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IONIS MAG NUMÉRO 3 - SEPTEMBRE - NOVEMBRE 2008 ISG - ISEG - ICS Bégué - ISEFAC BACHELOR - ISEFAC ALTERNANCE- ISTH - EPITA - ESME Sudria - EPITECH - IPSA - SUP BIOTECH - E-ARTSUP - ETNA - IONIS TUTORING Étudiants, ils ont déjà créé leur entreprise PAGES 8/11 PORTRAITS Des étudiants aux 4 coins du monde PAGES 12/14 Le concept novateur de Valeur Ajoutée PAGES 4/5 L’ISEG INNOVE Retrouvez toute lʼactualité au coeur des écoles PAGES 16/26 UN GROUPE QUI BOUGE Franck TAPIRO, ancien ISG et publicitaire répond aux questions de IONIS MAG PAGE 29 INTERVIEW

NUMÉRO 3 SEPTEMBRE - NOVEMBRE 2008 - Pyrum

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Page 1: NUMÉRO 3 SEPTEMBRE - NOVEMBRE 2008 - Pyrum

IIOONNIISS MMAAGGNUMÉRO 3 - SEPTEMBRE - NOVEMBRE 2008

ISG - ISEG - ICS Bégué - ISEFAC BACHELOR - ISEFAC ALTERNANCE - ISTH - EPITA - ESME Sudria - EPITECH - IPSA - SUP BIOTECH - E-ARTSUP - ETNA - IONIS TUTORING

Étudiants, ils ont déjàcréé leur entreprise

PAGES 8/11

PORTRAITS

Des étudiants aux4 coins du monde

PAGES 12/14

Le concept novateurde Valeur Ajoutée

PAGES 4/5

L’ISEG INNOVERetrouvez toute lʼactualitéau coeur des écoles

PAGES 16/26

UN GROUPE QUI BOUGEFranck TAPIRO, ancien ISGet publicitaire répond auxquestions de IONIS MAG

PAGE 29

INTERVIEW

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IONIS TUTORINGle soutien scolaire tel qu’il devrait être.

www.ionis-tutoring.fr123, rue de Longchamp - 75016 PARIS - 01 47 04 20 00

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IONIS Tutoring c’est le soutien scolaire adapté aux besoins de votre enfant. C’est lacombinaison du soutien scolaire et du coaching à domicile pour qu’il dépasse sesblocages et progresse durablement. Les coach-enseignants IONIS Tutoring sont sélectionnés parmi les meilleurs élèves des 15 écoles du groupe IONIS, 1er groupe d’enseignement supérieur privé en France (ISG, ISEG, EPITA, ESME SUDRIA…).

Page 3: NUMÉRO 3 SEPTEMBRE - NOVEMBRE 2008 - Pyrum

IONIS MAG 03SEPTEMBRE - NOVEMBRE 2008

S’il est une pé-riode dans l’an-née qui illustre

parfaitement l’espritdu Groupe IONIS,c’est incontestable-ment celle de la ren-trée. Quelle que soitl’école, on assiste à

un renouveau construit sur une fructueuseconfrontation entre ce qu’il faut maintenir etce qu’il faut changer.

C’est, à l’image des entreprises d’aujourd’hui,la preuve d’une volonté d’harmoniser uncertain conservatisme et l’esprit d’innova-tion. Il faut simplement appliquer la bonneorientation à chaque élément de l’ensemble.Le conservatisme est relié à notre désir decréer un esprit durable pour chaque école,un rassemblement autour de valeurs fonda-mentales et qui ne se modifient pas au grédes modes ou des orientations des media.

Nos principes structurants sont là pour resteret même pour se développer : harmoniser lesconnaissances et les compétences ; l’idée toutesimple qu’une Ecole c’est aussi un lieu destructuration d’une personnalité ; l’impor-tance de l’entreprise et la familiarisation à cetunivers dès la première année ; l’activisme desétudiants au sein de l’école comme facteur dela construction d’un réseau utile par la suite ;l’ouverture permanente au Monde et aux au-tres ; l’idée simple qu’à force de travail et d’ac-compagnement on peut transformer un élèvemoyen en un excellent diplômé et un cadred’entreprise de haut niveau.

Conserver vivants de tels principes compte,mais notre liberté d’entrepreneur et notresens de l’initiative nous poussent à resteren permanence devant. Nous devons nousdemander si nous ne pouvons pas fairemieux, si nous ne pouvons pas apporterplus à nos étudiants, si nous ne pouvonspas accomplir toujours mieux notre voca-tion pédagogique…

Dès septembre 2008, notre « machine àcréer et à innover » portera une fois encoreses fruits, sinon comment garantir à nos étu-diants un premier emploi de haute qualitéet les clés pour s’adapter avec succès et du-rablement aux mutations permanentes des

secteurs des technologies, de l’informatique,du commerce ou du marketing.

Nous aurons finalisé l’organisation nationaled’Epitech, l’Ecole de l’expertise informa-tique, en disposant pour l’école parisienned’une dizaine d’antennes régionales qui per-mettent aux étudiants d’accomplir les troispremières années du cursus.

Dans une optique proche nous amplifieronsla notion originale de Valeur Ajoutée dansles 7 Ecoles qui composent l’ISEG enFrance. Chacune développe une expertisesectorielle en phase avec les traditions et besoins de sa région à l’aide d’outils pédago-giques qui sortent des « sentiers battus ».

Cette rentrée verra également le lancementdes MBA spécialisés de l’ISG. Une quinzainede formations de haut niveau seront desti-nées aux étudiants ou aux salariés à la recherche d’une meilleure adaptation auxmutations des secteurs et à un enrichisse-ment notable de leur cursus.

Dans le domaine des formations courtes etprofessionnalisantes (par le niveau bachelorou par la formation en alternance) nous ren-forcerons également la marque Isefac dontles résultats actuels démontrent toutes lespotentialités.

Mais la rentrée 2008 est également placéesous le signe de l’innovation et de l’engage-ment pour l’entreprise elle-même.

D’une part nous allons amplifier l’initiativeprise l’année dernière dans le domaine ducoaching et du soutien scolaire à domicilepour les collégiens et les lycéens avec IONISTutoring.

D’autre part nous allons amplifier les initiativesmenées avec CHK depuis 3 ans. Partenaire dela Cité de la Réussite en 2008 à la Sorbonne etau Sénat, nous le serons à nouveau les 18 et19 octobre 2008 avec l’Université de la Terredans le cadre de l’UNESCO.

Enfin, la rentrée 2008 marquera le lance-ment de IONIS Corporate Learning, l’entitédu Groupe qui prendra en charge, en parte-nariats très étroits avec les expertises de nosEcoles, les domaines de la formation per-manente et continue.

En attendant la suite… Bonne rentrée àtoutes et à tous.

UNE RENTRÉE SOUS LE SIGNE DE L’INNOVATION...EditoPAR M. SELLAM, PRÉSIDENT DE IONIS EDUCATION GROUP

Directeur de la rédaction :Marc DrillechRédaction :

Elyse Pérusseau Charlotte Place

Conception graphique :Anaïs Leimacher

IONIS EDUCATION GROUP2, rue des Quatre fils - 75003 ParisTél.: 01.44.54.13.06Fax: 01.42.71.15.21Site: www.ionis-group.com/Retrouvez les news quotidiennes sur IONIS ONLINESite: www.ionis-online.com/

IIOONNIISS [email protected]

[email protected]@ionis-group.com

[email protected]

01.44.54.13.10

01.44.54.30.2701.44.54.30.26

01.44.54.13.07

VALEUR AJOUTÉE DU GROUPE ISEG1 groupe d’écoles, 3 programmes,

7 valeurs ajoutées

PAGES 04/05

LA PRÉPA INTELLIGENTE

UN GROUPE QUI BOUGE

Une actualité forte pour le Groupe et

ses écoles. Retrouvez les actions à

venir, les partenariats, les projets en

cours ...

PAGES 16/26

ENCORE ÉTUDIANTS...

Interview de Janine PINTO,

Directrice de l’ISTH

PAGE 06

QUE DEVIENNENT-ILS ?Les dernières nominations

PAGE 31

LES ANCIENS À L’HONNEUR

...ET DÉJÀ ENTREPRENEURS

Portraits de jeunes créateurs

d’entreprise

PAGES 08/11

Thierry ANDRIEUX, ICS Bégué

David ALLAMAN, ISEG

Franck TAPIRO, ISG

PAGE 28/29

S O M M A I R E

DES ÉTUDIANTSAUX 4 COINS DU MONDE

De Melbourne à Taïwan en passant

par Prague, ils y étaient.

PAGES 12/14

À CHACUN SA RÉUSSITEInterview de Siham BEN SALEM,

Directrice de l’ISEFAC

PAGE 27

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04 IONIS MAGSEPTEMBRE - NOVEMBRE 2008

L’ISEG, une des Business School du Groupe IONIS, a la particularité d’être implanté dans 7 grandes villes de France (Paris,Bordeaux, Lille, Lyon, Nantes, Strasbourg et Toulouse) et de développer dans chacune d’entre elles une expertise locale. Ce concept novateur appelé Valeur Ajoutée permet à tous les étudiants de découvrir et/ou d’approfondir le secteur économiquede référence de leur région. Cette approche est un excellent moyen pour créer une proximité et une relation durable avec lesacteurs du tissu économique local, permettant ainsi d’offrir aux étudiants l’opportunité de stages et/ou d’emplois. Dans chaqueville la Valeur Ajoutée prend tout son sens avec l’organisation de différents évènements, de nombreuses rencontres avec lesacteurs de leur région. De plus le blog dédié à la thématique de la ville, et géré par les étudiants, permet à chacun de trou-ver toutes les informations relatives à la thématique. Ainsi à titre d’exemple, l’ISEG Paris s’intéresse à l’univers de la mode,l’ISEG Bordeaux à celui de l’oenologie, l’ISEG Nantes à celui de l’environnement...

BORDEAUX ET L’UNIVERS DE L’ŒNOLOGIE ET DE LA GASTRONOMIEL'ISEG Bordeaux a choisi tout naturellement de mettre en avant les nouvelles tendances de la gastronomie et du vin. Le vignoble bordelaisoffre un terrain d'application rêvé pour les étudiants. De plus la concur-rence internationale, que rencontrent les vins français, soulève des pro-blématiques que seule une approche marketing et des méthodes degestion nouvelles comme mettre en place une communication media,une stratégie de prix, un positionnement produit, une amélioration dupackaging, peuvent permettre à la France de garder sa place de leader surce marché en pleine mutation.

Pour ce faire, l’ISEG Bordeaux donne aux étudiants, grâce à une vie associative très active, la possibilité de découvrir et de se familiariser avecl’univers du vin, de la culture à la dégustation. Le Club d'œnologie VINISEG organise régulièrement des dégustations, des évènements ; uneassiduité qui paye puisqu’une équipe du Club à été sélectionnée deuxannées consécutives au concours parisien de l'International UniversityTasting Competition de Pol Roger. De plus, chaque année est organisél'événement “La Victoire à Table” qui connaît un véritable succès tantpar le nombre de visiteurs que par la qualité des participants.

Toutes ces news et les conseils pratiques se retrouvent sur le Blog “Wine&Food” qui connait un grand succès dans le petit monde du goût. Il a per-mis de tisser des liens avec différentes associations et organisations profes-sionnelles (l'AAPrA, L'Alliance des Crus Bourgeois, Quai des Saveurs etc.).

LILLE ET L’UNIVERS DU NUMÉRIQUE L’ISEG Lille a choisi de mettre en avant les nouvelles technolo-gies, plus globalement l’Univers numérique, car la région Nord-Pas de Calais connaît une vraie dynamique dans ce secteur. Larégion veut développer son image de modernité et d'innovationqui passe aujourd’hui essentiellement par la place accordée aunumérique. La politique régionale encourage les divers acteurscomme les entreprises privées ou publiques, les institutions locales, l’enseignement, le monde associatif, qui souhaitent fairedes Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communi-cation (NTIC) un axe majeur de développement économique. C’est dans ce cadre que l’ISEG Lille a décidé de se spécialiserdans cet univers porteur d’avenir. Pour s’inscrire activementdans cette dynamique, l’ISEG permet aux étudiants d’être à lapointe, par les enseignements, les rencontres professionnelles,du secteur High Tech.

De nombreuses participations à des conférences professionnellessont organisées tout au long de l’année, ainsi que lors de mani-festations telles que le Festival Multimédia, la fête de l’Internet.Autant d'actions qui favorisent l'intégration des étudiants dansle tissu économique régional tout en leur apportant une vraieValeur Ajoutée dans le secteur mouvant qu’est le High Tech.Toutes les inforamtions sont disponibles sur son blog “des mé-dias numériques et du e-business”.

VALEUR AJOUTÉE À L’ISEG

PARIS ET L’UNIVERS DE LA MODEImplanté dans la capitale mondiale de la création, l’ISEGParis a tout naturellement fait du secteur du Luxe et dela Mode sa Valeur Ajoutée. Cet univers représente l’unedes industries les plus performantes de l’économie fran-çaise, notamment en terme d’exportation. Le secteur estdonc en grande demande de jeunes passionnés, formésaux nouveaux métiers dont la mode a besoin comme lemarketing, la gestion, le management et bien sûr le com-merce international. C’est pourquoi l’ISEG Paris pro-pose, aux étudiants qui le souhaitent, d’approcherl’univers des entreprises du Luxe et de la Mode en réa-lisant un projet économique ciblé sur ce secteur et encréant des opportunités de stages et/ou d’emplois, grâce

aux partenariats signés avec de grandes enseignes dusecteur. Pour donner “vie” à cette Valeur Ajoutée, chaqueannée les étudiants organisent au sein de l’école, dans le cadre de la Semaine Évènementielle, toute une séried’actions qui permettent de découvrir les différentes facettes de l’univers du luxe et de la mode. Pendant plusieurs jours sont organisés : défilés de mode, ateliersde relooking, studio de pub…

“Les mordus” de mode pourront se rendre sur le blog“Tendances Capitales”, créé et géré par des étudiants del’école. Il est le lieu d’expression et d’échanges, destinéaux acteurs et aux passionnés de l’Univers des tendances,de la mode et du luxe. Il regroupe une sélection d’infor-mations pratiques, pertinentes et dans l’air du temps.

LE CONCEPT NOVATEUR DE

UN GROUPE D’ÉCOLES, 3 PROGRAMMES, 7 VALEURS AJOUTÉES.

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LYON ET L’UNIVERS DES ARTS ET DES BIENS CULTURELSEn plein cœur de la ville classée au patrimoine mondial del’UNESCO, l’ISEG Lyon n’a pas hésité pour orienter sa Valeur Ajoutéesur la thématique de l’art et de la culture. Les étudiants découvri-ront une vraie dimension culturelle dans leurs programmes. Deplus la vie associative, très active, permet à chaque étudiant d’ap-préhender tous les aspects de la culture: c'est-à-dire l’économie, lagestion d’un évènement, l’importance de l’organisation… L’asso-ciation “Art et Culture” gérée chaque année par une nouvelleéquipe, anime une saison culturelle composée d’activités très di-verses allant des cours de danse, au théâtre en passant par des ate-liers de percussions. Le temps fort de l’association repose engrande partie sur la Semaine Évènementielle où sont organisés

de nombreux ateliers en partenariat avec des professionnels dusecteur culturel. Concerts, pièces de théâtre, expos et manifestations sont unexcellent moyen pour aller à la rencontre des artistes, décou-vrir les nombreux lieux consacrés à l’art et développer sesconnaissances. De plus l’association accompagne des créations ar-tistiques et musicales sans préjugés.

Chacun pourra trouver son mode d’expression. Pour ceux quisont passionnés par l’écriture, le blog”ArtYtude” pourra être unpremier support d’expression. Cette plateforme permet à tousles internautes de connaître les bons plans culturels sur Lyonet dans la région, d’obtenir des études de marché sur le sec-teur. Bref un bel outil pour les amateurs de culture.

TOULOUSE ET LES UNIVERS ASSOCIATIFS ET HUMANITAIRESDepuis 30 ans, le mouvement associatif enFrance fait preuve d’une vitalité remarquable.La région Midi-Pyrénées et la ville de Toulousese veulent le fer de lance de ce dynamisme quicontribue au développement social, humain,culturel, mais aussi économique de la région.La dernière étude de la CRESS (Chambre Ré-gionale de l’Economie Sociale et Solidaire)comptabilise à l’heure actuelle 11 000 établis-

sements employeurs et 100 000 salariés soit11% de l’emploi salarié régional dans le sec-teur associatif..

L’ ISEG Toulouse a souhaité amener ses étudiantsà s’interroger sur le développement de ce mou-vement, à réfléchir sur l’organisation des associa-tions, leur source de financement et leur impactéconomique. L’objectif est également de leursfaire prendre conscience des différentes oppor-tunités d’emploi qu’offrent de telles structures,au point de vue marketing, communication,

finance. En effet, ce secteur en pleine expan-sion a besoin de professionnels pour se déve-lopper.La découverte du secteur économique associa-tif et humanitaire constitue un excellent ter-rain d'expression et d’apprentissage de la vieprofessionnelle dans le cadre de véritables ré-ponses à des questions de société diverses etvariées. Retrouvez toutes les informations surle blog “Économie des univers associatifs ethumanitaires”.

NANTES ET L’ENVIRONNEMENTL’ISEG Nantes est la seule implantation sur le littoral du Groupe. Selondifférents sondages (Détente consultant, COC conseils…) le premierfacteur d’attractivité de la ville de Nantes est l’environnement. En effetNantes est la 1ère ville du grand Ouest qui met un point d’honneur àconcilier développement économique et protection de l’environnement.C’est donc tout naturellement que l’ISEG Nantes s’est axé sur la problé-matique de l’environnement considérée aujourd’hui comme un para-mètre incontournable dans la prise de décision professionnelle.

L’école, par sa Valeur Ajoutée, tente de fournir un éclairage sur lesquestions environnementales, préoccupation incontournable pourles entreprises. Sont abordés en cours et au travers de projetsconcrets associatifs, l’importance des énergies renouvelables, l’éco citoyenneté, le tri sélectif, le recyclage…L’ école a pour vocation deformer certes des futurs managers, entrepreneurs, mais surtout deshommes responsables et sensibles aux problématiques de l’envi-ronnement.

Tous les évènements de l’école et de ses associations se trouvent sur le blog très actif “Si t’es Planète”. Un support riche en contenu sur l’actualité du grand Ouest français tenu par des étudiants amoureux de l’écologie.

STRASBOURG ET «L’ECONOMIE DES SPORTS ET DES LOISIRS »Depuis 1989, date de son implantation à Strasbourg, l’ISEG asigné un partenariat avec le Racing Club de Strasbourg. Cetteproximité avec le milieu sportif l’a conduit à en faire sa ValeurAjoutée. Au-delà des vertus que développe la pratique spor-tive, la découverte du secteur économique du Sports et des Loi-sirs, de ses spécificités et de ses métiers constitue un excellentterrain d'apprentissage de la vie professionnelle. Les étudiantsde Strasbourg pourront donc se spécialiser dans le marketingsportif, la stratégie et la gestion de marque, le sponsoring, ledroit relatif au sport, la communication et le management desressources humaines.

Le partenariat avec le Club est aussi le moyen de réaliser denombreux projets comme des études de marché relatives à lacampagne d’abonnement du RCS, l’élaboration d’une base dedonnées des équipementiers sportifs, une approche compara-tive des sites Internet des clubs professionnels, la création dudiaporama du Centre de Formation du RCS, l’organisation detournois sportifs, de conférences, la création d'un site Sport etSanté.

Les projets ne sont pas en reste et tous les sports sont à l’honneur : rallyes, tennis, danse, football….

Les associations d’étudiants créent chaque année un guide desloisirs, des rencontres avec des managers et soutiennent denombreux projets comme le 4L Trophy (raid humanitaire au Maroc), Tandem à vélo de France jusqu’en Thaïlande avecles fonds reversés à une école thaïlandaise. Mais l’ISEG Stras-bourg soutient et accompagne aussi les étudiants-sportifs dehaut niveau… dont vous pourrez retrouver l’actualité sur leblog évocateur “Sur le Terrain”.

VALEUR AJOUTÉE À L’ISEG

IONIS MAG 05SEPTEMBRE - NOVEMBRE 2008

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06 IONIS MAGSEPTEMBRE - NOVEMBRE 2008

ISTH, LA PRÉPA INTELLIGENTE

IInntteerrvviieeww ddee Janine PINTO,DDiirreeccttrriiccee ddee ll’’IISSTTHH

L’ISTH existe depuis plus de 50 ans,cette longévité a-t-elle un rapportparticulier avec le corps enseignant ?

Je dirai que le facteur de longévité “vi-sible” est effectivement constitué deprofesseurs reconnus dans les sec-teurs des relations internationales et dela diplomatie comme Messieurs ElikiaM’Bokolo, Délégué par l’ONU commeobservateur aux Elections Démocra-tiques du Congo en Novembre dernier,Oliver Morel et Jean-Paul Kalfaian Enarques, Jean-François Bossy. Il y aaussi des auteurs renommés qui ontpublié pour l’ISTH tels MessieursEmmanuel Maury, Administrateur del’Assemblée Nationale et PhilippeMoreau de Farges, Conseiller aux affaires étrangères.

Chez les anciens élèves nous en avonsquelques un d’emblématiques entreautre Fabien Fichaux, actuellementProfesseur à Sciences Po. et auteur denombreux ouvrages; Bruno Lehnischayant réussi le concours d’Administra-teur au Sénat; Romain Grau triplement

diplômé de Sciences Po, deHEC et de l’ENA, ayanttravaillé à Bercy auxcotés de Jean-François Coppé,Sofia Guelattijeune romancière de22ans et Bruno Perl,Analyste financierpour Dior à New York.

Quelles sont lesnouvelles forma-tions que vousproposez? Pour la rentrée2 0 0 8 - 2 0 0 9 ,l’innovation estau rendez-vousà l’ISTH :

• Une classed’Hypokhâgneoption AL pourles étudiants dé-

sirant préparer les IEP dès la fin de la1ère année, les concours du CELSA,des IEP, et des Grandes Ecoles deCommerce en fin de 2ème année.

• Une préparation Sciences Popour les Terminales se déroulant toutau long de l’année le samedi après-midi à raison de 2 matières sur 4 al-ternées un samedi sur deux. (CultureGénérale – Histoire – Anglais –Epreuve sur documents).

• Trois nouveaux stages à l’inten-tion des classes de Premières:

- Une semaine en février en fin desemestre : des révisions s’imposentdans les 3 matières principales selonles sections Français, Anglais, Maths(choisir 2 ou 3 matières).

- Une semaine à Pâques pour unepréparation spécifique au Bac defrançais.

- Une semaine fin-août avec desstages de pré-rentrée pour bien abor-der la classe de Terminale avec intro-duction à la philosophie, méthode enhistoire, maths et révisions en anglais.

Pour être étudiant à l’ISTH, faut-ilavoir un profil particulier?Parce que les programmes sont char-gés, l’étudiant à l’ISTH doit répondreaux critères d’objectivité, d’ouverture,de connaissance, de tolérance et... deSANTÉ!

Pourriez-vous nous donner les tauxde réussite de vos étudiants dansles différentes filières?Pour les préparations aux GrandesEcoles de Commerce, 80% de nosétudiants intègrent une école, dont50% sur Paris.

Pour Sciences Po 20% de nos élèvesintègrent l’école parisienne en 1ère

ou 2ème année et 50% en master.

Pour les IEP de Province, nousavons un taux de réussite d’au moins65% pour l’entrée en 1ère et 2ème

année et 75% en master.

Pour finir, pour les admissions pa-rallèles à Bac+2+3+4 pour HEC,ESCP/EAP, TREMPLIN le taux deréussite est de 90%.

L’ISTH est une prépa efficace.Qu’est ce qui vous différencie desautres classes prépa ?Tout d’abord, l’ISTH en tant queGrande Prépa, se doit d’être efficace :

• par son taux de réussite élevé auxexamens et concours depuis 1954

• par sa sélection intelligente, qui détecte les bons potentiels. Voici pour les points communs à toutegrande Prépa : sélection et réussite !

L’ISTH se distingue par 2 dimensions,ce que j’appelle:

• notre côté créateur ! J’aime à com-parer l’ISTH à la haute couture face àla confection de masse. En effet, nousavons des formations à la fois trèspointues et uniques comme notreprépa semestrielle aux IEP à Bac+1.Elle commence en janvier avec enmajorité des préparationnaires quisouhaitent se réorienter par rapportau contenu des matières qu’ils ontsuivies au premier trimestre en Hy-pokhâgne, en prépa Commerciale, enMPSI, ou autre...

• Notre originalité ! En effet, l’as-pect institutionnel de l’ISTH nous apermis de créer une 2ème année (L2)qui prépare au CELSA, une 3ème

année (L3) qui prépare aux Ecoles deJournalisme, tout en ayant signé desConventions Universitaires à Bac+2et Bac+3 avec Paris I Panthéon Sor-bonne, Paris X Nanterre.

Aujourd’hui de quoi êtes vous leplus fière ?Je suis fière de la réussite de nosétudiants. Je suis fière des valeursculturelles de l’ISTH qui n’ont paschangé depuis 1954. Je suis fière denotre équipe qui adhère entièrementà un projet pédagogique fort !

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08 IONIS MAGSEPTEMBRE - NOVEMBRE 2008

ENCORE ÉTUDIANTS...

Vous avez monté votre société paral-lèlement à vos études. Commentavez-vous réussi à allier les 2 ?

Notre projet a vu le jour il y a environdeux ans. Alors en début de SUP4,nous avons commencé un grand tra-vail de recherche. Nos premiers ren-dez-vous d'affaires se sont viteprésentés à l'horizon. Nous prenionsce projet comme un hobby. Certainsvont jouer au tennis ou se promener,nous, nous nous occupions dePyrum. Les deux jours libres en 4ème

année nous ont beaucoup aidésd'un point de vue “organisation”.La phase la plus difficile a été d'alliernotre stage de fin d'année et notre se-conde "vie professionnelle".

Notre firme existe maintenant de-puis le 3 septembre 2007, quelquesjours avant le début de notre annéeSUP5. Les cours se déroulant les ven-dredis et samedis, nous avions le

reste de la semaine à consacrer ànotre projet. La journée: Pyrum,tard le soir: Assignments... À partquelques coups de téléphone à pas-ser entre deux cours, nous arrivions àgérer le tout. Cependant, lorsquenous sommes partis pour New York,en février, nous avons pris consciencede toute l’importance de la commu-nication. Tous les membres de notreéquipe devaient être au courant detout. Notre machine-test étant alorsen construction, nous nous devionsd'avoir le plus d'informations possi-ble pour les communiquer... et sur-tout d’obtenir quelques photos de

l'avancement des travaux ! En ce moment, nous travaillons tousles jours à la finalisation de notre ma-chine. La rédaction de notre thèse estsouvent laissée de côté, mais celle-cisera obligatoirement finie à temps.

Concrètement expliquez nous enquoi consiste votre société - PyrumInnovations?

Pyrum Innovations détient l'uniqueprocédé rendant la pyrolyse depneus (et toute autre matière poly-mère) possible et rentable en taille in-dustrielle. La pyrolyse est unmoyen de chauffer un produit à detrès hautes températures. Le butest simple: transformer un pneu enressources indispensables. Ces res-sources sont entre autres: de l'acier,du textile, du coke, du noir de car-bone, du fioul, du diesel, de l'essenceet du gaz naturel. Il nous est égale-ment possible de revendre de l'éner-gie électrique ainsi que de la chaleur.Notre usine est dite propre à99,9%. La machine est autonome,elle s'autoalimente en énergie. Lesseules émissions sont celles rejetéespar un moteur 4 cylindres fonction-nant au gaz, à très bas régime. End'autres termes, notre activité pol-lue autant qu'une Clio GPL atten-dant que le feu passe au vert.

Vous étiez déjà sensibles à la pro-blématique environnementale?Comment est né le projet ?

Nous avons toujours été sensiblesaux problématiques de l’environ-nement. Je crois qu'aujourd'hui, toutle monde l'est, car nous avons ététrop loin dans la négligence de notreenvironnement. Le but de notre évo-lution n'est-il pas de donner une exis-

tence meilleure à nos enfants? Cecipasse également par l'amélioration (oudu moins la conservation) de notre ca-pital environnemental. L'Europe elle-même en est consciente aujourd’hui.Le projet est né d'une rencontre entrele père de mon associé Pascal Klein etun inventeur d'une soixantaine d'an-nées. Ce dernier a passé toute sa viedans le souci de trouver un moyen derecycler un pneu (et toute autre ma-tière polymère) de manière écologique.

Tous les 2 vous avez fait l’ISEG, enquoi votre formation vous a-t-elleaidée à monter un tel projet ?

La formation en elle même nous aété bénéfique. Nous avions la possi-bilité d'appliquer un certain nombrede concepts étudiés en classe. Le sou-tien des enseignants de l'ISEGStrasbourg nous a beaucoup aidé.Ils ont toujours trouvé le temps de ré-pondre à nos questions. Certainsmême nous ont conseillé dans l'éla-boration d'un premier jet de notrebusiness plan. L'ISEG Strasbourg a une équipe d'enseignants de trèsbonne qualité, à l’écoute de leurs étudiants.

Une entreprise de ce type a dû demander beaucoup d’investisse-ments? Comment avez-vous réussi àfinancer votre société ?

Le financement de toutes nos activi-tés a souvent été un très gros pro-blème. En effet, les liquiditésdemandées pour une telle entreprisesont très importantes. C'est pour celaque nous avons fait une demande àOSEO Innovations, organisme ai-dant les entreprises innovantes àdévelopper leur projet, devenunotre premier partenaire. Après 6

... ET DÉJÀ ENTREPRENEURSJULIEN DOSSMANN ET PASCAL KLEIN,2 étudiants de l’ISEG STRASBOURG, sensibles aux pro-blématiques de l’environnement créent Pyrum Innova-tions*, qui détient l’unique procédé rendant la pyrolysede pneus possible et rentable en taille insdustrielle.Les pneus chauffés à très haute température se transfor-ment en ressources indispensables, dans le respect totalde l’environnement.

Pascal KLEIN et Julien DOSSMAN

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IONIS MAG 09SEPTEMBRE - NOVEMBRE 2008

mois d'études de notre cas et de nom-breuses visites au CNRS ou à l'INPI,notre dossier a été retenu. Ces fondsseront alors remboursables à taux0 en cas de succès du projet.Pour la réalisation de la machine-test,les fonds d'OSEO n'ont pas été suffi-sants, nous avons dû, les quatre asso-ciés de départ (Pascal, Michael,Stephan et moi même) investir denotre propre argent pour que le pro-jet se réalise enfin. Par ailleurs, notreinvestisseur potentiel pour l'étapesupérieure (construction d'usines deproduction) sont les AGF. Ils ont égale-ment décidé de nous aider financière-ment pour toute la phase test.

À qui s’adresse ce service?

Ce service ne s'adresse qu'aux entre-prises. Les manufacturiers de pneusétant responsables du retraitement deleur production, c'est avec leur filiale

commune "Aliapur" que nous allonsmajoritairement traiter. La revente de notre production se fera égalementà travers d'autres partenaires entre-prises.

Quelles sont vos objectifs à 6 moiset n+1 ?

Le démarrage de notre usine piloteest prévue le 3 septembre pro-chain. L'inauguration officielle sedéroulera au courant du mois d'oc-tobre. Nous nous laissons 6 moispour mettre en place de nouveauxpartenariats avec nos collaborateursfinanciers. À n+1, nous espérons que l'usinede production sera quasi achevée(mise en route planifiée pour début2010)... et pourquoi pas, avoir venduquelques licences de production.Beaucoup de monde s'intéresse deprès à notre projet.

Quels conseils donneriez-vous auxIsegiens qui souhaitent monter leurentreprise ?

Les études, ce n'est pas tout. On peutêtre très bon étudiant sans pour au-tant réussir à monter sa propre"boîte". En ce qui me concerne, j'aitoujours été l'étudiant moyen. C'estla volonté qui compte. Il faut vivreson projet à 200%. C'est quand onest convaincu de soi même que l'onarrive à convaincre les autres. Ca n'ar-rive pas qu'aux autres. Chaque projeten vaut la peine! Et surtout, ne pas sedécourager, même si l'on nous claquela porte au nez. Ce n'est qu'en persé-vérant que l'on arrive à un résultat.Une phrase qui m'aide beaucoupvient de mon père: "Il faut être dif-férent pour réussir".

*www.pyrum.net

“Ayant eu la chance de vivre à proximitédes axes de pistes d'un aérodrome(Lognes-Emerainville), je passais mesweek-ends sur cette plate-forme admi-rant les aéronefs. J'ai aussi eu l'opportunité de rencontrer,très jeune, un ancien pilote instructeurdans l'US Air Force. Il me racontait sesmissions et ses voyages. Et il m’apporteaujourd’hui de précieux conseils dansle cadre de mon projet.Il me fallait bien sûr des compé-tences techniques et scientifiquespour construire cet aéronef, c’estpourquoi j'ai intégré l'IPSA sur titre,après un DUT Génie Thermique etEnergie. Cette expérience m'a permisd'acquérir un certain nombre de valeursessentielles en aviation, comme : la ri-gueur, le respect de la réglementation,la capacité à se remettre en question. À partir de ce moment, j'ai cherché à

obtenir plus d'informations sur la situa-tion des aéroclubs en termes de nom-bre de licenciés, de nombre d'aéronefsen France et les modèles utilisés. Je mesuis aussi informé auprès de la Direc-tion Générale de l'Aviation Civile et duBureau Enquêtes Accident. L'étude demarché, puis le cahier des chargesont mis en lumière le besoin d'avoirun aéronef monomoteur léger et po-lyvalent.Les aéronefs d'aujourd'hui doivent ré-pondre aux besoins des aéroclubs maisaussi aux normes environnementales(nuisance, écologie, consommation decarburant...). Compte tenu de la nature du projet, j'aisouhaité réaliser une année de césureafin de me consacrer entièrement auprojet et de rechercher des partenariatsindustriels et pédagogiques. Chacun de mes stages va contribuer à

l'avancement du projet. L'un portantsur l'aérodynamique et l'autre sur la fa-brication de voiliers transocéaniques.Mon séjour en Australie sera un exel-lent moyen d'acquérir un niveau d'an-glais correct et de rencontrer desentreprises aéronautiques.Toute l’année je resterai en contact avecles personnes travaillant sur le projet etles partenaires.”

UN RÊVE PREND SON ENVOL, RÉALISATION D’UN AÉRONEF

Avec le soutien de son école, l’IPSA, FRANÇOIS DEPARDIEU, se lance dans laréalisation d’un aéronef de tourisme. La conception d'un aéronef est une en-treprise très complexe, qui nécessite passion, compétences techniques, etétudes de marché...

modèle de l’aéronef

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10 IONIS MAGSEPTEMBRE - NOVEMBRE 2008

Comment est né ce projet?

Tous les 6 nous avons eu la chance depouvoir partir en Chine, dans lecadre de nos études et particuliè-rement dans le cadre de notre PFE(Projet de Fin d'Etude), pendant 10mois, pour apprendre le chinois etcontinuer notre cursus d'informa-tique. Une fois dans le pays, nousavons été confrontés à un vrai pro-blème de communication avec la po-pulation. Pour s'en sortir nousappelions nos colocataires qui arri-vaient à nous faire une traduction "on-line". De ce constat nous noussommes dit qu'il y avait peut êtrequelque chose à mettre en place.

Votre idée est donc née d'une situation concrète?

Oui d'un problème concret, qui étaitcelui d'une véritable "non compré-hension" entre nous, étudiants fran-çais et les Chinois. Après discussionnous avons pensé que nous n'étionscertainement pas les seuls à être faceà une telle situation... car les Chinois,un peu comme les Français ne sontpas de grands anglophones. Et puisl'arrivée des JO était une belle datepour lancer un tel service. C'estcomme ça qu'est née l'idée de monterune société à plusieurs.

Combien de temps s'est écoulé entrel'idée et la réalisation du projet?

Pendant les 10 mois (échelonnés sur

2 années 2006 et 2007) nous avonspassé beaucoup de temps à voir com-ment fonctionnait la Chine. Notreproche relation avec notre tuteur chi-nois nous a permis de rassembler lesinformations, de monter un businessplan et de commencer à développertoute la partie informatique en paral-lèle de nos cours. Après ces 10 mois,nous sommes rentrés en France et delà nous avons créé notre entreprise quenous avons appelé Tongo.asia. Puis enmars 2008, nous sommes retournés enChine pour monter la boite afin de pou-voir employer des traducteurs chinois.

Il faut un peu de fonds pour monterune société... Comment vous êtesvous débrouillés?

En fait on a eu la chance avec l’EPI-TECH, de pouvoir travailler 3 jourspar semaine pendant 6 mois. Nousavons pu mettre de l'argent de côtéet investir chacun 5 000€. Nousavons réussi à rassembler 30 000€de fonds propres.

Et à qui s'adresse ce service?

À toutes les personnes qui veulentaller ou qui sont en Chine pour le bu-siness et/ou le tourisme. Aujourd'huinous voyons que beaucoup “d'ex-ports” utilisent notre service. Maisnous souhaitons développer cet axeaussi avec les entreprises et pourquoipas avec les écoles qui permettent à leurs étudiants de partir pour uncertain temps.

Quels sont vos perspectives, vos ob-jectifs?

Avant tout, comme notre activité a àpeine 2 mois, nous souhaitons avoirdes clients réguliers, mettre en placedes partenariats, étendre notre réseaude traducteurs. “Le must” serait quetous les 3 mois nous puissions rajou-ter une langue que peu de personnesmaîtrise. Nous sommes en pourparleravec des personnes de nationalitérusse, coréenne et japonaise.

Concrètement, pour les gens quiveulent utiliser votre service, quelleest la procédure?

C'est assez simple, vous avez 2 méthodes:• La 1ère s'adresse aux personnes unpeu "organisées", elles vont sur le sitewww.tongo.asia/, s'inscrivent avantde partir. Leur est fourni un identi-fiant utilisable dès leur atterrissage enChine. Sur place, lorsqu'elles rencon-trent un problème elles appellent le numéro, donnent leur identifiant etsont automatiquement transférées autraducteur.• La 2ème s'adresse aux personnesn'ayant pas eu le temps de s’inscrireen France. Elles appellent le numérode Tongo.Asia, elles sélectionnentune option pendant leur appel qui lesmet directement en contact avec uneopératrice permettant de saisir leurscoordonnées bancaires pour prendreun crédit.Pour les 2 méthodes, il suffitd'avoir un téléphone portable den'importe quel pays ou d'avoir untéléphone fixe chinois.

Et les traducteurs? Ils sont dans uncall center?

Non, parce que grâce au système informatique que nous avons déve-loppé les traducteurs peuvent êtregéographiquement sur tout le terri-toire chinois, voir même pour plustard dans n'importe quel pays.

Quel est le coût?

La tranche tarifaire s'échelonne entre59cts d’euro/min et 89cts d'euro/minet le temps d'attente n'est pas facturé.

Une affaire à suivre de près.

Quelques semaines avant l’ou-verture des Jeux Olympiques, 6 étudiants de l’EPITECH (NICOLAS RIMBEAU, YUHENG, TONY DE LA MATA,DAVID THOMAS, GAËTANCOTTEREAU ET BRICE GAIL-LARD), ont décidé de surfer surla vague chinoise. Ils ont créétongo.asia, service de traduc-tion par téléphone permettantaux Français en visite en Chine,de comprendre et de se fairecomprendre par les Chinois,quel que soit le lieu ou l’heure !Aujourd’hui ils répondent à nosquestions.

ENCORE ÉTUDIANTS...

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IONIS MAG 11SEPTEMBRE - NOVEMBRE 2008

... ET DÉJÀ ENTREPRENEURS

Depuis maintenant un an et demi, cethyperactif, comme il se décrit, est enconstante "recherche de bonnes idées".Il a "besoin de créer des choses" et se"voit mal aller chaque jour au travailpour faire la même chose". En quête de l'idée qui va lui permet-tre de lancer une première activité du-rable, qui elle-même lui permettra d'en

créer d'autres, cet entrepreneur dansl'âme a su tirer partie des connais-sances acquises à Sup'Biotech. Àpartir d'une manipulation qu'il mai-trise parfaitement, il peut réaliser leportrait génétique de n'importequelle personne, animal, fruit,plante... Un peu d'ADN, une photo-copieuse (très spéciale !), un bon logi-ciel de retouche d'image, et le tour estjoué !"Après 2 ans de pharma et la formationSup'Biotech, je compte bien dévelop-per le créneau des biotechnologies, ledomaine du futur, qui j’en suis sure,

vont intéresser de plus en plus l'éco-nomie et pourquoi pas le milieu del'art : je suis confiant." Après cettephase de lancement, Guillaumecompte proposer des portraits person-nalisés, avant de passer à autre chose...

Le protocole parait simple mais il n'estpas à la portée de tout le monde. Aussi,le coût de la manipulation l'empêchepour le moment de faire des portraitsgénétiques personnalisés. Dans unpremier temps, il propose des "Au-toportraits" de fruits, de fleurs ou depapillons. Ceux-ci pouvant être per-sonnalisés lors de la phase de retouchenumérique.

Allez jetter un coup d’oeuil surwww.biohazart.fr

BIOHAZ’ART LE DESIGN CHIC ET BIO OU L'ART DE LA GÉNÉTIQUE.

P a s s i o n n éd'œnologie, etempressé demettre en ap-plication sescompétences

acquises à l’école et lors de ses stages,Paul-Antoine Lhotellier, décide enjanvier dernier de se lancer dans unegrande aventure avec son frère Pier-rick Lhotellier: celle de monter leurpropre affaire de commercialisation devin sous le nom Paul & P.

Après étude et analyse de marché, faitepar Paul Antoine, grâce à son expertisemarketing acquise à l’ISEG, les 2 en-trepreneurs ont décidé de toucher lesfemmes modernes, amatrices ou

curieuses d’œnologie (cible en pleineexpansion). Ils ont donc créé la gamme«Désir» dans laquelle on peut trouver2 vins blancs, un Chardonnay et unViognier qui allient subtilité, finesse,modernité et respect de la typicité duterroir français. Pour une qualité irré-prochable, Paul-Antoine et Pierrickont élaboré leurs vins en partenariatavec l’un des plus importants vigno-bles du Languedoc, rigoureusementsélectionné et vinifié afin d'offrir onc-tuosité et finesse propres au stylePaul &P.

Après une grande soirée de lancementde leur gamme « Désir » lors de LaNuit ISEG organisée par le BDE del'ISEG Toulouse, les 2 entrepreneurs ontpour objectif premier de référencer leurgamme sur le marché national, pour leréseau CHR puis de faire découvrir ceconcept et de le développer à l’étranger,notamment aux Etats Unis

Les amatrices pourront retrouver toutesles informations et l’actualité sur le sitewww.paulandp.com

Paul-Antoine LHOTELLIER et Pierrick LHOTELLIER

Lumière sur.... PAUL-ANTOINE LHOTELLIER, étudiant à l’ISEG Tou-

louse en 4ème année, créateur de Paul & P, vin résolument féminin.

GUILLAUME CHARNIER, étudiant à Sup'Biotech, propose des portraits génétiques décoratifs sur son site BIOHAZ’ART. Idée farfelue ou véritable perspective?

Le projet Board, dé-veloppé par l’équipequi a conçu le portail

pour adolescents Melty www.melty.fr,dont nous vous avions parlé dans leprécédent numéro, a depuis été repéréau plus haut point. Microsoft, dont laBoard utilise la dernière technologie Sil-verlight, a invité Alexandre MALSH,créateur de Melty et de la board, àprésenter son projet au Seedcampseedcamp.com, le rendez-vous de lajeune génération des entrepreneurs ennouvelles technologies.

L’occasion était parfaite pour présenterla Board à des spécialistes. Tech-crunch: uk.techcrunch.com , le blogle plus influant en matière de nouvellestechnologies sur le web a trouvé ladémo tellement « seriously impressive »,que l’un de ses collaborateurs a inter-viewé Alexandre Malsh.

Une victoire qui fait ses preuves par leschiffres puisque pendant tout l’été lesite Melty a connu un nombre de vi-sites record. De juin à août, le nombrede visiteurs a plus que doublé et passe de316 174 à 647 000. Le nombre depages vues est bien sur en constante aug-mentation et approche les 2 000 000 !!

SUITE DE L’AVENTURE

la Board melty : nouvel écran interactif où se mélange photos, radios, vidéos...

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12 IONIS MAGSEPTEMBRE - NOVEMBRE 2008

La mondialisation impose l'ap-prentissage du management inter-culturel. Particulièrement dans lecadre des projets technologiques,les partenariats internationaux ap-paraissent comme une évidence.C’est pourquoi toutes les écolesdu Groupe IONIS proposent àleurs étudiants une approchemulticulturelle par le biais d’inter-venants professionnels et par unemobilité internationale forteconcrétisée par des partena-riats signés avec de nom-breuses écoles et universitésprestigieuses. À partir de leur3ème année, tous les étudiantsont la possibilité de partir aumoins 6 mois aux quatre coinsdu monde, temps nécessairepour monter un projet et maitri-ser les fondamentaux d’unelangue. C’est pourquoi lesécoles imposent un score minimum de 750 au TOEIC(passeport pour l’expatriation etle diplôme). Cette expérience,facilitée par le programme ERASMUS, permet de tisser un réseau et d’acquérir une maîtrise de l’anglais. Les écoles mettent donc toutes lescomposantes pour une véritable in-tégration professionnelle à l’interna-tional. Il n’existe pas moinsd’une centaine d’accords entreles écoles du Groupe IONIS etles écoles étrangères. Un vraichoix donc pour les étudiants etune vraie plus value pour les en-treprises, toujours à l’affut dejeunes diplômés tournés vers l’in-ternational. Il est d’ailleurs courantque suite à cette expérience, beaucoup souhaitent faire leurspremiers pas professionnels endehors de la France voir d’y créerleur société. (lire pages 8 à 11)

Comment as-tu choisis leRMIT à Melbourne ?

Voulant ajouter une dimension busi-ness et internationale à mon parcours,j’ai participé à des salons 3ème cycle etpris contact avec des universités. J’ai eule déclic pour l’Australie lorsque j’ai prisconnaissance du programme d’échangeentre RMIT et l’EPITECH. De plus,l’idée d’avoir une double compétenceInformatique et business a fortementmotivée ma décision.

Est-ce que l’enseignement d’EPI-TECH t’a bien préparé à RMIT ? Les capacités d’adaptation, de gérerle changement ou encore de travailleren équipe et dans l’urgence tirées demon enseignement à l’EPITECHm’ontvraiment bien préparées. De plus, l’as-

pect professionnalisantacquis par mes stagesm’a donné une réelleplus-value vis-à-vis desproblématiques soule-vées à RMIT. Cepen-dant, certains aspectsfurent totalement nou-

veaux pour moi, tels que les différentsstyles d’écriture, le référencement ou larecherche de sources d’informations“reliable”.

Quel est le bilan de ton 1er semes-tre pédagogique ? Positif, tant du point de vue pédago-gique que personnel. J’ai appris beau-coup de choses intéressantes et denouvelles méthodes de travail. Tra-vailler avec des gens venant d’hori-zons et de cultures totalementdifférents m’a appris beaucoup dechoses, tant sur les autres que sur moi.

Et l’anglais ? De mieux en mieux. Il faut se créerdes occasions de parler avec un maxi-mum de gens, pas seulement à l’uni-versité. Mais j’ai encore beaucoup àfaire, surtout vis-a-vis de l’accent“frenchie”, même si il est bien appré-cié là-bas.

DES ÉTUDIANTS AUX

BÉRÉNICE BASTIEN, SUP’BIOTECH, Promo 2010, STAGE AUXETATS-UNIS CHEZ NESTLÉ

Je n’étais jamais allée aux Etats-Unis au-paravant, donc ce stage était aussi unepremière expérience dans ce pays.L’ installation a été facile grâce au travailformidable des ressources humaines deNestlé. De plus j’ai eu le droit à un ac-cueil très chaleureux ; j’ai été logée avecd’autres stagiaires internationaux et col-lègues, et ils ont été pour moi commeune seconde famille. C’etait un vraiplaisir de venir au travail, notammentparce qu’on m’a laissé une grande au-tonomie pour réaliser la tâche qui m’aété confiée. Je crois avoir été d’autant

plus efficace, que j’en ai aussi profitépour faire preuve d’initiative. Au final,vivre et travailler dans un milieu an-glophone n’a représenté aucune diffi-culté.Et surtout j’en ressors plus sûre demes capacités au travail et de mon choixde carrière.

DE MELBOURNE...

4 COINS DU MONDE

Dans le cadre des échangesentre l'EPITECH et l'Université

RMIT de Melbourne, HocineHamadi a été retenu pour poursuivre sa formation

(5ème année) dans la presti-gieuse université australienne

HOCINE HAMADI, EPITECH PROMO 2007 - AUSTRALIE, À L’UNIVERSITÉ RMIT

Ce numéro regroupe les témoignages des étudiants du IONIS Institute of Technology

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IONIS MAG 13SEPTEMBRE - NOVEMBRE 2008

CHARLOTTE FOURRIER - IPSA,Promo 2010, STAGE À TAÏWANAUX LABOS DE LA NATIONAL CHENG KUNG UNIVERSIY(NCKU)Partie avec 5 IPSALIENS pour l’été, Char-lotte donne quelques nouvelles.

"Notre stage se déroule très bien. Dès ledébut nous avons été très bien accueil-lis par le professeur et les etudiants. Ilsnous ont aidé à nous installer et à nousintégrer.

Notre stage consiste à modéliser, sous“catia”, des nouvelles pièces à ajouter ausatellite, en particulier les propulseurs.Nous cherchons sans cesse à apporterde nouvelles idées qui sont même par-fois retenues !

Chaque week-end nous voyageons àtravers l'ile de Taïwan afin de découvrirles divers paysages ainsi que la culturetaïwanaise. Nous en profitons pournous essayer au mandarin, même sil’anglais reste la langue que nous pra-tiquons le plus. Nous avons essayé lapremière semaine de nous nourrir ex-clusivement de nourriture locale... maisnous avons vite abandonné l'idée ! Lesfastfoods restent nos principaux restau…

Nous avons rencontré beaucoup d'étu-diants de différentes nationalités. LaFrance nous semble bien loin mainte-nant et nous encourageons vivementles futurs stagiaires à se lancer dans unetelle aventure !"

L’IPSA m’a permis de réali-ser un souhait très cher :être ingénieur mais aussipartir à l’étranger. J’ai pudébuter comme bénévoleau Guatemala au sein del’Association CCDA (Co-mite Campesino del Alti-plano) pour étudier les

différentes possibilités d’ali-mentation en eau d’un édi-fice destiné à trier le café, ledimensionnement d’un ré-seau hydraulique, l’étude etl’optimisation des coûts demise en place et la recherchede financement.

Ici tout va bien, on s'habitue peu àpeu à la culture chinoise mais pas àla nourriture! On commence à se dé-brouiller correctement en chinois.C'est agréable d'arriver à se faire

comprendre : ils parlent très peu an-glais. Le campus est immense, on ytrouve tout ce dont on a besoinpour étudier et faire du sport. Il y a même deux supermarchés, desmagasins et des coiffeurs! Nousavons bien profité de notre semainede vacances. Certains d'entre nous

sont partis en Mongolie Intérieurepour découvrir les grandes plaines.D'autres ont visité Pékin. Tout cevoyage s'est effectué en bus et entrain, et nous avons pu pratiquernotre chinois pour réserver les bil-lets et les hôtels.

GUILLAUME SERRE - IPSA, promo 2007, stage pour la CCDA au GUATEMALA

PIERRE-OLIVIER PAGNON - ESME SUDRIA, Promo 2001, À EDIMBOURG À L’UNIVERSITÉ HERRIOT WATTVous avez dû suivre des cours dans unelangue étrangère ? Vous avez vécucomme un expatrié ? Vous étiez lâchédans la nature, sans parachute ! Cesphrases, je les ai entendues lors dechaque entretien que j'ai passé. Nousdiscutions un peu de l'école, un peu demes stages puis de mon expérience àl'étranger pendant le reste de l'entrevue.(...) L'anglais est ma langue de travail (cen'est qu'après un test d'anglais très sé-vère que j'ai été recruté et que je n'auraisjamais eu si je n'avais pas vécu uneannée entière en immersion totale enGrande-Bretagne). Finalement, mon

année à Edimbourg m'a apportébeaucoup de choses : un double diplôme, une très bonne maîtrise dela langue anglaise, des amis dans lemonde entier (le campus était trèscosmopolite), et un métier qui meplaît.Que demander de plus?

LA FORCE D’UN GROUPED’IPSALIENS EN CHINEDans le cadre du partenariatentre l'IPSA et le SYIAE (L'Ins-titut d'Ingénierie Aéronautiquede Shen Yang), 24 étudiants de l'IPSA sont partis en Chinedurant une année complète. En plus du master d'ingénieurqu'ils obtiendront à l'issue deleur année les étudiants-voya-geurs pourront acquérir des capacités professionnelles reconnues, afin de mieux profi-ter de la forte croissance del'aéronautique chinoise. L'undes étudiants nous racontequelques anecdotes.

Grande journée d’acceuil pour les étudiants d’EPITECH à l’Institut d’Ingénierie Aéronautique de Shen Yang

... À TAIWAN

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14 IONIS MAGSEPTEMBRE - NOVEMBRE 2008

BENOIT LAIR, EPITA, promo 2010, À PRAGUE À LA CZECH TECHNICAL UNIVERSITYPourquoi avez-vous souhaité partirvivre une expérience à l'étranger ?Pour moi étudier à l'étranger repré-sentait une occasion d'apprendretout en découvrant une nouvelle cul-ture et en ayant également l'oppor-tunité de perfectionner mon anglaiset/ou d'apprendre une nouvelle

langue. Je n'étais jamais parti aussilongtemps à l'étranger, et on entenddire tellement de choses fantastiquesau sujet d'Erasmus que j'ai saisi l'occa-sion de partir aussi vite que possible.

Qu'est-ce que cela vous a apporté ?Un enrichissement personnel horsdu commun. Cela m'a permis deperfectionner mon anglais, mais éga-lement de découvrir le tchèque, unelangue que je ne connaissais pas. Puisque nous avions la possibilité dechoisir nos cours en nous inscrivant,j'avais non seulement sélectionnédes cours ressemblant à ceux del'EPITA, mais aussi des cours dif-férents comme Culture Tchèque, ou

l'économie. C'est évidemment uneexpérience très différente de ce quenous avons l'habitude de faire àl'EPITA. De plus, j'avais un tuteur :un Tchèque, étudiant en informa-tique. C'était intéressant de compa-rer nos visions de l'informatique. Mais en rencontrant des étudiants dumonde entier j'ai également eu l'occa-sion d'apprendre une multitude dechoses sur différents pays. Ce fut l'undes points les plus importants pour moi.

L'expérience acquise au préalable àl'EPITA vous a t'elle été utile ?

Sans aucun doute oui. J'ai assisté àcertains cours dans lesquels je n'au-rais pas été à l'aise si je n'avais pas eucette expérience.

Dans l'université où j'ai étudié,nousavions cours uniquement entre étu-diants Erasmus (ou autre pro-gramme d'échange). Les étudiantsvenaient de tous pays du monde etavaient des niveaux très différents.Les professeurs essayaient doncd'adapter le niveau en fonction decelui des élèves.

Dans les matières telles que les ma-thématiques, l'algorithmique, oud'autres que nous étudions aussi àl'EPITA, je n'ai eu aucun problème.

J'ai effectué mon stage defin de Cycle Bachelor au

Center for BioSepara-tion Technology dansune grande universitéindienne située entreBangalore et Chennaï.

C'est au cours d'un 1er

stage dans une société debiotechnologies (P.A.R.I.S.à Compiègne) qu'on m'aproposé d'aller en Inde tra-vailler dans le laboratoirede Recherche & Dévelop-pement du ProfesseurM.A. Vijiyalakshmi, ex-perte mondiale en pro-téines. Mon travail a étéd'optimiser la purificationdes anticorps monoclo-naux dirigés contre la gly-cophorine A, une desprotéines membranairesde l'érythrocyte humain.Clonage, production, pu-rification d'anticorps mo-

noclonaux étaient au pro-gramme de ces 4 mois.

L'anglais a été difficile audébut car il fallait s'habi-tuer à l'accent des indiensmais c'est très vite de-venu familier. Le travailque j'avais en chargeétait passionnant et trèsenrichissant. Ce fut unebelle expérience tant surle plan personnel queprofessionnel. À la fin demon stage, mon tuteurm'a informé que mestravaux allaient être re-travaillés en vue d'unepublication. Ce que j'aiégalement apprécié, cesont les relations que j'aiétablies avec des gens dumonde entier (Chine,Hollande, Espagne, Alle-magne, Kenya...).

Le partenariat entre l’EPITECHet Aquarius (agence leader enFrance, spécialisée dans leséchanges éducatifs internatio-naux et les programmes de jobs,stages et volontariats à l’étran-ger) a permis à des Epitechéens,pour effectuer leur stage, de re-joindre l’un des plus grandsparcs d’attraction des Etats-Unis :le « Six Flags » de la WarnerBross, situé à 50 km de Chicago. Pierre répond au IONIS MAG.

Que penses-tu de ton expérience àl'étranger ? Le seul mot qui caractérise ce stage est :EXCELLENT. Ce stage a été excellenten tous points. Dès le début, grâce àAquarius et à la gestion générale il n'y aeu aucun problème…

Quelle était ton activité au sein du « Six Flags » ? Je travaillais en tant que "GAMES ANI-MATOR". J’animais une attraction quiétait dans le parc. C'était plutôt sympaet c’était un très bon moyen de pro-gresser en anglais : on était continuelle-ment au contact du public.

Et la langue anglaise ? Pour ce qui est de la maitrise de lalangue, il n’y a aucune comparaisonentre mon niveau avant de partir etcelui de maintenant. Je n'étais pas spé-cialement mauvais mais maintenant, jesuis bien meilleur ! En partant, il m'étaitdifficile de m'exprimer et de compren-dre les gens. Seulement deux moisaprès le début du stage tout devenaitplus simple. On se rend compte desprogrès très rapidement, jour aprèsjour. Ce stage a vraiment répondu àmes attentes linguistiques. Juste pourvous donner une idée, j'envisage déjàde faire mon stage de 3ème année auxUSA par le biais d'Aquarius…

EN PASSANT PAR PRAGUE6 ÉTUDIANTS D’EPITECH,promo 2006, STAGE AUXETATS-UNIS AUX SIX FLAGS

MÉLISSA DELHOMMEAU, SUP’BIOTECH, promo 2009, STAGE EN INDE

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16 IONIS MAGSEPTEMBRE - NOVEMBRE 2008

AU COEUR DE IONIS EDUCATION GROUP

LE GROUPE IONIS ET LABANQUE POPULAIRE / RIVESDE PARIS DEVIENNENT PARTENAIRESLe Groupe IONIS a signé le 28 mai2008 un partenariat avec la BanquePopulaire/ Rives de Paris. Ce parte-nariat, une première pour l'établisse-ment financier, permettra aux 120 directeurs et responsables pédago-giques, 500 responsables opérationnels,2 000 professeurs et 15 000 étudiantsdes 15 écoles du Groupe de bénéficierd'offres privilégiées: prêts à la consom-mation, immobilier, services bancaires...

Avec cet accord, la Banque Popu-laire/ Rives de Paris, s'engage nonseulement à faciliter l'accès auxstages pour les étudiants souhaitantintégrer le secteur de la gestion et dela finance, mais aussi à soutenir lesactions corporate du Groupe IONIStel que “IONIS en veille contre leSida” et les nombreuses actions à ca-ractère humanitaire mises en placepar les écoles.

Etaient présents: Pour IONIS Education Group: Marc Sel-lam (Président), Marc Drillech (DirecteurGénéral), Adrienne Jablanczy (Directeur dela pédagogie et des relations internationalesdu Groupe ISEG), Pour la Banque Populaire/ Rives de Paris:Jean Criton (Directeur Général), EmmanuelReynier (Responsable du Marché des Jeuneset de la Fonction Publique) et Christine Schu-ler (Directeur du Marché des Particuliers).

IONIS Education Group et ses écolessont partenaires de l'EtablissementFrançais du Sang (EFS) durant toutel’année scolaire 2008-2009.

Après une 1ère action commune, le 14juin, Journée mondiale des donneurs dusang, le Groupe IONIS a décidé de s’en-gager auprès de l’EFS dans l’objectif d’in-former et de sensibiliser ses 15 000étudiants sur les enjeux et l'impor-tance du don du sang.

Chacune des écoles du Groupe IONISparticipera aux différents évènements or-ganisés par l'EFS, et spécialement auxcampagnes de sensibilisation s'adressantaux jeunes en octobre et mars prochains.Il sera alors organisé, dans chaque lieu,une véritable campagne de communi-cation et de sensibilisation sur ce que re-présente le don du sang grâce à ladistribution de flyers, à l’affichage, et auxrenseignements sur les sites internet desécoles et de l’EFS www.jeunes.dondusang.net

L'implantation régionale de l’ISEG et del’EPITECH à Paris et dans les principalesvilles de France, permettra à l'EFS de re-layer les informations sur le plan national.Un grand challenge, jeu concours, seramis en place dès le mois d’octobre afinque les étudiants puissent avoir la possi-bilité de créer une campagne de com-munication pour l’EFS, sur tous supportsconfondus (TV, radio, Presse, internet...).

LES ÉCOLES DU GROUPEIONIS PROPOSENT À LEURSÉTUDIANTS DES OFFRESSPORTIVES PRIVILÉGIÉESPour décompresser, se défouler ouévacuer rien de tel qu’une activitésportive. Les écoles du Groupe l’ontbien compris, et c’est pourquoi la plu-part d’entre elles ont mis en place despartenariats avec des clubs de sport.

Dès la rentrée 2008, L'ISEG, l’ISG, l’ICSBÉGUÉ, l’ISEFAC et toutes les écolesdu IONIS Institute of Technology re-nouvellent leur partenariat avec le PachaForme Forest Hill !

La carte Pacha Forme, c'est un abon-nement annuel nominatif permettantde pratiquer à volonté Fitness, Mus-culation, Aquagym, Pilates, Yoga,Sports de Raquette et profiter pleine-ment du Parc Aquatique de l'Aqua-boulevard de Paris...

L’ISTH, la classe préparatoire auxgrandes écoles a, quant à elle, passéune convention avec l’université deParis IX Dauphine. Tous les étudiantspeuvent alors bénéficier de l’ensembledes installations sportives de l’université.

Les offres étant limitées, les étudiantsintéressés devront dès la rentrée allerse renseigner auprès des chargés decommunication de leur école.

Jean CRITON (DG de la Banque Populaire / Rives de Paris),Adrienne JABLANCZY et Marc SELLAM

LE GROUPE IONIS, PARTENAIRE DE L'EFS, S’ENGAGE POUR SENSIBILISER LES JEUNES AU DON DU SANG

Marc SELLAMet Jean CRITON

Page 17: NUMÉRO 3 SEPTEMBRE - NOVEMBRE 2008 - Pyrum

IONIS MAG 17SEPTEMBRE - NOVEMBRE 2008

C’est dans le cadre du siège de l'UNESCOà Paris que ce titre lui a été remis parDoris HRIBERNIGG, coordinatrice desprogrammes spéciaux (Human Securitycoordination) et représentante du Direc-teur Général. Un acte qui consolide unpeu plus le partenariat qui unit depuislongtemps l'ISG à l'UNIDO, en parti-culier dans l'action menée par le DoyenJean Mader.

En recevant ce titre, Marc Sellam s'est ac-cordé à dire que “ les défis pour aider lespays et les économies en voie de dévelop-pement sont immenses et la conjonctureactuelle ne prête pas réellement à l'opti-misme mais encore moins à l'attentisme.Favoriser la formation continue, aiderdavantage à la création d'entreprises,structurer les organisations vers une effi-cacité accrue, développer les outils actuelsde communication et d'information, cor-respondent à nos formations, à la volontédéployée depuis plus de 25 ans par monGroupe afin d'opter pour une pédagogieplus concrète, plus opérationnelle, prochedes gens et orientée vers des résultatstangibles et durables. J'ai donc la certi-tude que nous pouvons vous apporterune aide sous multiples formes qu'il nousrestera à définir plus précisément”.

Un an après son lance-ment, IONIS Tutoringqui propose des cours de soutien scolaire à do-micile, connaît un vérita-ble succès, plus d’unecentaine d’élèves ont pubénéficier de la formulespécifique qui allieconseils dans la métho-dologie, dans l’organisa-tion et dans la gestiondu stress, facteurs essen-tiels des blocages desélèves. Le coaching Tuto-ring commence à faire sespreuves en la matière etdécide pour la rentrée2008 d’étendre sa gammede services pour répondreà la demande. Ainsi tousles étudiants qui le sou-haitent pourront en plusdes cours à la carte pro-fiter à chaque vacancescolaire de stages en

groupe, de remise à ni-veau, de révisions inten-sives avant les examenstels que le Brevet des col-lèges, le Bac français ouencore le Bac.Ces formules sont, commepour les cours, dispen-sés par les coach-ensei-gnants IONIS Tutoring,tous issus d’une desécoles du Groupe. Ces

derniers auront suivi, aupréalable, une formationpropre à IONIS Tutoring,garantie de la progressiondes élèves. Ils seront lesinterlocuteurs privilégiésdes parents.

Toutes les informationssont disponibles sur lesite :

www.ionis-tutoring.fr

Marc SELLAM et Doris HRIBERNIGG

Cet évènement créé à l’initiative de“Nature et Découvertes” a pour vo-cation d’ouvrir le dialogue entre legrand public et des experts sur lesenjeux environnementaux et dé-bats qui agitent la société civile.

Organisé chaque année par l’agenceCHK, dans le cadre de l’UNESCO,l’édition 2008 placée sous le thème“Réinventer le progrès” cherchera,un an après le Grenelle de l’environ-nement, à montrer que des solutionsconciliant économie, respect de l’en-vironnement et des hommes exis-tent et se multiplient partout dansle monde. Qu’une révolution est enmarche et ne demande qu’à s’affirmerà travers l’engagement de tous, ci-toyens, entreprises, pouvoirs publics,instances internationales.Durant ces 2 jours, les 18 et 19 octo-bre, tous les étudiants du GroupeIONIS pourront assister, et pourceux qui le souhaitent, participer ac-tivement aux conférences en faisantpartie des panels d’étudiants desgrandes écoles. Le principe reste lemême que celui de la Cité de la réus-site, autre évènement auquel le GroupeIONIS s’associe.Les 14 débats réuniront des per-sonnalités aux profils très diverstels que scientifiques, politiques, phi-losophes, sociologues, économistes,publicitaires, journalistes, responsa-bles du corps enseignant...

Deux dirigeants du Groupe IONISfigurent parmis les intervenants:Marc Drillech, Directeur Général deIONIS Education Group et NicolasSadirac, Directeur de l’EPITECH.

www.universitedelaterre.com

Parmi les invités :Jean-Louis Borloo (Ministère d’Etat del’Ecologie, de l’Energie, du Développementdurable et de l’aménagement du territoire),Dominique Bourg (Directeur de l’Institutde politiques territoriales et d’environnementhumain), Mercedes Erra (Directrice Générale de BETC Euro RSCG), ThierryGaudin (Ingénieur générale des Mines,Président de Prospective 2100), EtienneKlein (Physicien au CEA, docteur en philo-sophie des sciences), François Lemarchand(Président de Nature et Découvertes), Jean-Louis Servan-Schreiber (Journaliste, essayiste, Directeur du magazine Psychologie)...

LE GROUPE IONISPARTENAIRE DELA 3ÈME ÉDITION

DE L’UNIVERSITÉDE LA TERRE

IONIS TUTORING, L’ENTITÉ DE SOUTIEN SCOLAIRE DEIONIS EDUCATION GROUP, DIVERSIFIE SON OFFRE

MARC SELLAM, PRÉSIDENT DE IONIS EDUCATION GROUP,NOMMÉ CONSULTANT DE L'ORGANISATION DES NATIONSUNIES POUR LE DÉVELOPPEMENT INDUSTRIEL (UNIDO)

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IONIS TUTORINGle soutien scolaire tel qu’il devrait être.

Page 18: NUMÉRO 3 SEPTEMBRE - NOVEMBRE 2008 - Pyrum

18 IONIS MAGSEPTEMBRE - NOVEMBRE 2008

AU COEUR DES ÉCOLES...

L’ISEG LYON PARTICIPE AU CHALLENGE COMMERCIAL : LES NEGOCIALES

Depuis 5 années consécutives, lesétudiants de l'ISEG Lyon participentaux Négociales. Ce challenge, qui viseà promouvoir le métier de vendeur,permet aux étudiants d'acquérir lamaîtrise et la confiance en eux, quileurs seront indispensables pour exer-cer ce métier. Ils rencontrent des pro-fessionnels de la vente auprès desquelsils pourront parfaire leur approche destechniques de vente et peut-être poserles bases d'un prochain emploi.

Le principe du Challenge : Élaborerdes jeux de rôle qui doivent être le reflet de situations de négociationréelles. En collaboration avec les orga-nisateurs, les entreprises partenairesles conçoivent en prenant en compteles impératifs liés à l'exercice de leuractivité.Dans le jargon des habitués du Chal-lenge, le synopsis de ces jeux est ap-pelé "cas de vente". Au cours desdifférentes étapes du Challenge, lesétudiants candidats endossent le rôlede vendeur face à un professionneljouant le rôle d'acheteur. Ils auront àconvaincre un jury, lui-même composéde professionnels et d'enseignants. Cejury a pour mission de juger la perfor-mance du vendeur et de lui attribuer,au travers d'une grille d'évaluation, unnombre de points qui lui conférera saplace dans le classement.

GREENIVORY, OBTIENT LE TROPHÉE DE L’INNOVATION DE L’ALSACE DU NORD,

Jean-Georges PERRIN, intervenant en4eme année pour le cours de E-businessde l'ISEG Strasbourg, obtient le tro-phée de l'Innovation de l'Alsace duNord, catégorie Technologies del'Information et de la Communica-tion. www.greenivory.com

Cette société d'édition de logiciels in-formatiques a vu le jour en 2005 enCaroline du Nord, pour s'implanterdeux ans plus tard en France.Son SaaS (Software as a Service) nomméMashupXFeed est une solution per-mettant de dynamiser un site Internetde manière automatique.

Les grands avantages pour le site web:

• une bonne visibilité avec un meil-leur référencement dans les moteursde recherches tels que Google et Yahoo

• un plus grand intérêt et un meil-leur dynamisme avec un ajout decontenu automatique, des visitesplus longues et plus nombreuses

• une plus grande pertinence etune valeur ajoutée avec des infor-mations qui sont choisies et une éli-mination des informations négativeset/ou concurrentes.

L'ISEG LILLE ET LA CGPME LANCENT LES INNOVANTES :UN CHALLENGE À LA CRÉATION D'ENTREPRISES

L'ISEG Lille a participé au « SalonCréer » qui s’est tenu les 8, 9 et 10septembre, en partenariat avec laConfédération Générale des Petiteset Moyennes Entreprises (CGPME). L’école et la CGPME ont profité decette occasion, véritable lieu de ren-contres et d'échanges entre dirigeantsde PME ou PMI et porteurs de pro-jets, pour lancer “Les Innovantes”un challenge à la création d'entre-prises innovantes.

Il s'adresse aux porteurs de projet de

création d'entreprises innovantes demoins d'un an. Ce challenge qui adébuté le 8 septembre se clôturerale 30 octobre 2008. Les meilleursprojets seront jugés par un jury deprofessionnels et récompensés lorsdu forum recrutement CGPME orga-nisé à l'ISEG LILLE le 28 janvier.

Pour ceux qui aiment relever desdéfis, rendez vous sur le site del’ISEG Lille où sont mentionnéesles modalités d’inscription.

www.iseg.fr/lille

LES GALERIES LAFAYETTE PARTENAIRE DE L'ISEG LILLE

L’ISEG LILLE a concrétisé fin maiun nouveau partenariat avec l'unedes plus grandes enseignes demode en France: les Galeries Lafayette.

Les Iségiens pourront bénéficier unenouvelle fois d'avantages privilégiés:

• Une priorité exclusive des étudiantset diplômés sur les offres de stageset d'emploi• Un accès direct des Iségiens aux manifestations mises en place parl'enseigne• Une grande participation des Galerieslafayette aux évènements ISEG (forumrecrutement, Semaine Évènement,conférences professionnelles).... au-tant de mesures concrêtes qui fa-voriseront toujours MIEUXl'intégration des étudiants et di-plômés en entreprise.

ISEG

Page 19: NUMÉRO 3 SEPTEMBRE - NOVEMBRE 2008 - Pyrum

IONIS MAG 19SEPTEMBRE - NOVEMBRE 2008

L’ISEG STRASBOURG S’ENGAGEPOUR LE TÉLÉTHON AVEC MARS CHOCOLAT FRANCE

Au sein de l’équipe de l’Action Télé-thon, des étudiants de l’ISEG Stras-bourg développent depuis quatreans un plan d’action chez MarsChocolat France qui a permis de récolter 129 000 euros de dons auprofit du Téléthon. Les équipes organi-satrices mettent en place une manifesta-tion de type vente ambulante avec laparticipation de bénévoles dans lesrues des villes. Un objectif commun :récolter un maximum de dons au pro-fit du Téléthon grâce au produitM&M’S®.

Le projet est né en 2004 de la vo-lonté de deux Iségiens, HéloïseCLAUDEL et Frédéric MULLER, demobiliser leur école lors du Téléthon.Leur équipe s’est associée à la so-ciété Mars Chocolat France pourmettre en place l’opération. Grâce àleur implication, ils ont réussi à mo-biliser 60 étudiants et à récolter dès la1ère année 2600 euros. Face à cetteréussite, les étudiants ont souhaitéfaire de cette opération une action ré-currente. Dès l’année suivante, la par-ticipation du groupe ISEG et d’IUT apermis de récolter 7200 euros avec lesoutien officiel de l’Association Fran-çaise contre les Myopathies (AFM).

Pour l’année 2007, grâce à la mobilisation croissante des éta-blissements partenaires, le mon-tant total des dons a été multipliépar 10 soit 72 000 euros de dons au profit du Téléthon.Pour 2008, une nouvelle équipe d’Isé-giens de Strasbourg s’est constituée au-tour de Maxime MOREL, d’ElodieBEL, de Stéphane LABBE et de Ca-role MARUCCIA avec un nouveaudéfi : atteindre la barre des 120 000euros de dons. Tous les étudiants quisouhaitent participer à ce projet et créerune équipe dans leur école peuvent lescontacter par mail: [email protected] ou aller sur:www.actiontelethon.fr.

IMMERSION AU JAPON POUR LES ÉTUDIANTS DU CYCLE « MULTI »

La 2ème année du programme GrandeEcole offre l’opportunité aux étu-diants de l’ISG de mettre en place unprojet associatif en France (cycle na-tional) ou de partir en mission “ex-port” en couplant Tokyo et New York(cycle multinational) ou un pays eu-ropéen et d’Amérique latine (cyclelatino-européen).

Les étudiants du cycle “multinational”ont été les premiers à partir. Depuisdébut septembre, un mois avant larentrée officielle, ils sont à Tokyopour mener à bien une mission quileur a été confiée par une entreprisefrançaise ayant la volonté de pénétrerles marchés internationaux. Une opportunité pour faire preuve deleur capacité d’analyse, de synthèse etd’adaptabilité à la culture commer-ciale du pays concerné. En plus de l’aspect professionnalisant qu’offre cecursus, les étudiants suivront régulière-ment des cours et des conférences en an-glais, participeront à des tables rondeset visiteront des entreprises.

Le blog Planète Ouverte sera le relaisdes aventures des étudiants tout aulong de l’année.

www.blogs.ionis-group.com/isg/planete-ouverte/

CONSECRATION DU CRÉATEUR DE DEMAINComme chaque année, l'associationModa Domani de l'ISG a organiséson défilé de mode : le Prix desCréateurs de Demain. Le Palais Bron-gniart a accueilli cet évènement enjuin dernier.

Cette année le jury était présidé parJean-Claude JITROIS, créateur émé-rite. La Lauréate 2008 est Geor-gienne, Khatuna TSKHAKAIA.Ellea présenté une collection pleine depoésie, de grâce et de romantisme surle thème Rudolf NOUREEV. Grâce à ceprix elle présentera sa nouvelle col-lection aux Galeries Lafayette enNovembre 2008 et sera présente surle salon du WHO'S NEXT en Février2009. Une opportunité exception-nelle pour cette jeune créatrice.

L’ISG LANCE 14 MBA SPÉCIALISÉS POUR LA RENTRÉE 2008

Ouverte aux ti-tulaires d’un di-plôme de secondcycle (BAC + 4 etplus) ainsi qu’auxcadres françaiscomme étrangers.Cette formationleurs permettrad’ajouter une vraie

plus value sur leur CV en acquérantdes compétences transversales, grâceà une spécialisation dans un domaineprécis. Ainsi ils complètent et valori-sent leur diplôme initial par un an-crage très opérationnel dans le mondedes affaires. La formation pourra êtresuivie durant toute une année, en jour-née ou en cours du soir et en séminairele WE pour ceux déjà en poste.Souhaitant offrir des formations auplus près des demandes du marché,l’ISG a choisi de développer 14 spé-cialités dans des domaines de com-pétences en plein développementcomme le Conseil stratégique, le Ma-nagement du sport, le Marketing etCommerce dans les pays Asiatiques, leManagement et développement dura-ble. Toutes les informations sur les ins-criptions et les différents programmesse trouvent sur le site de l’ISG

www.isg.fr.

ISG

Page 20: NUMÉRO 3 SEPTEMBRE - NOVEMBRE 2008 - Pyrum

20 IONIS MAGSEPTEMBRE - NOVEMBRE 2008

LE WE D’INTÉGRATION LES 3, 4 ET 5 OCTOBRE PROCHAINS

Cette année, les nouveaux étudiantsde l’ISG participeront au traditionnelweek-end d’intégration début octo-bre. Le lieu reste secret commechaque année mais il semblerait queles organisateurs aient choisi la Bre-tagne, nous ne pouvons en dire pluspour le moment…

Chaque année les organisateurs,membres du nouveau BDE (Bureau

Des Élèves), rivalisent d’imaginationpour organiser des activités et des soi-rées rassemblant tous les étudiants.

Ce week-end, très apprécié des étu-diants, est un excellent moyen pourse rencontrer dans une ambiance

détendue et festive et de faireconnaissance avec sa promo.

Les membres de l’administration del’école participent bien sûr au sémi-naire pour faire eux-aussi connais-sance avec les nouveaux étudiants.

UNE ANCIENNE D’ISEFACS’AVENTURE DANS LE SUD MAROCAIN

Eva Personnat, diplômée ISEFAC,participera au mois d’octobre à la8ème édition du Trophée fémininRoses des sables. Ce rallye qui sedéroule dans le désert du Sud maro-cain est bien plus qu’un défit person-nel, il est avant tout humanitairepuisque son objectif est d’acheminer3 tonnes de matériels aux enfantsles plus démunis. L’ancienne ISE-FAC, la plus jeune des 150 partici-pantes a profité de l’été pour sepréparer à cette grande aventure. Té-méraire, toujours en recherche desensations fortes, elle sera la co-pi-lote de Fabienne Prevot, Directricede l’agence en communication dans

laquelle elle travaille, au poste dechargée de communication. Commeelle aime à le dire « J'aime relever lesdéfis ! Je n'ai jamais fait de rallye maisj'ai l'ambition et la volonté d'allerjusqu'au bout. Ma mission : être unepro de la navigation pour pouvoirfranchir les dunes et arriver à bonport. Cette course est une expérienceunique et je suis heureuse de pouvoirla partager avec Fabienne ». Avant deparcourir le Sud marocain, les

équipes se retrouveront pour le dé-part le 8 octobre à Bordeaux. Uneaventure de 10 jours à suivre quoti-diennement, du 9 au 19 octobre 2008,sur leur site internet:

www.trophee-roses-des-sables-en-direct.com

ISEFAC

AU COEUR DES ÉCOLES...

LE PETIT GUIDE DU « PRÉPARATIONNAIRE »

Comme chaque année, l’équipe péda-gogique de l’ISTH édite pour ses nou-veaux étudiants un petit “guide desurvie” à Paris. On y trouve une mul-titude d’infos utiles et les bons plansdu quartier tels que les adresses deresto sympas à prix raisonnables, lescinés de quartier, les bars branchés, lesthéâtres et les musées à tarifs étudiantsainsi que les bibliothèques ouvertes ensoirée… mais aussi les parcs et jardinsde Paris où il fait bon réviser aux beaux

jours, les formalités pour s’abonneraux Velib’...Les étudiants auront ainsi tout pourréussir leur année !

LES ANCIENS D’ICS BÉGUÉ SE RETROUVENT

Le 18 octobre les Anciens de l’ICSBégué se donnent rendez-vous pour

une grande soirée de retrouvailles!Cette soirée, à l’initiative de l’école, estune occasion unique pour renouer descontacts amicaux ou professionnels.L’école en profitera d’ailleurs pour mo-biliser tous les Anciens présents autourde la constitution de l’annuaire ICSBégué. En effet, cet outil indispensableà tous réseaux d’Anciens, demande ungros travail de recherche et de stockagequi ne peut être mené à bien qu’avec leconcours des membres du réseau. Unegrande soirée en perspective ou cer-tains viennent même d’Outre-Mer.

ISTH

ICS Bégué

Participants au weekend d’intégration 2007

Le Trophée féminin “Roses des sables” au coeur du désert Sud marocain

Page 21: NUMÉRO 3 SEPTEMBRE - NOVEMBRE 2008 - Pyrum

IONIS MAG 21SEPTEMBRE - NOVEMBRE 2008

3 NOUVELLES OUVERTURESPOUR LA RENTRÉE 2008

L’EPITECH déjà présent dans 7villes de France (Paris, Bordeaux,Lille, Lyon, Nantes, Strasbourg et Tou-louse) poursuit aujourd’hui son dé-ploiement en région afin d’offrir à tousles jeunes l’opportunité de profiter de l’un des meilleurs enseignements eninformatique qui existent en France.

Pour la rentrée 2008, l’EPITECH achoisi Nice, Nancy et Montpelliercomme villes d’implantation. L’objectif est de permettre à ces nou-velles écoles de développer leur proprevaleur ajoutée, leur propre dynamique

et surtout de s’intégrer étroitementdans le tissu industriel local, parti-culièrement dynamique dans ces 3villes. Ces implantations permettrontà de nombreux élèves de demeurerdans leur région durant leurs troispremières années de formation(cycle Bachelor), avant de rejoindreleurs camarades de promotion detoute la France, au sein du Campusparisien pendant 1 an puis de par-tir à l’international (Chine, Inde,Russie). Chacun y acquiert l’espritgrande école et se voit ouvrir l’accèsaux ressources humaines et tech-niques hors pair qui caractérisent lecampus parisien.

EPITECH

SKYDIVING SCORING, UN PFESÉLECTIONNÉ POUR LESCHAMPIONNATS DU MONDEDE PARACHUTISME

Skydiving Scoring, le Projet de Find’Etudes (PFE), appelé depuis peuEpitech Innovative Projects (EIP), réa-lisé par 6 étudiants de l’école ren-contre un grand succès. Il vientd’être proclamé logiciel officiel dejugement informatisé des Cham-pionnats du Monde 2008 de Para-chutisme.

Passionnés par la discipline, les sixétudiants ont développé depuis2007, le 1er logiciel gratuit de juge-ment des vols relatifs, nommé Skydi-ving Scoring. Utilisé pour la premièrefois lors du Championnat de Franceen juillet 2007, le logiciel a été re-tenu par la Fédération Internatio-nale de Parachutisme, commesolution officielle de jugement desvols relatifs. Le logiciel permet ainsiaux juges d'évaluer, quasiment entemps réel, les prestations des équipesen lice et de gagner un temps précieuxsur le rendu des résultats.

En juin 2008, la juge finlandaise etchef-juge des championnats dumonde, Tone Bergan, fut invitée enFrance pour tester différents logicielsproposés, afin de sélectionner celui quiserait utilisé lors des Championnatsdu Monde. C’est ainsi que SkydivingScoring fut choisi parmi quatre logi-ciels en compétition.

“C’est un réel plaisir et une grande fiertéde voir des équipes qui développent desprojets tels que Skydiving Scoring, ré-compensées pour leur travail”, déclareNicolas Sadirac, Directeur de l’EPI-TECH. “Les étudiants de cet EIP, ont sumettre leur savoir-faire et leurs connais-sances acquises au cours de leurs études, auprofit de leur passion.”

LE FORUM DES EPITECH INNOVATIVE PROJECTS (IEP)

Le forum se déroulera les 17 et 18octobre 2008 de 10h à 17h.

A l'EPITECH, 5 années suffisent pourtransformer un passionné d'infor-matique en expert, grâce à une péda-gogie basée sur les projets et l'expertisepar l'action. Donc pour ceux qui se de-mandent encore ce qu’on est capabled’inventer ou de mettre au point après5 ans d’études dans une grande écoled’informatique, venez assister en directaux applications très concrètes de cesprojets orientés autour de quatre défis :

• Comment rendre plus efficaces lesoutils au profit des entreprises ?• Comment mieux diffuser le progrèstechnologique en faveur du plusgrand nombre ?• Comment améliorer le bien-être desindividus et de la collectivité ?• Comment ouvrir de nouveaux hori-zons aux passions ?

Parce que l'innovation est au cœur del'école et de ses projets, plusieurs desprojets mis en place par des étudiantsont été vendus à des entreprises ou ontdébouché sur une création d'entreprise.

Par ailleurs, grâce aux laboratoires del’EPITECH mis à la disposition desélèves, il n’est pas rare que les entre-prises fassent appel aux étudiantspour le développement et la recherchede nouvelles solutions. Il existe en effethuit laboratoires offrant aux étudiantsun grand éventail d’environnementscomplémentaires. Parmi eux, le Ga-meDev Lab donne aux élèves la pos-sibilité de mettre à profit leurscompétences et d’acquérir les notionsde base du développement de jeuxvidéo sur support DS, XboX, PC…

Cela permet alors aux étudiants demieux appréhender les besoins réelsde l’industrie, et c’est ainsi que Ubi-soft, B2B Games ou encore Numicomse sont associés à l’Epitech.

(lire ci-contre et pages 10 et 11)

Page 22: NUMÉRO 3 SEPTEMBRE - NOVEMBRE 2008 - Pyrum

ESME-SUDRIA MET EN PLACE LE PRIAM (PÔLE DE RECHERCHEEN IMAGERIE APPLIQUÉE À LAMÉDECINE)

Ce pôle de recherche s’inscrit logique-ment dans la continuité des développe-ments qui ont eu lieu dans ce domainedans le Département “Signal et Télé-communications”depuis de nombreusesannées. Patrick DEVRIENDT en assurerale fonctionnement.

Dans un premier temps, le pôle seracomposé d’Elodie ROULLOT, arrivée en 2002 pour démarrer la recherchedans ce domaine ainsi que de YasminaCHENOUNE, Chercheur en étudespost doctorales. Il est prévu par la suited’étoffer l’équipe avec un second cher-cheur en études post doctorales et unenseignant chercheur habilité à dirigerdes recherches (HDR).

Tous les travaux de recherche aurontlieu en étroite coopération avec le LIF(Laboratoire d’Imagerie Fonctionnelle)de l’INSERM à la Pitié Salpêtrière etl’unité 640 du CNRS.

Le choix du domaine de recherche atta-ché au PRIAM entre évidemment dansle cadre de la synergie naissante avec les instances de recherche locales, qui secaractérise par :

• L’adhésion de l’école au pôle de com-pétitivité MEDICEN• Les relations avec l’Hôpital CharlesFOIX, pôle de recherche en Géronto-technologie,• L’arrivée prochaine du CEDIB (Centrede Développement et d’Innovation enBio ingéniérie) rue Molière à 50 mètresde l’école,• La participation de l’école au groupede travail “Avenir GAMBETTA” dans lecadre du développement d’un campusurbain à IVRY incluant un centre de recherches.

L’ESME SUDRIA EST UNE DES 10ÉCOLES CIBLES DE LA SOCIÉTÉTHALES S-A

Une convention de coopération établieentre cette entreprise et l’ESME-Sudriafixe les axes de coopération. Dans lecadre du chapitre “partenariat sur l’in-sertion sociale”, il est entre autre préciséque THALES “apporte son soutien àl’ESME-Sudria dans la définition et le

déploiement de la politique ‘handi-cap’ de l’école”. Pour ce faire l’entreprise financera un ré-seau WiFi sécurisé pour que tous lesétudiants, à mobilité réduite, puissentavoir un accès à tous les documents né-cessaires au bon fonctionnement deleurs études, tels que cours polycopiéset bibliothèque électronique. Bien en-tendu le réseau sera également accessibleà tous les élèves.

RENFORCEMENT DES ENSEIGNEMENTS DANS LE DOMAINE DU NUCLÉAIRE

Depuis sa création l’école forme des in-génieurs dans le domaine de l’énergieélectrique. Un investissement qui sematérialise par la Voie d’Approfon-dissement “Systèmes Energétiques”,qui traite de la production, du transportet de la distribution de l’énergie. Pourfaire face à une demande accrue d’ingé-nieurs dans ce domaine, l’ESME-Sudriarenforce cette année les enseignementsdans le domaine de l’énergie nucléaireavec le concours d’EDF. Ces enseigne-ments viendront compléter l’ensembledes techniques de production d’électri-cité, qu’elles soient conventionnelles ou associées aux énergies nouvelles et renouvelables.

22 IONIS MAGSEPTEMBRE - NOVEMBRE 2008

L’ESME-Sudria, école d’ingénieurs spé-cialisés dans l’innovation et les sciencesde l’energie, est la 4ème école du GroupeIONIS à intégrer un pôle de compéti-tivité dans le sillage SUP’BIOTECH,IPSA et EPITA. Depuis fin mai l’ESME-Sudria est membre actif du pôle de com-pétitivité Medicen Paris Région. Ce pôlemondial regroupe des entreprises (Éta-blissement français du sang, GE Health-care, GlaxoSmithKline, Philips France,Sanofi-Aventis, Siemens Medical Solu-tions France...), des PME, des centres derecherche et des écoles spécialisées dansles hautes technologies de la santé.

Intéressée par ce pôle, l’ESME-Sudriaa déposé un dossier de candidaturefin 2007. Le conseil d’administrationdu pôle a validé, le 28 mai, l’adhésion

de l’ESME-Sudria, qui a dû entreautre signer 2 chartes: une charte dedéontologie et une charte de collabo-ration qui définit le rôle des différentspartenaires dans les contrats.Commele souligne Patrick Devriendt, Directeurdu département signal et télécommuni-cation à l’ESME-Sudria “Ce partenariatpermettra de mieux faire connaître notreécole aux entreprises du pôle, J’en at-tends également des retombées au ni-veau de la formation des élèves de

dernière année.” Des chercheurs des en-treprises impliquées dans le pôle pour-raient dispenser des cours ou donnerdes conférences. Les projets qui y serontdéveloppés devraient par ailleurs consti-tuer des opportunités de stages ou deprojets pour les étudiants de l’école quidoivent tous mener en dernière annéeun projet de recherche pendant sixmois. “Enfin, des transferts de technolo-gie pourraient avoir lieu entre l’école et lesentreprises du pôle”.

AU COEUR DES ÉCOLES...

ESME-SUDRIA

L'ESME-SUDRIA REJOINT LE PÔLE DE COMPÉTITIVITÉ MEDICEN

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IONIS MAG 23SEPTEMBRE - NOVEMBRE 2008

SUP’BIOTECH SIGNE SA 1ERE CONVENTION DE PARTENARIAT AVEC UNE ÉCOLE ÉTRANGÈRE

SUP’BIOTECH, l'école des biotechnolo-gies a signé le 8 juillet sa 1ère conventionde partenariat avec une école étrangère.C'est avec l'Université Libre de Tunisque les premiers échanges auront lieu.Ecole de pointe elle a toujours mis unpoint d'honneur sur l'anglais, moyenpour promouvoir les biotechnologies

à l'étranger.Après avoir reçu la délégation tunisienneau sein de ses locaux et s'être rendu surplace pour une visite approfondie,SUP'BIOTECH a souhaité concrétiser ceprojet de partenariat.

Ainsi, en raison d'objectifs pédago-giques communs et de programmesde formation complémentaires, les2 écoles ont rédigé un accord danslequel elles s'engagent, sur unebase de réciprocité, à échanger, par

année académique, des étudiants.L'Institut Polytechnique Privé de l'Uni-versité de Tunis regroupe les différentesdisciplines des sciences pures, dessciences appliquées et du génie. Il abriteonze départements dont : Agronomie,Génie Biologique, Génie Chimique...

La Directrice Déléguée de SUP’BIO-TECH, Vanessa PROUX, soulignel'importance de ces échanges inter-nationaux qui permettent aux étu-diants une véritable ouverture sur lemonde dans un domaine qui est par-ticulièrement soumis aux mutationset à la mondialisation.

UN NOUVEAU DIRECTEUR À E•ARTSUP

Peter Gabor: graphic designer, né à Budapest. Parisien depuis 1957. Unedouble formation de sociologue et degraphiste-typographe.

Fondateur et manager deTypogabor de1973 à fin 1994, un des plus célèbresateliers de photocomposition dans lesannées 70-90.

A reçu un premier prix du Club des ADen 1984 catégorie édition hors médias,et un Golden Award de la TypographerInternational Association en 1988 pourl'excellence des outils de communica-tion de typogabor. Praticien mais aussienseignant: chargé de cours de typo etmise en page à l'École Supérieur d'ArtsGraphiques (ESAG) de 1975 à 1987.

Reprenant son indépendance en 1995,P. Gabor revient à sa passion, le graphicdesign et crée Graphiklab où il exercedes métiers aussi variés que consultant-graphiste, concepteur de caractères ou

directeur artistique de presse. Agences etannonceurs lui confient des travaux oùson regard de typographe exigeant sedouble d'une propension à analyser lesens et la forme. En 2005 il est appelé àdonner des cours de typographie àe•artsup et crée à cette occasion unsupport de cours sous forme d'un blog,*design et typo*, qui deviendra trèsvite une référence pédagogique dans lepaysage des webzines graphiques.

Co-fondateur et co-président de l'Asso-ciation des Designers Interactifs en2006, il s'investit plus que jamais dansles nouveaux médias pour y pratiquerculture et design management. Il se pas-sionne pour l'ergonomie et l'architectured'information et intervient comme au-diteur dans de grandes entreprisescomme SFR.

c'est quoi pour vous la typographie,peter gabor?

“C'est avant tout organiser les signes et lesimages, dans un espace de communicationen utilisant toute la grammaire graphiqueet typographique pour donner aux mes-sages force et lisibilité. Sans oublier bien sûrla dimension sensible et irrationnelle de laséduction graphique.”

E-ARTSUP FIDÈLE PARTENAIRE DU FESTIBLOG

Pour la 2ème année consécutive, e-artsup est partenaire du Festi-blog, le festival du blog BD, premierévénement dédié à la BD sur internet.C’est une excellente occasion pour les

étudiants de l’école d’approcher lesgrands auteurs de BD et de voirtoutes les possibilités qu’offre inter-net à la création numérique.

La 4ème édition du Festiblog seraplacée sous le haut patronage dePouib et de Cathy B “le blog d’unegrosse”, deux grands noms de la BDOnline! Il a eu lieu les 27 et 28 sep-tembre au cours Saint Emilion prèsde Bercy.Comme les 2 années précédentes, lefestival fonctionne sur le principe duBlog: Il mèle professionnels et ama-teurs, est interactif, ouvert à tous etentièrement gratuit. Une belle occa-sion pour les étudiants d’e-artsup derencontrer les passionnées de l’uni-vers du numérique

SUP’BIOTECH

E-ARTSUP

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24 IONIS MAGSEPTEMBRE - NOVEMBRE 2008

GREEN PARIS AIR SHOW – DES IPSALIENS AU CŒUR DES PROJETS

Energie électrique, solaire, musculaire,vols silencieux, piles à combustibles,carburants alternatifs... Le développe-ment durable est dans l'air ! Le Muséede l'Air et de l'Espace organisait du 20au 22 juin 2008 le 1er Salon de l'Avia-tion Verte au Bourget. Cet événement,dédié aux innovations aéronautiques,permettait au public de découvrir lesavancées méconnues d'un secteur quel'on considère encore comme l'un des pluspollueurs. L'IPSA a présenté quelques-uns de ses différents projets :

• François Depardieu présentait lemonomoteur léger qu'il a réalisé de

bout en bout. Les caractéristiques quirépondent aux normes environnemen-tales (nuisances et écologie). "L'aérody-namique de l'avion léger se doit d'êtretravaillée, afin de diminuer la traînéedes corps et permettre la réduction de laconsommation en essence", affirme-t-il.(voir portrait page 9)

• Charles Donnefort a fait,quant-à lui, une sorte d'hap-pening en construisant enlive un ULM électrique surle stand du magazine Volez!.

D'autres étudiants de l'Ipsa ontprésenté leurs projets. Figu-raient par exemple l'exposi-tion du projet ipsalien pour

le Shell Eco Marathon, la conceptiond'un drône en formule aile volante, laprésentation du projet Greener, dumoteur à balancier...Autant de projetsqui participent à l'avenir de l'aviationverte.

IPSA

L'IPSA, l’école de l'ingénierie aéronau-tique, participe au développement dupôle de compétitivité Aéronautiqued'Ile-de-France nommé Astech.

Les objectifs du pôle :- Accroître en Ile de France ses posi-tions de leader européen dans les

secteurs de transport spatial, d'Avia-tion d'affaires, et de propulsion parl'Innovation.- Faire croître les 100 000 emploisfranciliens (PME et Donneurs d'or-dre) de l'industrie aérospatiale en ci-blant ceux à plus forte valeur ajoutée(chercheurs et bureaux d'études).-Donner une meilleure visibilité dutissu industriel et de la recherche, dé-velopper l'attractivité du territoire.

L'IPSA contribue au développementde ces objectifs en abordant diffé-rentes thématiques telles que: - La propulsion : projet TOSCA, allu-

mage par Laser, Injection Multipoint.- L'énergie à bord : réduction desconsommations d'énergie par les auxi-liaires, projet SEFORA (mécatroniquehaute température). - L'architecture véhicule.- Les matériaux et Conception Structurale.- La formation et la recherche.- La maintenance.

Principalement 3 personnes de l'IPSAparticipent à ce challenge: J.P. Rivèrepour le domaine de la propulsion, G.Robin pour le domaine de la mainte-nance, S. Guigou pour le domaine For-mation et Recherche.

AU COEUR DES ÉCOLES...

ACTEUR DU PÔLE DE COMPÉTITIVITÉ « ASTECH PARIS-RÉGION »

Coupe de l’aéronef SHRAYRK

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IONIS MAG 25SEPTEMBRE - NOVEMBRE 2008

SPEED DATING STAGES, UNE SESSION DE RECRUTE-MENT ORIGINALE

À l'instar des célibataires qui cherchentchaussures à leurs pieds, des grandes en-treprises font le choix de participer à desrendez-vous originaux de recrutementpour trouver le stagiaire idéal ! Ainsi, prèsde 50 grandes entreprises et institu-

tions nationales sont venues recruterdes étudiants de l'EPITA, en mai, lorsde la 5ème édition du « Speed DatingStages » organisée par le service Rela-tions Entreprises de l'EPITA. Issus de do-maines très variés, ces recruteursreprésentaient des banques, des entre-prises de télécommunications et diffé-rents Ministères...

Durant cette session, les en-treprises avaient 30 minpour présenter aux étu-diants leurs activités ainsique les opportunités qu’ellespouvaient leurs proposer. Lebut de cette semaine était defavoriser les rencontres di-rectes avec les étudiants, afinde permettre la mise en re-lation la plus efficace entreles entreprises et les futursstagiaires.

LE FORUM ENTRE-PRISES DES MÉTIERSDE L’INGÉNIERIE ETDE L’INFORMATIQUE(FEMII 2008)Le FEMII se déroule dansles locaux de la porte d’Ita-lie le mardi 7 octobre2008 de 13h à 19h.

Il est ouvert à tous et permet aux étu-diants et aux jeunes diplômés de ren-contrer 65 entreprises qui proposentplus de 2000 offres de stages de find’études, VIE et offres d’emplois pour lesjeunes diplômés.

Renseignements et préinscriptions à :[email protected]

Les entreprises inscrites sont :

AI3, ALTI, ALTITUDE TELECOM, ALTRAN, ASTEKGESTION, ATOS ORIGIN, AVS CONSULTING ETCRITERES TESTING, AXEN, BENSE, BNP PARIBAS,BOUYGUES TELECOM, BT France, BULL, BUSINESSDOCUMENT, BUSINESS OBJECTS, C2B SA, CASTELIS,CEGEDIM SA, CSC COMPUTER SCIENCES SAS, D.FISERVICES, DASSAULT SYSTEMES, DEGETEL, DEVOTEAM, DIGITAS, ELSYS DESIGN, EURIWARE,EVOSYS, EXPERTIME, GEMS SCS, GROUPE SFEIR,HORIZON SOFTWARE, HP France, IPPON TECH-NOLOGIES, LA FRANCAISE DES JEUX, LIPTON FIT,MC2I GROUPE, MUREX SAS, NDS TECHNOLOGIESFrance, NELL ARMONIA TECHNOLOGIES, NEU-RONES, NOVEDIA GROUP, OMNILOG, ORANGEBUSINESS SERVICES, OXYA, PACTE NOVATION,RATP, SAGE, SAGEM, SFR, SKYRECON SYSTEMS,SOCIETE GENERALE, SOGETI, SOLUCOM GROUP,SOPRA GROUP, STERIA, TEAM TRADE, TEAMLOGSA, TIBCO SOFTWARE France SARL...

L'EPITA, école d'ingénieurs en in-formatique de référence, annonce l'intégration d'un de ses laboratoiresde recherche, le LRDE: Laboratoirede Recherche et Développement,au sein de trois grands pôles decompétitivité nationaux : Cap Digi-tal, System@tic et MEDICEN. Desprojets collaboratifs en préparationau sein du LRDE ont récemment étésoumis et acceptés, et deux de cesprojets, Scribo et Sebastian, ont

également reçu la reconnaissanceet le financement du Ministère dela Recherche, ainsi que de la Com-munauté Européenne. “L'adhésionde l'EPITA à ces trois grands Pôles, estun élément majeur pour l'école”, déclare Joël Courtois, Directeur del'EPITA.“Ainsi, l'école confirme sa place au-près des acteurs majeurs du secteur”.En effet, l'EPITA fait partie desgrandes écoles qui développent uneactivité de recherche fondamentaleet de recherche appliquée en colla-boration avec des partenaires uni-versitaires et des entreprises detoutes tailles. Constitué d'une équipede 30 enseignants/ chercheurs, leLRDE mène une activité de re-cherche et développement, tels que

le “Calcul, Langage et Système” (pro-grammation générique, calcul nu-mérique scientifique, diagrammes de décision...), ou encore les “Sys-tèmes Probabilistes et Reconnais-sance des Formes” (apprentissageautomatique, classification, recon-naissance des formes, traitementd'images...).

Aujourd'hui, les compétences duLRDE s'articulent autour de l'en-seignement, la recherche et le dé-veloppement. Certains projetspeuvent être réalisés en collabora-tion avec des industriels, dont l'acti-vité se traduit par l'établissement demissions sous contrat, de l'expertisescientifique à la prestation de re-cherche et développement.

EPITA

L'EPITA RECONNU PAR 3 PÔLES DE COMPÉTITIVITÉ

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26 IONIS MAGSEPTEMBRE - NOVEMBRE 2008

Le 8 juillet dernier, Microsoftcouronnait les gagnants de la fi-nale internationale de l’ImagineCup 2008, la plus grande com-pétition informatique au monde.

Fruit d'une sélection d'un an terminéepar une semaine particulièrement in-tense durant laquelle 124 équipes is-sues de plus de 100 pays différents sesont affrontées, le concours avait cetteannée pour thème le développementdurable. Ainsi, ce sont 370 étudiants,finalistes parmi 200 000 inscrits, quiont tenté de décrocher 240 000 $ deprix en planchant sur la mise au pointde solutions dédiées à l'accès à l'eau po-table, à la réduction de la pollution etdes émissions de carbone, au contrôlede la consommation d'énergie ou en-core à l'urbanisme vert.

Comme chaque année depuis la créa-tion de l'Imagine Cup, l'EPITA s'est dis-tinguée au sein de l’épreuve. En Francetout d'abord, où après avoir affrontéplus d'une centaine de projets concur-rents, 2 équipes de l'école se sont clas-sées parmi les 6 finalistes de la sélection

nationale au sein de la catégorie reine,Software Design (conception logi-cielle).

La première, composée de Cyprien Au-texier, Nicolas Demoncheaux, RamaDivedi et Sébastien Chane-Ching, aprésenté le projet Green Edge, un outilde business intelligence permettant demodéliser la composition et la réalisa-tion d'un produit pour réduire son em-preinte carbone. L’équipe a décroché lamédaille de bronze française ainsiqu'un nouveau prix spécial du jury, lePrix de l'innovation, valorisant la réa-lité industrielle du projet. Les étudiantsont en outre gagné l’opportunité d’in-tégrer un incubateur de la ville de Parispendant 6 mois pour faire vivre leuridée. La deuxième équipe, composéede Julien Suyck, Arnaud Lemettre,Matthieu Chatel et Pierre Lasvigne aprésenté un autre projet de business in-telligence dédié à l'analyse de la consom-mation de carbone des sociétés mais araté le podium de peu.

La finale mondiale n’étant ouvertequ’aux médaillés d’or, aucune de ces 2équipes n’a pu y accéder. Ce n'est pas lecas du groupe The Shad, exclusive-

ment composé d'élèves de 1ère annéedu cycle ingénieur de l'EPITA qui a dé-croché la médaille d’or nationale dansla catégorie Embedded Development(développement embarqué). SébastienMornas, Caroline Vigouroux, JonhatanGhalmi et Alexandre Reiss ont ainsi pureprésenter la France durant la finalemondiale qui fut elle remportée parl’équipe de Singapour. Leur solution,un ingénieux caddie électronique etécolo, a toutefois emballé Eric Bous-touller, président de Microsoft France,qui s’est longuement attardé sur leurstand afin de bénéficier, en compagniede nombreux journalistes, d’une dé-monstration complète du projet.

L’ édition 2009 de l’Imagine Cup setiendra au Caire et à Alexandrie, enEgypte. Les futurs participants sont in-vités à créer des solutions logicielles surle thème " Imaginez un monde dans le-quel la technologie permette de résou-dre les problèmes les plus difficilesauxquels nous sommes confrontés au-jourd'hui. ». Leurs travaux devront êtreen accord avec la Déclaration du Mil-lénaire des Nations Unies, ratifiée par189 pays en 2000 et qui fixe huit ob-jectifs de développement à atteindred’ici 2015 (réduire la pauvreté de moi-tié, stopper la propagation du sida,accès universel à l’éducation…). Unnoble défi auquel l’EPITA répondraune nouvelle fois présente !

2003 :médaille d'argent en France (Software Design)

2004 :médaille d'or en France + médaille d'or, titre dechampion du monde durant la finale internationaleau Brésil (Software Design)

2005 :médaille d'or en France (Software Design)

2006 :médaille d'argent en France (Software Design)

2007 :médaille d'argent en France (Software Design

2008 :médaille de bronze (Software Design) et médaille d’or(Embedded System) en France

EPITA, BRILLE UNE NOUVELLE FOIS

À IMAGINE CUP

UN BRILLANT PALMARÈS POUR EPITA DEPUIS 2003

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IONIS MAG 27SEPTEMBRE - NOVEMBRE 2008

ISEFAC, À CHACUN SA RÉUSSITE

Quelle est l’histoire d’ISEFAC ?

ISEFAC existe depuis 1992, nousproposons des formations en alter-nance, de Bac à Bac + 5 et depuis 2004des formations courtes classiques de ni-veau Bac + 3. Notre existence corres-pond à l'évolution du marché dutravail, et aux étudiants à la recherchede cursus courts ou longs mais tou-jours de dimension fortement profes-sionnelle.

L'engouement des entreprises pour leconcept de l’Alternance, a permis àl'ISEFAC riche aujourd'hui de plus de5000 entreprises partenaires, de pro-gresser en adaptant sans cesse son offrede formation aux exigences du marchédu travail

L'analyse de l'activité sur les 5 dernièresannées a permis de mettre en évidence,même dans un cadre plus scolaire de laformation classique, le besoin d'injec-ter une dose de formation "profes-sionnelle", amenant tout naturellementl'étudiant vers le monde tant craint del'entreprise.

C'est ainsi qu'est né le programmeISEFAC Bachelor (3 années après bacponctué par le passage du BTS Com-

munication ou Commerceet d'un Bachelor

professionnel)permettant auxétudiants dec on j u gu e rl'obtentiond'un diplômed'Etat tout enoptant pourune qualificationprofessionnelledans un do-maine dec o m p é -tence biendéfini (im-mob i l i e r,

tourisme, événementiel, relationspresse, international, Sport , Luxe,….)

Vous soulignez souvent qu’iln’existe pas un modèle unique deréussite. Pourriez-vous précisercette idée ?

La réussite à la sortie de notre écolequel que soit le modèle d'enseigne-ment choisi est une réussite per-sonnalisée, nous n'avons pas demodèle unique puisque chaqueprojet professionnel de nos étu-diants est accompagné jusqu'à saphase ultime de mise sur le marchédu travail.

Nous suivons pas à pas leurs hésita-tions, leurs changements de capéventuels et l'évolution surtout deleur projet initial. "A chacun sa réus-site" est le credo de l'ISEFAC.

Quels sont les avantages pour uneentreprise de prendre un jeune encontrat de professionnalisation ?

Les avantages associés aux contratspar alternance ont permis aux entre-prises de mettre en place la notiondu "formé-recruté" leur permettantainsi d'alimenter sans cesse leur vivierde recrutement et d'adapter au mieuxl'offre de formation à leurs besoinsimmédiats. De plus l’entreprise bé-néficie des avantages de la Loi Fillonsur les charges sociales, de l’absencede prise en compte du jeune dans lecalcul des seuils sociaux et fiscaux etl’absence de prime de précarité à ver-ser en fin de contrat.

Enfin pour l’étudiant c’est une for-midable opportunité professionnellepuisqu’il bénéficiera d’une expérienceprofessionnelle solide tout en perce-vant une rémunération à 80 % duSmic en moyenne.

Finalement quelles sont les spécifi-cités d’ISEFAC ?

ISEFAC se distingue des autres écolespar la mise en place d’un suivi indi-viduel efficace. Nous soutenons dèsleur admission tous nos étudiantsdans leur recherche d’emploi ou destage par la mise en place d’ateliersd’aide au placement organisés par desprofessionnels qui leurs apportent unappui considérable afin d’optimiserleurs CV, leurs lettres de motivationet leur entretien d’embauche, et parla force de notre réseau de plus de 5 000 entreprises.

Presque vingt années d’expérience ontpermis à l’ISEFAC de savoir s’adapteraux nombreuses fluctuations du mar-ché du travail et aux besoins sans cessechangeants des entreprises. C’est pourcela que régulièrement sont actualisésles contenus de nos formations decycle supérieur par des échanges avecnos entreprises partenaires.

Il en va de même pour notre pro-gramme Bachelor, puisque cetteannée nous mettons en place en 3ème

Année des Bachelor très porteurs surle marché du travail, tels que : le E-marketing, le Marketing du sport ;le Marketing du Luxe, ou encore la E-Communication, l’Evénementiel,...)

Quel est le taux d’insertion pro-fessionnelle de vos étudiants ?

Grâce à un fort réseau de plus de 5 000entreprises comme M6, TF1, L’Oréal,BNP Paribas, SFR, Publicis, SNCF,…et bien d’autres, plus de 83 % de nosétudiants ont intégré en tant que sa-larié le secteur d'activité de leurchoix (Enquête menée en 2006 auprèsde 4000 étudiants). Une belle réussited’équipe !!

IInntteerrvviieeww ddee Siham BEN SALLEM,DDiirreeccttrriiccee ddee ll’’IISSEEFFAACC

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28 IONIS MAGSEPTEMBRE - NOVEMBRE 2008

LES ANCIENS À L’HONNEUR...

Cabinet de recrutement et d’interim, Humanessence est spécialisé dans les métiers de la finance et de lacomptabilité, des ressources humaines, des assurances vie, de la banque, des achats, de l’assistanat et secré-tariat.

THIERRY ANDRIEUX, IICCSS BBéégguuéé,, PPrroommoo 11999966

Curiosité intellectuelle et performanceDAVID ALLAMAN, IISSEEGG PPaarriiss,, PPrroommoo 22000022

Thierry Andrieux sort diplômé de l’ICS Bégué en 1996,puis effectue son service militaire au SIRPA (Service d'In-formations et de Relations Publiques des Armées). Aprèscette année formatrice dans le domaine de la commu-nication, une belle opportunité se présente à lui: entrerchez CISCO, groupe international spécialisé dans l’équi-pement informatique. Il y restera 6 ans et exercera diffé-rentes fonctions financières. Cette expérience lui permettrade développer son goût du buisness. Mais lassé par la finance, il s’intéresse aux métiers du re-crutement et découvre durant ces années passées en en-treprise les limites des cabinets qui en ont la charge. Ildécide alors de s’investir dans ce secteur lorsqu’ilconstate le manque d’humanité, d’échange ou deconseil, des valeurs, selon lui, clés dans ces métiers.Il entre alors chez Robert Half, pionnier du recrute-ment spécialisé et leader mondial de ce secteur pourtous les métiers de la finance et de la comptabilité, oùil restera un an. Après ces quelques années en entreprise,au service des autres, Thierry Andrieux ressent le besoin

de travailler pour lui. Comme il le souligne « L’entrepre-nariat est un risque mais c’est une aventure, il y a unmoment donné où l’on se sent prêt, on a un déclic. »Fin 2006 il décide de se lancer dans l’aventure de Chefd’entreprise. Animé par la passion de l’entreprenariat et legoût de l’échange il créera HUMANESSENCE, nom évo-cateur des valeurs qui lui sont chères. Son cabinet de re-crutement spécialisé repose sur les valeurs humaines, laproximité et l’adéquation.Sur le recrutement, Thierry Andrieux a des idées bien dé-finies. Ses conseillers partent à la recherche de personnali-tés, de profils humains possédant une ouverture d’esprit etle sens de la conviction. Aujourd’hui sa société atteint un chiffre d’affaire de 4millions d’euros et commence à se faire connaître, enpartie, grâce à sa participation à la BFM Académie et la2nde place qu’il a obtenu. Cette émission de radio offre l’occasion à de jeunes entrepreneurs de convaincre les auditeurs de BFM en parlant de leur parcours et de leur ambition pour leur société.

Un ancien ICS Bégué, Directeur Associé d’HUMANESSENCE

Diplômé de l’ISEG Paris, vous tra-vaillez actuellement chez CSC(Computer Science Corporation),pouvez-vous nous parler de votreparcours professionnel?

Mon parcours professionnel a été jalonnéde nombreuses expériences aussi aty-piques qu’enrichissantes. Le point de dé-part restera néanmoins mon implicationau sein de la Junior Entreprise de l’ISEG.Investi des fonctions de Président, j’ai puappréhender la vie de l’entreprise tantdans les fonctions commerciales, marke-ting, communication que management.Aussi, cette 1ère expérience entrepreneu-riale a suscité chez moi l’envie d’orientermon début de carrière vers la gestion et laconnaissance du client : la SAGEM dansun premier temps, et le groupe L’OREALdans un second temps, m’auront permisd’asseoir les bases de la gestion et le déve-loppement de grands comptes clients surdes marchés diversifiés. Voulant donnerune nouvelle orientation à ma car-rière, j’ai décidé d’entreprendre un

mastère au sein d’HEC en «Manage-ment des systèmes d’information &technologies». J’ai par la suite natu-rellement intégré une société deconseils orientée conseil métiers etmanagement des systèmes d’Infor-mations à savoir CSC, dans laquelleje suis Consultant. Mon objectif estde travailler avec mes clients à la ré-solution de leur problématique mé-tier et/ou système.

Comment voyez-vous l'évolutionde votre carrière ?

Ma première interrogation est de savoirquel est le secteur d’activité qui me per-mettrait de continuer à parfaire mescompétences tant fonctionnelles quemanagériales sur des projets intégrantdes problématiques internationales. Etle monde du conseil, encore et tou-jours, me parait être celui qui répondle mieux à mes attentes. La richessedes missions, la remise en cause per-manente, le challenge des clients dans

la résolution de leurs contraintes medonnent encore de belles perspectives à venir.

En tant qu’Ancien de l’ISEG, qu’at-tendez-vous du réseau des anciens ?

La grande famille des Anciens, parle biais de son réseau notamment,doit être capable de se retrouvertout au long de l’année pour échan-ger sur nos évolutions et offrir auxétudiants des opportunités. C’estpourquoi notre «communauté » doitse nourrir du partage et des échangesde ses membres. Nos expériencesprofessionnelles, nos envies d’entre-prendre, nos volontés de challengedevraient faire office de moteur pournotre réseau. Quels que soit lesmoyens mis à notre disposition,nous devons tous avoir consciencede notre responsabilité indivi-duelle dans le fonctionnement et ledevenir collectif de notre école.

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IONIS MAG 29SEPTEMBRE - NOVEMBRE 2008

INTERVIEW EXCLUSIVE

FRANCK TAPIRO, ISG, Promo 1987Co-Président d’HÉMISPHÈRE GROUPE

Quelles sont les spécificités du métier de Publicitaire ?

Le métier de la communication est toutd’abord un métier passionnant. On nepasse pas deux journées de la mêmefaçon. Pourquoi ? Parce qu’on à lachance de travailler avec plein d’an-nonceurs totalement différents, sur desmarchés hétéroclites où les réactions, lesattitudes ne sont pas les mêmes. Lesidées, évidemment, doivent voyagerdans ces mondes différents et donc tousles jours il faut se réinventer. C’est à lafois extrêmement intéressant humai-nement et intellectuellement parcequ’on ne fait pas deux fois la mêmechose, on travaille avec des collabora-teurs qui font divers métiers, sur desmarchés différents.Du coup on est en perpétuelle remiseen cause, une spécificité propre ausecteur de la communication. Jetrouve justement que c’est le métier leplus intéressant, qui développe le plusla curiosité ; c’est pour ça que je prônele culte de la différence un peu partout.Je pense que lorsque vous passezpar la pub vous pouvez faire n’im-porte quel autre métier vous sereztoujours capable de vous débrouilleret de vous adapter à n’importe quelsecteur.

Vous avez aujourd’hui un poste quivous permet d’observer les grandesmutations et les grandes tendances.Pourriez-vous nous en dire quelquesmots ?

Des années 70 au début des années80 on passe de la “Réclame” à la“Pub”. Les années 90 marquentl’ère de la communication. On al’impression qu’on s’est un peu anobli.Et donc dans la communication on aaujourd’hui un petit peu honte de direqu’on a fait de la “pub” .Le début du XXIème est, quant à lui ,marqué aussi par un changementpuisque maintenant on fait de la“communication transversale”.

Et c’est quoi la communicationtransversale ?

C’est le fait de mettre le client aucentre du système, de la stratégie etnon plus de n’y mettre que les “publi-citaires” (les “égo-maniacs” un peunombrilistes), car il ne faut pas oublierque la publicité n’existerait pas sans leclient. Donc pour les “pro” de la “com-munication transversale”, comme moi,on a changé de postulat. On s’est de-mandé qu’elle était l’agence rêvée pourun client plutôt que de se demander àquoi devrait ressembler une agence.Finalement quelle est l’agence rêvéepour un client, surtout avec l’arrivéedes nouveaux media que sont le Web,le téléphone portable. Quelle stratégiemettre en place ? Quelles sont les at-tentes des annonceurs ? Toutes ces interrogations doivent êtrediscutées avec le client. On fabriquedonc une agence autour de la pro-blématique du client. Donc voilàpourquoi aujourd’hui le métier est intéressant - parce qu’on est obligé dechanger en fonction des annonceurset c’est la moindre des choses parceque - encore une fois, sans annon-ceurs... on n’existerait pas.

Quels souvenirs de l’ISG ?

Depuis 1987, date de ma sortie del’ISG, j’en parle tous les jours.J’y ai passé pratiquement les troisplus belles années de ma vie, parcequ’il m’est arrivé tant de choses pen-dant ces trois années. D’abordparce que c’est une école quipousse les gens à se prendre enmain, à être responsable de leurdestin et surtout qui vous pousse àpenser à votre vie professionnellependant votre scolarité.Si, par exemple vous avez un espritentrepreneurial, l’ISG est la meilleureécole que vous pouvez trouver survotre chemin puisqu’elle permet parle biais des différentes associations decréer son entreprise.

Vous avez saisi l’opportunité ?

Oui bien sur, je suis rentré à l’école en1984 et j’ai créé une boite qui était lapremière agence de pub étudiante.Nous l’avions appelée “Périscope”.C’était drôle car nous étions étudiants,nous n’avions pas vocation à être devrais publicitaires mais plutôt à se for-mer aux métiers de la communication.Malgré la situation nous avons étésoutenus par tous les professionnels :Ségéla, Feldman... Les agences dePub nous ont parrainées. C’est d’ail-leurs comme ça que suis rentré chezSéguéla et que j’y suis resté 13 ans ;treize années formidables !

Quels conseils donneriez-vous à unjeune souhaitant faire de la com-munication son métier ?

Ce que je conseille aux ISG c’est vrai-ment d’abord d’aller au bout de leurpassion. Et en communication ca veutdire: monter sa boite. Mais ce que je constate aujourd’hui,c’est qu’il n’y a plus assez de jeunesentrepreneurs dans ce secteur. Il y ena dans le WEB, mais dans les métiers dela communication qui partent de la pu-blicité de marque et qui s’ouvrent auxautres métiers, il n’y en a plus assez. Moij’aimerai bien que l’ISG soit l’un desmoteurs de création d'entreprisedans le domaine de la communicationdans les dix prochaines années.

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LES DERNIÈRES NOMINATIONSIgor AGLAT (ISG) - Directeur Adjoint com-mercialisation de Marketing et Valorisationd’HAMMERSON. Il débute chez Décathlon,où il deviendra Directeur de magasins, avantde rejoindre, en 2000, Etam pour ouvrir et ex-ploiter le flagship store du groupe et commeChef de projets magasins. Depuis 2004, il estchez Hammerson, en tant que Directeur d’Ita-lie 2, Responsable de l’immeuble des TroisQuartiers (2006) et Responsable dans la com-mercialisation.

Philippe AUDOUIN (IPSA) - Directeur deprojet JACOBS FRANCE. Il débute sa carrièreen 1992 chez l'AURORE Sertec, où il restera 2ans, comme Ingénieur d'Affaires en systèmesde climatisation militaire destinés à des enginsblindés et systèmes lance missiles. De 1994 à1996, il travaille pour HAMON Industrie ther-mique, en qualité d'Ingénieur d'Affaires puisen 1996, il rejoint ALSTOM POWER en tantque Chef de Projet en turbo-alternateurs.

Sophie BOURGAREL (ISG) - ResponsableMaîtrise d'Ouvrage au sein du service In-vestment Reporting and Performance (IRP)de BNP Paribas Securities Services.Elle commence sa carrière chez Paribas AssetManagement en 1993 comme Contrôleur degestion puis devient Chargée de portefeuilleavant de rejoindre SG Asset Management en2000. En 2003, elle devient Responsable ad-joint marketing, avant de prendre la respon-sabilité du service d'Analyse de performanceet reporting client fin 2006.

Frédéric COUTANT (ISG) - Directeur de lacellule de conseil en stratégie financière au-près des grands clients entreprises et insti-tutionnels chez HSBC. Il débute sa carrièrecomme Opérateur de marchés taux et change àl'Aérospatiale, avant d’etre Directeur de la sallede marchés en 1993 puis Trésorier du groupeAlcatel, Trésorier groupe de Publicis 2003, puisResponsable de l'équipe de conseil en stratégiefinancière auprès des grands clients entrepriseset institutionnels au sein d'HSBC France.

Laurianne GISCLON (ISG) - Directeur as-sociée du cabinet de conseil et de formationCAA. Elle débute sa carrière chez Orane auMarketing avant de rejoindre, en 2000, Ober-thur Card Systems, comme Directrice Marke-ting et Communication d’une filiale, puisDirectrice Marketing de l’offre télécom groupe.

Julien GROSSIORD (ESME Sudria) - Di-recteur France de TD Technology à la divi-sion dédiée à l'offre technologique de TradeDoubler.Diplômé de l'ESME-Sudria, il apassé neuf ans chez Business Lab, web agencyspécialisée en e-commerce et stratégies newmedia, dont il était associé depuis 2006.

Olivier HERAULT (ISEG) -Directeur géné-ral de Coriolis Service. Il a été auparavant Di-recteur des opérations de Sitel France, puisDirecteur Général adjoint de CCA Quali-Phone avant de rejoindre Coriolis Service,pionnier des communications mobiles.

Guillaume JONCHERES (ISG) - PrésidentDirecteur Général de Cogefi Gestion. Il dé-bute au sein du Crédit Lyonnais en tantqu’Asset Management, puis Responsable de

la gestion actions du Crédit Agricole AssetManagement. En 2007, il entre chez CogefiGestion où il exerce le poste de DirecteurGénéral.

Stéphane MASSAS (ESME Sudria) - Vice-Président des Ressources Humaines pourl’Europe Dassault Systèmes . Après avoir étéDirecteur des ressources humaines au sein dedifférentes sociétés de hautes technologies,notamment AOC, Adeptec, Cabletron Sys-tems, Inc. et Dell il exerca le poste de Vice-Président des ressources humaines en chargede l'ensemble des divisions pour la zoneEMEA chez Business Objects avant d’êtrenommé chez Dassault Systemes

Marina MERCIER (ISEG) - Trafic et achatsd'art au sein de l'agence de publicité Ail-leurs. Elle exerce le poste de trafic et achatd'art. elle élabore et suit les plannings deséquipes créatives, elle gère les prestataires ex-ternes et négocie auprès des photothèques etagences d'illustration.

BenjaminNOGUES (ISEG) - Chef de projetau sein de l'agence TriBeCa. Il crée des stra-tégies non conventionnelles à la fois online etoffline, proposant des actions originales

Serge PALMIERI (ISG) - Directeur du pôleimmobilier d’entreprise et Président de Pre-nium. En 1985, il débute sa carrière chez Eu-ropole SA comme Directeur des programmes ausein d’Europarc SA puis est en poste en tant queDirecteur commercial et DGA du groupe. En1996, il rejoint SPIE au poste de Directeur dudéveloppement et crée sa propre société en 2007,Prenium tout juste intégré à Omnium Finance.

Fany POTIER-KONINCKX (ESME Sudria)- Responsable rétribution et gestion du chan-gement, chez Towers Perrin. Elle débute sacarrière dans une compagnie d’assurance oùelle a exercé différentes fonctions en finance,organisation et développement. En 2003, elleentre chez Towers Perrin où elle a en chargeles activités de la performation des ressourceshumaines et de la gestion des talents

Frédéric QUEUDRET (EPITA) - Chief Exe-cutive Officer de MPOWARE.Après 8 annéespassé chez Microsoft en tant que Consultantpuis Architecte au sein du Microsoft Techno-logy Center de Paris, il décide de se lancerdans l'aventure de la création d'entreprise. Sasociété Mpoware créée récemment a pour ob-jectif d'éditer des outils de productivité pourles développeurs Visual Studio .NET, afind’automatiser les tâches du développeur touten améliorant la productivité et la qualitéabaissant ainsi les coûts liés aux développe-ments.

Jean-Philippe REGNAULT (EPITA) - Pré-sident de Sinetis.Après avoir travaillé dans degrandes entreprises comme Alcatel et Thales,il crée en 2000 sa propre entreprise Sinetis.Sinetis distribue des produits de gestion deparc, d'administration de PC à distance, uni-quement accessible sur internet. Après 7 anspour élaborer cette solution unique, Sinetisest récompensée, elle a remporté en septem-bre le prix de l'excellence PME 2008 organiséavec Dell et la CGPME.

Yan SAUNIER (ESME Sudria) - Directeurdes opérations pour l’Europe francophonechez EPTICA. Entré chez EPTICA en 2001,éditeur français de solutions de Gestion de laRelation Client et notamment de la gestiondes e-mails entrants, en tant que Responsableavant vente il était auparavant Ingénieur déve-loppement et Responsable études et développe-ment au sein d’Alcatel Business Systems.

Loic SPANNAGEL (EPITECH) - DatabaseAdministrateur Oracle à la BNP Paribas enSuisse. Il exerçait auparavant les mêmes fonc-tions à la Société Générale.

David SUTRAT (ISG) - Directeur associé deSenscomm'. Il débute sa carrière en 1999 chezPioneer France où il exerce successivementles postes de Directeur de la division Multi-media, Directeur de la division Grand Public.Depuis 2006, il était Directeur Général de Ba-tenborch International SA, cabinet de recru-tement spécialisé dans les fonctions cadresventes et marketing.

Stéphane TSASSIS (ISG) -Directeur Géné-ral Adjoint du groupe Laurent Perrier et de-vient membre du Directoire. L'essentiel de sacarrière s'est déroulée dans le secteur du luxe.En 1992, il débute comme Area Manager deSanofi Beauté au Royaume-Uni et en Irlande.De 1996 à 2000, il gère plusieurs marquestelles que Jean-Paul Gaultier Parfums et IsseyMiyake, d'abord comme Directeur RégionalAsie, puis comme Directeur Travel Retail In-ternational. En 2000, il se consacre à la Mai-son Guerlain, il est Directeur Europe puis de2002 à 2005, Directeur International et mem-bre du Comité Exécutif..Bernard VADON (ESME Sudria) - Prési-dent du Syndicat des entreprises de génieélectrique et climatique ( Serce). Il a effectuél'ensemble de son parcours chez Forclum.D'abord Chef du centre de Saint Denis puisDirecteur régional Ile-de-France, il a été de1994 à 2005 , Président de la filiale d' Eiffage,dont il reste administrateur.

Nicolas VIALATTE (ISG) - Directeur Géné-ral d’Economie Matin. Il fut successivementResponsable commercial, Responsable du dé-veloppement et Directeur marketing du cabi-net de conseil Mepax. En 2003, il entre chezThomas Industrial Media où il devient Mana-ger du département Ventes et Marketing,avant d'être nommé National Sales Manager.Depuis janvier 2005, il était Consultant opé-rationnel en développement de marché de labanque d'affaires Melcion Chassagne et Cie.

Yohan VOISIN (EPITECH) - Ingénieur Lo-giciel pour IBM, en Irlande. En 2006, Il étaitIntégrateur Logiciel chez EMUSE TECHNO-LOGIES et Quality Assurance Engineer chezADAPTIVE MOBILE SECURITY.

Salim ZITOUNI (ISEG) - CommoditySale/Trader au sein du Groupe ED&F MAN..Après avoir passé deux années au sein de labanque américaine Merrill Lynch, Salim ZE-TOUNI prend ses nouvelles fonctions de Tra-der dans un secteur toujours aussi florissantque sont les matières premières comme lesucre, le café, le cacao…

IONIS MAG 31SEPTEMBRE - NOVEMBRE 2008

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