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2010 NOVEMBRE + DÉCEMBRE n o 30 www.marne.fr Il y a toujours du ConseIl général dans votre vIe 11 PERSONNES HANDICAPéES: UNE PLACE à PART ENTIèRE La Marne > Le MaG

Novembre + Décembre 2010 no30 LaMarne>LeMaG

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2010Novembre + Décembre

no30 www.marne.fr

I l y a t o u j o u r s d u C o n s e I l g é n é r a l d a n s v o t r e v I e

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Personnes HandicaPées :

Une Place à Part entière

LaMarne>LeMaG

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LaMarne>LeMaGmagaziNe D’iNformatioN Du coNseil géNéral De la marNe• Directeur de la publication : René-Paul Savary • Rédacteur en chef : Nicolas Caron • Rédaction : Direction de la communication, Sphère Publique • Photo de couverture : Philidor • Conception, réalisation [email protected] • Tirage : 300 000 exemplaires • Périodicité : bimestrielle • Dépôt légal : 4e trimestre 2010 • ISSN : 1779-4226 • Éditeur : Conseil général de la Marne, 40 rue Carnot, 51000 Châlons-en-Champagne • Pour tout contact : Flora Durville – Tél. 03 26 69 40 84. Courriel : [email protected]

/// Contournement autoroutier sud de Reims : la route du xxie siècle/// Très haut débit, les autoroutes du numérique/// Diagnostic partagé sur la situation financière des Départements

Par René-Paul SavaRy, Président dU conseil général de la Marne

/// Contournement autoroutier sud de Reims : la route du xxie siècle. Le contourne-ment sud de Reims sera mis en service le 18 novembre prochain, en avance sur le calendrier prévu. C’est une réelle performance technique et humaine pour un enjeu de taille. En effet, cette réalisation apportera une plus grande fluidité des flux de circulation, plus de sécurité pour les automobilistes. Situé à la porte d’entrée du département de la Marne, le contournement sud de Reims est aussi un atout majeur pour l’attractivité de notre territoire. Accélératrices des échanges, des infrastructures routières de qualité sont en effet de véritables leviers de développement ; elles doivent également prendre en compte l’impératif de protection de l’environnement. La Sanef, à l’instar des actions engagées par le

Département sur son réseau routier, s’est investie dans une démarche éco-responsable. Tous ces facteurs contribuent à façonner la route intelligente, la route du xxie siècle.

/// Très haut débit, les autoroutes du numérique. Le développement des réseaux numériques est un enjeu de première importance. Au même titre que les routes, il s’agit d’infrastructures stratégiques dont les retombées sur le plan économique, éducatif et de développement au sens large seront décisives pour nos territoires. Le Conseil général de la Marne lancera son schéma directeur d’aménagement numérique au mois de janvier prochain pour faire le point sur les enjeux de la diffusion du très haut débit. Son objectif ? Avoir une connaissance fine des réseaux, des besoins et promouvoir la concertation entre territoires.

/// Diagnostic partagé sur la situation financière des Départements. Réunis en Avignon dans le cadre du congrès de l’Assemblée des Départements de France, les présidents de Conseils généraux, de toutes sensibilités politiques, ont adopté une résolution unanime appelant à engager un dialogue avec le gouvernement. Le constat que nous avons opéré est clair. La solidarité nationale doit être financée par un impôt national. L’insuffisance de compensation des allocations versées par les Départements au titre de la solidarité, en application de mesures nationales, pour les personnes âgées, les personnes handicapées et les personnes menacées d’exclusion, déséquilibre fortement nos budgets. Dans le contexte d’endettement que connaît le pays, il n’y a pas de solution miracle. Néanmoins il est indispensable que soient examinées les propositions que nous avons faites. Des solutions gouvernementales devront être prises pour permettre aux Départements de poursuivre leur mission de solidarité des hommes et des territoires.

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en DIReCT

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les teMPs foRTS

aU SommaIRe

dans l’actUalité la Marne et les Marnais4 17

collège inaUgUréLa rentrée scolaire a été marquée par l’inauguration du collège Thibaud de Champagne, qui a bénéficié de quatre années de travaux. Un soin particulier a été apporté au niveau des économies d’énergies, faisant de ce collège l’un des premiers établissements marnais éco-responsables.

1re Pierre à cHâlonsLe 11 octobre une étape symbolique a été franchie, avec la pose d’une première pierre, à l’emplacement du futur Parc des expositions de Châlons-en-Champagne. La fin des travaux étant prévue pour août 2012, la 66e foire de Châlons se tiendra dans ce nouvel écrin de 20 000 m².

BâtiMent PassifLancés en avril dernier, les travaux d’aménagement de la future circonscription de la solidarité départementale Châlons rive gauche vont bon train. La pose des panneaux bois qui constitueront l’enveloppe du 2e étage a marqué un tournant dans la construction, tant sur le plan architectural qu’environnemental.

N0 30 noveMBre + déceMBre 2010

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4 C’esT voTé Des « routes durables » dans la Marne

Des aménagements pour la petite enfance

Mareuil-le-Port : un amour de parc de loisirs

6 La Champagne, une nouvelle communication coup de cœur

7 Noël en Champagne

8 Noël en Scandinavie

10 vie pRaTique Un bilan de santé,

pour quoi faire ?

17 poRTRaiT Lili-M : elles habillent en Prada… et Jeandot !

18 À DéCouvRiR Le vinaigre et la moutarde de Reims

20 CulTuRe Les collégiens donnent de la voix

21 aRRêT suR image Profession : assistant maternel

22 HieR eT aujouRD’Hui Tramway d’hier et de demain

23 spoRT L’athlétisme : de la compétition au bien-être

24 À ne pas manqueR L’agenda des sorties

troPHées dU sPortLa seconde édition des Trophées du Sport, organisé le 8 octobre par le Conseil général, rend hommage à toutes celles et ceux qui font la richesse du mouvement sportif marnais (sportifs, jeunes talents, bénévoles). Temps fort de l’événement : la remise des bourses aux 34 athlètes de haut niveau.

en coUvertUre 11

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Personnes HandicaPées : Une Place à Part entièredepuis cinq ans, avec la loi du 11 février 2005, une profonde réforme de la politique du handicap a été engagée en france, pour favoriser une meilleure intégration des personnes handicapées. Un effort auquel le conseil général participe activement.

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dans l’aCTualITé C’est voté !

P remier mode de transport de biens et de personnes, le secteur routier

a beaucoup œuvré pour améliorer les conditions d’une meilleure acceptabi-lité sociale et environnementale. Les concepteurs et les entreprises de travaux publics routiers sont prêts à renforcer leurs engagements avec l’ensemble de leurs donneurs d’ordre, au premier rang desquels les Départements.Ainsi, le Conseil général de la Marne et les acteurs marnais des travaux publics ont décidé d’unir leurs forces pour décliner localement les objectifs suivants : préser-ver les ressources non renouvelables et la biodiversité, réduire les émissions de gaz à effet de serre et la consommation d’eau sur les chantiers, ou encore améliorer la sécurité des personnels, des usagers et

des riverains lors des travaux routiers.Si cette convention fixe un cadre aux opé-rations menées par les acteurs du secteur routier, la Marne ne l’a pas attendue pour agir. Pour la réhabilitation de la RD 34 entre Verzy et Louvois, 2 000 tonnes de mâchefers d’incinération des ordures ménagères (MIOM) ont contribué à réduire de 60 % le recours aux ressources naturelles et de 18 % les émissions de gaz à effet de serre. L’utilisation d’enrobés tièdes est aussi une pratique encouragée par le Conseil général. Enfin, une gestion raisonnée des abords routiers est mise en place en vue de préserver la biodiver-sité. Toutes ces initiatives en faveur de l’environnement ne perdent pas de vue l’objectif premier du secteur routier : assurer la sécurité des usagers.

TexTos/// Solidarité • Une aide de 4 600 euros est accordée au Secours Populaire de la Marne pour avoir organisé, les 19 et 20 août dernier, une sortie touristique pour 280 jeunes marnais à Paris, puis à Ermenonville. /// Équipements communaux • Les communes d’Unchair, Somme-Bionne et Sivry-Ante ont reçu chacune une subvention de 51 590, 32 768 et 30 859 euros pour la réhabilitation de leur mairie. Les deux dernières souhaitent également construire une rampe d’accessibilité pour les personnes à mobilité réduite. /// Patrimoine • La ville de Sézanne est subventionnée à hauteur de 40 970 euros pour la réhabilitation de la Halle de style Baltard à l’identique. /// Équipements Sportifs • 2 734 euros et 14 733 euros

Des « routes durables » dans la Marne

P ar délibération du 17 octobre 2008, le Département a arrêté un schéma dépar-

temental « Véloroutes et voies vertes ». Au total, 810 km d’itinéraires sont prévus dont 300 km à vocation nationale, 270 à vocation régionale et 240 à vocation départementale et locale. Deux premiers itinéraires de la vallée de Marne et de la Haute Seine ont été étudiés en priorité et vont bénéficier d’un programme de travaux. Ce programme prévoit la mise en place d’un enrobé sur les 62 km des itinéraires, la sécurisation des intersections, la création et l’aménagement d’aires d’arrêt et la mise en place d’une signalisation direction-nelle et touristique. Le Conseil général finance la réalisation de ces itinéraires à hauteur de 5,92 millions d’euros.

Deux nouveaux itinéraires à vélo

Le Département accorde des aides financières aux particuliers souhaitant créer ou moderniser un meublé de tourisme ou des chambres d’hôtes. La structure d’hébergement doit se situer dans une commune de moins

de 6 500 habitants, d’une capacité minimale de 4 personnes et labellisée 3 à 4 « épis » Gites de France ou 3 à 5 « clés »Clévacances. Une aide supplémentaire est octroyée pour la création de chambre pouvant accueillir une personne à mobilité réduite. Dernièrement, le Conseil général a accordé une aide pour la création d’un gîte de type roulotte à Outines.

Plus de renseignements : 03 26 69 52 85.

Le saviez-vous ?

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dans le cadre de la mise en œuvre du grenelle de l’environnement, le conseil général de la Marne et les entreprises de travaux publics se sont engagés, par la signature d’une convention départementale, à intégrer avec vigueur le développement durable dans la conception, la réalisation et l’exploitation des infrastructures routières.

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dans l’aCTualITéC’est voté !

sont attribués aux communes de Bérru et Jonchery-sur-Vesle pour l’aménagement d’un terrain multisport. /// Culture • Un soutien de 2 000 euros est accordé à l’Association pour la diffusion intercommunale francophone de livres, ouvrages et revues (Adiflor) pour ses actions de collectes d’ouvrages et d’acheminement à l’étranger. /// Culture • Le Conseil général soutient le développement de la culture en milieu rural en apportant des aides financières pour la création et l’extension de bibliothèques et pour leur équipement en mobilier et matériel informatique. Dans ce cadre, 122 013 euros et 82 045 euros ont été attribués aux communes de Bétheny et Tours-sur-Marne pour la création de leur médiathèque.

L’ île d’Amour… À l’ombre de ce petit bras de terre verdoyant qui émerge de la Marne, la

commune de Mareuil-le-Port projette la création d’un parc de loisirs sportif et touristique. Le site retenu dispose déjà d’une halte nautique, d’embar-cadères et pontons dédiés au canoë-kayak, au ski nautique ou à la pêche. Grâce à l’embel lissement et à l’aménagement du site, la commune mareuillate ambitionne d’offrir à sa population et aux touris-tes de passage une zone de loisirs et de détente attractive, dédiée aux activités nautiques.Aménagements paysagers, emplacements pour les

camping-cars, espaces de détente et aires de jeux, parcours de santé, plateau sportif, promenades et stationnements…, rien n’a été laissé au hasard pour séduire petits et grands. La construction d’un espace d’accueil touristique apporte la touche finale à ce projet ambitieux pensé dans une perspective de dévelop pement durable. Le Conseil général a décidé de soutenir cette initiative et accordera à la commune une aide de 180 000 euros. Le futur parc de loisirs sera accessible au public dès le printemps prochain. Une visite s’impose !

Des aménage ments pour la petite enfance

Des aides pour le photovoltaïqueAfin de promouvoir et soutenir le développement de la production d’électricité photovoltaïque dans la Marne, le Conseil général apporte, depuis mai 2008, son soutien financier aux projets des collectivités locales. En mars 2009, l’Assemblée départemen-tale a souhaité donner une nouvelle impulsion au développement de cette énergie en réservant aux collectivités une aide de 20 % du coût HT du projet, plafonnée à 2 euros par watt-crête. Aujourd’hui, trois nouvelles collectivités sont soutenues par le Conseil général pour un montant d’aide total de 69 503 euros : les communes de Giffaumont-Champaubert et de Cormicy, pour l’installation de 154 m2 et 133 m2 de panneaux solaires sur les toitures de bâtiments communaux, et la Communauté de communes des Deux Coteaux pour l’équipement de 200 m2 de panneaux photovoltaïques sur la toiture du groupe scolaire intercommunal à Hermonville.

Avec un budget annuel de 52 millions d’euros, le Conseil général s’investit

chaque jour pour offrir aux jeunes enfants marnais les meilleurs conditions de déve-loppement et de préservation de leur santé. La collectivité soutient ainsi la création de lieux d’accueil pour la petite enfance dans tout le département.C’est le cas notamment de l’association « La Louvière » qui bénéficie d’une sub-vention de 1 830 euros pour l’équipement d’une micro-crèche à Trigny. L’associa-tion « Maison des Toup’tits » est aidée à hauteur de 3 660 euros pour équiper les deux micro-crèches de Cormicy en mobilier et matériel. Les communes de Bétheny et Chamuzy recevront une aide respective de 269 481 euros et 59 598 euros pour la création de halte-garderies. Enfin, 289 915 euros seront attribués au Centre communal d’action sociale (CCAS) de

Sainte-Ménehould qui souhaite créer un relais d’assistante maternelle (RAM). Ce RAM permettra d’offrir un lieu d’infor-mation pour les parents et assistantes maternelles (droits, devoirs, conseils…) et un lieu d’accueil pour jeunes enfants pour des activités peu réalisables au domicile des nounous. Aux côtés de ce RAM, sera également créée une crèche multi-accueil de 70 places.

Mareuil-le-Port : un amour de parc de loisirs

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dans l’aCTualITé

En 2004, le concept de la Marnothérapie® a vu le jour, une démarche originale de communication et de mobilisation

des acteurs du tourisme pour le bien-être des visiteurs dans la Marne. La promotion touristique du département a désormais évo-lué : elle s’appuie sur une marque forte, la Champagne, dont la notoriété et l’image en France et à l’international ne sont plus à faire. « La Champagne – la Marne » est donc la nou-velle signature, sous laquelle l’ensemble du territoire peut se retrouver, et faire résonner au cœur de nos visiteurs « tous ces instants inoubliables qui font les grands bonheurs » d’un séjour dans notre département.

une nouvelle marque, un nouvel élanLa nouvelle identité graphique se révèle à travers un nouveau logo empreint d’élégance et qui incarne la grande diversité de l’offre touristique de la Champagne. La charte gra-

phique est déclinable et facile à utiliser par tous les acteurs et sur tous les canaux pour que chacun retrouve « sa » Champagne.

la Champagne s’affiche avec une nouvelle campagneEsthétisme, fraîcheur et graphismes tendan-ces ont été les mots d’ordre pour élaborer cette nouvelle campagne de communication. La Champagne dévoile ces quelques « instants inoubliables », véritables instantanés pris sur le vif et capturés par un polaroïd. C’est ainsi que deux campagnes d’affichage dans les couloirs du métro et du RER ont assuré la promotion touristique de notre territoire, en juin et septembre 2010.

un dispositif de communication innovantLe CDT de la Marne a mis en place une nouvelle page Facebook, intitulé « La Cham-pagne » qui permet aux internautes d’être informés en direct des activités et événe-ments touristiques qui se déroulent dans la Marne. Une sélection de séjours à consulter en vidéo est également disponible sur cette page. Un véritable succès puisque près de 2 000 personnes ont déjà adhéré au réseau.

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gUide de lUtte contre les violences faites aUx feMMesDeux millions de femmes sont victimes de violences conjugales en France. En 2009, 140 sont décédées sous les coups de leur compagnon. Le 25 novembre a été désigné « Journée Internationale pour l’élimination des violences faites aux femmes ». À cette occasion, Le Centre d’information sur les droits des femmes et des familles de la Marne (CIDFF) publie un guide* de lutte contre les violences faites aux femmes. À destination de la population marnaise et des professionnels de la santé et du social, ce guide est disponible auprès du CIDFF de la Marne et de votre Circonscription de solidarité départementale (CSD).

* Quatre éditions sont disponibles : édition de reims, épernay, châlons et vitry-le-françois.

cidff de la Marne : 03 26 65 05 00

sUr la roUte des vins de cHaMPagneVoici le compagnon indispensable de vos voyages en Champagne ! De Reims à Troyes en passant par Épernay, Aÿ, Château-Thierry et Châlons-en-Champagne, sept itinéraires vous emmènent à la découverte des nombreuses richesses de ce haut lieu de l’histoire de France. Côté pratique, ce guide vous propose des conseils pour organiser votre séjour, un calendrier des manifestations à ne pas manquer, des idées d’activités en fonction de vos goûts ainsi que des bonnes adresses pour se loger et se restaurer. Côté culturel, vous saurez tout sur l’histoire des vins, la

géographie locale, l’élaboration du champagne et sa dégustation.

en savoir plus : Guide illustré de 128 pages, 10,50 €. Inclus : Plan détachable et carnet de dégustation.

La Champagne, une nouvelle communication coup de cœurle comité départemental du tourisme de la Marne (cdt) change de communication. la Marnothérapie®, néanmoins conservée, laisse place à un nouveau slogan : « la champagne, ces instants inoubliables qui font les grands bonheurs ». Une nouvelle marque, un nouvel élan !

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dans l’aCTualITé

Noël en Champagneà l’approche de noël, villes et villages de la Marne revêtent leurs habits de lumière pour préparer l’instant magique et partager émerveillements et moments gourmands : crèches, marchés de noël, spectacles, ateliers créatifs… tour d’horizon des manifestations incontournables.

ReimsDès le 24 novembre, Reims s’anime au rythme des préparatifs de Noël, à commencer par le très prisé Village de Noël au cœur de la ville. Plus de 125 chalets investissent la place d’Erlon et ses rues adjacentes pour proposer produits gastronomiques et artisanaux. À leurs côtés, se dresse le Palais enchanté animé de spectacles pour enfants. Comme tous les ans, vous pourrez admirer les crèches exposées au Palais du Tau. Cette année, les traditions russes de Noël se mêlent à la fabuleuse histoire du tsar Nicolas II.CouP dE Cœur : la grande patinoire, place du forum.

l’accès et le prêt des patins sont gratuits, il vous suffit de vous munir d’une bonne paire de gants.

Plus d’infos : 03 26 09 83 50 – www.reims-destination-noel.fr

Châlons-en-ChampagneDu 3 au 24 décembre, le cœur historique de Châ-lons vibre au rythme des spectacles de rue et du traditionnel marché artisanal et gourmand. Découvrez l’exposition « Le Père Noël fait la fête… foraine », présentée à l’Hôtel de Ville ou évadez-vous au soleil grâce aux crèches d’Afrique et des Caraïbes exposées à l’église Saint-Alpin.CouP dE Cœur : l’atelier du Père noël proposant

aux enfants des animations quotidiennes (contes, ateliers créatifs…).

Plus d’infos : 03 26 65 17 83 – www.chalons-tourisme.com

ÉpernayLa capitale du champagne promet un Noël haut en couleurs. Les 10, 11 et 12 décembre, l’avenue de Champagne revêt, comme chaque année ses « Habits de Lumière » pour un spectacle pétillant autour des plus

prestigieuses maisons de champagne. L’avenue vit au rythme des spectacles, feu d’artifice, démonstrations des chefs étoilés et défilé des voitures anciennes. Tout le mois de décembre est ponctué d’animations : on célèbre notamment les légendes de Noël à travers Saint-Nicolas, le Père Fouettard et le Père Noël.CouPS dE Cœur : la patinoire de plein air, place Hugues-

Plomb et la crèche grandeur nature en sarments et ceps de vignes sous le portail saint-Martin.

Plus d’infos : 03 26 53 33 00 http://habitsdelumiere.epernay.fr

SézanneLe 26 novembre marque le lancement des festivités de fin d’année : un spectacle est organisé place de la République à 17 h. Puis, tout au long du mois de décembre, la ville propose de nombreuses animations : concerts, spectacles pour enfants chaque mercredi, reconstitution d’échoppes dans les contreforts de l’église Saint-Denis, lâcher de ballon, séances de cinéma, patinoire sous la Halle, randonnée aux lampions…CouPS dE Cœur : le 12 décembre, petits et grands

déguisés en personnages de noël (bonhomme de neige, lutins, Père noël) défilent dans les rues de sézanne. le 24 décembre à partir de 17 h, le Père noël et ses lutins descendent en tyrolienne du clocher de l’église saint-denis.

Plus d’infos : 03 26 80 76 01 – www.sezanne-tourisme.fr

Sept-SaulxLe Père Noël reprend ses quartiers d’hiver à partir du 27 novembre dans sa magni-fique demeure en bois en plein cœur du parc Nature. Il révélera aux enfants tous les secrets de sa tournée et vous invite dans sa salle à manger pour déguster une gaufre autour d’une boisson chaude. Moments inoubliables garantis !Plus d’infos : 03 26 03 24 91 – www.latourneeduperenoel.fr

FismesDurant tout le mois de décembre, Fismes s’ouvre au monde de Noël avec ses belles illuminations et son exposition de crèches à l’église Saint-Macre. Le 5 décembre, à l’oc-casion de la traditionnelle foire de la Saint-Éloi, vous pourrez admirer le marché de Noël et profitez des différentes animations proposées tout au long de la journée.Plus d’infos : 03 26 48 81 28 – www.fismes-tourisme.fr

Vitry-le-FrançoisSamedi 11 et dimanche 12 décembre, la place d’Armes se transforme en grand marché de Noël et accueille les traditionnels chants de Noël. Les animations pour les enfants ont également une place importante avec le manège et les balades en poneys.CouP dE Cœur : le spectacle de feu, le 18 décembre

à 17 h 30. la parade du Père noël, le 24 décembre à partir de 16 h .

Plus d’infos : 03 26 41 22 77 – www.vitry-le-francois.net

Mourmelon-le-GrandLes 10 et 11 décembre, de nombreux ren-dez-vous gratuits vous sont proposés avec, pour fil conducteur, la Champagne gour-mande. Au menu : marché de Noël, dégus-tations gratuites, défilé aux lampions avec le Père Noël, spectacles, et bien d’autres surprises.

Plus d’infos : 03 26 66 79 44

Chemin des crèchesSillonnant la campagne champen-

oise entre Reims, Châlons, Épernay et Fis-mes, le « chemin des crèches du monde » est une invitation à la découverte de crè-ches, expositions, marchés de Noël… dans 40 communes du département.Plus d’infos : www.noeldechampagne.com

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dans l’aCTualITé

C’ est bien connu, l’âme authentique de Noël, c’est dans les pays nordi-ques qu’il faut la chercher… Et si

le Père Noël a élu domicile en Finlande, la Norvège et la Suède continuent de lui rendre honneur grâce à ses nombreux marchés, fêtes et traditions.

Coutumes et traditions…Les fêtes de Noël commencent le 13 décem-bre, à la Sainte Lucie. La fête de Jul célèbre le solstice d’hiver et le retour à la lumière. Une Sainte-Lucie est élue dans chaque village et quartier : vêtue de blanc et parée d’une couronne de bougies, elle passe de maison en maison pour apporter la lumière, la vie et le renouveau pour l’année suivante.Autre emblème de Noël : le Julbock, le bouc de Jul, réalisé à partir de paille pliée et tressée et garni de rubans rouges. Dès les premières neiges, tous les enfants fabriquent leur petit Julbock qui est resté l’un des plus vieux sym-boles de Noël. Il trône dans la pièce princi-pale de la maison, le plus souvent au pied de l’arbre de Noël, pendant toute la période des festivités. À l’origine, c’est lui qui dépose les jouets au pied du sapin. Mais depuis plus d’un siècle, c’est le père Noël, le Julenisse, qui a repris ces fonctions.

Concernant les traditions culinaires, le buffet de Noël, le Smörgarborg, est servi sur une table avec une nappe rouge et des bougies. On y mange des poissons fumés ou marinés, des viandes d’élan, de renne, et on boit de l’Aquavit !

Stockholm : la tradition des marchés de noëlL’hiver à Stockholm est empreint de l’esprit magique de Noël. Où que vous alliez, vous serez enchanté par la magie des sons, des décorations des arbres et des magasins. Mais le plus authentique reste la visite des nombreux marchés de Noël, mis en place de fin novembre à fin décembre, sur les principales places de la ville (dans la vieille ville, le Gamla Stan ou encore au château de Drottningholm, la résidence de la famille royale). Le plus réputé est celui du célèbre musée en plein air du Skansen : depuis 1903, les Stockholmois se rendent à ce marché, qui signe pour beaucoup le véritable début des festivités. Ils viennent alors faire leurs emplettes de friandises et de décorations traditionnelles, dans les 150 maisons suédoises reconstruites à l’identique. À leurs côtés, quatre fermes dévoilent le mode de vie des Suédois au

cours des siècles passés. Des villageois dressent une table de Noël d’antan et révè-lent la façon dont les sapins étaient décorés autrefois. Des démonstrations d’activités traditionnelles, comme le tressage de paille ou la fabrication de bougies, sont égale-

Les dates à retenir• Marché de Noël du Skansen :

du 26 novembre au 23 décembre.

• Fête de la Sainte-Lucie : le 13 décembre. Défilé des jeunes filles avec de nombreux chants et feu d’artifice.

• Concert de Noël à Storkyrkan (dans le Gamla Stan) : le 19 décembre.

• À faire également : le City sightseeing de Stockholm en bus et le buffet de Noël en croisière dans l’archipel de Noël.

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Noël en Scandinavies’envoler pour la norvège ou la suède près de chez vous, c’est désormais possible grâce aux quatre liaisons hebdomadaires proposées par ryanair depuis l’aéroport Paris-vatry. Pourquoi ne pas en profiter pour découvrir ces pays scandinaves bercés par l’esprit magique de noël ?

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Pour vos achats de fin d’année, ne manquez pas le marché de noël du Skansen.

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• Arpenter la rue Karl Johans Gate où les vitrines des magasins et fenêtres des habitants sont éclairées par les traditionnels bougeoirs Juletradition. Vous pourrez réaliser tous vos achats de Noël dans les traditionnelles boutiques (célèbres pulls norvégiens, gants, écharpes, objets artisanaux…) et confectionner vous-même vos décorations de Noël.

• Visiter la maison du Père Noël à Døbak : Le Julenisse se cache à moins d’une demi-heure de voiture d’Oslo, entre forêt et fjord. Dans un cadre féérique, vous pourrez admirer les décorations de Noël les plus typiques, écouter le folklore régional tout en dégustant une délicieuse valfer avec un verre

de gløgg. Ambiance de Noël garantie.

• Visiter le traditionnel marché de Noël du Norst Volkemuseum. Ce musée en plein air propose de découvrir les maisons traditionnelles originaires de toutes les régions de Norvège. L’atelier du Père Noël est ouvert aux personnes souhaitant fabriquer leurs propres cadeaux de Noël et aux enfants pour écrire leur lettre.

• Journées de la paix à Oslo du 9 au 12 décembre. Le prix Nobel de la paix sera décerné le 10 décembre à l’Hôtel de Ville d’Oslo. Durant trois jours, se déroulent fêtes populaires aux flambeaux, concerts et expositions.

À ne pas manquer :

ment proposées. Les rues s’animent grâce aux enfants qui vont, de maison en maison, proposer des chants tradi-tionnels. Mais la vedette indiscutable du Skansen demeure le sapin, autour duquel il fait bon de danser en se sou-haitant un joyeux God Jul !

oslo : la magie de la natureC’est en hiver que la Norvège dévoile sa nature profonde : chaleureuse, simple et authentique, libre et joyeuse sous

son manteau de neige. Découvrir Oslo à cette période de l’année, c’est l’occa-sion de vivre un Noël blanc, intime et chaleureux.Quant au climat, n’ayez aucune appré-hension : l’hiver est plus doux qu’il ne le paraît grâce au Gulf Stream. L’air froid de l’hiver est sec, plus agréable et plus tonique que dans bien d’autres régions du monde et le ciel est souvent dégagé. Grâce à la latitude nordique de la Norvège, l’enneigement est excel-lent, dès la fin novembre, même à des altitudes modérées : on peut pratiquer le ski alpin entre 600 et 1 600 mètres. D’autant plus qu’Oslo est la seule capi-tale du monde à posséder un superbe domaine skiable à quelques minutes du centre, accessible par le métro. La station Oslo Vinterpark Tryvann connaît une animation intense jusque tard dans la soirée. Frognerseteren offre une vue exceptionnelle sur la ville et le fjord d’Oslo. Pour les amoureux des promenades en forêt, Oslomarka propose 90 km de pistes éclairées, jusque 22 h et 2 600 km de piste de ski de fond.

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en norvège, offrez-vous les grands espaces et un

véritable bol d’air pur !

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vie PRaTIque

QuelQues chiffres

8 033 enfants vus dans 324 écoles maternelles (publiques et privées)

2 869 enfants revus par le médecin de la PMI, soit environ 35 %

(chiffres 2008-2009)

C’ est le cas par exemple de l’am-blyopie. Également appelée « œil paresseux », cette pathologie sur-

vient lorsque l’un des deux yeux ne se déve-loppe pas normalement. Souvent difficile à détecter pour les parents, l’amblyopie se soigne très bien si elle est prise en charge tôt. Dans le cas contraire, elle peut laisser des séquelles à vie. « Nous nous sommes aperçus que vers 3-4 ans, les enfants vont voir le médecin pour des problèmes ponctuels, un rhume, une angine, mais qu’une évaluation globale de leur état de santé est plus rarement réalisée. C’est pourquoi ce bilan systématique a été instauré à l’école maternelle », explique le Dr Audrey Stourbe, médecin de la Circonscription de solidarité départemen-tale (CSD) de Châlons rive droite. Confié à la Protection maternelle et infantile (PMI), ce bilan concerne tous les enfants âgés de 3 à 4 ans, nés entre le 1er juillet et le 30 juin de l’année suivante. Des infirmières-puéricul-trices se rendent dans les écoles. Quelques jours avant, les parents ont été prévenus par courrier.

un bilan en deux tempsPar petits groupes, les enfants sont mesurés et pesés. L’infirmière examine la dentition, à la recherche d’éventuelles

caries. Une évaluation de la vision, de l’audition et du langage est également réalisée. En fonction des résultats, l’en-fant peut ensuite être revu par le médecin de la PMI. « Tout dépend des  cas,  indique le Dr Stourbe. Par exemple, pour un retard de vaccination, l’infirmière demande aux parents de voir leur médecin traitant. En cas de trouble de la vision, elle oriente directement vers un ophtalmo-logue. En revanche, pour un problème d’audition combiné à des difficultés d’apprentissage, ou une surcharge pondérale, un rendez-vous est fixé avec le médecin de la PMI. » Dans ce cas, les parents reçoivent un second courrier pour leur indiquer le passage du médecin. Cette fois, leur présence est requise. « Parfois, en cas de troubles du comportement notamment, les parents n’ont pas envie de voir les choses. Nous sommes là aussi pour les accompagner dans l’acceptation 

de certaines difficultés. Il faut savoir qu’une prise en charge précoce et adaptée permet généralement une meilleure évolution de la situation », insiste le Dr Stourbe.Et si vous ne recevez aucun courrier ? Cela signifie que votre enfant est en parfaite santé. Pour connaître le détail des examens effectués, il vous suffit de vous reporter à son carnet de santé, à la page du « bilan des 3-4 ans ». La PMI, quant à elle, transmet ensuite les dossiers médicaux à la médecine scolaire, qui prendra en charge les bilans suivants, notamment ceux des 5-6 ans.

Un bilan de santé, pour quoi faire ?chaque année, un bilan de santé est réalisé dans les écoles maternelles pour les enfants de 3-4 ans. il permet de détecter certains troubles qui, pris en charge précocement, peuvent être mieux soignés.

des docUMents iMPortantsLors de la visite de l’infirmière-puéricultrice, la présence des parents n’est pas indispensable. En revanche, ils doivent fournir le carnet de santé de l’enfant et remplir un tableau avec son poids et sa taille à différents âges. Depuis cette année, ils doivent également compléter une partie du dossier médical de liaison et fournir une autorisation de contacter le médecin traitant. Des documents essentiels pour qu’un bilan complet puisse être établi.

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les bilans de santé à l’école sont réalisés dès 3-4 ans par des

infirmières puéricultrices

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Une place àpart entière

PERSONNES HANDICAPÉES :

en CouveRTuRe

Donner aux personnes en situation de handicap une place à part entière : cet objectif ambitieux est au cœur de la loi du 11 février 2005 « pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées ». Cinq ans plus tard, où en est leur insertion dans notre département ? La Marne>le Mag fait le point sur les avancées, même si beaucoup reste encore à faire.

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qu’est-ce que le handicap ? La France est l’un des rares pays à avoir osé récemment poser une définition : la loi du 11 février 2005 établit qu’il

constitue « toute limitation d’activité ou restriction de participation à la vie en société en raison d’une altération substantielle, durable ou définitive d’une ou plusieurs fonctions physiques, sensorielles, men-tales, cognitives ou psychiques, d’un polyhandicap ou d’un trouble de santé invalidant. »

Réformant la loi de 1975, ce nouveau texte composé de plus d’une centaine d’articles a apporté de profonds changements.

accessibilité et compensationEn fondant le handicap sur les notions de « limitation  d’activité » et de « restriction de participation à la vie en société », il établit en effet deux grands principes : d’une part, la collectivité se doit de tout mettre en œuvre pour faciliter l’accessibilité – au sens large du terme – à l’ensemble de la société (bâti-ments publics, services, mais aussi emploi, vie culturelle, sportive, etc.) ; d’autre part, lorsque cette accessibilité est déficiente ou ne suffit pas, la situation ouvre alors droit à une « compensation ». À côté des prestations existantes dont cer-taines ont été réformées, la loi de 2005 a ainsi créé une toute nouvelle Prestation de compensation du handicap (PCH). Celle-ci

peut être financière, mais pas uniquement : la compensation peut aussi se traduire, par exemple, par l’aménagement du logement, un accompagnement dans la recherche d’une formation professionnelle ou encore une aide à la scolarisation d’un enfant.

Simplifier les démarchesPour gérer tout cela et simplifier les démar-ches, la loi a aussi prévu la création d’un lieu unique : la Maison départementale des per-sonnes handicapées (MDPH), dont la mise en place a été confiée aux Conseils généraux (voir ci-contre). Chargée à la fois de l’accueil, de l’orientation et du traitement des dossiers pour l’ensemble des handicaps, la MDPH touche un public très large. «  Évidemment, la situation n’est pas la même pour une personne victime d’un problème de dos chronique et celle qui souffre d’un polyhandicap, avec une déficience intellectuelle, analyse Nadine Nonain, respon-sable de la MDPH de la Marne. Mais chacun attend une reconnaissance de son handicap, même si le type de compensation est différent. » Résultat : une avalanche de dossiers ! « Aujourd’hui, nous avons 45 000 dossiers informatisés dans la Marne : cela signifie que 8 % de la population marnaise est concernée de près ou de loin par le handicap ! »

sans transformer la vie de toutes les personnes handica-pées d’un coup de baguette magique, la loi de 2005 a amené la société à poser un nouveau regard sur le handicap.

un nouveau regard

QuelQues chiffres

48 M€ consacrés en 2010 à l’aide en faveur des personnes handicapées, par le Conseil général.

45 000 personnes concernées dans la Marne, dont

7 600 bénéficiaires de l’Allocation adulte handicapé (AAH) et 1 500 bénéficiaires de l’Allocation d’éducation de l’enfant handicapé (AEEH).

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Créer un lieu dédié, rassemblant tous les acteurs concernés, telle a été la volonté du législateur en créant les Maisons départementa-

les des personnes handicapées (MDPH). Dans chaque département, ce guichet uni-que s’adresse ainsi à toutes les personnes souffrant d’un handicap, enfant comme adulte, mais aussi à leur famille et ceux qui les entourent. Alors qu’auparavant, deux instances différentes orientaient par exem-ple des jeunes jusqu’à 20 ans (la CDES) et prennaient en charge l’orientation et le reclas-sement profes sionnel des adultes (la Coto-rep), ces deux institutions sont aujour d’hui regroupées dans une seule instance : la Commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées (CDAPH), pré-sidée par Agnès Person, vice-présidente du Conseil général en charge du Handicap.

Projet de vieCette commission prend les décisions relatives à l’ensemble des droits de la personne, après évaluation de ses besoins par une équipe pluri-disciplinaire composée de personnel médical et médicosocial : psychologue, ergothéra-peute, infirmière, assistante sociale… Un plan

personnalisé de compensation est mis en place en fonction du projet de vie de la personne, à partir d’une palette d’aides qui comprend à la fois des allocations (comme l’AAH, l’Allo-cation adulte handicapé), des prestations de compensation, la reconnaissance du statut de travailleur handicapé, l’accueil en Établisse-ment spécialisée d’aide par le travail (Esat)…

une antenne à ReimsDans la Marne, la MDPH a ouvert ses portes à Châlons-en-Champagne début 2006. L’an-née suivante, une antenne a été créée à Reims, pour faire face à la spécificité du département : « Une grande partie de la population concernée dans la Marne vit en zone urbaine, avec une concentration par-ticulièrement importante à Reims », indique Nadine Nonain. Depuis, une permanence a également été ouverte à Épernay, et d’autres sont à l’étude, pour aller au plus près du public.

Une réalité complexe, qui recouvre des situations très diverses et réclame un traitement au cas par cas. « Nous tenons compte du projet de la personne, de son par-cours, mais aussi de sa situation familiale ou de l’endroit où elle vit. Deux personnes qui souffrent d’un handicap en apparence similaire peuvent ainsi avoir droit à des compensations différentes, explique Nadine Nonain qui juge toutefois qu’aujourd’hui, le regard de la société sur le handicap a vraiment évolué. Sur le terrain aussi, les progrès sont réels. Mais la loi n’a que cinq ans. C’est peu compte tenu du chemin à parcourir ! »

mDpH : un guichet unique

le conseil général, Pilote dans le déParteMentLe Conseil général n’est pas le seul acteur de la politique du handicap : il collabore avec les services de l’État, notamment les organismes de la Sécurité Sociale (la Caf et la CPAM) et les associations. Dans la Marne, il joue un rôle de planificateur, à travers le schéma départemental des actions en faveur des personnes handicapées, élaboré sur cinq ans. Par ailleurs, le Conseil général participe au fonctionnement de la MDPH, finance la PCH, participe à la création d’hébergements pour les adultes handicapés et engage d’autres d’initiatives pour faciliter la vie des personnes handicapées (voir page suivante).

à châlons : 50, avenue du Général Patton Centre d’affaires Patton – entrée a. Tél. : 03 26 21 57 70 / email : [email protected]

antenne de reims : 136, rue du mont d’arène Tél. : 03 26 35 39 30 ou 03 26 35 39 39. email : [email protected]

Pour télécharger les formulaires de demande : www.marne.fr

les personnes handicapées trouvent écoute et conseils au sein des mDPH de la marneC

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Bourse aux logements adaptésLe Conseil général attribue et finance, par exemple, l’intervention à domicile d’une personne assurant l’entretien du logement, du linge et la confection des repas. Pour les personnes qui ont besoin

d’un suivi médico-social plus important, des Services d’accompagnement à la vie sociale (SAVS) ont aussi été développés depuis plusieurs années.Pouvoir rester chez soi, c’est aussi dispo-ser d’un logement adapté : pour aider les personnes à mobilité réduite, le Conseil général a récemment lancé deux initiatives : d’une par, la création d’un label artisan, en collaboration avec le Comal-PACT 51, fondé sur une charte qui garantit que les aménage-ments réalisés sont conformes aux besoins des personnes à mobilité réduite ou en perte d’autonomie ; d’autre part, la mise en place d’une bourse aux logements adaptés. Ce nouveau service baptisé Adalogis permet de mettre en relation l’offre de logements adaptés disponible avec les demandes sur l’ensemble du département.Quand le handicap devient trop lourd, un hébergement spécifique peut alors être pro-posé. Si l’État est responsable de l’héber-gement des plus jeunes, le Conseil général est, quant à lui, le principal financeur de l’hébergement des adultes. Là aussi, la tendance est au développement de moda-lités d’accueil diversifiées, afin de répondre aux mieux aux besoins de chacun : la Marne compte actuellement dix foyers de vie, sept foyers d’hébergement annexés à un Établis-sement spécialisé d’aide au travail (Esat), cinq foyers d’accueil médicalisés et sept services d’activités de jour, qui accueillent au total près de 900 personnes.

pouvoir mener une vie normale est la principale revendication des personnes handicapées. Comme pour les personnes âgées, la ten-

dance est aujourd’hui de favoriser autant que possible le maintien à domicile et d’encourager l’autonomie, en accordant des aides pour aménager le logement ou mettre en place un accompagnement.

Objectif mobilité !

Faciliter l’autonomie des personnes handi-capées, cela passe aussi par les transports. Depuis 2008, le Conseil général a lancé Mobulys, un service de transport collectif à la demande, qu’il finance entièrement, spécifiquement dédié aux personnes à mobilité réduite et qui a pour particula-rité de se rendre dans des zones périur-baines et rurales. Moyennant un coût de 5 à 10 euros pour un aller-retour, selon la zone, ce dispositif permet de se déplacer pour tout type d’activités, travail, courses, démarches administratives…

Parallèlement, l’objectif est aussi plus lar-gement de rendre accessible à l’horizon 2015 les transports collectifs aux person-nes handicapées ou à mobilité réduite : une mesure inscrite dans le schéma directeur d’accessibilité des transports départemen-taux. À côté, il participe au financement du transport des personnes handicapées dans les agglomérations de Reims, Épernay et Châlons.Responsable du transport scolaire, le Conseil général prend, par ailleurs, en charge à 100 % le transport des élèves et étudiants handicapés.

aux côtés de ses partenaires institutionnels et associatifs, le Conseil général agit pour faciliter la vie quotidienne des personnes en situation de handicap. voici quelques exemples.

Des initiatives au quotidien

mobulys couvre aujourd’hui 430 communes.

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le service adalogis informe les personnes handicapées des logements adaptés mis à leur disposition.

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Un service rendu d’autant plus nécessaire que la loi du 11 février 2005 a réaffirmé le droit à la scolarisation des enfants handi-capés, en privilégiant une intégration dans l’établissement de quartier. En cinq ans, dans la Marne, le nombre d’enfants han-dicapés scolarisés en « milieu ordinaire » est passé de 962 (en 2005-2006) à 1999 à la rentrée 2010 ! En quatre ans, l’Éducation nationale a mis en œuvre d’importants moyens, notamment en augmentant le nombre de classes adaptées : la Marne compte aujourd’hui 31 Clis (Classes d’intégration scolaire, en école primaire) et 18 Ulis (Unités localisées pour l’inclusion sco-laire, dans les collèges et lycées). Ces classes disposent d’un auxiliaire de vie scolaire (AVS) collectif. Par ailleurs, 500 enfants bénéficient cette année d’un accompagnement indivi-duel. Un chiffre là encore en hausse, même si de nombreux parents restent en attente

d’une solution, et qui représente un vérita-ble défi pour l’Éducation nationale confron-tée à une explosion des demandes.De son côté, le Conseil général, chargé de la construction et de l’entretien des collè-ges, prend dorénavant en compte tous les types de handicaps lors de la conception des nouveaux établissements et des amé-nagements sont progressivement mis en place pour les collèges déjà construits.Autonomie, transport, éducation, tout cela doit conduire aussi à l’insertion profes-sionnelle des personnes handicapées. La loi oblige les entreprises de plus de 20 salariés à accueillir 6 % d’adultes handicapés et impose une sanction financière à celles qui ne respectent pas cette obligation. Ceux qui ne peuvent pas exercer une activité en milieu ordinaire peuvent être accueillis dans un Esat.

Une vie sociale, aussi…Mais l’intégration dans la société passe aussi par l’accès à la culture ou au sport. Le Conseil général soutient notamment les associations et comités départementaux qui œuvrent dans le domaine du handis-port et du sport adapté. Côté culture, de gros efforts ont été mis en œuvre pour permettre l’accessibilité des lieux cultu-rels, comme les bibliothèques munici-pales de Reims et Châlons, qui propo-sent, par ailleurs, des collections et des services spécifiques au public malvoyant et malentendant. De son côté, le Grand Théâtre de Reims a initié un dispositif d’audio-description pour les personnes malvoyantes ou aveugles, qui rencontre un grand succès. Même si beaucoup reste encore à faire, la société s’adapte donc petit à petit et prend conscience que certaines avancées peuvent parfois bénéficier à tous : les personnes âgées ou les mamans avec une poussette découvrent ainsi réguliè-rement les avantages d’une société plus accessible !

De l’éducation à l’insertion

en savoir plus : • www.marne.fr, suivre « vous êtes :

personnes handicapées »

• Sur Adalogis : http://pact51.adalogis.fr ou 03 26 64 13 93

• Sur Mobulys : www.mobulys.fr ou 0800 051 060 (appel gratuit depuis un poste fixe au sein de la région Champagne-ardenne).

De nombreux établissements culturels

marnais offrent des services adaptés aux différents handicaps.

Dans la marne, un auxiliaire de vie scolaire accompagne

les élèves dans chacune des 49 classes aménagées pour les enfants souffrant

d’un handicap.

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conformément au règlement intérieur du conseil général, en application de la loi du 27 février 2002, un espace est réservé à l’expression des groupes politiques : le groupe Pour la Marne (14 élus), le groupe divers droite-centristes et non-inscrits (9 élus), le groupe socialiste et apparentés (17 élus). Quatre élus ne sont pas inscrits dans ces groupes.

Groupe pour LA MArNe Groupe divers droite – ceNtriste et NoN-iNscrits

Groupe sociAListe et AppAreNtés

/ L’union autour du Président

/ Pour des retraites PLus Justes

/ et Le HandiCaP!

L’emploi et le développement économique sont les principales préoccupations de nos concitoyens. Les 15 élus du groupe « pour la Marne », derrière leur Président, ont soutenu les principales mesures de la mandature dans le cadre de la démarche « Marne 2020 », per-mettant d’y répondre. Deux d’entre elles sont emblématiques et méritent d’être rappelées.La première concerne l’aéroport Paris Vatry. Elle a été prise dans un contexte particu-lièrement difficile. Alors que la crise avait fortement affecté l’activité de la plateforme aéroportuaire, nous avons approuvé en novembre 2009 la proposition visant à pour-suivre la délégation de service public, dans de nouvelles conditions. Cela a permis la continuité de l’exploitation de l’aéroport. Un an après, force est de constater qu’une vérita-ble logique de développement est en cours, comme l’attestent l’ouverture de liaisons aériennes par la compagnie Ryanair et celle d’une liaison de fret par une compagnie russe au départ de Paris Vatry, pour acheminer du matériel vers une plateforme pétrolière située en Angola. L’activité repart bien, c’est encourageant.La seconde vient d’être adoptée en octobre dernier. Sur proposition du Président, l’As-semblée départementale a consenti un effort budgétaire supplémentaire pour aider à la réalisation des projets des communes et des intercommunalités. Ainsi, les travaux réalisés permettront de soutenir l’activité des entre-prises locales et l’emploi. Les équipements financés apporteront également aux marnai-ses et aux marnais de nouveaux services.Cette analyse doit nous conduire à poursui-vre le soutien et la confiance accordés à notre Président. Dans un contexte d’endettement de notre pays, les autres départements devront mener une gestion aussi rigoureuse que celle de la Marne. L’argent public devient rare. Il faut donner la priorité aux investissements porteurs d’avenir et garants de la compétitivité de notre territoire. C’est le seul moyen pour financer la solidarité.

L’avenir des retraites concerne directement les Conseils Généraux, ces derniers ayant une com-pétence large en matière de personnes âgées, de dépendance et de handicap. Le niveau de vie de nos concitoyens retraités a une incidence directe sur la politique départementale en matière de personnes âgées.

Une réforme du système des retraites doit passer par la mise en place d’un régime unique pour tous les salariés du Public comme du Privé. Les 38 régi-mes autres que le régime général doivent être mis en extinction avec un rapprochement progressif. À l’origine de notre système de retraites, le Conseil national de la Résistance voulait promouvoir « une retraite permettant aux vieux travailleurs de finir dignement leurs jours ». L’ordonnance du 4 octo-bre 1945 a traduit juridiquement ces objectifs sociaux en prévoyant la création de la Sécurité sociale, constituée d’une branche vieillesse com-portant un régime général de retraite par réparti-tion avec comme objectif une « vaste organisation d’entraide obligatoire », présentant un « caractère de très grande généralité » Ainsi le principe d’un régime unique de retraite pour tous était posé, et la création des régimes spéciaux n’était que circons-tancielle, donc temporaire.

La réforme en cours n’est que paramétrique, c’est-à-dire qu’elle ne concerne que les paramètres de calcul des retraites (âge, nombre d’enfants…), et nécessitera d’autres ajustements. En ce sens, le Sénat a adopté un amendement qui prévoit la mise en place d’une réflexion nationale, en 2013, sur les objectifs et caractéristiques d’une réforme systémique de la prise en charge collective du risque vieillesse. Cette réflexion devra aborder les conditions de la mise en place d’un régime universel par points.

En effet, un système plus juste ne peut être qu’un système par points comme l’ont mis en œuvre les partenaires sociaux pour les régimes complémen-taires. Ce système à points respecterait la liberté individuelle quant au choix de sa date de départ, tout en prenant en compte l’ensemble de la car-rière et des aspects liés à la pénibilité. De plus, il est plus facile d’équilibrer un système à point en confiant aux partenaires sociaux le soin de fixer la valeur du point, comme ils le font déjà dans les régimes complémentaires.

Ce n’est qu’en allant au bout de cette réforme que l’on parviendra à sauvegarder un système de retraire pérenne tout en parvenant à un retour à l’équilibre des comptes sociaux.

La Loi du 11 février 2005 sur le Handicap constitue une grande ambition. Sa mise en œuvre n’en est pas moins compliquée, dans la Marne comme ailleurs. Notre adhésion à cette politique ne doit pas nous empêcher de jeter un regard lucide, sinon critique, sur la manière dont le Handicap est traité dans notre Département. Nous nous interrogeons ainsi sur les conditions de fonctionnement de la Maison départementale des Personnes Handicapées (MDPH) de Chalons en Cham-pagne. Ce Groupement d’Intérêt Public où voisinent des personnels venant aussi bien de la fonction publique territoriale que de l’État, sans compter les contractuels, est marqué par un fort turn-over. Son effectif est notoirement insuffisant. Résultat, certaines permanences d’accueil du public n’ont lieu que deux fois par semaine et, surtout, le temps d’instruc-tion des dossiers s’allonge pour atteindre, dans certains cas, près de deux ans. Certes, il faut mettre en cause le désengagement de l’État qui couvre aujourd’hui moins de 50 % des dépenses de Handicap et dont les com-pensations vont continuer à baisser. Mais on peut aussi s’inquiéter de la baisse des moyens engagés par le Département pour assurer cette compétence obligatoire et se demander si l’exécutif du Conseil général ne cherche pas à freiner les dépenses dans un domaine qui concerne d’abord les plus faibles parmi les habitants de la Marne. À ce propos d’ailleurs, le Département gagnerait certainement en crédibilité en respectant l’obligation définie par la législation de compter 6 % de person-nes handicapées dans ses services.

> Les 15 éLus du groupe  pour La Marne

> CharLes de Courson président du groupe

> Jean-pierre BouQueT président du groupe

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exPressions PolITIqueS la Marne et leS maRnaIS

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Elles habillent en Prada… et Jeandot !

L’ une porte un nom déjà célèbre dans le monde de la mode.

L’autre pas encore. Mais c’est sous la marque qu’elles ont créée ensemble, Lili-M, que Josefa Prada et Sophie Jeandot tentent de se faire une place dans cet univers. Lili pour Liliane, la maman de Sophie. M pour Maria, la grand-mère de Josefa.Lili-M, c’est aussi le nom de la bou-t i q u e q u ’ e l l e s ont ouverte rue de l’Université à Reims, à deux pas de la cathédrale. Une jolie échoppe aux murs en bois blancs, où elles proposent à la fois leur collection de prêt-à-porter, mais aussi des vêtements sur-mesure, robe de mariée, de cocktail, de cérémonie, ou pour toute autre occasion.

De Jean Reno à mylène farmerC’est presque par hasard que les deux sty-listes au parcours atypique sont arrivées à Reims. Avant, elles ont travaillé comme costumières pour le théâtre et le cinéma et ont habillé de grandes stars telles Jean Reno, Gérard Depardieu, Nathalie Baye, Vanessa Paradis… Josefa a aussi imaginé des tenues pour Mylène Farmer, Sophie a participé aux costumes des Dix commandements. Leur ren-contre remonte à une douzaine d’années

lors d’un salon. Josefa a monté son propre atelier et propose à Sophie de travailler avec elle. Mais peu après, son mari, origi-naire de Champagne-Ardenne, décide de reprendre l’entreprise familiale. Le couple s’installe à Reims.L’idée de monter une boutique fait alors son chemin. « Nous avions envie de créer notre collection. Et j’ai eu un coup de cœur pour ce lieu », raconte Josefa. Lili-M ouvre ses portes en 2005. Sophie fait d’abord la navette depuis Paris, puis s’installe aussi à Reims.

matières naturellesAujourd’hui, les deux créatrices proposent des modèles originaux privilégiant les matières naturelles comme le coton, le lin et la soie. Une production artisanale, dont elles tentent de contenir les prix (de 80 à 250 euros environ pour le prêt-à-porter) tout en assurant la viabilité de leur entreprise.

Militante du made in France, et surtout du travail bien fait, elles accueillent régulièrement dans leur boutique de jeunes créateurs de bijoux, chapeaux, sacs à mains… De temps en temps, d’anciens contacts se rappellent à elles, pour un clip ou une publicité. Locale-ment, elles ont aussi habillé les hôtesses de Veuve Cliquot,

créé des costumes pour les Habits de lumière à Épernay. Désormais, c’est le cœur des Marnaises qu’elles espèrent séduire. Pour prouver que « pour être bien habillée, il n’est pas forcément nécessaire d’aller à Paris ! »

sur internet : www.lili-m.fr

Portrait

après avoir travaillé pour le théâtre et le cinéma, deux anciennes costumières, Josefa Prada et sophie Jeandot, ont ouvert à reims leur boutique de vêtements.

Un documentaire sur France 3Dans le cadre de sa politique éducative et culturelle, le Conseil général a soutenu la réalisation d’une série documentaire sur des artistes locaux initiée par France 3. Six films ont déjà été réalisés, dont le dernier consacré à Josefa Prada et Sophie Jeandot. Ils ont donné lieu à des avant-premières avec des scolaires et à la diffusion de DVD dans les collèges.

Sophie Jeandot

Né en 1972 à Dijon, Sophie a passé toute son enfance en Côte d’Ivoire. De retour en France, elle a aussi suivi les cours de l’école Esmod, dont elle a été diplômée en 1995.

Josefa Prada

Né en 1961 en Espagne, Josefa arrive en France à l’âge de 10 ans. Elle en a 18 lorsque ses parents repartent, elle décide de rester. Elle exerce d’abord comme secrétaire avant de reprendre, à 28 ans, des cours du soir au sein de l’école Esmod à Paris.

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la Marne et leS maRnaISlili-M

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d ans une grande cuve, des graines trempent dans un mélange com-posé de vinaigre, de sel et d’eau

appelé « verjus ». À côté coule une pâte jaune et marron qui ressemble à… de la moutarde ! Dans une autre pièce, d’im-menses fermenteurs en bois et en inox dégagent une odeur caractéristique : du vinaigre. Nous sommes au cœur de l’entreprise Charbonneaux-Brabant, à quelques encablures seulement du centre de Reims, sur la zone industrielle du Port-sec.

Poids lourd du secteurLa vénérable maison fondée en 1797 a traversé les siècles pour devenir l’un des fleurons de l’économie marnaise. Elle représente aujourd’hui plus de 50 % du marché – en volume – du vinaigre en France. À l’origine pourtant, l’entreprise

était spécialisée dans la fabrication de savon destiné au lavage des laines, puis dans la distribution de produits chimiques et la dénaturation d’alcool. Ce n’est que depuis une quarantaine d’années qu’elle s’est diversifiée dans l’agro alimentaire, sous l’impulsion de la famille Brabant, qui rachète en 1962 les actions de la famille Charbonneaux. « Quatre ans plus tard, l’en-treprise dirigée par mon grand-père fusionne avec les établissements Gouthière-Detre et Cie, fabricant de vinaigre et de moutarde », raconte Valéry Brabant, directeur financier et fils de l’actuel président-directeur général, Guy Brabant.En quatre décennies, le groupe devient un poids lourd du secteur grâce à une quinzaine d’opérations de rachat. À tel point que l’agroalimentaire représente aujourd’hui les 2/3 du chiffre d’affaires et fait désormais la réputation de l’entreprise,

notamment ses deux produits phares : le vinaigre et la moutarde de Reims, com-mercialisés sous la marque Clovis.

vins de dégorgementLié depuis plusieurs siècles au Champagne, le vinaigre de Reims est élaboré à partir d’un vin de dégorgement et vieilli au minimum 12 mois en fûts de chêne. Fin et boisé, il peut s’utiliser au quotidien, mais s’accommode aussi particulièrement bien avec les poissons et fruits de mer. La moutarde de Reims a, elle, pour particularité… d’être fabriquée à partir du vinaigre de Reims !

vinaigre et moutarde de Reims sont exclusive-ment produits dans la marne.

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la Marne et leS maRnaISÀ découvrir

la tendance est au retour des produits locaux ? cela tombe bien, en matière de gastronomie, la Marne possède plus d’un trésor ! Parmi eux, le vinaigre et la moutarde de reims, commercialisés par l’entreprise charbonneaux-Brabant.

Le vinaigre et la moutarde de Reims

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C’est lui qui entre dans la composition du « verjus », dans lequel macèrent les grains. « C’est une moutarde plus douce que celle de Dijon. On y ajoute 11 épices différentes, ce qui lui donne un goût vinique et un bouquet caractéristique », souligne Valéry Brabant.

un vinaigre vieilli six ans !Pour s’adapter aux attentes des consom-mateurs, la gamme s’est peu à peu élargie : moutarde de Reims à l’ancienne, vinaigre de Reims au jus de framboise et même un vinaigre de Reims vieilli six ans, à la couleur

dorée inimitable… Dans la cave remplie de fûts de chêne au sous-sol, on y respire les cuvées comme on dégusterait un bon vin ! À l’étage, au service Recher-che & Développement, une jeune femme opère de savants mélanges dans des petits bocaux, pour mettre au point de nouvelles recettes. « Pour rester performant,  il  faut  sans cesse  innover », confie Valéry Brabant. Car si le vinaigre et la

moutarde de Reims restent des valeurs sûres, Charbonneaux-Brabant fabrique aujourd’hui plus de 60 vinaigres et une cinquantaine de moutardes. L’entreprise exporte ses produits dans 75 pays et continue de se développer. Mais pas question pour autant de quitter le site rémois, où elle vient d’ailleurs d’inaugu-rer un tout nouvel entrepôt de 3 000 m2.

sePt sites de ProdUctionSi le site de Reims reste le plus important, l’activité du groupe se déploie aujourd’hui sur six autres sites : Formerie (60), Carvin (62), Nantes (44), Saint-Amand-Montrond (18), Limoges (87) et Lunel (34).

Reims abrite aussi l’activité chimie, commercialisée principalement sous les marques Phébus (alcool à brûler, eau déminéralisée, white spirit…) et Label Route (lave-glace, liquide de refroidissement, antigel…).

Pour la branche agroalimentaire, vinaigres, moutardes, mais aussi mayonnaise et différentes sauces sont commercialisés sous trois marques principales : Clovis France, Percheron et Beaufor.

IDée ReCeTTe PouR leS fêTeS !

Filet de turbot au vinaigre de ReimsPour 4 personnes

Ingrédients : 300 g de purée de tomates,

3 cuillères à soupe de vinaigre de Reims,

4 filets de turbot,

5 olives noires hachées,

2 cuillères à soupe d’herbes hachées (aneth, ciboulette, persil),

1 oignon émincé,

1 cuillère à soupe d’huile,

Sel, poivre.

Préparation : Chauffer l’huile dans une grande sauteuse et y faire revenir l’oignon.

Ajouter la purée de tomates et le vinaigre, puis mettre à cuire 5 minutes à feu doux.

Saler et poivrer les filets de turbot, les placer dans la sauteuse sur le lit de tomate vinaigrée et les parsemer d’olives hachées. Remettre le tout 8 minutes à feu doux et à couvert.

Dès la fin de la cuisson, saupoudrer d’herbes et servir.

retrouvez d’autres idées recettes sur : www.vinaigre.com

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Le vinaigre et la moutarde de Reims

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Les collégiens donnent de la voix

À l’âge où ils s’intéressent plutôt à la Star Academy, comment donner envie à des collégiens de découvrir

d’autres formes de musiques comme le chant lyrique ? « Certainement pas en leur fai-sant un cours théorique d’une heure sur l’histoire de la polyphonie !, sourit Eliette Prévot. Nous allons plutôt leur parler du souffle, leur expliquer comment fonctionnent nos cordes vocales et essayer de les faire participer, même si nous parlerons aussi du chant à travers les âges. »

Stabat materCette jolie et pétillante jeune femme brune a déjà une belle carrière derrière elle. Entrée à la Maîtrise de Radio France à 9 ans, elle a poursuivi sa formation à Paris et à Londres, donné de nombreux récitals et participé à plusieurs opéras. Membre de l’ensemble vocal et instrumental Akadêmia (voir l’encadré), elle participe aujourd’hui à ce nouveau défi avec une autre soprano, Cécile Coulomb.Sur environ six semaines, toutes deux vont proposer des ateliers à une classe de 6e et une autre de 3e au collège Saint-André de Reims. Un autre établissement devrait se joindre rapidement au projet. Auparavant, les élèves auront assisté à l’un des deux concerts donnés en octo-bre par Akadêmia à l’Opéra de Reims et au Salmanazar à Épernay, consacrés au Stabat Mater de Pergolèse.

Dépasser les idées reçues« Nous allons retravailler avec eux autour de cette œuvre. Souvent, le chant lyrique paraît un peu suranné et difficile d’approche pour les jeunes. Nous espérons les aider à dépasser les idées reçues 

et leur communiquer notre passion pour ce métier, s’enthousiasme Eliette Prévot. C’est d’autant plus intéressant qu’avec Cécile Coulomb, nous avons deux parcours très différents puisque je suis devenue chanteuse professionnelle très jeune alors qu’elle a abandonné sa carrière d’ingénieur pour se consacrer au chant. »Au total, les collégiens bénéficieront de six séances de 50 minutes. L’objectif est, si possible, de les amener à présenter eux-mêmes un extrait de l’œuvre au cours d’une septième séance, en présence de leurs cama-rades du même niveau. L’occasion, qui sait, de susciter peut-être quelques vocations !

Culture

faire découvrir le chant lyrique à des collégiens grâce à des ateliers organisés par deux jeunes sopranos, tel est l’objectif du nouveau projet de l’ensemble akadêmia.

Un enseMBle vocal et instrUMental régionalNé en 1986, l’ensemble Akadêmia a pour vocation de recréer des œuvres majeures ou inconnues de la musique des XIIe et XVIIIe siècles. Il propose chaque année une série de concerts et un programme d’actions culturelles. En 2009-2010, il s’était déjà engagé, avec le Conseil général, auprès des collégiens avec le projet « La légende d’Orphée », proposé dans trois établissements de Reims, Verzy et Dormans.

Arrêt sur image

enCouRaGeR la PRaTIque aRTISTIque en mIlIeu SColaIReAmener les collégiens à rencontrer des artistes est un bon moyen de les ouvrir aux arts d’une manière vivante et attractive. C’est pourquoi le Conseil général a mis en place un parcours culturel et citoyen avec les associations à destination des élèves. Le champ est très large, de la danse au jazz en passant par le slam et le cirque.

en 2010, pour un budget de 60 000 euros, une vingtaine de collèges marnais bénéficie d’interventions culturelles, comme ici avec l’ensemble Akadêmia.

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vIrgInIe et loïC veret, parents de Maelys, 11 MoIs

Arrêt sur image

« Un assistant maternel "homme", c’est vrai qu’on a été surpris quand on a reçu la liste de la PMI * ! et puis, on a rencontré Rémi et immédiatement, le courant est passé entre lui et notre petite fille, qui avait 6 mois. De notre côté, nous avons senti que nous pouvions lui faire confiance. aujourd’hui, nous ne le regrettons pas. avec maelys, nous le trouvons aussi doux et attentionné que pourrait l’être une assistante maternelle "femme", il faut dire qu’il est lui-même papa de deux petites filles ! Pas de doute, nous avons trouvé une "nounou" en or ! »(*) Protection maternelle et infantile

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Tramway d’hier et de demain

d e tout temps, les évolutions tech-niques ont bouleversé la vie quo-tidienne des individus, suscitant

chez les uns un réel enthousiasme, chez les autres une appréhension, voire une franche hostilité. Les moyens de transport n’échappent pas à cette règle. L’exposition réalisée par les Archives départementales de la Marne, qui se tient à la Maison du Département jusqu’à la fin de l’année, retrace ainsi l’histoire de l’ancien tramway de Reims, qui fut ardemment souhaité, puis activement décrié, avant d’être abandonné et longtemps oublié.

Des chevaux à l’électricitéÀ travers une sélection de documents (voir l’encadré), le visiteur découvre l’instal-lation et la transformation du réseau, son exploitation, les modifications intervenues, et prend aussi conscience de l’évolution de la ville grâce aux nombreux plans exposés. On y apprend, par exemple, que les premiers tramways, tirés par des chevaux, sont nés aux États-Unis dans les années 1830. Progressivement, ce tramway hippomobile s’est implanté en France. Après Paris, Reims prend en 1875 la décision d’implanter un tramway sur rail. Mais il faudra cinq ans pour valider le projet, puis d’importants travaux. En 1893, la ville est desservie par quatre lignes, sur un réseau de 12 km. Après 1900, l’électricité remplace les chevaux et à la veille de la Première Guerre mondiale, Reims dispose d’un réseau moderne de 24 km et cinq lignes, qui transporte annuel lement plus de 10 millions de passagers.Découpée en quatre périodes, l’exposition retrace aussi l’anéantissement du réseau durant la guerre, puis sa renaissance

et son apogée dans les années 1920, avant une lente agonie qui s’achève par la disparition du tramway en 1939, détrôné par l’autobus mais aussi la montée en puissance des modes de transports individuels : bicyclette, voiture.

le grand retour des tramsPartout, les tramways disparaissent petit à petit, avant de connaître un formidable renouveau depuis le milieu des années 1980. Plus de 25 villes françaises ont aujourd’hui adopté ce mode de transport devenu, grâce aux nouveaux progrès techniques, à la fois performant, silencieux, non polluant et accessible à tous. Cette exposition permet de replacer les choses dans une perspective historique, au moment où Reims s’apprête à son tour à inaugurer son tout nouveau tramway, et de réaliser que toute innovation entraîne inévitablement son lot d’interroga-tions, de débats et de polémiques.

Hier et Aujourd’hui

soixante-douze ans après la disparition de l’ancien tramway de reims, la ville renoue avec ce mode de transport, qui retrouve aujourd’hui ses lettres de noblesse. Une exposition à la Maison du département retrace l’épopée du premier tramway de reims.

Une exPosition

itinéranteL’exposition est composée de 20

panneaux présentant à la fois des documents (administratifs, plans, cartes postales) issus du fonds des Ponts et chaussées des Archives départementales, et des textes de Pierre-Dominique Toupance, professeur agrégé d’histoire et ancien responsable du service éducatif du centre de Reims. Elle pourra être empruntée gratuitement à partir de janvier 2011 par les établissements scolaires ou toute autre institution. De Cérès à Dieu-lumière. le tramway de Reims, 1880-1939 Du 3 novembre au 31 décembre maison du Département 18 rue Carnot à Reims 03 26 83 56 10 le lundi de 14 h à 19 h, du mardi au samedi de 10 h à 19 h. visite spécifique pour les scolaires, sur réservation au 03 26 85 17 58.

MBD Design

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L’athlétisme : de la compétition au bien-être

Sport parmi les plus vieux du monde, l’athlétisme est aussi l’un des plus populaires. La Marne compte 13 clubs

qui affichent près de 2 000 licenciés, un chiffre en hausse depuis plusieurs années. « Pour cette saison, nous enregistrons 250 licenciés supplémentaires », se félicite Michel Avart, le président du Comité Marne Athlétisme. Un engouement qui n’est sans doute pas étranger aux très belles performances réali-sées par les athlètes locaux, notamment les deux médailles d’or remportées l’été dernier aux championnats d’Europe par Mahiedine Mekhissi sur 3 000 m steeple et Yohann Diniz au 50 km marche, tous deux membres du club rémois l’EFSRA*.

éveil athlétique« C’est sûr que cela a un impact fort, surtout auprès des jeunes », reconnaît Michel Avart, qui souligne aussi que l’athlétisme est un sport d’accès facile : « Il ne nécessite pas de grosses infrastructures et l’équipement n’est pas très onéreux. Une paire de baskets, un short, un maillot et c’est parti ! »Près de la moitié des licenciés marnais ont moins de 16 ans. Les jeunes sont accueillis dès 6 ans, dans le cadre de l’éveil athlétique : sous forme ludique, les enfants découvrent l’ensemble des disciplines, avec du matériel adapté à leur âge et leur niveau. Les compéti-

l’athlétisme marnais se porte bien : en témoignent les deux médailles d’or remportées à Barcelone par Yohann diniz et Mahiedine Mekhissi ! au-delà de la compétition, il est aussi devenu un sport pour tous, grâce à de nouvelles activités orientées vers la santé et le bien-être.

Sport

Glossaire• Le running s’adresse aux adeptes de la course hors stade, du débutant au confirmé, qui

peuvent bénéficier de plans d’entraînement personnalisés et des conseils d’un entraîneur.

• La marche nordique, qui s’est développée dans les pays scandinaves, est une marche active qui permet d’aller plus vite et plus loin grâce à l’utilisation de bâtons.

• L’aquajogging est une activité aquatique qui couple course à pied et exercices dynamiques de renforcement musculaire : le corps étant porté par l’eau, il permet par exemple aux personnes souffrant de problèmes articulaires de pratiquer sans douleur.

Plus d’infos : Comité marne athlétisme : 03 26 06 75 83 / o6 77 96 31 50 http://marneathle.canalblog.com

tions sont toujours organisées par équipes et autour de plusieurs ateliers. La spécialisa-tion n’intervient que vers 14 ou 15 ans.

À tout âgeL’athlétisme présente une grande diversité de disciplines : courses, sauts, lancers, mar-che athlétique, épreuves combinées… Une variété qui s’est encore accrue ces dernières années avec le développement de nouvelles activités comme le running, la marche nor-

dique ou l’aquajogging (voir l’encadré). Elles s’intègrent dans une dimension « Santé – Bien être » que dévelop pent aujourd’hui de nom-breux clubs. « L’athlétisme peut se pratiquer à tout âge. Pour les plus jeunes, il permet de travailler la coordination et l’ensemble des muscles. Pour les per-sonnes plus âgées, c’est un bon moyen de reprendre une activité physique ou de s’entretenir. Les nouvelles activités proposées entrent d’ailleurs dans le cadre de la lutte contre les maladies cardiovasculaires et l’obésité », indique Michel Avart.À condition, évidemment, de ne pas faire n’importe quoi ! C’est pourquoi il est conseillé de s’orienter vers un club, qui dispose d’un encadrement formé et pourra vous proposer des entraînements adaptés.

* entente family stade de reims athlétisme

le saut en hauteur est l’une des nombreuses disciplines qui composent l’athlétisme

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NOVEMBRE + DÉCEMBRE

exposiTions> L’ateLier de tous Les vents, photos de raymond Loewenthal sur l’œuvre de Christian Lapie. reims, Musée des Beaux-Arts, jusqu’au 30 novembre. > deux visions de L’aPoCaLyPse, dürer et voisin. reims, Musée Le Vergeur, jusqu’au 23 décembre. > swing ProJeCt 1, Anna Blessmann, art contemporain. reims, FrAC Champagne-Ardenne, jusqu’au 2 janvier. > variation sur La mise en boîte, de La Conserve aLimentaire à La boîte à maLiCe. Châlons-en-Champagne, Musée des Beaux-Arts et d’Archéologie, jusqu’au 16 janvier. > La danse sous toutes ses formes. Châlons-en-Champagne, Bibliothèque georges pompidou, du 2 décembre au 29 janvier.

specTacles

Jeune public

> Pierre PaLmade, humour. reims, Centre des Congrès, 14 novembre, 17 h 30. > soLaire, danse contemporaine. reims, Le Manège, 16 et 17 novembre, 20 h 30. > Le LaC des Cygnes, ballet-opéra. reims, l’opéra, 20 novembre, 20 h 30 et 21 novembre, 14 h 30. > fLorenCe foresti, humour. épernay, Le Millésium, 24 novembre, 20 h 30. > maniPuLations, mode d’emPLoi, de gérard Miller, one man show. reims, a L’affiCHe, 27 novembre, 20 h 30. > Le ring, spectacle lyrique autour de nietzsche et Wagner. reims, L’opéra, 1er décembre, 20 h. > marC JoLivet, humour. Vitry-le-François, La salamandre, 3 décembre, 20 h 30. > CnaC, sPeCtaCLe de La 22e Promotion des arts du Cirque. Châlons-en-Champagne, espace Chapiteau avenue des Alliés. 9, 10,11, 14 et 15 décembre, 20 h 30 et 12 décembre, 16 h.

> saLsifis Cirque, marionnettes, à partir de 3 ans. Witry-les-reims, l’escal, 10 novembre, 16 h. > voyage en PoLygonie, théâtre d’objets à partir de 3 ans. Vitry-le-François, La salamandre, 17 novembre, 10 h 30. > dormir, moi ? Jamais ! théâtre-marionnettes à partir de 4 ans. Witry-les-reims, L’escal, 1er décembre, 16 h. > PoLLux, Le manège enCHanté. spectacle musical. épernay, Le Millésium, 4 décembre, 16 h. > boubam et Le tam-tam, spectacle animé, de 2 à 8 ans. Châlons-en-Champagne, Bibliothèque pompidou. 8 décembre, 10 h 30 et 15 h. > abeiLLes, HabiLLez-moi de vous, théâtre à partir de 6 ans. épernay, Le salmanazar, 14 décembre, 10 h et 14 h 30. > Jimmy Lune, théâtre et marionnettes. reims, A l’Affiche, 15 décembre, 10 h. > oui-oui et Le Cadeau surPrise. épernay, Le Millésium, 19 décembre, 14 h et 17 h.

ThéâTre> Les monoLogues du vagin, épernay, palais des Fêtes, 12 novembre, 20 h 30 et reims, Centre des Congrès, 13 novembre, 20 h 30. > miLLe franCs de réComPense, d’après Victor Hugo. reims, La Comédie, 23 novembre, 20 h 30, 24 et 25 novembre, 19 h 30. > babeL, théâtre et danse. Châlons-en-Champagne, La Comète, 26 novembre, 20 h 30. > La seConde surPrise de L’amour. épernay, Le salmanazar, 29 novembre, 20 h 30. > obLudarium, théâtre forain, cabaret. Châlons-en-Champagne, Chapiteau du grand Jard, 30 novembre, 1, 3, 4, 7 et 8 décembre, 20 h 30, 5 décembre, 16 h. > made in Paradise, théâtre, performance. reims, Le Manège, 3 décembre, 19 h et 4 décembre, 18 h. > HamLet, en allemand surtitré. reims, La Comédie, 17 décembre, 21 h et 18 décembre, 17 h.

> aaron, pop française. reims, La Cartonnerie, 6 novembre, 20 h. > CLaire diterzi, chanson française. Châlons-en-Champagne, La Comète, 9 novembre, 20 h 30. > PigaLLe, rock français. Vitry-le-François, l’orange Bleue, 27 novembre, 20 h 30. > Jean-miCHeL Jarre, pop électro. épernay, Le Millésium, 1er décembre, 20 h. > arno, rock belge. reims, La Cartonnerie, 3 décembre, 20 h. > barCLay James Harvest, pop internationale. reims, Centre des Congrès, 4 décembre, 20 h 30. > Calogero, pop française. épernay, palais des Fêtes, 7 décembre, 20 h 30. > Le veLvet de rodoLPHe burger, rock. reims, La Comédie, 11 décembre, 21 h. > ConCert du nouveL an, musique classique. reims, L’opéra, 31 décembre, 20 h.

MusiQue

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