Pâques : messages d'espérance · 2019-03-26 · locale du CCFD*-Terre solidaire, a été « envoyé » pour une immersion au Myanmar du 16 février au 2 mars. Un voyage d’immersion

a HarpeJournal de la Paroisse Saint-Éphrem de la Serre

N° 34Pâques2 0 1 9

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Retrouvez la paroisse sur Internet !http://paroissesaintÉphremdelaserre.fr

Pâques : messages

d'espérance

Du côté des livres • Un livret pour vivre l’année des Actes des Apôtres *Notre évêque Mgr François Kalist nous propose une orientation diocé-saine pour les deux années à venir. En 2020, nous fêterons les 20 ans du synode diocésain lancé par son prédé-cesseur Mgr H. Simon. C’est l’occa-sion dit notre évêque , de donner un nouvel élan à la vie de nos commu-nautés, d’avancer dans le souci de porter ensemble, baptisés, quelle que soit notre vocation, la vie et la mission de l ’Église dans un plus grand partage des responsabilités et une attention plus soutenue au dialogue

et à la réf lexion sur les chemins à prendre. Pour préparer cette année, nous sommes invités depuis le 2 décembre, 1er dimanche de l’Avent à faire en groupe une lecture continue du livre des Actes des Apôtres. Une plaquette pour guider cette lecture

fut présentée et commentée par le Père J.-M. Roger-Bérubet à la Maison Paroissiale à une douzaine de parois-siens ayant répondu à l’invitation de cette rencontre. À chacun de se lancer pour constituer les équipes.*Livre du Nouveau testament qui raconte la v ie des premières communautés chrétiennes

Pour acquérir ce livret : Maison Paroissiale aux heures d’ouverture.Pour constituer un groupe de lecture, Contact : Joël Rivaillier 04 73 39 42 02

Lorsqu’après la crucif ix ion du vendredi, cette mort honteuse et humiliante des esclaves, dans la solitude, Cléophas et son compa-gnon regagnent Emmaüs, ce n’est ni la joie, ni le triomphe, ni la croix glorieuse, c’est une immense décep-tion à la mesure de leur attente : « Et nous qui espérions qu’il serait le sauveur d’Israël ! » Oui ! La croix sans la lumière du matin de Pâques, c’est l’échec, l’absurde ; c’est bien pourquoi les chrétiens ont choisi de célébrer le Christ, ce qui sera le dimanche, le jour du Seigneur, (et non le vendredi).La résurrection n’est pas une idée inconnue à l’époque de Jésus, mais ce n’est pas central dans la foi d’Israël. Ce qui est central, c’est la LOI, et parti-culièrement le Sabbat, la résurrection est affaire d’opinion : les pharisiens y croient, les Saducéens n’y croient pas et ce sont tous des juifs pieux. Ils la tournent même en ridicule dans l’his-toire de la femme aux sept maris (Luc 20, 27) : à la résurrection duquel sera-t-elle la femme ? Et puis c’est lointain, un peu vague ; en Jean 11,24 Marthe dit à Jésus en parlant de Lazare « Je sais qu’il ressuscitera lors de la résurrection au dernier jour » ; en redescendant du Mont de la Transfiguration en Marc 9,10, lorsque Jésus parle de résurrec-tion, les disciples se demandent ce qu’il entendait par « ressuscité d’entre les morts » ?

Est-ce que les o s s e m e n t s s e recouvriront de c h a i r c o m m e dans la vision grandiose d’Ezéchiel (Ez, 37) ? Serons-nous emportés au ciel comme Elie dans un char de feu (2 Rois II) ?Lorsque Marie-Madeleine court vers les apôtres dire que le caveau est vide, elle ne s’écrie pas « Christ est ressus-cité », mais « on a enlevé le corps du

Seigneur et je ne sais pas où on l’a mis » (Jean 11,13).I l faudra que pendant quarante jours (Marc 1,3) le ressuscité lui-même

se révèle, balayant doutes et peurs conduisant Thomas du doute à la foi, avec sa magnifique profession de foi : « Mon Seigneur et mon Dieu ! »Et nous quelle est notre espérance ? La victoire du Christ sur la mort n’a pas supprimé la mort ; et pour rentrer dans le monde de la résurrection, il nous faudra aussi accomplir notre Pâque, le regard fixé sur le Christ glorieux.

« Si nous mourons avec Lui, avec Lui nous vivrons

Si nous souffrons avec Lui, avec Lui nous règnerons »

(2Tim, 2,11)

Jean-Michel Roger-Bérubet, Curé.

Christ est ressuscité Alléluia !

EditoCélébrations PENITENTIELLES

Avec absolution communautaireLundi 8 avril, 20 h

ST-AMANT-TALLENDELundi 15 avril, 15 h

ROUILLAS

Confessions individuellesSamedi 13 avril, 10 h à 12 h

Église de ST-AMANT-TALLENDE

* * * * *Semaine Sainte et Pâques

Célébration des RameauxSamedi 13 avril 18 h 30

ST-AMANT-TALLENDEDimanche 14 avril9 h30 CHANONAT

10 h 30 ST-SATURNIN11 h 15 AYDAT

Jeudi Saint18 avril, 20 h ST-AMANT-TALLENDE

Vendredi SaintChemin de croix

19 avril 15 h ST-AMANT-TALLENDE et PONTEIX

Célébration de la Passion du Seigneur19 avril 20 h ST-AMANT-TALLENDE

Célébration de la Vigile PascaleSamedi 20 avril, 21 h

ST-AMANT-TALLENDE

Dimanche de Pâques21 avril, 9 h 30 LA ROCHE-BLANCHE

10 h 30 LE CREST11 h 15 ROUILLAS-BAS

L'agenda

Accueil Maison paroissialeDu lundi au samedi de 9 h 30 à 11 h 30, le mercredi et le vendredi de 17 h 30 à 19 h.

2 – La Harpe de Saint-Éphrem N° 34 - Pâques 2019

Samedi 3 février, de nombreu x p a r o i s s i e n s étaient réunis dans l’église de Sa i nt-A ma nt-Tal lende pour célébrer la messe a u c o u r s d e

laquelle Benoît, membre de l’équipe locale du CCFD*-Terre solidaire, a été « envoyé » pour une immersion au Myanmar du 16 février au 2 mars. Un voyage d’immersion c’est découvrir les réalités sociales, économiques, environnementales et culturelles d’un pays. C’est aussi rencontrer les membres des différentes associations partenaires du CCFD-Terre solidaire.Le CCFD-Terre solidaire lutte depuis près de 60 ans contre toutes les causes de la faim dans le monde. C’est la 1ère association française de développe-ment. Forte de 15 000 bénévoles, elle

accompagne dans 58 pays plus de 593 projets de développement, soutenant ainsi 2 586 148 bénéficiaires directs.Sur place, les « immergés » français peuvent découvrir, comprendre et soutenir les actions de leurs parte-naires dans l’agro-écologie, la défense des droits humains et en particulier des droits des femmes, le problème de l’accaparement des terres, travailler au dialogue inter-religieux et à la construction de la paix...Le voyage auquel participe Benoît comprend 12 personnes d’Auvergne-Limousin dont 2 du Puy-de-Dôme, 6 par tenaires sahél iens (Mali, Burkina Faso et Niger), 2 accompa-gnateurs salariés du CCFD-Terre soli-daire. Au Myanmar, ils retrouveront 6 partenaires birmans.Toutes ces personnes se sont déjà rencontrées lors d’une immersion en Auvergne-Limousin à l’automne 2017 et au Sahel à l’automne 2018.

Ces voyages d ’ i m mersion p r é s e nt e nt u n intérêt pour ceux qui partent mais aussi pour ceux qui reçoivent. Il y a réciprocité dans la découverte et cela permet au CCFD-Terre solidaire de mieux comprendre les difficultés et les réussites de ses partenaires et donc d’agir plus conformément à leurs besoins.

Monique Lemaire, Régine Marliac, Membres du CCFD 63

* Comité Catholique contre la Faim et pour le Développement

Vie de la Paroisse

Envoi en immersion de Benoît

Jeudi soir 14 février, le S.E.M.* a proposé une table ronde sur le thème « La bioéthique en questions... »Une quarantaine de personnes, dont de nombreux jeunes couples, étaient présentes à cette soirée animée par Claire Kéfalas, déléguée diocésaine Pastorale Santé**. Une vidéo du docteur interniste Julie Cosserat, présentée lors du pèlerinage du MCR (Mouvement Catholique des Retraités à Lourdes en 2018, a introduit le sujet en montrant toute l’importance du contact personnel et humain, entre le médecin et ses patients. Claire Kéfalas a expliqué ce qu’est l’éthique : très vaste sujet à propos duquel se posent de très nombreuses questions. Il est donc important de

s’informer, pour se former et réfléchir avant de répondre après avoir décom-posé la question en plusieurs petites questions secondaires qui permettent des réponses plus abordables. Nous nous sommes limités à la question de la PMA. Claire a décor-tiqué le sujet à l’aide d’un diaporama très précis, nous informant sur la loi de bioéthique actuelle, les techniques de la PMA et la loi future telle qu’elle pourrait évoluer. Forts de ces informations, nous pouvons répondre à la question « Qu’est-ce qui est légal ? Qu’ai-je le droit de faire ? » Mais aussi à celle très personnelle qui met en jeu notre conscience « qu’est-ce qui est bon pour moi ? Que suis-je prêt(e) à accepter ? »

Monique LEMAIRE*S.E.M. : Service de l’Évangile auprès des personnes Malades, isolées, fragilisées. Son rôle est d’offrir à ces personnes une présence chré-tienne à leurs côtés mais surtout une présence humaine chaleureuse.**Présentation de Claire Kéfalas dans notre précédente Harpe N°33, article « Témoignage de Vie ».

« La bioéthique en questions... »

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Jours de LumièresFestival du 27 au 29 septembre 2019 :

vous allez entrer en vibrations !

En effet ce 11e festival s’apprête à vous faire vibrer. Pendant ces trois jours, des artistes de renom viendront

exposer à Saint-Saturnin, vous rencontrer, échanger sur leur art, leur savoir-faire et vous faire découvrir leur vision de l’art contem-poraine sur le thème « Vibrations ».Peintres, sculpteurs, plasticiens, céramistes, artistes de la lumière et du numérique, photographes, vidéastes, musiciens, et conférenciers, seront présents, sensibilisés à l’accueil que vous savez leur réserver.De grands concerts (avec des belles surprises à la clé), des musi-ciens et des artistes enchanteront vos déambulations et les soirées du festival.Cette année, un accent particulier sera donné sur l’échange avec les scolaires, sur la mise en place de « parcours » guidés et sur une volonté d’initiation à l’art contemporain des quelque 300 bénévoles qui nous accompagnent.Vous pourrez découvrir le programme sur le site :

www.les joursdelumieres.comRetenez ces dates et à septembre !

Vie de la Paroisse

Paroisse en BREF…• 30 novembre, 1er et 2 décembre 2018 Banque alimentaire

À l’initiative de l’équipe Secours Catholique de Saint-Amant, comme chaque année près de 50 bénévoles se sont relayés

pour collecter 2 tonnes 3 de produits. Une belle réussite, malgré le constat au global sur la région d’une légère baisse des dons par rapport à 2018. Un gros merci à ces donateurs généreux !

• 7 décembre 2018 « Laudato SI »À l’initiative du CCFD Terre solidaire, présenta-tion du nouveau livre du Pape François « Laudato Si » illustré de très belles

photographies de Yann Artus-Bertrand« Un ouvrage révolutionnaire, selon A. Feunteun membre du CCFD, qui nous envoie vers une écologie intégrale incluant les aspects sociaux, économiques, et environnementaux. »

• Décembre 2018 Diaconat au PuyOrdination de Jérôme Maurin au diaconat par Mgr Crepy, évêque du Puy. Issu d ’une fratrie de six enfants, Jérôme habitait Saint-

Saturnin dans les années 90. Félicitations à Jérôme pour cette ordination, nous lui souhaitons de porter la Parole dans cette mission en Église ; tous nos vœux à sa famille .

• 13 janvier 2019 Vêpres œcuméniques

Comme chaque année les fidèles de la Chorale Amos ont invité à Saint-Saturnin catholiques, protestants et ortho-doxes pour chanter

d’un même cœur les louanges de Dieu.

• 20 janvier 2019 Temps de convivialité !

Les Mouvements de la Paroisse, Secours Cat hol ique , CCFD Te r r e S o l i d a i r e , M o u v e m e n t C a t h o l i q u e d e s R e t r a i t é s , S e r v ic e

Évangélique des Malades après un partage d’informations sur leurs activités, ont fêté les Rois à la Salle Paroissiale.

Événement" Hors Saison Musicale "

Initiée en 2012 par l’Association Pour que vive l’Esprit, " Hors saison musicale " a pour vocation de renforcer le lien social et rompre l’isolement dans les campagnes, en période hivernale, par le partage de la musique. Les concerts du dimanche sont précédés de moments musicaux à l’hôpital, dans les maisons de retraite, auprès de groupes d’anciens ou d’enfants, au domicile même de personnes âgées ou isolées ou de

familles. Dans ce cadre Servan MANOUKIAN, soprano et Rouben HAROUTUNIAN, instrumentiste, guitare baroque et sêtar sont intervenus dans notre paroisse les 26 et 27 janvier en l’église de Saint-Amant. La veille, ils ont partagé leur art au Domaine du Marand auprès des personnes handicapées, puis dans l’ancienne école de Jussat où une dizaine de personnes âgées ont savouré notes de musique et petit goûter. Enfin, c’est à domicile, dans une famille du Crest qu’ils ont donné un mini concert. Le dimanche après-midi près de 70 personnes, dont un bon nombre de la communauté armé-nienne, se sont déplacées et ont apprécié leur talent musical.Les deux artistes hébergés dans une famille Auvergnate gardent un souvenir joyeux et fraternel de cette belle expérience, bel exemple de solidarité au sein de notre paroisse.


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Pâques : une espérance

En cette période de Pâques, où nous proclamons la mort et la résurrection du Christ, nous sommes confrontés à l’expression d’un temps nouveau, une espérance, à l’inverse d’un temps de fièvre et d’interrogation pour nombre d’humains en fort sentiment d’injustice.

En effet, les inégalités mettent aujourd’hui en péril les conditions de vie sur terre, et d’abord pour les plus pauvres. Elles nourrissent la spirale consumériste quand le mode de vie insoutenable des plus riches est érigé en modèle ; elles fragilisent la cohésion sociale et le crédit des autorités politiques au moment où il faudrait engager de lourdes mutations ; elles mettent en position de force ceux-là même qui fondent leurs fortunes sur des modes de productions et de consommations insoutenables.

L a sobriété et le par tage qu i prévalent en temps de carême n’est pas une mode, ni un acte de contri-tion, mais une reconnaissance que nous appartenons à une même famille humaine.

Il s’agit, comme y invitait GANDHI de « vivre simplement pour que d’autres puissent simplement vivre » et Pâques alors sera ce temps de lumière et d’espérance !

André Feunteun, Membre de l’équipe inter-paroissial

CCFD Terre solidaire, Développement durable

< Retable de Logroño

Pâques : messages d’espérance !

Paroles d'artiste…

Hugues AUFRAY, Chanteur

compositeur

« …J e m e suis mis à lire la

Bible quand mon ami Bob Dylan s’est converti au christianisme…J ’a i r e d é c o u v e r t l e Christ avec son message moderne, transparent, accessible. Et cette parole qui me parait suffisante : « Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés »



Le premier d ima nche de carême, l’évêque « appelle » solen-

nellement les catéchumènes qui seront baptisés au cours de la Vigile Pascale. Ils sont présentés par la communauté dans laquelle ils ont cheminé, accom-pagnés par des équipes de chrétiens. Dans notre paroisse Saint-Éphrem, cinq jeunes, Stéphanie, Charlène, Tatiana, Corinne et Adeline ont été appelées, le dimanche 11 mars. Elles recevront les trois sacrements de l’ini-tiation au cours de la nuit de Pâques le samedi 20 avril, 21 h, en l’église de Saint-Amant.

Quel parcours suivent-ils avant de recevoir ces sacrements ?Devenir chrétien est une expérience individuelle qui s’inscrit dans une communauté : on parle d’un itinéraire catéchuménal, qui demande du temps et de la persévérance. Lorsque des adultes s’adressent à l ’Église pour demander à être baptisés, ils s’attendent à suivre une préparation au baptême. Au cours de l ’accueil et du dialogue qui s’instaure, il est important de commencer à lever ce malentendu. Car l’Église ne prépare pas au baptême, mais elle prépare des adultes à mener une vie chrétienne ! Il s’agit, en devenant chrétien, de mettre toute sa vie sous le regard de Dieu (vie personnelle, sociale, familiale, professionnelle, conjugale). C’est un chemin incroyablement exigeant ! Cet itinéraire est vital.

Un itinéraire personnel : chacun à son rythme ! Chaque adulte, dans sa singularité est

amené, en vérité et dans une grande liberté à répondre aux appels du Seigneur. Parce que c’est un chemin personnel ils sont accompagnés de manière individuelle afin de discerner les appels de Dieu et les réponses à apporter. Ils cheminent à leur rythme, en pouvant faire des pauses qui leur sont parfois nécessaires. Il s’agit d’un itinéraire de vie personnel.

Un itinéraire communautaire : la découverte de l’Église.Les catéchumènes sont intégrés progressivement dans la communauté paroissiale. Des rencontres, assem-blées catéchuménales, les rassemblent régu-lièrement au sein du diocèse ou de la paroisse. Ils sont invités progres-sivement à participer à la vie de la paroisse. Au cours de leur baptême ils seront alors définiti-vement incorporés à l’Église. Cette vie communautaire existe également du côté des accompagnateurs. Avec le curé répondant du catéchuménat et les autres accompagnateurs, ils relisent leur accompagnement et sont attentifs à la croissance de la foi de la personne qu’ils accompagnent. L’itinéraire catéchuménal est donc communautaire.

Un itinéraire liturgique : des étapes et des rites.Cet itinéraire comporte des étapes l iturgiques importantes (entrée en catéchuménat et appel décisif, baptême, eucharistie et confirma-tion) et des rites liturgiques (onction d ’huile des catéchumènes, béné-dictions, pénitentiels (scrutins), Tradition et Reddition du Credo…) Les accompagnateurs et les caté-chumènes mesurent ainsi l ’action opérante et transformatrice de la liturgie. C’est donc aussi un itinéraire liturgique.

Quels sont les différents temps du Catéchuménat • Un temps de pré-catéchuménat au

cours duquel la personne clarifie sa demande, début de cheminement dans la foi chrétienne avec la mise en place d’un accompagnement.

• L’entrée en catéchuménat au cours d’une célébration en paroisse, où le candidat devient alors " chrétien - catéchumène ". Pendant ce temps, se met en place une catéchèse progressive, un apprentissage de la vie chrétienne, une familiarisation avec la vie en Église.

• L’appel décisif avec inscription du nom au cours d’une célébration

présidée par l’évêque le premier dimanche de carême. Le catéchumène devient " appelé ".• Pendant la période de carême les catéchu-mènes vont vivre une série de rites au cours de célébrations (retraite spi r ituel le , scr ut ins

pénitentiels, Effatah, Tradition et Reddition du Credo…) jusqu’au jour de la Vigile Pascale.

• Au cours de la Veillée Pascale ils reçoivent les 2 sacrements d’ini-tiation, baptême, eucharistie et deviennent chrétien " fidèle ".

• À la Pentecôte, les catéchumènes reçoivent le sacrement de confir-mation au cours d’une célébration présidée par l’évêque.

Un itinéraire catéchétique : un approfondissement de la FoiAvec l ’aide des accompagnateurs, les catéchumènes lisent et méditent la Parole de Dieu, qui petit à petit résonne dans leur vie. Ils découvrent que cette Parole est vivante et, qu’à travers elle, le Seigneur les interpelle. Ils approfondissent leur connaissance de l’Église et de la Foi chrétienne. C’est un itinéraire catéchétique.

Catéchuménat, un chemin de grâce, de conversion : une espérance !

Le catéchuménat est le temps proposé dans l’Église catholique aux adultes qui désirent devenir chrétiens en se préparant à recevoir les « sacrements de l›initiation à la vie chrétienne » : baptême,

confirmation et eucharistie.

Citation« Notre foi est fondée sur la mort et la résurrection du Christ, exacte-ment comme une maison est posée sur ses fondations: si celles-ci cèdent, toute la maison s’écroule »

Pape François

L'Église prépare des

adultes à mener une

vie chrétienne


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Qu’expriment-ils ?Le plus grand nombre témoigne d’une joie et d’une paix intérieures comme d’un fruit de ce chemin. Progressivement ils cherchent et trouvent une place dans la commu-nauté chrétienne, et sont marqués par l’accueil qu’il leur est fait.

Les catéchumènes : Qui sont-ils ? Que disent-ils ?Cette année ils sont près de 130 sur la Région Centre, a avoir répondu à l’appel de l’Esprit et à demander à devenir chrétien et donc à recevoir les sacrements d’initiation de la vie chrétienne. La richesse de leur cheminement, la diversité de leurs situations nous disent ce qu’ils ont découvert durant leur itinéraire catéchuménal.

Que cherchent-ils ?Les itinéraires sont variés. Souvent leur désir est ancien. La préparation au sacrement du mariage ou du baptême de leurs enfants sont des lieux d’appel qui mettent en route. Dans des événements douloureux ils ont ressenti la présence de Dieu qui est miséricorde. Certains témoignent d’une expérience spirituelle forte. Le chemin de vie se met en cohérence avec le chemin de foi. On remarque quelquefois une démarche familiale. Le mari et la femme désirent fonder leur vie de couple en s’appuyant sur le Seigneur ; ils demandent le baptême ensemble et s’y préparent parfois avec les enfants.

Qui sont-ils ?Plus des deux tiers ont moins de 35 ans et 6 plus de 60 ans. La benjamine a 19 ans et la doyenne 70 ans : preuve qu’il n’est jamais trop tard pour répondre à l’appel du Christ ! Certains viennent des territoires d’outre-mer, d’autres du continent africain, d’Asie ou d’Europe. Quelques-uns viennent de l’Islam ou de l'Hindouisme. Tous viennent enrichir l’Église avec leur culture propre. Les situations professionnelles sont diverses. Certains travaillent, d’autres sont étudiants ou en recherche d’emploi. Certains sont malades ou en situation de grande précarité. Telle est la situation du peuple que Dieu appelle.

>>>

« Aujourd’hui je sens un profond changement en moi. Je ne suis plus la même. Il y a un avant et un après le catéchuménat…

Pendant mon cheminement je me suis ouverte petit à petit aux autres en faisant confiance. Le jour où j’ai ouvert mon cœur, où la peur d’être jugée m’a quittée, j’ai pu pleinement m’ouvrir à l’Esprit »

Amélie 30 ans

« J’ai découvert que Jésus Christ est avec nous tout au long de notre vie, qu’il nous montre le chemin à suivre et surtout qu’il

s’adresse à moi de façon unique… Il nous connait profondément tel un Père et nous tend toujours la main »

Arnaud 24 ans, Ingénieur en informatique.

Paroles d’accompagnateurs

« C’est parfois difficile au début de laisser sa place au catéchumène : on veut trop

en dire. Puis on se laisse surprendre par la fraîcheur de sa lecture de l’Évangile et on voit, rencontre après rencontre, à quel point Dieu est à l’œuvre dans son cœur ».

« Pour moi, l’important n’est pas de donner un cours magistral. Ce qui prime dans ma

rencontre bimensuelle avec le catéchumène, c’est son témoignage de foi suscité par l’Évangile de Marc et appliqué ensuite dans sa vie de tous les jours ».


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Pâques : une espérance « Lorsque j’ai fait mon entrée en

catéchuménat, je me suis sentie nouvelle, et pour moi tout a changé : la confiance dans ma vie, la façon de voir les autres. Par exemple, pardonner m’était impossible ! Depuis que j’ai découvert que je pouvais pardonner, j’ai trouvé la joie et la paix du cœur. La foi m’apprend à m’aimer moi-même et à aimer les autres parce que j’ai réalisé que Dieu m’aimait »

Laura 23 ans, Hôtesse événementiel.

Côte à côteBien plus qu’un simple échange de discours, la rencontre d’Abou Dabi entre le pape François et le grand imam d’Al-Azhar ce 4 février, s’est conclue par un message commun audacieux.

Ainsi, pour la première fois, les deux religions ne se sont pas retrouvées face à face, mais côte à côte, pour bâtir ensemble un « chemin de paix et de réconciliation » à destination de tous les hommes de bonne volonté. De ce point de vue, le discours du pape prononcé devant des religieux du monde entier est éloquent : il a invité la communauté internationale à s’embarquer, « comme une unique famille », dans une « arche de la fraternité » capable de sillonner « les mers en tempête » du monde.

Il n’y a pas d’autre alternative selon lu i : « o u b i e n nous construirons ensemble l ’avenir ou bien il n’y aura pas de futur ».

« Je sentais que le Seigneur voulait que je me rapproche de lui. D’ailleurs j’ai pu constater comment la communauté chrétienne m’accueille… Je ne

me suis pas senti jugée mais plutôt comprise et acceptée. J’ai pu voir que, par le Christ, la communauté me soutenait dans ma condition. Je suis heureuse que cette grâce me soit offerte, et que la Christ m’offre une vie à ses côtés.

Dorénavant, je sais que ma vie ne sera plus la même, car je sais que Dieu m’aime »

Lou 19 ans, SDF

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Repères en ChiffresEn 2018, 4 258 adultes, majo-ritairement entre 18 et 35 ans, de toutes origines sociales et culturelles, ont été baptisés dans la foi catholique au cours de la nuit de Pâques.Pour 2019 ce chiffre sera en progression.

" Vers la Croix "Le 2 mars à St-Amant, à travers son spectacle " Vers La Croix ", Alexis Chevalier a permis aux spectateurs de redécouvrir d 'une manière originale le Chemin de Croix, en harmo-nisant les peintures de Marie-Camille Chambounaud et les créations musicales de Franck Séguy, au texte de Paul Claudel. Les trois expressions artis-tiques se mettant entièrement au service de ce cheminement en prenant consécutivement le relais, là où les mots pour-raient manquer pour décrire l'ineffable."


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Saint-Saturnin, un collège qui pense à son avenir

1852 / 2018 ! Voilà 166 ans que le collège Saint-Joseph, ouvert par les frères de la communauté Saint-Jean-Baptiste de la Salle, enseigne à des milliers d’élèves.

Les temps changent, les choses évoluent : les normes de sécurité, d’accessibilité et les contraintes admi-nistratives nouvelles sont présentes. Malgré de gros travaux d’entretien sur les bâtiments existants, l’internat du collège Saint-joseph n’était plus en état d’accueillir des internes. L’OGEC, organisme de gestion du collège Présidé par J.-M. Juilhard, la direction, la tutelle diocésaine, ont

décidé, après de nombreuses réflexions et études en 2014, de construire un nouvel internat à côté des bâtiments scolaires. Ce bâtiment par sa grande modernité, avec une salle d’études pour réviser, répond au besoin des élèves, tant par toutes les normes de sécurité, que d’accessibilité, mais également pour la vie de l’élève qui durant toute la semaine partage une vie en communauté.Ce bâtiment permettra une certaine rentabilité, par son ouverture, hors période scolaire, à l ’hébergement d’associations culturelles, sportives…Dès la rentrée des vacances de Toussaint les élèves internes prenaient possession de ce lieu et ce 23 novembre dernier 80 personnes étaient réunies pour l’inauguration de ce bâtiment.Chacun des invités et personna-lités* pouvait visiter et prendre part aux différentes explications données

p a r P h i l i p p e D e c h a v a n n e Directeur du collège. L e Père Jea n Michel Roger-Bérubet Curé de la Paroisse Saint-Éphrem de la Serre bénissait ce bâtiment.Après les encouragements et les remerciements de M Nicolas Carlier Directeur diocésain, Jean Claude Lauron nouveau Président de l’OGEC remerciait les acteurs de cette belle réalisation et conviait toutes les personnes présentes, Corps ensei-gnant et amis, autour d’un succulent buffet réalisé par le chef cuisinier de la société de restauration API.Les encouragements et remerciements très chaleureux de Jean Marc Juilhard ancien président de l’Ogec, clôturèrent cette belle inauguration, porteuse d’espoir.

Jean Pierre TIXERONT, Membre de l’OGEC

* Martine Bony Conseillère départementale, Christian Pailloux Maire de Saint-Saturnin , le père Piollet, le père Perin de l’Abbaye de Randol, Anne Tichit Mond ‘arvergne Tourisme, Josiane Barthés de la tutelle diocésaine, Jean-Claude Dubrays Udogec.

Les MigrantsÀ la demande de B. ALLAUZE et de J. LEMOINE, en charge de l’animation de la pastorale au sein du collège Saint-Joseph à Saint-Saturnin, en tant que bénévole au sein de l’ONG Catholique CCFD Terre solidaire, je suis inter-venu auprès de collégiens âgés de 14 et 15 ans, dans le cadre des activités de cette pastorale. Pendant 1 h 30 nous avons présenté et développé les aspects humains mais aussi inhumains, vécus par ces êtres que nous appelons « migrants », dont nous ne connaissons que peu de choses : dans bien des cas, nous les considérons comme rivaux, parfois même comme ennemis.

Souvent nous leur portons peu d’atten-tion, et que brièvement notre regard, sur les motivations de leurs départs, les conditions de leurs déplacements, d’exils, et pour ce qui nous concerne, les conditions d’accueil. Le contenu du message transmis et développé s’inspirait de la phrase de Mgr De Sinety, Vicaire Général du Diocèse de Paris : « Ce qui me navre aujourd’hui, ce qui me met en colère, lorsque j’observe les conditions de vie de ceux qui arrivent sur notre terri-toire, et les réponses que nous leur apportons, ce sont des discours qui nous rendent insensibles, indifférents, et qui

atrophient nos cœurs. Il faut que des voix s’élèvent et en particulier au sein de notre Église. L’accueil des migrants est et doit être un appel au courage ». J’ai été très surpris par la participation positive, particulièrement dynamique, des collégiens présents. À la fin de cet échange, si nous ne devions retenir qu’un mot, ce serait sans hésiter : « Espérance » ! N’ayant pu aller au terme du sujet, il a été convenu de prolonger, par une ou deux séances supplémentaires, cette première rencontre.

A. FEUNTEUN


Le Père Jean Michel Bérubet, dans son mot d’accueil a rappelé toute l’importance de ce travail, qui créé en premier lieu, du lien dans notre communauté et permet de diffuser le message chrétien, en quelque sorte une action missionnaire réalisée par chacun d’un bout à l’autre de la chaîne de communication.

M. Favier, coordinateur de la Harpe a présenté la procédure de réalisation du journal paroissial :

Depuis la réunion du Comité de rédaction (composé de 8 membres et du curé Directeur de la publication) qui fait le choix des articles, réfléchit au contenu du dossier, se répartit photos à prendre et articles à écrire ou faire écrire par des volontaires, la mise en page et la maquette par l’im-primerie Vadot à Combronde, jusqu’à la distribution par 90 personnes environ.

Il a rapidement rappelé l’historique du journal qui s’appelait Partage en décembre 1991 et couvrait l’ensemble pastoral Limagne Sud, beaucoup plus vaste, pour devenir sous l’im-pulsion d ’Alain Coulombeau de La Roche-Blanche, La Harpe de Saint-Éphrem avec la création des nouvelles paroisses en 2002. D’un 4 pages, photocopié et tiré à 300 à 400 exemplaires distribués dans les églises, progressivement "La Harpe " est devenu un vrai journal parois-sial de 8 pages couleurs à partir de janvier 2011. Ce journal s’adresse aux 11 000 habitants des communes de la Paroisse, croyante ou pas : de ce fait n’est pas un journal spéci-fique aux seuls fidèles. « Son contenu est réalisé avec un esprit d’ouverture transmettant de manière simple et large un message chrétien centré sur

la solidarité et l’ écoute de l’autre » notamment à travers la présenta-tion du « dossier » qui aborde des problèmes de société.

A. Favier a expliqué la réalisation de la FIP (Feuille d ’Information Paroissiale), qu’elle maquette à partir de toutes les données recueillies par le curé et Jean-François Nicolas, à l’accueil de la Maison paroissiale au cours des permanences et à partir de toutes les informations données par les différents mouvements et services de la paroisse (réunions diverses, baptêmes, funérailles, mariages…). Cette feuille est ensuite photocopiée et diffusée par Josette Albot et Dany Brousse pour une distribution dans les églises.

Gérard Le Moal, enfin, a présenté le site internet créé depuis fin 2017. Toutes les semaines, on peut y trouver les horaires des messes, la FIP et chaque trimestre La Harpe.

Le site est un outil de communica-tion comme La Harpe, la FIP… qui ne peut vivre que s’il est régulière-ment alimenté … « Comme pour tous ces outils, il faut des personnes qui prendront le stylo ou le clavier pour dire ce qu’ ils ont fait, vont faire ou ont vu, avec si possible une photo (ou plus) ou une idée de photo pour illustrer l’article ». Pour toutes propositions ou remarques, à propos du site, prenez contact avec Gérard ou Michel Favier.

Pour conclure, Joël Rivai l l ier a animé les échanges permettant ainsi à chacun de s’exprimer à partir des différents problèmes rencontrés, en particulier l’insuffisance de distri-buteurs. À cet égard un travail de repérage de jeunes couples « pouvant donner le coup de main » est évoqué afin de compléter le travail réalisé actuellement. Les échanges se sont poursuiv is autour d ’un pot de l’amitié.

Depuis cette présentation, une adresse mail a été créée pour transmettre plus facilement articles et photos :

[email protected]

Réunion « Communication » sur la Paroisse Saint-Éphrem

le 17 novembre 2018Depuis plusieurs années une rencontre rassemble tous ceux

qui participent à la diffusion de « La Harpe de Saint-Éphrem » dans les 5 300 boites de notre paroisse. Samedi 17 novembre

2018, pour la première fois, cette rencontre réunissait distributeurs, l’équipe du Comité de rédaction, ceux qui réalisent et diffusent la Feuille

d’information paroissiale FIP, et les responsables du Site Internet. Ainsi tous les acteurs de la communication de notre paroisse étaient réunis pour se connaitre, s’informer et améliorer cette action d’évangélisation.

Vie de la Paroisse


Patrimoine et Culture

À l’origine l’église Notre-Dame du Crest était une annexe de l’église paroissiale de Julhat dédiée à Saint-Pierre, qui conserva jusqu’au XIIIe siècle ses fonctions d’église-mère.

Au Crest, la vie religieuse se parta-geait d ’une part entre la chapelle Sainte-Croix située dans le château, réservée au seigneur et à son entou-rage, et d’autre part l’église, destinée aux habitants du village. Desservie d ’abord par une communauté de prêtres, elle devint, en 1259, suite à une requête de ceux-ci à l’évêque de Clermont, le siège d’un chapitre composé d ’u n doyen e t de 16 chanoines.

Au XVIe siècle, le prieuré du Crest dépend de Sa i nt Au st remoi ne d’Issoire.

L’église de Julhat, en très mauvais état, petit à petit délaissée, fut inter-dite au culte en 1699.

L’église du Crest fut dévastée en 1793 et le maire de l ’époque, M. Brun, empêcha sa démolition en la rache-tant pour la transformer en fabrique d’eau-de-vie. Il la restitua par la suite. « Puisse un tel acte lui avoir obtenu grâce devant le souverain juge ! » dit l’abbé Guélon.

La postérité en tout cas, lui en est reconna issa nte . L’ ég l i se Not re Dame de l ’Assomption fut classée monument historique le 7 février 1907 !

Construite vers la fin du XIIe siècle, à l’ouest du village à l’extérieur de l’en-ceinte, l ’église Notre-Dame appar-tient au style de transition entre le roman et le gothique, qui se déve-loppe sur un siècle, de 1150 à 1250. Cela explique notamment son plan assez compact. L’abside semi-circulaire, flanquée de deux absidioles, se continue par la nef et les bas-côtés qui se resserrent légè-rement vers l’ouest. Ces trois parties, de même longueur, sont recouvertes d’un toit unique. Peu pentu, il donne au bâtiment son aspect trapu et il est reçu sur une corniche droite reposant sur des modillons à copeaux, sans billettes, trait typique du style roman auvergnat.Certains détails en revanche, comme des ogives ou la frise de palmettes du chevet particulièrement soigné, relèvent des raffinements des débuts du gothique.L’assise du chevet, partie la plus ancienne de l ’édifice, se compose de pierres proches de l ’arkose de Montpeyroux aux tonalités dorées. Quatre colonnes surmontées d’élé-gants chapiteaux lui ser vent de contreforts. Des modifications ont eu lieu aux XVe et XVIe siècles.L’église comportait un grand et un petit clocher aujourd’hui disparus, sans doute à la révolut ion sous l ’ordonnance du Député Georges Couthon ?

En 1869, un clocher a été construit sur la façade ouest (donatrice Marguerite Faure) et l’absidiole nord a été recons-truite. À l’origine, au nord une porte faisait communiquer l’église avec le « Moutier » (siège du Chapitre) dont il ne reste aujourd’hui que grange, cours et dépendances. À l ’ intérieur la Vierge Marie est partout présente : Notre-Dame du Carmel – Éducation de la Vierge – Vierge couronnée à l ’Enfant, dite " Vierge de la Visitation ", Vierge à l ’Enfant dite de la Nativité. On reconnaît Saint Michel terrassant le démon, l’Archange Gabriel, Saint Roch, protecteur contre la peste, Saint Austremoine, premier évêque de Clermont, Saint François de Sales et, pour un village vigneron, Saint Verny.Les vitraux, du XIXe siècle, sont signés Lucien Châtain, maître-verrier à Clermont.

D’après le dépliant réalisé par l’association patrimoniale du Crest

« Il était une fois… demain » et P. De Salins

< Photo de Nicole Lepron

Découverte de l’église du Crest


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Dimanche 7 h -12 h

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Ce journal réalisé entièrement par une équipe d’une dizaine de bénévoles est proposé aux 12 000 lecteurs

habitants de notre paroisse Saint-Éphrem. Il est distribué par 80 personnes dans les 5 200 boites aux lettres

et à disposition dans les 17 clochers des 11 communes.

Soutenu à chaque parution par près de 35 annonceurs, commerçants, entreprises, artisans, La Harpe diffuse un regard chrétien sur le « Vivre ensemble » dans notre territoire.Merci à tous ceux qui portent cette merveilleuse aventure, annonceurs, diffuseurs, rédacteurs et lecteurs.

Il est possible de soutenir financièrement ce journal > par un abonnement de soutien de 10 euros > par un don, par chèque à l’ordre de « Paroisse Saint-Éphrem de la Serre », en mentionnant « Harpe » > ou en espèces dans une enveloppe au cours d’une quête dominicale avec mention « Harpe de Saint-Éphrem ».

Bulletin paroissial n° 34 – Pâques 2019 – Trimestriel 6 000 exemplaires – ISSN en cours

Directeur de la publication : Jean-Michel ROGER-BERUBETComité de rédaction : Michel Favier (coordinateur),

Marie-Paule Berry, Christiane Bouchet, Patrick De Salins, Brigitte Joberton, Jonathan Lemoine, Annick Librini, Joël Rivaillier.

Photos : Service Communication du Diocèse et Gérard Le Moal. Distribution réalisée par des bénévoles : 81 paroissiens, dont 9 responsables de relais.

Paroisse saint-ÉPhrem, maison Paroissiale 1, rue des PÉnitents – 63450 st-amant-tallende • 04 73 39 38 03

Publicité, réalisation : Imprimerie Vadot – 63460 Combronde Tél. 04 73 97 17 19 – www.vadot.fr • [email protected]

Soutien à notre Journal Paroissial

Documents

Pâques : messages d'espérance · 2019-03-26 · locale du CCFD*-Terre solidaire, a été « envoyé » pour une immersion au Myanmar du 16 février au 2 mars. Un voyage d’immersion