cinéma art et essai de la Ville de Saint-Denis

ASSOCIATION CINÉMA L’ÉCRAN

# 202

PROGRAMME DU 4 AU 31 DÉCEMBRE 2019

Tarifs : plein : 7 euros / réduit : 6 euros (étudiants, chômeurs, handicapés, familles nombreuses, +60 ans) / – de 25 ans : 4 euros /abonnés* et étudiants Paris 8 : 4,50 euros / “le petittarif” : 4 euros pour tous* / groupes scolaires et centres de loisirs : 3 euros / location lunettes 3D : 1 euro par séance. (*conditions sur notre site ou dans le hall du cinéma)

L’abonnementannuel à l’Écran, 15 euros avec envoi du programme, 8 euros sans, vous donne droit à des invitationset des tarifs préférentiels (1 place pour 2) à nos rencontres, événements, festivals…

et l’Écran vous proposent 4 heures de parking pour 1€ tous les jours sur toutes nos séances, exclusivement au parking Basilique St-Denis. Ticket délivré à la caisse du cinémauniquement lors de l'achat de votre place.

CINQ SÉANCES EXCEPTIONNELLESPOUR LE JEUNE PUBLICLES DIMANCHES 15, 22 ET 29 DÉCEMBRE À 11:00

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La reine des neiges 2

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La Famille Addams

Le Cristal magique

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Star Wars : L’Ascension de Skywalker

Le Voyage du prince

Les Filles du Docteur March

Système Krencontre avec le réalisateur le mardi 14 janvier 2020

La Vérité Le Lac aux oies sauvages

Le Miracle du saint inconnu

Après la nuit

Little Joe

Jojo Rabbit

Les Enfants d’Isadora Le Cas Richard Jewell

Festival Télérama/Afcaedu 15 au 21 janvier 2020

L’équipe du cinémal’Écran vous souhaitede très bonnes fêtes de fin d’année !

It Must Be Heavend’Elia Suleiman

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ES fuit la Palestine à la recherche d’une nou-velle terre d’accueil, avant de réaliser que sonpays d’origine le suit toujours comme une ombre.La promesse d’une vie nouvelle se transformevite en comédie de l’absurde. Aussi loin qu’ilvoyage, de Paris à New York, quelque chose luirappelle sa patrie. Un conte burlesque explorantl’identité, la nationalité et l’appartenance, danslequel Elia Suleiman pose une question fonda-mentale: où peut-on se sentir « chez soi »?Cela faisait dix an depuis Le temps qu’il reste,

qu’Élia Suleiman n’avait pas donné de nouvelles,à part un court sketch dans 7 jours à La Havane.C’est avec un grand plaisir que l’on retrouve le« Jacques Tati » palestinien et l’immense poésiede son cinéma, entre humour et mélancolie.

Les Misérablesde Ladj Ly

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Prix du jury lors du dernier festival de Cannes,ce premier long métrage de fiction de Ladj Ly,trente-neuf ans, est un film coup-de-poing sansmanichéisme sur les violences policières en ban-lieue. Stéphane, tout juste arrivé de Cherbourg,intègre la Brigade anticriminalité de Montfer-meil, dans le 93. Il va faire la rencontre de sesnouveaux coéquipiers, Chris et Gwada, deux« Bacqueux » d’expérience. Il découvre rapide-ment les tensions entre les différents groupes duquartier. Alors qu’ils se trouvent débordés lorsd’une interpellation, un drone filme leurs moin-dres faits et gestes… La force de ces Misérables du XXIe siècle, c’est,

à l’image de Victor Hugo dans son chef-d’œuvre,de ne pas jamais tomber dans la caricature. Leréalisateur pose des questions sociales brûlantessans avoir la prétention d’y répondre, et renvoiedos à dos les différents acteurs des banlieues,pour les mettre face à leurs responsabilités. LesMisérables est le film d’une génération.

MARDI 10 DÉCEMBRE À 20:00

Fenêtre sur l’Algérie contemporaineÀ l’occasion du spectacle Et le cœur fume encorede Margaux Eskenazi et Alice Carré, qui a lieu au TGPdu 7 au 20 décembre, création qui retrace lesmémoires, les littératures et les silences de la guerred’Algérie, nous vous proposons en parallèle une soirée consacrée à l’accélération de l’histoire enAlgérie et les mouvements de protestation en cours.

PCMMORahma

Benhamou El Madani Samir ArdjoumMargaux Eskenazi

Alice Carré

Les Éblouisde Sarah Suco

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Camille, douze ans, passionnée de cirque, estl’aînée d’une famille nombreuse. Un jour, sesparents intègrent une communauté religieusebasée sur le partage et la solidarité dans laquelleils s’investissent pleinement. Peu à peu, l’embriga-dement devient sectaire…L’actrice Sarah Suco (La Belle Saison de Cathe-

rine Corsini, Guy d’Alex Lutz, Place publique

d’Agnès Jaoui) pour son premier film a écrit cettefiction sur des bases autobiographiques. Le résul-tat est un film salutaire, démontrant s’il fallaitencore le faire, que l’intégrisme n’est pas le mono-pole d’une religion ou d’une culture.

Unis vers Kateb, ça ne fait que commencerde Rahma Benhamou El Madani

Mahfod Lakroune, comédien fétiche du dramaturgeet écrivain algérien Kateb Yacine, et les jeunes de la ville de Béjaia se rencontrent autour du prologuede la pièce Mohamed prends ta valise. Un parallèle entre le contenu de la pièce montée en 1972 et l’Algérie actuelle.

Vendredi est une fêtede Samir Ardjoum et Ager Oueslati

Le comédien Réda Seddiki part à la rencontre de cette Algérie, à la fois connue et méconnue, née le 22 février avec la Révolution du sourire. En quête de sens et de découvertes (l’écrivain etjournaliste Adlène Meddi, la comédienne MinaLachter, le musicien Aboubakr Matara…).

Oleg de Juris Kursietis

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Oleg quitte la Lettonie pour Bruxelles, où ilespère travailler contre un salaire décent. Trahipar un collègue, son expérience tourne court.Oleg est alors recueilli par un criminel polonais,avant de tomber sous son emprise mafieuse.« Le réalisme et la parabole sont constamment

mêlés ici, comme savait le faire Kieslowski dansson Décalogue. Le combat du Bien et du Mal, lepouvoir de l’innocence ouvrent la voie à la spi-ritualité dans un monde de dureté, de coups, deboucherie. Ces contrastes nourrissent un filmhaletant, d’une puissante résonance. » FrédéricStrauss Télérama

Loups tendres et loufoquesprogramme de six films d’animation

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C’est moi le plus fort (6’) Le loup aime que tout le monde lui dise qu’il estle plus fort, jusqu’à ce qu’il rencontre un petit cra-paud « de rien du tout ».C’est moi le plus beau (6’) Cette fois le loup veut se faire admirer de tous.Trop petit loup (9’) Un petit loup sûr de lui part chasser…Le Retour du Grand Méchant Loup (11’) Le Grand Méchant Loup est de retour et a pris debonnes résolutions!Grand Loup & Petit Loup (14’) Grand Loup vit tranquillement sous son arbrejusqu’à ce qu’un petit loup décide de rester à sescôtés. Boulet ou ami?Promenons-nous (6’) Film musical où les louveteaux taquinent Papaloup qui joue à les croquer!Ces histoires – souvent inspirées d’albums –

revisitent avec humour le mythe du loup dange-reux des contes traditionnels et réhabilitent,auprès des enfants, sa place dans notre monde.

à partir de 4 ans le petit tarif

DIMANCHE 8 DÉCEMBRE À 14:30ciné-goûter

Chanson doucede Lucie Borleteau

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Après un premier long métrage subtil sousforme de récit initiatique en pleine mer (Fidelio,l’odyssée d’Alice) et une série télévisée pour Arte(Cannabis), Lucie Borleteau s’aventure du côtédu drame psychologique avec une adaptation deChanson douce de Leïla Slimani (Prix Goncourt2016). Paul et Myriam ont deux enfants en basâge. Ils engagent Louise, une nounou expérimen-tée, pour que Myriam puisse reprendre le travail.Louise se montre dévouée, consciencieuse,volontaire, au point que sa présence occupe uneplace centrale dans la famille. Mais très vite lesréactions de Louise deviennent inquiétantes. « Ily a, dans le roman de Leïla Simani, une matièrecinématographique évidente qui m’a d’embléeenthousiasmée » raconte la réalisatrice. KarinViard compose une nounou absolument gla-çante, tout en mystère et en intériorité que l’ondevine tempétueuse. Entre thriller, film d’épou-vante et chronique, un film impressionnant.

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Ville de Saint-DenisAssociation des amis de la République arabe

sahraouie démocratique (AARASD)

Jordi Oriola FolchClaude Mangin-Asfari

Hassana Abba

Hamdi Taoubali

Fusils ou graffitis La Lutte non-violente du peuple sahraoui de Jordi Oriola Folch

Les Sahraouis attendent depuis quarante-quatreans le référendum promis par l’ONU qui devraitleur permettre de s’autodéterminer et de mettrefin à l’occupation du Sahara Occidental par le Maroc. Face à ce long temps d’attente, une partie du peuple sahraoui souhaite se battreet une autre continuer la lutte non-violente. Le réalisateur est entré clandestinement dans le Sahara Occidental et a filmé secrètementce qui s’y passe.

KinOpéra

Festival de Saint-Denis

Le Barbier de Sévillede Gioacchino Rossini

Gloria Mundide Robert Guédiguian

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Daniel sort de prison où il était incarcéré depuisde longues années et retourne à Marseille. Sylvie,son ex-femme, l’a prévenu qu’il était grand-père :leur fille Mathilda vient de donner naissance à unepetite Gloria. Le temps a passé, chacun a fait ourefait sa vie… En venant à la rencontre du bébé,Daniel découvre une famille recomposée qui luttepar tous les moyens pour rester debout. Quand uncoup du sort fait voler en éclats ce fragile équilibre,Daniel, qui n’a plus rien à perdre, va tout tenterpour les aider.

S’inspirant de la comédie de Beaumarchais, Rossini en conserve toute la fougue pour créer ce bouillonnant opera buffa. Originaire de Venise, berceau de la commediadell’arte, Damiano Michieletto est sensible à la veine burlesque de la musique rossinienne. Il transpose l’action de cette « précaution inutile »dans une Séville contemporaine inspirée du cinémad’Almodóvar. L’immeuble monumental de Bartolo,au sein duquel Figaro tourbillonne en électron libre, permet au metteur en scène de donner libre cours à son imagination déjantée.

TP 15 euros / TR 12 euros / abonné·e·s, – 25 ans 10 eurosBuffet offert, champagne et vin payantPré-achat possible sur www.lecranstdenis.org

VENDREDI 13 DÉCEMBRE À PARTIR DE 19:30

mercredi jeudi vendredi samedi dimanche lundi mardisemaine du 4 au 10 décembre 2019 4 décembre 5 déc 6 décembre 7 décembre 8 décembre 9 décembre 10 décembre

Loups tendres et loufoques (ciné-goûter, 53’) 14:00 - - 16:00 14:30 P - -

It Must Be Heaven (VO, 1h40) 14:15 - 12:00 14:15 14:00 16:15 18:1517:00 16:15 17:00 16:30 18:00

19:00 18:15 20:15 18:30 20:0020:45 20:15 20:30

Les Éblouis* (1h39) 15:00 - 12:15 16:15 - 16:00 -18:15 16:30 18:15

20:30

Oleg (VO, 1h48) 16:15 - 14:15 14:00 18:45 20:15 - 20:15

Les Misérables (1h42) 20:15 - 18:30 18:15 16:15 14:15 18:0020:45 18:15 20:15

La Soif du mal (VO, 1h41) - 19:00 r - - - - -

Fenêtre sur l’Algérie (soirée PCMMO) - - - - - - 20:00 r

mercredi jeudi vendredi samedi dimanche lundi mardisemaine du 11 au 17 décembre 2019 11 décembre 12 déc 13 décembre 14 décembre 15 décembre 16 décembre 17 décembre

La Reine des neiges 2 (VF, 1h44) 14:00 - 16:00 14:00 11:00 16:15 18:1516:15 20:30 16:00 14:00

16:00

Pahokee* (VO, 1h52) 14:15 - 14:15 18:15 16:15 14:15 18:0020:30 18:15 20:15 20:30 20:15

Gloria Mundi (1h48) 16:30 - 12:00 14:15 18:30 16:15 20:3018:15 16:15 18:00 20:15 18:15

Chanson douce (1h40) 18:30 - 18:00 16:15 11:15 18:15 -20:15 20:00 14:15 20:30

18:15

Le Dernier des Mohicans (VO, 1h55) - 19:00 r - - - - -

Fusils ou graffitis (VO, 52’) - 20:00 r - - - - -

Le Barbier de Séville (KinOpéra, ~3h) - - 20:00 k - - - -

Talking About Trees (VO, 1h30) - - - - - - 20:15 r

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mercredi jeudi vendredi samedi dimanche lundi mardisemaine du 18 au 24 décembre 2019 18 décembre 19 déc 20 décembre 21 décembre 22 décembre 23 décembre 24 décembre

Le Cristal magique (VF, 1h22) 14:00 - - 15:45 11:00 - -15:45

Notre dame (1h35) 14:15 - 12:00 15:45 14:15 16:00 13:4519:00 14:15 19:00 16:15 18:00 17:15

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La Famille Addams (VF, 1h26) 15:30 - 16:15 14:00 11:00 14:00 13:45 17:15 18:00 17:15 14:00 15:30

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It Must Be Heaven* (VO, 1h42) 16:15 - 18:15 14:00 17:15 16:15 15:3018:15 21:00 20:30 18:15

Talking About Trees (VO, 1h30) 20:15 - 20:15 17:30 19:00 14:15 -19:15 20:15

Cotton Club Encore (VO, 2h18) - 19:00 r - - - - -

mercredi jeudi vendredi samedi dimanche lundi mardisemaine du 25 au 31 décembre 2019 25 décembre 26 déc 27 décembre 28 décembre 29 décembre 30 décembre 31 décembre

Le Voyage du prince (1h16) 14:15 - 16:30 16:30 11:00 16:30 14:0014:00

Star Wars : L’Ascension de Skywalker* 14:00 - 14:00 14:15 11:00 14:00 14:00(VF&VO, 2h35) 17:00VO 17:15VO 17:15VO 14:15 17:15VO 17:30VO

20:00VO 20:15VO 20:15VO 17:15VO 20:15VO

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La Vie invisible d’Eurídice Gusmão 15:45 - 14:00 14:00 15:30 18:00 15:30(VO, 2h20) 20:30 18:00 20:30 18:00 20:30

À couteaux tirés (VO, 2h10) 18:15 - 20:30 18:00 20:30 14:15 18:00

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CONCEPTION GRAPHIQUE : ANABELLE CHAPÔ / IMPRESSION : TECHNICOM.

Pahokee, une jeunesse américaine

d’Ivete Lucas et Patrick Bresnan

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À Pahokee, petite ville rurale du Sud de la Floride,le lycée ne ressemble à aucun autre. Avec sonéquipe de football américain invincible, sesconcours et son extravagant bal de fin d’année, il ral-lie toute la communauté. À l’approche de l’entrée àl’université, quatre adolescents vivent une annéepleine d’espoirs et de grandes célébrations.Cela fait de nombreuses années que les cinéastes

Ivete Lucas et Patrick Bresnan travaillent sur la ville

La Reine des neiges 2de Jennifer Lee et Chris Buck

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Pourquoi Elsa est-elle née avec des pouvoirsmagiques? La jeune fille rêve de l’apprendre, maisla réponse met son royaume en danger. Avec l’aided’Anna, Kristoff, Olaf et Sven, Elsa entreprend unvoyage aussi périlleux qu’extraordinaire. Dans laReine des neiges, Elsa craignait que ses pouvoirs nemenacent le monde. Dans la Reine des neiges 2, elleespère qu’ils seront assez puissants pour le sauver…

à partir 6 ans

À vos couleurs dès que vous aurez vu le film, un concours de dessins organisé au cinéma fera gagner des lots.

de Pahokee. À travers ce récit de la dernière annéede lycée de plusieurs étudiants, Pahokee raconte desrécits intimes, les rites, parfois étranges pour nous,qui rythment la vie scolaire états-unienne, et lesespoirs d’un futur meilleur. Petit à petit le film nousdécrit aussi une autre Amérique, celle d’une villepauvre, agricole, métissée, à quelques kilomètres etpourtant si loin de l’opulence des grandes villes deFloride, comme Miami ou West Point. La force dePahokee, c’est de rassembler l’intime et le collectifet, sans discourir, montrer le « plafond de verre » quibloque une partie de la communauté américaine.Un film brillant, qui dit aussi que, visiblement, larelève de Frederick Wiseman est assurée!

Talking About Treesde Suhaib Gasmelbari

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Ce film nous parle de quatre amis, quatrecinéastes soudanais, qui ont décidé de rénover unevieille salle de cinéma à Khartoum. Ils veulenttransmettre leur passion du 7e art à une populationqui n’a pas pu voir de films en salles, et n’a pasaccès au cinéma indépendant. Facétieux et idéa-

Le Cristal magiquede Regina Welker et Nina Wels

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Seul le cristal magique a le pouvoir de faire reve-nir l’eau dans la forêt desséchée. Mais il a été volépar Bantour, le roi des ours. Il faudrait un héros cou-rageux pour le rapporter et éviter la catastrophe.Amy la petite hérissonne et son ami Tom l’écureuildécident alors de partir à l’aventure pour sauver lanature! Ce sont parfois les plus petits qui sont lesplus courageux.

Le Cristal magique propose aux jeunes specta-teurs une aventure écologique sur les thèmes de lanécessité vitale de préserver l’eau, de l’inégalitéd’accès aux denrées et de la confiscation des res-sources. Plus généralement, le film aborde les prin-cipes de justice sociale et d’équité.

à partir de 4 ans le petit tarif

listes, on les voit sillonner dans un van les routesdu Soudan pour projeter des films en évitant lacensure du pouvoir.« La première fois où je suis allé avec eux, c’est là

où l’idée de faire le film est née. Nous sommes arri-vés très tard, parce que la voiture est tombée enpanne. Ils installent leur écran en tissu et, subite-ment, pendant le film, il y a eu une tempête de sable.En fait, personne n’a bougé. Ils se sont attachés der-rière l’écran et le spectacle a continué comme ça,avec le sable devant les yeux… Le vent gonflait lepetit écran de tissu et pour moi c’était déjà uneimage typique de la réalité. » Suhaib Gasmelbari

MARDI 17 DÉCEMBRE À 20:15 avant-première Suhaib Gasmelbari

Notre dame de Valérie Donzelli

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Maud Crayon, née dans les Vosges, vit à Paris.Elle est architecte, mère de deux enfants, et rem-porte sur un énorme malentendu le grand concourslancé par la mairie de Paris pour réaménager le par-vis de Notre-Dame… Entre cette nouvelle respon-sabilité, un amour de jeunesse qui resurgit subite-ment et le père de ses enfants qu’elle n’arrive pas àquitter complètement, Maud Crayon va vivre unetempête. Une tempête, qu’elle devra affronter pours’affirmer et se libérer. La place des femmes, la peur

La Famille Addamsde Conrad Vernon et Greg Tiernan

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Les jeunes mariés Gomez andMorticia Addamss’installent dans un asile abandonné délicieuse-ment effrayant du New Jersey. Après treize ansd’une vie paisiblement macabre, leurs deux enfantsont bien grandi : Pugsley doit se préparer pour lerituel familial du passage à la vie adulte, le Mazurka,et Mercredi souhaiterait découvrir le monde exté-rieur. Ce qu’ils ignorent tous, c’est que, cachée parla brume des marécages, une ville nouvelle, Assimi-lation, vient d’être construite dans la vallée, et quela rencontre de la famille Addams avec leurs nou-veaux voisins va être un sacré choc culturel!

à partir de 8 ans

du changement, les tracas contemporains de lamétropole (stress, menace terroriste, changementclimatique…), l’actrice-réalisatrice brasse tout celadans son univers si particulier et ici profondémentrafraîchissant. Elle renoue pour l’occasion avec sesélans farfelus et ses rêveries drolatiques, et conti-nue de clamer son amour pour Truffaut et Demy.Une folie douce se dégage de cette échappéeurbaine, un film parfait pour les fêtes!Vendredi 20 décembre à 20:00, en avant séance,

projection du court métrage Il fait beau dans laplus belle ville du monde de Valérie Donzelli(France/2008/12’) et un livre d'entretien exclusifconçu par l'Acrif et Playlist Society sera offert auxspectateurs.

Star Wars: l’Ascension de Skywalker

de J.J. Abrams

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C’était en 1977, à la fin la décennie du pointd’orgue du Nouvel Hollywood, celui de Cop-pola, Scorsese, Friedklin, que George Lucas varéaliser et sortir La Guerre des étoiles. En ressus-citant habilement les recettes des serials dudébut du vingtième siècle, mélangées à des tech-niques d’effets spéciaux inédites, et un sérieuxflair pour le marketing, ce film, pour le meilleuret pour le pire, sera le début d’une nouvelle èredu cinéma américain. Depuis dépassé par un deses « élèves », la saga Marvel, l’univers de StarWars fait figure de classique, et c’est avec beau-coup de prudence et un résultat plus qu’honora-ble que J.J. Abrams avait lancé en 2015 le débutde la dernière trilogie consacré à l’histoire desSkywalker. En 2017, Rian Johnson réalisa undeuxième volet, bousculant les fans les plusorthodoxes, mais réjouissant de nombreux ciné-philes avec l’épisode le plus original depuisL’empire contre attaque. Nous découvrironsensemble la dernière et ultime partie de cetteaventure cinématographique hors du communpour les fêtes de fin d’année.

Le Voyage du princede Jean-François Laguionie

et Xavier Picard

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Un vieux prince se retrouve perdu et blessésur un rivage inconnu. Il est sauvé et abrité parun jeune singe, Tom, dont les parents scienti-fiques ont été chassés de leur communauté pouravoir cru à l’existence d’autres civilisations. Leprince une fois requinqué et l’enfant vont décou-vrir cette civilisation progressiste et fière del’être avec sa ville rutilante de lumière auximmeubles bien rangés, mais soumise à la peuret de plus en plus encerclée par la végétation…Cette fable animée s’inscrit dans la continuité

du Château des singes, réalisé en 1998 parLaguionie où un jeune singe quittait sa luxu-riante canopée, pour découvrir le mystérieux« monde d’en bas ».Sous forme d’un journal de voyage, avec une

voix off et un beau texte, ce conte aux décorssomptueux, mélangeant astucieusement imagesde synthèse et dessins traditionnels, est unvoyage onirique porté par un grand monsieur del’animation française.

à partir 7 ans

La Vie invisible d’Eurídice Gusmão

de Karim Aïnouz

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Rio de Janeiro, 1950. Euridice, dix-huit ans, etGuida, vingt ans, sont deux sœurs inséparables.Elles vivent chez leurs parents et rêvent, l’uned’une carrière de pianiste, l’autre du grandamour. À cause de leur père, les deux sœurs vontdevoir construire leurs vies l’une sans l’autre.Séparées, elles prendront en main leur destin,sans jamais renoncer à se retrouver.Après le coup-de-poing Bacurau, voici à nou-

veau un film brésilien tout aussi brillant bien questylistiquement différent. Karim Aïnouz nousoffre un magnifique mélodrame sur l’histoire dedeux sœurs séparées, qui imaginent que l’autre aune vie rêvée, mais qui toutes deux serontconfrontées à un difficile combat pour s’émanci-per dans la société machiste du Brésil des années50. Sublimement filmé dans les rues moites etcolorées de Rio de Janeiro et avec ces deux rayon-nantes actrices principales, la Vie invisible d’Eu-rídice Gusmão est la plus belle façon de terminerune année cinéphile qui nous aura gâtés en filmsexceptionnels.

À couteaux tirésde Rian Johnson

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Célèbre auteur de polars, Harlan Thrombey estretrouvé mort dans sa somptueuse propriété, lesoir de ses quatre-vingt-cinq ans. L’esprit affûtéet la mine débonnaire, le détective Benoit Blancest alors engagé par un commanditaire anonymeafin d’élucider l’affaire. Mais entre la familled’Harlan qui s’entre-déchire et son personnel quilui reste dévoué, Blanc plonge dans les méandresd’une enquête mouvementée, mêlant men-songes et fausses pistes, où les rebondissementss’enchaînent à un rythme effréné jusqu’à la toutedernière minute.Un autre moyen de bien finir l’année est de

voir ce film réjouissant, au casting hallucinant. Àcouteaux tirés confirme aussi le talent, plutôtméconnu, de Rian Johnson, un réalisateur icono-claste, qui sait tout autant faire preuve d’irrévé-rence que de respect pour les formes de cinémaqu’il aborde. En dosant habilement humour noiret satire sociale, il arrive ici avec brio et pour notreplus grand ravissement, à ressusciter la manièrecinématographique du maestro qu’il vénère,Billy Wilder: oui, rien que ça!

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ESC Éditions & Distribution

Le Dernier des Mohicans de Michael Manndirector’s cut, inédit en salle

De Michael Mann, on a surtout l’image du cinéasteurbain par excellence, l’auteur du Solitaire, Heat ouencore Miami Vice. Neuvième adaptation du romande James Fenimore Cooper, Le Dernier des Mohicanslui permet de réaliser une véritable fresque épique surfond de Guerre de sept ans. Ainsi, le cinéaste s’inscritdans la lignée de ses mentors hollywoodiens de l’Âged’or et s’inspire de Sur la piste des Mohawks, et filmeDaniel Day Lewis comme John Ford filmait HenryFonda. Le montage original de Mann faisait près detrois heures, puis a été amputé d’une heure par la Fox.Le cinéaste a supervisé en 2010 une version director’scut définitive, légèrement plus longue, qui affine lerythme et réintègre quelques passages. Marc Moquin

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Cotton Club Encorede Francis Ford Coppoladirector’s cut, inédit en salle (sous réserve)

Endetté par l’échec de Coup de cœur, le cinéastesaute sur Cotton Club, l’occasion de mettre en scènece film mêlant le show-business, les gangsters de laProhibition, mais aussi les questions de racisme auxÉtats-Unis. Le Cotton Club était un célèbre cabaret aucœur d’Harlem où tout le monde devait être vu, desplus grandes stars aux plus dangereux malfrats. Dépos-sédé du montage final à l’époque, Coppola s’est réap-proprié le film cette année. Proposant de superbesséquences musicales inédites, Cotton Club Encore (nomde cette nouvelle version) équilibre mieux les relationsentre tous les personnages, et laisse plus de place àla danse, à la chanson et au spectacle. A.H.

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La Soif du mald’Orson Wellesdirector’s cut

Une bombe explose entre les États-Unis et leMexique et c’est toute la frontière qui est prête à s’em-braser – une situation étrangement familière. La Soifdu mal est notamment célèbre grâce à l’audacieusemise en scène d’Orson Welles et son immense plan-séquence d’ouverture. Pourtant, Welles n’a été engagéen premier lieu qu’en tant que second rôle – c’estCharlton Heston qui l’impose en réalisateur. Son styletrop affirmé pousse la Universal à tourner de nouvellesscènes et remonter le film à son insu. Découvrantson travail ainsi charcuté, il rédigera un long mémopour obtenir une version satisfaisante, requête quirestera lettre morte jusqu’en 1998, lorsque le monteuroscarisé Walter Murch construira cet ultime montage.Alexis Hyaumet

LE RETOUR DU JEUDI

Pour cette fin d’année, trois films remontés dans la vision initiale de leurs réalisateurs, dont deux exclusivités inédites en salles !

L’ÉCRAN I SAINT-DENIS PRÉSENTE

LES 20ES JOURNÉES CINÉMATOGRAPHIQUES

www.journeescinematographiques.fr

LA VIE EST UN SONGE

CINEMASI

L’ÉCRANSAINT-DENIS

L’ÉTOILELA COURNEUVE

ESPACE 1789SAINT-OUEN

ESPACE PAUL ÉLUARDSTAINS

LE STUDIOAUBERVILLIERS

DU 24 JANVIER AU 8 FÉVRIER 2020