Nexus 41 - Alzheimer l'Aluminium en Cause (Nov 2005)

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    10 N E X U S n 4 1novembre-dcembre 2005

    Lesprance de vie a considrablement augment au cours du sidernier. Par consquent, tant dans les pays en voie de dvelopement que dans les pays industrialiss, le nombre de personnes gconnu une hausse sans prcdent, la proportion de grands vieillards danpopulation ayant doubl en une seule gnration. Au niveau mondial, avait 214 millions de personnes de plus de 60 ans en 1950. Ce chiffre svera probablement un milliard en 2025, ayant donc plus que quadrupl1.Bien que cette tendance prsente, bien entendu, de gros avantages, eengendre aussi des cots importants. Non seulement davantage dindidus vivent vieux et, de ce fait, augmentent leur risque de dvelopper udmence, mais ceux qui en dveloppent une vivent plus longtemps apson apparition.Le psychiatre amricain E. M. Gruenberg2 a qualifi ce paradoxe de re-vers de la mdaille parce quil sagit l dun gros problme en grapartie imputable aux progrs des soins mdicaux. Comme ses collget lui-mme3 lont fait remarquer, lamie du vieillard, la pneumonieest morte, victime du progrs mdical . Mme si cest une simplifica

    exagre, la pneumonie est assurment moins frquente quautrefocomme bien dautres maladies auparavant fatales aux personnes gesconsquent, 5 6 % de la population amricaine souffrent dsormais dmaladie dAlzheimer ou dune dmence connexe, ce qui reprsente qques 4,5 millions dAmricains. Ce chiffre devrait atteindre 14 millidici 20504.

    860 000 Franais touchs en 2005

    Bien entendu, la dmence ne se limite pas aux tats-Unis. On estime q25 millions de personnes sont atteintes de la maladie dAlzheimer danmonde, et pour la France, le chiffre slve 860 000. Comme celle

    tats-Unis, la population europenne vieillit rapidement et le nombde cas de dmence snile augmente de faon spectaculaire5. En Occi-

    D O S S I E R

    Laluminium

    en cause

    La maladie dAlzheimer progresse travers le monde sans que lon sache enco-re la soigner. Pourtant, de nombreux chercheurs saccordent sur les facteurs gntiques etenvironnementaux de cette dmence aux mille rgressions . Laluminium constitue une pistesrieuse valide par quarante annes dtudes. Prsent dans leau potable, lalimentation indus-trielle, les cosmtiques, les vaccins, lalu dtruit le cerveau selon un processus enfin identifi.Reste savoir le contrer.

    ALZHEIMER

    Par Harold D. Foster, docteur en mdecine 2005.

    I - FACTEURS GNTIQUESET GOGRAPHIQUES

    II - ALZHEIMER AU ROBINET

    III - NEURONES EN PAPILLOTE

    IV - EN FINIR AVEC LE TOUT ALU

    p. 11

    p. 13

    p. 15

    p. 16

    Note de lditeur : cet article fait rfrence destudes impliquant des animaux. La rdaction deN E X U S t ient prciser quelle ne soutient enaucune faon lefficacit, la validit ou la moralitdes exprimentations animales ou de la vivisection.

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    dent, la dmence nest manifestement pas une affection rare.Katzman et ses collaborateurs6 affirment que, chez les person-nes de plus de 75 ans, les cas de dmence sont aussi frquentsque les infarctus du myocarde et deux fois plus que les acci-dents vasculaires crbraux.Malgr lnorme battage publicitaire de lindustrie pharmaceu-tique, peu de progrs ont t accomplis dans la prvention oule traitement de la maladie dAlzheimer. Les cots associs la

    maladie aux tats-Unis, estims 100 milliards de dollars, ndbouchent sur aucun remde et ne font au contraire quexa-cerber le problme en augmentant lesprance de vie des maldes. L-bas, les dpenses sanitaires relatives lentreposagdes 4,5 millions de patients atteints dAlzheimer corresponden peu prs au cot de lexploitation de 500 universits de taillmoyenne offrant quelque 7 millions dtudiants la possibilitde poursuivre des tudes suprieures.

    La maladie dAlzheimer sappelle ainsi en rfrence au docteurAlois Alzheimer, premier mdecin avoir identifi une pa-tiente (Auguste D.) atteinte de ce trouble, et ce seulement aprssa mort. Quest-ce quAlzheimer a bien pu trouver de si frappantet inhabituel dans les chantillons crbraux dAuguste D. ?

    Il a remarqu quelque chose de rarissime sur les lames : destouffes semblables de la gomme lextrieur de certainescellules et des amas anormaux de protines lintrieur de cer-taines autres, cest--dire des plaques et des enchevtrements.Un regard neuf sur les lames rcemment redcouvertesdAuguste D. confirme les affirmations dAlzheimer. Son cor-tex prsentait ce qui est aujourdhui reconnu comme le signepathologique classique de la maladie qui porte son nom : desplaques amylodes et des enchevtrements neurofibrillaires.En vrit, cest partir de ce cerveau que les enchevtre-ments neurofibrillaires ont t dcrits pour la toute pre-mire fois7. Dsormais, on sait trs bien que ces plaques etces enchevtrements sont forms par le dpt de protinesanormales, en particulier de la protine bta-amylode etde la protine tau. Par consquent, le risque de dvelopper

    la maladie dAlzheimer fluctue en fonction de la capa-cit prvenir la formation et le dpt de telles protines.Cette capacit est, en partie, gntique. Lallle APO E4 joueun rle cl dans lapparition de la maladie dAlzheimer carceux qui prsentent cette aberration gntique ont du mal liminer les protines bta-amylode et tau du cerveau8.

    Quatre gnes identi s

    Sur le plan gntique, cependant, la maladie dAlzheimene se rsume pas au gne APO E4. ce jour, on a identifiquatre gnes jouant un rle dans le dclenchement prcoceou tardif de la maladie dAlzheimer : le gne du prcurseu

    I - FACTEURS GNTIQUES ET GOGRAPHIQUESi l es t tabl i que cer ta ins gnes , dont le fameux APO E4, jouent un rle dans le dvelodAlzheimer, les var ia t ions gographiques de l incidence de la maladie guident davanchercheurs vers des causes environnementales favor isant l express ion de ces gnes aberran

    Lallle APO E4 joue un rle cl dans lapparition de la maladie car ceux qui prsententcette aberration gntique ont du mal liminer les protines bta-amylode et tau du cerveau.

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    de la protine bta-amylode, le gne de la prsniline 1, legne de la prsniline 2 et le gne de lapolipoprotine E9.Les chercheurs ont associ la plupart de ces variantes unAlzheimer familial dclenchement prcoce, mais lalllede lapolipoprotine E4 constitue un facteur de risquerelativement courant dun dveloppement tardif de lamaladie10. Des progrs considrables ont t raliss danslinterprtation de limpact de ces variantes gntiques.

    Une protine qui tue les neurones

    Par exemple, les mutations dans le gne de la prsniline 1semblent associes une production accrue de superoxydeet une plus grande vulnrabilit la toxicit du peptidebta-amylode11. Fait intressant, les mutations dans lesgnes de la prsniline, lies plus de 40 % de tous les casdAlzheimer familial, entranent une production accruedune forme anormale du prcurseur de la protine bta-amylode12. Cette protine est plus longue que la normale,

    sagrge plus rapide-ment, tue les neuro-nes en culture plusefficacement et pr-cipite prfrentiel-lement pour formerdes plaques amylo-

    des. On observe uneproduction de cettemme protine al-longe suite desmutations dans legne encodant leprcurseur de la pro-tine bta-amylode.La maladie dAlzhei-mer, cependant, nese rsume pas unequestion de gnti-que. Nul doute que

    lenvironnement joue un rle cl dans cette maladie.Au Japon, la dmence vasculaire est courante, maislincidence de la maladie dAlzheimer semblebien infrieure celle enregistre en Europe13.Il est peu probable que cela soit d des variables racialesparce quen Chine la dmence vasculaire prdomine Pkin et la maladie dAlzheimer Shanghai14. lchelle rgionale, les variations spatiales dans lin-

    cidence et la prvalence de la maladie dAlzheimer sonbien plus grandes. Deux tudes ralises en milieu hos-pitalier15 sur des autopsies du cerveau de chaque patientdment dcd Maracaibo, ville vnzuelienne de quelque 650 000 habitants, nont dcouvert quun seul casdAlzheimer sur plus de dix ans.Par contraste, dans les municipalits norvgiennes les plutouches, sur la priode 1974-1983, les taux de mortalitannuels moyens de la maladie dAlzheimer ajusts selolge taient de 44 55 pour 100 000 chez les hommes etde 87 109 pour 100 000 chez les femmes16.Ces chiffres laissent penser que la maladie dAlzheimer eau moins mille fois plus frquente dans les municipalits situes le long des ctes sud et sud-est de la Norvge qu Mracaibo, au Venezuela. lintrieur mme de la Norvge

    la mortalit de la maladie dAlzheimer tait quinze foisplus grande dans certaines municipalits que dans dautreau cours de cette priode.Les tudes des variations temporelles dans lincidence dla dmence sont onreuses, complexes et ncessitent unimportant travail de terrain. Par consquent, elles sontrares. La meilleure nous vient probablement de Lundy, enSude17, o lensemble de la population a fait lobjet deplusieurs examens mdicaux entre 1947 et 1972.Fait intressant, on a constat que tous les taux de d-mence avaient diminu la fin de cette priode. Celasemble inhabituel puisque les dernires tudes raliseaux tats-Unis18, en Angleterre19, en Australie20, au Ca-nada21 et en Norvge22, suggrent toutes que la ma-ladie dAlzheimer devient de plus en plus frquente.

    Les migrants sont plus exposs

    Deux rcents projets de recherche ont dmontr que lamigration influenait considrablement les taux de pr-valence de la dmence. Graves et ses collgues23 ont tablique, chez les Nippo-Amricains du comt de King, dansltat de Washington, la dmence tait plus frquentequau Japon.

    En outre, on a dcouvert que la rpartition des sous-types dedmence chez les Nippo-Amricains ressemblait davantag celle des Caucasiens vivant en Amrique du Nord et enEurope qu celle des Japonais vivants sur leur terre natalePar consquent, les Nippo-Amricains prsentaient plusde cas dAlzheimer et moins de cas de dmence vasculaique ce que lon aurait pu penser.Une tude similaire mene Indianapolis et Ibadan,

    La maladie dAlzheimer est au moins mille fois plus frquente dans les municipalitssitues le long des ctes sud et sud-est de la Norvge qu Maracaibo, au Venezuela.

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    au Nigeria, par Hendrie et ses collgues24 a tabli que lamaladie dAlzheimer tait plus de deux fois plus courantechez les Afro-Amricains que chez les Yoruba nigrians demme sexe et de mme tranche dge.En rsum, lchelle mondiale comme lchelle r-gionale, la maladie dAlzheimer na pas de profil spatial

    alatoire relativement uniforme. Elle semble augmenterplus vite que la population ne vieillit et son incidenceet sa prvalence sont grandement affectes par la migration. Bref, elle ne prsente aucune des caractristiquesgographiques attendues dune maladie principalementgntique.

    Dans leur livre Genome, Bishop et Waldholz25 affirmentqu en eux-mmes et deux-mmes, les gnes aberrants neprovoquent pas la maladie. Gnralement parlant, leur impactsur la sant dune personne est minime jusqu ce quelle soitplonge dans un environnement nocif. Par consquent, lesrpercussions dun gne aberrant dpendent de la localit etdu mode de vie, autrement dit de la gographie.Lanalyse documentaire prcdente tablit que les environ-nements nocifs qui amplifient limpact de lhritage du gneAPO E4 et dautres aberrations gnti-

    ques lies Alzheimer possdent deuxcaractristiques majeures. Ils prsententdes variations spatiales trs claires et leurnombre semble augmenter rapidement.De nombreuses preuves suggrent queces environnements sont des zones oleau potable est riche en aluminiumdissous (en particulier sous sa formemonomre) et pauvre en magnsiumet en calcium. En outre, cette eau estgnralement pauvre en acide silicique.Cest le cas dans les endroits o les eauxde surface peu alcalines ont beaucoupde mal amortir les impacts des pluiesacides, lun de ces impacts tant unesolubilit accrue de laluminium26. Dans les rgions fortespluies acides et faible alcalinit, les taux croissants dalu-minium dissous, prsents la fois dans leau du sol et dansleau de ruissellement, entranent de vastes dommages colo-giques. Il semble que cet lment soit aussi le facteur de risqueenvironnemental dominant dans la maladie dAlzheimer.

    Intoxication et pertes de mmoire

    En 1988, il a t clairement prouv quun excs daluminiumdans leau potable pouvait affecter la mmoire. la suite dun

    accident survenu dans une installation anglaise dadductiondeau, la population locale a bu une eau contenant des tauxexcessivement levs de sulfate daluminium. Les malheurequi avaient utilis cette eau contamine se sont presque touplaints de pertes de mmoire27. On trouve aussi des preuves significatives du lien entre ldmence et laluminium dans ltude mene en Ontario parMcLachlan sur 668 autopsies de cerveaux atteints dAlzhemer28. Ces dernires ont dmontr que le risque de dvelopper

    la maladie dAlzheimer avait t 2,5 fois

    plus grand chez les habitants des agglo-mrations buvant de leau qui contenaitplus de 100 g daluminium par litreque chez les personnes vivant dans deszones o leau potable affichait un tauxdaluminium infrieur. Les rsultats deMcLachlan taient encore plus spectacu-laires pour ceux qui avaient bu de leaucontenant 175 g daluminium par litre.Selon la faon dont ces patients taientregroups, le risque relatif approch dedvelopper la maladie dAlzheimer allaitde 6,7 8,14. Autrement dit, leur cer-veau avait 7 8 fois plus de risques deprsenter les signes caractristiques de

    la maladie dAlzheimer si ces patients avaient rguliremeconsomm de leau trs riche en aluminium.

    Plusieurs auteurs ont tent de quantifier lampleur du lienentre la maladie dAlzheimer et laluminium. Forbes et McLchlan29, par exemple, ont tudi ce lien chez les trs vieux, savoir les personnes de plus de 85 ans. Ils ont dcouvert queaprs avoir tenu compte de six autres facteurs, tels que lfluorure, lacide silicique, le fer, le pH et la turbidit, ceux quvivaient dans des quartiers o leau potable contenait plus d

    250 g daluminium par litre avaient presque 10 fois plus drisques de dvelopper la maladie dAlzheimer. Cela confirm

    II- ALZHEIMER AU ROBINETDe nombreuses tudes a t tes tent que les habi tants des zones o l eau potable es t par t icul i

    r iche en sul fa te a luminium et pauvre en magnsium et en calc ium sont p lus exposs la m

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    une tude longitudinale antrieure ralise en Ontario30 ayanttabli que les hommes de plus de 75 ans qui buvaient de leaupotable contenant au moins 0,0847 mg daluminium par litreavaient 1,72 fois plus derisques de prsenter unealtration du fonctionne-ment mental.De mme, aprs un con-trle statistique de cinqautres variables, la mortali-t dAlzheimer affichait unrapport de cotes de 3,54pour les personnes ayantbu de leau qui contenaitau moins 0,336 mg dalu-minium par litre31.Une tude longitudinaleplus rcente de huit anssest penche sur 3 777personnes de plus de 65ans vivant dans le sud-ouest de la France en1988-1989. Elle a con-firm que celles qui buvaient de leau dont la teneur enaluminium dpassait 0,1 mg par litre avaient deux foisplus de risques de dvelopper la maladie dAlzheimer32.

    Laluminium monomre le plus nocif

    Rechercher un lien entre la maladie dAlzheimer et la teneuren aluminium de leau potable est peut-tre un peu tropsimpliste. En 2000, Gauthier et ses collgues33 ont dcritune tude cas-tmoins dans laquelle les caractristiqueschimiques de leau traditionnellement bue par 58 personnesges souffrant dAlzheimer ont t compares celles deleau potable utilise par des tmoins de mme sexe et demme ge non atteints. Cette tude a t mene dans la

    rgion de Saguenay-Lac-Saint-Jean, au Qubec.Les caractristiques de cet aluminium ont t values laidede protocoles analytiques standard. Lexposition long ter-me via leau potable (depuis 1945 jusqu lapparition de lamaladie dAlzheimer) a t estime pour laluminium total,

    laluminium total dissous, laluminium monomre organi-que, laluminium monomre inorganique, laluminium po-

    lymre, lAl(3+), lAlOH, lAIF, lAlH3SiO(2+)4 et lAlSOBien quil ny ait eu aucun lien manifeste entre laluminiumtotal contenu dans leau potable et la maladie dAlzheimer

    aprs ajustement selon leniveau dinstruction, lescas familiaux de la maladieet lallle APO E4, on a d-couvert un lien vident en-tre cette forme de dmenceet lexposition lalumi-nium monomre (rapportde cotes de 2,67).Limportance de lalumi-nium monomre (une seu-le molcule) a t de nou-veau confirme par unetude plus rcente ralisepar Prolo et ses collgues34 dans le nord-ouest de lIta-lie, o leau potable con-tenait entre 5 et 1 220 gdaluminium total par li-tre. Les taux daluminium

    monomre (le type daluminium pntrant le plus aismentdans les cellules humaines) allaient de 5 300 g par litre.Ces chercheurs de luniversit de Californie Los Angeles otabli que ctait dans les zones o leau potable prsentait l

    taux daluminium monomre les plus levs que la maladidAlzheimer tait la plus courante.Ils ont galement dcouvert que laluminium monomreinterfrait avec le fonctionnement cellulaire dans les cultureacclrant la mort des cellules, surtout en prsence de la pro-tine bta-amylode.Par consquent, la masse de preuves fournies par les nombreustudes gographiques et pidmiologiques tend con rmelexistence dun lien important entre la consommationdaluminium, en particulier daluminium monomre prsentdans leau potable, et une incidence leve de la maladidAlzheimer. Cependant, limpact ngatif de laluminiumsemble tre attnu par lacide silicique, le calcium et l

    magnsium, notamment dans leau potable ayant un pHcompris entre 7,85 et 8,05.Cest leau potable acide riche en aluminium et pauvreen acide silicique, en calcium et en magnsium qui semblparticulirement dangereuse. Le uorure peut galement avo

    un eff et protecteur contre la maladie dAlzheimer lorsque lpH est lev.

    D O S S I E R

    Limpact ngatif de laluminium semble tre attnu par lacide silicique, le calciumet le magnsium, notamment dans leau potable ayant un pH compris entre 7,85 et 8,05.

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    III- NEURONES EN PAPILLOTEEn pntrant dans le cerveau, l a luminium monomre entra ne le drglement de di fenzymes e t une dmyl in isa t ion inexorable . Analyse du processus .

    Si laluminium provoque la maladie dAlzheimer, commentdclenche-t-il cette forme de dmence ? Il semble que lespersonnes hritant du ou des gne(s) APO E4 aient plus dedifficults que la normale liminer les protines crbralesbta-amylode et tau qui forment le gros des plaques nvriti-ques et des enchevtrements neurofibrillaires. Par consquent,ces gens ont un risque plus lev de dvelopper la maladiedAlzheimer dans les rgions qui favorisent le dpt des proti-nes bta-amylode et tau. Ces environnements nocifs sontceux dans lesquels leau potable est acide, riche en aluminiummonomre et pauvre en acide silicique, en calcium et en ma-gnsium. Dans ces conditions, laluminium peut pntrer dansle cerveau et drgler lenzyme choline-actylase, crant ainsiune carence en actylcholine. Un manque dactylcholine fa-vorise le dveloppement de plaques sniles. De mme, lalumi-

    nium interfre avec les enzymes calcium/calmoduline kinaseII et phosphatase alcaline, favorisant la formation denche-vtrements neurofibrillaires. Les plaques et enchevtrementsainsi crs sont les signes distinctifs de la maladie dAlzheimer.Ces relations expliquent donc pourquoi cette forme de d-mence est plus courante dans les rgions leau trs acide, chezles membres de la population porteurs de lisoforme APO E4.

    Une mort par mille rgressions

    Toutefois, la maladie dAlzheimer ne se rsume pas desplaques et des enchevtrements. Dans son ouvrage pas-sionnant intitul The Forgetting, David Shenk 35 dcrit lamaladie dAlzheimer comme la mort par mille rgressions. Les preuves scientifiques semblent tayer cette dfinition. En1980, Barry Reisberg36,37, neurologue luniversit de New York, a constat la prsence dun rapport inverse entre lesstades progressifs de la maladie dAlzheimer et ceux du dve-loppement du jeune enfant et de lenfant. Il a dmontr quaufur et mesure que les symptmes de cette forme de dmencesnile saggravaient, le patient commenait perdre ses facul-ts en matire de cognition, coordination, comportement,langage et alimentation, dans lordre inverse de celui o il les

    avait acquises durant les premires annes de la vie. Au staterminal de la maladie, le patient retombe en enfance, et nepeut plus marcher, sasseoir tout seul, sourire ou tenir la ttdroite. Reisberg a qualifi ce processus de mille rgressions rtrognse , autrement dit dun retour la naissance .Mme si la rtrognse nest pas une inversion parfaiteles tests neurologiques montrent bien que, au fur et me-sure de la progression de la maladie, il y a un rapport inversquasi parfait dans les rflexes neurologiques, le mtabolismcrbral du glucose et lactivit lectrique crbrale. Avelaggravation de la maladie, toutes ces facults diminuenCes preuves ont conduit Reisberg dpeindre le cerveaucomme une bobine de ficelle gante enroule durant la petitenfance et lenfance mais droule par la maladie dAlzheim partir de la naissance puis tout au long de lenfance et au

    del, la bobine grossit rapidement, tandis que dans la maladidAlzheimer elle se dfait dans lordre inverse, rduisant letement mais srement la capacit fonctionnelle du cerveau

    Une oxydation de la myline

    Les lsions crbrales semblent commencer dans la zone dcerveau la plus rcemment et la moins mylinise, notammen

    dans lhippocampe. Par consquent, les premiers symptmedu dveloppement de la maladie dAlzheimer sont des pertede la mmoire rcente. partir de lhippocampe, la dmylnisation commence affecter le cortex frontal, portant atteint la concentration, la pense abstraite et la facult dorganistion. Cette dmylinisation se poursuit sans relche, droulanla bobine de ficelle de faon trs prvisible jusqu ce quecortex moteur primaire soit finalement touch.Fait intressant, laluminium a la rputation dendommagela myline de multiples faons. Des tudes exprimentales slanimal dmontrent clairement que laluminium peut altrela nature de la myline, acclrer ses vitesses doxydation favoriser sa dperdition rapide partir de lhippocampe ede la moelle pinire. On ne sait pas comment se droulentexactement ces procdures. Lors dune tude sur des cerveau

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    de singes auxquels on avait chroniquement administr de lalu-minium, Sarin et ses collgues38 ont nanmoins russi mon-trer que ce mtal avait inhib trois enzymes membranaires : savoir la Na+K+ ATPase, lactylcholinestrase, et, surtout,lenzyme spcifique de la myline, cest--dire la 23-phospho-hydrolase nuclotidique cyclique. Cette inhibition provoqueun rapide amincissement de la gaine de myline chez les rats39 et les souris40, et peut altrer sa composition en augmentantles galactolipides et en rendant ainsi la myline plus encline loxydation41,42.

    De l suggrer que ces processus destructeurs se cachentprobablement derrire la dmylinisation et la rtrognseconnexe observe chez les patients atteints dAlzheimer, il ny a quun pas.En outre, laluminium inhibe aussi lenzyme phospholipase A2,entranant probablement des dysfonctionnements des mem-branes crbrales, et semble diminuer le pouvoir antioxydanten rduisant les taux de glutathion peroxydase, de superoxyde

    dismutase et de catalase dans le cerveau. Ainsi, la peroxydatiodes lipides des membranes cellulaires par les radicaux libres acclre43.Il existe donc des preuves biochimiques solides montrant quchez les personnes associant une consommation insuffisante dcalcium et de magnsium et une absorption anormalement leve daluminium, certains processus enzymatiques sont inhibCest dans les enzymes ayant des antagonistes de laluminiumtels que le calcium, le magnsium et le fer, comme cofacteuque cette inhibition a le plus de risques de se produire. Il nes

    donc pas surprenant que, puisque cette inhibition enzymatiquedbouche sur la maladie dAlzheimer, les patients atteints dcette forme de dmence prsentent un large ventail danomalies biochimiques, dont onze sont expliques en dtails danle livre de lauteur, What Really Causes Alzheimers Disease44.Cest pourquoi aucun mdicament ne parviendra jamais prvenir ou endiguer cette forme de dmence, moins dempcher labsorption daluminium par le corps45.

    Lexposition de leau acide contenant beaucoup daluminiumet peu de calcium, de magnsium et dacide silicique semble

    favoriser la maladie dAlzheimer.On pourrait avoir la navet de croire quil serait relativementsimple dadopter une lgislation rduisant les taux daluminiumet encourageant lajout de calcium, de magnsium et peut-treaussi dacide silicique dans leau potable.Or non seulement les gouvernements semblent peu enclins augmenter la teneur en magnsium de leau potable, mais ilsautorisent en plus rgulirement lusage de sulfate daluminiumcomme floculant dans les stations de traitement deau.Ceci rduit la quantit de sdiments dans lapprovisionnementen eau, mais augmente considrablement les taux daluminium

    dissous, surtout si leau est acide46

    .En clair, il faut trouver des alternatives au sulfate daluminium.

    Halte au maltol

    Lalimentation occidentale favorise la maladie dAlzheimer dtrois faons bien distinctes. Premirement, elle a tendance manquer de calcium et de magnsium47, rendant les Occiden-taux trs vulnrables la toxicit de laluminium. Deuximement, beaucoup daliments sont appertiss, envelopps et/oucuisins dans de laluminium. Plus laliment est acide, pluil semble dissoudre facilement ce mtal. Troisimement, onajoute du maltol (E 636) bon nombre daliments transformsafin dessayer den rehausser le got48. Le maltol augmenteconsidrablement la capacit de laluminium franchir la

    barrire hmato-encphalique et interfrer avec les enzymecrbrales. En vrit, lorsque les chercheurs veulent tudie

    Non seulement les gouvernements semblent peu enclins augmenter la teneur enmagnsium de leau potable, mais ils autorisent lusage de sulfate daluminium commefloculant dans les stations de traitement deau.

    D O S S I E R

    IV- EN FINIR AVEC LE TOUT ALUPour vi ter la surconsommation da luminium et ses effe ts sur le cerveau, i l faut mainsavoir o i l se cache e t comment l l iminer de notre ass ie t te , de notre sa l le de bain , depharmacie famil ia le Et fa i re enf in le choix dune a l imenta t ion nature l le r iche en vi tamen minraux.

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    un lapin dont le cerveau a t gravement endommag par desplaques et des enchevtrements semblables ceux dAlzheimer,ils lui administrent du maltol49. Aucune raison logique ne jus-tifie dajouter rgulirement du maltol du chocolat chaud, de la bire, certains produits de boulangerie vendus dans lecommerce et bien dautres encore.

    Une toilette laluminium

    Pour la plupart des personnes lisant cet article, une journeordinaire commence par une bonne douche. Si leau utiliseest acide et pauvre en calcium et en magnsium, il est possiblequelle soit une source de pntration daluminium dans lecorps par les pores et le nez. Cette exposition laluminium

    est particulirement probable si le fournisseur deau utilise dusulfate daluminium comme floculant pour liminer les sdi-ments. Une fois secs, la plupart des lecteurs se badigeonnerontle corps dune couche daluminium via leur anti-transpirant etleur dodorant50. On ignore la quantit exacte daluminiumqui pntre dans le corps par la peau, mais McGrath51 a affirmque le rasage des aisselles et lusage frquent danti-transpirantset de dodorants semblaient associs un diagnostic de cancerdu sein un ge prcoce.Des chercheurs britanniques52,53ont fourni des preuves tayantla plausibilit de lhypothse de McGrath, rapportant des tracesde parabnes dans chaque chantillon de tissu prlev sur vingttumeurs du sein diffrentes. Les parabnes sont des produitschimiques utiliss dans les dodorants et autres cosmtiques ca-pables dimiter les strognes. On sait que les strognes favo-risent le dveloppement des tumeurs du sein. En clair, les para-bnes peuvent pntrer dans le corps via les dodorants et il estpossible que laluminium puisse faire de mme. Les dodorantsdorigine vgtale ne contiennent gnralement pas ces toxines.

    Un petit djeuner laluminium

    Vient ensuite le petit djeuner. Le th, le caf et le chocolatchaud sont habituellement prpars avec de leau du robinet. Ilest important de ne pas utiliser deau douce acide, susceptiblede contenir de laluminium monomre.La plupart des compagnies de services dapprovisionnement eneau proposent des analyses chimiques, permettant dvaluer lateneur en aluminium, en calcium et en magnsium de leur pro-duit. Sinon, des socits prives peuvent effectuer ces analyses un cot relativement bon march. Si vous buvez des sodas oudes jus de fruits, il y a de bonnes chances quils proviennent decannettes. Ces dernires sont habituellement en aluminium.Plus la boisson est reste longtemps dans la cannette, plus ellerisque de contenir des taux daluminium levs54.En plus de laluminium quil contient, le chocolat chaud risque

    dtre rehauss avec du maltol, augmentant ainsi la proba-bilit que ce mtal atteigne le cerveau. De mme, le th infus

    O se cache laluminium ?

    Dans leau du robinetLes stations dassainissement rendentleau potable en utilisant lalun,sulfate daluminium, et le chlorure depolyaluminium. Ces composs base daluminium chargs dliminerles microorganismes nocifs de leau la dbarrassent galement desmatires organiques qui y sont naturellement prsentes. En effet, laraction entre les substances chimiques utilises pour la dsinfectionet ces matires organiques engendre des cancrognes puissants.

    Dans les additifs alimentairesLalimentation industrielle par le biais de ses additifs rend laluminiumomniprsent des doses anti-physiologiques dans la plupart des

    aliments et augmentent ainsi le taux daluminium dans le sang.Les principaux additifs base daluminium sont les colorants E173(laluminium mme entranant une coloration bleute de leau) ;les anticoagulants E520, E521, E522, E523 (blancs dufs desprparations culinaires, fruits et lgumes confits) ; E541 (gnoiseries) E554, E555, E556, E559 (phosphates et silicates daluminium utilissdans les denres sches en poudre : potage, pure, le sel raffin etles fromages industriels, les laits en poudre ).

    Dans les ustensiles et modes de cuissonLaluminium peut pntrer les aliments travers les casseroles,des ustensiles de cuisine et les emballages (rouleaux de papierdaluminium ou barquettes). noter que le tflon rafl peut faireressortir laluminium et que 100 g de tomates conserves dans delalu toute une nuit peuvent renfermer 6,5 mg daluminium. SelonDaniel Burnel, du laboratoire de chimie de la facult de mdecine deNancy, la cuisson du poisson en papillote avec adjonction de citronlibre, sous leffet conjugu de la chaleur et de lacide citrique, unegrande quantit de citrate daluminium particulirement soluble danslorganisme . Laluminium qui tapisse les botes de conserve et lescanettes peut provoquer la fois des carences et des intoxications.Laluminium est en effet un chlateur, cest--dire quil a la capacit dcapturer et dempcher lassimilation de minraux essentiels commele calcium, le zinc ou le cuivre.

    Dans les cosmtiquesLes brunisateurs, dentifrices, dodorants anti-transpirants renfermentdu chlorure daluminium.

    Dans les mdicaments et vaccinsCertains mdicaments contre lacidit gastrique contiennent delhydroxyde daluminium. Le clbre Maalox(R) en contiennentmme une trs forte dose (200 mg). Lhydroxyde daluminium entregalement dans la composition de lacide actylsalicylique (aspirinetamponne). 25 vaccins couramment utiliss en France, vaccinsobligatoires comme ceux contre la diphtrie, ttanos, polio, oufacultatifs comme ceux contre les hpatites A et B, font appel laluminium sous forme de phosphate, sulfate ou encore dhydroxyde des doses de 50 80 fois suprieures aux doses admisespar les instances europennes (15g/l).Source : biogassendi.ifrance.com/biogassendi/alualz.htm

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    D O S S I E R

    dans de leau acide ou aromatis au citron contient des tauxdaluminium assimilable bien plus levs que la normale55.Aprs le petit djeuner, viennent le djeuner, le dner et diver-ses collations. Les aliments vides sont tellement transformsquils constituent gnralement une trs faible source de mi-nraux, y compris de calcium et de magnsium.

    Calcium, magnsium et vitamine C

    Lalimentation occidentale moyenne contient moins de la moitide la dose de calcium et de magnsium requise pour viter les ma-ladies par carence correspondantes, dont la maladie dAlzheimer.

    Le meilleur moyen de traiter ce problme consiste mangebeaucoup daliments enrichis en minraux tels que le saumonla sardine, le brocoli, lpinard et le pak-cho, par exempletous riches en calcium56,57. Les graines de citrouille, les aman-des, les noix du Brsil et le riz complet constituent de bonnesources de magnsium58. Certains complments alimentaires,notamment les ascorbates de minraux, apportent des tauxlevs de calcium et de magnsium. Nous ne pouvons indiquer ici les noms de ces produits. chacun de sinformer suceux disponibles sur le march et de prendre conseil auprs dspcialistes en dittique et produits naturels.

    Traduction : Christle Guinot

    ContactsContact : Universit de Victoria, PO Box 3050, Victoria, BC, V8W 3P5, CanadaE-mail : [email protected] Site Internet : http://www.hdfoster.com

    propos de lauteur

    Harold D. Fos ter es t n e t agrandi en Angle te r re . Spc ia l i sen gologie e t en gographie , i l aobtenu une l icence l Univers i tyCol lege London en 1964 e t undoctora t la London Univers i tyen 1968. Canadien dadopt ion ,i l ense igne dans le Dpar tementde gographie de l univers i t deVic tor ia , en Colombie br i tanni -que , au Canada , depuis 1967.Professeur t i tu la i re , H. Fos tera cr i t ou d i t que lque 235publ ica t ions , l a major i t por tan tsur les moyens de lu t te cont reles dgts provoqus par lesc a t a s t rophes na tu r e l l e s , su rl ident i f ica t ion des causes dunemaladie chronique ou encore surla longvi t . I l a mis des hypo-thses sur l or ig ine de nombreu-ses maladies , parmi lesquel lesl infarc tus du myocarde , la mor t

    subi te du nourr i sson , le cancer,

    le d iab te , l a sch izophrnie , l asc l rose en p laques , la sc l rosela t ra le amyotrophique , les mala-d ies dAlzheimer e t de P ark insonet l acc ident vascula i re crbra l .Parmi ses nombreux l ivres , onnotera : Disas te r P lanning: ThePreserva t ion of Li fe and Prop-er ty (Spr inger Ver lag , New York ,1980) ; Reducing Cancer Mor ta l -i ty : A Geographica l Perspec t ive(Wes t e rn G e og raph i c a l P r e s s ,Vic tor ia , 1986) ; The OzymandiasPr inc ip les : Thi r ty-one St ra teg iesfor Surviving Change (SouthdownePress , Vic tor ia , 1997) ; e t WhatReal ly Causes AIDS (TraffordPubl i sh ing , Vic tor ia , 2002 ;Le Dr Fos ter es t d i teur ad jo in tdu J o u r n a l o f O r t h o m o l e c u l a r M e d i c i n e , e t a t lu Mdecino r thomolc u l a i r e d e l anne(20042005) par l In te rna t iona l

    Socie ty for Or thomolecular Medi -

    c ine . I l fa i t par t ie du conse i ldadminis t ra t ion de l In te rna t io-n a l S c h i zoph r e n i a F o u n d a t i o na ins i que du comi t sc ien t i f iqueconsul ta t i f de la Heal thy WaterAssocia t ion .Chaque jour, H. Fos ter met unpoin t dhonneur prendre ladose journa l i re recommandede nut r iments essent ie l s . I l es tac tue l lement la recherche desubvent ions pour la fabr ica t iondu mlange nut r i t ionnel qu i l aconcoct a f in de ra l i ser desessa is c l in iques sur des pa t ien tsa t te in ts du SIDA.Pour un rsum p lus d ta i l l ,v is i tez le s i te In te rne t de H.Fos ter, h t tp : / /www.hdfos ter.com.Vous pourrez y t lcharger gra-t u i t emen t de s e x e m p la i r e s deplus ieurs de ses l iv res .

    Notes

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