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Panorama Pantin Le Brésil au CN D 5 > 21.03.20 Centre national de la danse 1, rue Victor-Hugo 93500 Pantin cnd.fr dossier de presse CN D Contact presse MYRA Yannick Dufour, Carole Zacharewicz +33 (0)1 40 33 79 13 / [email protected] myra.fr O Samba do Crioulo Doido © Gil Grossi

Panorama CN D Pantin · 2020. 1. 27. · Panorama Pantin Le Brésil au CN D 5 > 21.03.20 Centre national de la danse 1, rue Victor-Hugo 93500 Pantin cnd.fr dossier de presse CN D

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  • PanoramaPantinLe Brésil au CN D5 > 21.03.20

    Centre national de la danse1, rue Victor-Hugo93500 Pantin cnd.fr

    dossier de presseCN D

    Contact presse MYRAYannick Dufour, Carole Zacharewicz+33 (0)1 40 33 79 13 / [email protected]

    O Samba do Crioulo Doido © Gil Grossi

  • Looping: Paris Overdub © Patricia Almeida

  • Le festival de Rio de Janeiro s’installe au CN D pour trois semainesde spectacles, performances, tables rondes, rencontres, fêtes.Certaines invitations valent pour offres d’asile.

    En réaction aux mesures populistes du gouvernement de Jair Bolsonaro qui ont amené à l’annulation de l’édition 2019 à Rio de Janeiro, le CN D accueille le festival brésilien Panorama, véritable foyer de résistance et de réflexion critique, sans équivalent sur le continent sud-américain.

    Aujourd’hui dirigé par Nayse López, Panorama poursuit cet engagement sur le territoire en diffusant les productions d’artistes souvent exclus des réseaux institutionnels. Fidèle à ce positionnement, l’édition pantinoise réunit de jeunes compagnies, pour certaines en voie de professionnalisation, plus habituées aux tiers-lieux qu’aux scènes officielles. En trois chapitres, reprenant chacun un axe temporel (futur, passé, présent), la programmation aborde la question du corps à travers les prismes de l’éducation, de la technologie, de la pensée décolonisée, de la censure ou de l’infor-mation dans les démocraties actuelles. Cette réflexion politique se poursuit lors de tables rondes et de rencontres, consacrées notamment à la question des droits des minorités (LGBTQI+ ou Indigènes).

    En devenant l’hôte de ce hors les murs transcontinental, le CN D consolide des liens noués avec les chorégraphes brésiliens ces dernières années, depuis Lia Rodrigues, Wagner Schwartz, Calixto Neto et Marcelo Evelin, invités lors des précédentes éditions de Camping, à Volmir Cordeiro, artiste associé entre 2017 et 2019. Mais il affiche aussi et surtout son intention d’en créer de nouveaux, d’affirmer la solidarité internationale et d’œuvrer à la définition de l’art comme plein acte de résistance.

  • ColectivA Ocupação Quando Quebra Queima 5 > 7.03 durée 1h20

    ColectivA Ocupação prend possession de l’espace pour y sub-limer sa lutte. Placés en plein milieu du public, les interprètes mobilisent danse, chant et musique dans une pièce jubilatoire où l’énergie de la colère le dispute à la fougue juvénile. Quan-do Quebra Queima est un cri, celui d’une génération qui se sait sacrifiée, celui d’une population qui se sent méprisée et qui ne s’y résout pas. Dans le prolongement des révoltes étudiantes de 2015 au Brésil, le collectif élabore une dramaturgie de l’occupa-tion qui ravive le souvenir des barricades, des banderoles et des slogans qu’on hurle, ici dans la joie. Du soulèvement à la fête, Quando Quebra Queima formule une réponse créative à la violence sociale de la société brésilienne contemporaine, aux processus de déclassement comme à l’arsenal répressif qu’elle suppose. Le désir de s’exprimer pour seul moteur, ils occupent la scène théâ-trale comme ils ont défendu leur territoire : avec passion, force et détermination.

    ColetivA Ocupação s’est constitué dans le contexte des manifes-tations étudiantes massives de 2015, consécutives à la décision du gouverneur de São Paulo de fermer une centaine d’école des quartiers populaires. Formé par seize artistes et militants, étudi-ants de différents quartiers de São Paulo, le collectif aborde les événements politiques contemporains dans des performances qui mêlent art, activisme et éducation, à la recherche de nouvelles écritures et de nouvelles dramaturgies.

    Original Bomber CrewtReta5 > 7.03 durée 50 min.

    Dans une performance aussi radicale que rude, un groupe d’inter-prètes encagoulés dans leurs tee-shirts, torses nus et en skate vi-ennent au contact du public, plongé dans l’obscurité. Ils restituent l’urgence et l’hostilité de la vie urbaine au Brésil, ils jouent de la guitare électrique et font de leurs bombes de peintures des armes, et témoignent de la violence à laquelle ils sont exposés au quoti-dien. Entre chocs, courses et agressivité, leur gestuelle reflète la complexité des métropoles et le chaos des relations humaines qui s’y tissent. Ici pris comme des denrées jetables, lieux d’expression d’inégalités sociales, de discriminations ethniques et de conflits de valeur, leurs corps deviennent les instruments d’une critique des disfonctionnements sociétaux. Signifiant « bêtise », « bullshit » ou « blablabla », tReta mobilise ainsi les formes du hip-hop, de la battle au breakdance, pour s’opposer frontalement à l’action du palais du Planalto, symbole du pouvoir politique, dénonçant la corruption d’État et l’incompétence de ses dirigeants.

    Formé en 2005, ce collectif de breakdance et de hip hop est basé à la Maison du Hip Hop de Teresina, dans l’Etat de Piauí, où il s’est imposé comme une référence en matière de production, de formation et de recherche dans le champ des danses urbaines. Participant à de nombreux festivals et battles, au Brésil comme à l’international, ses membres organisent également des ateliers, des interventions dans l’espace public, des performances et des spectacles, dont tReta est la plus récente production.

    Spectacles

    © Mayra Azzi © Maurício Pokemon

  • Wellington GadelhaGente de Lá12 > 14.03 durée 1h

    Dans ce solo, Wellington Gadelha mobilise son vécu de danseur et de militant dans sa favela natale près de Fortaleza, pour dénon-cer les inégalités techno-raciales et les partages de territoire qui entretiennent ces ségrégations. Alliant le poétique au politique, il envisage son corps d’homme noir comme un lieu de subjectivation exposé à des violences quotidiennes, un « corps-roulette-russe » selon ses propres termes. Gente de Lá installe ainsi un climat d’ur-gence, à la mesure de celle de rendre ces luttes visibles, et plus largement de mettre en forme un contre-récit anticolonial. Perfor-mance totale, engageant son, musique, accessoires, espace, temps et éclairage, Wellington Gadelha aborde chaque élément comme une matérialité signifiante, avec lequel il engage un dialogue ges-tuel. La pièce connecte entre elles différentes actions, des formes de dissidences, d’oppositions et de tensions, pour lui offrir l’occa-sion de redéfinir les frontières qui cherchent à le limiter. À ce jeu interdit, c’est alors lui qui finit par appuyer sur la gâchette.

    Wellington Gadelha est un artiste et militant brésilien, fondateur de la plateforme Afrontamento (AfFROnting). Performeur, artiste visuel et sonore, il mobilise autant le corps que la technologie pour ex-primer ses préoccupations politico-éthiques. Il collabore étroitement avec des collectifs autour des thèmes des droits de l’homme, des cultures périphériques et de la jeunesse noire. Programmé dans de nombreux festivals, au Brésil et à l’international, Wellington Gadelha a reçu pour Gente de Lá le prix Rumos Itaú Cultural.

    Federica Folco / Coletivo PeriféricoPeriférico / Proyecto Tango12 > 14.03 durée 50 min.

    Plaçant le collectif au cœur de leurs projets, Federica Folco et ses collaborateurs élaborent des dispositifs chorégraphiques qui agissent comme autant de leviers d’action sociale. Explorant la complexité des relations humaines, ils cherchent ensemble à créer les conditions d’émergence d’un lien de solidarité ou d’une coex-istence qui s’opposent à l’individualisme dominant des sociétés contemporaines. En s’appropriant des formes d’art populaires, ici les codes du tango, Proyecto Tango met également en œuvre une déconstruction radicale des hégémonies qui influencent sa pratique. Il s’agit en effet de l’émanciper des inconscients coloni-aux, sexistes, classistes et racistes pour en défaire les hiérarchies plus que de viser la virtuosité technique de l’interprétation. Lieu d’expression privilégié du désir et de la sensualité, la danse tango rompt ici particulièrement avec les représentations hétéronor-matives véhiculées par la musique, les paroles et la danse pour produire, dans la proximité des corps et leur synergie, de nouvelles subjectivités.

    Diplômée en philosophie, professeur de danse, artiste et activiste, Federica Folco développe des projets collectifs qui cherchent à déconstruire les logiques de domination et de domestication des corps par la danse, parmi lesquels perifericotango.com et Insur-recciondelosensible.blog. Engagé, subversif et émancipateur, son travail mobilise particulièrement les danses populaires et les pratiques participatives pour agir concrètement dans les champs politique et social.

    © Renato Mangolin © Sandra Marroig

  • Frederico ParedesIntervalo 12 > 14.03 durée 20 min.

    Sous la forme d’un essai chorégraphique, Frederico Paredes abor-de la problématique coloniale à travers la figure du moineau, à la fois intrus des villes et agresseur des autres espèces de volatiles, notamment du Tico tico. Importé à Rio de Janeiro au début du XXe siècle, le volatile devient ici ce corps étranger symbolique, à partir duquel interroger la difficulté à vivre ensemble, les mécanismes de rejet et d’agression, la façon dont la bienveillance se heurte à la violence dans la ville brésilienne d’aujourd’hui. Sur une scène nue, tour à tour avenue de Rio et forêt amazonienne, Frederico Pare-des revient sur la façon dont les choix urbanistiques traduisent des rapports de domination coloniale, économique ou sociale. En guide improvisé, il lie ici le geste au discours, mêlant anecdotes, descriptions de paysages et enregistrements de chants, d’oiseaux dans une forme « méta-chorégraphique », en creux de laquelle la lutte pour le territoire apparaît comme une métaphore cinglante de l’art et de la situation actuelle au Brésil.

    Frederico Paredes est acteur, chanteur, danseur et chorégraphe. Diplômé de l’Escola e Faculdade Angel Vianna, où il enseigne aujourd’hui, il mène entre 1995 et 2005, avec Gustavo Ciríaco, un projet de recherche sur l’humour dans la danse, Dupla de Dança Ikswalsinat. Connu depuis Cadência (2001) pour ses solos et ses pièces pour petits groupes, joués tant au Brésil qu’en Europe, il collabore avec de nombreux artistes tels que Lia Rodrigues, João Saldanha, Esther Weitzman, Marcela Levi, Lilian Zaremba et Tunga.

    Luiz De Abreu O Samba do Crioulo Doido 12 > 14.03 durée 25 min.

    Luiz De Abreu fait de la danse le moyen d’une déconstruction des identités racisées. En faisant rejouer à Calixto Neto les stéréotypes liés à la représentation du corps noir, notamment lors du carnaval où il est pris en étau entre exotisme et érotisme, le chorégraphe retourne le cliché contre lui-même pour mieux en moquer les in-conscients racistes. Dans ce solo radical, qui tourne en dérision les formes du ballet classique, il déploie un langage chorégraphique singulier par le biais duquel il recentre la question de l’identité à l’endroit du corps. La violence de son écriture apparaît alors à la mesure de l’urgence d’aborder la question décoloniale, l’héritage de l’esclavage et les rapports de domination contemporains. Portée par un humour transgressif, la pièce forme une critique sans détour de la condition subalterne des Noirs. De jeux péniens en gestes de détournement du drapeau national, il s’agit de penser ici la danse comme l’instrument d’une libération physique aux effets émanci-pateurs, un cri par lequel s’organise le passage du corps-objet au corps-sujet.

    Diplômé de l’école de danse contemporaine Angel Vianna (Rio de Janeiro) et titulaire d’une maîtrise de l’université d’Uberlândia, Luiz de Abreu est chorégraphe-interprète. Essentiellement tourné vers l’exploration des stéréotypes liés au corps noir, son travail a été montré en France, en Allemagne, au Portugal, en Croatie, à Cuba, en Espagne et au Brésil, où il vit et travaille. Il a notamment partic-ipé au Sesc Dance Show de São Paulo ou à la Biennale du Mercos-ur. Sa pièce O Samba do Crioulo Doido fait partie de la collection de vidéodanse du Centre Pompidou.

    © Mauro Kury © Gil Grossi

  • Elisabete Finger, Maikon K, Renata Carvalho & Wagner Schwartz Domínio Público19 > 21.03 – durée 50 min.

    La pièce se présente comme un droit de réponse, formulé suite aux débats soulevés par la précédente création de Wagner Schwartz, La Bête. Dans cette réinterprétation d’une performance participative de la plasticienne brésilienne Lygia Clark, le chorégraphe offrait son corps nu à l’observation ou à la manipulation du public, parmi lequel en 2017, au Musée d’art moderne de São Paulo, un enfant accompagné de sa mère. Suite à la diffusion d’une vidéo de ce moment sur Internet, Wagner Schwartz a dû répondre à des accusa-tions graves, notamment de pédophilie, qui l’ont amené à interroger les limites de sa liberté d’expression. Dans Domínio Público, il poursuit cette réflexion et l’ouvre au collectif en s’associant à trois artistes victimes de censure. La première n’est autre que la mère de l’enfant, Elisabete Finger, elle-même chorégraphe, menacée, insultée et interrogée, priée de s’expliquer sur son rôle de mère, de femme et sa place de spectatrice. Ils sont entourés du performeur Maikon K, accusé d’acte d’obscénité pour s’être montré nu dans une bulle transparente dans DNA de DAN, une pièce qui a fait l’ob-jet d’une interruption musclée par la police militaire. Le quatuor est complété par Renata Carvalho, une actrice transgenre dont la pièce El evangelio según Jesús, Reina del cielo, dans laquelle elle joue un Christ travesti, a tout simplement été interdite de représentation. En réponse à ces attaques, tous quatre reviennent sur le statut de l’œuvre d’art, le relativisme culturel et les paradoxes de l’interpréta-tion pour mieux révéler les contradictions de nos jugements comme de nos sociétés.

    Né à Rio de Janeiro, Wagner Schwartz vit et travaille à São Paulo et à Paris. Après des études de lettres modernes, il évolue dans plusieurs groupes de recherche et d’expérimentation choré-graphiques en Amérique du Sud et en Europe. Auteur de huit créations, il est également interprète pour Rachid Ouramdane, Yves-Noël Genod ou Pierre Droulers. Il a présenté le solo La Bête au CN D dans le cadre de Camping 2018 et une création à deux avec Lorenzo de Angelis, PLAYLIST, lors de Camping 2019.

    Felipe de Assis, Leonardo França & Rita AquinoLooping: Paris Overdub 20 & 21.03 – durée 1h30

    Le spectacle Looping: Bahia Overdub est une célébration aussi festive que politique, qui prend la danse comme une pratique culturelle fédératrice, un lieu d’expression des tensions identi-taires comme des transformations sociales. Il se décline en des versions locales, redéfini lors d’un atelier avec des volontaires qui participent à la création. Le projet organise la rencontre entre les festivals de rue brésiliens et des traditions vernaculaires d’autres pays, éprouvant la capacité du patrimoine culturel à accueillir l’au-tre. L’écriture de la pièce est organisée autour de deux principes directeurs, communs à la musique électronique et à la danse con-temporaine : la boucle et l’accumulation. Elle prend place dans un paysage scénique inspiré du « néoconrétisme » brésilien (courant artistique apparu en 1959 où les formes géométriques sont le vec-teur de l’imagination), de l’art cinétique ou du mobilier urbain vin-tage de la rue Bahia, au sein duquel huit haut-parleurs diffusent la bande-son jouée en live par deux DJs. Moment de communion conviviale et spectaculaire, Looping: Paris Overdub cherche enfin à créer de nouveaux liens sociaux, par-delà les différences d’âge, de classe et de communauté.

    Rita Aquino est chorégraphe et professeur à l’Université fédérale de Bahia. Titulaire d’un doctorat en arts de la scène, elle effectue des recherches sur les pratiques de collaboration, les arts par-ticipatifs et la médiation culturelle. Elle fait partie du ColecTivo UtópiCo, plateforme internationale de création.Leonardo França est chorégraphe, danseur et performeur, diplômé en danse de l’Université fédérale de Bahia, où il mène actuelle-ment un Master. Outre ses créations personnelles, il collabore avec différents artistes issus des mondes de la danse, du cinéma, de la musique, des arts visuels et du théâtre. Felipe de Assis est un artiste de la scène, diplômé de l’École de théâtre de l’Université fédérale de Bahia. Engagé dans de nom-breuses collaborations, il fait également partie du ColecTivo Utópi-Co, plateforme internationale de création, et dirige depuis 2008 le Festival international des arts du spectacle de Bahia (FIAC-Bahia).

    © Humberto Araujo © Patricia Almeida

  • Atelier amateur Danses partagées

    28 ateliers pour tous dès 8 ansLe rendez-vous incontournable de la pratique amateur !7 & 8.03 / 14:30-16:00 & 16:30-18:00

    Les ateliers Danses partagées ce sont toutes les danses qui investis-sent le CN D le temps d’un week-end et deux fois par an ! À chaque fois, vous êtes plus de 1 000 passionnés à nous rejoindre : c’est la possibilité pour tous, à partir de 8 ans, de découvrir le répertoire de grands chorégraphes, ou de nombreux styles de danse. Ce prin-temps, le Brésil est à l’honneur, sur le parvis du CN D, dans l’Atrium et tous les studios, les ateliers alternent avec les performances, les spectacles et l’exposition Há Terra !

    Bal Sankofapar Calixto Neto et Isabela Fernandes de Santana

    Capoeirapar Cédric Médélice

    Danses afro-brésiliennespar Washington Timbó

    Coupé-décalé par Ordinateur

    Danses africainespar Jean-Paul Mehansio

    Krumppar Nach

    Voguingpar Lasseindra

    Waacking par Bruno Marignan

    Classique pour touspar Benoît Caussé

    Gaga dance (dès 16 ans)par Thibaut Eiferman

    Parents-enfants 5-8 ans répertoire Anne Teresa de Keersmaekerpar Louis Combeaud

    Répertoire Anne Teresa de Keersmaeker par Louis Combeaud

    Répertoire Philippe Decouflépar Éric Martin

    Panorama tournée

    Le CN D fait voyager Panorama avec le spectacle O Samba do Crioulo Doido de Luiz de Abreu transmise à cette occasion à Calixto Neto

    2.02Manège, scène nationale de Reims dans le cadre du festival FAR away

    4.03Scène nationale d’Orléans avec le Centre chorégraphique national d’Orléans

    31.03Centre chorégraphique national de Caen en Normandie

    4.04Charleroi Danseans le cadre du festival LEGS

    Printemps 2021Teatro Municipal do Portodans le cadre du festival DDD Dias da Dança, Porto

    Tables rondes

    7.0316:00-17:30« Ne faites confiance à personne de plus de 30 ans »

    14.0316:00-17:30« Décoloniser le corps encore en 2020 »

    21.0316:00-17:30« La démocratie en un tweet »

    Fêtes

    7.03, 14.03 & 21.0322:00-2:00

    Atelier tango

    14.03 14:30-16:00par Federica FolcoPour des amateurs ayant déjà une pratique du tango

  • Exposition

    Há Terra !Œuvres de la collection du Cnap au CN D5.03 > 24.04

    « Há Terra ! (Terre !) » emprunte son titre au film de l’artiste d’orig-ine brésilienne, Ana Vaz. L’exclamation fait d’abord écho au fracas de la conquête coloniale et annonce l’appropriation brutale de terres dites nouvelles. Mais, là où se déroule le récit, dans les hautes her-bes du Sertão, au fin fond de l’État du Goiás, ce cri peut aussi s’en-tendre comme l’affirmation par les Sans-terre, les dépossédés, de leurs revendications. Les oeuvres rassemblées, ici, tirent leurs forces de cette dynamique dialectique ; elles sont formes et contre-formes ; elles révèlent la violence, la domination, le deuil et se présentent dans le même temps comme des talismans, des antidotes, des for-mules pour contrer. À rebours des hiérarchies mortifères et des sys-tèmes de prédation organisée, elles désignent les zones de friction mais aussi les passages et les alliances possibles entre les règnes minéral, végétal, animal et les humains. Des terres battues d’une fonderie de Ouagadougou à celle d’un cimetière oublié au Sénégal, des mines aurifères de Guinée et du Portugal à la glaise des rivages de La Réunion, se dessinent des ramifications souterraines, celles de l’exploitation coloniale et de la résistance des mythes. La terre est fouillée dans ses profondeurs historiques, transformée par des opérations alchimiques. Au fond du tamis, la merde, les cendres, l’or, les graines – des « substances transgressives », pour reprendre la terminologie de l’anthropologue Michael Taussig dans son Musée de la cocaïne – nourrissent le terreau de nouvelles cosmogonies.

    Une proposition de Juliette Pollet, conservatrice du patrimoine, responsable de collection au Centre national des arts plastiques (Cnap) en écho à Panorama Pantin

    Avec des œuvres deMaria Thereza AlvesFilipa CésarThierry FontaineOtobong NkangaGabriel OrozcoJean-Marie PerdrixAna Vaz

    Entrée libredu mardi au vendredi 10:30 > 19:00le samedi 13:00 > 19:00et chaque soir de représentation

    Visites de l’exposition

    7.03 / 15:00-15:45 7.03 / 17:30-18:1514.03 / 15:00-15:45 14.03 / 17:30-18:1521.03 / 15:00-15:45 21.03 / 17:30-18:15

    Thierry Fontaine © Adagp, Paris, Cnap, photo Yves Chenot

  • Calendrier

    Futur corps de demain, éducation, leadership de la jeunesse

    5.03

    10:30-22:00

    Exposition

    Há Terra!

    Le Cnap au CN D

    19:00

    ColetivA Ocupação

    Quando Quebra Queima

    durée 1h20

    21:00

    Original Bomber Crew

    tReta

    durée 50 min.

    6.03

    10:30-22:00

    Exposition

    Há Terra!

    Le Cnap au CN D

    19:00

    ColetivA Ocupação

    Quando Quebra Queima

    durée 1h20

    21:00

    Original Bomber Crew

    tReta

    durée 50 min.

    7.03

    10:30-22:00ExpositionHá Terra!Le Cnap au CN D

    14:30-16:00AteliersDanses partagées

    15:00-15:45Visite de l’expositionHá Terra!

    16:00-17:30Table ronde« Ne faites confiance à personne de plus de 30 ans »

    16:30-18:00AteliersDanses partagées

    17:30-18:15Visite de l’expositionHá Terra!

    18:30ColetivA Ocupação Quando Quebra Queima durée 1h20

    20:30Original Bomber Crew tRetadurée 50 min.

    22:00-2:00Fête

    8.03

    10:30-22:00

    Exposition

    Há Terra!

    Le Cnap au CN D

    14:30-16:00

    Ateliers

    Danses partagées

    16:30-18:00

    Ateliers

    Danses partagées

  • Passé les corps qui nous font, les danses que nous partageons

    12.03

    10:30-22:00

    Exposition

    Há Terra!

    Le Cnap au CN D

    19:00

    Wellington Gadelha

    Gente de lá

    durée 1h

    19:00

    Federico Paredes

    Intervalo

    durée 20 min.

    + Luiz de Abreu

    O Samba do Crioulo Doido

    durée 25 min.

    20:30

    Federica Folco /

    Coletivo Periférico

    Periférico / Proyecto Tango

    durée 50 min.

    13.03

    10:30-22:00

    Exposition

    Há Terra!

    Le Cnap au CN D

    19:00

    Wellington Gadelha

    Gente de lá

    durée 1h

    19:00

    Federico Paredes

    Intervalo

    durée 20 min.

    + Luiz de Abreu

    O Samba do Crioulo Doido

    durée 25 min.

    20:30

    Federica Folco /

    Coletivo Periférico

    Periférico / Proyecto Tango

    durée 50 min.

    14.03

    10:30-22:00

    Exposition

    Há Terra!

    Le Cnap au CN D

    14:30-16:00

    Ateliers tango

    15:00-15:45

    Visite de l’exposition

    Há Terra!

    16:00-17:30

    Table ronde

    « Décoloniser le corps

    encore en 2020 »

    17:30-18:15

    Visite de l’exposition

    Há Terra!

    18:30

    Wellington Gadelha

    Gente de lá

    durée 1h

    18:30

    Federico Paredes

    Intervalo

    durée 20 min.

    + Luiz de Abreu

    O Samba do Crioulo Doido

    durée 25 min.

    20:00

    Federica Folco /

    Coletivo Periférico

    Periférico / Proyecto Tango

    durée 50 min.

    22:00-2:00

    Fête

  • Présent démocratie, censure, guerre de l’information

    19.03

    10:30-22:00

    Exposition

    Há Terra!

    Le Cnap au CN D

    20:00

    Elisabete Finger, Maikon K,

    Renata Carvalho & Wagner

    Schwartz

    Domínio Público

    durée 50 min.

    20.03

    10:30-22:00

    Exposition

    Há Terra!

    Le Cnap au CN D

    20:00

    Elisabete Finger, Maikon K,

    Renata Carvalho & Wagner

    Schwartz

    Domínio Público

    durée 50 min.

    21:00

    Felipe de Assis, Leonardo França

    & Rita Aquino

    Looping: Paris Overdub

    durée 1h30

    21.03

    10:30-22:00ExpositionHá Terra!Le Cnap au CN D

    15:00-15:45Visite de l’expositionHá Terra!

    16:00-17:30Table ronde« La démocratie en un tweet »

    17:30-18:15Visite de l’expositionHá Terra!

    18:30

    Elisabete Finger, Maikon K,

    Renata Carvalho & Wagner

    Schwartz

    Domínio Público

    durée 50 min.

    20:00

    Felipe de Assis, Leonardo França

    & Rita Aquino

    Looping: Paris Overdub

    durée 1h30

    22:00-2:00Fête

  • Tickets

    SpectaclesAvec la carte CN D tarif plein €10tarif réduit € 5Sans la carte CN Dtarif plein € 15tarif réduit € 10

    Tables rondes et visites de l’expositionEntrée libre sur réservation

    Fêtes & Exposition Entrée libre

    Danses partagées & atelier tango du 14.03 Avec la carte CN D€ 5Sans la carte CN D tarif plein € 15tarif réduit € 10

    Réservation+ 33 (0)1 41 83 98 98 [email protected]

    CN DCentre national de la danse1, rue Victor-Hugo, 93507 Pantin Cedex – FranceLicences 1-1077965 / 2-1077966 / 3-1077967SIRET 417 822 632 000 10

    Directrice générale Catherine Tsekenis