Giec indi-quent que la température de surface du globe est suscepti-ble d'augmenter de 1,1 à 6,4 °C supplémentaires au cours du XXIème siècle. Les différences

entre les projections provien-nent de l'utilisation de modèles ayant des sensibilités différen-tes pour les concentrations de gaz à effet de serre et utilisant différentes estimations pour les émissions futures. La plu-part des études portent sur la période allant jusqu'à l'an 2100. Cependant, le réchauffe-ment devrait se poursuivre au-delà de cette date même si les émissions s'arrêtent en raison de la grande capacité calorifi-que des océans et de la durée de vie du dioxyde de carbone dans l'atmosphère. Ce phénomène implique de fortes conséquences humaines et environnementales à moyen et long terme. Des incertitudes sur la hausse de température globale moyen-ne subsistent du fait de la pré-cision des modélisations em-ployées, et des comportements étatiques et individuels pré-sents et futurs. Les enjeux économiques, politiques, so-ciaux, environnementaux, voi-re moraux, étant majeurs, ils suscitent des débats nom-breux, à l'échelle internationa-le, ainsi que des controverses.

(Pour en savoir plus: www.wikipedia.org)

Bon à savoir

De nombreuses propositions ont été faites ces dernières années en vue de lutter contre ce phénomène. Diver-ses hypothèses se dévelop-pent sur le changement de climat que nous sommes en train de vivre : en effet, alors que certains pensent déjà qu'il est irréversible, d'autres affirment qu'un mouvement collectif en fa-veur de l'environnement peut changer les choses. En tout cas, une chose est sûre : les conséquences du réchauf-fement climatique sont déjà bien visibles.

Peut-on sauver

la planète terre?

Le réchauffement de la planète est un véritable fléau, il est nécessaire de lutter contre celui-ci afin de limiter au maximum son impact sur l'environnement.

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My School #02 — DECEMBRE 2010 21

DES CHIFFRES

33 millions

C’est le nombre de personnes dans le monde vivant encore avec le virus de l’immunodéficience humaine (VIH). Près de 60 % d’entre elles ignorent pourtant leur séropositivité, et près de trois millions de nouvelles personnes sont infectées chaque année.

1 million

Sorti le 4 novembre aux États-Unis et le 10 novembre 2010 en Europe, Kinect de Microsoft, kit de détection de mouvements pour la Xbox 360, s'est écoulé à 1 million d'exemplaires en 10 jours.

380 millions de personnes visitent chaque mois Wikipedia, l’encyclopédie multilingue chère à Jimmy Wales, dont le contenu est fourni par les internautes de manière bénévole. Mise en ligne il y a 10 ans, Wikipédia est aujourd’hui le cinquième site le plus populaire au monde. Sans recette publicitaire, Wikipédia est soutenu par les dons des internautes

76 C’est le nombre de langues disponibles sur Facebook. Il est possible de contribuer à la traduction de l'interface

dans sa langue maternelle. Tout utilisateur du réseau

peut proposer une traduction des phrases originales en

anglais. Ces propositions de traduction sont ensuite sou-mises aux internautes qui votent pour la meilleure.

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22 My School #02 — DECEMBRE 2010

Comment développer, cultiver et même restaurer la confiance en soi, facteur-clé de la réussite scolaire ? Il existe pour cela de nom-breuses petites techniques pédagogiques ou relationnelles, peu coûteuses, dont l’efficacité est attestée par de nombreuses expé-riences en psychologie sociale. My School a sélectionné pour vous un article qui pourra vous aider.

1ère partie

DÉVELOPPER DÉVELOPPER

LALA CONFIANCECONFIANCE

ENEN SOISOI

COACHING

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My School #02 — DECEMBRE 2010 23

Peut-on voir dans les échecs scolaires

le reflet d’une faible estime de soi ?

Spontanément, la plupart des gens répon-

dront par l’affirmative à cette question. Les

recherches en éducation apportent néan-

moins une réponse plus mitigée tant l’esti-

me de soi apparaît comme une notion com-

plexe. Certes, un élève ayant une très fai-

ble estime de lui-même risque fort de ne

pas trouver l’énergie pour s’engager dans

son travail scolaire. Cependant, la plupart

des élèves, même ceux en difficultés d’ap-

prentissage, ont une estime d’eux-mêmes

relativement positive, de sorte qu’il est

difficile d’expliquer un grand nombre d’é-

checs par une faible estime de soi. Les cher-

cheurs se sont donc intéressés à un élément

plus spécifique Ŕ et plus flexible Ŕ pour ex-

pliquer les résultats scolaires des élèves : la

confiance en ses capacités d’apprentissage.

Quand la confiance invite à la performance Sous des appellations variées, la plupart des

conceptions actuelles de la motivation par-

tagent l’idée selon laquelle la confiance en

nos capacités à agir efficacement joue un

rôle crucial dans notre engagement et nos

performances. Mais surtout, les recherches

indiquent que cette confiance peut varier

d’un domaine à l’autre, ainsi que d’une

matière scolaire à l’autre. Tout comme je

peux me sentir très à l’aise avec des instru-

ments de musique mais maladroit sur un

terrain de basket, je peux me sentir très

compétent en français mais peu brillant en

mathématiques. Et ceci n’est pas sans

conséquences. Ainsi, les élèves qui ont

confiance en leurs capacités dans une ma-

tière choisissent de préférence des activités

présentant pour eux un défi et leur donnant

l’occasion de développer leurs habiletés

(plutôt que de s’engager dans des tâches

faciles qu’ils sont assurés de réussir).

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24 My School #02 — DECEMBRE 2010

Métier d’Avenir

En général, ils se fixent des objectifs d’apprentissage plus élevés, cherchent davantage à comprendre en profondeur et à donner du sens à ce qu’ils étudient, gèrent mieux leur temps de travail, se laissent moins distraire de leurs objectifs et persévèrent plus face à des difficultés. Ils dominent également mieux stress et anxiété, et aboutissent finalement sou-vent à de meilleures performances. Inver-sement, les élèves ont tendance à se dé-sintéresser des activités dans lesquelles ils se sentent peu efficaces, ce qui peut avoir des répercussions sur leurs choix d’études. Cette manière de faire leur permet de conserver une bonne estime d’eux-mêmes, mais peut conduire cer-tains jeunes à se désinvestir de leur sco-larité, avec les conséquences négatives que cela peut avoir pour leur avenir.

Soulignons que les conséquences positives

d’une bonne confiance en soi ne se véri-

fient pas dans tous les cas. Il faut que le

résultat à atteindre dépende au moins en

partie de l’action de l’élève. Dans un

environnement où le résultat est distri-

bué « à la tête du client » ou sur une

base discriminatoire, la confiance en ses

capacités ne joue plus un grand rôle. Il

en est de même dans un environnement

non stimulant, où l’élève est certain

d’obtenir un bon résultat en ne faisant

quasiment rien. Enfin, même avec une

confiance en soi élevée, un apprenant

peut décider de ne pas s’investir dans

une tâche qu’il estime sans intérêt, inuti-

le ou absurde. Motivation et apprentissa-

ge sont des phénomènes dépendant de

multiples facteurs et la confiance en ses

capacités n’est bien entendu pas le seul

en jeu.

La suite dans le prochain numéro

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My School #02 — DECEMBRE 2010 25

L'architecte est le professionnel du bâ-timent dont la fonction est de concevoir et de diriger la réalisation d'une œuvre d'architecture pour le compte d'un pro-priétaire qui peut être un particulier, une société ou une collectivité publi-que. Il peut être une personne physique ou personne morale (société d'architectu-re). En général, pour exercer cette pro-fession il faut être diplômé d'une école d'architecture, couvert par une assuran-ce professionnelle et inscrit au Registre professionnel des architectes du pays où se trouve la construction. Les missions de l'architecte, appelées maîtrise d'œuvre, sont définies par un contrat d'architecte qui est passé pré-alablement avec le propriétaire et qui définit l'étendue de sa mission qui peut porter sur différentes sortes de pro-jets : maison, bâtiment public, com-mercial ou industriel, lotissement, parc, réhabilitation, entretien, urbanisme, etc. Son travail s’articule en plusieurs par-

ties. En fonction des impératifs du

client, il finalise le projet de la construc-tion. Puis il conçoit un dossier technique et s’entoure d’une «équipe projet». En-suite, il dépose la demande de permis de construire et sélectionne les entreprises à qui il confiera l’exécution des travaux. Enfin, vient le stade de l’exécution du chantier, et l’architecte prend la direc-tion des travaux.

Métier d’Avenir

Un bâtisseur dans la cité

Omniprésent de la conception à la réalisation finale d’un bâtiment, il œuvre

pour les particuliers ou les organismes publics ou privés.

Niveau d'études exigé Bac + 4 et plus QUALITÉS REQUISES ● Sens artistique. ● Ouverture d’esprit. ● Sens du travail en équipe. ● Rigueur. ● Méthode.

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26 My School #02 — DECEMBRE 2010

Une belle petite communauté a vu le jour autour du e-magazine My School. Seulement quelques semaines d’existence, et voilà que « Classroom » de My School fait parler de lui.

Pour soutenir l’activité du magazine qui paraît une fois par mois, il est apparu important de créer un cadre d’échanges, de discussions et de partage d’expériences. Avec « Classroom » de My School, c’est une véritable communauté active qui a vu le jour sur Facebook. C’est en effet, une salle de classe virtuel-le où l’on retrouve à la fois des élè-ves, des étudiants, des cadres qui résident dans plusieurs pays du monde entier. Un dénominateur commun: le contact (passé ou pré-sent) avec l’école. Depuis sa créa-tion, plusieurs sujets de discussions ont été lancé dans « Classroom ». Avec toujours la remarquable parti-cipation des « pupils » qui ont adopté l’esprit du magazine.

L’espace réservé à la discussions instantanée ne désemplit pas. Certains s’y sont retrouvé comme par hasard, une fois en passant. Ils y ont posé leurs valises. My School n’a pas encore commencé de cam-pagne de communication de proxi-mité. Pourtant, sa notoriété a déjà franchi les frontières. Apporter des solutions concrètes aux problèmes du monde de l’éducation en pre-nant appui sur les nouvelles techno-logies de l’information et de la communication, telle est la mission de ce groupe.

NOUVELLES TECHNOLOGIES

Rejoignez « Classroom »

de My School sur Facebook

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Propositions? Contributions?

Conseils et/ou remarques?

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