Nouvelle-Aquitaine Conjoncture mensuelledraaf.nouvelle-aquitaine.agriculture.gouv.fr/IMG/pdf/conjoncture-mar… · aux cultures d’automne dont la reprise de végétation s’est

Nouvelle-Aquitaine

Conjoncture mensuelleAu 1er mars 2017 - numéro 14

Météo

Grandes cultures

Après une longue période sèche, février 2017 enregistre une pluviométrie globalement excédentaire, avec un temps doux et venté. Hormis aux extrémités sud et est de la région, les précipitations ont été abondantes avec une hauteur moyenne mensuelle régionale de 74 mm contre une normale 1981-2010 de 65 mm. Toutefois, en cumulé depuis octobre 2016, le bilan pluviométrique régional reste déficitaire, de l’ordre de 60 % par rapport à la normale 1981-2010.Après un mois de janvier froid, février est marqué par des températures douces, avec un excédent moyen de 2°C sur le territoire régional et peu de gelées.Très généreux en décembre et en janvier, l’ensoleillement a été proche de la normale en février.

Les pluies et la douceur de février ont été les bienvenues. Les céréales à paille d’automne comme les colzas ont profité de ces conditions et les reprises de végétation se sont amorcées.Les cours des céréales et du colza gagnent quelques centimes d’euro par quintal par rapport à janvier 2017.

Kiwi : le marché est toujours très porteur. La faible concurrence des autres fruits offre de bonnes perspectives de vente qui tranquillisent la filière.Pomme : en Golden, l’offre s’est alourdie faute de débouchés à l’export. Au contraire, le courant d’affaires reste actif en Gala. La moyenne des cours est supérieure aux cinq dernières années pour les deux variétés.Noix : la campagne se termine sans évènement majeur. Les cours restent fermes et l’écoulement de la marchandise est fluide, accentué par des stocks inférieurs à l’an passé.

Par rapport à début 2016, les volumes vrac sont globalement stables en Bordeaux et en hausse en Bergerac. Les expéditions de Cognac sont toujours en hausse. Les sorties de chais restent diversement orientées sur les quatre premiers mois de la campagne : en baisse sur les vins AOP, en progression sur les autres catégories.

Viticulture

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Les abattages porcins augmentent toujours en janvier 2017 et le prix régional du porc charcutier repart également à la hausse en début d’année, en lien avec une demande réaffi rmée à l’export vers le marché chinois.En janvier 2017, les abattages de volailles de chair sont équivalents à ceux de 2016, alors que les abattages de palmipèdes gras enregistrent une baisse marquée suite aux mesures sanitaires prises depuis le début de l’année afi n d’endiguer la souche H5N8 de grippe aviaire.

La conjoncture s’améliore en bovin lait. Les réformes reculent depuis le mois de décembre 2016 pour les animaux de race lait, ce qui allège le marché avec des cours en hausse depuis le début de l’année. À l’inverse, le rythme des sorties s’accélère encore pour les gros bovins de races viande. Face à un marché engorgé, les cours se maintiennent difficilement.La production de veau est en forte progression en janvier 2017, après plusieurs mois de faibles volumes. Le marché peu dynamique en viande de veau peine à absorber l’offre et les cours fléchissent en février.Les exports de broutards progressent en janvier dans la région Nouvelle-Aquitaine. Le marché est dynamique en broutards, soutenu par la demande italienne pour des animaux de qualité.La consommation de viande ovine continue de baisser en France sur 2016. Le marché de l’agneau est dégradé sur le début de l’année 2017, mais se dynamise en mars à l’approche de Pâques.

La production en lait de vache se replie nettement en janvier 2017 par rapport à janvier 2016. La collecte ralentie permet un redressement des prix depuis le dernier trimestre 2016. Le prix moyen gagne 22 €/1 000 litres en janvier 2017 par rapport à décembre 2016.La production et le prix moyen mensuel poursuivent leur baisse saisionnière en lait de chèvre, mais avec un prix supérieur de 3,4 % à celui de janvier 2016. Le marché confi rme ainsi sa dynamique en lait de chèvre et ses produits transformés. Les bûchettes, qui représentent 68 % des fromages de chèvre régionaux,sont toujours plébiscitées avec une production en hausse de +18 % en janvier 2017 par rapport à janvier 2016.

Le prix d’achat des intrants (mesuré par l’Ipampa pour les biens et services de consommation courante) réamorce une légère hausse en janvier 2017 en Nouvelle-Aquitaine, pour le deuxième mois consécutif, alors qu’il était globalement stable sur les quatre mois précédents.Les prix des engrais et amendements augmentent de 3,0 % sur un mois, même s’ils restent très inférieurs à ceux d’un an plus tôt.Le prix de l’énergie est supérieur de 22,5 % au prix particulièrement bas payé en janvier 2016, mais progresse peu sur un mois.Les aliments pour animaux se renchérissent de 0,6 % en un mois, mais restent un peu moins chers qu’un an plus tôt.

Herbivores

Lait

Intrants

Granivores

Nouvelle-Aquitaine

Conjoncture mensuelle - MétéoAu 1er mars 2017 - numéro 14


Cumul et écart par rapport à la normale 1981-2010

Valeurs depuis octobre 2016Température

moyenne(°C)

Pluviométrie (mm)

AgenCumul 43,5 210,6

Écart 0,9 - 84,1

BergeracCumul 39,9 241,0

Écart - 1,0 - 109,2

BordeauxCumul 47,0 213,2

Écart 0,9 - 255,0

BriveCumul 38,5 247,8

Écart 0,0 - 129,3

CognacCumul 43,5 237,7

Écart 0,4 - 138,0

GuéretCumul 27,4 282,1

Écart - 4,1 - 170,3

La RochelleCumul 45,1 185,5

Écart 0,3 - 217,0

LimogesCumul 37,0 324,7

Écart 2,9 - 141,4

Mont-de-MarsanCumul 44,4 277,6

Écart 0,5 - 147,1

NiortCumul 40,2 206,4

Écart 0,6 - 230,3

PauCumul 45,8 345,8

Écart 0,3 - 146,7

PoitiersCumul 36,3 209,6

Écart 0,6 - 115,6

Source : Météo France

La pluie est enfi n au rendez-vous !


Niort

8,2 °C 2,0 °C

63,0 mm - 3,1 mm

Agen

9,1 °C 2,3 °C

67,5 mm 15,4 mm

La Rochelle

8,9 °C 1,9 °C

54,0 mm - 2,2 mmCognac

9,3 °C 2,4 °C

69,3 mm 17,3 mm

Bordeaux

9,8 °C 2,3 °C

75,0 mm 3,3 mm

Brive

8,6 °C 2,7 °C

82,9 mm 23,9 mm

Guéret

5,3 °C 0,9 °C

65,0 mm - 18,1 mm

Pau

9,2 °C 1,9 °C

93,5 mm 10,2 mm

Mont-de-Marsan

9,1 °C 2,0 °C

87,2 mm 17,8 mm

Limoges

7,1 °C 1,1 °C

81,0 mm 1,2 mm

Bergerac

8,7 °C 2,2 °C

90,2 mm 34,2 mm

Poitiers

7,7 °C 2,4 °C

64,7 mm 18,5 mm

Données Écart à la normale

Température Positif Négatif

Pluviométrie Positif Négatif

Données départementales

Après une longue période sèche, février 2017 enregistre une pluviométrie globalement excédentaire, avec un temps doux et venté. Hormis aux extrémités sud et est de la région, les précipitations ont été abondantes avec une hauteur moyenne mensuelle régionale de 74 mm contre une normale 1981-2010 de 65 mm. Toutefois, en cumulé depuis octobre 2016, le bilan pluviométrique régional reste défi citaire, de l’ordre de 60 % par rapport à la normale 1981-2010.Après un mois de janvier froid, février est marqué par des températures douces, avec un excédent moyen de 2°C sur le territoire régional et peu de gelées.Très généreux en décembre et en janvier, l’ensoleillement a été proche de la normale en février.

0

200

400

600

800

1 000

oct nov déc janv fév mars avril mai juin juil août sept

mm2016/2017

Normale

Pluviométrie cumulée 2016-2017


Rapport entre la hauteur de précipitations de févrieret la moyenne saisonnière de référence (1981-2010)


Écart entre la température moyenne de févrieret la moyenne saisonnière de référence (1981-2010)


Rapport entre la durée d’ensoleillement de févrieret la moyenne saisonnière de référence (1991-2010)



0 20 40 60 80

100 120 140 160 180

janv fév mars avril mai juin juil août sept oct nov déc

mm2017

2016

Pluviométrie mensuelle 2017


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Nouvelle-Aquitaine

Conjoncture mensuelle - Grandes culturesAu 1er mars 2017 - numéro 14


Après plusieurs mois de défi cit hydrique, le mois de février a été plus arrosé. Hormis sur l’est et l’extrême sud de la région, où les pluies ont été localement moins généreuses, les hauteurs d’eau moyennes mensuelles départementales ont été supérieures aux normales de

saison. Le mois a également été particulièrement doux avec peu de gelées. Ces conditions climatiques ont été favorables aux cultures d’automne dont la reprise de végétation s’est amorcée.

En fi n de mois, les colzas les plus précoces des anciennes régions Aquitaine et Poitou-Charentes ont atteint le stade « boutons accolés cachés par les feuilles terminales » et la majorité des parcelles est au stade « entre-nœuds visibles ». Dans l’ex-région Limousin, les cultures affi chent un léger retard.

Ces stades sont globalement moins avancés que les deux dernières campagnes, mais les cultures sont maintenant bien implantées et peu de parcelles ont été ou seront retournées.

Du point de vue sanitaire, après une période de risque élevé d’attaques des charançons de la tige du colza, la situation de fi n de mois est globalement saine. Toutefois, les cultures sont toujours, pour leur grande partie, à un stade sensible aux attaques de ce ravageur ; la prudence reste donc de mise.

Les céréales à paille ont également bien profi té du climat favorable du mois. Leur développement est, d’une manière générale, correct, sans excès, voisin des références.Dans le sud et le nord de la région, les semis les plus précoces ont atteint, ou sont très proches, du stade « épi 1 cm » mais globalement le stade « fi n tallage » domine.

Comme pour les colzas, l’état sanitaire des céréales à paille est, pour l’instant, bon dans l’ensemble. Les conditions climatiques sèches depuis l’implantation des cultures n’ont pas été favorables aux maladies.

Contrairement aux deux dernières campagnes, les semis des orges de printemps ont été menés dans de bonnes conditions. En fi n de mois, ces derniers sont quasiment terminés.

État des lieux

Les pluies et la douceur de février ont été les bienvenues. Les céréales à paille d’automne comme les colzas ont profi té de ces conditions et les reprises de végétation se sont amorcées.Les cours des céréales et du colza gagnent quelques centimes d’euro par quintal par rapport à janvier 2017.

Estimation au 1er février des cultures en place pour 2016-2017

En ha, en % Blé tendre d’hiver Orge d’hiver Colza d’hiver

Départements Surface Évolution 2017/2016 Surface Évolution

2017/2016 Surface Évolution 2017/2016

Charente 66 000 3,1 17 000 - 6,1 14 150 0,0 Charente-Maritime 98 000 4,3 22 500 0,0 20 000 - 4,7 Corrèze 4 370 0,0 1 400 0,0 250 8,7 Creuse 12 200 0,0 5 200 0,0 2 300 9,5 Dordogne 31 100 1,0 10 600 3,9 4 500 - 4,3 Gironde 6 210 - 2,5 1 370 - 2,1 660 3,1 Landes 3 230 0,9 1 215 - 2,8 1 770 1,1 Lot-et-Garonne 66 800 0,0 8 400 1,2 5 000 - 1,0 Pyrénées-Atlantiques 4 750 0,6 2 500 0,0 3 000 0,0 Deux-Sèvres 112 500 0,0 21 500 0,0 29 000 0,0 Vienne 136 000 0,0 32 000 1,6 49 500 - 4,8 Haute-Vienne 14 300 0,0 5 400 0,0 1 700 13,3

Ensemble 555 460 1,1 129 085 - 0,1 131 830 - 2,4

Source : Agreste - Conjoncture mensuelle

Dans un marché des céréales plutôt calme, la faiblesse de l’euro a permis aux cours des céréales de progresser par rapport à ceux de janvier 2017.Le prix moyen du blé tendre gagne ainsi 0,13 €/q par rapport à janvier 2017 et s’établit à 16,93 €/q.

Soutenus par les cours du pétrole et une demande présente, les cours du colza ont progressé jusque vers le 15 février. Dans la seconde moitié du mois, dans le sillage du soja et de l’huile de palme, les prix ont reculé. Au fi nal, le cours moyen mensuel reste soutenu et gagne quelques centimes d’euros du quintal par rapport à janvier 2017.

Cotations

12

14

16

18

20


Euro/quintal 20172016

Moyenne 2014-2016

Cotation maïs grain (rendu Bordeaux)

Source : FranceAgriMer

13

15

17

19


Euro/quintal 20172016Moyenne 2014-2016

Cotation blé tendre (rendu Rouen)


12

14

16

18



Cotation orge de mouture (rendu Rouen)


25

30

35

40

45


Euro/quintal 20172016

Moyenne 2014-2016

Cotation tournesol (rendu Bordeaux)


30

35

40

45



Cotation colza (rendu Rouen)


Situation de la collecte en Nouvelle-Aquitaine - campagne 2016-2017

En millier de tonnes, en %

Collecte réaliséeau 31 janvier 2017

Évolution 2017/2016

Collecteprévue

fi n de campagne

Évolution 2017/2016

fi n de campagne

Blé tendre 2 406 - 9,4 2 748 - 17,5 Orges 649 4,3 702 - 0,4 Maïs grain 2 802 - 19,5 3 417 - 18,0 Colza 396 18,4 407 7,8 Tournesol 338 - 13,5 373 - 13,1


Collecte





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Conjoncture mensuelle - Fruits & Légumes

Nouvelle-Aquitaine

Au 1er mars 2017 - numéro 14

Direction Régionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Forêt Nouvelle-Aquitaine

Kiwi : le marché est toujours très porteur. La faible concurrence des autres fruits offre de bonnes perspectives de vente qui tranquillisent la filière.

Pomme : en Golden, l'offre s'est alourdie faute de débouchés à l'export. Au contraire, le courant d'affaires reste actif en Gala. La moyenne des cours est supérieure aux cinq dernières années pour les deux variétés.

Noix : la campagne se termine sans évènement majeur. Les cours restent fermes et l'écoulement de la marchandise est fluide, accentué par des stocks inférieurs à l'an passé.

.../...

Le marché est un peu plus calme après l'euphorie de janvier. Les mises en avant en grande et moyenne surface (GMS) sont moins nombreuses. Chez les grossistes, le marché est moins dynamique compte tenu des congés scolaires et de la météo venteuse des

premiers week-ends de février. Cependant les opérateurs restent sereins car l'écoulement demeure très correct. Il est observé que la concurrence des agrumes est faible (les clémentines sont en fin de campagne) et les fraises espagnoles, en retard de production, sont peu présentes. De plus, les kiwis conservés en froid normal touchent à leur fin. Cela permet d'estomper les prix bas et donc de supprimer le double barème qui existait jusqu'à présent. Ajouté au fait que les négociations d’engagement pour fin avril - début mai sont déjà en cours, les perspectives à venir sont encourageantes.Ce petit creux d'activité permet aux stations d'en profiter pour calibrer et recharger en baies de calibre 30 et 33. Ces derniers, très demandés, sont à des niveaux de stocks inférieurs à la normale.Concernant le marché européen, plutôt consommateur de gros fruit, l'ambiance est plus concurrentielle, notamment avec les kiwis italiens qui sont à des prix plus faibles.L'activité maritime suit son cours et devrait se poursuivre jusqu'à début mars.Les prix restent supérieurs d'environ 5 % par rapport à la moyenne quinquennale, pour le calibre 30 Cat I en plateau vrac à l’expédition.

Kiwi

Kiwi (cat I - cal 95-105 g = 30 fruits - plt)

Source : FranceAgriMer - RNM

1,20

1,30

1,40

1,50

1,60

1,70

1,80

46 47 48 49 50 51 52 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22semaines

2016/172015/16moyenne 2013-14-15-16

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Les congés scolaires s'échelonnent sur l'ensemble du mois et contribuent à un net ralentissement de la demande sur les zones concernées. Comme à l'accoutumée, un petit rythme régulier

perdure. L'activité des stations se concentre sur le conditionnement de la Pink Lady®, mise en avant à l'occasion de la Saint-Valentin.La variété Gala bénéficie toujours d'un dynamisme en direction du grand export mais avec des volumes qui régressent régulièrement.Quant à la Granny, les petits calibres profitent d'une demande intéressée en raison d'un disponible peu développé. A contrario, les calibres supérieurs à +201 g souffrent toujours d'un manque de débouché. L'embargo russe pénalise l'écoulement de ce produit, alourdissant ainsi l'offre sur le marché intérieur.En Golden, le marché français est lourd. D'une part, l'absence de lot vert, plébiscité par l'export, limite le volume de vente. D'autre part, la fermeture des frontières des pays du Maghreb, qui quant à eux préfèrent les lots jaunes, reporte l'offre sur l'hexagone. Le manque d’intérêt de la demande nationale contribue à générer un volume important d'invendus. Seule l'AOP du Limousin se positionne confortablement malgré un marché export largement concurrencé par l'Italie.La moyenne des cours est supérieure de 10 % par rapport à celle des cinq dernières années pour la Golden et supérieure de 5 % pour la Gala.

Pomme

La campagne suit son cours sans qu'une évolution se fasse sentir. En cette période, le courant d'affaires n'est pas euphorique mais reste régulier dans l'hexagone et à l'export.Compte tenu de la récolte moins importante, les stocks sont à un niveau inférieur à ceux de l'an passé, et certains opérateurs arrivent au bout de leur marchandise. La plupart pourront néanmoins continuer de servir leurs acheteurs habituels.Au niveau de la concurrence, les opérateurs semblent peu impactés par la noix californienne qui a maintenu ses

cours. Par contre, cette année, la noix de Grenoble paraît avoir adopté des prix offensifs sur les petits calibres, gênant les acteurs du Sud-Ouest.Mais les cours restent fermes, dans la continuité des dernières semaines.Dans ce contexte, les cotations du bassin Sud-Ouest prennent fin en début du mois de mars.La moyenne des cours (Noix Franquette/Marbot sèche +32 mm sac 5kg - cat I - stade expédition SO) est d'un niveau équivalent à celle des cinq dernières années.

Noix

Pomme Golden Sud-Ouest (cat I - cal 170/220g - plt 1rg)


Pomme Gala Sud-Ouest (cat I - cal 170/220g - plt1rg)


0,60

0,70

0,80

0,90

1,00

1,10

1,20

33 35 37 39 41 43 45 47 49 51 1 3 5 7 9 11 13 15

semaines

€ HT/Kg

2016-172015-16moyenne 2014-15-16

0,60

0,70

0,80

0,90

1,00

38 40 42 44 46 48 50 52 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 22 24 26

semaines

HT/Kg

2016/172015/16moyenne 2013-14-15

Conjoncture mensuelle - Viticulture

Nouvelle-Aquitaine



Par rapport à début 2016, les volumes vrac sont globalement stables en Bordeaux et en hausse en Bergerac. Les expéditions de Cognac sont toujours en hausse. Les sorties de chais restent diversement orientées sur les quatre premiers mois de la campagne : en baisse sur les vins AOP, en progression sur les autres catégories.

À fin février 2017, sur les sept premiers mois de la campagne 2016-2017, le cumul des volumes sur le marché du vrac en Gironde est stable par rapport à la précédente campagne. Ils sont en avance de 1 % sur les Bordeaux rouges et en baisse de 5 % pour les Bordeaux blancs. Les volumes en Côtes se redressent de 3 %, ceux du groupe Médoc et Graves de 2 %, Saint-Émilion et ses satellites baissent de 3 %. Pour les blancs secs, les volumes régressent de 4 %. Les blancs doux perdent 13 % par rapport à la campagne précédente. Les prix moyens s’établissent à 1 246 euros/tonneau en Bordeaux rouge et à 1 186 euros/tonneau en blanc sec.Pour les vins de Bergerac, à fin janvier 2017, soit sur six mois de campagne, la progression est de 56 % pour les rouges. Sur la même période, les blancs sont en progrès de 22 %. Le cours moyen du Bergerac rouge se situe à 900 € soit un repli de 15,7 % par rapport à la campagne précédente. Il s'établit à 984 € pour le Bergerac blanc sec (-6 %), à 1 031 € pour les Côtes de Bergerac blanc moelleux (-4 %).

Volumes cumulés stables en Bordeaux à fin février , en hausse

en Bergerac à fin janvier

.../...

Cotation et volume mensuel du Bordeaux rouge vrac

Source : CIVB

Cotation et volume mensuel du Côtes de Bergerac blanc doux

Source : CIRVB

0

200

400

600

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1 000

1 200

1 400

10-11 11-12 12-13 13-14 14-15 15-16 16-17

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5

10

15

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25volumescours

en euros le tonneau x 1000hl

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200

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800

1 000

1 200

1 400

1 600

10-11 11-12 12-13 13-14 14-15 15-16 16-17

0

50

100

150

200

250

300VolumesCours

en euros le tonneau x 1000hl

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Des niveaux à l'export plutôt stables

À fin décembre 2016, en cumul sur un an, les exportations de vins de Bordeaux sont stables en volume et en baisse de 3 % en valeur. Elles diminuent vers le Royaume-Uni, de 10 % en volume et de 26 % en valeur. Vers l’Allemagne, les volumes baissent de 18 % et la valeur de 21 %. Vers la Belgique, elles sont en retrait de respectivement 10 % et 8 %. La hausse vers la Chine est de 16 % en volume et de 16 % en valeur. Vers Hong Kong les volumes subissent une baisse (-2 %) mais la valeur est en hausse (+13 %).

Les expéditions de Cognac toujours en hausse

À fin janvier 2017, par rapport à la précédente campagne, les sorties de Cognac sont en hausse de 11,3 %. Elles augmentent de 20 % vers le marché français, de 11,3 % vers les marchés étrangers. Les autres utilisations sont en hausse de 9 %

Des sorties de chais en hausse en Gironde en 2016/2017 mais en baisse en Dordogne et pour les deux Charentes

À fin novembre, le cumul sur les quatre premiers mois de la campagne 2016/2017 se traduit par une baisse des volumes sortis de chais de 14,3 % au niveau de la Nouvelle-Aquitaine. Elles sont en baisse de 23,8 % pour les vins AOP et en hausse de plus de 16,9 % pour les vins sans IG. En Charente, le recul est de 38 % et de 3 % en Charente-Maritime. Les sorties de chais de Gironde sont en progrès de 1,3 % pour la même période, celles du Lot-et-Garonne de 7,3 %. Le repli est de 15,3 % pour la Dordogne.

Évolution des sorties de chais Campagne de commercialisation (1er août au 31 juillet)

Sorties de Cognac à fin décembre

2016-2017 (hl d'alcool pur)

Écarts par rapport à 2015-2016 (%)

Total des sorties 308 249 11,3

dont

marchés étrangers 268 686 11,3

marchés français 7 261 20,0

autres utilisations 32 302 9,0

Source : BNIC

Cognac

Sorties de chais en cumul sur les quatre premiers mois de campagne

Source : Douanes

0

1 000 000

2 000 000

3 000 000

4 000 000

5 000 000

6 000 000

vins AOP en hl vins IGP en hl vins sans IG en hl TOTAL VINS en hl

2015/20162016/2017

hl

Évolution des ventes de Cognac Campagnes 2013/2014 à 2016/2017

Source : BNIC

20 000

30 000

40 000

50 000

60 000

déc-13 juin-14 déc-14 juin-15 déc-15 juin-16 déc-16

Hl alcool pur

août 2014

août 2015

août 2016

janvier 48 072

Conjoncture mensuelle - Granivores

Nouvelle-Aquitaine



Les abattages porcins augmentent toujours en janvier 2017 et le prix régional du porc charcutier repart également à la hausse en début d'année, en lien avec une demande réaffirmée à l'export vers le marché chinois.En janvier 2017, les abattages de volailles de chair sont équivalents à ceux de 2016, alors que les abattages de palmipèdes gras enregistrent une baisse marquée suite aux mesures sanitaires prises depuis le début de l'année afin d'endiguer la souche H5N8 de grippe aviaire.

En janvier 2017, un peu moins de 210 000 porcs charcutiers ont été abattus, soit 19 000 tonnes

dans la région Nouvelle-Aquitaine. Les abattages sont en hausse de 3,0 % en volume et 3,8 % en têtes entre janvier 2017 et janvier 2016. En glissement annuel, le volume abattu est stable. Le poids moyen s'établit à 94,2 kg pour le mois de janvier 2017, en légère baisse par rapport au mois précédent.

Le cours régional du porc charcutier progresse depuis le début de l'année grâce à une demande soutenue à l'export d'une part et un repli de la production au niveau européen d'autre part. La cotation régionale s'établit à 1,47 € par kg de carcasse début mars, soit supérieure de +10,5 % à la moyenne triennale 2014-15-16 du mois. En glissement annuel, la cotation régionale est également en forte hausse : +19,4 %.

Le marché est toujours dynamisé par des exports vers le marché asiatique d'une part, et une baisse des imports depuis l'Allemagne et l'Espagne d'autre part.

Porcins

Évolution des volumes de porcs charcutiers

Source : DIFFAGA

Avertissement : à compter de janvier 2017, afin de satisfaire à la réglementation européenne, les statis-tiques de poids de carcasse diffusées prennent en compte le poids "avec tête et pieds". Les données 2016 et 2015 ci-dessus ont ainsi été rétropolées en appliquant un coefficient de redressement de 1,11 pour garantir la continuité de la série.

janv fév mars avril mai juin juil août sept oct nov déc0

5 000

10 000

15 000

20 000

25 000en tonnes

Abattages 2015Abattages 2016Abattages 2017

Source : FranceAgriMer - commissions hebdomadaires de cotation de Toulouse

1 5 9 13 17 21 25 29 33 37 41 45 49 530,90

1,10

1,30

1,50

1,70

1,90en €/kg de carcasse

20172016Moyenne 2014-15-16

Cotation régionale Nouvelle-Aquitaine Porc Charcutier classe E






©AGRESTE2017

Prix : 2,50 €


Les abattages de poulets et coquelets sont stables en janvier 2017 par rapport à janvier 2016. Près de 10 500 tonnes soit un peu plus de 7,8

millions de têtes ont été abattues dans l'inter-région Nouvelle-Aquitaine - Midi-Pyrénées au mois de janvier 2017, soit une hausse de +6 % en volume et +9,5 % en têtes par rapport au mois précédent. En glissement annuel, les abattages sont en légère hausse, de +2,4 % en volume.Concernant les palmipèdes, les données de janvier 2017 reflètent l'effet des abattages préventifs opérés suite à l'épizootie de grippe aviaire s'étant déclarée fin 2016 dans le Sud-Ouest. En janvier 2017, les tonnages abattus dans l'inter-région Nouvelle-Aquitaine-Midi-Pyrénées sont en repli de -64 % pour les canards et -50 % pour les oies par rapport à la moyenne triennale 2014- 15- 16. En glissement annuel, le volume abattu en palmipède gras est en repli de -30 %, sous les effets conjugués du vide sanitaire opéré au printemps 2016 et des mesures d'abattages préventifs en vigueur depuis le 4 janvier dernier.La zone d'abattage préventif des canards et des oies destiné à endiguer l'épizootie de grippe aviaire dans le Sud-Ouest a été une nouvelle fois étendue le 8 mars 2017. Le département des Landes, premier producteur de foie gras, reste le plus touché.

Volailles

Évolution des tonnages de canards abattusen Nouvelle-Aquitaine - Midi-Pyrénées

Source : DIFFABATVOL


2 000

4 000

6 000

8 000

10 000

12 000en tonnes


Évolution des tonnages d'oies abattuesen Nouvelle-Aquitaine - Midi-Pyrénées



30

60

90

120

150

180

210

240en tonnes


Évolution des tonnages de poulets abattus en Nouvelle-Aquitaine - Midi-Pyrénées



2 000

4 000

6 000

8 000

10 000

12 000

14 000en tonnes


Conjoncture mensuelle - Viande herbivores

Nouvelle-Aquitaine



Production de vaches de boucherie

La conjoncture s'améliore en bovin lait. Les réformes reculent depuis le mois de décembre 2016 pour les animaux de race lait, ce qui allège le marché avec des cours en hausse depuis le début de l'année. À l'inverse, le rythme des sorties s'accélère encore pour les gros bovins de races viande. Face à un marché engorgé, les cours se maintiennent difficilement. La production de veau est en forte progression en janvier 2017, après plusieurs mois de faibles volumes. Le marché peu dynamique en viande de veau peine à absorber l'offre et les cours fléchissent en février.Les exports de broutards progressent en janvier dans la région Nouvelle-Aquitaine. Le marché est dynamique en broutards, soutenu par la demande italienne pour des animaux de qualité.La consommation de viande ovine continue de baisser en France sur 2016. Le marché de l'agneau est dégradé sur le début de l'année 2017, mais se dynamise en mars à l'approche de Pâques.

Source : BDNI


2 000

4 000

6 000

8 000

10 000

12 000

14 000

2017 vaches viande2017 vaches laitMoyenne 2014-15-16 vaches viandeMoyenne 2014-15-16 vaches lait

en têtes

Le rythme des sorties reste soutenu en gros bovins de boucherie, bien que les réformes de vaches soient en baisse de -10 % en janvier 2017 par rapport au mois précédent. Un peu moins de 15 000 vaches, 7 000 génisses

et 12 000 bovins mâles sont sortis des élevages de la région Nouvelle-Aquitaine vers les abattoirs en janvier. Ces sorties sont en supérieures à celles de l'année précédente pour la même période. Cependant, cette évolution masque des disparités importantes entre les races laitières et viande. En effet, les sorties de gros bovins laitiers ont nettement reculé (en lien avec un prix du lait reparti à la hausse depuis plusieurs mois), alors que le marché est engorgé en gros bovins de race viande. Les réformes augmentent de +13,2 % entre janvier 2017 et janvier 2016 pour les vaches de race viande, alors que celles des vaches laitières diminuent de -4,8 %. On observe la même tendance pour les autres catégories : les sorties de génisses et bovins mâles laitiers baissent de -11,3 % et -7,9 % respectivement entre janvier 2017 et janvier 2016 quand celles de génisses et bovins mâles de race viande augmentent de +6,3 % et +4,3 % respectivement sur la même période.

Production de génisses et de bovins mâles de boucherie

Source : BDNI

Gros bovins de boucherie

Vaches de réforme dont races viande Génisses de boucherie Bovins de boucherie mâlesEn têtes janv-17 Evol cumul* janv-17 Evol cumul* janv-17 Evol cumul* janv-17 Evol cumul*Charente 966 -2,0% 583 -3,8% 647 19,4% 886 -1,6%Charente-Maritime 836 6,4% 450 25,3% 187 8,1% 185 50,4%Corrèze 13,4% 17,3% 255 -26,7% 361 -0,3%Creuse -0,9% 0,6% -1,8% 17,5%Dordogne 18,7% 928 20,8% 664 28,2% 849 8,8%Gironde 260 -6,1% 145 -10,5% 78 2,6% 41 7,9%Landes 441 -5,2% 284 8,4% 88 -10,2% 152 -18,7%Lot-et-Garonne 460 -13,0% 211 -22,4% 84 -4,5% 112 -11,1%Pyrénées-Atlantiques 16,5% 862 32,8% 326 8,3% 300 -23,5%Deux-Sèvres 9,9% 17,6% 996 -3,2% 16,7%Vienne 982 7,7% 648 16,1% 485 0,0% 13,8%Haute-Vienne 12,8% 20,2% 12,8% 4,7%Région 14925 7,5% 10806 13,2% 6932 5,3% 11734 9,1%

1 407 1 264

1 873 1 721 1 222 1 782

1 437

1 4932 997 2 141 3 510

1 022

1 773 1 569 1 900 2 534

Production de gros bovins de boucherie (sorties des élevages pour abattage)

* cumul depuis janvier / même période en 2016 Source : BDNI


2 000

4 000

6 000

8 000

10 000

12 000

14 000 en têtes

2017 génisses2017 bovins mâlesMoyenne 2014-15-16 génissesMoyenne 2014-15-16 bovins mâles

Cotation vache race limousine U- (<10 ans, >350 kg)

Source : FranceAgriMer Commissions hebdomadaires de cotation de Toulouse

1 4 7 10 13 16 19 22 25 28 31 34 37 40 43 46 49 524,00

4,25

4,50

4,75

5,00


20172016Moyenne 2014-15-16

L'offre importante pèse sur les prix. Les cours sont difficilement reconduits, sauf pour la cotation de vache laitière P qui gagne +9 centimes entre janvier et février 2017 et rejoint ainsi la moyenne triennale 2014-15-16 en fin de mois.

Les cours pour la Limousine et la Blonde d'Aquitaine sont nettement inférieurs à la moyenne triennale 2014-15-16, de - 5%. La cotation des génisses résiste mieux et gagne +7 centimes entre janvier et février 2017.

Gros bovins de boucherie (suite)

Cotation vache laitière P=

Source : FranceAgriMer Commissions hebdomadaires de cotations de Toulouse

1 4 7 10 13 16 19 22 25 28 31 34 37 40 43 46 49 522,25

2,50

2,75

3,00

3,25

3,50


20172016Moyenne 2014-15-16

Cotation génisse U- (type viande, >350 kg)


1 4 7 10 13 16 19 22 25 28 31 34 37 40 43 46 49 524,00

4,25

4,50

4,75

5,00


20172016Moyenne 2014-15-16

Cotation jeune bovin U= (type viande, >330 kg)


1 4 7 10 13 16 19 22 25 28 31 34 37 40 43 46 49 523,25

3,50

3,75

4,00

4,25


20172016Moyenne 2014-15-16


La production de veaux de boucherie progresse en janvier, rattrapant les faibles sorties sur la fin de l'année 2016. Près de 23 000 animaux sont sortis des élevages de la région Nouvelle-

Aquitaine en janvier 2017, dont 61 % de race viande (ou croisés). Les sorties sont en hausse de +12,2 % par rapport à l'année précédente pour la même période. Elles augmentent également par rapport au mois précédent de +10,5 %.Face à une demande atone en viande de veau, cette forte hausse des sorties pèse sur les cours. À respectivement 5,96 et 6,65 €/kg de carcasse en moyenne en février, les cours des veaux non pis O et pis R restent inférieurs de -1,1 et -1,5 % à la moyenne triennale 2014-15-16 du mois. La décote est plus importante en veau élevé au pis U (-5,8 % en février 2017 par rapport à la moyenne triennale), qui s'établit à 7,99 €/kg de carcasse en moyenne mensuelle.Avec une cotation moyenne mensuelle qui s'établit à 70 € par tête en février, le veau de Lezay est inférieur de 10,5 € par rapport à l'année précédente pour la même période.

Veaux

Production de veaux de boucherie

Source : BDNI

Veaux de boucherie race viande Veaux de boucherie race laitEn têtes janv-17 Evol cumul* janv-17 Evol cumul*

Charente 336 41,2% 946 4404,8%Charente-Maritime 237 -38,1% 400 86,9%Corrèze 8,1% 918 2,1%Creuse 418 5,8% 314 76,4%Dordogne -12,0% 11,7%Gironde 229 21,2% 11 57,1%Landes 683 -1,9% 243 305,0%Lot-et-Garonne 104,1% 565 -51,4%Pyrénées-Atlantiques 7,5% 24,3%Deux-Sèvres 206 27,2% -0,8%Vienne 58 -12,1% 198 800,0%Haute-Vienne 735 28,7% 164 -13,2%Région 6,5% 22,5%

3 379

3 099 1 905

1 1333 456 2 154

1 006

13 969 8 824

* cumul depuis janvier / même période en 2016

Production de veaux de boucherie(sorties des élevages pour abattage)

Source : BDNI


2 000

4 000

6 000

8 000

10 000

12 000

14 000

16 000

2017 veaux viande2017 veaux laitMoyenne 2014-15-16 veaux viandeMoyenne 2014-15-16 veaux lait

en têtes

Cotation vache blonde d'Aquitaine U= (<10 ans, >350 kg)


1 4 7 10 13 16 19 22 25 28 31 34 37 40 43 46 49 524,75

5,00

5,25

5,50

5,75


20172016Moyenne 2014-15-16

page 2

Un peu plus de 25 000 broutards ont été exportés en janvier 2017 depuis les élevages régionaux. En glissement annuel, les exports sont en hausse de +8,1 %. Le marché est dynamisé par une demande

toujours soutenue vers l'Italie où les animaux de qualité sont recherchés, un négoce tonique également vers l'Espagne qui constitue la seconde destination, et un nouveau débouché qui s'est ouvert vers Israël en février.Les cours sont stables à haussier pour le mois de février, avec une cotation moyenne mensuelle de 3,30 €/kg de carcasse pour la Blonde d'Aquitaine et 2,75 €/kg de carcasse pour la Limousine. Le cours du broutard limousin gagne 5 centimes entre janvier et février et passe au-dessus de la moyenne triennale 2014-15-16 en fin de mois.

Broutards

Cotation veau élevé au pis rosé clair U

1 4 7 10 13 16 19 22 25 28 31 34 37 40 43 46 49 527,00

7,50

8,00

8,50

9,00


20172016Moyenne 2014-15-16

Cotation veau non élevé au pis rosé clair R

1 4 7 10 13 16 19 22 25 28 31 34 37 40 43 46 49 525,75

6,00

6,25

6,50

6,75

7,00


20172016Moyenne 2014-15-16

Source : FranceAgriMer Commissions hebdomadaires de cotations de ToulouseSource : FranceAgriMer Commissions hebdomadaires de cotations de Toulouse

1 4 7 10 13 16 19 22 25 28 31 34 37 40 43 46 49 525,00

5,25

5,50

5,75

6,00

6,25


20172016Moyenne 2014-15-16

Cotation veau non élevé au pis rosé clair O

Production de broutards


Broutards exportésEn têtes janv-17 Evol mois/2016 Evol cumul*

Charente 38,7% 38,7%Charente-Maritime 447 87,8% 87,8%Corrèze -13,4% -13,4%Creuse 12,3% 12,3%Dordogne 17,1% 17,1%Gironde 341 -10,0% -10,0%Landes 423 46,4% 46,4%Lot-et-Garonne 812 40,7% 40,7%Pyrénées-Atlantiques 11,1% 11,1%Deux-Sèvres -2,3% -2,3%Vienne 28,2% 28,2%Haute-Vienne 1,7% 1,7%Région 7,3% 7,3%

1 165

4 6266 6702 110

2 3081 4671 2703 688

25 327

Source : BDNI

Cotation broutard race limousine 6-12 mois (300 kg) U

1 4 7 10 13 16 19 22 25 28 31 34 37 40 43 46 49 522,00

2,25

2,50

2,75

3,00

3,25

3,50en €/kg v if

20172016Moyenne 2014-15-16

Cotation broutard race blonde d'Aquitaine 6-12 mois (300 kg) U

1 4 7 10 13 16 19 22 25 28 31 34 37 40 43 46 49 522,50

2,75

3,00

3,25

3,50

3,75en €/kg v if

20172016Moyenne 2014-15-16

Source : FranceAgriMer Commissions hebdomadaires de cotation de ToulouseSource : FranceAgriMer Commissions hebdomadaires de cotation de Limoges


5 000

10 000

15 000

20 000

25 000

30 000

35 000

201520162017

en têtes

Production de broutards

Source : BDNI

Source : France Agrimer

1 4 7 10 13 16 19 22 25 28 31 34 37 40 43 46 49 520,00

50,00

100,00

150,00

200,00en €/tête

20172016Moyenne 2014-15-16

Cotation veau de 8 jours race laitière au marché de Lezay


Direction Régionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Forêt Nouvelle-Aquitaine page 3

Cotation agneau 16-19 kg couvert U

Source : FranceAgriMer Commissions hebdomadaires de cotation de Poitiers

1 4 7 10 13 16 19 22 25 28 31 34 37 40 43 46 49 526,00

6,25

6,50

6,75

7,00

7,25

7,50


20172016Moyenne 2014-15-16

Un peu moins de 1 700 tonnes d'ovins ont été abattus dans la région Nouvelle-Aquitaine en janvier 2017. Les abattages suivent la baisse saisonnière de début d'année, avec un repli de -10,5 % entre janvier 2017 et

décembre 2016. Ils sont cependant en hausse de +3,5 % en glissement annuel, en lien avec la baisse des imports depuis l'Espagne et le Royaume-Uni.Bien que modérée, l'offre peine à être absorbée depuis le début de l'année face à une demande en baisse constante en France en viande ovine. L'agneau côte à 6,64 €\kg de carcasse en moyenne mensuelle en février, et la brebis à 2,28 €\kg de carcasse. Le cours de la brebis chute cependant début mars à 1,82 €\kg de carcasse et repasse sous la moyenne triennale 2014-15-16. À l'inverse, le cours de l'agneau repart à la hausse début mars avec l'approche de Pâques mais reste inférieur de 5,9 % à la moyenne triennale du mois.

Ovins

Cotation brebis ciré O


1 4 7 10 13 16 19 22 25 28 31 34 37 40 43 46 49 521,50

1,75

2,00

2,25

2,50

2,75

3,00

en €/kg de carcasse

20172016Moyenne 2014-15-16

Cotation chevreaux vif (8 à 11 kg)


1 4 7 10 13 16 19 22 25 28 31 34 37 40 43 46 49 522,00

2,50

3,00

3,50

4,00

4,50en €/kg v if

20172016Moyenne 2014-15-16

Les abattages se replient toujours en caprins, de -1,1% en janvier 2017 par rapport à janvier 2016. Après la hausse des prix observée en fin d'année à l'approche des fêtes, le prix du chevreau suit

la baisse saisonnière de début d'année. La cotation moyenne mensuelle de février s'établit à 2,76 €\kg vif pour le chevreau, soit 10 centimes de moins que la moyenne triennale 2014-15-16 du mois.

Caprins

Abattages de bovins, ovins et caprins

Activité des abattoirs

En tonnes abattues Bovins Ovins Caprinsjanv-17 Evol cumul* janv-17 Evol cumul* janv-17 Evol cumul*

Corrèze 3,4% s s 0,0 0,0%Dordogne -0,1% 76 4,7% 1,1 10,0%Pyrénées-Atlantiques 638 3,2% 115 -7,8% 0,0 0,0%Deux-Sèvres s s s 71,1 3,1%Vienne 14,3% 666 -0,7% 197,0 -2,0%Haute-Vienne 4,5% 341 2,1% 0,2 -11,9%Région 2,6% 3,2% 272,2 -1,1%

3 0023 051

3 3721 0222 312

15 110 1 660

"Aucune reproduction, même partielle, autres que celles prévues à l'article 41 de la Loi du 11 mars 1957, sans autorisation écrite."

Cette publication est disponible à parution sur les sites internet de la statistique agricole : http://agreste.agriculture.gouv.fret de la DRAAF Nouvelle-Aquitaine : http://draaf.nouvelle-aquitaine.agriculture.gouv.fr



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2017 bovins2017 ovinsMoyenne 2014-15-16 bovinsMoyenne 2014-15-16 ovins

en tonnes

Abattages bovins et ovins

Source : Agreste SSP - enquêtes abattage (DIFFAGA)


Source : Agreste SSP - enquêtes abattage (DIFFAGA et DIFFABATVOL)

Par principaux départements - s=secret statistique

Nouvelle-Aquitaine

Conjoncture mensuelle - LaitAu 1er mars 2017 - numéro 14

Les livraisons régionales s’établissent à un peu plus de 99 millions de litres en janvier 2017 pour la région Nouvelle-Aquitaine, soit -12 % par rapport à janvier 2016. Les livraisons se replient de -6 % en glissement annuel, notamment sous l’effet de la mise en œuvre des

engagements de réduction de la production laitière aux niveaux français et européen depuis septembre dernier.Le prix moyen du lait s’établit à 342 €/1 000 litres en janvier 2017 pour la Nouvelle-Aquitaine. Il rejoint ainsi la moyenne triennale 2014-15-16 du mois de janvier, alors que s’achèvent les négociations commerciales entre industriels et distributeurs visant à fixer le prix du lait 2017.

Lait devache

La baisse saisonnière se poursuit avec un peu plus de 14 millions de litres de lait livrés en janvier 2016. Bien que la collecte soit en léger repli par rapport à l’année précédente pour la même période (-4 %), elle est stable en glissement annuel

(+0,4 %).Le prix moyen régional s’établit à 773 €\1 000 litres en

Lait dechèvre

La production en lait de vache se replie nettement en janvier 2017 par rapport à janvier 2016. La collecte ralentie permet un redressement des prix depuis le dernier trimestre 2016. Le prix moyen gagne 22 €/1 000 litres en janvier 2017 par rapport à décembre 2016. La production et le prix moyen mensuel poursuivent leur baisse saisionnière en lait de chèvre, mais avec un prix supérieur de 3,4 % à celui de janvier 2016. Le marché confirme ainsi sa dynamique en lait de chèvre et ses produits transformés. Les bûchettes, qui représentent 68 % des fromages de chèvre régionaux, sont toujours plébiscitées avec une production en hausse de +18 % en janvier 2017 par rapport à janvier 2016.

Lait de vache : livraisons mensuelles

Source : Agreste - Enquête mensuelle laitière SSP-FranceAgriMer - Extraction au 03/03/2017


20 000

40 000

60 000

80 000

100 000

120 000

140 0001 000 l

2015 2016 2017


300

350

400

450€\1 000 l

20172016Moyenne 2014-15-16


Lait de vache : prix mensuels


Lait de chèvre : livraisons mensuelles



5 000

10 000

15 000

20 000

25 000

30 000 1 000 l

201520162017

janv.-17 1000 l. Evol du mois*

Charente -15,6%

Charente-Maritime -11,8%

Corrèze -14,4%

Creuse -23,0%

Dordogne -13,2%

Gironde -6,5%

Landes -14,2%

Lot-et-Garonne -12,7%

Pyrénées-Atlantiques -12,6%

Deux-Sèvres -7,8%

Vienne -7,1%

Haute-Vienne -16,2%

Région -11,9%

8 269

9 638

3 158

2 908

11 283

2 855

4 065

5 542

14 818

22 471

9 022

5 183

99 212

Livraisons mensuelles en Nouvelle-Aquitaine

* volume du mois de l’année n / volume du mois de l’année n-1

Source : Agreste - Enquête mensuelle laitière SSP-FranceAgriMer -Extraction au 03/02/2017

En décembre 2016, près de 5,8 millions de litres ont été livrés en Nouvelle-Aquitaine, soit 3,7 % de plus qu’en décembre 2015. En cumul sur l’année 2016, les livraisons sont en hausse de 5,8 %, confirmant un marché dynamique en lait de brebis.Le prix moyen baisse légèrement sur la fin de l’année et s’établit à

967 €\1 000 litres en moyenne mensuelle de décembre. Il est nettement supérieur au prix moyen de décembre 2015 (+17 €).

Lait debrebis

À l’exception du fromage de brebis et des produits déri-vés de l’industrie laitière, les fabrications laitières régionales sont en hausse pour le mois de

janvier 2017 par rapport à janvier 2016. Après avoir for-tement baissé sur le second semestre 2016, la produc-tion de beurre se redynamise en janvier 2017. Elle aug-mente de +13 % entre décembre 2016 et janvier 2017.Bien qu’en repli pour le mois de janvier, les productions de fromage de brebis sont en augmentation de +2,7 % en glissement annuel.

Transformation






©AGRESTE2017

Prix : 2,50 €


janvier 2017, en augmentation de 30 € par rapport à la moyenne triennale 2014-15-16 du mois. Le marché confirme ainsi sa dynamique en lait de chèvre avec des produits transformés toujours plébiscités.

Lait de chèvre : prix mensuels



550

600

650

700

750

800

850€\1 000 l

20172016Moyenne 2014-15-16

Lait de brebis : livraisons mensuelles



2 000

4 000

6 000

8 000

10 000

12 0001 000 l

201420152016

Lait de brebis : prix mensuels


janv fév mars avril mai juin juil août sept oct nov déc900,00

950,00

1 000,00

1 050,00

1 100,00

1 150,00

1 200,00€\1 000 l

Moyenne 2013-14-1520152016

janv.-17 1000 l. Evol du mois*

Deux-Sèvres 9,5%Vienne 0,8%Corrèze 11 -3,8%Dordogne 674 -5,5%Charente 793 0,0%Région -3,9%

6 3583 739

12 418




déc.-16 1000 l. Evol du mois*

Pyrénées-Atlantiques 3,7%Région 3,7%

5 7585 777




En milliers de l (lait), en tonnes Production Evolution*

janv.-17 mensuelle cumulée mensuelle cumulée

Lait liquide conditionné -1,4% -11,9%

Beurre 769 13,1% 3,8%

Fromages de chèvre -3,2% 11,4%

dont bûchettes 0 29,4% -1,4%

Fromages de brebis 66,3% -2,0%

dont Ossau-Iraty 769 769 217,7% -3,0%

Produits dérivés de l'industrie laitière -1,4% -11,9%

27 006 4 739

1 864

6 231 6 231

1 289

2 058 2 058

4 739 4 739

Production des principaux produits laitiers


Conjoncture mensuelle - Prix des intrants

Nouvelle-Aquitaine


Le prix d'achat des intrants (mesuré par l'Ipampa pour les biens et services de consommation courante) réamorce une légère hausse en janvier 2017 en Nouvelle-Aquitaine, pour le deuxième mois consécutif, alors qu'il était globalement stable sur les quatre mois précédents.Les prix des engrais et amendements augmentent de 3,0 % sur un mois, même s'ils restent très inférieurs à ceux d'un an plus tôt. Le prix de l'énergie est supérieur de 22,5 % au prix particulièrement bas payé en janvier 2016, mais progresse peu sur un mois. Les aliments pour animaux se renchérissent de 0,6 % en un mois, mais restent un peu moins chers qu'un an plus tôt.

Indice de prix des intrants en Nouvelle-AquitaineIndice base 100 en 2010

Ensemble 100,0% 107 106 0,5% 106 0,8% 105 -2,8%Semences et plants 7,3% 105 105 0,0% 107 -1,9% 107 -1,5%Énergie et lubrifiants 14,2% 103 103 0,4% 84 22,5% 94 -3,9%

Engrais et amendements 12,5% 103 100 3,0% 113 -8,8% 103 -12,8%

Produits de protection des cultures 9,8% 98 98 -0,8% 99 -1,1% 99 -0,7%

Aliments des animaux 22,5% 112 112 0,6% 113 -0,8% 112 -3,5% aliments simples 6,6% 111 109 1,0% 108 2,4% 109 -2,4% aliments composés 15,9% 113 113 0,4% 116 -2,2% 113 -4,0%

Moyenne sur 12 derniers

mois

Évolution en glissement annuel (%)

Biens et services de consommation courante

Pondérations (%)

Évolution sur un mois (%)

Évolution sur un an (%)janvier 2017 décembre

2016 janvier 2016

40

60

80

100

120

140

160

janv-10 janv-11 janv-12 janv-13 janv-14 janv-15 janv-16 janv-17

Ensemble intrants Semences

Énergie, lubrifiants Engrais, amendements

Produits phyto Aliments des animaux





©AGRESTE2017

Prix : 2,50 €


Source : Ipampa (indice de prix d'achat des moyens de production agricole), Insee et Agreste

Indice de prix des intrants en Nouvelle-Aquitaine

Documents

Nouvelle-Aquitaine Conjoncture mensuelledraaf.nouvelle-aquitaine.agriculture.gouv.fr/IMG/pdf/conjoncture-mar… · aux cultures d’automne dont la reprise de végétation s’est