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Lotissement Sylvain Fourastier
N°08 El Mouradia, Alger
Mobile: 0770 88 90 80 / 0556 48
67 56
www.fce.dz.
Mardi 20 septembre 2017
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SOMMAIRE A la une .................................................................................................................................................................. 3
APN: Lutte contre le crime et la corruption et création d'emplois, au centre des
débats (APS) .............................................................................................................. 3 Abderrahmane Benkhalfa: « La réussite du financement non conventionnel repose
sur trois conditions» (Algérie Eco) ............................................................................. 5
Licences d'importation: le dossier relatif à l'importation de véhicules, de céramique
et de produits cosmétiques en cours d'examen (APS) ................................................ 6
Les concessionnaires automobiles parlent d'une «situation catastrophique» (le
quotidien d’Oran) ........................................................................................................ 7
M. Abdelmadjid Attar, à propos de la loi sur les hydrocarbures : modifier les règles
fiscales (El Moudjahid) ............................................................................................... 8 Algérie : le bâtiment et les services ont perdu 90 000 emplois (Algérie Patriotique) 9 LE PÉTROLE SOUFFLE LE CHAUD ET LE FROID, MAIS RESTE AU-
DESSUS DE 55 DOLLARS : Le coup de pompe du baril (L’Expression) .............. 10
Selon l'UNOP: La demande en médicaments augmente de 12 % chaque année (Le
quotidien d’Oran) ...................................................................................................... 11
LE DG DE L'ANEM AU SUJET DES DISPOSITIFS DU PRÉ-EMPLOI : "Tous les
contrats seront renouvelés" (L’Expression) .............................................................. 12 90% DES TRANSACTIONS IMMOBILIÈRES SE FONT HORS CIRCUIT
LÉGAL : Le diktat des spéculateurs (L’Expression) ................................................ 14
IL DÉJOUE LE COMPLOT, RAJEUNIT LE STAFF ET EFFECTUE UNE
TOURNÉE DANS PLUSIEURS WILAYAS : Foudroyante réplique de Sidi Saïd
(L’Expression) .......................................................................................................... 16
INDUSTRIE AUTOMOBILE : Les hésitations coûteuses du gouvernement
(L’Expression) .......................................................................................................... 17
NECIB RASSURE SUR LES PRIX DE L'EAU : "Pas d'augmentation de la
tarification" (L’Expression) ...................................................................................... 19 Banques/assurances ............................................................................................................................................ 19 Commerce ............................................................................................................................................................ 19
BOUIRA : Et revoilà La crise du lait (L’Expression) .............................................. 19 Coopération ......................................................................................................................................................... 20
Une délégation de 20 chefs d'entreprises britanniques en visite prochainement à
Alger (APS) .............................................................................................................. 20 Coopération Algéro-Russe : opportunités d’investissement (El Moudjahid) ........... 21 Le gouvernement français lui a accordé son agrément : Abdelkader Mesdoua,
nouvel ambassadeur d’Algérie en France (Algérie Eco) .......................................... 22 Le tourisme peut jouer un rôle important dans le renforcement des relations
économiques entre l'Algérie et le Royaume-Uni (APS) ........................................... 23 Veille ..................................................................................................................................................................... 24
IL OUVRE DES PORTAILS SUR YOUTUBE, FACEBOOK, ET TWITTER : Le
gouvernement se met à la page (L’Expression) ........................................................ 24 SAGERS DE L'AUTOROUTE, À VOS POCHES! : Le péage annoncé pour fin
2018 (L’Expression) ................................................................................................. 25
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A la une
APN: Lutte contre le crime et la corruption et création d'emplois,
au centre des débats (APS)
Les députés de l'Assemblée populaire nationale (APN) ont axé leurs
interventions mardi, au troisième et dernier jour du débat du Plan d'action du Gouvernement, sur la nécessité de poursuivre les efforts de lutte contre
le terrorisme, le crime organisé et la corruption, insistant sur l'impératif de garantir aux jeunes l'accès aux postes de travail en vue de les préserver
contre ces fléaux. A cet effet, le député Khaled Tazarart du Front El Moustakbal, a mis en
garde contre les fléaux sociaux qui menacent les jeunes en Algérie, à l'instar de la consommation et de la vente de drogue et d'alcool, appelant à la
réalisation de projets économiques et la création de postes d'emploi afin de prémunir les jeunes contre ces fléaux.
Le député El Hadj Laroussi Krid, du parti El Karama, a appelé à la protection des jeunes, notamment dans les régions frontalières contre le fléau de la
drogue, soulignant que la wilaya de Tlemcen était particulièrement exposée aux risques du trafic de drogue provenant des frontières ouest du pays,
estimant que l'unique solution résidait en la lutte contre le chômage et
l'encouragement de l'investissement dans le cadre des PME. Le député Mohamed Said Maansar, de l'alliance MSP-FC, a affirmé que le
temps était venu pour faire prévaloir l'intérêt suprême du pays et lutter contre la corruption dans tous les domaines, outre la réforme des systèmes
éducatif et sanitaire et le maintien de la monnaie nationale qui constitue l'un des symboles de la souveraineté nationale.
Il s'est interrogé, en outre, sur le pullulement des barques de la mort qui emmènent des jeunes et même des enfants en Europe. Les députés du
Rassemblement pour la culture et de la démocratie (RCD) ont indiqué que la crise en Algérie était une crise politique, refusant d'évoquer le volet
économique. A cet égard, la députée Leila Hadj Arab a affirmé que "l'Algérie vit le chaos
et l'instabilité depuis 18 ans, du fait que les précédents gouvernement avaient passé sous silence différents dépassements".
Le député Mohcine Belabès (secrétaire général du RCD) a estimé que
"le plan d'action du gouvernement et les déclarations du Premier ministre" ont exagéré la description de la situation actuelle, donnant une image plus
effrayante de la crise que celle conçue par les citoyens", ajoutant que le gouvernement "dissimule la réalité des orientations générales de l'évolution
de l'économie nationale à l'opinion publique".
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M. Belabbès a estimé que le Plan d'action "n'a pas apporté une solution
sérieuse" garantissant une révision du système rentier et bureaucratique à l'origine, a-t-il dit, de la faillite de l'Etat, le retard accusé dans la création
de nouvelles entreprises et l'entrave de l'activité des entreprises
existantes". L'intervenant a plaidé pour une "restructuration à tous les niveaux et dans
différents domaines". Estimant que la crise n'est pas d'ordre financier ou conjoncturel, le député
a imputé la responsabilité de la situation que vit l'Algérie au gouvernement qui peine, depuis 18 ans, à dégager une vision claire et à avoir une lecture
anticipée des évènements permettant de mettre en place une stratégie adéquate et efficace en matière de développement".
Avant de conclure, M. Belabbès a fait savoir que les députés de son parti voteront contre le Plan d'action du Gouvernement.
Les partis au Pouvoir ont exprimé leur soutien au Plan d'action du Gouvernement, notamment le Rassemblement national démocratique
(RND) qui a enregistré une présence massive au troisième jour avec plus de 80 interventions depuis le début du débat.
Dans ce sens, le député Djamel Ghighane a relevé l'impact positif du Plan
d'action dans le domaine social, notamment l'éducation, l'enseignement et la santé sur lesquels a misé le président de la République.
Le député Noureddine Yekdoumi de la même formation politique a salué la détermination du gouvernement à poursuivre la concrétisation du
programme du président de la République, notamment en ce qui concerne l'édification de l'Etat de droit et la réforme de la justice, plaidant pour
l'activation de la numérisation en vue de la modernisation des transactions économiques et du traitement des affaires sociales outre la défense de la
souveraineté nationale et la poursuite de la lutte contre le terrorisme et le crime organisé.
Mme Khadidja Serraj du RND a accueilli favorablement la décision judicieuse du président de la République de ne pas recourir à l'endettement extérieur,
appelant à la conjugaison des efforts pour lutter contre la corruption et la création d'une prime forfaitaire au profit des personnes atteintes de
maladies chroniques.
Dans le même sillage, les députés Mohamed El Hadi Ben Abderrahmane et Aissa Nekkasse, ont salué le Plan d'action du Gouvernement et le projet du
président de la République en matière de concrétisation des réformes dans l'économie nationale, la préservation de la justice sociale, de la solidarité
nationale et l'instauration de la bonne gouvernance. Pour sa part, la députée Nabila Biyaza du Mouvement populaire algérien
(MPA), a mis l'accent sur l'importance de lutter contre le népotisme et le régionalisme pour préserver la stabilité du pays.
M. Belkacem Slatnia du parti du Front de Libération nationale (FLN) a exprimé le soutien de sa formation au Plan d'action qui vise à trouver des
solutions à la crise sans recourir à l'endettement extérieur. Après les interventions des députés, le débat s'est poursuivi par les
interventions des présidents des groupes parlementaires.
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La réponse du Premier ministre et le vote du Plan d'action du Gouvernement
sont prévus pour jeudi.
Abderrahmane Benkhalfa: « La réussite du financement non
conventionnel repose sur trois conditions» (Algérie Eco)
Dans cet entretien, l’expert financier, Abderrahmane Benkhalfa revient sur un sujet brulant qui alimente toujours l’actualité, celui du recours au
financement non conventionnel. Il parle de trois conditions qu’il faut suivre afin de réussir l’application de ce nouveau dispositif. Aller vers des
investissements productifs et non aux projets destinés à la consommation interne, engager les réformes structurelles qui permettent aux banques
d’intégrer les fonds qui circulent dans les circuits informels et enfin encourager les IDE.
Algérie-Eco : le recours au financement non conventionnel continue d’alimenter les débats, surtout après l’intervention du Premier ministre
Ahmed Ouyahia à l’APN où il a défendu cette décision en rassurant sur son application. Certains experts sont sceptiques, d’autres approuvent mais
avec des conditions. Dans quel camp vous vous situez ?
Abderrahmane Benkhalfa : Tout d’abord, il faut rappeler que le financement non conventionnel fait partie des mesures annoncées depuis 2015 pour
ajuster les ressources de l’Etat et ses besoins suite à l’effondrement des prix du pétrole. Il y a eu un nouveau dispositif fiscal avec le lancement de
l’emprunt national pour la croissance économique. Et à ce stade là, le gouvernement se dirige donc vers le financement non conventionnel.
Jusqu’à présent le dispositif en question fait partie des mesures qui visent à se diriger vers une phase qui devra être menée avec prudence et toute
l’intelligence nécessaire, pour minimiser les aléas de parcours. L’Etat ne dispose plus de réserves suite à l’épuisement du Fonds de
régulation des recettes et l’épuisement des épargnes disponibles. Le risque qui pourrait en découler de l’application de ce type de financement, c’est
qu’il soit appliqué pour une longue durée. Il ne faut pas aussi qu’il soit trop important.
Quelle est à votre avis la meilleure méthode ou stratégie à entreprendre
pour mener à bien ce type de financement ? D’abord, à propos de ce mode de financement non conventionnel, il y a trois
conditions pour sa réussite. La première , c’est qu’il faut aller vers des investissements productifs et non aux projets destinés à la consommation
interne, pour rappeler, au passage, que la Banque centrale qui aura à financer le Trésor agit dans le cadre de la loi et sous certaines conditions,
notamment en ce qui concerne l’inflation. L’école n’est pas productive,
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l’hôpital non plus, l’autoroute non plus également, donc il faut bien cibler le
financement des investissements. Il faut un garde fou pour veiller et contrôler les montants qui sortent. Donc les concentrer sur des
investissements qui ont un retour avec des montants raisonnables à
utiliser. Il faut savoir que l’accroissement de la masse monétaire, sans contrepartie
comme préalable, autrement dit un retour d’investissement, générerait systématiquement une situation inflationniste.
Deuxièmement, il faudra aussi, engager les réformes structurelles qui permettent aux banques d’intégrer les fonds qui circulent dans les circuits
informels. Il faut également élargir le champ d’intervention des banques étatiques, aujourd’hui limité dans le secteur public.
Il est impératif à ce propos de mettre en place des mécanismes dans le but d’attirer l’argent de la diaspora algérienne à l’étranger, notamment par
l’ouverture de comptes pour non-résidents. Cette possibilité impose, aujourd’hui, une modernisation du système bancaire. Il faut une nouvelle
gouvernance des banques publiques, et ça ne peut se faire qu’à travers l’ouverture du capital au partenariat étranger. Troisièmement, il faut sortir
de la politique et de la dépense publique, et encourager les IDE.
Plusieurs mesures ont été prises pour encourager l’investissement qu’il soit national ou étranger. Que proposez vous de plus à ce sujet ?
Il faut s’ouvrir plus aux investissements, faciliter l’investissement national et international et ce en allégeant la règle 49/51 pour redonner confiance
au milieu d’affaire. Le pays passe d’une économie publique à une économie ouverte. Donc si ces conditions ne sont pas remplies, l’application du
financement non conventionnel risque de peser négativement sur l’économie nationale. La préoccupation majeure induite par le recours à ce
dispositif reste liée au sort de l’argent qui sera mis en circulation.
Licences d'importation: le dossier relatif à l'importation de véhicules, de céramique et de produits cosmétiques en cours
d'examen (APS)
Le ministre du Commerce, Mohamed Benmeradi, a affirmé mardi à Alger, que ses services n'avaient pas encore tranché trois dossiers relatifs à
l'importation, au moyen de licences, de véhicules, de céramique et de
produits cosmétiques. "Trois dossiers relatifs à l'importation au moyen de licences sont en cours
d'examen en 2017", a indiqué M. Benmeradi à la presse en marge d'une journée d'études sur la problématique "Sucre-Sel-Matières grasses" dans
les aliments.
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Le premier responsable du secteur a rappelé, dans ce sens, qu'il y avait
"des dossiers en cours d'examen, à l'instar de ceux relatifs à l'importation de véhicules, de céramique et de produits cosmétiques".
"Une commission a été mise en place pour l'octroi de ces licences" a précisé
le ministre qui a ajouté que cette dernière était en passe de parachever son action.
Par ailleurs, M. Benmeradi a affirmé que son département avait tranché la majorité des produits et articles concernés par les licences importation.
S'agissant des marchandises soumises aux licences d'importation, le ministre a révélé que "22 catégories de produits figurent sur la liste et ce
dans le cadre de la décision prise par le gouvernement il y a huit mois" ajoutant que "les dossiers relatifs à l'importation de l'acier, des viandes et
d'autres articles ont été tranchés".
Les concessionnaires automobiles parlent d'une «situation
catastrophique» (le quotidien d’Oran)
Sombre avenir pour les concessionnaires automobile, qui se trouvent
plongés dans l'inquiétude, le désarroi et le désespoir. Dans ce contexte, l'Association des constructeurs et des concessionnaires automobiles, en
Algérie (AC2A), dans un courrier adressé, lundi 18 septembre, au ministre
de l'Industrie et des Mines, décrit « une situation catastrophique », dans le secteur automobile national. « L'absence de lignes claires quant aux
périodes d'attribution des quotas, mais aussi aux volumes attendus, plonge nos entreprises dans une situation précaire inédite. Au-delà de nos propres
intérêts, ce sont des dizaines de milliers d'emplois et des centaines d'entreprises qui sont touchés. En effet, l'ensemble de notre réseau de
distribution est impacté et malheureusement nous ne pouvons qu'assister à la fermeture continue de nos entreprises », souligne, dans sa
correspondance, l'AC2A. L'association, qui regroupe une quarantaine de concessionnaires, accuse le gouvernement de manquer à ses engagements.
« Les orientations industrielles, légitimes, auxquelles nous nous devions de souscrire, n'ont pas été, pour la majorité, autorisées et alors que des
investissements importants ont été consentis », déplore l'AC2A, non sans avertir les pouvoirs publics contre les conséquences de ce blocage sur
l'emploi et les entreprises. « La situation de blocage actuelle aura pour
conséquence de, définitivement, faire fermer nos entreprises. Sans oublier l'impact négatif pour nos clients et notamment la notion de service après-
vente et de garantie », prévient-on. Gardant, quand même, un brin d'espoir, l'AC2A affiche, dans la missive adressée au ministre de l'Industrie
et des Mines, sa disponibilité à un dialogue franc et constructif sur cette situation et l'avenir du secteur automobile national.
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M. Abdelmadjid Attar, à propos de la loi sur les hydrocarbures :
modifier les règles fiscales (El Moudjahid)
C’est à partir de Hassi Messaoud que le PDG de Sonatrach a relevé la
nécessité de revoir certaines dispositions de la nouvelle loi sur les hydrocarbures. Sans pour autant en donner davantage de détails. Quels
amendements apporter à ce texte, notamment dans une conjoncture actuelle où la vigilance est recommandée ? Joint hier au téléphone,
Abdelmadjid Attar, consultant, expert international en énergie, dira, tout d’abord, que loi de 2006, amendée en 2013, n’a pas permis la multiplication
du partenariat en matière de recherche. Et pose la question : amender, ou la changer carrément ? Pour l’expert, il est plus qu’indispensable de rendre
le texte plus souple, à telle enseigne qu’il s’adapte au marché pétrolier et
ses prévisions. À ce sujet, il exclut la possibilité de voir le baril se maintient à 60 dollars pour de longues années. Cette adaptation à l’évolution du
marché mondial impose inexorablement, selon M. Attar, la «modification des règles fiscales». Comment ? «Il faut diminuer certaines charges
fiscales, pour permettre aux investisseurs de trouver leur compte», fera savoir l’expert.
D’autre part, l’ancien patron de la Sonatrach qualifie la loi actuelle de «rigide», rendant difficile, sinon impossible, la prise de décision au moment
opportun ou la conduite des opérations. «Tout doit passer par la loi. Et cette rigidité ne permet pas d’agir rapidement», déplore-t-il. Le changement
souhaité permettra aux investisseurs de prendre des initiatives en fonction des conjonctures.
Dans ce genre de situations, attendre est synonyme de perte de temps et, à terme, de crédibilité. Dans son analyse, M. Attar préconise
l’assouplissement du climat des affaires. Soulignons que la loi n° 13-01 du
20 février 2013 relative aux hydrocarbures qui vient compléter et modifier l’ancienne loi n° 05-07 de 2005 nécessite d’autres amendements. En 2013,
les modifications avaient pour finalité de faciliter les investissements, notamment étrangers dans l’exploration et l’exploitation d’hydrocarbures.
Elles introduisaient de nouveaux avantages fiscaux et fixent les grandes lignes de l’exploration et l’exploitation des énergies non conventionnelles
ou gaz de schiste. Il s’agit, entre autres, de la révision de la méthodologie du calcul du taux
de la taxe sur le revenu pétrolier (TRP) qui désormais est établi sur la rentabilité du projet au lieu du chiffre d’affaires.
Les mesures fiscales incitatives, elles, visaient l’encouragement des activités relatives aux hydrocarbures non conventionnels, aux petits
gisements, à ceux situés dans les zones très faiblement explorées, notamment l’offshore, et aux gisements à géologie complexe et/ou
manquant d’infrastructures. Il y a lieu également de rappeler que la
nouvelle loi de 2013 soumet les compagnies pétrolières étrangères exerçant en Algérie à un contrôle fiscal qui devrait leur imposer le paiement de leur
quote-part de redressements fiscaux éventuels. Dans l’ancienne réglementation, seule la société Sonatrach était considérée
comme sujet fiscal, et donc soumis au contrôle du fisc algérien. À ce sujet,
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les experts sont formels : ce n’est pas suffisant, et d’autres amendements
sont inévitables. Algérie : le bâtiment et les services ont perdu 90 000 emplois
(Algérie Patriotique)
L'Anem attend 400 000 postes d'emploi annoncés par Ahmed Ouyahia à
travers le programme du gouvernement. New Press
Par Ramdane Yacine – Le directeur général de l’Agence nationale pour l’emploi (Anem), Mohamed Chaalal, a révélé que les secteurs du bâtiment
et des services ont perdu 90 000 emplois en entre 2016 et 2017. Le Directeur général de l’Anem, qui était l’invité de la rédaction de la Chaîne
III de la Radio nationale, a expliqué cette contre-performance de ces deux secteurs par une baisse de la consommation des ménages. Il a annoncé par
ailleurs que son agence casera 410 000 demandeurs d’emploi d’ici la fin de l’année en cours sur un total de 972 152 demandes en attente de
placement. Il s’appuiera pour ce faire sur le programme du gouvernement Ouyahia qui prévoit la création de 400 000 emplois ainsi que sur les 23 000
microentreprises créées par le biais de l’Ansej et sur les 10 000 autres par la Cnac, parallèlement à la poursuite des dispositifs déjà existants.
Outre les 410 000 placements économiques projetés d’ici la fin de l’année par l’Anem, l’invité de la Radio nationale a évoqué 40 000 postes inscrits au
titre de «contrats de travail aidés» (CTA) auxquels devraient s’ajouter
85 000 autres en dispositifs aidés en faveur des diplômés. M. Chaalal signale, en outre, que 65% des créateurs d’entreprises inscrits
à l’Ansej sont issus de la formation professionnelle et que les deux tiers des demandeurs d’emploi attendent moins de six mois pour être insérés dans
une activité rémunérée. Il précise, en outre, que le secteur privé reste le plus grand employeur avec 78% des offres d’emploi et 77% des placements
assurés. Commentant le dispositif d’insertion professionnelle des diplômés, dont la
rémunération est assurée sur fonds de l’Etat, M. Chaalal indique que cette formule est utilisée dans la plupart des pays dans le monde. Il a ajouté que
depuis son introduction, en 2008, le dispositif a permis d’intégrer dans le monde du travail, particulièrement dans l’administration, plus de deux
millions de demandeurs d’emploi.
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LE PÉTROLE SOUFFLE LE CHAUD ET LE FROID, MAIS RESTE AU-
DESSUS DE 55 DOLLARS : Le coup de pompe du baril (L’Expression)
Belle remontée du baril Il faut souligner toutefois que la situation comparativement à celle de la fin
du mois de septembre 2016, est plus favorable à l'Algérie. La dégringolade des prix du pétrole est à l'origine de la crise financière que
traverse le pays. Quoi de plus normal donc de scruter leur niveau pour évaluer leur capacité de nuisance ou celle annonciatrice de lendemains plus
cléments. Cela dépend de quel côté ils balancent. En ce moment ils ont plutôt tendance à souffler le chaud mais tout en restant au-dessus des 55
dollars à Londres. Un scénario que l'on a pu observer hier. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre, qui se négociait à 55,79
dollars hier vers 11h30 à Alger sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, s'est affaissé légèrement pour s'afficher à 55,33 dollars, accusant
une baisse de 15 cents par rapport à la clôture de lundi. Le baril accuse sans conteste un coup de pompe. Après avoir vécu une semaine euphorique
la semaine dernière et après avoir aligné pas moins de cinq séances
consécutives de hausse. Les cours de l'or noir qui étaient sur la montante portés par les rapports de l'Opep et de l'AIE qui ont fait état d'une demande
mondiale plus robuste que prévue en 2017. Des indices qui laissent entrevoir une fin d'année moins stressante pour le pays dont les revenus
sont assurés par les exportations des hydrocarbures. Les décisions qui seront prises dans le cadre de la loi de finances 2018 ne devront pas par
ricochet, affecter le pouvoir d'achat des travailleurs. La justice sociale à laquelle a appelé le chef de l'Etat sera incontestablement préservée. Le coup
d'arrêt que viennent de marquer les prix du pétrole n'est en effet pas aussi dévastateur pour élaborer des thèses, à ce point, catastrophiques. Il faut
souligner que, malgré tout, la situation comparativement à celle de la fin de la même période de l'année dernière, est plus favorable à l'Algérie. Chiffres
à l'appui. Le 28 septembre 2016 à 11h00, heure algérienne, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre s'est échangé à 46,51 dollars
sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres. Soit près de 10 dollars de
plus. Certes ce n'est pas le Pérou. Mais cela restera toujours 10 dollars de plus à mettre dans la tirelire. Par les temps qui courent cela est loin d'être
négligeable. Surtout que le président de la République a instruit le gouvernement pour la préservation des réserves de changes tout comme il
a insisté pour que l'Algérie garde sa souveraineté financière. Seul un effondrement du niveau du baril peut contrarier ces options. Un scénario
qui n'est pas dans les tiroirs des experts. La tendance serait plutôt pour une hausse au petit trot ou au surplace. Les spécialistes l'expliquent. «En
11
attendant, les cours n'arrivent pas à prendre assez de vitesse pour
améliorer ses récents plus hauts ni pour repartir à la baisse», a fait remarquer Olivier Jakob, analyste chez Petromatrix. Les cours du brut
pourraient à court terme continuer à monter, notamment grâce à la baisse
des réserves, à l'engagement ferme de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), et de son chef de file l'Arabie saoudite en particulier, de
limiter sa production, et à la baisse des puits actifs a estimé pour sa part Bjarne Schieldrop, analyste chez SEB Markets. L'Opep et 11 de ses alliés
qui ont décidé de réduire leur offre de 1,8 million de barils par jour jusqu'en mars prochain n'ont pas encore dit leur dernier mot. L'Algérie a été la
cheville ouvrière de cette décision qui s'est esquissée lors d'un sommet de l'Opep qui s'est tenu le 28 septembre 2016 à Alger, en marge du 15e Forum
international de l'Energie. Nul doute qu'elle jettera toutes ses forces dans la bataille pour que la «guerre des prix» du pétrole tourne en faveur des
pays producteurs laminés par leur dégringolade.
Selon l'UNOP: La demande en médicaments augmente de 12 %
chaque année (Le quotidien d’Oran)
L'Union nationale des opérateurs de la pharmacie organise les 29 et 30
septembre 2017, à l'Ecole supérieure d'hôtellerie et restauration d'Alger (ESHRA - Aïn Benian), les premières «Journées de l'industrie
pharmaceutique algérienne» (JIPA). Destiné à être annuelle, cette manifestation vise à «mettre en valeur les progrès significatifs réalisés» par
la filière industrielle pharmaceutique durant la décennie écoulée, indique un communiqué des organisateurs.
«A la faveur du système de protection efficace de son marché interne
(restrictions à l'importation instituées pour les médicaments fabriqués localement) que les pouvoirs publics nationaux ont mis en place en 2008,
la filière pharmaceutique algérienne n'a pas cessé, à ce jour, d'enregistrer des taux de croissance élevés oscillant dans une fourchette de 10% et
17,5% entre les années 2006 et 2015», affirme l'UNOP. Selon la même source, la demande en médicaments en Algérie «augmente à un rythme
annuel de 12%». Il est également indiqué que «l'industrie pharmaceutique
algérienne est l'une des rares à avoir gagné des parts de marché substantielles face aux importations, faisant passer la couverture des
besoins de 12% en 2004 à près de 50% à fin 2016». «A cela, il faut ajouter les efforts gigantesques qui ont été déployés en termes de respect des
bonnes pratiques internationales de la fabrication pharmaceutique, de traçabilité complète des opérations sur l'ensemble de la chaîne
d'approvisionnement et de distribution et, surtout, de formation à grande échelle de compétences nationales de très haut niveau».
L'UNOP affirme souhaiter que «cet élan décisif (…) puisse être poursuivi et
intensifié au cours des prochaines années», et ce malgré un «contexte
économique défavorable que traverse aujourd'hui l'économie nationale». Les
producteurs algériens du médicament se montrent optimistes en
12
considérant que «la poursuite du processus de croissance» de cette
industrie est «plus possible et souhaitable», étant donné l'existence d'une «infrastructure de base», de «moyens humains» et du «savoir-faire».
Cependant, affirme l'UNOP, le «principal obstacle» est «d'ordre
organisationnel» et concerne les «simplifications de procédures» et «une plus grande efficacité dans les mécanismes de régulation de notre activité».
«La mise en place de la nouvelle Agence nationale des produits pharmaceutiques, si elle est correctement aménagée, est de nature à aider
à la rénovation et à la modernisation du cadre légal et réglementaire régissant la filière et à lui permettre de concrétiser l'objectif fixé d'une
couverture des besoins nationaux à hauteur de 70%». Toutes les questions seront évoquées au cours des premières JIPA dont le programme prévoit
plusieurs communications autour des «thématiques en liaison avec les préoccupations des entreprises pharmaceutiques nationales qui seront
présentées par des experts nationaux et internationaux de très haut niveau». Parmi les communications prévues aux 1res JIPA: «Réalisations
de l'industrie pharmaceutique algérienne durant la dernière décennie», «Environnement réglementaire», «Environnement financier et logistique de
l'industrie pharmaceutique algérienne», «Qualité dans l'industrie
pharmaceutique», «Accès aux soins et performance industrielle: le juste équilibre», «Formation professionnelle». Outre ces communications, suivies
de débats, un «Plateau» évoquera les «Réticences à la prescription et à la dispensation du médicament algérien».
LE DG DE L'ANEM AU SUJET DES DISPOSITIFS DU PRÉ-EMPLOI :
"Tous les contrats seront renouvelés" (L’Expression)
Les dispositifs du pré-emploi (Daip et CTA) destinés au placement des diplômés universitaires et de la formation professionnelle seront maintenus.
C'est ce qu'a fait savoir, hier, Mohamed Tahar Chaâlal directeur général de l'Agence nationale de l'emploi (Anem). La décision de reconduire ces
dispositifs a été prise par le gouvernement, a précisé Mohamed Tahar
Chaâlal qui était «l'invité de la rédaction» de la Chaîne 3. «Je tiens à rassurer tous les bénéficiaires de ces dispositifs du renouvellement de leurs
contrats», a-t-il indiqué. Le maintien de ces dispositifs s'explique selon l'invité de la Chaîne 3, par la dynamique que connaît encore l'économie
nationale, et ce, malgré la crise financière que connaît l'Algérie. En témoigne, argue le DG de l'Anem, la prévision par le gouvernement de créer
pour cette année plus de 23.000 microentreprises dans le cadre de l'Ansej et 10.000 autres dans le cadre de la Cnac. L'accompagnement de la mise
en place de ces microentreprises a permis à l'Anem de placer cette année quelque 38 000 demandeurs d'emploi, selon le contrat Daip et 21 000 dans
13
le cadre du CTA. Les prévisions du gouvernement en matière de création
d'emplois pour l'année 2017 sont de 85 000 emploi dans le cadre du Daip et 40 000 dans celui du CTA. En somme, le gouvernement prévoit la création
de 400 000 postes d'emploi. L'Agence nationale de l'emploi a recensé
jusque-là la création de plus de 295 000 postes d'emploi. «Nous prévoyons d'atteindre d'ici la fin de l'année quelque 410 000 à 420 000 postes
d'emploi», a-t-il affirmé. Les seuls secteurs qui ont été affectés par la crise économique selon Mohamed Tahar Chaâlal à cause de la crise financière,
sont ceux du bâtiment et des services. Le secteur du bâtiment a vu la suspension de plus de 90 000 postes. C'est d'ailleurs l'un des facteurs qui
expliquent la hausse du taux du chômage cette année en Algérie, fera-t-il remarquer. Pour rappel le taux du chômage a atteint, selon l'Office national
des statistiques (ONS), au mois d'avril dernier 12, 3%. Soit plus de 2% de plus par rapport à celui établi en 2016. Pour le DG de l'Anem, la crise que
connaît le pays a favorisé l'émergence d'autres secteurs, en l'occurrence le tourisme, l'agriculture et l'industrie. Ces secteurs que le gouvernement
encourage, entre autres, par l'introduction de nouvelles formations dans les centres de formation professionnelle, va permettre de résorber ceux du
Btph. Par ailleurs, en évoquant le marché de l'emploi, le directeur général
de l'Anem a souligné que le secteur privé est celui qui crée le plus d'emplois par rapport au secteur public. «Sur le taux des emplois créés cette année
par exemple, le secteur privé a créé plus de 77%. Le secteur public en a créé quelque 23%», mentionne-t-il. Le secteur privé, selon Mohamed
Chaâlal, a toujours été le plus grand employeur en Algérie avec 77% de placements et 78% d'offres d'emploi. Interrogé en outre, sur le taux de
mortalité qu'enregistrent les microentreprises créées dans le cadre de l'Ansej et de la Cnac, Mohamed Tahar Chaâlal a indiqué qu'il ne dépasse
pas les 10%. Les nouvelles mesures que le gouvernement a pris au profit de ces entreprises va leur permettre de l'avis de l'invité de la Chaîne 3 de
respirer et de se rattraper. Sur la question du respect des agences privées spécialisées dans l'emploi pour la réglementation en vigueur, Mohamed
Chaâlal a affirmé que ces dernières exercent sous le contrôle des directeurs de l'emploi. Leur nombre ne dépasse pas pour le moment 25 agences. Elles
ont pu placer 8 000 demandeurs d'emploi en 2017. Concernant les
disparités constatées dans le placement des demandeurs d'emploi entre les régions du sud du pays et le nord, le DG de l'Anem a tenu à préciser que
ces disparités sont dues plutôt au nombre d'habitants concentrés davantage au nord du pays.
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90% DES TRANSACTIONS IMMOBILIÈRES SE FONT HORS CIRCUIT
LÉGAL : Le diktat des spéculateurs (L’Expression)
Les transactions immobilières répondent à tous les
critères, sauf celui de la transparence Les spéculateurs imposent leur diktat à la gestion du secteur de l'immobilier
sans que cela ne titille la conscience des pouvoirs publics. Le secteur de l'immobilier connaît une hausse drastique en Algérie, alors
que le marché des transactions immobilières plaide à travers les spécialistes et les professionnels en la matière pour une stagnation des prix de location
ou de vente. Cette analyse, même si elle est raisonnable et objective en se basant sur la
réalité du parc immobilier au niveau national qui est estimé à 8.5 millions de logements, ne reflète pas la donne qui s'impose manifestement dans ce
marché des transactions immobilières qui répondent à tous les critères, sauf celui de la transparence et le respect des règles de lois et le cadre juridique
qui encadre et organise l'activité des agences immobilières et le marché des transactions dans ce circuit juteux. Dans ce sens, le président de la
Fédération nationale des agences immobilières, Abdelhakim Aouidet, vient
de déclarer que «90% des transactions immobilières se font hors circuit légal», précise-t-il. Pour ainsi dire, le marché immobilier est livré a un jeu
scabreux des intermédiaires et des spéculateurs qui imposent leur diktat à la gestion du secteur de l'immobilier sans que cela ne titille la conscience
des pouvoirs publics à travers un plan de lutte draconien contre ce fléau qui s'est propagé de façon endémique dans la filière immobilière en s'érigeant
en une véritable mafia. Le chiffre est effarant, mais les artifices juridiques qui ont été mis en place
récemment devraient empêcher cette évolution inquiétante de pratiques spéculatives.
La Fédération des agences immobilières reconnaît que toutes les opérations de transactions immobilières sont entre les mains des spéculateurs
précisant que «les transactions immobilières qui s'opèrent font perdre des milliards au Trésor public à cause de la mainmise des spéculateurs sur le
marché immobilier», souligne-t-elle.
Cette donne remet en cause la thèse qui consiste à dire que le marché des transactions immobilières allait connaître un effondrement perceptible des
prix en 2017. Les montants de la location attestent de ce processus ascendant des prix même si les transactions immobilières connaissaient une
stagnation à cause de la spirale inflationniste qui guette l'économie nationale et le secteur commercial en particulier.
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Cette situation anormale est générée par la multiplication par trois des
pratiques frauduleuses et spéculatives. C'est dire que les transactions immobilières sont otages d'une poignée de spéculateurs qui profitent de
cette situation de démission des pouvoirs publics dans un secteur
stratégique et générateur de richesse. Ainsi, la Fédération nationale des agences immobilières par la voix de son
président Abdelhakim Aouidet exhorte les autorités publiques à prendre les mesures d'urgence pour parer à ce fléau qui «menace même le métier des
agents immobiliers qui se voient en train de perdre de l'espace consacré à la transaction immobilière pour le compte des intermédiaires qui portent un
sérieux coup aux professionnels et au système fiscal national», indique-t-il. La Fédération des agences immobilières exige que les transactions
immobilières passent directement par les responsables de ces dernières et qu'ils déclarent la valeur réelle de la transaction pour que l'imposition se
fasse selon les critères établis par la loi dans ce genre d'activités. Il y a une analyse qui a été faite par les experts du secteur de l'immobilier et des
transactions dans cette filière, qui fait ressortir les raisons qui font que le marché de l'immobilier ne saura trouver le bout du tunnel, et que le fameux
effondrement n'est autre qu'un moyen pour maintenir le marché en l'état
sans que les vraies raisons soient abordées en toute transparence et rigueur. L'expert spécialiste du marché immobilier Lotfi Ramdani, fondateur
du site immobilier Lekria.com indique que «la moyenne des loyers des F3 à la wilaya de Blida a connu une légère baisse de l'ordre de 1,7%passant de
31 000 DA /mois en 2015 à 30 459 DA /mois Pour les grandes villes du pays, le loyer reste en augmentation, certes faible, mais continue; à Oran
le loyer passe en 2016 à 36 954 DA par mois en moyenne pour un F3. Constantine, Béjaïa et Annaba ont connu le même sort. Pour Annaba la
location dans un quartier calme de cette ville côtière se négocie à 34 220 DA pour une location d'un F3 selon les annonces immobilières de la wilaya
de Annaba (les chiffres avancés représentent la moyenne des loyers à travers toute la wilaya en prenant en compte tous les quartiers), précise-t-
on. Et pour faire le comparatif par rapport à la capitale, cette analyse basée sur l'ensemble des annonces qui sont publiées dans les sites et des supports
médiatiques réservés au marché immobilier, fait ressortir un constat
appuyé par des chiffres mirobolants qui montrent le degré qu'a atteint la pratique spéculative à laquelle font recours les intermédiaires.
Dans ce sillage, l'expert Lotfi Ramdani souligne que «la capitale reste un cas à part, où le loyer moyen est plus cher de 20 000 DA en moyenne que
la plus chère des 47 autres wilayas. La même tendance est enregistrée pour la location des niveaux de villas.
Pour Alger, le niveau de villa se négocie à 69 600 DA / mois, soit 7 000 DA de plus par mois par rapport aux appartements.
La moyenne pour Blida est de 39 000 DA, 33 000 DA pour Boumerdès et 35 000 DA à Tipasa», souligne-t-il.
Il est temps que ce marché soit repris par les pouvoirs publics pour mettre de l'ordre et restituer la part du marché qui est squattée par des
spéculateurs qui portent un coup dur au Trésor public et aux citoyens lambda qui ne peuvent pas se permettre une location en fonction de leurs
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émoluments en deçà de ce qui est proposé sur le marché immobilier
informel.
IL DÉJOUE LE COMPLOT, RAJEUNIT LE STAFF ET EFFECTUE UNE
TOURNÉE DANS PLUSIEURS WILAYAS : Foudroyante réplique de
Sidi Saïd (L’Expression)
L'Ugta organise à partir du 21 septembre des conférences régionales des
cadres syndicaux à travers plusieurs wilayas. Après la cure de jouvence qu'il veut imprimer aux structures de son
organisation, Abdelmadjid Sidi Saïd passe à l'étape supérieure. Récemment, il a entamé l'opération de réhabilitation des cadres syndicaux sanctionnés
abusivement par l'ex-secrétaire national chargé de l'organique à l'Union nationale des travailleurs algériens Ugta, Tayeb Hmarnia. D'autre part, le
secrétariat national de l' Ugta organise du 21 septembre au 9 octobre prochain des conférences régionales des cadres syndicaux à travers
plusieurs wilayas. Il s'agit respectivement des wilayas de Ouargla, Oran, Sétif et Alger. A travers son communiqué, l'Ugta précise que son patron,
Abdelmadjid Sidi Saïd, aura, dans la foulée de ces conférences, l'opportunité
d'exposer sa nouvelle stratégie syndicale. Il sera également question, d'après le même document, «de conforter les cadres syndicalistes dans leur
militantisme et engagement à ne ménager aucun effort à élargir la base syndicale, à amplifier l'esprit qui anime l'Ugta et accentuer la déontologie
syndicale de solidarité pour le développement économique et la stabilité sociale». Dans sa circulaire d'action, datant du 10 septembre dernier, Sidi
Saïd plaide pour la consolidation du fonctionnement efficace de l'Ugta, «qui doit être relancé dans le cadre des ses statuts issus de son 12e congrès».
«L'objectif est de donner, aux syndicalistes, les moyens méthodologiques nécessaires à leur mission», est-il noté.
Il sera question de tenter de rétablir la confiance en l'Ugta, «particulièrement par le respect démocratique de la volonté des travailleurs
dans leur libre choix de leurs représentants», est-il relevé. «Le choix démocratique des travailleuses et travailleurs doit être une doctrine à tous
les niveaux des instances et des structures syndicales de l'organisation»,
peut-on lire également. Dans ce contexte, il est énuméré certaines dispositions à respecter lors des opérations électorales internes. Il est, dans
ce sens, recommandé qu' «aucune suspension d'activités syndicales, à tous les niveaux de la hiérarchie syndicale, ne peut être prise sans dossier
motivant et après accord préalable du secrétariat national. Tout contrevenant à cette disposition sera sanctionné». En outre, on insiste sur
le fait que les délégués au congrès de Fédérations nationales, Unions de wilaya, Unions locales, coordinations et des syndicats d'entreprises
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nationaux doivent être élus à bulletins secrets pour leur dégagement au
congrès et lors des élections de la commission exécutive ou du conseil exécutif. Les candidats aux élections doivent remplir les conditions
d'éligibilité énoncées par le règlement intérieur. Les différentes élections
seront supervisées par une commission électorale composée de trois membres délégués au congrès, élus par l'Assemblée générale élective du
congrès. La commission électorale dresse un procès-verbal dûment signé par ses membres, lu devant l'Assemblée générale et deux exemplaires
seront remis au secrétariat national. Tout passe-droit ou toute interférence sont bannis dans tout le processus électoral. La section syndicale est élue
par son collectif en toute démocratie requise. Les collectifs des travailleurs sont invités à signaler, au secrétaire général de l' Ugta, toute atteinte aux
statuts et règlement intérieur. Le Secrétariat national instruit toutes les instances syndicales à investir dans la syndicalisation des travailleuses et
des travailleurs ainsi que des retraités, dans tous les secteurs d'activités, public, privé et fonction publique. Pour rappel, Abdelmadjid Sidi Saïd a
décidé de mettre fin à toutes les responsabilités et activités syndicales aux niveaux national et de l'Union de wilaya de Annaba de Hmarnia Mohamed-
Tayeb et ce, depuis le 9 septembre dernier. Sidi Saïd a également instruit
toutes les instances syndicales aux niveaux national et local de ne plus tenir compte des notes et des décisions prises par Hmarnia Mohamed-Tayeb, en
les informant que des décisions de réhabilitation leur seront adressées ultérieurement. Le patron de la Centrale syndicale souligne qu'un
programme des congrès des Unions de wilaya et des fédérations sera communiqué aux instances syndicales lors des rencontres prévues à cet
effet.
INDUSTRIE AUTOMOBILE : Les hésitations coûteuses du gouvernement (L’Expression)
Dans le véhicule de tourisme, Tahkout Motor Company
et Sovac ont promis de respecter le cahier des charges Youcef Yousfi brandit un cahier des charges qui n'en finit pas d'être
imminent. En attendant, le bourgeon d'industrie mécanique risque de se faner, par manque d'irrigation.
L'industrie automobile nationale, bien que bourgeonnante, donne la nette impression d'être entre des mains encore hésitantes. L'épisode Mahdjoub
Bedda a mis en exergue la fragilité de cette industrie, mais également celle
du processus en lui-même. Le gouvernement Ouyahia, qui a remis les pendules à l'heure en mettant un terme au «délire» d'un ministre de
l'Industrie qui allait tout bloquer, a néanmoins maintenu le curseur au
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niveau où l'a laissé le gouvernement de Abdelmalek Sellal. Les propos du
nouveau ministre de l'Industrie et des Mines, Youcef Yousfi, donnent l'impression de couper la poire en deux. Il semble, à bien lire entre les
lignes, que l'Exécutif ne veuille pas massifier l'expérience de l'assemblage,
telle qu'elle a été engagée par les quelques opérateurs nationaux, dont les projets ont vu le jour avant la fin de mission du gouvernement Sellal.
Dans le véhicule de tourisme, Tahkout Motor Company et Sovac ont promis de respecter le cahier des charges et monter en intégration pour atteindre,
voire dépasser les 40% prévus sur cinq ans. Chaque investisseur déploie son propre business plan. Alors que TMC fait des annonces «surprenantes»
sur des usines de pièces détachées et d'emboutissage à courte échéance, le représentant algérien de Volkswagen parle de conclure des accords avec
des équipementiers, avec en prime, la perspective d'exporter la pièce de rechange grâce au partenariat stratégique qu'il a conclu avec le géant
allemand de l'automobile. Les deux démarches, autant que les unités d'assemblage mises en place,
ont fait l'objet d'une avalanche de critiques et chaque «expert» y est allé de son analyse pour démontrer leur inefficacité. L'ambiance de suspicion
qui est née de cette polémique a eu un effet freinant sur l'industrie
automobile. Celle-ci s'est arrêtée aux quelques projets initiés, notamment dans les véhicules lourds où de grands groupes internationaux ont ouvert
des usines d'assemblage dans plusieurs wilayas du pays. En tout, le parc mécanique assemblé en Algérie devrait allègrement dépasser, à la fin de
l'année en cours, les 100 000 unités, toutes catégories de véhicules confondues.
Mais cette production n'est que le quart de ce qui était dans le Pipe, il y a à peine quelques mois. Et pour cause, plus d'une demi-douzaine de projets
de montage étaient en instance d'études auprès du ministère de l'Industrie et des Mines, du temps de Abdessalem Bouchouareb. Le potentiel de
production total exprimé par les opérateurs est à un niveau digne d'une nation dont l'industrie automobile est florissante. Mais compte tenu des
facilités douanières et fiscales, l'entrée en service de toutes ces usines coûterait au pays plusieurs milliards de dollars d'importation d'intrants, sans
espoir de rentabilisation sur plusieurs années. D'où l'hésitation de l'Exécutif
Ouyahia à poursuivre sur la dynamique actuelle qui pourrait vider les caisses avant de voir venir les fruits des investissements. Victime de son
succès, le cahier des charges obligeant les concessionnaires à investir dans des unités industrielles en contrepartie de licences d'importation de
véhicules ne répond plus aux exigences de l'heure. Les concessionnaires, organisés dans l'Association des constructeurs et des concessionnaires
automobiles en Algérie (AC2A), crient à l'agonie de nombreuses entreprises et accusent le gouvernement de manquer à ses engagements en
n'autorisant pas les investissements industriels et ne délivrant pas de licences d'importation. Sur la question des importations, l'AC2A interpelle
le ministre de l'Industrie et des Mines dans une lettre rendue publique, hier. «L'absence de lignes claires quant aux périodes d'attribution des quotas,
mais aussi aux volumes attendus, plonge nos entreprises dans une situation précaire inédite. Au-delà de nos propres intérêts, ce sont des dizaines de
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milliers d'emplois et des centaines d'entreprises qui sont touchés. En effet,
l'ensemble de notre réseau de distribution est impacté et malheureusement nous ne pouvons qu'assister à la fermeture continue de nos entreprises»,
écrit l'AC2A.
Et de poursuivre: «Les orientations industrielles, légitimes, auxquelles nous nous devions de souscrire, pour la majorité, n'ont pas été autorisées et alors
que des investissements importants ont été consentis». La critique est donc fondée et le Premier ministre qui défend le principe de la stabilité juridique
est indirectement interpellé. «La situation de blocage actuelle aura pour conséquence de définitivement faire fermer nos entreprises. Sans oublier
l'impact négatif pour nos clients et notamment la nation de service après-vente et de garantie», prévient l'AC2A. Un important patrimoine matériel et
des compétences professionnelles sont donc menacés de disparition en raison des hésitations du gouvernement.
Pour toute réponse, Youcef Yousfi brandit le cahier des charges qui n'en finit pas d'être imminent. En attendant, le bourgeon d'industrie mécanique
risque de se faner, pour manque d'irrigation.
NECIB RASSURE SUR LES PRIX DE L'EAU : "Pas d'augmentation de
la tarification" (L’Expression)
Le ministre des Ressources en eau a écarté toute éventuelle augmentation de la tarification de l'eau. «Le prix de l'eau ne sera pas augmenté», a affirmé
le premier responsable du secteur en marge des débats sur le plan d'action du gouvernement. S'exprimant à la presse, Necib a également rassuré sur
le complexe d'EL-Hadjar qui est à l'arrêt en raison de la pénurie d'eau. «Nous sommes en train d'étudier la possibilité de lui assurer un
approvisionnement en eau», a-t-il affirmé tout en précisant que le gouvernement veille à assurer toutes les conditions pour la reprise d'activité
du complexe.
Banques/assurances
Commerce
BOUIRA : Et revoilà La crise du lait (L’Expression) Certaines zones de la wilaya ne sont même pas prises en compte. Le client
lui, est obligé d'attendre et de guetter devant les magasins puisque
personne ne sait quel jour ou heure sera livré le produit vital. La crise du lait semble revenir et occupe les esprits. Il est difficile de se
procurer un sachet de lait à travers l'ensemble de la wilaya. La direction du commerce, par le biais de son responsable, attribue cette pénurie au
déséquilibre entre l'offre et la demande. Pour Ahmed Goumri, directeur du commerce (DCP) de Bouira:
«Ce problème ne date pas d'aujourd'hui, il est même récurrent. Les deux unités privées de Kadiria et Aïn Lahdjar produisent 360 000 sachets par
jour, alors que la consommation moyenne journalière est de l'ordre de 270 000 sachets. Il y a réellement un déficit.»
Du côté de l'association pour la défense des consommateurs, la raison
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essentielle demeure le dysfonctionnement dans la distribution. La preuve,
quant à la désorganisation du circuit, reste le fait que la répartition se fait sur un terrain vague du côté de Amar Khodja au chef-lieu de wilaya.
Certaines zones de la wilaya ne sont même pas prises en compte. Le client
lui, est obligé d'attendre et de guetter devant les magasins, puisque personne ne sait à quelle heure ou jour sera livré le produit vital. «Le
camion-livreur passe normalement un jour sur deux, mais souvent il ne vient pas à la dernière minute, un fait qui met tout le monde dans
l'embarras», nous confie un épicier de la cité des 120 Logements au chef-lieu de wilaya. Même son de cloche du côté de Sour El Ghozlane. «Il nous
arrive d'aller jusqu'à Sidi Aïssa ou M'sila pour avoir deux litres de lait», souligne un citoyen de Sour El Ghozlane.
Pour les deux principaux distributeurs de la wilaya qui reconnaissent que la région sud de la wilaya connaît des perturbations dans la livraison, les
raisons de la crise sont à chercher du côté des producteurs. «L'Onil refuse d'augmenter les quotas.» L'organisme de son côté et à travers une
correspondance datant du début septembre se défend en arguant: «Les laiteries sont approvisionnées selon le programme arrêté par la commission
interministérielle chargée de l'organisation et de l'évaluation des
programmes d'intérêt général de production et de distribution du lait pasteurisé conditionné (LPC).»
Dans cet imbroglio, le citoyen reste l'unique victime d'une mauvaise gestion d'un produit subventionné par l'Etat, mais qui, en cas de disponibilité est
vendu en concomitance et quelquefois plus cher que son prix.
Coopération
Une délégation de 20 chefs d'entreprises britanniques en visite
prochainement à Alger (APS)
Une délégation de 20 chefs d'entreprises britanniques spécialisées dans le secteur des hydrocarbures sera en visite dimanche prochain à Alger, a
indiqué mardi à Tizi-Ouzou l'ambassadeur du Royaume-Uni en Algérie, Andrew Noble.
Cette visite, qui s'inscrit dans le cadre du renforcement de la coopération entre l'Algérie et le Royaume-Uni, se déroulera "au niveau de la Résidence
de ce représentant diplomatique en présence d'investisseurs algériens", a
indiqué le diplomate, lors d'une rencontre avec les opérateurs de la wilaya de Tizi-Ouzou, organisée par la Chambre de commerce et d'industrie
Djurdjura (CCID) à l'hôtel les Trois Roses.
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"Cette rencontre vise à renforcer les relations entre les investisseurs des
deux pays", a-t-il précisé, affirmant : "Nous somme prêt à faire ce qu'il faut pour établir une connexion entre le Royaume-Uni et l'Algérie".
L'Ambassadeur du Royaume-Uni en Algérie a déclaré qu'il remettra des
invitations aux chefs d'entreprises de la wilaya de Tizi-Ouzou activant dans le secteur des hydrocarbures pour assister à cette réception afin de
rencontrer d'éventuels partenaires en Ecosse, ajoutant que cette visite sera une opportunité pour les investisseurs des deux pays pour nouer des
contacts directs. L'autre événement annoncé par M. Noble est la célébration le 8 novembre
prochain, en collaboration avec les ministères de la Défense nationale et des Affaires étrangères, du 75eme anniversaire du débarquement des
troupes alliées en Algérie (en 1942), "un épisode important" de l'Histoire dans lequel "l'Algérie a joué un rôle mondial pour mettre un terme au
régime brutal d'Hitler", a-t-il souligné. Et d'ajouter : "Cet événement sera également une occasion pour
commémorer aussi le sacrifice des enfant de ce pays et surtout des mères algériennes, qui ont été impliqués dans cette guerre. Un sacrifice qui n'a
pas été assez commémoré".
Le diplomate britannique a rencontré lors de sa visite à Tizi-Ouzou le wali, Mohammed Bouderbali, pour discuter des possibilités d'investissement dans
la wilaya. M. Noble s'est également rendu à l'université "Ahmed Tessa", où il a abordé avec le recteur l'enseignement de la langue anglaise.
Lors de cette entrevu au rectorat, l'Ambassadeur a affiché un intéressement pour le développement des relations avec l'université algérienne qu'il a
considéré comme "la locomotive de développement de toute la wilaya". Dans une déclaration à l'APS, il a fait état d'opportunités d'investissement
dans la wilaya de Tizi-Ouzou, notamment dans le secteur du commerce. Ce représentant diplomatique a terminé sa visite à la maison de l'artisanat
du centre-ville de Tizi-Ouzou. Ayant découvert des créations artisanales de Kabylie dans un musée à Alger
qu'il a trouvé "fantastique", M. Noble indiqué à l'APS avoir saisi l'occasion de sa première visite dans la wilaya de Tizi-Ouzou pour voire sur place la
production artisanale locale.
Coopération Algéro-Russe : opportunités d’investissement (El
Moudjahid) Les relations bilatérales algéro-russes, notamment économiques, ont
connu, ces dernières années, une évolution positive. Les hauts responsables des deux pays ont exprimé à maintes reprises leur grande volonté d’aller
de l’avant dans leur partenariat en explorant de nouvelles possibilités de partenariat entre leurs entreprises respective. Preuve étant la tenue,
aujourd’hui à l’hôtel El-Aurassi (Alger), d’une rencontre d’affaires entre les opérateurs économiques algériens et leurs homologues russes, constitue un
signe fort de traduire cette volonté sur le terrain. Organisé par la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (CAI), ce forum a, notamment pour
objectif de permettre aux entreprises des deux pays d’identifier les opportunités de partenariats industriels et d’examiner les possibilités de
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conclure des projets dans différents secteurs, notamment dans les
domaines suivants : l’industrie automotive et les engins de construction, la construction navale, l’industrie aéronautique,
l’industrie hydraulique, l’électrotechnique, la sécurité industrielle, la
sidérurgie, l’industrie chimique, l’infrastructure des hydrocarbures, le système informatisés et l’agriculture.
Rappelant que le ministre des Finances avait confirmé, l’engagement de l’Algérie pour le renforcement et la diversification de ses relations de
coopération économique et financière avec la Russie. Tout en soulignant l’importance de multiplier les visites et les rencontres
entre les hommes d’affaires des deux pays, en vue d’explorer les opportunités d’investissement dans les différents secteurs d’activité. En
effet, le ministre de l’Énergie, Mustapha Guitouni, a reçu, hier à Alger, l’ambassadeur de Russie, Igor Beliaev, avec lequel il a évoqué la
coopération énergétique et le dialogue Opep et non-Opep. Le ministre et l’ambassadeur russe ont abordé, à cette occasion, les travaux
de la commission mixte algéro-russe qui se tient depuis hier à Alger, et ont également passé en revue l’état des relations de coopération et de
partenariat entre les deux pays dans le domaine de l’énergie, ainsi que les
perspectives de leur renforcement. Dans un communiqué publié par l’APS, il a précisé que les deux parties ont
relevé les opportunités et les possibilités d’investissement et de partenariat dans le domaine énergétique, notamment les hydrocarbures et la formation.
D’autre part, ils ont abordé les marchés gaziers, ainsi que l’évolution des marchés pétroliers.
Ils ont alors salué le processus du dialogue ente pays Opep et Non-Opep visant la stabilisation des marchés pétroliers à moyen et long termes, ainsi
que les concertations permanentes entre les deux pays dans le cadre du Forum des pays exportateurs du gaz (GECF).
Le gouvernement français lui a accordé son agrément : Abdelkader Mesdoua, nouvel ambassadeur d’Algérie en France (Algérie Eco)
Le gouvernement français a donné son agrément à la nomination de M.
Abdelkader Mesdoua, en qualité d`Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de l’Algérie auprès de la France, indique lundi le ministère
des Affaires étrangères (MAE), dans un communiqué. « Le gouvernement de la République française a donné son agrément à la
nomination de son excellence Monsieur Abdelkader Mesdoua, en qualité d’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République
Algérienne Démocratique et Populaire auprès de la République Française », précise le communiqué du ministère.
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Le tourisme peut jouer un rôle important dans le renforcement des
relations économiques entre l'Algérie et le Royaume-Uni (APS)
Le tourisme peut jouer un rôle important dans le renforcement des relations
économiques entre l'Algérie et le Royaume-Uni, a indiqué mardi à l'APS l'ambassadeur du Royaume Uni en Algérie, Andrew Noble.
Rencontré à Tizi-Ouzou, en marge d'une rencontre avec des opérateurs économiques de la wilaya organisée par la Chambre de commerce
et d'industrie Djurdjura, l'Ambassadeur du Royaume-Uni en Algérie a rappelé que les deux pays "partagent un passé très riche, mais qui remonte
à loin, les relations étant très réduites durant la période entre 1945 et
2013". "L'encouragement du tourisme pour inciter les Britanniques à venir visiter
l'Algérie, qui dispose d'atouts importants dans ce secteur, permettrait de relancer et de renforcer les relations entre les deux pays car aujourd'hui le
tourisme joue un rôle impressionnant dans la construction de la réputation d'un pays", a-t-il dit.
Ce même diplomate a relevé que durant les quatre dernières années "beaucoup de progrès" ont été réalisés notamment en suscitant
l'enthousiasme et l'intéressement de nombreuses entreprises et compagnies britanniques pour l'Algérie. Toutefois, a-t-il relevé, il existe un
"immense manque d'information sur l'Algérien au Royaume-Uni". Interrogé sur le climat des investissements en Algérie, l'Ambassadeur du
Royaume-Uni a relevé la politique algérienne d'encourager le secteur économique privé ce qui pourrait avoir, selon lui, un "impact positif" sur les
échanges économiques entre les deux pays et encourager la signature d'un
accord de coopération dans ce secteur. Concernant la règle 49/51 régissant l'investissement étranger, M. Noble
estimé que celle-ci "ne constitue pas un obstacle pour l'amélioration des relations économiques entre l'Algérie et le Royaume-Uni e, ni à
l'investissement des grandes entreprises, mais elle l'est plutôt pour les PME et les très petites entreprises qui n'ont pas une réserve de capitale assez
importante pour investir à l'étranger". Il y a des opportunités d'échanges économiques qui se dégagent
maintenant et les entreprises britanniques sont très intéressés et affichent grand intérêt à venir en Algérie et nous travaillons avec le gouvernement
algérien pour que la situation devienne de plus en plus facile pour nos investisseurs", a-t-il souligné
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Veille
IL OUVRE DES PORTAILS SUR YOUTUBE, FACEBOOK, ET TWITTER :
Le gouvernement se met à la page (L’Expression) Le gouvernement relève le défi que posent la mobilité et les réseaux
sociaux. Il adopte un nouveau mode de communication, le plus actuel s'il
en est. Nos officiels se transforment en Geeks. C'est ce que laisse du moins
entrevoir le Premier ministère qui s'affiche, désormais, via les réseaux sociaux et autres applications Web. C'est là une première en Algérie. Le
Premier ministère met en effet en ligne ses pages officielles et ce en vue de mieux communiquer avec les citoyens. Cette renaissance cybernétique
porte l'empreinte de Ahmed Ouyahia qui vouait déjà en sa qualité de chef du RND, un grand culte au numérique et à la communication via Internet.
Le patron de l'Exécutif a, en fait, exhorté lors de sa dernière réunion avec le staff gouvernemental, ses ministres à jeter les ponts du dialogue et du
contact avec les Algériens et ce en recourrant massivement aux espaces médias exceptionnels que constituent les réseaux sociaux comme
Facebook, Twitter ou YouTube. Autant de moyens, avait-il rappelé, qui pourraient formidablement contenir les tentatives de brouillage lancées ça
et là pour perturber le travail du gouvernement. C'est là un inédit dans les
annales du gouvernement algérien auquel l'on a souvent reproché sa négligence de la communication avec l'opinion.
L'opération semble être menée d'une main de maître et offre aux citoyens le moyen d'interagir avec les décideurs directement via le lien Premier
ministère -Algérie qui leur ouvre en grand les portes du dialogue avec l'Etat. Un grand nombre de fenêtres sont offertes à l'internaute désireux de publier
ou de s'informer via des pages Facebook, twitter ou YouTube...il lui est alors loisible de suivre l'activité gouvernementale en temps réel et de laisser sur
le mur plaintes et suggestions après avoir introduit son nom complet, son numéro de téléphone ou son adresse électronique personnelle. «Introduire
ses données participe de l'authenticité et concourt à dévoiler les lacunes là où elles se trouvent quel que soit le secteur concerné», apprend-on de
source gouvernementale. On ajoute que cette méthode encourage l'interaction avec les contribuables
tout en offrant une lecture officielle des évènements. Elle ambitionne de
réceptionner les préoccupations des Algériens lesquelles pourront être orientées ultérieurement directement au Conseil du gouvernement en vue
de leur traitement. Le but ultime étant de garantir la notion d'intérêt public et de rendre réel le principe de participation entre les citoyens et le
gouvernement. Finalement, en matière de gouvernement institutionnel la donne change. Le
gouvernement relève le défi que posent la mobilité et les réseaux sociaux. Il adopte un nouveau mode de communication, le plus actuel s'il en est. Un
nouveau rapport s'établit alors entre les pouvoirs publics et la population.
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SAGERS DE L'AUTOROUTE, À VOS POCHES! : Le péage annoncé
pour fin 2018 (L’Expression) Il s'agira d'assurer la gestion, l'exploitation, la surveillance, l'entretien et la
maintenance de la totalité des tronçons autoroutiers et de leurs
dépendances. Il ne reste plus que 12 mois, désormais, aux Algériens pour profiter de la
gratuité de passage sur l'autoroute Est-Ouest. C'est ce qu'annonce le directeur des infrastructures auprès du ministère des Travaux publics et des
Transports, Boualem Chtaibi. Un sursis d'une année est donc accordé aux usagers du grand axe autoroutier, avant l'installation de poste de péage qui
permettra l'accès aux véhicules en échange de quelques pièces et ce avant fin 2018. On prévoit même des système de pesage pour poids lourds
lesquels autoriseront ou non l'accès aux gros tonnages. On rappelle que le tonnage toléré auparavant était de 13 tonnes. Chtibi révèle que l'entrée en
service des postes de péage est prévue à travers les différents axes et ce avant la fin de l'année prochaine, au plus tard. Chtaibi, qui s'est exprimé en
marge de la rencontre algéro-française autour de la sécurité des autoroutes, ajoute que l'état de l'autoroute sera irréprochable et les prestations offertes
aux automobilistes seront à la hauteur de leurs exigences. Le décor est donc
planté et l'avènement des passages obligés de péage n'est plus qu'une question de temps.
Les travaux de réalisation des stations en question battent leur plein. Il est attendu que les premiers tests de ce système s'effectueront sur le tronçon
autoroutier de l'Ouest en raison de la qualité de sa réalisation. L'opération ne concernera au départ que quelques axes autoroutiers. Elle ne sera
généralisée qu'une fois les postes de péage mis en place. L'approche des pouvoirs publics consiste, a priori, à assurer le maximum d'efforts pour
fournir les équipements qui permettront de pratiquer des tarifs légitimes. Aussi, il s'agira d'assurer la gestion, l'exploitation, la surveillance, l'entretien
et la maintenance de la totalité des tronçons autoroutiers et de leurs dépendances. Chtaibi précise que l'usager aura à chaque fois le loisir de
quitter l'autoroute puisque des bretelles menant vers les nationales seront régulièrement annoncées sur le chemin des conducteurs. Le système de
péage est en effet l'une des priorités que prévoit le canevas de l'organisation
de l'Algérienne des autoroutes ADA. Cette dernière a de grandes prérogatives. Elle est chargée, entre autres missions, de la réalisation et de
l'équipement des autoroutes, ainsi que leurs dépendances. Elle a pour vocation d'assurer la gestion, l'exploitation, la surveillance, l'entretien et la
maintenance de la totalité des tronçons autoroutiers et de leurs dépendances. Fruit de la fusion de l'Agence nationale des autoroutes (ANA)
et de l'Algérienne de gestion des autoroutes (AGA), l'Algérienne des autoroutes a été fondée en février 2016 dans le but d'avoir une meilleure
efficience et une centralisation de la prise en charge des missions de réalisation et de gestion des infrastructures autoroutières. Cette fusion est
devenue nécessaire du fait que le secteur des travaux publics a enregistré un volume d'investissements publics considérable depuis 2001.