20
Phs : DR Lire en page 2 L’INFORMATION AU QUOTIDIEN Quotidien national d’information - Prix Algérie 10 DA - France 1 euro Mardi 18 août 2015 - www.lecourrier-dalgerie.com - N°3492 - 12 e année Salmane ben Abdelaziz Al Saoud, roi d’Arabie saoudite P 3 P 24 LE SOCIOLOGUE TAYBI, AU FORUM D’ECH-CHAÂB, HIER : Riyad risque un retour de boomerang «L’État n’est pas absent, c’est l’autorité qui est faible» P 2 P 3 P 4 P 4 P 4 P 11 l AXE TEL-AVIV-RABAT l BAISSE DU DINAR l ALLOCATIONS TOURISTIQUES DANS LES AGENCES BANCAIRES l RENCONTRE FERROUKHI-ÉLEVEURS l FONDS INFORMELS l LA VALSE DES ENTRAÎNEURS RECOMMENCE PLUS TÔT QUE PRÉVUE Une menace pour l’Algérie Bachir Messaitfa prône la veille stratégique Manque de liquidités ou grand rush ? L’organisation de la filière viande en ligne de mire Les modalités de mise en œuvre de la conformité fiscale fixées Karouf ouvre le bal LIR PRIX DU BARIL DE PÉTROLE Récit poignant d’une bavure des hommes en bleu NOTRE COLLABORATEUR ET UN DE SES CONFRÈRES AGRESSÉS PAR DES POLICIERS À BÉCHAR

quotidien national d’information - Prix algérie 10 da ...lecourrier-dalgerie.com/wp-content/uploads/2015/08/Le-Courrier... · États-Unis sous la pression du ... mun de créer

  • Upload
    doque

  • View
    259

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Ph

s :

DR

Lire en page 2

L’information au quotidienquotidien national d’information - Prix algérie 10 da - france 1 euro

mardi 18 août 2015 - www.lecourrier-dalgerie.com - n°3492 - 12e année

Salmane ben Abdelaziz Al Saoud, roi d’Arabie saoudite

P 3

P 24

Le socioLogue Taybi, au Forum d’ech-chaÂb, hier :

Riyad risque un retour

de boomerang

«L’État n’est pas absent,

c’est l’autorité qui est faible»

P 2

P 3

P 4

P 4

P 4

P 11

l aXe TeL-aViV-rabaT

l baisse du diNar

l aLLocaTioNs TourisTiques daNs Les ageNces baNcaires

l reNcoNTre FerrouKhi-ÉLeVeurs

l FoNds iNFormeLs

l La VaLse des eNTraîNeurs recommeNce PLus TôT que PrÉVue

Une menace pour l’Algérie

Bachir Messaitfa prône la veille stratégique

Manque de liquidités ou grand rush ?

L’organisation de la filière viande en ligne de mire

Les modalités de mise en œuvre de la conformité fiscale fixées

Karouf ouvre le bal

Lir Lire en pages 4 & 5

PriX du bariL de PÉTroLe

Récit poignant d’une bavure des hommes en bleuNoTre coLLaboraTeur eT uN de ses coNFrÈres agressÉs Par des PoLiciers À bÉchar

Mardi 18 août 2015 ACTUALITÉ2

AXE TEL-AVIV - RABAT

Une menace pour l’AlgérieE st-ce le fruit du hasard

?Au moment ouSarkozy s'en prend à

l'Algérie et veut faire renaîtreson bébé mort-né L’UPM , àRabat on affirme que le : «LeMaroc veut être un pays modè-le pour l’UPM (Union pour laMéditerranée ". Une professionde foi qui ne tend qu’a mettreen plein jour les relations privi-légiées du royaume marocainavec Israël.Depuis Hassan II qui n’a eu

de cesse de conforter ses rela-tions avec Israël tout en entre-tenant un double jeu avec sespartenaires arabes allant jusqu'àprésider le Comité Al Quods ,le Maroc ne cache pas sa volon-té de se poser en allié privilégiéde l’entité sioniste au Maghreb,entretenant a dessein une poli-tique agressive à l’égard del’Algérie et renforçant sa colo-nisation du Sahara occidental.Quel meilleur allié pour leroyaume « enchanté » qu’Israël ,qui colonise une grande partiede la Palestine , refuse un Etatpalestinien et agresse militaire-

ment ses voisins . Pour le jour-nal en ligne Slate Afrique quiconsacre un long dossier auxrelations Maroc-Israël, lesÉtats-Unis sous la pression dulobby sioniste ont tout fait pourrenforcer la relation contrenature mais opportuniste entreRabat et Tel-Aviv. Déjà en2009 et dans une lettre au sou-verain marocain Barack Obamaécrivait : «J’espère que le Marocva jouer un rôle important dansle rapprochement entre lemonde arabe et Israël, tout ensachant que cela entraînera unepaix stable et une solution auconflit au Moyen-Orient». «Unelettre, selon Slate , qui interve-nait au moment où le Marocétait considéré par Washingtoncomme le pays du Maghreb lemoins hostile à l’État hébreu». Or ajoute le journal « la

situation est d’autant plusremarquable aujourd’hui avecles révolutions arabes: la diffici-le transition politique en Égyp-te, le chaos en Syrie et la ruptu-re de Tel-Aviv avec Ankara sou-lignent encore davantage l’iso-

lement diplomatique de l’Étathébreu dans la région ».Le Maroc, que la propagan-

de des médias occidentauxinféodés a Israël , présentecomme un modèle , joue àfond la carte israélienne et entire des avantages, y comprisdes opérations de déstabilisa-tion de L’Algérie et un sou-tien illimité à son occupationcoloniale du Sahara occidental.Slate-Afrique fait le rappel desrelations entre Israel et Rabat etsouligne que malgré la fermetu-re, en octobre 2000, du bureaude liaison d’Israël à Rabat et ledépart de Gadi Golan, sondiplomate qui avait rang d’am-bassadeur, les contacts entre lesdeux pays n’ont jamais vrai-ment cessé. En 2003, SilvanShalom, alors chef de la diplo-matie israélienne était reçu parMohammed VI. En décembre2008, le directeur général duministère des Affaires étran-gères, Aharon Abramovitz, s'estrendu quasi officiellement àRabat. En septembre 2009, uneradio israélienne rapportait que

le ministre des Affaires étran-gères israélien, AvigdorLiebermann, avait rencontré encatimini à New York son homo-logue marocain, Taïeb Fassi-Fihri, en marge de l’assembléegénérale des Nations unies. Laparticipation d’une délégationisraélienne, conviée la mêmeannée à un congrès internatio-nal à Marrakech, confirmait unmouvement perceptible dedécrispation avec Tel-Aviv, mal-gré le coup de froid né de l’of-fensive de Tsahal sur Gazaquelques mois auparavant. Lechassé-croisé diplomatiques’est d’ailleurs intensifié: JasonIsaacson, le directeur duComité juif américain d’affairesgouvernementales et internatio-nales, et fervent défenseur de lacause sioniste, a été décoré dela médaille de Chevalier duTrône du royaume du Maroc.Entre autre appui sioniste auMaroc des politiques améri-cains proches du puissant Aipac(American Israel Public AffairsComittee) et par des firmes delobby diplomatique basées à

Washington, qui entretiennentdes relations similaires avec Tel-Aviv et dont les ramifications secroisent avec des intérêts éco-nomiques communs. De nom-breuses associations maro-caines dénoncent régulièrementles liens commerciaux entre l'É-tat hébreu et le royaume chéri-fien. L'initiative nationale deboycott d'Israël estime qu’ilsatteignent les 50 millions dedollars (35,3 millions d’euros)par an, notamment dans l’agro-industrie. Semences et techno-logie transitent par l’Europepour masquer leur origineisraélienne. En réalité, le Marocet Israël ont réaffirmé leurvolonté d’entamer des négocia-tions ayant pour objectif com-mun de créer une zone de libre-échange. En attendant, cettecoopération s’étend au domai-ne militaire mais en toute dis-crétion . Rabat a opéré desachats militaires auprèsd’Israël avec des financementsdes pays du golfe.

M. B.

PRIX DU BARIL DE PÉTROLE

Riyad risque un retour de boomerang

L’Arabie saoudite risque,sérieusement, un retour de

boomerang conséquemment à sapolitique pétrolière. En effet, et

selon la presse britanniquespécialisée, Riyad, principal

producteur de pétrole de l’Opep,peut faire faillite avant la flambée

de l'industrie pétrolière américaine,titrait le quotidien britannique «The

Telegraph».

L a hausse des prix du pétrole aboosté le développement desénergies alternatives, notam-

ment l’énergie solaire, ainsi que de l’ex-traction des hydrocarbures nonconventionnels (gaz et pétrole de schis-te). Ainsi, ce développement menacel’économie saoudienne, dont l’étatserait aggravé par la chute des prix depétrole, provoquée, en grande partie,par la politique pétrolière desSaoudiens et l’indéboulonnableministre saoudien de l’Énergie quirègne depuis deux décennies, et quipense qu’il suffit d’inonder le marchépétrolier et d’ignorer les quotas-Opeppour préserver les immenses revenusde Riyad. Des revenus qui servent sou-vent pour arroser une clientèle poli-tique et des pays pour qu’ils se sou-mettent à sa politique, plus favorable àIsraël qu’au Monde arabe, au prétextede contrer l’ennemi iranien. En déci-dant de maintenir son plafond de pro-duction, lors de la dernière réunion del’Opep, le riche Royaume du Golfeavait permis l’accélération de la dépres-sion des cours du brut qui ont perduplus de 60% de leur valeur, en uneannée. Cette décision saoudienne, des-tinée, principalement, à étrangler leséconomies iranienne et russe, a étémaintenue en 2015 pour briser l'essordu schiste américain. Or, l’exploitationdes gaz de schiste ne s’en développepas moins aux États-Unis, tandis quel’Iran, grâce à l’Accord sur le nucléaireiranien, du 14 juillet dernier, s’apprête

à sortir de l’embargo imposé par lacommunauté internationale, depuis2006. Les États-Unis sont devenus, en2014, le premier producteur de pétroleau monde, grâce à leur production depétrole de schiste. Le gaz de schiste aégalement de beaux jours devant lui,dans ce pays. La progression de la pro-duction énergétique américaine pour-rait provoquer un changement radicaldans le paysage économique duMoyen-Orient et les États pétro-ren-tiers. «Si le marché du pétrole restedans sa situation actuelle, l'Arabiesaoudite connaîtra des difficultés dansdeux ans, et sera en crise existentielled'ici la fin de la décennie», prédit «TheTelegraph». Le Royaume saoudien alongtemps fait la pluie et le beautemps, dans les marchés pétroliers,mais il risque, aujourd’hui, d’en payerchèrement les conséquences. Son éco-nomie, peu diversifiée, est plus vulné-rable à une baisse forte et constante desprix du pétrole, avance, de son côté,l’agence «Standard & Poor's». Le paysmaintient, cependant, le financementdes projets d'infrastructure à coûtélevé, tout comme les salaires du sec-teur public. À cela s’ajoutent les coûtsde la guerre au Yémen, selon le«Financial Times». Les réserves defonds monétaires saoudiens sont

actuellement en baisse de 12 milliardsde dollars par mois. Elles sont passéesde 737 milliards de dollars (675 mil-liards d'euros), en août 2014, à 672milliards de dollars (612 milliards d'eu-ros) en mai dernier. Il est prévuqu’elles baissent jusqu'à 200 milliardsde dollars d'ici la fin de l'année 2018.L'argent a commencé à fuir hors del'Arabie saoudite, après le printempsarabe, avec des sorties nettes de capi-taux atteignant 8% du PIB par an,avant même l'effondrement des prix dupétrole, selon «The Telegraph». Le jour-nal affirme que «le gouvernementsaoudien ne peut réduire les dépensesd'investissement», et «doit faire face àune austérité draconienne». De plus,les citoyens saoudiens ne paient pasd'impôts sur le revenu, intérêts ou divi-dendes en actions, et le prix de l'essen-ce est très bon marché dans ce royaume(12 centimes de dollars le litre à lapompe). Or, selon «The Financial Times»,

l’Arabie saoudite «a besoin d'un barilde brut à 106 dollars pour équilibrer lebudget». Les difficultés budgétaires duRoyaume seront aggravées par le faitque ses citoyens ne paient pas d'impôtssur le revenu, intérêts ou dividendes enactions.

M. B.

INDICATEURSECONOMIQUES

Le PIB/habitant del'Algérie en légèrebaisse en 2014

L e PIB par habitant de l'Algérie a enregis-tré une légère baisse en 2014 en s'établis-

sant à 5 460,1 dollars contre 5.474,9 dollarsen 2013, a indiqué lundi, l'Office national desstatistiques (ONS) dans sa publication sur lescomptes économiques du pays. Quant auPIB, il a atteint 17 205,1 milliards (mds) deDA (l'équivalent de près de 213,5 mds de dol-lars) en 2014, contre 16 643,8 mds de DA en2013. L'économie algérienne a, ainsi, réaliséune croissance de 3,8% en 2014 contre 2,8%en 2013 alors que la croissance du PIB horshydrocarbures baissait à 5,6% contre 7,1% en2013. L'amélioration du taux de la croissanceéconomique est le résultat de la reprise du sec-teur des hydrocarbures "qui semble avoirrompu en 2014 avec le cycle de baisse d'acti-vité", commente l'office.Le secteur des hydrocarbures a ainsi légè-

rement reculé de 0,6% par rapport à 2013, oùil avait enregistré une forte décélération (-5,5%), note l'ONS qui souligne qu'il s'agitd'une "amélioration notable" et ne fait pasperdre de point de croissance au PIB. Ce sec-teur, du fait de son poids important dans lastructure du PIB algérien, faisait, en effet,perdre régulièrement quelques points decroissance en raison du ralentissement impor-tant de son activité depuis 2006, rappelle l'of-fice. Cela dit, la "croissance importante" de laproduction des hydrocarbures enregistrées en2014 ne s'est pas vraiment répercutée sur lacroissance globale du secteur du fait, du diffé-rentiel important existant entre les prix sur lemarché intérieur et les prix sur les marchésextérieurs, relève-t-il. Les exportations d'hydrocarbures étaient

de leur côté en baisse de 8% en 2014 passantà 58,5 mds de dollars (4 709,6 mds de DA)contre 63,7 mds de dollars en 2013. Quant àla décélération du PIB hors hydrocarbures,elle s'explique notamment par les baisses d'ac-tivité dans l'agriculture et le BTPH, selon lamême source qui argumente, par le fait que lePIB hors agriculture a connu une croissancede 3,9% en 2014 contre 2,3% en 2013.Concernant les échanges extérieurs, l'ONSprécise que les importations globales avaientatteint 5 502,4 mds de DA en 2014 répartiesentre 4 765,3 mds de DA de marchandises et737,1 mds de DA de services. Pour les expor-tations, elles ont été évaluées à 5 252,6 mds deDA en 2014 réparties entre 4 709,6 mds deDA en hydrocarbures, 208 mds de DA enautres biens hors-hydrocarbures et 335 mdsde DA en services.

Ph

s :

DR

Le docteur BachirMessaitfa, ex-

secrétaire d’État dela Prospective et des

Statistiques, s’estexprimé, hier, sur la

question de labaisse de la valeur

de la monnaienationale et la

stabilité financièreen Algérie, dans uncontexte marqué par

la baisse des prixpétroliers.

F ace à la chute de lavaleur du dinar qui ali-mente les débats ces

derniers jours, lorsqu’encore laquestion inquiète au plus hautpoint les citoyens, craignantque cette situation provoque ladégringolade du pouvoird’achat, Bachir Messaitfa estintervenu pour donner sonanalyse, en expliquant lescauses et les effets de cettesituation, avant de proposer uncertain nombre de recomman-dations en vue de dépasser untant soit peu la crise. Parailleurs, s’exprimant sur lasituation économique demanière globale, l’orateur ainvité le gouvernement à avoirune vision projetée dans le longterme, pour ne pas tomberdans les mêmes erreurs dupassé. Sur ce point, il n’a pasmanqué de rappeler la crise de1986 notamment, celle desannées 90 et récemment en2009. Ainsi, le conférencier asoutenu que la raison directede la chute du dinar est àimputer à la baisse importantede la demande. Même si, plusloin encore, il a indiqué que lespouvoirs publics ont souventprocédé d’une manière «tech-nique» sur la valeur de la mon-naie nationale, afin de rattraperla déstabilisation des indica-teurs macroéconomiques. Ils’agit d’une pratique connuechez les pays développés àl’image des États-Unis et despuissances économiques, a-t-ilavancé, en donnant l’exemplede la Chine qui a baissé partrois fois sa monnaie afind’équilibrer son économie,sachant que ce pays est enproie à une crise. Volontaire-ment donc ou pas, la déprécia-tion du dinar continuera selonl’orateur, à suivre son cours, enraison notamment du rebon-dissement enregistré par le dol-lar américain et de la monnaieeuropéenne, durant ces der-niers jours. Ce sont donc là lesexplications fournies d’unemanière soigneuse, par l’ex-ministre, lors d’un forum orga-nisé, hier, par le journal arabo-phone «El Wassat». Le Docteura donné sa propre lecture sur ladégringolade qu’a enregistréele dinar, en chute depuis juilletdernier, dont la cause ne pour-rait selon lui être dissociée,d’abord du contexte marquépar la chute des prix pétroliers,

et ensuite du rebondissementqu’a connu le dollar et l’euro.Même si d’autre part, selonl’ancien membre de l’exécutif,le dinar n’est pas une monnaieconcernée par les fluctuationsdu marché mondial de la mon-naie dont il n’en fait pas partie,quand bien même les retom-bées pourraient affecter l’éco-nomie du pays, ceci de manièregénérale. «Le dinar répond à un critè-

re purement administratif, endehors du marché monétaireinternational», a-t-il expliqué,sachant que la baisse de sa

valeur est parfois provoquéed’une manière délibérée,comme cela se fait par les puis-sances étrangères, a-t-il préci-sé. En effet, comme la loi del’offre et de la demande, lamonnaie étrangère répond àdes critères liés à la demande.Plus elle est croissante sur lemarché, plus sa valeur augmen-te davantage. Du fait qu’il ne suit pas la

tendance monétaire mondiale,le dinar ne pourrait être dépré-cié d’une manière brutale parles autorités financières, quiagissent selon l’orateur d’une

manière prudente. «Le dinars’est stabilisé depuis des annéesdéjà, dès lors qu’il n’est passoumis aux règles monétairesmondiales», a-t-il étayé ses pro-pos. B. Messaitfa a expliquéégalement que la valeur réellede la monnaie nationale est«surestimée» jusque là, et depréciser que sa dévaluation nel’affectera pas donc gravement,mais le placera dans sa justevaleur, a-t-il laissé entendre.Même si d’autre part, l’orateura avancé que les conséquencesde cette chute pourraient êtreperceptibles d’ici peu. En effet,

interrogé sur les appréhensionsde la population, le spécialistedes questions économiques etfinancières a répondu que lesretombées vont toucher les prixdes produits devant connaîtrede nouveaux tarifs à partir dejanvier 2016. Ceci dit, cetteaugmentation va toucher lesproduits qui ne sont pas sub-ventionnés par l’État, a-t-ildétaillé en donnant quelquesexemples, tels les voitures, leshabits, l’électroménager…Revenant sur les motifs ayant«justifié» en quelque sorte cettechute délibérée du dinar,Bachir Messaitfa a expliquéque le besoin en matière deliquidités dans ce contextecaractérisé par la crise, com-mande ce choix. En effet, le gouvernement a

pris récemment des mesuresafin de récupérer la massemonétaire du circuit informelpour la placer dans le circuitbancaire. C’est ce qu’à d’ailleurs rap-

pelé l’ex-secrétaire d’État enindiquant qu’il s’agit là d’unemesure qui puisse assurer assezde liquidités aux banques (40milliards de dollars), afin de lesréorienter vers les investisse-ments productifs. C’est ce quiconstituera selon lui, juste-ment, un moyen pour se lancerdans ce que prévoit le plan dugouvernement, qui vise, en par-tie, à diversifier l’économienationale hors hydrocarbures,seule panacée à même dedépasser la crise.

Farid Guellil

3Mardi 18 août 2015ACTUALITÉ

LE SOCIOLOGUE TAYBI, AU FORUM D’ECH-CHAÂB, HIER :

«L’État n’est pas absent, c’est l’autoritéqui est faible»

L a société civile et la sécurité natio-nale a été au centre d’une conféren-ce-débat, hier, au Forum d’«Ech-

Chaâb», durant laquelle les intervenantsont évoqué les problématiques qui lui sontliées, appelant à cette occasion à «l’urgen-ce» d’établir un diagnostic étant donnéque «la sécurité nationale c’est l’affaire detout citoyen patriotique».Si, dans son intervention, le docteur

universitaire et sociologue, MohamedTaybi, a de prime abord indiqué que «s’iln’y a avait pas de problématiques majeures»qui se posent au rôle de la société civile,dans la consolidation de la sécurité natio-nale, «il n’y a pas lieu de se pencher, voireréfléchir sur le thème», a-t-il indiqué. Auregard des mutations en cours dans les rap-ports internationaux, l’ultra-libéralisme parune mondialisation sauvage, notre interlo-cuteur invite la classe politique dans sonensemble, les compétences, les acteurs dela société civile, les responsables des insti-tutions «à la réflexion sur la refondation del’État-Nation et du nationalisme», a-t-ilsuggéré. Invitant ces acteurs précités à «l’ex-

pression du patriotisme et nationalisme pardes actes et des contributions significa-tives», en vue de prémunir «notre Algériedes risques et des menaces qui la guettent»,a averti le conférencier. Ne cachant pas ses craintes et ses

inquiétudes sur les lendemains du pays,notre interlocuteur affirme que «l’Algérieregorge de potentialités inestimables», etde préciser que «notre pays est riche, deson histoire et ses ressources humaines, etnon pas par son pétrole». Le sociologuedira, par ailleurs, que « le rapport de forceest dans la construction de la force du

civisme», avant d’ajouter: «C’est en posantles bonnes questions qu’on parvient àapporter les solutions et les réponses» quipermettent la consolidation du frontinterne. Pour lui, les questions liées à lasécurité nationale, notamment en cestemps, et au regard des bouleversementsauxquels nous assistons, sur la scène inter-nationale, aux évènements, «interpellentl’implication du citoyen et de la sociétécivile», a-t-il indiqué. Ne manquant pas derelever que «l’État n’est pas absent et quec’est l’autorité qui est faible». MohamedTaybi, souligne que la sécurité nationalerepose sur trois piliers, notamment, en laconjoncture locale, régionale et internatio-nale. La consolidation de l’État-Nation,

notamment par sa refondation, assurer latransition -générationnelle et structurelleet, enfin, l’affirmation de l’Être national

et ses valeurs. Ce qui l’amène, par ailleurs,à souligner le rôle central de l’École algé-rienne, dans la consécration, l’enracine-ment des valeurs de la culture citoyenne,auprès des générations d’aujourd’hui, les-quelles constitueront, demain, la sociétéalgérienne moderne, doter du Savoir et desvaleurs. Indiquant que l’École algérienne«traverse un virage difficile», Taybi n’a pasmanqué d’indiquer qu’«il y a de l’oppor-tunisme dans ce secteur». Pour le confé-rencier, le secrétaire général du Syndicatnational des imams, Djeloul Rejimi, l’in-vite à réfléchir sur la question «quelles sontles causes à l’origine de l’absence de senti-ment de sécurité et de la paix ?», appelantà établir «un diagnostic» qui lui permet-tra d’apporter les réponses aux problèmesqui se posent à notre société. Soulignantque les questions de sécurité «c’est, aussi,notre indépendance, en produits alimen-taires, dans l’esprit et la réflexion», affir-mant «que nous souffrons de l’absence deprojet de société», a-t-il indiqué, dans unede ses réponses aux questions posées, lorsdu débat. Organisé à l’initiative de l’Orga-nisation nationale de la solidarité associati-ve (Onsa), son président, Tahar Karoun, amis l’accent, dans son intervention, hier,sur «l’importance et la nécessité de conso-lider le rôle de la société civile». Une pré-occupation majeure, en ces temps, auregard du recul de la portée et de la teneurde la pratique politique, chez la classe poli-tique algérienne. Pour notre interlocuteur,«les passerelles entre les institutions de l'É-tat et les organisations de la société civilesont nécessaires pour consolider le frontinterne,» et, par conséquent, «la stabilité etla sécurité nationale».

Karima Bennour

BAISSE DU DINAR

Bachir Messaitfa prône la veille stratégique

Ph

s :

DR

Bachir Messaitfa, ex-secrétaire d’Étatde la Prospective et des Statistiques

Mohamed Taybi

Mardi 18 août 2015 ACTUALITÉ4

ALLOCATIONS TOURISTIQUES DANS LES AGENCES BANCAIRES

Manque de liquidité ou grandrush ?

Faire le change dedevises dans les banques

algériennes afin devoyager devient de plus

en plus difficile pourcertains et impossible pour

d’autres, puisque cesinstitutions qui devraient

servir le citoyen et œuvrerpour l’économie nationale

mettent des conditionsdraconiennes,

encourageant, ainsi, lemarché parallèle.

E t ce n’est pas tout,dans certainesbanques les citoyens

se plaignaient de l’indisponi-bilité des devises. Face à lasituation, la Banque d'Algérie(BA) a tenté de rassurer lesdemandeurs des allocationstouristiques, de la disponibi-lité des devises. Dans ce silla-ge, la BA a affirmé que lemanque de devises constatédans des banques est dû seu-lement à la forte hausse de lademande exprimée habituel-lement durant la saison desvacances. Or, il convient derappeler que l’allocation enquestion est de 130 euros,l'équivalent de 15.000 DApar an seulement. Au quoti-dien, des pères de familles, desjeunes des deux sexes assiè-gent les agences bancaires dèsleur ouverture, et seuls lespremiers et les débrouillardssont pris en charge et le groscontingent éconduit doitrebrousser chemin. Cette tris-te situation perdure au granddam de nombreuses famillesqui ne savent plus à quel Saint

se vouer car pour prétendre àune sortie du territoire natio-nal, il faut impérativementprésenter au poste douanier lafeuille de change !Munis de leurs passeports

en cours de validité, ils se ren-dent dans les agences ban-caires pour bénéficier del’opération de change desdevises instituée par les pou-voirs publics en faveur descandidats concernés. Cettedémarche est loin d’être unesinécure car la demandedépasse amplement l’offre etchaque jour, des centainesd’usagers se heurtent à une finde non-recevoir de la part despréposés qui prétextent l’in-suffisance des liquidités eneuros par la Banque d’Algérie.Selon l’APS, qui cite, un res-ponsable auprès de la Banquecentrale, sans citer son identi-té ni le poste qu’il occupe, « iln'y a pas du tout de problème(de non disponibilité dedevises dans les banques). Ladevise est disponible et laBanque centrale répond auxbesoins des banques entermes d'approvisionnement

en devises d'une manière pro-grammée et régulière». Le même responsable a, de

surcroit, assuré que cettepression croissante sur lesagences bancaires de ces der-niers jours résulte aussi, d'unesituation où "les demandeursse présentent en grandnombre et en même tempsdevant les guichets". "À la vuede ces longues files d'attentedevant les guichets, les gensont une impression de pénu-rie", ajoute le représentant dela Banque centrale. D'ailleurs,poursuit-il, cette situation est"récurrente" lors de la périodedes vacances durant laquelle ilest systématiquement enregis-tré une forte demande sur lesopérations de change, notam-ment pour l'allocation touris-tique. En outre, selon lui, lesagences bancaires ne peuventpas prévoir exactement laquantité de demandes dechange à traiter chaque jour."Une agence peut recevoir enune journée une à troisdemandes de change, commeelle peut en recevoir une cen-taine, voire plus. C'est donc

aléatoire du fait qu'on ne peutpas appréhender le niveau dela demande quotidienne",explicite-t-il, en affirmant quela tendance est, cependant,vers le "désengorgement".Institué par une instruction dela Banque d'Algérie datée du28 août 1997 relative au droitde change pour voyager àl'étranger, le montant annuelde l'allocation touristique,appelé dans cette instruction"droit de change pourdépenses liées à des voyages àl'étranger", est fixé à 15.000DA pour chaque année, rap-pelle-t-on. Ce montant est demoitié (7.500 DA) pour lesenfants âgés de moins de 15ans, note la même instructionqui précise, par ailleurs, que lemontant de 15.000 DA n'estpas cumulable d'une année àl'autre. Les opérateurs habilités à

octroyer les opérations dechange pour cette allocationsont, selon le même texte, toutguichet de banque ou établis-sement financier et intermé-diaire agréé. La banqued’Algérie dont le gouverneuravait promis il y’a deux ansdéjà le relèvement de l’alloca-tion touristique continued’accorder la même sommedepuis plusieurs années àsavoir le droit de changer15 000 dinars, une sommedérisoire eu égard aux besoinsde voyage mais, surtout augrand bonheur du marchéparallèle où circulent dessommes faramineuses dedevises et, au taux de plus enplus élevé. Cet été le taux afrôlé les 160 dinars pour unEuro.

Lamia Boufassa

RENCONTRE FERROUKHI-ÉLEVEURS

L’organisation de la filière viande en ligne de mire

L e ministre de l’Agriculture, duDéveloppement rural et de laPêche, Sid-Ahmed Ferroukhi, a

appelé hier à Alger, les éleveurs de bétailà adhérer à la démarche adoptée par legouvernement Sellal afin de relancer lesecteur. «La filière viande en particulieret le secteur de l’agroalimentaire engénéral a besoin maintenant d’une orga-nisation au souffle long», a dit le ministrequi présidait une rencontre associant lesresponsables de son département avecles représentants de la Fédération natio-nale des éleveurs de bétail et les déléguésde l’Union nationale des paysans algé-riens (Unpa). Cette rencontre, dont lestravaux se sont déroulés à huis clos, serasuivie par d’autres rencontres du mêmetype, au niveau local notamment et avecles autres représentations du monde del’agriculture, a assuré Sid-AhmedFerroukhi tout en plaidant à ce qu’ellessoient un cadre de consultation et deconcertation, d’écoute des doléances desgens du métier dans leur profession etdéboucher ainsi sur une «méthode pra-tique et de concert avec les profession-nels afin de relancer le secteur, assurer lasécurité alimentaire et, par conséquent,participer à la diversification de l’écono-mie », a-t-il expliqué. Le ministre a de

même rappelé que « depuis 2008, beau-coup de choses ont été réalisées dans lecadre du programme arrêté par les pou-voirs publics. Des dispositions ont étéprises depuis cette date», a-t-il enchaînétout en martelant que les aléas tech-niques que rencontrent les éleveurs dansl’exercice de leur métier en sont en rienen pareille mesure avec le capitalhumain. «Notre plus grande richesse cene sont pas les pâturages et le bétail. Cesont les éleveurs du bétail», a-t-il profes-sé tout en minimisant les problèmes quepeuvent rencontrer ces éleveurs mais enoptant résolument en faveur de «la valo-risation de la production nationale avecle concours des différents intervenants».Sur sa lancée, le ministre a invité les pro-fessionnels à s’organiser et a fait part desa disponibilité à recevoir les autres orga-nisations professionnelles. En effet, rienque pour la promotion de l’élevage,quelques deux millions d’hectares depâturage sont désormais des zones pro-tégées, a indiqué le ministre tout enémettant de sérieuses réserves quant à lacapacité de gérer ces espaces et assurerleur protection. Cependant, il s’est faitfort de signaler que la pérennité de cespâturages dépendent grandement del’action des éleveurs de bétail et des

exploitants. Sur le même registre, leministre s’est répété en réitérant que lafilière, viande en l’occurrence, souffraitd’un manque d’organisation et nécessi-tait l’adhésion des éleveurs. Sur ce, il a indiqué l’intention

manifeste des autorités publiquesd’associer les abattoirs et les lier auxéleveurs. Il y a des zones d’élevage debétail situées au fin-fond du pays et legouvernement accorde une grandeimportance aux éleveurs et entendvaloriser la production nationale de laviande, a tenu à rassurer le ministre.Après la fin de son intervention, laréunion a repris à huis clos mais lorsd’un bref point de presse, Sid-AhmedFerroukhi a dit attendre que la présenterencontre avec la Fédération des éleveursdébouche sur la conclusion d’une sortede feuille de route pouvant permettre, àterme, de mettre à la disposition duconsommateur algérien une productionde viande abondante et aussi de qualité.Pour rappel, la Fédération nationale deséleveurs a été créée en 2008 sous l’égidede l’Unpa. Cette fédération réunit leséleveurs des zones de concentration del’élevage dans 18 wilayas du territoirenational.

Mohamed Djamel

FONDS INFORMELSLes modalités de

mise en œuvre de laconformité fiscale

fixées

L a Direction générale des impôts(DGI) a fixé les modalités demise en oeuvre du programme

de mise en conformité fiscale volontai-re pour les fonds informels, indiqueune nouvelle circulaire de l'administra-tion fiscale publiée hiersur son site web. Dans ce document adressé à la

Direction des grandes entreprises(DGE) ainsi qu'à toutes les directionset inspections régionales et de wilayasrelevant de ses services, la DGIexplique les modalités de recouvrementde la taxe forfaitaire de 7% instituée parla Loi de finances complémentaire2015 en direction des personnes quidéposent leurs fonds informels auprèsdes banques. Pour mener à bien cetteopération, la DGI a instruit les respon-sables des services fiscaux de "veillerpersonnellement à la mise en oeuvre decette opération". Pour cela, et parallèlement à la cam-

pagne de communication menée par lesbanques en direction de leur clientèlepotentielle, les services fiscaux sont ins-truits de "mettre en place des structuresd'accueil à tous les échelons en vue demener une opération d'information etd'explication à l'endroit des partenaireset usagers de l'administration fiscale,lors de leurs déplacements auprès desservices". Dans ce sens, la DGI a indi-qué à ses services qu'elle adresserait, entant que besoin, des notes complémen-taires à l'effet d'expliciter les question-nements éventuels relatifs à cette opé-ration, estimant que ces résultatsdépendent "de la sensibilisation et de laconfiance" qui seront accordées auxadministrations concernées. Détaillant les fonctions attribuées à

chacune de ses directions pour mettreen oeuvre ce dispositif, la DGI chargeles receveurs d'impôts d'imputer lesmontants correspondants à la taxe de7% au compte d'affectation "produitsdes impôts directs". Pour suivre cette opération, les

agences bancaires, qui ont à leur chargela collecte des dépôts, sont instruites detransmettre "quotidiennement" à laDirection de l'informatique et de ladocumentation fiscales (DIDF), lescopies des fiches de dépôts signées parles personnes assujetties au programmede conformité fiscale volontaire."Compte tenu de la dimension accor-dée par les pouvoirs publics à cette opé-ration", la DIDF doit transmettre à sontour et sans délais à la DGE et auxdirections des impôts de wilayas lesfiches de dépôt des contribuables quien dépendent, à charge pour ces der-nières de faire parvenir, dans les septjours ouvrables, à partir de la date dedépôt par la banque, à l'assujetti uncourrier personnalisé attestant de sasoumission au programme de confor-mité fiscale volontaire et l'informant durecouvrement de la taxe et de sa priseen charge dans le cadre du suivi de sasituation fiscale. Afin de permettre au receveur de la

DGE d'imputer le montant de la taxeau compte approprié, la DIDF est"tenue de lui faire parvenir quotidien-nement un état reprenant l'ensembledes virements opérés par les agencesbancaires". En outre, la DGI a instruitsa Direction des opérations fiscales etdu recouvrement (DOFR), qui estchargée de l'évaluation de cette opéra-tion, d'établir un bilan mensuel permet-tant d'"apprécier le niveau des res-sources collectées et du montant de lataxe versée". Cette direction est égale-ment chargée du suivi de la gestion desdossiers des contribuables ayant adhéréau programme de conformité fiscalevolontaire, ajoute la circulaire de laDGI.

Ph

: D

R

ACTUALITÉ 5Mardi 18 août 2015

THON ROUGE

L'Algérie a pêché la totalitéde son quota de 2015

L'Algérie a pêché la totalitéde son quota de thon

rouge, fixé à 370 tonnes en2015, par la Commission

internationale pour laconservation des thonidés

de l'Atlantique (Cicta), aappris l'APS auprès d'un res-

ponsable au ministère del'Agriculture, du Développe-

ment rural et de la Pêche.

S elon le bilan établi par la Cicta,remis récemment à ce ministère,l'Algérie a même dépassé de 10

tonnes le quota fixé, en ayant capturé380 t sur la période légale, fixée du 26mai au 24 juin, a indiqué le même res-ponsable, Kamel Neghli. Ce surplus de10 t devrait être toléré par la Cicta tantqu'il est inférieur à 5% du quota autori-sé, tel que le stipule son règlement. Lors de sa réunion de novembre der-

nier, cette Organisation mondiale avaitaugmenté le quota de pêche de thonrouge de l'Algérie à 370 t en 2015 et à460 t en 2016, avant d'arriver à 543 t en2017 et à 650 tonnes en 2018.

Ceci est un prélude pour rétablir saquote-part initiale qui était de 5% dutotal des captures admissibles (TAC) enMéditerranée et Atlantique Est. Durantcette campagne 2015, la quote-part aété répartie entre trois groupes de 17chalutiers nationaux en fonction descapacités de chacun de ces derniers,conformément aux dispositions de lanouvelle loi, modifiant et complétantcelle de juillet 2001, relative à la pêcheet aux ressources halieutiques. "L'opéra-tion a été menée avec succès en dépitdes difficultés dues, notamment, aumanque de moyens et d'expérience,ainsi qu'aux perturbations climatiques",observe le même responsable. À ce pro-pos, il relève l'impérativité pour l'Algériede continuer à pêcher la totalité de sonquota fixé, afin d'éviter l'éventualitéd'une réduction de cette quote-part parla Cicta. À cet effet, le ministère detutelle compte réviser prochainement le

cadre organisationnel de l'opération depêche au thon à travers, notamment, unassainissement des listes des armateurset de la flotte nationale destinée à cettepêche, selon des critères "justes et trans-parents". Il est également prévu l'élabo-ration d'un décret exécutif, relatif auxpoissons migrateurs tel le thon, quidevra être fin prêt en 2016. Une fois envigueur, ce futur texte devra permettreune meilleure préparation et mise enœuvre des campagnes de pêche au thonsur les prochaines années en se focali-sant, particulièrement, sur la qualité desprestations des armateurs concernés, etgarantir la pêche de la totalité de laquote-part autorisée par la Cicta. Dansce sens, Neghli insiste sur le renforce-ment du pavillon national de pêche authon et l'encouragement des opérateursà investir dans ce créneau.

VERS L'ENGRAISSEMENT DUTHON, EN CAS DE LEVÉE DU

GELQuestionné sur les perspectives d'in-

vestissement dans les fermes d'engrais-sement de thon, le même responsable aindiqué que l'opération d'octroi des per-mis d'exploitation aux investisseurspotentiels est toujours gelée par la Cicta,depuis 2008, en raison du nombre élevéde ce type de fermes au niveau mondial.Mais l'Algérie envisage de déposer unedemande d'investissement dans ce sens,dès la levée du gel, assure-t-il. À souli-gner que l'augmentation de la quote-

part algérienne de pêche au thonidé aété attribuée dans le cadre du nouveauTotal des captures admissible (TAC) quia été relevé de 20% par an, pendant troisans dans l'Atlantique Est et en Méditer-ranée. Fixée à 13 500 t pour 2014, l'au-torisation de la Cicta passera à 16 142 ten 2015 et 19 296 t en 2016 pour lespays membres. Le quota pour 2017, éta-bli pour l'instant à 23 155 t, sera réexa-miné sur la base d'une réévaluation dustock prévue en 2016. Pris entre les enjeux économiques et

la préservation de l'environnement, les49 membres de la Cicta (47 pays etl’Union européenne) ont mené desnégociations "très serrées" du fait de lapression exercée par l'étude du Comitéscientifique de cette organisation quiavait annoncé la reconstitution du plusgros stock de thon rouge au monde, sesituant dans la Méditerranée et l'Atlan-tique Est. Selon cette étude, le stock dereproducteurs était estimé à 585 000 ten 2013 contre 150 000 t en 2008. Sanspréciser, si ce stock est reconstitué ou enpasse de l'être, les scientifiques de cecomité ont souligné qu'une hausse "pro-gressive et modérée" du quota ne devraitpas remettre en cause le programme dereconstitution, prévu sur 15 ans. Victi-me de la surpêche dans les années 1990-2000, le "thunnus thynnus" a été sauvépar l'établissement, en 2007, d'un quotaet de mesures de régulation draco-niennes (réduction des flottilles,contrôles...).

STADE 5-JUILLET

Ould-Ali promet une réouverture imminente

L e stade 5-Juillet 1962d'Alger, fermé, depuisdeux ans, pour des tra-

vaux de rénovation, va réouvrirses portes "très bientôt", a assu-ré hier le ministre de la Jeunes-se et des Sports El-Hadi Ould-Ali, sans pour autant donner dedate précise, alors que leChampionnat national a débu-té. "Il y a un travail de concerta-

tion, qui est en train de se faireau stade 5-Juillet pour lever uncertain nombre de réserves. Ilfaut de la patience. Mais je vousrassure qu'il va très bientôt rou-vrir ses portes au public", aaffirmé le ministre, en marge dela réouverture de la piscine dustade de 20-Août 1955, dans lacommune de Mohamed-Belouizdad. Inauguré en juin1972, le stade du 5-Juillet(70 000 places) a été fermé,pendant deux ans, à la suite del'effondrement partiel, le 21septembre 2013, d'une tribune,

qui a coûté la vie à deux jeunessupporters lors d'un derby MCAlger-USM Alger. Il a subi, juste après ce

drame, un contrôle technique,puis des travaux de rénovation,de confortement et de consoli-dation des structures. Il a étéréceptionné officiellement, le 4juillet dernier, par le Premierministre, Abdelmalek Sellal.Interrogé sur la nature desréserves émises par diversesparties chargées de la sécuritéde cette enceinte sportive, leministre a cité l'installation et lamise en place d'un groupe élec-trogène, ainsi que descontraintes de sécurité soule-vées par la Sûreté nationale etla Protection civile. Lors de ladernière visite d'inspectioneffectuée le 23 juillet dernier, lechef de la sûreté de wilaya d'Al-ger, Noureddine Berrachedi,avait demandé à ce qu'il y aitdavantage de couloirs sécurisés,afin de permettre aux policiers

"d'accéder directementet rapidement auxzones d'agitation", lorsdes matchs importants.

Le président de laLigue de football pro-fessionnel (LFP) Mah-foudh Kerbadj, avaitassuré, dimanche, dansune déclaration à l'APSque la commissiond'homologation desstades effectuera cettesemaine, sans préciserle jour, une nouvellevisite d'inspection de cestade. "La commission d'homo-logation effectuera cette semai-ne une nouvelle visite d'inspec-tion au stade 5-Juillet, qui faitl'objet de réserves émises précé-demment concernant essentiel-lement le volet sécuritaire", pré-cise-t-il. Le ministre, qui aconfirmé cette information, aexpliqué que c'est à cette com-mission ''de décider de la datede la réouverture du stade''.

"Cette commission, où sontreprésentées toutes les partiesconcernées, va inspecter lestade, cette semaine. Son rap-port final déterminera la dateexacte de la réouverture", a ditOuld-Ali. Dimanche, le prési-dent de la LFP avait affirméque l'homologation en questionest du ressort "exclusif" du walid'Alger, qui doit d'abord rece-voir "les rapports des diffé-

rentes commissionspour pouvoir donnerson accord final". Il aexclu dans la fouléetoute prérogative à lacommission d'homolo-gation des stades de laLNF, la décision deréouverture du stade 5-Juillet 1962. La LFPavait décidé pour la sai-son 2015-2016 de pro-grammer les derbysalgérois et les grandesaffiches de la Ligue-1Mobilis au stade 5-

Juillet. Mais, contre toute atten-te, la première journée duChampionnat de Ligue-1, dis-putée le week-end dernier, a vule déroulement des derbys algé-rois entre le MC Alger et le CRBelouizdad (0-0) et entre leNAHD et l'USMAlger (2-1) sedérouler respectivement austade Omar-Hamadi de Bolo-ghine et au 20-Août 1955, àBelouizdad, rappelle t-on.

LE LAIT EN SACHET CHANGEDE LOOKUn emballageen carton pourle même prix L es laiteries du Groupe des pro-

ductions laitières (Giplait),confrontées à une perturbationdans l’approvisionnement enemballage, viennent d’être autori-sées par le ministère du Commerceà conditionner le lait en sachetd’un litre dans un emballage provi-soire, a indiqué, hier, ce départe-ment ministériel. Ainsi, le ministè-re explique dans un communiquéque le lait recombiné pasteurisé,appelé couramment par leconsommateur «lait en sachet», est,désormais, conditionné, à titredérogatoire et exceptionnel pourune durée de 3 mois, dans desemballages en carton initialementdestinés au conditionnement dulait de vache pasteurisé, et ce, dansle but d’éviter toute perturbationdu marché. Toutefois, le prix de celait, commercialisé provisoirementdans ce nouvel emballage, «demeu-re inchangé, à savoir 25 DA», insis-te-t-on, dans le communiqué duministère du Commerce. Et pource dernier d’inviter les consomma-teurs à signaler auprès des direc-tions du commerce des wilayasd’éventuels «dépassements enregis-trés, notamment, pour le respectdu prix réglementé, à savoir 25 DAle sachet». Tout comme les produitsalimentaires de première nécessité,le lait en sachet connaît, cyclique-ment, des périodes de rupture destock, pénalisant, ainsi, lesconsommateurs. Quant à la naturede son conditionnement, l’on rap-pelle que la question a fait lesgorges chaudes de la vox populi etdes rédactions. Il est même arrivéau Premier ministre, AbdelmalekSellal, de suggérer aux producteursde lait d’opter pour un emballageautre que celui du sachet. L’appro-visionnement en emballages desunités de Giplait connaît actuelle-ment des perturbations duesnotamment à une panne techniquesurvenue au niveau de l'Entreprisenationale des plastiques et caout-choucs (ENPC) de Médéa, préci-se-t-on.

M. D.

El-Hadi Ould-Ali, ministrede la Jeunesse et des Sports

Ph

s :

DR

7

RÉGIONALMardi 18 août 2015

BLIDA

TLEMCEN

SOUK-AHRASTARF

CONSOMMATION

Un été sans lait et sans eauCRIMINALITÉPlus de 3 100 personnesarrêtées en juillet P lus de 3 100 personnes ont

été arrêtées, durant le moisde juillet dernier à Alger, etdéférées devant la justice pourleur implication présumée dans2 615 affaires, a indiqué jeudi lasûreté de wilaya dans un com-muniqué. Dans le cadre desactivités de lutte contre la crimi-nalité urbaine, les services de laPolice judiciaire de la sûreté dewilaya d'Alger ont traité, enjuillet dernier, 2 615 affairesayant entraîné l'arrestation de3 118 personnes, qui ont étédéférées par devant la justice,souligne le communiqué. Selonles détails de la Police, 951 per-sonnes ont été arrêtées pourdétention et usage de stupé-fiants ou substances psycho-tropes, 250 pour port d'armesprohibées et 1 917 pour diversdélits. S'agissant de la naturedes affaires traitées, 839 concer-nent des atteintes aux per-sonnes, 355 des atteintes auxbiens, 502 délits relatifs à lachose publique, 66 délits àcaractère économique et finan-cier, et 30 affaires liées à desdélits contre la famille et auxbonnes mœurs, selon la sûretéde wilaya. Concernant le portd'armes prohibées, les mêmesservices ont traité le mois der-nier 233 affaires, impliquant250 personnes, qui ont été pré-sentées par devant les instancesjudiciaires, dont 160 ont étéplacées sous mandat de dépôt.En matière de lutte contre lesstupéfiants, l'arrestation de 951présumés auteurs dans 823affaires traitées durant la mêmepériode, a permis à la Police desaisir 2,5 kg de résine de canna-bis, des quantités d'héroïne etde cocaïne, et 1 552 comprimésde psychotropes. Les forces dePolice ont également mené 162opérations de contrôle de pro-fessions réglementées, ayantentraîné l'exécution de 28 arrê-tés de fermeture, ordonnés parles autorités compétentes, sou-ligne-t-on. Enfin, les servicesde la sécurité publique de lasûreté de wilaya d'Alger ontmené, selon le communiqué,180 opérations de maintien del'ordre et 495 interventionsdiverses en juillet.

Si au cours des étés précédents l’eau et le lait n’ont pas subi de grands chamboulements dans leurdistribution, cette année est plutôt spéciale, non seulement par la chaleur inhabituelle pour nosrégions que pour la perturbation chronique dans la distribution de ces deux sources de vie.

Suite en page 8

U ne quantité de 26,5quintaux de kif traitéprovenant du Maroc

a été saisie jeudi à Tlemcen, aindiqué la direction régionaledes Douanes de cette wilaya.

La quantité de drogue a étésaisie par les douaniers, auniveau d’un barrage routier,dressé entre les localités deZenata et Hennaya, au niveaudu lieudit "Mostaqbel", a-t-on

précisé dans le documenttransmis à l’APS. La drogue était emballée

dans 100 colis transportés àbord d’un véhicule utilitaire,a-t-on indiqué. La valeur du

produit et du véhicule saisisont été estimés à 160,5 mil-lions de DA, alors que l’amen-de douanière à 1,605 milliardde DA, a-t-on souligné demême source.

Saisie de 26,5 q de kif traité

BOUMERDÈS

Un dealer arrêté sur sa moto à Ouled-MoussaLes éléments de la Police judiciaire, relevant de la commune d’Ouled-Moussa, ont appréhendé un dealer lors d’un contrôle, au niveau de «Haï Ouled-Amar». Ce der-

nier est âgé d’une vingtaine d’années, et originaire de la commune de Khemis-el-Khechna. Il était sur une moto, en compagnie de son complice, lorsqu’ils ont étéinterpellés. Au moment du contrôle et de fouille, son complice a pris la fuite. Une plaquette de drogue de plus de 4 g a été découverte sur lui. Présenté devant le pro-cureur près du tribunal de Boudouaou, il a été mis sous mandat de dépôt pour le chef d’inculpation de détention et consommation personnelle de drogue. Une enquê-te judiciaire a été ouverte contre son complice qui a pris la fuite.

B. K.

Ph

: D

R

Près de 20 kg de coraildestinés à la contrebande

saisis Dix-neuf kilogrammes de corail destinés à la contrebande

ont été saisis, mardi à Oum-Tboul (El-Kala), ont indiqué,avant-hier, les services des Douanes algériennes à Et-Tarf.C’est à la suite d’une opération de surveillance que cette mar-chandise a été saisie, non loin de la zone nord d’Oum-Tboul,a ajouté la même source, en précisant que les auteurs de cettetentative de contrebande ont, à la vue des douaniers, aban-donné leurs cartons sur place avant de passer de l’autre côtéde la frontière. Pas moins de 59 kilogrammes de corail des-tinés à la contrebande ont été saisis, durant les deux derniersmois de l’année en cours, par les services des Douanes algé-riennes, a-t-on, par ailleurs, rappelé de même source.

Un individu, la vingtaine,qui écoulait de faux billets debanque a été arrêté à Souk-Ahras par les éléments de la bri-gade de recherche et d’investi-gation du service de la Policejudiciaire, relevant de la sûretéde la wilaya. Le mis en cause, qui était en

possession de 20 000 DA enfaux billets, a été interpellé,mercredi, et appréhendé par lespoliciers qui agissaient sur

informations faisant état d’acti-vités de l’individu dans plu-sieurs quartiers de la ville deSouk-Ahras. l’inculpé profitaitdes moments de la prière duvendredi pour mettre en circu-lation les faux billets. Présenté, mercredi, devant le

procureur de la Républiqueprès le tribunal de Souk-Ahras,le faussaire a été placé sousmandat de dépôt pour "trafic defaux billets".

Arrestation d'un individu quiécoulait de faux billets

ALGER

8 Mardi 18 août 2015 RÉGIONS

BLIDASuite de la page 7

…En effet, et alors que l’État dépen-se d’énormes sommes pour l’alimenta-tion en eau potable de tous les citoyens,même ceux demeurant dans desendroits difficiles d’accès, la réalité esttoute autre sur le terrain. Les villes etgrandes agglomérations ont quandmême bénéficié de ces programmesmieux que les autres cités moins impor-tantes mais l’eau demeure un problèmerécurrent pour tous. Au niveau des villesde moindre importance, c’est la galèrepour les habitants qui ne savent plus àqui s’adresser pour exprimer leur désar-roi devant le manque d’eau et sa distri-bution en dents de scie, sans heureconnue et, surtout, avec des quantitésbien en-dessous des besoins. Quand ilss’adressent aux centres locaux, la répon-se est toujours la même : «Il n’y a passuffisamment d’eau, les programmes nesont pas suffisants, il y a du retard dansla réception des nouveaux forages, lespompes sont en panne» et bien d’autresexplications que le commun des mortelsne pourra jamais vérifier. Souvent, àbout de nerfs, les citoyens se mettent àcrier et à réclame leur droit, devant desregards ternes et inexpressifs desemployés et des responsables locaux de

l’ADE. D’ailleurs nous remarquonsdans certains centres communaux del’ADE, la présence de véritables videursqui, de par leur carrure, impressionnent

les ‘clients’ de cette entreprise étatiquequi n’arrive à les satisfaire. Quand vousentrez pour réclamer une meilleure dis-tribution de l’eau avec la chaleur qui ne

veut pas descendre au-dessous des40°C, vous êtes accueillis par des‘agents’ à la carrure imposante qui vousdemandent la raison de votre visite.Quand ils remarquent que vous êtes làpour réclamer ils font tout pour tenterde vous renvoyer, surtout en vous fai-sant attendre plus qu’il n’en faut ou envous dirigeant vers les employés quin’ont rien à vous dire.

D’ailleurs la distribution qui étaitdans de nombreux quartiers et villes àraison d’une ou deux heures un jour surdeux a été portée un jour sur trois, avecun débit si faible qu’il n’y a que les pre-mières maisons situées au début descanalisations qui en reçoivent, les autrespeuvent toujours attendre. Ceci pourl’eau, car il y a un autre produit de pre-mière nécessité qui manque : le lait !Cette denrée est pratiquement introu-vable dans les magasins et nombreuxsont les enfants qui n’ont en pas budepuis plusieurs jours, même si leursparents essaient de leur donner du laiten poudre trop cher pour leur maigrebourse.

Les explications sont souvent farfe-lues comme celle faisant état du manquede sachets ou de la poudre de lait. Nousavons essayé de joindre l’usine de Bou-douaou ou celle de Birkhadem mais envain. De temps en temps, il y a descamions qui ramènent ce précieux pro-duit et une cohue sans pareille est alorsremarquée.

Ceux qui possèdent des véhicules sedéplacent d’un endroit à l’autre ou sui-vent les camions jusqu’aux magasins oùils déposent le lait. Le plus stressantdans tout cela, c’est le manque de com-munication, aussi bien de la part del’ADE que des unités du lait qui laissentlibre cours à toutes les rumeurs quis’ajoutent au désarroi des citoyens.

Hadj Mansour

HADJ-2015

De nouvelles mesures en faveur des hadji

C’ est à partir deBlida que l’opéra-tion explication

pour le Hadj a été lancéecette année par le directeurde l’Office National du Hadjet de la Omra, en présencedes autorités locales et denombreux imams et futursHadji. Devant une salle prati-quement comble, le directeurde l’office a tenu à présenter,lors de cette première ren-contre, les mesures prises enfaveur des futurs hadji afin deleur faciliter le pèlerinage etde leur éviter les multiplesdésagréments enregistrés lesannées précédentes. Parmiles mesures annoncées par ledirecteur de l’office, il y acelles ayant trait à la prise encharge du petit-déjeuner, dudiner et du séjour à Arafat,

suite à une décision du prési-dent Abdelaziz Bouteflika.Cette prise en charge a étéaccueillie avec joie par lesfuturs pèlerins confrontés

durant leurs séjours auxLieux saints de l’Islam àd’énormes difficultés en lamatière. D’autres mesuresont concerné le séjour pro-

prement dit pour lequeldivers services devront veillerà le rendre plus agréable pourles Hadji et qui sont, outre leministère des Affaires étran-gères à travers ses représen-tants, il y a la Protection civi-le, les douanes et les servicesde santé. Après avoir annon-cé ce train de mesures pour lebien-être des hadji, le direc-teur de l’office les a exhortésà la fraternité, l’entraide etl’entente qui devront préva-loir au niveau des chambresd’hôtels, dans les tentes etpartout à travers les lieux depèlerinage. Le costume del’Ihram et la circumambula-tion (Tawaf El Qoudoum)ont aussi été explicités par leresponsable au profit desfuturs hadji.

H. M.

L a wilaya d’Ouargla aconsacré une envelop-pe de quatre millions

DA pour la réhabilitation etla protection du lac du Chottd’Ain El-Beida, en tant quezone humide aux dimensionstouristique et économique,ont indiqué, mercredi der-nier, les services de la wilaya.

Conscients de l’importan-ce que revêt cette zone, lespouvoirs publics ont consa-cré, dans le cadre du budgetsupplémentaire de la wilayaadopté au début de juillet, cefinancement pour la réalisa-tion d’une étude techniquevisant la prise en charge de celac pour en faire une destina-tion touristique.

Cette mesure a été prisepour remédier aux facteurs

de dégradation qu’a connus,ces dernières années, cetespace naturel, classé depuis2004 parmi les zones natio-nales sauvegardées, et qui ontinflué négativement sur sasituation de zone humide desplus importantes de la wilayaet de milieu aquatique deprédilection pour des milliersd’oiseaux migrateurs fuyantla rigueur des hivers en Euro-pe. Entre autres facteurs dedégradation, cet espace a vuses berges devenir desdécharges anarchiques dedéchets ménagers et solides,en dépit des panneaux yinterdisant toute action depollution. Ce plan d’eau, quiconstituait une ressourcevivrière pour de nombreusesfamilles qui y ramassaient le

sel, du fait de la réduction deses eaux provenant des sur-plus hydriques des palme-raies limitrophes, aggravé parles infiltrations d’eaux uséesdes conduites d’assainisse-ment, engendrant la pousséede mauvaises herbes.

S’étendant sur 100 hec-tares, ce lac, dont une largepartie s’est asséchée, a étéproposé par la direction del’environnement à l’intégra-tion dans le plan national depréservation des terres et delutte contre la désertification,en vue de pouvoir bénéficierd’opérations devant per-mettre sa préservation, a-t-onexpliqué à la direction du sec-teur. Selon la même source,cet espace naturel abriteannuellement, en dépit de

cette situation, une popula-tion avifaune migratricediverse, telles que le flamantrose, la cigogne, le canardsouchet, le tadorne casarca,et autres.La wilaya d’Ouarglacompte trois zones humidesclassées sur la liste de laconvention de Ramsar, àsavoir le chott de Ain-El-Beida, et les lacs de Sidi-Sli-mane et d’Oum-Raneb (Sidi-Khouiled). Elle compte aussides zones non-classées, dontLebhour (commune deTémacine), Lalla Fatma(Mégarine), le lac de la com-mune de Hassi-Benabdallah,ainsi que les lacs Titaouine etMerdjadja (commune deNezla), El-Mir (El-Alia), etSebkhet Sefioune (N’gous-sa).

OUARGLA

Ph

: D

R

ENVIRONNEMENT

Vers la réhabilitation du lac du Chott d’AïnEl-Beida

SANTÉDix nouvellesambulances pourrenforcer le secteur

le secteur de la santé dans la wilayade Bordj Bou Arreridj vient de béné-ficier de dix nouvelles ambulancesréparties sur les différents établisse-ments hospitaliers des zones encla-vées, a révélé mercredi , la directionlocale de la santé et de la population(DSP). Ces ambulances médicaliséesont été affectées aux établissementsde santé qui souffrent d'un déficit enla matière à l’instar des polycliniquesdes communes de Haraza et deTefreg, situées dans les régions Ouestet Nord de la wilaya, a précisé lamême source. Les structures de santénouvellement réalisées ont été égale-ment dotées de tels équipements,notamment l’établissement hospita-lier de la commune de Mansoura etl’hôpital de Bordj Ghédir qui ont étéinaugurés l’année dernière. L’opéra-tion de renouvellement du parc desambulances de la wilaya a touchéaussi l’établissement hospitalier deMedjana, l’hôpital Bouzidi Lakhdaret les polycliniques du chef-lieu dewilaya, a-t-on noté, soulignant quecette action s'inscrit dans le cadre dubudget de la wilaya. D’autres maté-riels médicaux ont été acquis enfaveur des structures de santé de lawilaya, notamment un appareil d’en-doscopie pour l’hôpital BouzidiLakhdar de la ville de Bordj BouArréridj, a-t-on par ailleurs indiqué àla wilaya, précisant que plusieursopérations de réhabilitation de struc-tures de santé seront prochainementlancées.

BORDJ BOU ARRÉRIDJ

RÉGIONS 9Mardi 18 août 2015

AÏN TÉMOUCHENT

Depuis un peu plus d’une année, lescollectivités locales, du chef-lieu dela wilaya d’Aïn Témouchent,entreprennent des travauxd’élargissement de chaussées audétriment des trottoirs des rues, ducentre-ville, connaissant un traficdense caractérisé par des bouchonsennuyeux et insupportables.

L e quartier antique de Sidi-Said,les rues desservant l’établisse-ment public de santé de proximi-

té (Epsp) Ahmed Medaghri, le prolon-gement de l’ex-route d’Oran etc. consti-tuaient en somme le gros lot des travauxproposés par le génie de la commune. Etpour ceux qui s’interrogeaient sur la fai-sabilité du projet, les usagers de la routeen premier, ils se sont rendu comptequ’il était question d’un plan nouveau

de la circulation, de la ville d’AïnTémouchent, en cours d’élaboration.Avec l’arrivée des vacanciers, très nom-breux, cet été, la décongestion de la cir-culation se faisait sentir d’une manièreinsistante au niveau de cette partie

névralgique de la ville d’Aïn Témou-chent. Le désencombrement proposéciblait les rues Maâchou Mohamed,Larbi Ben M’hidi, les dessertes adja-centes de Hay Sidi-Said, la boucleregroupant l’Epsp- Bd Mohamed Bou-

diaf- jonction rues de la gare-MaâchouMohamed. Si à ce niveau, l’améliorations’avère quelque peu modeste, au niveaudu vieux quartier El Atik, l’environne-ment immédiat de l’hôtel de ville, le Bdde la république et les rues perpendicu-laires qui descendent vers le marchécouvert ou celles parallèles qui échouentà l’ex rue des platanes (1er mai actuelle-ment), les choses ne connaissent pasun apaisement mais un encombrementavéré dès 8 heures du matin. Faute decommunication, l’observateur avérén’est point informé de la suite des opé-rations que comptent lancer les collec-tivités locales. L’opinion publique abesoin de connaitre et la communautédes usagers de la route en premier.Allons-nous assister à d’autres travauxd’élargissement de routes au préjudicedes accotements des rues des quartierscités plus haut ? Est-ce possible ? S’agit-il là de la seule variante possible à pro-poser pour décongestionner les rues àfort trafic ? En tous les cas l’associationdes quartiers de la ville d’Aïn Témou-chent, avait réagi avec toutes ses forcesquand le génie de la commune avaitdécidé de fermer, dans un sens, le croi-sement route d’Oran- voie Epsp en réa-lisant une bande centrale d’un mètre delargeur environ. Le grand débat a susci-té des mécontentements non desmoindre à tel point que la décision prise,obsolète selon l’avis de tous, a été remi-se en cause puis supprimée en l’espacede quelques jours seulement de sa réali-sation. Cela laisse supposer que les pro-moteurs de cette invention n’avaientpas en leur possession un plan d’aména-gement en bon et due forme approuvépar un organisme habilité. Ce n’est pastout car cela a induit des dépensesinutiles qui seront comptabilisées auprofit de l’entreprise de réalisation. Laville d’Aïn Témouchent a besoin d’unplan de circulation digne de ce nom, etle rafistolage n’a jamais constitué unesolution. Boualem Belhadri

EL-TARFL’EPH El Hadi

Bendjedid accueilleses premiers

malades L’Établissement public hospitalier(EPH) El Hadi Bendjedid, inau-guré à El Tarf à l’occasion de la célébra-tion du 53ème anniversaire de l’indé-pendance, a commencé à accueillir sespremiers malades. Attendu depuis 14ans, cet établissement est doté de 120lits, dispose d’un pavillon des urgencesmédicochirurgicales et d’un plateautechnique de 25 lits, d’un centre d’ima-gerie médicale assurant plusieurs pres-tations (scanner, mammographie,radiologie numériques). L’établisse-ment est appelé à assurer une prise encharge de qualité aux malades qui ren-contraient auparavant des difficultés àse faire soigner dans l’ancien hôpital dela ville en raison de son exigüité. L’hô-pital El Hadi Bendjedid qui compteégalement un bloc totalisant 90 lits,composé de cinq services, en l’occur-rence la pédiatrie, la médecine interne,la gynécologie obstétrique, la chirurgiegénérale et la traumatologie, répond àl’attente des citoyens. Selon la directri-ce locale de la santé, la population et laréforme hospitalière, Dalila Benelmir,cet EPH, qui a été construit, équipé etlivré dans le respect des délais contrac-tuels, dispose de 89 médecins dont 43 spécialistes.

À l’instar des autreslieux de repos et dedétentes existants à

travers la ville, comme laforêt de Djebel Ouahch, El-Méridj constitue la destina-tion préférée pour la plupartdes citadins et même pourceux qui sont de passage. Situé au nord sud de la

ville, entre le chef-lieu de lawilaya de Constantine et El-Khroub, ce site offre une vueparadisiaque grâce à la varié-té de son environnement enplus des pins d’Alep du restecentenaires et sourced’ombre. Aussi, sur les lieux, nous

avons pu constater une pro-preté irréprochable grâce àun bon entretien. Cela, aidedu reste à drainer quotidien-nement un nombre impor-tant de gens épris de calme etde quiétude notamment lespersonnes âgées, les familleset leurs enfants qui aiment s’yrendre et occuper les vastesespaces verts aménagés pourla circonstance. À cet effet,depuis un certain temps etjustement, d’aucuns ne pen-saient que le renforcement dela sécurité dans cet endroitserait l’unique solution afind’espérer drainer davantagede visiteurs notamment les

familles où les gendarmessont là. En outre, à la beautéde ce site est venue se joindrel’existence d’une maison can-tonnière dressée en pleineforêt et qui est souvent sour-ce de curiosité de la part desvisiteurs qui prennent desphotos-souvenir afin d’im-mortaliser leur passage sur ce

lieu qui vient ainsi « chiper »la place dont jouissait DjebelOuahch, qui malgré son envi-ronnement ombragé et oxy-géné n’attire plus de mondecomme auparavant , saufpour certains mordus depêche qui s’installent sur lesbords des lacs pour «tirer » del’eau des poissons fretins qui

font la joie des enfants.Certes, la forêt est d’excellen-te qualité, malheureusement,c’est El-Méridj qui est envahipar les Constantinois à larecherche de paix et de tran-quillité. Ils ont trouvé leurrefuge dans ce havre...devenuleur coin fétiche!

Mâalem Abdelyakine

Ph

: D

R

INSPECTION DU TRAVAILDes rapports accablants

L es services de l’inspection de travail, de la wilaya d’Aïn Témouchent, ont enregistré, lors du premier semestre de l’exer-cice 2015, plus de 6380 contrôles ciblant plus de 27700 travailleurs relevant des secteurs étatiques et privés. Les sorties

des brigades s’intéressaient tout particulièrement sur la question liée à l’application de la loi 04/14 promulguée le 25/12/2005relative au placement des salariés, au respect des dispositions liées à la mise en œuvre du Snmg. Aussi le travail des brigadesaccordait de l’importance aux travailleurs qui sont en situation irrégulière vis-à-vis de l’employeur en matière d’affiliation à lasécurité sociale, d’octroi des allocations familiales et du congé annuel. Les conditions de travail et les mesures de sécurité estle lot qui a suscité davantage d’intérêt pour les enquêteurs. Les accidents de travail dans le secteur du bâtiment sont récur-rents. Nombreux sont les entreprises privées qui ont reçu des avertissements. À l’encontre des récalcitrants, des brigadesmixtes élargies aux représentants de la Cnas ont fait un grand travail à la lumière des informations ou des pétitions qui atter-rissaient aux services de l’inspection de travail de la wilaya d’Aïn Témouchent. Il ressort des différentes missions effectuées,durant le premier semestre, l’enregistrement de 1590 infractions touchant les clauses sus-citées et la comptabilité de 1916 ins-pections routinières. Le rapport semestriel évoque un manquement à la réglementation, en vigueur, régissant la loi 04/14.Outre ces carences signalées, l’hygiène et la sécurité du travail en milieu professionnel constituent une préoccupation majeu-re relevée lors des différentes inspections des agents. Et pour le seul mois de juillet, le nombre d’infractions a atteint 368 dont55 cas pour non respect des conditions de prévention et 55 autres liées au non application des dispositions relatives au Snmg.Le gros lot soit 193 infractions pour non affiliation à la CNAS. La médecine de travail laisse à désirer rapporte le rapport.

B. B.

A u moment où les responsables locaux,en particulier le wali de Constantine,déploient de considérables efforts et

engagent d’importantes sommes d’argentpour embellir la ville et la débarrasser de toutce qui peut ternir son image, certains habi-tants persistent dans leur mauvais comporte-ment et leur mauvaise éducation en voulant,coûte que coûte, transformer cette ville dupays en un véritable douar. Sinon, commentexpliquer le comportement de ces locatairesdu rez-de-chaussée qui installent toutesformes de clôture en tôles galvanisées ou enroseaux, et autres fil barbelé pour démarquerson « territoire ». Ce spectacle affreux auxpieds de ces immeubles agresse le regard detout un chacun, ne date pas d’aujourd’hui,mais fait partie désormais du décor. Mieuxencore, cela fait à peine deux mois, soit avantles fortes précipitations du mois d’avril, c’étaitdes dizaines de cartons vides qui servaientd’emballage pour les bananes, qui faisaientoffice de clôture. Quelques mètres plus loin,dans les mêmes cités et au bord des mêmes

voies à grande circulation, au rez-de-chausséed’un bâtiment, devant l’entrée principale, desfils servant pour étendre du linge sont instal-lés, et qui y sont exposés à la vue de tout lemonde. Il ne manque que des poules etquelques chèvres pour compléter le décor. Enface de cette cité, de somptueuses villas sedressent, devant lesquelles des espaces vertsont été réalisés du temps de l’ex-wali, où desmurets ont aussi été réalisés pour contenir laterre végétale, et leurs devantures construitesavec de la pierre décorative. Malheureuse-ment, même ici, dans un endroit précis, l’es-pace vert sert de lieu où ceux qui construisentde somptueuses habitations déversent leursgravats, causant la détérioration de cet espacevert qui ornait la façade. Les sommes d’argentqui sont investies pour embellir cette villeappartiennent à la collectivité, il n’est paslogique de ne pas sévir contre ceux qui détrui-sent ces acquis. Les laisser agir, ainsi, ne peutêtre considéré que comme gaspillage desdeniers publics.

M.A.

AUTRES ATTITUDES ET AUTRES RÉFLEXES «Bidonvilisation» quand tu nous tiens !

CONSTANTINEEL MERIDJ

Un lieu de détente par excellence

PLAN DE CIRCULATION

L’attente des usagers de la route

Mardi 18 août 2015 11

sp rtif

Ph

: D

R

LA VALSE DES ENTRAÎNEURS RECOMMENCE PLUTÔT QUE PRÉVUE

Karouf ouvre le bal

C’ était d’ailleurs dans l’airdepuis le deuxième stage desKabyles en Tunisie, un

regroupement au cours duquel les gars deJurjura ont trébuché dans les matchsamicaux disputés sur place, au point oùleur ligne offensive n’a marqué qu’unseul but en cinq matchs.

Depuis, Karouf était attendu au tour-nant, et il a fallu ainsi que ses protégésconcèdent la défaite à domicile contre leCS Constantine, pour que son sort soitscellé.

Ainsi, et après 24 heures seulement decette première contre performance descoéquipiers de Rial comptant pour lapremière journée du championnat, le

président Moh Chérif Hannachi, un véri-table ‘’consommateur’’ des entraîneurs,s’est empressé pour résilier le contrat del’ancien défenseur international algérien.

Une décision intervenant quelquesheures aussi après la nouvelle marcheorganisée par le comité de sauvegarde dela JSK réclamant le

départ de Hannachi, une action àlaquelle le président contesté n’accordeaucune importance. L’homme a fait denouveau preuve de grande sérénité, réité-rant à qui voudrait l’entendre qu’il n’étaitpas prêt à céder d’un seul iota, et qu’ils’accrocherait à son fauteuil quelles quesoient les circonstances. Et pour réussir àse maintenir dans son poste le plus long-

temps possible, il n’hésite ainsi pas àtrouver en Karouf le bouc émissaire, oule fusible par lequel il essaye de tempérerles ardeurs des fans en colère. Unemanière de faire dans laquelle Hannachiexcelle, comme l’atteste du reste le grandnombre de coachs qu’il a ‘’liquidé’’ cesdernières années, faisant de la JSK le cluble plus instable par excellence au niveaude sa barre technique.

En tout cas, les observateurs s’atten-dent à ce que Karouf ne soit pas le pre-mier et le dernier technicien à être ren-voyé cette saison.

L’ancien joueur des Verts des années1990 n’a fait en vérité qu’ouvrir le bal.

Hakim S.

USM ALGER Les joueurs

redescendent deleur nuage

D’ aucuns sont unanimes àqualifier de surprise la vic-

toire du NA Hussein Dey dans lederby algérois face à l’USMA,samedi passé dans le cadre de la pre-mière journée du championnat deLigue 1 algérienne de football.

C’est que le rapport de forcesn’était guère en faveur des Sang etOr, sachant que l’adversaire traverseune période florissante, comme l’at-teste du reste son parcours de pre-mier ordre dans la phase des poulesde la Ligue des champions, faisantde lui le premier club qualifié auxdemi-finales avant deux journée dela clôture de la cette phase.

Seulement, ceux qui ont assistéau derby déroulé au stade du 20-août, ont tous été surpris par la peti-te prestation des Usmistes. L’entraî-neur des gars de Soustara, MiloudHamdi, qui a goûté pour l’occasionà sa première défaite depuis qu’il apris en mains les Rouge et Noir enjuin passé, a été le premier à déplo-rer le rendement de son équipe danscette rencontre, tout en avouant quel’adversaire méritait largement sonsuccès.

Seulement, le jeune technicienfranco-algérien préfère plutôtprendre avec philosophie cettecontre performance, expliquantqu’il pourrait s’agir d’un «mal pourun bien».

«Je pense que cette défaite esttombée à point nommé afin depousser mes joueurs à remettre lespieds sur terres. J’ai l’impressionque nos quatre victoires en autantde matchs dans le cadre de la phasedes poules de la Ligue des cham-pions d’Afrique a joué un mauvaistour à l’esprit de certains de nos élé-ments qui ont cru ainsi être devenusles meilleurs, alors que la réalité esttoute autre, il nous reste encore ungrand travail à réaliser pour espéreratteindre nos objectifs. Ce qui nousest arrivé face au NAHD est unebonne leçon pour nous», confie lecoach de la formation algéroise.

Voici donc le message queHamdi a transmis à ses joueurs, lesinvitant à vite se remettre en ques-tion, surtout que l’équipe est appe-lée dans quelques jours à disputerson cinquième match dans la phasedes poules de la Ligue des cham-pions, cette fois face à l’ES Sétifvendredi prochain au stade Omar-Hamadi de Bologhine. Un rendez-vous que le coach usmiste indiquequ’il allait l’aborder avec tout lesérieux voulu, dans l’optique d’en-chaine avec une cinquième victoired’affilée.

«Certes, on est déjà qualifié audernier carré de la compétition,mais cela ne nous empêche pas denous donner à fond dans cette ren-contre afin de réaliser une nouvellevictoire. Notre objectif est de termi-ner leader de notre groupe, et celapasse par un cinquième succès desuite», explique encore le driver desRouge et Noir.

Hakim S.

Comme on pouvait s’y attendre, l’entraîneur de la JS Kabylie,Mourad Karouf, n’a pas fait long feu aux commandes

techniques des Canaris.

12 13SPORTS Mardi 18 août 2015

SA DÉROUTE À CITY (3-0) L'A CONFIRMÉ

Ce Chelsea-là ne fait plus peurLa déroute de Chelsea

dimanche, sur le terrain deManchester City (3-0), n'afait qu'appuyer les innom-

brables lacunes londo-niennes. L'équipe de JoséMourinho n'a plus rien àvoir avec le rouleau com-presseur de la saison pas-sée. Voici les carences affi-chées par les Blues 2015-

2016.

UNE PRÉPARATION RATÉE Chelsea n’a pas encore gagné le

moindre match en 2015-2016.Depuis le début de sa préparation,aucune des sept rencontres dispu-tées n’a été remportée. Et ce n’estpas forcément dû au hasard. JoséMourinho n’avait programmé lareprise que le 16 juillet, alors queles autres équipes retrouvaientl’entraînement fin juin ou débutjuillet. Pour ne rien arranger, lesBlues ont effectué une tournéeaux États-Unis, plus utile pour desraisons extra-sportives. Ils yétaient encore quatre jours avantle Community Shield, perducontre Arsenal (1-0). Les Londo-niens ne sont pas prêts physique-ment et ça ne se voit pas que lorsdes matches amicaux. Le bilan encompétition officielle est désor-mais de deux défaites et un nul,contre Swansea la semaine passée(2-2). Chelsea se retrouve 16e dePremier League, à cinq points desdeux Manchester. La saison der-nière, il avait été leader de la pre-mière à la dernière journée. Cetteéquipe n’a plus rien à voir avec lerouleau compresseur qui enchaînéles victoires il y a un an.

PLUS AUCUNE SÉCURITÉDÉFENSIVE

Le changement le plus mar-quant avec l’exercice 2014-2015concerne la solidité des Blues. Lameilleure défense d’Angleterre dela saison passée, avec 32 butsencaissés et 17 clean sheets réus-sis, a déjà cédé cinq fois en deuxjournées. Ce dimanche après-midi, elle a pris l’eau de toutesparts. Sur les côtés, City a insistéavec Jesus Navas et Raheem Ster-ling, et leur vitesse a fait très mal.Les échanges dans les petitsespaces, au sol, des joueurs offen-sifs mancuniens ont apporté undanger permanent. L’arrière-garde de Chelsea a aussi été endifficulté dans l’axe. Si le premierbut signé Sergio Agüero est venude là à la 32e minute, il n’a pasfallu attendre une minute pour leconstater. Dès les premièressecondes de jeu, David Silva alancé comme à la parade SergioAgüero entre Branislav Ivanovic etGary Cahill. Si la note n’a pas étéplus salée, les Blues le doivent belet bien à Asmir Begovic. Le rem-plaçant de Thibaut Courtois, sus-pendu, a notamment repoussél’échéance devant Agüero avec devéritables arrêts déterminants (1e,16e, 17e). Il y a eu du mieux endébut de seconde période, DavidSilva a été moins influent, lesespaces ont été plus resserrés et lesdébats ont été plus équilibrés.Mais les Londoniens ont craquédans le dernier quart d’heure, oùils ont encaissé leurs deux autresbuts et ont de nouveau semblédépassés par les événements. Letroisième est arrivé sur une relan-

ce manquée. Sa responsabilitépeut être endossée par BranislavIvanovic, mais surtout CescFabregas, qui était une rampe delancement irrésistible de la saisondernière. Chelsea ne semble plusavoir de certitudes.

UN MANQUE D’IMAGINATION

OFFENSIVELa différence flagrante de

niveau entre Chelsea et Manches-ter City ne s’est pas uniquementvue dans le camp des Londoniens.Le jeu développé par les visiteurs aaussi eu de quoi décevoir. Ils ontfait tourner le ballon face au blocbien en place des Citizens, sansréellement réussir à le déséquili-brer. Les imprécisions techniquesdans les transmissions ne l’ont paspermis et peu de joueurs ont tentédes initiatives individuelles pourfaire la différence et créer unebrèche, préférant souvent servir lecoéquipier à côté ou derrière.Eden Hazard, meilleur joueur dela dernière Premier League, n’apresque jamais été mis en situa-tion d’éliminer ses adversairesdirects pour être décisif. Le pre-mier tir cadré de Chelsea, signé duBelge, n’est intervenu qu’à la 70e

minute. Pour une telle équipe, lesoccasions franches ont été peunombreuses. Le capitaine mancu-nien, Vincent Kompany, a mêmeparlé d’un "match confortable" aumoment de quitter le stade. Surles trois petits tirs cadrés desBlues, seuls deux ont été dange-reux. Et il a fallu attendre la fin dutemps additionnel pour assister àce second, quand les Skyblues sevoyaient déjà célébrer leur éclatan-te victoire avec leurs supporters.

MOURINHO, CAPITAINED’UN NAVIRE CHAHUTÉ Dans la semaine qui a précédé

le match, sa décision d’écarterdeux kinés a beaucoup fait parler.A tel point que cela a plus été évo-qué que le résultat négatif contreSwansea. Cette fois, la défaite estsuffisamment sévère, d’autant plusface à un concurrent direct, pourque le résultat ne passe pas ausecond plan. Mais pour autant,une nouvelle décision du Portu-gais pourrait faire du bruit. A lami-temps, il a décidé de sortir soncapitaine John Terry pour lancerKurt Zouma. Et ce n’était pas unchoix technique. "Il n’était pasblessé", a précisé le technicien lon-donien après la rencontre. Pour

éteindre l’incendie, ou du moinsanticiper celui qui pourrait êtreallumé, Mourinho a bien rappeléqu’il a été "celui qui lui a donné sachance à Chelsea". C’est juste-ment ce qui donne du poids àcette décision. Jamais Mourinhon’avait sorti en cours de jeu Terry.Et c’était le 177e match de PremierLeague disputé par le joueur de 34ans sous la direction du Lusita-nien. Se priver de son leader devestiaire au cœur de la tempête ade quoi interpeler. Mais JoséMourinho ne semble pas disposé àfaire dans les sentiments en cedébut de saison. Les résultats n’aidant pas, l’am-

biance n’est pas au beau fixe ausein du groupe des Blues. En finde première période, la nervosités’est lue sur les visages de Mourin-ho et Diego Costa lors d’unéchange sur le bord de la touche. S’il se voile la face devant les

médias, notamment en déclarantqu’en seconde période "tout achangé, nous étions la meilleureéquipe", l’entraîneur de Chelseadoit réagir et faire réagir son grou-pe en interne. Et pour remobiliserson groupe et rapidement rebon-dir, un peu de sérénité serait labienvenue.

REAL MADRID

Sergio Ramos prolonge jusqu'en 2020

S ergio Ramos va prolonger son contrat avec leReal Madrid jusqu'en 2020, a annoncé lundile club madrilène, mettant un terme à des

semaines de spéculations autour de l'avenir de l'em-blématique défenseur, promu cette saison capitainede l'équipe. L'international espagnol, convoité parManchester United alors que son précédent contratprenait fin en 2017, "sera lié au club pour les cinqprochaines saisons", a annoncé le Real dans un com-muniqué publié sur son site internet. Arrivé àMadrid en 2005, à seulement 19 ans, Ramos est pro-gressivement devenu une icône de la "Maisonblanche" et de la sélection espagnole, au point deréclamer des émoluments à la hauteur de son statutde pilier du vestiaire. Selon la presse madrilène, ledéfenseur (29 ans, 128 sélections) devrait désormaistoucher jusqu'à 10 millions d'euros par an pendantles cinq prochaines saisons. "Ce lundi 17 août à13h30, dans la tribune d'honneur du stade Santiago-Bernabeu, se tiendra la cérémonie de prolongation(du contrat) de Sergio Ramos", a ajouté le clubmerengue. Cette signature scelle la fin d'un longfeuilleton autour de Ramos, que les médias espa-gnols donnaient partant pour Manchester Unitedsur fond de bisbilles avec le président madrilène Flo-rentino Perez. Ce dernier sera d'ailleurs présent à lacérémonie. L'un des derniers l'effectif "galactique"Le défenseur né et formé au FC Séville n'a notam-ment pas apprécié le départ forcé de l'entraîneur ita-lien Carlo Ancelotti, remplacé en fin de saison der-

nière par l'Espagnol Rafael Benitez. Le départ d'IkerCasillas, poussé vers la sortie à 34 ans et transféré cetété au FC Porto, a pu aussi alimenter les doutes deRamos. Mais le Real ne pouvait sans doute pas sepermettre de laisser partir à quelques semaines d'in-tervalle son capitaine historique et celui qui estappelé à lui succéder. D'autant que Ramos reste l'undes rares joueurs espagnols de l'effectif "galactique"du Real, et surtout l'un des rares à être un indiscu-table titulaire. L'annonce de sa prolongation decontrat est donc une excellente nouvelle pour leReal, qui rêve toujours d'attirer cet été le gardienespagnol de Manchester United David de Gea etaura l'assurance que le club anglais ne puisse pas seservir du levier Ramos pour négocier.

Les sélections d'Angola, deTunisie et du Nigeria

seront les principales favo-rites de la 28e édition du

championnat d'Afrique desnations de basket-ball,

AfroBasket 2015, qui sedéroulera du 19 au 30août à Radès en Tunisie,avec la participation de16 pays dont l'Algérie.

L' Angola, sacrée à 11 reprisesentre 1989 et 2013, restecependant le favorissime

pour le sacre final malgré le forfait decertains joueurs majeurs de l'effectifdes champions en titre, à savoir Mil-ton Barros, Olimpio Cipriano, et Joa-quim Gomes. Jamais de l'histoire dubasket-ball du pays, il n'y a eu autantde joueurs clés absents en phase fina-le. Yannick Moreira et Carlos Morais,meilleurs joueurs de l'AfroBasket2013, seront des atouts majeurs pour

l'Angola qui compte remporter le tro-phée et se qualifier pour les JeuxOlympiques de Rio en 2016. Faisantpartie du groupe B, les multipleschampions d'Afrique sont bien partispour terminer premiers du groupe quicomprend des adversaires largement àleur portée à savoir le Sénégal, leMozambique et le Maroc. De son côtéla Tunisie, pays hôte de l'AfroBasket,est devenue depuis son sacre en 2011

à Madagascar, une grande puissancede la discipline en Afrique, grâce à lastabilité de son staff et la solidité deson groupe. Après une décevantecampagne en 2013 avec une 9e placepeu reluisante, les hommes d'AdelTlatli, qui détient le record de longévi-té à la tête d'une sélection africaine,auront à coeur de décrocher le titredevant leur public. Tout commel'avantage du terrain, le plus grand

atout des Tunisiens est probablementl'homogénéité de leur équipe. Tlatli, agardé pratiquement le même groupedepuis 2009. Avec l'émergence dupivot Saleh Mejri (29 ans, 2,17m),récemment transféré à Dallas enNBA, et la naturalisation de l'Améri-cain Michael Roll, sollicité pour sesqualités de tirs à trois points (40%), laTunisie est un solide concurrent pourla victoire finale qui reste le seul objec-tif dans l'esprit des joueurs, du stafftechnique, des supporteurs et des diri-geants tunisiens. La Tunisie qui figu-re dans le groupe A, aura commeadversaires, la République Centrafri-caine, le Nigeria et l'Ouganda. Legroupe A de l'AfroBasket 2015, abriteégalement un autre grand favori pourla victoire finale, à savoir le Nigeria etsa pléiade de stars qui se présentent àTunis pour remporter le premier tro-phée de l'histoire du pays.

Auréolés d'une participation histo-rique aux Jeux Olympiques deLondres en 2012 après avoir remportéle tournoi de qualification face à laRépublique dominicaine, et les ogreseuropéens qui sont la Lituanie et laGrèce, les joueurs nigérians ont tousrépondu présents à la convocation dunouveau coach, l'Américain WilliamVoigt qui s'est même permis le luxe dene pas convoquer le champion NBA,Festus Ezely (Golden State Warriors). Sérieux prétendant, le Nigeria dis-

pose de plusieurs armes pour réussirl'AfroBasket 2015, à commencer parle noyau de son équipe composé deDiogu, Al-Farouq Aminu, AladeAminu et Olumide Oyedeji qui jouentensemble depuis quatre compétitionsinternationales. L'AfroBasket 2015aura également son lot d'outsiders àl'image de l'Égypte qui compte réédi-ter l'exploit de 2013 en atteignant lafinale, le Sénégal de Gorgui Sy (Min-nesota, NBA) qui est dans une bonnedynamique après le Mondial 2014 enEspagne, et le Cameroun qui est sus-ceptible de créer la surprise à Tunis. L'Ouganda et le Zimbabwe seront

les petits poucets de la compétition,avec une première participation pourles Ougandais et une deuxième pourles Zimbabwéens après celle de 1981.

L a sélection algérien-ne de basket-ball quiprendra part au 28è

championnat d'Afrique desnations de basket-ball(Afrobasket-2015), prévudu 19 au 30 août à Tunis,sera à sa 16e participationdont le meilleur résultatreste un titre de vice-cham-pion d'Afrique acquis en2001 à Rabat (Maroc). Cin-quante ans après sa premiè-re sortie africaine en terretunisienne, le cinq algérienrevient à Tunis avec le netdésir d'améliorer son par-cours général globalementmoyen et notamment sadernière prestation de 2013à Abidjan (Côte d'Ivoire),sanctionnée par une modes-te 12e place. En 15 phasesfinales de l'Afrobasket entre1965 et 2013, la sélectionalgérienne a livré 81 ren-contres avec un bilan légè-rement négatif (39 vic-toires/42 défaites). Durantce demi-siècle de présencecontinentale, seules une 2eplace en 2001 à Rabat(Maroc), et une 3e lors del'édition-1965 à Tunis, figu-rent au livre d'or du basket-ball algérien.Cependant, lecinq algérien avait, durantles années 1970, effectué satraversée du désert, par sonabsence à la fête africaine àsix éditions de suite (de1970 à 1980), avant dereprendre du service à la11e édition de Mogadiscoen Somalie (1981). Cetteannée-là, la sélection algé-rienne composée d'unepléiade de joueurs talen-tueux dont Zenati, Barka,Slimani, Nafai, Aktouf etautres Keskes et Djadjai,avait été donnée par les spé-

cialistes de la balle aupanier comme la grandefavorite pour le sacre final,notamment après un stagepré-compétitif effectué auxÉtats-Unis. Lors du 1ertour, les hommes de TayebAbdelhadi ont confirmétous les pronostics émis enleur faveur, en battant tourà tour la Somalie (paysorganisateur), l'Angola, laTunisie et le Congo. Mal-heureusement, de gravesincidents avaient éclaté lorsdes demi-finales, au coursdesquelles, les joueurs algé-riens soupçonnés par lesorganisateurs locaux d'avoircombiné un match sur ledos de la Somalie, avaientété violemment pris à partiepar le public local, d'où lasage décision de la déléga-tion algérienne de quitter leterrain et de rentrer au pays,par mesure de sécurité. Enabritant l'Afrobasket de1995 et 2005, le cinq algé-rien n'a pu que finir àchaque fois au pied dupodium, sans tirer profit del'avantage du terrain ni del'extraordinaire soutien du

public algérien. Le cinqalgérien qualifié à la phasefinale de l'édition-2007 àLuanda (Angola) a étévolontairement retiré par lesresponsables de la Fédéra-tion algérienne (FABB), enraison du pâle visage affichélors des Jeux africains-2007à Alger, à l'issue desquels il

s'est classé 5e derrière dessélections africaines B.L'absence de l'Algérie sepoursuivra en 2009 (Ben-ghazi/Libye) et 2011 (Anta-nanar ivo/Madagascar) ,avant d'effectuer son retouren 2013 (Abidjan/Côted'Ivoire) pour une modeste12e place. Il faut tout de même

rendre un grand hommageà la bande à Faid Bilal, arti-san du meilleur résultatdans cette compétition.C'était en 2001 à Rabat, ens'inclinant en finale devantl'Angola (68-78), aprèsl'avoir battue au 1er tour(78-70). Ainsi, les Harouni,Oukid, Boulaya, Sayah,Mehennaoui, Bouziane etBoughedir, avaient faitmieux que leurs devancierset successeurs des diffé-rentes générations de 1965à 2013.

Le Sénégal fidèle au rendez-vous continental pour la 27e fois L e Sénégal honorera pour la 27e fois sa

participation au championnat d'Afriquede basket-ball (messieurs), dont la 28e édi-tion aura lieu du 19 au 30 août 2015 enTunisie et à laquelle prendront part 16 sélec-tions. Absents de la 1re édition disputée enmars 1962 au Caire (Egypte), les Sénégalaisqui détiennent un record difficile à égaler,vont aligner en Tunisie leur 27e tournoiconsécutif dont le premier remonte à 1964au Maroc. Le Sénégal, quintuple championd'Afrique (1968, 1972, 1978, 1980 et 1997),devance largement l'Egypte et la Côte d'Ivoi-re qui ont disputé chacune 22 tournois sui-vies de la Tunisie (21). L'Angola, l'ogre conti-nental de la discipline avec 11 sacres, n'a faitson entrée dans cette compétition qu'en1980, alignant du coup une série ininterrom-pue de 19 participations. Les autres pension-naires du top 10, sont dans l'ordre : le Maroc(19), la Centrafrique et le Mali (18), le Nige-ria (17), l'Algérie (16) et le Mozambique(13). L'Algérie présente depuis la 3e édition(1965/Tunisie) mais absente de la fête dubasket-ball africain durant les années 1970,n'a repris du service qu'en 1981 en Somalie.Au total, 38 pays ont pris part à l'Afrobasketdont l'Ouganda qui va étrenner en Tunisie sa1re participation lors de cette 28e édition.L'Afrique du Sud qui a intégré le giron afri-cain en 1997, compte 8 participations, maisa été absente en 2013 et le sera aussi en2015. Outre l'Ouganda, l'Ethiopie (1962), leNiger (1968), le Bénin et la Tanzanie (1974),la Gambie (1978), la Zambie (1989) et leBurkina Faso (2013) comptent une seuleparticipation dans cette illustre compétitionafricaine. Il y a lieu de relever la participationde la sympathique sélection de la Palestine(comme invitée d'honneur) lors des éditionsde 1964 et 1970 auxquelles avaient pris partun nombre limité de pays.

Tableau du top 10 : 1. Sénégal 27 participations 2. Côte d'Ivoire et Egypte 22 " " 4. Tunisie 21 " " 5. Angola et Maroc 19 " " 7. Centrafrique et Mali 18 " " 9. Nigeria 17 " " 10. Algérie 16 " " .

Le parcours de l'Algérieen 15 participations

Angola, Tunisie et Nigeria, principaux favoris de la 28e édition à Tunis

TABLEAU DE LA PARTICIPATION ALGÉRIENNE ENPHASES FINALES:

J G P (classement) 3e édition (1965) 04 02 02 3e sur 05 4e édition (1968) 03 02 01 7e sur 09 10e édition (1980) 07 03 04 4e sur 11 11e édition (1981) 05 04 01 4e sur 11 12e édition (1983) 05 02 03 6e sur 10 14e édition (1987) 04 00 04 9e sur 09 15e édition (1989) 05 02 03 6e sur 11 16e édition (1991) 06 02 04 9e sur 11 17e édition (1993) 04 02 02 5e sur 09 18e édition (1995) 06 03 03 4e sur 09 20e édition (1999) 06 03 03 6e sur 12 21e édition (2001) 07 05 02 2e sur 12 22e édition (2003) 06 03 03 7e sur 12 23e édition (2005) 08 05 03 4e sur 12 27e édition (2013) 05 01 04 12e sur 16 -------------------------------------------------------------- Totaux 81 39 42.

L' Angola, auteur de16 podiums dont11 titres, reste le

grand dominateur du bas-ket-ball africain, loin devantses poursuivants immédiats,l'Égypte et le Sénégal (5titres), ses principauxconcurrents lors de la 28eédition du championnatd'Afrique (Afrobasket-2015)qu'organise la Tunisie du 19au 30 août. Outre leurs onzesacres, les intouchablesAngolais avaient décrochétrois médailles d'argent etdeux de bronze et ce en 18participations consécutivesde 1980 à 2013. L'Égypte(17 podiums dont 5 or), pre-mier champion d'Afriquedans l'histoire du basket-ballcontinental et le Sénégal (15podiums dont 5 or), devan-cent la Côte d'Ivoire et laRépublique centrafricaine (2titres chacune). Les deux

derniers pays sacrés sont leMaroc (1965) et la Tunisie(2011). L'Algérie, qui n'apris part qu'à 15 éditions (de1965 à 2013), s'est contentéede deux podiums (une 2eplace en 2001 et une 3e en1965), occupant ainsi la 8e

place au tableau desmédailles en compagnie duSoudan et juste derrière leNigeria (3 argent et 3 bron-ze). Au total, 14 pays sontmontés sur le podium dontla Palestine, invitée d'hon-neur en 1964 et 1970.

TABLEAU GÉNÉRAL DES MÉDAILLES : Classement Or Arg Br Total 1. Angola 11 3 2 16 2. Egypte 5 6 6 17 3. Sénégal 5 6 4 15 4. Côte d'Ivoire 2 3 0 5 5. Centrafrique 2 0 1 3 6. Maroc 1 2 2 5 7. Tunisie 1 1 3 5 8. Nigeria 0 3 3 6 9. Algérie 0 1 1 2 --. Soudan 0 1 1 2 11. Cameroun 0 1 0 1 12. Mali 0 0 1 1 --. Cap-Vert 0 0 1 1 --. Palestine 0 0 1 1.

L'Angola (11 titres), l'ogreinsatiable

28E ÉDITION DU CHAMPIONNAT D'AFRIQUE DES NATIONS DE BASKET-BALL, AFROBASKET 2015, DU 19 AU 30 AOÛT À RADÈS EN TUNISIE

Phs : DR

Les frappes sur un marchéont tué dimanche 96

personnes, en majoritédes civils. C’est l’une des

attaques les plusmeurtrières depuis ledébut de la guerre.

U ne série de frappes durégime sur un marchédans un fief rebelle

près de Damas a tué 96 per-sonnes, en majorité des civils,l’une des attaques les plusmeurtrières depuis le début dela guerre il y a plus de quatreans. Les frappes ont eu lieudimanche dans la localité deDouma, située à 13 km aunord-est de Damas, et le bilann’a cessé de s’alourdir depuis,a indiqué lundi l’Observatoiresyrien des droits de l’homme(OSDH), l’opposition en exildénonçant un «massacre».Elles ont coïncidé avec la pre-mière visite en Syrie du patrondes affaires humanitaires del’ONU, Stephen O’Brien, quidoit tenir une conférence depresse lundi matin.«Le bilan est monté à 96

morts, dont au moins 2femmes et 4 enfants», a précisél’OSDH en soulignant que lenombre de victimes risquaitencore de croître en raison del’état critique de nombreuxblessés. Au moins 240 per-sonnes ont été blessées dans lebombardement aérien desforces du président Bachar el-

Assad, a ajouté l’OSDH, uneONG qui dispose d’un largeréseau de sources à travers laSyrie. Un photographe del’AFP sur place a décrit l’at-taque comme étant la pirequ’il ait couverte à Douma,située dans la région de laGhouta orientale, principal fiefdes rebelles dans la provincede Damas assiégée et réguliè-rement pilonnée par le régime.

«NOUVEAU MASSACRED’ASSAD»

Après l’attaque, des habi-tants affolés ont emmené dansun hôpital de fortune un grandnombre de blessés qui, fautede place, ont été parfois soi-gnés à même le sol. Le sol étaitrecouvert par endroits dedizaines de cadavres alignés.Des enfants ensanglantéscriaient.

«Il s’agit d’un massacre déli-béré», a affirmé à l’AFP M.Abdel Rahmane, directeur del’OSDH, alors que l’aviationest la principale arme du régi-me contre les insurgés. «Assadcommet un nouveau massacreà Douma en visant un marchébondé», a dénoncé pour sa partla Coalition de l’opposition enexil sur Twitter. Une vidéomise en ligne par des militantsa montré une scène de dévas-tation à un carrefour avec desvéhicules calcinés au milieudes gravats. Plusieurs façadesd’immeubles se sont effon-drées. «Le régime a frappé sixfois sur un marché populairedans le centre de Douma etquatre fois dans les environs, adit M. Abdel Rahmane. Aprèsla première frappe, les gens sesont rassemblés et les autresfrappes ont suivi.»

«CRIMES DE GUERRE»La semaine dernière, un

rapport d’Amnesty Internatio-nal a accusé le gouvernementsyrien de commettre des«crimes de guerre» dans cettemême région, parlantd’»attaques directes, aveugleset disproportionnées». Arrivé samedi en Syrie, le

responsable humanitaire del’ONU a affirmé qu’il venait«évaluer les besoins du peuplesyrien afin de lui offrir de l’ai-de humanitaire», selon la tra-duction en arabe de l’agenceofficielle syrienne Sanadimanche. Il a souligné sur Twitter

l’engagement des Nationsunies à poursuivre leur «sou-tien aux efforts humanitairesen Syrie», pays qui compte aumoins 7,6 millions de déplacéssur son territoire et 422 000civils assiégés par les belligé-rants, selon l’ONU. Le conflit en Syrie a été

déclenché en mars 2011 par larépression sanglante de mani-festations antigouvernemen-tales pacifiques, qui ont dégé-néré en révolte armée puis enguerre civile brutale. Les com-bats opposent désormais régi-me, rebelles, Kurdes et djiha-distes, qui s’affrontent sur unterritoire de plus en plus mor-celé et se poursuivent auxquatre coins du pays. La guer-re a fait plus de 240 000 mortsdepuis mars 2011, selon uneONG. Plus de quatre millionsde Syriens ont fui le pays.

MONDE 15Mardi 18 août 2015

SYRIE

Des raids du régimefont un carnage près de Damas

L e Premier ministre irakien Haideral-Abadi a supprimé dimancheonze postes ministériels, réduisant

ainsi d’un tiers le nombre de portefeuillesau sein de son gouvernement, premièremesure concrète d’un vaste plan deréformes destinées notamment à luttercontre la corruption. Parallèlement, unecommission d’enquête parlementaire ajugé l’ancien Premier ministre Nouri al-Maliki et 35 autres personnes respon-sables de la chute en juin 2014 aux mainsdes jihadistes de la deuxième ville d’Irak,Mossoul, dans un rapport qui sera trans-mis à la justice. Le gouvernement avaitapprouvé le 9 août des réformes majeuresprévoyant notamment la suppression despostes des trois vice-Premier ministres, àla suite d’une vague de manifestationscontre la corruption et la mauvaise gou-vernance. Et le Parlement avait approuvéle plan deux jours plus tard. Selon uncommuniqué du bureau de M. Abadi dif-fusé dimanche, le gouvernement a étéamputé du ministère des Droits del’Homme ainsi que de trois postes deministres d’Etat dont celui en charge desDroits de la femme et celui des Affairesprovinciales et parlementaires.M. Abadi a également fusionné le

ministère des Sciences et Technologiesavec le ministère de l’Education supérieu-re, celui de l’Environnement avec laSanté, celui des Municipalités avec leLogement et la Reconstruction, et le Tou-risme et l’Archéologie avec la Culture.

CALMER LA RUEL’un des autres points phares du plan

du Premier ministre était la suppression

des postes des trois vice-présidents, dontNouri al-Maliki, son principal rival, maiscette mesure nécessiterait un amende-ment de la Constitution pour être pleine-ment appliquée, ce qui est peu probableactuellement. Ces dernières annoncesvisent à calmer le mécontentement popu-laire qui s’est exprimé dernièrement àBagdad et dans le sud du pays lors de ras-semblements contre la corruption et l’in-compétence de la classe politique, surfond de coupures quotidiennes d’électrici-té par des températures dépassant les 50°Celsius. Elles interviennent alors que lepays est en proie aux violences au nord età l’ouest de Bagdad où sévit le groupejihadiste Etat islamique (EI).Face à l’offensive fulgurante de l’EI en

juin 2014, les forces gouvernementalesavaient abandonné en grand nombre leurspositions et pris la fuite, permettant auxjihadistes de mettre la main sur du maté-riel militaire et de conquérir de larges pansde territoire. Le député Abdelrahim al-Chammari, membre de la commissionparlementaire sur la chute de Mossoul, aaffirmé que le nom de M. Maliki, Premierministre de 2006 à 2014, figurait parmi lesresponsables mentionnés dans le rapportd’enquête. Plusieurs autres anciens res-ponsables sont cités dans le rapport, dontl’ancien ministre de la Défense Saadounal-Doulaimi, l’ex-chef d’état-major Baba-ker Zebari, son adjoint Aboud Qanbar, ouencore l’ancien commandant des forcesterrestres Ali Ghaidan. Le rapport a étéprésenté au président du Parlement,Salim al-Joubouri qui a indiqué qu’ilserait transmis au ministère public en vued’éventuelles poursuites judiciaires.

«RENDRE DES COMPTES»«Tout le monde doit rendre des

comptes au peuple, et la justice punira» lesresponsables, a-t-il dit dans un communi-qué. En tant que commandant en chef del’armée, M. Maliki a joué une part impor-tante dans l’affaiblissement de l’armée, ennommant notamment des commandantschoisis pour leur loyauté plutôt que leurcompétence, selon plusieurs experts.Outre de nombreuses régions au nord deBagdad, l’EI contrôle la majeure partie dela province d’Al-Anbar (ouest) frontalièrede la Syrie, dont son chef-lieu Ramadi. Lachute de Ramadi aux mains de l’EI le 17mai dernier a également fait l’objet d’uneenquête d’une commission parlementaireà l’issue de laquelle une liste de respon-sables, des commandants de l’armée, a étéégalement établie. Dimanche, M. Abadi a «approuvé les

recommandations de la commission d’en-quête sur le renvoi devant la justice mili-taire d’un certain nombre de comman-dants pour avoir abandonné leurs posi-tions (...) malgré plusieurs ordres leurenjoignant de ne pas se retirer», précise uncommuniqué officiel. Si ces commandants sont renvoyés

devant la justice militaire, il s’agirait d’unepremière pour des officiers ayant fui leurspositions depuis le lancement de l’offensi-ve de l’EI en juin 2014. En dépit du soutien des frappes

aériennes de la coalition internationaleantijihadiste, conduite par les États-Unis,les forces gouvernementales n’ont reprisque peu de territoires à l’EI.

IRAK

Le Premier ministre réduit d’un tiers le nombre de portefeuilles

TURQUIEUn soldat ettrois rebelleskurdes tuésdans des combatsU n soldat turc et trois

membres présumés duParti des travailleurs du Kur-distan (PKK) ont été tuésdimanche dans l’est de laTurquie, dans de nouvellesviolences imputées auxrebelles kurdes, a annoncél’agence de presse progouver-nementale Anatolie.Les combats se sont

déroulés près de la ville deKagizman, dans la provincede Kars, au cours d’une opé-ration de sécurisation de lazone, a précisé l’agence Ana-tolie.Deux soldats turcs ont été

blessés dans ces affronte-ments et l’un d’entre eux asuccombé à ses blessures àl’hôpital, tandis que troismilitants kurdes ont été tués,selon cette même source.Depuis vendredi, au moinshuit membres des forces desécurité turques ont été tuésdans des attaques attribuéesau PKK, dans des régions del’est et du sud-est de la Tur-quie, majoritairement peu-plées de kurdes. S’exprimantdimanche au cours des funé-railles d’un officier tué, leprésident turc Recep TayyipErdogan a prévenu que lalutte contre le «terrorisme»continuerait «jusqu’au juge-ment dernier».«Notre police, nos soldats

ont enterré des centaines deterroristes. Mais ce n’est pasassez. Ce combat va conti-nuer. Nous ne succomberonspas à la complaisance», a-t-ildéclaré lors de la cérémonie,retransmise en direct par latrélvision, qui s’est déroulée àTrabzon sur les rivages de lamer Noire.Les autorités ont par

ailleurs décrété le couvre-feudans le district de Varto, dansla province de Mus (régionde l’Anatolie orientale), aprèsd’intenses combats entre l’ar-mée et les rebelles kurdes, aprécisé Anatolie. Les affron-tements avaient éclaté dans lanuit après que des jeunes liésau PKK avaient démoli unpont au moyen de bulldozers,selon l’agence. Depuis l’at-tentat suicide de Suruç (sud)le 20 juillet, attribué à l’orga-nisation Etat Islamique, qui aprovoqué la mort de 33 sym-pathisants de la cause kurde,Ankara livre une «guerrecontre le terrorisme» sur deuxfronts, à la fois contre le PKKet l’EI. Dans les faits, lesbombardements de l’aviationturque se concentrent essen-tiellement sur les positionsdes rebelles kurdes en Irak.En réponse à ces frappes,

le PKK a jugé que les condi-tions du cessez-le-feu avecAnkara entré en vigueur en2013 n’existaient plus et arepris les armes, multipliantles attaques contre militaireset policiers turcs. Selon undernier bilan provisoire, plusde 40 membres des forces desécurité turques ont ainsi ététués depuis le 20 juillet dansdes attaques attribuées auPKK.

Ph

: D

R

MONDE16 Mardi 18 août 2015

PUB

Près de 900.000 Brésiliens --deux millions selon les

organisateurs-- ont manifestédimanche pour exiger le

départ de la présidente degauche Dilma Rousseff,

embourbée dans une tripletempête économique,

politique et de corruption.

A u moins 866.000 per-sonnes vêtues de vert etjaune ont défilé dans le

calme et dans une ambiancefamiliale à travers tout le pays,selon les dernières estimationsde la police. C’est plus qu’enavril dernier quand 600.000Brésiliens avaient manifestémais moins qu’en mars où deun à trois millions, selon lessources, étaient descendus dansles rues. Les organisateurs - desmouvements citoyens de droitesoutenus par une partie de l’op-position - ont estimé quant àeux à «deux millions» -- dont unmillion à Sao Paulo -- lenombre de participants à cesmanifestations organisées dansplus de 100 villes du géantémergent d’Amérique latine.Selon la police, 350.000 per-sonnes ont défilé dans l’après-midi sur la grande Avenue Pau-lista au coeur de la capitale éco-nomique du pays et fief de l’op-

position, tandis que l’institutDatafolha avance le chiffre de135.000 seulement. Le gouver-nement a considéré que lesmanifestations «s’étaient dérou-lées dans le cadre démocra-tique», selon un bref communi-qué du ministre des communi-cations de la Présidence, Edin-ho Silva, envoyé à l’AFP.

«DEHORS DILMA !»Agitant des drapeaux brési-

liens, les anti-gouvernementont exigé la démission ou ladestitution de la présidenteRousseff. Ils arboraient despancartes portant les inscrip-tions «Dehors Dilma!» et «Nonà la corruption!», en référenceau tentaculaire scandale politi-co-financier de corruption qui acoûté plus de 2 milliards dedollars au géant pétrolier publicPetrobras. «Nous allons protes-

ter jusqu’à la fin. Jusqu’à ce quela présidente tombe. Elle doits’en aller définitivement et lais-ser ce pays en paix et libéré decette mafia du PT», a déclaré àl’AFP Patricia Soares, unefonctionnaire de 43 ans, lorsd’une marche qui a rassemblé25.000 personnes dans la capi-tale Brasilia. A Rio de Janeiro,qui accueillera dans un an lesjeux Olympiques, le parcoursde l’épreuve test de cyclisme aété en partie modifié pour per-mettre une manifestation lelong de la plage de Copacaba-na. Le président du Parti socialdémocrate brésilien (PSDB,centre-droit) et rival malheu-reux de Mme Rousseff à la pré-sidentielle de 2014, AecioNeves, a pour la première foisappelé ses militants à se joindreaux cortèges. «Assez de tant decorruption, mon parti est le

Brésil!», a lancé M. Neves, enparticipant à la manifestationde Belo Horizonte, dans sonEtat de Minas (sud-est). MmeRousseff, 64 ans, qui a entaméson deuxième mandat en jan-vier après une difficile réélec-tion fin octobre, a vu enquelques mois sa popularitéchuter brutalement à un niveauhistoriquement bas de 8%. Elleest confrontée à une triple tem-pête: la récession économiquequi l’a conduite à adopter desmesures d’austérité impopu-laires; les révélations dévasta-trices du scandale de corrup-tion autour du géant publicpétrolier Petrobras qui écla-bousse son Parti des travailleurs(PT) et d’autres partis alliés;enfin, une crise politique aiguëqui menace de faire voler enéclats sa fragile majorité parle-mentaire. L’ex-guerillera tortu-rée sous la dictature militaire arécemment affirmé qu’elle necèderait «ni aux pressions niaux menaces», rappelant qu’elletenait sa légitimité du votepopulaire. Elle compte sur lesdivisions et intérêts divergentsde ses adversaires pour traver-ser la tempête.

«QUI À LA PLACE ?»Mme Rousseff est sous la

menace potentielle de deuxprocédures. Même si la plupart

des juristes estiment que lesconditions ne sont pas réuniespour entraîner sa chute. Le Tri-bunal des comptes de l’Union(TCU) doit juger prochaine-ment si son gouvernement aenfreint la loi en 2014 en fai-sant payer aux banquespubliques des dépenses incom-bant à l’Etat. Une décisionnégative pourrait éventuelle-ment entraîner le lancementd’une procédure de destitution.Le Tribunal suprême électoraldevra lui déterminer si lescomptes de campagne de laprésidente ont été contaminéspar de l’argent détourné dePetrobras. Cela pourrait entraî-ner en théorie l’annulation desélections de 2014 et la convoca-tion d’un nouveau scrutin. «Laclasse moyenne veut la retirerdu pouvoir à n’importe quelprix, mais pour quoi faire? pourmettre qui à la place? (...), s’in-terroge pour l’AFP André Per-feito, économiste en chef duconsultant Gradual investimen-tos à Sao Paulo.«Au sein du patronat et de

l’élite, l’idée est que ce seraitencore pire si elle sortait», a-t-ilajouté, en notant qu’en cettepériode d’ajustement budgétai-re et de licenciements, il valaitmieux avoir le PT au pouvoirque dans la rue avec les syndi-cats.

BRÉSIL

Deux millions de manifestants exigentle départ de la présidente Rousseff

Ph

: D

R

MONDE Mardi 18 août 2015 17

Le président égyptien arenforcé l’arsenal

antiterroriste par une loid’exception qui vise, selonses détracteurs, à muselerl’opposition et les médias.

L e président égyptienAbdel Fattah al-Sissi,accusé par les défen-

seurs des droits de l’hommede diriger un régime trèsrépressif, a renforcé lundil’arsenal antiterroriste parune loi d’exception qui vise,selon ses détracteurs, à muse-ler toute opposition, demême que les médias. Cenouveau dispositif, décrétédimanche par le chef de l’Étaten l’absence de l’électiond’un Parlement, est mis enplace alors que les attaquesvisant l’armée et la police semultiplient, commises essen-tiellement par le groupe dji-hadiste Province du Sinaï, labranche égyptienne de l’orga-nisation État islamique (EI).La nouvelle loi ne changefondamentalement pasgrand-chose concernant leslourdes peines et les pouvoirsexceptionnels de la police etde l’armée déjà prévus par lalégislation antiterroriste queM. Sissi avait déjà durcie pardes lois pénales instaurantdes tribunaux militaires pourles civils ou interdisant etréprimant toute manifesta-tion sans autorisation.Mais un article controver-

sé prévoit une amende trèslourde pour les journalistes etleurs médias, y comprisétrangers, qui rapporterontdes informations contredisant

les communiqués et bilansofficiels en cas d’attentats oud’attaques. Le projet de loiinitial prévoyait même la pri-son avant d’être adouci face àun début de bronca des jour-nalistes. La loi controversée,publiée au Journal officiel,instaure une amende pouvantaller de 200 000 à 500 000livres égyptiennes (entre 23000 et 58 000 euros) pourtoute personne diffusant oupubliant de «fausses» informa-tions sur des attentats ouattaques. Un dispositif quivise aussi les réseaux sociaux,dans lesquels les voix dissi-dentes sont très actives.

INTIMIDER LES MÉDIAS

C’est une manière, selonles défenseurs des libertés,d’intimider les médias inter-nationaux très présents auCaire et d’achever de muselerune presse égyptienne quichante pourtant quasi unani-mement des louanges à Sissiet sa «guerre contre le terro-risme». Amnesty Internatio-nal avait qualifié dès juillet le

projet de loi «d’attaque fla-grante contre les droits à laliberté d’expression et d’asso-ciation», «un outil de pluspour écraser toute formed’opposition». La nouvelle loiprévoit par ailleurs la peine demort pour les personnes cou-pables d’avoir créé, dirigé oufinancé une organisation «ter-roriste», et la prison pourcelles jugées coupables depromouvoir le «terrorisme».La «guerre contre le terro-

risme» en Égypte est dirigéeessentiellement contre lesFrères musulmans, lesquelscondamnent régulièrementles attentats. Les Frèresmusulmans avaient remportétoutes les élections après lachute du régime de HosniMoubarak, emporté par unerévolte populaire fin 2011dans la lignée du Printempsarabe. Après que Sissi, alorschef de l’armée, a destitué en2013 le président élu démo-cratiquement MohamedMorsi, issu des Frères musul-mans, le nouveau pouvoir atué 1 400 de ses partisans quimanifestaient dans les rues,

emprisonné plus de 15 000Frères musulmans ou sympa-thisants et condamné à morten première instance des cen-taines d’entre eux, dont M.Morsi.

«PLUS RÉPRESSIF» QUE MOUBARAKEn représailles à cette poli-

tique, qualifiée par Amnestyinternational et d’autresONG de «plus répressive» quecelle de Moubarak, desgroupes djihadistes, dontProvince du Sinaï, ont multi-plié les attentats visant poli-ciers et soldats, tuant des cen-taines d’entre eux en deuxans. Puis la branche égyptien-ne de l’EI a changé de straté-gie en commençant à s’enprendre aux intérêts occiden-taux. Elle a revendiqué unattentat à la voiture piégée le11 juillet contre le consulatd’Italie au Caire, qui a tué unpassant, et la décapitation lasemaine dernière d’un jeuneCroate travaillant pour unecompagnie française enlevé à22 kilomètres au sud de lacapitale.Au lendemain de l’assassi-

nat le 29 juin du procureurgénéral Hicham Barakat dansun attentat spectaculaire auCaire, Abdel Fattah al-Sissiavait promis une législationplus dure «pour lutter contrele terrorisme». L’attentat avaitété suivi le 1er juillet par unesérie d’attaques de l’EI contredes militaires dans la pénin-sule du Sinaï et l’armée avaitété ulcérée parce que desmédias occidentaux avaientcontredit ses bilans, parlantde 21 soldats tués.

ÉGYPTE

Sissi durcit sa législation antiterroristeÉTATS-UNISLes migrantsclandestins doivent partir,selon TrumpL es millions de migrants clan-

destins qui vivent aux Etats-Unis doivent partir, a déclarédimanche le milliardaire améri-cain Donald Trump en dévoilantson programme sur l’immigra-tion, dans sa course à l’investitu-re républicaine pour la MaisonBlanche.Lui-même fils et petit-fils de

migrants, Donald Trump a sou-haité revenir sur les décisions deBarack Obama qui ont ralenti lesexpulsions de clandestins, etmettre fin au droit du sol. «Ilsdoivent s’en aller», a déclaré M.Trump sur la chaîne NBC, fai-sant référence aux migrants clan-destins. «Nous laisserons lesfamilles ensemble. (Et) ils doi-vent s’en aller. Nous devons éta-blir de toutes nouvelles règles.(...) On a un pays ou on n’a pasde pays», a lancé M. Trump.Le milliardaire et ex-présenta-

teur de téléréalité est resté vaguesur les détails pratiques de cesaffirmations, et n’a pas expliquéoù seraient renvoyés ceux quin’ont pas d’endroit où aller.«Nous y travaillerons avec eux»,a-t-il déclaré. «Tout se passeratellement bien. Vous serez telle-ment contents». «Dans quatreans, vous m’interviewerez et direz+quel travail magnifique vousavez accompli, PrésidentTrump+» !Les remarques du candidat

aux primaires sont perçues par denombreux observateurs améri-cains comme discriminatoires.Il s’était déjà illustré en juin

par une tirade contre le Mexiquelors de son discours de candida-ture pour l’élection présidentiellede 2016. «Quand le Mexiquenous envoie ses gens, ils n’en-voient pas les meilleurs éléments.Ils envoient ceux qui posent pro-blèmes. Ils apportent avec eux ladrogue. Ils apportent le crime.Ce sont des violeurs», avait décla-ré M. Trump, 69 ans. «J’aime cepays et je veux en refaire ungrand pays. Il ne sera pas grand sinous continuons comme ça, nousallons vers le tiers-monde. Nousy sommes probablement déjà», aaffirmé le candidat dimanche. Lecandidat a également étonné lesobservateurs en proposant derevenir sur le droit du sol, pierreangulaire du droit américain, quigarantit la citoyenneté auxenfants nés sur le sol des Etats-Unis, et que Trump considèrecomme «le plus grands desaimants à immigrés clandestins».

A bubakar Shekau a démenti avoirété tué ou remplacé par un autreà la tête du groupe islamiste

nigérian dans un message audio diffusédimanche. «Toute ma gratitude à Allah,car, grâce à lui, je n’ai pas disparu. Je suistoujours vivant et je ne suis pas mort. Etje ne mourrai pas avant que mon heuresoit arrivée, au bon vouloir d’Allah «, sevante Abubakar Shekau, le chef de BokoHaram. Dans ce message de huit minutesdiffusé sur les réseaux sociaux en haous-sa, la langue la plus parlée dans le norddu Nigeria, Abubakar Shekau s’inscrit enfaux contre les récentes déclarations duprésident tchadien Idriss Deby Itno affir-

mant que Boko Haram était « décapité «et que son chef avait été remplacé. Leprésident Deby est « un hypocrite « et un« tyran «, dénonce Abubakar Shekau. «On peut lire partout sur les médias mon-diaux des infidèles que je suis mort, ouque je suis malade et incapable d’agir etque j’ai perdu mon influence dans lesaffaires religieuses «, dit-il dans l’enregis-trement. « On doit comprendre que c’estfaux. C’est un mensonge. Si c’était vrai,vous ne pourriez pas entendre ma voix aumoment où je vous parle «, ajoute-t-il. Leprésident tchadien Idriss Deby Itno adéclaré mardi soir à N’Djamena que l’or-ganisation islamiste était « décapitée « et

que la guerre se terminerait « avant la finde l’année «. « Boko Haram va disparaîtreavec la mise en place de la force mixte quisera opérationnelle dans quelques jours «,censée mieux coordonner les actions desdifférentes armées de la région (Nigeria,Tchad, Cameroun, Niger, Bénin), a-t-ilpromis. Par ailleurs, le chef de l’État aévoqué pour la première fois un succes-seur d’Abubakar Shekau - un certainMahamat Daoud - alors que Shekaun’était plus apparu sur les vidéos de pro-pagande de Boko Haram depuis plu-sieurs mois. L’authenticité du message aété vérifiée par le groupe d’experts enrenseignement SITE.

U n ATR 42 s’est abîmédimanche dans unezone montagneuse iso-

lée de la province orientale dePapouasie avec 54 personnes àson bord. Des équipes desecours étaient en route lundidans une région montagneuseisolée d’Indonésie, où desdébris d’avion ont été repérésaprès le crash d’un ATR 42avec 54 personnes à bord, etquelque 420 000 euros en liqui-de. Il s’agit de la troisième catas-

trophe aérienne en moins d’un

an dans ce pays d’Asie du Sud-Est affichant un piètre bilan enmatière de sécurité aéronau-tique.L’appareil de transport

régional opéré par la compa-gnie indonésienne Trigana Aira perdu le contact avec lecontrôle aérien dimancheaprès-midi lors d’un vol d’envi-ron 45 minutes par mauvaistemps, entre Jayapura, capitalede la province orientale dePapouasie, et Oksibil, à un peumoins de 300 kilomètres ausud. Le biturbopropulseur

ATR 42 transportait 44 passa-gers adultes, cinq enfants et lescinq membres d’équipage, ainsique 6,5 milliards de roupies(420 000 euros) en liquide. Cetargent entreposé dans quatresacs était des fonds publicsconvoyés par des responsablesde la poste pour être distribuésà des familles pauvres de la pro-vince, a déclaré Haryono, lechef de la poste de Jayapura,qui n’a qu’un patronymecomme nombre d’Indonésiens.L’appareil a disparu des écransradars environ dix minutes

avant d’arriver à Oksibil, unerégion montagneuse très diffici-le d’accès, peu après avoirdemandé la permission d’effec-tuer la descente en vue de l’at-terrissage.La Papouasie est souvent

desservie par de petits appareilset la météo a été à l’origine deplusieurs accidents ces der-nières années. Air Trigana est une petite

compagnie fondée en 1991. Sesavions desservent une quaran-taine de destinations inté-rieures. Elle figure sur une liste

noire l’interdisant de vol dansl’Union européenne. La com-pagnie a connu 14 incidentsdepuis son lancement, selon leRéseau de sécurité aérienne,qui répertorie les accidentsaériens. L’Indonésie a un piètrebilan en matière de sécuritéaérienne. En décembre, un avion de la

compagnie AirAsia parti deSurabaya, deuxième ville d’In-donésie, à destination de Singa-pour, s’est abîmé en mer deJava, provoquant la mort de162 personnes.

INDONÉSIE

Des secours sont en route pour le site du crash de l’avion

NIGERIA

Le chef de Boko Haram prouve qu’il est «toujours vivant» dans un message

Ph

: D

R

CULTURE18 Mardi 18 août 2015

AzzeddineMedjoubi était un

acteur algérientalentueux et un

metteur en scène dethéâtre. Il est né le

30 octobre 1945 àAzzaba (Skikda) etmort assassiné à

Alger le 13 février1995 alors qu’il

sortait du siège duThéâtre NationalAlgérien (TNA).

A zzeddine Medjoubiest fils d'un avocat,originaire de Ham-

mam Guergour (Sétif), sarencontre avec le comédiende théâtre Ali Abdoun l'en-courage à faire du théâtre. Ils'inscrit au Conservatoired'Alger en 1963 et il com-mence à faire ses premierspas à la RTA. De 1965 à1968, il tente une expérienceavec le Théâtre NationalAlgérien (TNA) à Alger,mais peu après il retourne àla télévision, avec la décen-tralisation théâtrale, on leretrouve au théâtre d'Oran,puis il dirige à Saïda deuxtroupes d'amateurs dans lecadre d'un séminaire des ani-mateurs de théâtre. Deretour au TNA, il joue dansBab El-Foutouh, La BonneÂme, Les Bas-fonds, Stop etHafila Tassir. À la télévision,il a joué dans Journal d'unjeune travailleur, Crime etchâtiments, La grande tenta-tive, La Clef et El-Tarfa. Il aassisté Ziani Chérif, Kasdarliet Benguettaf.Avant sondépart du TNA, il crée, avecZiani, Sonia et Benguettaff,la troupe indépendante El-

Qalâa (La Citadelle). Il a étédistribué dans notammentEl-Ayta (1988), Hafila Tassir(nouvelle version, 1990) etHassaristan (1991). Il quitteen 1993 la troupe El-Qalâa etmet en scène pour le comptedu Théâtre régional de BatnaÂalem El-Bâaouche quiobtient un prix au Festivalinternational de Carthage eten 1994 pour le compte duthéâtre régional de Bejaïa, ilmonte la pièce El-Houinta(La Boutique). La mêmeannée, il est nommé directeurdu Théâtre national algérien.Théâtre, radio ou télévision,il est passé allègrement del’un à l’autre pendant trenteans. S’il enregistre nombrede dramatiques à la radio etjoue dans plusieurs films enparticulier pour la télévision,c’est sur scène qu’il connaîtles meilleures heures d’unecarrière interrompue tragi-quement. Il était aisémentreconnaissable à sa voix destentor qui l’avait imposé à

la radio. Il était entré dans lecœur du grand public à lafaveur de la diffusion TV deHafila Tassir. Et pour cause,dans cette adaptation duVoleur d’autobus d’Ihsanabd el-Qoudous, mise enscène par Ziani-Cherif Ayad,sa prestation d’acteur relevaitde la performance. .Au TNA,il avait joué dans un grandnombre de pièces commeBab El-Foutouh, La Bonneâme de Se-Tchouan deBrecht, Les Bas-fonds deGorki ou encore Galou Laâ-rab galou. Au milieu desannées 80, il dirigeait Ziani-Cherif Ayad et M’HamedBenguettaf dans GhabouLefkar, sa première mise enscène.Quittant le TNA en 1989,

en compagnie de ces dernierset de la comédienne Sonia, ilfondait avec eux la compa-gnie Masrah el-Qalâa. Lamême année, Medjoubi jouedans El-Ayta de Benguettaf,puis dans une seconde ver-

sion de Hafila Tassir, mis enscène par Ziani, et enfin dansHissaristan (1991) de Moha-med Farrah, créé au PetitThéâtre dans une mise enscène de Hamida Aït el-Hadj. Son rôle de « fou algé-rien » dans Hissaristan, libre-ment adaptée du Journald’un fou de Gogol, sera sadernière composition. Sollici-té par le Théâtre Régional deBatna en 1993, il mettait enscène Aalem El-Baouche quisera primé aux JournéesThéâtrales de Carthage.L’année suivante au ThéâtreRégional de Bejaïa, il montaitEl-Houinta (La Boutique), sadernière création. Le 13février 1995, au lendemaindu décès subit de l’écrivainRachid Mimouni, le comé-dien Azzeddine Medjoubiétait assassiné par balles auxportes du Théâtre NationalAlgérien (TNA) dont il avaitpris les rênes. Il demeure undes monuments du théâtrealgérien.

Ph

: D

R

AZZEDDINE MEDJOUBI

Une figure marquante du théâtre algérien

FESTIVAL ARABE DE DJEMILALe Libanais SaâdRamadane illumine la deuxième soirée de la manifestationL' artiste libanais Saâd Ramada-ne a illuminé vendredi le cielde la deuxième soirée du 11ème fes-tival arabe de Djemila qui se tientdepuis jeudi sur le site historique del’antique Cuicul. L’artiste qui achanté des mélodies libanaises etd’autres algériennes a su, avec l’art etla manière, captiver les nombreuxspectateurs présent à la deuxièmesoirée du festival qui se poursuivrajusqu’au 22 août, sous le signe "Unseul peuple, une seule patrie". Lepublic qui a merveilleusement rendula réplique à tous les refrains chantéspar Saâd Ramadane à l’instar de"Bladi hya El Djazair" de chebMami, et "Betouwanis bik" de laregrettée Warda El Djazairia entreautres, a réussi à faire de cette soiréeun show inoubliable. Dans unedéclaration, le chanteur Saâd Rama-dane a salué le message qui contientle slogan choisi pour cette édition"un seul peuple, une seule patrie", enestimant "que les arabes et notam-ment les jeunes, ont besoin d’être uniet de se tenir la main". La deuxièmesoirée du festival arabe a été égale-ment animée par des artistes algé-riens à l’instar de Farid Houwamed,Kamel El Galmi, la troupe Ithrane etChaba Djahida qui ont charmé lepublic par leur voix et talents. Unchapiteau baptisé "mémoire et arts" aété dressé vendredi, sur la placesituée à l’entrée principale du sitehistorique de Djemila, a indiqué ledirecteur de la culture, Zitouni Aribi,précisant que ce chapiteau accompa-gnera le festival et se chargera de lavalorisation de l’aspect historique etarchéologique de la région. Au menude cet espace de rencontres, desconférences et des débats sur l’im-portance du site archéologique, ani-mées par des spécialistes ainsi quedes activités culturelles et de distrac-tion destinées aux enfants. La troisiè-me soirée du festival arabe de Djemi-la sera animée par Houda Saâd,Houria Aïchi, Cheikh Soltane,Hichem Khalili, Abdelkader Adda etune troupe de Tindouf.

L e ministre de la Culture, Azzedi-ne Mihoubi, a indiqué, avant-hier à Ain Témouchent, que les

salles de cinéma des communes doiventêtre affectées au secteur de la culturepour leur gestion et pour bénéficier desfonds nécessaires à leur réhabilitation etéquipement. Le ministre qui s’est enquisde l’état d’avancement des travaux deréhabilitation de la salle Fellaoucène, auchef-lieu de wilaya, a insisté sur la récu-pération par ses services "au moins deuxpar wilaya" pour les restaurer, les équi-per et donner leur gestion à un établisse-ment public. Dans ce contexte, il a évo-qué "un plan cinéma" en cours d’élabo-ration par une commission ministériellespécialisée qui va dégager une platefor-me pour le renouveau du 7ème artnational. "Le cinéma est une priorité" afait observer le ministre, appelant lesresponsables du secteur à redoublerd’effort pour réhabiliter les salles de pro-jection, réconcilier le public avec le7ème art et renforcer le réseau des sallesqui projettent des films algériens. Aupa-

ravant, Azzedine Mihoubi a inauguré lenouveau siège de la Direction de la cul-ture de la wilaya d’Ain Témouchent ets’est enquis de l’état d’avancement destravaux de la future maison de la cultu-re, en cours de réalisation. Cette struc-ture dispose d’une salle polyvalente de180 places, d’une galerie d’art et de plu-

sieurs ateliers dédiés entre autres à lasculpture, au dessin, à la musique et à laphotographie. Le ministre a ensuite posé la premiè-

re pierre du musée national de la préhis-toire et de l’antiquité. Sur place, Azzedi-ne Mihoubi a annoncé la création pro-chaine d’un observatoire consultatif

pour se pencher sur les questions rela-tives à la muséologie et à la muséogra-phie. Le ministre, qui a visité, au chef-lieu de wilaya, plusieurs infrastructuresrelevant de son secteur, a remis un lotd’ouvrages multidisciplinaires pour enri-chir les fonds de la bibliothèque com-munale.

AZZEDINE MIHOUBI À AÏN TÉMOUCHENT

«Les salles de cinéma gérées par les communes doivent revenir au secteur de la Culture»

PATRIMOINE"Le classement de la zaouïa de Sidi Yaakoub

prochainement examiné"

L e ministre de la culture, Azzedine Mihoubi, a indiqué, avant-hier, à l’issue de sa visite à Oulhaça (Aïn Témouchent)que le dossier de classement de la zaouïa de Sidi Yaakoub sera soumis prochainement à son département ministériel.La Direction de la Culture de la wilaya présentera au ministère de tutelle un dossier complet qui sera examiné par des

experts qui se prononceront définitivement sur le classement de ce lieu cultuel et spirituel datant du 14ème siècle de l’èrechrétienne. Mihoubi qui a suivi un exposé sur cette zaouïa, a rappelé que ce site figure depuis 2004 sur la liste d’inscriptionsupplémentaire pour mode de protection et de sauvegarde des monuments. Évaluant sa visite de travail dans la wilaya d’AïnTémouchent, le ministre de la Culture a rappelé, dans un entretien à la radio locale, l’importance des projets dont bénéficielocalement son secteur et leur impact sur la prise en charge des besoins et des aspirations de la population. Il a, par ailleurssouligné les potentialités et les atouts dont dispose la wilaya pouvant donner une dynamique réelle au secteur de la culture.Évoquant la riche histoire de cette région, le ministre a souligné la nécessité de mettre en exergue toutes les phases mar-quantes de ce passé et de lutter contre l’oubli. " Une nation sans mémoire est condamnée à disparaître",a-t-il estimé.

CULTURE 19Mardi 18 août 2015

BOX-OFFICE US

N.W.A. bat Mission : ImpossibleRogue Nation

Encore une victoired'Universal : le

biopic du groupede rap N.W.A. est

un énorme succèsau démarrage.

O n s'en rappellera del'année 2015 chezUniversal. Cinquan-

te nuances de Grey, Fast &Furious 7, Jurassic World,Les Minions. Avec ce brelanen main, sur le territoire amé-ricain, le studio a battu lerecord du studio le plus rapi-de à atteindre la barre des 2milliards de dollars derecettes. Et Universal vientd'enregistrer un nouveau car-ton ce week-end : N.W.A. -Straight Outta Compton.Avec un démarrage à 56,1millions de dollars, le filmdémarre mieux que Mission :Impossible Rogue Nation(55,5 millions) il y a quinzejours. Et s'empare donc de lapremière place du box-officedu week-end. Produit pourseulement 28 petits millions,c'est donc un hit instantané.Biopic salué par la critique(bien que très romancé) deNiggaz Wit Attitudes(N.W.A, donc) sont lesmembres emblématiques,N.W.A le film nous plonge en1986 à la sortie de l'albumStraight Outta Compton quilança pour de bon le ganstarap et reste une pierre detouche du style West Coast.La popularité jamais démen-tie des ex-membres deN.W.A Ice Cube (dont lepropre fils joue son rôle surgrand écran), qui a cartonnéau cinéma en janvier 2014avec Mise à l'épreuve (autreproduction Universal) et deDr Dre n'explique pas tout :en traitant de la violence poli-cière et du racisme toujoursinhérent à la société américai-ne, N.W.A s'est révélé d'ac-tualité. Un carton mérité, donc.

La sortie conjointe de Comp-ton : A Soundtrack, premieralbum de Dr Dre depuis 16ans, a aussi un peu aidé. Drea oeuvré main dans la mainavec Universal depuis maidernier pour que la promo deN.W.A devienne la plus vira-le et efficace possible, et ça amarché.Tom Cruise tombedonc -et sans doublure,comme toujours- donc endeuxième place pour son troi-sième week-end, mais Mis-sion : Impossible RogueNation rapporte tout demême 17 millions et a déjàgagné 138,1 millions auxUSA, dépassant en troissemaines le score final deMission : Impossible III en2006. Mondialement, le filmen est à 373,4 millions, soit leplus faible score de la saga...Mais la sortie du film enChine est prévue pour sep-tembre prochain, et RogueNation risque de cartonnerlà-bas (le film est co-produitpar China Movie Channelqui va blinder la promo dans

l'Empire du Milieu). La mis-sion continue.Mission déception du côté

de Agents très spéciaux -Code U.N.C.L.E. Le nou-veau film de Guy Ritchie nerapporte que 13,5 millions àson démarrage. C'est bieninsuffisant par rapport à sonbudget de 75 millions. Etc'est par exemple bien infé-rieur au démarrage de King-sman – Services secrets (36,2millions en février, bellecontre-programmation face àCinquante nuances de Grey),carton surprise de MatthewVaughn, qui a tourné sonfilm en même temps quecelui de son pote Ritchie dansles mêmes studios Warner àLondres. Code U.N.C.L.E.est un très vieux projet, et cedoublement : adaptation dela série télé vintage The Manfrom U.N.C.L.E (1964-1968, diffusée en France sousle titre Des agents très spé-ciaux en 67 sur l'ORTF et en1988 sur TF1 -c'était l'instantPierre Tchernia) en projetdepuis 1993, le film a usé desdizaines de scénaristes et deréalisateurs. Quentin Taran-

tino, Steven Soderbergh etMatthew Vaughn (tiensdonc) ont failli le réaliseravant que l'auteur de Snatchne réussisse à le tourner.Racontant l'alliance de deuxespions, l'un soviétique(Armie Hammer) et l'autreaméricain (Henry Cavill), lefilm est une comédie d'action60's cool façon James Bondqui n'a pas bouleversé la cri-tique. À choisir, le public a préfé-

ré aller (re)voir le dernierMission : Impossible, qui aécrasé U.N.C.L.E de toutson poids. Guy Ritchie n'apas réédité le coup de sa ver-sion régénérée de SherlockHolmes et se prépare à unéchec aux USA. Heureuse-ment, il a déjà terminé letournage (toujours pour War-ner) de son prochain film,Knights of the Roundtable :King Arthur, version highfantasy de la légende arthu-rienne avec Charlie Hunnamdans le rôle-titre (celui d'Ar-thur, pas celui de la tableronde). Et devra s'attaquer àSherlock Holmes 3 ensuite.Victime de son lynchage cri-

tique et de l'inintérêt dupublic, Les 4 Fantastiquescontinue de tomber dans lesabîmes. Après son mauvaisdémarrage de la semaine der-nière, le film ne rapporte que8 millions pour son deuxièmeweek-end. Et n'a rapportéque 41,9 millions en quinzejours aux USA. Soit beau-coup moins que ce que rap-portait Ant-Man pour sonpremier week-end, parexemple (57,2 millions). Lefilm risque de devenir pourde bon le mauvais exempled'un film de super-héros raté.L'histoire malheureuse dufilm est là : Les 4 Fantas-tiques : histoire d'un échecannoncéEnfin, The Giftcon-firme son statut de cartonsurprise. Petit thriller malinréalisé et joué par l'excellentJoel Edgerton, salué par lacritique et porté par un excel-lent bouche-à-oreilles, TheGift rapporte 6,5 millions endeuxième semaine. Totalaméricain : 23,5. Budget : 5millions. Ouf, pour une fois,Universal n'a rien à voir là-dedans.

WARNER BROSUn nouveau filmsur DSK en préparationL es studios américains Warner

Bros. ont acquis les droits d'unscénario pour mettre en place unenouvelle adaptation cinématogra-phique du scandale du Sofitel à NewYork. Le scandale du Sofitel avecDominique Strauss-Kahn a déchaînéles passions autant en France qu'auxÉtats-Unis. Au point que les Améri-cains ont décidé de donner leur ver-sion des faits sur le grand écran.Après le premier essai d'Abel Ferra-ra, Welcome to New York (2014)avec Gérard Depardieu dans le rôlede l'homme politique, les studios dela Warner ont annoncé avoir acquisles droits d'un scénario traitant à sontour du sujet, rapporte The Holly-wood Reporter. Intitulé The Liberti-ne (Le Libertin), celui-ci ne laisseaucun doute sur le traitement quidevrait être donné à cette nouvelleadaptation cinématographique del'«affaire DSK», survenue en mai2011. Néanmoins, le scénario estpour l'instant décrit comme unecomédie dramatique autour du scan-dale. De quoi laisser penser à uneversion vaudevillesque de cette his-toire?Ben Kopit, son auteur, vient seule-ment d'achever ses études à l'univer-sité de Californie à Los Angeles(UCLA), en section scénario. Choi-sir Warner, c'est pour le jeunehomme s'assurer son futur: en plusde ce premier scénario, les studios sesont également engagés à acquérir lesdroits d'un autre de ces futursscripts. Poursuivi pour agressionsexuelle, tentative de viol et séques-tration par Nafissatou Diallo, Domi-nique Strauss-Kahn, alors présidentdu FMI, avait été placé en détentionprovisoire, avant que les poursuitessoient finalement abandonnées enaoût 2011. Malgré ce non-lieu, cettehistoire entre un homme politiquepuissant et une femme de chambred'un hôtel de luxe inspire sans mesu-re le monde du septième art. Néan-moins, The Libertine n'est pas prêtde voir le jour. Pour l'instant, aucunproducteur ne s'est mouillé pour s'at-tacher au projet.

STAR WARSL'épisode 9 serabien réalisé parColin Trevorrow C' est officiel : le réalisateur deJurassic World sera à la tête del'Episode 9 de Star Wars. Quand ona réalisé un film qui a rapporté 1,5milliard de dollars, on n'a pas trop às'inquiéter pour son avenir. La preu-ve : Colin Trevorrow, le réal deJurassic World, vient d'être confirméà la réalisation de Star Wars Episode9 qui sortira en 2019, sans date pré-cise. La nouvelle vient d'être annon-cée au salon D23, la grand-messe deDisney en Californie. De son côté,Rian Johnson (Looper) doit bienécrire Star Wars Episode 8 mais n'apas encore été confirmé dans son jobde réalisateur... Trevorrow, qui avaittapé dans l'oeil de Steven Spielberget du producteur Frank Marshallgrâce à Safety Not Guaranteed, abien mérité de son mentor Steven.Aucune info évidemment sur l'histoi-re de l'Episode 9. Qui aura la lourdetâche de conclure la troisième trilo-gie dans l'univers de George Lucas.Avant l'Episode 9, on verra aussideux spin-offs de Star Wars. L'un,Rogue One, mettra en action lesRebelles chargés de voler les plans del'Etoile noire. Le second sera consa-cré à la jeunesse d'Han Solo...

Ph

s :

DR

E'Dena Hines a été poignardée à mortdans la nuit de samedi à dimanche,dans le nord de Manhattan. Un

homme d'une trentaine d'année a été arrêté àproximité de la scène du crime. Dans la nuitde samedi à dimanche, E'Dena Hines, la peti-te-fille de l'acteur Morgan Freeman a été poi-gnardée à mort, dans le quartier de Washing-ton Heights, dans le nord de Manhattan. Lajeune femme, âgée de 33 ans, a été découver-te par les officiers de police après qu'ils ontreçu un appel, peu avant 3 heures du matin.Celui-ci provenait d'une adresse proche deson appartement sur West 162nd Street àManhattan. Selon les constatations de la poli-ce, elle a reçu plusieurs coups de couteau auniveau de la poitrine. Transportée auxurgences de l'hôpital de Harlem, elle a étédéclarée morte sur place. Un homme d'unetrentaine d'années a été arrêté à proximité dela scène du crime, selon des médias améri-cains. Il aurait été conduit à l'hôpital poursubir des tests psychiatriques. Il s'agissait enréalité de la belle-petite-fille de Morgan Free-man, la grand-mère d'E'Dena Hines ayant étémariée à l'acteur. La jeune femme a ainsi puapparaître dans quelques productions ducomédien, dont le récent 5 Flights Up, sortieen mai aux États-Unis. «Le monde ne saura

jamais à quel point elle était talentueuse, etcombien elle avait à offrir» a déclaré l'interprè-te de Million Dollar Baby dans un communi-qué diffusé par son agent dimanche. Sur sonblog, la jeune comédienne écrivait commentsa carrière lui avait laissé un sentiment d'in-achevé. À tel point qu'elle avait préféré retour-ner à Memphis, sa ville natale. Pour autant,elle a récemment tenu un rôle dans un filmindépendant à New York. «Mes rêves sontdevenus réalité», avait-t-elle écrit le 7 juillet.

PEOPLELa petite-fille de Morgan Freeman

assassinée à New York

JEUX20 Mardi 18 août 2015

Cette grille masque tous les mots de la liste. Rayez ces mots dans tous les sens, de haut en bas, de bas en haut, de gaucheà droite et de droite à gauche, horizontalement, verticalement ou diagonalement. Les lettres restantes vous donneront lasolution qui correspond à la définition suivante :

Religieux qui vit dans la solitude (10 lettres)

HORIZONTALEMENT1 - Chercheur d’or - 2 - Découverte - Rejetée - 3 -Sabre - Saisi phonétiquement - 4 - Recueil amu-sant - Pompa - 5 - Sérails - Vieux poème - 6 - Pritdes risques - Patron - 7 - Signe musical - En série- 8 - Dames - Archipel - 9 - Aluminium -Embobinée - Demi glossine - 10 - Jeune porc -Bœuf sauvage - 11 - Fin de messe - Rivaux - 12 -Ouverture d’un violon - Office religieux.

VERTICALEMENT1 - Habitude de se ronger les ongles - 2 - Regim-ba - Menace un souverain - Groupes de maisons -3 - Explosion - Chose latine - 4 - Un sot entredeux seaux - Orateur grec - 5 - Alerte - Vieil Indi-en - 6 - Personnage biblique - Deuxième goutted’eau - Consonne double - 7 - Tardif - Piquant -Passage - 8 - Double voyelle - Pronom - Éven-taires - 9 - Cause du bec - Résultats - 10 - Gîte -Anneau de cordage.

N.B : Une même lettrepeut servir plusieursfois

AGENT - ALAIRE -AMPLE - AURORE -BOIRE - BOND - BRAVE -CLAIR - CLAN - CORNET- DEBIT - DIRECTE -DROIT - ECRAN -ELANCE - EVEIL - FARD -FOND - FRAIS - FRONT -GALET - GANT - GITAN -HARGNE - HATIVE -HONTE - IMPAIR -IMPUR - INEDIT - JAIS -JAUNE - JOUE - LEURRE- LIMON - LOUPE -MALIN - MORNE -MOULIN - NABAB -NAVAL - NOIRE - ORALE- ORIENT - OVALE -PALIER - POULIE -PRESSE - RAID - RENTE- RETIF - SAIN - SOIN -SURSIS - TAIRE - TORSE- TRAIT - UNITE -URANIE - UTILE - VENTE- VITAL - VOILE.

Mots croisés n°756Mots fléchés n°756

Mots masqués n°756

PAGE ANIMÉE PAR LAZREG AOUNALLAH

MOTS CROISÉS N° 755HORIZONTALEMENT : 1. Fulgurante - 2. Uraète - Tan -3. Le - Nets - TT - 4. - Iéna -Rasée - 5. Encart - 6. Ir - Trimas- 7. Nus - Stères - 8. Étal - En - Ti- 9. Vue - Tête - 10. Séants - Tés -11. Erne - Écart - 12. Set - Tsé-tsé.

VERTICALEMENT : 1. Fuligineuses - 2. Urée - Rut -Ère - 3. La - Ne - Savant - 4.Gênant - Lune - 5. Ute - C.R.S - Et- 6. Retraite - Ses - 7. Sarment -Ce - 8. Nt - Star - État - 9. Tâte -Setters - 10. Entes - Sieste.

MOTS FLÉCHES N°755HORIZONTALEMENT :Frénésie - Otarie - Pi - Dû - Ure -Are - In - Éroder - Plies - Rut -Let - Ailes - Se - Armée -Aliénées - Lime - Nt - Ms - Dé -Réélue - Serré - Sues.

VERTICALEMENT :Brouille - Ide - Et - Nie - Amer -Unau - Étale - Erres - Ri - Ré -Osier - Amène - Ie - Orientes - Né- Adulée - Lu - Prête - Émue -Épier - Sasses.

MOTS MASQU ÉS N° 755ENGEANCE

Solutions du précédentnuméro

21Mardi 18 août 2015TURF

Les courses Les courses directdirecten

Ce mardi 18 août l’hippodro-me Kaïd Ahmed de Tiaret nouspropose encore une fois unquinté abordable pour le turfis-te avec ce prix Souguer réservéaux chevaux de trois ans et plusarabe pur né-élevés en Algériene s’étant pas classés parmi lestrois premiers d’une épreuvedepuis janvier passé. En effetSylver d’Ibos qui vient d’effec-tuer sa course d’entrée estcapable de remporter l’épreu-ve, mais il devra tout de mêmeredouter Tin Janette qui estbien embusquée au bas dutableau avec 47,5 kg, puis il y aNadjib qui semble bien revenirsur sa forme, en compagnie deQuatrat Nada , Quirat,Quassantinia et le poulainSariet Mehareche.

Les partants au crible

1-SYLVER D’IBOS : Cettefois-ci il aura à disputer les pre-mières places du podium.

2- ROSFIA : En méformechronique. Brrée.

3- QUASSANTINIA :Avec la monté du talentueux

jockey S. Benyettou, elle aura degrandes chances de figurer.

4- ROSTANE : Un outsiderassez intéressant.

5- CHARIS : peut-être unessai pour la monte.

6- SERIAT MEHARECHE:Il est toujours possible de donnerune chance à des poulains dans cegenre de compétition. Le lot estamoindri.

7- SAJI: Rien de probant.

8- QUOSSAY : Pas évident.

9- QUIRAT : Il a été trèsconseillé en dernier lieu. Méfiance.

10- NADJIB : Je crois que cettefois-ci il est capable de surprendre.À suivre.

11- MALIK MEHARECHE:Toujours au stade de débutant.

12- QUATRAT NADA : Elleaura son mot à dire avec la montedu jour.

13-SADA EL AJYEL : Barré.

14- TIN JANETTE : Elle peutmême gagner.

MON PRONOSTIC : 1- SILVER D’IBOS 14- TIN JANETTE 10- NADJIB 12- QUATRAT NADA

3- QUASSANTINIA

LES CHANCES :9- QUIRAT 6- SARIET MEHARECHE

HIPPODROME « KAÏD AHMED » - TIARET -MARDI 18 AOÛT 2015 - PRIX : SOUGUER - ARABE N.E.E EN ALGÉRIE -

QUARTÉ - QUINTÉ - DOTATION : 310 000 DA - DISTANCE : 1 300 M - DÉPART : 17H00

Sylver d’Ibos pour battre Tin Janette

DANS LE CREUX DE L’OREILLE

PROPRIÉTAIRESM.BOUTELDJAD.DJELLOULIMN.METIDJIF.METIDJIB.FEGHOULI

H DU MEHARECHE

F.METIDJIFP.TIARETFP.TIARETMN.METIDJIR.KHALDI

L.BENASEURH.METIDJI

B.BOUBEKEUR

CHEVAUXSYLVER D’IBOS (O)

ROSFIAQUASSANTINIAROSTANECHARIS

SARIET MEHARECHESAJI

QUOSSAY(O)QUIRATNADJIB

MALIK MEHARECHEQUATRAT NADA(O)SADA EL AJYALTIN JANETTE

N°0102030405060708091011121314

JOCKEYSB.TAMMEURH.DJELLOULIS.BENYETTOUA.MOUSSAK.HAOUA

JJ.WF.DJELLAOUIH.BOUBEKEURL.BOUBEKEURM.BELMORSLI

AP.K.BOUBEKEURAP.M.AMMARR.BELMORSLI

AP.EH.BOUBEKEURAP.M.BENYAMNA

PDS575655545454535353521/2

525251471/2

CDS1314021109030801051210040607

ENTRAÎNEURSPROPRIÉTAIREH.DJELLOULIR.BOUBEKEURR.BOUBEKEURK.FEGHOULIS.ROUANED.DJELLOULI

K.ASLIK.ASLI

A.BOUBEKEURS.ROUANEK.ASLI

A.BOUBEKEURA.BOUBEKEUR

22 Mardi 18 août 2015 TÉLÉVISION

Sélection du jour

Quotidien national d’information Edité par l’Eurl millénium Presse

Siège social :Maison de la presse Kouba - Alger

R.C. : N° 01 B 00 151 30Compte bancaire : BNA Zirout Youcef N° 300 101 600

Directeur de la publication-gérant :

Ahmed TOumIAT

Administration-publicité :

Tél. / Fax. : 023 70 94 27

Rédaction :

Tél. : 023 70 94 35

023 70 94 22

023 70 94 30

023 70 94 31

Fax. : 023 70 94 26

Composition : PAO Le Courrier d’Algérie

Publicité-ANEP :1, Avenue Pasteur-Alger

Tél. : 021 73 76 78Fax : 021 73 95 59

Impression :- Centre : SIA

- Est : SIE- Ouest : SIO

Diffusion : M.P. Diffusion

Nos bureaux régionauxNos bureaux régionauxTizi Ouzou :3, Rue Capitaine Si Abdellah, immeuble Belhocine

Tél. /Fax. : 026 20 20 66Béjaïa :

Immeuble Boughrara route de Sétif Tél : 034 22 04 06

Oran :6, avenue Khedim Mustapha

Tél. / Fax. : 041 39 45 73Bouira :Rue Gherbi Guemraoui - Immeuble Kheerrouf -

Bouira.Tél. / Fax. : 026 94 20 76

Les manuscrits, photographies outout autre document adressés à larédaction ne peuvent faire l’objetd’une quelconque réclamation

Le Courrier d'Algérie informeses lecteurs du changement deses adresses électroniques et

leur communique les nouvelles :

[email protected]@gmail.com

Présenté par : Wendy BouchardDepuis cinq ans, Serge et Maryse dirigent« Le Soleil de la Méditerranée », uncamping quatre étoiles situé à Saint-Cyprien, dans le Languedoc-Roussillon.Début juillet, ils ont été suivis ainsi queBoris, leur fils, à la tête du restaurant. Le 4juillet dernier, les premiers vacanciersarrivaient et s' installaient, commeChristophe et Lætitia, des habitués assidusaux concours de pétanque et d'Aquagym.Emilie et Jérémy ont, quant à eux, choisid'y fêter leurs dix ans de mariage. Quant àNicole, la nouvelle compagne de Christian,elle fait du camping pour la première fois.

19H50 Zone interdite- Vive le camping

Réalisé par : Pascal HeylbroeckActeurs : Mimie Mathy (Joséphine)Victoria Grosbois (Charlotte) ElisaServier (Corinne Durieu) SophieMounicot (l'assistante sociale) JulienFloreancig (Jérémy)Joséphine arrive dans un spa où elle doitvenir en aide à Amandine, un nourrisson,dont la jeune mère, Charlotte, traverseune période difficile : elle doit réussir àallier l'éducation de sa fille, son travail etses études. La mission de Joséphine estd'autant plus urgente qu'une assistantesociale s'inquiète des conditions danslesquelles grandit Amandine et menace dela placer en famille d'accueil.

Réalisé par :AlexanderGentelevNatalia a réaliséson rêve entrouvant un richemari afin defonder unefamil le. Maisaprès trente ansde mariage,Vladimir Potanine,homme le plusfortuné de Russie et personnalité politique de premier plan,la quitte pour une maîtresse de quinze ans sa cadette. Leurdivorce, qui a tourné à la foire d'empoigne, fut surmédiatisé.Le réalisateur, journaliste d'investigation, donne la parole àl'ancienne épouse du milliardaire ainsi qu'à d'autres femmesrusses qui côtoient ou rêvent d'approcher des oligarques.L'occasion d'en savoir davantage sur l'élite russe à travers leprisme de leurs relations conjugales.

19H55 Joséphine, ange gardien - Un bébé tombé du ciel

19H50 Poupées russes,diamants et grosses

cylindréesRéalisé par : Ching Siu-TungActeurs : Steven Seagal(Jake Hopper) ByronMann (Sunti) Monica Lo(Lulu) Tom Wu (legénéral Jantapan) SarahMalukul Lane (JessicaHopper) Elidh MacQueen(Sara Winthorpe) VincentRiotta (Fitch McQuad)Pongpat Wachirabunjong (Mongkol)Jake Hopper est un ancien agent de la CIA adepte des artsmartiaux qui a monté avec succès sa propre affaire de sécuritéprivée. Un jour, sa fille Jessica, alors en vacances en Thaïlande,est enlevée par des fondamentalistes islamistes avec son amieSarah, une fille de sénateur. En guise de rançon, leur chef desravisseurs réclame la libération de vingt prisonniers. Lesecrétariat d'Etat américain veut prendre le temps de négocier.Jake, furieux, décide d'aller les libérer seul. Il part à Bangkok,où il a gardé certains amis...

Présenté par : Stéphane BernStéphane Bern part sur les traces de la marquise de Sévigné,l'une des beautés les plus piquantes du XVIIe siècle. En 1644,elle épouse à 18 ans un noble breton, Henri de Sévigné. Septans plus tard, ce dernier est tué en duel. Epistolière de génie,drôle, allumeuse et précieuse, elle séduit les plus grands nomsdu royaume et voue un amour ravageur à sa fille Françoise-Marguerite, Mme de Grignan, à qui elle écrit ses fameuses «Lettres ». Du château de Versailles à celui de Grignan, en Pro-vence, l'itinéraire de la marquise, au fil de la plume.

Manchester United (Ang) / Club Bruges (Bel)Ligue des champions.Barrage aller.Manchester United(Ang) / Club Bruges(Bel). Les Belges duClub Bruges affrontentles Red Devils deManchester United,un match de gala pourles Blauw en Zwart deMichel Preud'homme.Les partenaires deTimmy Simons et TomDe Sutter doivents'attendre à un gros match face aux Anglais de Louis van Gaal,qui ont recruté notamment l'Allemand Bastian Schweinsteiger àl'intersaison ou encore le Néerlandais Memphis Depay. Lematch retour est le mercredi 26 août.

Acteurs : Roschdy Zem (Ismaël)Cécile de France (Clara) PascalElbé (Milou) Jean-Pierre Cassel(Victor) Martine Chevallier(Lucie)A Paris, Clara, psychomotricienne,et Ismaël, professeur de musique,sont amants depuis quatre ans.Epanoui, le couple attend son pre-mier enfant et décide d'emména-ger ensemble. Mais la nouvelle estassez mal accueillie par leursfamilles respectives car Clara estjuive et Ismaël musulman. Bienque non pratiquants, cette différen-ce va peu à peu semer le troubledans leur vie amoureuse.

19h45 Ligue des champions

19H50 Mauvaise foiRéalisé par : Jack BenderActeurs : Mike Vogel (Dale «Barbie»Barbara) Dean Norris (James «Big Jim»Rennie) Brett Cullen (Don Barbara)Rachelle Lefevre (Julia Shumway)Mackenzie Lintz (Norrie Calvert-Hill)Big Jim se rend chez Rebecca pours'excuser de la violence de soncomportement à son égard. De l'autre côtédu Dome, Dale a retrouvé son père et luidemande d'envoyer un messageélectronique à Julia. La jeune femme, qui lecroyait mort, a des doutes sur l'expéditeur dece mail. Pauline veut convaincre Sam del'aider à faire sortir Junior de Chester's Mill.Elle est en effet persuadée que Lyle connaîtle moyen d'y arriver.

19H50 Under the Dome - Une lueur d'espoir

19H50 Secrets d'histoire : Lesinsoumises de l'été

18H50 Un aller pour l'enfer

«Additionnellement à mon télex n°3455/MF/DGB/2015du 25 juin2015, et en exécution des instructions deMonsieur le Premier ministre contenues dans l’envoi

n°1356/DC/PM visé en référence. Stop. Honneur de vousinformer des précisions suivantes. Stop. Gel des projets

d’équipements non lancés».

Abderrahmane Benkhalfa, ministre des Finances.- Alors rationalisation ou austérité, Monsieur Sellal ?

23Mardi 18 août 2015

FAUT Y CROIRE !

COURRIER EXPRESS

DU TIC AU TACLa DGSN lance une campagne de

sensibilisation pour la promotion dufair-play

La Direction générale de la Sûreté nationale(DGSN) a lancé une campagne de sensibilisa-tion pour inciter les supporters à faire preuve defair-play, à l'occasion du coup d'envoi de la nou-velle saison footballistique 2015-2016, le week-end dernier. Cette initiative, lancée sur le siteinternet de la Direction générale de la Sûreténationale et ses pages sur les réseaux sociauxFacebook et Twitter, a pour but d'appeler «lessupporters à faire preuve de sportivité, et rejetertoutes sortes de violences dans les stades, d'au-tant que la réussite de la saison sportive y va ducomportement exemplaire que doit véhiculer lesupporter, à l'intérieur et en dehors des stadesalgériens», explique la DGSN dans un commu-niqué. Sur Facebook, la page de la DGSN a récolté plus de 457 000 «J’aime» et le «post» anti-vio-lence dans les stades a suscité un large débat entre les internautes, dont plusieurs ont applaudicette initiative et critiqué ceux qui ont «transformé les gradins en arènes de combats» qui finis-sent, des fois, par provoquer mort d’homme, comme ce fut le cas la saison dernière avec le décèstragique de l’attaquant camerounais de la JS Kabylie, Albert Ebossé

Stade 5-Juillet : nouvelle visited'inspection

La commission d'homologation des stades serendra, cette semaine, au stade olympique 5-Juillet 1962 d'Alger pour une nouvelle visited'inspection, a indiqué le président de la Liguede football professionnel (LFP), MahfoudKerbadj. «La commission d'homologation effec-tuera, cette semaine, une nouvelle visite d'ins-pection au stade 5-Juillet qui fait l'objet deréserves, émises précédemment, concernantessentiellement le volet sécuritaire», a affirmé lepremier responsable de l'Instance dirigeante desChampionnats professionnels. Inauguré en juin1972, le stade 5-Juillet (70 000 places) a étéremis en service, le 4 juillet dernier, par le

Premier ministre, Abdelmalek Sellal, après avoir été fermé pendant près de deux ans, pour destravaux de confortement et de consolidation des structures. Le 21 septembre 2013, l'effon-drement partiel d'une tribune a coûté la vie à deux jeunes supporters, venus assister au derbyalgérois entre le MC Alger et l'USM Alger.

9 tonnes de denrées alimentaires et 9 600 litresde carburant saisis à Bj-Badji-Mokhtar Neuf tonnes de denrées alimentaires et 9 600 litres de carburant ont été saisis, samedi,

par un détachement de l'Armée nationale populaire (ANP), relevant du secteur opération-nel de Bordj-Badji-Mokhtar, au cours d'une patrouille près de la localité frontalière deTimiaouine, a indiqué, dimanche, un communiqué du ministère de la Défense nationale.«Dans le cadre de la sécurisation des frontières et de la lutte contre la criminalité organisée,un détachement de l'Armée nationale populaire, relevant du secteur opérationnel de Bordj-Badji-Mokhtar (6e Région militaire) a saisi au cours d'une patrouille près de la localité fron-talière de Timiaouine, le 15 août 2015, un (1) camion chargé de 9 tonnes de denrées ali-mentaires et 9 600 litres de carburant, destinés à la contrebande», précise la même source.«Au niveau de la 2e Région militaire, les éléments des Gardes-frontières de Bab-el-Assa, rele-vant du secteur opérationnel de Tlemcen, ont mis en échec une tentative de contrebande de17 820 litres de carburant», note le communiqué. Par ailleurs, des éléments des Gardes-côtes de Ténès (1e Région militaire) ont intercepté une embarcation à son bord treize (13)candidats à l'émigration clandestine à six (6) miles au nord-ouest de Cap -Ténès», ajoute lamême source.

«L'opération des retraits des ordres de versement pour lessouscripteurs Aadl, de la wilaya d'Alger, sera transférée ausiège de la DG de l'agence, à Saïd-Hamdine (Bir-Mourad-

Raïs), à partir du 1er septembre»

Aadl - Les souscripteurs attendent, surtout, leurs

attestations d’affectations

«L'Algérie est un pays très présent dans la promotion de lapaix et de la sécurité dans la région du Sahel, notamment

au Mali et en Libye»

Ibrahim Sani-Abani, SG du ministère nigérien desAffaires étrangères, de Coopération, de l'Intégration

africaine et des Nigériens à l'extérieur - La reconnaissance a toujours quelque chose de

bon

Salon de Francfort-2015 : Citroën capitalisesur ses points forts

À l’image de son engagement victorieux enWTCC, Citroën est plus que jamais dans la course.Et le salon de Francfort sera l’occasion de faire partdes ambitions de la Marque avec : Citroën donnerasa vision de l’automobile, en exposant deux conceptcars au style fort : En première Mondiale, une décli-naison fraîche et énergique de la C4 Cactus, quireprend l’état d’esprit de la mythique Méhari. Leconcept car Aircross, en première Européenne, quiillustre sur une silhouette à vocation mondiale lepotentiel de déclinaison vers le haut de gamme dunouveau positionnement de la Marque. Une gammemodernisée avec des nouveautés sur la C4 Cactus et la C1. Des «best-sellers» renouvelés avecla Nouvelle Gamme C4 et le Nouveau Berlingo Multispace. Un dénominateur commun decette gamme moderne : le confort, un savoir-faire typiquement Citroën. Des motorisationstoujours plus efficientes avec une offre de moteurs de toute dernière génération, à l’image desmotorisations Diesel BlueHDi (avec notamment l’arrivée desBlueHDI 150 et 180 sur laCitroën C5) ou encore avec la famille de motorisations essence PureTech, dont fait partie lemoteur 3 cylindres PureTech turbo, élu «Engine of the Year». Une offre complète de servicesconnectés avec Citroën Connect, qui s’enrichit de nouvelles prestations.

Deux journalistes, le confrère d’En-Nahar TV

et moi, avions été agres-sés physiquement par les

policiers en faction sur les lieux, au niveau de la

place de la République de Béchar, et les éléments

de la BRI, appelés à la rescousse au moment où

nous faisions un reportage sur les vendeurs de thé sur les lieux. Cela s’est passé,

dimanche à 19 heures.

L e confrère d’En-Nahar TV filmait le chamelier qui se

trouve au niveau de la place, et prenait en photo les gens désirant se faire photogra-phier près ou au-dessus du dromadaire. Deux policiers en faction sur les lieux se sont approchés de nous. L’un d’eux s’adressa à moi, me disant qu’il est interdit de filmer au niveau de la Placette. J’ai demandé les raisons, et le policier me dit que c’est interdit par la loi. J’ai demandé des explica-tions sur cette loi puisque nous avons des ordres de missions de la presse et le policier me répond alors qu’il allait me la montrer par écrit. Il prit son poste radio et appela quelqu’un. Lorsque nous nous dépla-çâmes pour prendre d’autres prises de vue, les deux poli-ciers ne nous quittèrent pas

d’une semelle. Nous nous sommes, alors, approchés du vendeur de thé et l’inter-viewèrent sur son petit com-merce. Trois des ses clients prirent la parole, eux aussi. À ce moment-là, un véhicule de la BRI monta sur le trottoir, à vive allure, et s’arrêta près de nous. Les policiers sautèrent à terre comme s’ils allaient arrêter des malfaiteurs. Le plus gradé d’entre eux m’a pris par le poignet et me de-mandant de le suivre. J’ai de-mandé qu’il me laisse termi-ner l’interview par ce que je tenais le micro pendant que mon confrère filmait. Le po-licier qui était en faction au niveau de la Placette et qui avait appelé la BRI sauta sur moi, me tordit le poignet par derrière avec sa main droite, et passa son bras gauche

sur mon cou, et me poussa, vivement, vers le véhicule. Il blasphéma à mon encontre et me dit qu’il allait me montrer ce qu’il était. Ceux de la BRI arrachèrent la caméra des mains de mon confrère et la jetèrent par terre.

Le cache de l’objectif de la caméra vola plus loin. Un autre élément de la BRI pié-tina le trépied de la caméra. Les gens s’attroupèrent au-tour de nous. Les agents de la BRI les dispersèrent, en donnant des coups dans le tas. Les policiers ouvrirent les portières, nous firent baisser énergiquement la tête et nous poussèrent à l’in-térieur du véhicule. Le gradé du groupe reçut un appel ra-dio. Il vint vers nous et nous dit de redescendre et de nous en aller. Chose que nous re-

fusions et demandions à ce qu’on nous emmène vers le siège de la sûreté de wilaya pour porter plainte. Les élé-ments de la BRI essayèrent de nous faire descendre par la force. Quelqu’un parmi la foule jeta une pierre sur le véhicule de la police.

Un citoyen conseilla au gradé de démarrer avant que la situation ne dégénère en émeute. Une fois arrivé au siège de la SW, le véhicule passa par l’entrée arrière menant vers le sous-sol. Les éléments de la BRI nous firent descendre sans ména-gement et nous poussèrent à l’intérieur. J’ai demandé où l’on nous emmenait. «Vers la geôle» me dit l’un d’entre eux. Nous croisâmes sur notre chemin l’officier de perma-nence, une connaissance, qui nous salua et demanda ce que nous faisions là. Il entra en altercation avec les policiers qui nous ont emme-nés. Profitant de ce moment, nous sortîmes vers la rue et prîmes un taxi pour nous rendre à l’Inspection régio-nale. L’inspecteur régional par intérim, un commissaire et un officier nous écou-tèrent raconter notre déboire et nous retournâmes en leur compagnie vers le siège de la sûreté de wilaya pour nous faire entendre par écrit en vue de poursuivre nos agres-seurs en justice.

Messaoud Ahmed

Ph

: D

R

L’information au quotidien

Horaires des prièresMardi 4 dou el q'ada 1436

Dohr : 12h52 Assar : 16h37Maghreb : 19h39Îcha : 21h05

Mercredi 5 dou el q'adaSobh : 04h34 Chourouk : 06h08

Météo à algerMardi 18 août 2015

32°C / 22°CDans la journée : OragesVent : 18 km/h Humidité : 57 %

Dans la nuit : dégagéVent : 13 km/h Humidité : 76 %

NOTRE COLLABORATEUR ET UN DE SES CONFRÈRES AGRESSÉS PAR DES POLICIERS, À BÉCHAR

Récit poignant d’une bavure des hommes en bleu

CONSTANTINE Acte de sabotage

sur un poste de câbles

téléphoniques Un acte de sabotage sur un poste

de câbles téléphoniques a été signalé dimanche soir à l’unité de voisinage 1 (UV1) de la nouvelle ville Ali Mendjeli (El Khroub), wilaya de Constantine, a indiqué, hier, la di-rection locale d’Algérie télécom. Cet acte a causé des perturbations sur le réseau de téléphonie fixe et internet qui ont touché 650 clients dont des administrations, a précisé à l’APS Rachid Boudraâ, le chargé de la com-munication et de l’information au sein de cette direction. Les équipes techniques de l’opérateur sont inter-venues pour rétablir le réseau, af-firme la même source, soulignant que la réfection des câbles souterrains endommagés, sera effectuée dans le plus proche délai.

La réparation de cette panne qui a causé l’isolement de plusieurs abonnés dont l’agence commerciale d’Ali Mendjeli, sera coûteuse, a-t-il affirmé. Toutes les procédures néces-saires ont été faites par la brigade de la police scientifique pour identifier les auteurs et les complices, respon-sables de cet acte, ajoute la même source, a-t-il ajouté.

COmBATS DANS LA RÉGION DE KIDAL (mALI)

Plusieurs morts, selon des sources

concordantes De violents combats ont opposé

hier dans la région de Kidal dans le nord du Mali le Groupe d'au-to-défense touareg Imghad et alliés (Gatia) et la Coordination des mou-vements de l'Azawad (CMA), selon des sources concordantes qui ont fait état de plusieurs morts. Les affron-tements qui se sont déroulés vers Anéfis, à environ 120 km au sud de Kidal (extrême nord-est), «ont causé la mort de plusieurs personnes», a affirmé une source de sécurité régio-nale citée par l'AFP. Fahad Ag Al-mahmoud, un responsable du Gatia a parlé de «15 morts dont des chefs militaires» du camp adverse. a CMA a, de son côté, confirmé les combats, refusant de se prononcer sur un bilan dans l'immédiat. Les affrontements ont également été confirmés par une source à la Mission de l'ONU au Mali (Minusma). «Nous avons appris qu'il y a des victimes», a-t-elle dit, sans donner plus de détails. Ces combats font suite à des «escarmouches» entre les deux camps samedi et dimanche, a-t-elle précisé.

Avis à nos lecteurs

Le Courrier d’Algérie informe ses aimables lecteurs du basculement des lignes téléphoniques du journal à compter du jeudi 7 mai 2015.Direction générale : 023 - 70 - 94 - 35 / Commerciale : 023 - 70 - 94 - 27 (tél./fax) /

Rédaction : 023 70 - 94 - 22 (tél./fax) 023 - 70 - 94 - 26 / Standard : 023 - 70 - 94 - 30 / 023 - 70 - 94 -31 023 - 70 - 94 -32

ALGER

Le téléphérique de Bologhine bientôt remis en service

L e téléphérique de Bologhine, qui relie ce quartier ''marin'' aux hauteurs de Bab El Oued est en

cours de travaux et «sera remis en ser-vice incessamment», a affirmé hier le directeur technique des téléphériques de la wilaya d’Alger, Boumediène Larbi. Le téléphérique reliant le quartier de Bologhine à Notre Dame d'Afrique «est en travaux depuis trois mois et il sera re-mis en service incessamment», a affirmé Boumediène Larbi dans une déclaration à l'APS.

Selon le directeur technique des téléphériques de la wilaya d'Alger, ''les équipes en charge des travaux sont en train de déterminer les causes qui conduisent au fait que le câble trac-teur se raccourcit au lieu de s’allonger,

et cette anomalie empêche le fonc-tionnement normal du téléphérique''. «On est en train de voir les causes qui génèrent ce phénomène» avant que le téléphérique ne reprenne du ser-vice, a souligné Boumediène Larbi.

Une opération de rénovation et de mise à niveau technique du téléphé-rique, construit en 1975, a déjà eu lieu en 2009 après deux ans de travaux. D'une capacité de 35 personnes et pou-vant assurer le transport de 1.155 passa-gers par heure sur une longueur de 266 mètres, ce téléphérique a été rénové par l'entreprise française Pomagalski pour un montant de 247,96 millions de DA. Le trajet offre une vision panoramique de la Basilique, des bâtisses et les plages du quartier populaire de Bab El Oued,

du stade de Bologhine ainsi que toute la baie d’Alger et au delà vers le Cap Mati-fou et les contreforts montagneux de Kabylie. Alger compte d’autres téléphé-riques dont celui reliant Oued Koriche à Bouzaréah, mis en service en sep-tembre 2014. Il y a également celui de Sidi M'hamed vers El Madania, le plus ancien téléphérique d'Alger, puisqu'il a été mis en service en 1956, et serait l'un des plus anciens au monde.

Il y a également celui qui relie Oued Kniss (les Annassers) au -palais de la culture. Un autre projet de téléphé-rique, en cours de réalisation, va relier les hauteurs de Bab El Oued, à partir du boulevard Saïd-Touati vers Z’ghara, en passant par Village Céleste, a précisé M. Boumediène.