112
PLF 2016 - EXTRAIT DU BLEU BUDGÉTAIRE DE LA MISSION : RECHERCHE ET ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR Version du 06/10/2015 à 11:37:07 PROGRAMME 172 : RECHERCHES SCIENTIFIQUES ET TECHNOLOGIQUES PLURIDISCIPLINAIRES MINISTRE CONCERNÉE : NAJAT VALLAUD-BELKACEM, MINISTRE DE L’ÉDUCATION NATIONALE, DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET DE LA RECHERCHE

PLF 2016 - EXTRAIT DU BLEU BUDGÉTAIRE DE LA MISSION : … · 2017-06-20 · Version du 06/10/2015 à 11:37:07 ... 4 PLF 2016 Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

  • Upload
    others

  • View
    0

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: PLF 2016 - EXTRAIT DU BLEU BUDGÉTAIRE DE LA MISSION : … · 2017-06-20 · Version du 06/10/2015 à 11:37:07 ... 4 PLF 2016 Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

PLF 2016 - EXTRAIT DU BLEU BUDGÉTAIRE DE LA MISSION : RECHERCHE ET ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR

Version du 06/10/2015 à 11:37:07

PROGRAMME 172 : RECHERCHES SCIENTIFIQUES ET TECHNOLOGIQUES PLURIDISCIPLINAIRES

MINISTRE CONCERNÉE : NAJAT VALLAUD-BELKACEM, MINISTRE DE L’ÉDUCATION NATIONALE, DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET DE LA RECHERCHE

Page 2: PLF 2016 - EXTRAIT DU BLEU BUDGÉTAIRE DE LA MISSION : … · 2017-06-20 · Version du 06/10/2015 à 11:37:07 ... 4 PLF 2016 Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

TABLE DES MATIÈRES

Programme 172 : Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

Présentation stratégique du projet annuel de performances 3

Objectifs et indicateurs de performance 6

Présentation des crédits et des dépenses fiscales 18

Justification au premier euro 24

Opérateurs 49

Page 3: PLF 2016 - EXTRAIT DU BLEU BUDGÉTAIRE DE LA MISSION : … · 2017-06-20 · Version du 06/10/2015 à 11:37:07 ... 4 PLF 2016 Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

PLF 2016 3

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

PROJET ANNUEL DE PERFORMANCES Programme n° 172

PRÉSENTATION STRATÉGIQUE DU PROJET ANNUEL DE PERFORMANCES

Roger GENET Directeur général de la recherche et de l'innovation

Responsable du programme n° 172 : Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

Le programme 172 constitue un instrument majeur pour le pilotage du système français de recherche et d’innovation etpour la mise en œuvre des politiques nationales afférentes sous l’égide du ministère de l’éducation nationale, del’enseignement supérieur et de la recherche, chef de file de la politique de recherche mise en œuvre par l’intermédiairede l’ensemble des programmes de la mission interministérielle. Depuis le PLF 2015 et dans un souci de simplificationet d’une meilleure coordination des opérateurs de recherche, les programmes 172 et 187 sont fusionnés et les actionsredéfinies selon les contours des thématiques des alliances.

Le programme s’appuie sur six éléments essentiels :

– son poids financier (plus de 6 milliards d’euros), qui en fait le premier programme entièrement consacré à larecherche au sein de la MIRES ;

– ses opérateurs de recherche, qui y sont tous regroupés depuis 2015, hormis le CNES, et couvrent la totalité desdisciplines scientifiques. Ces organismes se retrouvent logiquement au cœur des coordinations stratégiques etprogrammatiques qui se construisent avec les établissements d’enseignement supérieur, notamment par l’intermédiairedes cinq alliances nationales de recherche couvrant les domaines des sciences de la vie et de la santé, de l’énergie,de l’environnement, du numérique et des sciences humaines et sociales. Le CNRS dans ses dimensions pluri- etinterdisciplinaires participe à chacune des cinq alliances et couvre également les champs ne relevant pas de cesdernières, notamment dans les disciplines centrées sur l’avancement des connaissances (entre autres mathématiques,physique, chimie, nanotechnologies, géophysique interne, astronomie, astrophysique, physique nucléaire et deshautes énergies) ;

– le financement des très grandes infrastructures de recherche (TGIR) et les contributions de la France auxorganisations internationales (OI), telles que le Centre européen de recherche nucléaire (CERN), l’observatoireeuropéen austral (ESO) ou le laboratoire européen de biologie moléculaire (EMBL). Le ministère chargé de larecherche, en relation étroite avec les organismes concernés, a rationalisé le pilotage des TGIR en créant en 2012 uncomité directeur des TGIR en charge de la politique scientifique et du déploiement d’une démarche de comptabilité encoûts complets ;

– l’Agence nationale de la recherche (ANR), qui joue un rôle important dans la mise en œuvre des priorités programmatiques de la politique nationale de recherche et d’innovation. La programmation de l’agence est fondée surun plan d’action simplifié, articulé avec le programme cadre européen Horizon 2020 ainsi qu’avec les orientations de laStratégie nationale de la recherche (SNR), dans le cadre des orientations interministérielles coordonnées par leministère en charge de la recherche. Les alliances fournissent également des éléments de programmation utilisés parl’agence pour la définition de son plan d’action. Le financement des recherches menées hors du champ des défissociétaux y est également pris en compte. L’agence est le véhicule du volet recherche du programmed’investissements d’avenir ;

– le crédit d’impôt recherche (CIR), instrument incitatif essentiel dont dispose le Gouvernement en matière derecherche et de développement de l’innovation des entreprises, rattaché au programme 172 au titre des dépensesfiscales ;

– enfin, le programme 172 retrace les moyens et dispositifs ministériels (action 1) nécessaires au pilotage du systèmefrançais de recherche et d’innovation.

Ces différents éléments du programme 172 ont un impact déterminant sur les opérateurs de recherche qui en relèventdirectement, ainsi que pour les autres organismes de recherche et les établissements d’enseignement supérieur aveclesquels ils nouent des partenariats stratégiques.

Les objectifs de ce programme sont particulièrement ambitieux et ont été réaffirmés par la loi d’orientation surl’enseignement supérieur et la recherche du 22 juillet 2013, mais aussi par la stratégie nationale de recherche France-

Page 4: PLF 2016 - EXTRAIT DU BLEU BUDGÉTAIRE DE LA MISSION : … · 2017-06-20 · Version du 06/10/2015 à 11:37:07 ... 4 PLF 2016 Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

4 PLF 2016

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

Programme n° 172 PROJET ANNUEL DE PERFORMANCES

Europe 2020 publiée en mars 2015 qui s’inscrit résolument dans l’espace européen de la recherche et doit mettre enplace des conditions favorables au succès des équipes françaises dans Horizon 2020.

Le premier des objectifs de la recherche française doit rester celui de l’excellence scientifique, dans un contexteinternational de plus en plus concurrentiel. Cette excellence se mesure essentiellement par le nombre et surtout laqualité des publications scientifiques, ainsi que par les prix internationaux et le taux de réussite aux appels d’offreseuropéens et internationaux. Si la montée en puissance de la recherche scientifique dans les grands pays émergentscomme la Chine ou la spécialisation de pays européens sur certains domaines de recherche rendent plus difficile, pourla France comme pour les autres pays industrialisés, le maintien de leur part relative dans les revues de référenceinternationale, l’amélioration de la reconnaissance scientifique des travaux des chercheurs français, mesurée par lescitations à deux ans de leurs publications, et l’amélioration de la position française par rapport aux autres paysindustrialisés comparables (Allemagne, Royaume-Uni) restent prioritaires.

La France doit par ailleurs être en mesure d’identifier un nombre limité de très grandes priorités scientifiques ettechnologiques qui permettent de relever les défis socio-économiques et/ou environnementaux majeurs auxquels elleaura à faire face dans les prochaines décennies. Dix défis ont été retenus, en cohérence avec Horizon 2020, dans lastratégie nationale de recherche France-Europe 2020 :

1. « Gestion sobre des ressources et adaptation au changement climatique » ;

2. « Une énergie, propre, sûre et efficace » ;

3. « Stimuler le renouveau industriel » ;

4. « Santé et bien-être » ;

5. « Sécurité alimentaire et défi démographique » ;

6. « Mobilité et systèmes urbains durables » ;

7. « Société de l’information et de la communication » ;

8. « Sociétés innovantes, intégrantes et adaptatives » ;

9. « Une ambition spatiale pour l’Europe » ;

10. « Liberté et sécurité de l’Europe, de ses citoyens et de ses résidents ».

Cette stratégie s’appuie sur une concertation avec la communauté scientifique et universitaire et le monde socio-économique. Sur la base des propositions des alliances, de nombreux experts des milieux universitaires, desorganismes publics et du secteur privé ont été sollicités pour établir les orientations scientifiques prioritaires pourrépondre au mieux à ces défis sociétaux. Une consultation publique a permis d’élargir la réflexion sur les prioritésscientifiques et différentes institutions et ministères impliqués par les activités de recherche ont émis un avis. LeConseil stratégique de la recherche (CSR) a accompagné ces différentes étapes du processus d’élaboration de lastratégie nationale de recherche, ses avis ont orienté les travaux et le résultat final.

La programmation de l'ANR, les contrats de site conclus avec les regroupements d’universités et établissements et lescontrats d'objectifs des organismes de recherche ont vocation à intégrer ces orientations scientifiques prioritaires.

Outre les dix défis socio-économiques précédemment mentionnés, la stratégie nationale de recherche prévoit cinqprogrammes d’action susceptibles de nécessiter une mobilisation allant au-delà de la programmation de l’ANR et descontrats d’objectif des organismes :

- BIG DATA - « Ouvrir et exploiter un gisement exceptionnel de connaissances et de croissance » ;

- SYSTÈME TERRE : OBSERVATION, PRÉVISION, ADAPTATION – « Organiser l’acquisition et l’exploitation desdonnées d’observation de la Terre pour anticiper les conséquences du changement climatique » ;

- BIOLOGIE DES SYSTÈMES ET APPLICATIONS – « Soutenir l’émergence de concepts nouveaux pour lacompréhension du vivant et développer les applications médicales et industrielles » ;

- DU LABORATOIRE AU PATIENT – « Associer recherche en laboratoire, recherche clinique et innovation privée pourle bénéfice des patients » ;

- HOMME ET CULTURES – « Appréhender les phénomènes humains dans leurs réalités individuelles et sociales ».

Enfin, le programme 172 a également pour objectif fondamental d’accroître la valorisation et le transfert des résultatsdes laboratoires publics vers les partenaires économiques ou de favoriser directement l’innovation au sein desentreprises. Cette volonté de contribuer à la compétitivité et à la croissance est le fil conducteur des investissementsd’avenir dont bénéficient les opérateurs du programme.

Page 5: PLF 2016 - EXTRAIT DU BLEU BUDGÉTAIRE DE LA MISSION : … · 2017-06-20 · Version du 06/10/2015 à 11:37:07 ... 4 PLF 2016 Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

PLF 2016 5

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

PROJET ANNUEL DE PERFORMANCES Programme n° 172

RÉCAPITULATION DES OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE

OBJECTIF 1 Produire des connaissances scientifiques au meilleur niveau international

INDICATEUR 1.1 Production scientifique des opérateurs du programme

OBJECTIF 2 Promouvoir le transfert et l'innovation

INDICATEUR 2.1 Part des redevances sur titre de propriété intellectuelle dans les ressources des opérateurs

INDICATEUR 2.2 Part des contrats de recherche passés avec des entreprises dans les ressources des opérateurs

INDICATEUR 2.3 Mesures de l'impact du crédit d'impôt recherche (CIR)

OBJECTIF 3 Participer activement à la construction de l'Europe de la recherche

INDICATEUR 3.1 Taux de présence des opérateurs du programme dans les projets financés par le PCRD de l'Union européenne

INDICATEUR 3.2 Part du PCRD attribuée à des équipes françaises

INDICATEUR 3.3 Part des articles co-publiés avec un pays membre de l'Union européenne (UE 28) dans les articles des opérateurs du programme

OBJECTIF 4 Développer le rayonnement international de la recherche française

INDICATEUR 4.1 Chercheurs étrangers recrutés ou accueillis temporairement dans les laboratoires

INDICATEUR 4.2 Part des co-publications réalisées avec des partenaires de pays du Sud parmi les publications des opérateurs du programme

Page 6: PLF 2016 - EXTRAIT DU BLEU BUDGÉTAIRE DE LA MISSION : … · 2017-06-20 · Version du 06/10/2015 à 11:37:07 ... 4 PLF 2016 Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

6 PLF 2016

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

Programme n° 172 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE

OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE

ÉVOLUTION DE LA MAQUETTE DE PERFORMANCE

La maquette des objectifs et indicateurs n’a pas été modifiée. Cependant le périmètre des indicateurs bibliométriques(1.1, 3.3, 4.2) a été enrichi : il inclut désormais les lettres, sciences humaines et sociales (LSHS).

OBJECTIF N° 1

Produire des connaissances scientifiques au meilleur niveau international

La présence de la science française au meilleur niveau international se manifeste principalement par sa capacité àpublier dans les journaux internationaux les plus visibles dans les domaines couverts par les opérateurs duprogramme.

Les trois premiers sous-indicateurs sont essentiellement quantitatifs : ils mesurent la part des publications de référenceinternationale produites par les opérateurs du programme dans le monde, en Europe (UE 28) et au sein de l’espaceFrance-Allemagne-Royaume-Uni, pays comparables à la France en termes de dépense intérieure de recherche etdéveloppement (DIRD) et de dynamique de recherche.

Le dernier sous-indicateur bibliométrique est plus qualitatif : il exprime l’influence de la production scientifique d’unopérateur sur l’élaboration des connaissances nouvelles par la communauté internationale des chercheurs. Ainsi, cedernier indicateur permet d’apprécier l’effet des politiques publiques de recherche françaises alors que les précédentspermettent d’opérer des comparaisons internationales.

INDICATEUR 1.1

Production scientifique des opérateurs du programme (du point de vue du citoyen)

Unité 2013 Réalisation

2014 Réalisation

2015 Prévision PAP

2015

2015 Prévisionactualisée

2016 Prévision

2017 Cible

Part des publications de référence internationale des opérateurs du programmedans la production scientifique mondiale

% 1,95 1,91 (valeurprovisoire)

2,01 1,87 1,85 1,80

Part des publications de référence internationale des opérateurs du programmedans la production scientifique européenne (UE 28)

% 6,5 6,4 (valeurprovisoire)

7,12 6,2 6,2 6,00

Part de la production scientifique des opérateurs du programme dans l'espace France-Allemagne-Royaume-Uni

% 14,3 14,2 (valeurprovisoire)

16,0 14 13,9 13,9

Reconnaissance scientifique des opérateursdu programme

indice 1,28 1,3 (valeurprovisoire)

1,29 1,32 1,33 1,35

Précisions méthodologiques

Le périmètre des indicateurs de performance a été élargi par rapport aux années précédentes, en incluant les lettres, sciences humaines et sociales(LSHS). La prévision 2015, ainsi que les valeurs de réalisation 2013 et 2014 ont été révisées pour tenir compte de ce nouveau périmètre. Les ciblesont été redéfinies. Ce complément a pu être réalisé grâce aux progrès de la bibliométrie mais aussi grâce aux efforts de structuration de ce champscientifique. Il rend ainsi la visibilité à ces domaines de recherche pour lesquels la recherche françai se excelle. La baisse du niveau de la cible enprenant en compte les LSHS est limitée. L’amélioration de la bibliométrie pour prendre en compte la diversité des modalités de publication en LSHSpermettra à terme de rattraper ce décalage de cible, la réalité de la qualité de cette production scientifique n’étant pas encore entièrement valorisée.

Mode de calcul :

Sous-indicateurs « Part des publications …»

Page 7: PLF 2016 - EXTRAIT DU BLEU BUDGÉTAIRE DE LA MISSION : … · 2017-06-20 · Version du 06/10/2015 à 11:37:07 ... 4 PLF 2016 Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

PLF 2016 7

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 172

Le calcul est en compte fractionnaire : il tient compte du nombre de laboratoires signataires de chaque publication.

Sous-indicateur « Reconnaissance scientifique »

L'impact immédiat des opérateurs du programme se calcule en divisant la « part mondiale de citations à deux ans des publications de référenceinternationale des opérateurs du programme » par « la part mondiale de publications de référence internationale des opérateurs du programme ». Cecalcul est en compte fractionnaire : il tient compte du nombre de laboratoires signataires de chaque publication.

Afin de lisser les variations non significatives liées à l’évolution des journaux référencés dans chaque discipline, on adopte l’usage, habituel enbibliométrie, de calcul de l’indicateur en moyenne triennale glissante : la valeur indiquée en année n est alors la moyenne des valeurs constatées en n,n-1 et n-2.

Compte tenu du temps nécessaire pour le recueil des données, l'identification des adresses et le calcul de valeurs fiables, la dernière valeur définitivedisponible au moment de la préparation du PAP de l’année n est celle de n-2.

Certains opérateurs du programme ont des laboratoires implantés à l’étranger mais seuls les articles produits depuis la France et les DROM-COM sontici pris en compte.

Sources des données : Thomson Reuters-Web of Science, indicateurs OST

Observations méthodologiques :

Sous-indicateur « Part des publications …»

La base est une sélection des publications des acteurs, et non le reflet de la totalité de leur production scientifique. En ce sens, les indicateursbibliométriques sont des mesures indirectes de l'activité scientifique, utiles notamment pour comparer entre eux des acteurs comparables et pourobserver l'évolution de leurs performances au cours du temps.

Sous-indicateur « Reconnaissance scientifique »

Ce sous-indicateur permet de mesurer l’influence internationale des publications des opérateurs du programme. Les citations qui sont faites despublications de ces opérateurs par d'autres publications sont en effet considérées comme une indication fiable de l’impact des publications desopérateurs sur les travaux de leurs collègues chercheurs. Il s'agit donc d'une mesure précieuse, qui permet de qualifier la production scientifique d'unacteur en mesurant l' « utilité scientifique », au niveau international, des connaissances produites. L'indice d'impact est largement reconnu comme unindicateur essentiel pour évaluer la performance de la recherche, et il est utilisé comme tel dans les classements académiques internationaux. En effet,la mesure d’une part de la production (cf. indicateur précédent) doit être complétée par un indicateur plus qualitatif afin de ne pas induire un éventuelcomportement « productiviste » de la part des chercheurs, au détriment de la qualité.

Toutes les citations n'ont pas la même valeur. Deux ans est un laps de temps très court pour mesurer l'utilité scientifique d'une publication. Seule unepartie des citations est décomptée et l'indice d'impact est, en ce sens, une mesure indirecte de l'utilité scientifique des publications.

Les variations des sous-indicateurs sont lentes. C’est leur évolution au cours du temps, notamment en comparaison avec celles d'acteurs comparables,qui constitue le signal le plus important.

JUSTIFICATION DES PRÉVISIONS ET DE LA CIBLE

Sous-indicateurs « Part des publications… »

Les opérateurs de recherche financés par le programme 172 évoluent dans un espace international partenarial maisextrêmement concurrentiel. Les publications scientifiques de la Chine sont toujours en plein essor. L’Inde, le Brésilainsi que d’autres pays enregistrent une progression significative. L’érosion de la part mondiale de productionscientifique française est lente et donc significative de l’effort de la France pour maintenir un potentiel scientifique fort.Au niveau européen, il faut également compter avec l’effort de rattrapage entrepris par les pays ayant intégré l’Unioneuropéenne depuis 2004.

Dans ce contexte, c’est notamment l’évolution de la place relative de la France par rapport à ses partenaires les plusimmédiatement comparables, à savoir l’Allemagne et le Royaume-Uni, qui permet d’apprécier le niveau deperformance des opérateurs du programme. La tendance baissière observée régulièrement depuis 2010 peut êtreatténuée par la dynamique du programme d’investissements d’avenir (PIA), ce qui doit permettre aux opérateurs dedévelopper leur activité à un niveau qui reste comparable à celui de ces deux voisins. Il en résulte une baisse relativedue notamment à l’effort majeur en investissement mené par le Royaume-Uni.

Toutefois, cette tendance légèrement baissière doit être lue au regard du maintien de la production scientifiquefrançaise autour des défis sociétaux, comme l’illustre l’indicateur de la mission recherche et enseignement supérieurde la part de la production française dans l’espace France-Royaume-Uni-Allemagne par défis sociétaux. On observepour cet indicateur le maintien du potentiel thématique de la recherche française. Ainsi, ces indicateurs soulignentl’effort de spécialisation en cours de la recherche française pour mieux répondre aux enjeux de société.

Sous-indicateur « reconnaissance scientifique »

Là aussi, les opérateurs du programme s’insèrent dans un espace international extrêmement concurrentiel marqué parle poids croissant des nouvelles nations scientifiques. Progresser en part relative de production mondiale nécessiteraitle déploiement de moyens extrêmement importants pour faire face aux efforts des pays en fort rattrapage scientifique.Par conséquent, les opérateurs de la recherche française se focalisent plutôt sur la montée en qualité que les atoutsde notre système autorisent et qui doivent se traduire sur l'impact et le rayonnement international de cette production.

Page 8: PLF 2016 - EXTRAIT DU BLEU BUDGÉTAIRE DE LA MISSION : … · 2017-06-20 · Version du 06/10/2015 à 11:37:07 ... 4 PLF 2016 Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

8 PLF 2016

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

Programme n° 172 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE

En sciences de la matière et de la vie, comme en lettres, sciences humaines et sociales, les États-Unis, qui restent laprincipale puissance scientifique mondiale, ont un impact relatif à deux ans de 1,37 (valeur 2014) très au-dessus de lamoyenne internationale de référence, qui est de 1. En 2014, l’indice d’impact relatif à deux ans de la France est de1,12 quand celui de l’Allemagne est de 1,24. La recherche française poursuit donc son effort de spécialisation, aprèsavoir dépassé la valeur de référence de 1 en 2008, pour la première fois depuis 20 ans.

La cible fixée pour 2017 est ambitieuse dans un contexte où les pays émergents voient le nombre et la qualité de leurspublications scientifiques croître dans de fortes proportions : par exemple, l’indice d’impact de la Chine, qui était de0,37 en 1998, est de 0,81 en 2014. Entre 2003 et 2014, l'indice d'impact de la Chine a augmenté de 53 %, celui del'Inde de 59 %, celui de Taïwan de 34 % et celui de la Corée du Sud de 32 %. Dans ce contexte, les impacts relatifsrestent de plus en plus difficiles à faire progresser.

OBJECTIF N° 2

Promouvoir le transfert et l'innovation

Les opérateurs de recherche du programme 172 produisent des connaissances qui peuvent se transformer eninnovations, ayant des effets positifs sur l’économie française. La culture de la valorisation et du transfert des savoirset des technologies doit se renforcer au sein de la recherche publique afin de raccourcir le cycle de l’innovation.L’indicateur 2.1 mesure l’impact des politiques publiques en matière de valorisation de la propriété intellectuelle ensuivant l’évolution des retours financiers des contrats de licences des organismes de recherche du programme 172. Ilpermet une appréciation qualitative de la pertinence des brevets déposés en fonction des redevances qu’ils génèrent.

L’indicateur 2.2 complète le suivi de l’impact des politiques publiques en matière de valorisation en mesurantfinancièrement l’intensité de la recherche contractuelle entre les organismes et les entreprises.

Les entreprises sont quant à elles symétriquement incitées à accroître leurs dépenses de R&D au profit de l’innovation.Le principal instrument d’incitation à la R&D des entreprises reste le crédit d’impôt recherche, dispositif fiscal rattachéau programme 172 : l’indicateur 2.3 vise à rendre compte de ses effets.

INDICATEUR 2.1

Part des redevances sur titre de propriété intellectuelle dans les ressources des opérateurs (du point de vue du contribuable)

Unité 2013 Réalisation

2014 Réalisation

2015 Prévision PAP

2015

2015 Prévisionactualisée

2016 Prévision

2017 Cible

Montant des redevances sur titre de propriété intellectuelle

M€ 59,78 44,25 40 41,88 40 46

Part des ressources apportées aux opérateurs par les redevances sur titre de propriété intellectuelle

% 0,83 0,62 n.d. 0,60 0,60 n.d.

Précisions méthodologiques

La valeur de réalisation 2013 portée au PAP 2015 était erronée : elle est corrigée au PAP 2016.

Mode de calcul : pour le 2ème sous indicateur, le pourcentage est obtenu en divisant la recette nette réalisée (ou la prévision de recette, selon le cas)du fait de redevances sur titre de propriété intellectuelle (1 er sous indicateur) par la recette nette totale réalisée (ou la prévision de recette, selon lecas).

Source des données : comptes financiers et budgets des opérateurs.

Observations méthodologiques : la variation du sous-indicateur « Part des ressources apportées aux opérateurs par les redevances sur titre depropriété intellectuelle » peut résulter non seulement de la variation de la recette de propriété intellectuelle (au numérateur) mais aussi de celles desautres recettes avec lesquelles elle est cumulée au dénominateur.

L’ensemble des formes de propriété intellectuelle est ici pris en compte en termes de ressources des opérateurs ce qui permet de qualifier globalementl’efficacité de la stratégie d’ensemble des opérateurs en matière de valorisation. Il faut cependant noter les difficultés concernant l’identification de ces

Page 9: PLF 2016 - EXTRAIT DU BLEU BUDGÉTAIRE DE LA MISSION : … · 2017-06-20 · Version du 06/10/2015 à 11:37:07 ... 4 PLF 2016 Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

PLF 2016 9

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 172

ressources : en effet, la valorisation de la propriété intellectuelle peut dans certains cas être incluse dans des accords de partenariats, ne laissant pasapparaître de trace comptable systématique de l’exploitation par la sphère économique des résultats issus de la recherche publique.

Limites et biais connus : l’absence de données détaillées sur l’indicateur lié au montant des redevances sur titre de propriété intellectuelle ne permetpas de faire une analyse qualitative de la baisse observée. En effet, ceci nécessiterait des informations sur la structure des portefeuilles de brevets desorganismes en vue de déterminer si cette baisse est principalement due à la fin du monopole lié à certains brevets clés (Taxotère par exemple), à unebaisse du nombre de licences ou à celle du niveau d’exploitation de ces brevets par les licenciés, baisse notamment due à la crise économique qui aréduit la demande et donc la production de biens génératrice de redevances.

JUSTIFICATION DES PRÉVISIONS ET DE LA CIBLE

La valeur de cet indicateur subit ces dernières années une baisse sensible qui peut être expliquée par la structure desportefeuilles de brevets des établissements publics qui perdent progressivement des brevets à fort potentiel (parexemple le Taxotère) et par une conjoncture assez défavorable qui conduit les établissements publics à revoir à labaisse leursprévisions de ressources sur redevances de propriété intellectuelle.

La tendance à la baisse ne devrait toutefois pas s’inverser dans l’immédiat dans la mesure où, bien que les sociétésd’accélération du transfert de technologie (SATT) aient pour objectif d’augmenter significativement les revenus tirés dutransfert de technologie via des licences d’exploitation, elles prélèvent une part des revenus générés par les brevetsdes organismes de recherche afin de se rembourser du risque pris dans l’investissement en maturation. Par ailleurs,leur impact sur les revenus sera nécessairement progressif, compte tenu du délai de plusieurs années nécessaire pourque leurs investissements dans la maturation des résultats de recherche se traduisent par des redevances de licences.C’est pourquoi les chiffres de prévision 2016 sont encore fixés à la baisse par rapport au résultat obtenu en 2014.

S’agissant du sous-indicateur portant sur la « Part des ressources apportées aux opérateurs par les redevances surtitres de propriété intellectuelle », il n’a pas été fixé de cible en raison de la trop grande dépendance à la variation dumontant des ressources des opérateurs.

INDICATEUR 2.2

Part des contrats de recherche passés avec des entreprises dans les ressources des opérateurs (du point de vue du contribuable)

Unité 2013 Réalisation

2014 Réalisation

2015 Prévision PAP

2015

2015 Prévisionactualisée

2016 Prévision

2017 Cible

Montant des contrats de recherche passés avec des entreprises

M€ 259,43 327,46 300 301,42 309 320

Part des contrats de recherche passés avec des entreprises dans les ressources des opérateurs

% 3,59 4,6 n.d. 4,3 4,5 n.d.

Précisions méthodologiques

Mode de calcul : le pourcentage est obtenu en divisant la recette nette réalisée (ou la prévision de recette, selon le cas) du fait de contrats derecherche passés avec une entreprise française ou étrangère, publique ou privée par la recette nette totale réalisée (ou la prévision de recette, selon lecas).

Source des données : comptes financiers et budget des opérateurs.

Observations méthodologiques : la variation de l’indicateur peut résulter non seulement de la variation de la recette de contrats de recherche passésavec des entreprises (au numérateur) mais aussi de celles des autres recettes avec lesquelles elle est cumulée au dénominateur.

Les ressources des contrats prises en compte sont celles en provenance du tiers, à l’exclusion de toute subvention publique obtenue sur justificationdudit contrat de recherche conclu avec l’entreprise, même si ladite subvention publique transite par le tiers industriel. Toutes les formes juridiquesd’entreprises sont prises en compte, y compris les entreprises dont l’État est actionnaire majoritaire ; les contrats passés avec des organisationsfédérant des entreprises sont aussi pris en compte dès lors qu’elles agissent pour le compte de leurs mandants et que ce sont ces derniers qui sont lesbénéficiaires réels des résultats de la recherche.

L’évolution de cet indicateur permet ainsi de qualifier globalement l’efficacité du lien entre sphère économique et recherche publique, par la capacité dela recherche publique à mobiliser des ressources privées pour son financement.

Limites et biais connus : le montant des contrats de recherche passés avec les entreprises est un indicateur à analyser avec prudence. En effet, denouvelles règles comptables sont prises en compte par certains organismes et impactent la comptabilisation des ressources de ces contrats. Ainsi,l’INRIA intègre, dans sa comptabilité, les contrats passés avec les EPIC comme relevant de contrats de recherche passés avec les entreprises. LeCNRS, quant à lui, compte comme contrats passés avec les entreprises tout contrat « fonds publics » mais ayant « transité par des entreprises ».

Page 10: PLF 2016 - EXTRAIT DU BLEU BUDGÉTAIRE DE LA MISSION : … · 2017-06-20 · Version du 06/10/2015 à 11:37:07 ... 4 PLF 2016 Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

10 PLF 2016

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

Programme n° 172 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE

JUSTIFICATION DES PRÉVISIONS ET DE LA CIBLE

La part des contrats de recherche passés avec des entreprises dans les ressources des opérateurs repart à la hausseen 2014 après un fléchissement en 2013 dû à une baisse conjoncturelle pour certains opérateurs de recherche. Ledispositif des instituts Carnot, ainsi que le programme des laboratoires communs («LabCom») lancé en 2013 parl’ANR, participent à l’accroissement des recettes industrielles des organismes de recherche. La mise en place en 2013de l’expérimentation relative à la création par le CEA de nouvelles plates-formes régionales de transfert technologiquecontribue également à l’augmentation de ces recettes. La prévision pour 2015 est fixée à la baisse par rapport à 2014.En effet, la création de nouvelles structures public/privé comme les Instituts de recherche technologiques (IRT) et lesInstituts pour la transition énergétique (ITE) incite les entreprises à orienter une partie de leurs projets de R&Dcollaborative et des financements associés vers ces nouvelles structures et non plus vers les établissements publicsde recherche qui, cependant, en sont éventuellement membres. La prévision 2016 et la cible 2017 du montant descontrats sont estimées sur la base d’une croissance de 3 % par an, en référence à la prévision 2015. Cette prévisionpeut paraître prudente si elle est comparée à la croissance des années antérieures ou, par exemple, à la croissancemoyenne affichée par les Instituts Carnot depuis 2012 mais elle s'explique par la prise en compte de l'arrivée desnouvelles structures de R&D dans l'écosystème.

Concernant le sous-indicateur portant sur la « Part des contrats de recherche passés avec des entreprises dans lesressources des opérateurs », il n’a pas été fixé de cible en raison de sa trop grande dépendance à la variation dumontant des ressources globales des opérateurs.

INDICATEUR 2.3

Mesures de l'impact du crédit d'impôt recherche (CIR) (du point de vue du contribuable)

Unité 2013 Réalisation

2014 Réalisation

2015 Prévision PAP

2015

2015 Prévisionactualisée

2016 Prévision

2017 Cible

Dépenses de R&D privée supplémentaires par euro de crédit d'impôt recherche

ratio >=1 >=1 >=1 >=1 >=1 >=1

Taux de croissance de l'intensité en R&D des secteurs marchands

% n.d. n.d. >=0 >=0 >=0 >=0

Précisions méthodologiques

Sous-indicateur « Dépenses de R&D privée supplémentaires par euro de crédit d’impôt recherche »

Les résultats indiqués sont des résultats d’études d’impact : à partir de 2013, les résultats présentés concernent une étude d’impact ex post incluantdes données pour 2008 et 2009 (Lhuillery S., M. Marino et P. Parrotta, 2013, Evaluation de l’impact des aides directes et indirectes à la R&D enFrance, Rapport pour le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche, http://cache.media.enseignementsup-recherche.gouv.fr/file/RetD/88/0/2._Rapport_externe_final_CIR_2014_334880.pdf ).

Mode de calcul : l’indicateur est un ratio d’impact « Dépense de R&D supplémentaire / CIR perçu par les entreprises ». Il est obtenu à partir d’étudeséconométriques qui estiment l’impact effectif de la mesure sur son objectif principal, à savoir les dépenses de R&D des entreprises.

L'étude d’impact ex post (Lhuillery et al. 2013) utilise une méthode qui estime l’impact de différents montants de CIR (ou « doses ») reçus par lesentreprises. Elle aboutit à des résultats fiables jusqu’à des montants de CIR d’un peu plus de 1 million euros. Au-delà, le nombre d’entreprisesconcernées étant limité, les marges d’erreur augmentent.

Sources des données : Lhuillery et al. (2013).

Modalités d’interprétation : un indicateur supérieur à 0 indique que 1 € de CIR se traduit par un accroissement des dépenses de R&D : les entreprisesutilisent en partie le financement reçu pour faire des dépenses de R&D. Un indicateur égal à 1 signifie qu’1 euro de CIR est complètement utilisé pourde nouvelles dépenses de R&D : il y a un effet d’addition. Un indicateur supérieur à 1 indique que les entreprises ont accru leurs dépenses de R&Dau-delà du CIR perçu : il y a alors un effet multiplicateur.

Limites et biais connus : le calcul de cet indicateur nécessite une étude économétrique qui n’est pas conduite tous les ans. Une nouvelle étude lancéeen 2014 va pouvoir allonger la période prise en compte après la réforme. La disponibilité limitée de cet indicateur d’impact dépendant d’étudesspécifiques a suscité la proposition d’un sous-indicateur complémentaire (ci-dessous).

Sous-indicateur « Taux de croissance de l’intensité en R&D des secteurs marchands »

Taux de croissance de l’intensité en R&D par secteurs clés : les données de l’année 2013 issues de l’enquête sur les dépenses de R&D ne serontdisponibles qu’en septembre 2015, ce qui ne permet pas de les intégrer dans le présent PAP.

Page 11: PLF 2016 - EXTRAIT DU BLEU BUDGÉTAIRE DE LA MISSION : … · 2017-06-20 · Version du 06/10/2015 à 11:37:07 ... 4 PLF 2016 Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

PLF 2016 11

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 172

2009 2010 2011 2012

Industrie chimique 2,7 % 0,1 % -6,8 % 3,6 %

Industrie pharmaceutique 2,0 % 6,0 % 5,2 % 5,4 %

Fabrication de produits en caoutchouc, en plastique et d'autres produits minéraux non métalliques 10,5 % 6,1 % 6,2 % 19,9 %

Métallurgie et fabrication de produits métalliques, hors machines et équipements 14,1 % 8,7 % -4,8 % 13,6 %

Fabrication de produits informatiques, électroniques et optiques 25,8 % 13,7 % 13,1 % 3,6 %

Fabrication de machines et équipements 21,2 % -0,7 % 6,6 % -1,4 %

Fabrication de matériels de transport 12,7 % -15,1 % 14,7 % 6,0 %

Autres industries manufacturières 12,0 % 7,3 % 2,6 % -3,2 %

Information et communication 14,8 % 13,4 % 4,3 % 11,3 %

Autres activités 33,6 % 21,1 % 5,2 % 10,8 %

Ensemble des activités marchandes, hors agriculture et activités financières et d'assurance

(sections B à F, J, M, N)8,4 % 3,0 % 1,4 % 3,1 %

Mode de calcul : calculé à partir des résultats de l’enquête sur les dépenses de R&D et du PIB, l’indicateur est proche de la mesure de l’intensité enR&D du PIB. La restriction aux secteurs marchands permet d’être plus proche des dépenses de R&D des entreprises. Cet indicateur, complémentairedu précédent, permet de neutraliser l’impact de la déformation de l’activité économique française au détriment de l’industrie qui tend à réduiremécaniquement l’intensité en R&D au niveau macroéconomique.

Source des données : sous-direction des systèmes d’information et études statistiques (SIES, pôle recherche), à partir des résultats de l’enquête surles dépenses de R&D et du PIB (INSEE).

Modalités d’interprétation : un taux positif indique que la croissance de la R&D des secteurs marchands est supérieure à la croissance de leurproduction. La croissance de la R&D dépend notamment du PIB, mais aussi du CIR. L’indicateur éliminant l’effet croissance du PIB, il donne unepremière indication sur l’impact du CIR. Le taux obtenu n’est pas un indicateur d’impact au sens strict car il ne dépend pas uniquement du CIR. Ilsuggère néanmoins qu’il y a un impact positif du CIR sur la croissance de la dépense intérieure de R&D des entreprises (DIRDE). En effet, ladiminution de la part de l’industrie dans le PIB entraîne une tendance structurelle à la baisse de cet indicateur dans la mesure où les secteursmanufacturiers ont en moyenne une intensité en R&D supérieure aux services ou au secteur agricole. Aussi, le maintien ou la croissance de ce tauxpeut être attribué aux politiques publiques (aides directes et aides indirectes) et à la conjoncture économique. Ce type d’analyse tenant compte de ladéformation de la structure productive française a été développée dans le rapport sur le CIR publié par le MENESR en 2014(Développement et impact du CIR :1983-2011,http://cache.media.enseignementsup-recherche.gouv.fr/file/Rapports/85/7/1.Synthese_CIR_Publication_334857.pdf).

JUSTIFICATION DES PRÉVISIONS ET DE LA CIBLE

Sous-indicateur « Dépenses de R&D privée supplémentaires par euro de crédit d’impôt recherche »

L’objectif est d’atteindre un niveau égal ou supérieur à 1 en 2016 et pour les années suivantes.

Sous-indicateur « Taux de croissance de l’intensité en R&D des secteurs marchands »

La baisse de la part de l’industrie dans le PIB exerce un effet négatif sur l’indicateur, le secteur des services étant enmoyenne moins intensif en R&D. Aussi, le maintien de taux positifs constitue-t-il un bon résultat. L’objectif est donc deconserver des taux positifs dans le futur.

En 2012 (dernière année disponible jusqu’en septembre 2015), le taux de croissance de l’intensité en R&D pourl’ensemble des activités marchandes augmente fortement par rapport à l’année précédente. À 3,1 %, la hausse de laDIRDE a été sensiblement plus forte que la hausse de la valeur ajoutée sur la période. L’intensité en R&D des secteursmarchands a continué de progresser ces dernières années ce qui s’explique notamment par la hausse de la DIRDEdans tous les secteurs cette année et non pas seulement par le recul de la valeur ajoutée. Il est intéressant de noterque l’intensité en R&D a augmenté en 2012 dans de nombreux secteurs industriels et de service. A noter également,tous les secteurs connaissent une hausse de leur DIRDE en valeur. Les augmentations les plus importantes ont lieudans les secteurs de la fabrication de produits de caoutchouc, en plastique et d’autres produits minéraux nonmétalliques (qui maintient une croissance élevée depuis 2009 ; +19,9 % en 2012), la métallurgie (+13,6 % après unebaisse l’année précédente) et les activités d’information et de communication (+11,3 %). Ces trois secteurs ont connuune baisse de leur valeur ajoutée, ce qui explique en partie cette hausse importante.

Page 12: PLF 2016 - EXTRAIT DU BLEU BUDGÉTAIRE DE LA MISSION : … · 2017-06-20 · Version du 06/10/2015 à 11:37:07 ... 4 PLF 2016 Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

12 PLF 2016

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

Programme n° 172 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE

OBJECTIF N° 3

Participer activement à la construction de l'Europe de la recherche

L’article 179 paragraphe 1 du traité sur le fonctionnement de l’Union Européenne (TFUE) instaure une compétencepartagée entre l’Union et les États membres pour la réalisation de l’Espace européen de la recherche (EER), définicomme un espace « dans lequel les chercheurs, les connaissances scientifiques et les technologies circulentlibrement ».

Le cadre opérationnel de mise en œuvre de l’EER a été consacré par une recommandation de la Commissioneuropéenne du 17 juillet 2012 qui structure la mise en œuvre de l’objectif du TFUE autour de 6 priorités thématiques :

- accroître l’efficacité des systèmes nationaux de recherche ;

- optimiser la coopération et la concurrence transnationales ;

- ouvrir le marché du travail pour les chercheurs ;

- égalité de genre et introduction de la dimension du genre dans la recherche ;

- optimiser la diffusion et le transfert des connaissances scientifiques ;

- renforcer la coopération internationale (UE/États tiers) dans le champ de la recherche et de l’innovation.

Afin d’encourager les États membres à s’emparer des résultats des travaux réalisés depuis 2012, le Conseilcompétitivité, en charge des questions de recherche, a demandé à des représentants de l’ERAC (Comité pour l’espaceeuropéen de la recherche et de l’innovation) d’élaborer une feuille de route non contraignante, contenant une mesurephare par priorité. Le résultat de ces travaux a été validé par le Conseil compétitivité du 29 mai 2015 ; il appelle lesÉtats membres à les décliner dans leur stratégie nationale. À cette occasion, le commissaire à la recherche et àl’innovation a annoncé son intention de réunir une conférence ministérielle à la fin du premier semestre 2016 afin depermettre aux États membres de présenter les actions entreprises pour soutenir la réalisation de l’EER, ainsi qued’entamer des discussions sur l’évolution des priorités définies en 2012, notamment pour prendre en considération lesproblématiques du numérique et des données massives.

La France a d’ores et déjà entamé ce travail : s’agissant de la programmation conjointe, à la suite de la négociation dela définition des défis sociétaux, en lien avec ses partenaires européens, elle a décidé de les intégrer dans l’agendaFrance Europe 2020. Sur la base de ces défis sociétaux, une stratégie nationale de la recherche (SNR) a été définieafin de mettre en relief les besoins et les forces de la recherche française nécessaires à l’évolution des connaissancesà mobiliser pour répondre à ces défis. La programmation de l’Agence nationale de la recherche, la révision de la feuillede route des Très grandes infrastructures de recherche (TGIR) et les contrats des organismes de recherche prennenten compte ces orientations.

Trois indicateurs permettent de mesurer l’intensité de l’engagement des laboratoires français dans la construction del’EER.

Les deux premiers sous-indicateurs de l’indicateur 3.1 concernent les seuls opérateurs du programme. Le taux departicipation aux projets sélectionnés par le PCRD (indicateur 3.1.1) traduit l’existence de collaborations européennespour la conception et la réalisation de projets communs de recherche de qualité et l’intérêt des équipes à candidater àces appels d’offre. Au-delà, le taux de coordination de ces projets sélectionnés (indicateur 3.1.2) marque uneimplication des équipes dans la conception et la conduite des projets mais aussi la capacité des laboratoires à assurerle pilotage de réseaux d’envergure européenne ou même internationale. Le nombre de candidatures françaises (3.1.3)mesure la mobilisation des équipes. Enfin, le taux de sélection des projets des équipes françaises évalue la qualité despropositions déposées par les candidats français selon les critères d’évaluation de la Commission européenne(excellence scientifique – impact – qualité et efficacité de la mise en œuvre (indicateur 3.1.4) et leur capacité às’intégrer dans les meilleurs consortiums européens.

Ces indicateurs sont tributaires des conditions dans lesquelles se déroulent les appels à propositions (entre autresimportance des budgets disponibles par rapport aux propositions éligibles, appels à projets concurrents au niveaunational et régional, adéquation de la formulation de l’appel à propositions avec l’intérêt des communautésscientifiques).

Page 13: PLF 2016 - EXTRAIT DU BLEU BUDGÉTAIRE DE LA MISSION : … · 2017-06-20 · Version du 06/10/2015 à 11:37:07 ... 4 PLF 2016 Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

PLF 2016 13

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 172

Les publications écrites en collaboration (indicateur 3.2) marquent la capacité à construire des synergies scientifiquesde qualité.

Le troisième indicateur (3.3) élargit l’observation au-delà des opérateurs du programme à l’ensemble des équipesfrançaises : la part de financement du PCRD attribuée à des équipes françaises mesure de façon synthétique etintégratrice la position de la France dans les programmes européens par comparaison avec les autres pays membres.

INDICATEUR 3.1

Taux de présence des opérateurs du programme dans les projets financés par le PCRD de l'Union européenne (du point de vue du citoyen)

Unité 2013 Réalisation

2014 Réalisation

2015 Prévision PAP

2015

2015 Prévisionactualisée

2016 Prévision

2017 Cible

Taux de participation des opérateurs du programme dans les projets financés par le PCRD de l'Union européenne

% 7ème PCRD :3,0

Total 7èmePCRD : 2,9

H2020 : 3,1 H2020 : 2,1 H2020 : 2,1 3,1

Taux de coordination des opérateurs du programme dans les projets financés par le PCRD de l'Union européenne

% 7ème PCRD :5,6

Total 7èmePCRD : 5,6

H2020 : 5,61 H2020 : 2,3 H2020 : 2,5 5,80

Nombre de candidatures françaises nombre 7ème PCRD :38 729

Total 7èmePCRD : 38

729

H2020 : n.d. H2020 : 7 795 H2020 : 9 100 n.d.

Taux de sélection des projets des équipes françaises

% 7ème PCRD :23,3

Total 7èmePCRD : 23,3

H2020 : 23,3 H2020 : 17,5 H2020 : 20,0 23,5

Précisions méthodologiques

Les réalisations 2013 et 2014 prennent en compte la totalité des projets du 7ème PCRD, qui est aujourd’hui clos. En revanche, les prévisions 2015 et2016 portent sur le début du programme Horizon 2020. Les chiffres présentés à l’heure actuelle sur ce programme, très différent des précédents,doivent être pris avec précaution, seuls 35 % des projets étant enregistrés.

Mode de calcul

Sous indicateur « Taux de participation » : on observe ici les participations d’équipes françaises affiliées à l’un des opérateurs du programme, dans lesprojets sélectionnés et financés par le PCRD. Le taux de participation est calculé en divisant le nombre d’équipes affiliées aux opérateurs duprogramme qui participent aux projets sélectionnés par le nombre total d’équipes de tous pays participant à ces projets. Le décompte est fait surl’ensemble des projets en cumul depuis le début du PCRD, y compris les actions Marie Curie et les bourses du Conseil européen de la recherche.

Sous indicateur « Taux de coordination » : on observe ici le nombre de projets sélectionnés et financés par le PCRD coordonnés par une équipefrançaise affiliée à l’un des opérateurs du programme. Le taux de coordination est calculé en divisant le nombre de projets retenus coordonnés par uneéquipe affiliée aux opérateurs du programme par le nombre total de projets retenus. Le décompte est fait sur l’ensemble des projets en cumul depuis ledébut du PCRD, y compris les actions Marie Curie et les bourses du Conseil européen de la recherche. Le périmètre des programmes a été élargi àces dernières dans un souci d’exhaustivité et de transparence.

Sous indicateur « Nombre de candidatures françaises » : cet indicateur ouvert est le dénombrement du nombre de participants français aux projetsproposés par l'ensemble des laboratoires des pays européens et admis au processus de sélection des appels d'offres de la Commission européenne.L'évolution de l'indicateur mesure directement la mobilisation des acteurs français pour accéder ainsi à des ressources, financières et partenarialesessentielles.

Sous indicateur « Taux de sélection des projets des équipes françaises » : cet indicateur (en %) est le ratio, pour les projets comportant un participantfrançais, entre le nombre de projets acceptés et le nombre de projets évalués. Il reflète la qualité et la pertinence des projets proposés en réponse auxappels d'offres.

Source des données : bases du PCRD de la Commission, indicateurs OST.

Observations méthodologiques : les programmes de l’Union européenne sont mis en œuvre par des appels à propositions successifs, dont les résultatssont affichés par la Commission dans une base de données des propositions déposées et retenues. La Commission fournit également dans undeuxième temps une base des contrats qu’elle passe, mais avec un certain délai nécessaire à la négociation et à la passation de ces contrats. Depuis2008, les indicateurs sont calculés d’abord avec la base des propositions retenues dans le 7 ème PCRD (2007-2013), éventuellement corrigée dans undeuxième temps par les informations provenant de la base des contrats du 7 ème PCRD. Les données fournies par les services de la Commission sontvalidées, calibrées, structurées et agrégées sans double compte.

Sous-indicateur « Nombre de candidatures françaises » : cf. ci-dessous « Justification des prévisions et de la cible » pour les modalitésd’interprétation.

JUSTIFICATION DES PRÉVISIONS ET DE LA CIBLE

Sous-indicateurs « Taux de participation » et « Taux de coordination »

Page 14: PLF 2016 - EXTRAIT DU BLEU BUDGÉTAIRE DE LA MISSION : … · 2017-06-20 · Version du 06/10/2015 à 11:37:07 ... 4 PLF 2016 Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

14 PLF 2016

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

Programme n° 172 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE

Pendant la période couvrant le 7èmePCRD (2007-2013), la participation des opérateurs français au PCRD a souffertd'un manque d’implication des équipes. Différentes explications ont été avancées : lourdeur administrative du montageet de la gestion des projets européens, implication des équipes dans les actions de la programmation nationale (appelsà projets ANR et Investissements d’avenir). Une étude confiée par le Premier ministre à l’inspection générale desfinances, à l’inspection générale de l’administration de l’éducation nationale et de la recherche et au conseil général del'économie, de l'industrie, de l'énergie et des technologies rendra ses conclusions sur le diagnostic de la participationfrançaise au 7ème PCRD et aux premiers appels d’Horizon 2020 en fin d’année 2015. A l’occasion du lancementd’Horizon 2020, il a été demandé aux opérateurs de renforcer leurs efforts en direction de ces programmes. Les cibles2017, malgré la politique volontariste menée par le ministère chargé de la recherche, tiennent compte de la forteconcurrence européenne et du fait que les premiers appels d’Horizon 2020 sont marqués par une très fortesouscription.

Sous-indicateur « Nombre de candidatures françaises »

Le sous-indicateur porte sur le nombre de participations d'équipes françaises à des projets proposés en réponse auxappels à projets de la Commission et admis à sélection. Il tente – surtout son évolution – de mesurer directement lamobilisation des acteurs français dans les dynamiques européennes de recherche et pour l'accès à des ressourcesfinancières et partenariales essentielles. Cet indicateur exprimé en valeur absolue est cependant lié à des facteurs quiéchappent aux leviers d’actions du ministère chargé de la recherche : le nombre de projets annuels financés parl’Union européenne, lequel est susceptible d’évoluer car dépendant à la fois des financements disponibles et des typesde projets financés.

Sous-indicateur « Taux de sélection des projets des équipes françaises »

Le sous-indicateur montre des taux supérieurs à la moyenne communautaire (19,1 %), témoignant de la qualité desprojets français. En termes d’objectifs, il conviendra de maintenir cette moyenne tout en augmentant le dépôt depropositions.

INDICATEUR 3.2

Part du PCRD attribuée à des équipes françaises (du point de vue du citoyen)

Unité 2013 Réalisation

2014 Réalisation

2015 Prévision PAP

2015

2015 Prévisionactualisée

2016 Prévision

2017 Cible

Part de financement du PCRD attribuée à l'ensemble des équipes françaises

% 7ème PCRD :11,5

Total 7èmePCRD : 11,5

11,5 H2020 : 8,8 H2020 : 9,5 11,5

Précisions méthodologiques

Les réalisations 2013 et 2014 prennent en compte la totalité des projets du 7ème PCRD, qui est aujourd’hui clos. En revanche, les prévisions 2015 et2016 portent sur le début du programme H2020. Les chiffres présentés à l’heure actuelle sur ce programme, très différent des précédents, doivent êtreinterprétés avec précaution, seuls 35 % des projets étant enregistrés.

Mode de calcul : on observe ici le montant total de financement communautaire reçu par les équipes françaises dans les projets sélectionnés etfinancés par le PCRD. La part de financement pour la France est calculée en divisant le financement reçu par toutes les équipes françaises (et passeulement celles qui sont affiliées aux opérateurs du programme) par le montant total de financement reçu par tous les pays participant à ces projets.Le cumul est fait sur l'ensemble des contrats signés depuis le début du programme cadre (CE et Euratom), de façon à éviter le risque de fluctuationspeu significatives qui pourraient apparaître sur la somme des contrats d'une seule année. Le périmètre des programmes a été élargi aux actions MarieCurie dans un souci d’exhaustivité et de transparence. Ce changement se traduit par une évolution significative des valeurs.

Source des données : bases du PCRD de la Commission, indicateurs OST.

Observations méthodologiques : l’indicateur est calculé sur les projets retenus du 7ème programme cadre (2007-2013) et sur les premiers projetsd’Horizon 2020 (données mises à jour en février 2015).

JUSTIFICATION DES PRÉVISIONS ET DE LA CIBLE

La participation aux réseaux européens qui est demandée aux opérateurs doit s'accompagner d'une volonté deleadership pour une partie significative des projets acceptés. L'exercice est exigeant et constitue un enjeu dereconquête pour les équipes françaises, sachant que les difficultés sont plutôt accrues en termes de concurrence.

Page 15: PLF 2016 - EXTRAIT DU BLEU BUDGÉTAIRE DE LA MISSION : … · 2017-06-20 · Version du 06/10/2015 à 11:37:07 ... 4 PLF 2016 Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

PLF 2016 15

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 172

Cependant, en cette période de transition vers Horizon 2020, porteuse de nombreux changements (Horizon 2020 estun programme se situant beaucoup plus en aval sur la chaîne de l’innovation que le 7 ème PCRD), il importe deconserver des indicateurs stables, quitte à les faire évoluer ensuite.

INDICATEUR 3.3

Part des articles co-publiés avec un pays membre de l'Union européenne (UE 28) dans les articles des opérateurs du programme (du point de vue du citoyen)

Unité 2013 Réalisation

2014 Réalisation

2015 Prévision PAP

2015

2015 Prévisionactualisée

2016 Prévision

2017 Cible

Part des articles co-publiés avec un pays membre de l'Union européenne (UE 28) dans les articles des opérateurs du programme

% 29,9 30,6 (valeurprovisoire)

31,5 31,5 32 33,3

Précisions méthodologiques

Mode de calcul : nombre de publications produites par les opérateurs du programme en collaboration avec un pays de l’UE 28 divisé par nombre depublications des opérateurs du programme. Afin de lisser les variations non significatives liées à l’évolution des journaux référencés dans chaquediscipline, on adopte l’usage habituel en bibliométrie de calcul de l’indicateur en moyenne triennale glissante : la valeur indiquée en année n est alorsla moyenne des valeurs constatées en n, n-1 et n-2.

NB : le périmètre des indicateurs de performance a été élargi par rapport aux années précédentes, en incluant les lettres, sciences humaines etsociales (LSHS). La prévision figurant au PAP 2015, ainsi que les valeurs de réalisation 2013 et 2014 ont été révisées pour tenir compte de cenouveau périmètre. Les cibles ont, elles aussi, été redéfinies.

Source des données : Thomson Reuters-Web of Science, indicateurs OST.

Observations méthodologiques : les collaborations scientifiques efficaces donnent généralement lieu à des publications co-signées (co-publications).Les co-publications sont mesurées ici en compte de présence (c'est-à-dire que lorsqu’une institution française et une institution européenne sontassociées à une publication, on comptabilise une unité), car le fait de co-signer suppose l’établissement d’un lien entre les laboratoires co-signataires,indépendamment du nombre total de laboratoires co-signataires. Toutefois, ce mode de décompte interdit d’additionner ou de soustraire différentesvaleurs de l’indicateur (création de doubles comptes) et il produit des indicateurs plus susceptibles de fluctuations non significatives ; il doit donc êtreinterprété avec prudence. L’ensemble du travail de collecte, de mise en base et de repérage conduit à renseigner ces indicateurs en utilisant lespublications de l’année n-1.

JUSTIFICATION DES PRÉVISIONS ET DE LA CIBLE

Il est demandé aux opérateurs de continuer à jouer un rôle central actif dans les réseaux scientifiques européens et des'investir dans des recherches partenariales qui contribueront directement à préserver le rôle de l'Union européennecomme acteur majeur de la recherche dans le monde.

OBJECTIF N° 4

Développer le rayonnement international de la recherche française

L’activité de recherche est aujourd’hui de plus en plus internationalisée et la capacité pour un pays d’attirer lesmeilleurs chercheurs étrangers est devenue un enjeu essentiel pour donner de la visibilité à son système de rechercheet améliorer sa compétitivité industrielle. Sixième puissance scientifique mondiale en 2013 avec 3,5 % de partmondiale en termes de publications, la France s’inscrit au cœur des réseaux européens dont elle est étroitement partieprenante (ex. initiatives de programmation conjointe) et de réseaux internationaux (laboratoires internationaux virtuelset implantés sur le territoire du pays partenaire). Elle dispose d’atouts incontestables en termes de rayonnementscientifique et technologique à l’international. Avec un indice d’impact en augmentation et supérieur à la moyennemondiale, mais une part de publications relative en baisse constante, compte tenu de la montée en puissance despays émergents comme la Chine et le Brésil, à l’instar de ses grands homologues européens, la France doit accroîtresa visibilité, favoriser la mobilité des étudiants et des chercheurs, développer ses partenariats européens etinternationaux.

C’est pourquoi l’agenda stratégique « France Europe 2020 » propose :

Page 16: PLF 2016 - EXTRAIT DU BLEU BUDGÉTAIRE DE LA MISSION : … · 2017-06-20 · Version du 06/10/2015 à 11:37:07 ... 4 PLF 2016 Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

16 PLF 2016

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

Programme n° 172 OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE

- d’adopter une politique volontariste (stratégie d’influence dans les organisations internationales ; utilisation desfonds européens au service de la coopération internationale) ;

- d’ouvrir les établissements à l’international dans le cadre des contrats de site (priorités géographiques définies encohérence avec les priorités scientifiques du site ; mobilité internationale des étudiants ainsi que des chercheurs etdesenseignants-chercheurs inscrite dans la stratégie des établissements) ;

- de favoriser la mobilité entrante et sortante des chercheurs (valorisation de la mobilité internationale dans lerecrutement, l’évaluation et le parcours de carrière ; valorisation de la participation à des appels d’offre et projetsinternationaux ; évolution de la législation et de la réglementation pour faciliter l’accueil des chercheurs étrangers enFrance).

Une attention toute particulière sera portée aux coopérations euro-méditerranéennes et aux pays émergents, quifondent leur développement sur l’élévation du niveau de qualification et de recherche. L’un des enjeux nationaux estd’encourager les partenariats et les échanges entre établissements de recherche français et étrangers pour offrir auxchercheurs étrangers des opportunités d’insertion professionnelle temporaire ou définitive au sein de notre dispositif derecherche. Cet indicateur est particulièrement pertinent pour évaluer l’évolution de l’attractivité de la recherchefrançaise.

La recherche française est une des recherches les plus internationalisées au monde. La France comptait plus de 50 %de co-publications internationales en 2013.

Le changement global, les risques naturels et les pressions anthropiques impactent fortement les populations, lesécosystèmes et la biodiversité, non seulement dans les zones tropicales et les pays du Sud où ils se situent en grandepartie, mais également dans les pays du Nord. Afin de répondre aux défis majeurs que ces changements posent enmatière de développement, les opérateurs s’attachent à construire des partenariats scientifiques dans les pays du Sud.L’indicateur retenu pour mesurer la performance du programme met l’accent sur la volonté de construire despartenariats équilibrés et respectueux avec les pays du Sud.

INDICATEUR 4.1

Chercheurs étrangers recrutés ou accueillis temporairement dans les laboratoires (du point de vue du citoyen)

Unité 2013 Réalisation

2014 Réalisation

2015 Prévision PAP

2015

2015 Prévisionactualisée

2016 Prévision

2017 Cible

Taux de chercheurs étrangers dans les recrutements

% 30 28 30 30 30 33

Nombre de chercheurs de pays tiers accueillis temporairement dans les laboratoires de recherche

nombre 1 800 2 017 1 850 1 950 2 000 1 900

Précisions méthodologiques

Mode de calcul :

Taux de chercheurs étrangers dans les recrutements : nombre de chercheurs étrangers recrutés dans l’année divisé par nombre total des recrutementsde l’année.

Nombre de chercheurs de pays tiers accueillis temporairement : nombre de visas scientifiques long séjour (plus de 3 mois) délivrés aux chercheursressortissants d’une sélection de 9 pays tiers (hors Union européenne) dont l’activité de recherche est attractive au niveau mondial ou sur le point de ledevenir (États-Unis, Japon, Russie, Chine, Inde, Brésil, Canada, Corée et Australie).

Source des données :

Taux de chercheurs étrangers dans les recrutements : EPST du programme.

Nombre de chercheurs de pays tiers accueillis temporairement : données transmises par le Ministère de l’intérieur.

Observations méthodologiques :

Taux de chercheurs étrangers dans les recrutements : le mode de calcul porte sur le flux, mettant en évidence l’évolution. Le périmètre actuel del’indicateur est limité aux recrutements des chercheurs en EPST.

Le critère de la nationalité de la personne recrutée, seule observable, n’est pas entièrement satisfaisant : il inclut un chercheur étranger ayant fait sathèse en France ; il exclut un français ayant fait sa thèse à l’étranger ou ayant fait sa thèse en France et un post-doc à l’étranger.

Nombre de chercheurs de pays tiers accueillis temporairement : le critère du visa long-séjour n’inclut pas le nombre de visas court séjour délivrés, unnombre important de chercheurs étrangers étant dispensés de visa quand ils effectuent des courts séjours (États-Unis, Japon, Russie, Chine, Inde,Brésil, Canada, Corée et Australie). Le recensement est limité aux 9 pays les plus attractifs sur la scène internationale. Enfin, ces chercheurs sontaccueillis dans les laboratoires français, indépendamment du statut de l’établissement (entre autres EPST ou EPSCP) ce qui en fait un indicateurtransversal, non strictement limité au P172.

Page 17: PLF 2016 - EXTRAIT DU BLEU BUDGÉTAIRE DE LA MISSION : … · 2017-06-20 · Version du 06/10/2015 à 11:37:07 ... 4 PLF 2016 Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

PLF 2016 17

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

OBJECTIFS ET INDICATEURS DE PERFORMANCE Programme n° 172

En l’état actuel des données disponibles, l’actualisation des données 2015 n’est pas possible, la plupart des concours de recrutement n’étant pasachevés.

JUSTIFICATION DES PRÉVISIONS ET DE LA CIBLE

Des mesures en faveur de l'attractivité sont inscrites dans le projet de loi relatif au droit des étrangers en France portépar le ministère de l’intérieur, débattu au Parlement à l’été 2015.

INDICATEUR 4.2

Part des co-publications réalisées avec des partenaires de pays du Sud parmi les publications des opérateurs du programme (du point de vue du citoyen)

Unité 2013 Réalisation

2014 Réalisation

2015 Prévision PAP

2015

2015 Prévisionactualisée

2016 Prévision

2017 Cible

Part des co-publications réalisées avec des partenaires de pays du Sud parmi les publications des opérateurs du programme

% 15,4 16,1 (valeurprovisoire)

16,5 17,0 17,5 18,0

Précisions méthodologiques

L’indicateur inclut désormais les SHS dans son périmètre. La prévision figurant au PAP 2015 n’est donc plus pertinente. Les valeurs de réalisation2013 et 2014 ont été recalculées sur ce nouveau périmètre et les cibles revues.

Mode de calcul : au numérateur figure le nombre d’articles des opérateurs écrits en collaboration avec un pays du Sud ; au dénominateur figure lenombre total d’articles publiés par les opérateurs.

Afin de lisser les variations non significatives liées à l’évolution des journaux référencés dans chaque discipline, on adopte l’usage habituel enbibliométrie de calcul de l’indicateur en moyenne triennale glissante : la valeur indiquée en année n est alors la moyenne des valeurs constatées en n,n-1 et n-2.

Source des données : Thomson Reuters-Web of Science, indicateurs OST

Cet indicateur permet de mesurer la part des publications des opérateurs du programme en co-publication avec des partenaires des pays du Sud.

La liste des pays retenus est la liste des bénéficiaires de l’aide publique au développement (APD) définie par le Comité de l’aide au développement del’OCDE (CAD).

Chacun des établissements du programme identifie les articles produits par ses laboratoires dans la base de données de la production scientifiqueinternationale pour les sciences (hors sciences humaines et sociales). La base OST est une sélection qualitative et représentative. Il ne s’agit donc pasdu simple reflet de la totalité de la production des opérateurs.

Une fois ce repérage effectué avec l’ensemble des établissements, les doublons (articles écrits en collaboration par plusieurs établissements duprogramme) sont éliminés pour déterminer le périmètre des articles du programme.

L’OST calcule alors la part des articles produits en co-publication avec des pays du Sud parmi les articles produits par les opérateurs du programme.

JUSTIFICATION DES PRÉVISIONS ET DE LA CIBLE

La progression de l’indicateur traduit la politique de partenariat avec les pays du Sud : un ensemble d'actions résoluesde la part de la France et attendues de la part de ses partenaires au Sud en vue de générer, dans ces pays, unedynamique propre et une plus grande autonomie pour évoluer vers des « sociétés de la connaissance ». La cible estfixée de façon volontariste en augmentation, dans le prolongement de la dynamique constatée.

Page 18: PLF 2016 - EXTRAIT DU BLEU BUDGÉTAIRE DE LA MISSION : … · 2017-06-20 · Version du 06/10/2015 à 11:37:07 ... 4 PLF 2016 Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

18 PLF 2016

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

Programme n° 172 PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES

PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES

2016 / PRÉSENTATION PAR ACTION ET TITRE DES CRÉDITS DEMANDÉS

2016 / AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT

Numéro et intitulé de l'action / sous-action Titre 3Dépenses de

fonctionnement

Titre 6Dépenses

d’intervention

Titre 7Dépenses

d’opérationsfinancières

Totalpour 2016

FDC et ADPattendus en 2016

01 – Pilotage et animation 37 732 280 97 489 354 16 818 917 152 040 551

02 – Agence nationale de la recherche 29 988 956 555 154 491 585 143 447

11 – Recherches interdisciplinaires et transversales

62 723 819 62 723 819

12 – Diffusion, valorisation et transfert desconnaissances et des technologies

149 007 118 149 007 118

13 – Grandes infrastructures de recherche 219 751 000 14 700 000 234 451 000

14 – Moyens généraux et d'appui à la recherche

780 091 706 780 091 706

15 – Recherches scientifiques et technologiques en sciences de la vie et de la santé

1 111 778 410 102 677 526 1 214 455 936

16 – Recherches scientifiques et technologiques en sciences et techniques de l'information

982 613 119 642 000 983 255 119

17 – Recherches scientifiques et technologiques dans le domaine de l'énergie

368 695 252 232 805 620 601 500 872

18 – Recherches scientifiques et technologiques dans le domaine de l'environnement

1 069 725 815 26 795 686 1 096 521 501

19 – Recherches scientifiques et technologiques en sciences humaines et sciences sociales

403 840 556 1 254 875 405 095 431

Total 5 215 948 031 1 031 519 552 16 818 917 6 264 286 500

Page 19: PLF 2016 - EXTRAIT DU BLEU BUDGÉTAIRE DE LA MISSION : … · 2017-06-20 · Version du 06/10/2015 à 11:37:07 ... 4 PLF 2016 Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

PLF 2016 19

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES Programme n° 172

2016 / CRÉDITS DE PAIEMENT

Numéro et intitulé de l'action / sous-action Titre 3Dépenses de

fonctionnement

Titre 6Dépenses

d’intervention

Titre 7Dépenses

d’opérationsfinancières

Totalpour 2016

FDC et ADPattendus en 2016

01 – Pilotage et animation 37 496 810 97 489 354 16 818 917 151 805 081

02 – Agence nationale de la recherche 29 988 956 560 034 429 590 023 385

11 – Recherches interdisciplinaires et transversales

62 723 819 62 723 819

12 – Diffusion, valorisation et transfert desconnaissances et des technologies

149 007 118 149 007 118

13 – Grandes infrastructures de recherche 219 751 000 14 700 000 234 451 000

14 – Moyens généraux et d'appui à la recherche

780 091 706 780 091 706

15 – Recherches scientifiques et technologiques en sciences de la vie et de la santé

1 111 778 410 102 677 526 1 214 455 936

16 – Recherches scientifiques et technologiques en sciences et techniques de l'information

982 613 119 642 000 983 255 119

17 – Recherches scientifiques et technologiques dans le domaine de l'énergie

368 695 252 232 805 620 601 500 872

18 – Recherches scientifiques et technologiques dans le domaine de l'environnement

1 069 725 815 26 795 686 1 096 521 501

19 – Recherches scientifiques et technologiques en sciences humaines et sciences sociales

403 840 556 1 254 875 405 095 431

Total 5 215 712 561 1 036 399 490 16 818 917 6 268 930 968

Page 20: PLF 2016 - EXTRAIT DU BLEU BUDGÉTAIRE DE LA MISSION : … · 2017-06-20 · Version du 06/10/2015 à 11:37:07 ... 4 PLF 2016 Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

20 PLF 2016

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

Programme n° 172 PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES

2015 / PRÉSENTATION PAR ACTION ET TITRE DES CRÉDITS VOTÉS (LOI DE FINANCES INITIALE)

2015 / AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT

Numéro et intitulé de l'action / sous-action Titre 3Dépenses de

fonctionnement

Titre 6Dépenses

d’intervention

Titre 7Dépenses

d’opérationsfinancières

Totalpour 2015

PrévisionsFDC et ADP

2015

01 – Pilotage et animation 27 953 210 97 490 354 16 818 917 142 262 481

02 – Agence nationale de la recherche 30 000 000 555 154 491 585 154 491

11 – Recherches interdisciplinaires et transversales

62 938 298 5 000 62 943 298

12 – Diffusion, valorisation et transfert desconnaissances et des technologies

149 113 807 9 250 149 123 057

13 – Grandes infrastructures de recherche 275 733 000 14 700 000 290 433 000

14 – Moyens généraux et d'appui à la recherche

781 029 768 1 000 781 030 768

15 – Recherches scientifiques et technologiques en sciences de la vie et de la santé

1 113 954 519 103 179 663 1 217 134 182

16 – Recherches scientifiques et technologiques en sciences et techniques de l'information

984 826 687 642 000 985 468 687

17 – Recherches scientifiques et technologiques dans le domaine de l'énergie

369 591 306 178 323 620 547 914 926

18 – Recherches scientifiques et technologiques dans le domaine de l'environnement

1 071 086 874 26 795 686 1 097 882 560

19 – Recherches scientifiques et technologiques en sciences humaines et sciences sociales

404 503 527 1 274 875 405 778 402

Total 5 270 730 996 977 575 939 16 818 917 6 265 125 852

Page 21: PLF 2016 - EXTRAIT DU BLEU BUDGÉTAIRE DE LA MISSION : … · 2017-06-20 · Version du 06/10/2015 à 11:37:07 ... 4 PLF 2016 Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

PLF 2016 21

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES Programme n° 172

2015 / CRÉDITS DE PAIEMENT

Numéro et intitulé de l'action / sous-action Titre 3Dépenses de

fonctionnement

Titre 6Dépenses

d’intervention

Titre 7Dépenses

d’opérationsfinancières

Totalpour 2015

PrévisionsFDC et ADP

2015

01 – Pilotage et animation 27 953 210 97 490 354 16 818 917 142 262 481

02 – Agence nationale de la recherche 30 000 000 560 034 429 590 034 429

11 – Recherches interdisciplinaires et transversales

62 938 298 5 000 62 943 298

12 – Diffusion, valorisation et transfert desconnaissances et des technologies

149 113 807 9 250 149 123 057

13 – Grandes infrastructures de recherche 275 733 000 14 700 000 290 433 000

14 – Moyens généraux et d'appui à la recherche

781 029 768 1 000 781 030 768

15 – Recherches scientifiques et technologiques en sciences de la vie et de la santé

1 113 954 519 103 179 663 1 217 134 182

16 – Recherches scientifiques et technologiques en sciences et techniques de l'information

984 826 687 642 000 985 468 687

17 – Recherches scientifiques et technologiques dans le domaine de l'énergie

369 591 306 178 323 620 547 914 926

18 – Recherches scientifiques et technologiques dans le domaine de l'environnement

1 071 086 874 26 795 686 1 097 882 560

19 – Recherches scientifiques et technologiques en sciences humaines et sciences sociales

404 503 527 1 274 875 405 778 402

Total 5 270 730 996 982 455 877 16 818 917 6 270 005 790

Page 22: PLF 2016 - EXTRAIT DU BLEU BUDGÉTAIRE DE LA MISSION : … · 2017-06-20 · Version du 06/10/2015 à 11:37:07 ... 4 PLF 2016 Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

22 PLF 2016

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

Programme n° 172 PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES

PRÉSENTATION DES CRÉDITS PAR TITRE ET CATÉGORIE

Autorisations d’engagement Crédits de paiement

Titre et catégorie Ouvertes en LFIpour 2015

Demandéespour 2016

Ouverts en LFI pour 2015

Demandéspour 2016

Titre 3 – Dépenses de fonctionnement 5 270 730 996 5 215 948 031 5 270 730 996 5 215 712 561

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

23 535 041 23 725 511 23 535 041 23 490 041

Subventions pour charges de service public 5 247 195 955 5 192 222 520 5 247 195 955 5 192 222 520

Titre 6 – Dépenses d’intervention 977 575 939 1 031 519 552 982 455 877 1 036 399 490

Transferts aux entreprises 76 658 693 76 658 693 76 658 693 76 658 693

Transferts aux collectivités territoriales 11 360 262 11 360 262 11 360 262 11 360 262

Transferts aux autres collectivités 889 556 984 943 500 597 894 436 922 948 380 535

Titre 7 – Dépenses d’opérations financières 16 818 917 16 818 917 16 818 917 16 818 917

Dotations en fonds propres 16 818 917 16 818 917 16 818 917 16 818 917

Total 6 265 125 852 6 264 286 500 6 270 005 790 6 268 930 968

Page 23: PLF 2016 - EXTRAIT DU BLEU BUDGÉTAIRE DE LA MISSION : … · 2017-06-20 · Version du 06/10/2015 à 11:37:07 ... 4 PLF 2016 Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

PLF 2016 23

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

PRÉSENTATION DES CRÉDITS ET DES DÉPENSES FISCALES Programme n° 172

DÉPENSES FISCALES1

Avertissement

Le niveau de fiabilité des chiffrages de dépenses fiscales dépend de la disponibilité des données nécessaires à la reconstitution de l’impôt qui serait dûen l’absence des dépenses fiscales considérées. Par ailleurs, les chiffrages des dépenses fiscales ne peuvent intégrer ni les modifications descomportements fiscaux des contribuables qu’elles induisent, ni les interactions entre dépenses fiscales.

Les chiffrages présentés pour 2016 ont été réalisés sur la base des seules mesures votées avant le dépôt du projet de loi de finances pour 2016.L'impact des dispositions fiscales de ce dernier sur les recettes 2016 est, pour sa part, présenté dans les tomes I et II de l'annexe « Évaluation desVoies et Moyens ».

DÉPENSES FISCALES PRINCIPALES SUR IMPÔTS D'ÉTAT (2)

(En millions d’euros)

Dépenses fiscales sur impôts d'État contribuant au programme de manière principale Chiffragepour 2014

Chiffragepour 2015

Chiffragepour 2016

200302 Crédit d'impôt en faveur de la recherche

Impôt sur le revenu et impôt sur les sociétés

Objectif : Augmenter les dépenses de recherche

Bénéficiaires 2014 : 20 465 entreprises - Méthode de chiffrage : Reconstitution de base taxable à partir de données déclaratives fiscales - Fiabilité : Bonne - Création : 1982 - Dernière modification : 2014 - Fin d'incidence budgétaire : dépense fiscale non-bornée - Fin du fait générateur : dépense fiscale non-bornée - CGI : 244 quater B, 199 ter B, 220 B, 223 O-1-b

5 108 5 270 5 510

300208 Exonération des établissements publics de recherche, des établissements publics d'enseignement supérieur, des personnes morales créées pour la gestion d'un pôle de recherche et d'enseignement supérieur et des fondations d'utilité publique du secteur de la recherche pour leurs revenus tirés d'activités relevant d'une mission de service public

Impôt sur les sociétés

Objectif : Augmenter les dépenses de recherche (universités)

Bénéficiaires 2014 : (nombre non déterminé) entreprises - Méthode de chiffrage : Reconstitution de base taxable à partir de données autres que fiscales - Fiabilité : Ordre de grandeur - Création : 2006 - Dernière modification : 2006 - Fin d'incidence budgétaire : dépense fiscale non-bornée - Fin du fait générateur : dépense fiscale non-bornée - CGI : 207-1-9°, 10° et 11°

5 5 5

Coût total des dépenses fiscales2 5 113 5 275 5 515

1 Les dépenses fiscales ont été associées à ce programme conformément aux finalités poursuivies par ce dernier.

« ε » : coût inférieur à 0,5 million d’euros ; « - » : dépense fiscale supprimée ou non encore créée ; « nc » : non chiffrable.2 Le « Coût total des dépenses fiscales » constitue une somme de dépenses fiscales dont les niveaux de fiabilité peuvent ne pas être identiques(cf. caractéristique « Fiabilité » indiquée pour chaque dépense fiscale). Il ne prend pas en compte les dispositifs inférieurs à 0,5 million d’euros (« ε »).Par ailleurs, afin d’assurer une comparabilité d’une année sur l’autre, lorsqu’une dépense fiscale est non chiffrable (« nc »), le montant pris en comptedans le total correspond au dernier chiffrage connu (montant 2015 ou 2014) ; si aucun montant n’est connu, la valeur nulle est retenue dans le total. Laportée du total s’avère enfin limitée en raison des interactions éventuelles entre dépenses fiscales. Il n’est donc indiqué qu’à titre d’ordre de grandeuret ne saurait être considéré comme une véritable sommation des dépenses fiscales du programme.

Page 24: PLF 2016 - EXTRAIT DU BLEU BUDGÉTAIRE DE LA MISSION : … · 2017-06-20 · Version du 06/10/2015 à 11:37:07 ... 4 PLF 2016 Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

24 PLF 2016

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

Programme n° 172 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

ÉLÉMENTS TRANSVERSAUX AU PROGRAMME

Autorisations d’engagement Crédits de paiement

Numéro et intitulé de l’action / sous-action

Titre 2Dépenses

de personnel

Autres titres Total Titre 2Dépenses

de personnel

Autres titres Total

01 – Pilotage et animation 152 040 551 152 040 551 151 805 081 151 805 081

02 – Agence nationale de la recherche 585 143 447 585 143 447 590 023 385 590 023 385

11 – Recherches interdisciplinaires et transversales

62 723 819 62 723 819 62 723 819 62 723 819

12 – Diffusion, valorisation et transfert des connaissances et des technologies

149 007 118 149 007 118 149 007 118 149 007 118

13 – Grandes infrastructures de recherche

234 451 000 234 451 000 234 451 000 234 451 000

14 – Moyens généraux et d'appui à la recherche

780 091 706 780 091 706 780 091 706 780 091 706

15 – Recherches scientifiques et technologiques en sciences de la vie et de la santé

1 214 455 936 1 214 455 936 1 214 455 936 1 214 455 936

16 – Recherches scientifiques et technologiques en sciences et techniques de l'information

983 255 119 983 255 119 983 255 119 983 255 119

17 – Recherches scientifiques et technologiques dans le domaine de l'énergie

601 500 872 601 500 872 601 500 872 601 500 872

18 – Recherches scientifiques et technologiques dans le domaine de l'environnement

1 096 521 501 1 096 521 501 1 096 521 501 1 096 521 501

19 – Recherches scientifiques et technologiques en sciences humaines et sciences sociales

405 095 431 405 095 431 405 095 431 405 095 431

Total 6 264 286 500 6 264 286 500 6 268 930 968 6 268 930 968

PARTICIPATION DE LA FRANCE AUX ORGANISATIONS SCIENTIFIQUES INTERNATIONALES

La France est membre de plusieurs organisations scientifiques internationales, dont les activités sont détaillées auxactions 15, 17 et 18. Les budgets de ces organisations pour 2016 étant en cours de discussion, les contributions de laFrance prévues dans le présent document ont une valeur indicative et évolueront en fonction des contributionsréellement appelées. La France concourt à l’élaboration et au contrôle des budgets des organisations internationales, en veillant à leuradéquation aux besoins réels et à ses propres capacités financières, ainsi qu’à la justification au premier euro de sescontributions.

Page 25: PLF 2016 - EXTRAIT DU BLEU BUDGÉTAIRE DE LA MISSION : … · 2017-06-20 · Version du 06/10/2015 à 11:37:07 ... 4 PLF 2016 Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

PLF 2016 25

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 172

CONTRATS DE PROJETS ÉTAT-RÉGION (CPER)

Génération CPER 2007-2014

Action / Opérateur CPER 2007-2014 (rappel du montant

initial)

AE engagéesau 31/12/2015

CP réalisésau 31/12/2015

AE demandéespour 2016

CP demandéspour 2016

CP sur engage-ments à couvrir

après 2016

01 – Pilotage et animation 371 526 000 273 719 000 270 927 000

Total 371 526 000 273 719 000 270 927 000

Génération CPER 2015-2020

Action / Opérateur CPER 2015-2020 (rappel du montant

initial)

AE engagéesau 31/12/2015

CP réalisésau 31/12/2015

AE demandéespour 2016

CP demandéspour 2016

CP sur engage-ments à couvrir

après 2016

01 – Pilotage et animation 206 813 200 21 450 460 19 903 120 23 315 717 23 315 717 1 547 340

Total 206 813 200 21 450 460 19 903 120 23 315 717 23 315 717 1 547 340

Les enveloppes de crédits sont ouvertes en AE=CP même pour des opérations qui s’articulent essentiellement autourd’équipements scientifiques dont les AE ouvertes sont couvertes en CP de façon « glissante » sur une ou plusieursannées. Cela a pour effet un décalage par rapport à l’année d’ouverture des AE, dans le cas présent l’année 2015. Cephénomène s’amplifie au cours de l’avancée des CPER, dans la mesure où les dispositifs atteignant leur rythme decroisière, les causes de différentiels entre AE et CP s’accumulent (retard d’opérations, glissement d’un exercice àl’autre des paiements…). De plus la consommation d’AE et de CP 2015 n’est encore à ce stade qu’une prévision.

Les opérations prévues pour le CPER 2007-2013 se sont prolongées en 2014. Les engagements directement inscritssur l’action 1 du programme 172, qui s’établissent à 371,526 M€ sur 2007-2013 prolongé en 2014, se répartissent en96,936 M€ pour le financement des structures labellisées de transfert et de diffusion technologique (sous-action 6) et274,590 M€ pour le financement de programmes de recherche et de développement technologique (sous-action 3). Leséconomies portées depuis 2011 par l’action 1 sur les crédits de fonctionnement et d’intervention ont conduit à un tauxde couverture transversal de 73,7 % à échéance 2014. La nouvelle génération de CPER 2015-2020

Les investissements réalisés par l’État, les régions, les autres collectivités territoriales et l’Union européenne dans lesdomaines de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation (ESRI) doivent œuvrer à un rapprochementdes trois piliers formation, recherche et innovation et participer ainsi, au sein d’une société de la connaissance, aurenforcement de la compétitivité et de l’attractivité des territoires.

Le CPER 2015-2020 permettra le renforcement du dialogue et du portage d’une vision stratégique partagée entre l’Étatet les régions sur la thématique de l’ESRI. La réflexion stratégique lancée dans le cadre du CPER 2015-2020 a associéles différents partenaires financeurs et acteurs académiques, scientifiques et socio-économiques. Elle a dégagé despriorités en cohérence avec :- la stratégie européenne (Horizon 2020, « Smart specialisation » et accord de partenariat sur le FEDER) ;- les stratégies nationales d’enseignement supérieur et de recherche (France Europe 2020) prévues par la loi du

22 juillet 2013 ;- les schémas régionaux pour l’enseignement supérieur, la recherche et l’innovation (SRESRI) prévus par la même loi ;- les politiques publiques connexes. En cohérence avec les objectifs de la loi du 22 juillet 2013 relative à l’enseignement supérieur et à la recherche, l’Étata souhaité organiser son dialogue avec les régions et les collectivités autour de deux priorités thématiques et d’unepriorité transversale :- soutenir la compétitivité et l’attractivité des territoires ;- offrir aux acteurs de l’enseignement supérieur et de la recherche des campus attractifs et fonctionnels ;- soutenir une politique de site dynamique et cohérente.

À l’heure de la rédaction du présent PAP, 19 CPER sont signés, tous le seront d’ici la fin de l’année 2015. Le contratde plan interrégional État-régions (CPIER) Vallée de la Seine, impliquant la future région Normandie et l’Île-de-France,est également signé.

Page 26: PLF 2016 - EXTRAIT DU BLEU BUDGÉTAIRE DE LA MISSION : … · 2017-06-20 · Version du 06/10/2015 à 11:37:07 ... 4 PLF 2016 Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

26 PLF 2016

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

Programme n° 172 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

Le montant prévu au titre des CPER intègre les contrats de développement des collectivités d’Outre-Mer (2 M€) quisont financées par la même enveloppe.

Tous les CPER n’étant pas signés au moment de la rédaction du PAP, le montant engagé par les organismes derecherche au titre des opérations de recherche n’est pas déterminé à ce jour.

SUBVENTIONS AUX OPÉRATEURS

(en milliers d’euros)

OpérateurAE

PLF 2016CP

PLF 2016

Académie des technologies (P172) 1 375 1 375

Subventions pour charges de service public 1 375 1 375

ANR - Agence nationale de la recherche (P172) 585 143 590 023

Subventions pour charges de service public 29 989 29 989

Transferts 555 154 560 034

BRGM - Bureau de recherches géologiques et minières (P172) 49 452 49 452

Subventions pour charges de service public 49 452 49 452

CEA - Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (P172) 596 167 596 167

Subventions pour charges de service public 486 926 486 926

Transferts 109 241 109 241

CIRAD - Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (P172)

130 364 130 364

Subventions pour charges de service public 130 364 130 364

CNRS - Centre national de la recherche scientifique (P172) 2 561 766 2 561 766

Subventions pour charges de service public 2 561 766 2 561 766

EPPD - Etablissement public du palais de la porte Dorée (Cité nationale de l'histoire de l'immigration et aquarium) (P224)

1 520 1 520

Subventions pour charges de service public 1 520 1 520

Génopole (P172) 3 000 3 000

Subventions pour charges de service public 3 000 3 000

IFREMER - Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (P172) 150 407 150 407

Subventions pour charges de service public 150 407 150 407

IHEST - Institut des Hautes Etudes pour la Science et la Technologie (P172) 1 547 1 547

Subventions pour charges de service public 1 547 1 547

INED - Institut national d'études démographiques (P172) 16 826 16 826

Subventions pour charges de service public 16 826 16 826

INRA - Institut national de la recherche agronomique (P172) 675 231 675 231

Subventions pour charges de service public 675 231 675 231

INRIA - Institut national de recherche en informatique et en automatique (P172) 170 184 170 184

Subventions pour charges de service public 170 184 170 184

INSERM - Institut national de la santé et de la recherche médicale (P172) 618 473 618 473

Subventions pour charges de service public 618 473 618 473

IPEV - Institut polaire français Paul-Emile Victor (P172) 22 125 22 125

Subventions pour charges de service public 22 125 22 125

IRD - Institut de recherche pour le développement (P172) 204 491 204 491

Subventions pour charges de service public 204 491 204 491

IRSTEA - Institut national de recherche en sciences et technologies pour l'environnement et l'agriculture (ex-CEMAGREF) (P172)

58 981 58 981

Subventions pour charges de service public 58 981 58 981

Page 27: PLF 2016 - EXTRAIT DU BLEU BUDGÉTAIRE DE LA MISSION : … · 2017-06-20 · Version du 06/10/2015 à 11:37:07 ... 4 PLF 2016 Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

PLF 2016 27

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 172

(en milliers d’euros)

OpérateurAE

PLF 2016CP

PLF 2016

Total 5 847 052 5 851 932

Total des subventions pour charges de service public 5 182 657 5 182 657

Total des dotations en fonds propres

Total des transferts 664 395 669 275

Note : une partie des crédits ouverts sur l’action 1 du programme 172 est inscrite en subventions pour charges deservice public mais ne peut toutefois être rattachée en totalité à des opérateurs précis au stade du projet de loi definances. Ceci est lié à l’impossibilité de savoir à l’avance à quels opérateurs ces crédits, qui correspondent à denombreuses subventions ponctuelles, seront effectivement versés. Pour cette raison, il existe un écart entre la sommedes subventions pour charges de service public versées par le programme 172 et les montants recensés dans letableau des subventions aux opérateurs présenté ci-dessus.

Page 28: PLF 2016 - EXTRAIT DU BLEU BUDGÉTAIRE DE LA MISSION : … · 2017-06-20 · Version du 06/10/2015 à 11:37:07 ... 4 PLF 2016 Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

28 PLF 2016

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

Programme n° 172 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

SUIVI DES CRÉDITS DE PAIEMENT ASSOCIÉSÀ LA CONSOMMATION DES AUTORISATIONS D’ENGAGEMENT (HORS TITRE 2)

ESTIMATION DES RESTES À PAYER AU 31/12/2015

Engagements sur annéesantérieures non couverts

par des paiementsau 31/12/2014

(RAP 2014)

Engagements sur annéesantérieures non couverts par

des paiements au 31/12/2014 y.c. travaux de fin de gestion

postérieurs au RAP 2014

AE LFI 2015 + reports 2014 vers 2015 +prévision de FDC et ADP +décret n°2015-402 du 9 avril

2015 portant ouverture etannulation de crédits à titre

d’avance + décret n°2015-639 du

9 juin 2015 portantannulation de crédits

CP LFI 2015 + reports 2014 vers 2015

+ prévision de FDC et ADP + décret n°2015-402 du

9 avril 2015 portant ouverture et annulation de

crédits à titre d’avance + décret n°2015-639 du

9 juin 2015 portant annulation de crédits

Évaluation desengagements non couverts

par des paiementsau 31/12/2015

715 479 057 6 265 125 852 6 373 649 118 542 191 261

ÉCHÉANCIER DES CP À OUVRIR

AE CP 2016 CP 2017 CP 2018 CP au-delà de 2018

Évaluation desengagements non couverts

par des paiementsau 31/12/2015

CP demandés sur AE antérieures à 2016

CP PLF / CP FDC et ADP

Estimation des CP 2017 sur AE antérieures à 2016

Estimation des CP 2018 sur AE antérieures à 2016

Estimation des CP au-delà de 2018

sur AE antérieures à 2016

542 191 261 130 331 874 100 216 250 83 747 881 227 895 256

AE nouvellespour 2016

AE PLF / AEFDC et ADP

CP demandés sur AE nouvelles en 2016

CP PLF / CPFDC et ADP

Estimation des CP 2017 sur AE nouvelles en 2016

Estimation des CP 2018 sur AE nouvelles en 2016

Estimation des CP au-delà de 2018

sur AE nouvelles en 2016

6 264 286 500 6 138 599 094 25 137 481 14 076 990 86 472 935

Totaux 6 268 930 968 125 353 731 97 824 871 314 368 191

CLÉS D'OUVERTURE DES CRÉDITS DE PAIEMENTS SUR AE 2016

CP 2016 demandés sur AEnouvelles en 2016 / AE 2016

CP 2017 sur AE nouvelles en 2016 / AE 2016

CP 2018 sur AE nouvelles en 2016 / AE 2016

CP au-delà de 2018 sur AEnouvelles en 2016 / AE 2016

98 % 0,4 % 0,2 % 1,4 %

Sur le programme 172, sont concernés par des restes à payer fin 2015 les transferts destinés à la programmation del’Agence nationale de la recherche (ANR) ainsi que des dispositifs (notamment CIFRE, CPER et contrat-cadre pour lafourniture d’électricité) imputés sur l’action 1. Le calcul des CP à ouvrir s’appuie sur l’échéancier fourni par l’ANRdonnant lieu à une couverture des AE initiales sur quatre années (15,3 % la première année, 19,3 % la deuxième,17,4 % la troisième et 48,0 % la quatrième et suivantes). Sur l’action 1, les chiffres retenus sont ceux de l’exécutionconstatée les années précédentes.

Page 29: PLF 2016 - EXTRAIT DU BLEU BUDGÉTAIRE DE LA MISSION : … · 2017-06-20 · Version du 06/10/2015 à 11:37:07 ... 4 PLF 2016 Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

PLF 2016 29

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 172

JUSTIFICATION PAR ACTION

ACTION N° 01 2,4 %

Pilotage et animation

Titre 2 Hors titre 2 Total FDC et ADPattendus en 2016

Autorisations d’engagement 152 040 551 152 040 551

Crédits de paiement 151 805 081 151 805 081

Le ministère chargé de la recherche propose et, en liaison avec les autres ministères intéressés, met en œuvre lapolitique du Gouvernement dans le domaine de la recherche, des technologies de haute performance et del’innovation. Il prépare les décisions du Gouvernement relatives à l’attribution des ressources et des moyens allouéspar l’État dans le cadre de la mission interministérielle « Recherche et enseignement supérieur », au sein de laquelle iljoue donc un rôle de chef de file.

Le pilotage des activités de recherche par l’administration ministérielle

L’administration centrale du ministère chargé de la recherche élabore la politique de l’État en matière de recherche, dedéveloppement technologique et d’innovation, tant dans le secteur public que dans le secteur privé. Elle conduit lesmodifications des cadres réglementaires et statutaires nécessaires à l’activité de recherche et prépare les évolutionslégislatives du domaine. Elle définit la politique de l’emploi scientifique en liaison, pour les aspects statutaires, avec lesdirections techniques compétentes. Elle participe à l’élaboration des programmes de recherche et de développementtechnologique financés par l’Union européenne et définit les moyens de développer la valorisation des résultats de larecherche publique et la coopération technologique avec les entreprises.

Elle assure la tutelle directe de l’ensemble des opérateurs de recherche des programmes 172 et 193 de la mission :elle instruit leurs demandes budgétaires, répartit les moyens qui leur sont alloués annuellement et en contrôlel’utilisation ; elle assure un suivi régulier de leurs activités par la préparation de leurs conseils d’administration ; enfinelle oriente, dans le cadre des contrats d’objectifs et de performance conclus avec les organismes, les évolutions deleurs politiques sur le moyen terme en cohérence avec la politique nationale définie par le Gouvernement.

Elle fixe les orientations de la politique scientifique et les priorités nationales de la recherche en préparant la Stratégienationale de recherche (SNR) déclinée et mise en œuvre par les établissements d’enseignement supérieur et derecherche. Elle est responsable de la diffusion de l’information scientifique et technique (IST). Les délégués régionauxà la recherche et à la technologie (DRRT) mettent en œuvre au niveau régional la politique du ministère.

Le ministère contribue à ces différentes missions par le financement de divers dispositifs décrits dans la suite du PAP.

Page 30: PLF 2016 - EXTRAIT DU BLEU BUDGÉTAIRE DE LA MISSION : … · 2017-06-20 · Version du 06/10/2015 à 11:37:07 ... 4 PLF 2016 Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

30 PLF 2016

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

Programme n° 172 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE

Titre et catégorie Autorisationsd’engagement

Crédits de paiement

Dépenses de fonctionnement 37 732 280 37 496 810

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel 23 725 511 23 490 041

Subventions pour charges de service public 14 006 769 14 006 769

Dépenses d'intervention 97 489 354 97 489 354

Transferts aux entreprises 76 658 693 76 658 693

Transferts aux collectivités territoriales 11 360 262 11 360 262

Transferts aux autres collectivités 9 470 399 9 470 399

Dépenses d'opérations financières 16 818 917 16 818 917

Dotations en fonds propres 16 818 917 16 818 917

Total 152 040 551 151 805 081

Les crédits destinés aux dispositifs relevant de l’action 1 portent, à périmètre constant, une économie de 0,391 M€.

SOUS ACTION N° 1 - PROSPECTIVES, ETUDES : 3,890 M€

Instance stratégique pour la recherche : 0,595 M€ Un Conseil stratégique de la recherche propose les grandes orientations de la stratégie nationale de recherche etparticipe à l'évaluation de leur mise en œuvre. Présidé par le Premier ministre ou, par délégation, par le ministrechargé de la recherche, il comprend des personnalités françaises et étrangères représentant le monde scientifique etle monde socio-économique, dont un député et un sénateur. Haut conseil de l’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur (composante Observatoire dessciences et des techniques - OST) : 1,259 M€ L’OST est désormais rattaché au nouveau Haut conseil de l’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur(HCERES) régi par les articles L.114-3-1 à L. 114-3-7 du code de la recherche. Une partie des crédits dédiés àl’opérateur OST ont été transférés au HCERES qui est rattaché à titre principalau programme 150. Académie des technologies : 1,375 M€ L'Académie des technologies est un établissement public administratif (EPA), créé dans le cadre de la loi deprogramme pour la recherche du 18 avril 2006. L’établissement est présenté dans le volet « Opérateurs » du PAP. Études : 0,661 M€ Cette enveloppe regroupe les crédits d’études et d’enquêtes menées par la DGRI (analyses des besoins en recherche,identification des opportunités, évaluations des forces et faiblesses du système de recherche et des dispositifs definancement, définition d’ambitions stratégiques, comparaisons internationales, élaboration et calcul d’indicateurs).

SOUS ACTION N° 2 - ACTION EUROPEENNE ET INTERNATIONALE : 4,689 M€

Cette enveloppe finance les actions bilatérales ou multilatérales de stimulation de l’attractivité et d’appui à la mobilité,l’appui aux coopérations scientifiques prioritaires, le soutien à l’action scientifique et universitaire en faveur de lafrancophonie et les actions européennes liées à « Horizon 2020 » avec notamment l’animation des 21 « points decontact nationaux » (PCN). Ce réseau, renforcé en 2014, est chargé de porter le plan d’action du ministère en faveurde l’amélioration de la participation française au programme européen, inscrit à l'agenda France Europe 2020. CesPCN sont investis d’un rôle auprès de toute la communauté de recherche et d’innovation, établi dans un cahier descharges et une lettre de mission du ministère chargé de la recherche.

Page 31: PLF 2016 - EXTRAIT DU BLEU BUDGÉTAIRE DE LA MISSION : … · 2017-06-20 · Version du 06/10/2015 à 11:37:07 ... 4 PLF 2016 Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

PLF 2016 31

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 172

SOUS ACTION N° 3 - SOUTIEN A LA RECHERCHE : 31,539 M€

Soutien aux programmes de recherche (équipement scientifique) dans le cadre des CPER : 16,819 M€ Le dispositif de financement et de conventionnement de projets financés dans le cadre des contrats de projets Étatrégions (CPER) reçoit en 2016 une dotation de 16,819 M€. Certains de ces crédits sont délégués sur les BOP locauxgérés par les DRRT sous la responsabilité des préfets de région. L’Institut des hautes études scientifiques (IHES) : 2,900 M€ L’IHES, qui bénéficie du statut de fondation reconnue d’utilité publique depuis 1981, a pour but de « favoriser et defaire effectuer des recherches scientifiques théoriques dans les domaines suivants : mathématiques, physiquethéorique, méthodologie des sciences de l’homme, et toute discipline théorique qui entretient des liens avec elles ». L’action de la fondation s’exerce principalement par la mise à disposition des professeurs et chercheurs de l’institut,permanents ou visiteurs, de ressources matérielles leur permettant de réaliser des recherches. Actions communes d’animation : 11,820 M€ Les moyens d’intervention de l’administration centrale de la recherche représentent 11,820 M€, qui financent :- d’une part, dans le domaine des sciences du vivant, des programmes spécifiques demandant un soutien particulier :

plans santé, cohortes, plates-formes en sciences du vivant ;- d’autre part, les subventions de fonctionnement versées à diverses structures, acteurs relais de la politique de

recherche du ministère comme l’Association Bernard Gregory, programmes internationaux tels que le Groupeconsultatif sur la recherche agronomique internationale (GCRAI) ou le Global Biodiversity Information Facility (GBIF),ou encore l’Établissement public du Palais de la Porte Dorée pour lequel les subventions versées par le ministèrechargé de l'enseignement supérieur et de la recherche sont regroupées sur le programme 172 (transfert de 0,460 M€provenant du programme 150 en PLF 2016).

Les crédits de fonctionnement du site Descartes, d’un montant de 6,503 M€ en CP (6,738 M€ en AE) en 2016financent les moyens nécessaires au fonctionnement du site Descartes (fluides, gardiennage, nettoyage, chauffage,etc.), les frais de bureautique (impression, routage, reprographie), les frais de déplacement des services (directiongénérale pour la recherche et l’innovation et direction générale pour l’enseignement supérieur et l’insertionprofessionnelle) et du cabinet du ministre et ceux de la sous-direction des systèmes d’information et des étudesstatistiques. Dans ce cadre, la signature d’un contrat-cadre de fourniture d’électricité, négocié par le service des achatsde l’État, a nécessité l’ouverture d’AE supplémentaires (+0,24 M€) destinées à couvrir les engagements correspondantà la durée du contrat.

En revanche, les crédits de fonctionnement du site Descartes ne comprennent pas les dépenses d’investissement,imputées sur le programme 214 « Soutien de la politique de l’éducation nationale ». Rapportés à l’effectif qu’accueillele site, ils représentent environ 7 155 € par agent (- 3,3 % depuis 2011). Deux transferts modifient les crédits de cette enveloppe : - les frais de déplacement des inspecteurs de santé et de sécurité (ISST) au travail sont transférés vers le programme

214 (-0,070 M€) ; - les crédits de fonctionnement du SIES, dont une partie étaient financés sur le programme 214, sont regroupés sur les

programmes 150 et 172 (0,070 M€ pour le programme 172). Communication : 2,597 M€ Ces crédits concernent les actions de communication conduites par le ministère ainsi que la revue de presse, lesabonnements, la veille documentaire et le développement des sites internet. Délégations régionales à la recherche et à la technologie : 0,661 M€

Le programme 172 participe à hauteur de 0,661 M€ au fonctionnement des 26 délégations régionales à la recherche età la technologie (DRRT) ainsi que des deux missions de recherche et technologie de Nouvelle-Calédonie et dePolynésie française (soit un total de 28 services déconcentrés). Les collectivités de Mayotte et de Wallis et Futuna sontrattachées pour leur fonctionnement respectivement à la Réunion et à la Nouvelle-Calédonie.

Ces crédits permettent de prendre en charge :- les frais de transport et de déplacement (notamment pour les délégués travaillant outre-mer) ; - les loyers pour certaines délégations qui ne sont plus logées dans les directions régionales chargées de l’industrie ;- les besoins en renouvellement de matériel informatique.

Page 32: PLF 2016 - EXTRAIT DU BLEU BUDGÉTAIRE DE LA MISSION : … · 2017-06-20 · Version du 06/10/2015 à 11:37:07 ... 4 PLF 2016 Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

32 PLF 2016

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

Programme n° 172 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

Remboursement des mises à disposition : 10,406 M€

Le ministère chargé de la recherche a besoin de faire appel à des collaborateurs issus des organismes de rechercheou des établissements d’enseignement supérieur pour son pilotage stratégique. Dans ce cadre, il est amené à signerdes conventions de mise à disposition contre remboursement de chercheurs ou d’enseignants-chercheurs, quioccupent des fonctions de directeurs scientifiques, de conseillers scientifiques ou de délégués régionaux à larecherche et à la technologie.

SOUS ACTION N° 5 - ANIMATION SCIENTIFIQUE : 12,323 M€

Information scientifique et technique : 11,433 M€

Les dépenses d’information scientifique et technique (IST) contribuent à la mise en œuvre de la feuille de routeproposée par le comité IST. Les axes stratégiques identifiés par ce comité sont la facilitation de l'accès à l'informationscientifique et technique, l'amélioration de la circulation et de la disponibilité de cette information. Ces axes sont desfacteurs clés de l'efficacité de la recherche scientifique, de la compétitivité industrielle et du progrès social.

Les propositions du comité IST s'articulent autour de 2 actions :- le soutien aux revues académiques françaises, à travers la mutualisation des moyens d'édition, de diffusion et de

référencement, l'amélioration du rayonnement international des revues et le soutien aux plates-formes denumérisation et de mise en ligne ;

- la mise en place d'un programme d'actions, la bibliothèque scientifique numérique, qui permet la mutualisation et lacoordination à l'échelle nationale des actions existantes en faveur de l’IST. Elle a notamment la charge decoordonner la négociation avec les éditeurs commerciaux, de mettre en œuvre la politique de licences nationalesmenée au niveau national, de favoriser l'accès aux ressources et de développer l'accès libre aux résultats de larecherche.

Dans ce cadre, les crédits attribués auparavant aux opérateurs de recherche afin de couvrir la part mutualisée dufinancement de la licence nationale négociée par l'Agence bibliographique de l'enseignement supérieur (ABES) avecl'éditeur académique Elsevier sont désormais regroupés sur l’action 1 du programme (9,757 M€). Cette licence permetà l'ensemble des établissements publics français ayant des missions d’enseignement supérieur et/ou de recherched’accéder, sous forme numérique, à une offre de ressources scientifiques éditées abondante, de qualité, répondantaux standards internationaux et acquise à un coût maîtrisé. Colloques : 0,890 M€

Cette dotation est destinée à financer des colloques et séminaires scientifiques sur des thématiques et des sujets derecherche soutenus par le MESR.

SOUS ACTION N° 6 - SOUTIEN A L’INNOVATION : 23,828 M€

Transferts de technologie CPER : 6,497 M€

Les crédits d’intervention relatifs au transfert de technologie s’inscrivent dans la prochaine génération de contrats deprojets État régions (CPER) 2015-2020 pour lesquels une enveloppe globale (y. c. la part de l’enveloppe relevant de lasous-action n° 3) de 207,813 M€ est prévue. Ces crédits s’élèvent, pour 2016, à 6,497 M€.

Les dépenses couvertes sont principalement des dépenses de fonctionnement et d’investissement dans le cadre de lamission de service public (conseil, diagnostic) effectuée par les structures de diffusion technologique, qu’il s’agisse desCentres de ressources technologiques (CRT), des Cellules de diffusion technologique, des plates-formestechnologiques ou d’autres formes d’organisation destinées à favoriser le transfert entre la recherche publique et lesPME. Concours de création d’entreprises « i-LAB » : 12,660 M€

Organisé dans toute la France, ce concours récompense et accompagne les meilleurs projets de création d'entreprisess'appuyant sur des technologies innovantes. Il permet de détecter, de faire émerger et de développer ces projetsdirectement issus de la recherche publique ou fruit d'initiatives privées, grâce à une aide financière et unaccompagnement adapté. Soutien aux incubateurs : 4,672 M€

Initiés en 1999, date de lancement des projets « Incubation et capital amorçage des entreprises technologiques », lesincubateurs, répartis sur l'ensemble du territoire, sont actuellement 28 en activité. Ils sont financés par une subvention.Bien qu’ils aient vocation à être, à terme, relayés soit par les sociétés d’accélération du transfert de technologie (SATT)

Page 33: PLF 2016 - EXTRAIT DU BLEU BUDGÉTAIRE DE LA MISSION : … · 2017-06-20 · Version du 06/10/2015 à 11:37:07 ... 4 PLF 2016 Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

PLF 2016 33

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 172

soit par les agences régionales de l’innovation (ARI), leur intégration implique des montages financiers et juridiquescomplexes et celle-ci doit être envisagée selon des modalités progressives qui nécessitent le maintien d’une enveloppespécifique sur l’action 1.

SOUS ACTION N° 7 - DISPOSITIFS D’AIDE AUX JEUNES SCIENTIFIQUES : 52,830 M€

Conventions industrielles de formation par la recherche – CIFRE : 52,830 M€

Les CIFRE constituent des contrats à durée déterminée de trois ans fondés sur des projets de recherche et dedéveloppement confiés à des doctorants travaillant avec une équipe de recherche extérieure. La gestion de cedispositif est confiée, par convention annuelle, à l’Agence nationale de la recherche et de la technologie (ANRT), quiest une association.

Le calcul du coût total théorique se fonde sur la prise en compte du poids respectif sur l’année N de chacune descampagnes de recrutements, celles des années antérieures (N-1, N-2, N-3) et celle de l'année N. Compte tenu durythme de signature des CIFRE nouvelles fortement concentré en fin de l'année, le poids moyen des recrutementsnouveaux est estimé en moyenne à 3,25 mois sur l'année N. Une convention CIFRE ayant une durée de 36 mois, lesrecrutements effectués les années N-1 et N-2 pèsent intégralement (12 mois) sur l'année N et les recrutements faits enN-3 pour 8,75 mois en moyenne sur l'année N. Cette modélisation est celle utilisée par l'ANRT dans ses prévisionsbudgétaires. Il convient de retrancher du coût budgétaire théorique un montant correspondant à l'attrition du volume deconventions CIFRE. La sortie du dispositif avant le terme normal est évaluée par l’ANRT entre 3 % et 4 % desconventions en cours (hors conventions nouvelles).

Il faut souligner que ces critères, déterminants dans la prévision du coût du dispositif (poids moyen des recrutementsnouveaux de l’année et taux d’attrition), s’avèrent particulièrement difficiles à anticiper dans un contexte économiquequi rend les comportements des bénéficiaires de CIFRE, surtout en fin de parcours, imprévisibles. S’ajoutent au coûtdes bourses des frais de gestion au bénéfice de l’ANRT (salaires, frais généraux, frais d’animation et de formation), quireprésentent 3,7 % du coût budgétaire théorique (attrition déduite).

En fonction de ces différents paramètres, l’objectif de conventions de bourses CIFRE nouvelles pour l’année 2016s’établit à 1 400.

SOUS ACTION N° 8 - RENFORCEMENT DES LIENS ENTRE SCIENCE ET SOCIETE : 2,538 M€

Institut des hautes études pour la science et la technologie (IHEST) : 1,547 M€ L’IHEST est un établissement public administratif régi par le décret n° 2007-634 du 27 avril 2007. L’établissement estprésenté dans le volet « Opérateurs » du PAP. Actions de diffusion de la culture scientifique et technique (CST) : 0,991 M€ Les dispositifs de CST financés par le MESR sont les suivants :- la Fête de la science (plus d’un million de visiteurs sur l’ensemble du territoire, 565 évènements, des milliers

d'animations organisées en France métropolitaine et dans les DROM-COM) ; - le soutien aux acteurs nationaux de la CST (association des musées et centres pour le développement de la culture

scientifique, technique et industrielle - AMCSTI, collectif inter-associatif pour la réalisation d’activités scientifiques,techniques internationales - CIRASTI, Planète science, association française d’astronomie…).

ACTION N° 02 9,3 %

Agence nationale de la recherche

Titre 2 Hors titre 2 Total FDC et ADPattendus en 2016

Autorisations d’engagement 585 143 447 585 143 447

Crédits de paiement 590 023 385 590 023 385

L’Agence nationale de la recherche (ANR) oriente son action vers les établissements publics de recherche et lesentreprises, dans le cadre d’une double mission : soutenir des projets pour produire de nouvelles connaissances encohérence avec les priorités nationales définies en matière de recherche ainsi que la politique européenne et

Page 34: PLF 2016 - EXTRAIT DU BLEU BUDGÉTAIRE DE LA MISSION : … · 2017-06-20 · Version du 06/10/2015 à 11:37:07 ... 4 PLF 2016 Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

34 PLF 2016

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

Programme n° 172 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

internationale du ministère de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche (MENESR), etfavoriser les interactions entre laboratoires publics et laboratoires d'entreprises en développant les partenariats.

Les choix qui président chaque année à la programmation de l’ANR sont fondés à la fois sur une consultationapprofondie des communautés scientifiques, conduite en concertation avec les cinq Alliances sur leurs domainesthématiques de compétence (celles-ci ont toutes signé des accords-cadres avec l’ANR en vue de la définition de sesprogrammes) et sur la prise en compte des priorités gouvernementales définies par la stratégie nationale de recherche(SNR). Sous la conduite stratégique du MENESR et avec ses partenaires, l’ANR élabore désormais un plan d’actionannuel destiné à présenter à l’ensemble des communautés scientifiques les priorités de recherche et les instrumentsde financement mobilisables. Un accent particulier est mis sur l’articulation entre les programmations européennes,internationales et nationale de l’ANR.

Une partie du montant des aides allouées par l’ANR dans le cadre des procédures d'appel d'offres revient àl’organisme de recherche dans lequel le porteur du projet exerce ses fonctions. Cet abondement, appelé « préciput »,constitue un mécanisme de reconnaissance du rôle assuré par les établissements de recherche, dans la mise enplace, autour des porteurs de projets sélectionnés par l’ANR, d’un environnement de travail leur permettant d’êtreperformants.

ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE

Titre et catégorie Autorisationsd’engagement

Crédits de paiement

Dépenses de fonctionnement 29 988 956 29 988 956

Subventions pour charges de service public 29 988 956 29 988 956

Dépenses d'intervention 555 154 491 560 034 429

Transferts aux autres collectivités 555 154 491 560 034 429

Total 585 143 447 590 023 385

Les crédits programmés sur l’action 2 du programme 172 correspondent à la subvention pour charges de service public(titre 3, catégorie 32) allouée à l’ANR au titre de ses dépenses de fonctionnement et aux crédits d’intervention (titre 6,catégorie 64) versés au titre du financement des appels à projets organisés par l’agence.

L’ANR fait l’objet d’une présentation spécifique dans le volet « opérateurs » du projet annuel de performance.

ACTION N° 11 1,0 %

Recherches interdisciplinaires et transversales

Titre 2 Hors titre 2 Total FDC et ADPattendus en 2016

Autorisations d’engagement 62 723 819 62 723 819

Crédits de paiement 62 723 819 62 723 819

La démarche scientifique porte en soi le besoin de croisements et d’interactions entre les connaissances, les méthodeset les outils que les progrès scientifiques ont permis de développer pour l’étude de chaque objet et champ disciplinaire.

S’appuyant sur une expertise approfondie et renouvelée dans chaque domaine, la dynamique interdisciplinaire estainsi une des grandes caractéristiques de la recherche scientifique du XXIe siècle. La définition d’objectifs ambitieuxaccompagnée de politiques incitatives adaptées est nécessaire pour mobiliser une partie de l’activité des diversescommunautés scientifiques sur des sujets communs et leur offrir un cadre de travail adapté. Les efforts des opérateurs(CNRS, CEA notamment) sont orientés en ce sens dans leurs contrats d'objectifs et de performance.

Page 35: PLF 2016 - EXTRAIT DU BLEU BUDGÉTAIRE DE LA MISSION : … · 2017-06-20 · Version du 06/10/2015 à 11:37:07 ... 4 PLF 2016 Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

PLF 2016 35

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 172

ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE

Titre et catégorie Autorisationsd’engagement

Crédits de paiement

Dépenses de fonctionnement 62 723 819 62 723 819

Subventions pour charges de service public 62 723 819 62 723 819

Total 62 723 819 62 723 819

Dépenses de fonctionnement : subventions pour charges de service public (titre 3, catégorie 32) :- CEA : 23,411 M€- CNRS : 39,313 M€

Les opérateurs du programme bénéficiaires d’une subvention pour charges de service public (SCSP) font l’objet d’uneprésentation spécifique dans le volet « opérateurs » du projet annuel de performances.

ACTION N° 12 2,4 %

Diffusion, valorisation et transfert des connaissances et des technologies

Titre 2 Hors titre 2 Total FDC et ADPattendus en 2016

Autorisations d’engagement 149 007 118 149 007 118

Crédits de paiement 149 007 118 149 007 118

L’internationalisation de la recherche accélérée notamment par les dispositifs numériques de diffusion des publicationsscientifiques, ainsi que le besoin de mesure des résultats de la science, confèrent à l’IST un rôle stratégique. La placeprise par les publications scientifiques dans le système d’évaluation de la recherche, l’accélération des phénomènesde transfert des connaissances, l’explosion des coûts d’accès aux revues et la nécessité d’une coordination entreopérateurs ont incité le MENESR à mettre en place en 2011 un outil de pilotage partagé de l’ensemble desproblématiques de l’IST en France : la Bibliothèque scientifique numérique (BSN) (voir supra).

Dans le cadre de ce dispositif, le MENESR et ses opérateurs poursuivent une politique de mutualisation d’actions enIST, avec le même objectif d’offrir aux chercheurs une information scientifique et technique toujours aussi fiable maisplus complète, mieux partagée, pérenne et à des coûts mieux maîtrisés, contribuant ainsi à produire une meilleurescience. Ainsi, plusieurs actions majeures ont été ou sont en cours de réalisation. La plus emblématique est le marchéd’abonnements aux revues Elsevier sous la forme d’une licence nationale sur 5 années (2013-2018) qui offre demultiples avantages et innovations : égalité d’accès aux résultats de la recherche à tous les chercheurs en France,meilleur ratio coûts/efficacité, prise en compte de l’ « open access », équité accrue dans la répartition des contributionsentre les établissements bénéficiaires. Le financement de la part mutualisée de ce marché est positionné sur l’action 1du programme à partir de 2016.

ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE

Titre et catégorie Autorisationsd’engagement

Crédits de paiement

Dépenses de fonctionnement 149 007 118 149 007 118

Subventions pour charges de service public 149 007 118 149 007 118

Total 149 007 118 149 007 118

Dépenses de fonctionnement : subventions pour charges de service public (titre 3, catégorie 32) :- BRGM : 15,281 M€- CIRAD : 5,475 M€- CNRS : 44,227 M€- IFREMER : 4,495 M€

Page 36: PLF 2016 - EXTRAIT DU BLEU BUDGÉTAIRE DE LA MISSION : … · 2017-06-20 · Version du 06/10/2015 à 11:37:07 ... 4 PLF 2016 Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

36 PLF 2016

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

Programme n° 172 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

- INED : 2,036 M€- INRA : 14,856 M€- INRIA : 16,992 M€- INSERM : 14,843 M€- IRD : 30,153 M€- IRSTEA : 0,649 M€

Les opérateurs du programme bénéficiaires d’une subvention pour charges de service public (SCSP) font l’objet d’uneprésentation spécifique dans le volet « opérateurs » du projet annuel de performances.

ACTION N° 13 3,7 %

Grandes infrastructures de recherche

Titre 2 Hors titre 2 Total FDC et ADPattendus en 2016

Autorisations d’engagement 234 451 000 234 451 000

Crédits de paiement 234 451 000 234 451 000

Les infrastructures de recherche sont des outils dont le premier objectif est de mener une recherche d’excellence etd’assurer une mission de service pour une ou plusieurs communautés scientifiques. Ces infrastructures utilisent desinstruments de recherche à la frontière des connaissances technologiques et scientifiques. Elles disposent d’unegouvernance centralisée et de comités scientifiques de haut niveau qui discutent les orientations et assurentl’évaluation. Leur coût de construction et d’exploitation est tel qu’il justifie un processus de décision et de financementconcerté au niveau national et éventuellement européen ou international.

L’exercice stratégique mené au cours de l’année 2011 a donné les grands cadres de l’intervention publique pour lapériode 2012-2020. La diversité des outils et des dispositifs concernés a conduit à être plus explicite sur les principesfondateurs des infrastructures de recherche et à distinguer, en fonction des niveaux de décision politique etd’engagements financiers, trois catégories d’infrastructures : les organisations internationales (OI), les très grandesinfrastructures de recherche (TGIR) et les infrastructures de recherche (IR). Chaque catégorie présente un mode degouvernance et pilotage différencié, les OI et les TGIR faisant de plus l’objet d’un suivi individualisé au niveau de l’État.

Ces principes fondateurs ainsi que la liste des infrastructures par catégorie ont été exposés dans un documentstratégique présenté publiquement en février 2013. Ce schéma s’appuie sur un Comité directeur des TGIR qui prépareet propose au ministre chargé de la recherche les décisions en matière d’infrastructures de recherche. Ce comité estassisté d’un Haut conseil des TGIR, qu’il saisit pour avis scientifique et stratégique, avec notamment une approchepluridisciplinaire. Ce dispositif s’appuie également sur une programmation budgétaire pluriannuelle. De plus, despolitiques transversales ont été mises en place, comme la promotion de l’utilisation des TGIR auprès des acteurséconomiques, et une meilleure connaissance des coûts complets de la plupart des TGIR obtenue grâce à une étudemenée conjointement par la DGME et la DGRI.

La feuille de route nationale « Infrastructures de recherche » a vocation à être révisée régulièrement. Le premierexercice de révision a ainsi été lancé formellement début juillet 2014, afin d’aboutir à la publication de la nouvellefeuille de route début 2016. La mise à jour périodique de cette feuille de route, en synergie avec la mise à jour de lafeuille de route européenne des infrastructures de recherche, action menée par le forum ESFRI (European ScientificForum for Research Infrastructures), optimise le choix stratégique des grands équipements et garantit la cohérence del’action des États membres européens en matière de programmation des outils nécessaires au bon développementd’une recherche européenne de rang mondial.

La DGRI est chargée de la déclinaison de la politique gouvernementale dans le domaine des TGIR et des OI : elleconsolide et coordonne à l’échelle nationale les actions nécessaires à sa mise en place et en assure le suivi. LesAlliances sont responsables de la programmation des IR dans leur domaine de compétence et les opérateurs sontresponsables du pilotage opérationnel des infrastructures hormis pour les OI. Dans ce schéma, l’action regroupedésormais uniquement les TGIR nationales, les participations françaises aux TGIR à caractère international et lesprojets de TGIR internationales. Cet ensemble d’infrastructures fait l’objet d’une programmation budgétairepluriannuelle préparée avec les organismes opérateurs, par l’intermédiaire d’une enquête budgétaire annuelle.

Page 37: PLF 2016 - EXTRAIT DU BLEU BUDGÉTAIRE DE LA MISSION : … · 2017-06-20 · Version du 06/10/2015 à 11:37:07 ... 4 PLF 2016 Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

PLF 2016 37

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 172

ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE

Titre et catégorie Autorisationsd’engagement

Crédits de paiement

Dépenses de fonctionnement 219 751 000 219 751 000

Subventions pour charges de service public 219 751 000 219 751 000

Dépenses d'intervention 14 700 000 14 700 000

Transferts aux autres collectivités 14 700 000 14 700 000

Total 234 451 000 234 451 000

Dépenses de fonctionnement : subventions pour charges de service public (titre 3, catégorie 32) :- CEA : 53,383 M€- CNRS : 104,773 M€- IFREMER : 43,395 M€- INRIA : 0,300 M€- IPEV : 13,100 M€- IRD : 4,800 M€

Bien que partie intégrante des subventions pour charges de service public des opérateurs du programme, les créditsdestinés aux très grandes infrastructures de recherches (TGIR) font l’objet d’un pilotage et d’un suivi particuliers (voirsupra).

La part des subventions pour charges de service public des opérateurs du programme destinée au financement desTGIR, et relevant de ce fait de l’action 13, est explicitée dans le tableau qui suit :

CEA

Physique nucléaire et des hautes énergies

FAIR Accélérateur d'antiprotons et d'ions, ESFRI

GANIL-SPIRAL 2 Grand accélérateur national d'ions lourds : noyaux exotiques, ESFRI

Sciences de la matière et ingénierie

CRG ESRF Lignes de lumière françaises (Collaborating Research Group à l'ESRF)

XFEL Laser à électrons libres, ESFRI

CRG ILL Faisceaux de neutrons français installés sur le réacteur de l'ILL

ORPHEE Laboratoire Léon Brillouin, source de neutrons (CEA : 50% de l'UMR, 2/3 du réacteur)

SOLEIL Source de rayonnement synchrotron de 3ème génération, société civile de droit français (CEA : 28%)

Sciences du système Terre et de l'Univers

ICOS Système intégré d'observation du carbone

Sciences du numérique et mathématiques

GENCI et PRACE Grand équipement national en calcul intensif, société civile de droit français (CEA : 20%)

53 383 000 € 17 400 000 €

28 383 000 €

1 600 000 €

6 000 000 €

Page 38: PLF 2016 - EXTRAIT DU BLEU BUDGÉTAIRE DE LA MISSION : … · 2017-06-20 · Version du 06/10/2015 à 11:37:07 ... 4 PLF 2016 Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

38 PLF 2016

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

Programme n° 172 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

CNRS

Physique nucléaire et des hautes énergies

FAIR Accélérateur d'antiprotons et d'ions, ESFRI

EGO-VIRGO Observatoire européen gravitationnel, consortium de droit privé italien (CNRS : 50%)

GANIL-SPIRAL 2 Grand accélérateur national d'ions lourds : noyaux exotiques, ESFRI

Sciences de la matière et ingénierie

XFEL Laser à électrons libres, ESFRI

ORPHEE Réacteur du laboratoire Léon Brillouin (1/3 du réacteur), source de neutrons

SOLEIL Source de rayonnement synchrotron de 3ème génération, société civile de droit français (CNRS : 72%)

Sciences du système Terre et de l'Univers

CFHT Télescope Canada-France-Hawaï, société civile de droit hawaïen (CNRS : 42,5%)

IRAM Institut de radioastronomie millimétrique, société civile (CNRS : 47%)

IODP/ECORD Programme international de forage profond en mer

ICOS Système intégré d'observation du carbone

Flotte côtière (FOF) Flotte océanographique française (FOF), maintien et exploitation navires et équipements INSUE

Sciences du numérique et mathématiques

GENCI et PRACE Grand équipement national en calcul intensif, société civile de droit français (CNRS : 20%)

IDRIS Institut du développement et des ressources en informatique scientifique

RENATER Réseau national de télécommunications pour la technologie, l'enseignement et la recherche

Sciences humaines et sociales

PROGEDO Production et gestion de données en sciences sociales

HUMA-NUM Corpus numérique en SHS, production, archivage et accés (regroupement de CORPUS et ADONIS)

104 773 000 €

23 643 000 €

45 827 000 €

16 463 000 €

15 700 000 €

3 140 000 €

IFREMER

Sciences du système Terre et de l'Univers

EURO-ARGO Infrastructure de flotteurs immersibles pour l'observation des océans, ESFRI

FOF Flotte océanographique française (FOF), maintien et exploitation des navires, engins et équipements

43 395 000 €

43 395 000 €

INRIA

Sciences du numérique et mathématiques

GENCI et PRACE Grand équipement national en calcul intensif, société civile de droit français (INRIA : 1%)

300 000 € 300 000 €

IRD

Sciences du système Terre et de l'Univers

Flotte (FOF) Navires et engins

4 800 000 € 4 800 000 €

Dépenses d’intervention : transferts aux autres collectivités (titre 6, catégorie 64) :

- Contribution directe de l’État à la société civile GENCI : 14,700 M€

Le Grand équipement national de calcul intensif est une société civile créée en 2007 et détenue à 49 % par l’État(représenté par le ministère de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche), 20 % par leCEA, 20 % par le CNRS, 1 % par l’INRIA et 10 % par les universités. GENCI est le représentant français au sein duprojet européen PRACE, associant 14 pays européens et ambitionnant de créer une infrastructure permanente desuperordinateurs. Il porte la politique nationale dans le domaine du calcul intensif et de la simulation numérique auprèsdes chercheurs académiques et des industriels français et européens.

Les financements de GENCI pour l’année 2016 sont prévus à 30,000 M€. Ses ressources proviennent essentiellementdu programme 172 (49%), soit directement (contribution directe de l’État), soit indirectement, au travers des

IPEV

Sciences du système Terre et de l'Univers

Concordia Base scientifique polaire franco-italienne

Flotte (FOF) Flotte océanographique française (FOF), maintien et exploitation du "MD II" et équipements

13 100 000 €

13 100 000 €

Page 39: PLF 2016 - EXTRAIT DU BLEU BUDGÉTAIRE DE LA MISSION : … · 2017-06-20 · Version du 06/10/2015 à 11:37:07 ... 4 PLF 2016 Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

PLF 2016 39

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 172

contributions versées par les opérateurs du programme. Une contribution directe de l’État est également versée auGENCI en provenance du programme 150 (le montant inscrit à ce titre au PLF 2016 est de 2,823 M€).

ACTION N° 14 12,5 %

Moyens généraux et d'appui à la recherche

Titre 2 Hors titre 2 Total FDC et ADPattendus en 2016

Autorisations d’engagement 780 091 706 780 091 706

Crédits de paiement 780 091 706 780 091 706

Cette action concerne les moyens que les opérateurs de recherche doivent administrer pour gérer et optimiser lesprocessus de production des connaissances et des technologies. Ils viennent en appui à l’activité de recherche pourassurer son efficacité et sa performance, sans se confondre avec elle.

Cette action représente les coûts indirects qui ne sont pas a priori imputables à un domaine de recherche particulier.

ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE

Titre et catégorie Autorisationsd’engagement

Crédits de paiement

Dépenses de fonctionnement 780 091 706 780 091 706

Subventions pour charges de service public 780 091 706 780 091 706

Total 780 091 706 780 091 706

Dépenses de fonctionnement : subventions pour charges de service public (titre 3, catégorie 32) :- BRGM : 9,852 M€- CEA : 11,706 M€- CIRAD : 24,117 M€- CNRS : 321,871 M€- IFREMER : 31,462 M€- INED : 5,906 M€- INRA : 138,373 M€- INRIA : 59,266 M€- INSERM : 123,694 M€- IPEV : 0,948 M€- IRD : 43,932 M€- IRSTEA : 8,965 M€

Les opérateurs du programme bénéficiaires d’une subvention pour charges de service public (SCSP) font l’objet d’uneprésentation spécifique dans le volet « opérateurs » du projet annuel de performances.

ACTION N° 15 19,4 %

Recherches scientifiques et technologiques en sciences de la vie et de la santé

Titre 2 Hors titre 2 Total FDC et ADPattendus en 2016

Autorisations d’engagement 1 214 455 936 1 214 455 936

Crédits de paiement 1 214 455 936 1 214 455 936

Face aux perspectives ouvertes par le décryptage des génomes et à l’enjeu majeur que constitue l’impact prévisibledes changements sociétaux et climatiques sur les espèces vivantes, la priorité en sciences de la vie est la mise en

Page 40: PLF 2016 - EXTRAIT DU BLEU BUDGÉTAIRE DE LA MISSION : … · 2017-06-20 · Version du 06/10/2015 à 11:37:07 ... 4 PLF 2016 Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

40 PLF 2016

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

Programme n° 172 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

œuvre d’une biologie théorique. L’observation et la démarche expérimentale restent les sources de données et lesréférences scientifiques. Cependant l’approche théorique apparaît aujourd’hui nécessaire pour modéliser les évolutionsen cours et anticiper les perturbations qui en résultent. Elle implique une approche fonctionnelle, dont la production demodèles intégrant les phénomènes humains, animaux ou végétaux à toutes les échelles, depuis la molécule jusqu’àl’écosystème complexe.

Les recherches scientifiques en sciences de la vie possèdent un fort potentiel de développement d’applications dansles domaines des biotechnologies, des technologies pour la santé, de la pharmaceutique, des industries de santé engénéral et de leurs interfaces avec la recherche clinique, les politiques de santé publique et de prévention et la prise encharge des patients tout au long de leur parcours de soin. Les modalités d’action sont centrées sur le développementd’une approche pluridisciplinaire des objets de recherche, sur l’incitation à des partenariats scientifiquestransdisciplinaires, et sur l’ouverture vers la valorisation médicale et industrielle.

Les opérateurs principaux de cette action sont le CNRS, l’INSERM, les Instituts Pasteur et Curie ainsi que les centresanticancéreux et les différents groupements d’intérêt public de recherche relevant du domaine, en étroite collaborationavec les centres hospitaliers, les universités et écoles correspondantes. Cette action prend aussi en compte lesrecherches du CEA en sciences de la vie qui font appel aux mêmes techniques d’intégration à toutes les échelles duvivant et utilisent les spécificités des technologies nucléaires (marquage isotopique et imagerie par RMN ou TEP). Cesacteurs sont réunis au sein de l’alliance AVIESAN, créée en 2009, afin d’accroître les performances de la recherchefrançaise dans ces domaines, en favorisant la cohérence et la créativité scientifique des grandes thématiques derecherche, transversales à tous les organismes, grâce à la coordination opérationnelle des projets, des ressources etdes moyens. Le recours aux très grandes infrastructures de recherche et à la mise en place de réseaux nationaux etinternationaux en science de la vie et de la santé sont appelés à s’intensifier.

ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE

Titre et catégorie Autorisationsd’engagement

Crédits de paiement

Dépenses de fonctionnement 1 111 778 410 1 111 778 410

Subventions pour charges de service public 1 111 778 410 1 111 778 410

Dépenses d'intervention 102 677 526 102 677 526

Transferts aux autres collectivités 102 677 526 102 677 526

Total 1 214 455 936 1 214 455 936

Dépenses de fonctionnement : subventions pour charges de service public (titre 3, catégorie 32) :

- CEA : 100,582 M€- CNRS : 528,261 M€- Genopole : 3,000 M€- INSERM : 479,935 M€

Les opérateurs du programme bénéficiaires de subventions pour charges de service public (SCSP) font l’objet d’uneprésentation spécifique dans le volet « opérateurs » du projet annuel de performance.

Dépenses d’intervention : transferts aux autres collectivités (titre 6, catégorie 64) :

Contributions françaises à des organisations scientifiques internationales : 20,805 M€

- Laboratoire européen de biologie moléculaire (LEBM) : 15,738 M€

Le LEBM est composé de 21 États membres européens, deux États associés et trois États aspirants. Il exerce sesactivités selon quatre axes principaux : recherche, formation à la recherche, développement de technologies de pointeet mise à disposition de services/bases de données auprès de la communauté scientifique. Il regroupe environ1 400 agents scientifiques et administratifs sur 5 sites : Heidelberg (Allemagne), où se trouvent son siège et lelaboratoire principal, Hambourg (Allemagne), Grenoble (France), Hinxton (Angleterre) et Monterotondo (Italie). Unenouvelle implantation est à l’étude en Espagne (Barcelone). Le budget prévisionnel du LEBM pour l’année 2016s’établit à 204,8 M€ en dépenses. La contribution française est fixée à 16,4 % du total des contributions des Étatsmembres.

Page 41: PLF 2016 - EXTRAIT DU BLEU BUDGÉTAIRE DE LA MISSION : … · 2017-06-20 · Version du 06/10/2015 à 11:37:07 ... 4 PLF 2016 Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

PLF 2016 41

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 172

- Conférence européenne de biologie moléculaire (CEBM/EMBO) : 2,573 M€

Le CEBM regroupe 27 États membres. Son activité se répartit entre quatre grands sous-ensembles : bourses post-doctorales et de courte durée, cours, conférences et ateliers, programmes de soutien aux jeunes chercheursindépendants et programme d’information électronique. La contribution française est fixée à 14,9 % du total descontributions des États membres pour un budget prévisionnel 2016 de l’organisation s’établissant à 20,3 M€.

- Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) : 1,070 M€

L’objectif du CIRC, basé à Lyon et employant 200 personnes, est de promouvoir la collaboration internationale dans larecherche sur le cancer. Il porte un intérêt particulier à la conduite de recherches dans des pays à ressources faibles etmoyennes. 70 % du budget est financé à parts égales par les 24 États membres et 30 % est réparti conformément ausystème des unités (53 unités, dont 4 pour la France). Le budget prévisionnel global 2016-2017 du CIRC s’élève à43,4 M€, dont 21,4 M€ au titre de l’annuité 2016.

- Human Frontier Science Program Organization (HFSPO) : 1,424 M€

HFSPO est une organisation internationale de recherche dont le but est d’encourager la coopération internationale etinterdisciplinaire dans la recherche sur les fonctions cérébrales supérieures et les fonctions biologiques à l’échellemoléculaire. Les membres actuels de l’organisation sont les pays du G7, l’Australie, l’Inde, la République de Corée, laSuisse, la Nouvelle-Zélande, Singapour, la Norvège et les membres de l’Union Européenne qui sont représentés par laCommission européenne. Son siège est situé à Strasbourg. Le budget 2015 de l’organisation s’éleve à 116,9 M€, lacontribution de l’État français (hors financements des collectivités territoriales) représentant 3,3 % des contributionsdes États membres.

Dotations allouées à des fondations ou associations : 81,873 M€

- Institut Pasteur de Paris et Réseau international des Instituts Pasteur: 64,444M€

L’Institut Pasteur de Paris est une fondation privée à but non lucratif dont la mission est de contribuer à la prévention etau traitement des maladies, en priorité infectieuses, par la recherche, l’enseignement et des actions de santé publique.

Le budget courant voté pour 2015 (compte de résultat prévisionnel) de l’IPP (incluant le Réseau international desInstituts Pasteur) a été voté à l’équilibre à 319,600 M€. Le budget consolidé (compte de résultat prévisionnel etdépenses d’investissement) est de 354,200 M€.

Au compte de résultat prévisionnel 2015, les produits (319,600 M€) proviennent principalement des financements del’État (60,400 M€ dont 57,100 M€ de transferts en provenance du programme 172) et des ressources propres(256,400 M€ dont 151,600 M€ de revenus d’activités et 104,800 M€ issus du mécénat et des produits du patrimoine etproduits financiers). Inscrites pour un total de 319,600 M€ au compte de résultat prévisionnel, les charges sontcomposées, pour l’essentiel, par les dépenses de personnel (132,600 M€) et de fonctionnement (118,800 M€).

Les dépenses d’investissement s’établissent à 34,600 M€ et sont constituées pour 17,900 M€ de dépensesd’équipement et pour 16,700 M€ de travaux de rénovation et d’entretien.

Le Réseau international des Instituts Pasteur (RIIP), présent sur les 5 continents, est aujourd’hui le plus grand réseaude recherche d’intervention et de formation, orienté principalement vers les maladies infectieuses. Il regroupe 32instituts indépendants, soit environ 9 500 collaborateurs, relevant chacun des autorités de leur pays et partageant lesmêmes missions sanitaires.

L’Institut Pasteur de Paris met à la disposition du réseau international des moyens en personnel pour assurer son bonfonctionnement. Le Réseau international est doté de moyens de liaison et de documentation électroniques afin demettre à la disposition des Instituts membres, ainsi qu’aux communautés qui les entourent, des informations et desmoyens de communications indispensables à leurs activités et à leurs partenariats.

- Institut Pasteur de Lille : 6,257 M€

Fondation reconnue d’utilité publique en 1898, l’Institut Pasteur de Lille (IPL) a notamment pour activité ledéveloppement des recherches fondamentales et appliquées sur toutes questions théoriques ou pratiques liées à la

Page 42: PLF 2016 - EXTRAIT DU BLEU BUDGÉTAIRE DE LA MISSION : … · 2017-06-20 · Version du 06/10/2015 à 11:37:07 ... 4 PLF 2016 Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

42 PLF 2016

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

Programme n° 172 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

santé de l’homme et de son environnement, et leurs conséquences sur la santé publique.

- Institut Curie : 9,278 M€

Fondation à but non lucratif créée par Marie Curie en 1909 et reconnue d’utilité publique en 1921, l'Institut Curie a pourmission de proposer aux malades atteints de cancer des traitements innovants et de mener des recherches contre lecancer grâce aux dons et legs qu’il reçoit.

Équilibré à 67,798 M€ en produits et en charges, le budget 2015 de l’Institut a légèrement baissé, malgré larevalorisation des dotations de fonctionnement aux laboratoires. Cette légère décroissance du budget est notammentdue au resserrement du budget de fonctionnement des infrastructures de 4,5 M€. Le budget s’appuie sur un transfertde l’État, en provenance du programme 172, de 8,889 M€. Les ressources contractuelles constituent 57,5 % du totaldes financements.

Les dépenses de personnel prévues en 2015 s’élèvent à 38,161 M€ et représentent 56 % du total des chargescourantes. Les autres dépenses de fonctionnement s’établissent à 23,217 M€.

Le budget consolidé de l’Institut Curie (hôpital, services institutionnels, activités de recherche), s’établit à 356,189 M€en recettes et 362,252 M€ en dépenses et présente un déficit de 6,063 M€. Ce déficit a été financé sur ressourcespropres.

- Centre d’étude du polymorphisme humain (CEPH, Fondation Jean Dausset) : 1,895 M€

Créé en 1982 et reconnu fondation d’utilité publique en 1993, le CEPH s’attache à accroître son effort de recherche endirection des programmes considérés comme prioritaires au niveau national :

- le programme national « Génomique du cancer », piloté par l’Institut national du cancer (INCa), qui consiste enl’identification des gènes et des variations génétiques jouant un rôle dans la prédisposition au cancer ;

- le programme « Alzheimer », dont le volet « recherche » intègre la détermination des causes génétiques de lamaladie.

Il continue en outre d’assurer la conservation et la distribution internationale d’échantillons d’ADN provenant dediverses populations à travers le monde.

Le budget 2015 du centre a été voté à l’équilibre, à hauteur de 3,145 M€ en recettes et en charges.

ACTION N° 16 15,7 %

Recherches scientifiques et technologiques en sciences et techniques de l'information

Titre 2 Hors titre 2 Total FDC et ADPattendus en 2016

Autorisations d’engagement 983 255 119 983 255 119

Crédits de paiement 983 255 119 983 255 119

Cette action a pour but de développer des recherches fondamentales en mathématiques et STIC ainsi que leursapplications par différents acteurs économiques, qu’ils soient producteurs des services associés (informatique,télécommunications et électronique), liés à l’émergence des TIC (par exemple service en ligne, e-commerce, oumultimedia), utilisateurs (notamment banques, assurance ou encore aéronautique) ou simples particuliers (parexemple loisir, culture ou éducation). La santé, le transport, l’environnement, la gestion de crises, l’éducation, lasécurité sont autant de domaines d’application s’appuyant sur ce pilier pour élaborer des décisions complexes ouacquérir un niveau d’expertise élevé, porteur d’enjeux scientifiques, économiques et sociétaux forts.

Cette action contribue aussi au développement des technologies, outils et méthodes mis en œuvre dans lesinfrastructures numériques au service de toutes les communautés scientifiques, dans le contexte du BigData, gisementexceptionnel de connaissances et de croissance associé.. Dans ce domaine, un effort particulier est engagé sur les

Page 43: PLF 2016 - EXTRAIT DU BLEU BUDGÉTAIRE DE LA MISSION : … · 2017-06-20 · Version du 06/10/2015 à 11:37:07 ... 4 PLF 2016 Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

PLF 2016 43

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 172

interactions avec les autres disciplines scientifiques, pour lesquelles la modélisation et la simulation jouent un rôle deplus en plus prépondérant.

L’alliance ALLISTENE (sciences et technologies du numérique) est un lieu de concertation promouvant la convergenceprogrammatique des grands opérateurs. L’Institut national des sciences mathématiques et de leurs interactions,l’Institut des sciences de l’information et de leurs interactions et, pour partie, l’Institut des sciences de l’ingénierie etdes systèmes, trois instituts du CNRS, contribuent au partenariat avec les universités dans ces disciplines, de mêmeque l’INRIA coordonne de nombreuses actions en lien avec les autres établissements de recherche.

Les principaux opérateurs de cette action sont le CNRS, l’INRIA et le CEA.

ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE

Titre et catégorie Autorisationsd’engagement

Crédits de paiement

Dépenses de fonctionnement 982 613 119 982 613 119

Subventions pour charges de service public 982 613 119 982 613 119

Dépenses d'intervention 642 000 642 000

Transferts aux autres collectivités 642 000 642 000

Total 983 255 119 983 255 119

Dépenses de fonctionnement : subventions pour charges de service public (titre 3, catégorie 32) :- CEA : 213,303 M€- CNRS : 675,684 M€- INRIA : 93,626 M€

Les opérateurs du programme bénéficiaires de subventions pour charges de service public (SCSP) font l’objet d’uneprésentation spécifique dans le volet « opérateurs » du projet annuel de performance.

Dépenses d’intervention : transferts aux autres collectivités (titre 6, catégorie 64) :

Dotations allouées à des associations

- Centre international de rencontres mathématiques (CIRM) : 0,391 M€

Unité mixte de service placée sous la responsabilité conjointe du CNRS et de la Société mathématique de France(SMF), le CIRM est dédié à l’accueil de rencontres dans le domaine des mathématiques et organise à ce titre desséminaires en proposant un environnement de très haut niveau. - Centre international de mathématiques pures et appliquées (CIMPA) : 0,251 M€

Centre de l’UNESCO, le CIMPA est une association internationale créée à Nice en 1978. Son objectif est depromouvoir la coopération internationale au profit des pays en développement, dans le domaine de l’enseignementsupérieur et la recherche en mathématiques et dans les disciplines connexes, l’informatique notamment.

ACTION N° 17 9,6 %

Recherches scientifiques et technologiques dans le domaine de l'énergie

Titre 2 Hors titre 2 Total FDC et ADPattendus en 2016

Autorisations d’engagement 601 500 872 601 500 872

Crédits de paiement 601 500 872 601 500 872

Cette action a pour objectifs tout autant le développement des connaissances sur les lois fondamentales dans lessciences de la matière et sur les procédés que leurs applications dans les domaines des énergies alternatives, des

Page 44: PLF 2016 - EXTRAIT DU BLEU BUDGÉTAIRE DE LA MISSION : … · 2017-06-20 · Version du 06/10/2015 à 11:37:07 ... 4 PLF 2016 Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

44 PLF 2016

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

Programme n° 172 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

technologies bas carbone, de l’ingénierie des nouveaux matériaux, des systèmes et des interfaces notamment avec lesbiotechnologies et la chimie. Elle prépare les ruptures technologiques de demain. Elle a également pour vocationd’irriguer les autres domaines scientifiques par la création de nouveaux concepts et par la mise au point d’uneinstrumentation de plus en plus élaborée. Cette action comportera également le développement du calcul hautesperformances (calcul distribué, calcul intensif) dans le cadre des approches multi-physiques et multi-échellesnécessaires à la compréhension des systèmes énergétiques complexes.

Cette action a aussi pour but d’explorer la physique des particules élémentaires, leurs interactions fondamentales, leurassemblage en noyaux atomiques et d’étudier les propriétés de ces noyaux. Pour cette exploration, les instrumentssont des détecteurs de particules placés auprès de grands accélérateurs de haute énergie ; ce sont aussi desinstruments au sol ou embarqués observant les rayons cosmiques de haute énergie émanant de phénomènes violentsobservés dans l’Univers ou les manifestations cosmologiques de la physique des particules. Les deux principauxgrands accélérateurs (financés en partie ou en totalité par la France) où se développent ces recherches sont celui duCERN et celui du GANIL (Grand accélérateur national d’ions lourds) à Caen et bientôt l’accélérateur FAIR (Facility forAntiproton and Ion Research) en construction en Allemagne. Ces recherches se font dans un cadre international. Lacontribution française au CERN figure dans cette action.

L’opérateur principal de cette action est le CNRS. Ces recherches sont également conduites dans les laboratoires duCEA (direction des sciences de la matière et direction de la recherche technologique), des écoles d’ingénieurs, desuniversités et, dans leurs domaines d’expertise, d’organismes tels que l’INRA, le BRGM et l’IFREMER. L’action porteen outre, via le CEA, la contribution de l’État au projet de réacteur expérimental à fusion nucléaire ITER. L’alliancepour la recherche sur l’énergie ANCRE favorise la convergence programmatique des grands opérateurs dans ledomaine.

Ces disciplines font largement appel aux très grandes infrastructures de recherche européennes telles que la sourcede neutrons ILL (Institut Laue Langevin) et le synchrotron source de lumière ESRF (European Synchrotron Radiation Facility) à Grenoble, ou la station de lumière dure XFEL en construction à Hambourg (Allemagne).

ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE

Titre et catégorie Autorisationsd’engagement

Crédits de paiement

Dépenses de fonctionnement 368 695 252 368 695 252

Subventions pour charges de service public 368 695 252 368 695 252

Dépenses d'intervention 232 805 620 232 805 620

Transferts aux autres collectivités 232 805 620 232 805 620

Total 601 500 872 601 500 872

Dépenses de fonctionnement : subventions pour charges de service public (titre 3, catégorie 32) :- BRGM : 0,643 M€- CEA : 56,360 M€- CIRAD : 4,041 M€- CNRS : 282,559 M€ - IFREMER : 2,033 M€- INRA : 20,259 M€- IRD : 1,797 M€- IRSTEA : 1,003 M€

Les opérateurs du programme bénéficiaires de subventions pour charges de service public (SCSP) font l’objet d’uneprésentation spécifique dans le volet « opérateurs » du projet annuel de performance.

Dépenses d’intervention (transferts, catégorie 64) :

Contributions françaises à des organisations ou projets scientifiques internationaux : 232,806 M€

- Organisation européenne pour la recherche nucléaire (CERN) : 96,324 M€

Le CERN est le plus grand centre de physique de particules du monde. Ses États membres sont actuellement aunombre de 21. En tant que contributeurs au budget de l’organisation, ils disposent d’un siège et d’une voix au Conseil

Page 45: PLF 2016 - EXTRAIT DU BLEU BUDGÉTAIRE DE LA MISSION : … · 2017-06-20 · Version du 06/10/2015 à 11:37:07 ... 4 PLF 2016 Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

PLF 2016 45

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 172

qui définit tous les grands programmes. Le CERN emploie près de 2 500 personnes. Il accueille en outre environ6.500 scientifiques (représentant 500 universités et plus de 80 nations, soit près de la moitié de la communautémondiale dans ce domaine) qui se succèdent pour effectuer leurs expériences. Le budget prévisionnel du CERN pourl’année 2016 s’établit à 1207,8 millions de francs suisses.

- Réacteur thermonucléaire expérimental international (ITER) : 82,000 M€

ITER est un projet de machine expérimentale visant à démontrer la faisabilité d’un réacteur nucléaire utilisant leprincipe de la fusion. Il est actuellement en construction à Cadarache. Le projet associe 35 États : ceux membres del’Union européenne ainsi que l’Inde, le Japon, la Chine, la Russie, la Corée du Sud, les États-Unis et la Suisse. Afin decoordonner les engagements français, l’Agence ITER-France a été créée pour assurer la mise en œuvre du projet auniveau local et jouer un rôle d’interface vis-à-vis des instances internationales. Bien qu’émanant du CEA, l’Agencedispose de l’autonomie de gestion et d’un budget propre. Les crédits d’intervention sont versés au CEA, qui est chargéde rassembler, au sein du budget de l’Agence ITER-France, l’ensemble des participations financières nationales (État,collectivités territoriales, CEA).

- TGIR internationale ILL : 25,090 M€

L’Institut Laue Langevin (ILL) est un centre de recherche international situé à Grenoble qui exploite un réacteurdélivrant aux équipes scientifiques les faisceaux de neutrons les plus brillants du monde. L’ILL est le leader mondialscientifique et technique des installations utilisant la sonde neutronique. Il connaît un rayonnement scientifiqueinternational dans les sciences de la vie, de la santé, des matériaux avancés et de l’étude de la matière.

Cette très grande infrastructure de recherche (TGIR) est une société civile régie par une conventionintergouvernementale entre la France, l’Allemagne et la Grande Bretagne. Un certain nombre d’autres États (Espagne,Suisse, Autriche, Italie, République Tchèque, Suède, Hongrie, Belgique, Slovaquie, Danemark, Pologne et trèsrécemment l’Inde) sont membres scientifiques.

Le CNRS et le CEA, organismes porteurs de cette TGIR, se verront verser sous forme de subvention fléchée en titre 6un montant de 12,545 M€ chacun.

- TGIR internationale ESRF : 29,392 M€

L’ESRF (« European Synchrotron Radiation Facility ») est une très grande infrastructure de recherche (TGIR)européenne situé à Grenoble et associant 19 pays. C’est une source de lumière synchrotron de troisième générationqui est, à ce jour, la plus puissante en Europe. L’ESRF est spécialisé dans la production de rayons X très durs, dontl’énergie va de 10 à 300 keV. Il accueille chaque année une communauté de plus de 5000 scientifiques, dans desdomaines de recherche extrêmement variés.

Au niveau européen, l’ESRF est complémentaire des autres sources nationales de plus faible énergie. Les prioritésscientifiques de l’ESRF sont les nanosciences et nanotechnologies, la biologie structurale et fonctionnelle et la matièremolle, les phénomènes de cinétique très rapide, les conditions extrêmes (pression, température, champ magnétique) etl’imagerie aux rayons X. Les thématiques de développement scientifique et d’application technologique se fondent surla caractérisation à l’échelle atomique de la structure et de la dynamique de matériaux innovants pour des recherchesdans les domaines de l’énergie, de l’environnement et des sciences du vivant et de la santé.Le CNRS et le CEA, organismes porteurs de cette TGIR, se verront verser sous forme de subvention fléchée en titre 6un montant de 14,696 M€ chacun.

ACTION N° 18 17,5 %

Recherches scientifiques et technologiques dans le domaine de l'environnement

Titre 2 Hors titre 2 Total FDC et ADPattendus en 2016

Autorisations d’engagement 1 096 521 501 1 096 521 501

Crédits de paiement 1 096 521 501 1 096 521 501

De manière croissante, les différentes disciplines coopèrent pour comprendre le fonctionnement d’écosystèmes à partirdes problématiques transversales du développement durable liées à l’évolution climatique, aux risques naturels, auxdynamiques des biosphères, à la biodiversité, à l’hydrologie et aux phénomènes de pollution engendrés par unepression anthropique de plus en plus forte. Il s’agit plus globalement de comprendre et de modéliser le fonctionnementdu « système Terre », et par conséquent des différentes enveloppes solides, liquides et gazeuses, de leurs interactionset de leurs relations avec les socio-écosystèmes.

Page 46: PLF 2016 - EXTRAIT DU BLEU BUDGÉTAIRE DE LA MISSION : … · 2017-06-20 · Version du 06/10/2015 à 11:37:07 ... 4 PLF 2016 Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

46 PLF 2016

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

Programme n° 172 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

Ces différents travaux cherchent à approfondir les connaissances sur le fonctionnement et l’évolution des milieux et deleurs ressources et à apporter la maîtrise des éléments constitutifs de la notion de sécurité des individus, despopulations, des animaux et des plantes. Il s’agit de prendre en compte le changement climatique et ses effets, ainsique l’occurrence des phénomènes extrêmes (inondation, sécheresse, risques géologiques, etc.), de comprendrel’origine des risques naturels, d’évaluer la vulnérabilité et la résilience des écosystèmes afin d’élaborer des stratégiesde prévention, d’atténuation et des outils de gestion de crise. L’action a également pour finalité d’agir sur lesdéterminants de la qualité des aliments, de leur goût, de leur mode de consommation et d’assimilation et desphénomènes associés aux niveaux individuel et collectif, ainsi que la mise au point de systèmes de productionrespectueux de l’environnement et compatibles avec les autres usages.

Les principaux opérateurs du programme sont le CNRS, dont plusieurs instituts sont directement impliqués sur lesaspects amonts de ces thématiques (sciences du système Terre, biodiversité et écologie), le CEA de par sesrecherches fondamentales relatives au climat ainsi que l’INRA, l’IRD, l’IFREMER, le BRGM, le CIRAD et l’IRSTEA pourleurs travaux sur les écosystèmes et la biodiversité, l’eau, le sol et le sous-sol, la production biologique etl’alimentation. Il intègre aussi le GIP Institut polaire français Paul-Emile Victor (IPEV), spécialisé dans la mise enœuvre des activités de recherche en Antarctique et Arctique.

L’alliance pour l’environnement ALLENVI (Alimentation, Eau, Climat, Territoires) favorise la convergenceprogrammatique des grands opérateurs dans le domaine, notamment leur articulation avec les universités et lesécoles. ALLENVI contribue à la préparation des orientations des grands programmes bilatéraux ou européens et desprogrammes nationaux comme ceux de l’ANR. Le recours aux très grandes infrastructures de recherche et à la miseen place de réseaux nationaux et internationaux est appelé à se développer dans ce secteur.

Elle repose largement sur des infrastructures de recherche nationales, européennes et internationales pour toutes lesobservations et expérimentation des milieux naturels : terre interne, atmosphère, océans, eaux, écosystèmes etbiodiversité et sur des programmes de recherche internationaux (World Climate Research Programme - WCRP,Diversitas, International Human Dimensions Programme - IHDP, International Geosphere-Biosphere Programme -IGBP regroupés aujourd’hui en un seul programme mondial « Future Earth » dont une partie du secrétariat exécutif estporté par la France).

Cette action inclut également les programmes et infrastructures de recherche ainsi que les contributions françaises auxprojets scientifiques internationaux dans le domaine de l’astronomie et de l’astrophysique. En sciences de l’univers, lesenjeux des prochaines décennies seront de répondre aux grandes questions sur la nature de la matière noire et del’énergie noire, de décrire la formation et l’évolution des premières étoiles, galaxies et trous noirs et de caractériser lesexoplanètes, ouvrant parallèlement la voie à des recherches en exobiologie.

Ces enjeux sont principalement liés aux instrumentations de pointe comme celles portées par l’Observatoire européenaustral (European Southern Observatory – ESO ; organisation internationale) dont le futur projet phare est le très grandtélescope à construire au Chili, l’E-ELT (European Extremely Large Telescope). Elle repose également sur d’autrestrès grandes infrastructures de recherche nationales ou bi-latérales pour toutes les observations en astronomie etastrophysique. Le principal opérateur est le CNRS.

ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE

Titre et catégorie Autorisationsd’engagement

Crédits de paiement

Dépenses de fonctionnement 1 069 725 815 1 069 725 815

Subventions pour charges de service public 1 069 725 815 1 069 725 815

Dépenses d'intervention 26 795 686 26 795 686

Transferts aux autres collectivités 26 795 686 26 795 686

Total 1 096 521 501 1 096 521 501

Dépenses de fonctionnement : subventions pour charges de service public (titre 3, catégorie 32) :

Page 47: PLF 2016 - EXTRAIT DU BLEU BUDGÉTAIRE DE LA MISSION : … · 2017-06-20 · Version du 06/10/2015 à 11:37:07 ... 4 PLF 2016 Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

PLF 2016 47

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

JUSTIFICATION AU PREMIER EURO Programme n° 172

- BRGM : 23,638 M€- CEA : 28,180 M€- CIRAD : 88,126 M€- CNRS : 245,703 M€- IFREMER : 63,458 M€- INRA : 467,978 M€- IPEV : 8,078 M€- IRD : 105,637 M€- IRSTEA : 38,928 M€

Les opérateurs du programme bénéficiaires d’une subvention pour charges de service public (SCSP) font l’objet d’uneprésentation spécifique dans le volet « opérateurs » du projet annuel de performances.

Dépenses d’intervention (transferts, catégorie 64) :

Contributions françaises à des organisations internationales : 26,796 M€

- Observatoire européen austral (ESO) : 19,484 M€

L’observatoire européen austral (European Southern Observatory, ou ESO), première organisationintergouvernementale pour l’astronomie en Europe, regroupe 16 États membres. Il gère trois sites exceptionnelsd’observation dans le désert chilien de l’Atacama : La Silla, Paranal et Chajnantor. Le Conseil de l’ESO adéfinitivement accepté le projet du Téléscope Géant Européen E-ELT (European Extremely Large Telescope), qui seraconstruit au sommet du Cerro Amazones, une montagne de 3.060 mètres d’altitude à environ 20 kilomètres du CerroParanal où se trouve déjà le très grand téléscope (VLT) de l’ESO. La contribution française est fixée à 16,6 % du totaldes contributions des États membres.

- Centre européen de prévisions météorologiques à moyen terme (CEPMMT) : 7,312 M€

Le CEPMMT (European Centre for Medium-Range Weather Forecasts, ou ECMWF) est une organisationintergouvernementale soutenue par 21 États membres européens et 13 autres États coopérants. Les principauxobjectifs du CEPMMT sont le développement de méthodes numériques pour la prévision météorologique à moyenterme, l’élaboration régulière de prévisions à moyen terme sur l’Europe et la mise à disposition de ces prévisions auxservices météorologiques des États membres, la recherche scientifique et technique dans le but d’améliorer cesprévisions, la collecte et l’archivage de données météorologiques. Le budget prévisionnel du CEPMMT pour l’année2016 s’établit à 63,7 M£. La contribution française est fixée à 14,9 % du total des contributions des États membres.

ACTION N° 19 6,5 %

Recherches scientifiques et technologiques en sciences humaines et sciences sociales

Titre 2 Hors titre 2 Total FDC et ADPattendus en 2016

Autorisations d’engagement 405 095 431 405 095 431

Crédits de paiement 405 095 431 405 095 431

Les sciences humaines et sociales (SHS) sont indispensables pour comprendre les enjeux et les évolutions dessociétés ainsi que les relations qu’elles entretiennent avec leur environnement physique et social.

La structuration du domaine SHS est une priorité qui suppose une coordination et une répartition des rôles entre lesétablissements d'enseignement supérieur (universités et écoles) et les organismes de recherche (CNRS, INED), etdonc une politique active de contractualisation. Cette coordination est la mission essentielle de l'alliance ATHENA.

Pour accomplir leurs missions de recherche, accroître le caractère vérifiable de leurs hypothèses et augmenter leurimpact économique, sociétal et culturel, les SHS doivent pouvoir s'appuyer, non seulement sur l’accès aux « terrains »et aux bibliothèques, mais aussi sur des banques de données textuelles, iconographiques et statistiques ainsi que sur

Page 48: PLF 2016 - EXTRAIT DU BLEU BUDGÉTAIRE DE LA MISSION : … · 2017-06-20 · Version du 06/10/2015 à 11:37:07 ... 4 PLF 2016 Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

48 PLF 2016

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

Programme n° 172 JUSTIFICATION AU PREMIER EURO

des enquêtes longitudinales. C'est la raison pour laquelle elles recourent, de façon croissante, à des très grandesinfrastructures de recherche, à la fois dans le domaine des humanités (le domaine des « humanités numériques », à lacroisée des SHS et de l'informatique, est aujourd'hui en plein développement) et dans le domaine des sciencessociales (infrastructures de données relatives au vieillissement, à la situation économique des citoyens et à leursreprésentations idéologiques). La convergence (« appariement ») entre ces dernières infrastructures et les banques dedonnées concernant l'état de santé et les contextes environnementaux est, en Europe, un terrain d’étude prometteurpour la prochaine décennie.

ÉLÉMENTS DE LA DÉPENSE PAR NATURE

Titre et catégorie Autorisationsd’engagement

Crédits de paiement

Dépenses de fonctionnement 403 840 556 403 840 556

Subventions pour charges de service public 403 840 556 403 840 556

Dépenses d'intervention 1 254 875 1 254 875

Transferts aux autres collectivités 1 254 875 1 254 875

Total 405 095 431 405 095 431

Dépenses de fonctionnement : subventions pour charges de service public (titre 3, catégorie 32) : - CIRAD : 8,604 M€- CNRS : 319,414 M€- IFREMER : 5,565 M€- INED : 8,884 M€- INRA : 33,765 M€- IRD : 18,172 M€- IRSTEA : 9,437 M€ Les opérateurs du programme bénéficiaires d’une subvention pour charges de service public (SCSP) font l’objet d’uneprésentation spécifique dans le volet « opérateurs » du projet annuel de performances. Dépenses d’intervention : transferts aux autres collectivités (titre 6, catégorie 64) :

Dotation allouée à une association Centre pour la recherche économique et ses applications (CEPREMAP) : 1,255 M€ Le CEPREMAP est une association née en 1967 de la fusion de deux centres, le CEPREL et le CERMAP, pour éclairerla planification française grâce à la recherche économique. Sa mission est d’assurer une interface entre le mondeacadémique et les administrations économiques. Il est à la fois une agence de valorisation de la rechercheéconomique auprès des décideurs et une agence de financement de projets dont les enjeux pour la décision publiquesont reconnus comme prioritaires. Les programmes de recherche sont au nombre de 5 : « La politiquemacroéconomique en économie ouverte », « Travail et emploi », « Economie publique et redistribution », « Marchés,firmes et politique de la concurrence », « Commerce international et développement ».

Page 49: PLF 2016 - EXTRAIT DU BLEU BUDGÉTAIRE DE LA MISSION : … · 2017-06-20 · Version du 06/10/2015 à 11:37:07 ... 4 PLF 2016 Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

PLF 2016 49

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

OPÉRATEURS Programme n° 172

OPÉRATEURS

RÉCAPITULATION DES CRÉDITS ALLOUÉS AUX OPÉRATEURS DE L’ÉTAT

(en milliers d’euros)

LFI 2015 PLF 2016

Nature de la dépense Autorisationsd’engagement

Créditsde paiement

Autorisationsd’engagement

Créditsde paiement

Subventions pour charges de service public 5 237 578 5 237 578 5 182 657 5 182 657

Dotations en fonds propres 1 571 1 571

Transferts 637 154 642 034 664 395 669 275

Total 5 876 303 5 881 183 5 847 052 5 851 932

Note : une partie des crédits ouverts sur l’action 1 du programme 172 est inscrite en subventions pour charges deservice public mais ne peut toutefois être rattachée en totalité à des opérateurs précis au stade du projet de loi definances. Ceci est lié à l’impossibilité de savoir à l’avance à quels opérateurs ces crédits, qui correspondent à denombreuses subventions ponctuelles, seront effectivement versés. Pour cette raison, il existe un écart entre la sommedes subventions pour charges de service public versées par le programme 172 et les montants recensés dans letableau des financementsdes opérateurs présenté dans la justification au premier euro.

CONSOLIDATION DES EMPLOIS

EMPLOIS DES OPÉRATEURS Y COMPRIS OPÉRATEURS MULTI-IMPUTÉS POUR LE PROGRAMME CHEF DE FILE

Réalisation 2014 (1) LFI 2015 PLF 2016

Intitulé de l’opérateur ETPTrémunérés

par ceprogramme

(2)

ETP / ETPT rémunéréspar les opérateurs

ETPTrémunérés

par ceprogramme

(2)

ETPT rémunéréspar les opérateurs

ETPTrémunérés

par ceprogramme

(2)

ETPT rémunéréspar les opérateurs

ETPETPT

sousplafond

horsplafond

dontcontratsaidés

sousplafond

horsplafond

dontcontratsaidés

sousplafond

horsplafond

dontcontratsaidés

Académie des technologies 7 2

7 2 9 9

ANR - Agence nationale de la recherche

207 12

205 13 213 15 213 16

BRGM - Bureau de recherches géologiques et minières

898 48

907 55 921 66 921 57

CEA - Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives

11 326 1 926

11 326 1 946 16 160 1 963 16 160 1 976

CIRAD - Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement

1 646 87

1 663 80 1 779 81 1 779 96

CNRS - Centre national de la recherche scientifique

25 621 6 831

25 464 8 055 28 624 7 353 28 624 7 353

Génopole 45 6

44 5 50 2 50 5

IFREMER - Institut français de recherche pour l'exploitation de lamer

1 245 233

1 497 234 1 332 282 1 332 282

IHEST - Institut des Hautes Etudes pour la Science et la Technologie

10 0

10 10 10

Page 50: PLF 2016 - EXTRAIT DU BLEU BUDGÉTAIRE DE LA MISSION : … · 2017-06-20 · Version du 06/10/2015 à 11:37:07 ... 4 PLF 2016 Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

50 PLF 2016

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

Programme n° 172 OPÉRATEURS

Réalisation 2014 (1) LFI 2015 PLF 2016

Intitulé de l’opérateur ETPTrémunérés

par ceprogramme

(2)

ETP / ETPT rémunéréspar les opérateurs

ETPTrémunérés

par ceprogramme

(2)

ETPT rémunéréspar les opérateurs

ETPTrémunérés

par ceprogramme

(2)

ETPT rémunéréspar les opérateurs

ETPETPT

sousplafond

horsplafond

dontcontratsaidés

sousplafond

horsplafond

dontcontratsaidés

sousplafond

horsplafond

dontcontratsaidés

INED - Institut national d'études démographiques

192 46

186 41 208 44 208 44

INRA - Institut national de la recherche agronomique

8 707 1 152

8 695 1 175 10 000 898 9 999 1 189

INRIA - Institut national de recherche en informatique et en automatique

1 638 867

1 664 850 1 793 861 1 793 861

INSERM - Institut national de la santé et de la recherche médicale

5 807 2 250

5 766 2 208 6 242 2 248 6 242 2 248

IPEV - Institut polaire français Paul-Emile Victor

13 117

13 80 15 82 15 82

IRD - Institut de recherche pour le développement

1 826 160

1 854 150 2 120 140 2 120 165

IRSTEA - Institut national de recherche en sciences et technologies pour l'environnement et l'agriculture (ex-CEMAGREF)

943 284

962 291 1 047 244 1 047 244

Total ETP 60 131 14 021

Total ETPT 60 263 15 185 70 523 14 279 70 522 14 618

(1) La réalisation 2014 reprend la présentation du RAP 2014.

(2) Emplois des opérateurs inclus dans le plafond d'emplois du ministère.

PLAFOND DES AUTORISATIONS D’EMPLOIS DES OPÉRATEURS DU PROGRAMME CHEF DE FILE

ETPT

Emplois sous plafond 2015 (1) 70 551

Extension en année pleine du schéma d'emplois de la LFI 2015 (2)

Impact du schéma d'emplois 2016 (3) 0

Solde des transferts T2/T3 (4) -29

Solde des transferts internes (5)

Solde des mesures de périmètre (6)

Corrections techniques (7)

Abattements techniques (8)

Emplois sous plafond PLF 2016 (9) 70 522

Rappel du schéma d’emplois 2016 en ETP (10)

Page 51: PLF 2016 - EXTRAIT DU BLEU BUDGÉTAIRE DE LA MISSION : … · 2017-06-20 · Version du 06/10/2015 à 11:37:07 ... 4 PLF 2016 Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

PLF 2016 51

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

OPÉRATEURS Programme n° 172

PRÉSENTATION DES OPÉRATEURS (OU CATÉGORIES D’OPÉRATEUR)

Académie des technologies

Dernière des académies françaises, l’Académie des technologies a été créé en décembre 2000 sous le statutd'association. Elle a ensuite été transformée en établissement public à caractère administratif par l'article 20 de la loide programme pour la recherche du 18 avril 2006, précisé par le décret du 6 décembre 2006.

L’article L. 328-2 du code de la recherche lui confie la mission de conduire des réflexions, formuler des propositions etémettre des avis sur les questions relatives aux technologies et à leur interaction avec la société. Elle mène à cette findes actions d’expertise, de prospective et d’animation en faisant appel, le cas échéant, aux compétences depersonnalités extérieures qualifiées. Elle examine les questions qui lui sont soumises par le Gouvernement. Elle peutse saisir de tout thème relevant de ses missions.

Pour l’accomplissement de ses missions, l’Académie des technologies :

– mène ses travaux dans un cadre interdisciplinaire et au bénéfice d'un large public notamment en contribuant àl'amélioration des enseignements professionnels et technologiques ;

– publie des avis et des rapports, organise des colloques et décerne des prix ;

– participe au développement des réflexions menées au niveau international ou européen ;

– travaille en relation étroite avec l'Académie des sciences de l'Institut de France ;

– coopère avec les autres académies en France comme à l'étranger ;

– associe à ses travaux le secteur de la production, les milieux de la recherche scientifique, le monde politique etsocial et les acteurs socio-économiques.

L’Académie compte 298 membres dont 133 émérites au 1er janvier 2015.

En 2014, elle a publié un rapport sur la « Renaissance de l’industrie ». De plus, il faut signaler le lancement del’émission « Future » sur la chaîne de télévision Arte, dont l’Académie des technologies est coproductrice.

FINANCEMENT DE L’ÉTAT

(en milliers d’euros)

Réalisation 2014 LFI 2015 PLF 2016

Programme intéresséou nature de la dépense

Autorisationsd’engagement

Créditsde paiement

Autorisationsd’engagement

Créditsde paiement

Autorisationsd’engagement

Créditsde paiement

172 / Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

1 307 1 307 1 375 1 375 1 375 1 375

Subventions pour charges de service public 1 307 1 307 1 375 1 375 1 375 1 375

Total 1 307 1 307 1 375 1 375 1 375 1 375

Relevant de l’action 1 « Pilotage et animation » du programme, la subvention inscrite au PLF 2016 est reconduite à

1,375 M€ et le plafond d’emplois est maintenu à 9 ETPT.

Page 52: PLF 2016 - EXTRAIT DU BLEU BUDGÉTAIRE DE LA MISSION : … · 2017-06-20 · Version du 06/10/2015 à 11:37:07 ... 4 PLF 2016 Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

52 PLF 2016

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

Programme n° 172 OPÉRATEURS

BUDGET INITIAL 2015 DE L’OPÉRATEUR

Compte de résultat (en milliers d’euros)

Charges Comptefinancier2014 (1)

Budget initial2015

Produits Comptefinancier2014 (1)

Budget initial2015

Personnel

dont charges de pensions civiles

344

0

507

0

Ressources de l’État

- subventions de l’État

- ressources fiscales

1 307

1 307

0

1 294

1 294

0 Fonctionnement 1 107 1 095

Intervention 0 0 Autres subventions 50 50

Ressources propres et autres 267 258

Total des charges 1 451 1 602 Total des produits 1 624 1 602

Résultat : bénéfice 173 Résultat : perte

Total : équilibre du CR 1 624 1 602 Total : équilibre du CR 1 624 1 602

(1) voté

Tableau de financement abrégé (en milliers d’euros)

Emplois Comptefinancier2014 (1)

Budgetinitial2015

Ressources Comptefinancier2014 (1)

Budgetinitial2015

Insuffisance d'autofinancement Capacité d'autofinancement 243 70

Investissements 144 70 Ressources de l'État

Remboursement des dettes financières Autres subv. d'investissement et dotations

Autres ressources

Augmentation des dettes financières

Total des emplois 144 70 Total des ressources 243 70

Apport au fonds de roulement 99 Prélèvement sur le fonds de roulement

(1) voté

BUDGET PRÉVISIONNEL 2015

Le compte de résultat prévisionnel de l’Académie des technologies pour 2015 est équilibré, avec 1,602 M€ deproduits et de charges (inchangé par rapport au budget initial 2014).

Les prévisions de recettes se répartissent entre la subvention versée au titre du programme 172 (1,375 M€ enLFI 2015, stable par rapport à la LFI 2014), inscrite nette de réserve à hauteur de 1,294 M€ (pour un montant LFI de1,375 M€ en 2015, identique à 2014), et d’autres subventions et des ressources propres pour 0,308 M€.

Les charges de personnel (taxe sur les salaires, rémunérations et charges), pour 0,507 M€ (+0,054 M€ par rapportau budget initial 2014), couvrent essentiellement les rémunérations, indemnités fonctionnelles, charges et taxe surles salaires des personnels permanents (9 ETPT sous plafond d’emplois), la rémunération de personnelstemporaires de courte durée (remplacements et missions ponctuels, contrats inférieurs à 10 mois), ainsi quel’indemnité du président (0,020 M€).

Les autres charges de fonctionnement s’élèvent à 1,095 M€ (-0,067 M€ par rapport au BI 2014) et regroupent lesdépenses de fonctionnement courant (production académique et fonctionnement général) et 0,070 M€ de dotationsaux amortissements et provisions.

Les dépenses d’investissement, d’un montant de 0,070 M€ (- 0,075 M€) sont intégralement financées par la CAF(0,070 M€) ; aucun prélèvement n’est donc prévu sur le fonds de roulement.

Page 53: PLF 2016 - EXTRAIT DU BLEU BUDGÉTAIRE DE LA MISSION : … · 2017-06-20 · Version du 06/10/2015 à 11:37:07 ... 4 PLF 2016 Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

PLF 2016 53

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

OPÉRATEURS Programme n° 172

DÉPENSES 2015 DE L’OPÉRATEUR PAR DESTINATION

Avertissement : les dépenses 2015 présentées par destination n’incluent pas les charges non décaissables comme les amortissements et les dépréciations d’actifs.

(En milliers d’euros)

Destination Personnel Fonctionnement Intervention Investissement Total

Actions (travaux externes) 108 129 25 262

Fonctionnement général 102 201 30 333

Fonction support aux activités académiques 111 264 15 390

Instances institutionnelles (travaux internes) 186 379 0 565

Présidence et direction 52 52

Total 507 1 025 70 1 602

CONSOLIDATION DES EMPLOIS DE L’OPÉRATEUR

Réalisation 2014 (1) LFI 2015 (2) PLF 2016

ETP ETPT ETPT ETPT

Emplois rémunérés par l'opérateur : 9 9 9 9

- sous plafond 7 7 9 9

- hors plafond 2 2

Autres emplois en fonction dans l’opérateur : 3

- rémunérés par d'autres collectivités ou organismes 3

(1) La réalisation 2014 reprend la présentation du RAP 2014.

(2) LFI ou LFR le cas échéant.

ANR - Agence nationale de la recherche

Agence de financement de projets de recherche créée le 9 février 2005 sous la forme d’un GIP, l’ANR est devenue unétablissement public administratif sous tutelle du ministère chargé de la recherche le 1 er janvier 2007. Elle est régie parle décret du 1er août 2006 modifié par le décret du 24 mars 2014, qui précise et consolide les missions de l’ANR, fixe lacomposition du conseil d’administration et unifie les fonctions de présidence du conseil d’administration et de directiongénérale de l’agence. Elle a pour missions :- de financer et de promouvoir le développement des recherches fondamentales et finalisées, l'innovation technique etle transfert de technologie ainsi que le partenariat entre le secteur public et le secteur privé ;- de mettre en œuvre la programmation arrêtée par le ministre chargé de la recherche, qui recueille l'avis des ministresexerçant la tutelle d'organismes de recherche ou d'établissements publics d'enseignement supérieur ;- de gérer de grands programmes d'investissement de l'État dans le champ de l'enseignement supérieur et de larecherche, et de suivre leur mise en œuvre ;- de renforcer les coopérations scientifiques aux plans européen et international, en articulant sa programmation avecles initiatives européennes et internationales ;- d'analyser l'évolution de l'offre de recherche et de mesurer l'impact des financements alloués par l'Agence sur laproduction scientifique nationale. L’année 2014 a été celle d’un changement de la procédure d’appels à projets :- la programmation n’est plus triennale : les priorités thématiques seront revues chaque année afin de répondre auxgrands défis sociétaux ;- la programmation s’articule avec les priorités de la stratégie nationale de recherche ; - le processus de sélection en deux temps des appels à projets (déclaration d’intention puis examen du projet complet),mis en place à titre expérimental, a été généralisé.

Page 54: PLF 2016 - EXTRAIT DU BLEU BUDGÉTAIRE DE LA MISSION : … · 2017-06-20 · Version du 06/10/2015 à 11:37:07 ... 4 PLF 2016 Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

54 PLF 2016

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

Programme n° 172 OPÉRATEURS

Selon les premiers résultats de l’appel à projets générique lancé par l’ANR dans le cadre de son plan d’action 2015,667 projets de recherche ont été sélectionnés. La nouvelle procédure de sélection en deux temps des projets a atteintson objectif d’augmenter le taux de sélection final, puisque 26,5 % des projets présélectionnés ont été retenus grâce àces nouvelles modalités ; sur l’ensemble de l’AAP générique, ce taux s’était élevé à 23% en 2014, contre 16,5 % en2013, dernière année avant l’instauration de cette procédure.

Ces données pour 2015 seront complétées, d’ici fin 2015, par les résultats des projets soumis à l'appel générique dansle cadre d'accords internationaux, les premiers résultats concernant seulement les « Projets de recherche collaborative– PRC », « Projets de recherche collaborative - Entreprises – PRCE » et « Jeunes chercheuses, Jeunes chercheurs –JCJC », soit environ 70% du budget total consacré par l’ANR aux appels à projets 2015. L’appel à projets générique du plan d’action 2016 est lancé depuis le 10 juillet. La loi de finances rectificative pour 2010 du 9 mars 2010 a ouvert 35 milliards d’euros de crédits sur le budget de l’Étatdestinés à financer des investissements d’avenir, auxquels la loi de finances initiale pour 2014 a ajouté 12 milliardsd’euros en vue d’une deuxième génération de ce programme.

Au titre du premier PIA, 21,9 milliards d’euros sont consacrés à l’enseignement supérieur et à la recherche. L’ANR aété désignée comme le principal opérateur des actions de ce programme, et gère à ce titre 19,1 milliards d’euros,complétés par 3,7 milliards d’euros au titre de la part du financement du plan campus issue des participationsfinancières de l’État, ici assimilé à des crédits PIA.

L’ANR est également l’opérateur en charge du programme « Écosystèmes d’excellence » de la deuxième générationdu PIA, qui regroupe les actions relatives à la recherche et à l’enseignement supérieur.

Au total, l’ANR a donc vocation à assurer la gestion de 26,6 milliards d’euros issus des deux vagues de PIA et de lapartie « participations financières de l’État » relative au plan Campus.

FINANCEMENT DE L’ÉTAT

(en milliers d’euros)

Réalisation 2014 LFI 2015 PLF 2016

Programme intéresséou nature de la dépense

Autorisationsd’engagement

Créditsde paiement

Autorisationsd’engagement

Créditsde paiement

Autorisationsd’engagement

Créditsde paiement

172 / Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

563 681 448 357 585 154 590 034 585 143 590 023

Subventions pour charges de service public 28 787 28 787 30 000 30 000 29 989 29 989

Transferts 534 894 419 570 555 154 560 034 555 154 560 034

409 / Écosystèmes d'excellence 3 915 000 3 915 000

Dotations en fonds propres 3 315 000 3 315 000

Transferts 600 000 600 000

Total 4 478 681 4 363 357 585 154 590 034 585 143 590 023

La subvention pour charges de service public de l’ANR est globalement stable, modulo l’impact d’un transfert decrédits vers le programme 148 à hauteur de 11 044 € au titre de l’adhésion de l’agence à certaines prestationsproposées dans le cadre de l’action sociale interministérielle pour en faire bénéficier les agents qu’elle rémunère.

Par ailleurs, la dotation d’intervention de l’agence est stable en autorisations d’engagement et en crédits de paiement,de manière à maintenir sa capacité d’engagement au niveau de celle de 2015.

Page 55: PLF 2016 - EXTRAIT DU BLEU BUDGÉTAIRE DE LA MISSION : … · 2017-06-20 · Version du 06/10/2015 à 11:37:07 ... 4 PLF 2016 Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

PLF 2016 55

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

OPÉRATEURS Programme n° 172

BUDGET INITIAL 2015 DE L’OPÉRATEUR

Compte de résultat (en milliers d’euros)

Charges Comptefinancier2014 (1)

Budget initial2015

Produits Comptefinancier2014 (1)

Budget initial2015

Personnel

dont charges de pensions civiles

14 048

660

15 900

650

Ressources de l’État

- subventions de l’État

- ressources fiscales

448 357

448 357

562 371

562 371

Fonctionnement 17 248 17 638

Intervention 1 000 224 1 030 190 Autres subventions 15

Ressources propres et autres 496 089 548 040

Total des charges 1 031 520 1 063 728 Total des produits 944 461 1 110 411

Résultat : bénéfice 46 683 Résultat : perte 87 059

Total : équilibre du CR 1 031 520 1 110 411 Total : équilibre du CR 1 031 520 1 110 411

(1) voté

Tableau de financement abrégé (en milliers d’euros)

Emplois Comptefinancier2014 (1)

Budgetinitial2015

Ressources Comptefinancier2014 (1)

Budgetinitial2015

Insuffisance d'autofinancement 190 151 108 287 Capacité d'autofinancement

Investissements 2 070 1 952 Ressources de l'État

Remboursement des dettes financières Autres subv. d'investissement et dotations

Autres ressources

Augmentation des dettes financières

Total des emplois 192 221 110 239 Total des ressources

Apport au fonds de roulement Prélèvement sur le fonds de roulement 192 221 110 239

(1) voté

Les dépenses du budget de gestion correspondant aux trois enveloppes de personnel, de fonctionnement etd’investissement s’établissent en 2015 à 35,5 M€ contre 33,4 M€ inscrits au compte financier 2014. L’enveloppe des dépenses de personnel est en augmentation de 13,2 % par rapport au réalisé 2014. Elle s’établit auBI 2015 à 15,9 M€ (contre 14 M€ en 2014). Figurent dans ce périmètre l’ensemble des charges de rémunération despersonnels employés et rémunérés par l’ANR, les cotisations et contributions sociales et les indemnités des membresdes comités d’évaluation (IMCE). L’évolution entre 2014 et 2015 reflète d’une part une moindre activité des comitésd’évaluation en 2014, en raison d’un nombre de pré-propositions inférieures à celles sous-jacentes à la préparation dubudget pour 2015 ; d’autre part une hausse des emplois autorisés, au titre de la montée en charge de l’activité de suivides investissements d’avenir. Le montant de l’enveloppe de fonctionnement, y compris la dotation aux amortissements, est de 17,6 M€ contre 17,2M€ réalisés en 2014 (-2,3%). L’enveloppe de fonctionnement comprend l’ensemble des charges de gestion autres quecelles relatives au personnel. Elle regroupe notamment les achats de biens, les prestations de services externes(intérim, honoraires,...) ou encore les locations et les remboursements de mises à disposition de personnel. Les dépenses d’investissement, à 2 M€, affichent une baisse de – 5,7 % en 2015 par rapport à 2014. Ce recul estnotamment dû au financement de l’opération de déménagement de Daumesnil en 2014. En 2015, elles doiventpermettre de financer le nouveau SI métier (SIM/NG), qui a pris du retard du fait de la réorganisation de l’ANR, et lamise en conformité du système d’information budgétaire et comptable afin de répondre aux impératifs de la GBCP. L’enveloppe d’intervention s’établit à 1 030,19 M€ en BI 2015 (1 000,224 M€ au compte financier 2014). Elle recouvreà la fois les prévisions de liquidations (couverture des engagements antérieurs pris sur les éditions 2005 à 2014, et lapremière tranche de couverture des engagements à prendre dans le cadre de l’édition 2015) et les dotations auxprovisions (couverture des restes à payer prévisionnels sur les engagements 2015 au 31 décembre 2015). Le budgetd’intervention, financé par la dotation du MENESR et les cofinancements, s’élève en AE (pour l’édition 2015) à546,1 M€ au BI 2015, ce qui représente entre 2014 et 2015 une baisse globale des crédits d’intervention de 2 %.

Page 56: PLF 2016 - EXTRAIT DU BLEU BUDGÉTAIRE DE LA MISSION : … · 2017-06-20 · Version du 06/10/2015 à 11:37:07 ... 4 PLF 2016 Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

56 PLF 2016

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

Programme n° 172 OPÉRATEURS

DÉPENSES 2015 DE L’OPÉRATEUR PAR DESTINATION

Avertissement : les dépenses 2015 présentées par destination n’incluent pas les charges non décaissables comme les amortissements et les dépréciations d’actifs.

(En milliers d’euros)

Destination Personnel Fonctionnement Intervention Investissement Total

Aux frontières de la recherche 41 400 41 400

Construction de l'espace européen de la recherche et attractivité internationale

88 700 88 700

Défis sociétaux 151 600 151 600

Impact économique de la recherche 167 800 167 800

Non thématique 79 700 79 700

Total 529 200 529 200

Avertissement méthodologique : ce tableau ne retrace pas les dépenses de l’opérateur par destination ; il reflète leniveau prévisionnel des nouveaux engagements sur appel à projet dans le cadre du plan d’action 2015, et leurventilation par grande composante thématique d’intervention de l’ANR.

CONSOLIDATION DES EMPLOIS DE L’OPÉRATEUR

Réalisation 2014 (1) LFI 2015 (2) PLF 2016

ETP ETPT ETPT ETPT

Emplois rémunérés par l'opérateur : 219 218 228 229

- sous plafond 207 205 213 213

- hors plafond 12 13 15 16

Autres emplois en fonction dans l’opérateur : 33 36

- rémunérés par d'autres collectivités ou organismes 33 36

(1) La réalisation 2014 reprend la présentation du RAP 2014.

(2) LFI ou LFR le cas échéant.

CONTRIBUTION À LA RÉALISATION DES DÉPENSES D’AVENIR

PROGRAMMES D’INVESTISSEMENTS D’AVENIR DÉCIDÉS EN 2010 (PIA I)

En tant qu’opérateur intermédiaire (en milliers d’euros)

Crédits reçus en 2010au titre des

dépenses d’avenir (1)

Consommation réaliséecumulée au 31/12/2014 (2)

Prévision de consommationen 2015 (2)

Prévision de consommationen 2016 (3)

Crédits engagés Crédits consommés Crédits engagés Crédits consommés Crédits engagés Crédits consommés

22 824 622 8 370 479 4 350 654 249 303 1 204 199 0 877 876

(1) Sur la base des conventions d’attribution signées du commissariat général à l’investissement (CGI).

(2) Reprise des données figurant du RAP 2014.

(3) Prévision de consommation de l’année 2016 (entre le 01/01/2016 et le 31/12/2016).

Page 57: PLF 2016 - EXTRAIT DU BLEU BUDGÉTAIRE DE LA MISSION : … · 2017-06-20 · Version du 06/10/2015 à 11:37:07 ... 4 PLF 2016 Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

PLF 2016 57

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

OPÉRATEURS Programme n° 172

PROGRAMMES D’INVESTISSEMENTS D’AVENIR DÉCIDÉS EN 2014 (PIA II)

En tant qu’opérateur intermédiaire (en milliers d’euros)

Crédits reçus en 2014au titre des

dépenses d’avenir (1)

Consommation réaliséecumulée au 31/12/2014 (2)

Prévision de consommationen 2015 (2)

Prévision de consommationen 2016 (3)

Crédits engagés Crédits consommés Crédits engagés Crédits consommés Crédits engagés Crédits consommés

3 775 000 0 0 32 500 3 250 469 058 34 482

(1) Reprise des données figurant au RAP 2014.

(2) Prévision du montant des crédits engagés / consommés par l’opérateur en 2015 (entre le 01/01/2015 et le 31/12/2015).

(3) Prévision du montant des crédits encaissés / consommés par l’opérateur en 2016 (entre le 01/01/2016 et le 31/12/2016).

Dans le cadre du premier programme d’investissements d’avenir, l’ANR est le principal opérateur intermédiaire chargéde la gestion des crédits relevant du champ de la recherche et de l’enseignement supérieur. Ainsi, sur les 35 milliardsd’euros ouverts par la loi de finances rectificative du 9 mars 2010, 19,1 milliards transitent par l’ANR, dont près de15 milliards de dotation non consommable. S’y ajoutent 3,7 milliards d’euros au titre de la part du financement du planCampus issue des participations financières de l’État, ici assimilés à des crédits PIA.

Dans le cadre du deuxième programme d’investissements d’avenir, l’ANR a été confirmée comme opérateur sur laplupart des actions enseignement supérieur et recherche pour un budget de 3,775 milliards d’euros, dont près de3,3 milliards d’euros de dotations non-consommables.

Les dépenses afférentes sont comptabilisées en compte de tiers et n’ont pas d’impact majeur sur le compte de résultatde l’agence (hormis les frais et recettes pour la gestion des investissements d’avenir).

En 2014, l’exécution des programmes d’investissements d’avenir a donné lieu :- au décaissement de 868,9 M€, pour un montant cumulé de décaissements depuis 2010 de 4 350,7 M€ ;- à l’encaissement de 661 M€ d’intérêts produits par les dotations non consommables ;- à la signature de 44 conventions, soit au total 726 conventions signées représentant un total de 8 370,4 M€d’engagements pluriannuels.

BRGM - Bureau de recherches géologiques et minières

Créé par le décret du 23 octobre 1959, le BRGM est un établissement public à caractère industriel et commercial placésous la tutelle des ministères chargés de la recherche, de l’environnement et des mines.

Établissement public de recherche compétent dans le domaine des géosciences et de ses applications, le BRGMdéveloppe des modèles et des outils d’investigation et de compréhension du sol et du sous-sol. Il étudie à la fois lesressources naturelles d’origine primaire et secondaire (minérales, eaux souterraines, énergétiques …), l’évolution desmilieux (naturels, littoraux, anthropisés et urbains) et la prévention des risques géologiques à travers quatre grandesmissions :

- l’activité de recherche : progrès des connaissances des sciences de la terre, mise au point et validation demodèles et de procédés, d’instruments et de logiciels ;

- l’activité d’appui aux politiques publiques : actions d’observation et d’expertise en appui aux politiques publiqueseffectuées pour le compte de l’État, d’établissements publics, d’agences d’objectifs ou de collectivités locales ;

- l’activité internationale : les équipes du BRGM sont présentes dans plus de 40 pays où elles interviennent pour lecompte d’États, de sociétés publiques, d’industriels ou d’organismes de financement internationaux, soit dans un cadrede coopération, soit dans un cadre commercial institutionnel ;

- l’activité de prévention et la surveillance des anciens sites miniers métropolitains : gestion opérationnelle ettechnique des installations et dispositifs de sécurité transférés à l’État sur les anciens sites miniers, maîtrise d’ouvragedéléguée et ouvrages de mise en sécurité des sites miniers, gestion et production d’information et d’archivestechniques minières, appui technique.

Afin de remplir ses missions de service public et d’appui technique, le BRGM dispose d’un réseau régional couvrant les22 régions métropolitaines et les 5 départements et régions d’outre-mer (DROM). Avec l’appui des spécialistes ducentre scientifique et technique d’Orléans, le personnel en région réalise chaque année près de 700 projets et

Page 58: PLF 2016 - EXTRAIT DU BLEU BUDGÉTAIRE DE LA MISSION : … · 2017-06-20 · Version du 06/10/2015 à 11:37:07 ... 4 PLF 2016 Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

58 PLF 2016

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

Programme n° 172 OPÉRATEURS

interventions pour répondre aux besoins des collectivités territoriales, des agences d’objectifs, des entreprises et del’État.

Assumant également les fonctions de service géologique national, en veillant à la capitalisation des connaissancesafférentes à ces domaines sur l’ensemble du territoire, le BRGM rassemble, valide, met en forme et en cohérencel’ensemble des informations géo-référencées et celles présentées en trois dimensions.

Le BRGM mène une politique active de partenariats concrétisée par de nombreux accords signés avec des universités,des établissements publics, des collectivités territoriales, des agences d’objectif, des industriels et des États. Il estmembre fondateur de l’alliance ALLENVI (Alliance pour l’environnement) et a rejoint l’Alliance nationale de coordinationde la recherche pour l’énergie (ANCRE). Il participe à la dynamique des pôles de compétitivité dont AVENIA (Pau),EAU (Montpellier), DREAM (Orléans), HYDREOS (Strasbourg). Depuis 2006, le BRGM est labellisé « Institut Carnot »pour ses recherches partenariales avec des filières industrielles et des entreprises de toutes tailles.

Dans le cadre de son contrat d’objectif et de performance 2013-2017, le BRGM s’est engagé à assurer une productionscientifique d’excellence et développer des partenariats répondant aux enjeux de développement durable et dechangement global, à mobiliser et diffuser les connaissances scientifiques et développer l’expertise en appui auxpolitiques publiques, à développer une politique volontariste d’innovation, de valorisation et de transfert vers lesactivités économiques, à renforcer l’action internationale du Groupe BRGM pour accroître son savoir-faire dans desenvironnements diversifiés et à adapter les compétences et les pratiques aux besoins de la production scientifiquedans une démarche de développement durable.

FINANCEMENT DE L’ÉTAT

(en milliers d’euros)

Réalisation 2014 LFI 2015 PLF 2016

Programme intéresséou nature de la dépense

Autorisationsd’engagement

Créditsde paiement

Autorisationsd’engagement

Créditsde paiement

Autorisationsd’engagement

Créditsde paiement

172 / Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

84 84 49 529 49 529 49 452 49 452

Subventions pour charges de service public 84 84 49 529 49 529 49 452 49 452

113 / Paysages, eau et biodiversité 1 210 1 300

Transferts 1 210 1 300

159 / Information géographique et cartographique 374 471 374 374 374 374

Subventions pour charges de service public 374 471 374 374 374 374

181 / Prévention des risques 43 116 42 950 33 940 33 940 36 021 36 021

Subventions pour charges de service public 30 316 36 300 29 040 29 040 25 396 25 396

Transferts 12 800 6 650 4 900 4 900 10 625 10 625

187 / Recherche dans le domaine de la gestion des milieux et des ressources (supprimé en 2015)

50 440 50 440

Subventions pour charges de service public 50 440 50 440

Total 95 224 95 245 83 843 83 843 85 847 85 847

Page 59: PLF 2016 - EXTRAIT DU BLEU BUDGÉTAIRE DE LA MISSION : … · 2017-06-20 · Version du 06/10/2015 à 11:37:07 ... 4 PLF 2016 Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

PLF 2016 59

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

OPÉRATEURS Programme n° 172

BUDGET INITIAL 2015 DE L’OPÉRATEUR

Compte de résultat (en milliers d’euros)

Charges Comptefinancier2014 (1)

Budget initial2015

Produits Comptefinancier2014 (1)

Budget initial2015

Personnel

dont charges de pensions civiles

67 764

286

68 140

330

Ressources de l’État

- subventions de l’État

- ressources fiscales

95 786

95 786

80 811

80 811

Fonctionnement 78 431 76 579

Intervention Autres subventions 6 653 41 800

Ressources propres et autres 45 935 23 013

Total des charges 146 195 144 719 Total des produits 148 374 145 624

Résultat : bénéfice 2 179 905 Résultat : perte

Total : équilibre du CR 148 374 145 624 Total : équilibre du CR 148 374 145 624

(1) voté

Tableau de financement abrégé (en milliers d’euros)

Emplois Comptefinancier2014 (1)

Budgetinitial2015

Ressources Comptefinancier2014 (1)

Budgetinitial2015

Insuffisance d'autofinancement Capacité d'autofinancement 10 322 6 550

Investissements 6 145 7 570 Ressources de l'État

Remboursement des dettes financières Autres subv. d'investissement et dotations 760 560

Autres ressources 8 482

Augmentation des dettes financières

Total des emplois 6 145 7 570 Total des ressources 19 564 7 110

Apport au fonds de roulement 13 419 Prélèvement sur le fonds de roulement 460

(1) voté

BUDGET INITIAL 2015 Le budget initial pour 2015 a été voté à hauteur de 145,624 M€ HT en produits (+3,158 M€, soit +2%) et 144,719 M€HT en charges (+4,934 M€, soit +4%), soit un résultat prévisionnel positif avant impôt et intéressement de +0,905 M€(-1,777 M€, soit -66%). Le résultat d’exploitation prévisionnel est annoncé déficitaire, à -0,310 M€ (-0,204 M€ au budget 2014). Les produitsd’exploitation s’établissent à 143,899 M€ (+4,988 M€, +4%) et les charges d’exploitation à 144,209 M€ (+5,093 M€,+4%). Le résultat financier est prévu bénéficiaire à +1,225 M€, contre +1,716 M€ au budget 2014. Les produits financiers sontportés à 1,625 M€ (-0,530 M€, -25%) et les charges financières sont ramenées à 0,400 M€ (-0,039 M€, -9%). Les produits exceptionnels sont de +0,100 M€ (-1,300 M€). Il n’y a pas de charges exceptionnelles. L’impôt sur les sociétés est estimé à 0,110 M€, ramenant le résultat prévisionnel après impôt à +0,905 M€. La SCSP relevant du programme 172 est comptabilisée à hauteur de 47,518 M€, déduction faite de la réserve deprécaution évaluée à 1,940 M€. Elle finance les volets « Recherche et développement » pour 29,139 M€, « Appui auxpolitiques publiques » pour 18,337 M€ et les post-doctorants pour 0,042 M€. Le BRGM reçoit une subvention de 10,913 M€ HT versée au titre des actions 1 et 10 du programme 181, relevant duministère chargé de l’écologie (MEDDE) pour financer les activités d’appui aux politiques publiques et de 22 M€ au titrede l’action 11 pour le programme « Après mine ».

Page 60: PLF 2016 - EXTRAIT DU BLEU BUDGÉTAIRE DE LA MISSION : … · 2017-06-20 · Version du 06/10/2015 à 11:37:07 ... 4 PLF 2016 Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

60 PLF 2016

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

Programme n° 172 OPÉRATEURS

Les produits d’exploitation sont estimés à 143,899 M€ HT (+4,99 M€, soit +4%), soit 80,811 M€ de SCSP globaliséesur les programmes 172, 187 et 181 (56,2%) et 63,088 M€ d’autres ressources (43,8%). Les ressources d’exploitationsprovenant des activités menées par le BRGM sont estimées à 113,566 M€ (hors activité après-mine) et à 143,899 M€(avec l’activité après mines). Les charges d’exploitation sont comptabilisées à 144,209 M€ HT (+5,093 M€, soit +4 %) et l’exercice 2015 devrait ainsiaboutir à un résultat d’exploitation légèrement négatif (-0,310 M€). Les charges structurelles, à 26,016 M€ (+4,024 M€, +19%) regroupent l’ensemble des charges de fonctionnement(achats, services extérieurs, impôts et taxes) imputables aux programmes du BRGM y compris l’activité « Aprèsmine » :

• les charges structurelles des programmes du BRGM, à 23,070 M€, augmentent sensiblement (+3,10 M€, soit+16%) ;• les charges structurelles du programme « Après mine », à 2,946 M€, augmentent également de manière trèssignificative (+0,924 M€, soit +46%).Ces hausses résultent de l’impact mécanique de la taxe sur les salaires.

Les charges de personnel globales (68,140 M€ en 2015 contre 68,630 M€ en 2014) représentent 47,3% des chargesd’exploitation. En tenant compte du transfert en provision de la variation du compte épargne-temps, on constate une hausse de lamasse salariale réelle en 2015 de +0,618 M€.

Le plafond d’emploi de l’établissement est reconduit à 921 ETPT (+5 ETPT par rapport en 2014). Les charges opérationnelles globalisées sont estimées à 43,663 M€ (+0,409 M€, +0,9%). Elles augmentent de manièremoins importante qu’en 2014 (+3,254M€, +8,1%). Cette tendance s’explique essentiellement par la baisse des chargesopérationnelles consacrées au programme « après mine » (21,129 M€ contre 22,944 M€ en 2014, soit -7,9%). Les dotations aux amortissements diminuent légèrement à 5,300 M€ (contre 5,600 M€ en 2014). Le solde des dotations aux provisions nettes des reprises (traité comme une dotation négative, au volet « charges » ducompte d’exploitation) est évalué à 1,090 M€ (il était de -0,360 M€ au budget 2014). L’investissement croît : 7,000 M€ (hors immobilisations financières, prévues à 0,570 M€), contre 6,400 M€ au budget2014 ; le fonds de roulement est positif (en hausse de + 5,1 M€ sur un an). On observe par ailleurs un léger recul dessubventions d’investissement (hors SCSP). Outre une capacité d’autofinancement de 6,550 M€, le tableau de financement de 2015 du BRGM est construit sur labase d’une hypothèse de subvention d’investissement de 0,560 M€ correspondant au financement apporté parl’ONEMA pour l’acquisition de matériels et la réalisation de forages piézométriques. Ces ressources permettent de financer des investissements à hauteur de 7 M€ :

·Investissement immobilier de 2 M€ comprenant des petites opérations diverses pour 1,1 M€ (travaux à Orléans et en régions) et des investissements scientifiques importants pour 0,9 M€ (modernisation etregroupement de certains laboratoires).·La fin des développements et de l’intégration technique et fonctionnelle du progiciel OPALE, estimé à1,0 M€.·Achat d’équipements pour l’essentiel techniques et scientifiques pour un montant de 4,0 M€.

Classés en immobilisations financières, les intérêts capitalisés sur les prêts octroyés aux filiales s’élèvent à 0,570 M€.

PERSPECTIVES 2016

Page 61: PLF 2016 - EXTRAIT DU BLEU BUDGÉTAIRE DE LA MISSION : … · 2017-06-20 · Version du 06/10/2015 à 11:37:07 ... 4 PLF 2016 Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

PLF 2016 61

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

OPÉRATEURS Programme n° 172

Le montant de la subvention pour charges de service public au titre du programme 172 est fixé à 49,452 M€ au PLF2016. Il intègre un ajustement au titre de l’accès aux bases documentaires scientifiques (marché ABES/ ELSEVIER)pour 0,0765 M€. Les montants de subvention pour charges de service public en provenance des programmes 159 et181 sont respectivement de 0,374 M€ et 25,396 M€. Le plafond d’emplois proposé au PLF 2016 est maintenu à hauteur de 921 ETPT.

DÉPENSES 2015 DE L’OPÉRATEUR PAR DESTINATION

Avertissement : les dépenses 2015 présentées par destination n’incluent pas les charges non décaissables comme les amortissements et les dépréciations d’actifs.

(En milliers d’euros)

Destination Personnel Fonctionnement Intervention Investissement Total

Activités de service 9 624 6 395 0 0 16 019

Ecole nationale d'applications des géosciences (ENAG) 0 0 0

Mission "Après-mine" 3 470 26 863 30 333

Opérations non répartissables par destination 7 570 7 570

Recherche scientifique 0 0 0

Recherche scientifique, appui aux politiques publiques, ENAG

55 046 36 581 91 627

Service public 0 0 0

Total 68 140 69 839 0 7 570 145 549

CONSOLIDATION DES EMPLOIS DE L’OPÉRATEUR

Réalisation 2014 (1) LFI 2015 (2) PLF 2016

ETP ETPT ETPT ETPT

Emplois rémunérés par l'opérateur : 946 962 987 978

- sous plafond 898 907 921 921

- hors plafond 48 55 66 57

Autres emplois en fonction dans l’opérateur : 55

- rémunérés par d'autres collectivités ou organismes 55

(1) La réalisation 2014 reprend la présentation du RAP 2014.

(2) LFI ou LFR le cas échéant.

CONTRIBUTION À LA RÉALISATION DES DÉPENSES D’AVENIR

PROGRAMMES D’INVESTISSEMENTS D’AVENIR DÉCIDÉS EN 2010 (PIA I)

En tant que bénéficiaire final (en milliers d’euros)

Montant cumulédes crédits reçus

au 31/12/2014 (1)

Consommationréalisée cumulée

au 31/12/2014 (1)

Prévisionde crédits reçus

au titre de 2015 (2)

Prévisionde consommation

en 2015 (2)

Prévisionde crédits à recevoirau titre de 2016 (3)

Prévisionde consommation

en 2016 (3)

2 505 539 3 820 970 1 200 1 200

(1) Somme des crédits encaissés / consommés par l’opérateur de 2010 à 2014 au titre des différents projets auxquels il participe (qu’il en soit le coordinateur ou non).Ces chiffres sont repris des RAP 2014.

(2) Prévision du montant des crédits encaissés / consommés par l’opérateur en 2015. Ces chiffres sont repris des PAP 2015.

(3) Prévision du montant des crédits encaissés / consommés par l’opérateur en 2016 (entre le 01/01/2016 et le 31/12/2016).

Page 62: PLF 2016 - EXTRAIT DU BLEU BUDGÉTAIRE DE LA MISSION : … · 2017-06-20 · Version du 06/10/2015 à 11:37:07 ... 4 PLF 2016 Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

62 PLF 2016

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

Programme n° 172 OPÉRATEURS

CEA - Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives

Créé par l’ordonnance constitutive du 18 octobre 1945, le CEA est un établissement de recherche à caractèrescientifique technique et industriel relevant de la classification des EPIC. Il est placé sous la tutelle des ministèreschargé de la recherche, de l’énergie et de la défense.

La loi du 9 mars 2010 a modifié la dénomination du CEA, qui s’appelle désormais Commissariat à l’énergie atomique etaux énergies alternatives, de façon à mieux traduire l'implication du CEA à la fois dans le domaine du nucléaire et danscelui des nouvelles technologies de l'énergie.

Dans le domaine des énergies bas carbone, le CEA est ainsi aujourd’hui un opérateur de recherche scientifique ettechnologique. Sa stratégie de recherche s’appuyant sur un socle de recherche fondamentale d’excellence et unerecherche technologique développant de l’innovation, s’inscrit dans une perspective de développement durable enpréparant la transition vers un bouquet énergétique décarboné, en promouvant des technologies économes en énergie,en accroissant la part des énergies renouvelables en substitution aux énergies fossiles, en tirant le meilleur parti dessynergies entre le nucléaire et les renouvelables, et en se dotant des outils d’analyses et de maîtrise de l’impact sur leclimat et l’environnement, ainsi que de capacités d’analyse technico-économique.

Dans le domaine de l’innovation et du soutien industriel par la recherche technologique, le CEA est un acteur reconnu(premier déposant public en France avec 751 dépôts de brevets prioritaires en 2014 et un portefeuille de 5 500 brevetsactifs). Il contribue au renforcement de la compétitivité industrielle de la France :

– au moyen de partenariats de R&D avec les industriels (plus de 500 partenariats) ;

– par une politique favorisant la création d’entreprises et de technologies innovantes (172 start-up créées depuis1972) ;

– par une politique d’achats représentant environ 60 % du total de ses dépenses favorisant l’activité. Ces achats sontlargement de hautes technologies ;

– en structurant des écosystèmes de l’innovation au plan régional, national et européen.

Déployée sur cinq centres de recherche (Fontenay-aux-Roses, Saclay, Grenoble, Cadarache, Marcoule), lacomposante civile du CEA est organisée en 4 grands programmes et une mission :

– le programme « Énergies bas carbone et recherche fondamentale associée » (énergie nucléaire, nouvellestechnologies pour l’énergie, recherche fondamentale pour l’énergie et les sciences du vivant pour l’énergie) ;

– le programme « Technologies pour l’information et technologies pour la santé et recherche fondamentaleassociée » (TIS ; micro-nanotechnologies, recherche fondamentale pour les technologies de l’information et de lasanté, technologies des systèmes numériques et technologies pour la santé et les biotechnologies) ;

– la « conception et l’exploitation des très grandes infrastructures de recherche (TGIR) » (ESRF, ILL, Orphée, Ganil,Spiral II, Soleil, GENCI, FAIR, X-FEL et ICOS) et la recherche fondamentale en liaison avec les TGIR ;

– le programme « NRBC » (risques nucléaires, radiologiques, biologiques et chimiques et lutte contre le terrorisme) ;

– la mission d’enseignement supérieur et formation (INSTN), le CEA s’impliquant fortement dans la transmission dusavoir et la formation par la recherche dans ses domaines d’expertise en promouvant la recherche de partenariatsavec les établissements d’enseignement supérieur.

Dans le cadre des lois de programmation militaire, la direction des applications militaires du CEA développe lesprogrammes nécessaires pour garantir la pérennité de la dissuasion nucléaire française. Elle porte également unemission de sécurité globale, notamment pour la surveillance des traités de non-prolifération et la lutte anti-terrorisme.

Les grands programmes et objectifs civils du CEA pour la prochaine période décennale sont décrits dans le Plan àmoyen et long terme (PMLT) 2014-2023. Une actualisation de ce plan est désormais réalisée tous les ans ou tous lesdeux ans, de manière glissante. De la renégociation 2015 a notamment émergé une nouvelle segmentation de laprogrammation des activités du CEA, autour de 3 axes : recherche pour l’énergie nucléaire, recherche fondamentale,recherche pour l’industrie.

En 2015, le CEA met en place une cinquième plate-forme de transfert technologique (PRTT) à Lille, qui s’ajoute àcelles implantées depuis 2013 à Bordeaux, Nantes et Toulouse et, en 2014, en Lorraine. Ces plates-formes, opérées

Page 63: PLF 2016 - EXTRAIT DU BLEU BUDGÉTAIRE DE LA MISSION : … · 2017-06-20 · Version du 06/10/2015 à 11:37:07 ... 4 PLF 2016 Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

PLF 2016 63

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

OPÉRATEURS Programme n° 172

par le CEA en lien étroit avec ses partenaires de la recherche publique, ont vocation à alimenter en innovation lespartenaires industriels implantés localement sur les régions correspondantes.

Outre les partenariats industriels cités ci-dessus, la stratégie du CEA s’inscrit dans un cadre de développement departenariats français, européens ou étrangers avec les organismes de recherche et les universités (51 unités mixtes derecherche avec les grands organismes de recherche et d’enseignement supérieur et 53 accords-cadres signés avecdes universités et écoles d’ingénieurs, des partenariats avec les grands instituts mondiaux de recherchetechnologique).

Dans le cadre de la mise en place des communautés d’université et établissement (COMUE) instituées par la loi du22 juillet 2013 relative à l’enseignement supérieur et à la recherche, le CEA est membre fondateur de la COMUE« Université Paris Saclay » et partenaire renforcé de la COMUE « Université Grenoble-Alpes ».

Le CEA est membre fondateur de quatre alliances nationales de recherche dans les domaines de l’énergie (ANCREdont l'administrateur général du CEA a été président de 2011 à 2013), des sciences de la vie et de la santé(AVIESAN), des sciences et techniques numériques (ALLISTENE) et des sciences de l’environnement (ALLENVI). Il aégalement rejoint l’alliance thématique des sciences humaines et sociales (ATHENA) en juillet 2014.

FINANCEMENT DE L’ÉTAT

(en milliers d’euros)

Réalisation 2014 LFI 2015 PLF 2016

Programme intéresséou nature de la dépense

Autorisationsd’engagement

Créditsde paiement

Autorisationsd’engagement

Créditsde paiement

Autorisationsd’engagement

Créditsde paiement

172 / Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

580 680 579 950 596 598 596 598 596 167 596 167

Subventions pour charges de service public 500 540 499 810 514 598 514 598 486 926 486 926

Transferts 80 140 80 140 82 000 82 000 109 241 109 241

190 / Recherche dans les domaines de l'énergie, du développement et de la mobilité durables

812 817 812 817 880 550 880 550 917 666 917 666

Subventions pour charges de service public 812 817 812 817 880 550 880 550 917 666 917 666

191 / Recherche duale (civile et militaire) 11 800 11 800 33 318 33 318 27 318 27 318

Subventions pour charges de service public 11 800 11 800 33 318 33 318 27 318 27 318

212 / Soutien de la politique de la défense 7 054 7 054 7 002 7 002 6 789 6 789

Subventions pour charges de service public 7 054 7 054 7 002 7 002 6 789 6 789

409 / Écosystèmes d'excellence 50 000 50 000

Transferts 50 000 50 000

Total 1 462 351 1 461 621 1 517 468 1 517 468 1 547 940 1 547 940

BUDGET INITIAL 2015 DE L’OPÉRATEUR

Compte de résultat (en milliers d’euros)

Charges Comptefinancier2014 (1)

Budget initial2015

Produits Comptefinancier2014 (1)

Budget initial2015

Personnel

dont charges de pensions civiles

1 100 800

2 600

1 131 100

0

Ressources de l’État

- subventions de l’État

- ressources fiscales

883 600

883 600

834 400

834 400

Fonctionnement 1 092 300 1 276 800

Intervention 0 0 Autres subventions 288 900 525 300

Ressources propres et autres 1 141 600 1 044 200

Total des charges 2 193 100 2 407 900 Total des produits 2 314 100 2 403 900

Résultat : bénéfice 121 000 Résultat : perte 4 000

Total : équilibre du CR 2 314 100 2 407 900 Total : équilibre du CR 2 314 100 2 407 900

(1) voté

Page 64: PLF 2016 - EXTRAIT DU BLEU BUDGÉTAIRE DE LA MISSION : … · 2017-06-20 · Version du 06/10/2015 à 11:37:07 ... 4 PLF 2016 Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

64 PLF 2016

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

Programme n° 172 OPÉRATEURS

Tableau de financement abrégé (en milliers d’euros)

Emplois Comptefinancier2014 (1)

Budgetinitial2015

Ressources Comptefinancier2014 (1)

Budgetinitial2015

Insuffisance d'autofinancement 4 000 Capacité d'autofinancement 121 000

Investissements 353 800 464 900 Ressources de l'État 217 700 272 100

Remboursement des dettes financières 5 000 Autres subv. d'investissement et dotations 115 100 108 600

Autres ressources 21 000 70 317

Augmentation des dettes financières 18 883

Total des emplois 353 800 473 900 Total des ressources 474 800 469 900

Apport au fonds de roulement 121 000 Prélèvement sur le fonds de roulement 4 000

(1) voté

Note : les comptes de résultat et les tableaux de financement présentés ci-dessus correspondent au CEA civil horsfonds dédié aux charges nucléaires de long terme.

Budget prévisionnel 2015 (composante civile)

Le budget prévisionnel 2015, intégrant les activités civiles et défense, présente un total de ressources qui s’élève à4.639,7 M€ (+6,9 M€, +0,1 % par rapport au budget prévisionnel 2014) et un total des charges à 4.643,7M€ (-6,8 M€,-0,1 %), en déséquilibre de -4,0 M€ (contre -17,7 M€ l’an passé).

Sur le périmètre des activités civiles, le total des recettes est affiché à 2.868,8 M€ (-30,1 M€, -1,0 % par rapport à l’anpassé) et les dépenses s’élèvent à 2.872,8 M€ (-43,8 M€, -1,5 %), pour un solde budgétaire prévu en déséquilibre de-4,0 M€. Pour mémoire, le solde budgétaire retracé à l’EPRD 2014 était prévu en déséquilibre de -17,7 M€.

Ce budget prend en compte une hausse prévisible en 2015 de +8,6 M€ par rapport au budget 2014 au titre desopérations consécutives aux Évaluations Complémentaires de Sûreté (ECS) dites « post Fukushima » et relatives à lamise en conformité des installations nucléaires.

Ces travaux, dont le montant pour 2015 est évalué à 23,6 M€, concernent en particulier la définition et la mise en placed’un ensemble de dispositions matérielles et organisationnelles permettant d’assurer un niveau de sûreté accru de cesinstallations en situation exceptionnelle.

Le total des financements civils de l’État (titres 3 et 6) s’établit à 1.297,9 M€ (-45,0 M€, -3,4 % par rapport au budget2014), nets de mise en réserve :

- « subvention civile » (globalisation, au PLF 2015, des subventions pour charge de service public (SCSP) récurrentesinscrites aux programmes 172 hors transfert ITER , 190 et 191 de la MIRES) et de la dotation spécifique au titre despost-doctorants ministériels (action 1 du programme 172) : 1 008,1 M€ (-1,4%). - SCSP relevant du programme 329 «Nucléaire de demain » dans le cadre du programme « Investissements d’avenir », PIA : 192,1 M€ ;

- subvention de 13,0 M€ prévue au titre du Calcul Haute Performance (HPC), en provenance de l’action 6 « Calculintensif » du programme 409 « Ecosystèmes d’excellence », afin de financer le projet de développement dusupercalculateur de prochaine génération basé sur des architectures offrant des performances au meilleur niveaumondial à l’horizon 2016 ;

- transfert du programme 172 : 84,6 M€, représentant la contribution directe de l’État au projet ITER, versée par le CEAà l’Agence ITER-France chargée de rassembler l’ensemble des financements nationaux (État, CEA, collectivitéslocales).

Le montant total de la réserve de crédits pour 2015 sur la subvention civile est arrêté à 50,7 M€ (contre 47,4 M€ en2014), dont 23,6 M€ au titre de la subvention du programme 172 ;

Soutenues par les financements industriels et ceux des PIA (hors programme 329 « Nucléaire de demain »), lesrecettes externes du CEA Civil continuent de progresser (+8,5 M€, soit +0,9 %). Le périmètre des recettes externes estdéfini comme la somme des financements en provenance des industriels, des collectivités locales, de l’Europe, desfonds incitatifs nationaux et des Investissements d’Avenir pour lesquels le CEA n’est pas opérateur direct.

Page 65: PLF 2016 - EXTRAIT DU BLEU BUDGÉTAIRE DE LA MISSION : … · 2017-06-20 · Version du 06/10/2015 à 11:37:07 ... 4 PLF 2016 Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

PLF 2016 65

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

OPÉRATEURS Programme n° 172

Au titre du PIA, le budget 2015 inscrit, outre la subvention de 205,1 M€, destinée à financer les projets RJH et Astrid àpartir du programme 329 et HPC à partir du programme 409, les recettes externes qui intègrent 117,7 M€ (-10,4 M€)de financements attendus des partenaires IA.

Parmi l’ensemble des recettes externes, certaines sont envisagées à la baisse, notamment celles provenant desindustriels du nucléaire (-15,4 %), des fonds incitatifs nationaux (-5,1 %) et de l’Institut de Radioprotection et de SûretéNucléaire (IRSN) (-9,7%).

Les recettes prévisionnelles des Fonds dédiés (civil et UP1) sont fixées à 595,2 M€ (597,5 M€ en 2014). Sur le Fondsdédié civil, le budget des opérations pour 2015 est prévu à la hausse et s’établit à 363,3 M€ (+4,0 M€, +1,1 %). LeFonds dédié UP1 est prévu à 231,9 M€ (-6,3 M€, -2,6 %).

Par destination, les dépenses prévisionnelles des programmes civils (en coûts directs) sont affichées à 2.234,200 M€(-2,900 M€, -0,1%)

et se répartissent de la manière suivante :

· Énergie bas carbone et activités associées (66,6% du budget) : 1.488,0 M€ (-42,2 M€,-2,8%) ;

· Technologies de l’information et de la santé (24,6% du budget) : 550,2 M€ (+39,6 M€, +7,8%) ;

· Recherche fondamentale en lien avec les TGIR : 76,3 M€ (-0,8 M€, -1,0%) et accès aux TGIR etTGE : 77,1 (+0,2 M€, +0,3%) soit 6,9% du budget ;

· enseignement relevant de l’Institut national des sciences et techniques nucléaires, INSTN (1,4% dubudget) : 31,1 M€ (+0,1 M€, +0,3%) ;

· programme NRBC de lutte contre le terrorisme nucléaire, radiologique, biologique et chimique (0,5%du budget) : reconduction, à 11,4 M€.

Pour information, les dépenses d’enseignement et de formation regroupent les contrats de thèse financés partiellementou totalement par le CEA et le budget de fonctionnement de l’INSTN.

Les autres dépenses par segment recouvrent :

· le soutien général (incluant les coûts de structure, d’entretien du patrimoine), à 527,7 M€ (-5,3 M€,-1,0%) et 18,4% du budget ;

· la sous-traitance (interne) des activités défense par les unités civiles, à -1,5 M€ ;

· le projet ITER, à 85,3 M€ et 2,9% du budget ;

· le Calcul Haute Performance (HPC) pour 18 M€ et 0,6% du budget ;

· le TGCC, à 9,1 M€ et 0,3% du budget.

Par nature, les dépenses du secteur civil évoluent comme suit :

(i) Les dépenses de personnels, totalisées à 1.131,2 M€ progressent (+23,3 M€, +2,1%) essentiellementdu fait de la hausse de la masse salariale à 934,0 M€ (+18,1 M€, +2,0%).

Cette évolution est liée :

· à la variation des effectifs (+26 ETPT, essentiellement liés au développement des Plates-formesRégionales de Transfert Technologique : PRTT) ;

· à la variation de la rémunération moyenne des personnels en place (RMPP) ;

· à la différence de niveau salarial entre les flux d’effectifs arrivants et sortants (« effet noria ») ;

· à l’incidence des évolutions de dispositifs tels que l’intéressement, le compte épargne temps etl’épargne salariale (plan d’épargne entreprise et Perco).

En outre, les départs en retraite qui doivent intervenir en 2015, ainsi que les cessations anticipées d’activité (CAA), ontun coût prévisionnel de 45,9 M€ (+6,2%).

L’effectif prévu en 2015 pour le CEA Civil s’élève à 11 478 ETPT.

(ii) Les dépenses de fonctionnement sont prévues en hausse, à 1 308,9 M€ (+3,5 M€, +2,7 %).

(iii) Les dépenses d’investissement prévisionnelles s’élèvent à 464,9 M€ (-38,4 M€, -7,6%).

Page 66: PLF 2016 - EXTRAIT DU BLEU BUDGÉTAIRE DE LA MISSION : … · 2017-06-20 · Version du 06/10/2015 à 11:37:07 ... 4 PLF 2016 Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

66 PLF 2016

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

Programme n° 172 OPÉRATEURS

Le budget 2015 comprend des dépenses d’investissements sur les programmes à hauteur de 431,7 M€, et sur lepatrimoine à hauteur de 33,2 M€.

Les principales opérations patrimoniales sont les suivantes :

· mise en conformité réglementaire, sûreté, sécurité et santé :

o mise aux normes des restaurants d’entreprise de Fontenay-Aux-Roses et de Saclay ;

o santé et sécurité au travail (ascenseurs, réfection vestiaires, respect de la loi sur l’eau) ;

o radioprotection avec la surveillance de l’environnement et les contrôles sur l’eau ;

o sûreté et sécurité des sites ;

o environnement, gestion des déchets, des effluents et des rejets ;

· amélioration de la Performance énergétique :

o poursuite des programmes de rénovation thermique de bâtiments sur tous les centres ;

o mise en œuvre du nouvel Atelier de traitement du linge (NATL), sur le site de Marcoule, prévue enseptembre 2015, contribuera à l’amélioration de l’efficacité énergétique et à la réduction de l’impactenvironnemental ;

o aménagements au titre du PAPE (Plan d’Amélioration des Performances Energétiques) ;

· ouverture des centres dans leur environnement :

o sur le centre de Saclay, aménagement sud-est, favorisant les échanges sur le plateau de Saclay ;

o sur le centre de Cadarache, construction, dans la zone de la « Cité de la Grande Bastide », desinfrastructures qui permettront à la DRT d’accueillir de nouvelles activités ;

· autres projets patrimoniaux : assainissement du Fort des Quatre Seigneurs à Grenoble.

Perspectives 2016

Votée à hauteur de 514,598 M€ en LFI 2015, la subvention récurrente versée au titre du programme 172 s’élève à486,926 M€ au PLF 2016 (-27,672 M€ ; -5,38%). Cet écart s'explique par le transfert de crédits alloués aux trèsgrandes infrastructures de recherche internationales ESRF et ILL sur le titre 6 du budget de l’État (crédits quitransitaient par la subvention du CEA auparavant) et par les ajustements suivants : -2,52 M€ au titre de l'accès auxbases documentaires scientifiques (marché ABES – Elsevier) et 0,96 M€ lié au transfert des activités de l'OST auHCERES.

Le plafond d’emplois proposé au PLF 2016 est stable au regard de celui de 2015 (16 160 ETPT).

DÉPENSES 2015 DE L’OPÉRATEUR PAR DESTINATION

Avertissement : les dépenses 2015 présentées par destination n’incluent pas les charges non décaissables comme les amortissements et les dépréciations d’actifs.

(En milliers d’euros)

Destination Personnel Fonctionnement Intervention Investissement Total

Démantèlement - Assainissement 77 823 454 850 77 423 610 096

Energie 318 827 317 509 241 542 877 878

Enseignement (INSTN) 25 886 5 157 100 31 143

Lutte contre le terrorisme (programme NRBC) 5 085 5 993 350 11 428

Programmes défense exécutés par les unités civiles 14 004 -17 380 1 842 -1 534

Projet ITER 4 854 69 964 10 508 85 326

Soutien général : frais de structure 323 855 69 929 1 715 395 499

Soutien général : patrimoine 25 699 76 577 29 932 132 208

Technologies pour l'information et la santé 258 804 199 772 91 648 550 224

Très grands équipements d'accueil, TGIR, TGCC, Cratanem

76 310 94 347 9 838 180 495

Total 1 131 147 1 276 718 464 898 2 872 763

Page 67: PLF 2016 - EXTRAIT DU BLEU BUDGÉTAIRE DE LA MISSION : … · 2017-06-20 · Version du 06/10/2015 à 11:37:07 ... 4 PLF 2016 Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

PLF 2016 67

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

OPÉRATEURS Programme n° 172

CONSOLIDATION DES EMPLOIS DE L’OPÉRATEUR

Réalisation 2014 (1) LFI 2015 (2) PLF 2016

ETP ETPT ETPT ETPT

Emplois rémunérés par l'opérateur : 13 252 13 272 18 123 18 136

- sous plafond 11 326 11 326 16 160 16 160

- hors plafond 1 926 1 946 1 963 1 976

(1) La réalisation 2014 reprend la présentation du RAP 2014.

(2) LFI ou LFR le cas échéant.

CONTRIBUTION À LA RÉALISATION DES DÉPENSES D’AVENIR

PROGRAMMES D’INVESTISSEMENTS D’AVENIR DÉCIDÉS EN 2010 (PIA I)

En tant que bénéficiaire final (en milliers d’euros)

Montant cumulédes crédits reçus

au 31/12/2014 (1)

Consommationréalisée cumulée

au 31/12/2014 (1)

Prévisionde crédits reçus

au titre de 2015 (2)

Prévisionde consommation

en 2015 (2)

Prévisionde crédits à recevoirau titre de 2016 (3)

Prévisionde consommation

en 2016 (3)

720 525 720 525 181 064 181 064

(1) Somme des crédits encaissés / consommés par l’opérateur de 2010 à 2014 au titre des différents projets auxquels il participe (qu’il en soit le coordinateur ou non).Ces chiffres sont repris des RAP 2014.

(2) Prévision du montant des crédits encaissés / consommés par l’opérateur en 2015. Ces chiffres sont repris des PAP 2015.

(3) Prévision du montant des crédits encaissés / consommés par l’opérateur en 2016 (entre le 01/01/2016 et le 31/12/2016).

PROGRAMMES D’INVESTISSEMENTS D’AVENIR DÉCIDÉS EN 2014 (PIA II)

En tant que bénéficiaire final (en milliers d’euros)

Montant cumulédes crédits reçus

au 31/12/2014 (1)

Consommationréalisée cumulée

au 31/12/2014 (1)

Prévisionde crédits reçus

au titre de 2015 (2)

Prévisionde consommation

en 2015 (2)

Prévisionde crédits à recevoirau titre de 2016 (3)

Prévisionde consommation

en 2016 (3)

37 000 37 000 13 000 13 000

(1) Reprise des données figurant au RAP 2014.

(2) Prévision du montant des crédits engagés / consommés par l’opérateur en 2015 (entre le 01/01/2015 et le 31/12/2015).

(3) Prévision du montant des crédits encaissés / consommés par l’opérateur en 2016 (entre le 01/01/2016 et le 31/12/2016).

CIRAD - Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement

Le CIRAD est un établissement public à caractère industriel et commercial créé par le décret n° 84-429 du 5 juin 1984,placé sous la tutelle des ministres chargés de la recherche, de la coopération et du développement.

Le CIRAD a pour mission de contribuer au développement rural des régions chaudes par des recherches et desréalisations expérimentales dans les secteurs agricoles, forestiers et agroalimentaires. Il est chargé de participer à laformation de Français et d’étrangers à la recherche et par la recherche et d’assurer la diffusion de l’informationscientifique et technique au profit du développement. Il apporte son concours à l’élaboration de politiques publiques enmatière de développement, au sud comme au nord.

Les orientations générales de l’établissement pour les dix années à venir ont été définies par le conseild’administration le 28 juin 2012 dans un document intitulé « une vision stratégique et des ambitions pour le CIRAD ».

L’activité de l’établissement s’articule désormais autour de 4 axes formulés de la façon suivante :

- faire référence au niveau mondial sur ses priorités scientifiques ;

Page 68: PLF 2016 - EXTRAIT DU BLEU BUDGÉTAIRE DE LA MISSION : … · 2017-06-20 · Version du 06/10/2015 à 11:37:07 ... 4 PLF 2016 Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

68 PLF 2016

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

Programme n° 172 OPÉRATEURS

- produire des partenariats stratégiques ;

- développer les conditions d’une innovation efficace ;

- évoluer pour assumer ses ambitions.

Cette vision se trouve déclinée dans le contrat d’objectifs et de performance 2014-2018 et dans le documentd’orientation scientifique intitulé « Objectifs de stratégie scientifique et partenariale» (OSSP), respectivementapprouvés par le conseil d’administration (CA) du CIRAD réuni le 15 avril et le 26 juin 2014.

L’établissement compte 34 unités de recherche, dont 23 unités mixtes, rattachées à trois départements scientifiques(« systèmes biologiques » ; « performances des systèmes de production et de transformation tropicaux » ;« environnements et sociétés »). A partir de 12 délégations en France métropolitaine, dans l’Outre-mer français et àl’étranger, l’organisme mène des activités de coopération avec plus de 90 pays (Afrique et Océan indien, Amérique duSud et Caraïbes, Asie et Pacifique Sud). Le CIRAD a défini sa stratégie géopartenariale en s’appuyant sur desdispositifs de recherche et d’enseignement en partenariats. L'Outre-mer français représente une part importante deson activité, le Centre contribuant au développement économique par l'appui à l'agriculture locale et la conduited’activités scientifiques à vocation internationale dans l’ensemble des DROM-COM (Guadeloupe, Guyane française,Martinique, Mayotte, Nouvelle-Calédonie, Polynésie française et Réunion).

La recherche d’une collaboration plus étroite entre le CIRAD et l’INRA, élargie à quatre établissements d’enseignementsupérieur (Montpellier SupAgro, École nationale vétérinaire de Toulouse, Agro-Campus Ouest et Agro-ParisTech) s’esttraduite par la mise en place, en mai 2009, d’un consortium national pour l'agriculture, l'alimentation, la santé animaleet l'environnement : Agreenium. Le consortium, qui a pour mission de renforcer les capacités d’action de la rechercheet de la formation agronomique française au niveau international, a été remplacé par l’Institut agronomique, vétérinaireet forestier de France (IAVFF) le 31 mars 2015. L’adhésion du CIRAD au nouvel institut, qui poursuit l’ambitiond’Agreenium, a été approuvée par son conseil d’administration le même jour.

Dans le cadre de la mise en place des communautés d’universités et établissements (COMUE) créées par la loi du22 juillet 2013 relative à l’enseignement supérieur et à la recherche, le CIRAD a choisi de devenir partenaire de laCOMUE « Languedoc-Roussillon Université ».

Le CIRAD est membre fondateur d’ALLENVI, Alliance nationale de recherche pour l’environnement créée en 2010, etmembre associé de l’Alliance nationale de coordination de la recherche pour l’énergie (ANCRE).

FINANCEMENT DE L’ÉTAT

(en milliers d’euros)

Réalisation 2014 LFI 2015 PLF 2016

Programme intéresséou nature de la dépense

Autorisationsd’engagement

Créditsde paiement

Autorisationsd’engagement

Créditsde paiement

Autorisationsd’engagement

Créditsde paiement

172 / Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

147 147 130 601 130 601 130 364 130 364

Subventions pour charges de service public 147 147 129 030 129 030 130 364 130 364

Dotations en fonds propres 1 571 1 571

187 / Recherche dans le domaine de la gestion des milieux et des ressources (supprimé en 2015)

129 076 129 076

Subventions pour charges de service public 129 076 129 076

206 / Sécurité et qualité sanitaires de l'alimentation 600 600 600 600

Subventions pour charges de service public 600 600

Transferts 600 600

Total 129 223 129 223 131 201 131 201 130 964 130 964

Page 69: PLF 2016 - EXTRAIT DU BLEU BUDGÉTAIRE DE LA MISSION : … · 2017-06-20 · Version du 06/10/2015 à 11:37:07 ... 4 PLF 2016 Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

PLF 2016 69

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

OPÉRATEURS Programme n° 172

BUDGET INITIAL 2015 DE L’OPÉRATEUR

Compte de résultat (en milliers d’euros)

Charges Comptefinancier2014 (1)

Budget initial2015

Produits Comptefinancier2014 (1)

Budget initial2015

Personnel

dont charges de pensions civiles

126 012

998

128 250

1 050

Ressources de l’État

- subventions de l’État

- ressources fiscales

123 539

123 539

0

126 703

126 703

0 Fonctionnement 76 966 70 719

Intervention 0 0 Autres subventions 0 0

Ressources propres et autres 79 112 72 266

Total des charges 202 978 198 969 Total des produits 202 651 198 969

Résultat : bénéfice Résultat : perte 327

Total : équilibre du CR 202 978 198 969 Total : équilibre du CR 202 978 198 969

(1) voté

Tableau de financement abrégé (en milliers d’euros)

Emplois Comptefinancier2014 (1)

Budgetinitial2015

Ressources Comptefinancier2014 (1)

Budgetinitial2015

Insuffisance d'autofinancement Capacité d'autofinancement 2 160 1 941

Investissements 12 277 6 513 Ressources de l'État 1 571

Remboursement des dettes financières Autres subv. d'investissement et dotations 7 100

Autres ressources 7 166

Augmentation des dettes financières

Total des emplois 12 277 6 513 Total des ressources 16 426 3 512

Apport au fonds de roulement 4 149 Prélèvement sur le fonds de roulement 3 001

(1) voté

BUDGET INITIAL 2015

La dotation du programme 172 allouée au CIRAD par le MENESR représente un montant net de mise en réserve de128 273 827 € constitué :

- d’une subvention pour charges de service public de 126 629 035 € ;

- d’une dotation en fonds propres de 1 571 144 € ;

- d’une subvention complémentaire au titre de financement de contrats post-doctorants de 73 648 €.

La mise en réserve s’élève à 2 327 645 €.

Le compte de résultat prévisionnel est présenté à l’équilibre à hauteur de 198,969 M€ en produits et en charges, enprogression par rapport à 2014 (+3,180 M€, +1,6 %).

Le budget 2015 affiche une baisse des charges de personnel (- 1,380 M€ soit -1,06 %).

Le montant des dépenses de personnel s’élève à 128,250 M€, incluant les rémunérations des agents et les chargessociales. La baisse des dépenses de personnel est en partie induite par la maîtrise des effectifs. Le plafond d’emploiautorisé s’élève à 1 674 ETPT et les emplois hors plafond représentent 96 ETPT, soit un total de 1 770 ETPT.

Dans son contrat d’objectif et de performance pour 2014-2018, l’établissement a mis en place une politique ambitieusede développement des ressources propres à travers une stratégie bailleurs renouvelée.

Quoique en baisse de -162 000 € (-7,78 %), le résultat financier (1,920 M€) permet au compte de résultat d’atteindrel’équilibre. Le modèle économique de l’établissement intègre en effet les revenus de ses placements financiers commeressources propres.

Page 70: PLF 2016 - EXTRAIT DU BLEU BUDGÉTAIRE DE LA MISSION : … · 2017-06-20 · Version du 06/10/2015 à 11:37:07 ... 4 PLF 2016 Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

70 PLF 2016

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

Programme n° 172 OPÉRATEURS

Le tableau de financement prévoit un montant total d’emplois à hauteur de 6 513 179 € avec comme ressourcesprincipales la dotation en fonds propres du MENESR (1 571 144 €) et la capacité d’autofinancement (CAF)(1 940 683 €). Cette dotation en fonds propres va permettre d’augmenter la capacité d’investissement du CIRADL’établissement prévoit de plus une augmentation de la CAF à hauteur de 1,941 M € (+1,051 M€).

La politique d’investissements se poursuit sur les infrastructures de recherche en équipement scientifique et derecherche sur convention (3,1 M€), sur les systèmes d’informations (1,5 M€) et sur la rénovation et la mise aux normesdes différents sites (1,9 M€).

PERSPECTIVES 2016

La subvention pour charges de service public du CIRAD inscrite au PLF 2016 sur le programme 172 s’établit à130,364 M€. L’écart de -0,164 M€ par rapport à la LFI 2015 s’explique par les ajustements techniques suivants :-0,116 M€ au titre de l’accès aux bases documentaires scientifiques (marché ABES - Elsevier) et -0,048 M€ lié autransfert des activités de l’OST au HCERES.

Le plafond d’emplois proposé au PLF 2016 est maintenu à 1 779 ETPT.

DÉPENSES 2015 DE L’OPÉRATEUR PAR DESTINATION

Avertissement : les dépenses 2015 présentées par destination n’incluent pas les charges non décaissables comme les amortissements et les dépréciations d’actifs.

(En milliers d’euros)

Destination Personnel Fonctionnement Intervention Investissement Total

(A12) Diffusion, valorisation et transfert des connaissances et des technologies

6 517 1 482 124 8 123

(A14) Moyens généraux et d'appui à la recherche 21 298 13 376 3 169 37 843

(A17) RST dans le domaine de l'énergie 4 027 1 701 129 5 857

(A18) RST dans le domaine de l'environnement 87 833 37 087 2 816 127 736

(A19) RST en sciences humaines et sciences sociales 8 575 3 621 275 12 471

Total 128 250 57 267 6 513 192 030

CONSOLIDATION DES EMPLOIS DE L’OPÉRATEUR

Réalisation 2014 (1) LFI 2015 (2) PLF 2016

ETP ETPT ETPT ETPT

Emplois rémunérés par l'opérateur : 1 733 1 743 1 860 1 875

- sous plafond 1 646 1 663 1 779 1 779

- hors plafond 87 80 81 96

Autres emplois en fonction dans l’opérateur : 10

- rémunérés par d'autres collectivités ou organismes 10

(1) La réalisation 2014 reprend la présentation du RAP 2014.

(2) LFI ou LFR le cas échéant.

Page 71: PLF 2016 - EXTRAIT DU BLEU BUDGÉTAIRE DE LA MISSION : … · 2017-06-20 · Version du 06/10/2015 à 11:37:07 ... 4 PLF 2016 Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

PLF 2016 71

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

OPÉRATEURS Programme n° 172

CONTRIBUTION À LA RÉALISATION DES DÉPENSES D’AVENIR

PROGRAMMES D’INVESTISSEMENTS D’AVENIR DÉCIDÉS EN 2010 (PIA I)

En tant que bénéficiaire final (en milliers d’euros)

Montant cumulédes crédits reçus

au 31/12/2014 (1)

Consommationréalisée cumulée

au 31/12/2014 (1)

Prévisionde crédits reçus

au titre de 2015 (2)

Prévisionde consommation

en 2015 (2)

Prévisionde crédits à recevoirau titre de 2016 (3)

Prévisionde consommation

en 2016 (3)

2 539 2 539 1 358 1 358 1 164 1 164

(1) Somme des crédits encaissés / consommés par l’opérateur de 2010 à 2014 au titre des différents projets auxquels il participe (qu’il en soit le coordinateur ou non).Ces chiffres sont repris des RAP 2014.

(2) Prévision du montant des crédits encaissés / consommés par l’opérateur en 2015. Ces chiffres sont repris des PAP 2015.

(3) Prévision du montant des crédits encaissés / consommés par l’opérateur en 2016 (entre le 01/01/2016 et le 31/12/2016).

CNRS - Centre national de la recherche scientifique

Fondé en 1939, le Centre national de la recherche scientifique est un établissement public scientifique ettechnologique placé sous la tutelle du ministre chargé de la recherche et régi par le décret n° 82-993 du 24 novembre1982. Ce décret est en cours de modification, afin notamment d’ajouter aux missions de l’établissement :

- la mention expresse d’une mission de développement de l’accès aux travaux et données de la recherche ;

- une mission de réalisation d’évaluations et d’expertises scientifiques ;

- l’ajout d’une mission de réalisation d’achats pour le compte de tiers, qui vise à conférer au CNRS un rôle de centraled’achat et lui permettre ainsi, dans le respect des règles de la commande publique, de mettre à disposition d’autresorganismes de recherche ou établissements d’enseignement supérieur, des solutions, notamment logicielles, qu’il aacquises.

Organisme de recherche à vocation multidisciplinaire, l’activité du CNRS recouvre la quasi-totalité des domainesscientifiques et toutes les actions « Recherche » du programme 172 ; il est implanté sur l'ensemble du territoirenational (18 délégations régionales, suite à la fusion des délégations Paris A et IDF-Est en une délégation uniquenommée « DR Paris-Villejuif », votée au CA du 2 juillet 2015).

L’organisation du CNRS répond à cinq grandes priorités :

– focaliser la direction du centre sur sa dimension scientifique et sa vision stratégique : le collège de direction duCNRS regroupe le directoire de l’établissement et les directeurs d’institut ;

– se recentrer sur la fonction de pilotage scientifique des UMR en partenariat avec les universités. Le CNRS et lesuniversités tendent à élaborer une politique scientifique de site, au travers d’un partenariat stratégique renforcé, plussélectif en faveur des secteurs identifiants du site afin de promouvoir son attractivité. Le CNRS s’emploie, avec sespartenaires, à soutenir prioritairement les laboratoires porteurs de projets innovants, structurant la communauté oufavorisant l’émergence d’une interdisciplinarité sur le site. C’est dans ce contexte que le CNRS est impliqué dans denombreux projets lauréats des « Investissements d’avenir » qu’il développe avec ses partenaires universitaires ;

– développer les missions de prospective et de programmation de ses dix instituts ; en complément de sa politiqued’ancrage territorial, le CNRS remplit ses missions d’animation et de coordination nationale des divers champsdisciplinaires, de mise en réseau des plates-formes d’équipements et de soutien et développement des très grandesinfrastructures de recherche ;

– affirmer son rôle dans le développement économique du pays en déployant une politique active pour favoriserl’articulation entre la création de valeur et le captage de celle-ci par les partenaires économiques ;

– prendre une part active dans le renforcement de l’espace européen de la recherche et développer descollaborations internationales dans le cadre d’une stratégie clairement définie, mais aussi de grands programmesscientifiques pluridisciplinaires internationaux (ex. du programme Mistrals sur la Méditerranée).

Le CNRS compte environ 10 660 chercheurs statutaires, 11 080 ingénieurs et personnels techniques et 7244 agentsnon-titulaires de droit public affectés dans les laboratoires de l’une des 1 025 unités de recherche ou des 123 unités deservice. La très grande majorité de ces unités sont constituées et pilotées en partenariat avec plus de 180

Page 72: PLF 2016 - EXTRAIT DU BLEU BUDGÉTAIRE DE LA MISSION : … · 2017-06-20 · Version du 06/10/2015 à 11:37:07 ... 4 PLF 2016 Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

72 PLF 2016

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

Programme n° 172 OPÉRATEURS

établissements d'enseignement supérieur et de recherche ou autres organismes ou institutions nationales ouinternationales de recherche.

Par essence, le CNRS mène une politique dynamique et ambitieuse autour de l'interdisciplinarité et de lapluridisciplinarité. Cette politique est mise en œuvre au niveau des instituts mais aussi par la Mission pourl'interdisciplinarité. Cette dernière met en œuvre des processus (appels d'offres, accompagnement des chercheurs,des unités, des sites) permettant de détecter et de soutenir des projets à risques et de se positionner dès à présent surles questions de demain.

Le CNRS réalise 35 000 publications par an en moyenne, dont plus de la moitié est cosignée avec au moins unlaboratoire étranger. En outre, il possède un portefeuille de 4 535 familles de brevets actifs, et est le 7 ème déposant debrevets en France en 2014. Il compte 959 licences actives, 704 entreprises innovantes ont été créées depuis 2000issues ou adossées à des unités auxquelles est lié le CNRS.

Le CNRS est présent dans l’ensemble des 5 alliances thématiques : AVIESAN (sciences de la vie), ANCRE (énergie),ALLISTENE (informatique), ALLENVI (environnement) et ATHENA (sciences humaines et sociales).

Le CNRS est également impliqué dans la mise en place des communautés d’université et établissement (COMUE)instituées par la loi du 22 juillet 2013 relative à l’enseignement supérieur et à la recherche.

FINANCEMENT DE L’ÉTAT

(en milliers d’euros)

Réalisation 2014 LFI 2015 PLF 2016

Programme intéresséou nature de la dépense

Autorisationsd’engagement

Créditsde paiement

Autorisationsd’engagement

Créditsde paiement

Autorisationsd’engagement

Créditsde paiement

172 / Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

2 568 039 2 440 708 2 596 243 2 596 243 2 561 766 2 561 766

Subventions pour charges de service public 2 567 234 2 439 903 2 596 243 2 596 243 2 561 766 2 561 766

Transferts 805 805

186 / Recherche culturelle et culture scientifique 1 394 1 429 1 210 1 210 1 210 1 210

Transferts 1 394 1 429 1 210 1 210 1 210 1 210

310 / Conduite et pilotage de la politique de la justice

93 93 110 110 110 110

Subventions pour charges de service public 93 93 110 110 110 110

Total 2 569 526 2 442 230 2 597 563 2 597 563 2 563 086 2 563 086

BUDGET INITIAL 2015 DE L’EPST

(en milliers d’euros)

Dépenses Compte financier2014 (1)

Budget initial2015

Personnel 2 357 919 2 374 240

dont charges de pensions civiles 676 015 684 449

- activités conduites par les unités de recherche 2 179 323 2 175 612

- actions communes 31 305 34 541

- fonctions support 147 291 164 087

Fonctionnement et investissement non programmé 911 467 820 519

- activités conduites par les unités de recherche 651 885 579 098

- actions communes 174 184 160 590

- fonctions support 85 398 80 831

Page 73: PLF 2016 - EXTRAIT DU BLEU BUDGÉTAIRE DE LA MISSION : … · 2017-06-20 · Version du 06/10/2015 à 11:37:07 ... 4 PLF 2016 Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

PLF 2016 73

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

OPÉRATEURS Programme n° 172

(en milliers d’euros)

Dépenses Compte financier2014 (1)

Budget initial2015

Investissement programmé et autres opérations en capital 36 144 33 732

- actions communes

- fonctions support 36 144 33 732

Hors agrégats

Total des dépenses 3 305 530 3 228 491

(1) voté

(en milliers d’euros)

Recettes Compte financier2014 (1)

Budget inital2015

Subventions pour charges de service public des ministères de tutelles 2 568 039 2 566 279

Contrats et soutiens finalisés à l'activité de recherche 607 396 556 338

Produits valorisés de l'activité de recherche et prestations de services 36 197 36 130

Autres subventions et produits 78 800 69 744

Total des recettes 3 290 432 3 228 491

(1) voté

Charges calculées 585 612 340 000

Produits calculés 583 786 340 000

Réalisation de l'équilibre (Augmentation / diminution du fonds de roulement)

16 924

Présentation du budget initial 2015

Le budget initial du CNRS pour 2015 s’élève à 3 228,491 M€ ; il est fondé sur une subvention pour charges de servicepublic nette de mise en réserve de 2 566,279 M€ et sur une prévision de ressources propres d’un montant de662,212 M€.

La subvention pour charges de service public s’élève, avant mise en réserve, à 2 596,242 M€ (soit une baisse de4,1 M€, -0,16% par rapport au BI 2014) et la dotation allouée au titre des post-doctorants à 0,873 M€.

Les ressources propres diminuent de 38,4 M€ (-5,5 %) par rapport au BI 2014 : -40 M€ (soit -6,7 %) sur les recettes decontrats et soutiens finalisés à l’activité de recherche (rubrique R2, évolution liée principalement à la réduction descrédits ANR estimée à 25 M€), -0,9 M€ (-2,4 %) sur les produits de l’activité de recherche et prestations de services et+2,5 M€ (+3,7 %) sur les autres subventions et produits. Les financements relatifs aux investissements d’avenir(imputés sur la rubrique R2), comptabilisés à hauteur de 69,168 M€, sont en hausse de 5,06 M€ (+7,9 %) par rapportau BI 2014 et comprennent 32,5 M€ au titre des crédits de fonctionnement (financement des laboratoires d’excellence(LABEX)) et 36,67 M€ au titre des crédits d’investissement qui portent notamment sur les opérations C2N (16,3 M€),IGLEX (1,3 M€) et Gallery Preparation (1,3 M€).

Le budget initial 2015 présente une enveloppe de masse salariale limitative de 2 119,140 M€, en baisse de 2,3 M€(-0,11 %) par rapport au BI 2014 et fondée sur une prévision de consommation d’emplois de 25 514 ETPT et unplafond d’emplois limitatif défini à hauteur de 25 914 ETPT. Cette prévision permet de maintenir le principe duremplacement d’un peu plus que l’intégralité des départs à la retraite, tendanciellement à la baisse et prévus aunombre de 564 en 2015 (contre 646 en 2014), par des campagnes de recrutement d’environ 310 chercheurs et d’aumoins 278 ingénieurs et techniciens.

La prévision de dépenses de masse salariale indicative financée sur ressources propres s’élève à 255,1 M€, soit unehausse de 3,4 M€ (+1,35 %) par rapport au BI 2014.

Page 74: PLF 2016 - EXTRAIT DU BLEU BUDGÉTAIRE DE LA MISSION : … · 2017-06-20 · Version du 06/10/2015 à 11:37:07 ... 4 PLF 2016 Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

74 PLF 2016

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

Programme n° 172 OPÉRATEURS

La répartition de la masse salariale globale par agrégat est la suivante : 2 175,612 M€ sur l’agrégat 1 – activités desunités de recherche (contre 2 191,262 M€ en 2014), 34,541 M€ sur l’agrégat 2 – actions communes (32,657 M€ l’anpassé), et 164,087 M€ sur l’agrégat 3 – fonctions supports (149,264 M€ l’an passé).

La dotation globale de fonctionnement et d’investissement d’un montant de 820,519 M€ au BI 2015 (soit une baisse de35,5 M€, - 4,14 % par rapport au BI 2014) se répartit comme suit : 579,098 M€ sur l’agrégat 1 (611,356 M€ au BI2014), 160,590 M€ sur l’agrégat 2 (168,456 M€ en 2014) et 80,831 M€ sur l’agrégat 3 (76,171 M€ en 2014).

Les opérations en capital sont budgétées à hauteur de 39,569 M€ en autorisations d’engagement (+6,2 M€, +18,7 %par rapport au BI 2014) et 33,732 M€ en crédits de paiement (-9,4 M€, -21,8 % par rapport au BI 2014) et portent surles moyens informatiques communs (3,29 M€ en CP) et les opérations immobilières et pluriannuelles (29,84 M€ enCP).

S’agissant des opérations TGIR relevant du périmètre ministériel (action 13 du programme 172), le montant total pour2015 s’établit à 95,471 M€ (montant hors masse salariale et net de mise en réserve), contre 100,092 M€ au BI 2014.

Perspectives 2016

La subvention pour charge de service public du CNRS inscrite au PLF 2016 sur le programme 172 s’établit à2 561,766 M€. L’écart de -34,477 M€ par rapport à la LFI 2015 s’explique notamment par une baisse de la SCSP de27,241 M€ liée au transfert des crédits alloués aux très grandes infrastructures de recherche internationales ESRF etILL sur le titre 6 du budget de l’État (à l’instar du transfert effectué sur les crédits du CEA) et par les ajustementssuivants : -4,41 M€ au titre de l’accès aux bases documentaires scientifiques (marché ABES - Elsevier) et -0,16 M€ liéau transfert des activités de l’OST au HCERES.

Le plafond d’emplois proposé au PLF 2016 est maintenu à hauteur de 28 624 ETPT.

DÉPENSES 2015 DE L’OPÉRATEUR PAR DESTINATION

Avertissement : les dépenses 2015 présentées par destination n’incluent pas les charges non décaissables comme les amortissements et les dépréciations d’actifs.

(En milliers d’euros)

Destination Personnel Fonctionnement Intervention Investissement Total

Agrégat 1 : activités conduites par les unités de recherche 2 175 612 579 098 2 754 710

Agrégat 2 : actions communes 34 541 160 590 195 131

Agrégat 3 : fonctions support 164 087 80 831 33 732 278 650

Hors agrégats 0 0 0 0 0

Total 2 374 240 820 519 0 33 732 3 228 491

CONSOLIDATION DES EMPLOIS DE L’OPÉRATEUR

Réalisation 2014 (1) LFI 2015 (2) PLF 2016

ETP ETPT ETPT ETPT

Emplois rémunérés par l'opérateur : 32 452 33 519 35 977 35 977

- sous plafond 25 621 25 464 28 624 28 624

- hors plafond 6 831 8 055 7 353 7 353

(1) La réalisation 2014 reprend la présentation du RAP 2014.

(2) LFI ou LFR le cas échéant.

Page 75: PLF 2016 - EXTRAIT DU BLEU BUDGÉTAIRE DE LA MISSION : … · 2017-06-20 · Version du 06/10/2015 à 11:37:07 ... 4 PLF 2016 Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

PLF 2016 75

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

OPÉRATEURS Programme n° 172

CONTRIBUTION À LA RÉALISATION DES DÉPENSES D’AVENIR

PROGRAMMES D’INVESTISSEMENTS D’AVENIR DÉCIDÉS EN 2010 (PIA I)

En tant que bénéficiaire final (en milliers d’euros)

Montant cumulédes crédits reçus

au 31/12/2014 (1)

Consommationréalisée cumulée

au 31/12/2014 (1)

Prévisionde crédits reçus

au titre de 2015 (2)

Prévisionde consommation

en 2015 (2)

Prévisionde crédits à recevoirau titre de 2016 (3)

Prévisionde consommation

en 2016 (3)

197 549 197 549 69 168 69 168

(1) Somme des crédits encaissés / consommés par l’opérateur de 2010 à 2014 au titre des différents projets auxquels il participe (qu’il en soit le coordinateur ou non).Ces chiffres sont repris des RAP 2014.

(2) Prévision du montant des crédits encaissés / consommés par l’opérateur en 2015. Ces chiffres sont repris des PAP 2015.

(3) Prévision du montant des crédits encaissés / consommés par l’opérateur en 2016 (entre le 01/01/2016 et le 31/12/2016).

Génopole

Genopole est un groupement d’intérêt public (GIP) constitué à compter du 20 février 2002 pour une période de douzeans. A compter du 20 février 2014, la convention constitutive de ce GIP a été prorogée pour une nouvelle période de12 ans. Le GIP a célébré officiellement ses 15 années d’existence le 21 janvier 2015.

La nouvelle convention constitutive associe désormais les douze membres suivants : l’État, représenté par le ministèrede l’enseignement supérieur et de la recherche, la région Ile-de-France, le département de l’Essonne, la communautéd’agglomération d’Evry Centre Essonne, la ville d’Evry, l’université d’Evry – Val d’Essonne, l’université Paris Sud XI, leCommissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA), l’Institut national de la santé et de la recherchemédicale (INSERM), l’association française contre les myopathies – Téléthon, le Centre hospitalier sud-francilien et lasociété d’économie mixte Genopole.

Genopole constitue un pôle de recherche et de développement économique, industriel et technologique dans ledomaine des sciences biologiques, en particulier de la génomique et des biotechnologiques, fédérant les différentssites de recherche en génomique, génétique et sciences connexes de la région Ile-de-France et susceptibled’intervenir sur l’ensemble du territoire national.

Parc d’innovation centré sur les sciences du génome, Genopole rassemble en un même lieu 2 240 personnes,réparties au sein de 20 laboratoires académiques, de 20 plates-formes mais aussi de 81 entreprises dont Genopole asoutenu la création, le développement ou l’implantation sur le site. En dix ans, Genopole est devenu le premier bioparcfrançais tourné aujourd’hui vers la médecine moléculaire et cellulaire et les applications industrielles des technologiesdes sciences du vivant dont celles issues des sciences du génome et cela dans de très nombreux domainesd’application. Afin de soutenir le développement du bioparc, Genopole a créé le 27 avril 2013 le fonds de dotation« Fondagen » pour soutenir les activités scientifiques et industrielles de recherche dans le domaine des sciences dugénome.

FINANCEMENT DE L’ÉTAT

(en milliers d’euros)

Réalisation 2014 LFI 2015 PLF 2016

Programme intéresséou nature de la dépense

Autorisationsd’engagement

Créditsde paiement

Autorisationsd’engagement

Créditsde paiement

Autorisationsd’engagement

Créditsde paiement

172 / Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

2 840 2 840 3 000 3 000 3 000 3 000

Subventions pour charges de service public 2 840 2 840 3 000 3 000 3 000 3 000

Total 2 840 2 840 3 000 3 000 3 000 3 000

Page 76: PLF 2016 - EXTRAIT DU BLEU BUDGÉTAIRE DE LA MISSION : … · 2017-06-20 · Version du 06/10/2015 à 11:37:07 ... 4 PLF 2016 Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

76 PLF 2016

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

Programme n° 172 OPÉRATEURS

BUDGET INITIAL 2015 DE L’OPÉRATEUR

Compte de résultat (en milliers d’euros)

Charges Comptefinancier2014 (1)

Budget initial2015

Produits Comptefinancier2014 (1)

Budget initial2015

Personnel

dont charges de pensions civiles

4 249

0

4 427

0

Ressources de l’État

- subventions de l’État

- ressources fiscales

2 840

2 840

2 820

2 820

Fonctionnement 10 627 10 111

Intervention Autres subventions 5 247 4 927

Ressources propres et autres 7 056 6 791

Total des charges 14 876 14 538 Total des produits 15 143 14 538

Résultat : bénéfice 267 Résultat : perte

Total : équilibre du CR 15 143 14 538 Total : équilibre du CR 15 143 14 538

(1) voté

Tableau de financement abrégé (en milliers d’euros)

Emplois Comptefinancier2014 (1)

Budgetinitial2015

Ressources Comptefinancier2014 (1)

Budgetinitial2015

Insuffisance d'autofinancement Capacité d'autofinancement

Investissements 15 061 5 600 Ressources de l'État

Remboursement des dettes financières Autres subv. d'investissement et dotations 6 978 5 600

Autres ressources 6 600

Augmentation des dettes financières

Total des emplois 15 061 5 600 Total des ressources 13 578 5 600

Apport au fonds de roulement Prélèvement sur le fonds de roulement 1 483

(1) voté

BUDGET INITIAL 2015

Le budget prévisionnel 2015 s’élève à 17,038 M€ (+0,343 M€ par rapport au budget 2014, soit +2,1%). Il inscrit17,038 M€ en ressources et en charges (montant « net », hors amortissements et provisions) et tient compteégalement des activités du Centre d'exploration et de recherche fonctionnelle expérimentale (CERFE) et du CentreGenopole de bioproduction (CGB) gérées comme des business units.

Reconduite à 3,000 M€ au PLF 2015, la SCSP du MENESR est prise en compte à hauteur de 2,820 M€, réserve deprécaution déduite. La subvention pour charges de service public relevant du programme 172 représente 16,6 % dutotal des financements de Genopole, contre 17,0 % en 2014.

Les ressources provenant des collectivités locales sont en légère baisse à 10,527 M€ (-0,050 M€) et sont répartiescomme suit :

• Conseil régional d’Ile-de-France pour 5,467 M€ (reconduction) ;

• Conseil général de l’Essonne pour 4,900 M€ (-0,050 M€ par rapport à 2014) ;

• Agglomération d’Evry pour 0,160 M€ (reconduction).

Les autres ressources sont globalement en hausse, à 3,691 M€ (+0,413 M€, soit +12,6%), néanmoins cette hausse estdue notamment à l’utilisation d’une partie du boni de liquidation et du report à nouveau. L’équilibre du budget estatteint par l’inscription de ces deux recettes.

Les autres ressources recouvrent notamment :

• la reconduction de la subvention de l’Association française contre les myopathies, AFM : 0,270 M€ ;

• les produits attendus de l’activité du Centre d'exploration et de recherche fonctionnelle expérimentale,

Page 77: PLF 2016 - EXTRAIT DU BLEU BUDGÉTAIRE DE LA MISSION : … · 2017-06-20 · Version du 06/10/2015 à 11:37:07 ... 4 PLF 2016 Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

PLF 2016 77

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

OPÉRATEURS Programme n° 172

CERFE : 1,900 M€ (+0,170 M€, soit +9,8%) ;

• d’autres ressources: 1,521 M€ (+0,243 M€, soit +19,0%).

Les ressources propres augmentent globalement (1,521 M€ en 2015 contre 1,278 M€ en 2014) et comprennent :

• la refacturation des loyers des surfaces occupées par des laboratoires académiques et des entreprises du site : 0,075 M€ (identique en 2014) ;

• les recettes liées aux services mutualisés et aux revenus des plates-formes de services : 0,227 M€ (contre 0,275 M€ en 2014) ;

• l’utilisation d’une partie du boni de liquidation de l’association : 0,326 M€ (contre 0,222 M€ en 2014) ;

• l’utilisation d’une partie du report à nouveau créditeur : 0,449 M€ (contre 0,225 M€ en 2014) ;

• d’autres recettes : 0,444 M€ (contre 0,481 M€ en 2014).

Hors boni de liquidation et report à nouveau, les ressources propres affichent une légère baisse : 0,746 M€ en 2015contre 0,831 M€ en 2014 (soit -0,085 M€ et -10,2%).

Les crédits ouverts sur la section d’exploitation s’établissent à 11,438 M€ (+0,342 M€, soit +3,1%) et la sectiond’investissement à 5,600 M€ (identique à 2014).

Les dépenses de personnel sont portées à 4,427 M€ (+0,063M€, soit +1,4%).

Elles reposent sur un effectif prévisionnel de 46,96 ETP (contre 44,96 ETP en 2014), en conformité avec le plafond de50 ETP figurant au PLF 2015.

L’augmentation de 2 ETP correspond au recrutement de :

• 1 ETP Genopole Recherche

• 0,5 ETP Genopole Entreprise

• 0,5 ETP Genopole International

Les autres dépenses de fonctionnement, ramenées à 7,011 M€ (contre 6,731 M€ en 2014, soit +4,2%), recouvrent :

• l’activité du « secteur non marchand » à hauteur de 4,734 M€ (contre 4,086 M€ en 2014, soit +15,9%) ;

• le « secteur marchand », pour 2,277 M€ (contre 2,654 M€ en 2014, soit -14,2%) ; pour mémoire, il englobe l’activité immobilière, le service mutualisé, la plateforme d’extraction et de conservation d’ADN, le CGB et le CERFE.

En autorisations d’engagement, les crédits d’investissement s’élèvent à 5,600 M€ (identique à 2014).

Sur 2015, les investissements portent sur :

• la poursuite des projets stratégiques 2025 : 1,700 M€ ;

• les équipements semi-lourds et les plates-formes techniques et de services : 3,100 M€ ;

• le soutien aux programmes de recherches prioritaires de l’I-Stem (plus grand laboratoire français de recherche et de développement dédié aux cellules souches pluripotentes humaines, d’origine embryonnaire ouobtenues par reprogrammation génique) : 0,300 M€ ;

• les systèmes d’information et à l’hygiène et sécurité : 0,200M€ ;

• le renouvellement d’un certain nombre d’équipements, l’acquisition de nouveaux équipements ainsi que la remise en état des locaux du CERFE initiés en 2014 se poursuivrons en 2015 : 0,300 M€.

PERSEPECTIVES 2016

La subvention pour charges de service public prévue au titre du programme 172 est reconduite à 3 M€ au PLF 2016.

Le plafond d’emplois proposé au PLF 2016 est reconduit à hauteur de 50 ETPT.

Page 78: PLF 2016 - EXTRAIT DU BLEU BUDGÉTAIRE DE LA MISSION : … · 2017-06-20 · Version du 06/10/2015 à 11:37:07 ... 4 PLF 2016 Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

78 PLF 2016

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

Programme n° 172 OPÉRATEURS

DÉPENSES 2015 DE L’OPÉRATEUR PAR DESTINATION

Avertissement : les dépenses 2015 présentées par destination n’incluent pas les charges non décaissables comme les amortissements et les dépréciations d’actifs.

(En milliers d’euros)

Destination Personnel Fonctionnement Intervention Investissement Total

Activité immobilière 75 75

Administration & Direction générale 4 217 1 364 0 1 900 7 481

Animation du campus 61 61

Bioproduction 141 141

CERFE 210 1 680 300 2 190

Genopole communication 361 361

Genopole entreprises 935 935

Genopole Europe et international 140 140

Genopole Recherche 1 505 1 500 3 005

Grandes plates-formes 58 1 900 1 958

Médecine du futur 310 310

Plate-forme d'extraction et de conservation d'ADN 255 255

Services mutualisés 126 126

Total 4 427 7 011 0 5 600 17 038

CONSOLIDATION DES EMPLOIS DE L’OPÉRATEUR

Réalisation 2014 (1) LFI 2015 (2) PLF 2016

ETP ETPT ETPT ETPT

Emplois rémunérés par l'opérateur : 51 49 52 55

- sous plafond 45 44 50 50

- hors plafond 6 5 2 5

(1) La réalisation 2014 reprend la présentation du RAP 2014.

(2) LFI ou LFR le cas échéant.

CONTRIBUTION À LA RÉALISATION DES DÉPENSES D’AVENIR

PROGRAMMES D’INVESTISSEMENTS D’AVENIR DÉCIDÉS EN 2010 (PIA I)

En tant que bénéficiaire final (en milliers d’euros)

Montant cumulédes crédits reçus

au 31/12/2014 (1)

Consommationréalisée cumulée

au 31/12/2014 (1)

Prévisionde crédits reçus

au titre de 2015 (2)

Prévisionde consommation

en 2015 (2)

Prévisionde crédits à recevoirau titre de 2016 (3)

Prévisionde consommation

en 2016 (3)

5 168 5 018 0 0 0 0

(1) Somme des crédits encaissés / consommés par l’opérateur de 2010 à 2014 au titre des différents projets auxquels il participe (qu’il en soit le coordinateur ou non).Ces chiffres sont repris des RAP 2014.

(2) Prévision du montant des crédits encaissés / consommés par l’opérateur en 2015. Ces chiffres sont repris des PAP 2015.

(3) Prévision du montant des crédits encaissés / consommés par l’opérateur en 2016 (entre le 01/01/2016 et le 31/12/2016).

Page 79: PLF 2016 - EXTRAIT DU BLEU BUDGÉTAIRE DE LA MISSION : … · 2017-06-20 · Version du 06/10/2015 à 11:37:07 ... 4 PLF 2016 Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

PLF 2016 79

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

OPÉRATEURS Programme n° 172

IFREMER - Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer

Institué par le décret n° 84-428 du 5 juin 1984, l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (IFREMER)est un établissement public à caractère industriel et commercial placé sous la tutelle des ministères chargés de larecherche, de l’environnement et des pêches maritimes et des cultures marines.

Institut national de recherche en sciences marines, l'IFREMER contribue, par ses travaux et expertises, à laconnaissance des océans et de leurs ressources, à la surveillance du milieu marin et littoral et au développementdurable des activités maritimes. L'IFREMER est présent dans une vingtaine d’implantations réparties le long du littoralmétropolitain et en outre-mer. Il est structuré en 5 centres (Manche Mer du Nord, Bretagne, Atlantique, Méditerranée etPacifique) et dix-neuf stations. Le siège est situé à Issy-les-Moulineaux. Un projet de transfert du siège à Brest-Plouzané, est en cours. En outre, une réflexion portant sur la réorganisation des implantations territoriales a étéprésentée au conseil d’administration du 3 juillet 2015. La fermeture d’un nombre limité d’implantations est envisagée.

L’activité scientifique est organisée autour de 4 départements :

– ressources biologiques et environnement (RBE) : sont concernés les domaines de l’halieutique, l’aquaculture,l’écotoxicologie, la microbiologie et les biotechnologies, en y incorporant la composante ultramarine (essentiellement,mais pas uniquement, axée sur ces thématiques) ;

– ressources physiques et écosystèmes de fond de mer (REM) : les sujets concernés sont les géosciences, lesénergies marines, les ressources minérales et les écosystèmes profonds, les technologies et les moyens d’essaiassociés. Le périmètre du département REM est celui de l’Institut Carnot (EDROME) de l’IFREMER ;

– océanographie et dynamique des écosystèmes (ODE) : sont concernées la surveillance et l’observation du milieumarin de la côte au large, la dynamique multi-échelles des écosystèmes côtiers et de l’océan ;

– infrastructures marines et numériques (IMN) : intègre la réalisation des projets relatifs à la flotte et aux enginssous-marins, les grandes bases de données et équipements associés, la très grande infrastructure de rechercheARGO et l’infrastructure EMSO.

La direction scientifique est en charge de la veille, de la prospective et de la stratégie scientifique, ainsi que du pilotagede la programmation, de la coordination et de la consolidation scientifique, tant pour la recherche que pour l’appui auxpolitiques publiques.

Au niveau national, l’IFREMER est membre fondateur de l’Alliance pour l’environnement (ALLENVI). Il participe aussiaux travaux de l’Alliance ANCRE. L’institut poursuit le développement d’un partenariat académique fort avec lesuniversités et les autres opérateurs de recherche (par exemple, par la création d’UMR) : il participe à 3 LABEX dont leLABEX « L’océan dans le changement » coordonné par l’université de Bretagne occidentale et sera membre de laComue Université Bretagne Loire, en cours de constitution.

Au plan européen, l’IFREMER participe à la construction des orientations de recherche en sciences marines, en étantmoteur dans des réseaux stratégiques européens et dans deux ERANET marins (Marifish, SeasEra) et en intervenantfortement dans le développement de l’initiative de programmation conjointe « Océans et mers sains et productifs ».

Le souci d’un positionnement en appui au développement durable des activités maritimes se traduit à la fois par laparticipation de l’institut à la mise en œuvre de directives européennes telles que la directive cadre « stratégie pour lemilieu marin » et par son implication dans des projets innovants, notamment ceux issus du programmed’investissements d’avenir, à fort potentiel de valorisation (ITE France Energie Marine, ITE Greenstars, consortiumpublic – privé sur l’exploration des ressources minérales profondes dans la ZEE française).

Enfin, avec les 3 autres opérateurs de la flotte océanographique (CNRS, IPEV et IRD), l’IFREMER participe à l’unitémixte de service, chargée d’élaborer la programmation des navires de la flotte océanographique française (dont il gère4 navires hauturiers et 3 navires côtiers, ainsi que les engins sous-marins) et équipements lourds et de coordonner lapolitique d’investissement de ses membres. Il est le leader dans la préparation d’une alliance des flottes de rechercheeuropéennes à travers le projet EUROFLEETS.

Le plan stratégique de l’IFREMER, intitulé « Contribution à une stratégie européenne et française de recherche ensciences marines – horizon 2020 », a été présenté au conseil d’administration en juin 2013.

Page 80: PLF 2016 - EXTRAIT DU BLEU BUDGÉTAIRE DE LA MISSION : … · 2017-06-20 · Version du 06/10/2015 à 11:37:07 ... 4 PLF 2016 Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

80 PLF 2016

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

Programme n° 172 OPÉRATEURS

L’année 2014 a vu la signature, avec les ministères de tutelle, du nouveau contrat d’objectif et de performance 2014-2017, qui permet de fixer les attentes, les ambitions de recherche et les missions dévolues à l’IFREMER. La premièreannée d’exécution confirme la pertinence des objectifs fixés par le COP en vigueur. Globalement, l’Institut se situedans la trajectoire d’atteinte des objectifs.

FINANCEMENT DE L’ÉTAT

(en milliers d’euros)

Réalisation 2014 LFI 2015 PLF 2016

Programme intéresséou nature de la dépense

Autorisationsd’engagement

Créditsde paiement

Autorisationsd’engagement

Créditsde paiement

Autorisationsd’engagement

Créditsde paiement

172 / Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

111 111 150 636 150 636 150 407 150 407

Subventions pour charges de service public 111 111 150 636 150 636 150 407 150 407

113 / Paysages, eau et biodiversité 150 150 1 020 1 020

Transferts 150 150 1 020 1 020

187 / Recherche dans le domaine de la gestion des milieux et des ressources (supprimé en 2015)

149 384 149 384

Subventions pour charges de service public 149 384 149 384

205 / Sécurité et affaires maritimes, pêche et aquaculture

2 154 2 209 1 850 1 850 2 650 2 650

Transferts 2 154 2 209 1 850 1 850 2 650 2 650

206 / Sécurité et qualité sanitaires de l'alimentation 2 486 2 486 3 000 3 000 3 700 3 500

Subventions pour charges de service public 3 700 3 500

Transferts 2 486 2 486 3 000 3 000

Total 154 285 154 340 156 506 156 506 156 757 156 557

BUDGET INITIAL 2015 DE L’OPÉRATEUR

Compte de résultat (en milliers d’euros)

Charges Comptefinancier2014 (1)

Budget initial2015

Produits Comptefinancier2014 (1)

Budget initial2015

Personnel

dont charges de pensions civiles

109 208

1 155

109 663

0

Ressources de l’État

- subventions de l’État

- ressources fiscales

139 328

139 328

0

151 571

151 571

0 Fonctionnement 102 357 99 002

Intervention 0 0 Autres subventions 25 882 24 414

Ressources propres et autres 48 997 41 253

Total des charges 211 565 208 665 Total des produits 214 207 217 238

Résultat : bénéfice 2 642 8 573 Résultat : perte

Total : équilibre du CR 214 207 217 238 Total : équilibre du CR 214 207 217 238

(1) voté

Page 81: PLF 2016 - EXTRAIT DU BLEU BUDGÉTAIRE DE LA MISSION : … · 2017-06-20 · Version du 06/10/2015 à 11:37:07 ... 4 PLF 2016 Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

PLF 2016 81

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

OPÉRATEURS Programme n° 172

Tableau de financement abrégé (en milliers d’euros)

Emplois Comptefinancier2014 (1)

Budgetinitial2015

Ressources Comptefinancier2014 (1)

Budgetinitial2015

Insuffisance d'autofinancement Capacité d'autofinancement 7 402 11 637

Investissements 20 439 13 597 Ressources de l'État 14 653 0

Remboursement des dettes financières Autres subv. d'investissement et dotations 3 558 1 860

Autres ressources 263 100

Augmentation des dettes financières

Total des emplois 20 439 13 597 Total des ressources 25 876 13 597

Apport au fonds de roulement 5 437 Prélèvement sur le fonds de roulement

(1) voté

BUDGET PRÉVISIONNEL 2015

Le budget 2015 s’inscrit dans le cadre du nouveau contrat d’objectifs signé entre l’État et l’Ifremer en août 2014.

Le montant global des ressources disponibles s’établit à 222,263 M€ :

· 217,238 M€ au compte de résultat (produits) ;

· 5,025 M€ au tableau de financement

Le montant global des charges alloué au budget principal s’établit à 222,263 M€, égal aux ressources :

· 208,666 M€ au compte de résultat (charges) ;

· 13,597 M€ au tableau de financement (emplois).

La subvention pour charge de service public est notifiée à 145 626 833 € après déduction de la mise en réserve deprécaution.

La prévision de produits s’établit à 217,238 M€ (-11,897 M€ par rapport au budget 2014, soit -5,2%). La prévision decharges s’établit à 208,666 M€ (-20,469 M€ par rapport au budget 2014, soit -9%).

Le compte prévisionnel de résultat présente un total de produits qui s’établit à 217,238 M€ et se compose :

- de subventions et transferts (programmes 172, 113, 205 et 206) : 151,571 M€ ;

- de ressources contractuelles de fonctionnement qui se décomposent en autres subventions d’exploitation(24,414 M€), ventes et prestations de services (17,592 M€) et produits de gestion courante et produitsfinanciers (0,861 M€) ;

- de produits calculés (22,800 M€).

Les charges inscrites au compte de résultat prévisionnel s’élèvent à 208,666 M€ et se répartissent entre :

- la masse salariale (109,663 M€) ;

- les charges de fonctionnement (99,003 M€), intégrant une baisse significative de la dotation auxamortissements et aux provisions (25,565 M€, soit -39,2% par rapport au BI 2014).

Au tableau de financement, les ressources, prévues à hauteur de 13,597 M€ et les emplois, évalués au mêmemontant, n’entraînent aucune conséquence sur le fonds de roulement, contrairement à 2014, où un prélèvement defonds de roulement de 2,726 M€ a été réalisé.

Les ressources d’investissement sont principalement composées de la capacité d’autofinancement (11,637 M€)complétée par d’autres subventions d’investissement (1,860 M€) et d’autres recettes d’investissement (0,100 M€).

Les emplois, dépenses d’investissement, à 13,597 M€ (-3,873 M€), sont ciblées prioritairement sur :

- les équipements des laboratoires nécessaires à la réalisation des programmes scientifiques, pour 5,975 M€

(-35,81%) ;

Page 82: PLF 2016 - EXTRAIT DU BLEU BUDGÉTAIRE DE LA MISSION : … · 2017-06-20 · Version du 06/10/2015 à 11:37:07 ... 4 PLF 2016 Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

82 PLF 2016

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

Programme n° 172 OPÉRATEURS

- l’entretien du patrimoine de l’Institut, pour 3,349 M€ (-16,30%) ;

- les investissements indispensables au maintien en condition opérationnelle de la flotte, pour 1,670 M€

(-16,50%) ;

- les activités transverses, pour 2 M€ (+40,35%) ;

- les dépenses de soutien, pour 0,602 M€ (-18,06%).

PERSPECTIVES 2016

Le montant de la subvention pour charges de service public au titre du programme 172 est fixé à 150,407 M€ au PLF2016 avant mise en réserve. Il intègre notamment une mesure d’accompagnement à la réorganisation du siège del’IFREMER pour +0,5 M€.

Elle intègre également un ajustement au titre de l’accès aux bases documentaires scientifiques (marché ABES-ELSEVIER) pour -0,181 M€.

Le plafond d’emplois de l’IFREMER pour 2016 est inchangé à 1332 ETPT.

DÉPENSES 2015 DE L’OPÉRATEUR PAR DESTINATION

Avertissement : les dépenses 2015 présentées par destination n’incluent pas les charges non décaissables comme les amortissements et les dépréciations d’actifs.

(En milliers d’euros)

Destination Personnel Fonctionnement Intervention Investissement Total

Dépenses directions - support/administration générale 16 221 2 309 2 349 20 879

Flotte océanographique 6 140 40 480 4 772 51 392

Moyens des laboratoires 7 156 12 221 2 139 21 516

Programmes scientifiques et soutien à la science 80 146 18 127 4 337 102 610

Total 109 663 73 137 13 597 196 397

CONSOLIDATION DES EMPLOIS DE L’OPÉRATEUR

Réalisation 2014 (1) LFI 2015 (2) PLF 2016

ETP ETPT ETPT ETPT

Emplois rémunérés par l'opérateur : 1 478 1 731 1 614 1 614

- sous plafond 1 245 1 497 1 332 1 332

- hors plafond 233 234 282 282

(1) La réalisation 2014 reprend la présentation du RAP 2014.

(2) LFI ou LFR le cas échéant.

CONTRIBUTION À LA RÉALISATION DES DÉPENSES D’AVENIR

PROGRAMMES D’INVESTISSEMENTS D’AVENIR DÉCIDÉS EN 2010 (PIA I)

En tant que bénéficiaire final (en milliers d’euros)

Montant cumulédes crédits reçus

au 31/12/2014 (1)

Consommationréalisée cumulée

au 31/12/2014 (1)

Prévisionde crédits reçus

au titre de 2015 (2)

Prévisionde consommation

en 2015 (2)

Prévisionde crédits à recevoirau titre de 2016 (3)

Prévisionde consommation

en 2016 (3)

8 657 7 078 1 098 2 075 1 022 2 044

(1) Somme des crédits encaissés / consommés par l’opérateur de 2010 à 2014 au titre des différents projets auxquels il participe (qu’il en soit le coordinateur ou non).Ces chiffres sont repris des RAP 2014.

(2) Prévision du montant des crédits encaissés / consommés par l’opérateur en 2015. Ces chiffres sont repris des PAP 2015.

(3) Prévision du montant des crédits encaissés / consommés par l’opérateur en 2016 (entre le 01/01/2016 et le 31/12/2016).

Page 83: PLF 2016 - EXTRAIT DU BLEU BUDGÉTAIRE DE LA MISSION : … · 2017-06-20 · Version du 06/10/2015 à 11:37:07 ... 4 PLF 2016 Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

PLF 2016 83

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

OPÉRATEURS Programme n° 172

IHEST - Institut des Hautes Etudes pour la Science et la Technologie

L’Institut des hautes études pour la science et la technologie est un établissement public administratif, placé sous latutelle des ministères chargés de l'éducation, de l'enseignement supérieur et de la recherche et régi par le décret du 27avril 2007. L’IHEST assure une mission de formation, de diffusion de la culture scientifique dans la société etd’animation du débat public autour du progrès scientifique et technologique et de son impact sur la société.

Chaque année, l’IHEST réunit une promotion de responsables de haut niveau, issus de l’ensemble des secteursd’activité de la société, dans le cadre d’un cycle national de formation, en vue d’approfondir en commun leurconnaissance des questions liées à l’évolution des sciences, de la recherche et de l’innovation et d’étudier les relationsentre science et société.

L’IHEST s’appuie sur les travaux de ces cycles pour participer à l’animation du débat public sur les finalités de larecherche et ses enjeux et aussi favoriser les relations entre la société et la science. Il construit et diffuse une culturecollective de la science, de la recherche et de l’innovation à travers le réseau de ses auditeurs et des travaux decercles de réflexion. L’IHEST organise également des événements publics tels que « paroles de chercheurs », dessessions régionales ouvertes au public et des universités européennes d’été (du 30 juin au 3 juillet 2015 cette dernièrea porté sur : « Les sociétés à l’épreuve du changement climatique, éduquer, agir, gouverner » s’inscrivant ainsi dansles travaux préparatoires à la COP 21), la publication d’ouvrages dans le cadre de la collection « questions vives ».Afin de diversifier l’offre de formation, l’IHEST a mis en place des cycles courts de formation, ciblés et thématiques.

Le contrat d’objectif pour la période 2015-2018 est structuré en 6 axes ainsi définis :

- poursuivre l’amélioration du processus de sélection des auditeurs ;

- développer des curricula de formation ;

- créer une plateforme partenariale d’échange, d’expertises et d’analyses des conjonctures sciences sociétés ;

- développer les ressources propres de l’IHEST ;

- développer les partenariats, renforcer l’image et la visibilité internationale de l’IHEST

- faire vivre la communauté des anciens auditeurs et renforcer le sentiment d’appartenance à cette communauté.

FINANCEMENT DE L’ÉTAT

(en milliers d’euros)

Réalisation 2014 LFI 2015 PLF 2016

Programme intéresséou nature de la dépense

Autorisationsd’engagement

Créditsde paiement

Autorisationsd’engagement

Créditsde paiement

Autorisationsd’engagement

Créditsde paiement

172 / Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

1 482 1 482 1 547 1 547 1 547 1 547

Subventions pour charges de service public 1 482 1 482 1 547 1 547 1 547 1 547

Total 1 482 1 482 1 547 1 547 1 547 1 547

La subvention pour charges de service public, de 1,547 M€ avant mise en réserve, et le plafond d’emplois, de10 ETPT, sont reconduits à hauteur de la LFI 2015.

Page 84: PLF 2016 - EXTRAIT DU BLEU BUDGÉTAIRE DE LA MISSION : … · 2017-06-20 · Version du 06/10/2015 à 11:37:07 ... 4 PLF 2016 Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

84 PLF 2016

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

Programme n° 172 OPÉRATEURS

BUDGET INITIAL 2015 DE L’OPÉRATEUR

Compte de résultat (en milliers d’euros)

Charges Comptefinancier2014 (1)

Budget initial2015

Produits Comptefinancier2014 (1)

Budget initial2015

Personnel

dont charges de pensions civiles

851

118

943

119

Ressources de l’État

- subventions de l’État

- ressources fiscales

1 482

1 482

0

1 480

1 480

0 Fonctionnement 1 089 1 244

Intervention 0 0 Autres subventions 194 170

Ressources propres et autres 343 465

Total des charges 1 940 2 187 Total des produits 2 019 2 115

Résultat : bénéfice 79 Résultat : perte 72

Total : équilibre du CR 2 019 2 187 Total : équilibre du CR 2 019 2 187

(1) voté

Tableau de financement abrégé (en milliers d’euros)

Emplois Comptefinancier2014 (1)

Budgetinitial2015

Ressources Comptefinancier2014 (1)

Budgetinitial2015

Insuffisance d'autofinancement 65 Capacité d'autofinancement 103

Investissements 5 8 Ressources de l'État

Remboursement des dettes financières Autres subv. d'investissement et dotations

Autres ressources

Augmentation des dettes financières

Total des emplois 5 73 Total des ressources 103

Apport au fonds de roulement 98 Prélèvement sur le fonds de roulement 73

(1) voté

Le budget initial de l’Institut inscrit des produits à hauteur de 2,115 M€ (contre 1,925 M€ au budget initial 2014 :+ 0,19 M€) et des charges à 2,187 M€ (contre 1,920 M€ au budget initial 2014 : + 0,267 M€), conduisant à un résultatprévisionnel déficitaire de - 0,072 M€ (contre un résultat bénéficiaire de + 0,005 M€ en 2014).

Les ressources proviennent principalement de la subvention de l’État relevant de l’action 1 du programme 172(1,547 M€ en LFI 2015, stable par rapport à 2014), comptabilisée nette de réserve de précaution à hauteur de1,480 M€ en 2015), complétée par des financements de l’Union européenne (FEDER) et des partenaires institutionnels(0,170 M€ soit + 0,06 M€), des fonds pour l’Université européenne d’été et les sessions courtes régionales et / outhématiques et les droits d’inscription versés par les auditeurs et participants au cycle national de formation annuel(0,465 M€ soit + 0,132 M€).

Les dépenses de personnel, de 0,943 M€ (- 0,006 M€ par rapport à 2014), correspondent à la rémunération et auxcharges, impôts et taxes du personnel permanent et contractuel, au regard d’un plafond d’emplois reconduit à 10 ETPen LFI 2015, l’Institut rémunérant également plusieurs conseillers et intervenants extérieurs.

Les charges de fonctionnement, soit 1,244 M€ (+ 0,273 M€, + 28 %) au compte de résultat prévisionnel, recouvrent lesfrais de fonctionnement généraux (identité numérique et charte graphique, organisation et production événementielleset éditoriales, système d’information et bases de données, maintenance bureautique, fluides), la dotation auxamortissements, la réalisation de l’Université européenne d’été et l’animation des ateliers de l’IHEST, ainsi que lesfrais liés aux cycles nationaux.

Les dépenses d’investissement annuelles sont de 0,008 M€ (+ 0,003 M€ par rapport à 2014).

L’insuffisance d’autofinancement prévisionnelle, d’un montant de 0,065 M€, donnera lieu à un prélèvement sur fondsde roulement de 0,073 M€ en 2015 (abondement du fonds de roulement de 0,010 M€ en 2014).

Page 85: PLF 2016 - EXTRAIT DU BLEU BUDGÉTAIRE DE LA MISSION : … · 2017-06-20 · Version du 06/10/2015 à 11:37:07 ... 4 PLF 2016 Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

PLF 2016 85

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

OPÉRATEURS Programme n° 172

DÉPENSES 2015 DE L’OPÉRATEUR PAR DESTINATION

Avertissement : les dépenses 2015 présentées par destination n’incluent pas les charges non décaissables comme les amortissements et les dépréciations d’actifs.

(En milliers d’euros)

Destination Personnel Fonctionnement Intervention Investissement Total

Administration générale 330 417 8 755

Sessions des cycles nationaux 613 820 1 433

Total 943 1 237 8 2 188

CONSOLIDATION DES EMPLOIS DE L’OPÉRATEUR

Réalisation 2014 (1) LFI 2015 (2) PLF 2016

ETP ETPT ETPT ETPT

Emplois rémunérés par l'opérateur : 10 10 10 10

- sous plafond 10 10 10 10

(1) La réalisation 2014 reprend la présentation du RAP 2014.

(2) LFI ou LFR le cas échéant.

INED - Institut national d'études démographiques

Régi par le décret n° 86-382 du 12 mars 1986, l’Institut national d’études démographiques (INED) est un établissementpublic à caractère scientifique et technologique placé sous la tutelle des ministères chargés de la recherche et desaffaires sociales. Ce décret a été modifié par le décret n°2015-1005 du 18 août 2015.

L’INED a pour principale mission la recherche ayant pour objet l'étude des populations sous tous leurs aspects,notamment l’étude de la conjoncture démographique nationale et internationale et de ses évolutions, dans uneapproche multidisciplinaire croisant l’étude des phénomènes démographiques proprement dits (nuptialité, fécondité,mortalité, migrations) et la démographie appliquée à la vie sociale, l'économie, la santé publique, la géographiehumaine, l'histoire. Dans le cadre de sa mission de recherche scientifique, l’Institut a pour responsabilité d’assurer lacollecte et la diffusion de l’information, tant française qu’internationale, relevant de son champ d’activité ainsi qued’apporter son concours à la formation à la recherche et par la recherche dans les domaines de sa compétence.

Les activités scientifiques de l’INED s’organisent autour de 10 unités thématiques de recherches, trois pôlesméthodologiques (approche biographique et multiniveaux, suds, vieillesses et vieillissements) et cinq services d’appuià la recherche (enquêtes, méthodes statistiques, informatique, bibliothèque et documentation et éditions). Lesorientations scientifiques se concrétisent par des projets de recherche collectifs (les projets phares, au nombre d’unetrentaine, bénéficiant de l’essentiel des moyens humains et financiers de l’institut et associant un ou plusieurspartenaires extérieurs, français ou étrangers) auxquels s'adjoignent les projets personnels des chercheurs (dits projetssimples, soit des recherches émergentes ou expérimentales encore non affiliées à des projets phares ou des projetsponctuels correspondant à des contrats de courte durée).

Son rôle prééminent dans les enquêtes auprès des ménages comme instrument de connaissance sociologique etdémographique a conduit l’INED à se doter d'un service spécialisé, le service des enquêtes, qui pilote les opérationsde collectes de données requises par les projets des chercheurs de l'INED et, de plus en plus, en partenariat avecd'autres institutions (INSEE, INSERM, INVS...). Ces activités d'enquête conduisent également à des travaux devalorisation méthodologique et scientifique.

Page 86: PLF 2016 - EXTRAIT DU BLEU BUDGÉTAIRE DE LA MISSION : … · 2017-06-20 · Version du 06/10/2015 à 11:37:07 ... 4 PLF 2016 Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

86 PLF 2016

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

Programme n° 172 OPÉRATEURS

Entretenant une relation privilégiée avec les organismes nationaux et internationaux de statistique, certaines de cesrelations étant formalisées par des accords-cadres ou des conventions, l’INED participe à plus de 150 projets ouréseaux de recherche à travers le monde, en partenariat avec des centres de recherche, des universités, desorganisations intergouvernementales, des associations. Il participe ainsi chaque année aux travaux des Nations-Unieset de ses agences ainsi qu’à ceux de l’Organisation mondiale de la santé.

Le développement de ses partenariats, européens et internationaux, se concrétise par l’intégration plus importante dunombre d’experts étrangers au sein de ses instances (conseil scientifique, commission d’évaluation) et un recrutementplus international de ses chercheurs. Le réseau d’accueil doctoral qui s’est mis en place dans le cadre du labex IPOPS« Individus, populations, sociétés » est aussi une marque de l’internationalisation et de cette politique d’ouverture del’INED.

Par ailleurs, dans le cadre de la mise en place des communautés d’université et établissement (COMUE) instituées parla loi du 22 juillet 2013 relative à l’enseignement supérieur et à la recherche, l’INED est membre des communautésd’universités et établissements « Université Sorbonne Paris Cité » et « HeSam université ».

FINANCEMENT DE L’ÉTAT

(en milliers d’euros)

Réalisation 2014 LFI 2015 PLF 2016

Programme intéresséou nature de la dépense

Autorisationsd’engagement

Créditsde paiement

Autorisationsd’engagement

Créditsde paiement

Autorisationsd’engagement

Créditsde paiement

172 / Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

16 720 16 720 16 826 16 826 16 826 16 826

Subventions pour charges de service public 16 720 16 720 16 826 16 826 16 826 16 826

Total 16 720 16 720 16 826 16 826 16 826 16 826

BUDGET INITIAL 2015 DE L’EPST

(en milliers d’euros)

Dépenses Compte financier2014 (1)

Budget initial2015

Personnel 15 247 15 881

dont charges de pensions civiles 3 796 4 031

- activités conduites par les unités de recherche 10 021 10 558

- actions communes 2 190 2 231

- fonctions support 3 036 3 092

Fonctionnement et investissement non programmé 5 108 5 419

- activités conduites par les unités de recherche 2 485 3 126

- actions communes 1 009 875

- fonctions support 1 614 1 418

Investissement programmé et autres opérations en capital 0 0

- actions communes 0 0

- fonctions support 0 0

Hors agrégats 0 0

Total des dépenses 20 355 21 300

(1) voté

Page 87: PLF 2016 - EXTRAIT DU BLEU BUDGÉTAIRE DE LA MISSION : … · 2017-06-20 · Version du 06/10/2015 à 11:37:07 ... 4 PLF 2016 Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

PLF 2016 87

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

OPÉRATEURS Programme n° 172

(en milliers d’euros)

Recettes Compte financier2014 (1)

Budget inital2015

Subventions pour charges de service public des ministères de tutelles 16 720 16 516

Contrats et soutiens finalisés à l'activité de recherche 4 144 4 498

Produits valorisés de l'activité de recherche et prestations de services 124 90

Autres subventions et produits 100 196

Total des recettes 21 088 21 300

(1) voté

Charges calculées 1 586 900

Produits calculés 21 0

Réalisation de l'équilibre (Augmentation / diminution du fonds de roulement)

800 0

BUDGET INITIAL 2015

Le budget 2015 traduit la volonté de l’INED de « poursuivre une politique de ressources humaines privilégiant l’emploipérenne et l’emploi scientifique », tout en poursuivant les efforts de rationalisation des dépenses de fonctionnementinitiée en 2011.

Pour 2015, l’Institut maintient les moyens de fonctionnement des unités de recherches ainsi que la poursuite dusoutien aux grandes enquêtes portées par l’INED telles que « EPIC » (Etude des parcours individuels et conjugaux),« Virage » (Violence et rapports de genre), « Elfe » (Enquête Longitudinale Française depuis l’Enfance).

Le budget net de mise en réserve s’élève à 21,300 M€ (+0,507 M€ par rapport au budget 2014, soit +2,4% à périmètreconstant) s’appuyant sur une subvention du MESR de 16,481 M€ (nette de mise en réserve et hors subvention post-doctorant), soit -0,109 M€ (-0,7%).

La SCSP récurrente représente 77,4 % des financements (rappel : 79,8% au budget 2014 retraité). Après le vote dupremier budget rectificatif, la mise en réserve s’élève à 0,261 M€.

Lors de la première modification budgétaire, le montant de la SCSP est ajusté en tenant compte d’une mise enréserve à taux réduit et est ainsi porté à 16,611M€ (+0,130 M€, +0,8%).

La dotation relevant du programme 172 et correspondant à la répartition du dispositif post-doctoral ministériel s’établità un contrat de 12 mois « post-docs » et 0,035 M€, soit la reconduction de la dotation 2014.

Par rapport au budget 2014, les ressources propres sont en hausse et représentent 4,784 M€ (+0,616 M€, soit+14,8%)

Elles sont issues :

• des contrats et soutiens finalisés à la recherche (catégorie « R2 ») : 4,498 M€ ;

• des produits de l’activité de recherche et prestations de services (catégorie « R3 ») : 0,090 M€ ;

• des autres subventions et produits (catégorie « R4 ») : 0,196 M€.

Elles recouvrent principalement :

• le versement des conventions « Elfe »,1,866 M€, dont 1,769 M€ au titre de l’équipement d’excellence

«RE-CO-NAI » (Recherche sur les COhortes d'enfants suivis depuis la NAIssance) ;

• les ressources provenant du Labex « IPOPs » (Individus, POPulations, sociétés), projet mené en partenariatavec le Campus Condorcet, les Universités Paris I, Paris Descartes, Bordeaux IV et Strasbourg : 0,896 M€ ;

• le reversement attendu de l’Institut d’études politiques (IEP) pour l’équipement d’excellence « DIME-SHS »(Données infrastructures et méthodes d’enquête en SHS), projet coordonné par Sciences Po, en partenariat avec leGENES, l'INED, l'Université Paris V, Telecom-ParisTech, EDF R&D et le GIS Quetelet) : 0,090 M€ ;

Page 88: PLF 2016 - EXTRAIT DU BLEU BUDGÉTAIRE DE LA MISSION : … · 2017-06-20 · Version du 06/10/2015 à 11:37:07 ... 4 PLF 2016 Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

88 PLF 2016

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

Programme n° 172 OPÉRATEURS

• les ressources sur contrats et conventions de recherche, dont les projets « Virage », 0,644 M€, « EPIC »,0,160 M€, et «Elap » (Etude Longitudinale sur l’Autonomisation des jeunes après un Placement), 0,145 M€ ;

• diverses autres recettes : redevances, ventes, produits financiers, mécénat.

La masse salariale totale s’élève à 15,881 M€ (+0,697 M€, soit +4,6%) et représente 74,6% des crédits ouverts aubudget initial.

Elle est répartie comme suit :

• 10,558 M€ en agrégat A (9,911 M€ en 2014) ;

• 2,231 M€ en agrégat B (2,174 M€ en 2014) ;

• 3,092 M€ en agrégat C (3,099 M€ en 2014).

Elle se décompose de la manière suivante :

• 13,875 M€ (13,434 M€ en 2014) de masse salariale limitative, pour 197,8 ETPT (titulaires et non titulaires) ;

• 2,006 M€ (1,750 M€ en 2014) de masse salariale indicative, pour 45,7 ETPT financés intégralement surressources propres.

Le plafond d’emplois de l’établissement est reconduit à 208 ETP au projet annuel de performance 2015.

La campagne de recrutement par concours externes prévoit 3 chercheurs (1 DR 2 et 2 CR 2).

Sur l’agrégat A, l’augmentation des crédits de personnel financés sur la SCSP (+ 0,411 M€, soit +5,1 %) est largementle fait d’une politique dynamique des recrutements. En effet, la pérennisation de l’emploi entamée depuis 2013 aboutitcette année à une augmentation substantielle de la masse salariale et de l’emploi des titulaires.

L’exploitation et la préparation des enquêtes nécessitant le recrutement sur projets de non titulaires, la masse salarialeindicative évolue en conséquence (+0,256 M€, soit +14,6%).

Les dépenses globalisées de fonctionnement et d’investissement non programmées atteignent 5,419 M€ (-0,190 M€,

soit -3,4%), l’établissement poursuivant les efforts de réduction des dépenses de fonctionnement initiée en 2011.

Les crédits se répartissent ainsi que suit :

• 3,126 M€ en agrégat A (2,933 M€ en 2014) ;

• 0,875 M€ en agrégat B (1,151 M€ en 2014) ;

• 1,418 M€ en agrégat C (1,525 M€ en 2014) dont 0,065 M€ en Investissement (0,040 M€ en 2014).

Les dépenses d’investissement diminuent en 2015 (-0,040 M€, soit -38,1%) en raison de l’achèvement et de larénovation du site internet mais aussi par le report des travaux de modernisation du système d’information.

PERSPECTIVES 2016

La subvention pour charges de service public de l’INED inscrite au PLF 2016 sur le programme 172 est reconduite à16,826 M€.

Le plafond d’emplois proposé au PLF 2016 est fixé à 208 ETPT.

Page 89: PLF 2016 - EXTRAIT DU BLEU BUDGÉTAIRE DE LA MISSION : … · 2017-06-20 · Version du 06/10/2015 à 11:37:07 ... 4 PLF 2016 Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

PLF 2016 89

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

OPÉRATEURS Programme n° 172

DÉPENSES 2015 DE L’OPÉRATEUR PAR DESTINATION

Avertissement : les dépenses 2015 présentées par destination n’incluent pas les charges non décaissables comme les amortissements et les dépréciations d’actifs.

(En milliers d’euros)

Destination Personnel Fonctionnement Intervention Investissement Total

Agrégat 1 : activité conduite par les unités de recherche 10 558 3 126 13 684

Agrégat 2 : actions communes 2 231 875 3 106

Agrégat 3 : fonctions support 3 092 1 418 4 510

Hors agrégat 0 0 0 0 0

Total 15 881 5 419 0 0 21 300

CONSOLIDATION DES EMPLOIS DE L’OPÉRATEUR

Réalisation 2014 (1) LFI 2015 (2) PLF 2016

ETP ETPT ETPT ETPT

Emplois rémunérés par l'opérateur : 238 227 252 252

- sous plafond 192 186 208 208

- hors plafond 46 41 44 44

Autres emplois en fonction dans l’opérateur : 5 7 7

- rémunérés par d'autres collectivités ou organismes 5 7 7

(1) La réalisation 2014 reprend la présentation du RAP 2014.

(2) LFI ou LFR le cas échéant.

CONTRIBUTION À LA RÉALISATION DES DÉPENSES D’AVENIR

PROGRAMMES D’INVESTISSEMENTS D’AVENIR DÉCIDÉS EN 2010 (PIA I)

En tant que bénéficiaire final (en milliers d’euros)

Montant cumulédes crédits reçus

au 31/12/2014 (1)

Consommationréalisée cumulée

au 31/12/2014 (1)

Prévisionde crédits reçus

au titre de 2015 (2)

Prévisionde consommation

en 2015 (2)

Prévisionde crédits à recevoirau titre de 2016 (3)

Prévisionde consommation

en 2016 (3)

5 359 2 658 2 240 3 253 1 742 3 181

(1) Somme des crédits encaissés / consommés par l’opérateur de 2010 à 2014 au titre des différents projets auxquels il participe (qu’il en soit le coordinateur ou non).Ces chiffres sont repris des RAP 2014.

(2) Prévision du montant des crédits encaissés / consommés par l’opérateur en 2015. Ces chiffres sont repris des PAP 2015.

(3) Prévision du montant des crédits encaissés / consommés par l’opérateur en 2016 (entre le 01/01/2016 et le 31/12/2016).

INRA - Institut national de la recherche agronomique

L’INRA est un établissement public à caractère scientifique et technologique placé sous la tutelle des ministèreschargés de la recherche et de l’agriculture. Ses missions ont été définies par le décret n° 84-1120 du 14 décembre1984 à partir d’un périmètre « agriculture, alimentation, environnement ». L’INRA produit des connaissancesscientifiques dans des disciplines qui s’articulent autour des sciences de la vie, des sciences de l’aliment, des scienceséconomiques et sociales, des mathématiques et des sciences de l’environnement.

Premier opérateur européen de recherche agronomique, l’INRA se caractérise par un solide ancrage territorial,favorisant les transferts vers le monde économique et le développement territorial. Avec 74 % de ses effectifs

Page 90: PLF 2016 - EXTRAIT DU BLEU BUDGÉTAIRE DE LA MISSION : … · 2017-06-20 · Version du 06/10/2015 à 11:37:07 ... 4 PLF 2016 Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

90 PLF 2016

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

Programme n° 172 OPÉRATEURS

implantés en province sur plus de 100 sites, rattachés à 17 centres de recherche, l'Institut est présent dans la quasi-totalité des régions françaises, y compris en Outre-mer. Organisées en 8 méta-programmes, qui constituent le cadrede programmation interne de l’établissement, mais également en 13 départements scientifiques et 247 unités derecherche, les équipes de l’INRA sont impliquées dans des projets de recherche sur des enjeux européens ouinternationaux tels que les maladies émergentes dans les pays méditerranéens, la sécurité alimentaire ou l’adaptationde l’agriculture aux changements climatiques. Par l’intermédiaire de ses deux filiales, INRA Transfert et Agri-Obtentions, l’INRA gère un portefeuille de 195 licences sur brevets, 136 licences sur savoir-faire, 88 licences surlogiciels et 1058 licences de variétés nouvelles.

Le consortium de coopération scientifique pour l’agriculture, l’alimentation, la santé animale et l’environnement(Agreenium) créé par le décret n° 2009-522 du 7 mai 2009 et réunissant le CIRAD, l’INRA, Montpellier Sup Agro,l’École nationale vétérinaire de Toulouse, Agro-Campus Ouest et Agro-ParisTech, a pour mission de renforcer lescapacités d’action de la recherche et de la formation agronomique française au niveau international. Ce consortium, austatut d’établissement public de coopération scientifique, a adopté en 2011 un plan de travail à 5 ans centré sur laconstitution d’un collège doctoral international de la recherche agronomique française et le déploiement d’une politiqueactive de coopération avec les pays du bassin méditerranéen. Il a été remplacé par l’Institut agronomique, vétérinaireet forestier de France (IAVFF) le 31 mars 2015, ce nouvel institut, dont l’INRA est également membre fondateur,poursuivant l’ambition d’Agreenium.

L’INRA a également signé en mai 2009 la convention de création de l’Alliance pour les sciences de la vie et de la santé(AVIESAN). Il est en outre membre fondateur de l’Alliance pour l’environnement (ALLENVI). Celle-ci a commencé àdéployer ses activités en 2011, principalement en produisant des recommandations sur la programmation de l’ANR etdes investissements d’avenir dans son domaine et en portant un projet de consortium national de valorisationthématique pour accélérer le transfert d’innovation dans ses domaines d’activité.

Dans le cadre de la mise en place des communautés d’universités et établissements (COMUE) instituées par la loi du22 juillet 2013 relative à l’enseignement supérieur et à la recherche, l’INRA est membre fondateur de la COMUE« Université Paris Saclay » et partenaire actif des COMUE constituées sur les territoires où l’institut est implanté.

L’INRA est porteur ou gestionnaire de 23 projets « Investissements d’Avenir » : 2 en bioinformatique (Mihmes etPherotaxis) ; 10 en biotechnologies et bioressources (Aker, aMaizing, BFF, BreedWheat, Genius, PeaMust, ProBio3,‐Rapsodyn, Sunrise, Synthacs) ; 2 démonstrateurs préindustriels : MGP, TWB ; 3 instituts Carnot (3BCar, ICSA etQualiment®) ; 3 infrastructures nationales en biologie – santé (CRB Animal, MétaboHub et Phénome) ; 1 EquipEx(Xyloforest) ; 2 LabEx (Arbre et Tulip). L’institut est simultanément impliqué dans 55 projet du PIA et partenaire dedeux IdEx (ParisSaclay et UNITIToulouse), soit au total 80 projets pour lesquels l’INRA est porteur ou partie‐ ‐prenante.

Enfin, la stratégie de l’établissement est décrite dans son contrat d’objectifs et de performance pour la période 2012-2016 et au sein de son plan stratégique « INRA 2010/2020 : une science pour l’impact ».

FINANCEMENT DE L’ÉTAT

(en milliers d’euros)

Réalisation 2014 LFI 2015 PLF 2016

Programme intéresséou nature de la dépense

Autorisationsd’engagement

Créditsde paiement

Autorisationsd’engagement

Créditsde paiement

Autorisationsd’engagement

Créditsde paiement

172 / Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

419 419 668 510 668 510 675 231 675 231

Subventions pour charges de service public 419 419 668 510 668 510 675 231 675 231

142 / Enseignement supérieur et recherche agricoles

1 613 1 613 1 569 1 569 1 263 1 263

Subventions pour charges de service public 1 613 1 613 1 569 1 569 1 263 1 263

187 / Recherche dans le domaine de la gestion des milieux et des ressources (supprimé en 2015)

668 275 668 275

Subventions pour charges de service public 668 275 668 275

Total 670 307 670 307 670 079 670 079 676 494 676 494

Page 91: PLF 2016 - EXTRAIT DU BLEU BUDGÉTAIRE DE LA MISSION : … · 2017-06-20 · Version du 06/10/2015 à 11:37:07 ... 4 PLF 2016 Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

PLF 2016 91

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

OPÉRATEURS Programme n° 172

BUDGET INITIAL 2015 DE L’EPST

(en milliers d’euros)

Dépenses Compte financier2014 (1)

Budget initial2015

Personnel 626 664 626 628

dont charges de pensions civiles 188 524 188 797

- activités conduites par les unités de recherche 532 090 534 967

- actions communes 20 522 20 363

- fonctions support 74 052 71 298

Fonctionnement et investissement non programmé 214 285 218 271

- activités conduites par les unités de recherche 150 495 158 221

- actions communes 17 557 16 580

- fonctions support 46 233 43 470

Investissement programmé et autres opérations en capital 39 760 31 411

- actions communes

- fonctions support 39 760 31 411

Hors agrégats

Total des dépenses 880 709 876 310

(1) voté

(en milliers d’euros)

Recettes Compte financier2014 (1)

Budget inital2015

Subventions pour charges de service public des ministères de tutelles 670 338 670 079

Contrats et soutiens finalisés à l'activité de recherche 150 164 155 148

Produits valorisés de l'activité de recherche et prestations de services 42 007 39 999

Autres subventions et produits 15 103 11 084

Total des recettes 877 612 876 310

(1) voté

Charges calculées 91 763 43 500

Produits calculés 91 766 20 000

Réalisation de l'équilibre (Augmentation / diminution du fonds de roulement)

BUDGET PREVISIONNEL 2015

Le projet de budget initial pour 2015 s’inscrit dans la continuité des priorités énoncées dans le contrat d’objectifs signéavec l’État pour la période 2012-2016. Une comparaison par nature de crédits permet de mesurer les évolutionssignificatives avec le budget 2014 :

- la politique de maîtrise pluriannuelle de la masse salariale est poursuivie en 2015, dans la continuité desefforts engagés depuis 2011 ;

- la diminution des moyens des unités est liée la réduction du soutien sur subvention et de l’apport sur lesressources propres dont les contrats de recherche ;

- les investissements programmés sont en baisse.

Le projet de budget initial (hors produits et charges calculés) est présenté à l’équilibre pour un montant de 876,310 M€,en diminution par rapport à 2014 (-5,054 M€ soit -0,6 %). Cette diminution est répartie entre les différentes agrégats :-2,875 M€ pour l’agrégat 1 (activités des UR et UE), -1,371 M€ pour l’agrégat 2 (actions communes), -0,808 M€ pourl’agrégat 3 (fonctions support).

Page 92: PLF 2016 - EXTRAIT DU BLEU BUDGÉTAIRE DE LA MISSION : … · 2017-06-20 · Version du 06/10/2015 à 11:37:07 ... 4 PLF 2016 Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

92 PLF 2016

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

Programme n° 172 OPÉRATEURS

I- Subventions pour Charge de Service Public du MENESR et du MAAF

Le projet de BI est construit sur la base d’un montant de 668,51 M€ de subvention MENESR. Le montant de la réservede précaution pris en compte par l’Institut dans le calcul de ce montant s’élève à 7,05 M€. Le montant de 668,51 M€intègre dans son calcul un débasage de 806 K€ au titre du marché national documentaire Elsevier.

La subvention du MAAF est prévue au BI 2015 pour un montant de 1,569 M€, en baisse de 0,04 M€ (-2,7 %).

II- Ressources propres

Par rapport au budget 2014, les ressources propres s’établissent à 206,230 M€ (-7,644 M€, -3,6%) ; elles sont issues :

- des contrats et soutiens finalisés à l’activité de recherche (R2) : 155,148 M€ (-5,184 M€), ladiminution portant principalement sur les ressources contractuelles en provenance des collectivitéslocales et de l’ANR ;

- des produits de l’activité de recherche et prestations de services (R3) : 39,999 M€ (-3,13 M€), ladiminution s’observant sur la prévision de redevances pour brevets et licences alors que les prévisionsde prestations de services et de ventes de produits sont en augmentation ;

- des autres subventions et produits (R4) : 11,083 M€ (+0,67 M€).

III- Crédits ouverts pour les dépenses de masse salariale

La masse salariale totale, à 626,629 M€, est en hausse par rapport au budget 2014 (+6,690 M€, +1,1 %). Si la massesalariale limitative (financée par subvention de l’État) reste quasi stable, à 576,629 M€ (+0,1 M€, +0,0 %), la massesalariale indicative progresse pour atteindre 50 M€, contre 43,413 M€ en 2014 (+6,587 M€, +15,2 %).

La masse salariale totale représente 71,5 % des crédits ouverts au budget (contre 70,3 % au BI 2014). La cible deconsommation d’emploi de l’établissement s’établit à 9 792,4 ETPT, en baisse par rapport à 2014 (-88,8 ETPT) :

- 8 603,7 ETPT (7 918,7 titulaires et 685 non titulaires) sous plafond d’emplois, masse salarialelimitative ;

- 1 188,7 ETPT hors plafond d’emploi, masse salariale indicative (personnels non titulaires financésintégralement sur ressources propres).

En 2015, le plafond d’emplois fait l’objet d’un ajustement sous l’effet du transfert de quatre ETPT (-4 ETPT), l’un versl’ANR, les trois autres vers l’Académie des technologies. Il est ainsi ramené à 10 000 emplois (ETPT) en loi definances pour 2015.

La construction du budget 2015 s’inscrit dans la continuité de la politique de maîtrise des dépenses de masse salariale.

Dans un contexte prévisionnel de 203 départs à la retraite en 2015, la campagne de recrutement sur concours prévoit129 concours externes (44 chercheurs et 85 ingénieurs et techniciens, IT).

IV- Crédits ouverts pour les dépenses de fonctionnement et d’investissement

Les autres natures de dépenses sont également affichées en diminution : dotations annuelles de fonctionnement etd’investissement non programmé, à 218,271 M€ (-10,274 M€, -4,50 %) ainsi que les opérations d’investissementprogrammées, à 31,411 M€ en CP (-1,470 M€, -4,7 %).

Sur l’agrégat 1 (activités des UR et des UE), les moyens globaux des activités de recherche sont affichés à158,221 M€ (-8,737 M€, -5,2 %).

L’agrégat 2 (actions communes), doté de 16,580 M€ (-0,943 M€, -5,4 %) affiche une diminution de créditsprincipalement sur la ligne de destination « Information scientifique et technique » (-0,806 M€ au titre de la contributionde l’Institut aux revues de la Freedom Collection (ELSEVIER)).

Page 93: PLF 2016 - EXTRAIT DU BLEU BUDGÉTAIRE DE LA MISSION : … · 2017-06-20 · Version du 06/10/2015 à 11:37:07 ... 4 PLF 2016 Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

PLF 2016 93

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

OPÉRATEURS Programme n° 172

Enfin, la diminution des crédits dédiés à l’agrégat 3 (fonctions support), à 43,470 M€ (-0,594 M€, -1,3 %), s’expliqueessentiellement par la baisse observée sur la ligne « Moyens informatiques communs », à 4,205 M€ (-0,400 M€).

Les opérations d’investissement programmé (OIP) recouvrent les opérations immobilières et les moyens informatiquescommuns.

En CP, les crédits sont ouverts à hauteur de 31,411 M€ (-1,470 M€, -4,5 %) :

- 25,769 M€ (-0,895 M€, -3,36 %) sur les opérations immobilières, provenant de la SCSP, pour4,000 M€, et de ressources essentiellement contractuelles des partenaires, pour 21,769 M€ ;

- 5,642 M€ (-0,575 M€, -9,2 %) sur les moyens informatiques communs.

Les moyens programmés concernent uniquement des opérations en cours:

- les opérations CPER qui doivent s’achever en 2015, auxquelles il faut associer l’opérationstructurante de Clermont du dispositif « Phase » (Département de physiologie animale et systèmesd’élevage) ainsi que l’opération de Poligny (Dijon) ;

- les autres opérations, relevant de travaux d’entretien immobilier, et de réhabilitation des sites.

PERSPECTIVES 2016

Le montant de la subvention pour charges de service public au titre du programme 172 est fixé à 675,231 M€ au PLF2016 avant mise en réserve. Il intègre l’ajustement au titre de l’accès aux bases documentaires scientifiques (marchéABES-ELSEVIER) pour 0,806 M€.

Le plafond d’emplois proposé au PLF 2016 est de 9 999 EPT (-1 ETPT transféré au profit du programme 156 – gestionfiscale et financière de l’État et du secteur public local – dans le cadre de la réforme de la gestion des retraites).

DÉPENSES 2015 DE L’OPÉRATEUR PAR DESTINATION

Avertissement : les dépenses 2015 présentées par destination n’incluent pas les charges non décaissables comme les amortissements et les dépréciations d’actifs.

(En milliers d’euros)

Destination Personnel Fonctionnement Intervention Investissement Total

Agrégat 1 : activités conduites par les unités de recherche 534 967 158 221 0 0 693 188

Agrégat 2 : actions communes 20 363 16 580 0 0 36 943

Agrégat 3 : fonctions support 71 298 43 470 0 31 411 146 179

Hors agrégats 0 0 0 0 0

Total 626 628 218 271 0 31 411 876 310

CONSOLIDATION DES EMPLOIS DE L’OPÉRATEUR

Réalisation 2014 (1) LFI 2015 (2) PLF 2016

ETP ETPT ETPT ETPT

Emplois rémunérés par l'opérateur : 9 859 9 870 10 898 11 188

- sous plafond 8 707 8 695 10 000 9 999

- hors plafond 1 152 1 175 898 1 189

Autres emplois en fonction dans l’opérateur : 16 18 18

- rémunérés par d'autres collectivités ou organismes 16 18 18

(1) La réalisation 2014 reprend la présentation du RAP 2014.

(2) LFI ou LFR le cas échéant.

Page 94: PLF 2016 - EXTRAIT DU BLEU BUDGÉTAIRE DE LA MISSION : … · 2017-06-20 · Version du 06/10/2015 à 11:37:07 ... 4 PLF 2016 Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

94 PLF 2016

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

Programme n° 172 OPÉRATEURS

CONTRIBUTION À LA RÉALISATION DES DÉPENSES D’AVENIR

PROGRAMMES D’INVESTISSEMENTS D’AVENIR DÉCIDÉS EN 2010 (PIA I)

En tant que bénéficiaire final (en milliers d’euros)

Montant cumulédes crédits reçus

au 31/12/2014 (1)

Consommationréalisée cumulée

au 31/12/2014 (1)

Prévisionde crédits reçus

au titre de 2015 (2)

Prévisionde consommation

en 2015 (2)

Prévisionde crédits à recevoirau titre de 2016 (3)

Prévisionde consommation

en 2016 (3)

88 774 48 450 19 297 25 000 14 985 22 000

(1) Somme des crédits encaissés / consommés par l’opérateur de 2010 à 2014 au titre des différents projets auxquels il participe (qu’il en soit le coordinateur ou non).Ces chiffres sont repris des RAP 2014.

(2) Prévision du montant des crédits encaissés / consommés par l’opérateur en 2015. Ces chiffres sont repris des PAP 2015.

(3) Prévision du montant des crédits encaissés / consommés par l’opérateur en 2016 (entre le 01/01/2016 et le 31/12/2016).

INRIA - Institut national de recherche en informatique et en automatique

Régi par le décret n° 85-831 du 2 août 1985, l’Institut national de recherche en informatique et en automatique (INRIA)est un établissement public à caractère scientifique et technologique placé sous la tutelle des ministères chargés de larecherche et de l’industrie.

L’institut a pour mission d'entreprendre des recherches fondamentales et appliquées, de réaliser des systèmesexpérimentaux, d'organiser des échanges scientifiques internationaux, d'assurer le transfert et la diffusion desconnaissances et du savoir-faire, de contribuer à la valorisation des résultats des recherches, de prendre part,notamment par la formation, à des programmes de coopération pour le développement, d'effectuer des expertisesscientifiques et de contribuer à la normalisation. Parmi les 173 équipes-projets fin 2014 au sein des huit centres derecherche INRIA (Paris-Rocquencourt, Rennes, Sophia Antipolis, Grenoble, Nancy, Bordeaux, Lille et Saclay), près de80 % sont communes avec différents partenaires académiques (universités et écoles, CNRS et autres organismes).

La politique scientifique de l’institut est déclinée à moyen terme dans le plan stratégique 2013-2017. Les principalesorientations de l’institut pour les années à venir sont de :

- développer une science en interaction avec les grands défis pluridisciplinaires et sociétaux ;

- mettre l’accent sur le transfert et la création de start-up ;

- participer à Horizon 2020 et faire rayonner Inria à l’international ;

- développer des coopérations privilégiées au plan territorial ;

- dégager en interne des moyens pour les activités de recherche et de transfert ;

- conduire une politique de ressources humaines ambitieuse.

Partenaire du monde industriel, l’institut favorise le transfert et la création d'entreprises notamment par sa filiale Inria-Translation : environ 110 entreprises ont été créées dont 24 starts-up depuis 2010.

INRIA joue un rôle de premier plan dans l’animation de l’alliance des sciences et technologies du numérique(Allistene), qui regroupe aussi la CDEFI (Conférence des directeurs d’écoles et formations d’ingénieurs), le CEA, leCNRS, la conférence des présidents d’université (CPU) et l’Institut Mines Télécom et vient consolider la structurationdu paysage dans le domaine. Par ailleurs, la création d’un institut des sciences informatiques et de leurs interactions(INS2I) au sein du CNRS a permis de poser les conditions nécessaires à une meilleure coordination en matière desciences informatiques au niveau national, qui s’est traduit par la signature d’un accord-cadre entre les deuxorganismes.

L’INRIA est également impliqué dans la mise en place des communautés d’université et établissement (COMUE)instituées par la loi du 22 juillet 2013 relative à l’enseignement supérieur et à la recherche, puisqu’il participe à lacréation de quatre communautés d’universités et établissements parisiennes « Université Paris Saclay », « UniversitéParis Science et Lettre », « Université Sorbonne Paris Cité » et « Sorbonne Université ». Il est également membre desCOMUE Lille Nord de France, Université Grenoble Alpes et Université Côte d’Azur ; il participe à la création de laCOMUE Université Bretagne Loire.

Page 95: PLF 2016 - EXTRAIT DU BLEU BUDGÉTAIRE DE LA MISSION : … · 2017-06-20 · Version du 06/10/2015 à 11:37:07 ... 4 PLF 2016 Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

PLF 2016 95

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

OPÉRATEURS Programme n° 172

FINANCEMENT DE L’ÉTAT

(en milliers d’euros)

Réalisation 2014 LFI 2015 PLF 2016

Programme intéresséou nature de la dépense

Autorisationsd’engagement

Créditsde paiement

Autorisationsd’engagement

Créditsde paiement

Autorisationsd’engagement

Créditsde paiement

172 / Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

168 275 168 275 169 615 169 615 170 184 170 184

Subventions pour charges de service public 168 275 168 275 169 615 169 615 170 184 170 184

Total 168 275 168 275 169 615 169 615 170 184 170 184

BUDGET INITIAL 2015 DE L’EPST

(en milliers d’euros)

Dépenses Compte financier2014 (1)

Budget initial2015

Personnel 167 828 167 989

dont charges de pensions civiles

- activités conduites par les unités de recherche 116 931 116 757

- actions communes 10 955 11 509

- fonctions support 39 942 39 723

Fonctionnement et investissement non programmé 49 365 49 651

- activités conduites par les unités de recherche 19 120 18 888

- actions communes 10 555 11 547

- fonctions support 19 690 19 216

Investissement programmé et autres opérations en capital 14 392 11 924

- actions communes 3 522 1 651

- fonctions support 10 870 10 273

Hors agrégats 0 0

Total des dépenses 231 585 229 564

(1) voté

(en milliers d’euros)

Recettes Compte financier2014 (1)

Budget inital2015

Subventions pour charges de service public des ministères de tutelles 168 275 168 454

Contrats et soutiens finalisés à l'activité de recherche 50 220 51 695

Produits valorisés de l'activité de recherche et prestations de services 3 465 3 520

Autres subventions et produits 8 865 5 895

Total des recettes 230 825 229 564

(1) voté

Charges calculées 28 174 27 500

Produits calculés 12 806 15 000

Réalisation de l'équilibre (Augmentation / diminution du fonds de roulement)

-761 0

BUDGET INITIAL 2015

Page 96: PLF 2016 - EXTRAIT DU BLEU BUDGÉTAIRE DE LA MISSION : … · 2017-06-20 · Version du 06/10/2015 à 11:37:07 ... 4 PLF 2016 Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

96 PLF 2016

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

Programme n° 172 OPÉRATEURS

Le budget initial est de 229,564 M€, en diminution par rapport à celui de 2014 (- 2,995 M€, soit - 1,3%). Il s’appuie surune subvention pour charges de service public (SCSP) du MENESR nette de mise en réserve de 168,454 M€, enaugmentation de 1,049 M€, (+ 0,63%) par rapport au budget initial 2014. La dotation relevant du programme 172 et correspondant à la répartition du dispositif post-doctoral ministériel estramenée à 40 contrats (soit 1,396 M€) contre 62 contrats et 2,164 M€ en 2014. Par rapport au budget 2014, les ressources propres, à 61,110 M€, diminuent sensiblement (- 4,045 M€, soit – 6,2%).Elles sont issues :• des contrats et soutiens finalisés à la recherche (catégorie « R2 ») : 51,695 M€ (- 1,866 M€, soit - 3,5%),dont les financements les plus significatifs proviennent des contrats publics français hors PIA (15,034 M€), des contratsPIA (3,512 M€), des contrats privés (5,873 M€) et de l’Union européenne (22,158 M€) ; • des produits de l’activité de recherche et prestations de services (catégorie « R3 ») : 3,520 M€ (- 0,208 M€,soit - 5,6%) ;• des autres subventions et produits (catégorie « R4 ») : 5,895 M€ (- 1,971 M€, soit - 25,1%). La masse salariale totale représente 167,989 M€ (+ 0,091 M€, + 0,1%) soit 73,2% des crédits ouverts au budget. Elleest répartie ainsi que suit :• 116,757 M€ en agrégat 1 (117,614 M€ en 2014) ;• 11,509 M€ en agrégat 2 (10,860 M€ en 2014) ;• 39,723 M€ en agrégat 3 (39,424 M€ en 2014). La masse salariale globale se répartit entre :• 128,158 M€ (contre 127,778 M€ en 2014) de masse salariale limitative, pour 1 668 ETPT sous plafond(titulaires et non titulaires) ;• 39,831 M€ (contre 40,120 M€ en 2014) de masse salariale indicative, pour 878 ETPT financés intégralementsur ressources propres. Le plafond d’emplois de l’établissement est de 1 793 ETP au projet annuel de performance 2015. Concernant la masse salariale limitative, les perspectives de recrutement sur 2015 portent sur : • prévision de 21 concours de chercheurs (2 DR et 19 CR), de 9 accueils (renouvellement ou recrutements) endétachement et de 10 contrats (via les « Starting positions » et « Advanced positions ») ;• en fonction du « plan emplois compétences », environ 40 postes d’ingénieurs et de techniciens (IT) sontglobalement à répartir entre concours externes, accueils en détachement ou sur contrat ;• le recrutement de jeunes contractuels, avec une prévision de 50 contrats d’ingénieurs, 25 contrats derecherche doctorale et 20 contrats post-doctoraux. Les dépenses globalisées de fonctionnement et d’investissement non programmé (FCI) sont ramenées à 49,651 M€(- 0,770 M€, soit – 1,5%). Elles se répartissent ainsi que suit :• 18,888 M€ en agrégat 1 (19,218 M€ en 2014) ;• 11,547 M€ en agrégat 2 (11,916 M€ en 2014) ;• 19,216 M€ en agrégat 3 (19,287 M€ en 2014). Les mesures d’économies initiées en 2012 sur les dépenses de FCI se poursuivent en 2015 avec une baisse répartieglobalement sur les trois agrégats. Les dépenses relatives aux opérations d’investissement programmé (OIP) sont ramenées à 11,924 M€ (- 2,317 M€,soit - 16,3%). Elles se répartissent ainsi que suit :• 1,651 M€ en agrégat 2 (3,334 M€ en 2014) ;• 10,273 M€ en agrégat 3 (10,906 M€ en 2014). Les principales opérations menées sur 2014 se poursuivent sur 2015. Elles portent sur : • les équipements scientifiques liés au PIA ;• des infrastructures informatiques scientifiques ;

Page 97: PLF 2016 - EXTRAIT DU BLEU BUDGÉTAIRE DE LA MISSION : … · 2017-06-20 · Version du 06/10/2015 à 11:37:07 ... 4 PLF 2016 Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

PLF 2016 97

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

OPÉRATEURS Programme n° 172

• la modernisation du système d’information de gestion ;• la poursuite du programme de construction immobilière « Digitéo 2 » à Saclay ; • la poursuite du projet d’investissement sur le campus « GIANT » à Grenoble.

PERSPECTIVES 2016 La subvention pour charges de service public de l’INRIA inscrite au PLF 2016 sur le programme 172 s’établit à170,184 M€ avant mise en réserve.

L’écart de + 0,569 M€ par rapport à la LFI 2015 s’explique notamment par les ajustements suivants : - 0,096 M€ lié autransfert des activités de l’OST au HCERES, - 0,302 M€ au titre de l‘accès aux bases documentaires scientifiques(marché ABES / ELSEVIER).

Le plafond d’emplois proposé au PLF 2016 est de 1793 ETPT.

DÉPENSES 2015 DE L’OPÉRATEUR PAR DESTINATION

Avertissement : les dépenses 2015 présentées par destination n’incluent pas les charges non décaissables comme les amortissements et les dépréciations d’actifs.

(En milliers d’euros)

Destination Personnel Fonctionnement Intervention Investissement Total

Agrégat 1 : activité conduite par les unités de recherche 116 757 18 888 135 645

Agrégat 2 : actions communes 11 509 11 547 1 651 24 707

Agrégat 3 : fonctions support 39 723 19 216 10 273 69 212

Hors agrégat 0 0 0 0

Total 167 989 49 651 11 924 229 564

CONSOLIDATION DES EMPLOIS DE L’OPÉRATEUR

Réalisation 2014 (1) LFI 2015 (2) PLF 2016

ETP ETPT ETPT ETPT

Emplois rémunérés par l'opérateur : 2 505 2 514 2 654 2 654

- sous plafond 1 638 1 664 1 793 1 793

- hors plafond 867 850 861 861

Autres emplois en fonction dans l’opérateur : 70 58

- rémunérés par d'autres collectivités ou organismes 70 58

(1) La réalisation 2014 reprend la présentation du RAP 2014.

(2) LFI ou LFR le cas échéant.

CONTRIBUTION À LA RÉALISATION DES DÉPENSES D’AVENIR

PROGRAMMES D’INVESTISSEMENTS D’AVENIR DÉCIDÉS EN 2010 (PIA I)

En tant que bénéficiaire final (en milliers d’euros)

Montant cumulédes crédits reçus

au 31/12/2014 (1)

Consommationréalisée cumulée

au 31/12/2014 (1)

Prévisionde crédits reçus

au titre de 2015 (2)

Prévisionde consommation

en 2015 (2)

Prévisionde crédits à recevoirau titre de 2016 (3)

Prévisionde consommation

en 2016 (3)

14 478 11 369 5 157 5 157 1 507 1 507

(1) Somme des crédits encaissés / consommés par l’opérateur de 2010 à 2014 au titre des différents projets auxquels il participe (qu’il en soit le coordinateur ou non).Ces chiffres sont repris des RAP 2014.

(2) Prévision du montant des crédits encaissés / consommés par l’opérateur en 2015. Ces chiffres sont repris des PAP 2015.

(3) Prévision du montant des crédits encaissés / consommés par l’opérateur en 2016 (entre le 01/01/2016 et le 31/12/2016).

Page 98: PLF 2016 - EXTRAIT DU BLEU BUDGÉTAIRE DE LA MISSION : … · 2017-06-20 · Version du 06/10/2015 à 11:37:07 ... 4 PLF 2016 Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

98 PLF 2016

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

Programme n° 172 OPÉRATEURS

INSERM - Institut national de la santé et de la recherche médicale

Créé en 1964, l’INSERM est un établissement public à caractère scientifique et technologique (EPST), placé sous latutelle des ministères chargés de la recherche et de la santé et régi par le décret du 10 novembre 1983 modifié.

L’INSERM est entièrement dédié à la santé de l’homme. En effet, ses recherches ont pour vocation l’étude de toutesles maladies, des plus fréquentes aux plus rares, à travers ses travaux de recherches biologiques, médicales et ensanté des populations, en partenariat étroit avec les autres établissements de recherche publics ou privés et leshôpitaux. La mission première de l’INSERM est de faciliter les échanges entre la recherche fondamentale, la rechercheclinique, la recherche thérapeutique ou diagnostique et la recherche en santé publique.

En se dotant d’une organisation sous forme d’instituts thématiques multi-organismes (ITMO), l’organisme est devenul’acteur institutionnel national de la coordination de l’ensemble des programmes de recherche biomédicale. Dans cecadre, l’Alliance nationale pour les sciences de la vie et de la santé, Aviesan, a été créée par convention decoopération signée en 2009 par l’INSERM et huit autres partenaires (CNRS, CEA, INRA, INRIA, IRD, Conférence desprésidents d’universités, Conférence des directeurs généraux de CHU et Institut Pasteur). Elle permet d’établir unestratégie globale en recherche dans les sciences de la vie et de la santé ainsi qu’une cohérence en matière deprogrammation, notamment des agences de financement (ANR, INCa). Elle permet également dans une concertationau cas par cas avec les acteurs impliqués (universités, CHU, organismes) de s’accorder sur une politique de siteconstruite en partenariat.

Ce cadre participe à la réalisation des objectifs stratégiques et organisationnels de l’institut déclinés dans le planstratégique 2010-2015 et dans le contrat d’objectifs 2011-2015.

La mise en œuvre de ces objectifs se fait au sein des dix ITMO, organes fonctionnels de la coordination desrecherches qui répondent aux enjeux majeurs et permettent de disposer au niveau national de capacités d’analysestratégique et de programmation et de coordonner étroitement les actions des différents membres d’Aviesan, enmatière de politique de site, de partenariats avec les universités et les CHU, de partenariats industriels et decoopération européenne et internationale.

Depuis 2009, l’INSERM entretient un partenariat avec la CPU et les autres EPST sous l’égide d’Aviesan pourmatérialiser une véritable politique de site, fondée sur une confiance réciproque, visant à régler ensemble lesquestions d’ouverture et de renouvellement des laboratoires, d’équipements, de plateformes, de chaires et de gestion.

Dans le cadre des communautés d’université et établissement (COMUE), instituées par la loi du 22 juillet 2013 relativeà l’enseignement supérieur et à la recherche, l’INSERM est devenu membre fondateur en 2014 des quatre grandescommunautés d’universités et établissements parisiennes : « Université Paris Saclay », « Paris Science et Lettre »,« Sorbonne Paris Cité » et « Sorbonne université ».

De nombreux partenariats ont également été noués avec le milieu associatif (468 associations fin 2014) et avecl’hôpital et les Centres de lutte contre le Cancer (CLCC), ces derniers ayant conduit à labelliser 16 projets defédérations hospitalo-universitaires en 2014.

En outre, l’INSERM participe activement aux volets recherche des plans nationaux de santé : cancer (avec la mise enœuvre des mesures du plan cancer 3, en coordination avec l’INCa), Alzheimer (via la Fondation de coopérationscientifique pour la recherche sur la maladie d’Alzheimer et les maladies apparentées), maladies rares, obésité.

Concernant les investissements d’avenir, l’INSERM est impliqué dans les infrastructures nationales en biologie-santé(avec notamment la coordination des biobanques, du réseau de recherche clinique, du laboratoire P4 INSERM-JeanMérieux à Lyon), dans les instituts hospitalo-universitaires, les cohortes, IRT, démonstrateur pré-industriel et estétroitement associé aux projets portés par les universités (Idex, Labex) dans les domaines concernant l’institut.

En matière de valorisation, l’INSERM et sa filiale INSERM-Transfert participent activement aux projets de SATT(sociétés d’accélération du transfert de technologie) et au projet de CVT (consortium de valorisation thématique)proposé par Aviesan. Le portefeuille de brevets de l’INSERM compte 1 151 familles.

Page 99: PLF 2016 - EXTRAIT DU BLEU BUDGÉTAIRE DE LA MISSION : … · 2017-06-20 · Version du 06/10/2015 à 11:37:07 ... 4 PLF 2016 Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

PLF 2016 99

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

OPÉRATEURS Programme n° 172

L'ANRS (Agence nationale de recherche sur le sida et les hépatites virales), agence interne de l’Inserm depuis 2012,coordonne le projet Equipex « Hepather », large cohorte de patients traités pour une hépatite B ou C. Elle estégalement partenaire et principal soutien du Labex « Vaccine Research Institute » (VRI) et contribue au projet « IDMIT», infrastructure nationale en biologie-santé pour la modélisation des maladies infectieuses. Ces trois projets d'avenirrelèvent directement des priorités de l'agence dans les domaines de la prévention du VIH et de la recherchetranslationnelle pour le traitement des hépatites virales.

FINANCEMENT DE L’ÉTAT

(en milliers d’euros)

Réalisation 2014 LFI 2015 PLF 2016

Programme intéresséou nature de la dépense

Autorisationsd’engagement

Créditsde paiement

Autorisationsd’engagement

Créditsde paiement

Autorisationsd’engagement

Créditsde paiement

172 / Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

613 066 613 066 619 228 619 228 618 473 618 473

Subventions pour charges de service public 613 066 613 066 619 228 619 228 618 473 618 473

Total 613 066 613 066 619 228 619 228 618 473 618 473

Votée à 619,228 M€ en LFI 2015, la subvention récurrente versée au titre du programme 172 s’élève à 618,473 M€ auPLF 2016 (-0,755 M€ ; -0,12 %). Cet écart s'explique par les ajustements suivants : -0,659 M€ au titre de l'accès auxbases documentaires scientifiques (marché ABES-Elsevier) et -0,96 M€ lié au transfert de l'OST au HCERES.

Le plafond d’emplois proposé au PLF 2016 est stable au regard de celui de 2015 (6 242 ETPT).

BUDGET INITIAL 2015 DE L’EPST

(en milliers d’euros)

Dépenses Compte financier2014 (1)

Budget initial2015

Personnel 529 775 535 220

dont charges de pensions civiles 131 842 134 168

- activités conduites par les unités de recherche 448 425 445 000

- actions communes 35 440 44 117

- fonctions support 45 910 46 103

Fonctionnement et investissement non programmé 335 725 365 735

- activités conduites par les unités de recherche 233 213 262 823

- actions communes 77 433 78 124

- fonctions support 25 079 24 788

Investissement programmé et autres opérations en capital 19 766 9 350

- actions communes

- fonctions support 19 766 9 350

Hors agrégats

Total des dépenses 885 266 910 305

(1) voté

(en milliers d’euros)

Recettes Compte financier2014 (1)

Budget inital2015

Subventions pour charges de service public des ministères de tutelles 613 066 608 708

Contrats et soutiens finalisés à l'activité de recherche 264 571 272 792

Produits valorisés de l'activité de recherche et prestations de services 15 223 19 730

Autres subventions et produits 5 777 9 075

Total des recettes 898 637 910 305

(1) voté

Page 100: PLF 2016 - EXTRAIT DU BLEU BUDGÉTAIRE DE LA MISSION : … · 2017-06-20 · Version du 06/10/2015 à 11:37:07 ... 4 PLF 2016 Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

100 PLF 2016

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

Programme n° 172 OPÉRATEURS

Charges calculées 70 248 60 000

Produits calculés 14 359 60 000

Réalisation de l'équilibre (Augmentation / diminution du fonds de roulement)

13 372

Le budget initial pour 2015 de l’Inserm affiche une hausse sensible des ressources propres (notamment issues del’Union européenne, des collectivités et des agences de financement). Les dépenses de personnel, légèrement enhausse, sont financées pour partie par les ressources contractuelles. L’investissement programmé permet lacouverture en 2015 des opérations engagées antérieurement.

Aux termes du contrat d’objectifs signé avec l’État pour la période 2011-2015 et révisé en juin 2013, l’Inserm entend en2015 : poursuivre et renforcer sa fonction de programmation et de coordination nationale, par l’intermédiairenotamment de l’Alliance pour les sciences de la vie et de la santé (AVIESAN) ; promouvoir l’excellence scientifique encoopération avec ses partenaires, notamment grâce à sa politique des ressources ; développer ses capacités derayonnement en Europe (participation aux projets européens dans les programmes cadres « Horizon 2020 » et « Santépublique ») et dans le monde (coopération bilatérale pour le développement d’opérations structurantes). Au mois d'août2014, les ministres chargées de la recherche et de la santé ont chargé le président d'Aviesan de mettre en place etcoordonner des réseaux de recherche multidisciplinaires mobilisables en période de crise sanitaire liée à un agentinfectieux Ebola. Fort de son expérience passée et reconnue dans la coordination de la recherche lors de l’épidémieH1N1 en 2009 et plus récemment en réponse à l’émergence du virus Chikungunya dans les Caraïbes en 2013, l’Institutde microbiologie et maladie infectieuse d'Aviesan a bénéficié du savoir-faire du consortium REACTing mis en place àl'initiative du Professeur Jean-François Delfraissy. Dans le cadre du programme de recherche Ebola, l’Inserm abénéficié en 2014 d’un financement de 3,7 M€ alloué par l’État dont 1,126 M€ ont été mobilisés sur l’exercice. L’Inserms’est vu allouer 3,68 M€ supplémentaires par l’État en gestion 2015 dans le cadre de ce programme de recherche.

Le budget initial s’établit à 910,305 M€ (+43,680 M€, +5,0 % par rapport au BI 2014), s’appuyant sur une subvention duMESR, hors dipositif post-doctoral, portée à 619,227 M€ en LFI 2015 (-0,688 M€, -0,1 %), prise en compte pour sonmontant net de réserve (-10,834 M€) à 608,393 M€, dont 38,261 M€ fléchés sur l’ANRS. Elle est complétée par unedotation correspondant au financement du dispositif post-doctoral ministériel, soit 0,314 M€ (-0,383 M€ par rapport à2014) correspondant à 9 contrats.

Par rapport au budget 2014, les prévisions de ressources propres progressent, à 301,597 M€ (+40,281 M€, +15,4 %)et représentent 33,1 % des financements (contre 30,2 % en 2014).

Les ressources propres sont issues des contrats et soutiens finalisés à la recherche pour 272,792 M€, des produits del’activité de recherche et prestations de services pour 19,730 M€, et des autres subventions et produits pour 9,075 M€.

Elles recouvrent principalement les appels à projets de l’ANR (44,500 M€, et -12,7 % par rapport au budget initial2014), l’Union européenne, en lien avec l’importante participation des laboratoires de l’INSERM aux appels d’offre duprogramme « Horizon 2020 » et « ERC », pour 66,800 M€ (+21,710 M€, +48,1%), les soutiens issus des associationset fondations, dont l’origine se concentre sur les partenaires historiques (FRM, LNCC, AFM, ARC, la Fondation deFrance : 38,450 M€, -6,08 %), les collectivités territoriales et les établissements publics locaux (35,566 M€, +27,0 %),les établissements publics et agences de financement, hors ANR (23,200 M€, -3,03%), les partenaires industriels(17,486 M€, -14,1 %) et le programme des investissements d’avenir (34,265 M€, +60,8 %).

La masse salariale totale, de 535,220 M€ (+ 6,265 M€, soit +1,2 %) pour 58,8 % des crédits ouverts prévoit notammentle recrutement de 18 ingénieurs et de techniciens par voie d’examen professionnel réservé dans le cadre de la mise enœuvre de la loi n° 2012-347 du 12 mars 2012 relative notamment à l'accès à l'emploi titulaire et à l'amélioration desconditions d'emploi des agents contractuels dans la fonction publique, dite loi Sauvadet. Elle se répartit comme suit :445 M€ en agrégat 1 (« activité conduite par les unités de recherche » ; contre 443,213 M€ en 2014, +0,4 %) ; 44,117M€ en agrégat 2 (« actions communes » ; contre 41,485 M€ en 2014, +6,3 %) ; 46,103 M€ en agrégat 3 (« fonctionssupport » ; contre 44,257 M€ en 2014, +4,2 %).

La masse salariale globale se répartit entre : 437,486 M€ de masse salariale limitative (contre 432,455 M€ en 2014,+1,2 %), pour 5 908,20 ETPT (5 038,08 titulaires et 870,12 non titulaires) ; et 97,734 M€ (reconduction) de massesalariale indicative, pour 2 248 ETPT.

Page 101: PLF 2016 - EXTRAIT DU BLEU BUDGÉTAIRE DE LA MISSION : … · 2017-06-20 · Version du 06/10/2015 à 11:37:07 ... 4 PLF 2016 Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

PLF 2016 101

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

OPÉRATEURS Programme n° 172

Les dépenses globalisées de fonctionnement et d’investissement non programmées atteignent 365,735 M€(+41,410 M€, +12,8 % par rapport à 2014), principalement sous l’effet de l’intégration d’une grande partie des crédits« Plan Cancer » et de l’ANRS (à hauteur respectivement de 25,533 M€ et 35,668 M€ pour cette nature de dépense).Les crédits ouverts s’élèvent à 262,823 M€ sur l’agrégat 1 (+44,120 M€, +20,2 % par rapport à 2014), à 78,124 M€ enagrégat 2 (-2,950 M€, -3,6 % par rapport à 2014) et à 24,787 M€ sur l’agrégat 3 (+0,240 M€, +1,0 % par rapport à2014).

Les opérations d’investissements programmées sont ramenées à 9,350 M€ en CP (-3,990 M€, -29,9%) et financent lesopérations suivantes :

- la rénovation de l’animalerie de l’Institut du Fer à Moulin ;

- la restructuration du bâtiment « Barre bleue » à l’hôpital Sainte- Anne dans le cadre du contrat de projets Etat-Région2007-2013 ;

- la réhabilitation du bâtiment de l’unité d’Imagerie Moléculaire et Thérapie Vectorisée à Clermont-Ferrand ;

- la réhabilitation des étages 2 à 6 du bâtiment Raoul Kourilsky à l’hôpital Saint Antoine ;

- l'aménagement de locaux de recherche dans les bâtiments de la faculté de médecine de Strasbourg dans le cadre ducontrat de projets État-Région 2007-2014.

DÉPENSES 2015 DE L’OPÉRATEUR PAR DESTINATION

Avertissement : les dépenses 2015 présentées par destination n’incluent pas les charges non décaissables comme les amortissements et les dépréciations d’actifs.

(En milliers d’euros)

Destination Personnel Fonctionnement Intervention Investissement Total

Agrégat 1 : activité conduite par les unités de recherche 445 000 262 823 707 823

Agrégat 2 : actions communes 44 117 78 124 122 241

Agrégat 3 : fonctions support 46 103 24 788 9 350 80 241

Hors agrégats 0 0 0 0 0

Total 535 220 365 735 0 9 350 910 305

CONSOLIDATION DES EMPLOIS DE L’OPÉRATEUR

Réalisation 2014 (1) LFI 2015 (2) PLF 2016

ETP ETPT ETPT ETPT

Emplois rémunérés par l'opérateur : 8 057 7 974 8 490 8 490

- sous plafond 5 807 5 766 6 242 6 242

- hors plafond 2 250 2 208 2 248 2 248

(1) La réalisation 2014 reprend la présentation du RAP 2014.

(2) LFI ou LFR le cas échéant.

Page 102: PLF 2016 - EXTRAIT DU BLEU BUDGÉTAIRE DE LA MISSION : … · 2017-06-20 · Version du 06/10/2015 à 11:37:07 ... 4 PLF 2016 Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

102 PLF 2016

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

Programme n° 172 OPÉRATEURS

CONTRIBUTION À LA RÉALISATION DES DÉPENSES D’AVENIR

PROGRAMMES D’INVESTISSEMENTS D’AVENIR DÉCIDÉS EN 2010 (PIA I)

En tant que bénéficiaire final (en milliers d’euros)

Montant cumulédes crédits reçus

au 31/12/2014 (1)

Consommationréalisée cumulée

au 31/12/2014 (1)

Prévisionde crédits reçus

au titre de 2015 (2)

Prévisionde consommation

en 2015 (2)

Prévisionde crédits à recevoirau titre de 2016 (3)

Prévisionde consommation

en 2016 (3)

76 568 49 184 15 734 22 251 7 142 6 762

(1) Somme des crédits encaissés / consommés par l’opérateur de 2010 à 2014 au titre des différents projets auxquels il participe (qu’il en soit le coordinateur ou non).Ces chiffres sont repris des RAP 2014.

(2) Prévision du montant des crédits encaissés / consommés par l’opérateur en 2015. Ces chiffres sont repris des PAP 2015.

(3) Prévision du montant des crédits encaissés / consommés par l’opérateur en 2016 (entre le 01/01/2016 et le 31/12/2016).

IPEV - Institut polaire français Paul-Emile Victor

L’IPEV est un groupement d’intérêt public (GIP) créé en janvier 1992 et composé de 8 membres : l’État (le ministèrechargé de la recherche et le ministère chargé des affaires étrangères), le CNRS, l’IFREMER, le CEA, les terresaustrales et antarctiques françaises (TAAF), Météo-France, le CNES, les expéditions polaires françaises (EPF). En2014, ce GIP a été renouvelé pour une période de 12 ans ce qui permet d’assurer une meilleure visibilité desprogrammes de recherche et de technologie polaires menés par la France et un meilleur suivi des moyens qui y sontaffectés.

L’IPEV est une agence de moyens et de compétences au service des laboratoires de recherche nationaux qui offre desmoyens humains, logistiques, techniques et financiers nécessaires au développement de la recherche française dansles régions polaires et subpolaires. En outre, l’IPEV a également pour objet de réaliser des campagnesocéanographiques.

Pour répondre à ces missions, l’IPEV dispose de 6 bases scientifiques permettant d’offrir de bonnes conditions detravail aux équipes de recherche (1 en Arctique, 3 en Subantarctique et 2 en Antarctique). Des moyens maritimespermettent également d’assurer l’activité océanographique et la desserte des bases (Marion Dufresne et Astrolabe).Par ailleurs des moyens aériens participent à la logistique sur zone.

L’institut soutient et met en œuvre en moyenne 75 projets scientifiques par an ainsi qu’une dizaine de campagnesocéanographiques à bord du Marion Dufresne, le plus grand navire océanographique de la flotte européenne. Laplupart de ces activités scientifiques et technologiques s’effectuent dans le cadre de collaborations internationales. En2015, ce navire a eu 20 ans et des travaux de jouvence sur les apparaux scientifiques et sur la plate-forme marine sonten cours. Ces travaux sont financés à la fois par les TAAF et par le Commissariat Général à l’Investissement, vial’Equipex CLIMCOR.

Objet d’une collaboration à parité entre la France et l’Italie, la station Concordia est la 3 ème base permanente sur leplateau continental antarctique. Son exploitation a permis le lancement de programmes de recherche comme lareconstitution des climats du passé, l’étude de la composition chimique des basses et hautes couches de l’atmosphère,la mise en place d’observatoires dans les domaines de l’astronomie et des sciences de la terre ou l’analyse ducomportement humain en milieu confiné.

A la demande du ministère chargé de la recherche, une structure de gestion coordonnée de la flotte hauturière, semi-hauturière et côtière ainsi que des équipements mobiles, à travers une unité mixte de service « Flotte », a été mise enplace par l’IFREMER, l’IPEV, l’IRD et le CNRS. L’évolution de cette structuration est en cours d’examen.

Page 103: PLF 2016 - EXTRAIT DU BLEU BUDGÉTAIRE DE LA MISSION : … · 2017-06-20 · Version du 06/10/2015 à 11:37:07 ... 4 PLF 2016 Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

PLF 2016 103

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

OPÉRATEURS Programme n° 172

FINANCEMENT DE L’ÉTAT

(en milliers d’euros)

Réalisation 2014 LFI 2015 PLF 2016

Programme intéresséou nature de la dépense

Autorisationsd’engagement

Créditsde paiement

Autorisationsd’engagement

Créditsde paiement

Autorisationsd’engagement

Créditsde paiement

172 / Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

21 831 21 831 22 643 22 643 22 125 22 125

Subventions pour charges de service public 21 831 21 831 22 643 22 643 22 125 22 125

Total 21 831 21 831 22 643 22 643 22 125 22 125

BUDGET INITIAL 2015 DE L’OPÉRATEUR

Compte de résultat (en milliers d’euros)

Charges Comptefinancier2014 (1)

Budget initial2015

Produits Comptefinancier2014 (1)

Budget initial2015

Personnel

dont charges de pensions civiles

3 796

0

3 642

0

Ressources de l’État

- subventions de l’État

- ressources fiscales

21 831

21 831

0

21 086

21 086

0 Fonctionnement 24 227 22 197

Intervention 0 0 Autres subventions 3 060 3 060

Ressources propres et autres 5 696 3 381

Total des charges 28 023 25 839 Total des produits 30 587 27 527

Résultat : bénéfice 2 564 1 688 Résultat : perte

Total : équilibre du CR 30 587 27 527 Total : équilibre du CR 30 587 27 527

(1) voté

Tableau de financement abrégé (en milliers d’euros)

Emplois Comptefinancier2014 (1)

Budgetinitial2015

Ressources Comptefinancier2014 (1)

Budgetinitial2015

Insuffisance d'autofinancement Capacité d'autofinancement 2 683 1 688

Investissements 4 084 1 688 Ressources de l'État 2 157

Remboursement des dettes financières Autres subv. d'investissement et dotations

Autres ressources

Augmentation des dettes financières

Total des emplois 4 084 1 688 Total des ressources 4 840 1 688

Apport au fonds de roulement 756 Prélèvement sur le fonds de roulement

(1) voté

BUDGET INITIAL 2015

Hors amortissements (3,050 M€), l’IPEV répartit les crédits ouverts en trois grands domaines d’activités principaux : (i)le secteur polaire (13,32 M€, identique à l’année dernière intégrant la base Concordia et le navire ravitailleur« L’Astrolabe »), (ii) le secteur océanographique (7,16 M€, en baisse de 19,66 %, avec prise en compte del’immobilisation du navire « Marion Dufresne II » pour la jouvence du navire programmée entre février et août 2015), et(iii) les moyens généraux d’appui à la recherche (4 M€, soit +1,78 %).

Le budget initial pour 2015 s’élève à 27,527 M€, en diminution à périmètre constant par rapport à celui de 2014(-1,582 M€, soit -5,4%)

La subvention pour charges de service public nette de la réserve de précaution d’un montant de 21,086 M€ est endiminution (-0,745 M€, soit -3,4 %) en 2015. Elle représente 76,6 % des recettes totales de l’institut.

Page 104: PLF 2016 - EXTRAIT DU BLEU BUDGÉTAIRE DE LA MISSION : … · 2017-06-20 · Version du 06/10/2015 à 11:37:07 ... 4 PLF 2016 Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

104 PLF 2016

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

Programme n° 172 OPÉRATEURS

Par rapport au budget 2014 retraité (incluant la totalité de la SCSP dans la section de fonctionnement), les produits dela section de fonctionnement sont en baisse, à 27,527 M€ (-1,581 M€, soit -5,43 %).

Les ressources propres de l’institut sont constituées de recettes de fonctionnement et des amortissements, lescontributions principales étant :

- la mise à disposition de personnels CNRS, à 2,577 M€ (+0,077 M€, soit +3,1%) ;

- la quote-part de la subvention virée au compte de résultat en neutralisation des amortissements, à 3,050 M€(+0,100 M€, soit +3,4 %) ;

- les contributions de partenaires extérieurs aux campagnes océanographiques finalisées au moment del’élaboration du BI 2015 à 0,110 M€ (-1,014 M€, soit -90,2 %) ;

- les recettes reçues au titre des prestations de services, strictement reconduites, à 0,221 M€ ;

- la participation globale des membres du GIP (CNRS, CEA, IFREMER, CNES, Météo-France, MAEE, MESR,TAAF, Expéditions polaires françaises), également identique à celle du BI 2014, à 0,483 M€.

Les dépenses de fonctionnement s’élèvent à 25,839 M€ (-1,303 M€, soit -4,8 %) en diminution par rapport au budgetinitial 2014.

Cette diminution est liée à la jouvence du navire « Marion Dufresne » dont les dépenses d’affrètement et d’exploitationont été revues à la baisse ainsi que sur les dépenses d’affrètement de la Curieuse.

Les dépenses liées aux moyens généraux sont revues à la hausse en raison du réajustement de la participation duCNRS pour la mise à disposition de personnel.

Les dotations aux amortissements et provisions sont augmentées de 0,100 M€, elles s’élèvent donc à 3,050 M€.

Les dépenses d’investissement, à 1,688 M€, diminuent de -0,278 M€, soit – 14,2 %.

Ces dépenses sont intégralement financées par la capacité d’auto-financement dégagée par l’institut.

PERSPECTIVES 2016

La subvention pour charges de service public de l’IPEV inscrite au PLF 2016 sur le programme 172 s’établit à22,125 M€, dont 13,100 M€ au titre des très grandes infrastructures de recherche (TGIR) « Flotte océanographiquefrançaise ».

Le plafond d’emplois proposé au PLF 2016 est maintenu à hauteur de 15 ETPT.

DÉPENSES 2015 DE L’OPÉRATEUR PAR DESTINATION

Avertissement : les dépenses 2015 présentées par destination n’incluent pas les charges non décaissables comme les amortissements et les dépréciations d’actifs.

(En milliers d’euros)

Destination Personnel Fonctionnement Intervention Investissement Total

Navire "Astrolabe" 1 434 1 434

Navire "Marion Dufresne II" 251 6 726 180 7 157

Opérations non répartissables par destination 0 0 0 0

Programmes scientifiques 670 1 058 241 1 969

Station polaire "Concordia" 922 2 687 673 4 282

Support général 368 3 566 62 3 996

Support logistique et technique 1 431 3 676 532 5 639

Total 3 642 19 147 1 688 24 477

Page 105: PLF 2016 - EXTRAIT DU BLEU BUDGÉTAIRE DE LA MISSION : … · 2017-06-20 · Version du 06/10/2015 à 11:37:07 ... 4 PLF 2016 Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

PLF 2016 105

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

OPÉRATEURS Programme n° 172

CONSOLIDATION DES EMPLOIS DE L’OPÉRATEUR

Réalisation 2014 (1) LFI 2015 (2) PLF 2016

ETP ETPT ETPT ETPT

Emplois rémunérés par l'opérateur : 130 93 97 97

- sous plafond 13 13 15 15

- hors plafond 117 80 82 82

Autres emplois en fonction dans l’opérateur : 33 35 35

- rémunérés par d'autres collectivités ou organismes 33 35 35

(1) La réalisation 2014 reprend la présentation du RAP 2014.

(2) LFI ou LFR le cas échéant.

CONTRIBUTION À LA RÉALISATION DES DÉPENSES D’AVENIR

PROGRAMMES D’INVESTISSEMENTS D’AVENIR DÉCIDÉS EN 2010 (PIA I)

En tant que bénéficiaire final (en milliers d’euros)

Montant cumulédes crédits reçus

au 31/12/2014 (1)

Consommationréalisée cumulée

au 31/12/2014 (1)

Prévisionde crédits reçus

au titre de 2015 (2)

Prévisionde consommation

en 2015 (2)

Prévisionde crédits à recevoirau titre de 2016 (3)

Prévisionde consommation

en 2016 (3)

2 284 2 174 161 30 30 30

(1) Somme des crédits encaissés / consommés par l’opérateur de 2010 à 2014 au titre des différents projets auxquels il participe (qu’il en soit le coordinateur ou non).Ces chiffres sont repris des RAP 2014.

(2) Prévision du montant des crédits encaissés / consommés par l’opérateur en 2015. Ces chiffres sont repris des PAP 2015.

(3) Prévision du montant des crédits encaissés / consommés par l’opérateur en 2016 (entre le 01/01/2016 et le 31/12/2016).

IRD - Institut de recherche pour le développement

L’Institut de recherche pour le développement (IRD) est un établissement public scientifique et technologique placésous la tutelle des ministères chargés de la recherche et de la coopération et du développement par le décretn° 84-430 du 5 juin 1984. Un décret publié le 3 décembre 2014 modifiant le décret organique de l’IRD permet de mettrel’organisme en cohérence avec les dispositions de la loi du 22 juillet 2013, supprime l’agence inter-établissement derecherche pour le développement et actualise les missions de l’institut.

Les recherches scientifiques de l'IRD ont pour objectif de contribuer au développement économique, social et cultureldes pays du sud. Le dispositif de recherche de l’Institut a été progressivement resserré et se structure désormaisautour de 57 unités de recherche, coordonnées par 3 départements scientifiques (« Environnement et Ressources »,« Sociétés » et « Santé »).

L’IRD a développé un réseau de partenaires dans les pays du Sud, en France et en outre-mer tropical français par lamise en place de projets mixtes associant des équipes de chercheurs de l’Institut, des équipes locales, des institutionsde recherche internationales, des établissements universitaires et d’enseignement supérieur. Présent en Afrique, enAsie, dans l’Océan indien, en Amérique latine et dans le Pacifique, l’Institut dispose de 31 implantations dans le mondedont 4 en France métropolitaine, 5 centres dans les régions et collectivités d’outre-mer (Guyane, Martinique, Nouvelle-Calédonie, Polynésie et La Réunion) et 23 représentations dans des pays étrangers.

La politique de site mise en œuvre lors du dernier contrat d’objectifs s’est traduite par une réorganisation desreprésentations à l’étranger, les collaborations ayant été restructurées et approfondies autour de projets scientifiquesrégionaux à caractère structurant. Cinq régions prioritaires ont été identifiées : Afrique de l’ouest et centrale, Afrique del’est, australe et Océan indien, Afrique du nord et Moyen-Orient, Amérique Latine et Caraïbes, Asie du sud et du sud-est. Près de 43 % des agents de l’IRD sont affectés hors métropole et interviennent dans une cinquantaine de pays.

Page 106: PLF 2016 - EXTRAIT DU BLEU BUDGÉTAIRE DE LA MISSION : … · 2017-06-20 · Version du 06/10/2015 à 11:37:07 ... 4 PLF 2016 Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

106 PLF 2016

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

Programme n° 172 OPÉRATEURS

Enfin, l’IRD est membre des alliances AVIESAN sur les sciences de la vie et de la santé et ANCRE sur la recherchepour l’énergie, créées en 2009, et membre fondateur de l’Alliance pour l’environnement (ALLENVI). Depuis la fin del’année 2013, l’IRD fait également partie de l’Alliance de recherche en sciences humaines et sociales, ATHENA.

L’IRD est également impliqué dans la mise en place des communautés d’université et établissement (COMUE)instituées par la loi du 22 juillet 2013 relative à l’enseignement supérieur et à la recherche (déjà membre fondateur detrois COMUE en 2014 et membres associés de deux autres, l’IRD adhère en juillet 2015 à « Université BretagneLoire »). Les travaux en vue du renouvellement de son contrat d’objectifs seront engagés au cours du second semestre2015.

FINANCEMENT DE L’ÉTAT

(en milliers d’euros)

Réalisation 2014 LFI 2015 PLF 2016

Programme intéresséou nature de la dépense

Autorisationsd’engagement

Créditsde paiement

Autorisationsd’engagement

Créditsde paiement

Autorisationsd’engagement

Créditsde paiement

172 / Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

70 70 204 681 204 681 204 491 204 491

Subventions pour charges de service public 204 681 204 681 204 491 204 491

Transferts 70 70

187 / Recherche dans le domaine de la gestion des milieux et des ressources (supprimé en 2015)

202 650 202 650

Subventions pour charges de service public 202 650 202 650

205 / Sécurité et affaires maritimes, pêche et aquaculture

53 429 400 400 100 100

Transferts 53 429 400 400 100 100

Total 202 773 203 149 205 081 205 081 204 591 204 591

BUDGET INITIAL 2015 DE L’EPST

(en milliers d’euros)

Dépenses Compte financier2014 (1)

Budget initial2015

Personnel 168 745 167 454

dont charges de pensions civiles 40 084 40 384

- activités conduites par les unités de recherche 124 170 123 492

- actions communes 20 933 21 157

- fonctions support 23 642 22 805

Fonctionnement et investissement non programmé 60 260 59 381

- activités conduites par les unités de recherche 26 284 24 813

- actions communes 18 242 18 751

- fonctions support 15 734 15 817

Investissement programmé et autres opérations en capital 5 448 4 110

- actions communes 250 200

- fonctions support 5 198 3 910

Hors agrégats 0 0

Total des dépenses 234 453 230 945

(1) voté

Page 107: PLF 2016 - EXTRAIT DU BLEU BUDGÉTAIRE DE LA MISSION : … · 2017-06-20 · Version du 06/10/2015 à 11:37:07 ... 4 PLF 2016 Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

PLF 2016 107

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

OPÉRATEURS Programme n° 172

(en milliers d’euros)

Recettes Compte financier2014 (1)

Budget inital2015

Subventions pour charges de service public des ministères de tutelles 202 720 200 359

Contrats et soutiens finalisés à l'activité de recherche 28 687 24 500

Produits valorisés de l'activité de recherche et prestations de services 3 135 2 100

Autres subventions et produits 2 652 3 986

Total des recettes 237 194 230 945

(1) voté

Charges calculées 7 510 10 250

Produits calculés 1 214 1 850

Réalisation de l'équilibre (Augmentation / diminution du fonds de roulement)

2 741 0

BUDGET PREVISIONNEL 2015

Le budget initial de l’IRD pour 2015 s’élève à 230,945 M€ et est en hausse de 0,13 % par rapport au BI 2014(+0,290 M€).

Les principales évolutions par rapport au budget initial 2014 sont les suivantes :

- Hausse globale des recettes de 0,290 M€ (+0,13 %). Le budget prévoit pour 2015 une progression desrecettes propres de 1,6 M€ dont +1 M€ (+4,3 %) sur les contrats de recherche ;

- Baisse de 1,2 M€ (-0,7 %) des dépenses de masse salariale limitative liée principalement à la réimputation sur le fonctionnement (conformément à la réglementation) des dépenses de remboursement des mises àdisposition de personnel auprès d’organismes (0,8 M€) ; la prévision de consommation d’emplois affiche unebaisse de 22 ETPT (soit -1 % par rapport au BI 2014) : -39 ETPT sous plafond (dont la moitié sur lespersonnels titulaires) et +16 ETPT sur les personnels financés sur ressources propres exclusivement.L’enveloppe consacrée aux affectations (indemnités de résidence à l’étranger et de changements derésidence) reste stable (26,64 M€) ; la variation de la masse salariale indicative s’établit à +0,6 M€ (soit+11,1 %).

- Hausse prévisionnelle de 2,4 M€ (+4,2 %) sur les dépenses de fonctionnement et d’investissement nonprogrammées et baisse de 1,5 M€ sur les opérations d’investissement programmé (-27,3 %) : les créditsinscrits pour 2015 visent notamment à financer l’adaptation du système d’information de l’établissement à laréforme GBCP (environ 1,2 M€ sur 2015) et la mise en œuvre du schéma pluriannuel de stratégie immobilière(SPSI).

PERSPECTIVES 2016

La subvention pour charges de service public de l’IRD inscrite au PLF 2016 sur le programme 172 s’établit à204,491 M€. L’écart de -0,189 M€ par rapport à la LFI 2015 s’explique par une baisse de la SCSP liée aux ajustementstechniques suivants : -0,048 M€ lié au transfert des activités de l’OST au HCERES et -0,141 M€ au titre de l’accès auxbases documentaires scientifiques (marché ABES / ELSEVIER).

Le plafond d’emplois proposé au PLF 2016 est reconduit à hauteur de 2 120 ETPT.

Page 108: PLF 2016 - EXTRAIT DU BLEU BUDGÉTAIRE DE LA MISSION : … · 2017-06-20 · Version du 06/10/2015 à 11:37:07 ... 4 PLF 2016 Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

108 PLF 2016

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

Programme n° 172 OPÉRATEURS

DÉPENSES 2015 DE L’OPÉRATEUR PAR DESTINATION

Avertissement : les dépenses 2015 présentées par destination n’incluent pas les charges non décaissables comme les amortissements et les dépréciations d’actifs.

(En milliers d’euros)

Destination Personnel Fonctionnement Intervention Investissement Total

Agrégat 1 : activité conduite par les unités de recherche 123 492 24 813 148 305

Agrégat 2 : actions communes 21 157 18 751 200 40 108

Agrégat 3 : fonctions support 22 805 15 817 3 910 42 532

Hors agrégats 0 0 0 0 0

Total 167 454 59 381 0 4 110 230 945

CONSOLIDATION DES EMPLOIS DE L’OPÉRATEUR

Réalisation 2014 (1) LFI 2015 (2) PLF 2016

ETP ETPT ETPT ETPT

Emplois rémunérés par l'opérateur : 1 986 2 004 2 260 2 285

- sous plafond 1 826 1 854 2 120 2 120

- hors plafond 160 150 140 165

(1) La réalisation 2014 reprend la présentation du RAP 2014.

(2) LFI ou LFR le cas échéant.

CONTRIBUTION À LA RÉALISATION DES DÉPENSES D’AVENIR

PROGRAMMES D’INVESTISSEMENTS D’AVENIR DÉCIDÉS EN 2010 (PIA I)

En tant qu’opérateur intermédiaire (en milliers d’euros)

Crédits reçus en 2010au titre des

dépenses d’avenir (1)

Consommation réaliséecumulée au 31/12/2014 (2)

Prévision de consommationen 2015 (2)

Prévision de consommationen 2016 (3)

Crédits engagés Crédits consommés Crédits engagés Crédits consommés Crédits engagés Crédits consommés

1 865 2 075 2 075 467 467 513 513

(1) Sur la base des conventions d’attribution signées du commissariat général à l’investissement (CGI).

(2) Reprise des données figurant du RAP 2014.

(3) Prévision de consommation de l’année 2016 (entre le 01/01/2016 et le 31/12/2016).

En tant que bénéficiaire final (en milliers d’euros)

Montant cumulédes crédits reçus

au 31/12/2014 (1)

Consommationréalisée cumulée

au 31/12/2014 (1)

Prévisionde crédits reçus

au titre de 2015 (2)

Prévisionde consommation

en 2015 (2)

Prévisionde crédits à recevoirau titre de 2016 (3)

Prévisionde consommation

en 2016 (3)

2 000 1 076 700 700 6 300 6 300

(1) Somme des crédits encaissés / consommés par l’opérateur de 2010 à 2014 au titre des différents projets auxquels il participe (qu’il en soit le coordinateur ou non).Ces chiffres sont repris des RAP 2014.

(2) Prévision du montant des crédits encaissés / consommés par l’opérateur en 2015. Ces chiffres sont repris des PAP 2015.

(3) Prévision du montant des crédits encaissés / consommés par l’opérateur en 2016 (entre le 01/01/2016 et le 31/12/2016).

Page 109: PLF 2016 - EXTRAIT DU BLEU BUDGÉTAIRE DE LA MISSION : … · 2017-06-20 · Version du 06/10/2015 à 11:37:07 ... 4 PLF 2016 Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

PLF 2016 109

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

OPÉRATEURS Programme n° 172

IRSTEA - Institut national de recherche en sciences et technologies pour l'environnement et l'agriculture (ex-CEMAGREF)

L’Institut national de recherche en sciences et technologies pour l’environnement et l’agriculture (IRSTEA), créé par ledécret n° 2012-209 du 13 février 2012, est un établissement public à caractère scientifique et technologique placé sousla tutelle des ministères chargés de la recherche et de l’agriculture.

Organisme de recherche finalisée, l’institut assure également des missions d’expertise et d’appui aux politiquespubliques. Ses principaux domaines d'intervention sont la gestion des ressources naturelles et des risques associés, ledéveloppement territorial, plus particulièrement les eaux de surface, les systèmes écologiques aquatiques et terrestres,les territoires à dominante rurale, montagnards et péri-urbains, ainsi que les technologies pour l’eau, les déchets, lesagro-systèmes et la sûreté des aliments.

L’établissement compte actuellement 18 unités de recherche propres, 5 unités mixtes de recherche (UMR) et uneéquipe de recherche technologique (ERT) réparties sur 9 centres métropolitains (Aix-en-Provence, Antony, Bordeaux,Clermont-Ferrand, Grenoble, Lyon, Montpellier, Nogent-sur-Vernisson et Rennes) et une antenne à la Martinique. Ilcompte 1 219 chercheurs, ingénieurs, doctorants et post-doctorants et 385 personnels administratifs et techniciens.

L’établissement participe, depuis février 2010, en qualité de membre fondateur, à ALLENVI (Alliance pourl'environnement), dont l’objet est de contribuer à faire de la France l'un des acteurs de référence des sciences ettechnologies de l'environnement et de l'alimentation au sein de l'espace européen de la recherche. Il participeégalement depuis 2001 au réseau PEER, composé de 7 centres de recherche environnementale en Europe, visant àdévelopper une stratégie scientifique commune autour de l'objectif d'une durabilité écologique. Via le réseau Carnot etson alliance Carnot Environnement en développement, l’établissement noue également de nombreux partenariatséconomiques.

Dans le cadre de son contrat d’objectif et de performance 2014-2018, l’IRSTEA s’est engagé à mobiliser lesressources et les compétences autour des défis et des enjeux de société (transition écologique, agro-écologique eténergétique), à développer l’innovation et le transfert vers les acteurs de l’économie et des politiques publiques, àstructurer les partenariats scientifiques et technologiques, à tous les niveaux (régions, France, Europe, International) età renforcer sa notoriété et moderniser sa gestion.

FINANCEMENT DE L’ÉTAT

(en milliers d’euros)

Réalisation 2014 LFI 2015 PLF 2016

Programme intéresséou nature de la dépense

Autorisationsd’engagement

Créditsde paiement

Autorisationsd’engagement

Créditsde paiement

Autorisationsd’engagement

Créditsde paiement

172 / Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

244 244 59 057 59 057 58 981 58 981

Subventions pour charges de service public 59 057 59 057 58 981 58 981

Transferts 244 244

142 / Enseignement supérieur et recherche agricoles

21 503 21 503 22 193 22 193 22 531 22 531

Subventions pour charges de service public 21 503 21 503 22 193 22 193 22 531 22 531

181 / Prévention des risques 1 696 1 832 1 900 1 900 1 774 1 774

Subventions pour charges de service public 344 1 900 1 900 1 774 1 774

Transferts 1 696 1 488

187 / Recherche dans le domaine de la gestion des milieux et des ressources (supprimé en 2015)

59 775 59 775

Subventions pour charges de service public 59 775 59 775

Total 83 218 83 354 83 150 83 150 83 286 83 286

Page 110: PLF 2016 - EXTRAIT DU BLEU BUDGÉTAIRE DE LA MISSION : … · 2017-06-20 · Version du 06/10/2015 à 11:37:07 ... 4 PLF 2016 Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

110 PLF 2016

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

Programme n° 172 OPÉRATEURS

BUDGET INITIAL 2015 DE L’EPST

(en milliers d’euros)

Dépenses Compte financier2014 (1)

Budget initial2015

Personnel 84 765 84 749

dont charges de pensions civiles 21 632 22 418

- activités conduites par les unités de recherche 73 400 72 497

- actions communes 2 374 2 475

- fonctions support 8 991 9 777

Fonctionnement et investissement non programmé 20 786 24 340

- activités conduites par les unités de recherche 13 717 14 864

- actions communes 1 445 2 220

- fonctions support 5 624 7 256

Investissement programmé et autres opérations en capital 7 071 4 252

- actions communes 2 376 2 616

- fonctions support 4 695 1 636

Hors agrégats

Total des dépenses 112 622 113 341

(1) voté

(en milliers d’euros)

Recettes Compte financier2014 (1)

Budget inital2015

Subventions pour charges de service public des ministères de tutelles 81 522 80 487

Contrats et soutiens finalisés à l'activité de recherche 25 566 26 815

Produits valorisés de l'activité de recherche et prestations de services 2 649 2 110

Autres subventions et produits 1 112 2 379

Total des recettes 110 849 111 791

(1) voté

Charges calculées 6 868 5 000

Produits calculés 2 715 0

Réalisation de l'équilibre (Augmentation / diminution du fonds de roulement)

14 526 -1 550

BUDGET INITIAL 2015

Le budget initial pour 2015 s’élève à 113,341 M€ (retraité net de mise en réserve), l’équilibre étant atteint par unprélèvement sur le fonds de roulement d’un montant de 1,550 M€, montant correspondant à un dégel de la réserve enfin de gestion 2014 et venu abonder le fonds de roulement par le BR 4 de 2014.

Présentées nettes de réserve de précaution au budget, les subventions récurrentes s’établissent à 80,347 M€ :

· 58,615 M€ sur le programme 172, MENESR ;

· 21,732 M€ sur le programme 142, MAAF.

La dotation relevant du programme 172 et correspondant à la répartition du dispositif post-doctoral ministériel s’établità 4 contrats (-3) et 0,140 M€ (-0,104 M€).

Par rapport au budget 2014 voté, le montant des ressources propres, à 31,304 M€, affiche une augmentation de+11,2 % (+3,141 M€). Elles sont issues :

· des contrats et soutiens finalisés à la recherche (R2) : 26, 815 M€ (+3,300 M€, soit +14%) : cetteaugmentation concerne essentiellement la ligne « Subventions de fonctionnement sur projets de recherche »

Page 111: PLF 2016 - EXTRAIT DU BLEU BUDGÉTAIRE DE LA MISSION : … · 2017-06-20 · Version du 06/10/2015 à 11:37:07 ... 4 PLF 2016 Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

PLF 2016 111

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

OPÉRATEURS Programme n° 172

(+3,640 M€, soit +23,5 %) et est expliquée par une meilleure prise en compte dès le budget initial de recettesprévues au titre de nouveaux projets ou programme de recherche ;

· des produits de l’activité de recherche et prestations de services (R3) : 2,110 M€ (-0,229 M€, soit -9,8%) ;

· des autres subventions et produits (R4) : 2,379 M€ (+0,070 M€, soit +3%).

L’équilibre du budget initial 2015 est réalisé au moyen d’un prélèvement sur le fonds de roulement de 1,550 M€, soit1,4% des crédits ouverts au budget.

Les dépenses annuelles de fonctionnement (hors masse salariale) et d’investissement s’élèvent à 24,340 M€, en fortehausse par rapport au BI 2014 (+5,811 M€ et +31,4%).

Sur l’agrégat 1 (activités des UR), les « dotations de base » aux unités de recherche sont reconduites.

Pour information, la dotation de soutien de base reste fixée à 1 650 € par an et par agent.

L’agrégat 1, doté de 14,864 M€, affiche une hausse par rapport au BI 2014 (+2,500 M€, soit +20,2 %), qui correspondà l’augmentation des ressources propres dans les unités de recherche.

L’agrégat 2 (actions communes), doté de 2,220 M€ (+0,824 M€, soit +59 % par rapport au BI 2014 et -0,129 M€ soit-5,5 % par rapport au BR 3 2014) affiche une augmentation de crédits sur les lignes de destination suivantes :« Valorisation de la recherche », à 0,574 M€, « Echanges internationaux », à 0,120 M€ , « Information scientifique ettechnique », à 0,870 M€, et « Formation permanente », à 0,656 M€.

Enfin, la hausse des crédits dédiés à l’agrégat 3 (fonctions support), à 7,256 M€ (+2,487 M€, soit + 52,1% par rapportau BI 2014 et -0,858 M€, soit -10,6% par rapport au BR 3 2014) s’explique essentiellement par l’augmentationobservée sur les lignes « Action sociale », à 1,056 M€, « Moyens informatiques communs », à 2,077 M€, (-0,403 M€),« Moyens de la Direction générale », à 2,373 M€ et « Opérations financières », à 0,026 M€.

Les opérations d’investissement programmé s’élèvent à 0,798 M€ en AE et 4,252 M€ en CP. Elles recouvrent lesinvestissements immobiliers, majoritairement inscrits aux CPER.

La ligne « Grands équipements scientifiques » (agrégat 2 : 2,536 M€ en CP) intègre :

· la poursuite des projets importants « GéoSud », pour 0,820 M€ correspondant à la mise à disposition pourl’ensemble de la communauté scientifique d’une couverture satellitaire ;

· la part « équipement scientifique » du projet CPER Languedoc-Roussillon, pour 0,692 M€ ;

· la part « équipement scientifique » du projet CPER Rhône Alpes, pour 0,714 M€ ;

· l’inscription du projet BIORARE (projet d’investissement d’avenir, PIA), pour 0,059 M€ ;

· l’inscription du projet de réalisation d’une zone de rejet végétalisée à Lyon, pour 0,250 M€.

Les autres financements concernent les investissements pluriannuels immobiliers relevant des CPER (agrégat 3 :1,636 M€) :

· « RnBio » (Risques naturels et biodiversité environnemental), pour 0,440 M€ (Rhône-Alpes) ;

· « GeoSud, extension de la Maison de la télédétection », pour 1,196 M€ (Languedoc-Roussillon).

La masse salariale totale, à 84,749 M€, est en baisse par rapport au budget 2014 (-0,431 M€, soit -0,5%), la massesalariale limitative étant stable, à 74,039 M€ (+0,049 M€, soit 0,1%), tandis que la masse salariale indicative afficheune légère baisse, à 10,710 M€ (-0,480 M€, soit -4,3 %).

La masse salariale représente 74,8% des crédits ouverts au budget (contre 78,9% en 2014), répartie de la façonsuivante : 72,497 M€ en agrégat 1 (85,5%), 2,475 M€ en agrégat 2 (2,9%), 9,776 M€ en agrégat 3 (11,5%).

Les emplois représentent 1 274,3 ETPT (-7,5 ETPT, intégralement hors plafond) :

· 1 037,7 ETPT (920,4 titulaires et 117,3 non titulaires) sous plafond d’emplois, masse salariale limitative ;

· 236,6 ETPT hors plafond d’emploi, masse salariale indicative (financée intégralement sur ressourcespropres).

Page 112: PLF 2016 - EXTRAIT DU BLEU BUDGÉTAIRE DE LA MISSION : … · 2017-06-20 · Version du 06/10/2015 à 11:37:07 ... 4 PLF 2016 Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

112 PLF 2016

Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires

Programme n° 172 OPÉRATEURS

PERSPECTIVES 2016

La subvention pour charges de service public de l’IRSTEA inscrite au PLF 2016 sur le programme 172 s’établit à58,981 M€. L’écart de -0,075 M€ par rapport à la LFI 2015 s’explique par les ajustements suivants : -0,051 M€ au titrede l’accès aux bases documentaires scientifiques (marché ABES - Elsevier) et -0,024 M€ lié au transfert des activitésde l’OST au HCERES.

Le plafond d’emplois proposé au PLF 2016 est reconduit au même niveau qu’en 2015 soit 1 047 ETPT.

DÉPENSES 2015 DE L’OPÉRATEUR PAR DESTINATION

Avertissement : les dépenses 2015 présentées par destination n’incluent pas les charges non décaissables comme les amortissements et les dépréciations d’actifs.

(En milliers d’euros)

Destination Personnel Fonctionnement Intervention Investissement Total

Agrégat 1 : activités conduites par les unités de recherche 72 497 14 864 80 87 441

Agrégat 2 : actions communes 2 475 2 220 2 536 7 231

Agrégat 3 : fonctions support 9 776 7 256 1 636 18 668

Hors agrégat 0 0 0 0 0

Total 84 748 24 340 0 4 252 113 340

CONSOLIDATION DES EMPLOIS DE L’OPÉRATEUR

Réalisation 2014 (1) LFI 2015 (2) PLF 2016

ETP ETPT ETPT ETPT

Emplois rémunérés par l'opérateur : 1 227 1 253 1 291 1 291

- sous plafond 943 962 1 047 1 047

- hors plafond 284 291 244 244

(1) La réalisation 2014 reprend la présentation du RAP 2014.

(2) LFI ou LFR le cas échéant.

CONTRIBUTION À LA RÉALISATION DES DÉPENSES D’AVENIR

PROGRAMMES D’INVESTISSEMENTS D’AVENIR DÉCIDÉS EN 2010 (PIA I)

En tant que bénéficiaire final (en milliers d’euros)

Montant cumulédes crédits reçus

au 31/12/2014 (1)

Consommationréalisée cumulée

au 31/12/2014 (1)

Prévisionde crédits reçus

au titre de 2015 (2)

Prévisionde consommation

en 2015 (2)

Prévisionde crédits à recevoirau titre de 2016 (3)

Prévisionde consommation

en 2016 (3)

4 815 4 064 793 1 544 576 576

(1) Somme des crédits encaissés / consommés par l’opérateur de 2010 à 2014 au titre des différents projets auxquels il participe (qu’il en soit le coordinateur ou non).Ces chiffres sont repris des RAP 2014.

(2) Prévision du montant des crédits encaissés / consommés par l’opérateur en 2015. Ces chiffres sont repris des PAP 2015.

(3) Prévision du montant des crédits encaissés / consommés par l’opérateur en 2016 (entre le 01/01/2016 et le 31/12/2016).