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Que faire pour habiter dans une maison propre et saine ? Est-il possible d’organiser sa journée pour rester à la fois efficace et reposé ? Peut-on apprendre à mieux dormir et à utiliser ses rêves ? Comment prévenir les maladies, maîtriser le stress,apprendre à se relaxer ? Devrions-nous manger moins de viande ? Le bio est-il meilleur pour notre santé et pourl’environnement ?
Des questions qui se posent à tous, pour rester en forme et vivre en harmonie avec la nature.
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1, avenue de l’Europe78117 Toussus-Le NobleTél. : 33 (0) 1 39 56 01 47Fax : 33 (0) 1 39 56 91 [email protected]
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Le siège social et l’entrepôt de Nature & Découvertes sont certifiés ISO 14 001pour le respect de l’environnement.
www.natureetdecouvertes.comPour être plus proche de la nature…
Le site de Nature & Découvertes propose du contenu informatif et pédagogique sur la nature et l’environnement ainsi qu’une large sélection d’offres de produits.De quoi compléter les informations contenues dans ce guide, donner mille et une idéespour des activités et des sorties, trouver des renseignements sur un sujet qui vous passionne et plus de 1 500 articles, livres et équipements qui combleront les petits et les grands…
Connectez-vous et retrouvez :
• Les e-lettres nature et e-commerce• Les catalogues interactifs à feuilleter• L’annuaire des associations pour découvrir la nature• L’almanach des manifestations, des expositions, des événements nature
qui se passent près de chez vous• Une sélection des meilleurs sites Internet consacrés à la nature, à l’environnement
et aux sciences
Et puis aussi la météo à 5 jours, la qualité de l’air dans votre ville et le calendrier des événements astronomiques.
Plus la mise en ligne de nombreuses références (livres, sites Internet, adresses destructures) spécialement pour la sortie des 4 guides "Et si on vivait autrement ?" de Nature & Découvertes.
COMMENT EST NÉ CE LIVRE ?Il a été réalisé par les éditions Plume de carottepour les magasins Nature & Découvertes.Frédéric Lisak l’a conçu avec Robert Pince,qui en a également écrit les textes.Lionel le Néouanic en a fait les dessins.Geneviève Démereau en a créé et réalisé la maquette,avec l’aide de Sandrine Arribeux. “Le Pas d’oiseau” en a corrigé les textes.Le tout sous la supervision de David Lachaud, de Nature & Découvertes et le regard attentif de Sophie Serrano.Il a été imprimé à Toulouse-Labège par l’imprimerie Ménard en septembre 2005.
Le livre que vous avez entre les mains a été imprimé sur du papier issu de forêts labellisées FSC (Forest Stewardship Council), label qui garantit que l’exploitation de ces forêts respecte des critèresécologiques et sociaux, tout en étant économiquement viable.
Ces guides présentent des informations sur notre environnement proche, à la fois précises, “exemplaires” et dénuées de tout catastrophisme. Ces informations, privilégiant une approche active et participative, ont pour but d’offrir des outils de réflexion et de choix, pour des citoyens qui ne sont pas seulement des consommateurs, mais aussi des acteurs-décideurs à leur échelle. Des personnes qui ont leur conscience, leur libre-arbitre et leur capacité d’agir. À chacun, donc, de faire ses choix, pour vivre autrement, dans le plus grand respect de l’environnement…
ÉTAT DES LIEUX . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 4/5
ENVIRONNEMENT ET BIEN-ÊTREUne maison douce . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 6/7Une maison saine . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 8/9Vivre à son rythme . . . . . . . . . . . . . . . p. 10/11Bien dormir pour bien vivre . . . . . . . . . p. 12/13
HYGIÈNE ET BIEN-ÊTREDes soins pour le corps . . . . . . . . . . . . p. 14/15Propres, mais pas trop . . . . . . . . . . . . p. 16/17Médecines douces . . . . . . . . . . . . . . . . p. 18/19Gérer son stress . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 20/21Bien dans son corps . . . . . . . . . . . . . . p. 22/23
ALIMENTATION ET BIEN-ÊTREÉquilibres alimentaires . . . . . . . . . . . . p. 24/25Nourriture et environnement . . . . . . . . p. 26/27Les aliments au fil du temps . . . . . . . . p. 28/29Plaisir de manger . . . . . . . . . . . . . . . . p. 30/31
Pour aller plus loin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 32/33
Index . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 34
sommaire
Les Français n’ont jamais été en aussi bonne santé. Restentles problèmes préoccupants actuels de la hausse constantede l’obésité, de la consommation excessive d’anxiolytiques et de la progression du nombre des cas d’allergies.
L’ESPÉRANCE DE VIEL’espérance de vie a augmenté en Francedurant presque tout le XXe siècle, excepté pen-dant les deux guerres mondiales. L’écart entre
l’espérance de vie des hommes et des fem-mes s’est d’ailleurs accru pour atteindre 7,5
ans aujour-d’hui, cequi est unev a l e u r -record dansl’Union eu-ropéenne.
L’OBÉSITÉGALOPANTE
La France compte aujourd’hui 5,3 mil-lions de personnes adultes obèses et14,4 millions de personnes en surpoids.Cette situation a tendance à s’aggra-ver : les obèses étaient 8,2 % en 1997,9,6 % en 2000, 11,3 % en 2003, soitune augmentation de 5 % par an.L’ensemble des personnes trop grosses(en surpoids ou obèses) a progressé en6 ans de 36,7 % à 41,6 % de la popula-tion. Enfin, l’obésité massive (surpoidsexcessif) a doublé en 6 ans, passant de0,3 à 0,6 % de la population.
OBÉSITÉ,le match France-USA
Si le nombre de Français obèses continuede progresser de 5 % par an, on prévoit pour 2020
un nombre d’obèses comparable à celuides États-Unis aujourd’hui, c’est-à-dire 31 %.Seules des mesures de prévention efficaces
et un changement profond de nos modes de viepermettront d’éviter ces sombres prédictions !
Miroir de la santé
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15 à24 ans
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75
70
65
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40
1930 1940 1950 1960 1970 1980 1990 2000
25 à34 ans
35 à44 ans
45 à54 ans
55 à64 ans
65 et plus
TOTAL
1,8 2
5,56,9 7,7
8,4
13,5
11,2
15,2
13,212,6
10,7
8,29,6
1997 2000
Sexe féminin
Sexe masculin
Ans
5
La quasi-totalité des étudesmenées sur les allergies etl’asthme montrent que cesaffections sont de plus en plusnombreuses, le taux d’aug-mentation se situant à 5 %par an dans la plupart despays développés. La Francen’échappe pas à cette évolu-tion, qui frappe majoritaire-ment les enfants et davanta-ge les garçons que les filles.Ceux qui sont atteints deformes bénignes s’en débar-rassent généralement avecl’âge, mais ceux qui souf-frent de formes sévères legardent toute leur vie.
La progressiondes ALLERGIESet de l’ASTHME
Évolution de LA TAILLE MOYENNE des hommes en France
Baisse de la MORTALITÉINFANTILE
L’Indice de développe-ment humain prend encompte, en plus de l’es-pérance de vie, le reve-nu par habitant, le tauxde scolarisation et lepourcentage de per-
sonnes qui savent lire etécrire ; cet indice a unevaleur de 0,928 et placela France au douzièmerang mondial, à égalitéavec la Suisse et justeavant le Royaume-Uni.
L’IDH DE LA FRANCE
ConsommationD’ANXIOLYTIQUESEn France, nous utilisons 2 fois plus de tranquilli-sants que les Espagnols, 5 fois plus que lesAllemands et 8 fois plus que les Anglais ! Pour l’en-semble des psychotropes, notre “supériorité” estmoins marquée, mais encore impressionnante :nous en consommons 3 fois plus que les Allemandsou les Anglais et 2 fois plus que les Italiens !
l’IDH, qu’est-ce que c’est ?L’Indicateur de développement humain (IDH) estcalculé par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) à partir de 3 indicateurs :l’espérance de vie à la naissance, le tauxd’alphabétisation et le revenu par habitant.Les 36 pays à faible développement humain ont un IDH inférieur à 0,5. Les 84 pays à développementhumain moyen ont un IDH compris entre 0,5 et 0,8 et les 53 pays à développement élevé ont un IDHsupérieur à 0,8. La Norvège est le pays qui possèdel’IDH le plus élevé : 0,942.
Une augmentationcontinue qui traduitprincipalement les progrès de l’alimentation.
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1860 1880 1900 1920 1940 1960 1980 2000
Nombre de morts survenues au cours de la première année de vie, rapportés à 1 000 bébés, révélant l’améliorationdes conditions sanitaires.
état
des
lieuxcm
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De la lumière…Bien éclairer la maison, en particulier en hiver, oùnotre corps souffre du manque de lumière solaire estindispensable. Bien des personnes présentent, à l’ap-proche de l'hiver, des symptômes qui vont au-delà dela simple fatigue : mauvaise humeur, baisse du tonuset manque de concentration ; ce sont autant designes de ce qu'on appelle la dépression saisonnière,qui s’installe au début de l’hiver avec la baisse deluminosité, et qui touche principalement les femmes(trois fois sur quatre). En effet, la lumière intervientsur notre “horloge biologique”, qui régit un grandnombre de nos fonctions vitales, et en particuliernotre humeur et notre rythme de veille-sommeil.
Une maison natureL’ambiance intérieure et le confort de la maison sontaméliorés par l’utilisation de matériaux naturels. Lestapis et revêtements de sol en sisal ou en fibres decoco ne favorisent pas le développement des aca-riens (qui peuvent être responsables d'allergies). Lesrevêtements muraux en jute, les revêtements de solsou de murs en liège contribuent à insonoriser le loge-ment. Le bois est un des meilleurs matériaux pour la
Une maison douce
ÉCLAIRAGESLa lumière artificielledans la maison doit êtresuffisante et bien répartie,et l’équilibre entre les diverstypes d’éclairages respecté.n Les ampoules “basseconsommation” supportent malde fréquents cycles allumage-extinction, ce qui les réserve aux lieux à éclairer enpermanence.n Les ampoules “classiques”de faible puissance serontutilisées dans tous les endroitsoù de fréquents allumagessont nécessaires etoù l’on ne séjourne paslongtemps (WC).n Les ampoules halogènesgrosses consommatricesd’énergie, utilisées pour des éclairages intenses,seront plutôt à éviter…
Des couleurs harmonieuses, un éclairagesuffisant, des matériaux naturels et chaleureux, des odeurs agréables sontles premières conditions du bien-être.
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ODEURS D’ANTANRetrouver les senteurs desmaisons d’autrefois est possible :n Les confitures “maison”de fraises, de framboises ou de coings embaumerontagréablement le foyer.n La cuisson des platslonguement mijotés (daubes,pot-au-feu), agrémentésd’épices, d’herbes ou d’aromates, parfumera toute la maison.n Des paquets touts prêts de farine et de levure permettentà chacun de fabriquer sonpropre pain de campagne.n Les sachets de lavandede nos grand-mères permettrontde parfumer les armoires et le linge.
DÉPRESSIONSAISONNIÈRELes seniors ont souventle réflexe de fermer les voletstôt le soir, afin d’économiserle chauffage, ce qui les rendparticulièrement vulnérablesà la mini-dépressionsaisonnière. Une bonneprévention de celle-ci consisteà améliorer l’éclairageintérieur et à profiter aumaximum du moindre rayonde soleil en ouvrant les voletsdès que le jour se lève.
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maison, et un de ceux qui respectent le plus l’envi-ronnement, puisque c’est une ressource renouve-lable… à condition aussi qu’il ne soit traité qu’à l’hui-le de lin. Enfin, le chanvre, fibre naturelle qui poussesans engrais ni herbicide permet de réaliser des tis-sus d’ameublement “écologiques”.
De la couleur…Les couleurs influencent l’humeur des habitants de la maison en fonction de leur éducation, de leurexpérience et de leur culture. Dans la civilisation occidentale, traditionnellement, levert apaise les tensions et régule les hyperactifs, et lejaune stimule les solitaires : ces deux couleurs per-mettent donc d’adapter les chambres à coucher aucaractère de leurs occupants. L’orangé est la couleurla plus gaie du spectre : elle permet la décoration dessalles de jeux. Le rouge, couleur de la vitalité et del’action, est un stimulant qui égayera les pièces quevous souhaitez dynamiser,comme le séjour par exemple. Le bureau peut être décoré en violet, couleur qui soulage l’anxiété et favorise la concentration. Le bleu et le turquoise, couleurs rafraîchissantes et aériennes, ont leur place dans les cuisines et les salles de bains.
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Produits de la maison à surveillerSi l’on regarde de près la composition de l’air de nosappartements et de nos maisons, on frémit enconstatant sa teneur en polluants chimiques toxiquesou allergisants. Ainsi, le formaldéhyde, qui provientdes panneaux de particules, des bois agglomérés,etc., flotte dans notre atmosphère à des concentra-tions supérieures aux recommandations de l’OMSpour les populations sensibles (asthmatiques, aller-giques…).De la même façon les peintures, les vitrificateurs, les colles utilisées pour assembler les meubles diffusent insidieusement et pendant longtemps dessubstances nocives.
Atmosphère confinéeLes concentrations élevées en polluants trouvéesdans la maison individuelle proviennent aussi desproduits d'entretien et de nettoyage utilisés quoti-diennement : certains détergents et cires en aérosolsdispersent dans l’air de la maison des éléments indé-sirables. Alors que des produits bio existent…De plus – économies d'énergies obligent – nousavons la facheuse tendance de bien calfeutrer nosmaisons et mijotons donc dans une atmosphère bienpolluée… à la ville comme à la campagne !
Une maison saineAllergies diverses, asthme et maladiesrespiratoires sont en forte hausse. Et si ça ne vient pas de l’extérieur,c’est que ça vient de l’intérieur…CHASSE AUX ACARIENS
Le principal allergène domestiqueest contenu dans les déjectionsdes acariens, ces animauxminuscules qui se nourrissent de peaux mortes humaines.n Eviter les moquettes et les jouets en peluche.n Préférer les matièressynthétiques pour les rideaux etles housses antiacariens en literie.n Maintenir une chambre fraîche,aérée et nettoyée régulièrement.
LIRE LES ÉTIQUETTESn Avoir le réflexe “lectured’étiquette” est instructif ! Aprèsavoir réalisé que la lingette que l’on place dans le sèche-lingecomporte 15 produits bizarres,on se calme un peu…n Repérer sur les produits(d’entretien ou de bricolage) les mentions : “Ne pas utiliserdans un local fermé” : ellessignalent la présence de solvants.Dans ce cas, mieux vaut utiliserdes produits portant la mention“sans solvant”.n Privilégier les produits bio, çaexiste aussi dans ce domaine !
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DES PLANTES CONTRE LA POLLUTIONCertaines plantes sont capablesd’absorber des produitsindésirables et peuvent donclutter contre la pollutionchimique de l'air des maisons.n Ainsi, le ficus et le philodendron permettentd’éliminer le formaldéhyde.n Le dracaena nous débarrasseaussi du xylène.n Encore plus performant, lelierre absorbe le trichloréthylène,le formaldéhyde et le benzène.
Tabagisme polluantLe plus grand responsable de la pollution à l’intérieurdes maisons est le tabac : c’est certainement à causedu tabagisme (tabagisme féminin en particulier, lesfemmes étant souvent plus longtemps au contact des enfants) que bien des enfants font des allergiesou de l’asthme. Donc, si l’on est fumeur, ne pas oublier d’aérer largement les pièces communes après avoir fumé et de s’abstenir dans les chambres des enfants :l’idéal étant bien sûr de ne pas fumer du tout dans lamaison.
De l’airLa solution simple et économique pour résoudre bonnombre de problèmes de pollution intérieure existe :il suffit d’aérer ! Oui, même l’hiver, et même enville ; ouvrir largement les fenêtres unedemi-heure tous les jours permetd’évacuer la plus grande partiede cette atmosphère polluée…Autre solution : la ventila-t ion mécanique contrô-lée (VMC).Un groupe ventilateurins t a l l é dans l escombles aère en perma-nence l’ensemble du loge-ment en prélevant l’airextérieur par des ouver-tures situées dans les pièces“sèches” (séjour, chambres)et en extrayant l’air vicié par desbouches installées dans la cui-sine, salle de bains ou toilettes.Le prix d’installation d’une VMC se situe entre 300 et 500 euros TTC selon les modèles..
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Fluctuations de la journéeLes chronobiologistes ont établi que nous passionssuccessivement par des phases actives et passives :le matin, au réveil, nous débutons la journée len-tement, pour passer par une phase active, entre 9 et12 heures, suivie d’une phase de fatigue entre 12 et14 heures. Nouvelle phase de vigilance et de formeentre 16 et 19 heures suivie par une phase de fatigueentre 24 heures et 3 heures du matin.Le creux d’activité le plus important se situe entre3 et 6 heures du matin.
La ronde des moisLes fluctuations de notre activité et de nos capacitéss’observent aussi tout au long de l’année : noussommes “façonnés” pour travailler l’été et procréeren automne : la pointe d’activité sexuelle de sep-tembre-octobre permettra une naissance aux beauxjours, neuf mois plus tard.L’approche de l’hiver et sa baisse énorme de lumino-sité due au raccourcissement de la durée des jourspeut être marquée par une “mini-dépression” saison-nière qu’on traite aujourd’hui par exposition régulièreà une lumière blanche très intense. L’hiver estd’ailleurs une saison à risque, où la baisse de nosdéfenses immunitaires entraîne une sensibilité auxinfections beaucoup plus grande.
Vivre à son rythmeL’alternance des jours et des nuits rythmenotre vie. Et comme tout au long de la journée alternent les hauts et les bas,adaptons-nous et essayons de vivre enphase avec nous-même !
UNE PETITE SIESTE…Faire la sieste rend plus productif.n Au Japon la pratique en estcourante, certaines sociétés allantjusqu’à l’imposer à leurs salariés.n En Chine, le droit à la sieste est inscrit dans l’article 49 de la Constitution.n En France, certaines firmes se sont engagées sur cette voie,comme Apple France qui équipeune salle de transats destinésà faciliter les rêves de sesemployés. Alors, pourquoi ne pasle proposer à votre patron ?D’autant que l’exemple vient d’enhaut : Jacques Chirac lui-même a préfacé L’éloge de la siestedu polytechnicien Bruno Combly !
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LES RYTHMES DU QUOTIDIENn Pendant son travail, réserverles tâches délicates nécessitantune forte concentration au picd’activité du matin, ou à celuide fin d’après-midi.n Prendre un vrai déjeuner pourdéconnecter complètement.n Réserver le creux d’après-déjeuner à des tâches plusautomatiques, comme les communications de routineou les rangements (quand une courte sieste n’est paspossible).
AU FIL DES SAISONSIl n’est pas toujours possibled’aménager son temps de travail pour respecterses rythmes, mais une bonne connaissance de soi permet souvent de mieux supporter les contraintes.n Se demander si l’on est plutôt du soir ou plutôt du matin permetparfois d’adapter ses horaires à l’optimumd’activité.n Prendre ses vacancesplutôt en hiver est souventpossible et presque toujourssouhaitable (sauf si l’on est“accro” de plages au soleil).
Chamboulements de l’horlogeBousculer l’horloge interne provoque fatigue, diffi-culté de concentration, stress. Qui ne connaît la fatiguedue au décalage horaire ou les difficultés associées autravail posté et aux 3 x 8, auquel 20 % des travailleursne peuvent s’adapter ? Ne pas tenir compte de l’hor-loge interne est dangereux, comme le montre la multi-plication par six des accidents de la route entre 2 heures et 4 heures du matin.
Accidents de nuitDe nombreux accidents célèbres se sont produitsentre 2 et 4 heures du matin, moment du “creux” devigilance. Ainsi, le Titanic heurte un iceberg à 23 h 30locale, mais l’heure physiologique de l’équipage, quivenait de franchir 3 fuseaux horaires en 4 jours, cor-respondait à 3 heures du matin. La centrale nucléairede Three Mile Island (USA) explose à 4 heures dumatin et il faut plus d’une heure avant que le person-nel ne réagisse ef f icacement . L’acc ident deTchernobyl et celui de Bhopal se sont eux aussi pro-duits la nuit.
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Les cycles du sommeilUne nuit normale de sommeil se compose de plu-sieurs cycles qui se répètent. Chaque cycle, d’unedurée moyenne de 90 minutes, passe par quatrephases de sommeil lent (somnolence, sommeil léger,sommeil profond, sommeil très profond), suiviesd’une phase de sommeil paradoxal de 15 à20 minutes. Le sommeil paradoxal correspond à uneactivité cérébrale intense accompagnée de mouve-ments oculaires rapides, en rapport avec les rêves.Les cycles de 90 min, séparés par des micro-réveils,s’enchaînent jusqu’à la fin de la nuit, la durée dusommeil paradoxal s’allongeant progressivement.Finalement, la première partie de la nuit, où prédomi-ne le sommeil lent, est consacrée surtout à la récu-pération physique, tandis que la fin de la nuit est plusaxée sur la récupération nerveuse et psychique.
Le physique et le mentalLe sommeil permet de libérer des tensions etfatigues : la position allongée favorise le relâchementde la colonne vertébrale et facilite la circulation vei-neuse. Il permet aussi de déclencher la sécrétion del’hormone de croissance (responsable de l’entretiendes muscles, tissus et os) et permet à la mélatonine
Bien dormirpour bien vivre
Nous passons le tiers de la durée de notrevie à dormir. Or deux Français sur trois seplaignent de troubles du sommeil : il estdonc temps d’apprendre à mieux dormir…
LE RITUELDU BON SOMMEILn Avant de s’endormir, pourquoine pas consommer une tisanecalmante de camomille, verveine,tilleul ou fleur d’oranger. À moinsque vous ne préfériez des gélulesd’aubépine, houblon, valériane ou passiflore.n Et d’ailleurs, sommes-nous si différents de ces enfants quiont besoin d’être rassurés avantune longue nuit ? Alors,retrouvons le secret oublié desrites : brossage de dents, aérationde la chambre, lecture des pagesd’un bon livre… Avant de nousendormir comme des bébés !n Un bon lit est aussiindispensable : ni trop mou,ni trop ferme, le matelas ne doitpas avoir plus de 15 ans ! Est-ce bien le cas chez vous ?
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DU BON USAGE DES RÊVESNos rêves travaillent pour nous :renforçateurs de mémoire, ilsnous suggèrent de bien dormiraprès le travail ou avant un examen. Révélateurs d’un conflit interne momentanéou d’une vieille souffrance,ils méritent que nous essayionsde décrypter leur message.Mais l’histoire du rêves’évanouit rapidement : pourpouvoir utiliser ces messages,placer à portée de main carnetet stylo, qui permettront de noter les souvenirs de rêvesdisponibles au réveil,en n’oubliant aucun détail.Il restera ensuite à interpréterces visions nocturnes, soit en exerçant sa vigilance et sa réflexion, soit – dans les cas les plus difficiles
de blocage psychologique –en utilisant les services
d’un spécialiste des rêves ou d’un
psychanalyste.
(qui régule les rythmes biologiques veille/sommeil)de se libérer pendant la nuit. Le sommeil a enfin lepouvoir, grâce aux rêves, d’assimiler et de classer lesévénements quotidiens, de mémoriser et de renforcerles expériences de la journée, mais aussi d’envoyerdes messages de l’inconscient vers le conscient, cequi peut nous permettre, à condition que noussachions les interpréter, de vivre plus en accord avecnous-même.
Le rêve créateurDe nombreux artistes ou hommes de science se sontservis de leurs rêves pour créer une partie de leurœuvre. C’est ainsi que Kekulé, un chimiste allemand,a pu imaginer la structure cyclique du benzène aprèsavoir vu en rêve une chaîne d’atomes de carbone se refermer sur elle-même comme un serpent qui semord la queue. Otto Loewi, Prix Nobel de physiolo-gie, imagina à partir d’un rêve une expérience desti-née à montrer pourquoi la stimulation du nerf vagueralentit le cœur, ce qui lui permet de découvrir les effets de l’acétylcholine. Parmi les créateurs, LaFontaine a puisé dans un songe son inspiration pourécrire la fable Les deuxpigeons.
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Que choisir ?Gels, lotions, crèmes, sels : l’arsenal des produitsd’hygiène s’étend, se sophistique et se spécialise.Ainsi, pour les cheveux nous disposons de sham-pooings (pour cheveux secs, gras, colorés, perma-nentés…), d’après-shampooing, et d’une multitudede produits pour adoucir, friser, défriser, éclaircir,assombrir, illuminer… Or tous ces produits à la com-position complexe s’additionnent, s’amalgament et peuvent provoquer des allergies.
Beauté bio ?Il est donc important de s’informer sur la qualité dessubstances que nous appliquons sur nos cheveux,notre visage, notre corps.… De création récente, lacosmétique écologique et biologique s’est dotée d’uncahier des charges dont le résultat est le labelCosmébio. Les cosmétiques ainsi labellisés provien-nent d’ingrédients issus de l’agriculture biologique,ils sont fabriqués avec des produits non polluants etdans le respect de l’environnement ; enfin, le labelcertifie que les produits ne sont pas testés sur desanimaux. Cosmébio distingue deux niveaux de qualité :
Des soinspour le corps
Et si nous prenions soins de notre corpsavant qu’il ne manifeste son refus des“maltraitances” qu’on lui inflige de façontrop violente ?DÉODORANT OU
ANTITRANSPIRANT ?Le déodorant est un anti-microbien capteur d’odeurs.L’antitranspirant stoppe l’émissionde sueur en resserrant les poresde la peau grâce à des selsd’aluminium. Certains doutes ont été émis sur les effetspotentiellement nocifs de ces sels.Veiller donc à préférer les déodorants, en évitant ceux en aérosol ; bien lire la compositionet choisir plutôt les produits sansalcool (qui peut irriter).
LA NORME REACHCette norme, en coursd’élaboration par la Commissioneuropéenne, a pour objectifd'instaurer de nouvellesprocédures d'autorisation des substances chimiquescontenues dans les produits de consommation courante.
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FABRIQUER SESPRODUITS DE BEAUTÉQui n’a, un jour, tentéd’appliquer des rondelles deconcombre sur le visage, rincéses cheveux avec une décoctionde feuilles de tilleul ou encoretartiné ses joues d’une mixture à base d’œuf ? Pourquoien rire ? Bien de ces produitsutilisés en cosmétologies’avèrent très efficaces…n Le tilleul : il éclaircit les cheveux et en bain (ou en infusion) apaise et aide à l’endormissement.n L’œuf : en masque (mélangerun jaune d’œuf à une cuillèred’huile d’olive, laisser poser 20 minutes avant de rincer),
il revitalise la peau ;appliqué sur lescheveux (mélanger 2 œufs avec 1 jus decitron et une cuilleréede miel liquide), il lesfortifie et les nourrit.n Le citron : ilblanchit les dents (il suffit de le couperen deux et de frotterdents et gencives) et tonifie le visage(en lotion faite avecune peau d’orange et une de citron(les deux bio)finement ciseléeset plongées dans de l’eau de source).
le label “cosmétique, écologique et biologique” quiexige au minimum 95 % de bio sur la totalité desingrédients végétaux. Le label “cosmétique écolo-gique” n’impose lui que 50 % de bio sur la totalitédes ingrédients végétaux.
Des huiles essentiellesEfficaces les huiles essentielles ? Certainement : demultiples travaux issus de laboratoires de chimie dumonde entier l’attestent. Souvent utilisées en mas-sage pour se détendre, elles ont aussi leurs proprié-tés désinfectantes, cicatrisantes, fongicides, assai-nissantes et médicinales. Ce sont donc des produitsactifs à manipuler avec précaution, voir à ne pas uti-liser sans les conseils d'un médecin naturopathe.
Du bon usage du savonCe produit universel, à la composition simple, effica-ce, qui respecte le pH de la peau et de surcroît extrê-mement bon marché, c’est lebon vieux savon de Marseille.Attention pourtant : ceterme n’est pas une appel-lation et correspond seu-lement à une méthode defabrication et à une com-position. Essayer de trou-ver du savon artisanal quise présente sous la formed’un gros cube de 600 g,sur lequel est gravé “72 %d’huile” et le nom de lasavonnerie. Il peut êtrevert (composé d’huiled’olive, de coprah et depalme) ou blanc (avec de l’huile d’arachide). Il ne contient ni colorant ni adjuvant et est biodé-gradable à 100 %.
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Des antibactériens à tout va…Des vêtements aux détergents en passant par lesproduits d’hygiène corporelle, les antibactériens sontà la mode : lingettes, chaussettes, bassines, déodo-rants, sacs-poubelles ou planches à découper nouspromettent un univers aseptisé, loin de ces“méchantes” bactéries qui nous cernent.Le problème, c’est que notre intérieur n’est pas unhôpital, et qu’il est déraisonnable de souhaiter vivredans un univers stérile quand on est en bonne santé !À moins qu’on ne souhaite tomber malade…
Trop d’asepsie tue l'asepsieCar de nombreuses études scientifiques (menées enAngleterre, aux États-Unis et au Canada, pays anglo-saxons fortement concernés par l’asthme) soulignentles dangers de l’obsession de la propreté, en particu-lier lors de la petite enfance. Selon elles, afin que le système immunitaire du jeuneenfant soit efficace, il faut l’entraîner ; et le meilleurentraînement, c’est le contact avec divers champi-gnons, bactéries et germes variés qui permettent à l’organisme de mettre en place un système immu-nitaire efficace.
Propresmais pas trop
Nous vivons dans un environnement de plus en plus hygiénique, mangeons une nourriture de plus en plus surveillée, et pourtant, les réactions allergiques se multiplient…
VIVE LES ANIMAUXSi le système immunitaire n’estpas assez stimulé, le jeune enfantpeut développer de mauvaisanticorps, au risque de tomberdans des allergies diverses ou del’asthme. A contrario, on a montréque le contact précoce des jeunesenfants avec des animauxcontribuait à leur protection :le chien et le chat avec lequel ils jouent leur transmettent des bactéries qui vont permettreau système immunitaire de développer des réponsesadaptées.
LINGETTES :COÛTEUSES ET POLLUANTES !Les lingettes sont parfoisprécieuses, en voyage parexemple. Mais leur utilisationquotidienne génère 20 fois plus de déchets qu’un nettoyage “classique” et elles sont entre 10 et 20 fois plus chères ;leur utilisation est donc à limiter le plus possible.
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TROPD’ANTIBIOTIQUESUne étude sur la prescriptiond'antibiotiques dans 26 payseuropéens a montré que la France arrivait en tête et consommait 3,2 fois plus de ces médicaments que lesPays-Bas, qui sont les pluséconomes des pays étudiés.Ce niveau de prescriptionfrançais excessif entraîne un niveau élevé de résistancedes bactéries aux antibiotiques.L’Assurance maladie a donclancé en 2002 une campagnedont le slogan « Lesantibiotiques, c’est pasautomatique » a provoqué une baisse de consommationestimée à 16 %, soit 6,4 millionsde traitement inappropriésévités.
Un nouveau regardIl est urgent que nous nous défaisions d’une attitudesans doute héritée du XIXe siècle, où la découverte desmicro-organismes les a associés indissolublementaux maladies comme la rage ou le choléra.Or nous ne pourrions pas vivre sans les bactéries :nous leur devons l’air que nous respirons, grâce àtous les processus chimiques qui se réalisent dansleur organisme et créent les gaz atmosphériques.Sans elles, le fonctionnement même de notre corps,notamment la digestion, serait impossible : nous enabritons des milliards de milliards pour notre plusgrand profit !
Une propreté raisonnableCes considérations ne doivent pas faire oublier queles progrès de l’hygiène ont sauvé bien des vies etpréviennent contre certaines maladies (le choléra parexemple) extrêmement dangereuses. Il faudrait donctrouver le bon équilibre entre propreté “normale” etasepsie excessive. Il arrive souventque nous nousnettoyons trop d’une part (àgrand renfort deproduits anti-bactériens) touten oubliant lesrègles d’hygiènede base (se laverles mains réguliè-rement, aérer lamaison, etc.).
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Des raisons multiplesDe nombreux utilisateurs de médecines douces nerejettent pas la médecine “classique” (appelée allopa-thie) à laquelle ils ont recours lorsque des problèmesde santé plus importants les assaillent. Mais en pré-vention, ou face à des troubles légers voire chro-niques (insomnies, migraines, maux d’estomac,etc.), ils préfèrent traiter en douceur, en évitant leseffets secondaires ou l’agressivité supposée de cer-tains de nos médicaments classiques.
Faire les bons choixUn certain nombre de patients recourent aussi auxmédecines douces lorsque les traitements classiquessont lourds ou ont échoué. Il est dans ce cas trèsimportant de choisir un médecin “véritable”, qui join-dra à des études médicales complètes une spécialitécomme l’homéopathie, la phytothérapie ou l’acu-puncture. Cela évitera par exemple d’essayer de soi-gner par acupuncture les douleurs d’une angine depoitrine annonciatrice d’une souffrance du musclecardiaque qu’il conviendrait de traiter par l'allopathie !
L’acupunctureVenue de Chine, où cette médecine est vieille de 3 000ans, l’acupuncture vise à rétablir l’équilibre du corpsen “rétablissant la circulation de l’énergie”. Pour ce
Médecines doucesLes progrès extraordinaires de la médecine“classique” n’empêchent pas denombreuses personnes de prévenir lamaladie grâce aux médecines alternatives.
L’HOMÉOPATHIE EN QUESTIONL’homéopathie est un cas à partdans le paysage médicalfrançais : en attente de validationpar des études scientifiquesprobantes, elle est considéréecomme inefficace par la plupartdes médecins. Pourtant,des médicamentshoméopathiques sont présentsdans le Vidal et ils sont agrééspar l’Agence française de sécuritésanitaire des médicaments.La bataille est donc vive entreles “classiques” qui jugentles dilutions appliquées tellementténues que l’action du principeactif est impossible etles “pragmatiques” qui constatentque de nombreux malades ensont satisfaits et pensent que“si ça ne fait pas de bien,ça ne peut pas faire de mal”.
HYGIÈNE DE VIELa plus simple des “médecines”préventives à mettre en œuvrechacun à son échelle, reste le respect de certaines mesuresd'hygiène de vie, nouspermettant de préserver notre organisme, tout au moinsde ne pas prèter le flanc à biendes dérèglements.n Bien s'alimenter,en respectant les équilibresalimentaires nécessaires à l'organisme, notamment endiminuant la part de protéinesanimales et en augmentant la part des fruits et des légumes, régime garantd'un poids équilibré.n Bien se dépenser,en pratiquant régulièrement une activité sportive, qui se doitde rester douce pour le corps…n Bien dormir, en respectant le nombre d'heures de sommeildont on a besoin (ce qui esttrès variable d'un individu à l'autre) et en se rappelant que les heures précédant minuitsont les plus efficaces pourrécupérer.n Bien se détendre,en n'oubliant pas que
le stress est un facteur de dérèglement de l'organisme,notamment d'un point de vuecardiovasculaire et digestif.n Bien s'amuser,en évitant toutefois les excésd'excitants comme lesalcools forts ou le tabac…
faire, des aiguilles sont plantées en des points précisdu corps, et maintenues en place quelques minutes, la stimulation des points pouvant aussi être réaliséeélectriquement. Le National Institute of Health (USA) et la British Medical Association (BMA) ont estimé quel’acupuncture était utile dans le traitement desmigraines ou des douleurs dorsales.
L’homéopathieL’homéopathie est la médecine naturelle la pluspopulaire, en particulier en France où 4 personnessur 10 l’utilisent au moins occasionnellement pour sesoigner. Cette technique a été inventée par SamuelHahnemann, qui découvrit il y a deux siècles qu’unbreuvage d’écorce de quinquina était capable, à faibledose, de guérir une fièvre tropicale et à forte dose dedonner la fièvre à une personne en bonne santé.L’homéopathe administre au malade la substancetrès diluée qui serait capable, à forte dose, de provo-quer les mêmes troubles chez une personne saine.
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Stress, état des lieux…Trois salariés sur quatre se disent aujourd’hui concer-nés par le stress, et beaucoup se sentent démunis,car ils sont incapables de mettre au point une straté-gie individuelle pour le gérer. Or la plupart des entre-prises n’ont pas mesuré l’ampleur du problème,quand elles n’en jouent pas comme d’une méthodede management ! Et, pourtant, personne n’estgagnant. Une très grande quantité d’énergie est ainsiperdue, et la performance fortement dégradée : plusnous sommes calmes, plus nous sommes efficaces !
Les divers niveaux de relaxationLa relaxation, qu’elle soit individuelle ou collective,permet de mieux faire face à des niveaux de stressélevés. Le but est d’arriver à une réduction de la ten-sion des muscles par une posture et une concentra-tion d’esprit appropriées. Les diverses méthodesdérivent du Training autogène mis au point par le pro-fesseur J.H. Shultz et inspiré du yoga et de l’auto-hypnose. Les séances durent de 10 minutes à 1 heureet sont dirigées par des psychothérapeutes, desmédecins, des kinésithérapeutes ou des infirmièresformés à ces disciplines ; le travail du pratiquantporte sur la respiration, la contraction puis la dé-contraction de tous les muscles, et enfin la “visuali-sation” pour arriver à une pause mentale et à desimages positives.
Gérer son stressLe stress concerne de nombreusespersonnes et mérite d’être pris au sérieux.Négligé, il risque de dégénérer en graves problèmes de santé.DIMINUER LE STRESS
n Une bonne hygiène de vie et uncomportement adapté peuventcontribuer à diminuer le stress :une alimentation équilibrée,l’absence de tabac et d’alcool,un sommeil de qualité (sans aidemédicamenteuse) et une attitudenouvelle au travail peuventaméliorer les choses : apprendre àdire non, à déléguer, à communiquer.n Et puis il convient de se faireplaisir régulièrement : le déjeunerest l’occasion de sortir de l’ambiancede travail et de faire un break, lesloisirs doivent redevenir importantset l’exercice physique est essentielpour décompresser.
SE RELAXER AVEC DES SONSDes disques de détente composéspar des musico-thérapeutesmélangent harmonieusement lessons de la nature à la musiqueinstrumentale pour procurer àl’auditeur un véritable bien-être.Il existe même de véritables coursà domicile enregistrés sur CD quivous guident dans vos efforts pouratteindre la pause relaxante.
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RELAXATION ET AUTO-MASSAGEIl est tout à fait possible de pratiquer un “massage sur soi” qui permet d’entretenirson corps et de s’offrir une remise en forme régulière.On doit d’abord s’installer dans une pièce calme, assis par terre (en tailleur ou accroupi) ou sur une chaise,mais avec les pieds bien à platet sans s’adosser. Puis on frottevivement les mains l’une contre l’autre avant de solliciterles points de massage qu’il fautapprendre à connaître : ainsi,pour soulager les maux de tête,on peigne le cuir chevelu,les doigts en crochet, 36 foisselon la médecine chinoise ;cela active la circulation et détend.
Le stress et les plantesLe stress non traité peut déboucher sur l’anxiété puisla déprime légère. Avant de se lancer dans les antidé-presseurs on peut essayer la phytothérapie : plu-sieurs études ont comparé les effets du millepertuiset des antidépresseurs classiques sur la dépressionlégère. Les résultats sont à l’avantage du millepertuispuisque son efficacité est équivalente à celle des anti-dépresseurs avec des effets secondaires moinsimportants. Attention pourtant : les principes actifsdu millepertuis – comme ceux de toutes les plantesutilisées en phytothérapie – peuvent avoir des contre-indications et il doit être prescrit par un médecin.
Boom de la phytothérapieLa phytothérapie est devenue un marché florissant, etle retour à la nature un axe particulièrement porteur :tisanes, gélules, huiles essentielles et élixirs florauxn’ont jamais eu autant de succès. Cependant, naturelne veut pas dire sans danger et de nombreux pro-duits ont été retirés du marché à cause de leurtoxicité. Depuis 2003, lescontrôles et l’informa-tion des consomma-teurs ont été renfor-cés. Le temps de lap h y t o t h é r a p i esemble donc bienarrivé, mais avantd ’entamer unecure de beauté oude santé par lesplantes, mieux vautdemander l’avis d’unmédecin ou d ’unpharmacien.
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Du sport avant toutes chosesLa sédentarité et le stress sont des ennemis de lasanté. Or, l’activité sportive permet de lutter contreces deux méfaits : elle a une action calmante, grâce à des substances produites par le cerveau pendantles activités physiques, les endorphines, qui permet-tent d’améliorer l’optimisme face aux aléas de la vie.Le sport est aussi bénéfique pour le système cardio-vasculaire : il permet une bonne ventilation pulmo-naire, protège de l’ostéoporose et contribue à préve-nir le diabète.
Les secrets d’un corps sainMais il ne suffit pas de faire du sport et d’observerune alimentation équilibrée pour maintenir son corpsen bonne santé : ne pas omettre les soins dentairespermet d’éviter caries ou infections qui peuvent pro-voquer des problèmes cardio-vasculaires sérieux.Souvenons-nous aussi que l’esprit et le moral ont un impact important sur notre forme : sortir réguliè-rement, aller voir des amis, avoir des activitéssociales, s’intéresser à des idées nouvelles, cultiversa curiosité et sa mémoire est bon pour notre corps.Sans oublier que l’optimisme et la capacité à “ne passe faire de bile” permettent de rester plus longtempsjeune et en bonne santé.
Bien dans son corpsPour conserver un corps sain, il convientde lui assurer une nourriture équilibrée,de maintenir une activité physiquesuffisante, et d’éviter le plus possible lestoxiques comme l’alcool ou le tabac.
LE SPORT ET LE SEXEn Passé 40 ans, les hommes quipratiquent régulièrement uneactivité physique ou un sport,et tonifient ainsi leur cœur et leurs vaisseaux, ont moins de chance d’être victimes detroubles de l’érection : une étudeaméricaine a montré que pourpréserver une érectionsatisfaisante chez les hommesâgés de 40 à 70 ans,il fallait s’adonner en moyenneà 30 minutes de sport par jour.n Mais il est aussi possible detonifier votre cœur et vosvaisseaux autrement : une étudemenée au Pays de Galles a montré que les hommes qui onteu au moins 3 orgasmes parsemaine sont aussi ceux qui ont2 fois moins de risques d’avoirune attaque cérébrale ou unecrise cardiaque…
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BIENFAITS DU SAUNACette coutume finlandaiseconsiste à séjourner dans unepièce en bois où l’air chaud etsec maintient une températurecomprise entre 80 et 100 °C :choc thermique garanti !Pourtant, cette pratiqueprésente de nombreuxbienfaits : le sauna calme etrelaxe tout en aidant à chasserle stress et à évacuer lestensions musculaires : il évacuela fatigue et redonne le tonus et la joie de vivre ; enfin, denombreuses études ont montréson action bénéfique sur lacirculation sanguine et la peau.Il est cependant déconseillé aux personnes atteintes demaladies cardio-vasculaires…
DES GESTES DE TOUS LES JOURSn Privilégier systématiquementla marche à pied pour tous lestrajets de moins d’un kilomètre.n Abandonner l’usagede l’ascenseur au profit de la “grimpette” des escaliers.n Choisir au bureau un siègeergonomique avec repose-genoux qui permet de maintenir une position de dos parfaite et detravailler de longues heuressans douleurs lombaires.
La santé en fuméeLes études scientifiques ont montré que le tabac avaitdes conséquences gravissimes à long terme.Mais il a aussi des conséquences néfastes et immé-diates sur l’organisme : la fumée s’attaque auxmuqueuses et aux tissus des poumons, diminuant lacapacité de respiration et provoquant toux et bron-chite aiguë. Le monoxyde de carbone se combine à l’hémoglobine et remplace l’oxygène dans le sang :le cœur compense ces effets en augmentant sa fré-quence et la tension artérielle, ce qui augmente lafatigue cardiaque et diminue les facultés de récupé-ration. Faire le choix de ne plus fumer appartientcertes à tout un chacun, mais il ne peut être quebénéfique pour le corps…
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Les familles d’alimentsManger permet de faire le plein d’énergie grâce auxlipides et aux glucides, mais l’organisme a aussibesoin de protéines (fabrication des cellules), de fibres(pour faciliter le transit intestinal), d’oligo-élémentset de vitamines pour pouvoir croître et rester enbonne santé. Les nutritionnistes distinguent doncsept grandes familles d’aliments :- Viandes, poissons et œufs (protéines, fer et vit. B)- Produits laitiers (protéines, calcium, vit. A ou B)- Céréales et féculents (glucides, protéines, fibres,vit. B)- Fruits et légumes (minéraux, carotène, vit. C, fibres)- Corps gras (lipides, vit. A, D et E)- Produits sucrés (sucres rapides)- Boisson : l’eauIl faut par jour à un homme adulte sédentaire 290 gde glucides, 70 g de lipides et 70 g de protéines, ainsique des vitamines, fibres et sels minéraux.
Entre équilibre et plaisirLes produits alimentaires nécessaires à une bonnesanté ne sont pas toujours de votre goût ? Alors,pourquoi ne pas profiter des équivalences ?
Équilibres alimentairesPour satisfaire la totalité des besoinsnutritionnels, il nous faut manger“équilibré”, c’est-à-dire varié, sans oublier le plaisir de bien manger.
OMNIVORE OU VÉGÉTARIEN ?n Le terme végétarien recouvredes situations très différentes,allant de ceux qui ne mangentpas de viande (mais continuent à consommer œufs, lait, fromageou poisson) à ceux qui nemangent que fruits, légumes et céréales.n Dans le cas des régimesvégétariens les plus stricts,il convient d’éviter les carencesde protéines en associantobligatoirement légumes secs et dérivés de céréales.n Enfin, en cas de baisse deforme ou de fatigue persistante,penser à une carence en fer,cet élément étant apporté chezles omnivores principalement par la viande rouge !
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LONGÉVITÉ ET CALORIESDes expériences menées sur des souris montrent quelorsqu’on les soumet à unrégime de restriction caloriqueet à un exercice physiquerégulier, ils vivent plus vieux eten meilleure forme. Cependant,avant de se mettre à la diètepour vieillir mieux, il convientde consulter un médecinnutritionniste afin de continuerà manger “équilibré”. Le dangerétant de tomber dans ladénutrition et de développerune maladie qu’on voulaitpourtant éviter…
LE RÉGIME CRÉTOISPratiqué dans tout le Bassinméditerranéen, il est caractérisépar des repas riches en fibres,en vitamines et en minéraux :les légumes et les fruits en sont une part importante,avec les oléagineux,les céréales et l’huile d’olive.Un peu de vin, un peu de poisson et très peu deviande complètentl’ensemble. Ce régimefavoriserait la longévitéet diminuerait les risquesde cancer et de maladiescardiovasculaires.
Ainsi, pour les glucides, 75 g de pain équivalent à 4 à 5 biscottes, à 200 g de pommes de terre, à 160 g depâtes ou de riz cuits, à 220 g de légumes secs cuits.Pour les protéines, 100 g de viande peuvent être rem-placés par 100 g d’abats, de poisson ou de volaille,mais aussi par 2 œufs, 4 yaourts ou 70 g de gruyère.Enfin, pour les lipides, 2 cuillerées à soupe d’huileéquivalent à 25 g de beurre ou de margarine età 2 cuillerées à soupe de crème fraîche.
Légumes et fruitsUne alimentation saine devrait comporter de deux à quatre portions de fruits et de trois à cinq portionsde légumes, soit 500 g au total par jour. En effet, lesfruits et légumes sont riches en substances ditesanti-oxydantes (comme la vitamine C ou le carotène)qui jouent un rôle majeur dans la prévention des can-cers et des maladies cardiovasculaires. Comme lesFrançais consomment trop peu de fruits et légumesen général, on ne peut que recommander à tous demanger fruits et légumes chaque jour, sous forme de jus de fruit, de saladeou de dessert.
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Étiquettes et produitsalimentairesCertains produits alimentaires possèdent un étiqueta-ge qui précise leur origine territoriale (AOC, appel-lation d’origine contrôlée, ou IGP, indication géo-graphique protégée). D’autres précisent et garantis-sent une qualité gustative, comme le Label rouge, ou une qualité distincte du produit courant, comme le Certificat de conformité. Mais aucun de ces signesde qualité ne renseigne sur le mode de production de l’aliment proposé.
Les produits “bio”Les produits portant le logo AB sont les seuls quiassurent au consommateur qu’ils sont issus del’agriculture biologique, c’est-à-dire produits sansengrais ni pesticides de synthèse ni OGM.L’appellation “bio” peut être délivrée à des produitsagricoles, d’élevage et à des produits transformés. Ilexiste également depuis peu des produits cosmé-tiques et d’entretien. Aujourd’hui, plus d’un Françaissur quatre achète régulièrement des produits issusde l’agriculture bio, les consommateurs ayant de plusen plus le souci d’une alimentation saine, au goûtauthentique et produite en respectant l’environnement.
Nourritureet environnement
Choisir sa nourriture tout en préservantl’environnement n’est pas si facile : il fauts’y retrouver dans les étiquettes et aussifaire un choix : produits classiques ou bio ?
ALIMENTATION DE SAISONDéguster en plein hiver des fraises venues du Chili ou une salade cultivée sousserres près de chez nous,c'est possible, mais à quel prix ?Le transport hors saison paravion ou le chauffage des serresreprésente un coût en énergieélevé et aussi de la pollution ;de plus, ces fruits et légumes,“poussés” dans leur croissance,sont loin d'avoir la saveur et les parfums des alimentsarrivés “naturellement” à maturité.Essayons donc de réapprendre à déguster en fonction des saisons : les légumes d’hiverexistent et peuvent êtresavoureux ; les fruits du printemps et de l'été n'en sont que meilleurs s'ils se font attendre…
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CHACUN SES CHOIXn Si l’on achète des produits“classiques”, on privilégiera lesélevages “en plein air”, moinstraumatisants pour les animauxet on n’oubliera pas de laver et peler ses légumes pour évitertout résidu intempestif.n Avec le bio l’éventailde choix est plus large : rayonbio de supermarché, magasinspécialisé, ou encoreinvestissement dans dessystèmes de distribution locauxcomme les paniers fournis parles fermes bio.(alliancepec. free. fr/Webamap)
CROISSANCESPECTACULAIRELe bio connaît une croissancede 20 à 30 % de ses ventespar an, en Europe, au Japonet aux États-Unis.En Europe, 3,7 millionsd’hectares sont consacrésau bio, ce qui représente2 % de toutela surface cultivée.C’est l’Italie qui tient la tête,avec près de 50 000exploitations en bio surles 105 000 que comptela Communauté européenne.
Santé et productionDes études scientifiques montrent que les produitsbio ont une teneur en vitamine C supérieure aux produits de l’agriculture intensive, tandis que leursprotéines sont moins nombreuses mais plus richesen acides aminés essentiels à l’organisme. Le taux derésidus de pesticides et de nitrates du bio est infé-rieur à celui de l’agriculture intensive, ce qui se tra-duit par des résultats positifs sur la santé : les ani-maux et les hommes nourris avec des végétaux bioont une meilleure résistance aux infections.
Goût et environnement…Le goût du bio est plébiscité par les animaux : lors-qu’ils ont le choix, lapins, poules ou souris le préfè-rent ! Les hommes sont-ils moins sensibles ? Desexpériences “en aveugle” montrent que seuls cer-tains produits (des fruits et les produits laitiers) ontun goût différent. Mais manger bio, c’est aussiencourager une forme d’agriculture plus respec-tueuse de l’environnement : l’agriculteur pratique larotation des cultures, le recyclage des matières orga-niques, le respect des saisons, la lutte biologiquecontre les ravageurs. Les produits animaux provien-nent d’élevages où les animaux ont de l’espace et oùle recours aux antibiotiquesest réduit.
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Séchage, chaleur ou froid ?Pour conserver les aliments, trois techniques sontprincipalement employées dans l'industrie agroali-mentaire : le séchage (par déshydratation, lyophilisa-tion ou salage/fumage), la chaleur (par pasteurisationou par appertisation) et le froid (par réfrigération oupar surgélation).La déshydratation et la lyophilisation permettent laconservation de la plupart des nutriments, sansrisque majeur.Le salage, associé ou non au fumage, a parfois causédans le passé des intoxications graves. Cette tech-nique est aujourd’hui bien maîtrisée, mais elle modi-fie le produit, en augmentant en particulier sa teneuren sel.La pasteurisation (entre 70 et 100 °C) permet laconservation au froid, et pour une courte durée.L’appertisation (entre 115 à 140 °C) permet laconservation à température ambiante et pour delongues durées.Enfin, la surgélation implique un strict respect de lachaîne du froid, mais permet de conserver toutes lesqualités des aliments et parfois de posséder plus devitamines que certains légumes frais restés troplongtemps sur les étals !
Les alimentsau fil du temps
Pour se conserver, les aliments doiventêtre transformés. Ces transformationsmaintiennent-elles les qualités des produits frais ? Et les additifs ne présentent-ils pas de risques ?
CUISINE AU BARBECUELe barbecue a la (mauvaise)réputation d’être cancérigène,à cause des composés qui se forment lorsque les alimentscuisent sur des braises. Maisl’étude scientifique des viandes et poissons cuits au barbecuemontre que ces composés toxiquessont présents en très faiblequantité. À condition d’éviter lesflammes, et de ne pas consommerles parties caramélisées par lachaleur, tout danger sera évité !
LES PETITS POTS DE BÉBÉn Ils présentent l’inconvénientd’être plus riches en sucres queleur équivalent en purée delégumes ou compote.n Pour la viande, ils sont 2 à 3 foismoins riches en protides et engraisses que la viande fraîche.n Mais les petits pots de bébéprésentent de nombreuxavantages : préparation facile,sécurité bactériologique totale,absence d’additifs et de pesticides.n Dans tous les cas, on peutprivilégier les produits bio.
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RÉDUCTION DE SELRécemment, les industries du secteur agroalimentaire ontété accusées d’ajouter du sel en trop grande quantité dansles soupes, les plats préparés,les boissons ou le pain.Dans les pays scandinaves,un accord passé entre les pouvoirs publics et les prosde l’agroalimentaire a permis de réduire de 40 % la teneur en sel des aliments. En France,une telle mesure n’est pasencore à l’ordre du jour.
Aliments “occupés”…En dehors des divers polluants dus aux activitéshumaines (pesticides, métaux lourds) dont lesteneurs maximales sont fixées par des normes inter-nationales et nationales, les principaux risques alimentaires sont dus à des infections microbiennesou à des champignons produisant des toxines.La bactérie Listeria monocytogenes provoque uneinfection grave, la listériose. D’autres bactéries,comme les salmonelles ou les staphylocoques, pro-duisent des toxines et sont dangereuses. Au delà des contrôles effectués par les services com-pétents tout au long des chaînes de fabrication, onévitera au maximum ces risques en tant que consom-mateur en respectant les dates de péremption, ainsique la chaîne du froid pour les aliments concernés.
Des additifs, pourquoi ?Les additifs alimentaires ont mauvaise presse et sus-citent la méfiance. Leurs noms barbares n’y sont paspour rien ! Ces additifs sont nombreux : ceux qui ontpour but d’empêcher la contamination pardes micro-organismes ont un code Esuivi d’un chiffre entre 200 et 300.Pour éviter les réactions d’oxyda-tion qui vont rancir huiles ougraisses, on ajoute des antioxy-dants (E 300 à 400). Pour aug-menter l’attrait, on ajoute desagents de texture (E 400 à500), des exhausteurs degoût (E 600 à 700) et descolorants (E 100 à 200).Beaucoup de ces additifssont des produits d’originevégétale, et extraits degraines, fruits ou algues. Ilest évidemment possible dechoisir des produits “sanscolorant ni conservateur”.
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De génération en générationL’organe du goût se constitue très tôt, dès la vie intra-utérine : le régime alimentaire de la mère influence legoût du liquide amniotique que le bébé goûte en per-manence, modelant ainsi ses préférences à longterme. Après la naissance, l’alimentation de la mèreinflue aussi sur le goût du lait. Les habitudes alimen-taires de la mère, et en particulier sa pratique d’unealimentation variée vont donc avoir une influencecruciale sur les préférences alimentaires de l’enfant.
Plaisir de mangerBien que nos habitudes de vie aientbeaucoup changé, nous avons gardé unattachement fort pour les plaisirs de la nourriture…
JARDINER ANCIENLe goût des légumes et des fruitsoubliés entraîne parfois plus loinqu’on ne l’avait imaginé :pourquoi ne pas devenircollecteur de Menthe sauvage,Oxalis des bois, Crocus sylvestreou autre plante sauvagecomestible, comme le grand chefMichel Bras dans l'Aveyron ? Il vous faudra quelquesconnaissances botaniques et le goût du grand air. À moins que la passion ne vous pousse à devenir producteur des fruits et légumes anciens… Il vous fautjuste un peu de surface de terre etsurtout… des graines et semencesadéquates. Par bonheur,de nombreux irréductibles ont préservé ce patrimoine des légumes et fruits anciens.(www.kokopelli.asso.fr)
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FRENCH PARADOXLa consommation modérée de vin rouge diminue le risquecardio-vasculaire et a un effetmarqué sur la prévention de la maladie d’Alzheimer :c’est une partie de ce que les Anglo-saxons ont nommé“French paradox”.Le secret des effets bénéfiquesdu vin rouge résiderait dans la présence de flavonoïdes, despigments protecteurs contenusdans la peau et les pépins deraisin, qui protégeraient de ladégénérescence cellulaire.
VIVE LA DIVERSITÉALIMENTAIRE !Les habitudes alimentairesdiffèrent beaucoup d’un payseuropéen à l’autre, les metssalés prédominant dans lespays nordiques, et les sucréschez les Méditerranéens. Lesspécialités sont aussi variéesque les pays : ragoût demouton en Irlande, moules-frites en Belgique, viandesaccompagnées de sauce à la menthe en Grande-Bretagne, morue préparée de 365 façons différentes auPortugal, paella en Espagne,moussaka et brochettes deviande en Grèce, poissonsfumés au Danemark, etc.
L’attachement aux repasLe Centre de recherche pour l’étude et l’observationdes conditions de vie (CREDOC) a mené en 1997 uneenquête sur les habitudes alimentaires des Français.Malgré le développement des entreprises qui prati-quent la journée continue, la majorité des Françaismangent chez eux à midi en semaine et le repas dusoir pris en commun concerne 8 foyers sur 10. Seulle temps de préparation des repas a tendance à dimi-nuer, grâce à l’utilisation de produits alimentairestransformés et qui sont plus rapides à préparer.
Le goût et la qualitéLes achats des produits de base peuvent être réalisésdans des circuits courts permettant un véritablecontrôle de la qualité et du goût des produits achetés,comme les AMAP ou les “Jardins de Cocagne”, cettedernière association rassemblant des jardins biolo-giques collectifs à vocation d’insertion sociale.Lorsque ce n’est pas possible, il faudra s’en remettreaux labels alimentaires de qualité. Citons-enquelques-uns comme le Label rouge (qualité supé-rieure), l’appellation d’origine contrôlée (AOC) ou sonéquivalent européen l’appellation d’origine protégée(AOP), sans oublier l’Atout certifié qualité, le label decommerce équitable Max Havelaar ou le labelAgriculture biologique (AB).
Légumes et fruits oubliésParadoxalement, la recherche de saveurs nouvellesentraîne les consommateurs vers les légumesoubliés, qui font un retour remarqué sur les étals descommerçants : alors pourquoi ne pas faire laconnaissance des crosnes (racines au goût d’arti-chaut), des topinambours (tubercule à la chair parfu-mée), du panais (racine au goût fruité), du pâtisson(riche en vitamines et sels minéraux), du pissenlit,sans oublier l’ortie sauvage qui perd tout piquantquand elle a été trempée dans l’eau bouillante et quise mange en potage ou purée.
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SITES INTERNETDOCTISSIMOwww.doctissimo.frUn site “grand public” très intéressantconsacré à la santé. On y découvre une partie encyclopé-dique (atlas du corps humain, glossairedes termes médicaux, médicaments), des grands dossiers faisant le point surl’ensemble d’une question (comme lesallergies ou le stress…), une étude desprincipales maladies (de la maladied’Alzheimer au zona) ou des petits mauxquotidiens (comme les problèmes d’acnéou de verrues). De nombreux forums de discussion per-mettent à tous d’échanger leurs expé-riences (santé, psychologie, nutrition,sexualité, forme et beauté, etc.). Le dossier consacré au stress est carac-téristique de l’esprit du lieu, scientifiquesans dogmatisme, avec des rubriquesvariées : “stress au quotidien”,“stressau travail”, “stress et santé”, pour seterminer par “halte au stress”, quiapprend comment apprivoiser le stresset “rester zen” qui traite des bienfaitsdes médecines douces ou des massages.
PSYCHOLOGIESwww.psychologies.comUn site foisonnant qui traite des pro-blèmes personnels ou de couple, de lafamille, des enfants. Jamais austère, ilpermet grâce à des tests de se connaîtreen s’amusant. Des forums favorisent les échanges sur de nombreux sujets, desproblèmes de séparation à l’influence de Françoise Dolto. De nombreux témoi-gnages permettent aux internautes de par-ler d’eux-mêmes en racontant une situa-tion vécue, et d’être ainsi publiés en ligne.La partie du site intitulée “S’interroger”permet de s’adresser à des spécialistesqui fournissent des pistes de réflexionsusceptibles d’améliorer votre vie quoti-dienne. Enfin, un recueil de dossiers fait lepoint sur des sujets aussi variés quel’écoute des rêves, les secrets de famille,les troubles obsessionnels compulsifs oula passion du chocolat !
LES LIVRESPOURQUOI RÊVONS-NOUS ?POURQUOI DORMONS-NOUS ?de Michel Jouvet (Odile Jacob)Le professeur Michel Jouvet, spécialiste
Pour dépasser la simple lecture de ceguide, nous vous proposons de consulterune série de sites, d’organisations oud’ouvrages pour approfondir les notionsabordées dans les pages précédentes.
Pour aller plus loin
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du sommeil, membre de l’Académie dessciences, s’est intéressé depuis longtempsau sommeil, par l’intermédiaire d’étudessur les animaux et les hommes. Nous y apprenons des détails curieux,comme ce cycle nasal que nous parta-geons avec les chats et qui veut qu’aucours du sommeil nous ayons une narinebouchée tantôt à droite tantôt à gauche (le changement se produisant toutes les 60à 90 minutes). Michel Jouvet raconte en termes simplesce que l’on sait aujourd’hui sur le sommeilet les songes. Il y explique l’utilité possibledes rêves et décrit aussi les origines desproblèmes de sommeil. L’occasion de mieux comprendre ce qui sepasse pendant ce tiers obscur de notre vie !
GUÉRIRde David Servan-Schreiber (Seuil)David Servan-Schreiber, médecin psy-chiatre, nous convie à tirer les consé-quences de la révolution récente qui a frap-pé les neurosciences et la psychologie. Il s’agit de nous guérir sans médicamentsni psychothérapies, en explorant sept voiesdifférentes permettant à chacun dereprendre en main les rênes de sa proprevie. L’une d’entre elles est la cohérencecardiaque, qui consiste à contrôler le ryth-me du cœur en maîtrisant sa respiration,ce qui permet de mieux gérer ses émo-tions. Plusieurs études ont montré l’effica-cité de cette technique dans la gestion dustress. On citera aussi l’intégration neuro-émo-tionnelle par les mouvements oculaires, lasynchronisation des horloges biologiques,l’acupuncture, etc.
CES MALADIES CRÉÉES PAR L’HOMMEpar Dominique Belpomme (Albin Michel)« La plupart des maladies dont on souffreaujourd'hui n'ont plus rien à voir aveccelles du XIXe siècle », explique DominiqueBelpomme, éminent cancérologue et prési-dent de l'Association pour la recherchethérapeutique anti-cancéreuse. Des affec-tions cardiovasculaires à la stérilité mascu-line en passant par le diabète ou l'asthme,nombre des maux dont nous souffrons nesont plus d'origine naturelle mais “fabri-qués” par l'homme, nous rappelle l'auteur. Un ouvrage documenté et lucide pour inci-ter chacun à se prendre en charge et àchanger sa façon de vivre pour conserverune bonne santé malgré un environnementdégradé.
SAVOIR DIRE NON par Marie Haddou (Flammarion)Lorsque votre supérieur vous réclame unrapport pour le lendemain, ou quand votreami veut vous emprunter 2 000 euros, il est important d’apprendre à gérer cettesituation délicate avec le minimum destress. Le livre de Marie Haddou explique par desexemples concrets comment dire “ non ”dans différentes situations : au travail, avecses amis, sa famille, en amour, etc. On y apprend comment éviter de se laisserinfluencer, comment prendre son temps,se préparer à émettre un refus argumentéet astucieux, tout en évitant d’être trop cas-sant. Le moyen de favoriser une vraie commu-nication et un échange de qualité, pours’affirmer en toute sérénité.
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Acariens . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8Acupuncture . . . . . . . . . . . . . . . 18Agents de texture . . . . . . . . . . . 29Agriculture biologique . . . . . . . 26Aliments de saison . . . . . . . . . . 26Allergies . . . . . . . . . . . . . . . . . 9, 16Allopathie . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19AMAP (Association pour le maintiend’une agriculture paysanne) . . . 31Ampoules basse consommation . 6Ampoules halogènes . . . . . . . . . 6Angine de poitrine . . . . . . . . . . . 18Antibiotiques . . . . . . . . . . . . . . . 17Antidépresseurs . . . . . . . . . . . . 21Antioxydants . . . . . . . . . . . . 25, 29Antitranspirant . . . . . . . . . . . . . . 14AOC (Appellation d’originecontrôlée) . . . . . . . . . . . . . . . 26, 31AOP (Appellation d’origineprotégée) . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31Appertisation . . . . . . . . . . . . . . . 29Asthme . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9, 16Aubépine . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12Auto-hypnose . . . . . . . . . . . . . . . 20Barbecue . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28Bleu . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6Bois . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7Camomille . . . . . . . . . . . . . . . . . 12Chanvre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7Chimiothérapie . . . . . . . . . . . . . 19Choléra . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17Cire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8Citron . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15Coco (fibres de) . . . . . . . . . . . . . . 7Colorants . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29Compléments alimentaires . . . . 19Crocus sylvestre . . . . . . . . . . . . 30Crosnes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31Déodorant . . . . . . . . . . . . . . . . 8, 14Dépression saisonnière . . . . . . . 7Déshydratation . . . . . . . . . . . . . . 29Désodorisant . . . . . . . . . . . . . . . . 8Diabète . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22Dracaena . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9Endorphines . . . . . . . . . . . . . . . . 22Erection . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22Exhausteurs de goût . . . . . . . . . 29
Ficus . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9Fleur d’oranger . . . . . . . . . . . . . 12Formaldéhyde . . . . . . . . . . . . . . . 8Fraises . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26French paradox . . . . . . . . . . . . . 31Fumage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29Glucides . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24Habitudes alimentaires . . . . . . . 31Haricots verts . . . . . . . . . . . . . . 26Hémoglobine . . . . . . . . . . . . . . . 23Homéopathie . . . . . . . . . . . . 18, 19Horloge interne . . . . . . . . . . . . . 10Hormone de croissance . . . . . . 12Houblon . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12Huiles essentielles . . . . . . . . . . 15IGP (Indication géographiqueprotégée) . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26Inconscient . . . . . . . . . . . . . . . . . 13Jardins de Cocagne . . . . . . . . . 31Jaune . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6Jute . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7Kékulé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13Kokopelli . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30La Fontaine . . . . . . . . . . . . . . . . 13Label Agriculture biologique . . 31Label Cosmébio . . . . . . . . . . . . . 14Label Max Havelaar . . . . . . . . . . 31Label Rouge . . . . . . . . . . . . . 26, 31Liège . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7Lingettes . . . . . . . . . . . . . . . . . 8, 16Lipides . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24Listériose . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28Loewi . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13Lyophilisation . . . . . . . . . . . . . . 29Massages . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21Médecines douces . . . . . . . . 18, 19Mélatonine . . . . . . . . . . . . . . . . . 13Menthe sauvage . . . . . . . . . . . . . 30Migraines . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19Millepertuis . . . . . . . . . . . . . . . . . 21Minidépression saisonnière . . . 11Monoxyde de carbone . . . . . . . . 23Mycotoxines . . . . . . . . . . . . . . . . 28odeurs d'antan . . . . . . . . . . . . . . . 7Œuf . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15OGM (Organismes génétiquementmodifiés) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26Oligo éléments . . . . . . . . . . . . . . 24
Orangé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6Ortie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31Ostéoporose . . . . . . . . . . . . . . . . 22Oxalis des bois . . . . . . . . . . . . . 30Panais . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31Passiflore . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12Pasteurisation . . . . . . . . . . . . . . 29Pâtisson . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31Petits pots . . . . . . . . . . . . . . . . . 28Philodendron . . . . . . . . . . . . . . . . 9Phytothérapie . . . . . . . . . . . . . . . 18Pissenlit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31Pourpre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6Protéines . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24Radiothérapie . . . . . . . . . . . . . . . 19Rage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17Réfrigération . . . . . . . . . . . . . . . 29Régime crétois . . . . . . . . . . . . . . 25Rêve . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13Rituel du sommeil . . . . . . . . . . . 12Rouge . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6Salage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29Sauna . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23Savon de Marseille . . . . . . . . . . 15Sieste . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10Sisal . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7Sommeil paradoxal . . . . . . . . . . 12Stress . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20Surgélation . . . . . . . . . . . . . . . . . 29Système immunitaire . . . . . . . . 17Tabac . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9Three Mile Island . . . . . . . . . . . . 11Tilleul . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12, 15Tisane . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12Titanic . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11Topinambours . . . . . . . . . . . . . . 31Training autogène . . . . . . . . . . . 20Trichloréthylène . . . . . . . . . . . . . 9Valériane . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12Vert . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6Verveine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12Vidal . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18Vitamine C . . . . . . . . . . . . . . . . . 27Vitamines . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24VMC (Ventilation mécaniquecontrôlée) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9Xylène . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9Yoga . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
Index
www.natureetdecouvertes.comPour être plus proche de la nature…
Le site de Nature & Découvertes propose du contenu informatif et pédagogique sur la nature et l’environnement ainsi qu’une large sélection d’offres de produits.De quoi compléter les informations contenues dans ce guide, donner mille et une idéespour des activités et des sorties, trouver des renseignements sur un sujet qui vous passionne et plus de 1 500 articles, livres et équipements qui combleront les petits et les grands…
Connectez-vous et retrouvez :
• Les e-lettres nature et e-commerce• Les catalogues interactifs à feuilleter• L’annuaire des associations pour découvrir la nature• L’almanach des manifestations, des expositions, des événements nature
qui se passent près de chez vous• Une sélection des meilleurs sites Internet consacrés à la nature, à l’environnement
et aux sciences
Et puis aussi la météo à 5 jours, la qualité de l’air dans votre ville et le calendrier des événements astronomiques.
Plus la mise en ligne de nombreuses références (livres, sites Internet, adresses destructures) spécialement pour la sortie des 4 guides "Et si on vivait autrement ?" de Nature & Découvertes.
COMMENT EST NÉ CE LIVRE ?Il a été réalisé par les éditions Plume de carottepour les magasins Nature & Découvertes.Frédéric Lisak l’a conçu avec Robert Pince,qui en a également écrit les textes.Lionel le Néouanic en a fait les dessins.Geneviève Démereau en a créé et réalisé la maquette,avec l’aide de Sandrine Arribeux. “Le Pas d’oiseau” en a corrigé les textes.Le tout sous la supervision de David Lachaud, de Nature & Découvertes et le regard attentif de Sophie Serrano.Il a été imprimé à Toulouse-Labège par l’imprimerie Ménard en septembre 2005.
Le livre que vous avez entre les mains a été imprimé sur du papier issu de forêts labellisées FSC (Forest Stewardship Council), label qui garantit que l’exploitation de ces forêts respecte des critèresécologiques et sociaux, tout en étant économiquement viable.
Ces guides présentent des informations sur notre environnement proche, à la fois précises, “exemplaires” et dénuées de tout catastrophisme. Ces informations, privilégiant une approche active et participative, ont pour but d’offrir des outils de réflexion et de choix, pour des citoyens qui ne sont pas seulement des consommateurs, mais aussi des acteurs-décideurs à leur échelle. Des personnes qui ont leur conscience, leur libre-arbitre et leur capacité d’agir. À chacun, donc, de faire ses choix, pour vivre autrement, dans le plus grand respect de l’environnement…
ÉTAT DES LIEUX . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 4/5
ENVIRONNEMENT ET BIEN-ÊTREUne maison douce . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 6/7Une maison saine . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 8/9Vivre à son rythme . . . . . . . . . . . . . . . p. 10/11Bien dormir pour bien vivre . . . . . . . . . p. 12/13
HYGIÈNE ET BIEN-ÊTREDes soins pour le corps . . . . . . . . . . . . p. 14/15Propres, mais pas trop . . . . . . . . . . . . p. 16/17Médecines douces . . . . . . . . . . . . . . . . p. 18/19Gérer son stress . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 20/21Bien dans son corps . . . . . . . . . . . . . . p. 22/23
ALIMENTATION ET BIEN-ÊTREÉquilibres alimentaires . . . . . . . . . . . . p. 24/25Nourriture et environnement . . . . . . . . p. 26/27Les aliments au fil du temps . . . . . . . . p. 28/29Plaisir de manger . . . . . . . . . . . . . . . . p. 30/31
Pour aller plus loin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 32/33
Index . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 34
sommaire
Que faire pour habiter dans une maison propre et saine ? Est-il possible d’organiser sa journée pour rester à la fois efficace et reposé ? Peut-on apprendre à mieux dormir et à utiliser ses rêves ? Comment prévenir les maladies, maîtriser le stress,apprendre à se relaxer ? Devrions-nous manger moins de viande ? Le bio est-il meilleur pour notre santé et pourl’environnement ?
Des questions qui se posent à tous, pour rester en forme et vivre en harmonie avec la nature.
ET
SI
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1, avenue de l’Europe78117 Toussus-Le NobleTél. : 33 (0) 1 39 56 01 47Fax : 33 (0) 1 39 56 91 [email protected]
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Le siège social et l’entrepôt de Nature & Découvertes sont certifiés ISO 14 001pour le respect de l’environnement.
![[guide] Comment habiter une maison saine ?](https://img.pdfslide.tips/doc/110x75/5879eae21a28ab15288b6a87/guide-comment-habiter-une-maison-saine-.jpg)
