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RECUEIL DES TEXTES DE LA FONCTION PUBLIQUE I - TEXTES CONSTITUTIONNELS ET ORGANISATIONNELS I-1 EXTRAITS DE TEXTES FONDAMENTAUX 1-1-1 CONSTITUTION DU 20 JUILLET 1991 RÉTABLIE ET MODIFIÉE AUX TERMES DE LA LOI N° 2006-014 DU 12 JUILLET 2006 Article 12 : Tous les citoyens peuvent accéder aux fonctions et emplois publics sans autres conditions que celles fixées par la loi. Article 14 : Le droit de grève est reconnu. Il s'exerce dans le cadre des lois qui le réglementent. La grève peut être interdite par la loi pour tous les services ou activités publics d'intérêt vital pour la nation. Elle est interdite dans les domaines de la défense et de la sécurité nationale. Article 32 : Le Président de la République promulgue les lois dans le délai fixé à l'Article 70 de la présente constitution. Il dispose du pouvoir réglementaire et peut en déléguer tout ou partie au Premier Ministre. Il nomme aux emplois civils et militaires. Article 57 : sont du domaine de la loi : les droits et devoirs fondamentaux des personnes notamment les régimes des libertés publiques, la sauvegarde des libertés individuelles et les sujétions imposées par la défense nationale aux citoyens en leur personne et leurs biens ; la nationalité, l'état et la capacité des personnes, le mariage, le divorce, les successions ; les conditions d'établissement des personnes et le statut des étrangers ; la détermination des crimes et délits ainsi que les peines qui leur sont applicables, la procédure pénale, l'amnistie, la création et l'organisation des juridictions, le statut des magistrats ; la procédure civile et les voies d'exécution ; le régime douanier, le régime d'émission de la monnaie, le régime des banques, du crédit et des assurances ; le régime électoral et le découpage territorial du pays; le régime de la propriété des droits réels et des obligations civiles et commerciales ; le régime général de l'eau, des mines et des hydrocarbures de la pêche et de la marine marchande, de la faune, de la flore et de l'environnement et la protection et la sauvegarde du patrimoine culturel et historique ; les règles générales relatives à l'enseignement et à la santé; et les règles générales relatives au droit syndical, au droit du travail et de la sécurité sociale ; l'organisation générale de l'administration; La libre administration des collectivités locales de leurs compétences et de leurs ressources; l'assiette, le taux, les modalités de recouvrement des impôts de toutes natures ; la création des catégories d’établissement public; et les garanties fondamentales accordées aux fonctionnaires et militaires ainsi que le statut général de la fonction publique ; les nationalisations d'entreprises et les transferts de propriété du secteur public au secteur privé; les règles générales de l'organisation de la défense nationale. Les lois de finances déterminent les ressources et les charges de l'État dans les conditions et sous les réserves prévues par une loi organique. Des lois et programmes déterminent les objectifs de l'action économique et sociale de l'État. Les dispositions du présent Article peuvent être précisées et complétées par une loi organique. 1-1-2 ORDONNANCE N°83-162 DU 9 JUILLET 1983 PORTANT INSTITUTION D’UN CODE PÉNAL SECTION Il : Attentats à la liberté Article 111 : Lorsqu'un fonctionnaire public, un agent ou un préposé du gouvernement aura ordonné ou fait quelque acte arbitraire ou attentatoire soit à la liberté individuelle, soit aux droits civiques d'un ou plusieurs citoyens, soit à la constitution, il sera condamné à la peine de la dégradation civique. Si, néanmoins, il justifie qu'il a agi par ordre de ses supérieurs pour des objets du ressort de ceux-ci et sur lesquels il leur était dû l'obéissance hiérarchique, il sera exempt de la peine, laquelle sera, dans ce cas, appliquée seulement aux supérieurs qui auront donné l'ordre. Article 112 : Si c'est un ministre qui a ordonné où fait les actes ou l'un des actes 1

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RECUEIL DES TEXTES DE LA FONCTION PUBLIQUE

I - TEXTES CONSTITUTIONNELS ET ORGANISATIONNELS

I-1 EXTRAITS DE TEXTES FONDAMENTAUX

1-1-1 CONSTITUTION DU 20 JUILLET 1991 RÉTABLIE ET MODIFIÉE AUX TERMES DE LA LOI N° 2006-014

DU 12 JUILLET 2006

Article 12 : Tous les citoyens peuvent accéder aux fonctions et emplois publics sans autres conditions que celles fixées par la loi.

Article 14 : Le droit de grève est reconnu. Il s'exerce dans le cadre des lois qui le réglementent. La grève peut être interdite par la loi pour tous les services ou activités publics d'intérêt vital pour la nation. Elle est interdite dans les domaines de la défense et de la sécurité nationale.

Article 32 : Le Président de la République promulgue les lois dans le délai fixé à l'Article 70 de la présente constitution. Il dispose du pouvoir réglementaire et peut en déléguer tout ou partie au Premier Ministre. Il nomme aux emplois civils et militaires.

Article 57 : sont du domaine de la loi : les droits et devoirs fondamentaux des personnes

notamment les régimes des libertés publiques, la sauvegarde des libertés individuelles et les sujétions imposées par la défense nationale aux citoyens en leur personne et leurs biens ;

la nationalité, l'état et la capacité des personnes, le mariage, le divorce, les successions ;

les conditions d'établissement des personnes et le statut des étrangers ;

la détermination des crimes et délits ainsi que les peines qui leur sont applicables, la procédure pénale, l'amnistie, la création et l'organisation des juridictions, le statut des magistrats ;

la procédure civile et les voies d'exécution ; le régime douanier, le régime d'émission de la

monnaie, le régime des banques, du crédit et des assurances ;

le régime électoral et le découpage territorial du pays; le régime de la propriété des droits réels et des

obligations civiles et commerciales ; le régime général de l'eau, des mines et des

hydrocarbures de la pêche et de la marine marchande, de la faune, de la flore et de l'environnement et la protection et la sauvegarde du patrimoine culturel et historique ;

les règles générales relatives à l'enseignement et à la santé; et les règles générales relatives au droit syndical, au droit du travail et de la sécurité sociale ;

l'organisation générale de l'administration; La libre administration des collectivités locales de

leurs compétences et de leurs ressources; l'assiette, le taux, les modalités de recouvrement des

impôts de toutes natures ; la création des catégories d’établissement public; et

les garanties fondamentales accordées aux fonctionnaires et militaires ainsi que le statut général de la fonction publique ;

les nationalisations d'entreprises et les transferts de propriété du secteur public au secteur privé;

les règles générales de l'organisation de la défense nationale.

Les lois de finances déterminent les ressources et les charges de l'État dans les conditions et sous les réserves prévues par une loi organique. Des lois et programmes déterminent les

objectifs de l'action économique et sociale de l'État. Les dispositions du présent Article peuvent être précisées et complétées par une loi organique.

1-1-2 ORDONNANCE N°83-162 DU 9 JUILLET 1983

PORTANT INSTITUTION D’UN CODE PÉNAL

SECTION Il : Attentats à la liberté

Article 111 : Lorsqu'un fonctionnaire public, un agent ou un préposé du gouvernement aura ordonné ou fait quelque acte arbitraire ou attentatoire soit à la liberté individuelle, soit aux droits civiques d'un ou plusieurs citoyens, soit à la constitution, il sera condamné à la peine de la dégradation civique. Si, néanmoins, il justifie qu'il a agi par ordre de ses supérieurs pour des objets du ressort de ceux-ci et sur lesquels il leur était dû l'obéissance hiérarchique, il sera exempt de la peine, laquelle sera, dans ce cas, appliquée seulement aux supérieurs qui auront donné l'ordre.

Article 112 : Si c'est un ministre qui a ordonné où fait les actes ou l'un des actes mentionnés en l'article précédent, il sera puni des travaux forcés à temps.

Article 113 : Si les ministres prévenus d'avoir ordonné ou autorisé l'acte contraire à la constitution prétendent que la signature à eux imputée leur a été surprise, ils seront tenus, en faisant cesser l'acte, de dénoncer celui qu’il déclareront auteur de la surprise ;sinon, ils seront poursuivis personnellement.

SECTION II - De la forfaiture et des crimes et délits des fonctionnaires publics dans l’exercice de leur fonction

Article 161 : Tout crime commis par un fonctionnaire public dans l’exercice de ses fonctions est une forfaiture.

Article 162 : Toute forfaiture pour laquelle la loi ne prononce pas de peine plus grave est punie de la dégradation civique.

Article 163 : Les simples délits ne constituent pas les fonctionnaires en forfaiture.

§1. Des soustractions commises par les dépositaires publics

Article 164 : Tout agent civil ou militaire , de l'Etat, d'une collectivité publique ou d'un établissement public, d'une coopération ou association bénéficiant du soutien de l'Etat, d'une société dont l'Etat ou une collectivité publique détient la moitié au moins du capital, qu'il soit ou non comptable public, toute personne, revêtue d'un mandat public ou tout officier public ou ministériel qui aura commis dans l'exercice de ses fonctions les détournements ou dissipations prévus à l'article 379 du présent code, sera puni d'un emprisonnement de cinq à dix ans; en outre, une peine d'amende de 5.000 UM à 1 million UM sera obligatoirement prononcée.

Article 165 : Sera punie des mêmes peines toute personne désignée à l'article précédent qui, à l'occasion de l'exercice de ses fonctions, aura soustrait des effets, quittances ou écrits contenant ou opérant obligation ou décharge, ou qui dans toute autre circonstance aura obtenu frauduleusement de l'Etat ou d'une collectivité publique au moyen de pièces fausses ou de manœuvres quelconques des sommes d'argent ou des avantages matériels qu'elle savait ne pas lui être dus.

Article 166 : La recherche et la constatation des délits ci-dessus spécifiés, lorsqu'ils auront été commis au préjudice de l'Etat ou des organismes publics ou semi-publics visés à l'article 164, seront confiées à des agents de l'Etat habilités à cet effet, conformément aux dispositions réglementaires prises en application de la présente loi.

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RECUEIL DES TEXTES DE LA FONCTION PUBLIQUE

Préalablement à toute poursuite, les auteurs des délits susvisés auront été mis en demeure, par l'agent de l'Etat chargé de l'enquête, de rendre ou de représenter les effets, deniers, marchandises ou objets quelconques, billets, quittances ou écrits, contenant ou opérant obligation ou décharge qu'ils avaient détournés, soustraits ou obtenus frauduleusement.

Article 167 : L'application des circonstances atténuantes sera subordonnée à la restitution ou au remboursement, avant jugement, du tiers au moins de la valeur détournée ou soustraite.

Le bénéfice du sursis ne pourra être accordé qu'au cas de restitution ou de remboursement avant jugement des trois quarts au moins de ladite valeur. Les circonstances atténuantes ou le bénéfice du sursis prévus ci-dessus ne pourront s'appliquer que si les deniers et effets détournés ou les objets obtenus frauduleusement ont été restitués spontanément par l'auteur du délit ou par son complice ou sur leurs indications ou dénonciations expresses.

§2. Des concussions commises par les fonctionnaires publics.

Article 168 : Tous fonctionnaires, tous officiers publics, leurs commis ou préposés, tous percepteurs de droits, taxes, contributions, deniers, revenus publics ou communaux, et leurs commis ou préposés, qui se seront rendus coupables de crime de concussion en ordonnant de percevoir ou en exigeant ou en recevant ce qu'ils savaient n'être pas dû ou excéder ce qui était dû pour droits, taxes, contributions, deniers ou revenus, ou pour salaires ou traitement, seront punis, savoir: les fonctionnaires ou les officiers, de la peine de la réclusion, et leurs commis ou préposés d'un emprisonnement de deux ans au moins et de cinq ans au plus, lorsque la totalité des sommes indûment exigées ou reçues, ou dont la perception a été ordonnée, a été supérieure à 6.000 UM. Toutes les fois que la totalité de ces sommes n'excédera pas 6.000 UM, les fonctionnaires ou officiers publics ci-dessus désignés seront punis d'un emprisonnement de deux à cinq ans, et leurs commis ou préposés d'un emprisonnement d'une année au moins et de quatre ans au plus. La tentative de ce délit sera punie comme le délit lui-même. Dans tous les cas où la peine d'emprisonnement sera prononcée, les coupables pourront, en outre, être privés des droits mentionnés en l'article 36 du présent code pendant cinq ans au moins et dix ans au plus, a compter du jour où ils auront subi leur peine; ils pourront aussi être interdits de séjour par l'arrêt ou le jugement pendant le même nombre d'années. Dans tous les cas prévus par le présent article, les coupables seront condamnés à une amende dont le maximum sera le quart des restitutions et des dommages intérêts, et le minimum le douzième. Les dispositions du présent article sont applicables aux greffiers et officiers ministériels, lorsque le fait a été commis à l'occasion des recettes dont ils sont chargés par la loi.

§3. Les délits de fonctionnaires qui se seront ingérés dans les affaires ou commerce incompatibles avec leur qualité.

Article 169 : Tout fonctionnaire, tout officier public, tout agent du gouvernement qui, soit ouvertement, soit par actes simulés, soit par interposition de personnes, aura pris ou reçu quelque intérêt que ce soit dans les actes, adjudications, entreprises ou régies dont il a ou avait, au temps de l'acte, en tout ou partie, l'administration ou la surveillance, sera puni d'un emprisonnement de six mois au moins et de deux ans au plus et sera condamné à une amende qui ne pourra excéder le quart des restitutions et des indemnités, ni être au-dessous du douzième. Il sera de plus déclaré à jamais incapable d'exercer aucune fonction publique. La présente disposition est applicable à tout fonctionnaire ou agent du gouvernement qui aura pris un

intérêt quelconque dans une affaire dont il était chargé d'ordonnancer le paiement ou de faire la liquidation. Tout fonctionnaire public, tout agent ou préposé d'une administration publique, chargé, en raison même de sa fonction, de la surveillance ou du contrôle direct d'une entreprise privée et qui, soit en position de congé ou de disponibilité, soit après admission à la retraite, soit après démission, destitution ou révocation, et pendant un délai de cinq ans à compter de la cessation de la fonction, prendra ou recevra une participation par travail, conseils ou capitaux (sauf par dévolution héréditaire, en ce qui concerne les capitaux) dans les concessions, entreprises ou régies qui étaient directement soumises à sa surveillance ou à son contrôle, sera puni de la même peine d'emprisonnement et de 5.000 à 240.000 UM d'amende. Il sera, en outre, frappé de l'incapacité édictée par l'alinéa 2 du présent article. Les dirigeants des concessions, entreprises ou régies considérées comme complices seront frappés des mêmes peines.

Article 170 : Tout chef de circonscription administrative ou militaire qui aura, dans l'étendue des lieux où il a droit d'exercer son autorité, fait ouvertement ou par des actes simulés, ou par interposition de personnes, le commerce de quelque bien que ce soit, sera puni d'un emprisonnement de six mois à deux ans et de la confiscation des biens appartenant au commerce.

§4. De la corruption des fonctionnaires publics et des employés des entreprises privées

Article 171 : Sera puni d'un emprisonnement de deux à dix ans et d'une amende double de la valeur des promesses agréées ou des choses reçues ou demandées, sans que ladite amende puisse être inférieure à 20.000 UM, quiconque aura sollicité ou agréé des offres ou promesses, sollicité ou reçu des dons ou présents pour :

1. Etant investi d'un mandat électif, fonctionnaire public de l'ordre administratif ou judiciaire, militaire ou assimilé, agent ou préposé d'une administration publique ou d'une administration placée sous le contrôle de la puissance publique, ou citoyen chargé d'un ministère de service public, faire ou s’abstenir de faire un acte de ses fonctions ou de son emploi, juste ou non, mais non sujet de salaire; 2. Etant arbitre ou expert nommé soit par le tribunal soit par les parties, rendre une décision ou donner une opinion favorable ou défavorable à une partie; 3. Etant médecin, chirurgien-dentiste, sage-femme, certifier faussement ou dissimuler l’existence de maladies, d'infirmités ou d'incapacités temporaires ou permanentes ou un état de grossesse ou fournir des indications mensongères sur l'origine d'une maladie ou infirmité ou la cause d'un décès. Sera puni d'un emprisonnement d'un à trois ans et d'une amende de 10.000 à 100.000 UM ou de l'une de ces deux peines seulement, tout commis, employé ou préposé, salarié ou rémunéré sous une forme quelconque qui, soit directement, soit par des personnes interposées, aura, à l'insu et sans le consentement de son patron, soit sollicité, ou agréé des offres ou promesses, soit sollicité ou reçu des dons, présents, commissions, escomptes ou primes pour faire ou s'abstenir de faire un acte de son emploi. Si les offres, promesses, dons ou sollicitations tendaient à l'accomplissement ou l'abstention d'un acte qui, bien qu'en dehors des attributions personnelles de la personne corrompue, était ou aurait été facilité par sa fonction ou par le service qu'elle assurait, la peine sera dans le cas du paragraphe 1er du premier alinéa, d'un emprisonnement d'un à trois ans et d'une amende de 10.000 à 200.000 UM et dans le cas du second alinéa, d'un emprisonnement de six mois à deux ans, et d'une amende de 5.000 à 80.000 UM ou de l'une de ces deux peines seulement.

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RECUEIL DES TEXTES DE LA FONCTION PUBLIQUE

Article 172 : Sera punie d'un emprisonnement d'un an au moins et de cinq ans au plus, et de l'amende prévue par le premier alinéa de l'article précédent, toute personne qui aura sollicité ou agréé des offres ou promesses, sollicité ou reçu des dons ou présents pour faire obtenir des décorations, médailles, distinctions ou récompenses, des places, fonctions ou emplois ou des faveurs quelconques accordées par l'autorité publique, des marchés, entreprises ou autres bénéfices résultant de traités conclus avec l'autorité publique ou, de façon générale, une décision favorable d'une telle autorité ou administration et aura ainsi abusé d'une influence réelle ou supposée. Toutefois, lorsque le coupable est une des personnes visées au paragraphe 1er du premier alinéa de l'article 171 et qu'il a abusé de l'influence réelle ou supposée que lui donne son mandat ou sa qualité la peine d'emprisonnement sera de deux années au moins et dix ans au plus.

Article 173 : Quiconque, pour obtenir soit l'accomplissement ou l'abstention d'un acte, soit des faveurs ou avantages prévus aux articles 171 et 172, aura usé des voies de fait ou menaces, de promesses, offres, dons ou présents ou cédé à des sollicitations tendant à la corruption, même s'il n'en a pas pris l'initiative, sera, que la contrainte ou la corruption ait ou non produit son effet, puni des mêmes peines que celles prévues aux dits articles contre la personne corrompue.

Article 174 : Dans le cas où la corruption ou le trafic d'influence aurait pour objet un fait criminel comportant une peine plus forte que celle de l'emprisonnement, cette peine plus forte sera appliquée aux coupables. Dans les cas prévus à l'alinéa 1er paragraphe 3 de l'article 171, à l'alinéa 2 de l'article 172, le coupable, s'il est officier, sera, en outre, puni de la destitution. Il ne sera jamais fait au corrupteur restitution des choses par lui livrées, ni de leur valeur; elles seront confisquées au profit du Trésor.

Article 175 : Si c'est un juge prononçant en matière criminelle ou un juré qui s'est laissé corrompre, soit en faveur, soit au préalable de l'accusé, il sera puni de la réclusion, outre l'amende ordonnée par l'article 171.

Article 176 : Si, par l'effet de la corruption, il y a condamnation à une peine supérieure à celle de la réclusion, cette peine, quelle qu'elle soit, sera appliquée au juge ou au juré coupable de corruption.

Article 177 : Tout juge ou administrateur qui se sera décidé par faveur pour une partie ou par inimitié contre elle, sera coupable de forfaiture et puni de la dégradation civique.

§5. Première classe : Des abus d'autorité contre les particuliers.

Article 178 : Tout fonctionnaire de l'ordre administratif ou judiciaire, tout officier de justice ou de police, tout commandant ou agent de la force publique qui, agissant en sa dite qualité, se sera introduit dans le domicile d'un citoyen contre le gré de celui-ci, hors les cas prévus par la loi et sans les formalités qu'elle a prescrites, sera puni d'un emprisonnement de six jours à un an, et d'une amende de 5.000 à 30.000 UM, sans préjudice de l'application du second paragraphe de l'article 111

Article 188 : Tout agent ou fonctionnaire assujetti au serment et qui sera entré en exercice de ses fonctions sans l'avoir prêté, pourra être poursuivi et sera puni d'une amende de 5.000 à 20.000 UM.

Article 189 : Tout fonctionnaire public révoqué, destitué, suspendu ou interdit légalement qui, après en avoir eu connaissance officielle, aura continué l'exercice de ses fonctions, ou qui, étant électif ou temporaire, les aura exercées après avoir été remplacé, sera puni d'un emprisonnement de six mois au moins et de deux ans au plus, et d'une amende de 5.000 à 40.000 UM. Il sera interdit de l'exercice de toute

fonction publique, pour cinq ans au moins et pour dix ans au plus à compter du jour où il aura subi sa peine, le tout sans préjudice de plus fortes peines portées contre les officiers ou les commandants militaires par l'article 87 du présent code.

1-1-3 ORDONNANCE N°90-09 DU 4 AVRIL 1990, PORTANT STATUT DES ETABLISSEMENTS PUBLICS ET DES

SOCIÉTÉS À CAPITAUX PUBLICS ET RÉGISSANT LES RELATIONS DE SES ENTITÉS AVEC L’ETAT

Article 2 : Au sens de la présente ordonnance, on entend par :

- établissements publics : des personnes morales de droit public, spécialisées, assurant la gestion d’un service public, dotées d’un patrimoine propre et de l’autonomie financière et ne bénéficiant d’aucune participation privée ;

Article 4 : Les établissements publics définis à l’article 2 ci-dessus sont classés en deux catégories:a- Les établissements publics à caractère administratif (EPA) dont l’activité, le mode de gestion et les relations avec les tiers sont analogues à ceux des services publics administratifs non personnalisés;b- les établissements publics à caractère industriel et commercial (EPIC) dont l’activité revêt un caractère industriel ou commercial de par la production ou la vente de biens ou de services et dont l’organisation et le fonctionnement sont analogues à ceux des entreprises privées.

Article 5 : Les établissements publics sont créés et dissous par un décret pris en conseil des ministres sur rapport conjoint du ministre chargé de la tutelle et du ministre chargé des finances après avis du ministre chargé du plan et le cas échéant, des collectivités régionales ou locales.Le décret de création fixe les règles d’organisation et de fonctionnement de l’établissement et précise la catégorie dans laquelle il entre.Dans le cas de certains établissements publics à caractère administratif ayant un objet scientifique, culturel ou technique, le décret de création peut, par dérogation, prévoir des règles d’assouplissement portant notamment sur la gestion administrative, financière et comptable et sur la possibilité d’exploiter des brevets ou des licences, de produire ou de vendre des biens ou services ou d’adopter des statuts particuliers du personnel.

Article 6 : Le personnel des établissements publics à caractère administratif est régi soit par le statut de la fonction publique, soit par le statut des agents auxiliaires de l’Etat.Toutefois, les personnels accomplissant des tâches temporaires ou subalternes peuvent être recrutés suivant les règles du droit du travail.A l’exception des fonctionnaires en position de détachement qui sont régis par le statut de la fonction publique et ou des agents soumis à la loi n°74-071 du 2 avril 1974 fixant les conditions de recrutement et d’emploi des agents auxiliaires de l’Etat, des collectivités locales et de certains établissements publics, le personnel des établissements publics à caractère industriel et commercial est régi par le code du travail, et la convention collective.Les salaires, indemnités et avantages du personnel des établissements publics à caractère administratif sont précisés, à chaque fois, par délibération du conseil d’administration annexée au statut du personnel de l’établissement concerné.

1-1-4 ORDONNANCE 2006-007 DU 21 JUIN 2006, PORTANT ORGANISATION DE L’ENSEIGNEMENT

SUPÉRIEUR

Article 3 : L’enseignement supérieur comprend l’enseignement supérieur public et l’enseignement supérieur privé. Il est dispensé pour les titulaires du baccalauréat au moins ou de diplômes équivalents.

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RECUEIL DES TEXTES DE LA FONCTION PUBLIQUE

Les enseignements sont dispensés dans les facultés, les écoles d’ingénieurs, les écoles et instituts supérieurs, les institutions de formations de cadres pédagogiques et de formation de techniciens spécialisés équivalents.Les enseignements dispensés par les établissements d’enseignement supérieur sont organisés en cycles, filières et modules et sanctionnés par des diplômes nationaux en conformité avec le système Licence – Master – Doctorat (LMD).Pour chaque établissement, la durée de chaque cycle, les modalités d’évaluation et l’intitulé des diplômes correspondants sont fixés par arrêté du Ministre chargé de l’enseignement supérieur.

Article 11 : Le Conseil d’Administration de l’Université jouit de toutes les attributions et compétences lui permettant d’assurer l’administration et la bonne gestion de l’Université. Ainsi il délibère sur toutes les questions relatives aux missions et à la bonne marche de l’Université. A cet effet, :

…. « Sur proposition du Conseil pédagogique et Scientifique, le Conseil d’Administration de l’Université prend les décisions individuelles en matière d’équivalence de diplômes et de recrutement des enseignants chercheurs »….

Article 13 : Un conseil pédagogique et scientifique est chargé, au sein de chaque Université, du suivi et de l’évaluation des aspects scientifiques, académiques, pédagogiques, disciplinaires et de recherche. La composition et le fonctionnement de ce conseil sont fixés par décret.

Le conseil pédagogique et scientifique de l’Université : … « Prépare les règlements concernant les critères et la procédure de promotion des enseignants-chercheurs et les transmet pour adoption au Conseil d’Administration de l’Université ; propose au Conseil d’Administration de l’Université les mesures et les listes d’aptitude pour le recrutement, la titularisation, et l’avancement des enseignants-chercheurs de l’Université et des établissements publics d’enseignement supérieur ayant conclu un contrat d’affiliation avec l’Université ; …« Connaît des fautes et manquements des enseignants et propose les sanctions appropriées aux autorités compétentes ».

Article 14 : L’Université est dirigée par un président nommé par décret pour une période de quatre ans renouvelable une seule fois.

…Le Président de l’Université exerce le pouvoir disciplinaire sur le personnel administratif de l’Université conformément aux dispositions de la présente ordonnance et de ses textes d’application……

.. .. Il signe les diplômes nationaux et les diplômes d’université délivrés par les établissements relevant de l’Université….

…Il nomme les enseignants chercheurs et les personnels administratifs et techniques et les affecte dans les établissements universitaires, dans les services d’Université et dans les services communs….

I-2 TEXTES ORGANISATIONNELS

I-2-1 DÉCRET N° 157.2007 /PR DU 06 SEPTEMBRE 2007 RELATIF AU CONSEIL DES MINISTRES ET AUX

ATTRIBUTIONS DU PREMIER MINISTRE ET DES MINISTRES

ARTICLE PREMIER : Les projets de textes et de décisions mentionnés aux Articles 2 à 5 du présent décret sont examinés par le Conseil des Ministres. Ils sont transmis pour inscription à l'ordre du jour du Conseil des Ministres par le Secrétaire Général du Gouvernement au Secrétaire général de la

Présidence de la République. Avant leur examen par le Conseil des Ministres, ils sont revêtus d'un visa attestant de leur légalité et d'un visa attestant de la conformité de leur traduction. L'ordre du jour du Conseil des Ministres est arrêté par le Président de la République après consultation du Premier Ministre.

Article 2 : Les projets de loi, les projets d'ordonnance et les projets de décret à caractère réglementaire sont soumis à l'examen du Conseil des Ministres.

Article 3 : Les nominations des Ambassadeurs et Envoyés extraordinaires et des Consuls généraux, des Wali, des Wali Mouçaid, des Hakem, des Chefs d'arrondissement, du Procureur général prés la Cour Suprême, des Secrétaires généraux des Ministères, des Inspecteurs généraux, des Inspecteurs, des Chargés de mission, des Conseillers, des Directeurs généraux et Directeurs des Ministères font l'objet d'un examen en Conseil des Ministres.Font également l'objet d'un examen en Conseil des Ministres les nominations des présidents et des membres des conseils d'administration de toutes les catégories d'établissements Publics, administratifs et industriels et commerciaux, ainsi que des sociétés à capitaux publics, des directeurs des établissements publics administratifs et des directeurs généraux et des directeurs généraux adjoints des établissements publics à caractère industriel et commercial. Article 4 : Font l'objet d'un examen en Conseil des Ministres, sauf décision contraire du Président de la République, les projets de décision créant, organisant ou supprimant des services publics et des établissements publics, à l'exception de ceux qui sont relatifs aux administrations centrales des ministères, octroyant des concessions domaniales, aliénant des propriétés immobilières de l'Etat, au-dessus d'un montant fixé par décret, et attribuant des permis de recherche minière.

Article 5 : Le Président de la République peut inscrire à l'ordre du jour du Conseil des Ministres tout projet de texte ou de décision, tout projet de nomination, tout projet de communication ou toute question qu'il souhaite soumettre à l'examen de celui-ci.

Article 6 : Le procès-verbal du Conseil des Ministres est établi par le Ministre Secrétaire Général de la Présidence de la République, assisté du Secrétaire Général du Gouvernement.Deux exemplaires de ce procès-verbal sont classés sous forme d'archives par les soins, respectivement, du Ministre Secrétaire Général de la Présidence et du Secrétaire Général du Gouvernement.

Article 7 : Les projets de loi approuvés par le Conseil des Ministres sont transmis au Parlement par décret du Premier Ministre.

Article 8 : Les projets d'ordonnance et de décret approuvés par le Conseil des Ministres sont signés par le Président de la République et à sa demande, contresignés par le Premier Ministre et les ministres chargés de leur exécution.

Titre IIDes attributions du Premier Ministre et des Ministres

Article 9 : Le Premier Ministre est nommé par décret du Président de la République. Il est mis fin à ses fonctions dans les mêmes formes. Les Ministres sont nommés, sur proposition du Premier Ministre, par décret du Président de la République contresigné par le Premier Ministre. Il est mis fin à leurs fonctions dans les mêmes formes. L'intérim des Ministres est confié aux autres membres du Gouvernement.Les Ministres sont placés sous l'autorité du Premier Ministre

Article 10 : Le Premier Ministre définit, sous l'autorité du Président de la République, la politique du Gouvernement,

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RECUEIL DES TEXTES DE LA FONCTION PUBLIQUE

dirige et coordonne l'action du Gouvernement. A cette fin, il préside les Conseils interministériels.

Article 11 : Le Premier Ministre exerce, le pouvoir réglementaire par décret, arrêté, instruction ou circulaire, soit en vertu d'une disposition législative ou réglementaire, soit en vertu d'une délégation donnée par le Président de la République.Le Premier Ministre signe les marchés publics et tous les actes et documents soumis à son approbation par la législation et la réglementation en vigueur. Il peut, sauf disposition législative contraire, déléguer à des Ministres le pouvoir de signer ces marchés, actes ou documents.

Article 12 : Le Premier Ministre et les Ministres chargés de leur exécution peuvent contresigner les décrets à caractère réglementaire signés par le Président de la République, à la demande de celui-ci. A ce titre, délégation permanente est donnée au Premier Ministre pour signer les décrets à caractère réglementaire approuvés par le Conseil des Ministres, ainsi que les décrets relatifs aux attributions des ministres et à l'organisation de l'administration des départements ministériels et à l'intérim du Premier Ministre et des Ministres.

Article 13 : Le Premier Ministre dispose du Secrétariat général du Gouvernement et du Cabinet du Premier ministre Relèvent du Premier Ministre en vertu des textes qui les instituent :

- Le Commissariat à la Protection Sociale et à la Sécurité Alimentaire

- La Haute Autorité de la Presse et de l'Audiovisuel

- La Commission Nationale des Droits de l'Homme

- L'Autorité de Régulation - L’Inspection Générale d'Etat. - La Commission Nationale des Concours

Article 14 : Les Ministres peuvent prendre des arrêtés et des circulaires à caractère réglementaire lorsqu'ils y ont été habilités par une loi ou un décret ou ont reçu une délégation particulière du Président de la République. Dans le cadre des directives du Premier Ministre, les Ministres peuvent prendre des actes réglementaires pour l'organisation des services de leur ministère.

Article 15 : Les Ministres préparent les projets de loi, d'ordonnance et de décret dans leurs domaines de compétence, en liaison avec les autres Ministres intéressés et sous l'autorité du Premier Ministre, assisté par le Secrétariat Général du Gouvernement.

Article 16 : Les Ministres exercent le pouvoir hiérarchique sur les agents relevant de leur département ministériel.Ils prennent toutes décisions relatives aux services publics placés sous leur autorité.

Article 17 : Sont abrogées toutes dispositions antérieures contraires notamment, le décret n° 28-92 du 18 avril 1992 relatif aux attributions du Premier Ministre et le décret n° 157-84 du 29 décembre 1984 portant règlement organique relatif aux attributions des ministres.

Article 18 : Le Premier Ministre, le Ministre Secrétaire Général de la Présidence et les Ministres sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent décret, qui sera publié suivant la procédure d'urgence et au Journal Officiel de la République Islamique de Mauritanie.

I-2-2 DECRET N°86-94 DU 8 OCTOBRE 1994 RELATIFAUX ATTRIBUTIONS DES MINISTRES EN MATIÈRE DE

GESTION DES FONCTIONNAIRES ET AGENTS CONTRACTUELS DE L'ETAT

ARTICLE PREMIER : En application des dispositions de la loi n°93 09 du 18 janvier 1993 portant statut général des fonctionnaires et agents contractuels de l'Etat, le présent décret a pour objet de fixer les attributions des Ministres en matière de gestion des fonctionnaires et agents contractuels de l’Etat..

Article 2 : Délégation est donnée au Ministre chargé de la fonction publique à l'effet d’exercer, à l’égard des fonctionnaires de l’Etat les pouvoirs de gestion ci-après:a) en ce qui concerne les fonctionnaires des corps interministériels:- la nomination et la titularisation- l'avancement- les différentes positions- les sanctions du 2° groupe prévues par la loi n° 93 09

du 18 janvier 1993 ci-dessus visée - les cessations définitives de fonctionsb) en ce qui concerne les fonctionnaires des autres corps:- la nomination dans les corps classés en catégorie "A"- les sanctions du 2° groupe- les cessations définitives de fonctions de

fonctionnaires classés dans la catégorie "A"Les actes pris en application du présent Article revêtent la forme d'arrêtés du Ministre chargé de la fonction publique. Toutefois, les arrêtés relatifs aux matières visées au paragraphe b) ci-dessus, sont pris sur proposition du Ministre de rattachement.

Article 3 : Les Ministres gestionnaires disposent à l’égard des fonctionnaires de l'Etat appartenant aux corps qui leur sont rattachés des pouvoirs de gestion ci-après:- la titularisation dans les corps classés en catégorie

"A"- la nomination et la titularisation dans les corps

classés en catégorie "B" et "C";- la mise en congés ou octroi de permission;- les mutations;- la mise en position statutaire;- les sanctions du 1° groupe prévues par la loi n°93 09

du 18 janvier 1993 ci-dessus visée;- les sanctions du 2° groupe pour les corps classés en

catégorie "B" et "C".Les actes pris en application du présent Article revêtent la forme d'arrêtés du Ministre de rattachement à l’exception de ceux relatifs à la mise en congés ou octroi de permissions, aux mutations, et aux sanctions du premier groupe qui revêtent la forme de décisions.

Article 4 : Les Ministres disposent à l'égard des fonctionnaires détachés ou mis à disposition des administrations placées sous leur autorité du pouvoir de prononcer les actes de gestion de carrière portant:- mise en congés ou octroi de permissions;- mutations;- sanctions du 1° groupe.Les actes pris en application du présent Article revêtent la forme de décision du Ministre compétent.

Article 5 : Les actes pris sous forme d'arrêtés sont soumis aux visas préalables de la direction de la fonction publique, de la direction de la législation, de la direction du budget et des comptes et du contrôle financier.Ceux qui sont pris sous forme de décision sont soumis aux visas préalables de la direction de la fonction publique et de la direction de la législation.

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RECUEIL DES TEXTES DE LA FONCTION PUBLIQUE

Article 6 : Sont abrogées toutes les dispositions antérieures contraires au présent décret, notamment celles du décret n°86-80 du 9 Mai 1980 fixant les attributions des Ministres en matière de gestion des personnels.

Article 7 : Les Ministres sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent décret qui sera publié au journal officiel de la République Islamique de Mauritanie.

I-2-3 DÉCRET N° 075·93 DU 6 JUIN 1993 FIXANT LES CONDITIONS D'ORGANISATION DES ADMINISTRATIONS

CENTRALES ET DÉFINISSANT LES MODALITÉS DE GESTION ET DE SUIVI DES STRUCTURES

ADMINISTRATIVES

ARTICLE PREMIER : Les services publics de l'Administration Centrale placés sous l'autorité des Ministres, sont organisés et leurs attributions définies dans les conditions fixées par le présent décret.

Article 2 : Les structures de l'administration centrale sont constituées par les organes suivants: le Cabinet ministériel, le Secrétariat Général, les Services Centraux et les Services Extérieurs. La direction de Cabinet du Secrétaire d'Etat assure les fonctions de Secrétariat Général.

Article 3 : Le Cabinet du Ministre comprend les Conseillers techniques, une inspection interne et le Secrétariat particulier du Ministre. Il peut comprendre en outre, et en tant que de besoin, des chargés de mission, à titre exceptionnel, pour assurer une mission spéciale du département, définie par arrêté du Ministre.

Article 4 : Les Conseillers techniques sont chargés de l'élaboration, en relation avec la politique du secteur, des études, des notes d'avis et des propositions sur les dossiers qui leur sont confiés par le Ministre. Un Conseiller sera particulièrement en charge des questions juridiques et aura pour attributions d'examiner les projets d'actes législatifs et réglementaires ainsi que les projets de conventions préparés par les Directions; en collaboration étroite avec la Direction Générale de la Législation, de la Traduction et de l'Édition du Journal Officiel.

Article 5 : Le nombre des Conseillers techniques sera déterminé par le décret fixant l'organisation du département ministériel, ce nombre doit être suffisamment motivé et tenir compte des normes qui seront fixées par voie d'instructions et de circulaires.

Article 6 : L'Inspection interne assure sous l'autorité du Ministre, les missions suivantes:

- vérifier l’efficacité de la gestion des activités de l'ensemble des services du département et des organismes sous tutelle, et leur conformité avec les lois et règlements en vigueur et avec la politique et les plans d'action du secteur. les irrégularités constatées en matière de gestion financière devront être portées par le Ministre à l'attention des organes de contrôle spécialisés de l'Etat; - évaluer les résultats effectivement acquis; - analyser les écarts par rapport aux prévisions et suggérer les mesures de redressement nécessaires.

Article 7 : L'Inspection interne est dirigée par un inspecteur général assisté par des Inspecteurs dont le nombre est fixé par décret portant attributions et organisation du Ministère, compte tenu du volume d'activités des services. L'Inspecteur général a le rang des Conseillers Techniques dans les Ministères. Les Inspecteurs ont le rang des Directeurs de l'Administration Centrale.

Article 8 : Le Secrétariat Particulier gère les affaires réservées du Ministre. Le Secrétariat particulier est dirigé par un Secrétaire particulier qui a rang de chef de service.

Article 9 : Le Secrétaire Général du Ministère suit et contrôle l'application des décisions prises par le Ministre. Il exerce, sous l'autorité et par délégation du Ministre, la surveillance des services, organismes et établissements publics relevant du département dont il anime, coordonne et contrôle l'activité. Il assure le suivi administratif des dossiers, veille aux relations avec les services extérieurs, et organise la circulation de l'information. Le Secrétaire Général veille à l'élaboration des budgets du département et en contrôle l'exécution. il est chargé de la gestion des ressources humaines, financières et matérielles du Ministère. Il peut être chargé des fonctions communes à l’administration concernant les études générales, la planification, les statistiques, l'organisation, l'informatique et la traduction. Il soumet au Ministre les affaires traitées par les services et y joint, le cas échéant, ses observations. les dossiers annotés par le Ministre ou par le Secrétaire Général sont transmis aux services par les soins de celui-ci. Il prépare, en collaboration avec les chargés de mission, les Conseillers techniques et les Directeurs, les dossiers à inscrire à l'ordre du jour du Conseil des Ministres et coordonne, dans les mêmes conditions la formulation de la position du Ministère sur ceux des autres départements soumis au Conseil des Ministres. Le Secrétaire Général dispose, par délégation du Ministre, suivant arrêté publié au Journal officiel, du pouvoir de signer tous les documents relatifs à l'activité courante du Ministère, à l'exception de ceux soumis à la signature du Ministre, en vertu des dispositions législatives ou réglementaires expresses. En cas d'absence ou d'empêchement du Secrétaire Général, le Ministre désigne par note de service, un intérimaire. Il en informe le Conseil des Ministres si l'intérim dépasse une semaine.

Article 10 : Il peut être créé auprès du Secrétaire Général de chaque Ministère une unité Informatique ayant pour attributions: - De veiller au respect de l'application des décisions prises par le Comité National de l’Informatique (CNI) ;- De participer aux études pour l'élaboration du Plan National Informatique, et aux études informatiques sectorielles dont elle assure le suivi et le contrôle en liaison avec le Comité Technique Permanent de l'Informatique (CTPI) ; - De participer à l'élaboration des plans de formation des techniciens de l'informatique et de la bureautique. Les unités chargées de l'informatique ont le niveau de service de l'Administration Centrale. Elles peuvent être élevées selon l'importance du travail qui leur est confié et les effectifs qui leur sont affectés, au niveau de Direction.

Article 11 : Les services centraux des administrations publiques comprennent: la Direction, le Service, la Division. La Direction, unité Fonctionnelle supérieure de l'Administration Centrale, correspond à une ou plusieurs missions spécialisées et homogènes, et assume, dans ce cadre un rôle de conception en développant les orientations, les politiques et stratégies du secteur et en élaborant les programmes et plans d'actions afin de garantir, constamment l'efficacité de la structure pour la réalisation des objectifs du département: Un rôle de direction d'ensemble, de supervision, de

coordination et d'animation de la structure en veillant à l'utilisation optimale des ressources humaines, financières et matérielles, en impulsant les activités, en assurant les prises de décision et leur suivi, et en favorisant la circulation de l'information;

Un rôle de contrôle, de suivi et d'évaluation des activités et des programmes;

Un rôle de liaison et de contact avec les autres structures à l'intérieur et à l'extérieur du département.

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RECUEIL DES TEXTES DE LA FONCTION PUBLIQUE

La Direction est dirigée par un Directeur qui, en fonction du volume de ses charges et de la diversité de ses attributions, peut être assisté d'un Directeur Adjoint, nommé dans les mêmes conditions. Des Directions peuvent être érigées en Directions Générales compte tenu de l'importance des missions qui leur sont confiées. a) Le Service, deuxième niveau de l'Administration Centrale, est placé sous la supervision directe de la Direction, afin d'organiser l'accomplissement des fonctions opérationnelles. A cet effet, il élabore les règles, participe aux flux de décisions et les met en oeuvre, traite les problèmes qui surgissent dans son service. C'est un échelon de coordination intermédiaire dont dépend l'activité des divisions. Il exerce à l'égard de ces dernières les mêmes prérogatives de supervision, d'animation, de contrôle et d'évaluation, que la Direction. Le Service est dirigé par un Chef de Service. b)ula Division est le niveau de base de l’Administration Centrale et le centre opérationnel qui réalise les tâches d'exécution courantes et de vérification, et qui prépare les dossiers soumis à la décision de la ligne hiérarchique. En principe la Division comprend de 1 à 5 agents. La Division peut être subdivisée en sections ou bureaux, par arrêté du Ministre sur proposition du Directeur de l'Administration Centrale concerné, lorsque les nécessités techniques d'organisation du travaille justifient. La Division est dirigée par un Chef de Division.

Article 12 : Les Directeurs, les Chefs de Services et les Chefs de Division peuvent recevoir suivant arrêté publié au Journal Officiel de la République Islamique de Mauritanie, délégation du Ministre à l'effet de signer toutes correspondances et toutes pièces relatives à l'activité courante de leur direction, service ou division.

Article 13 : Les emplois fonctionnels d'Inspecteur Général, d'Inspecteur, de Directeur, de Directeur adjoint, de chef de Service de Chef de Division sont pourvus par décret du Conseil des Ministres, parmi les agents compétents et expérimentés de la catégorie A. Toutefois, les cadres du secteur parapublic d'un profil équivalent peuvent exceptionnellement être nommés à ces emplois. Les Chefs de Divisions peuvent également être choisis parmi les fonctionnaires et agents de catégorie B qui ont accompli un minimum de trois (3) années de service effectif.

Article 14 : Les décrets d'organisation sont obligatoirement assortis d'un cadre organique d'emploi. Le cadre organique est l'acte par lequel est présenté l'ensemble des effectifs d'emplois nécessaires au fonctionnement du département ministériel, répartis par Directions, Services et Divisions, et aussi par catégories de fonctionnaires et agents. Le cadre organique d'emploi est établi, compte tenu de l'expansion prévisible des effectifs, pour une durée de trois (3) ans. Il peut être actualisé en fonction des programmes annuels d'activités. Il sert pour l'année considérée de fondement à l'allocation des crédits budgétaires nécessaires aux émoluments et salaires inscrits au budget de l'Etat. La comparaison entre le cadre organique d'emploi défini ci-dessus et les effectifs réels du département ministériel doit donner lieu aux ajustements nécessaires.

Article 15 : Il est institué dans chaque ministère un Conseil de Direction chargé du suivi de l'état d'avancement des travaux du Département. Le Conseil de Direction est présidé par le Ministre ou par délégation, le Secrétaire Général. Il regroupe le Secrétaire Général du Ministère, les Chargés de mission, les Conseillers techniques et les Directeurs et se réunit, obligatoirement, une fois tous les 15 jours. Les Directeurs de Services extérieurs et les premiers responsables des organismes sous tutelle, participent aux travaux du Conseil de Direction, une fois par semestre.

Article 16 : Toutes dispositions contraires au présent décret et notamment le décret n°119.82 créant et organisant le contrôle

des affaires administratives dans les Ministères, sont abrogées.

Article 17 : Les Ministres, les Secrétaires d'Etat et Secrétaire général du Gouvernement sont chargés chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent décret qui sera publié au Journal Officiel.

I-2-4 DÉCRET N° 152-2007 RELATIF AUX EMPLOIS FONCTIONNELS D’ENCADREMENT DE

L’ADMINISTRATION

ARTICLE PREMIER: En application de l’Article 29 de la loi 93-09 du 18 janvier 1993 portant statut général des fonctionnaires et agents contractuels de l’Etat, le présent décret fixe la liste des emplois fonctionnels d’encadrement de l’Administration. Il définit les modalités de recrutement et de service dans ces emplois.

Article 2 : les emplois fonctionnels d’encadrement de l’Administration prévus par l’Article 29 ci-dessus visé sont ceux de chefs de division, chefs de service et directeurs adjoints dans les départements ministériels.

I - Conditions de nomination

Article 3 : Les chefs de division sont nommés parmi les fonctionnaires de la catégorie A ayant eu une excellente évaluation et n’ayant pas encouru de sanctions disciplinaires de deuxième groupe.Ces emplois peuvent, à titre exceptionnel et dans les mêmes conditions, être pourvus par des fonctionnaires de la catégorie B ayant une expérience avérée d’au moins cinq ans de service.

Article 4 : Les chefs de service sont nommés parmi les fonctionnaires de la catégorie A ayant exercé en tant que chef de division pendant au moins trois ans et ayant eu une excellente évaluation lors des trois dernières années.

Article 5 : Les directeurs adjoints sont nommés parmi les fonctionnaires de la catégorie A ayant exercé les fonctions de chefs de service pendant au moins trois ans et ayant une expérience professionnelle de huit ans au moins dans l’Administration publique.

II- Modalités de nomination

Article 6 : les nominations sont prises par arrêté du ministre utilisateur. Elles sont faites tenant compte des profils remplissant les conditions ci-dessus prévues et figurant sur une liste établie par la commission de sélection instituée à l’Article 7 ci-dessous. Les nominations sont prononcées pour une durée de trois ans renouvelable.

Article 7 : Les postes devenus vacants, ou appelés à le devenir, font l’objet d’une publication interne au ministère concerné destinée aux profils susceptibles d’être intéressés. Cette publication est faite selon les voies et moyens que l’administration juge opportuns (affichage, intranet…etc.).Les candidatures sont examinées par une commission présidée par le secrétaire général et comprenant notamment le conseiller juridique, le directeur chargé des ressources humaines et le directeur concerné dans le département ministériel.

III - Dispositions transitoires et finales

Article 8 : Par dérogation aux dispositions de l’Article 6 ci-dessus, et pour permettre la mise en place des mécanismes nécessaires à la mise en œuvre des dispositions

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RECUEIL DES TEXTES DE LA FONCTION PUBLIQUE

permanentes, les personnels occupant des emplois d’encadrement et ne remplissant pas les conditions définies par le présent décret peuvent, à titre exceptionnel, être maintenus ou nommés dans des emplois de même niveau. Cette possibilité est également ouverte aux agents de l’Etat ayant une ancienneté de huit ans pour le poste de chef de service et de dix ans pour celui de directeur adjoint. Ces dérogations sont valables pour une période de douze mois à compter de la publication du présent décret. Article 9 : le présent décret abroge et remplace toutes dispositions antérieures contraires.

Article 10 : les ministres sont chargés chacun en ce qui le concerne de l’application du présent décret qui sera publié au Journal Officiel et selon la procédure d’urgence.

I-2-5 DÉCRET N°95.056 DU 12 DÉCEMBRE 1995 RELATIF AUX TÂCHES CONFIÉES À LA STRUCTURE DE GESTION

DES PERSONNELS DANS LES DÉPARTEMENTS MINISTÉRIELS ET AUX LIENS DES RESPONSABLES DE

CETTE STRUCTURE AVEC LA FONCTION PUBLIQUE

ARTICLE PREMIER : En référence aux dispositions du titre premier et de l’Article 96 de la loi n°93.09 du 18 janvier 1993 Portant Statut Général des Fonctionnaires et Agents Contractuels de l’Etat, le décret définit les tâches confiées à la structure de gestion des personnels dans les départements ministériels et détermine les liens des responsables de cette structure avec la Fonction Publique.

Article 2 : En sus des dispositions de l’organigramme de chaque département ministériel, en accord avec elles et celles du décret 75.93 du 6 juin 1993 sus-visés, les tâches confiées à la structure de gestion des personnels dans les départements ministériels se définissent ainsi qu’il suit :

- veiller à l’application des lois et règlements régissant les fonctionnaires et agents contractuels de l’Etat ;

- organiser et assurer les opérations de gestion courante et prévisionnelle des personnels des Ministres, en conformité avec la réglementation en vigueur ;

- organiser les opérations de formation et de perfectionnement conformément aux textes en vigueur

- préparer et suivre les concours de recrutement ou examens d’évaluation des fonctionnaires, les opérations disciplinaires, et exploiter leurs résultats ;

- coordonner étroitement avec la Direction de la Fonction Publique afin de maîtriser ces opérations et assurer la bonne tenue des dossiers des personnels ;

Article 3 : Le Chef du Service de la Gestion des Personnels dans chaque département ministériels est nommé par décret en Conseil des Ministres sur proposition conjointe du Ministre chargé de la Fonction Publique et du Ministre chargé du secteur concerné.

Article 4 : Les dispositions antérieures contraires au présent décret sont abrogées.

Article 5 : Les Ministre sont chargés, chacun en ce que le concerne, de l’exécution de ce décret qui sera publié au Journal Officiel de la République Islamique de Mauritanie.

I-2-6 DÉCRET N° 099/2007/ PM DU 21 JUIN 2007 FIXANT LES ATTRIBUTIONS DU MINISTRE DE LA FONCTION

PUBLIQUE ET DE LA MODERNISATION DE L’ADMINISTRATION ET L’ORGANISATION DE

L’ADMINISTRATION CENTRALE DE SON DÉPARTEMENT

ARTICLE PREMIER : En application des dispositions du décret n° 075-93 du 6 juin 1993 fixant les conditions

d’organisation des administrations centrales et définissant les modalités de gestion et de suivi des structures administratives, le présent décret a pour objet de définir les attributions du ministre de la Fonction publique et de la modernisation de l’Administration et l’organisation de l’administration centrale de son Département

Article 2 : Le ministre de la Fonction publique et de la modernisation de l’Administration a pour mission générale l’élaboration, la mise en œuvre et le suivi de la politique du gouvernement en matière de Fonction publique, de réforme administrative et de modernisation de l’Administration.Dans ce cadre, il assure notamment:1°) en  matière de fonction publique: - la conception, l’élaboration et la mise en œuvre de la

politique nationale en matière de fonction publique, en termes d’emploi, de rémunération, de formation, ou de carrière ;

- la réforme de la fonction publique et sa modernisation ;

- l’application du statut de la fonction publique ;- la garantie de la cohérence et l’unité de la fonction

publique ;- l’expertise et le conseil en matière de règles

statutaires, de rémunération, de retraite et de formation des personnels de l’Etat, au profit des départements ministériels ;

- l’amélioration des conditions de vie des agents publics et la protection de leurs droits ;

- la gestion des corps interministériels de l’Etat ;- la promotion d’une fonction publique des collectivités

locales ;- le suivi des relations avec les organisations

syndicales de fonctionnaires ;

2°) en  matière de modernisation de l’Administration: - la conception, l’élaboration et la mise en œuvre de la

politique nationale en matière de réforme administrative ;- la bonne gouvernance et la promotion de l'évaluation

des politiques publiques ; - la promotion du service public ;- l'impulsion des actions et mesures de renforcement

des capacités des administrations de l'Etat ; - la coordination, en relation avec les ministères

concernés, des réformes institutionnelles entreprises par l'Etat au sein des administrations centrales, des administrations déconcentrées, des établissements publics et des collectivités locales ;

- la modernisation et la mise en cohérence des missions, des méthodes et de l’organisation des services administratifs, la simplification des procédures et formalités, la standardisation des documents et imprimés administratifs et l’accroissement de la productivité et de l’efficacité des services, et la rationalisation de leur coût ;

- l’amélioration des relations entre l’administration et les usagers ;

- la modernisation de l’administration par l’outil numérique, à travers la promotion et le développement de l’utilisation des Technologies de l’Information et de la Communication au sein de l’Administration publique;

- l’initiation, la supervision et la coordination des projets d’informatisation de l’Administration, ainsi que la prise en charge des projets de nature interministérielle confiés par le Gouvernement ;

- l’exploitation et le bon fonctionnement des infrastructures matérielles et logicielles de l’Administration, ainsi que l’optimisation des investissements de l’Etat dans ce domaine en vue de garantir la cohérence de son intervention ;

- le développement, en concertation avec les départements ministériels concernés, de la coopération bilatérale et multilatérale et des échanges en matière de fonction publique, de modernisation de l’Administration et de E-Gouvernement.

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RECUEIL DES TEXTES DE LA FONCTION PUBLIQUE

Article 3 : Le Ministre de la Fonction Publique et de la Modernisation de l’Administration exerce la tutelle sur l’Ecole Nationale de l’Administration.

Article 4 : L’administration centrale du Ministère de la Fonction Publique et de la Modernisation de l’Administration comprend :

- Le Cabinet du ministre;- Le Secrétariat général ;- Les Directions centrales.

I – Le Cabinet du ministre

Article 5 : Le Cabinet du ministre comprend un chargé de mission, trois conseillers techniques, l’Inspection interne et le Secrétariat Particulier.

Article 6 : Le chargé de mission, placé sous l’autorité du ministre, est chargé des reformes, études ou missions que lui confie le ministre.

Article 7 : Les conseillers techniques sont placés sous l’autorité directe du Ministre. Ils élaborent des études, notes d’avis et propositions sur les dossiers que leur confie le Ministre. L’un des conseillers techniques prend en charge les affaires juridiques, les deux autres se spécialisent respectivement et, en principe, conformément aux indications ci-après :

- un conseiller technique chargé de la Fonction publique ;

- un conseiller technique chargé de la réforme administrative ;

- un conseiller chargé de la modernisation de l’administration par les TIC.

L’un de ces conseillers techniques est désigné par arrêté du ministre pour assurer, cumulativement avec ses fonctions, la fonction de conseiller chargé de la communication.

Article 8 : L’Inspection Interne du Ministère est chargée, sous l’autorité du Ministre, des missions définies à l’Article 6 du décret n° 075-93 du 6 juin 1993.Dans ce cadre, elle a notamment pour attributions de :

- vérifier l’efficacité de la gestion des activités de l’ensemble des services du département et des organismes sous tutelle et leur conformité aux lois et règlements en vigueur ainsi qu’à la politique et aux programmes d’actions prévus dans les différents secteurs relevant du département ;

- évaluer les résultats effectivement acquis, analyser les écarts par rapport aux prévisions et suggérer les mesures de redressement nécessaires.

Elle rend compte au Ministre  des irrégularités constatées.L’Inspection Interne est dirigée par un Inspecteur général qui a rang de conseiller technique du Ministre et est assisté de deux inspecteurs qui ont rang de Directeurs centraux.

Article 9 : Le Secrétariat particulier du ministre gère les affaires réservées du Ministre. Le Secrétariat particulier est dirigé par un Secrétaire particulier nommé par arrêté du ministre, ayant rang et avantages des chefs de service centraux.

II – LE SECRÉTARIAT GÉNÉRAL

Article 10 : Le Secrétariat Général veille à l’application des décisions prises par le ministre. Il est chargé de la coordination des activités de l’ensemble des services du Département. Il est dirigé par un Secrétaire Général.

Le Secrétariat Général comprend :- Le Secrétaire Général ;- Les services rattachés au Secrétaire Général.

1– Le Secrétaire Général

Article 11 : Le Secrétaire Général a pour mission, sous l’autorité et par délégation du Ministre, d’exécuter les tâches définies à l’Article 9 du décret n° 075-93 du 6 juin 1993, et notamment :

- l’animation, la coordination et le contrôle des activités du Département ;

- le suivi administratif des dossiers et des relations avec les services extérieurs ;

- l’élaboration du budget du Département et le contrôle de son exécution ;

- la gestion des ressources humaines, financières et matérielles affectées au Département ;

2– Les Services rattachés au Secrétaire Général

Article 12 : Sont rattachés au Secrétaire Général : le Service de la Traduction ; le Service de l’Informatique ; le Service du Secrétariat central ; le Service Accueil du Public ;

Article 13 : Le service de la Traduction est chargé de la traduction de tous les documents ou actes utiles au Département.

Article 14 : Le service de l’Informatique est chargé de la gestion et de la maintenance du réseau informatique du Département. Article 15 : Le service du Secrétariat central assure :- la réception, l’enregistrement, la ventilation et

l’expédition du courrier arrivée et départ du Département ;- la saisie informatique, la reprographie et l’archivage

des documents.

Article 16 : Le Service Accueil du public est chargé de l’accueil, de l’information et de l’orientation du public.

III – Les Directions centrales

Article 17 : Les Directions Centrales du Ministère sont :- la Direction des Etudes, de la Programmation et de la

Coopération;- la Direction Générale de la Fonction Publique;- la Direction Générale de l’Informatique de

l’Administration;- la Direction de la Modernisation de l’Administration ;- la Direction des Affaires administratives et

financières;

1 - La Direction des Etudes, de la Programmation et de la Coopération

Article 18 : La Direction des Etudes, de la Programmation et de la Coopération est chargée de :

- contribuer à la définition et la mise en œuvre des objectifs stratégiques et à la mobilisation de ressources ;

- élaborer le plan directeur et le plan d’actions, - coordonner, suivre et évaluer les

programmes d’activités du département.- collecter les informations et données et l’élaboration

de statistiques y afférentes;- développer et suivre la coopération avec les

organismes nationaux et internationaux compétents, de même que la coopération bilatérale et multilatérale;

- tenir la documentation et les archives.Elle comprend deux services :

Le Service des Etudes et de la Programmation ;

Le Service de la Coopération.

Article 19 : Le Service des Etudes et de la Programmation  est chargé de l'identification des besoins et de la définition des objectifs nationaux en matière de modernisation de l’Administration, de l'établissement d'un plan d'actions et de

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RECUEIL DES TEXTES DE LA FONCTION PUBLIQUE

suivi de la stratégie en la matière. Il réalise les études dans les domaines de sa compétence.Il comprend deux divisions:

o La Division de la Programmation ;o La Division des Etudes et des statistiques.

Article 20 : Le service de la Coopération est chargé, en concertation avec les administrations concernées, de la gestion et du suivi de la coopération dans le domaine de la modernisation de l’Administration.

2 - La Direction Générale de la Fonction Publique

Article 21 : La Direction Générale de la Fonction Publique a pour attributions :- l’application de la réglementation générale de la

fonction publique de l’Etat, de ses établissements publics à caractère administratif et des collectivités territoriales ;

- la gestion des corps interministériels de la fonction publique ;

- la tenue à jour d’une documentation complète et des statistiques sur la fonction publique,

- l’étude des avis donnés sur l’évaluation des diplômes, grades ou titres scolaires et / ou universitaires et d’initier les arrêtés établissant l’équivalence de diplômes, le cas échéant ;

- le suivi du contentieux en matière de personnel de l’Etat ;

- la gestion des questions disciplinaires en collaboration avec les organes et services compétents,

- le suivi des questions relatives aux rapports de l’Etat avec les organisations syndicales des fonctionnaires et autres agents publics,

- la gestion automatisée des systèmes d’information de la fonction publique.

- La Direction Générale de la Fonction Publique comprend trois directions ;

- la Direction des Etudes et de la Réglementation ;- la Direction de la gestion des personnels de l’Etat ;- la Direction de la Formation et du Perfectionnement.- Une Division du Secrétariat est chargée d’organiser

et de suivre le courrier ainsi que la gestion des affaires administratives de la Direction générale.

2.1 - La Direction des Etudes et de la Réglementation

Article 22 : La Direction des Etudes et de la LégislationLa Direction des Etudes et de la Législation est chargée : - des études en matière de réglementation et de

contentieux né de la gestion des personnels de l’Etat, de ses établissements publics à caractère administratif et des collectivités locales ;

- de l’interprétation des textes ;- de l’équivalence des diplômes ;- des questions disciplinaires ;- de la recherche et de la documentationElle comprend trois services :o le Service des Etudes et du Contentieux

administratif ;o le Services de la Législation ;o Le Service de la Conservation des Dossiers

des Personnels de l’Etat.

Article 23 : Le Service des Etudes et du contentieux administratif est chargé :- des études en matière de réglementation et de

contentieux né de la gestion des personnels de l’Etat, de ses établissements publics à caractère administratif et des collectivités locales,

- de l’interprétation des textes,- de l’équivalence des diplômes.Il comprend deux divisions : - Division des Etudes ;- Division du Contentieux.

Article 24 : Le Service de la Législation assure :- l’élaboration des statuts et le suivi de leur application ;- la préparation des projets de textes relatifs aux

rémunérations et avantages accordés aux agents de l’Etat ; - la recherche et de la documentation.Il comprend deux divisions :- Division Statuts ;- Division Recherche et de la Documentation.

Article 25 : Le Service de la Conservation des Dossiers des Personnels de l’Etat est chargé de la tenue, de la conservation et de l’exploitation des dossiers des fonctionnaires et agents contractuels de l’Etat.Il comprend deux divisons :

- Division Classement ;- Division Exploitation.

2.2 - La Direction de la gestion des personnels de l’Etat

Article 26 : La Direction de la Gestion des personnels de l’Etat a pour attributions :- la gestion des corps interministériels de la fonction

publique ;- l’initiation des actes relevant de la compétence du

Ministre chargé de la fonction publique et visa des actes administratifs de gestion des personnels de l’Etat initiés par les autres départements ministériels;

- la coordination des opérations de recrutement et de gestion des carrières des personnels avec les structures des ministères, des établissements publics à caractère administratif et des collectivités territoriales en charge de ces opérations;

- la gestion des rapports de l’Etat avec les organisations syndicales et agents publics.

Elle comprend trois services : le Service de la Gestion des carrières; le Service du Recrutement, des Examens et

Concours ; le Service du Dialogue social.

Article 27 : Le Service de la Gestion des carrières est chargé de l’élaboration, du suivi et du contrôle des projets d’actes de gestion des personnels de l’Etat, de ses établissements publics à caractère administratif et collectivités territoriales. Le service comprend deux divisions : - Division de la Gestion des corps de fonctionnaires ; - Division de la Gestion des contractuels et des

personnels des établissements publics et des collectivités territoriales.

Article 28 : Le Service du Recrutement, des Examens et Concours est chargé du suivi des plans de recrutement, des opérations de sélection en rapport avec les départements concernés et la commission nationale des concours. Il comprend deux divisions :

o la Division des Recrutements ; o la Division de Suivi des Examens et

Concours.

Article 29 : Le Service du Dialogue social est chargé du suivi des rapports de l’Etat avec les organisations syndicales des fonctionnaires et agents contractuels de l’Etat, et du suivi de l’activité des organes consultatifs de la fonction publique.Il comprend deux divisons :- Division du dialogue social ;- Division Organes consultatifs.

2.3 - La Direction de la Formationet du Perfectionnement

Article 30 : La Direction de la Formation et du Perfectionnement est chargée de :- La définition et le pilotage de la politique du

département en matière de formation et de perfectionnement des personnels de l’Etat;

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RECUEIL DES TEXTES DE LA FONCTION PUBLIQUE

- La promotion de l'utilisation de l'Informatique dans les administrations;

- L’élaboration de plans de formation visant la modernisation de l’Administration;

- Le déploiement d’outils modernes de formation à distance ;

- La coordination des plans de formation sectoriels des départements ministériels.

- Le suivi, le contrôle et l’évaluation des formations et des perfectionnements.

- Elle comprend deux services:- Le Service de la Formation et des Stages;- Le Service du Suivi et de l’Evaluation.

Article 31 : Le Service de la Formation et des stages est chargé de l’élaboration et de la mise en œuvre d'actions de formation initiale et continue au profit des personnels de l'Administration et des établissements publics à caractère administratif. Il comprend deux divisions :

o La Division de la Formation ;o La Division des Stages.

Article 32 : Le Service du Suivi et de l’Evaluation est chargé du suivi de l’exécution des actions de formation, du contrôle et de l’évaluation des plans de formation.

3 - La Direction Générale de l’Informatiquede l’Administration

Article 33 : La Direction Générale de l’Informatique de l’Administration est chargée de :- définir et mettre en œuvre la stratégie nationale en

matière d’administration électronique ou e-gouvernement - assurer la maîtrise d’ouvrage des projets

informatiques de l’Administration à caractère transversal, ainsi que la maîtrise d’ouvrage déléguée des projets à caractère sectoriel, le cas échéant;

- mener et promouvoir, en coordination avec les administrations concernées, les actions permettant à l’Administration de se doter d’un dispositif cohérent de traitement et de diffusion de l’information, répondant aux normes internationales en matière de qualité, de sécurité, de performance et de disponibilité.

- Elle comprend deux directions et une division du Secrétariat.

3.1 - La Direction de l’Administration électronique

Article 34 : La Direction de l’Administration électronique est chargée de :- Gérer les réseaux d’information de l’administration et

les autres équipements technologiques associés;- développer, gérer et suivre les portails, sites web et

intranet de l’Administration ;- sécuriser l’information, les échanges de données, et

assurer la sauvegarde et la maintenance des systèmes informatiques de l’Administration.

- Elle comprend trois services :- le Service des Technologies de l’Internet ;- le Service des Infrastructures Réseaux et

Informatiques ;- le Service de la Sécurité Informatique.

Article 35 : Le Service des Technologies de l’Internet est chargé de :- concevoir et développer les services Internet et

intranet au profit des administrations ;- gérer, suivre et évaluer l’intranet gouvernemental ;- offrir des solutions Internet et intranet adaptées à

l’Administration ;- sécuriser les droits d’accès et configurer les

modifications nécessaires à des transactions sécurisées de l’Administration. 

Il comprend trois divisons :

o Division Internet ;o Division Intranet ;o Division Infographie.

Article 36 : Le Service des Infrastructures Réseaux et Informatiques est chargé de :- gérer les services informatiques du gouvernement

tels que les équipements, les connexions réseau, l’accès à l’Internet.

- assurer le bon fonctionnement des équipements informatiques et des périphériques ;

- analyser les besoins et assurer la mise en œuvre des actions de maintenance des matériels et logiciels ;

- surveiller les systèmes informatiques et remédier aux pannes de premier niveau ;

- superviser et effectuer les opérations préventives et de maintenance ;

- assurer un support technique aux utilisateurs.Il comprend trois divisions :

o Division Systèmes ; o Division Infrastructures ;o Division Maintenance.

Article 37 : Le Service de la Sécurité Informatique est chargé de :- Définir et implémenter les procédures et les outils de

sécurité ;- Conduire des contrôles de performance et de

fiabilité ;- Organiser la consolidation des dispositifs de sécurité ;- Réparer les effets des intrusions et des attaques;- Assurer la gestion des sauvegardes et des

restaurations.Il comprend deux divisions :

o La Division Surveillance et Alerte ;o La Division Mise en œuvre des outils de

sécurité.

3.2 - La Direction des Systèmes d’Information

Article 38 : La Direction des Systèmes d’Information est chargée de :- la gestion et le suivi des applications et des bases de

données ;- la conception, le développement et l’exploitation des

systèmes d’information;- l’appui aux structures dans l’identification des besoins

d’informatisation, la connaissance des offres du marché et la conception des Projets.

- Elle comprend trois services :- le Service des Etudes et du Développement ;- le Service des Bases de Données ;- Le Service de gestion des contenus et applications

administratives.

Article 39 : Le Service des Etudes et du Développement  est chargé de : - veiller à l’élaboration des cahiers de charges des

applications informatiques;- concevoir l'architecture générale du système

d’information à partir des spécifications techniques, notamment : topologie, performances, fonctionnalités, sécurité, applications ;

- définir le plan d'intégration et de transition avec d'anciens systèmes, le cas échéant ;

- coordonner la réalisation de traitements informatiques dans les meilleures conditions de qualité, délais et coûts.

- Il comprend deux divisions :o La Division des Etudes ;o La Division du Développement.

Article 40 : Le Service des Bases de Données assure :- l’organisation, le bon fonctionnement et l’optimisation

de la production informatique ;

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RECUEIL DES TEXTES DE LA FONCTION PUBLIQUE

- la définition des règles de sauvegarde et de restauration des données et du respect de leur mise en œuvre ;

- l’élaboration des procédures d’exploitation des bases de données, de leur utilisation dans un souci de productivité ;

- l’assistance aux utilisateurs et aux différents intervenants sur le système ;

- la validation des produits finis et de leur mise en production ;

- le suivi de volume des données, de la réorganisation en permanence de leur stockage, de l’optimisation des performances des bases de données, de la confidentialité des informations et de leur sécurité.

Il comprend deux divisions :o la Division Administration des Bases de

données ;o la Division Exploitation.

Article 41 : Le Service de gestion des contenus et applications administratives est chargé de :- élaborer et mettre en œuvre des procédures de mise

à jour des sites et veiller à leur application;- développer des services administratifs en ligne ;- veiller à l’actualisation des informations contenues

dans les différents sites ;- Traiter et analyser les données statistiques sur les

sites ;- Effectuer régulièrement des enquêtes auprès des

administrations afin de déterminer leurs besoins ; - Réaliser différents guides et documents d’information

spécialisés ;- Veiller à l’application de ces procédures ;- Définir et adapter la stratégie marketing des sites ;Il comprend deux divisions :

o La Division de la Promotion ;o La Division du Services en ligne.

4 – La Direction de la Modernisation de l’Administration

Article 42 : La Direction de la Modernisation de l’Administration est chargée de :- la conception, l’élaboration et la mise en œuvre de la

politique nationale en matière de réforme administrative ;- la bonne gouvernance et la promotion de l'évaluation

des politiques publiques ; - le renforcement des capacités des administrations de

l'Etat ; - la promotion du service public ;- l'impulsion des actions et mesures de renforcement

des capacités des administrations de l'Etat ; - la coordination, en relation avec les ministères

concernés, des réformes institutionnelles entreprises par l'Etat au sein des administrations centrales, des administrations déconcentrées, des établissements publics et des collectivités locales ;

- la modernisation des méthodes et de l’organisation des services administratifs, la simplification des procédures et formalités, la standardisation des documents et imprimés administratifs et l’accroissement de la productivité et de l’efficacité des services, et la rationalisation de leur coût ;

- l’amélioration des relations entre l’administration et les usagers ;

- la mise en œuvre d’outils d’évaluation et de gestion de la performance des agents.

Elle comprend trois services :- le Service de la Normalisation et de la

Restructuration ;- le Service de la Bonne gouvernance ;- le service de la valorisation des ressources

humaines.

Article 43 : Le Service de la Normalisation et de la Restructuration est chargé de :

- veiller à la cohérence des missions et structures de l’administration centrale des établissements publics à caractère administratif et des administrations déconcentrées;

- l’étude des organigrammes des départements ministériels ;

- la déconcentration administrative ;- créer et gérer une base de données relative aux

structures administratives;- développer des normes en matière d’organisation

administrative ;Il comprend deux divisions :

o la Division des Missions et Organisation;o la Division de la Déconcentration des

Services administratifs

Article 44 : Le Service de la Bonne Gouvernance est chargé de la modernisation des méthodes et de l’organisation des services administratifs, la simplification des procédures et formalités, la standardisation des documents et imprimés administratifs, l’accroissement de la productivité et de l’efficacité des services, ainsi que de la rationalisation de leur coût ;Il veille au respect des droits des usagers et à l’amélioration de leurs relations avec l’administration. Il comprend deux divisions :

o La Division des Procédures et Méthodes ; o La Division Droits des usagers.

Article 45 : Le service de la valorisation des ressources humaines est chargé de la promotion des techniques modernes de gestion des ressources humaines, notamment la mise en place d’une gestion prévisionnelle des emplois et des compétences, basé sur la définition en œuvre et la définition d’un système de gestion des performances des agents, ainsi que la définition des actions et des mesures de déconcentration de la gestion des ressources humaines.Il comprend deux divisions :

o La Division de la gestion prévisionnelle et de l’évaluation des performances

o La Division du suivi des actions de déconcentration

5 – La Direction des Affaires Administratives et Financières

Article 46 : La Direction des Affaires Administratives et Financières est chargée, sous l’autorité du Secrétaire Général, des attributions suivantes :- la gestion du personnel et le suivi de la carrière

professionnelle de l’ensemble des fonctionnaires et agents du Département ;

- l’entretien du matériel et des locaux ;- les marchés ;- la préparation, en collaboration avec les autres

Directions, du projet budget annuel du Département ;- le suivi de l’exécution du budget et des autres

ressources financières du Ministère, en initiant notamment les dépenses et en contrôlant leur exécution ;

- l’approvisionnement du département ;- la planification et le suivi de la formation

professionnelle du personnel du Ministère.La Direction des Affaires Administratives et Financières est dirigée par un directeur. Elle comprend trois services :- le Service des marchés;- le Service de la Comptabilité et du matériel ; - Le Service du Personnel.

Article 47 : Le Service des marchés est chargé de l’élaboration et du suivi des marchés administratifs du ministère.

Article 48 : Le service de la comptabilité est chargé de l’élaboration et du suivi de l’exécution du budget ainsi que de la tenue de la comptabilité.

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RECUEIL DES TEXTES DE LA FONCTION PUBLIQUE

Article 49 : Le Service du personnel est chargé de :- gérer la carrière professionnelle des fonctionnaires et

agents du Département ;- étudier, proposer et de mettre en œuvre le plan de

formation du personnel relevant du département et proposer l’ensemble des méthodes de nature à améliorer la qualité du travail administratif.

IV – Dispositions finales

Article 50 : Il est institué au sein du Ministère de la Fonction publique et de la modernisation de l’Administration un Conseil de direction chargé du suivi de l’état d’avancement des actions et programmes du Département.Le Conseil de direction est présidé par le Ministre ou, par délégation, le Secrétaire Général. Il regroupe le secrétaire Général, les chargés de mission, les Conseillers techniques, l’Inspecteur général, et les directeurs. Il se réunit tous les quinze jours.Les premiers responsables des établissements et organismes sous tutelle participent aux travaux du Conseil de direction une fois par semestre.

Article 51 : Sont abrogées toutes dispositions antérieures contraires au présent décret et notamment celles :- du décret n° 148/2004 fixant les attributions du

Ministère de la Fonction Publique et de l’Emploi et l’organisation de l’administration centrale de son département ;

- du décret n° 021-2007 fixant les attributions du Secrétariat d’Etat auprès du Premier Ministre chargé des Technologies Nouvelles et l’organisation de l’Administration centrale de son département.

Article 52 : Le ministre de la Fonction publique et de la modernisation de l’Administration est chargé de l’exécution du présent décret qui sera publié au Journal Officiel.

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RECUEIL DES TEXTES DE LA FONCTION PUBLIQUE

II - STATUT GÉNÉRAL ET SES TEXTES D’APPLICATION

II-1 STATUT GÉNÉRAL

II-1-1 LOI N ° 93-09 DU 18 JANVIER 1993 PORTANT STATUT GENERAL DES FONCTIONNAIRES ET AGENTS

CONTRACTUELS DE L’ETAT

ARTICLE PREMIER : La présente loi a pour objet de définir les règles statutaires applicables aux fonctionnaires et agents contractuels de l’Etat et de ses établissements publics à caractère administratif.

Titre PremierDISPOSITION APPLICABLES AUX FONCTIONNAIRES DE

L’ETAT ET DE SES ÉTABLISSEMENTS PUBLIC

CHAPITRE I : CHAMP D’APPLICATION ET CONDITIONS GÉNÉRALES D’ACCÈS À LA FONCTION PUBLIQUE

Article 2 : Le présent titre s’applique aux personnes qui ont été nommées dans un emploi civil permanent et titularisées dans un grade de la hiérarchie des administrations de l’Etat et de ses établissements publics à caractère administratif, et qui, à ce titre, ont la qualité de fonctionnaires.Il ne s’applique ni aux magistrats, ni aux personnels militaires, ni à ceux de la garde nationale.

Article 3 : Le fonctionnaire est, vis à vis de l ‘administration, dans une situation statutaire, législative et réglementaire, de droit public.

Article 4 : Les emplois civils permanents visés à l’Article 2 ci-dessus des catégories A, B et C définies à l’Article 29 ci-dessous sont occupés par des fonctionnaires régis par le présent titre.

Article 5 : L’accession aux différents emplois permanents visés à l Article 2 ci- dessus ne peut avoir lieu que dans les conditions prévues par la présente loi. Toutefois, les emplois énumérés ci-après ne sont pas soumis à la règle énoncée à l’Article précédent :1°- Les emplois supérieurs pour lesquels la nomination est

laissée à la discrétion du président de la république et

figurant sur une liste établie par décret ; les nominations à ces emplois sont essentiellement révocables, et l’accession de non fonctionnaires à ces emplois n’entraîne pas leur titularisation dans un corps de fonctionnaires ;

2°- Les emplois de coopération technique, ainsi que les emplois à caractère scientifique, technique, d’enseignement ou de recherche, exercés par des personnels de nationalité étrangère, au cas ou le personnel mauritanien qualifié pour ces emplois n est pas disponible.

Les personnels de nationalité étrangère recrutés pour occuper les emplois visés au 2°) ci-dessus, dont les attributions, soit sont séparables de l’exercice de la souveraineté, soit ne comportent aucune participation directe ou indirecte à l’exercice de la puissance publique, sont soumis aux dispositions des accords de coopération administrative et technique conclus avec l’Etat, dont ils sont ressortissants ou aux dispositions des contrats-types approuvés par décret

Article 6 : Nul ne peut avoir la qualité de fonctionnaire :1°- S’il ne possède la nationalité mauritanienne ;2°- S’il ne jouit de ses droits civiques et n’est de bonne

moralité ;3°- S’il ne se trouve en position régulière au regard des lois sur

le recrutement de l’armée ;4°- S’il ne remplit les conditions d’aptitude physique et mentale

exigées pour l’exercice des fonctions auxquelles il postule ; 5°- S’il n’est âgé de dix huit ans au moins. Toutefois la limite

d’âge pour l’accès à la fonction publique est fixée à trente ans au plus. Cette limite d’âge est prorogée :

a - d’une durée égale à celle nécessaire à l’obtention d’une spécialisation complémentaire à un diplôme délivré à l’issue d’un cycle normal de l’enseignement supérieur, dans les conditions fixées par les statuts particuliers.

b - d’une durée égale à celle du service militaire obligatoire accompli ;

c - d’une durée d’un an par enfant légalement à charge. L’application cumulée ou non, des dispositions qui précèdent ne peuvent avoir pour effet de proroger au-delà de quarante ans la limite d’âge fixée au présent Article pour l’accès à la fonction publique.

CHAPITRE II : OBLIGATIONS ET GARANTIES

SECTION I : OBLIGATIONS

Article 7 : Tout fonctionnaire est tenu d’observer, dans l’exercice de ses fonctions, l’obligation d’impartialité et de neutralité.Il doit, dans l’exercice de ses fonctions comme dans sa vie privée, éviter tout agissement de nature à compromettre la dignité de la fonction publique, et est tenu, en toute circonstance, de respecter et de faire respecter, le cas échéant, l’autorité de l’Etat.

Article 8 : Tout fonctionnaire doit se conformer aux instructions générales et aux ordres individuels écrits ou verbaux de son supérieur hiérarchique, sauf dans le cas ou, l’ordre donné est à la fois manifestement illégal et de nature à compromettre gravement un intérêt public, et notamment dans le cas où l’ordre donné aurait pour effet de lui faire commettre une infraction pénale. Tout fonctionnaire, quel que soit son rang dans la hiérarchie, est responsable de l’exécution des taches qui lui sont confiées ainsi que, le cas échéant, de l’exécution des ordres qu’il a données pour assurer le bon fonctionnement du service dont il a la charge.Il n’est dégagé d’aucune des responsabilités qui lui incombent par la responsabilité propre de ses subordonnés.

Article 9 : Les fonctionnaires consacrent l’intégralité de leur activité professionnelle  aux tâches qui leur sont confiées. Ils ne peuvent exercer à titre professionnel une activité privée lucrative de quelque nature que ce soit.Toutefois, les fonctionnaires sont autorisés à :1-produire des œuvres scientifiques, littéraires ou artistiques ;2-donner des enseignements relevant de leur spécialité ;

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RECUEIL DES TEXTES DE LA FONCTION PUBLIQUE

3-donner à titre occasionnel des expertises ou consultations, à condition qu’elles ne soient pas données contre l’Etat ou les collectivités concernées;

4-Exercer une profession libérale découlant de la nature de leur spécialité, dans les conditions fixées par le statut particulier de leur corps, conformément aux dispositions de l’aliéna 2 de l’article 31 ci-après,

Dans touts les cas l’autorité compétente prend s’il y a lieu ; les mesures propres à sauvegarder les intérêts du service.Les fonctionnaires ne peuvent prendre par eux-mêmes ou par personne interposée, dans une entreprise soumise au contrôle de l’administration à laquelle ils appartiennent ou en relation avec cette dernière, des intérêts de nature à compromettre leur indépendance. Un décret pris après avis du Conseil Supérieur de la fonction publique et de la réforme administrative ; visé à l’article 24 ci- après, fixe les conditions d’application du présent article.

Article 10 : Indépendamment des règles instituées par la législation pénale en matière de secret professionnel, tout fonctionnaire est soumis à l’obligation de discrétion professionnelle pour tout ce qui concerne les faits, informations dont il a pris connaissance dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de ses fonctions Toute communication à un tiers de pièces ou documents de service qui n’est pas prévue par la réglementation en vigueur est interdite.En dehors des cas expressément prévus par la réglementation en vigueur, le fonctionnaire ne peut être délié de l’obligation de discrétion professionnelle ou de l’interdiction édictée à l’alinéa précédent que par décision expresse de l’autorité dont il dépend.

Article 11 : Les fonctionnaires peuvent être tenus de suivre, durant leur carrière,  des actions de formation professionnelle dans les conditions fixées par les statuts particuliers.

Article 12 : Toute faute commise par un fonctionnaire dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de ses fonctions, l’expose à une sanction disciplinaire sans préjudice, le cas échéant, des peines prévues par la législation pénale.Il en est de même pour toute faute non liée au service, constituant un manquement à la probité, à l’honneur, aux bonnes mœurs, à la dignité et à l’obligation de loyalisme envers l’Etat et ses institutions, ou de nature à jeter la déconsidération sur l’administration. Lorsque la faute commise constitue un délit ou un crime, et notamment s’il s’agit de corruption, de détournement de deniers publics, de faux en écritures publiques, de violation du secret professionnel, le ministère public doit être saisi sans délai par l’autorité dont dépend le fonctionnaire.

Article 13 : En cas de faute grave commise par un fonctionnaire, qu’il s’agisse d’un manquement à ses obligations professionnelles ou d’une infraction de droit commun, l’auteur de cette faute peut être suspendu par l’autorité ayant pouvoir disciplinaire qui engage sans délai la procédure disciplinaire.L’acte prononçant la suspension d’un fonctionnaire doit préciser si l’intéressé conserve, pendant le temps ou il est suspendu, le bénéfice de sa rémunération, à l’exclusion des indemnités afférentes à l’exercice de ses fonctions, ou déterminer la quotité de la retenue qu’il subit, qui ne peut être supérieure à la moitié de cette rémunération. En tout état de cause il continue à percevoir la totalité des suppléments pour charges de famille. La situation du fonctionnaire suspendu doit être définitivement réglée dans le délai de quatre mois à partir du jour où la suspension a pris effet.Lorsqu’ aucune décision n’a été prise par l’autorité ayant pouvoir disciplinaire à l’expiration de ce délai, le fonctionnaire, sauf s’il est l’objet de poursuites pénales, est rétabli dans ses fonctions et perçoit à nouveau l’intégralité de sa rémunération.Si l’agent est l’objet de poursuites pénales, sa situation n’est définitivement réglée qu’une fois la décision rendue par la juridiction pénale devenue définitive.

Le fonctionnaire qui, en raison de poursuites pénales, n’est pas rétabli dans ses fonctions perçoit uniquement la moitié de la rémunération afférente à son classement indiciaire. Il continu, néanmoins, à percevoir la totalité des suppléments pour charges de famille.Le fonctionnaire qui est incarcéré à la suite d’une condamnation définitive et qui n’a pas fait l’objet d’une mesure de révocation, cesse de percevoir toute rémunération. Il continue, néanmoins, à percevoir la totalité des suppléments pour charges de famille.

SECTION II : GARANTIES

Article 14 : La liberté d’opinion est garantie au fonctionnaire ; elle s’exerce toutefois dans le respect de l’obligation générale de réserve applicable aux fonctionnaires.

Article 15 : Aucune discrimination ne peut être faite entre les fonctionnaires en raison de leurs opinions, de leur sexe ou de leur race.

Article 16 : Le dossier du fonctionnaire doit comporter toutes les pièces intéressant sa situation administrative, enregistrées, numérotées et classées sans discontinuité.Tout fonctionnaire a accès à son dossier individuel dans les conditions fixées par décret.Il ne peut être fait état dans le dossier d’un fonctionnaire de ses opinions ou de ses activités politiques ou syndicales.

Article 17 : La carrière des fonctionnaires candidats à un mandat électif ou titulaire d’un tel mandat ne peut, en aucune manière, être affectée par les votes ou les opinions émis par les intéressés au cours de leur campagne électorale ou de leur mandat.

Article 18 : Le droit syndical est reconnu aux fonctionnaires. Les intéressés peuvent librement créer des organisations syndicales, y adhérer et y exercer des mandats.Les syndicats des fonctionnaires sont régis par les dispositions du code de travail. Ils doivent, toutefois, déposer leurs statuts et la liste de leurs administrateurs auprès du Ministre chargé de la fonction publique.Les syndicats de fonctionnaires peuvent ester en justice. Ils peuvent se pourvoir devant les juridictions compétentes contre les actes réglementaires pris en application de la présente loi et contre les décisions individuelles portant atteinte aux intérêts collectifs des fonctionnaires.

Article 19 : Le droit à la formation permanente est reconnu aux fonctionnaires, en fonction des nécessités de service et des moyens de l’administration.

Article 20 : Les fonctionnaires participent à l’organisation et au fonctionnement des services publics, à l’élaboration des règles statutaires et à l’examen des décisions individuelles relatives à leur carrière, par l’intermédiaire de leurs délégués siégeant aux organes consultatifs de la fonction publique visés au chapitre III ci-après.

Article 21 : Le droit de grève est reconnu aux fonctionnaires pour la défense de leurs intérêts collectifs. Ce droit s’exerce dans le cadre des lois qui le réglementent. L’absence de service fait, par suite de cessation concertée du travail, pendant une fraction quelconque de la journée, donne lieu à une retenue d’un trentième du traitement de base et de ses compléments autres que les suppléments pour charge de famille.La grève est notamment interdite :- aux titulaires des emplois supérieurs visés à l’Article 5

ci-dessus ;- aux titulaires des emplois diplomatiques ;- aux personnels de transmission des administrations

publiques ;- aux inspecteurs et inspecteurs adjoints de

l’enseignement ;

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RECUEIL DES TEXTES DE LA FONCTION PUBLIQUE

- aux directeurs et chefs d’établissement scolaires, universitaires et de formation de l’Etat ainsi qu’aux personnels d’encadrement et de surveillance de ses établissements ;

- aux directeurs et chefs de service des établissements publics à caractère administratif ;

- aux personnels de la navigation aérienne ;- aux personnels des services extérieurs de

l’administration pénitentiaire.

Article 22 : Si un fonctionnaire est poursuivi par un tiers pour une faute liée à l’exécution du service, l’Etat ou la collectivité qui l’emploie doit le couvrir des condamnations civiles prononcées contre lui. Toutefois, si la faute de service est entachée d’une faute personnelle, l’Etat et l’agent supportent les conséquences dommageables des fautes respectives.

Article 23 : L’Etat est tenu de protéger les fonctionnaires contre les menaces, violences, voie de fait, injures, diffamations ou outrages dont ils pourraient être victimes à l’occasion de l’exercice de leurs fonctions, et de réparer, le cas échéant, le préjudice qui en est résulté. L’Etat est subrogé aux droits de la victime pour obtenir des auteurs des agissements visés à l’aliéna précédent la restitution des sommes qu’il a versées au fonctionnaire intéressé en réparation du préjudice causé par ses agissements.Il dispose, en outre, aux mêmes fins, d’une action directe qu’il peut exercer, au besoin, par voie de constitution de partie civile devant la juridiction pénale.

CHAPITRE III : ORGANES CONSULTATIFS

Article 24 : Le conseil supérieur de la fonction publique et de la réforme administrative, les commissions administratives paritaires et les conseils de discipline sont des organes consultatifs paritaires de gestion de la fonction publique.

Article 25 : Le  conseil supérieur de la fonction publique et de la reforme administrative peut être saisi de tout problème concernant la fonction publique et la reforme administrative, et notamment des questions relatives à l’organisation, au fonctionnement et au coût des services de l’Etat et des établissements publics, à la modernisation des méthodes et techniques de travail de ces services, aux statuts, à la carrière et aux conditions de travail des agents publics et à l’amélioration de l’efficacité de l’administration.Il doit être consulté lors de l’élaboration des règlements prévus par la présente loi en matière des statuts particuliers, de rémunération et d’avantages sociaux.

Article 26 : Des commissions administratives paritaires sont créées pour chaque corps de fonctionnaires.Toutefois les commissions communes à plusieurs corps peuvent être créées, si l’intérêt du service le justifie.Ces commissions sont consultées notamment en matière de titularisation et de promotion de grade, lorsque cette promotion intervient au choix. En aucun cas un fonctionnaire d’un grade inférieur à celui sur le cas duquel une commission administrative paritaire est appelée à se prononcer ne peut participer à la séance de la commission.

Article 27 : Des conseils de discipline sont crées pour chaque corps de fonctionnaires. Toutefois des conseils communs à plusieurs corps peuvent être crées, si l’intérêt du service le justifie.

Article 28 : La composition, les modalités de désignation des membres, d’organisation et le fonctionnement ainsi que les modes de saisine des organes consultatifs prévus au présent chapitre sont fixés par décret

CHAPITRE IV : STRUCTURE DES CARRIERES

Article 29 : Les fonctionnaires appartiennent à des corps qui comprennent un ou plusieurs grades et sont classés, selon le

niveau de recrutement aux concours externes d’accès à ces corps, en trois catégories désignées dans l’ordre hiérarchique décroissant par les lettres A , B et C.Ces catégories sont les suivantes :-Catégorie A, dont le niveau de recrutement correspond au minimum au diplôme obtenu à l’issue du premier cycle de l’enseignement supérieur, ou un titre reconnu équivalent.-Catégorie B, dont le niveau de recrutement correspond au minimum au diplôme du baccalauréat de l’enseignement secondaire, ou un titre reconnu équivalent.-Catégorie C, dont le niveau de recrutement correspond au minimum au diplôme du premier cycle de l’enseignement secondaire, ou un titre reconnu équivalentLes statuts particuliers des corps subdivisent, en tant que de besoin, la catégorie A en niveaux hiérarchiques, selon les fonctions normalement attachées aux emplois correspondants.Les statuts particuliers des corps de chacune de ces catégories peuvent subordonner la titularisation des candidats recrutés dans ces corps à la condition d’avoir suivi avec succès des périodes d’études ou des formation complémentaire dans des écoles ou des institutions dépendant de l’administration ou reconnues par elle, ou de stage dans les services administratifs.Les corps groupent les fonctionnaires soumis au même statut particulier, ayant vocation aux mêmes grades, et relevant du même ministre, qui est responsable de leur gestion, sauf les corps interministériels qui relèvent du ministre chargé de la fonction publique ; un décret définit ces rattachements.Toutefois, certains emplois fonctionnels d’encadrement, dont la liste et les modalités de recrutement et de service sont fixées par décret ne sont pas constitués en corps. Ils sont pourvus uniquement par voie de détachement de fonctionnaires et peuvent être retirés à tout moment.Le grade est le titre qui confère à son titulaire la vocation à occuper l’un des emplois qui lui correspondent. Le grade est distinct de l’emploi.Le grade est divisé en échelons. A chaque échelon correspond un indice de rémunération.Pour l’application des dispositions du présent article une commission d’évaluation détermine les équivalences de diplômes, titres ou grades scolaires et universitaires. Un décret définit sa composition, ainsi que ses modalités d’organisation et de fonctionnement.

Article 30 : Sous réserve des dispositions des statuts particuliers et en fonction des catégories A,B et C le pouvoir de nomination des fonctionnaires aux corps ou grades ainsi que les conditions dans lesquelles il doit être délégué, sont définies par décret.

Article 31 : Dans le respect des dispositions du présent statut général, les statuts particuliers, pris par décret après avis du conseil supérieur de la fonction publique et de la reforme administrative, fixent les dispositions applicables à chaque corps, notamment le classement de chaque corps dans l’une des catégories, le nombre de grades et la nature des fonctions afférentes à ces grades, le nombre d’échelon dans chaque grade, ainsi que les conditions et modalités de recrutement et d’avancement dans chaque corps.Toutefois, les statuts particuliers peuvent, dans la mesure dictée par les nécessités du service, en ce qui concerne les corps de l’enseignement supérieur et de la recherche, ainsi que les corps de la médecine spécialisée, déroger à certaines des dispositions du présent statut général qui ne correspondraient pas aux besoins propres de ces corps ou aux missions que leurs membres sont destinés à assurer.

Article 32 : Toute nomination dans un corps de fonctionnaires ou toute promotion dans un grade qui n’intervient pas exclusivement en vue de pourvoir à un emploi vacant et de permettre à son bénéficiaire d’exercer les fonctions correspondantes est nulle et de nul effet et peut être retiré à tout moment.

CHAPITRE V : POSITIONS

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RECUEIL DES TEXTES DE LA FONCTION PUBLIQUE

Article 33 : Tout fonctionnaire est placé dans l’une des positions suivantes :

1°-Activité ;2°-Détachement ;3°-Hors cadres ;4°-Disponibilité5°-Sous les drapeaux.

SECTION I : ACTIVITE

Article 34 : L’activité est la position du fonctionnaire qui, titulaire d’un grade, exerce effectivement les fonctions de l’un des emplois correspondant à ce grade.Sont également réputés être en position d’activité :

- Les fonctionnaires suivant un stage de perfectionnement, obligatoire ou facultatif, conformément aux dispositions applicables à leurs corps, et à la condition que la durée du stage ne dépasse pas neuf mois;

- Les fonctionnaires en congé annuel ou en congé maladie ordinaire;

- Les fonctionnaires bénéficiant d’une autorisation spéciale d’absence, notamment pour l’exercice d’un mandat public ou syndical.

Article 35 : Les fonctionnaires en activité qui occupent un emploi conduisant à pension de retraite peuvent, sur leur demande, et sous réserve des nécessités de fonctionnement de service, et notamment de sa continuité, être autorisé à accomplir un service à temps partiel, dans les conditions prévues par décret pris après avis du conseil supérieur de la fonction publique et de la réforme administrative.

Article 36 : La mise à disposition est la situation du fonctionnaire en activité qui, en demeurant dans son corps d’origine, est réputé occuper son emploi et continue à percevoir la rémunération correspondante, mais qui effectue son service dans une administration autre que la sienne.La mise à disposition n’est possible que s’il n’existe aucun emploi budgétaire correspondant à la fonction à remplir et permettant la nomination ou le détachement du fonctionnaire. Elle cesse, de plein droit, lorsque cette condition ne se trouve plus réalisée, à la suite de la création ou de la vacance d’un emploi dans l’administration qui bénéficiait de la mise à disposition. Dans le cas ou il est pourvu à cet emploi par la voie du détachement, le fonctionnaire mis à la disposition a priorité pour être détaché dans cet emploi.Un décret pris sur avis du conseil supérieur de la fonction publique et de la réforme administrative définit les conditions d’application du présent article.

Article 37 : Sauf cas de force majeure, et notamment en cas d’indisponibilité subite pour raisons médicales, dont il est tenu de justifier, le fonctionnaire en activité ne peut interrompre l’exercice de ses fonctions s’il n’a pas obtenu un congé ou une autorisation à cet effet.Toute interruption du service non justifiée par un cas de force majeure, ou qui n’a pas été autorisée par un congé accordé conformément aux dispositions du présent chapitre, peut donner lieu sans préjudice, le cas échéant, de sanctions disciplinaires, à une retenue égale à un trentième du traitement de base du fonctionnaire par jour au titre de chaque journée d’absence.

Article 38 : Le fonctionnaire en activité a droit :1°- A un congé annuel avec traitement d’une durée de trente

jours consécutifs pour une année de service accompli ; ce congé peut, sauf nécessité de service, faire l’objet d’un report pour se cumuler avec le congé dû au titre de l’année suivante ; toutefois, le report du congé dû pour deux années sur la troisième est interdit et la jouissance en est obligatoire ;

2°- A des congés maladie dont la durée totale ne peut excéder un an pendant une période de douze mois consécutifs en cas de maladie dûment constatée mettant l’intéressé dans l’impossibilité d’exercer ses fonctions.

Celui-ci conserve alors l’intégralité de son traitement pendant une durée de trois mois ;Ce traitement est réduit de moitié pendant les neufs mois suivant. Le fonctionnaire conserve, en, outre, ses droits à la totalité des suppléments pour charge de famille. Toutefois, si la maladie provient d’un accident survenu dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de ses fonctions, ou d’un acte de dévouement dans un intérêt public, le fonctionnaire conserve l’intégralité de son traitement jusqu’à ce qu’il soit en état de reprendre son service ou jusqu’à sa mise à la retraite. Il a droit, en, outre, au remboursement des honoraires médicaux et des frais directement entraînés par l’accident. L’Etat est directement subrogé dans les droits éventuels du fonctionnaire victime d’un accident survenu dans ses conditions et provoqué par un tiers jusqu’à concurrence du montant des charges qu’il a supportées ou supporte du fait de cet accident.

3°- A un congé de longue durée pour maladie somatique, nerveuse ou psychique grave dûment constatée.Le fonctionnaire a droit pendant les trois premières années à la rémunération correspondant à l’indice de son grade dans son corps d’origine, et à la moitié de cette rémunération pendant les deux années qui suivent. Si la maladie ouvrant droit à congé de longue durée a été contractée dans l’exercice des fonctions, les périodes fixées ci-dessus sont respectivement portées à cinq ans et trois ans.Dans tous les cas, l’intéressé conserve en outre, ses droits à la totalité des suppléments pour charges de famille.

4°- A un congé pour maternité et un congé postnatal d’une durée égale à celle prévue par la législation sociale.

Article 39 : Le fonctionnaire a également droit à des autorisations spéciales d’absence n’entrant pas en compte dans le congé annuel, en conservant ses droits à plein traitement, dans les cas suivants :1° Pour la durée des sessions des assemblées dans

lesquelles il occupe une fonction publique élective, s’il n’a pas été placé en position de détachement;

2° Pour participer:- aux congrès politiques, professionnels, syndicaux,

nationaux, internationaux, ou aux réunions, de leur organismes directeurs, s’il en est représentant dûment mandaté ou membre élu;

- aux compétitions internationales, s’il fait partie d’une équipe nationale artistique, sportive ou culturelle;

3° Pour subir des examens ou concours scolaires ou universitaires et pour la durée des épreuves, ou pour participer à des cycles de formation de durée inférieure à un mois organisés par l’administration, ou sous son contrôle, pour la durée de ses cycles, ou pour participer à des colloques ou rencontres scientifiques entrant dans le cadre de ses spécialités ;

4° Pour se rendre en pèlerinage aux lieux saints de l’Islam, cette autorisation n’étant accordée qu’une seule fois durant la carrière du fonctionnaire et pour une durée maximale d’un mois.

La durée des autorisations prévues au présent article peut être augmentée des délais de route strictement nécessaires.

Article 40 : Des autorisations exceptionnelles d’absence avec maintien de la rémunération peuvent être accordées aux fonctionnaires pour des motifs personnels ou familiaux, dans des conditions déterminées par décret, pour une durée maximale cumulée de quinze jours par an.

Article 41 : Il est interdit au fonctionnaire bénéficiant d’un congé de se livrer à une activité rémunérée. La méconnaissance de cette interdiction entraîne le remboursement des rémunérations perçues au titre de ce congé, sans préjudice de l’application de sanctions disciplinaires.

SECTION II : DETACHEMENT

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RECUEIL DES TEXTES DE LA FONCTION PUBLIQUE

Article 42 : Le détachement est la position du fonctionnaire placé hors de son corps d’origine mais continuant à bénéficier, dans ce corps, de ses droits à l’avancement et à la retraite.Le détachement d’un fonctionnaire peut avoir lieu dans les cas suivants :1°- auprès d’une administration ou d’un établissement public

de l’Etat, dans un emploi conduisant à pension du régime des retraites de l’Etat ;

2°- auprès d’une administration, collectivité ou entreprise publique, dans un emploi ne conduisant pas à pension du régime des retraites de l’Etat ;

3°- auprès d’Etats étrangers ou d’organismes internationaux, pour remplir une mission d’intérêt général ;

4°- pour exercer les fonctions de membre du gouvernement, ou les fonctions assimilées, ou une fonction publique élective empêchant l’exercice normal de la fonction ;

5°- pour l’accomplissement d’un stage ou scolarité, lorsque les statuts particuliers le prévoit et lorsque la durée est supérieure à neuf mois ;

6°- auprès d’une entreprise ou d’un organisme privé d’intérêt général ;

7°- pour exercer un mandat syndical.Tout détachement est prononcé soit sur la demande du fonctionnaire soit d’office.Le détachement est prononcé d’office dans le cas visé au 1°-) ci-dessus, à condition que le nouvel emploi soit équivalent à l’ancien. Il est prononcé d’office dans les cas visés ci-dessus au 4°) et au 5°) lorsque le stage ou la scolarité sont obligatoires.Le détachement est de courte ou de longue durée. Le détachement de courte durée est prononcé pour une durée maximale d’un an et n’est pas renouvelable. Le détachement de longue durée est prononcé pour une durée de cinq ans, renouvelable.Dans tous les cas le détachement est révocable.Le fonctionnaire détaché est soumis à l’ensemble des règles régissant la fonction qu’il exerce par l’effet de son détachement. Toutefois, s’il a été détaché d’office, il conserve la rémunération de son emploi d’origine si celle du nouveau emploi est moindre.A l’expiration de son détachement, le fonctionnaire est obligatoirement réintégré, au besoin en surnombre, dans son corps d’origine, lorsque le détachement a été prononcé d’office ou s’il a été interrompu pour une autre cause qu’une faute commise par l’intéressé dans son nouvel emploi.

Article 43 : Le fonctionnaire détaché supporte la retenue pour pension prévue par le régime des retraites de l’Etat.La collectivité ou l’organisme auprès duquel le fonctionnaire est détaché est redevable envers le trésor public de la contribution pour la constitution des droits à pension de l’intéressé à la charge de l’Etat.La retenue et la contribution sont fixées en fonction de la rémunération indiciaire afférente au grade et à l’échelon détenus par le fonctionnaire dans son corps d’origine

Article 44 : Un décret pris après avis du conseil supérieur de la fonction publique et de la réforme administrative détermine les conditions du détachement ainsi que les modalités d’exercice de l’emploi de détachement et de réintégration dans le corps d’origine.Sauf disposition contraire du statut particulier du corps d’origine, le nombre de fonctionnaires qui peuvent être détachés ne peut être supérieur à 10% de l’effectif total de ce corps.

SECTION III : POSITION HORS CADRE

Article 45 : La position hors cadre est celle dans laquelle un fonctionnaire détaché dans un emploi ne conduisant pas à pension du régime de retraites de l’Etat peut être placé, sur sa demande pour continuer à servir dans la même administration ou la même entreprise. La mise en position hors cadre est prononcée pour une durée maximale de cinq ans ; elle est renouvelable. Dans cette position le fonctionnaire cesse de

bénéficier de ses droits à l’avancement et à la retraite. Le fonctionnaire en position hors cadres est soumis au régime statutaire et de retraite régissant la fonction qu’il exerce dans cette position. A l’expiration de la période de mise en position hors cadres, le fonctionnaire est, sur sa demande, réintégré de plein droit dans son corps d’origine à la première vacance. Un décret fixe les conditions de la mise en position hors cadres.

Article 46 : Pour être placé en position hors cadre, le fonctionnaire doit compter une durée de service effectif civils et militaires au moins égale à celle requise pour la constitution du droit à pension du régime des retraites de l’Etat.

Article 47 : Le fonctionnaire qui cesse d’être placé en position hors cadre qui n’est pas réintégré dans son corps d’origine et n’a pas demandé sa mise en disponibilité est mis d’office à la retraite s’il remplit les conditions pour percevoir une pension d’ancienneté ou une pension proportionnelle du régime des retraites. Dans le cas contraire, il est licencié.

SECTION IV : DISPONIBILITÉ

Article 48   La disponibilité est la position du fonctionnaire qui placé hors de son administration ou service d’origine cesse de bénéficier dans cette position de ses droits à l’avancement et à la retraite.La disponibilité est prononcée à la demande de l’intéressé dans les cas suivants :

1-études et recherches d’intérêt général ;2-convenance personnelle ;3-exercice d’une activité d’intérêt public ou privé ; 4-création ou reprise d’une entreprise ;5-assistance à un conjoint à un descendant ou ascendant

en cas d’accident ou maladie grave ; 6-Pour rejoindre un conjoint astreint professionnellement

à une résidence éloignée. La disponibilité sur demande est prononcée pour une durée maximale de deux ans elle est renouvelable une fois.La disponibilité est prononcée d’office si le fonctionnaire a épuisé tous ses droits à congé de maladie ou à congé de longue durée et ne peut reprendre un emploi de son corps ou être reclassé dans un emploi d’un autre corps. Le fonctionnaire mis en disponibilité qui refuse successivement trois postes qui lui sont proposés lors de sa réintégration peut être licencié.

Article 49 : Un décret   pris après avis du conseil supérieur de fonction publique et de la réforme administrative fixe les conditions de mise en disponibilité, ainsi que, les modalités de réintégration des fonctionnaires à l’expiration de leur période de disponibilité.

SECTION  V : POSITION « SOUS LES DRAPEAUX»

Article 50 : La position « sous les drapeaux » est celle dans laquelle est placé :

1°- le fonctionnaire qui accomplit les obligations du service militaire telles qu’elles sont prévues par la loi sur le recrutement de l’armée ;

2°- le fonctionnaire rappelé ou maintenu sous les drapeaux en dehors des obligations du service militaire actif.Dans cette position le fonctionnaire conserve l’intégralité de ses droits à l’avancement et à la retraite.

Lorsqu’il cesse d’être dans cette position le fonctionnaire est obligatoirement réintégré au besoin en surnombre dans son corps d’origine. Dans la position sous les drapeaux le fonctionnaire :

1°- s’il est incorporé pour la durée de son service légal perçoit sa seule solde de militaire

2°- s’il a été rappelé ou maintenu sous les drapeaux, perçoit sa solde militaire complétée, le cas échéant, par une indemnité compensatrice égale à la différence entre cette solde et le traitement indiciaire afférent à son emploi de fonctionnaire

3°- s’il accomplit une période d’instruction militaire, conserve la totalité de son traitement d’activité. 

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RECUEIL DES TEXTES DE LA FONCTION PUBLIQUE

CHAPITRE VI : DEROULEMENT DES CARRIERES

SECTION I : RECRUTEMENT

Article 51 Le concours est le procédé de droit commun pour le recrutement des fonctionnaires. Les recrutements effectués en méconnaissance de cette règle sont nuls et de nul effet et peuvent être retirés à tout moment. Toutefois les fonctionnaires peuvent être recrutés sans concours dans les cas suivants : 1-Lors de la constitution initiale d’un corps ; 2-Lors de la suppression d’un corps ; les fonctionnaires

appartenant à ce corps sont alors intégrés, dans les conditions fixées par le décret supprimant le corps, dans un autre corps de niveau comparable, classé dans la même catégorie ;

3-En vue de favoriser la promotion interne, les statuts particuliers fixent une proportion de postes susceptibles d’être attribués aux personnels du corps de niveau inférieur de la même spécialité, après inscription sur une liste d’aptitude à la suite, le cas échéant, d’un examen professionnel, la proportion des postes ainsi attribués ne peut dépasser 5% des postes mis au concours.

Article 52 Les concours sont organisés suivant les modalités ci-après séparément ou conjointement :1°-des concours ouverts aux candidats justifiant de certains

diplômes ou de l’accomplissement de certaines études ;2°- des concours réservés aux fonctionnaires de l’Etat

appartenant au corps de niveau inférieur de la même spécialité ainsi que, le cas échéant, à d’autres fonctionnaires de l’Etat, aux agents contractuels de l’Etat, aux agents des établissements publics et des collectivités territoriales, aux militaires et aux magistrats, ainsi qu’aux candidats en fonction dans une organisation internationale intergouvernementale.

Les statuts particuliers fixent notamment le choix entre les modalités prévues à l’aliéna précédent, le niveau du diplôme ou d’études requis, la durée de services exigée pour les candidats aux concours internes, les conditions d’âge, la répartition des places offertes entre les divers concours, ainsi que les proportions éventuelles réservées aux candidats n’ayant pas la qualité de fonctionnaire de l’Etat, dans le cadre des dispositions du 2° ci-dessus.Pour l’application des dispositions de l’aliéna ci-dessus, les services accomplis dans des établissements publics à caractère industriel et commercial ou dans des organisations internationales intergouvernementales sont assimilés à des services publics.

Article 53 : La nature et le programme des épreuves des concours, l’ouverture du concours, la date et le lieu du déroulement des épreuves, le nombre des places offertes et la liste des candidats admis à concourir sont fixés par arrêté du ministre chargé de la fonction public pour les corps à caractère interministériel, et par arrêté conjoint du ministre chargé de la fonction publique et du ministre dont dépend l’emploi pour les autres corps.Le déroulement de tout concours doit être précédé de mesures de publicités suffisantes de nature à permettre aux intéressés de faire acte de candidature.

Article 54 : Aux fins d’application des Articles 51, 52,53 du présent statut, une commission nationale des concours est créée auprès du premier ministre.Autorité administrative indépendante, elle désigne les membres du jury de concours ainsi que, le cas échéant, les correcteurs des épreuves spécialisées.La commission nationale des concours adresse chaque année au premier ministre un rapport sur le recrutement dans les différents corps de fonctionnaires. Ce rapport est rendu public.Un décret pris après avis du conseil supérieur de la fonction publique et de la réforme administrative fixe la composition et les modalités d’organisation et de fonctionnement de la commission nationale des concours.

Article 55 : Pour chaque concours, le jury établit une liste classant par ordre de mérite les candidats qu’il juge aptes et dont le nombre ne peut dépasser celui de places mises aux concours.Le jury établit, le cas échéant, une liste complémentaire classant également par ordre de mérite les autres candidats qu’il estime aptes, afin de permettre le remplacement des candidats inscrits sur la liste principale qui ne peuvent être nommés, ou éventuellement, de pourvoir des vacances d’emplois survenant dans l’intervalle de deux concours. La validité de la liste complémentaire cesse automatiquement à la date d’ouverture des épreuves du concours suivant, et au plus tard, un an après la date d’établissement de la liste complémentaire.Pour chaque concours, le nombre de candidats inscrits sur la liste complémentaire ne peut, sauf si les statuts particuliers en disposent autrement, excéder 10% du nombre de places mises au concours.

Article 56 : Les candidats sont jugés uniquement en fonction de la valeur des épreuves auxquelles ils sont soumis, et que le jury apprécie souverainement, dans le respect des règles générales applicables aux concours administratifs.Le jury ne peut modifier la liste de classement qu’il a arrêté, sauf pour rectifier des erreurs purement matérielles.En cas de partage des voix, la voix du président du jury est prépondérante.Le jury peut, si le nombre des candidats le justifie, pour toute épreuve, se constituer en groupes d’examinateurs.Toutefois, afin d’assurer l’égalité des candidats, le jury opère la péréquation des notes attribuées par chaque groupe d’examinateurs et procède à la délibération finale.

Article 57 : Les nominations des candidats reçus sont prononcées par l’autorité compétente dans l’ordre d’inscription sur la liste principale, puis dans l’ordre d’inscription sur la liste complémentaire.L’administration peut toutefois décider, si l’intérêt du service le justifie, de ne pas pourvoir tous les postes mis au concours ou de ne prononcer aucune nomination. Les candidats reçus dont la nomination n’a pas été ainsi prononcée peuvent avoir une priorité à nomination au titre de l’année suivante.S’il apparaît, au moment de la vérification des conditions requises pour concourir, laquelle doit intervenir au plus tard à la date de la nomination, qu’un ou plusieurs candidats déclarés aptes par le jury ne réunissent pas ces conditions, ou si l’un d’eux fait défaut ; il peut être fait appel, le cas échéant, aux candidats figurant sur la liste complémentaire.

Article 58 : Les candidats dont la nomination a été prononcée accomplissent une période d’essai et de formation préalable à leur titularisation, dans les conditions prévues au chapitre IX du présent titre.

Article 59 : Les candidats non reçus ont droit, sur leur demande, à avoir communication des notes qui leur ont été attribuées, à l’exclusion de tout autre élément d’information sur l’appréciation portée sur eux par les correcteurs des épreuves ou par le jury.

Article 60 : Tout candidat nommé dans un corps de fonctionnaires est tenu de rejoindre le poste qui lui a été attribué. En cas de refus, il est mis en demeure par le ministre dont il relève de rejoindre son poste. S’il ne défère pas à cette mise en demeure dans un délai de quinze jours, il perd le bénéfice de son admission au concours.

SECTION II : AVANCEMENT

Article 61 : L’avancement des fonctionnaires comprend l’avancement d’échelon et l’avancement de grade.L’avancement d’échelon se traduit par une augmentation de rémunération et à lieu de façon continue d’un échelon à l’échelon immédiatement supérieur.

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RECUEIL DES TEXTES DE LA FONCTION PUBLIQUE

 Sous réserve des dispositions des statuts particuliers, l’avancement d’échelon est fonction de l’ancienneté et est prononcé automatiquement au profit des fonctionnaires comptant deux ans dans leur échelon.

Article 62 : L’avancement de grade a lieu de façon continue d’un grade au grade immédiatement supérieur. Il peut être dérogé à cette règle dans le cas ou l’avancement est subordonné à une sélection professionnelle.L’avancement de grade peut être subordonné à la justification d’une durée minimale de formation professionnelle au cours de la carrière.Sauf pour les emplois laissés à la discrétion du président de la république, l’avancement de grade a lieu, selon les proportions définies dans les statuts particuliers, suivant l’une ou plusieurs des modalités ci-après :1°-au choix, par voie d’inscription sur un tableau annuel

d’avancement, établi après avis de la commission administrative paritaire compétente, en fonction de la valeur professionnelle des agents ;

2°- par voie d’inscription sur un tableau annuel d’avancement, établi après avis de la commission administrative paritaire compétente, après une sélection par voie d’examen professionnel ;

3°-par sélection opérée exclusivement par voie de concours professionnel.

Les statuts particuliers fixent les principes et les modalités de la sélection professionnelle, notamment les conditions de grade et d’échelon requises pour participer.Les promotions doivent avoir lieu dans l’ordre du tableau ou de la liste de classement.Tout fonctionnaire bénéficiant d’un avancement de grade est tenu d’accepter l’emploi qui lui est assigné dans son nouveau grade. Son refus peut entraîner la radiation du tableau d’avancement ou, à défaut, de la liste de classement.

Article 63 : Chaque année, tout fonctionnaire en activité dans son corps ou en service détaché fait l’objet d’une notation sur sa manière de servir et exprimant sa valeur professionnelle. La notation comprend :a- une appréciation d’ordre générale ;b- une note chiffrée de 0 à 20 ne comportant pas de décime.La note chiffrée est communiquée au fonctionnaire.Le pouvoir de notation appartient au chef de l’administration dont dépend le fonctionnaire. Il s’exerce, suivant les modalités et dans le cadre des procédures définies par décret pris après avis du conseil supérieur de la fonction publique et de la réforme administrative, en tenant compte des appréciations des autorités hiérarchiques intermédiaires.

SECTION III : MUTATIONS

Article 64 : L’autorité compétente procède aux changements d’affectation des fonctionnaires. Elle peut déléguer sa compétence en la matière dans les conditions fixées par décret.Dans toute la mesure compatible avec le bon fonctionnement du service, les affectations doivent tenir compte des demandes formulées par les intéressés et de leur situation de famille.

Article 65 : Lorsque les fonctionnaires sont reconnus, en raison de leur état de santé, inaptes à l’exercice de leurs fonctions, et si l’adaptation de leur poste de travail n’est pas possible, ils peuvent être affectés dans des emplois d’un autre corps s’ils ont été déclarés en mesure de remplir les fonctions correspondantes.Ils restent soumis aux dispositions applicables à leur corps d’origine et conservent leur rémunération.

SECTION IV : CESSATION DEFINITIVE DE FONCTIONS

Article 66 : La cessation définitive de fonctions qui entraîne la radiation des cadres et la perte de la qualité de fonctionnaire, résulte :

1°-de la démission régulièrement acceptée ;

2°-du licenciement pour abandon de poste, insuffisance professionnelle, suppression d’emploi, ou pour non réintégration à l’expiration d’une période de disponibilité ;

3°-de la révocation ;4°-de l’admission à la retraite.

La perte de la nationalité mauritanienne, la déchéance des droits civiques ou l’interdiction par décision de justice d’exercer un emploi public entraînent les mêmes effets. Toutefois, l’intéressé peut solliciter auprès de l’autorité ayant pouvoir de nomination, qui prend l’avis de la commission administrative paritaire, sa réintégration à l’issue de la période de privation des droits civiques, ou de la période d’interdiction d’exercer un emploi public, ou en cas de réintégration dans la nationalité mauritanienne.L’intéressé est alors réintégré dans le grade et l’échelon qu’il détenait au moment de sa radiation des cadres. La période comprise entre la radiation et la réintégration n’est prise en compte ni pour l’avancement, ni pour la retraite.Le fonctionnaire révoqué, licencié ou démissionnaire ne peut être nommé ou réintégré dans la fonction publique.Le fonctionnaire dont la démission a été acceptée ou qui a fait l’objet d’un licenciement pour une cause autre que l’abandon de poste peut, à sa demande, être nommé ou réintégré dans la fonction publique, dans les conditions fixées par décret pris après avis du conseil supérieur de la fonction publique et de la réforme administrative, sans toutefois, que la durée des services antérieurs lui soit validée.

ARTICLE 67 : Le fonctionnaire admis à la retraite peut se voir conférer, par l’autorité ayant pouvoir de nomination, l’honorariat dans son grade ou dans les conditions prévues par le décret pris après avis du conseil supérieur de la fonction publique et de la réforme administrative.

Article 68 : La démission résulte de la demande écrite du fonctionnaire marquant librement sa volonté non équivoque de quitter la fonction publique.Cette demande n’a d’effet qu’autant qu’elle est expressément acceptée par l’autorité investie du pouvoir de nomination et à la date qu’elle a fixée, le cas échéant, après avis de l’autorité dont dépend l’intéressé. Lorsqu’elle reçoit une demande de démission, l’autorité administrative concernée doit faire connaître sa décision dans un délai maximum de quatre mois.Cette acceptation ne fait pas obstacle, le cas échéant, à l’exercice de l’action disciplinaire en raison des faits qui se seraient révélés postérieurement à la date d’effet de la démission.Le fonctionnaire qui cesse ses fonctions avant la date fixée par l’autorité compétente pour accepter la démission peut faire l’objet d’une sanction disciplinaire. Si le fonctionnaire a droit à la pension, cette pension ne peut lui être versée qu’à compter de la date d’effet de sa démission.

Article 69 : Le fonctionnaire qui s’absente, sans justification valable, de son poste de travail plus de huit jours consécutifs, fait l’objet d’une mise en demeure de la part de l’autorité dont il dépend de reprendre ses fonctions.Cette mise en demeure doit être notifiée à l’intéressé ou publiée par voie de presse.Si dans un délai de soixante douze heures, et sauf cas de force majeure, il n’obtempère pas à cette mise en demeure, il est radié des cadres pour abandon de poste, sans observation de la procédure prévue en matière disciplinaire.Est assimilé à l’abandon de poste le fait pour un fonctionnaire de ne pas rejoindre son poste d’affectation dans un délai de quinze jours.

Article 70 : Le fonctionnaire dont l’insuffisance professionnelle est établie est, par décision de l’autorité ayant pouvoir de nomination, et après avis de la commission administrative paritaire compétente, admis à faire valoir ses droits à la retraite s’il remplit les conditions requises à cet effet.Dans le cas contraire, il est licencié pour insuffisance professionnelle. Le fonctionnaire licencié pour insuffisance professionnelle peut recevoir une indemnité égale aux émoluments afférents du dernier mois d’activité multipliés par

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RECUEIL DES TEXTES DE LA FONCTION PUBLIQUE

le nombre d’années de services civils effectifs, sans que cette indemnité puisse dépasser douze mois de rémunération.

Article 71 : Le licenciement pour suppression d’emploi résulte de décrets portant mesure de dégagement des cadres. Ces décrets doivent fixer le montant de l’indemnité accordée aux intéressés.

Article 72 : L’admission à la retraite est prononcée sur demande du fonctionnaire, si ce dernier remplit les conditions nécessaires pour obtenir un droit à pension.Elle est prononcée de plein droit si l’intéressé atteint la limite d’âge de soixante ans ou totalise trente cinq années de service.Le statut particulier peut, le cas échéant, fixer une limite d’âge inférieure pour le corps. Dans ce cas la durée de service entraînant la mise à la retraite de plein droit est modifiée en conséquence.Les fonctionnaires ne peuvent être maintenus en fonction au delà de la limite d’âge de leur corps ou de la durée de service considérée. Toutefois les personnels de l’enseignement peuvent être maintenus en fonction jusqu’à la fin de l’année scolaire.

Article 73 : Un décret fixe les activités privées qu’en raison de leur nature un fonctionnaire qui a cessé définitivement ses fonctions ou qui a été mis en disponibilité ne peut exercer.Cette interdiction peut être limitée dans le temps. Si cette interdiction est méconnue, le fonctionnaire retraité peut faire l’objet de retenues sur ses droits à pension et, éventuellement, être déchu de ses droits à pension après avis du conseil de discipline du corps auquel il appartient.

CHAPITRE VII : REMUNERATION

Article 74 : Le fonctionnaire a droit, après service fait, à une rémunération comprenant le traitement de base, les allocations pour charges de famille, ainsi que les indemnités et primes instituées par décret après avis du conseil supérieur de la fonction publique et de la réforme administrative.Le montant du traitement de base est fixé en fonction du grade de l’agent et de l’échelon auquel, il est parvenu, ou de l’emploi dans lequel il a été nommé.Le traitement de base est soumis à retenue pour pension. Son montant résulte de la multiplication de l’indice afférent à l’échelon du grade du fonctionnaire ou à l’emploi qu’il occupe par la valeur du point d’indice.Les règles applicables pour le calcul de ces traitements et notamment la valeur du point d’indice, les indices afférents aux différents grades, échelons et emplois, ainsi que pour le calcul des allocations, indemnités et primes s’ajoutant au traitement sont fixées par décret.Les fonctionnaires sont affiliés à un régime spécial de retraites et de protection sociale dans les conditions fixées par la loi.

CHAPITRE VIII : DISCIPLINE ET RECOMPENSE

Article 75 : Les sanctions disciplinaires sont réparties en deux groupes :1°-) sanctions du premier groupe :

- l’avertissement ;- le blâme ;- l’exclusion temporaire de fonction pour une

durée de trente jours ;2°-) sanctions du deuxième groupe :

- le retard d’un an à l’avancement d’échelon ;- la radiation du tableau de promotion de

grade ;- l’abaissement d’un ou de plusieurs

échelons ;- le déplacement d’office avec changement de

résidence ;- l’exclusion temporaire de fonctions pour une

durée de trois mois à un an ;- l’abaissement de grade ;- la mise à la retraite d’office ;

- la révocation sans suspension des droits à pension ;

- la révocation avec suspension des droits à pension.

Article 76 : Le pouvoir disciplinaire appartient à l’autorité investie du pouvoir de nomination.Le pouvoir de prononcer des sanctions du premier groupe peut être délégué, indépendamment du pouvoir de nomination, par décision de l’autorité investie du pouvoir de nomination, dans les conditions fixées par décret.Les sanctions du deuxième groupe ne peuvent intervenir qu’après consultation du conseil de discipline compétent. Le conseil de discipline doit émettre un avis motivé sur la sanction qu’il propose.Toutefois la révocation, avec ou sans suspension des droits à pension, est prononcée de plein droit, sans consultation du conseil de discipline :1°-En cas de perte définitive des droits civiques ;2°-En cas de condamnation définitive pour l’un des faits punis par la législation réprimant les détournements et soustractions commis par les agents de l’Etat et assimilés, dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de leur fonctions ;3°-En cas d’ivresse publique établie par décision juridictionnelle.

Article 77 : Les sanctions doivent être motivées et ne peuvent intervenir qu’après que le fonctionnaire a été mis à même de prendre connaissance des pièces de son dossier relatives à la sanction envisagée à son égard et de présenter sa défense par écrit, ou oralement. Il doit être informé de ce droit par l’administration.

Article 78 : Le fonctionnaire poursuivi doit, sauf cas de force majeure, assister à la séance du conseil de discipline où son cas est examiné. Il peut présenter devant le conseil de discipline des observations écrites ou orales, citer des témoins, se faire assister ou se faire représenter par un ou plusieurs défenseurs de son choix.Le droit de citer des témoins appartient aussi à l’administration. S’il ne se juge pas suffisamment éclairé sur les faits reprochés au fonctionnaire ou sur les circonstances dans lesquelles ils ont été commis, le conseil de discipline peut faire procéder à une enquête dont les conclusions lui seront communiquées.

Article 79 : Le fonctionnaire objet de poursuites pénales qui n’a pas été suspendu de ses fonctions ou dont la décision de suspension a été rapportée, peut être frappé d’une sanction disciplinaire après avis du conseil de discipline sans attendre la décision du tribunal, si les faits reprochés à l’agent sont établis et ont le caractère d’une faute de service ou d’un manquement aux obligations définies à la section I du Chapitre II ci-dessus.Le conseil de discipline peut toutefois proposer de suspendre la procédure disciplinaire jusqu’à l’intervention de la décision du tribunal. Le fonctionnaire peut faire l’objet d’une mesure de suspension.Si l’autorité compétente décide de poursuivre la procédure, le conseil de discipline doit se prononcer dans les délais prévus à l’Article 80 ci-dessous à compter de la notification de la décision de cette autorité.

Article 80 : L’avis du conseil de discipline doit être transmis dans le délai de deux mois à compter du jour ou il a été saisi. Ce délai est porté à quatre mois s’il a été nécessaire de procéder à une enquête.L’autorité compétente statue définitivement dès réception de cet avis, ou à l’expiration du délai défini à l’aliéna ci-dessus.

Article 81 : Toutes les sanctions disciplinaires sont notifiées au fonctionnaire et versées à son dossier.L’autorité compétente pour prononcer la sanction peut décider, après avis du conseil de discipline, de rendre public la décision portant sanction disciplinaire et ses motifs.

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RECUEIL DES TEXTES DE LA FONCTION PUBLIQUE

ARTICLE 82 : Le fonctionnaire frappé d’une sanction disciplinaire autre que la révocation peut, après cinq ans dans le cas d’une sanction du premier groupe, ou après dix ans dans le cas d’une sanction du deuxième groupe, introduire auprès de l’autorité qui a prononcé la sanction une demande tendant à ce qu’aucune trace de la sanction ne subsiste à son dossier.Si, par son comportement général, l’intéressé a donné toute satisfaction depuis la sanction dont il a fait l’objet, il peut être fait droit à sa demande. S’il s’agit d’une sanction du deuxième groupe, l’autorité compétente statue après avis du conseil de discipline.

Article 83 : L’exclusion temporaire de fonctions est privative de toute rémunération, à l’exception des suppléments pour charges de famille.Elle peut être assortie d’un sursis total ou partiel.Celui-ci ne peut avoir pour effet, dans le cas de l’exclusion temporaire de fonctions du deuxième groupe, de ramener la durée de cette exclusion à moins d’un mois. L’intervention d’une sanction disciplinaire autre que l’avertissement ou le blâme pendant une période de cinq ans après le prononcé de l’exclusion temporaire, entraîne la révocation du sursis. En revanche, si durant cette même période aucune sanction disciplinaire autre que l’avertissement ou le blâme, n’a été prononcée à l’encontre de l’intéressé, ce dernier est dispensé définitivement de l’accomplissement de la partie de la sanction pour laquelle il a bénéficié du sursis.

Article 84 : La mise à la retraite d’office n’est prononcée que si le fonctionnaire sanctionné remplit à la date de la sanction les conditions exigées par le régime des pensions de retraites de l’Etat pour bénéficier d’une pension d’ancienneté ou d’une pension proportionnelle.

Article 85 : Le fonctionnaire révoqué a droit au remboursement des retenues pour pension qu’il a versées, si lui même ou, ses ayants cause ne peuvent faire valoir de droits à pension.

Article 86 : Une récompense exceptionnelle peut être accordée aux fonctionnaires modèles.Un décret fixe la nature et les modalités d’attribution de cette récompense.

CHAPITRE IX : DISPOSITIONS APPLICABLES AUX STAGIAIRES

SECTION I : MODALITES DE STAGE

Article 87 : Les personnes qui ont été nommée a un emploi de corps de fonctionnaires régi par les dispositions ci-dessus et qui accomplissent, dans les conditions déterminées par le statut particulier de ce corps, une période d’essai et de formation dans les services, préalable à leur titularisation dans ce corps, ont la qualité de stagiaire et sont régis par les dispositions du présent chapitre.Ont également la qualité de stagiaire, lorsqu’ils sont nommés dans un corps, les élèves des écoles par lesquelles s’effectue obligatoirement le recrutement de certains corps de fonctionnaires.Ceux des stagiaires qui justifient de la qualité de titulaire d’un autre corps de fonctionnaires sont détachés de leur corps d’origine et soumis, pour les besoins du stage, aux dispositions du présent chapitre.Les stagiaires perçoivent une rémunération fixée par décret.

Article 88 : La durée du stage est d’un an. Toutefois, les statuts particuliers des corps de fonctionnaires dont les stagiaires deviendront membres par leur titularisation, peuvent augmenter cette durée.Les stagiaires dont l’insuffisance professionnelle est établie, lorsque ils sont en stage depuis un temps au moins égal à la moitié de la durée normale du stage, peuvent être évincés, après observation de la procédure prévue ci-après en matière disciplinaire.

Les stagiaires dont les résultats de fin de stage n’ont pas été satisfaisants sont soit évincés, soit admis à effectuer une nouvelle période de stage qui, sauf dispositions différentes des statuts particuliers, ne peut être supérieure à la période initiale.L’éviction d’un stagiaire ne donne droit à aucune indemnité.L’éviction d’un stagiaire en fin de stage ne donne pas droit à communication du dossier. Les stagiaires évincés qui avaient la qualité de titulaires dans un autre corps de fonctionnaires sont réintégrés dans leurs corps d’origine.

Article 89 : Les stagiaires ne peuvent durant le stage être mis en position de détachement ou de disponibilité ni exercer aucune autre fonction ni se livrer à une activité privée rémunérée.

Article 90 : Les sanctions disciplinaires susceptibles d’être infligées aux stagiaires sont :

1°- l’avertissement ; 2°- le blâme ; 3°- l’exclusion temporaire du stage pour une durée qui ne

peut excéder quinze jours ; 4°- l’éviction définitive du stage.

Les sanctions sont infligées par l’autorité dont dépend le corps de fonctionnaires dans lequel a été nommé le stagiaireToutefois si le stage a lieu dans un établissement de formation, les sanctions sont infligées dans les conditions prévues par le statut de l’établissement.Les stagiaires ayant la qualité de titulaire dans un autre corps sont soumis aux mêmes sanctions et dans les mêmes conditions que les autres stagiaires. Les sanctions doivent être motivées et ne peuvent intervenir qu’après que le stagiaire a été mis à même de prendre connaissance des pièces de son dossier relatives à la sanction envisagée à son égard et de présenter sa défense par écrit ou oralement. Le stagiaire a droit à communication de son dossier. L’administration doit l’informer de ce droit. II peut se faire assister par des défenseurs de son choix.

SECTION III : SÉCURITÉ SOCIALE ET CONGÉS

Article 91 :  Les stagiaires qui n’ont pas la qualité de titulaire dans un autre corps sont soumis au régime de sécurité sociale applicable aux fonctionnaires.

Article 92 : Les congés avec traitement auxquels ont droit les fonctionnaires titulaires notamment à titre de congé annuel et pour motifs de maladie ordinaire ou de longue durée ou de maternité sont applicables aux stagiaires. Toutefois les fonctionnaires qui effectuent leur stage dans des établissements de formation sont soumis en ce qui concerne les congés annuels aux dispositions particulières applicables à ces établissements.Ces congés à l’exception du congé annuel, ne peuvent être pris en compte dans la durée du stage que pour un dixième de la durée globale de celui ci et le stage est prolongé de la durée restant à courir après cette prise en compte.

Article 93 : Quand le stage a été interrompu en application des dispositions sur les congés de maladie pendant une durée supérieure ou égale à un an l’intéressé est tenu d’accomplir à nouveau l’intégralité de son stage sauf dispositions différentes prévues dans les statuts particuliers .

Article 94 : Si, lors de l’octroi du renouvellement ou à l’expiration d’un congé, le stagiaire est reconnu par l’autorité médicale compétente comme étant dans l’impossibilité définitive et absolue de reprendre son stage il est évincé du stage et peut bénéficier d’une indemnité dans des conditions fixées par décret Le veuf ou la veuve et les enfants du stagiaire qui ne justifie pas de la qualité de titulaire dans un autre corps, décédé à la suite d’un accident de service ou d’une maladie reconnue

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RECUEIL DES TEXTES DE LA FONCTION PUBLIQUE

imputable au service, ont droit à une indemnité dans des conditions fixées par décret.

SECTION IV : DISPOSITIONS DIVERSES

Article 95 : Sauf dispositions différentes prévues par le statut particulier du corps dans lequel a été nommé le stagiaire. La durée normalement prévue pour le stage est assimilée pour l’avancement du stagiaire titularisé à un temps de service d’une durée égale accomplie dans l’échelon du début du corps. Il en va de même pour les périodes passées par un stagiaire en congé de maladie ou de maternité. Ces temps de service sont validés, au titre du régime des pensions des fonctionnaires de l’EtatToutefois si le stagiaire a été autorisé à accomplir une période de stage au delà de la durée normale dans le cas prévu à l’Article 88. Ci dessus la durée de cette période ne peut pas être prise en compte pour l’avancement de l’intéressé après sa titularisation.

Article 96 :  Des décrets fixent en tant que de besoin les mesures d’application du présent titre.

TITRE II : DISPOSITIONS APPLICABLES AUX AGENTS CONTRACTUELS DE l’ETAT ET DE SES

ETABLISSEMENTS PUBLICS A CARACTERE ADMINISTRATIF

CHAPITRE I : CHAMP D’APPLICATION Article 97 : Des agents peuvent être engagés par contrat dans les conditions prévues par le présent titre, ou exercer pour le compte de l’Etat ou de ses établissements publics à caractère administratif des activités  permanentes ou temporaires de service d’un niveau de recrutement inférieur à celui de la catégorie C des fonctionnaires visés à l’Article 29 du titre ci-dessus. Ces agents ont la qualité d’agent public et sont désignés ci-après par l’expression agents contractuels.La qualité d’agent contractuel ne confère aucun droit à être intégré dans un corps de fonctionnaires en dehors des règles prévues pour l’accès à ces corps.

CHAPITTRE II : OBLIGATIONS ET GARANTIES

SECTION I : OBLIGATIONS

Article 98 : Les agents contractuels sont responsables à l’égard de leur supérieurs de l’exécution des tâches qui leur sont confiées et de l’exécution des ordres qu’ils ont donnés dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de leur fonctions.Ils ne sont dégagés d’aucune des responsabilités qui leur incombent par les responsabilités propres de leurs subordonnés.

Article 99 : Les agents contractuels doivent accepter les affectations qui leurs sont notifiées par leurs supérieurs hiérarchiques.

ARTICLE 100 : Indépendamment des règles instituées par la législation pénale en matière de secret professionnel, les agents contractuels sont soumis en matière de discrétion professionnelle aux obligations prévues à l’article 10 du titre I pour les fonctionnaires.

Article 101 : Les agents contractuels ne peuvent avoir, directement ou par personne interposée, des intérêts dans une entreprise soumise au contrôle de l’Etat ou de l’établissement public qui les emploie, ou, lorsqu’ils sont engagés à temps plein, exercer une activité lucrative, sauf autorisation de l’autorité administrative signataire du contrat d’engagement.

Cette autorisation peut soit figurer dans le contrat d’engagement, soit faire l’objet d’une adjonction à ce contrat.

Article 102 : Toute faute commise par un agent contractuel dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de ses fonctions, l’expose à une sanction disciplinaire sans préjudice, le cas échéant, des peines prévues par la législation pénale.Il en est de même pour toute faute non liée au service, constituant un manquement à la probité, à l’honneur, aux bonnes mœurs, à la dignité et à l’obligation de loyalisme envers l’Etat et ses institutions, ou de nature à jeter de la déconsidération sur l’administration.Lorsque la faute commise constitue un délit ou un crime, et notamment s’il s’agit de corruption, de détournement de deniers publics, de faux en écritures publiques, de violation du secret professionnel, le ministère public doit être saisi sans délai par l’autorité compétente.

Article 103 : En cas de faute grave commise par un agent contractuel, qu’il s’agisse d’un manquement à ses obligations professionnelles ou d’une infraction de droit commun, l’auteur de cette faute peut être suspendu par l’autorité investie du pouvoir d’engagement, qui met en œuvre sans délai la procédure disciplinaire.La décision prononçant la suspension d’un agent doit préciser si l’intéressé conserve, pendant le temps ou il est suspendu, le bénéfice de sa rémunération, à l’exclusion des indemnités afférentes à l’exercice de ses fonctions, ou déterminer la quotité de la retenue qu’il subi, qui ne peut être supérieure à la moitié de cette rémunération. En tout état de cause, il continue à percevoir la totalité des suppléments pour charge de famille.La situation de l’agent suspendu doit être définitivement réglée dans le délai de deux mois à partir du jour où la suspension a pris effet.Lorsqu’ aucune décision n’a été prise par l’autorité ayant pouvoir disciplinaire à l’expiration de ce délai, l’agent, sauf s’il est l’objet de poursuites pénales, est rétabli dans ses fonctions et perçoit à nouveau l’intégralité de sa rémunération.

Article 104 : Les agents contractuels exerçants des activités permanentes peuvent être appelés à suivre des actions de formation ou de perfectionnement avant leur entrée en fonction ou pendant leur activité.

SECTION II : GARANTIES

Article 105 : Aucune discrimination ne peut être faite entre les agents contractuels en raison de leurs opinions, de leur sexe ou de leur race.

Article 106 : Les agents contractuels sont soumis au régime général de sécurité sociale.

ARTICLE 107 : Les agents contractuels exercent les droits syndicaux et le droit de grève dans les conditions définies aux Articles 18 et 21 au titre I de la présente loi en ce qui concerne les fonctionnaires.

ARTICLE 108 : Si un agent est poursuivi par un tiers pour une faute liée à l’exécution du service, l’Etat ou la collectivité qui l’emploie doit le couvrir des condamnations civiles prononcées contre lui.Toutefois, si la faute de service est entachée d’une faute personnelle, l’Etat et l’agent supportent les conséquences dommageables des fautes respectives.

Article 109 : L’Etat est tenu de protéger les agents contractuels contre les menaces, violences, voies de fait, injures, diffamations ou outrages dont ils pourraient être victimes à l’occasion de leur activité, et de réparer, le cas échéant, le préjudice qui en est résulté.L’Etat est subrogé aux droits de la victime pour obtenir des auteurs des agissements visés à l’aliéna précédent la restitution des sommes qu’il a versées à l’agent intéressé en réparation du préjudice causé par ces agissements.

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RECUEIL DES TEXTES DE LA FONCTION PUBLIQUE

Il dispose en outre, aux mêmes fins, d’une action directe qu’il peut exercer au besoin par voie de constitution de partie civile, devant la juridiction pénale.

CHAPITRE III : CONDITIONS DE SERVICE

SECTION I : ENGAGEMENT

Article 110 : Nul ne peut être engagé en qualité d’agent contractuel soumis aux dispositions du présent titre :1°- s’il ne possède la nationalité mauritanienne ;2°- s’il jouit de ses droits civiques et s’il n’est de bonne moralité ;3°- s’il ne se trouve en position régulière au regard des lois sur le recrutement de l’armée ;4°- s’il ne remplit les conditions d’aptitude physique et mentale exigées par la nature de l’emploi auquel il postule ;5°- s’il n’est âgé de dix huit ans au moins.

Article 111 : Les agents exerçant des activités permanentes sont engagés par contrats à durée indéterminée.Les agents exerçant des activités temporaires sont engagés par des contrats d’une durée maximale de trois ans qui ne peuvent être renouvelés que par reconduction expresse, et pour deux fois.Toutefois, les agents occupant des emplois qui, correspondant à un besoin permanent, impliquent un service à temps partiel, peuvent être engagés par contrats à durée indéterminée.La durée cumulée, au cours d’une année, du contrat conclu et des renouvellements éventuels ne peut excéder :

- six mois pour l’exercice de fonctions correspondant à un besoin saisonnier ;

- dix mois pour l’exercice de fonctions correspondant à un besoin occasionnel.

Article 112 : Les contrats d’engagement doivent être conformes à des contrats types établis par décret. Ces contrats doivent comporter dans tous les cas les mentions suivantes :

1°-la description de l’emploi occupé ;2°-s’il s’agit d’un contrat à durée indéterminée, la date

d’échéance du terme ou l’expression « durée indéterminée », lorsqu’il ne comporte pas de terme précis ;

3°-le cas échéant, les obligations particulières de service public imposées à l’agent ainsi que l’autorisation délivrée en application de l’Article 101 ci-dessus ;

4°-les horaires de travail ;5°-le montant de la rémunération et des accessoires.

Article 113 : Les engagements peuvent être conclus à l’essai, pour une durée minimale d’un mois et une durée maximale de six mois. Jusqu’ au terme de l’essai, il peut être mis fin à l’engagement sans préavis ni indemnité, par l’autorité compétente pour engagé l’agent ou par celui-ci.

Article 114 : Le contrat d’engagement est signé par le ministre ou le directeur de l’établissement public dont dépend l’emploi, et par l’agent intéressé.L’autorité administrative compétente peut déléguer son pouvoir de signature, dans les conditions fixées par décret.

Article 115 : Tout engagement d’agent contractuel qui n’a pas pour objet de pourvoir à un emploi vacant est nul et de nul effet, cette nullité peut être constatée à, tout moment. L’agent ainsi engagé est licencié sans préavis ni indemnité.

SECTION II : CONGE

Article 116 : Les agents régis par le présent titre ont droit :1°-A un congé annuel avec traitement d’une durée de trente jours consécutifs pour une année de service accomplie ; ce congé peut, pour une nécessité de service, faire l’objet d’un report pour se cumuler avec le congé du au titre de l’année suivante ; toutefois, le report du congé du pour deux années sur la troisième est interdit, et la jouissance en est obligatoire.

2°-A des congés avec ou sans rémunération pour maladie, maternité ou raisons personnelles ou familiales pour :

- la durée d’exercice d’un mandat syndical ;- pour la durée des sessions des assemblées

dont ils sont membres élus ;- pour participer aux congrès politiques,

professionnels ou syndicaux nationaux ou internationaux, ou aux réunions de leurs organismes directeurs s’ils en sont représentant ou membres élus ;

- pour participer aux compétitions internationales s’ils font partie d’une équipe nationale artistique, sportive, culturelle ;

- pour participer aux examens et concours scolaires ;

Un décret fixe les conditions et modalités d’attribution de ces congés.Si l’agent a épuisé ses droits à congé de maladie et n’est pas en mesure de reprendre son activité, l’autorité dont il dépend peut, après avis médical, soit le licencier, soit le mettre en position de congé sans rémunération pour une durée maximale de deux ans, si, de l’avis des autorités médicales compétentes, il a la possibilité de reprendre son activité à l’issue de ce congé.3°-A un congé spécial avec rémunération d’une durée d’un mois pour se rendre en pèlerinage aux lieux saints de l’Islam ; ce congé n’est pas renouvelable.

SECTION III : CONDITIONS D’EMPLOI

Article 117 : A l’issue des congés de maladie, de maternité ou des absences résultant d’une obligation légale, ou qui ont été accordés sans traitement pour raisons familiales ou personnelles, les agents sont réemployés sur leur emploi ou occupation précédente dans la mesure compatible avec la nécessité de service. Dans le cas contraire, ils ont priorité pour être réemployés sur un emploi de même nature assortie d’une rémunération équivalente.

SECTION IV : CESSATION DEFINITIVE DE FONCTIONS

Article 118 : La cessation définitive des fonctions entraînant la perte de la qualité d’agent contractuel résulte :

1°-de la démission ;2°-de l’arrivée du terme fixé dans le contrat ;3°-de l’admission dans un corps de fonctionnaires ;4°-du licenciement.

Article 119 : La démission résulte de la demande écrite de l’agent marquant librement sa volonté non équivoque de renoncer à son emploi.Les agents contractuels démissionnaires de leur emploi doivent observer un préavis fixé à un mois.Toutefois, l’autorité ayant pouvoir d’engagement peut, en fonction des nécessités du service, soit dispenser les agents de leur préavis, soit retarder la date d’effet de leur démission d’au plus trois mois, soit, s’il s’agit des personnels des établissements d’enseignement, retarder cette date d’effet jusqu’à la fin de l’année scolaire en cours.

Article 120 : Le licenciement peut être prononcé pour insuffisance professionnelle, suppression d’emploi, motif disciplinaire, abandon de poste, ou dans les conditions prévues au deuxième aliéna du 2° de l’Article 116 ci-dessus Le licenciement est également prononcé d’office lorsque l’agent atteint la limite d’âge de soixante ans.L’agent ne peut être licencié pour insuffisance professionnelle sans avoir été mis à même de présenter des justifications sur sa manière de servir.Il a droit s’il compte au moins une année de services à l’exclusion des périodes d’essai, à une indemnité de licenciement.L’agent dont l’emploi a été supprimé bénéficie d’une priorité de reclassement dans les emplois vacants de même nature que

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RECUEIL DES TEXTES DE LA FONCTION PUBLIQUE

l’emploi supprimé. A défaut de pouvoir être reclassé, il bénéficie d’une indemnité de licenciement.L’agent licencié pour motif disciplinaire avec préavis doit cesser immédiatement ses fonctions, mais perçoit une indemnité de licenciement.Un décret fixe le montant des indemnités de licenciement mentionnées aux alinéas précédents.L’agent qui, s’absente de son poste de travail plus de huit jours consécutifs, sans autorisation valable, fait l’objet d’une mise en demeure de la part de l’autorité dont il dépend de reprendre son emploi.Cette mise en demeure doit être notifiée à l’intéressé ou publiée par voie de presse.Si dans un délai de soixante douze heures, et sauf cas de force majeure, il n’obtempère pas à cette mise en demeure, il est licencié pour abandon de poste, sans préavis ni indemnité.Est assimilé à l’abandon de poste le fait pour un agent de ne pas rejoindre son poste d’affectation dans un délai de quinze jours, à compter de la laquelle lui été notifiée la décision d’affectation.

CHAPITRE IV : REMUNERATION

Article 121 : Les agents contractuels perçoivent :1-° une rémunération principale correspondant au niveau de l’emploi exercé par l’agent.2-° des indemnités et primes accordées en fonction des sujétions et condition de travail de l’emploi :3-° des suppléments pour charge de famille

Article 122 : Un décret classe les différentes catégories de contrats en fonction de la nature des emplois, fixe la rémunération afférente à chaque catégorie, les suppléments éventuels pour ancienneté de service, ainsi que la nature et le montant des diverses indemnités et primes qui peuvent être accordées.

CHAPITRE V : DISCIPLINE

Article 123 :  Les sanctions disciplinaires applicables aux agents contractuels sont :

- la réprimande ; - l’avertissement ; - la mise à pied d’une durée maximum de

quinze jours ; - la mise à pied d’une durée de quinze jours à

un mois ;- le licenciement avec préavis ;- le licenciement pour faute lourde sans

préavis ni indemnité.

Article 124 : Les sanctions doivent être motivées et ne peuvent intervenir qu’après que l’agent à été à même de prendre connaissance des pièces de son dossier relatives à la sanction envisagée à son égard et de présenter sa défense par écrit ou oralement.L’agent peut se faire assister de défenseurs de son choix. L’agent a droit à communication de son dossier.L’administration doit l’informer de ce droit.

Article 125 : Les sanctions sont prononcées par l’autorité administrative compétente pour signer le contrat. Le pouvoir de sanction peut être délégué dans les conditions prévues par décret, sauf en ce qui concerne le licenciement pour faute lourde sans préavis ni indemnité.L’ivresse publique établie par décision juridictionnelle constitue une faute lourde entraînant le licenciement sans préavis ni indemnité.

Article 126 : Les sanctions doivent être notifiées à l’agent et versées à son dossier.

Article 127 : Si l’agent fait l’objet de poursuites pénales l’action disciplinaire est ajournée jusqu’a ce que le jugement de la juridiction saisie soit devenu définitif.

Toutefois, l’agent peut être frappé d’une sanction disciplinaire sans attendre la décision du tribunal, si les faits qui lui sont reprochés sont établis et ont le caractère d’une faute de service ou d’un manquement aux obligations définies au chapitre II du présent titre.

CHAPITRE VI : DISPOSITIONS DIVERSES

Article 128 : Les litiges nés de l’application du présent titre et des textes pris pour application relèvent des juridictions administratives.

Article 129 : Des décrets fixent en tant que de besoin les mesures d’application du présent titre.

TITRE III : DISPOSITIONS TRANSITOIRES ET FINALES

Article 130 :  Pour l’application de la présente loi et pendant une durée à laquelle il sera mis fin par décret, la seule pièce d’état civil qui sera prise en considération durant la carrière et, le cas échéant, pour la constitution du dossier de pension civile de retraite, sera celle fournie par le fonctionnaire lors de sa première nomination dans un emploi public ou par l’agent contractuel lors de son premier engagement.

Article 131 : La loi 67 –169 du 18 juillet 1967 portant statut général de la fonction publique et ses textes modificatifs, ainsi que toutes dispositions antérieures contraires à la présente loi sont abrogées.Toutefois, les règlements d’application de la loi 67-169 du 18 juillet 1967 modifiée, ainsi que les statuts particuliers, dans la mesure où ils ne sont pas incompatibles avec la présente loi, restent en vigueur jusqu’à l’intervention des textes d’application prévus par celle –ci. Les statuts particuliers pris en application de la présente loi fixeront les modalités d’intégration, dans les conditions fixées au titre I ci-dessus, des personnels fonctionnaires des catégories A B et C régis par la loi 67 – 169 du 18 juillet 1967.Les personnels fonctionnaires de la catégorie D régis par la loi 67- 169 du 18 juillet 1967 seront constitués en corps d’extinction. Les personnels fonctionnaires appartenant aux corps particuliers des établissements publics à caractère administratif, régis par la loi 67- 169 du 18 juillet 1967, sont constitués en corps d’extinction, lorsque lesdits établissements ont été transformés en établissements publics à caractère industriel et commercial.

Article 132 : Les dispositions de la loi 74- 071 du 2 avril 1974 restent en vigueur, en tant quelles s’appliquent aux agents auxiliaires de l’Etat et de ses établissements publics à caractère administratif, jusqu’à l’intervention des textes d’application prévus par la présente loi. Les agents auxiliaires occupant des emplois ouvrant droit aux échelles de rémunération A, B et C au sens de la loi 74-071 du 2 avril 1974 , seront intégrés, dans les conditions fixées par décret, dans les corps des catégories A, B et C des fonctionnaires régis par les dispositions du Titre I ci-dessus.Ceux de ces personnels ne remplissant pas les conditions d’intégration en qualité de fonctionnaires, en application des dispositions de l’aliéna précédent, seront alors maintenus dans leurs emplois mis en régime d’extinction.Les agents auxiliaires occupant des emplois ouvrant droit à une échelle de rémunération D, au sens de la loi 74- 071 du 2 avril 1974, seront engagés en qualité d’agents contractuels dans les conditions prévues par le titre II de la présente loi.Les dispositions de la loi 74- 071 du 2 avril 1974 resteront en vigueur en tant qu’elles s’appliquent aux agents auxiliaires des collectivités locales, jusqu’ à l’adoption d’un statut propre aux personnels de ces collectivités.

Article 133 : Les dispositions relatives à l’admission à la retraite pour limite d’âge ou pour durée de services édictées à l’Article 120 aliéna 2, s’appliquent de plein droit aux personnels visés aux Articles 131, et 132 ci-dessus.

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RECUEIL DES TEXTES DE LA FONCTION PUBLIQUE

Ceux de ces personnels qui auront atteint ou dépassé l’âge ou la durée de services prévus aux Articles 72 et 120 aliéna 2, seront mis à la retraite d’office à compter de la date de promulgation de la présente loi.Des décrets fixeront, en tant que de besoin, les mesures d’application des articles 131, 132, et 133 ci-dessus.

Article 134 : La présente loi sera publiée et exécutée comme loi de l’Etat.

II-2-1-1 DÉCRET N°2007-015 /PM DU 15 JANVIER 2007 PORTANT STATUT PARTICULIER APPLICABLE AUX CORPS DE L'ENSEIGNEMENT FONDAMENTAL ET

SECONDAIRE

ARTICLE PREMIER : En application de la loi n° 93-09 du 18 janvier 1993 portant statut général des fonctionnaires et agents contractuels de l'Etat, le présent décret fixe le statut particulier des fonctionnaires des corps l'enseignement Fondamental et Secondaire, classés dans les filières de:

- Enseignement fondamental- Enseignement secondaire

CHAPITRE I : DISPOSITIONS COMMUNES

Article 2 : Les corps de fonctionnaires ayant une formation commune, dans un même domaine d'activité sont regroupés dans une filière. La filière peut comprendre des options de spécialisation.

Article 3 : Les corps appartenant aux filières définies à L'article Premier, relèvent d’un même ministère de rattachement qui est responsable de leur gestion dans le respect des règles édictées par le présent décret.Les textes créant des filières nouvelles ou des corps nouveaux préciseront, le cas échéant, les assimilations et classements correspondants.

Article 4 : Les corps appartenant à la filière régie par le présent décret comportent, chacun, un grade unique de 17 échelons.

Article 5 : L'avancement d’échelon, a lieu à l’ancienneté, tous les deux ans, sauf décision prise par le Ministre de rattachement du corps de le geler pour un agent, selon la procédure prévue par le statut général des fonctionnaires et agents contractuels de l’Etat en matière de sanctions disciplinaires.

Article 6 : Le passage du dixième au onzième échelon a lieu au choix, par voie d'inscription à un tableau annuel d'avancement, dressé après avis de la commission administrative paritaire compétente, en fonction de la valeur professionnelle des fonctionnaires ayant acquis une ancienneté d'au moins dix huit mois au dixième échelon.Dans chaque corps, une péréquation qui s'établit respectivement entre l'effectif du deuxième grade, celui du premier grade et le cas échéant celui du grade spécial sera définie au Chapitre II du présent décret.

Article 7 : Les fonctionnaires appartenant aux corps régis par le présent décret, ont vocation à occuper les emplois réservés

aux corps auxquels ils appartiennent. Leur emploi dans une fonction ne correspondant pas à leur corps de rattachement ne saurait être qu’à titre exceptionnel et provisoire. Il ne peut en aucun cas, donner droit à l’accès au corps auquel cet emploi est particulièrement réservé.

Article 8 : La nominations des fonctionnaires régis par le présent décret, par intégration à un autre corps, leur détachement sur des emplois autres que ceux réservés à la même filière, leur mise hors cadre ou en disponibilité, sont appréciés, pour tout le secteur concerné, en tenant compte de l’ensemble des fonctionnaires de ce corps, et dans la limite d’un quota qui, sauf application de l’alinéa b) de l’Article 51 du statut général des fonctionnaires et agents contractuels de l’Etat ne peut excéder 5%.

Article 9 : En application de l’alinéa C) de l’article 51 du statut général des fonctionnaires et agents contractuels de l’Etat du présent statut particulier, la promotion interne pouvant porter sur un maximum de 5% des postes mis en concours ou en examen professionnel, est réservée aux fonctionnaires inscrits sur une liste d’aptitude en vue de leur sélection pour une promotion dans le corps immédiatement supérieur.Peuvent être inscrits sur la liste d’aptitude visée à l’alinéa ci-dessus les fonctionnaires remplissant les conditions ci-après :

- se trouvant au 3° échelon de son grade depuis au moins un an;

- ayant vingt ans au moins d’ancienneté dans la fonction publique ;

- n’ayant pas fait l’objet de sanction disciplinaire du deuxième groupe durant leurs dix dernières années de service ;

- ayant une moyenne de notes administratives supérieures à 16/20 pour les cinq dernières années de service ;

Article 10 : Les fonctionnaires régis par le présent décret, sont tenus, sauf incapacité professionnelle ou physique avérée, de suivre des sessions de formation et/ou de perfectionnement dans leur spécialité. Ces sessions de formation et/ou de perfectionnement peuvent être modulaires et semestrielles au cas où l’évolution de la spécialité du fonctionnaire impose sa mise à jour professionnelle. Ces actions de formation et/ou de perfectionnement sont intégrées dans les plans de formation des personnels de chaque filière, élaborés et arrêtés par le Ministre de rattachement, dans les conditions prévues pour la formation continue.

Article 11 : Le recrutement de fonctionnaires dans les corps des filières régies par le présent décret s'effectue par concours, et/ou examens professionnels.Les arrêtés d'ouverture des concours d’accès aux corps de la filière prévoient la répartition appropriée, le cas échéant, des emplois à pourvoir, entre les concours externes et internes.En application de l’alinéa 2) de l’Article 52 du Statut Général des Fonctionnaires et Agents Contractuels de l'Etat, le concours interne peut être ouvert aux candidats n’ayant pas la qualité de fonctionnaires de l’Etat, sous réserve de remplir les mêmes conditions de titre et d’ancienneté prévus au chapitre II du présentDécret. Dans le cadre des dispositions de l’alinéa ci-dessus, la proportion des places réservées à ces catégories, ne peut excéder 5% des places à pourvoir par le concours interne.

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RECUEIL DES TEXTES DE LA FONCTION PUBLIQUE

.

.

CHAPITRE II : DISPOSITIONS SPÉCIFIQUES

SECTION I : FILIÈRE DE L’ENSEIGNEMENT FONDAMENTAL

Article 12 : La filière de l’enseignement fondamental correspond aux emplois spécialisés dans la conception, l'organisation, la gestion et l’exécution des missions en matière d’enseignement fondamental. La gestion des corps de cette filière incombe au ministre chargé de l'enseignement fondamental.

Article 13 : La filière de l’enseignement fondamental comprend les corps figurant au tableau ci-dessous :

Catégorie Intitulé Echelle indiciaireA1 Inspecteur de l'enseignement fondamental

Formateur principal des Ecoles normales d’instituteursE 6

A3 Inspecteur Adjoint de l'enseignement fondamentalFormateur des Ecoles normales d’instituteurs

E 4

B InstituteurMaître d’éducation physique

E E 2

C Instituteur adjoint E E 1

Article 14 : Les profils et emplois spécifiques aux corps de cette filière sont précisés au tableau ci-dessous :Corps Profils EmploisInspecteur de l'Enseignement fondamental

Formateur principal des Ecoles normales d’instituteurs

- conception, - animation - inspection, - évaluation- planification, - recherche -production pédagogique.

- Conception des programmes

- inspection - conseil- supervision régionale

Inspecteur Adjoint de l'Enseignement fondamentalFormateur des Ecoles normales d’instituteurs

- inspection- appui- gestion des inspections de moughataa

InstituteurMaître éducation physiqueInstituteur adjoint

Enseignement des classes du fondamental

-enseignement ou -autres responsabilités dans une école Fondamentale

Article 15 : L’accès aux corps de la présente filière s’effectue conformément aux dispositions du Statut Général des fonctionnaires et agents contractuels de l'Etat, et sous conditions de titres scolaires, universitaires ou professionnels et d'expérience professionnelle préalable, telles que définies dans le tableau ci-après :

Corps Recrutement TitularisationVoie externe Voie Interne

Inspecteur de l'Enseignement fondamental

Accès au corps par concours interne suivi de deux années de formation spécialisée à l’école normale supérieure.

Après l’obtention du diplôme requis

Formateur principal des Ecoles normales d’instituteurs

Avoir obtenu un baccalauréat Avoir obtenu un diplôme correspondant à quatre

années d’études universitaires dans la discipline qui doit être enseignée

Suivre avec succès une formation de deux années à l’école normale supérieure

Age limite de recrutement : 30 ans----------------------------------Avoir obtenu un baccalauréatAvoir obtenu un diplôme correspondant à quatre années d’études universitaires dans la discipline qui doit être enseignéeAge limite de recrutement : 30 ans

. Passer un concours interne conformément aux dispositions de l’article 51 du statut général des fonctionnaires et des contractuels de l’Etat,Suivre avec succès une formation de deux années à l’Ecole Normale Supérieure.Ne peuvent se présenter au concours que les agents titulaires du corps de A3 de cette filière ayant une ancienneté d'au moins cinq années

Après l’obtention du diplôme requis

---------------------------Après deux ans de stage réussi en poste

Inspecteur adjoint de l'Enseignement fondamentale

Accès au corps par concours interne suivi de deux années de formation spécialisée à l’école normale supérieure Ne peuvent se présenter au concours que les agents titulaires du corps de niveau B de cette filière, ayant une ancienneté d'au moins huit années.

Après l’obtention du diplôme requis

Formateur des Ecoles normales d’instituteurs

Avoir effectué au moins, dans la même discipline, deux années de l'Enseignement universitaire

Suivre avec succès deux années de formation à l’Ecole Normale Supérieure,

Age limite de recrutement : 28 ans----------------------------------Avoir effectuée au moins, dans la même discipline, deux années de l'Enseignement universitaireAge limite de recrutement : 28 ans

Passer avec succès un concours interne conformément aux dispositions de l’Article 51 du statut général des fonctionnaires et des contractuels de l’Etat.

Suivre avec succès une formation d’une année à l’Ecole Normale Supérieure.

Ne peuvent se présenter au concours que les agents titulaires du corps B de la filière de l’enseignement fondamental ayant une ancienneté d'au moins cinq ans.---------------------------------------------------

Après l’obtention du diplôme requis

--------------------------Après deux ans de stage réussi en poste

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Page 28: ReceuilFinalFR

RECUEIL DES TEXTES DE LA FONCTION PUBLIQUE

Instituteur

Maître éducation physique

Avoir obtenu le baccalauréat de l'enseignement secondaire Suivre avec succès une formation de deux années à l’école normale d’instituteurs

Age limite de recrutement : 25 ans.

---------------------------------------------------------Avoir obtenu le baccalauréat de l'enseignement secondaire Age limite de recrutement : 25 ans.

Accès au corps par concours interne suivi d’une année de formation spécialisée à l’école normale d’instituteurs ou dans un établissement spécialisé de reconnu par l'Etat.Ne peuvent se présenter au concours que les agents titulaires du corps C de cette filière ayant une ancienneté d'au moins trois ans.

l’obtention du diplôme requis

--------------------------Après deux ans de stage réussi en poste

Instituteurs adjoints Avoir un diplôme de fin du premier cycle de l'enseignement secondaireAvoir suivi avec succès une formation spécialisée de deux années à l’école normale d’instituteurs.Age limite de recrutement : 22ans.-------------------------------Avoir un diplôme de fin du premier cycle de l'enseignement secondaireAge limite de recrutement : 22ans.

l’obtention du diplôme requis

---------------------------Après deux ans de stage réussi en poste

Section II : Filière de l’enseignement secondaire

Article 16 : La filière de l’enseignement secondaire correspond aux emplois spécialisés dans la conception, l'organisation,

l’exécution des missions en matière d'enseignement général du second degré. La gestion des corps de cette filière incombe au ministre chargé de l'enseignement secondaire.

Article 17 : La filière de l’enseignement secondaire comprend les corps figurant au tableau ci-après :

Catégorie Intitulé Echelle indiciaire

A1 Professeur de l’enseignement secondaire E E 4

A3 Professeur de collège E E 3

Article 18 : Les profils et emplois spécifiques aux corps de cette filière sont définis dans le tableau ci-dessous :

Corps Profils EmploisProfesseur de l’enseignement secondaire

-Aptitude pédagogique à enseigner au second degré de l’enseignement secondaire.

-Enseignement-gestion des établissements secondaires-encadrement des professeurs responsabilité dans un établissement d'enseignement secondaire

InspectionConseilGestion des services d’inspectionEncadrement des professeurs

Formation des inspecteurs

Professeur de collège Tous emplois d'enseignement du premier cycle de l’enseignement secondaire Enseignement

Article 19 : L’accès aux corps de la présente filière s’effectue conformément aux dispositions du Statut Général des fonctionnaires et agents contractuels de l'Etat, et sous conditions de titres scolaires, universitaires ou professionnels et d'expérience professionnelle préalable, telles que définies dans le tableau ci-après :

Corps Recrutement TitularisationVoie externe Voie Interne

Professeur de l’enseignement secondaire

Avoir obtenu un baccalauréat Avoir obtenu un diplôme correspondant à quatre

années d’études universitaires dans la discipline qui doit être enseignée

Suivre avec succès une formation de deux années à l’école normale supérieure.

Age limite de recrutement : 30 ans---------------------------------------------Avoir obtenu un baccalauréatAvoir obtenu un diplôme correspondant à quatre années d’études universitaires dans la discipline qui doit être enseignéeAge limite de recrutement : 30 ans

Passer un concours interne conformément aux dispositions de l’Article 51 du statut général des fonctionnaires et des agents contractuels de l’Etat.

Suivre avec succès une formation de deux années à l’Ecole Normale Supérieure.

Ne peuvent se présenter au concours que les agents titulaires du corps de A3 de cette filière ayant une ancienneté d'au moins cinq années

Après l’obtention du diplôme requis

---------------------Après deux ans de stage réussi en poste

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Page 29: ReceuilFinalFR

RECUEIL DES TEXTES DE LA FONCTION PUBLIQUE

Professeur de collège

Avoir effectué au moins, dans la même discipline, deux années de l'Enseignement universitaire

Suivre avec succès deux années de formation à l’Ecole Normale Supérieure,

Age limite de recrutement : 25ans----------------------------------------------Avoir effectuée au moins, dans la même discipline, deux années de l'Enseignement universitaireAge limite de recrutement : 28ans

Passer avec succès un concours interne conformément aux dispositions de l’Article 51 du statut général des fonctionnaires et des agents contractuels de l’Etat.

Suivre avec succès une formation d’une année à l’Ecole Normale Supérieure.

Ne peuvent se présenter au concours que les agents titulaires du corps B de la filière de l’enseignement fondamental ayant une ancienneté d'au moins cinq ans.

Après l’obtention du diplôme requis

---------------------Après deux ans de stage réussi en poste

CHAPITRE III : DISPOSITIONS TRANSITOIRES ET FINALES

Article 20 : Les corps des Moniteurs de l'Enseignement Primaire, des Moniteurs d’éducation physique régis par le décret n° 69-388 du 27 novembre 1969, d’inspecteurs adjoints de l’enseignement primaire et de chargé d’enseignement, régis par le décret 386 du 27 novembre 1969, sont constitués en corps d'extinction.

Article 21 : Les corps de la filière de l’enseignement fondamental sont constitués initialement selon des modalités ci-après :Les inspecteurs de l’enseignement primaire, et les instituteurs et instituteurs adjoints, régis respectivement par les décrets 386, 387 et 388 du 27 novembre 1969 et régulièrement affectés aux emplois normalement dévolus aux nouveaux corps de la filière sont reclassés, dans le respect de leur échelon et de leur ancienneté, dans les corps correspondants, institués par le présent décret.

Article 22 : Les corps de professeur agrégé ou bi admissible certifié ou professeur licencié de l'enseignement secondaire, de professeur adjoint de l’éducation physique, régis par le décret 386 du 27 novembre 1969, sont constitués en corps d’extinction.Les corps de la filière de l’enseignement secondaire sont constitués initialement suivant les modalités ci-après :* Les professeurs agrégés ou bi admissibles ou licenciés de l'enseignement secondaire, et les professeurs de collège, régis respectivement par les décrets 386 et 387 du 27 novembre 1969 et régulièrement affectés à des emplois normalement dévolus aux nouveaux corps de la filière sont reclassés, dans le respect d’échelon et d’ancienneté, dans les corps correspondants institués par le présent décret : Les personnels auxiliaires, peuvent être reclassés conformément aux dispositions de l'Article 23 ci-après.

Article 23 : 1. Les agents auxiliaires de l'Etat occupant des emplois d’enseignement ouvrant droit aux échelles de rémunération A, B et C au sens de la loi 74-071 du 2 Avril 1974 et correspondant à un corps de fonctionnaire, seront reversés dans les nouveaux corps de fonctionnaires correspondant à leur vocation professionnelle, s'ils satisfont aux conditions fixées au tableau ci-dessous  à la date de publication du présent statut.

ANCIENNE CATEGORIE ECHELLE REMUNERATION TITRES SCOLAIRES OU UNIVERSITAIRES NOUVELLE CATEGORIEA EA2 2éme cycle de l’enseignement supérieur obtenu sur la base

du baccalauréat de l’enseignement secondaire ou titres reconnus équivalents

A1 : Au deuxième grade du corps et à un échelon correspondant à leur ancienneté minorée de deux ans

A EA1 1er Cycle de l’enseignement supérieur obtenu sur la base du baccalauréat ou titres reconnus équivalents

A3 : Au deuxième grade du corps et à un échelon correspondant à leur ancienneté minorée de deux ans

B EB1 Baccalauréat de l’enseignement secondaire ou titres reconnus équivalents

B : Au deuxième grade du corps et à un échelon correspondant à leur ancienneté minorée de deux ans

C EC2EC1

Brevet d’études secondaires ou titres reconnus équivalents C : Au deuxième grade du corps et à un échelon correspondant à leur ancienneté minorée de deux ans

2. Les agents auxiliaires de l'Etat occupant des emplois d’enseignement ouvrant droit aux échelles de rémunération A, B et C au sens de la loi 74-071 du 2 Avril 1974 et correspondant à un corps de fonctionnaire, qui ne satisfont pas aux conditions fixées à l’alinéa 1) ci-dessus, seront dans un délai de six mois à la date de publication du présent statut, soit reversés sur leur demande dans les nouveaux corps de fonctionnaires correspondant à leur vocation professionnelle, sans ancienneté au premier échelon du deuxième grade, soit maintenus d’office dans leurs emplois mis en régime d’extinction.

Article 24: Le reclassement aux grades et aux échelons des fonctionnaires se fera dans le respect des droits acquis des fonctionnaires.

Article 25 : Sont abrogées toutes dispositions antérieures contraires, notamment celles des décrets 69/386, 69/387, 69/388, et 69/389 du 27 novembre 1967 en ce qui concerne les corps régis par le présent décret.

Article 26: Les ministres de la Fonction publique, des Finances, de l’Enseignement Fondamental et Secondaire, sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent décret qui sera publié au Journal Officiel.

II-2-1-2 DÉCRET N° 2007-016 /PM DU 15 JANVIER 2007 PORTANT STATUT PARTICULIER APPLICABLE AUX CORPS DE LA COMMUNICATION

ARTICLE PREMIER : En application de la loi n° 93.09 du 18 janvier 1993 portant Statut Général des Fonctionnaires et Agents Contractuels de l'Etat, le présent décret fixe le statut particulier des fonctionnaires appartenant aux corps des filières de la communication, et assimilés ci-après: Journalisme ; Réalisation ; Ingénierie de la communication.

CHAPITRE I : DISPOSITIONS COMMUNES

Article 2 : Les corps de fonctionnaires ayant une formation commune, dans un même domaine d'activité sont regroupés dans une filière. La filière peut comprendre des options de spécialisation.

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Page 30: ReceuilFinalFR

RECUEIL DES TEXTES DE LA FONCTION PUBLIQUE

Article 3 : Les corps appartenant aux filières définies à l’article 1er, relèvent du Ministre chargé de la Communication qui est responsable de leur gestion dans le respect des règles édictées par le présent décretLes textes créant des filières nouvelles ou des corps nouveaux préciseront, le cas échéant, les assimilations et classements correspondants.

Article 4 : Le corps comprend deux grades. Il peut y être associé un grade spécial qui est pourvu exclusivement parmi les titulaires du corps satisfaisant aux conditions de connaissances et d'expérience professionnelle.Le deuxième grade comporte 13 échelons et le premier grade 12 échelons, le grade spécial, lorsqu'il est prévu comporte 10 échelons.L’accès au corps se fait par le deuxième grade. Dans chaque corps, une péréquation qui s'établit respectivement entre l'effectif du deuxième grade, celui du premier grade et, le cas échéant celui du grade spécial, ainsi que l'échelle de rémunération, seront définies au Chapitre II du présent décret.

Article 5 : L'avancement d'échelon dans le grade a lieu à l'ancienneté uniquement, tous les deux ans, sauf décision prise par le Ministre de rattachement du Corps de le geler pour un agent, selon la procédure prévue par le Statut Général des Fonctionnaires et Agents Contractuels de l'Etat en matière de sanctions disciplinaires.

Article 6 : L'avancement de grade a lieu, conformément aux dispositions du Statut Général des Fonctionnaires et agents contractuels de l'Etat et de ses textes d'application:

1) Au choix, uniquement pour le passage au grade immédiatement supérieur, par voie d'inscription sur un tableau annuel d'avancement, établi après avis de la commission administrative paritaire compétente, en fonction de la valeur professionnelle des agents qui ont acquis une ancienneté d'au moins un an dans le sixième échelon du deuxième grade;2) Par voie d'inscription sur un tableau annuel d'avancement, établi après avis de la commission administrative paritaire compétente, après une sélection par voie d'examen professionnel, pour les agents qui ont atteint une ancienneté d'au moins un an dans le troisième échelon du deuxième grade.Lorsque les modalités 1) et 2) ci-dessus sont combinées l’ancienneté requise est au moins un an dans le cinquième échelon pour les agents dont l’ancienneté dans le deuxième grade est au moins cinq ans.

Article 7 : Les modalités de promotion de grade ne s'appliquent qu'aux titulaires des corps correspondants; l'avancement de grade est effectué dans le respect des quotas d'effectifs définis pour chaque filière et, éventuellement, en fonction des vacances d'emplois qui se produisent en cours d'année.

Article 8 : La nomination dans le grade spécial est réservée aux seuls titulaires du corps correspondant remplissant les conditions ci-après : Avoir une ancienneté de quatre ans dans le premier

grade du corps ; Avoir atteint régulièrement le premier grade, sans

encourir une quelconque sanction disciplinaire. ; Avoir acquis des connaissances exceptionnelles à

l’issue d’une formation de neuf mois au moins durant la carrière et ayant un rapport avec sa filière ou son corps.

La sélection pour l’accès au grade spécial est assurée par voie d’examen professionnel.Il est procédé à la nomination dans le grade spécial dans le respect des quotas d'effectifs définis pour chaque filière, et

éventuellement, en fonction des vacances d'emplois qui se produisent en cours d'année.

Article 9 : Les fonctionnaires appartenant aux corps régis par le présent décret, ont vocation à occuper les emplois réservés aux corps auxquels ils appartiennent. Leur emploi dans une fonction ne correspondant pas à leur corps de rattachement ne saurait être qu’à titre exceptionnel et provisoire. Il ne peut en aucun cas, donner droit à l’accès au corps auquel cet emploi est particulièrement réservé.

Article 10 : La nominations des fonctionnaires régis par le présent décret, par intégration à un autre corps, leur détachement sur des emplois autres que ceux réservés à la même filière, leur mise hors cadre ou en disponibilité, sont appréciés, pour tout le secteur concerné, en tenant compte de l'ensemble des fonctionnaires de ces corps, et dans les limites d'un quota qui sauf application de l’alinéa b) de l’article 51 du statut général des fonctionnaires et agents contractuels de l’Etat ne peut excéder 5%.

Article 11: En application de l’alinéa C) de l’article 51 du statut général des fonctionnaires et agents contractuels de l’Etat et du présent statut particulier, la promotion interne pouvant porter sur un maximum de 5% des postes mis en concours ou en examen professionnel, est réservée aux fonctionnaires inscrits, sur une liste d’aptitude en vue de leur sélection pour une promotion dans le corps immédiatement supérieur.Peuvent être inscrits sur la liste d’aptitude visée à l’alinéa ci-dessus les fonctionnaires remplissant les conditions ci-après :

Etre au 3° échelon du deuxième grade depuis au moins un an ;

Avoir vingt ans au moins d’ancienneté dans la fonction publique ;

N’avoir pas fait l’objet de sanction disciplinaire du deuxième groupe durant leurs dix dernières années de service ;

Avoir une moyenne de notes administratives supérieure à 16/20 pour les cinq dernières années de service.

Article 12 : Les fonctionnaires régis par le présent décret, sont tenus, sauf incapacité professionnelle ou physique avérée, de suivre des sessions de formation et/ou de perfectionnement dans leur spécialité.Ces sessions de formation et/ou de perfectionnement peuvent être modulaires et semestrielles au cas où l’évolution de la spécialité du fonctionnaire impose sa mise à jour professionnelle. Ces actions de formation et/ou de perfectionnement sont intégrées dans les plans de formation des personnels de chaque filière, élaborés et arrêtées par le Ministre de rattachement, dans les conditions prévues pour la formation continue.

Article 13 : Le recrutement de fonctionnaires dans les corps des filières régies par le présent décret s'effectue par concours, et/ou examens professionnels.Les arrêtés d'ouverture des concours d’accès aux corps de la filière prévoient la répartition appropriée, le cas échéant, des emplois à pourvoir, entre les concours externes et internes.En application de l’alinéa 2) de l’article 52 du Statut Général des Fonctionnaires et Agents Contractuels de l'Etat, le concours interne peut être ouvert aux candidats n’ayant pas la qualité de fonctionnaires de l’Etat, sous conditions de remplir les mêmes conditions de titre et d’ancienneté prévus au chapitre II du présent décret.Dans le cadre des dispositions de l’alinéa ci-dessus, la proportion des places réservées à ces catégories, ne peut excéder 5% des places à pourvoir par le concours interne.

CHAPITRE II : DISPOSITIONS SPÉCIFIQUES

SECTION I : FILIÈRE JOURNALISME

Article 14 : La filière Journalisme correspond aux emplois spécialisés pour la conception, l'organisation, l’exécution des travaux courants en matière de Journalisme.

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Page 31: ReceuilFinalFR

RECUEIL DES TEXTES DE LA FONCTION PUBLIQUE

Article 15 : La filière Journalisme comprend les corps ci-après :

CAT 2ème Grade 1er Grade Grade spécial Echelle indiciaireIntitulé % du corps Intitulé % du corps 5%

A1 Ecrivain -journaliste 65 Ecrivain journaliste 30 Ecrivain -journaliste E 6

A3 Reporter -journaliste 70 Reporter -journaliste 30 E 4

B Animateur deprogrammes

70 Animateur deProgrammes

30 E 3

Article 16 : Les profils d'emploi et les fonctions de responsabilité accessibles aux corps de la filière sont définis dans le tableau ci-dessous :

Corps Grade Profils d'emploi Fonctions autoriséesEcrivain-journaliste Grade spécial, Tous emplois de conception, de production, de recherche, de rédaction,

et d'encadrement dans les domaines de la radiotélévision et de l'information

Fonctions de responsabilité correspondantes dans le domaine de la communication.Ecrivain-journaliste 2 et 1

Reporter-journaliste 2 et 1 Tous emplois de collecte et de traitement de l'information Fonctions de responsabilité dans un établissement de communication

Animateur 2 et 1Tous emplois de présentation et/ou d'application en matière de gestion et de réalisation des programmes de radiotélévision.

Article 17 : L’accès aux corps de la présente filière s’effectue conformément aux dispositions du Statut Général des fonctionnaires et agents contractuels de l'Etat, et sous conditions de titres scolaires, universitaires ou professionnels et d'expérience professionnelle préalable, telles que définies dans le tableau ci-après :

Corps Recrutement TitularisationVoie externe Voie Interne

Ecrivain-journaliste Titre requis : Diplôme du deuxième cycle au moins de l'Enseignement supérieur, obtenu après le baccalauréat de l’enseignement secondaire, suivi d'une formation spécialisée de deux années dans un établissement reconnu par l’Etat.

Age limite de recrutement 30 ans

Accès au corps par concours interne suivi de deux années de formation à l'ENA ou tout autre établissement reconnu par l’Etat.Ne peuvent se présenter au concours que les agents titulaires du corps A3 des filières de la communication ayant une ancienneté d'au moins cinq années.

----------------------------------------------------------------Examen professionnel après inscription sur une liste d'aptitude conformément à l'Article 51 du Statut Général dans la limite de 5 % des postes mis en concours ou en examen professionnel prévu à l’Article 11 ci – dessus

Après un stage concluant d'une année en poste

-----------------------

Après un stage concluant de deux ans en poste

Reporter-journaliste Diplôme du premier cycle au moins de l'Enseignement supérieur, obtenu après le baccalauréat de l’enseignement secondaire, suivi d'une formation spécialisée de deux années dans un établissement reconnu par l’Etat.

Age limite de recrutement 28 ans

Accès au corps par concours interne suivi de deux années de formation à l’école nationale d’administration ou tout autre établissement spécialisé reconnu par l’Etat ou par voie d’examen professionnel.Ne peuvent se présenter au concours que les agents titulaires du corps B des filières de la communication ayant une ancienneté d'au moins cinq années.------------------------------------------------------------------Examen professionnel après inscription sur une liste d'aptitude conformément à l'Article 51 du Statut Général dans la limite de 5 % des postes mis en concours ou en examen professionnel prévu à l’Article 11 ci – dessus

Après un stage concluant d'une année en poste

------------------------Après un stage concluant de deux ans en poste

Animateur Diplôme du baccalauréat de l'Enseignement secondaire au moins, suivi d'une formation spécialisée de deux années dans un établissement reconnu par l’Etat. Age limite de recrutement : 25 ans.

Après un stage concluant d'une année en poste

Section II : Filière Réalisation

Article 18 : La filière Réalisation correspond aux emplois spécialisés dans la conception, l'organisation, l’exécution des travaux courants en matière de réalisation et de production des programmes de radiotélévision.

Article 19 : La filière Réalisation comprend les corps ci-après :

CAT 2ème Grade 1er Grade Grade spécial Echelle indiciaire

Intitulé % du corps Intitulé % du corps 5%

A1 Réalisateur 60 Réalisateur 30 Réalisateur E 6A3 Réalisateur – Assistant 70 Réalisateur -Assistant 30 E 4

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Page 32: ReceuilFinalFR

RECUEIL DES TEXTES DE LA FONCTION PUBLIQUE

B Programmateur 70 Programmateur 30 E 3

Article 20 : Les profils d'emploi et les fonctions de responsabilité accessibles aux corps de la filière sont définis dans le tableau ci-dessous :

Corps Grade Profils d'emploi Fonctions autorisées

Réalisateur Grade spécial Tous emplois de conception, de production, de recherche,

d'encadrement en matière de réalisation de programmes de

radiotélévision ou d’information

Fonctions de responsabilité correspondantes dans le

domaine de la communication.

Réalisateur 2 et 1 .

réalisateur –Assistant 2 et 1 Tous emplois d'assistance en matière de réalisation de programmes de

radiotélévision ou d’information

.

Programmateur 2 et 1 Tous emplois d'application en matière de réalisation des programmes de

radiotélévision ou d’information

Article 21 : L’accès aux corps de la présente filière s’effectue conformément aux dispositions du Statut Général des fonctionnaires et agents contractuels de l'Etat, et sous conditions de titres scolaires, universitaires ou professionnels et d'expérience professionnelle préalable, telles que définies dans le tableau ci-après :

Corps Recrutement TitularisationVoie externe Voie Interne

Réalisateur Titre requis: -Diplôme du deuxième cycle au moins de l'Enseignement supérieur, obtenu après le baccalauréat de l’enseignement secondaire, suivi d'une formation spécialisée de deux années dans un établissement reconnu par l’Etat.

Age limite de recrutement 30 ans

Accès au corps par concours interne suivi de deux années de formation spécialisée.Ne peuvent se présenter au concours que les agents titulaires du corps A3 des filières de la communication ayant une ancienneté d'au moins cinq années.________________________une liste d'aptitude conformément à l'Article 51 du Statut Général dans la limite de 5 % des postes mis en concours.Ou en examen professionnel prévu à l’Article 11 ci - dessus

Après un stage concluant d'une année en poste

----------------------Après un stage concluant de deux ans en poste

Assistant réalisateur Diplôme du premier cycle au moins de l'Enseignement supérieur, obtenu après le baccalauréat de l’enseignement secondaire, suivi d'une formation spécialisée de deux années dans un établissement reconnu par l’Etat

Age limite de recrutement 28 ans

Accès au corps par concours interne suivi d’une année de formation spécialisée.Ne peuvent se présenter au concours que les agents titulaires du corps B des filières de la communication ayant une ancienneté d'au moins cinq années.________________________une liste d'aptitude conformément à l'Article 51 du Statut Général dans la limite de 5 % des postes mis en concours. Ou en examen professionnel prévu à l’Article 11 ci - dessus

Après un stage concluant d'une année en poste

-----------------------Après un stage concluant de deux ans en poste

Programmateur Diplôme du baccalauréat de l'Enseignement secondaire au moins, suivi d'une formation spécialisée de deux années dans un établissement reconnu par l’Etat.

Age limite de recrutement 25 ans.

Après un stage concluant d'une année en poste

SECTION III : FILIÈRE INGÉNIERIE DE LA COMMUNICATION

Article 22 : La filière Ingénierie de la communication correspond aux emplois spécialisés dans la conception, l'organisation,

l’exécution des travaux courants en matière d'ingénierie de la communication

Article 23 : La filière Ingénierie de la communication comprend les corps ci-après :

CAT 2ème Grade 1er Grade Grade spécial 5% Echelle indiciaire

A1 Ingénieur Principal en audio-visuel 65 Ingénieur Principal en audio-visuel 30 Ingénieur Principal en audio-visuel

E6

A2 Ingénieur en audio-visuel 65 Ingénieur en audio-visuel 30 Ingénieur en audio-visuel E 5

B Technicien, cameramen, photographe. 70 technicien, photographe, cameramen 30E 3

C Agent d'exploitation et de maintenance, aide cinéaste et photographe, assistant de régie

70 Agent d'exploitation et de maintenance, aide cinéaste et photographe, assistant de régie

30 E 2

Article 24 : Les profils d'emploi et les fonctions de responsabilité accessibles aux corps de la filière sont définis dans le tableau ci-dessous :

Corps Grade Profils d'emploi Fonctions autoriséesIngénieur Principal en audio-visuel Grade spécial Tous emplois de conception, de direction et d'encadrement

dans le domaine de l'ingénierie de la communication.fonctions de responsabilité technique dans un établissement de communication.

Ingénieur Principal en audio-visuel 2 et 1

Ingénieur en audio-visuel Grade spécial

Ingénieur en audio-visuel 2 et 1

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Page 33: ReceuilFinalFR

RECUEIL DES TEXTES DE LA FONCTION PUBLIQUE

Technicien, cameramen, photographe. 2 et 1 Tous emplois d'exploitation technique et d'assistance dans le domaine de l'ingénierie de la communication

Agent d'exploitation et de maintenance, aide cinéaste et photographe, assistant de régie

2 et 1 Tous emplois d'application et d'exécution dans le domaine de l'ingénierie de la communication.

Article 25 : L’accès aux corps de la présente filière s’effectue conformément aux dispositions du Statut Général des fonctionnaires et agents contractuels de l'Etat, et sous conditions de titres scolaires, universitaires ou professionnels et d'expérience professionnelle préalable, telles que définies dans le tableau ci-après :

Corps Recrutement TitularisationsVoie externe Voie Interne

Ingénieur Principal en audio-visuel

Titre requis: Diplôme d’ingénieur dans la spécialité, obtenu cinq années d’études au moins dans un établissement reconnu par l’Etat, sur la base d’un baccalauréat scientifique

Age limite de recrutement 30 ans

Accès au corps par concours interne suivi de deux année de formation spécialisée,Accès au corps par concours interne suivi d’une année de formation spécialisée.Ne peuvent se présenter au concours que les agents titulaires du corps A2 des filières de la communication ayant une ancienneté d'au moins cinq années.------------------------------------------------Examen professionnel après inscription sur une liste d'aptitude conformément à l'Article 51 du Statut Général dans la limite de 5 % des postes à pourvoir ou par voie d’examen professionnel prévu à l’Article 11 ci – dessus.

Après un stage concluant d'une année en poste

----------------------Après un stage concluant de deux ans en poste

Ingénieur en audio-visuel Titre requis: Diplôme d’ingénieur dans la spécialité, obtenu quatre années d’études au moins dans un établissement reconnu par l’Etat, sur la base d’un baccalauréat scientifique

Age limite de recrutement 30 ans

Accès au corps par concours interne suivi de deux année de formation spécialisée..Accès au corps par concours interne suivi d’une année de formation spécialisée.Ne peuvent se présenter au concours que les agents titulaires du corps A3 des filières de la communication ayant une ancienneté d'au moins cinq années------------------------------------------------Examen professionnel après inscription sur une liste d'aptitude conformément à l'Article 51 du Statut Général dans la limite de 5 % des postes à pourvoir ou par voie d’examen professionnel prévu à l’Article 11 ci – dessus

Après un stage concluant d'une année en poste

----------------------Après un stage concluant de deux ans en poste

Technicien, cameramen et photographe.

Diplôme dans la spécialité, obtenu deux années d’études au moins dans un établissement reconnu par l’Etat, sur la base d’un baccalauréat scientifique

Age limite de recrutement 28 ans

Accès au corps par concours interne suivi de deux années de formation spécialisée.Ne peuvent se présenter au concours que les agents titulaires du corps C des filières de la communication ayant une ancienneté d'au moins cinq années.------------------------------------------------Examen professionnel après inscription sur une liste d'aptitude conformément à l'Article 51 du Statut Général dans la limite de 5 % des postes à pourvoir ou par voie d’examen professionnel prévu à l’Article 11 ci – dessus

Après un stage concluant d'une année en poste

----------------------Après un stage concluant de deux ans en poste

Agent d'exploitation et de maintenance aide cinéaste et photographe et assistant de régie

Diplôme du Premier cycle de l'enseignement secondaire suivi d'une Formation spécialisée d’au moins deux ans dans un établissement reconnu par l’Etat Age limite de recrutement 25 ans.

Après un stage concluant d'une année en poste

CHAPITRE III DISPOSITIONS TRANSITOIRES ET FINALES

Article 26 : Les corps de Reporter photographe cinéaste ; d’Animateur d’antenne et de production ; de contrôleur technique- cameramen ; d’annonceur de programmes et speakers ; d’opérateurs, régis par les décrets 72-235, 72/236, 72/237 du 09 novembre 1972 complétant et modifiant les décrets N°69/386, 69/387, 69/388 du 27/11/1969 fixant les dispositions statutaires applicables aux corps classés en catégorie A, B, et C, sont constitués en corps d’extinction.

* Toutefois les titulaires de ces corps peuvent être reclassés dans l'un des corps de même niveau du secteur de la Communication, s'ils satisfont aux conditions de titres prévues par le présent décret.

* Les modalités du reclassement prévu à l'alinéa ci-dessus sont celles de l'Article 30 ci-après.

Article 27 : Pour la constitution initiale des corps de la filière Journalisme, il est fait appel :

* aux personnels titulaires à la date d'effet du présent décret pour les agents de la Communication régis par les décrets 72-235, 72-236 et 72-237 du 09 novembre 1972 et régulièrement affectés sur les emplois normalement dévolus aux corps de la filière qui seront reclassés conformément au tableau ci-dessous :

ANCIENS CORPS TEXTES LES REGISSANT NOUVEAUX CORPS

CATEGORIE CORPS ET CATEGORIES

A Ecrivain-journaliste Décret n° 72-235du 09 novembre 1972 Ecrivains-journalistes Cat. A1Reporter-journaliste Décret n° 72-235 du 09 novembre 1972 Reporters-journalistes Cat. A3

B Animateur d'antenne et de production Décret n° 72-236 du 09 novembre 1972 Animateurs Cat. B

* aux personnels auxiliaires conformément aux dispositions de l'Article 30 ci-après,

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Page 34: ReceuilFinalFR

RECUEIL DES TEXTES DE LA FONCTION PUBLIQUE

Article 28 : Pour la constitution initiale des corps de la filière Réalisation, il est fait appel :* aux fonctionnaires spécialisés dans les emplois de réalisation de programmes de radiotélévision et régulièrement affectés sur des emplois normalement dévolus aux corps de la filière qui seront reclassés dans les corps de la filière Réalisation dans les conditions de titres prévues par le présent décret ;* Aux personnels auxiliaires conformément aux dispositions de l'Article 30 ci-après :

Article 29 : La constitution initiale des corps de la filière ingénierie de la Communication se fait dans les conditions définies aux alinéas ci-après.Pour la constitution initiale des corps des Ingénieurs en audio-visuel, des Techniciens de maintenance et Agents d'exploitation

et de maintenance, classés respectivement dans les catégories A1, B et C, il sera fait appel :* Aux fonctionnaires, spécialisés dans les emplois normalement dévolus aux titulaires de ces corps et régulièrement affectés sur ces emplois, qui seront reclassés dans les conditions de titres prévues par le présent décret,* Aux personnels auxiliaires conformément aux dispositions de l'Article 30 ci-après,

Pour la constitution initiale des autres corps, il est fait appel,aux personnels titulaires à la date d'effet du présent décret pour les agents de la Communication régis par les décrets 72-235, 72-236 et 72-237 du 09 novembre 1972 et régulièrement affectés sur les emplois normalement dévolus aux corps de la filière qui sont reclassés conformément au tableau ci-dessous :

ANCIENS CORPS TEXTES LES REGISSANTCATEGORIE CORPSA Reporter-photographe et cinéaste Décret n° 72-235 du 09 novembre 1972

B Contrôleur technique,Cameramen,Photographe

Décret n° 72-236du 09 novembre 1972

C Assistant de régie,Aide cinéaste et photographe

Décret n° 72-237du 09 novembre 1972

*aux personnels auxiliaires conformément aux dispositions de l'Article 30 ci-après,

Article 30 : Les agents auxiliaires de l'Etat occupant des emplois techniques ouvrant droit aux échelles de rémunération A, B et C au sens de la loi 74-071 du 2 Avril 1974 et correspondant à un corps de fonctionnaire, seront reversés dans les nouveaux corps

de fonctionnaires correspondant à leur vocation professionnelle, s'ils satisfont aux conditions fixées au tableau ci-dessous  à la date de publication du présent statut.

ANCIENNE CATEGORIE

ECHELLE REMUNERATION

TITRES SCOLAIRES OU UNIVERSITAIRES NOUVELLE CATEGORIE

A TA2 2èmè Cycle de l’enseignement supérieur obtenu sur la base du baccalauréat de l’enseignement secondaire ou titres reconnus équivalents

A1Au deuxième grade du corps et à un échelon correspondant à leur ancienneté minorée de deux ans

A TA1 2er Cycle de l’enseignement supérieur obtenu sur la base du baccalauréat ou titres reconnus équivalents

A TA1TB2

1er Cycle de l’enseignement supérieur obtenu sur la base du baccalauréat ou titres reconnus équivalents

A3Au deuxième grade du corps et à un échelon correspondant à leur ancienneté minorée de deux ans

B TB2TB1

Baccalauréat de l’enseignement secondaire ou titres reconnus équivalents

BAu deuxième grade du corps et à un échelon correspondant à leur ancienneté minorée de deux ans

C TC2TC1

Brevet d’études secondaires ou titres reconnus équivalents CAu deuxième grade du corps et à un échelon correspondant à leur ancienneté minorée de deux ans

Les agents auxiliaires de l'Etat occupant des emplois techniques ouvrant droit aux échelles de rémunération A, B et C au sens de la loi 74-071 du 2 Avril 1974 et correspondant à un corps de fonctionnaire, qui ne satisfont pas aux conditions fixées à l’alinéa 1) ci-dessus, seront dans un délai de six mois à la date de publication du présent statut, soit reversés sur leur demande dans les nouveaux corps de fonctionnaires correspondant à leur vocation professionnelle, sans ancienneté au premier échelon du deuxième grade, soit maintenus d’office dans leurs emplois mis en régime d’extinction.

Article 31 : Le reclassement des fonctionnaires au grade et à l'échelon des nouveaux corps se fera dans le respect des droits acquis.

Article 32 : Sont abrogées toutes les dispositions antérieures contraires, notamment celles des décrets 72-235, 72-236 et 72-

237 du 09 novembre 1972 en ce qui concernent les corps régis par le présent décret. Article 33 : Le ministre de la fonction publique et de l'Emploi, le ministre de la communication et le ministre des finances sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République Islamique de Mauritanie.

II-2-1-3 DÉCRET N° 2008-104/PM DU 16 MAI 2008 ABROGEANT ET REMPLAÇANT LE DECRET 2007-017/PM DU 15 JANVIER 2007 PORTANT STATUT PARTICULIER

DES CORPS DE LA SANTÉ ET DE L’ACTION SOCIALE

ARTICLE PREMIER : En application de la loi n° 93.09 du 18 janvier 1993 portant statut général des fonctionnaires et agents, le Contractuels de l’Etat, le présent décret fixe le statut particulier

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Page 35: ReceuilFinalFR

RECUEIL DES TEXTES DE LA FONCTION PUBLIQUE

des fonctionnaires de la santé et de l’action sociale etassimilés ci-après :

Médico- Sanitaire; Génie médico-sanitaire et Hygiène publique; Biologie; Action Sociale

CHAPITRE I : DISPOSITIONS COMMUNES

Article 2 : les corps de fonctionnaires ayant une formation commune, dans un même domaine d'activité sont regroupés dans une filière. La filière peut comprendre des options de spécialisation.

Article 3 : Les corps appartenant aux filières définies à l'ARTICLE PREMIER relèvent du ministre chargé de la santé qui est responsable de leur gestion dans le respect des règles édictées par le présent décret.Les textes créant des filières nouvelles ou des corps nouveaux préciseront, le cas échéant, les assimilations et classements correspondants.

Article 4 : Le corps comprend deux grades. Il peut y être associé un grade spécial qui est pourvu exclusivement parmi les titulaires du corps satisfaisant aux conditions de connaissances et d'expérience professionnelle.Le deuxième grade comporte 13 échelons et le premier grade 12 échelons, le grade spécial, lorsqu'il est prévu comporte 10 échelons.L’accès au corps se fait par le deuxième grade.Dans chaque corps, une péréquation qui s'établit respectivement entre l'effectif du deuxième grade, celui du premier grade et le cas échéant celui du grade spécial, ainsi que l'échelle de rémunération sont définies au Chapitre II du présent décret.

Article 5 : L'avancement d'échelon dans le grade a lieu à l'ancienneté uniquement, tous les deux ans, sauf décision prise par le Ministre de rattachement du Corps de le geler pour un agent, selon la procédure prévue par le Statut Général des Fonctionnaires et Agents Contractuels de l'Etat en matière de sanctions disciplinaires.

Article 6 : L'avancement de grade a lieu, conformément aux dispositions du Statut Général des Fonctionnaires et agents contractuels de l'Etat et de ses textes d'application:1) Au choix, uniquement pour le passage au grade immédiatement supérieur, par voie d'inscription sur un tableau annuel d'avancement, établi après avis de la commission administrative paritaire compétente, en fonction de la valeur professionnelle des agents qui ont acquis une ancienneté d'au moins un an dans le sixième échelon du deuxième grade;2) Par voie d'inscription sur un tableau annuel d'avancement, établi après avis de la commission administrative paritaire compétente, après une sélection par voie d'examen professionnel, pour les agents qui ont atteint une ancienneté d'au moins un an dans le troisième échelon du deuxième grade.Lorsque les modalités 1) et 2) peuvent être combinées, l’ancienneté requise, dans ce cas, est au moins un an dans le cinquième échelon pour les agents dont l’ancienneté dans le deuxième grade est au moins cinq ans.

Article 7 : Les modalités de promotion de grade ne s'appliquent qu'aux titulaires des corps correspondants; l'avancement de grade est effectué dans le respect des quotas d'effectifs définis pour chaque corps et, éventuellement, en fonction des vacances d'emplois qui se produisent en cours d'année.Article 8 : La nomination dans le grade spécial est réservée aux seuls titulaires du corps correspondant remplissant les conditions ci-après :

Avoir une ancienneté de quatre ans dans le premier grade du corps ;

Avoir atteint régulièrement le premier grade, sans encourir une quelconque sanction disciplinaire. ;

Avoir acquis des connaissances exceptionnelles à l’issue d’une formation de neuf mois au moins durant la carrière et ayant un rapport avec sa filière ou son corps.

La sélection pour l’accès au grade spécial est assurée par voie d’examen professionnel.Il est procédé à la nomination dans le grade spécial dans le respect des quotas d'effectifs définis pour chaque corps, et éventuellement, en fonction des vacances d'emplois qui se produisent en cours d'année.

Article 9 : Les fonctionnaires appartenant aux corps régis par le présent décret, ont vocation à occuper les emplois réservés aux corps auxquels ils appartiennent. Leur emploi dans une fonction ne correspondant pas à leur corps de rattachement ne saurait être qu’à titre exceptionnel et provisoire. Il ne peut en aucun cas, donner droit à l’accès au corps auquel cet emploi est particulièrement réservé.

Article 10 : La nomination des fonctionnaires régis par le présent décret, par intégration à un autre corps, leur détachement sur des emplois autres que ceux réservés à la même filière, leur mise hors cadre ou en disponibilité, sont appréciés, pour tout le secteur concerné, en tenant compte de l'ensemble des fonctionnaires de ces corps, et dans les limites d'un quota qui sauf application de l’aliéna b) de l’article 51 du statut général des fonctionnaires et agents contractuels de l’Etat ne peut excéder 5%.

Article 11: En application de l’aliéna C) de l’article 51 du statut général des fonctionnaires et agents contractuels de l’Etat et du présent statut particulier, la promotion interne pouvant porter sur un maximum de 5% des postes mis en concours ou en examen professionnel, est réservée aux fonctionnaires inscrits, sur une liste d’aptitude en vue de leur sélection pour une promotion dans le corps immédiatement supérieur.Peuvent être inscrits sur la liste d’aptitude visée à l’alinéa ci-dessus les fonctionnaires remplissant les conditions ci-après :

Etre au 3° échelon du deuxième grade depuis au moins un an ;

Avoir vingt ans au moins d’ancienneté dans la fonction publique ;

N’avoir pas fait l’objet de sanction disciplinaire du deuxième groupe durant leurs dix dernières années de service ;

Avoir une moyenne de notes administratives supérieures à 16/20 pour les cinq dernières années de service.

Article 12 : Les fonctionnaires régis par le présent décret, sont tenus, sauf incapacité professionnelle ou physique avérée, de suivre des sessions de formation et/ou de perfectionnement dans leur spécialité. Ces sessions de formation et/ou de perfectionnement peuvent être périodiques et sont intégrées dans les plans de formation des personnels de chaque filière, élaborés et arrêtées par le Ministre de rattachement, dans les conditions prévues pour la formation continue.

Article 13 : Le recrutement de fonctionnaires dans les corps régis par le présent décret s'effectue par concours, et/ou examens professionnels.Les arrêtés d'ouverture des concours d’accès aux corps de la filière prévoient la répartition appropriée, le cas échéant, des emplois à pourvoir, entre les concours externes et internes.En application de l’alinéa 2) de l’article 52 du Statut Général des Fonctionnaires et Agents Contractuels de l'Etat, le concours interne peut être ouvert aux candidats n’ayant pas la qualité de fonctionnaires de l’Etat, sous conditions de remplir les mêmes conditions de titre et d’ancienneté prévus au chapitre II du présent décret.Dans le cadre des dispositions de l’alinéa ci-dessus, la proportion des places réservées à ces catégories, ne peut excéder 5% des places à pourvoir par le concours interne.

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Page 36: ReceuilFinalFR

RECUEIL DES TEXTES DE LA FONCTION PUBLIQUE

CHAPITRE II 

DISPOSITIONS RELATIVES AUX FILIÈRES

Section I : Filière Médico- Sanitaire

Article 14 : La filière Médico-sanitaire correspond aux emplois spécialisés pour la conception, l'organisation et l'exécution des travaux courants en matière de pratiques médico-sanitaires.

Article 15: La filière Médico-sanitaire comprend deux options de spécialisation, composées chacune des corps ci-après :

CAT 2ème Grade 1er Grade Grade spécial échelle RémunérationOPTION MEDICALE

Intitulé % du corps

Intitulé % du corps

5%

AS Médecin Spécialiste 70 Médecin Spécialiste 30 E8

AM Médecin

Pharmacien

Chirurgien dentiste

65 Médecin

Pharmacien

Chirurgien dentiste

30 Médecin

Pharmacien

Chirurgien dentiste

E7

OPTION SCIENCES INFIRMIERES ET OBSTETRICALES

A1 Professeur technique de Santé 65 Professeur technique de Santé 30 Professeur technique de Santé

E6

A2Technicien supérieur de santé (selon option)

Professeur Adjoint technique de Santé

65Technicien supérieur de santé (selon option)

Professeur Adjoint technique de Santé

30 Technicien supérieur de santé (selon option)

Professeur Adjoint technique de Santé

E 5

A4 Infirmier d'EtatSage-femme

70 Infirmier d'EtatSage-femme

30 E 4’

B Infirmier de santéInfirmière obstétricale

70 Infirmier de santéInfirmière obstétricale

30 E3

C Infirmier médical 70 Infirmier médical 30 E 2

Article 16 : Les profils d'emploi et les fonctions de responsabilité accessibles aux corps de la filière Médico-sanitaire sont définis dans le tableau ci-dessous :

corps grade profils d'emploi

OPTION MEDICALE

fonctions autorisées

Médecin Spécialiste 2 et 1 Tous emplois spécialisés de conception, d'encadrement, de recherche, de formation et de pratique dans le domaine de la médecine, de la pharmacie ou de la chirurgie dentaire.

Pratique médicale spécialisée, conseil, recherche, coordination, direction, formation et enseignement

Médecin PharmacienChirurgien dentiste

grade spécial Tous emplois de conception, d'encadrement, pratique médicale dans le domaine médico-sanitaire selon la spécialité

Pratique médicale, conseil, inspection, coordination, direction, recherche, formation et enseignement

Médecin PharmacienChirurgien dentiste

2 et 1 .

OPTION SCIENCES INFIRMIERES ET OBSTETRICALES

Professeur technique de Santé grade spécial Tous emplois de conception, d'encadrement, et d’enseignement dans les établissements de formation

Recherche, enseignement, formation, encadrement, coordination et direction

Professeur technique de Santé 2 et 1

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Page 37: ReceuilFinalFR

RECUEIL DES TEXTES DE LA FONCTION PUBLIQUE

Technicien supérieur de santé (selon option)

Professeur Adjoint technique de Santé

grade spécial Tous emplois de conception, d'encadrement, d’assistance, et de pratiques spécialisées dans le domaine de la santé publique

Assistance, encadrement, pratique de soins spécialisés

Enseignement dans les établissements de santé publique

Technicien supérieur de santé (selon option)

Professeur Adjoint technique de Santé

2 et 1

Infirmier d'Etat

Sage-femme

2 et 1 Tous emplois de soignant et de surveillance des tâches incombant aux services sanitaires

Pratique de soins infirmiers et obstétricaux, supervision de PMI, compétences et prescriptions limitées

Infirmier de santé

Infirmière obstétricale

2 et 1 Tous emplois de soignant et de surveillance des tâches incombant aux services sanitaires

Pratique de soins infirmiers et obstétricauxApplication d’instructions

Infirmier médical 2 et 1 Tous emplois d'exécution des tâches infirmières incombant aux services sanitaires

Exécution, suivi  et surveillance des soins

Article 17 : L’accès aux corps de la présente filière s’effectue conformément aux dispositions du Statut Général des fonctionnaires et agents contractuels de l'Etat, et sous conditions

de titres scolaires, universitaires ou professionnels et d'expérience professionnelle préalable, telles que définies dans le tableau ci-après :

Corps Recrutement TitularisationVoie externe Voie Interne

OPTION MEDICALEMédecin Spécialiste Diplôme de Médecin Spécialiste obtenu après un

minimum de quatre années de formation postdoctorale et délivré par un établissement crée ou reconnu par l'Etat.

Age limite de recrutement:40 ans

Accès au corps par concours interne suivi d'une formation spécialisée d’au moins quatre années dans un établissement de formation spécialisée, crée ou reconnu par l'Etat.

Ne peuvent se présenter au concours interne que les fonctionnaires des corps de Médecin Pharmacien, Chirurgien dentiste, ayant au moins cinq années d’ancienneté

Après un an de stage concluant en poste

Médecin Pharmacien, Chirurgien dentiste

Diplôme de Docteur en médecine, en pharmacie ou en chirurgie dentaire ou titre reconnu équivalent, obtenu après le baccalauréat de l'enseignement secondaire, et délivré par un établissement de médecine, de pharmacie ou de chirurgie dentaire, crée ou reconnu par l'Etat.

Age limite de recrutement:40 ans

Après un an de stage concluant en poste

OPTION SCIENCES INFIRMIERES ET OBSTETRICALES

Professeur technique de santé Accès au corps par concours interne suivi d'une formation spécialisée d’au moins une année dans un établissement de formation spécialisée reconnu par l'Etat.

Ne peuvent se présenter au concours interne que les fonctionnaires des corps de technicien supérieur de santé ou professeur adjoint technique de santé, ayant au moins cinq années d’ancienneté.

Après un an de stage concluant en poste

Technicien supérieur de santé (selon option)

Professeur Adjoint technique de Santé

Diplôme dans la spécialité sanctionnant une formation d'au moins cinq années après le baccalauréat de l'enseignement secondaire dans un établissement, reconnu par l'Etat.

Age limite de recrutement: 30 ans

Accès au corps par concours interne suivi d'une formation spécialisée d'au moins deux années à l’école nationale de la santé publique.

Ne peuvent se présenter au concours interne que les fonctionnaires du corps des Infirmiers d'Etat ou des sages femmes, ayant au moins trois années d’ancienneté.--------------------------------------------------------Ou par voie d’Examen professionnel après inscription sur une liste d'aptitude conformément à l'article 51 du Statut Général dans la limite de 5 % des postes mis en concours Ou par voie d’examen professionnel prévu à l’article 11 ci - dessus.

Après obtention diplôme requis

---------------------Après un stage concluant de deux ans en poste

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Page 38: ReceuilFinalFR

RECUEIL DES TEXTES DE LA FONCTION PUBLIQUE

Infirmier d'Etat

Sage-femme

Accès au corps par concours interne suivi d'une formation spécialisée d’une année à l’école nationale de la santé publique.

Ne peuvent se présenter au concours interne que les fonctionnaires du corps des infirmiers de santé ou des infirmières obstétricales, ayant au moins trois années d’ancienneté.--------------------------------------------------------Ou par voie d’Examen professionnel après inscription sur une liste d'aptitude conformément à l'article 51 du Statut Général dans la limite de 5 % des postes mis en concours Ou par voie d’examen professionnel prévu à l’article 11 ci - dessus.

Après obtention diplôme requis

Après un stage concluant de deux ans en poste

Infirmier de santé

Infirmière obstétricale

Titre requis:

¨ Diplôme du baccalauréat scientifique de l'enseignement secondaire suivi d'une formation spécialisée de deux années à l’école nationale de la santé publique.

Age limite de recrutement: 25 ans-------------------------------------------------Diplôme du baccalauréat scientifique de l'enseignement secondaire suivi d'une formation spécialisée de deux années dans un établissement, reconnu par l'Etat Age limite de recrutement:25 ans

¨ Accès au corps par concours interne suivi d'une formation spécialisée de deux années à l’école nationale de la santé publique

Ne peuvent se présenter au concours interne que les fonctionnaires du corps des infirmiers médicaux, ayant au moins trois années d’ancienneté.--------------------------------------------------------Ou par voie d’Examen professionnel après inscription sur une liste d'aptitude conformément à l'article 51 du Statut Général dans la limite de 5 % des postes mis en concours Ou par voie d’examen professionnel prévu à l’article 11 ci - dessus.

Après obtention diplôme requis

Après un stage concluant de deux ans en poste

---------------------Après un stage concluant d’un an en poste

Infirmier médical Titre requis:

¨ Diplôme du premier cycle de l'enseignement secondaire suivi d'une formation spécialisée d'au moins deux années à l’école nationale de la santé publique.

Age limite de recrutement:22 ans

------------------------------------------------Diplôme du premier cycle de l'enseignement secondaire suivi d'une formation spécialisée d'au moins deux années dans un établissement, reconnu par l'Etat.

Age limite de recrutement:22 ans

. Après obtention diplôme requis.

---------------------Après un stage concluant d’un an en poste

SECTION II : FILIÈRE GÉNIE MÉDICO-SANITAIRE ET HYGIÈNE PUBLIQUE

Article 18 : La filière génie médico-sanitaire et hygiène publique correspond aux emplois spécialisés pour la conception, l'organisation, l'exécution des travaux courants en matière d’entretien, de maintenance du génie médico-sanitaire et d’hygiène publique.

Article 19 : La filière génie médico-sanitaire et hygiène publique comprend les corps ci-après :

CAT 2ème Grade 1er Grade Grade spécial échelle rémunération

Intitulé % du corps

Intitulé % du corps

5%

A1 Ingénieur principal 65 Ingénieur principal 30 Ingénieur principal E 6

A2 Ingénieur 65 Ingénieur 30 Ingénieur E 5

B Technicien 70 Technicien 30 E 3

Article 20 : Les profils d'emploi et les fonctions de responsabilité accessibles aux corps de la filière sont définis dans le tableau ci-dessous :

corps grade profils d'emploi fonctions autorisées

Ingénieur principalIngénieur principal

Grade spécial2 et 1

Tous emplois, de conception, et de pratiques de génie médico-sanitaire, hygiène publique.

fonctions de responsabilité technique correspondantes dans un établissement de santé.

Ingénieur Grade SpécialIngénieur 2 et 1

Technicien 2 et 1 Tous emplois d'application et/ou d’exécution, de surveillance des tâches incombant aux services du génie médical.

Article 21 : L’accès aux corps de la présente filière s’effectue conformément aux dispositions du Statut Général des fonctionnaires et agents contractuels de l'Etat, et sous conditions de titres scolaires, universitaires ou professionnels et d'expérience

professionnelle préalable, telles que définies dans le tableau ci-après :

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Page 39: ReceuilFinalFR

RECUEIL DES TEXTES DE LA FONCTION PUBLIQUE

Corps Recrutement Titularisation

Voie externe Voie interne

Ingénieur principal

Diplôme d'ingénieur dans la spécialité délivré par un établissement de formation, reconnu par l'Etat, et sanctionnant une formation d'au moins cinq années après le baccalauréat technique ou scientifique.

Age limite de recrutement : 30 ans.

Accès au corps par concours interne suivi d'une année de formation spécialisée dans un établissement crée ou reconnu par l'Etat.

Ne peuvent se présenter au concours interne que les fonctionnaires de catégorie A2 appartenant au corps des Ingénieurs de génie médico-sanitaire et hygiène publique ayant une ancienneté d'au moins cinq années.__________________________________Examen professionnel après inscription sur une liste d'aptitude conformément à l'article 51 du Statut Général dans la limite de 5 % des postes mis en concours Ou par voie d’examen professionnel prévu à l’article 11 ci - dessus.

Après deux ans de stage concluant en poste

--------------------Après un stage concluant de deux ans en poste

Ingénieur Diplôme d'ingénieur dans la spécialité délivré par un établissement de formation, reconnu par l'Etat, et sanctionnant une formation d'au moins quatre années après le baccalauréat technique ou scientifique.

Age limite de recrutement : 30 ans.

Accès au corps par concours interne suivi de deux années au moins de formation spécialisée dans un établissement crée ou reconnu par l'Etat.Ne peuvent se présenter au concours interne que les fonctionnaires de catégorie B appartenant au corps des Techniciens du génie médical ayant une ancienneté d'au moins cinq années.

__________________________________Examen professionnel après inscription sur une liste d'aptitude conformément à l'article 51 du Statut Général dans la limite de 5 % des postes mis en concours Ou par voie d’examen professionnel prévu à l’article 11 ci - dessus.

Après deux ans de stage concluant en poste

--------------------Après un stage de service deux ans réussi, en poste..

Technicien Diplôme de baccalauréat technique ou scientifique de l'enseignement secondaire suivi d'une formation spécialisée d'au moins deux années assuré par un établissement de formation professionnelle crée ou reconnu par l'Etat.

Age limite de recrutement : 28 ans.

Après un an de stage concluant en poste

Section III : Filière Action Sociale

Article 22 : La filière Action sociale correspond aux emplois spécialisés dans la conception, l'organisation, l’exécution des travaux courants en matière d'Action sociale.

Article 23 : La filière Action sociale comprend les corps ci-après

CAT 2ème Grade 1er Grade Grade spécial échelle rémunération

Intitulé % du corps

Intitulé % du corps

5%

A2 Conseiller 65 Conseiller 30 Conseiller E 5

A4 Assistant 70 Assistant 30 E 4’

Article 24 : Les profils d'emploi et les fonctions de responsabilité accessibles aux corps de la filière sont définis dans le tableau ci-dessous :

Corps Grade Profils d'emploi Fonctions autorisées

Conseiller en action sociale Grade spécial Tous emplois, de conception et de gestion dans les domaines de l'action sociale.

fonctions correspondantes dans les domaines de l'action sociale.

Conseiller en action sociale 2 et 1

Assistant en action sociale 2 et 1 Tous emplois d'encadrement, et de pratiques dans les domaines de l'action sociale.

Article 25 : L’accès aux corps de la présente filière s’effectue conformément aux dispositions du Statut Général des fonctionnaires et agents contractuels de l'Etat, et sous conditions de titres scolaires, universitaires ou professionnels et d'expérience professionnelle préalable, telles que définies dans le tableau ci-après:

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Page 40: ReceuilFinalFR

RECUEIL DES TEXTES DE LA FONCTION PUBLIQUE

Corps Recrutement Titularisation

Voie externe Voie interne

Conseiller en action sociale

¨ Diplôme du deuxième cycle de l'enseignement supérieur au moins en Sociologie ou Psychologie ou en sciences de l’éducation, obtenu après le baccalauréat de l’enseignement secondaire, suivi d'une formation spécialisée d'au moins une année, assurée par un établissement de formation spécialisée crée ou reconnu par l'Etat.

Age limite de recrutement : 30 ans

¨ Accès au corps par concours interne suivi d'une formation spécialisée deux années assurée par un établissement de formation professionnelle crée ou reconnu par l’Etat.

Ne peuvent se présenter au concours interne que les fonctionnaires de catégorie A4 appartenant au corps des Assistant en action sociale ayant une ancienneté d'au moins cinq années

---------------------------------------------------

¨ Examen professionnel après inscription sur une liste d'aptitude conformément à l'article 51 du Statut Général dans la limite de 5 % des postes mis en concours.

Ou par voie d’examen professionnel prévu à l’article 11 ci - dessus

Après un an de stage concluant en poste.

------------------

Après un stage concluant de deux ans en poste.

Assistant en action sociale

Diplôme du premier cycle de l'enseignement supérieur, obtenu après le baccalauréat de l’enseignement secondaire, suivi d'une formation spécialisée d'au moins une année assurée par un établissement de formation reconnu par l'Etat.

Age limite de recrutement 28 ans

Après un an de stage concluant en poste.

Section IV: Filière Biologie

Article 26 : La filière Biologie correspond aux emplois spécialisés pour la conception, l'organisation, l'exécution des travaux courants en matière de recherches et d'analyse biologiques.

Article 27: La filière Biologie comprend les corps ci-après :

CAT 2ème Grade 1er Grade Grade spécial échelle Rémunération

Intitulé % du corps

Intitulé % du corps

5%

A1 Biologiste principal 65 Biologiste principal 30 Biologiste principalE 6

A2 Biologiste 65 Biologiste 30 Biologiste E5

A4Assistant biologiste

70Assistant biologiste

30E 4’

Article 28 : Les profils d'emploi et les fonctions de responsabilité accessibles aux corps de la filière sont définis dans le tableau ci-dessous :

Corps Grade Profils d'emploi Fonctions autorisées

Biologiste principal 2 et 1 Tous emplois de conception, et d'encadrement dans le domaine de la recherche et d'analyse biologiques.

Recherche et Analyse biologique

Biologiste 2 et 1 Tous emplois d'analyse et d'encadrement dans le domaine biologique.

Analyse et Encadrement dans le domaine

Assistant biologiste2 et 1 Tous emplois d’assistance dans le domaine

biologique. Assistance dans le domaine biologique

Article 29 : L’accès aux corps de la présente filière s’effectue conformément aux dispositions du Statut Général des fonctionnaires et agents contractuels de l'Etat, et sous conditions de titres scolaires, universitaires ou professionnels et d'expérience professionnelle préalable, telles que définies dans le tableau ci-après :

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RECUEIL DES TEXTES DE LA FONCTION PUBLIQUE

Corps Recrutement TitularisationVoie externe Voie Interne

Biologiste principal Diplôme de l'enseignement supérieur sanctionnant une formation dans le domaine d'au moins cinq années après le baccalauréat de l'enseignement secondaire, et délivré par un établissement crée ou reconnu par l'Etat,

Age limite de recrutement: 30 ans

Accès au corps par concours interne suivi d'une formation spécialisée de deux années dans un établissement de formation spécialisée crée ou reconnu par l'Etat.

Ne peuvent se présenter au concours interne que les fonctionnaires du corps des biologistes, ayant au moins cinq années d’ancienneté

--------------------------------------------------------

Examen professionnel après inscription sur une liste d'aptitude conformément à l'article 51 du Statut Général dans la limite de 5 % des postes mis en concours. Ou par voie d’examen professionnel prévu à l’article 11 ci - dessus

Après deux ans de stage concluant en poste

---------------------

Après un stage concluant de deux ans en poste

Biologiste Diplôme dans la spécialité sanctionnant une formation d'au moins quatre années après le baccalauréat de l'enseignement secondaire dans un établissement, crée ou reconnu par l'Etat,

Age limite de recrutement: 30 ans

Accès au corps par concours interne suivi d'une formation spécialisée de deux années dans un établissement de formation spécialisée crée ou reconnu par l'Etat.

Ne peuvent se présenter au concours interne que les fonctionnaires du corps d’assistant biologiste, ayant au moins cinq années d’ancienneté

----------------------------------------------------------Examen professionnel après inscription sur une liste d'aptitude conformément à l'article 51 du Statut Général dans la limite de 5 % des postes mis en concours. Ou par voie d’examen professionnel prévu à l’article 11 ci - dessus

Après deux ans de stage concluant en poste

--------------------

Après un stage concluant de deux ans en poste

Assistant biologiste Diplôme dans la spécialité sanctionnant une formation d'au moins trois années après le baccalauréat de l'enseignement secondaire dans un établissement, reconnu par l'Etat,Age limite de recrutement:28 ans

Après deux ans de stage concluant en poste

CHAPITRE III :

DISPOSITIONS TRANSITOIRES ET FINALES

Article 30 : Les corps des Adjoints en médecine, d’Assistants médicaux et d’auxiliaires médico-sociaux, respectivement régis par les décrets n° 69-386 du 27 novembre 1969 , le décret n° 83-029 du 17 janvier 1983 complétant et modifiant les dispositions statutaires applicables aux corps classés en catégorie A et le décret n° 69-389 fixant les dispositions statutaires applicables aux corps classés en catégorie D, sont constitués en corps d'extinction.

Article 31 : Pour la constitution initiale du corps des Médecins Spécialistes, il sera fait appel aux fonctionnaires titulaires du corps des docteurs en médecine, ou en pharmacie ou en chirurgie dentaire, ayant obtenu le diplôme de spécialisation, qui seront

reclassés dans les conditions de titres prévues par le présent décret pour l’accès à ce corps.

Article 32 : Les fonctionnaires titulaires du corps des Docteurs en médecine, ou en pharmacie et du corps des Médecins- Pharmaciens Dentistes régis par le décret N°69-386, du 27/11/1969 fixant les dispositions statutaires applicables aux corps classés en « A » seront reversés dans le nouveau corps des Médecins-Pharmaciens ou Chirurgiens Dentistes spécialité correspondante conformément au tableau ci-dessous :

ANCIENS CORPS TEXTES LES REGISSANT NOUVEAUX CORPS

CAT CORPS ET CATEGORIES

A docteur en médecine ou en pharmacie Décret n° 69-386du 27/11/1969

Médecin CAT AM

Médecin-Pharmacien -Dentiste Pharmacien CAT AM

Chirurgien dentiste CAT AM

*aux personnels auxiliaires conformément aux dispositions de l'article 39 ci-après.

Article 33 : les fonctionnaires titulaires des corps des Professeurs techniques de Santé, des Professeurs Adjoints techniques de Santé, des Techniciens Supérieurs de Santé, des Infirmiers Diplômés d’Etat, des Sages Femmes et du corps des Infirmiers médico-sociaux, régis respectivement par les décrets n° 69-386 du 27 novembre 1969, 83-029 du 17/01/83, 69-387 et 388 du 27/11/69, fixant les dispositions statutaires applicables aux corps classés en catégorie A, B et C  seront reversés dans les

nouveaux corps des Professeurs techniques de Santé, des Professeurs Adjoints techniques de Santé, des Techniciens supérieurs spécialisés (selon option), des Infirmiers d'Etat et des Sages-femmes (selon niveau), et des infirmiers médicaux conformément au tableau ci-dessous :

ANCIENS CORPS TEXTES LES REGISSANT NOUVEAUX CORPS

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RECUEIL DES TEXTES DE LA FONCTION PUBLIQUE

*aux personnels auxiliaires *conformément aux dispositions de l'article 39 ci-après.

Article 34 : Pour la constitution initiale du corps des Infirmiers de santé et Infirmières obstétricales, il sera fait appel :

aux fonctionnaires, spécialisés dans les emplois normalement dévolus aux titulaires de ces corps, régulièrement affectés sur ces emplois, qui seront reclassés dans les conditions de titres prévues par le présent décret,

Aux personnels auxiliaires conformément aux dispositions de l'article 39 ci-après.

Article 35 : Pour la constitution initiale des corps de la filière Génie médico-sanitaire et hygiène publique et biomédical, il sera fait appel :

aux fonctionnaires, spécialisés dans les emplois normalement dévolus aux titulaires des corps de la filière Génie médico-sanitaire , hygiène publique et biomédical, régulièrement affectés sur ces emplois, qui seront reclassés dans les conditions de titres prévues par le présent décret,

Aux personnels auxiliaires conformément aux dispositions de l'article 39 ci-après.

Aux personnels auxiliaires conformément aux dispositions de l'article 39 ci-après.

Article 37 : Les fonctionnaires titulaires du corps des assistantes sociales, régis par le Décret n° 69-387 du 27/11/69, fixant les dispositions statutaires applicables aux corps classés en catégorie B, seront reversés dans le nouveau corps des assistants en action sociale prévu par le présent décret.

Article 38 : La constitution initiale des corps de la filière Biologie se fait dans les conditions définies aux alinéas ci-après :Pour la constitution initiale du corps des Biologistes principaux, du corps des Biologistes et du corps des Assistants Biologistes il sera fait appel :

Aux fonctionnaires spécialisés dans les emplois normalement dévolus aux titulaires des corps de la filière Biologie et régulièrement affectés sur ces emplois, qui seront reclassés dans les conditions de titres prévues par le présent décret,

Aux personnels auxiliaires conformément aux dispositions de l'article 39 ci-après.

Article 36 : Pour la constitution initiale du corps des Conseillers en action sociale, il sera fait appel :

Aux fonctionnaires spécialisés dans les emplois normalement dévolus aux titulaires des corps de la filière Action sociale et régulièrement affectés sur ces emplois, qui seront reclassés dans les conditions de titres prévues par le présent décret,

Article 39 : 1- Les agents auxiliaires de l'Etat occupant des emplois techniques ouvrant droit aux échelles de rémunération A, B et C au sens de la loi 74-071 du 2 Avril 1974 et correspondant à un corps de fonctionnaires, seront reversés dans les nouveaux corps de fonctionnaires correspondant à leur vocation professionnelle, s'ils satisfont aux conditions fixées au tableau ci-dessous  à la date de publication du présent statut.

ANCIENNE CATEGORIE ECHELLE REMUNERATION TIRES SCOLAIRES OU UNIVERSITAIRES

NOUVELLE CATEGORIE

A TA2 Diplôme de doctorat en médecine, en chirurgie dentaire ou en pharmacie ou titres reconnus équivalents plus diplôme de spécialisation

ASAu deuxième grade du corps et à un échelon correspondant à leur ancienneté minorée de deux ans

TA2Diplôme de doctorat en médecine, en chirurgie dentaire ou en pharmacie ou titres reconnus équivalents

AMAu deuxième grade du corps et à un échelon correspondant à leur ancienneté minorée de deux ansAu deuxième grade du corps et à un échelon correspondant à leur ancienneté minorée de quatre ans

TA1 Diplôme d’études médicales, de chirurgie dentaire ou pharmaceutiques obtenu au moins quatre ans sur la base du baccalauréat ou titres reconnus équivalents

TA1 Diplôme de technicien supérieur de santé ou de professeur adjoint technique d’ingénieur obtenu au moins deux ans sur la base du baccalauréat ou titres reconnus équivalents

A2Au deuxième grade du corps et à un échelon correspondant à leur ancienneté minorée de deux ans

B TB2TB1

diplôme d’infirmier d’Etat ou de sage femme

A4Au deuxième grade du corps et à un échelon correspondant à leur ancienneté minorée de deux ans

C TC2TC1

Brevet d’études secondaires ou titres reconnus équivalents

CAu deuxième grade du corps et à un échelon correspondant à leur ancienneté minorée de deux ans

2- Les agents auxiliaires de l'Etat occupant des emplois techniques ouvrant droit aux échelles de rémunération A, B et C au sens de la loi 74-071 du 2 Avril 1974 et correspondant à un corps de fonctionnaires, qui ne satisfont pas aux conditions fixées à l’alinéa 1) ci-dessus, seront dans un délai de six mois à la date de publication du présent statut, soit reversés sur leur demande dans les nouveaux corps de fonctionnaires correspondant à leur vocation professionnelle, sans ancienneté au premier échelon du deuxième grade, soit maintenus d’office dans leurs emplois mis en régime d’extinction.

Article 40 : Le reclassement des fonctionnaires au grade et à l'échelon dans les nouveaux corps se fera dans le respect des droits acquis. Article 41 : Sont abrogées toutes dispositions antérieures contraires notamment les décrets 69/386, 69/387 et 69/388 du 27

novembre 1969, et leurs textes modificatifs en ce qui concernent les corps régis par le présent décret.

Article 42 : Le Ministre de la Fonction publique et de la Modernisation de l’Administration, le Ministre de la Santé et le Ministre de l’Economie et des Finances sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent décret, qui sera

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RECUEIL DES TEXTES DE LA FONCTION PUBLIQUE

publié au Journal officiel de la République Islamique de Mauritanie.

II-2-1-4 DÉCRET N° 2007-018 /PM DU 15 JANVIER 2007 PORTANT STATUT PARTICULIER DES CORPS TECHNIQUES DE LA FONCTION PUBLIQUE

ARTICLE PREMIER: En application de la loi n° 93.09 du :18 janvier 1993 portant Statut Général des Fonctionnaires et Agents Contractuels de l'Etat, le présent décret fixe le statut particulier des fonctionnaires appartenant aux corps des filières techniques, et assimilés de la fonction publique ci-après:

Génie civil, technologie et Travaux publics ; Bâtiment Architecture et urbanisme ; Topographie, cartographie et cadastre ; Mine et Géologie ; Pèche et techniques maritimes ; Filière de l’économie rurale et de l’environnement; Filière Industrie ; Filières Hydraulique, énergie et Pétrole ; Filière Aviation civile, Météorologie, climatologie,

transports et télécommunications ; Filière technique de laboratoire et de maintenance.

CHAPITRE I : DISPOSITIONS COMMUNES

Article 2 : Les corps de fonctionnaires ayant une formation commune, dans un même domaine d'activité sont regroupés dans une filière. La filière peut comprendre des options de spécialisation.

Article 3 : Les corps appartenant aux filières définies à l’article 1,

relèvent d’un même ministère de rattachement qui est responsable de leur gestion dans le respect des règles édictées par le présent décret.Les textes créant des filières nouvelles ou des corps nouveaux préciseront, le cas échéant, les assimilations et classements correspondants.

Article 4 : Le corps comprend deux grades. Il peut y être associé un grade spécial qui est pourvu exclusivement parmi les titulaires du corps satisfaisant aux conditions de connaissances et d'expérience professionnelle.Le deuxième grade comporte 13 échelons et le premier grade 12 échelons, le grade spécial, lorsqu'il est prévu comporte 10 échelons.L’accès au corps se fait par le deuxième grade.Dans chaque corps, une péréquation qui s'établit respectivement entre l'effectif du deuxième grade, celui du premier grade et le cas échéant celui du grade spécial, ainsi que l'échelle de rémunération seront définies au Chapitre II du présent décret.

Article 5 : L'avancement d'échelon dans le grade a lieu à l'ancienneté uniquement, tous les deux ans, sauf décision prise par le Ministre de rattachement du Corps de le geler pour un agent, selon la procédure prévue par le Statut Général des Fonctionnaires et Agents Contractuels de l'Etat en matière de sanctions disciplinaires.

Article 6 : L'avancement de grade a lieu, conformément aux dispositions du Statut Général des Fonctionnaires et agents contractuels de l'Etat et de ses textes d'application:1) Au choix, uniquement pour le passage au grade immédiatement supérieur, par voie d'inscription sur un tableau annuel d'avancement, établi après avis de la commission administrative paritaire compétente, en fonction de la valeur professionnelle des agents qui ont acquis une ancienneté d'au moins un an dans le sixième échelon du deuxième grade;2) Par voie d'inscription sur un tableau annuel d'avancement, établi après avis de la commission administrative paritaire compétente, après une sélection par voie d'examen professionnel,

pour les agents qui ont atteint une ancienneté d'au moins un an dans le troisième échelon du deuxième grade.Lorsque les modalités 1) et 2) ci-dessus sont combinées l’ancienneté requise est au moins un an dans le cinquième échelon pour les agents dont l’ancienneté dans le deuxième grade est au moins cinq ans.

Article 7 : Les modalités de promotion de grade ne s'appliquent qu'aux titulaires des corps correspondants; l'avancement de grade est effectué dans le respect des quotas d'effectifs définis pour chaque filière et, éventuellement, en fonction des vacances d'emplois qui se produisent en cours d'année.

Article 8 : La nomination dans le grade spécial est réservée aux seuls titulaires du corps correspondant remplissant les conditions ci-après :* Avoir une ancienneté de quatre ans dans le premier grade du corps ; * Avoir atteint régulièrement le premier grade, sans encourir une quelconque sanction disciplinaire. ;* Avoir acquis des connaissances exceptionnelles à l’issue d’une formation de neuf mois au moins durant la carrière et ayant un rapport avec sa filière ou son corps.La sélection pour l’accès au grade spécial est assurée par voie d’examen professionnel.Il est procédé à la nomination dans le grade spécial dans le respect des quotas d'effectifs définis pour chaque filière, et éventuellement, en fonction des vacances d'emplois qui se produisent en cours d'année.

Article 9 : Les fonctionnaires appartenant aux corps régis par le présent décret, ont vocation à occuper les emplois réservés aux corps auxquels ils appartiennent. Leur emploi dans une fonction ne correspondant pas à leur corps de rattachement ne saurait être qu’à titre exceptionnel et provisoire. Il ne peut en aucun cas, donner droit à l’accès au corps auquel cet emploi est particulièrement réservé.

Article 10 : La nominations des fonctionnaires régis par le présent décret, par intégration à un autre corps, leur détachement sur des emplois autres que ceux réservés à la même filière, leur mise hors cadre ou en disponibilité, sont appréciés, pour tout le secteur concerné, en tenant compte de l'ensemble des fonctionnaires de ces corps, et dans les limites d'un quota qui sauf application de l’alinéa b) de l’article 51 du statut général des fonctionnaires et agents contractuels de l’Etat ne peut excéder 5%.

Article 11 : En application de l’alinéa C) de l’article 51 du statut général des fonctionnaires et agents contractuels de l’Etat et du présent statut particulier, la promotion interne pouvant porter sur un maximum de 5% des postes mis en concours ou en examen professionnel, est réservée aux fonctionnaires inscrits, sur une liste d’aptitude en vue de leur sélection pour une promotion dans le corps immédiatement supérieur.Peuvent être inscrits sur la liste d’aptitude visée à l’alinéa ci-dessus les fonctionnaires remplissant les conditions ci-après :

Etre au 3° échelon du deuxième grade depuis au moins un an ; Avoir vingt ans au moins d’ancienneté dans la fonction publique ; N’avoir pas fait l’objet de sanction disciplinaire du deuxième groupe durant leurs dix dernières années de service ; Avoir une moyenne de notes administratives supérieures à 16/20 pour les cinq dernières années de service.

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RECUEIL DES TEXTES DE LA FONCTION PUBLIQUE

Article 12 : Les fonctionnaires régis par le présent décret, sont tenus, sauf incapacité professionnelle ou physique avérée, de suivre des sessions de formation et/ou de perfectionnement dans leur spécialité. Ces sessions de formation et/ou de perfectionnement peuvent être modulaires et semestrielles au cas où l’évolution de la spécialité du fonctionnaire impose sa mise à jour professionnelle. Ces actions de formation et/ou de perfectionnement sont intégrées dans les plans de formation des personnels de chaque filière, élaborés et arrêtées par le Ministre de rattachement, dans les conditions prévues pour la formation continue..

Article 13 : Le recrutement de fonctionnaires dans les corps des filières régies par le présent décret s'effectue par concours, et/ou examens professionnels.Les arrêtés d'ouverture des concours d’accès aux corps de la filière prévoient la répartition appropriée, le cas échéant, des emplois à pourvoir, entre les concours externes et internes.En application de l’alinéa 2) de l’article 52 du Statut Général des Fonctionnaires et Agents Contractuels de l'Etat, le concours

interne peut être ouvert aux candidats n’ayant pas la qualité de fonctionnaires de l’Etat, sous réserves de remplir les mêmes conditions de titre et d’ancienneté prévus au chapitre II du présent décret.Dans le cadre des dispositions de l’alinéa ci-dessus, la proportion des places réservées à ces catégories, ne peut excéder 5% des places à pourvoir par le concours interne.

CHAPITRE II :DISPOSITIONS SPÉCIFIQUES

SECTION 1 : FILIÈRE GÉNIE CIVIL, TECHNOLOGIE ET TRAVAUX PUBLICS

Article 14 : La filière Génie Civil, technologie et Travaux Publics correspond aux emplois spécialisés pour la conception, l'organisation, l’exécution et la gestion des travaux courants en matière de génie civil, technologie et de travaux publics.La gestion des corps de cette filière incombe au ministre chargé des Travaux Publics.

Article 15 : La filière Génie Civil, technologie et Travaux Publics comprend les corps ci-après :

CAT 2ème Grade 1er Grade Grade spécial échelle rémunération

Intitulé % du corps Intitulé % du corps 5%

A1 Ingénieur principal 65 Ingénieur principal 30 Ingénieur principal E 6A2 Ingénieur 65 Ingénieur 30 Ingénieur E 5A3 Ingénieur des travaux 70 Ingénieur des travaux 30 E 4B Conducteur des travaux 70 Conducteur des travaux 30 E 3

Article 16 : Les profils d'emploi et les fonctions de responsabilité accessibles aux corps de la Filière sont définis dans le tableau ci-dessous :

Corps Grade Profils d'emploi Fonctions correspondantes Ingénieur principal Grade spécial Tous emplois de conception, d’étude, de recherche, et de

gestion dans le domaine du Génie Civil, de la technologie ou des TP.

Conseil, inspection, coordination, direction et étude, recherche, formation

Ingénieur principal 2 et 1

Ingénieur 2 et 1 Direction, conception et encadrement des travaux Recherche, direction de projet, conceptionIngénieur des travaux 2 et 1 Tous emplois d’exécution de mise en œuvre d’exécution

et d'encadrement dans le domaine du Génie Civil de la technologie ou des TP

Toutes fonctions de responsabilité d'un niveau de chef de service ou de division

Conducteur des travaux 2 et 1

Tous emplois d’exécution d'application et de surveillance dans le domaine du Génie Civil de la technologie ou des TP

Toutes fonctions de responsabilité d'un niveau de chef d’équipe, de surveillant ou chef de travaux

Article 17 : L’accès aux corps de la présente filière s’effectue conformément aux dispositions du Statut Général des

fonctionnaires et agents contractuels de l'Etat, et sous conditions de titres scolaires, universitaires ou professionnels et d'expérience

professionnelle préalable, telles que définies dans le tableau ci-après :

Corps Recrutement Titularisation

Voie externe Voie Interne

Ingénieur principal Titre requis: Diplôme d’ingénieur dans la spécialité, obtenu cinq années d’études au moins dans un établissement reconnu par l’Etat, sur la base d’un baccalauréat scientifique

Age limite de recrutement: 30 ans

Accès au corps par concours interne suivi d’une année de formation dans un établissement spécialisé reconnu par l’Etat.Ne peuvent se présenter au concours que les agents titulaires des corps de niveau A2 des filières des corps techniques ayant une ancienneté d'au moins cinq années. ---------------------------------------------------------------Examen professionnel après inscription sur une liste d'aptitude conformément à l'article 51 du Statut Général dans la limite de 5% des postes mis en concours, ou par voie d’examen professionnel prévu à l’article 11 du présent statut

Après un an de stage concluant en poste

-----------------------Après un stage concluant de deux ans en poste

.

Ingénieur Titre requis:Diplôme d’ingénieur dans la spécialité, obtenu quatre années d’études au moins dans un établissement reconnu par l’Etat, sur la base d’un baccalauréat scientifique.

Age limite de recrutement: 30 ans

Accès au corps par concours interne suivi d’une année de formation dans un établissement spécialisé reconnu par l’EtatNe peuvent se présenter au concours que les agents titulaires des corps de niveau A3 des filières des corps techniques ayant une ancienneté d'au moins cinq années.---------------------------------------------------------------Examen professionnel après inscription sur une liste d'aptitude conformément à l'article 51 du Statut Général dans la limite de 5% des postes mis en concours ou par voie d’examen professionnel prévu à l’article 11 ci-dessus.

Après un an de stage concluant en poste

-----------------------

Après un stage concluant de deux ans en poste

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Page 45: ReceuilFinalFR

RECUEIL DES TEXTES DE LA FONCTION PUBLIQUE

Ingénieur de travaux

Titre requis:Diplôme Ingénieur de travaux dans la spécialité, obtenu trois années d’études au moins dans un établissement reconnu par l’Etat, sur la base d’un baccalauréat scientifique.Age limite de recrutement: 28 ans

Accès au corps par concours interne suivi d’une année de formation dans un établissement spécialisé reconnu par l’Etat ou par voie d’examen professionnel. Ne peuvent se présenter au concours que les agents titulaires des corps de niveau B des filières des corps techniques ayant une ancienneté d'au moins cinq années.-------------------------------------------------------------Examen professionnel après inscription sur une liste d'aptitude conformément à l'article 51 du Statut Général dans la limite de 5% des postes mis en concours ou par voie d’examen professionnel prévu à l’article 11 ci-dessus.

Après un an de stage concluant en poste

*

-----------------------Après deux ans de stage concluant en poste

Conducteur des travaux

Titre requis:Diplôme du Baccalauréat de l'enseignement secondaire suivi d'une Formation spécialisée d’au moins deux ans dans un établissement reconnu par l’Etat.Age limite de recrutement: 25 ans

Après un an de stage concluant en poste

SECTION II : FILIÈRE BÂTIMENT, ARCHITECTURE ET URBANISME

Article 18 : La filière Bâtiment, Architecture et Urbanisme correspond aux emplois spécialisés pour la conception, la recherche, l'organisation, l’exécution et la gestion des travaux courants en matière d'Architecture et d'Urbanisme.

La gestion des corps de cette filière incombe au ministre chargé de l'Urbanisme.

Article 19 : La filière Bâtiment Architecture et Urbanisme comprend les corps ci-après:

CAT 2ème Grade 1er Grade EchelleIntitulé % du corps Intitulé % du corps Grade spécial

5%Rémunération

A1 Ingénieur principal 65 Ingénieur principal 30 Ingénieur principal E 6

A2 Ingénieur 65 Ingénieur 30 Ingénieur E 5

A3 Ingénieur de travaux 70 Ingénieur de travaux 30 E 4

Article 20 : Les profils d'emploi et les fonctions de responsabilité accessibles aux corps de la Filière sont définis dans le tableau ci-dessous:

Corps Grade Profils d'emploi Fonctions correspondantes Grade spécial Tous emplois de conception, de recherche, de

direction, d’exécution et de gestion dans le domaine d'Architecture ou d'Urbanisme.

Conseil, inspection, coordination, direction, recherche, formation

Ingénieur principal 2 et 1ingénieur 2 et 1 Direction, conception encadrement des travaux Recherche, direction de projets, conceptioningénieur de travaux

2 et 1Tous emplois d’exécution de mise en œuvre et d'encadrement dans le domaine de l'Architecture ou de l'Urbanisme

Toutes fonctions de responsabilité du niveau de chef de service ou de division ou de chef d’équipe

Article 21 : L’accès aux corps de la présente filière s’effectue conformément aux dispositions du Statut Général des fonctionnaires et agents contractuels de l'Etat, et sous conditions

de titres scolaires, universitaires ou professionnels et d'expérience professionnelle préalable, telles que définies dans le tableau ci-après :

Corps Recrutement Titularisation

Voie externe Voie Interne

Ingénieur principal Titre requis : Diplôme d’ingénieur dans la spécialité, obtenu cinq années d’études au moins dans un établissement reconnu par l’Etat, sur la base d’un baccalauréat scientifiqueAge limite de recrutement:30 ans

Accès au corps par concours interne suivi d’un an de formation spécialisée.Ne peuvent se présenter au concours que les agents titulaires des corps de niveau A2 des filières des corps techniques ayant une ancienneté d'au moins cinq années.---------------------------------------------Examen professionnel après inscription sur une liste d'aptitude conformément à l'article 51 du Statut Général dans la limite de 5% des postes mis en concours, ou par voie d’examen professionnel prévu à l’article11 ci-dessus.

Après un an de stage concluant en poste

-----------------Après deux ans de stage réussi en poste

ingénieur, Titre requis:Diplôme d’ingénieur dans la spécialité, obtenu quatre années d’études au moins dans un établissement reconnu par l’Etat, sur la base d’un baccalauréat scientifiqueAge limite de recrutement:30 ans

Accès au corps par concours interne suivi d’un an de formation spécialisée.Ne peuvent se présenter au concours que les agents titulaires des corps de niveau A3 des filières des corps techniques ayant une ancienneté d'au moins cinq années.---------------------------------------------------Examen professionnel après inscription sur une liste d'aptitude conformément à l'article 51 du Statut Général dans la limite de 5% des postes mis en concours, ou par voie d’examen professionnel prévu à l’article11 ci-dessus.

Après un an de stage concluant en poste

-----------------Après deux ans de stage réussi en poste

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RECUEIL DES TEXTES DE LA FONCTION PUBLIQUE

Ingénieur de travaux Titre requis:Diplôme d’Ingénieur de travaux dans la spécialité, obtenu trois années d’études au moins dans un établissement reconnu par l’Etat, sur la base d’un baccalauréat scientifiqueAge limite de recrutement: 28 ans

Après un an de stage concluant en poste

SECTION III : FILIÈRE TOPOGRAPHIE, CARTOGRAPHIE ET CADASTRE

Article 22 : La filière Topographie, Cartographie correspond aux emplois spécialisés pour la conception, l'organisation, l’exécution et la gestion des travaux courants en matière de Topographie, Cartographie.

La gestion des corps de la filière Topographie, Cartographie, Cadastre incombe au ministre chargé de la Topographie.

Article 23 : La filière Topographie, Cartographie, Cadastre comprend les corps ci-après :

CAT 2ème Grade 1er Grade échelle

Intitulé % du corps

Intitulé % du corps Grade spécial5%

rémunération

A1 Ingénieur principal 65 Ingénieur principal 30 Ingénieur principal en chef E 6A2 Ingénieur 65 Ingénieur 30 Ingénieur E 5

A3 ingénieur de travaux 70 Ingénieur de travaux 30 E4

B Conducteur 70 Conducteur 30 E 3

Article 24 : Les profils d'emploi et les fonctions de responsabilité accessibles aux corps de la Filière sont définis dans le tableau ci-dessous:

Corps Grade Profils d'emploi Fonctions correspondantes

grade spécial Tous emplois de conception, d’études, de recherche et de gestion dans le domaine de la topographie, cartographie et cadastre

Conseil, inspection, coordination, direction, études, recherche, formation

Ingénieur principal

2 et 1

Ingénieur 2 et 1 Direction, conception et encadrement des travaux Recherche direction de projet, conception

Ingénieur de travaux

2 et 1 Tous emplois de mise en œuvre, de surveillance et d'encadrement dans le domaine

Toutes fonctions de responsabilité du niveau de chef de division ou de chef d’équipe

Conducteur 2 et 1 Tous emplois d’exécution dans le domaine Toutes fonctions de chef d’équipe

Article 25 : L’accès aux corps de la présente filière s’effectue conformément aux dispositions du Statut Général des fonctionnaires et agents contractuels de l'Etat, et sous conditions de titres scolaires, universitaires ou professionnels et d'expérience

professionnelle préalable, telles que définies dans le tableau ci-après :

Corps Recrutement TitularisationVoie externe Voie Interne

Ingénieur principal Titre requis: Diplôme d’ingénieur dans la spécialité, obtenu cinq années d’études au moins dans un établissement reconnu par l’Etat, sur la base d’un baccalauréat scientifiqueAge limite de recrutement:30 ans

Ne peuvent se présenter au concours que les agents titulaires des corps de niveau A2 des filières des corps techniques ayant une ancienneté d'au moins cinq années.-----------------------------------------------------------Examen professionnel après inscription sur une liste d'aptitude conformément à l'article 51 du Statut Général dans la limite de 5% des postes mis en concours ou par voie d’examen professionnel prévu à l’article11 ci-dessus.

Après un an de stage concluant en poste --------------------Après deux ans de stage réussi en poste

ingénieur Titre requis:Diplôme d’ingénieur dans la spécialité, obtenu quatre années d’études au moins dans un établissement reconnu par l’Etat, sur la base d’un baccalauréat scientifiqueAge limite de recrutement: 30 ans

Accès au corps par concours interne suivi d’un an de formation spécialisée. Ne peuvent se présenter au concours que les agents titulaires des corps de niveau A3 des filières des corps techniques ayant une ancienneté d'au moins cinq années.-------------------------------------------------------------Examen professionnel après inscription sur une liste d'aptitude conformément à l'article 51 du Statut Général dans la limite de 5% des postes mis en concours, ou par voie d’examen professionnel prévu à l’Article11 ci-dessus.

Après un an de stage concluant en poste

--------------------Après deux ans de stage réussi en poste

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RECUEIL DES TEXTES DE LA FONCTION PUBLIQUE

Ingénieur de travaux

Titre requis:Diplôme d’ingénieur dans la spécialité, obtenu trois années d’études au moins dans un établissement reconnu par l’Etat, sur la base d’un baccalauréat scientifiqueAge limite de recrutement: 28 ans

Accès au corps par concours interne. Suivi d’un an de formation spécialisée ou par voie d’examen professionnel.Ne peuvent se présenter au concours que les agents titulaires des corps de niveau B des filières des corps techniques ayant une ancienneté d'au moins cinq années.----------------------------------------------------------------------Examen professionnel après inscription sur une liste d'aptitude conformément à l'article 51 du Statut Général dans la limite de 5% des postes mis en concours, ou par voie d’examen professionnel prévu à l’article11 ci-dessus

Après un an de stage concluant en poste

--------------------Après deux ans de stage concluant en poste

Conducteur Diplôme du Baccalauréat de l'enseignement secondaire suivi d'une Formation spécialisée d’au moins deux ans dans un établissement reconnu par l’Etat Age limite de recrutement: 25 ans

Après un an de stage concluant en poste

SECTION IV : MINES ET GÉOLOGIE

Article 26 : La filière Mines et Géologie correspond aux emplois spécialisés pour la conception, la recherche l'organisation, l’exécution, la gestion des travaux courants en matière de Mine et géologie.

La gestion des corps de la filière Mine et géologie incombe au ministre chargé des Mines et de la Géologie.

.Article 27: La filière Mines et Géologie comprend les corps ci-après:

CAT 2ème Grade 1er Grade Grade spécial Echellerémunération

Intitulé % du corps

Intitulé % du corps

5%

A1 Ingénieur principal 65 Ingénieur principal 30 Ingénieur principal E 6

A2 Ingénieur 65 Ingénieur 30 Ingénieur E 5

A3Ingénieur de travaux 70 Ingénieur de travaux

30 E 4

Article 28 : Les profils d'emploi et les fonctions de responsabilité accessibles aux corps de la Filière sont définis dans le tableau ci-dessous :

corps grade profils d'emploi fonctions correspondantes

Ingénieur principal grade spécial Tous emplois de conception, de recherche, de direction, d’exécution et de gestion dans le domaine des Mines et de la Géologie

Conseil, inspection, coordination, direction, recherche, formation

Ingénieur principalIngénieur

2 et 12 et 1

Ingénieur de travaux 2 et 1 Tous emplois d’exécution de mise en œuvre et d'encadrement dans le domaine.

Toutes fonctions de responsabilité du niveau de chef de service ou de division ou de chef d’équipe

Article 29 : L’accès aux corps de la présente filière s’effectue conformément aux dispositions du Statut Général des fonctionnaires et agents contractuels de l'Etat, et sous conditions de titres scolaires, universitaires ou professionnels et d'expérience professionnelle préalable, telles que définies dans le tableau ci-après :

Corps Recrutement TitularisationVoie externe Voie Interne

Ingénieur principal Titre requis: Diplôme d’ingénieur dans la spécialité, obtenu cinq années d’études au moins dans un établissement reconnu par l’Etat, sur la base d’un baccalauréat scientifique.Age limite de recrutement: 30ans

Accès au corps par concours interne suivi d’un an de formation spécialisée.Ne peuvent se présenter au concours que les agents titulaires des corps de niveau A2 des filières des corps techniques ayant une ancienneté d'au moins cinq années.----------------------------------------------Examen professionnel après inscription sur une liste d'aptitude conformément à l'article 51 du Statut Général dans la limite de 5% des postes mis en concours. ou par voie d’examen professionnel prévu à l’article11 ci-dessus

Après un an de stage concluant en poste

-------------------------Après deux ans de stage réussi en poste.

47

Page 48: ReceuilFinalFR

RECUEIL DES TEXTES DE LA FONCTION PUBLIQUE

Ingénieur Titre requis :Diplôme d’ingénieur dans la spécialité, obtenu quatre années d’études au moins dans un établissement reconnu par l’Etat, sur la base d’un baccalauréat scientifique.Age limite de recrutement : 30 ans

Accès au corps par concours interne suivi d’un an de formation spécialisée.Ne peuvent se présenter au concours que les agents titulaires des corps de niveau A3 des filières des corps techniques ayant une ancienneté d'au moins cinq années.----------------------------------------------Examen professionnel après inscription sur une liste d'aptitude conformément à l'article 51 du Statut Général dans la limite de 5% des postes mis en concours ou par voie d’examen professionnel prévu à l’article11 ci-dessus

Après un an de stage concluant en poste

-------------------------Après deux ans de stage réussi en poste .

Ingénieur de travaux Titre requis :Diplôme d’ingénieur dans la spécialité, obtenu trois années d’études au moins dans un établissement reconnu par l’Etat, sur la base d’un baccalauréat scientifiqueAge limite de recrutement: 28 ans

Après un an de stage concluant en poste

SECTION V : FILIÈRE PÊCHE ET TECHNIQUES MARITIMES

Article 30 : La filière Pêche correspond aux emplois spécialisés pour la conception, la recherche, l'organisation, l’exécution et la gestion des travaux courants en matière de pêche et des techniques maritimes.

La gestion des corps de cette filière incombe au ministre chargé de l’économie maritime.

Article 31 : La filière Pêche et techniques maritimes comprend les corps ci-après:

CAT 2ème Grade 1er Grade Grade Echellerémunération

Intitulé % du corps Intitulé % du corps Spécial 5 %

A1 Ingénieur principal 65 Ingénieur principal 30 Ingénieur principal E 6

A2 Ingénieur 65 Ingénieur 30 Ingénieur E 5A3 Ingénieur de travaux 70 Ingénieur de travaux 30 E 4

Article 32 : Les profils d'emploi et les fonctions de responsabilité accessibles aux corps de la Filière sont définis dans le tableau ci-dessous:

Corps Grade Profils d'emploi Fonctions correspondantes

Ingénieur principal Grade spécial Tous emplois de conception, de recherche, de direction,

d’exécution et de gestion dans le domaine des pêches et des techniques maritimes

Conseil, inspection, coordination, direction, recherche, formation

- Ingénieur principal- Ingénieur

2 et 12 et 1

Ingénieur de travaux. 2 et 1 Tous emplois d’exécution de mise en œuvre et d'encadrement dans le domaine.

Toutes fonctions de responsabilité du niveau de chef de service ou de division ou de chef d’équipe

Article 33 : L’accès aux corps de la présente filière s’effectue conformément aux dispositions du Statut Général des fonctionnaires et agents contractuels de

l'Etat, et sous conditions de titres scolaires, universitaires ou professionnels et d'expérience professionnelle préalable, telles que définies dans le tableau ci-après :

Corps Recrutement Titularisation

Voie externe Voie Interne

Ingénieur principal Titre requis: Diplôme d’ingénieur dans la spécialité, obtenu cinq années d’études au moins dans un établissement reconnu par l’Etat, sur la base d’un baccalauréat scientifique Age limite de recrutement:30 ans

Accès au corps par concours interne après un an de formation.Ne peuvent se présenter au concours que les agents titulaires des corps de niveau A2 des filières des corps techniques ayant une ancienneté d'au moins cinq années.----------------------------------------------------Examen professionnel après inscription sur une liste d'aptitude conformément à l'article 51 du Statut Général dans la limite de 5% des postes mis en concours. ou par voie d’examen professionnel prévu à l’article11 ci-dessus

Après un an de stage concluant en poste

---------------------

Après deux ans de stage réussi en poste

Ingénieur Titre requis:Diplôme d’ingénieur dans la spécialité, obtenu quatre années d’études au moins dans un établissement reconnu par l’Etat, sur la base d’un baccalauréat scientifique.

Age limite de recrutement: 30 ans

Accès au corps par concours interne après un an de formation.Ne peuvent se présenter au concours que les agents titulaires des corps de niveau A3 des filières des corps techniques ayant une ancienneté d'au moins cinq années.-----------------------------------------------------Examen professionnel après inscription sur une liste d'aptitude conformément à l'article 51 du Statut Général dans la limite de 5% des postes mis en concours ou. par voie d’examen professionnel prévu à l’article11 ci-dessus .

Après un an de stage concluant en poste

---------------------Après deux ans de stage réussi en poste

Ingénieur de travaux Titre requis:Diplôme d’ingénieur dans la spécialité, obtenu trois années d’études au moins dans un établissement reconnu par l’Etat, sur la base d’un baccalauréat scientifique.Age limite de recrutement: 30 ans

Après un an de stage concluant en poste

48

Page 49: ReceuilFinalFR

RECUEIL DES TEXTES DE LA FONCTION PUBLIQUE

SECTION VI : FILIÈRE DE L’ECONOMIE RURALE ET DE L’ENVIRONNEMENT

Article 34 : La filière de l’économie rurale correspond aux emplois spécialisés pour la conception, l'organisation, la gestion et l’exécution des travaux courants en matière d’Agriculture,

d’Elevage, de Protection de la nature et ces tâches assimilées La gestion des corps de cette filière incombe au ministre chargé de l’économie rurale.

Article 35: La filière de l’économie rurale comprend les corps ci-après :

CAT 2ème Grade 1er Grade Grade spécial Echelle

Intitulé % du corps

Intitulé % du corps

5% rémunération

A1 Ingénieur principal agronome, Docteur vétérinaire, Docteur Pharmacien vétérinaire

65 Ingénieur principal Docteur/ vétérinaire Pharmacien vétérinaire

30 Ingénieur principal agronome ou forestier, Docteur/ vétérinaire Pharmacien vétérinaire

E 6

A2 Ingénieur agronome ou Vétérinaire Pharmacien vétérinaire

65 Ingénieur Vétérinaire Pharmacien vétérinaire

30 Ingénieur agronome, Vétérinaire Pharmacien vétérinaire

E 5

A3 Ingénieur de travaux agricoles

70 Ingénieur de travaux agricoles ou de 30 E 4

B Conducteur des travaux de l’économie rurale(toutes spécialités)Adjoint technique d’élevage et des industries animales

70 Conducteur des travaux de l’économie rurale(toutes spécialités)Adjoint technique d’élevage et des industries animales

30 E 3

Article 36 : Les profils d'emploi et les fonctions de responsabilité accessibles aux corps de cette Filière sont définis dans le tableau ci-dessous:

Corps Grade Profils d'emploi Fonctions correspondantes

Ingénieur principal Docteur Pharmacien vétérinaire

Grade spécial Tous emplois de conception, de recherche, de direction, d’exécution et de gestion dans le domaine de l’économie rurale

Conseil, inspection, coordination, direction, recherche, formation

Ingénieur principal Docteur Pharmacien vétérinaire

2 et 1

IngénieurVétérinaire Pharmacien

2 et 1 Tous emplois de conception, de recherche, de direction, d’exécution et de gestion dans le domaine de l’économie rurale

Conseil, inspection, coordination, direction, recherche, formation

Ingénieur de Travauxagricoles ou de foresterie 2 et 1

Tous emplois d’exécution de mise en œuvre et d'encadrement dans le domaine

Toutes fonctions de responsabilité du niveau de chef de service ou de division ou de chef d’équipe

Conducteur des travaux de l’économie rurale (toutes spécialités)Adjoint technique d’élevage et des industries animales

2 et 1 Tous emplois d’exécution des tâches techniques dans le domaine

Toutes fonctions de responsabilité du niveau de chef de division ou de chef d’équipe

Article 37: L’accès aux corps de la présente filière s’effectue conformément aux dispositions du Statut Général des fonctionnaires et agents contractuels de l'Etat, et sous conditions de titres scolaires, universitaires ou professionnels et d'expérience professionnelle préalable, telles que définies dans le tableau ci-après:

Corps Recrutement Titularisation

Voie externe Voie Interne

Ingénieur principal agronome Docteur vétérinaireDocteur Pharmacien vétérinaire

Titre requis: Diplôme d’ingénieur dans la spécialité, obtenu cinq années d’études au moins dans un établissement reconnu par l’Etat, sur la base d’un baccalauréat scientifique Age limite de recrutement:30 ans

Accès au corps par concours interne suivi de deux années de formation spécialisée.Ne peuvent se présenter au concours que les agents titulaires des corps de niveau A2 des filières des corps techniques ayant une ancienneté d'au moins cinq années.-------------------------------------------------Examen professionnel après inscription sur une liste d'aptitude conformément à l'article 51 du Statut Général dans la limite de 5% des postes mis en concours ou par voie d’examen professionnel prévu à l’article 11 ci-dessus

Après un an de stage concluant en poste

-------------------Après deux ans de stage réussi en poste

49

Page 50: ReceuilFinalFR

RECUEIL DES TEXTES DE LA FONCTION PUBLIQUE

Ingénieur agronome vétérinairePharmacien Vétérinaire

Titre requis:Diplôme d’ingénieur dans la spécialité, obtenu quatre années d’études au moins dans un établissement reconnu par l’Etat, sur la base d’un baccalauréat scientifique..Age limite de recrutement: 30 ans

Accès au corps par concours interne suivi d’ un an de formation spécialisée.Ne peuvent se présenter au concours que les agents titulaires des corps de niveau A3 des filières des corps techniques ayant une ancienneté d'au moins cinq années.---------------------------------------------------Examen professionnel après inscription sur une liste d'aptitude conformément à l'article 51 du Statut Général dans la limite de 5% des postes mis en concours, ou par voie d’examen professionnel prévu à l’article 11 ci-dessus.

Après un an de stage concluant en poste

-------------------

Après deux ans de stage réussi en poste.

Ingénieur de travaux agricoles

Titre requis:Diplôme d’ingénieur dans la spécialité, obtenu trois années d’études au moins dans un établissement reconnu par l’Etat, sur la base d’un baccalauréat scientifique.Age limite de recrutement: 28 ans

Accès au corps par concours interne suivi d’un an de formation spécialisée ou par voie d’examen professionnel. Ouverts aux agents titulaires des corps de niveau B des filières des corps techniques ayant une ancienneté d'au moins cinq années---------------------------------------------------Examen professionnel après inscription sur une liste d'aptitude conformément à l'article 51 du Statut Général dans la limite de 5% des postes mis en concours, ou par voie d’examen professionnel prévu à l’article11 ci-dessus

Après un an de stage concluant en poste

-------------------Après deux ans de stage réussi en poste.

Conducteur des travaux Titre requis:Diplôme du Baccalauréat de l'enseignement secondaire suivi d'une Formation spécialisée d’au moins deux ans dans un établissement reconnu par l’Etat .Age limite de recrutement: 25 ans

Accès au corps par concours interne suivi d’un an de formation spécialisée. ouvert aux agents titulaires des corps de niveau C des filières des corps techniques ayant une ancienneté d'au moins cinq années.

Après un an de stage concluant en poste

SECTION VII : FILIÈRE INDUSTRIE

Article 38 : La filière Industrie correspond aux emplois spécialisés pour la conception, la recherche, l'organisation, l’exécution, la gestion et les travaux courants en matière de l’industrie.

La gestion des corps de la filière Industrie incombe au ministre chargé de l’industrie.

Article 39 : La filière Industrie comprend les corps ci-après :

CAT 2ème Grade 1er Grade Grade spécial Echelle rémunération

Intitulé % du corps Intitulé % du corps 5%

A1 Ingénieur principal des Techniques industrielles

65 Ingénieur principal des Techniques industrielles

30 Ingénieur principal des Techniques industrielles

E 6

A2 Ingénieur des Techniques industrielles

65 Ingénieur des Techniques industrielles

30 Ingénieur des Techniques industrielles E 5

A3 Ingénieur des Travaux des techniques industrielles

70 Ingénieur des Travaux des techniques industrielles

30 E4

Article 40 : Les profils d'emploi et les fonctions de responsabilité accessibles aux corps de la Filière sont définis dans le tableau ci-dessous:

corps grade profils d'emploi fonctions correspondantesIngénieur principal des Techniques industrielles

grade spécial Tous emplois de conception, de recherche, de direction, d’exécution et de gestion dans le domaine des industries

Conseil, inspection, coordination, direction, recherche, formation

Ingénieur principal des Techniques industriellesIngénieur des Techniques industrielles

2 et 1

2 et 1

Ingénieur des travaux des techniques industrielles

2 et 1 Tous emplois d’exécution de mise en œuvre et d'encadrement dans le domaine.

Toutes fonctions de responsabilité du niveau de chef de service ou de division ou de chef d’équipe

Article 41 : L’accès aux corps de la présente filière s’effectue conformément aux dispositions du Statut Général des fonctionnaires et agents contractuels de l'Etat, et sous conditions de titres scolaires, universitaires ou professionnels et d'expérience

professionnelle préalable, telles que définies dans le tableau ci-après:

Corps Recrutement TitularisationVoie externe Voie Interne

Ingénieur principal des Techniques industrielles

Titre requis: Diplôme d’ingénieur dans la spécialité, obtenu cinq années d’études au moins dans un établissement reconnu par l’Etat, sur la base d’un baccalauréat scientifique Age limite de recrutement:30 ans

Accès au corps par concours interne suivi d’un an de formation spécialisée.Ne peuvent se présenter au concours que les agents titulaires des corps de niveau A2 des filières des corps techniques ayant une ancienneté d'au moins cinq années.-------------------------------------Examen professionnel après inscription sur une liste d'aptitude conformément à l'article 51 du Statut Général dans la limite de 5% des postes mis en concours ou par voie d’examen professionnel prévu à l’article 11 ci-dessus

Après un an de stage concluant en poste

---------------------------Après deux ans de stage réussi en poste.

50

Page 51: ReceuilFinalFR

RECUEIL DES TEXTES DE LA FONCTION PUBLIQUE

Ingénieur des Techniques industrielles

Titre requis:Diplôme d’ingénieur dans la spécialité, obtenu quatre années d’études au moins dans un établissement reconnu par l’Etat, sur la base d’un baccalauréat scientifique.

Age limite de recrutement:30 ans

Accès au corps par concours interne suivi d’un an de formation spécialisée.

Ne peuvent se présenter au concours que les agents titulaires des corps de niveau A3 des filières des corps techniques ayant une ancienneté d'au moins cinq années.----------------------------------------Examen professionnel après inscription sur une liste d'aptitude conformément à l'article 51 du Statut Général dans la limite de 5% des postes mis en concours. ou par voie d’examen professionnel prévu à l’article11 ci-dessus.

Après un an de stage concluant en poste

--------------------Après deux ans de stage réussi en poste.

Ingénieur des travaux des Techniques industrielles

Titre requis:Diplôme d’ingénieur dans la spécialité, obtenu trois années d’études au moins dans un établissement reconnu par l’Etat, sur la base d’un baccalauréat scientifique.Age limite de recrutement:28 ans

Après un an de stage concluant en poste

SECTION VIII - FILIÈRE HYDRAULIQUE, ENERGIE ET PÉTROLE

ARTICLE 42 : les filières Hydraulique, Energie et pétrole correspondent aux emplois spécialisés pour la conception, la recherche, l'organisation, l’exécution, la gestion et les travaux courants en ces matières.La gestion des corps de ces filières incombe au ministre chargé de l’énergie et/ou de l’hydraulique.

Article 43 : Les filières Hydraulique et Energie comprennent respectivement, les corps ci-après:

CAT 2ème Grade 1er Grade Grade spécial Echelle rémunération

Intitulé % du corps

Intitulé % du corps

5%

A1 Ingénieur principal 65 Ingénieur principal 30 Ingénieur principal E 6A2 Ingénieur 65 Ingénieur 30 Ingénieur E 5A3 Technicien supérieur 70 Technicien supérieur 30 E 4

Article 44 : Les profils d'emploi et les fonctions de responsabilité accessibles aux corps de ces filières sont définis dans le tableau ci-dessous:

corps grade profils d'emploi fonctions correspondantesIngénieur principal Grade spécial

2 et 1

Tous emplois de conception de recherche, de direction, d’exécution de production et de gestion dans les domaines hydraulique et énergie

Conseil, inspection, coordination, direction, recherche, production formation

Ingénieur 2 et 1Technicien supérieur 2 et 1 Tous emplois d’exécution de mise en œuvre et

d'encadrement dans le domaine de la spécialité considérée .

Toutes fonctions de responsabilité du niveau de chef de service ou de division ou de chef d’équipe

Article 45 : L’accès aux corps de la présente filière s’effectue conformément aux dispositions du Statut Général des fonctionnaires et agents contractuels de l'Etat, et sous conditions

de titres scolaires, universitaires ou professionnels et d'expérience professionnelle préalable, telles que définies dans le tableau ci-après :

Corps Recrutement TitularisationVoie externe Voie interne

Ingénieur principal Titre requis: Diplôme d’ingénieur dans la spécialité, obtenu cinq années d’études au moins dans un établissement reconnu par l’Etat, sur la base d’un baccalauréat scientifique Age limite de recrutement:30 ans

Accès au corps par concours interne suivi de deux années de formation spécialisée.Ne peuvent se présenter au concours que les agents titulaires des corps de niveau A2 des filières des corps techniques ayant une ancienneté d'au moins cinq années.---------------------------------------Examen professionnel après inscription sur une liste d'aptitude conformément à l'article 51 du Statut Général dans la limite de 5% des postes mis en concours, ou par voie d’examen professionnel prévu à l’article 11 ci-dessus

Après un an de stage concluant en poste

----------------------

Après deux ans de stage réussi en poste AC Néant

51

Page 52: ReceuilFinalFR

RECUEIL DES TEXTES DE LA FONCTION PUBLIQUE

Ingénieur Titre requis:Diplôme d’ingénieur dans la spécialité, obtenu quatre années d’études au moins dans un établissement reconnu par l’Etat, sur la base d’un baccalauréat scientifique Age limite de recrutement:30 ans

Accès au corps par concours interne suivi de deux années de formation spécialisée.Ne peuvent se présenter au concours que les agents titulaires de corps de niveau A3 des filières des corps techniques ayant une ancienneté d'au moins cinq années.-----------------------------------------------------Examen professionnel après inscription sur une liste d'aptitude conformément à l'article 51 du Statut Général dans la limite de 5% des postes mis en concours, ou par voie d’examen professionnel prévu à l’article 11 ci-dessus.

Après un an de stage concluant en poste

------------------------Après deux ans de stage réussi en poste.

Technicien supérieur Diplôme d’ingénieur dans la spécialité, obtenu trois années d’études au moins dans un établissement reconnu par l’Etat, sur la base d’un baccalauréat scientifiqueAge limite de recrutement: 28 ans

Après un an de stage concluant en poste

SECTION IX : FILIÈRE  AVIATION CIVILE, MÉTÉOROLOGIE, CLIMATOLOGIE, TRANSPORTS ET TÉLÉCOMMUNICATIONS

Article 46 : La filière Aviation Civile, météorologie, climatologie, transports et télécommunications correspond aux emplois spécialisés pour la conception, la recherche, l'organisation, l'exécution, la gestion et les travaux courants en ces matières.

La gestion des corps de cette filière incombe au ministre chargé des transports.

Article 47: La filière Aviation civile, Météorologie, Climatologie, transports et Télécommunications comprend les corps ci-après :

CAT 2ème Grade 1er Grade Grade spécial Echelle rémunération

Intitulé % du corps Intitulé % du corps 5%

A1 Ingénieur principal 65 Ingénieur principal 30 Ingénieur principal en chef E 6

A2 Ingénieur d’Etat et ingénieur

65 Ingénieur d’Etat et ingénieur 30 Ingénieur d’Etat et ingénieur E 5

A3 Ingénieur de travaux 70 Ingénieur de travaux 30 E 4

Article 48 : Les profils d'emploi et les fonctions de responsabilité accessibles aux corps de cette Filière sont définis dans le tableau ci-dessous:

corps grade profils d'emploi fonctions correspondantes

Ingénieur principal en chef ou Grade spécial

Tous emplois de conception de recherche, de direction, d’exécution et de gestion dans le domaine

Conseil, inspection, coordination, direction, recherche, formation

Ingénieur PrincipalIngénieur d’Etat ingénieur

2 et 1

2 et 1

Ingénieurde travaux

2 et 1 Tous emplois d’exécution de mise en œuvre et d'encadrement dans le domaine.

Toutes fonctions de responsabilité du niveau de chef de service ou de division ou de chef d’équipe

Article 49 : L’accès aux corps de la présente filière s’effectue conformément aux dispositions du Statut Général des fonctionnaires et agents contractuels de l'Etat, et sous conditions de titres scolaires, universitaires ou professionnels et d'expérience professionnelle préalable, telles que définies dans le tableau ci-après :

Corps Recrutement TitularisationVoie externe Voie Interne

Ingénieur principal Titre requis: Diplôme d’ingénieur dans la spécialité, obtenu cinq années d’études au moins dans un établissement reconnu par l’Etat, sur la base d’un baccalauréat scientifique

Age limite de recrutement:30 ans

Accès au corps par concours interne suivi de deux années de formation spécialisée.Ne peuvent se présenter au concours que les agents titulaires des corps de niveau A2 des filières des corps techniques ayant une ancienneté d'au moins cinq années.--------------------------------------------------------------Examen professionnel après inscription sur une liste d'aptitude conformément à l'article 51 du Statut Général dans la limite de 5% des postes mis en concours, ou par voie d’examen professionnel prévu à l’article 11 ci-dessus.

Après un an de stage concluant en poste

----------------------------------------

Après deux ans de stage réussi en poste

52

Page 53: ReceuilFinalFR

RECUEIL DES TEXTES DE LA FONCTION PUBLIQUE

Ingénieur Titre requis:Diplôme d’ingénieur dans la spécialité, obtenu quatre années d’études au moins dans un établissement reconnu par l’Etat, sur la base d’un baccalauréat scientifique .

Age limite de recrutement:30 ans

Accès au corps par concours interne suivi de deux années de formation spécialisée.Ne peuvent se présenter au concours que les agents titulaires des corps de niveau A3 des filières des corps techniques ayant une ancienneté d'au moins cinq années.--------------------------------------------------------Examen professionnel après inscription sur une liste d'aptitude conformément à l'article 51 du Statut Général dans la limite de 5% des postes mis en concours, ou par voie d’examen professionnel prévu à l’article 11 ci-dessus. L’ingénieur peut cependant accéder à d’Etat après cinq ans d’ancienneté par concours interne suivi d’une année de formation professionnelle

Après un an de stage concluant en poste

---------------------------------------Après deux ans de stage réussi en poste.

Ingénieur de travaux Diplôme d’ingénieur dans la spécialité, obtenu trois années d’études au moins dans un établissement reconnu par l’Etat, sur la base d’un baccalauréat scientifiqueAge limite de recrutement:28 ans

Après un an de stage concluant en poste

SECTION X : FILIÈRE TECHNIQUES DE LABORATOIRE ET DE MAINTENANCE

Article 50 : La filière Technique de laboratoire et de maintenance correspond aux emplois spécialisés dans la conception, la recherche, l'organisation, la gestion et les travaux courants en matière de techniques de laboratoire. et de maintenance

Les corps de la filière Techniques de laboratoire, et de maintenance relèvent du ministre chargé de la recherche scientifique et technique qui est responsable de leur gestion en tant que, Ministre de rattachement.

Article 51 : La filière Technique de laboratoire et de maintenance comprend les corps suivants :

CATÉGORIE 2ème Grade 1er Grade Grade spécial Echelle rémunérationIntitulé % du corps Intitulé % du corps 5%

A3 Ingénieur de travaux de laboratoire ou de maintenance

70 Ingénieur de travaux laboratoire ou de

maintenance

30 E 4

B Laborantin ou technicien en maintenance

70 Laborantin ou technicien en maintenance

30 E 3

Article 52 : Les profils d'emploi et les fonctions de responsabilité accessibles aux corps de la filière sont définis dans le tableau ci-dessous :

Corps Grade Profils d'emploi Fonctions correspondantesIngénieur de travaux Grade spécial Tous emplois de préparation, de recherche et d'assistance aux

travaux de laboratoire, et de maintenance des matériels Toutes fonctions de responsabilité dans un laboratoire ou dans un atelier de maintenance

Ingénieur de travaux 1 et 2laborantin ou technicien en maintenance 1 et 2

Tous emplois d’exécution des travaux de laboratoire ou de maintenance des matériels

Article 53 : L’accès aux corps de la présente filière s’effectue conformément aux dispositions du Statut Général des fonctionnaires et agents contractuels de l'Etat, et sous conditions

de titres scolaires, universitaires ou professionnels et d'expérience professionnelle préalable, telles que définies dans le tableau ci-après :

Corps Recrutement Titularisation

Voie externe Voie Interne

Ingénieur des travaux Diplôme d’ingénieur dans la spécialité, obtenu trois années d’études au moins dans un établissement reconnu par l’Etat, sur la base d’un baccalauréat scientifique

Age limite de recrutement 28 ans

Accès au corps par concours interne suivi d'une formation spécialisée d'une année assurée par un établissement reconnu par l'Etat.Ne peuvent se présenter au concours que les agents titulaires du corps de niveau B de la filière Technique de laboratoire et de maintenance ayant une ancienneté d'au moins cinq années.-----------------------------------------------------------------Examen professionnel après inscription sur une liste d'aptitude conformément à l’article 51 du Statut général, dans la limite de 5% des postes mis en concours, ou par voie d’examen professionnel prévu à l’article 11 ci-dessus.

Après un an de stage concluant en poste

-----------------------------Après un stage de eux ans réussi en poste

Laborantin technicien en maintenance

Diplôme du Baccalauréat de l'enseignement secondaire suivi d'une Formation spécialisée d’au moins deux ans dans un établissement reconnu par l’Etat Age limite de recrutement 25 ans

Après un an de stage concluant en poste

CHAPITRE III  DISPOSITIONS TRANSITOIRES ET FINALES

Article 54 : Pour la constitution initiale des corps de la filière Génie Civil, technologie, Travaux publics et assimilés, il est fait appel :

* Aux personnels titulaires, à la date d'effet du présent décret, des corps de l'Infrastructure et de l'Equipement régis par les décrets 69/386, 69/387 et 69/388 du 27/11/69 et régulièrement affectés sur les emplois normalement dévolus aux corps de cette filière qui seront reclassés conformément au tableau ci-dessous :

ANCIENS CORPS TEXTES LES REGISSANT NOUVEAUX CORPS

CAT CORPS ET CATEGORIES

53

Page 54: ReceuilFinalFR

RECUEIL DES TEXTES DE LA FONCTION PUBLIQUE

A Ingénieur principal du Génie Civil et des Techniques industrielles

Décret n° 69-386du 27/11/1969

Ingénieur principal du Génie Civil ou de technologie ou de Travaux Publics CAT A1

Ingénieur du Génie Civil et des Techniques industrielles

id° Ingénieur du Génie Civil ou de technologie ou de Travaux Publics Cat. A2

Ingénieur des travaux du Génie Civil et des Techniques industrielles

id° Ingénieur des travaux du Génie Civil ou de technologie ou de Travaux Publics Cat. A3

B Ingénieur adj. du Génie civil et des Tech. ind.Conducteur du G.C et des Tech. ind.

Décret n° 69-387 du 27/11/1969 Conducteur des travaux. du Génie civil et des Tech. .ind.CAT B

* Aux personnels auxiliaires conformément aux dispositions de l'Article 64 ci-après.

Article 55 : Pour la constitution initiale des corps de la filière Architecture, Urbanisme, il est fait appel:* Aux personnels titulaires à la date d'effet du présent décret, des corps de l'Infrastructure et de l'Equipement régis par les décrets

69/386, 69/387 et 69/388 du 27/11/69 et régulièrement affectés sur les emplois normalement dévolus aux corps de cette filière, qui seront reclassés conformément au tableau ci-dessous :

ANCIENS CORPS TEXTES LES REGISSANT NOUVEAUX CORPS

CAT CORPS ET CATEGORIES

A Ingénieur principal du Génie Civil et des Techniques industrielles

Décret n° 69-386du 27/11/1969

Ingénieur principal d'ArchitectureIngénieur principal d'Urbanisme CAT.A1

Ingénieur du Génie Civil et des Techniques industrielles

id° Ingénieur d'Architecture ou d'Urbanisme CAT.A2

Ingénieur des travaux du Génie Civil et des Techniques industrielles

id° Ingénieur des travaux d'Architecture ou d'UrbanismeCAT A3

* Aux personnels auxiliaires conformément aux dispositions de l'Article 64 ci-après.

Article 56 : Pour la constitution initiale des corps de la filière Topographie, Cartographie et assimilée, il est fait appel :* Aux personnels titulaires à la date d'effet du présent décret, des corps de l'Infrastructure et de l'Equipement régis par les décrets

69/386, 69/387 et 69/388 du 27/11/69 et régulièrement affectés sur les emplois normalement dévolus aux corps de cette filière, qui seront reclassés conformément au tableau ci-dessous :

ANCIENS CORPS TEXTES LES REGISSANT NOUVEAUX CORPS

CAT CORPS ET CATEGORIES

A Ingénieur principal du Génie Civil et des Techniques industrielles

Décret n° 69-386 du 27/11/1969 Ingénieur principal en topographie ou en Cartographie CAT. A1

Ingénieur du Génie Civil et des Techniques industrielles

Id Ingénieur en topographie ou en Cartographie Cat. A2

Ingénieur des travaux du Génie Civil et des Techniques industrielles

id° Ingénieur de travaux en topographie ou en Cartographie Cat. A3

BIngénieur adj. du Génie civil et des Tech. Ind.Conducteur du G.C et des Tech. Ind.

Décret n° 69-387 du 27/11/1969 Ingénieur adj. en topographie ou de Cartographie ou du Cadastre CAT B

* Aux personnels auxiliaires conformément aux dispositions de l'Article 64 ci-après.

Article 57 : Pour la constitution initiale des corps de la filière Mines et Géologie, il est fait appel:* Aux personnels titulaires à la date d'effet du présent décret des corps des Mines et de la Géologie régis par les décrets 69/386,

69/387 et 69/388 du 27/11/69 et régulièrement affectés sur les emplois normalement dévolus aux corps de cette filière, qui seront reclassés conformément au tableau ci-dessous:

ANCIENS CORPS TEXTES LES REGISSANT NOUVEAUX CORPS

CAT CORPS ET CATEGORIES

A Ingénieur principal du Génie civil et des techniques industrielles

Décret n° 69-386du 27/11/1969

Ingénieur principal des Mines et de la Géologie CAT. A1

Ingénieur du Génie civil et des techniques industrielles

id° Ingénieur des Mines et de la GéologieCat. A2

Ingénieur des travaux du Génie civil et des techniques industrielles

id° Ingénieur des travaux des mines et de la géologie

B Ingénieur Adjoint du génie civil et des techniques industriels

Conducteur du génie civil et des techniques industriels

Décret n° 69-387 du 27/11/1969

Ingénieur Adjoint du génie civil et des techniques industriels CAT. B

* Aux personnels auxiliaires conformément aux dispositions de l'Article 64 ci-après.

Article 58 : Pour la constitution initiale des corps de la filière Pêche et techniques maritimes, il est fait appel:

* Aux personnels titulaires à la date d'effet du présent décret, des corps des Pêches et techniques maritimes régis par les décrets

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Page 55: ReceuilFinalFR

RECUEIL DES TEXTES DE LA FONCTION PUBLIQUE

69/386, 69/387 et 69/388 du 27/11/69 régulièrement affectés sur les emplois normalement dévolus aux corps de cette filière, qui seront reclassés conformément au tableau ci-dessous:

ANCIENS CORPS TEXTES LES REGISSANT NOUVEAUX CORPS

CAT CORPS ET CATEGORIES

A Ingénieur principal des techniques aérospatiales et maritimes

Décret n° 69-386du 27/11/1969

Ingénieur principal des Pêches et des techniques maritimes CAT.A1

Ingénieur des techniques aérospatiales et maritimes

id° Ingénieur des Pêches et des techniques maritimesCAT.A2

Ingénieur des travaux des techniques aérospatiales et maritimes

id° Ingénieur des travaux des Pêches et des techniques maritimesCAT A3

BContrôleur des techniques aérospatiales et maritimes Décret n°69-387 du 27/11/69

Contrôleur des pêches et techniques maritimes CAT.B

* Aux personnels auxiliaires conformément aux dispositions de l'Article 64 après.

Article 59 : Pour la constitution initiale des corps de la filière de l’économie rurale, il est fait appel :* Aux personnels titulaires à la date d'effet du présent décret, des corps de l'Agriculture, de l'élevage, de la protection de la nature,

des eaux et forêts régis par les décrets 69/386, 69/387 et 69/388 du 27/11/69, régulièrement affectés sur les emplois normalement dévolus aux corps de la filière, qui sont reclassés conformément au tableau ci-dessous:

ANCIENS CORPS TEXTES LES REGISSANT NOUVEAUX CORPSCAT CORPS ET CATEGORIES

A Ingénieur principal de l’économie Rurale Décret n° 69-386du 27/11/1969 Ingénieur principal agronome ou forestier, CAT.A1

Docteur vétérinairePharmacien

id° Docteur vétérinairePharmacien vétérinaire CAT.A1

Ingénieur de l’économie Rurale Id Ingénieur agronome ou forestier, vétérinaire, pharmacien vétérinaire CAT.A2

Ingénieur des travaux de l’économie Rurale

id° Ingénieur de travaux agricoles ou de foresterie CAT A3

B Ingénieur adj. de l’économie Rurale Décret n°69-387 du 27/11/69

Conducteur des travaux de l’économie ruraleAdjoint technique de l’élevage et des industries animales

Conducteur des travaux de l’économie rurale(toutes spécialités)Adjoint technique d’élevage et des industries animales CAT.B

* Aux personnels auxiliaires conformément aux dispositions de l'Article 64 ci-après.

Article 60 : Les corps de surveillant de travaux publics, d’ouvrier qualifié, de moniteur de l’économie rurale, d’infirmier d’élevage, d’assistant des techniques aérospatiales et maritimes, régis par le décret 69-388 du 27/11/69, et les corps de conducteur du génie civil et technique industrielle, d’ingénieur adjoint de l’économie rurale, d’assistant d’élevage, d’ingénieur adjoint des technique d’élevage, des pêches maritimes et des industries animales et de contrôleur des techniques aérospatiales et maritimes, régis par le décret 69-387 du 27/11/69,d’ingénieur des travaux de l’élevage,

des techniques maritimes et des industries animales sont constitués en corps d’extinction. Pour la constitution initiale des corps de la filière de l’industrie, il est fait appel:* Aux personnels titulaires à la date d'effet du présent décret, des corps de l’industrie régis par les décrets 69/386, 69/387 et 69/388 du 27/11/69, régulièrement affectés sur les emplois normalement dévolus aux corps de cette filière, qui seront reclassés conformément au tableau ci-dessous:

ANCIENS CORPS TEXTES LES REGISSANT NOUVEAUX CORPS

CAT CORPS ET CATEGORIES

A Ingénieur principal du Génie civil et des techniques industrielles

Décret n°69-386du 27/11/1969 Ingénieur principal des Techniques industrielles CAT. A1

Ingénieur du Génie civil et des techniques industrielles

id° Ingénieur des Techniques industriellesCat. A2

Ingénieur des travaux du Génie civil et des techniques industrielles

id° Ingénieur des travaux des Techniques industrielles

Cat. A3

B Ingénieur Adjoint du génie civil et des techniques industriellesConducteur du génie civil et des techniques industrielles

Décret n° 69-387 du 27/11/1969

Aux personnels auxiliaires conformément aux dispositions de l'Article 64 ci-après.

Article 61 : Pour la constitution initiale des corps de la filière Hydraulique et énergies, il est fait appel :

* Aux personnels titulaires à la date d'effet du présent décret, des corps de l'Hydraulique et de l'énergie régis par les décrets 69/386, 69/387 et 69/388 du 27/11/69 régulièrement affectés sur les emplois normalement dévolus aux corps de la filière, qui sont reclassés conformément au tableau ci-dessous :

ANCIENS CORPS TEXTES LES REGISSANT NOUVEAUX CORPSET CATEGORIES

CAT CORPSA Ingénieur principal du Génie civil et des techniques industrielles Décret n° 69-386

du 27/11/1969Ingénieur principal

Ingénieur du Génie civil et des techniques industrielles id° Ingénieur

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Page 56: ReceuilFinalFR

RECUEIL DES TEXTES DE LA FONCTION PUBLIQUE

Ingénieur des travaux du Génie civil et des techniques industrielles id° Technicien supérieurCAT. A3

BIngénieur Adjoint du génie civil et des techniques industrielles

Conducteur du génie civil et des techniques industrielles

Décret n° 69-387du 27/11/1969

*Aux personnels auxiliaires conformément aux dispositions de l'Article 64 ci-après.

Article 62 : Les corps classés en techniques aérospatiales et maritimes, régis par les décrets 69/386, 69/387, 69/388 du 27/11/69, sont constitués en régime d’extinction.Pour la constitution initiale des corps de la filière Aviation civile, Météorologie, Climatologie et transports, il est fait appel 

* Aux personnels titulaires à la date d'effet du présent décret, des corps de ces filières régis par les décrets 69/386, 69/387 et 69/388 du 27/11/69 régulièrement affectés sur les emplois normalement dévolus aux corps de cette filière, qui seront reclassés conformément au tableau ci-dessous :

ANCIENS CORPS TEXTES LES REGISSANT NOUVEAUX CORPSCAT CORPS ET CATEGORIES

A Ingénieur principal des techniques aérospatiales et maritimes

Décret n° 69-386du 27/11/1969

Ingénieur principal en Météorologie Climatologie, aviation civile ou transports CAT. A1

Ingénieur des techniques aérospatiales et maritimes

id° Ingénieur en Météorologie, Climatologie, aviation civile ou transports Cat. A2

Ingénieur des travaux des techniques aérospatiales et maritimes

id° Ingénieur des travaux en Météorologie, Climatologie aviation civile ou transports Cat. A3

B Contrôleur des techniques aérospatiales et maritimes

Décret n° 69-387 du 27/11/1969

Contrôleur des techniques aérospatiales et maritimes CAT.B

* Aux personnels auxiliaires conformément aux dispositions de l'Article 64 ci-après.

Article 63 : Pour la constitution initiale des corps de la filière Techniques de laboratoire, et de maintenance, il est fait appel :* aux fonctionnaires titulaires des corps spécialisés en Techniques de laboratoire ou de maintenance, et régulièrement affectés sur des emplois normalement dévolus aux corps de la filière qui sont reclassés dans ces corps dans les conditions de titres prévues par le présent décret ;* aux personnels auxiliaires conformément aux dispositions de l'Article 64 ci-après :

Article 64 : Les agents auxiliaires de l'Etat occupant des emplois techniques ouvrant droit aux échelles de rémunération A, B et C au sens de la loi 74-071 du 2 Avril 1974 et correspondant à un corps de fonctionnaire, seront reversés dans les nouveaux corps de fonctionnaires correspondant à leur vocation professionnelle, s'ils satisfont aux conditions fixées au tableau ci-dessous  à la date de publication du présent statut

ANCIENNE CATEGORIE

ECHELLE REMUNERATION

TITRES SCOLAIRES UNIVERSITAIRES NOUVELLE CATEGORIE

A TA2 Diplôme d’ingénieur obtenu cinq ans sur la base du baccalauréat de l’enseignement secondaire ou titres reconnus équivalents

A1Au deuxième grade du corps et à un échelon correspondant à leur ancienneté minorée de deux ans

A TA1 Diplôme d’ingénieur obtenu quatre ans sur la base du baccalauréat de l’enseignement secondaire ou titres reconnus équivalents

A2Au deuxième grade du corps et à un échelon correspondant à leur ancienneté minorée de deux ans

A TA1TB2

Diplôme d’ingénieur obtenu deux ans sur la base du baccalauréat de l’enseignement secondaire ou titres reconnus équivalents

A3Au deuxième grade du corps et à un échelon correspondant à leur ancienneté minorée de deux ans

B TB2TB1

Baccalauréat technique ou titres reconnus équivalents

BAu deuxième grade du corps et à un échelon correspondant à leur ancienneté minorée de deux ans

C TC2TC1

Brevet d’études secondaires CAu deuxième grade du corps et à un échelon correspondant à leur ancienneté minorée de deux ans

Les agents auxiliaires de l'Etat occupant des emplois techniques ouvrant droit aux échelles de rémunération A, B et C au sens de la loi 74-071 du 2 Avril 1974 et correspondant à un corps de fonctionnaire, qui ne satisfont pas aux conditions fixées à l’alinéa 1) ci-dessus, seront dans un délai de six mois à la date de publication du présent statut, soit reversés sur leur demande dans les nouveaux corps de fonctionnaires correspondant à leur vocation professionnelle, sans ancienneté au premier échelon du deuxième grade, soit maintenus d’office dans leurs emplois mis en régime d’extinction.

Article 65 : Le reclassement des fonctionnaires au grade et à l'échelon dans les nouveaux corps, se fera dans le respect des droits acquis.Article 66 : Les corps techniques classés en catégorie D, régis par le décret N° 69/389 du 27/11/1969 et ses textes modificatifs, sont constitués en corps d’extinction.

Article 67 : Sont abrogées toutes dispositions antérieures contraires, notamment les décrets n° 69/386, 69/387, 69/388, et 69/389 du 27 novembre 1969 en ce qui concerne les corps régis par le présent décret.

Article 68 : Les Ministres de rattachement des corps régis par le présent statut, sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de

l'exécution du présent décret qui sera publié au Journal Officiel de la République Islamique de Mauritanie

II-2-1-5 DÉCRET N° 2007-019 /PM DU 7 FÉVRIER 1995 PORTANT STATUT PARTICULIER DES CORPS DE

L'ADMINISTRATION GÉNÉRALE

ARTICLE PREMIER : En application de la loi 93.09 du 18 janvier 1993 portant Statut Général des Fonctionnaires et Agents Contractuels de l'Etat, le présent décret fixe le statut particulier des fonctionnaires appartenant aux corps des filières de l’Administration Générale ci-après :

Trésor, Impôts et domaine ; Economie Statistiques  et Planification ; Administration territoriale ; Jeunesse et Sports

CHAPITRE IDISPOSITIONS COMMUNES

Article 2 : les corps de fonctionnaires ayant une formation commune, dans un même domaine d'activité sont regroupés dans une filière. La filière peut comprendre des options de spécialisation.

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RECUEIL DES TEXTES DE LA FONCTION PUBLIQUE

Article 3 : Les corps appartenant aux filières définies à l'ARTICLE PREMIER, relèvent d’un même ministère de rattachement qui est responsable de leur gestion dans le respect des règles édictées par le présent décret.Les textes créant des filières nouvelles ou des corps nouveaux préciseront, le cas échéant, les assimilations et classements correspondants.

Article 4 : Le corps comprend deux grades. Il peut y être associé un grade spécial qui est pourvu exclusivement parmi les titulaires du corps satisfaisant, aux conditions de connaissances et d'expérience professionnelle.Le deuxième grade comporte 13 échelons et le premier grade 12 échelons, le grade spécial, lorsqu'il est prévu comporte 10 échelons.L’accès au corps se fait par le deuxième grade.Dans chaque corps, une péréquation qui s'établit respectivement entre l'effectif du deuxième grade, celui du premier grade et le cas échéant celui du grade spécial, ainsi que l'échelle de rémunération, seront définies au Chapitre II du présent décret.

Article 5 : L'avancement d'échelon dans le grade a lieu à l'ancienneté uniquement, tous les deux ans, sauf décision prise par le Ministre de rattachement du Corps de le geler pour un agent, selon la procédure prévue par le Statut Général des Fonctionnaires et Agents Contractuels de l'Etat en matière de sanctions disciplinaires.

Article 6 : L'avancement de grade a lieu, conformément aux dispositions du Statut Général des Fonctionnaires et agents contractuels de l'Etat et de ses textes d'application:1) Au choix, uniquement pour le passage au grade immédiatement supérieur, par voie d'inscription sur un tableau annuel d'avancement, établi après avis de la commission administrative paritaire compétente, en fonction de la valeur professionnelle des agents qui ont acquis une ancienneté d'au moins un an dans le sixième échelon du deuxième grade;2) Par voie d'inscription sur un tableau annuel d'avancement, établi après avis de la commission administrative paritaire compétente, après une sélection par voie d'examen professionnel, pour les agents qui ont atteint une ancienneté d'au moins un an dans le troisième échelon du deuxième grade.Lorsque les modalités 1) et 2) ci-dessus sont combinées, l’ancienneté requise est au moins un an dans le cinquième échelon pour les agents dont l’ancienneté dans le deuxième grade est au moins cinq ans.

Article 7 : Les modalités de promotion de grade ne s'appliquent qu'aux titulaires des corps correspondants; l'avancement de grade est effectué dans le respect des quotas d'effectifs définis pour chaque filière et, éventuellement, en fonction des vacances d'emplois qui se produisent en cours d'année.

Article 8 : La nomination dans le grade spécial est réservée aux seuls titulaires du corps correspondant remplissant les conditions ci-après :

Avoir une ancienneté de quatre ans dans le premier grade du corps ;

Avoir atteint régulièrement le premier grade, sans encourir une quelconque sanction disciplinaire. ;

Avoir acquis des connaissances exceptionnelles à l’issue d’une formation de neuf mois au moins durant la carrière et ayant un rapport avec sa filière ou son corps.

La sélection pour l’accès au grade spécial est assurée par voie d’examen professionnel.Il est procédé à la nomination dans le grade spécial dans le respect des quotas d'effectifs définis pour chaque filière, et éventuellement, en fonction des vacances d'emplois qui se produisent en cours d'année.

Article 9 : Les fonctionnaires appartenant aux corps régis par le présent décret, ont vocation à occuper les emplois réservés aux corps auxquels ils appartiennent. Leur emploi dans une fonction ne correspondant pas à leur corps de rattachement ne saurait être qu’à titre exceptionnel et provisoire. Il ne peut en aucun cas, donner droit à l’accès au corps auquel cet emploi est particulièrement réservé.

Article 10 : La nominations des fonctionnaires régis par le présent décret, par intégration à un autre corps, leur détachement sur des emplois autres que ceux réservés à la même filière, leur mise hors cadre ou en disponibilité, sont appréciés, pour tout le secteur concerné, en tenant compte de l'ensemble des fonctionnaires de ces corps, et dans les limites d'un quota qui sauf application de l’aliéna b) de l’Article 51 du statut général des fonctionnaires et agents contractuels de l’Etat ne peut excéder 5%.

Article 11 : En application de l’aliéna C) de l’article 51 du statut général des fonctionnaires et agents contractuels de l’Etat et du présent statut particulier, la promotion interne pouvant porter sur un maximum de 5% des postes mis en concours ou en examen professionnel, est réservée aux fonctionnaires inscrits, sur une liste d’aptitude en vue de leur sélection pour une promotion dans le corps immédiatement supérieur.Peuvent être inscrits sur la liste d’aptitude visée à l’aliéna ci-dessus les fonctionnaires remplissant les conditions ci-après : Etre au 3° échelon du deuxième grade depuis au moins un

an ; Avoir vingt ans au moins d’ancienneté dans la fonction

publique ; N’avoir pas fait l’objet de sanction disciplinaire du

deuxième groupe durant leurs dix dernières années de service ; Avoir une moyenne de notes administratives supérieure à

16/20 pour les cinq dernières années de service.

Article 12 : Les fonctionnaires régis par le présent décret, sont tenus, sauf incapacité professionnelle ou physique avérée, de suivre des sessions de formation et/ou de perfectionnement dans leur spécialité. Ces sessions de formation et/ou de perfectionnement peuvent être modulaires et semestrielles au cas où l’évolution de la spécialité du fonctionnaire impose sa mise à jour professionnelle. Ces actions de formation et/ou de perfectionnement sont intégrées dans les plans de formation des personnels de chaque filière, élaborés et arrêtés par le Ministre de rattachement, dans les conditions prévues pour la formation continue..

Article 13 : Le recrutement de fonctionnaires dans les corps des filières régies par le présent décret s'effectue par concours, et/ou examens professionnels.Les arrêtés d'ouverture des concours d’accès aux corps de la filière prévoient la répartition appropriée, le cas échéant, des emplois à pourvoir, entre les concours externe et interne.En application de l’aliéna 2) de l’article 52 du Statut Général des Fonctionnaires et Agents Contractuels de l'Etat, le concours interne peut être ouvert aux candidats n’ayant pas la qualité de fonctionnaires de l’Etat, sous condition de remplir les mêmes conditions de titre et d’ancienneté prévus au chapitre II du présent décret.Dans le cadre des dispositions de l’aliéna ci-dessus, la proportion des places réservées à ces catégories, ne peut excéder 5% des places à pourvoir par le concours interne.

Chapitre II

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RECUEIL DES TEXTES DE LA FONCTION PUBLIQUE

Dispositions Relatives aux Filières

Section I : Filières Trésor, Impôts et Domaine

Article 14 : Les filières Trésor, impôts et domaine correspondent aux emplois spécialisés pour la conception, l'organisation, l'exécution et la gestion des travaux courants en matière de comptabilité publique, d’assiette et de recouvrement des impôts et taxes, de gestion financière et domaniale. La gestion des corps de ces filières incombe au ministre chargé des Finances.

Article 15 : Les filières Trésor, Impôts et Domaine comprennent les corps ci-après:

CAT 2ème Grade 1er Grade Grade spécial échelle rémunérationIntitulé % du corps Intitulé % du corps 5%

A1 Inspecteur principal 65 Inspecteur principal 30 Inspecteur principal E 6A3 Inspecteur 70 Inspecteur 30 E 4B Contrôleur 70 Contrôleur 30 E 3

Article 16 : Les profils d'emploi et les fonctions de responsabilité accessibles aux corps de ces filières sont définis dans le tableau ci-dessous:

Corps Grade Profils d'emploi Fonctions autoriséesInspecteurPrincipal

Grade spécial Tous emplois de conception, de recherche, de direction, d'exécution et de gestion dans le domaine

Conseil, inspection, coordination, direction, recherche, formation

InspecteurPrincipal

2 et 1 Tous emplois de conception, de recherche, de direction, d'exécution et de gestion dans le domaine

Conseil, inspection, coordination, direction, recherche, formation

Inspecteur 2 et 1 Tous emplois de conception, d'encadrement, d'exécution et de gestion dans le domaine

Toutes fonctions de responsabilité d'un niveau de chef de service

Contrôleur 2 et 1 Tous emplois d'application et d'exécution dans le domaine Toutes fonctions de responsabilité d'un niveau de chef de division

Article 17 : L’accès aux corps de la présente filière s’effectue conformément aux dispositions du Statut Général des fonctionnaires et agents contractuels de l'Etat, et sous conditions de titres scolaires,

universitaires ou professionnels et d'expérience professionnelle préalable, telles que définie dans le tableau ci-après :

Corps Recrutement TitularisationVoie externe Voie Interne

Inspecteur principal

Titre requis : Diplôme du deuxième cycle au moins de l'Enseignement supérieur en droit, en économie, en administration ou en sciences sociales, obtenu après le baccalauréat de l’enseignement secondaire, suivi d'une formation spécialisée de deux années à l'ENA .Age limite de recrutement: 30 ans----------------------------------------------Diplôme du deuxième cycle au moins de l'Enseignement supérieur en droit, en économie, en administration ou en sciences sociales, obtenu après le baccalauréat de l’enseignement secondaire, dans un établissement reconnu par l’Etat

Age limite de recrutement:30 ans

Accès au corps par concours interne suivi de deux années de formation à l'ENA ou tout autre établissement reconnu par l’Etat.Ne peuvent se présenter au concours que les agents titulaires des corps de niveau A3 des filières des corps interministériels et/ou administratifs ou assimilés, ayant une ancienneté d'au moins cinq années.------------------------------------------------------------------- Examen professionnel après inscription sur une liste d'aptitude conformément à l'article 51 du Statut Général dans la limite de 5 % des postes mis en concours, ou en examen professionnel prévu à l’article 11 ci – dessus------------------------------------------------------------------

Après obtention diplôme requis

---------------------------Après un Stageconcluant de deux ans en poste-----------------------------Après un Stage concluant de deux ans en poste

Inspecteur Titre requis: Diplôme de premier cycle au moins de l'enseignement supérieur en droit, en économie, en administration ou en sciences sociales , obtenu après le baccalauréat de l’enseignement secondaire, suivi d'une formation spécialisée de deux années à l'ENA .Age limite de recrutement : 28ans-------------------------------------------------Diplôme du premier cycle au moins de l'Enseignement supérieur en droit, en économie, en administration ou en sciences sociales, obtenu après le baccalauréat de l’enseignement secondaire, dans un établissement reconnu par l’Etat

Age limite de recrutement : 30 ans

Accès au corps par concours interne suivi d’une année de formation à l'ENA ou tout autre établissement reconnu par l’Etat.Ne peuvent se présenter au concours que les agents titulaires des corps de niveau B des filières des corps interministériels et/ ou administratifs ou assimilés, ayant une ancienneté d'au moins cinq années.-----------------------------------------------------------------Examen professionnel après inscription sur une liste d'aptitude conformément à l'article 51 du Statut Général dans la limite de 5 % des postes mis en concours, ou en examen professionnel prévu à l’article 11 ci – dessus-----------------------------------------------------------------

Après obtention diplôme requis

----------------------------Après un Stage concluant de deux ans en poste

----------------------------Après un Stage concluant de deux ans en poste

Contrôleur Titre requis:Diplôme du Baccalauréat de l'enseignement secondaire au moins suivi d'une formation spécialisée de deux années à l'ENA

Age limite de recrutement : 25 ans

. Après obtention diplôme requis

Section II : Filière Economie, Planification Et Statistiques

Article 18 : La filière Economie Statistiques, et Planification correspond aux emplois spécialisés pour la conception,

l'organisation, l’exécution, la gestion et les travaux courants en matière d’économie de planification et de Statistiques. La gestion des corps de cette filière incombe au ministre chargé de l’Economie.

Article 19 : La filière Economie Statistiques, et Planification comprend les corps ci-après:

CAT 2ème Grade 1er Grade Grade spécial Echellerémunération

Intitulé % du corps Intitulé % du corps 5%A1 Economiste Statisticien

principal Economiste principal

65 Economiste Statisticien principal Economiste principal

30 Economiste Statisticien principal Economiste principal E 6

A2 Economiste StatisticienEconomiste

65 Economiste StatisticienEconomiste

30 Economiste StatisticienEconomiste

E 5

A3 Attaché de travaux 70 Attaché de travaux 30 E 4

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Page 59: ReceuilFinalFR

RECUEIL DES TEXTES DE LA FONCTION PUBLIQUE

Article 20 : Les profils d'emploi et les fonctions de responsabilité accessibles aux corps de la filière sont définis dans le tableau ci-dessous:

Corps Grade Profils d'emploi Fonctions autoriséesEconomiste Statisticien principal Economiste principal

Grade spécial Tous emplois de conception, de recherche, de direction, d'exécution et de gestion dans le domaine.

Conseil, inspection, coordination, direction, recherche, formation

Economiste StatisticienEconomiste

2 et 1

Attaché de travaux 2 et 1 Tous emplois de mise en œuvre et d'encadrement Toutes fonctions de responsabilité d'un niveau de chef de service

Article 21: L’accès aux corps de la présente filière s’effectue conformément aux dispositions du Statut Général des fonctionnaires et agents contractuels de l'Etat, et sous conditions de

titres scolaires, universitaires ou professionnels et d'expérience professionnelle préalable, telles que définies dans le tableau ci-après : 

Corps Recrutement Titularisation

Voie externe Voie InterneEconomiste Statisticien principal Economiste principal

Titre requis:

-Diplôme d’ingénieur dans la spécialité, obtenu cinq années d’études au moins dans un établissement reconnu par l’Etat, sur la base d’un baccalauréat scientifique

Age limite de recrutement: 30 ans

Accès au corps par concours interne suivi d’une année de formation à l’école nationale d’administration ou dans tout autre Etablissement spécialisé reconnu par l’Etat.Ne peuvent se présenter au concours que les agents titulaires des corps de niveau A2 des filières des corps administratifs ayant une ancienneté d'au moins cinq années.-------------------------------------------Examen professionnel après inscription sur une liste d'aptitude conformément à l'article 51 du Statut Général dans la limite de 5 % des postes mis en concours, ou par voie d’examen professionnel prévu à l’article 12 ci - dessus

Après un an de stage concluant en poste

----------------------------Après un stage concluant de deux ans en poste.

Economiste StatisticienEconomiste

Diplôme:

- Diplôme d’ingénieur dans la spécialité, obtenu quatre années d’études au moins dans un établissement reconnu par l’Etat, sur la base d’un baccalauréat scientifique

Age limite de recrutement:30 ans

Accès au corps par concours interne suivi d’une année de formation à l’école nationale d’administration ou dans tout autre Etablissement spécialisé reconnu par l’EtatNe peuvent se présenter au concours que les agents titulaires des corps de niveau A3 des corps administratifs ou assimilés, ayant une ancienneté d'au moins cinq années---------------------------------------------.Examen professionnel après inscription sur une liste d'aptitude conformément à l'article 51 du Statut Général dans la limite de 5 % des postes mis en concours, ou par voie d’examen professionnel prévu à l’article 12 ci - dessus

Après un an de stage concluant en poste

----------------------------Après un stage concluant de deux ans en poste

Attaché de travaux Diplôme:- Diplôme du Baccalauréat de l'enseignement secondaire suivi d'une Formation spécialisée d’au moins deux ans dans un établissement reconnu par l’Etat Age limite de recrutement: 28 ans

. Après un an de stage concluant en poste

Section III : Filière Administration Territoriale

Article 22 : La filière Administration territoriale correspond aux emplois spécialisés pour la conception, l'organisation, l’exécution,

la gestion et les travaux courants en matière d'administration du territoire.

La gestion des corps de cette filière incombe au ministre chargé de l'Administration territoriale.

Article 23 : La filière Administration territoriale comprend les corps ci-après :

CAT 2ème Grade 1er Grade Grade spécial Echelle rémunérationIntitulé % du corps Intitulé % du corps 5%

A1 Administrateur territorial 65 Administrateur territorial 30 Administrateur territorial E 6

A3 Attaché d'administration territoriale

70 Attaché d'administration territoriale 30 E 4

Article 24 : Les profils d'emploi et les fonctions de responsabilité accessibles aux corps de la filière sont définis dans le tableau ci-dessous  :

corps grade profils d'emploi fonctions CorrespondantesAdministrateur territorial de grade spécial

Tous emplois de conception, de recherche, de commandement, de direction, d'exécution et de gestion en matière d'administration du territoire

Conseil, inspection, coordination,

Recherche, commandement, direction, , formation

Administrateur territorial 2 et 1Attaché d'administration territoriale 2 et 1 Tous emplois d'encadrement, de conception et de

gestion dans le domaine de l'administration territorialeToutes fonctions de responsabilité d'un niveau de chef de service ou de chef d’arrondissement.

Article 25 : L’accès aux corps de la présente filière s’effectue conformément aux dispositions du Statut Général des fonctionnaires et agents contractuels de l'Etat, et sous condition

de titres scolaires, universitaires ou professionnels et d'expérience professionnelle préalable, telles que définie dans le tableau ci-après:

Corps Recrutement Titularisation

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Page 60: ReceuilFinalFR

RECUEIL DES TEXTES DE LA FONCTION PUBLIQUE

Voie externe Voie Interne

Administrateur territorial Titre requis: Diplôme du deuxième cycle au moins de l'Enseignement supérieur en droit, en économie, en administration ou en sciences sociales, obtenu après le baccalauréat de l’enseignement secondaire, suivi d'une formation spécialisée de deux années à l'ENA Age limite de recrutement: 30 ans-------------------------------------------------Diplôme du deuxième cycle au moins de l'Enseignement supérieur en droit, en économie, en administration ou en sciences sociales, obtenu après le baccalauréat de l’enseignement secondaire, dans un établissement reconnu par l’EtatAge limite de recrutement: 30 ans

Accès au corps par concours interne suivi de deux années de formation à l'ENA ou tout autre établissement reconnu par l’Etat.Ne peuvent se présenter au concours que les agents titulaires des corps de niveau A3 des filières des corps interministériels et/ou administratifs ou assimilés, ayant une ancienneté d'au moins cinq années.---------------------------------------------------------Examen professionnel après inscription sur une liste d'aptitude conformément à l'article 51 du Statut Général dans la limite de 5 % des postes mis en concours ; ou en examen professionnel prévu à l’article 11 ci – dessus-----------------------------------------------------------

Après obtention diplôme requis

------------------------------------Après un stageconcluant de deux ans en poste

------------------------------------Après un stageconcluant de deux ans en poste

Attaché d’administration territoriale

Titre requis:-Diplôme du premier cycle au moins de l'Enseignement supérieur en droit, en économie, en administration ou en sciences sociales, obtenu après le baccalauréat de l’enseignement secondaire, suivi d'une formation spécialisée de deux années à l'ENA Age limite de recrutement:28 ans_____________________________Diplôme du premier cycle au moins de l'Enseignement supérieur en droit, en économie, en administration ou en sciences sociales, obtenu après le baccalauréat de l’enseignement secondaire, dans un établissement reconnu par l’EtatAge limite de recrutement:28 ans

Accès au corps par concours interne suivi de deux années de formation à l'ENA ou tout autre établissement reconnu par l’Etat Ne peuvent se présenter au concours que les agents titulaires des corps de niveau B des filières des corps interministériels et/ou administratifs ou assimilés, ayant une ancienneté d'au moins cinq années.

Examen professionnel après inscription sur une liste d'aptitude conformément à l'Article 51 du Statut Général dans la limite de 5 % des postes mis en concours, ou en examen professionnel prévu à l’Article 11 ci – dessus-------------------------------------------------------------

Après obtention diplôme requis

___________________Après un stageconcluant de deux ans en poste

-----------------------------------Après un stageconcluant de deux ans en poste

SECTION IV : FILIÈRE JEUNESSE ET SPORTS

Article 26 : La filière Jeunesse et Sports correspond aux emplois spécialisés pour la conception, l'organisation, l’encadrement et les travaux courants en matière de formation, d’éducation de la jeunesse

à travers la pratique et la promotion des activités socio-éducatives, culturelles et sportives.La gestion des corps de cette filière incombe au ministre chargé de la jeunesse et/ou des sports.

Article 27 : La filière Jeunesse et sports comprend les corps ci-après :

CAT 2ème Grade 1er Grade Grade spécial échelle rémunération

Intitulé % du corps Intitulé % du corps 5%A1 Inspecteur principal 65 Inspecteur principal 30 Inspecteur Principal E 6

A3 Inspecteur 70 Inspecteur 30 E 4

Article 28 : Les profils d'emploi et les fonctions de responsabilité accessibles aux corps de la filière sont définis dans le tableau ci-dessous:

Corps Grade Profils d'emploi Fonctions autoriséesInspecteur Principal

grade spécial Tous emplois de conception, recherche, de direction, d’encadrement, d’animation dans le domaine.

Fonctions de conseil, de direction, d’animation.

2 et 1Inspecteur 2 et 1 Tous emplois d'encadrement, d’animation dans le

domaine.Fonctions de responsabilité dans un établissement ou organisation d'activités du domaine.

Article 29 : L’accès aux corps de la présente filière s’effectue conformément aux dispositions du Statut Général des Fonctionnaires et Agents Contractuels de l'Etat, et sous conditions de titres scolaires, universitaires ou professionnels et d'expérience professionnelle préalable, telles que définis dans le tableau ci-après:

Corps Recrutement TitularisationVoie externe Voie Interne

Inspecteur Principal Diplôme du deuxième cycle de l'Enseignement supérieur dans la spécialité obtenu quatre années d’études au moins après le baccalauréat de l’enseignement secondaire dans un établissement reconnu par l’Etat,

Age limite de recrutement:30 ans

Accès au corps par concours interne suivi d’une année de formation dans un établissement spécialisé reconnu par l’Etat.Ou par voie d’examen professionnel.Ne peuvent se présenter au concours que les agents titulaires des corps de niveau A2 des filières des corps administratifs de la spécialité ou d’enseignement relevant de ces disciplines, ayant une ancienneté d'au moins cinq années dans les activités de sports ou de jeunesse_________________________________Examen professionnel après inscription sur une liste d'aptitude conformément à l'article 51 du Statut Général dans la limite de 5 % des postes mis en concours ou en examen professionnel prévu à l’article 11 ci – dessus

Après deux ans de stage concluant en poste .

______________________Après un stageconcluant de deux ans en poste

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RECUEIL DES TEXTES DE LA FONCTION PUBLIQUE

Inspecteur Titre requis: Diplôme du premier cycle de l'Enseignement supérieur dans la spécialité obtenu deux années d’études au moins après le baccalauréat de l’enseignement secondaire dans un établissement reconnu par l’Etat, .

Age limite de recrutement:30 ans

Accès au corps par concours interne suivi de deux années de formation dans un établissement spécialisé reconnu par L ‘Etat,Ne peuvent se présenter au concours que les agents titulaires des corps de niveau B des filières des corps administratifs de la spécialité ou d’enseignement relevant de ces disciplines, ayant une ancienneté d'au moins cinq années.

Examen professionnel après inscription sur une liste d'aptitude conformément à l'article 51 du Statut Général dans la limite de 5 % des postes mis en concours ou en examen professionnel prévu à l’article 11 ci – dessus

Après deux ans de stage concluant en poste .

_____________________Après un stageconcluant de deux ans en poste

CHAPITRE III

DISPOSITIONS TRANSITOIRES ET FINALES

Article 30 : Le corps d’administrateur de la RIM régi par le décret n° 62. 024 du 17 janvier 1962, est maintenu en régime d'extinction.Les corps d’inspecteur, de contrôleur et d’agent d’exploitation des postes et télécommunication régis par les décrets n°69/386, 69/387, 69/388 du 27/11/69, sont constitués en corps d’extinction.

Article 31 : Les corps d’administrateurs de régies financières, d’inspecteur du contrôle économique, d’agent technique du trésor

et d’agent du contrôle économique sont constitués en corps d’extinction. Pour la constitution initiale des corps de la filière Trésor, il est fait appel :*Aux personnels titulaires à la date d'effet du présent décret, des corps de l'Administration Economique et Financière régis par les décrets 386, 387 et 388 du 27/11/69 et régulièrement affectés sur les emplois normalement dévolus aux corps de cette filière qui seront reclassés conformément au tableau ci-dessous*Aux personnels auxiliaires conformément aux dispositions de l'Article 36 ci-après.

ANCIENS CORPS TEXTES LES REGISSANT NOUVEAUX CORPS ET CATEGORIES

CATEGORIE CORPSA Administrateur des Régies Financières Décret n° 69-386 du 27/11/1969 Inspecteur principal des Impôts et Domaines Cat. A1

Inspecteur des Impôts et du cadastre id° Inspecteur des Impôts et Domaines Cat.. A3B Contrôleur des Impôts et du cadastre Décret n° 69-387 du 27/11/1969 Contrôleur des Impôts et Domaines Cat.. B

Aux personnels auxiliaires conformément aux dispositions de l'Article 36 ci-après.

Article 32 : Les corps d’ingénieurs principaux de la statistique ; ingénieurs statisticiens, régis par le décret 77/129 du 13/05/1977 complétant et modifiant les décrets n° 69-386 du 27 novembre 1969 portant dispositions statutaires applicables aux corps classés en catégorie A, sont constitués en corps d'extinction.Pour la constitution initiale des corps de la filière Economie, planification et statistiques il est fait appel :* Aux personnels titulaires dans les emplois normalement dévolus aux corps de cette filière notamment ceux régis par le décret 77-129 du 13/05/77 qui seront reclassés dans les conditions de titres prévues par le présent décret ;

* Aux personnels auxiliaires conformément aux dispositions de l'article 36 ci-après.

Article 33 : Les corps des Assistant des travaux statistiques et des Agents de la Statistique, régis par le décret n° 77-129 du 13/05/77 complétant et modifiant les décrets n° 69-387 et 388 du 27 novembre 1969 portant dispositions statutaires applicables aux corps classés en catégorie B, sont constitués en corps d'extinction.

ANCIEN CORPS TEXTES LES REGISSANT NOUVEAUX CORPS

CATEGORIE CORPS ET CATEGORIESA Ingénieur principal de la statistique Décret n° 77-129 du 13 Mai 1977 Economiste Statisticien principal

Planificateur principalCAT. A1

Ingénieur statisticien Economiste Statisticien PlanificateurCAT A2Attaché des travaux CAT A3

Article 34 : Pour la constitution initiale des corps de la filière Administration territoriale, il est fait appel :* aux personnels titulaires à la date d'effet du présent décret, des

corps de l'administration générale régis par les décrets 386 et 387 du 27 novembre 1969 et régulièrement affectés sur les emplois normalement dévolus aux corps de cette filière qui seront reclassés conformément au tableau ci-dessous :

ANCIENS CORPS TEXTES LES REGISSANT NOUVEAUX CORPS

CAT INTITULE ET CATEGORIES

A Administrateur Civil Décret n° 69-386du 27 novembre 1969

Administrateur territorial. Cat. A1

Attaché d'Administration générale id° Attaché d'Administration territoriale Cat. A3

* Aux personnels auxiliaires conformément aux dispositions de l'article 36 ci-après.

Article 35 : Les corps des inspecteurs de la jeunesse et des sports ; commissaires ; Assistants de jeunesse et d'éducation sportive, et de contrôleur, du travail régis par les décrets n°69/386 et 69-388 du 27 novembre 1969, sont constitués en corps d'extinction.La constitution initiale des corps de la filière Jeunesse et Sports s'opère dans les conditions définies ci-après:

* Les fonctionnaires des corps des Inspecteurs de la jeunesse et des sports et Inspecteurs adjoints de la jeunesse, de catégorie A, régis par le décret n° 69-386 du 27 novembre 1969, sont reclassés respectivement dans les nouveaux corps des Inspecteurs principaux de la jeunesse de catégorie A1, des Inspecteurs de catégorie A3 ;

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RECUEIL DES TEXTES DE LA FONCTION PUBLIQUE

ANCIENS CORPS TEXTES LES REGISSANT NOUVEAUX CORPS

CATEGORIE INTITULE ET CATEGORIES

A Inspecteur de jeunesse et des Sports Décret n° 69-386du 27 novembre 1969 Inspecteur principal, Cat. A1

Inspecteur adjoint de jeunesseInspecteur adjoint d’Education Physique et Sportive

Inspecteur, Cat. A3

* Les agents auxiliaires régulièrement affectés sur des emplois normalement dévolus aux nouveaux corps de cette filière seront reclassés dans les conditions prévues à l'article 36 ci-après.

Article 36 : Les agents auxiliaires de l'Etat occupant des emplois administratifs ou techniques ouvrant droit aux échelles de rémunération A, B et C au sens de la loi 74-071 du 2 Avril 1974 et correspondant à un corps de fonctionnaire, seront reversés dans

les nouveaux corps de fonctionnaires correspondant à leur vocation professionnelle, s'ils satisfont aux conditions fixées au tableau ci-dessous  à la date de publication du présent statut.

ANCIENNE CATEGORIE

ECHELLE REMUNERATION

TITRES SCOLAIRES ou UNIVERSITAIRES NOUVELLE CATEGORIE

A GA2EA2

2èm Cycle de l’enseignement supérieur obtenu sur la base du baccalauréat de l’enseignement secondaire ou titres reconnus équivalents

A1 : Au deuxième grade du corps et à un échelon correspondant à leur ancienneté minorée de deux ans

TA2 Diplôme d’ingénieur ou d’enseignement supérieur obtenu 5 ans sur la base du baccalauréat scientifique ou titres reconnus équivalents

TA1 Diplôme d’ingénieur ou d’enseignement supérieur obtenu 4 ans sur la base du baccalauréat scientifique ou titres reconnus équivalents

A2 : Au deuxième grade du corps et à un échelon correspondant à leur ancienneté minorée de deux ans

TA1 Diplôme d’ingénieur ou d’enseignement supérieur obtenu 2 ans sur la base du baccalauréat scientifique ou titres reconnus équivalents

A3 : Au deuxième grade du corps et à un échelon correspondant à leur ancienneté minorée de deux ansGA1

EA11er Cycle de l’enseignement supérieur obtenu sur la base du baccalauréat ou titres reconnus équivalents

B GB1EB1

Baccalauréat de l’enseignement secondaire ou titres reconnus équivalents

B : Au deuxième grade du corps et à un échelon correspondant à leur ancienneté minorée de deux ans

Les agents auxiliaires de l'Etat occupant des emplois administratifs ou techniques ouvrant droit aux échelles de rémunération A, B et C au sens de la loi 74-071 du 2 Avril 1974 et correspondant à un corps de fonctionnaire, qui ne satisfont pas aux conditions fixées à l’alinéa 1) ci-dessus, seront dans un délai de six mois à la date de publication du présent statut, soit reversés sur leur demande dans les nouveaux corps de fonctionnaires correspondant à leur vocation professionnelle, sans ancienneté au premier échelon du deuxième grade, soit maintenus d’office dans leurs emplois mis en régime d’extinction.

Article 37 : Le reclassement des fonctionnaires au grade et à l'échelon des nouveaux corps se fera dans le respect des droits acquis.

Article 38 : Les corps administratifs régis par le présent décret, classés en catégorie D, et régis par le décret N° 69/389 du 27/11/1969 et ses textes modificatifs, sont constitués en corps d’extinction

Article 39 : Les décrets 69.386, 69.387, 69.388, et 69.389 du 27 novembre 1969 sont abrogés pour toutes les dispositions qui concernent les corps régis par le présent décret.

Article 40 : Les ministres de la Fonction Publique et de l'emploi, de l'Intérieur, des Postes et Télécommunications, des Finances, des Affaires Economiques et du Développement et de la Culture, de la Jeunesse et des Sports sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent décret qui sera publié au Journal officiel de la RIM.

II-2-1-6 DECRET N° 2007-020 /PM DU 09 OCTOBRE 1994 FIXANT LE STATUT PARTICULIER DES AGENTS

CONTRACTUELS DE L’ETAT

CHAPITRE I : DISPOSITIONS GÉNÉRALES

ARTICLE PREMIER : Le présent décret s’applique aux personnels permanents ou temporaires de l’Etat et de ses établissements publics à caractère administratif, recrutés sur un emploi de niveau inférieur au diplôme du premier cycle de l’enseignement secondaire, conformément aux dispositions du titre II de la loi n° 93 009 du 18 janvier 1993 portant statut général des fonctionnaires et agents contractuels de l’Etat.

Ces personnels sont désignés ci-après par l’expression «agents contractuels ».

CHAPITRE II : ENGAGEMENT

Article 2 : Le Ministre chargé de la fonction publique est saisi des besoins en personnels contractuels par le ministre utilisateur ou de rattachement de l’établissement public à caractère administratif, aux fins de provoquer, par voie de concours, la sélection de candidats répondant aux qualifications recherchées.

Article 3 :  Les candidats à un emploi d’agent contractuel de l’Etat ou de l’un de ses établissements publics à caractère administratif peuvent être soumis, préalablement à l’engagement définitif, à des périodes d’essai permettant de vérifier leurs aptitudes et leurs comportements en fonction des emplois à pourvoir.

Article 4 : Les agents contractuels sont engagés dans l’une des catégories d’emplois fixées à l’annexe I du présent décret et reçoivent la rémunération correspondant l’échelle indiciaire y afférente. Toutefois, l’expérience professionnelle antérieure dans un emploi similaire peut être retenue ; elle se traduit par un positionnement initial sur l’échelle, par application des règles de progression à l’ancienneté, minorée de deux échelons, si l’emploi pris en considération ne figurait parmi les corps de l’administration, au sens du présent décret.

Article 5 : La liste des emplois considérés, la définition des taches qui leur sont dévolues, les niveaux requis pour leurs engagements, les catégories d’emploi et des échelles indiciaires de rémunération, font l’objet de l’annexe I du présent décret.La liste des emplois considérés est limitative ; elle ne peut faire l’objet d’adjonctions, de modifications ou de suppressions, que dans les mêmes formes.

Article 6 : Les agents sont engagés, conformément aux dispositions de l’Article 111 de la loi 93-009 du 18 janvier 1993 portant statut général des fonctionnaires et agents contractuels de l’Etat, par contrat, à durée indéterminée (activités permanentes) ou, à durée déterminée (activités temporaires) . Sont réputés temporaires les activités qui, participant à l’exécution d’un service public, gardent leur caractère de travaux saisonniers ou occasionnels ne justifiant pas le recrutement de personnel à titre permanent.Le contrat pour activités temporaires, correspondant à un besoin saisonnier, peut être stipulé – intermittent - ; dans ce cas il consiste en une succession de périodes prédéfinies, actives et rémunérées,

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RECUEIL DES TEXTES DE LA FONCTION PUBLIQUE

puis inactives et non rémunérées; durant ces dernières l’agent est libre de tout engagement.Dans le cas du contrat d’engagement à temps partiel, ou intermittent, seules les durées effectives de service sont prises en compte pour le décompte de l’ancienneté, dans le cadre de la progression de carrière ou du licenciement.

Article 7 : Les contrats d’engagement doivent se conformer aux contrats types établis à l’annexe II du présent décret et comporter les indications prévues par l’Article 112 de la loi 93 009 du 18 janvier 1993 portant statut général des fonctionnaires et agents contractuels de l’Etat Ces contrats sont de droit public. Les litiges qui pourraient naître de leur application sont, à défaut de solution à l’amiable, de la compétence des juridictions administratives.CHAPITRE III : CARRIÈRE

Article 8 : Le déroulement de la carrière des agents contractuels se fait par application de l’échelle indiciaire prévue pour chaque catégorie d’emploi.L’échelle indiciaire comporte un échelonnement incluant les majorations pour ancienneté, l’avancement d’échelon se faisant automatiquement tous les deux ans. Le passage d’un grade à l’autre obéit à un examen professionnel auquel peuvent être admis les agents ayant accédé depuis un an au moins au cinquième échelon du grade d’origine. L’échelonnement des agents contractuels se présente ainsi qu’il suit pour chaque catégorie d’emploi :

Echelle indiciaire Catégorie d’Emploi

Grades Nombre d’Echelons

E 1 ADM 1 2éme/1er 10/8ADM 2 10/7TEC 1 10/8TEC 2 9/7TEC 3 9/6TEC 4 9/5

Article 9 : Le passage d’un emploi à un autre est possible et doit être constaté par avenant au contrat d’engagement.Dans ce cas le reclassement dans la nouvelle échelle, le cas échéant, se fait à égalité de rémunération ou à la rémunération immédiatement supérieure.Le changement d’emploi d’agent contractuel est soumis aux mêmes conditions de vacances d’emploi, de disponibilité budgétaire, et de mise en concurrence, que dans le cas d’un engagement.

CHAPITRE IV : CONDITIONS D’EXERCICE DE L’EMPLOI

Article 10 : Les agents contractuels engagés peuvent être affectés ou mutés en fonction de la nécessité de service, par l’autorité administrative ayant pouvoir de signer le contrat d’engagement.L’affectation ou la mutation ne peut être décidée que pour les services relevant du ministère ou de l’établissement dont le besoin a justifié l’engagement initial.La femme, agent contractuel, muté à un autre emploi en raison de son état de grossesse, conserve le bénéfice de son salaire antérieur pendant toute la durée de sa mutation.

Article 11 : En sus de la rémunération afférente à chaque catégorie d’emploi et qui intègre l’effet de l’ancienneté, les agents contractuels peuvent bénéficier de majorations pour heures ou travaux supplémentaires, selon les dispositions de l’aliéna 2 de l’Article 2 du décret 99 001 du 11 janvier 1999 portant harmonisation et simplification du régime de rémunération des agents de l’Etat.Ces majorations peuvent être remplacées par une indemnité mensuelle de sujétion dont le taux doit être fixé, le cas échéant, par le contrat d’engagement.L’agent contractuel bénéficie, le cas échéant, de suppléments pour charge de famille.

Article 12 : L’agent contractuel en déplacement temporaire, n’excédant pas six mois hors du lieu de son engagement, a droit, en sus des titres de transport, à une indemnité de déplacement dont le taux journalier doit être fixé, par le contrat d’engagement, dans les conditions et limites prévues pour les fonctionnaires. Cette indemnité couvre les frais de nourriture et d’hébergement si ces prestations ne sont pas assurées par l’administration utilisatrice.

Article 13 : L’agent contractuel, affecté ou muté définitivement hors de son lieu d’engagement, a droit, pour lui et les membres de sa famille légalement à charge, à des titres de transport des personnes et bagages, dans les conditions prévues pour les fonctionnaires.

Article 14 : Le fait pour un agent contractuel d’occuper provisoirement un poste comportant un classement supérieur dans la hiérarchie professionnelle des agents contractuels, constitue un intérim. L’agent contractuel qui se trouverait dans cette situation aura droit, si le poste assuré est sans titulaire, à la différence entre les avantages attachés au poste assuré et ceux attachés au poste de l’intérimaire, durant toute la période de l’intérim. Si le poste assuré à un titulaire, l’intérimaire sera, à la fin d’une période maximale de six mois, soit titularisé au poste occupé, soit déchargé de l’intérim.

CHAPITRE V : CONGÉS

Article 15 : L’agent contractuel a droit à un congé annuel dans les conditions fixées par l’Article 116 de la loi 93 009 du 18 janvier 1993 portant statut général des fonctionnaires et agents contractuels de l’Etat.La date de jouissance de ce congé est arrêtée par l’autorité administrative utilisatrice, soit sur demande de l’agent, soit d’autorité, suivant les nécessités du service.La jouissance du congé annuel peut être interrompue à tout moment pour nécessité du service, sur décision de l’autorité administrative utilisatrice. Dans ces conditions, l’agent contractuel conserve son droit à la jouissance pour la partie non utilisée de son congé.Le congé annuel n’est pas interrompu en cas de maladie ou d’accident.

Article 16 : L’agent contractuel qui a accompli au moins deux années de service peut, sur sa demande et sur décision formelle de l’autorité administrative utilisatrice, bénéficier d’un congé sans rémunération pour raisons personnelles. La durée de ce congé ne peut excéder six mois renouvelable une fois.Si la demande de reprise de l’intéressé n’est pas parvenue à l’autorité utilisatrice deux mois avant l’expiration de la période du congé sans rémunération en cours, l’agent en cause est considéré comme démissionnaire et fera l’objet d’une procédure de licenciement, au terme de ladite période, sans préavis ni indemnité.

Article 17 : L’agent contractuel peut, sur sa demande et sur décision formelle de l’autorité administrative utilisatrice, bénéficier, dans la limite de quinze jours ouvrables par an, délai de route inclus, de congés avec rémunération entière, à l’occasion des fêtes ou d’événements familiaux.

Article 18 : L’agent contractuel peut, sur demande de l’organisation dont il est membre, bénéficier de congés :

1-pour la durée d’exercice d’un mandat syndical ;2-pour la durée des sessions de la ou des assemblées dont il

est membre ; 3-pour la durée du congrès politique, professionnel ou syndical,

national ou international, de réunions des organismes directeurs dont il est membre élu, des compétitions internationales dans lesquelles est engagée l’équipe nationale artistique, sportive, culturelle… dont il fait partie.

Dans tous les cas, la demande de l’organisation requérante doit, pour être recevable, indiquer, entre autres informations utiles, la qualité de membre de l’agent concerné, la nature de l’événement en raison duquel le congé est demandé, la durée du congé demandé et la date de reprise de service par l’agent.Si la durée de l’événement dépasse huit jours ouvrables, le congé est accordé sans rémunération, pour la durée de l’événement.

Article 19 : L’agent contractuel, devant participer à des examens et /ou concours scolaires, peut, sur sa demande et sur décision formelle de l’autorité administrative utilisatrice, bénéficier d’un congé pour la durée des examens ou concours précisés par sa demande. Durant ce congé, l’agent bénéficie de sa rémunération entière.

CHAPITRE VI : MALADIE, MATERNITÉ ET SÉCURITÉ SOCIALE

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RECUEIL DES TEXTES DE LA FONCTION PUBLIQUE

Article 20 : L’agent contractuel bénéficie du régime général de sécurité sociale. L’agent contractuel malade ou accidenté et se trouvant, de ce fait, dans l’impossibilité d’exercer ses fonctions est, pour la période prescrite par le médecin traitant, mis en congé de maladie. Ce congé ne peut excéder neuf mois. Dans cette position, l’agent contractuel a droit à  sa rémunération entière pendant les trois premiers mois du congé de maladie, et à la moitié de cette rémunération pendant les six mois suivants ; Toutefois, si la maladie est imputable au service, ou l’accident est survenu dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de ses fonctions, ou provient d’un acte de dévouement dans un intérêt public, l’agent contractuel conserve l’intégralité de sa rémunération jusqu’ à ce qu’il soit en état de reprendre son service ou jusqu’ à son licenciement. Il a droit, en outre, au remboursement des honoraires médicaux et des frais directement entraînés par l’accident ou la maladie. La situation de l’agent contractuel qui a épuisé la période de son congé de maladie sans être en mesure de reprendre son activité, est réglée conformément aux dispositions du dernier paragraphe de l’aliéna 2ème de l’Article 116 de la loi 93 009 du 18 janvier 1993 portant statut général des fonctionnaires et agents contractuels de l’Etat.

Article 21 : En cas de décès de l’agent contractuel, l’administration utilisatrice ou l’établissement public assurera aux ayants droits :

- Le versement de la rémunération et autres avantages dus à l’agent, à la date du décès ;

- Si l’agent a accompli au jour du décès au moins une année de présence, une indemnité dont le montant est équivalent à celui de l’indemnité de licenciement qui serait revenue à l’agent en cas de rupture du contrat d’engagement ;

- Les frais de funérailles.

Article 22 : La femme, contractuelle peut, sur sa demande appuyée par un certificat médical, bénéficier d’un congé pour maternité de quatorze semaines au plus. Pendant ce congé, l’agent contractuel a droit à sa rémunération entière. Le congé de maternité n’est pas exclusif du congé annuel.

CHAPITRE VII : RÉGIME DISCIPLINAIRE

Article 23 : Le régime disciplinaire applicable aux agents contractuels s’exerce dans les conditions prévues au titre II de la loi 93 009 du 18 janvier 1993 portant statut général des fonctionnaires et agents contractuels de l’Etat. Toutefois, l’agent contractuel à l’encontre duquel une action disciplinaire est ouverte peut, si l’intérêt du service l’exige, être suspendu de ses fonctions en attendant l’intervention de la sanction ou, le cas échéant, le prononcé du non lieu. Cette suspension ne peut dépasser deux mois si elle est assortie de la suspension de la rémunération.L’agent contractuel, objet de poursuites pénales, peut également être suspendu de ses fonctions jusqu’à ce que la décision de la juridiction saisie soit devenue définitive. Cette suspension est privative de rémunération à l’exclusion des suppléments pour charge de famille.En cas de non sanction ou de sanction n’excédant pas l’avertissement, ou en cas d’acquittement ou de condamnation avec sursis à exécution, l’agent contractuel recouvre ses droits afférents à la période de suspension des fonctions.

CHAPITRE VIII : LICENCIEMENT

Article 24 : L’agent contractuel licencié pour insuffisance professionnelle à droit, s’il a accompli au moins une année de service n’incluant pas les périodes d’essai, à une indemnité de licenciement.Cette indemnité est représentée, pour chaque année de présence accomplie, par un pourcentage déterminé de la rémunération globale mensuelle moyenne des douze mois d’activité qui ont précédé la date du licenciement.La rémunération globale comprend toutes les prestations constituant une contrepartie du travail, à l’exclusion de toutes celles présentant le caractère d’un remboursement de frais.Ce pourcentage est fixé à :- 25% pour les cinq premières années ;- 30% pour la période comprise entre la sixième et la dixième

année incluse ;

- 35% pour la période s’étendant au-delà de la dixième année.

Il doit être tenu compte des fractions d’année.

Article 25 : L’agent contractuel licencié pour suppression d’emploi, à défaut de pouvoir être reclassé dans un emploi vacant de même nature que l’emploi supprimé, ou pour motif disciplinaire avec préavis, a droit à une indemnité de licenciement représentée, pour chaque année de service accomplie, par le pourcentage et pour les périodes indiquées à l’Article 24 ci-dessus.Dans tous les cas de licenciements prévus aux Articles 24 et 25 ci-dessus, l’agent contractuel à droit, en sus de l’indemnité de licenciement, à une indemnité compensatrice de préavis égale à la rémunération globale servie pour un mois de travail.

Article 26 : l’agent contractuel licencié pour limite d’âge ou de service en application des dispositions des Articles 72 et suivants de la loi 93 009 du 18 janvier 1993 susvisée, remplit les conditions pour faire valoir ses droits à une pension de vieillesse de la caisse nationale de sécurité sociale, et a droit à une indemnité de départ à la retraite décomptée sur les mêmes bases et suivants les mêmes règles que l’indemnité de licenciement.

Le montant de cette indemnité est fixé en pourcentage de l’indemnité de licenciement, selon le barème ci-après : Ancienneté de plus d’un an jusqu’à cinq ans accomplis

30% Ancienneté de plus de cinq ans jusqu’à dix ans accomplis,

50% Ancienneté de plus dix ans jusqu’à vingt ans accomplis,

75% Ancienneté de plus vingt ans :

100%

CHAPITRE XI : DISPOSITIONS DIVERSES ET TRANSITOIRES

Article 27 : L’affectation prévue à l’Article 10 ci-dessus est celle résultant des termes de la décision de recrutement.

Article 28 : Les agents auxiliaires de l’Etat et de ses établissements publics à caractère administratif appartenant à la catégorie D et les personnels contractuels ou décisionnaires de niveau assimilable à cette même catégorie, ayant reçu une autre affectation depuis leur recrutement, verront leur situation régularisée par décision de l’autorité administrative utilisatrice. Cette décision est soumise au visa de régularité du Ministère chargé de la fonction publique.Les agents auxiliaires et les personnels contractuels de l’Etat et de ses établissements publics à caractère administratif régulièrement, recruté dans la catégorie D ou à un niveau assimilé à cette même catégorie, seront reclassés par décision de l’autorité administrative utilisatrice dans les emplois et catégories d’emplois prévues par l’annexe I du présent décret, compte tenu de leurs capacités et des fonctions occupées. Ils conserveront le bénéfice de l’ancienneté acquise dans leurs précédentes fonctions ainsi que celui de la rémunération qu’ils percevaient si celle-ci est supérieure à celle afférente à la catégorie d’emploi de reclassement.Cette décision est soumise au visa de régularité du Ministère chargé de la fonction publique

Article 29 : Tous contrats ou décisions de recrutement antérieurs aux présentes dispositions doivent être régularisés dès l’entrée en vigueur du présent décret, pour établir le lien contractuel avec l’administration concernée.

Article 30 : Les droits à congé des personnels contractuels, auxiliaires ou décisionnaires de niveau assimilé à la catégorie D devront être liquidés conformément aux dispositions qui leur étaient applicables avant la publication du présent décret.

Article 31 : Les annexes I et II du présent décret en font partie intégrante.

Article 32 : Le Ministre de la fonction publique et de l’Emploi et le Ministre des finances sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’application du présent décret qui sera publié au journal officiel.

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RECUEIL DES TEXTES DE LA FONCTION PUBLIQUE

Emplois Tâches dévolues Niveau requis et modalités particulières de sélection

Catégorie d’emploi Echelle indiciaire

Planton Exécution des taches administratives de transmission de courrier, nettoyage et tenu des locaux

Fin d’étude de l’enseignement fondamental plus essai concluant d’un mois

ADM1 E 12ème grade 23/541er grade62/98

Garçon de bureau

Travaux de duplication, réception et enregistrement de courrier, taches assimilables

Gardien Gardiennage, surveillance des lieux et mobiliers

Manœuvre Taches de manutention

Surveillant d’internat ou d’école

Surveillance des enfants fréquentant l’internat et /ou l’école pour respect des horaires, du mobilier, de la propreté des lieux et de la discipline en général

Fin d’études du premier cycle de l’enseignement secondaire sans diplôme plus essai concluant de deux mois

ADM 2 2ème grade 26/621er grade 67/98

ANNEXE I1 / . Emplois administratifs

2/ . Emplois techniques :

Emplois Tâches dévolues Niveau requis et modalités particulières de sélection Catégorie d’emploi

Echelle indiciaire

-Garçon et fille de salle - exécution des tâches subalternes de santé, d’hygiène publique et des soins prophylactiques

Connaissances techniques afférentes à l’emploi et niveau fin d’études de l’enseignement fondamental, plus un essai concluant d’un mois

TEC1 E 12ème grade 23/541er grade 62/98

-Vaccinateur Tâches relatives aux services de l’élevage

-Aide jardinier Tâches relatives au jardinage

-Manœuvre spécialisé Manutention, tâches assimilables

-AideCuisinier-Serveur-Blanchisseur-Repasseur-Emplois tous travaux domestiques

Exécution du service d’assistance à cuisinier, service de table et/ou de salle à manger, blanchissement, vaisselle, repassage de vêtements, toutes tâches domestiques et assimilés

Bonnes connaissances pratiques afférentes à l’emploi, plus essai concluant d’un mois

-Ouvrier spécialisé-Maçon-Puisatier-Mécanicien-Topographe

Exécution des tâches techniques relatives aux travaux publics, au bâtiment, aux mines, aux techniques industrielles, à l’hydraulique, à la mécanique générale, à la topographie

Capacités techniques professionnelles afférentes à l’emploi et au diplôme de fin d’études de l’enseignement fondamental plus un essai concluant de trois mois

TEC2 2ème grade 28/621er grade 67/98

-Personnels des exploitations agricoles-Jardinier-Couturier-Matrone accoucheuse

Travaux des exploitations agricoles,JardinageArticle et métier de coutureAccouchement, soins et assistance à la mère et son enfant, tâches assimilables.

Emplois Tâches dévolues Niveau requis et modalités particulières de sélection Catégorie d’emploi

Echelle indiciaire

-Commis de cuisine-Cuisinier

Choix des composantes de l’alimentation et préparation de menus sous l’autorité d’un maître d’hôtel, tâches assimilables

Capacités techniques professionnelles afférentes à l’emploi et équivalentes au diplôme de fin d’études de l’enseignement fondamental plus essai concluant d’un mois

- ouvrier qualifié-Maçon qualifié-Mécanicien qualifié-Personnel qualifié d’exploitation agricoles- Matrone, accoucheuse qualifiée

Exécution des tâches techniques qualifiées relatives à l’emploi

Connaissances techniques et professionnelles afférentes à l’emploi et équivalentes au niveau de fin d’études, sans diplôme, du premier cycle de l’enseignement secondaire plus un essai concluant de deux mois

TEC3 2ème grade 31/671er grade 73/98

Chauffeur poids lourds et transport en commun

Conduite de poids lourds et transports en commun entretien, réparations sommaires

Permis de conduire C ou D, connaissances et expériences satisfaisantes, test de contrôle et essai concluant de deux mois

Maître d’hôtel Encadrement d’une équipe de cuisiniers, aides cuisiniers, serveurs, blanchisseurs, repasseurs et autres emplois domestiques pour la bonne tenue d’un hôtel à domicile ou dans un établissement

Connaissances professionnelles approfondies de l’emploi plus une expérience satisfaisante d’au moins cinq ans et un essai concluant de deux mois

TEC4 2ème grade 34/671er grade77/98

-Conducteur d’engin Conduite, entretien, réparations sommaires

Permis de conduire bonne connaissance du code de la route et du fonctionnement des engins, expérience satisfaisante, test de contrôle et essai concluant de deux mois

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Page 66: ReceuilFinalFR

RECUEIL DES TEXTES DE LA FONCTION PUBLIQUE 66

Page 67: ReceuilFinalFR

RECUEIL DES TEXTES DE LA FONCTION PUBLIQUE

A N N E X E II (1)CONTRAT D’ENGAGEMENT A DUREE INDETERMINEE

(Administration)

Par le présent contrat, conclu entre d’une part, l’Etat Mauritanien représenté par Monsieur le Ministre de______________________________________________________________________________________________

Et d’autre part,

M. ou Mme ______________________________________________________________________________________________Et Conformément à la loi 93 009 du 18 janvier 1993 portant statut général des fonctionnaires et agents contractuels de l’Etat, et au décret _______ : _______ du______________ Fixant les dispositions applicables aux agents contractuels de l’Etat.Il est convenu ce qui suit :

1.M ________________________________________________________________________________est engagé (e) à (1) ______________ dans l’emploi permanent de ____________________________ catégorie d’emploi ----------, échelon _______, Echelle indiciaire _______ Accessoires de rémunération __________________________________________pour travailler dans les services relevant de : ____________________________________________________________________2. La période d’essai est fixée à ______________mois.Si l’essai n’est pas concluant ou si la nécessité d’y mettre fin avant terme, s’impose à l’une des parties, il sera dénoncé, sans préavis ni indemnité, par notification formelle de l’employeur ou de l’agent.

3. Les tâches que comporte cet emploi correspondent à celles qui lui sont dévolues à l’annexe II du décret fixant les dispositions applicables aux agents contractuels de l’Etat et notamment : __________________________________________

4. Les périodes et horaires de travail sont les suivantes :L’initiative des travaux supplémentaires appartient à l’autorité administrative.

5. Pendant toute la durée du contrat, M ______________________________________________________________________devra se conformer aux obligations particulières de service public, notamment,___________________________________________________________________________________________________________et mettre son activité au service de son employeur, l’exercice de toute activité lucrative étant soumis à l’autorisation préalable donnée dans les mêmes formes que le présent contrat.

6 .En cas de litige au cours de la période de validité du présent contrat après échec de solution amiable  ; le tribunal administratif est compétent

Fait à __________________

Lu et Approuvé

Pour l’Etat Mauritanien

Le Ministre L’agent contractuel

____(1) Plein temps Temps partiel Temps intermittent

6

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RECUEIL DES TEXTES DE LA FONCTION PUBLIQUE

ANNEXE II (2)

CONTRAT D’ENGAGEMENT A DUREE DETERMINEE(Administration)

Par le présent contrat, conclu entre d’une part, l’Etat Mauritanien représenté par Monsieur le Ministre de________________________________________________________________________________________________

Et d’autre part,M ou Mme ___________________________________________________________________________________________Et Conformément à la loi 93 009 du 18 janvier 1993 portant statut général des fonctionnaires et agents contractuels de l’Etat, et au décret _______ : _______ du______________ Fixant les dispositions applicables aux agents contractuels de l’Etat.

Il est convenu ce qui suit :1.M ________________________________________________________________________________________________

est engagé (e) à (1) ______________________dans l’emploi permanent de ______________catégorie d’emploi ____________ , échelon ____________, Echelle indiciaire ________________ Accessoires de rémunération ______________________________ pour travailler dans les services relevant de : _____________________________________________________________________Pendant une durée de______ans, renouvelable au maximum deux fois par reconduction expresse.

2. La période d’essai est fixée à ______mois.Si l’essai n’est pas concluant ou si la nécessité d’y mettre fin avant terme, s’impose à l’une des parties, il sera dénoncé, sans préavis ni indemnité, par notification formelle de l’employeur ou de l’agent.

3. Les tâches que comporte cet emploi correspondent à celles qui lui sont dévolues à l’annexe II du décret fixant les dispositions applicables aux agents contractuels de l’Etat et notamment :________________________________________________________________________________________________

4. Les périodes et horaires de travail sont les suivantes :________________________________________________________________________________________________

L’initiative des travaux supplémentaires appartient à l’autorité administrative.

5. Pendant toute la durée du contrat, M _________________________________________________________________________ devra se conformer aux obligations particulières de service public, notamment, _______________________________________et mettre son activité au service de son employeur, l’exercice de toute activité lucrative étant soumis à l’autorisation préalable donnée dans les mêmes formes que le présent contrat.

Fait à __________________

Lu et Approuvé

Pour l’Etat Mauritanien

Le Ministre L’agent contractuel

____(1) Plein temps Temps partiel Temps intermittent

6

Page 69: ReceuilFinalFR

RECUEIL DES TEXTES DE LA FONCTION PUBLIQUE

ANNEXE II (3)

CONTRAT D’ENGAGEMENT A DUREE INDETERMINEE(EPA)

Par le présent contrat, conclu entre d’une part, l’Etablissement______________________________________________________Représenté par son Directeur ;

Et d’autre part,

M ou Mme________________________________________________________________________________________________Et Conformément à la loi 93 009 du 18 janvier 1993 portant statut général des fonctionnaires et agents contractuels de l’Etat, et au décret __________: __________du__________Fixant les dispositions applicables aux agents contractuels de l’Etat.

Il est convenu ce qui suit :1.M ____________________________________________________________________________________________est engagé (e) à (1) ________________________________________dans l’emploi permanent de : _______________________catégorie d’emploi : __________, échelon __________, Echelle indiciaire __________accessoires de rémunération __________________________________________________________________________________pour travailler dans les services relevant de : _____________________________________________________________________

2. La période d’essai est fixée à __________mois.Si l’essai n’est pas concluant ou si la nécessité d’y mettre fin avant terme, s’impose à l’une des parties, il sera dénoncé, sans préavis ni indemnité, par notification formelle de l’employeur ou de l’agent.

3. Les tâches que comporte cet emploi correspondent à celles qui lui sont dévolues à l’annexe II du décret fixant les dispositions applicables aux agents contractuels de l’Etat et notamment : ________________________________________________________________________________________________________________________________________________________

4. Les périodes et horaires de travail sont les suivantes : ___________________________________________________________L’initiative des travaux supplémentaires appartient à l’autorité administrative.

5. Pendant toute la durée du contrat, M __________________________________________________________________________devra se conformer aux obligations particulières de service public, notamment, _______________________________________et mettre son activité au service de son employeur, l’exercice de toute activité lucrative étant soumis à l’autorisation préalable donnée dans les mêmes formes que le présent contrat.

Fait à __________________

Lu et Approuvé

____(1) Plein temps Temps partiel Temps intermittent

Pour l’Etablissement

Le Directeur L’agent contractuel

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RECUEIL DES TEXTES DE LA FONCTION PUBLIQUE

ANNEXE II (4)

CONTRAT D’ENGAGEMENT A DUREE DETERMINEE(EPA)

Par le présent contrat, conclu entre d’une part, l’Etablissement  représenté par son Directeur ;

Et d’autre part,

M ou Mme __________________________________________________________________________________________

Et Conformément à la loi 93 009 du 18 janvier 1993 portant statut général des fonctionnaires et agents contractuels de l’Etat, et au décret _______________-: _______________du_______________Fixant les dispositions applicables aux agents contractuels de l’Etat.

Il est convenu ce qui suit :1.M __________________________________________________________________________________________

est engagé (e) à (1) ______________________________dans l’emploi permanent de_______________catégorie d’emploi _______________, échelon _______________, Echelle indiciaire _______________accessoires de rémunération _______________pour travailler dans les services relevant de : ____________________________________________________________Pendant une durée de _______________ans, renouvelable au maximum deux fois par reconduction expresse.

2. La période d’essai est fixée à _______________mois.Si l’essai n’est pas concluant ou si la nécessité d’y mettre fin avant terme, s’impose à l’une des parties, il sera dénoncé, sans préavis ni indemnité, par notification formelle de l’employeur ou de l’agent.

3. Les tâches que comporte cet emploi correspondent à celles qui lui sont dévolues à l’annexe II du décret fixant les dispositions applicables aux agents contractuels de l’Etat et notamment : _____________________________________________________________________________________4. Les périodes et horaires de travail sont les suivantes : ___________________________________________________________L’initiative des travaux supplémentaires appartient à l’autorité administrative.

5. Pendant toute la durée du contrat, M ____________________________________________________________devra se conformer aux obligations particulières de service public, notamment, _______________________________________ et mettre son activité au service de son employeur, l’exercice de toute activité lucrative étant soumis à l’autorisation préalable donnée dans les mêmes formes que le présent contrat.

Fait à __________________

Lu et Approuvé

Pour l’Etablissement

Le Directeur L’agent contractuel

____(1) Plein temps Temps partiel Temps intermittent

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RECUEIL DES TEXTES DE LA FONCTION PUBLIQUE

II-2-1-7 DÉCRET N° 2007-021 /PM DU 15 JANVIER 2007 PORTANT STATUT PARTICULIER DE L’ADMINISTRATION DU

TRAVAIL

ARTICLE PREMIER : En application des dispositions de la loi n°93.09 du 18 janvier 1993 portant Statut Général des Fonctionnaires et Agents Contractuels de l’Etat, le présent décret fixe le statut particulier des Fonctionnaires appartenant aux corps de la filière de l’Administration du Travail.

Article 2 : Le présent Statut Particulier de l’administration du Travail assure à ces fonctionnaires, les garanties nécessaires en vue de préserver leur indépendance et leur impartialité contre toute influence extérieure, dans l’exercice de leur fonction.

Article 3 : Les fonctionnaires des corps de l’administration du Travail ne peuvent faire l’objet de poursuites disciplinaires pour les actes de leur fonction accomplis normalement dans les limites des pouvoirs et attributions administratives qui leur sont confiées ou reconnues par la loi notamment les Articles 334 à 337 du Livre V du Code de Travail.

CHAPITRE I : DISPOSITIONS COMMUNES

Article 4 : les corps de fonctionnaires ayant une formation commune, dans un même domaine d'activité sont regroupés dans une filière. La filière peut comprendre des options de spécialisation.

Article 5 : Les corps appartenant à la filière définie à l’Article 1er , relèvent du Ministre chargé du Travail qui est responsable de leur gestion dans le respect des règles édictées par le présent décret.Les textes créant des filières nouvelles ou des corps nouveaux préciseront, le cas échéant, les assimilations et classements correspondants.

Article 6 : Le corps comprend deux grades. Il peut y être associé un grade spécial qui est pourvu exclusivement parmi les titulaires du corps satisfaisant aux conditions de connaissances et d'expérience professionnelle.Le deuxième grade comporte 13 échelons et le premier grade 12 échelons; le grade spécial, lorsqu'il est prévu comporte 10 échelons.L’accès au corps se fait par le deuxième grade.Dans chaque corps, une péréquation qui s'établit respectivement entre l'effectif du deuxième grade, celui du premier grade et le cas échéant celui du grade spécial , ainsi que l'échelle de rémunération, seront définies au Chapitre II du présent décret.

Article 7 : L'avancement d'échelon dans le grade a lieu à l'ancienneté uniquement, tous les deux ans, sauf décision prise par le Ministre de rattachement du Corps de le geler pour un agent, selon la procédure prévue par le Statut Général des fonctionnaires et agents contractuels de l'Etat en matière de sanctions disciplinaires.

Article 8 : L'avancement de grade a lieu, conformément aux dispositions du Statut Général des Fonctionnaires et agents contractuels de l'Etat et de ses textes d'application :1) Au choix, uniquement pour le passage au grade immédiatement supérieur, par voie d'inscription sur un tableau annuel d'avancement, établi après avis de la commission administrative paritaire compétente, en fonction de la valeur professionnelle des agents qui ont acquis une ancienneté d'au moins un an dans le sixième échelon du deuxième grade.2) Par voie d'inscription sur un tableau annuel d'avancement, établi après avis de la commission administrative paritaire compétente, après une sélection par voie d'examen professionnel, pour les agents qui ont atteint une ancienneté d'au moins un an dans le troisième échelon du deuxième grade.Lorsque les modalités 1) et 2) ci-dessus sont combinées l’ancienneté requise est au moins un an dans le cinquième échelon pour les agents dont l’ancienneté dans le deuxième grade est au moins cinq ans.

Article 9 : Les modalités de promotion de grade ne s'appliquent qu'aux titulaires des corps correspondants; l'avancement de grade est effectué dans le respect des quotas d'effectifs définis pour chaque filière et, éventuellement, en fonction des vacances d'emplois qui se produisent en cours d'année.

Article 10 : La nomination dans le grade spécial est réservée aux seuls titulaires du corps correspondant remplissant les conditions ci-après :- Avoir une ancienneté de quatre ans dans le premier grade

du corps ; - Avoir atteint régulièrement le premier grade, sans

encourir une quelconque sanction disciplinaire. ;- Avoir acquis des connaissances exceptionnelles à l’issue

d’une formation de neuf mois au moins durant la carrière et ayant un rapport avec sa filière ou son corps.

La sélection pour l’accès au grade spécial est assurée par voie d’examen professionnel.Il est procédé à la nomination dans le grade spécial dans le respect des quotas d'effectifs définis pour la filière, et éventuellement, en fonction des vacances d'emplois qui se produisent en cours d'année.

Article 11 : Les fonctionnaires appartenant aux corps régis par le présent décret, ont vocation à occuper les emplois réservés aux corps auxquels ils appartiennent. Leur emploi dans une fonction ne correspondant pas à leur corps de rattachement ne saurait être qu’à titre exceptionnel et provisoire. Il ne peut en aucun cas, donner droit à l’accès au corps auquel cet emploi est particulièrement réservé.

Article 12 : La nomination des fonctionnaires régis par le présent décret, par intégration à un autre corps, leur détachement sur des emplois autres que ceux réservés à la même filière, leur mise hors cadre ou en disponibilité, sont appréciés, pour tout le secteur concerné, en tenant compte de l'ensemble des fonctionnaires de ces corps, et dans les limites d'un quota qui sauf application de l’aliéna b) de l’Article 51 du statut général des fonctionnaires et agents contractuels de l’Etat ne peut excéder 5%.

Article 13 : En application de l’alinéa C) de l’Article 51 du statut général des fonctionnaires et agents contractuels de l’Etat et du présent statut particulier, la promotion interne pouvant porter sur un maximum de 5% des postes mis en concours ou en examen professionnel, est réservée aux fonctionnaires inscrits, sur une liste d’aptitude en vue de leur sélection pour une promotion dans le corps immédiatement supérieur.Peuvent être inscrits sur la liste d’aptitude visée à l’alinéa ci-dessus les fonctionnaires remplissant les conditions ci-après :

- Etre au 3° échelon du deuxième grade depuis au moins un an;

- Avoir vingt ans au moins d’ancienneté dans la fonction publique ;

- N’avoir pas fait l’objet de sanction disciplinaire du deuxième groupe durant leurs dix dernières années de service ;

- Avoir une moyenne de notes administratives supérieures, à 16/20 pour les cinq dernières années de service .

Article 14 : Les fonctionnaires régis par le présent décret, sont tenus, sauf incapacité professionnelle ou physique avérée, de suivre des sessions de formation et/ou de perfectionnement dans leur spécialité. Ces sessions de formation et/ou de perfectionnement peuvent être modulaires et semestrielles au cas où l’évolution de la spécialité du fonctionnaire impose sa mise à jour professionnelle. Ces actions de formation et/ou de perfectionnement sont intégrées dans les plans de formation des personnels de chaque filière, élaborés et arrêtés par le Ministre de rattachement, dans les conditions prévues pour la formation continue.

.Article 15 : Le recrutement de fonctionnaires dans les corps de la filière régie par le présent décret s'effectue par concours, et/ou examens professionnels.

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RECUEIL DES TEXTES DE LA FONCTION PUBLIQUE 7

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Les arrêtés d'ouverture des concours d’accès aux corps de la filière prévoient la répartition appropriée, le cas échéant, des emplois à pourvoir, entre les concours externe et interne.

En application de l’alinéa 2) de l’Article 52 du statut général, le concours interne peut être ouvert aux candidats n’ayant pas la

qualité de fonctionnaires de l’Etat, sous conditions de remplir les mêmes conditions de titre et d’ancienneté prévus au chapitre II du présent décret.Dans le cadre des dispositions de l’alinéa ci-dessus, la proportion des places réservées à ces catégories, ne peut excéder 5% des places à pourvoir par le concours interne.

CHAPITRE II : DISPOSITIONS SPÉCIFIQUES

Article 16 : La filière administration du travail comprend les corps ci-après :

CAT 2ème Grade 1er Grade Grade spécial échelle indiciaire

Intitulé % du corps Intitulé % du corps 5%

A1 Inspecteur principal 65 Inspecteur principal 30 Inspecteur principal E 6

A3 Inspecteur 70 Inspecteur 30 E4B Contrôleur 70 Contrôleur 30 E3

Article 17 : Les profils d'emploi et les fonctions de responsabilité accessibles aux corps de la filière sont définis dans le tableau ci-dessous :

Inspecteur principal Grade spécial Direction de services et d’équipes d’agents Coordination au sein de ces services et équipes : Planification, programmation et évaluation des activités ; Contrôle interne et supervision des activités et contrôles ; Conseil et information des agents placés sous son autorité et des partenaires sociaux. Liaison avec l’autorité centrale et les services extérieurs ; Rapport Général d’activités. Recherche en matière économique, sociale et administrative; Formation, recyclage des agents placés sous son autorité ; Animation séminaire et tables rondes d’information et de sensibilisation dans les domaines du travail et de

la prévoyance sociale.

Conseil, inspection, coordination, direction, recherche, formation

Inspecteur principal 2 et 1

Inspecteur 2 et 1 Direction d’une équipe d’agents ; Planification, programmation et évaluation des activités ; Contrôle interne administratif ; Contrôle des entreprises ; Conseil et information aux entreprises et aux partenaires sociaux : Liaison avec les services extérieurs et centraux et avec les autorités locales et régionales ; Rapport sur la situation économique, sociale, locale et régionale

Toutes fonctions d'inspection

Contrôleur principal Grade spécial Contrôleur et mise à jour du fichier des entreprises ; Organisation et tenue des archives du service

Contrôleur 2 et 1 Organisation et tenue des archives du service. Contrôle des entreprises ; Conseil et information des chefs d’entreprises et des partenaires sociaux ; Rapports d’activités locales ; Recueil et établissement des données statistiques relatives au travail; Travail administratif du service ; Contrôle et mise à jour du fichier des entreprises ; Organisation et tenue des archives du service

Article 18 : L’accès aux corps de cette filière s’effectue conformément aux dispositions du Statut Général des fonctionnaires et agents contractuels de l'Etat, et sous conditions

de titres scolaires, universitaires ou professionnels et d'expérience professionnelle préalable, telles que définis dans le tableau ci-après :

Corps Recrutement TitularisationVoie externe Voie Interne

Inspecteur principal

Titre requis: Diplôme du deuxième cycle au moins de l'Enseignement supérieur en droit, en économie, en administration ou en sciences sociales, obtenu après le baccalauréat de l’enseignement secondaire, suivi d'une formation spécialisée de deux années à l'ENA Age limite de recrutement: 30 ans

------------------------------------------Diplôme du deuxième cycle au moins de l'Enseignement supérieur en droit, en économie, en administration ou en sciences sociales, obtenu après le baccalauréat de l’enseignement secondaire.Age limite de recrutement: 30 ans

Accès au corps par concours interne suivi de deux années de formation à l'ENA.Ne peuvent se présenter au concours que les agents titulaires des corps de niveau A3 des filières des corps interministériels et/ou administratifs ou assimilés, ayant une ancienneté d'au moins cinq années.-----------------------------------Examen professionnel après inscription sur une liste d'aptitude conformément à l'Article 51 du Statut Général dans la limite de 5 % des postes mis en concours.Ou en examen professionnel prévu à l’Article 13 ci – dessus-----------------------------------

Après obtentionDiplôme requis

-----------------Après unStageconcluant de deux ans en poste

-----------------Après unStageconcluant de deux ans en poste

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inspecteur Titre requis: Diplôme de premier cycle au moins de l'enseignement supérieur en droit, en économie, en administration ou en sciences sociales, obtenu après le baccalauréat de l’enseignement secondaire, suivi d'une formation spécialisée de deux années à l'ENA

Age limite de recrutement: 28ans------------------------------------------Diplôme du deuxième cycle au moins de l'Enseignement supérieur en droit, en économie, en administration ou en sciences sociales, obtenu après le baccalauréat de l’enseignement secondaire.

Age limite de recrutement: 28 ans

Accès au corps par concours interne suivi d’une année de formation à l'ENA.Ne peuvent se présenter au concours que les agents titulaires des corps de niveau B, ayant une ancienneté d'au moins cinq années.Examen professionnel après inscription sur une liste d'aptitude conformément à l'Article 51 du Statut Général dans la limite de 5 % des postes mis en concours, ou en examen professionnel prévu à l’Article 13 ci – dessus

Après obtention diplôme requis

-----------------Après unStage concluant de deux ans en poste

-----------------Après unStage concluant de deux ans en poste

Contrôleur Titre requis: Diplôme du Baccalauréat de l'enseignement secondaire au moins suivi d'une formation spécialisée de deux années à l'ENA Age limite de recrutement: 25 ans------------------------------------------Diplôme du baccalauréat de l’enseignement secondaire.

Age limite de recrutement: 28 ans

. Après obtention diplôme requis

-----------------Après unStage concluant de deux ans en poste

CHAPITRE III : DISPOSITIONS TRANSITOIRES ET FINALES

Article 19 : La constitution initiale des corps de la filière de l’administration du travail, s’opère dans les conditions définies aux alinéas ci-dessous. Les fonctionnaires spécialisés dans les emplois de

l’administration des services du travail, régulièrement affectés sur des emplois normalement dévolus au nouveau corps des Inspecteurs Principaux du Travail, sont reclassés dans ce corps, s’ils satisfont aux conditions de titres prévus par le présent décret ;

Les titulaires du corps des Inspecteurs du Travail de catégorie A régis par le décret n°69.386 du 27 novembre 1969 et du corps des Contrôleurs du Travail de catégorie B régi par le décret 69.387 du 27 novembre 1969, sont reclassés respectivement dans les nouveaux corps d’Inspecteurs du Travail de catégorie A3 ;

Les titulaires du corps des Contrôleurs du Travail de catégorie B régi par le décret 69.387 du 27 novembre 1969, sont reclassés respectivement dans le nouveau corps des Contrôleurs du Travail de catégorie B.

Les agents auxiliaires régulièrement affectés à des emplois dévolus aux nouveaux corps de cette filière seront reclassés dans les conditions prévues à l’Article 20 ci-après :

Article 20 : 1- Les agents auxiliaires de l'Etat occupant des emplois

administratifs ouvrant droit aux échelles de rémunération A et B au sens de la loi 74-071 du 2 Avril 1974 et correspondant à un corps de fonctionnaire, seront reversés dans les nouveaux corps de fonctionnaires correspondant à leur vocation professionnelle, s'ils satisfont aux conditions fixées au tableau ci-dessous  à la date de publication du présent statut.

ANCIENNE CATEGORIE

ECHELLE REMUNE-RATION

TITRES SCOLAIRESOU UNIVERSITAIRES

NOUVELLE CATEGORIE

A GA1 1er Cycle de l’enseignement supérieur obtenu sur la base du baccalauréat ou titres reconnus équivalents

A3 Au deuxième grade du corps et à un échelon correspondant à leur ancienneté minorée de deux ans

B GB1 Baccalauréat de l’enseignement secondaire ou titres reconnus équivalents

B Au deuxième grade du corps et à un échelon correspondant à leur ancienneté minorée de deux ans

2- Les agents auxiliaires de l'Etat occupant des emplois administratifs ouvrant droit aux échelles de rémunération A et B au sens de la loi 74-071 du 2 Avril 1974 et correspondant à un corps de fonctionnaire, qui ne satisfont pas aux conditions fixées à l’alinéa 1) ci-dessus, seront dans un délai de six mois à la date de publication du présent statut, soit reversés sur leur demande dans les nouveaux corps de fonctionnaires

correspondant à leur vocation professionnelle, sans ancienneté au premier échelon du deuxième grade, soit maintenus d’office dans leurs emplois mis en régime d’extinction.

Article 21 : Les modalités de reclassement des fonctionnaires aux grades et échelon du nouveau corps sont celles du tableau ci-après :

Article 22 : Sont abrogées toutes dispositions antérieures contraires, notamment les décrets 69.386 et 69387 du 27 novembre 1969 en ce qui concernent les corps régis par le présent décret.

Article 23 : Le Ministre de la Fonction Publique et de l’Emploi et le Ministre des Finances sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’application du présent décret qui sera publié au journal officiel.

II-2-1-8 DECRET N° 2007-022 /PM DU 15 JANVIER 2007 FIXANT LE STATUT PARTICULIER APPLICABLE AUX

AGENTS DES CORPS DIPLOMATIQUES ET CONSULAIRES

ARTICLE PREMIER : En application des dispositions de la loi n°93-09 du 18 janvier 1993 portant statut général des fonctionnaires et agents contractuels de l’Etat, le présent décret fixe les dispositions statutaires applicables aux agents des corps diplomatiques et consulaires dont la gestion relève du Ministre chargé des affaires étrangères, en sa qualité de Ministre de rattachement.

CHAPITRE I : DISPOSITIONS COMMUNES

Article 2 : les corps de fonctionnaires ayant une formation commune, dans un même domaine d'activité sont regroupés dans une filière. La filière peut comprendre des options de spécialisation.

Article 3 : Les corps appartenant à la filière définie à l’article 1er, relèvent du Ministre chargé des Affaires Etrangères qui est responsable de leur gestion dans le respect des règles édictées par le présent décretLes textes créant des filières nouvelles ou des corps nouveaux préciseront, le cas échéant, les assimilations et classements correspondants

Article 4 : Le corps comprend deux grades. Il peut y être associé un grade spécial qui est pourvu exclusivement parmi les titulaires du corps satisfaisant aux conditions de connaissances et d'expérience professionnelle.Le deuxième grade comporte 13 échelons et le premier grade 12 échelons, le grade spécial, lorsqu'il est prévu comporte 10 échelons.L’accès au corps se fait par le deuxième grade.Dans chaque corps, une péréquation qui s'établit respectivement

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entre l'effectif du deuxième grade, celui du premier grade et le cas échéant celui du grade spécial , ainsi que l'échelle de rémunération seront définies au Chapitre II du présent décret.

Article 5 : L'avancement d'échelon dans le grade a lieu à l'ancienneté uniquement, tous les deux ans, sauf décision prise par le Ministre de rattachement du Corps de le geler pour un agent, selon la procédure prévue par le Statut Général des Fonctionnaires et Agents Contractuels de l'Etat en matière de sanctions disciplinaires.

Article 6 : L'avancement de grade a lieu, conformément aux dispositions du Statut Général des Fonctionnaires et agents contractuels de l'Etat et de ses textes d'application:1) Au choix, uniquement pour le passage au grade immédiatement supérieur, par voie d'inscription sur un tableau annuel d'avancement, établi après avis de la commission administrative paritaire compétente, en fonction de la valeur professionnelle des agents qui ont acquis une ancienneté d'au moins un an dans le sixième échelon du deuxième grade;2) Par voie d'inscription sur un tableau annuel d'avancement, établi après avis de la commission administrative paritaire compétente, après une sélection par voie d'examen professionnel, pour les agents qui ont atteint une ancienneté d'au moins un an dans le troisième échelon du deuxième grade.Lorsque les modalités 1) et 2) ci-dessus sont combinées l’ancienneté requise est au moins un an dans le cinquième échelon pour les agents dont l’ancienneté dans le deuxième grade est au moins cinq ans.

Article 7 : Les modalités de promotion de grade ne s'appliquent qu'aux titulaires des corps correspondants; l'avancement de grade est effectué dans le respect des quotas d'effectifs définis pour chaque filière et, éventuellement, en fonction des vacances d'emplois qui se produisent en cours d'année.

Article 8 : La nomination dans le grade spécial est réservée aux seuls titulaires du corps correspondant remplissant les conditions ci-après :- Avoir une ancienneté de quatre ans dans le premier grade du

corps ; - Avoir atteint régulièrement le premier grade, sans encourir une

quelconque sanction disciplinaire. ;- Avoir acquis des connaissances exceptionnelles à l’issue d’une

formation de neuf mois au moins durant la carrière et ayant un rapport avec sa filière ou son corps.

La sélection pour l’accès au grade spécial est assurée par voie d’examen professionnel.Il est procédé à la nomination dans le grade spécial dans le respect des quotas d'effectifs définis pour chaque filière, et éventuellement, en fonction des vacances d'emplois qui se produisent en cours d'année.

Article 9 : Les fonctionnaires appartenant aux corps régis par le présent décret, ont vocation à occuper les emplois réservés aux corps auxquels ils appartiennent. Leur emploi dans une fonction ne correspondant pas à leur corps de rattachement ne saurait être qu’à titre exceptionnel et provisoire. Il ne peut en aucun cas, donner droit à l’accès au corps auquel cet emploi est particulièrement réservé.Article 10 : La nominations des fonctionnaires régis par le présent décret, par intégration à un autre corps, leur détachement sur des emplois autres que ceux réservés à la même filière, leur mise hors cadre ou en disponibilité, sont appréciés, pour tout le secteur concerné, en tenant compte de l'ensemble des fonctionnaires de ces corps, et dans les limites d'un quota qui sauf application de l’aliéna b) de l’Article 51 du statut général des fonctionnaires et agents contractuels de l’Etat ne peut excéder 5%. Article 11 : En application de l’alinéa C) de l’Article 51 du statut général des fonctionnaires et agents contractuels de l’Etat et du présent statut particulier, la promotion interne pouvant porter sur un maximum de 5% des postes mis en concours ou en examen professionnel, est réservée aux fonctionnaires inscrits, sur une liste

d’aptitude en vue de leur sélection pour une promotion dans le corps immédiatement supérieur.Peuvent être inscrits sur la liste d’aptitude visée à l’alinéa ci-dessus les fonctionnaires remplissant les conditions ci-après :- Etre au 3° échelon du deuxième grade depuis au moins un an;- Avoir vingt ans au moins d’ancienneté dans la fonction publique ;- N’avoir pas fait l’objet de sanction disciplinaire du deuxième groupe durant leurs dix dernières années de service ;- Avoir une moyenne de notes administratives supérieures à 16/20 pour les cinq dernières années de service.

Article 12 : Les fonctionnaires régis par le présent décret, sont tenus, sauf incapacité professionnelle ou physique avérée, de suivre des sessions de formation et/ou de perfectionnement dans leur spécialité.Ces sessions de formation et/ou de perfectionnement peuvent être modulaires et semestrielles au cas où l’évolution de la spécialité du fonctionnaire impose sa mise à jour professionnelle.Ces actions de formation et/ou de perfectionnement sont intégrées dans les plans de formation des personnels de chaque filière, élaborés et arrêtées par le Ministre de rattachement, dans les conditions prévues pour la formation continue.

Article 13 : Le recrutement de fonctionnaires dans les corps des filières régies par le présent décret s'effectue par concours, et/ou examens professionnels.Les arrêtés d'ouverture des concours d’accès aux corps de la filière prévoient la répartition appropriée, le cas échéant, des emplois à pourvoir, entre les concours externes et internes.En application de l’alinéa 2) de l’Article 52 du Statut Général des Fonctionnaires et Agents Contractuels de l'Etat, le concours interne peut être ouvert aux candidats n’ayant pas la qualité de fonctionnaires de l’Etat, sous conditions de remplir les mêmes conditions de titre et d’ancienneté prévus au chapitre II du présent décret.Dans le cadre des dispositions de l’alinéa ci-dessus, la proportion des places réservées à ces catégories, ne peut excéder 5% des places à pourvoir par le concours interne.

Article 14 : Le déroulement de la carrière professionnelle de l’agent diplomatique et consulaire s’effectue alternativement au sein de l’Administration centrale et au niveau des services extérieurs, en fonction des besoins du Ministère utilisateur. Toutefois, les fonctionnaires nouvellement recrutés ne peuvent recevoir d’affectation à l’étranger qu’après quatre années de services effectifs au niveau de l’Administration centrale. Sauf nécessité de service, l’affectation sur un même poste à l’étranger ne doit excéder quatre années consécutives.

Article 15 : Sans préjudice des responsabilités spécifiques découlant de la répartition des tâches, les Agents diplomatiques et consulaires exercent leur fonction, dans le respect des règles hiérarchiques en vigueur dans l’Administration centrale et dans les Services extérieurs. Ils accomplissent leur mission en fonction des objectifs qui leur sont assignés, en vertu des principes de solidarité et de complémentarité des actions.Lorsqu’ils sont en service dans les Missions Diplomatiques et Consulaires, ils occupent les fonctions de Chef de Mission, Ministre Conseiller, Conseiller d’Ambassade, Consul Général de deuxième classe, Secrétaire d’Ambassade, Consul, Consul Adjoint, Consul suppléant, Attaché d’Ambassade et Vice-consul.

Article 16 : Exceptionnellement et par nécessité de service, certains fonctionnaires de la catégorie « A » des corps administratifs des autres Départements peuvent, dans la limite de 5% des corps des Affaires Etrangères correspondants, être détachés au Ministère chargé des Affaires Etrangères pour une période de cinq (5) ans renouvelable.

Article 17 : Lorsque le poste de chef de mission diplomatique ou consulaire est vacant, ou lorsque le titulaire est temporairement absent ou provisoirement empêché, l’intérim est assuré par l’agent le plus ancien dans le grade le plus élevé ou par un agent diplomatique ou consulaire désigné par l’Administration centrale.

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L’intérimaire prend alors le titre de chargé d’affaires ad intérim. Il assure la continuité de l’activité du poste et dispose des droits et prérogatives liés à l’exercice de la fonction dont il a la charge,

conformément à la réglementation en vigueur.

Article 18 : Le chef de mission diplomatique ou consulaire est responsable de la gestion administrative et financière de la Mission. Il veille au respect et à l’application de la réglementation en vigueur.

CHAPITRE II : DISPOSITIONS SPECIFIQUES

Article 19 : La filière comprend les corps ci-après :

CAT 2ème Grade 1er Grade Grade spécial (Ministre plénipotentiaire) Echelle de rémunération

Intitulé % du corps Intitulé % du corps Intitulé 5% du corps

A1 Conseillers des Affaires Etrangères 65

Conseillers des Affaires Etrangères 30

Conseillers des Affaires Etrangères E 6

A3 Secrétaires des Affaires Etrangères 70

Secrétaires des Affaires Etrangères 30 E 4

B Chanceliers des Affaires Etrangères 70

Chanceliers des Affaires Etrangères 30 E 3

SECTION I : DEFINITION DES TACHES

Article 20 : Les agents diplomatiques et consulaires concourent, chacun à son niveau, sous l’autorité du Ministre chargé des Affaires étrangères, à la mise en œuvre de la politique extérieure du pays en accomplissant toute tâche de représentation, de direction, de conception, d’analyse, d’études, de coordination, de gestion et d’exécution relevant des fonctions qui leur sont confiées.A ce titre, ils sont chargés, notamment, des missions suivantes :- Représenter la Mauritanie auprès des Etats et des

Organisations internationales, régionales et sous-régionales ;- promouvoir les intérêts de la Mauritanie à l’étranger ;- développer les relations d’amitié et de coopération avec

les autres Etats ;- promouvoir l’image de marque de la Mauritanie à

l’étranger ;- contribuer au rayonnement de la culture Mauritanienne à

l’étranger  négocier les traités, conventions et les accords bilatéraux et multilatéraux ;

- participer aux négociations au sein des organisations internationales, régionales et sous-régionales ;

- protéger les biens de l’Etat et les intérêts des ressortissants mauritaniens à l’étranger ;

- suivre les actes de gestion des ressortissants étrangers résidant en Mauritanie ;

- renforcer les liens unissant la communauté nationale installée à l’étranger avec le Pays ;

- mettre à la disposition du Gouvernement les données, informations et analyses nécessaires à la conduite des affaires internationales ;

- fournir aux différents opérateurs nationaux les données, information et recommandations utiles à leurs activités.

Article 21 : Les Conseillers des Affaires étrangères sont chargés, notamment, de :- suivre et apprécier les évolutions des relations

internationales par l’analyse de l’événement et de la conjoncture politique et économique ;

- présider ou faire partie de délégations d’experts à des négociations bilatérales ou multilatérales de conventions et autres documents internationaux ;

- préparer et élaborer les dossiers de conférences et participer aux débats organisés sur tous les thèmes entrant dans le cadre de leur mission ;

- prendre les initiatives et mesures susceptibles de promouvoir la qualité de gestion et de protection des nationaux à l’étranger ;

- diriger les groupes de réflexion mis en place pour contribuer à l’élaboration et à la mise en œuvre de la politique extérieure de la Mauritanie ou pour améliorer les procédures

de gestion dans l’Administration ;- contribuer à l’élaboration de programmes de formation et

à l’encadrement de cycles de perfectionnement ;- effectuer des tâches de conception, d’analyse et de

synthèse sur les dossiers et événements diplomatiques internationaux.

Article 22 : Les Secrétaires des Affaires étrangères sont chargés, notamment, de :- étudier et proposer les mesures d’adaptation et

d’actualisation dictées par l’évolution des dossiers et de suggérer des interprétations sur les clauses des conventions auxquelles la Mauritanie est partie ;

- assurer la préparation des dossiers des conférences internationales et des rencontres bilatérales ;

- négocier les projets de conventions et accords, de communiqués et de procès verbaux avec les partenaires étrangers. A ce titre, ils peuvent diriger des groupes de travail sectoriels aux négociations bilatérales ou multilatérales ;

- contribuer aux études et aux activités d’élaboration des cadres et des modalités de la gestion consulaire et de la condition des nationaux à l’étranger ;

- superviser et encadrer les programmes de formation et les cycles de perfectionnement ;

- gérer les dossiers spécifiques d’un Service de l’Administration Centrale ;

- préparer les documents, participer à la confection des dossiers et établir des fiches de synthèse sectorielles sur les affaires relevant d’un Service ;

- entreprendre les démarches liées à la mise en œuvre des programmes prévus en matière de coopération ;

Article 23 : Les Chanceliers des Affaires étrangères sont chargés, notamment, de:- participer au suivi des dossiers relatifs à la circulation et à

l’établissement des personnes ;- participer à la rédaction des actes diplomatiques ;- contribuer aux travaux des délégations en prenant part

aux négociations bilatérales et multilatérales.- contribuer aux tâches spécifiques relevant du domaine de

l’action diplomatique ou de gestion courante en matière administrative, financière, consulaire ou de Protocole ;

- préparer la documentation nécessaire à la confection des dossiers et établir des fiches de synthèse sectorielles sur les affaires relevant du Service ;

- veiller à l’exécution des programmes prévus en matière de coopération

SECTION II : RECRUTEMENT

Article 24 : L’accès aux corps de la présente filière s’effectue

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conformément aux dispositions du Statut Général des fonctionnaires et agents contractuels de l'Etat, et sous conditions de titres scolaires, universitaires ou professionnels et d'expérience

professionnelle préalable, telles que définies dans le tableau ci-après:

Corps RecrutementVoie externe Voie Interne Titularisation

Conseillers des Affaires Etrangères

Titre requis: Diplôme du deuxième cycle au moins de l'Enseignement supérieur, obtenu après le baccalauréat de l’enseignement secondaire, suivi d'une formation spécialisée de deux années à l'ENA Age limite de recrutement:30 ans------------------------------------------------Diplôme du deuxième cycle au moins de l'Enseignement supérieur, obtenu après le baccalauréat de l’enseignement secondaire, suivi d'une formation spécialisée de deux années dans un établissement reconnu par l’Etat.

Age limite de recrutement: 30 ans

Accès au corps par concours interne suivi de deux années de formation à l'ENA.Ne peuvent se présenter au concours que les agents titulaires des corps de niveau A3 des filières des corps interministériels et/ou administratifs ou assimilés, ayant une ancienneté d'au moins cinq années.-----------------------------------------Examen professionnel après inscription sur une liste d'aptitude conformément à l'Article 51 du Statut Général dans la limite de 5 % des postes mis en concours, ou en examen professionnel prévu à l’Article 11 ci – dessus--------------------------------------

Après obtention diplôme requis

-----------------Après un Stage concluant de deux ans en poste

---------------------Après un Stage concluant de deux ans en poste

Secrétaires des Affaires Etrangères

Titre requis:Diplôme de premier cycle au moins de l'enseignement, obtenu après le baccalauréat de l’enseignement secondaire, suivi d'une formation spécialisée de deux années à l'ENA.

Age limite de recrutement: 28ans------------------------------------------------Diplôme du deuxième cycle au moins de l'Enseignement supérieur, obtenu après le baccalauréat de l’enseignement secondaire, suivi d'une formation spécialisée de deux années dans un établissement reconnu par l’Etat.

Age limite de recrutement:28 ans

Accès au corps par concours interne suivi d’une année de formation à l'ENA ou tout autre établissement reconnu par l’Etat.Ne peuvent se présenter au concours que les agents titulaires des corps de niveau B, ayant une ancienneté d'au moins cinq années.--------------------------------------Examen professionnel après inscription sur une liste d'aptitude conformément à l'Article 51 du Statut Général dans la limite de 5 % des postes mis en concours, ou en examen professionnel prévu à l’Article 11 ci - dessus

---------------------------

Après obtention diplôme requis

Après un Stage concluant de deux ans en poste

-----------------Après un Stage concluant de deux ans en poste

Chanceliers des Affaires Etrangères r

Titre requis:Diplôme du Baccalauréat de l'enseignement secondaire au moins suivi d'une formation spécialisée de deux années à l'ENA

Age limite de recrutement: 25 ans------------------------------------------------Diplôme du Baccalauréat de l'enseignement secondaire au moins suivi d'une formation spécialisée de deux années dans un établissement reconnu par l’Etat Age limite de recrutement: 25 ans

. Après obtention diplôme requis

-----------------Après unStage concluant de deux ans en poste

Article 25 : Sauf pour les emplois d’ambassadeur et de Consuls Généraux de 1ère classe qui seront régis par décret, la correspondance entre les grades des agents diplomatiques et consulaires et les emplois auxquels ils ont vocation est précisée par le tableau ci-dessous :

CORRESPONDANCE ENTRE LES CORPS ET GRADES DES AGENTS DIPLOMATIQUES ET LES EMPLOIS DANS LES SERVICES EXTERIEURS.

Corps et Grade Emploi de vocationAmbassades Consulats

Conseiller des Affaires Etrangères de grade spécial ou Ministres plénipotentiaires

Ministre Conseiller de 1ère classe

Conseiller des Affaires Etrangères de 1er grade de 6ème échelonSecrétaire des Affaires Etrangères de 1er grade de 10ème échelon

Ministre Conseiller de 2ème classe

Conseiller des Affaires Etrangères de 1er gradeConseiller des Affaires Etrangères de 2ème grade de 10ème échelonSecrétaire des Affaires Etrangères de 1èr grade de 8ème échelon

Conseiller de 1ère classe

Consul Général de 2ème classe

Conseiller Affaires Etrangères de 2ème gradeSecrétaire des Affaires Etrangères de 1er grade de 6ème échelon

Conseiller de 2ème classe

Consul de 1ère classe

Secrétaire des Affaires Etrangères de 2ème gradeChancelier des Affaires Etrangères de 1er grade de 10ème échelon.

Secrétaire d’Ambassade 1ère classe Consul de 2ème classe

Chancelier des Affaires Etrangères de 1er grade de 8ème échelon Secrétaire d’Ambassade 2ème classe Consul Adjoint

Chancelier des Affaires Etrangères de 2ème grade de 8ème échelon

Secrétaire d’Ambassade 3ème classeConsul Suppléant

Chancelier des Affaires Etrangères de 2ème grade Attaché d’Ambassade Vice Consul

Article 26 : L’agent diplomatique et consulaire en poste dans les services extérieurs, est tenu, en sa qualité de représentant de l’Etat à l’étranger, de contribuer, par sa conduite et ses activités, à promouvoir l’image du Pays, à diffuser et à élargir la connaissance de la Mauritanie dans les différents milieux de la circonscription où il exerce.L’agent diplomatique et consulaire s’informe de tout ce qui peut concourir à l’accomplissement de sa mission et se tient, notamment, au courant des activités en Mauritanie ainsi que de son Pays hôte et ceux de la circonscription d’accréditation tant sur le plan national que sur le plan international. Le Ministère des Affaires étrangères met à sa disposition tous les renseignements

nécessaires à cet effet.

Article 27 : Sauf nécessités absolues de services liées aux conditions d’exercice dans certains postes diplomatiques ou consulaires, les rapports directs de subordinations hiérarchiques entre conjoints ou proches parents sont interdits.

Article 28 : Le Chef de mission diplomatique ne peut quitter le pays de résidence qu’après autorisation du Ministre chargé des Affaires étrangères. Ses déplacements, à l’intérieur de la circonscription d’accréditation, sont soumis, lorsque leur durée excède quatre (4) jours francs, à l’autorisation de l’Administration centrale.

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Le Chef de mission diplomatique est tenu, dans tous les cas, d’informer l’Administration centrale de ses déplacements.

Article 29 : Dans le Pays d’accréditation, les déplacements du Chef de poste consulaire, en dehors de la circonscription relevant de sa juridiction, sont soumis à l’autorisation du Chef de mission diplomatique dont il relève lorsque leur durée ne dépasse pas quatre (4) jours francs. Au delà de ce délai, l’accord de l’Administration centrale est requis sous le couvert du Chef de la mission diplomatique.Le Chef de poste consulaire ne peut quitter le Pays de résidence qu’après autorisation du Ministre chargé des Affaires étrangères obtenue sous le couvert du Chef de la mission diplomatique.

Article 30 : Les déplacements effectués, à l’intérieur du Pays de résidence, par les agents diplomatiques et consulaires, en poste à l’étranger, sont soumis à l’autorisation préalable du Chef de poste diplomatique ou consulaire lorsque leur durée n’excède pas quatre (4) jours francs. Au delà de ce délai, l’accord de l’Administration centrale est requis sous le couvert du Chef de la mission.Les agents diplomatiques et consulaires ne peuvent quitter le Pays de résidence qu’après autorisation du Ministre chargé des Affaires étrangères obtenue sous le couvert du Chef de la mission.

Article 31 : Les agents diplomatiques et consulaires sont soumis au régime disciplinaire fixé par le régime général de la fonction publique.

CHAPITRE III : DISPOSITIONS TRANSITOIRES.

Article 32 : Les corps diplomatique d’attaché des Affaires Etrangères et d’Adjoint de Chancellerie, régis par les décrets n°72.255, 72.257 du 27 novembre 1972 complétant et modifiant les décrets n° 69.386 et 69.388 du 27 novembre 1969 fixant les dispositions statutaires applicables aux corps classés en catégorie « A » et « B », sont constitués en corps d’extinction.

Article 33 : Pour la constitution initiale des agents diplomatiques et consulaires, il est fait appel aux personnels titulaires à la date d’effet du présent décret, des corps des services des Affaires étrangères régis par les décrets n°72.255 et 72.256 du 27 novembre 1972 modifiant et complétant les décrets n°69.386 et 69.387.du 27 novembre 1969 et régulièrement affectés sur les emplois normalement dévolus aux corps diplomatiques et consulaires qui seront classés conformément au tableau ci-dessous :

ANCIENS CORPS TEXTES LES REGISSANT NOUVEAUX CORPS ET CATEGORIES

CAT INTITULE

A Corps diplomatique Décrets n°69.386 du 27 novembre 1969 et 72.255 du 27 novembre 1972.

Conseillers des Affaires Etrangères, Cat A1

A’ Attachés des Affaires Etrangères Secrétaires des Affaires Etrangères, Cat A3

B Chanceliers des Affaires Etrangères Décrets n°69.387 du 27 novembre 1969 et 72.256 du 27 novembre 1972.

Chanceliers des Affaires Etrangères, Cat B

Article 34 : 1. Les agents auxiliaires de l'Etat occupant des emplois administratifs ouvrant droit aux échelles de rémunération A, B et C au sens de la loi 74-071 du 2 Avril 1974 et correspondant à un corps de fonctionnaire, seront reversés dans les nouveaux corps de

fonctionnaires correspondant à leur vocation professionnelle, s'ils satisfont aux conditions fixées au tableau ci-dessous  à la date de publication du présent statut.

ANCIENNE CATEGORIE

ECHELLE REMUNERATION

TIRES SCOLAIRES OU UNIVERSTAIRES NOUVELLE CATEGORIE

A GA2 2èmè Cycle de l’enseignement supérieur obtenu sur la base du baccalauréat de l’enseignement secondaire ou titres reconnus équivalents

A1 Au deuxième grade du corps et à un échelon correspondant à leur ancienneté minorée de deux ans

A GA1 1er Cycle de l’enseignement supérieur obtenu sur la base du baccalauréat ou titres reconnus équivalents

A3 Au deuxième grade du corps et à un échelon correspondant à leur ancienneté minorée de deux ans

B GB1 Baccalauréat de l’enseignement secondaire ou titres reconnus équivalents

B Au deuxième grade du corps et à un échelon correspondant à leur ancienneté minorée de deux ans

2. Les agents auxiliaires de l'Etat occupant des emplois administratifs ouvrant droit aux échelles de rémunération A, B et C au sens de la loi 74-071 du 2 Avril 1974 et correspondant à un corps de fonctionnaire, qui ne satisfont pas aux conditions fixées à l’alinéa 1) ci-dessus, seront dans un délai de six mois à la date de publication du présent statut, soit reversés sur leur demande dans les nouveaux corps de fonctionnaires correspondant à leur vocation professionnelle, sans ancienneté au premier échelon du deuxième grade, soit maintenus d’office dans leurs emplois mis en régime d’extinction.

Article 35 : Sont abrogées toutes dispositions antérieures contraires, notamment les décrets n°69.386 et 69.387 du 27 novembre 1969 modifiés et complétés par les décrets n°72.255 et 72.256 du 27 novembre 1972, en ce qui concerne les corps régis par le présent décret.

Article 36 : Le Ministre de la Fonction Publique et de l’Emploi , le Ministre chargé des Affaires étrangères et de la coopération et le Ministre chargé des Finances sont, chacun en ce qui le concerne, chargés de l’exécution du présent décret qui sera publié au Journal Officiel.

II-2-1-9 DÉCRET N° 2007-023 /PM DU 15 JANVIER 2007 PORTANT STATUT PARTICULIER DES CORPS

INTERMINISTÉRIELS DE L’ETAT

ARTICLE PREMIER : En application de la loi n° 93-09 du 18 janvier 1993 portant Statut Général des Fonctionnaires et Agents Contractuels de l'Etat, le présent décret fixe le statut particulier des fonctionnaires des corps interministériels de l’Etat classés dans les filières:

- Gestion Administrative ;- Informatique ;- Archives, Documentation et bibliothéconomie ;- Traduction et Interprétariat.

CHAPITRE I : DISPOSITIONS COMMUNES

Article 2 : les corps de fonctionnaires ayant une formation commune, dans un même domaine d'activité sont regroupés dans une filière. La filière peut comprendre des options de spécialisation.

Article 3 : Les filières régies par le présent décret, sont constituées des corps de fonctionnaires ayant vocation d’être communément utilisés par tous les départements ministériels selon leurs besoins en

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termes d’emploi.Les textes créant des filières nouvelles ou des corps nouveaux préciseront, le cas échéant, les assimilations et classements correspondants.

Article 4 : Les corps appartenant aux filières définies à l’Article 1er

lèvent du Ministre chargé de la Fonction Publique qui est responsable de leur gestion dans le respect des règles édictées par le présent décret

Article 5 : Le corps comprend deux grades. Il peut y être associé un grade spécial qui est pourvu exclusivement parmi les titulaires du corps satisfaisant aux conditions de connaissances et d'expérience professionnelle.Le deuxième grade comporte 13 échelons et le premier grade 12 échelons; le grade spécial, lorsqu'il est prévu comporte 10 échelons.L’accès au corps se fait par le deuxième grade.Dans chaque corps, une péréquation qui s'établit respectivement entre l'effectif du deuxième grade, celui du premier grade et le cas échéant celui du grade spécial , ainsi que l'échelle de rémunération, seront définies au Chapitre II du présent décret.

Article 6 : L'avancement d'échelon dans le grade a lieu à l'ancienneté uniquement, tous les deux ans, sauf décision prise par le Ministre de rattachement du Corps de le geler pour un agent, selon la procédure prévue par le Statut Général des Fonctionnaires et Agents Contractuels de l'Etat en matière de sanctions disciplinaires.

Article 7 : L'avancement de grade a lieu, conformément aux dispositions du Statut Général des Fonctionnaires et agents contractuels de l'Etat et de ses textes d'application:

1) Au choix, uniquement pour le passage au grade immédiatement supérieur, par voie d'inscription sur un tableau annuel d'avancement, établi après avis de la commission administrative paritaire compétente, en fonction de la valeur professionnelle des agents qui ont acquis une ancienneté d'au moins un an dans le sixième échelon du deuxième grade;

2) Par voie d'inscription sur un tableau annuel d'avancement, établi après avis de la commission administrative paritaire compétente, après une sélection par voie d'examen professionnel, pour les agents qui ont atteint une ancienneté d'au moins un an dans le troisième échelon du deuxième grade.

Lorsque les modalités 1) et 2) ci-dessus sont combinées l’ancienneté requise est au moins un an dans le cinquième échelon pour les agents dont l’ancienneté dans le deuxième grade est au moins cinq ans.

Article 8 : Les modalités de promotion de grade ne s'appliquent qu'aux titulaires des corps correspondants; l'avancement de grade est effectué dans le respect des quotas d'effectifs définis pour chaque filière et, éventuellement, en fonction des vacances d'emplois qui se produisent en cours d'année.

Article 9 : La nomination dans le grade spécial est réservée aux seuls titulaires du corps correspondant remplissant les conditions ci-après :Avoir une ancienneté de quatre ans dans le premier grade du corps ; Avoir atteint régulièrement le premier grade, sans encourir une quelconque sanction disciplinaire. ;Avoir acquis des connaissances exceptionnelles à l’issue d’une formation de neuf mois au moins durant la carrière et ayant un rapport avec sa filière ou son corps.La sélection pour l’accès au grade spécial est assurée par voie d’examen professionnel.Il est procédé à la nomination dans le grade spécial dans le respect des quotas d'effectifs définis pour chaque filière, et éventuellement, en fonction des vacances d'emplois qui se produisent en cours d'année.

Article 10 : Les fonctionnaires appartenant aux corps régis par le présent décret, ont vocation à occuper les emplois réservés aux corps auxquels ils appartiennent. Leur emploi dans une fonction ne correspondant pas à leur corps de rattachement ne saurait être qu’à titre exceptionnel et provisoire. Il ne peut en aucun cas, donner droit à l’accès au corps auquel cet emploi est particulièrement réservé.

Article 11 : La nominations des fonctionnaires régis par le présent décret, par intégration à un autre corps, leur détachement sur des emplois autres que ceux réservés à la même filière, leur mise hors cadre ou en disponibilité, sont appréciés, pour tout le secteur concerné, en tenant compte de l'ensemble des fonctionnaires de ces corps, et dans les limites d'un quota qui sauf application de l’aliéna b) de l’Article 51 du statut général des fonctionnaires et agents contractuels de l’Etat ne peut excéder 5%.

Article 12 : En application de l’alinéa C) de l’Article 51 du statut général des fonctionnaires et agents contractuels de l’Etat et du présent statut particulier, la promotion interne pouvant porter sur un maximum de 5% des postes mis en concours ou en examen professionnel, est réservée aux fonctionnaires inscrits, sur une liste d’aptitude en vue de leur sélection pour une promotion dans le corps immédiatement supérieur.Peuvent être inscrits sur la liste d’aptitude visée à l’alinéa ci-dessus les fonctionnaires remplissant les conditions ci-après :

Etre au 3° échelon du deuxième grade depuis au moins un an ;

Avoir vingt ans au moins d’ancienneté dans la fonction publique ;

N’avoir pas fait l’objet de sanction disciplinaire du deuxième groupe durant leurs dix dernières années de service ;

Avoir une moyenne de notes administratives supérieure à 16/20 pour les cinq dernières années de service.

Article 13 : Les fonctionnaires régis par le présent décret, sont tenus, sauf incapacité professionnelle ou physique avérée, de suivre des sessions de formation et/ou de perfectionnement dans leur spécialité.Ces sessions de formation et/ou de perfectionnement peuvent être modulaires et semestrielles au cas où l’évolution de la spécialité du fonctionnaire impose sa mise à jour professionnelle.Ces actions de formation et/ou de perfectionnement sont intégrées dans les plans de formation des personnels de chaque filière, élaborés et arrêtés par le Ministre de rattachement, dans les conditions prévues pour la formation continue.

Article 14 : Le recrutement de fonctionnaires dans les corps des filières régies par le présent décret s'effectue par concours, et/ou examens professionnels.Les arrêtés d'ouverture des concours d’accès aux corps de la filière prévoient la répartition appropriée, le cas échéant, des emplois à pourvoir, entre les concours externes et internes.En application de l’alinéa 2) de l’Article 52 du Statut Général des Fonctionnaires et Agents Contractuels de l'Etat, le concours interne peut être ouvert aux candidats n’ayant pas la qualité de fonctionnaires de l’Etat, sous conditions de remplir les mêmes conditions de titre et d’ancienneté prévus au chapitre II du présent décret.Dans le cadre des dispositions de l’alinéa ci-dessus, la proportion des places réservées à ces catégories, ne peut excéder 5% des places à pourvoir par le concours interne.

CHAPITRE II: DISPOSITIONS SPÉCIFIQUES AUX FILIÈRES

SECTION I : FILIÈRE GESTION ADMINISTRATIVE

Article 14 : La filière Gestion Administrative correspond aux emplois spécialisés dans la conception, l'organisation, la gestion et les travaux courants en matière de gestion administrative, économique et sociale.

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Article 15 : La filière Gestion Administrative comprend les corps ci-après:

CAT 2ème Grade 1er Grade Grade spécial Echelle de rémunération

Intitulé % du corps Intitulé % du corps 5%

A1 Administrateur Civil 65 Administrateur Civil 30 Administrateur Civil E6

A3 Attaché d'administration 70 Attaché d'administration 30 E4B Rédacteur d'administration 70 Rédacteur

d'administration30 E3

C Secrétaire d'administration 70 Secrétaire d'administration 30 E2

Article 16 : Les profils d'emploi et les fonctions de responsabilité accessibles aux membres des corps de la filière sont définis dans le tableau ci-dessous:

Corps Grade Profils d'emploi Fonctions correspondantes

Administrateur Civil Grade spécial

Emplois de conception, de recherche, de direction, d'exécution et de gestion administrative, économique et sociale

Conseil, inspection, coordination, direction, recherche, formation

Administrateur Civil 2 et 1

Attaché d'administration 2 et 1 Emplois, d’application, d'encadrement, d'exécution et de gestion dans le domaine

fonctions de responsabilité du niveau de chef de service

Rédacteur d'administration 2 et 1 Emplois de rédaction administrative, d'application et d'exécution dans le domaine.

fonctions de responsabilité du niveau de chef de division, bureau ou de section

Secrétaire d'administration 2 et 1 Emplois de secrétariat administratif

Article 17 : L’accès aux corps de la présente filière s’effectue conformément aux dispositions du Statut Général des fonctionnaires et agents contractuels de l'Etat, et sous conditions de titres scolaires, universitaires ou professionnels et d'expérience professionnelle préalable, telles que définies dans le tableau ci-après :

Corps Recrutement TitularisationVoie externe Voie Interne

Administrateur Civil Titre requis : -Diplôme du deuxième cycle au moins de l'Enseignement supérieur en droit, en économie, en administration ou en sciences sociales, obtenu après le baccalauréat de l’enseignement secondaire, suivi d'une formation spécialisée de deux années à l'ENA. Age limite de recrutement: 30 ans------------------------------------------------------Diplôme du deuxième cycle au moins de l'Enseignement supérieur en droit, en économie, en administration ou en sciences sociales, obtenu après le baccalauréat de l’enseignement secondaire, dans un établissement reconnu par l’Etat.Age limite de recrutement: 30 ans

Accès au corps par concours interne suivi de deux années de formation à l'ENA.Ne peuvent se présenter au concours que les agents titulaires des corps de niveau A3 des filières des corps interministériels et/ou administratifs ou assimilés, ayant une ancienneté d'au moins cinq années.

--------------------------------------------------------------Examen professionnel après inscription sur une liste d'aptitude conformément à l'Article 51 du Statut Général dans la limite de 5 % des postes mis en concours, ou en examen professionnel prévu à l’Article 11 ci – dessus

Après obtention diplôme requis

-------------------Après un Stage concluant de deux ans en poste, -------------------Après un Stage concluant de deux ans en poste,

Attaché d'administration Titre requis:-Diplôme de premier cycle, au moins, de l'enseignement supérieur en droit, en économie, en administration ou en sciences sociales, obtenu après le baccalauréat de l’enseignement secondaire, suivi d'une formation spécialisée de deux années à l'ENA Age limite de recrutement: 28 ans------------------------------------------------------Diplôme de premier cycle, au moins, de l'Enseignement supérieur en droit, en économie, en administration ou en sciences sociales, obtenu après le baccalauréat de l’enseignement secondaire, dans un établissement reconnu par l’Etat. Age limite de recrutement: 28 ans

Accès au corps par concours interne suivi d’une année de formation à l'ENA.Ne peuvent se présenter au concours que les agents titulaires des corps de niveau B des filières des corps interministériels et/ ou administratifs ou assimilés, ayant une ancienneté d'au moins cinq années.--------------------------------------------------Examen professionnel après inscription sur une liste d'aptitude conformément à l'Article 51 du Statut Général dans la limite de 5 % des postes mis en concours. Ou en examen professionnel prévu à l’Article 11 ci - dessus.--------------------------------------------------

Après obtention diplôme requis

---------------------Après un Stage concluant de deux ans en poste,

---------------------Après un Stage concluant de deux ans en poste,

Rédacteur d'administration Titre requis:-Diplôme du Baccalauréat de l'enseignement secondaire au moins suivi d'une formation spécialisée de deux années à l'ENA .Age limite de recrutement: 25 ans

------------------------------------------------------Diplôme du Baccalauréat de l'enseignement secondaire, suivi d'une formation spécialisée de deux années dans un établissement reconnu par l’Etat.Age limite de recrutement: 25 ans

Accès au corps par concours interne suivi de deux années de formation à l'ENA Ne peuvent se présenter au concours que les agents titulaires des corps de niveau C des filières des corps interministériels et/ou administratifs ou assimilés, ayant une ancienneté d'au moins cinq années.--------------------------------------------------Examen professionnel après inscription sur une liste d'aptitude conformément à l'Article 51 du Statut Général dans la limite de 5 % des postes mis en concours ou en examen professionnel prévu à l’Article 11 ci - dessus.

Après obtention diplôme requis

----------------------Après un Stage concluant de deux ans en poste, ----------------------Après un Stage concluant de deux ans en poste,

Page 81: ReceuilFinalFR

Secrétaire d'administrationTitre requis:-Diplôme du Premier cycle de l'enseignement secondaire au moins suivi d'une formation spécialisée de deux années à l’ENA dont une année de stage de serviceAge limite de recrutement:22 ans------------------------------------------------------Diplôme du Premier cycle de l'enseignement secondaire, suivi d'une formation spécialisée de deux années dans un établissement reconnu par l’Etat.Age limite de recrutement: 22 ans

.

Après obtention diplôme requis

---------------------Après un Stage concluant de deux ans en poste,

SECTION II : FILIÈRE INFORMATIQUE

Article 18 : La filière Informatique correspond aux emplois spécialisés dans la conception,

l'organisation, la gestion et les travaux courants en matière informatique

Article 19 : La filière Informatique comprend les corps ci-après:

CAT 2ème Grade 1er Grade Grade spécial Echelle de rémunération

Intitulé % du corps Intitulé % du corps 5%

A1 Ingénieur principal en informatique

65 Ingénieur principal en informatique

30 Ingénieur principal en informatique

E6

A2 Ingénieur en informatique 65 Ingénieur en informatique

30 Ingénieur en informatique E4

B Analyste programmeur 70 Rédacteurd'administration

30 E3

Article 20 : Les profils d'Emploi et les Fonctions de responsabilité accessibles aux corps de la Filière sont définis dans le tableau ci-dessous:

Corps Grade Profils d'emploi Fonctions correspondantesIngénieur principal informaticien Grade spécial emplois de conception, d’organisation, de recherche, de

d’administration, d'exécution et de gestion en matière d'Informatique

Conseil, inspection, coordination, direction, recherche, formation

Ingénieur en informaticien 2 et 1AnalysteProgrammeur

2 et 1 emplois d’analyse des systèmes d’information , de programmation, et d’exploitation

fonctions de responsabilité du niveau de chef de division, bureau ou de section

Article 21 : L’accès aux corps de la présente filière s’effectue conformément aux dispositions du Statut Général des fonctionnaires et agents contractuels de l'Etat, et sous conditions

de titres scolaires, universitaires ou professionnels et d'expérience professionnelle préalable, telles que définies dans le tableau ci-après :

Corps Recrutement TitularisationVoie externe Voie Interne

Ingénieur principal informaticien

Titre requis : Diplôme d’ingénieur dans la spécialité, obtenu cinq années d’études, au moins, dans un établissement reconnu par l’Etat, sur la base d’un baccalauréat scientifique

Age limite de recrutement:30 ans

Accès au corps par concours interne suivi d’une année de formation spécialisée dans un établissement reconnu par l’Etat.Ne peuvent se présenter au concours que les agents titulaires des corps de niveau A2 de cette filière ayant une ancienneté d'au moins cinq années.

Examen professionnel après inscription sur une liste d'aptitude conformément à l'Article 51 du Statut Général dans la limite de 5 % des postes mis en concours, ou en examen professionnel prévu à l’Article 11 ci - dessus

Après un an de stage concluant en poste

--------------------------------Après deux ans de stage réussi en poste

Ingénieur informaticien

Titre requis :Diplôme d’ingénieur dans la spécialité, obtenu quatre années d’études au moins dans un établissement reconnu par l’Etat, sur la base d’un baccalauréat scientifique

Age limite de recrutement:28 ans

Accès au corps par concours interne suivi d’une année de formation spécialisée dans un établissement reconnu par l’Etat.

Ne peuvent se présenter au concours que les agents titulaires des corps de niveau B de cette filière ayant une ancienneté d'au moins cinq années.-----------------------------------------Examen professionnel après inscription sur une liste d'aptitude conformément à l'Article 51 du Statut Général dans la limite de 5 % des postes mis en concours, ou en examen professionnel prévu à l’Article 11 ci - dessus

Après un an de stage concluant en poste

-----------------------------Après deux ans de stage réussi en poste

AnalysteProgrammeur

Titre requis:Diplôme du Baccalauréat de l'enseignement secondaire suivi d'une Formation spécialisée d’au moins deux ans dans un établissement reconnu par l’Etat.Age limite de recrutement: 25 ans

Après un an de stage concluant en poste

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SECTION III : FILIÈRE ARCHIVES, DOCUMENTATION, MUSÉOLOGIE ET BIBLIOTHÉCONOMIE

Article 22 : La filière Archive, Documentation Muséologie et Bibliothéconomie correspond aux emplois spécialisés dans la conception, l'organisation, la gestion et les travaux courants en matière d'Archives administratives, de documentation et

Bibliothéconomie.

Article 23 : La filière Archive, Documentation, Muséologie etBibliothéconomie comprend les corps ci-après:

CAT 2ème Grade 1er Grade Grade spécial Echelle de rémunération

Intitulé % du corps Intitulé % du corps

5%

A1 Conservateur des musées et bibliothèques

65 Conservateur des musées et bibliothèques

30 Conservateur des musées et bibliothèques

E6

A3 Attaché des musées et bibliothèques

70 Attaché des musées et bibliothèques 30 E4

B Documentaliste Archiviste 70 Documentaliste Archiviste 30 E3

C Agent de Documentation et d'Archives

70 Agent de Documentation et d'Archives 30 E2

Article 24 : Les profils d'emploi et les fonctions de responsabilité accessibles aux corps de la Filière sont définis dans le tableau ci-dessous:

Corps Grade Profils d'emploi Fonctions correspondantesConservateur des musées et bibliothèques

Grade spécial emplois de conception, de recherche, de direction, d'exécution et de gestion en matière de conservation des musées et bibliothèques

Conseil, inspection, coordination, direction, recherche, formation

Conservateur des musées et bibliothèques

2 et 1

Attaché des musées et bibliothèques

2 et 1 emplois de conception, d'exécution et de gestion en matière de conservation des bibliothèques

fonctions de responsabilité du niveau de chef de service ou de chef de division

Documentaliste Archiviste 2 et 1 emplois d’application et de gestion dans le domaine de la documentation et des archives

fonctions de responsabilité de niveau du chef de division, de bureau ou de section

Agent de Documentation et d'Archives

2 et 1 Tous emplois d'exécution dans le domaine

Article 25 : L’accès aux corps de la présente filière s’effectue conformément aux dispositions du Statut Général des fonctionnaires et agents contractuels de l'Etat, et sous conditions de titres scolaires, universitaires ou professionnels et d'expérience

professionnelle préalable, telles que définis dans le tableau ci-après:

Corps Recrutement TitularisationVoie externe Voie Interne

Conservateur des musées et bibliothèques

Titre requis: -Diplôme du deuxième cycle, au moins, de l'Enseignement supérieur dans la spécialité obtenu cinq années au moins après le baccalauréat de l’enseignement secondaire, dans un établissement spécialisé reconnu par l’Etat.

Age limite de recrutement:30 ans

-Accès au corps par concours interne suivi d’une année de formation spécialisée dans un établissement reconnu par l’Etat.-Ne peuvent se présenter au concours que les agents titulaires des corps de niveau A2 ayant une ancienneté d'au moins cinq années.-----------------------------------------------------Examen professionnel après inscription sur une liste d'aptitude conformément à l'Article 51 du Statut Général, ou en examen professionnel prévu à l’Article 11 ci - dessus

Après un an de stage concluant en poste

-------------------------Après deux ans de stage réussi en poste

Attaché des musées et bibliothèques

Titre requis: -Diplôme du premier cycle, au moins, de l'Enseignement supérieur dans la spécialité obtenu trois années au moins après le baccalauréat de l’enseignement secondaire, dans un établissement spécialisé reconnu par l’Etat

Age limite de recrutement:28 ans

-Accès au corps par concours interne suivi d’une année de formation spécialisée dans un établissement reconnu par l’Etat.

-Ne peuvent se présenter au concours que les agents titulaires des corps de niveau B ayant une ancienneté d'au moins cinq années.-----------------------------------------------------Examen professionnel après inscription sur une liste d'aptitude conformément à l'Article 51 du Statut Général, ou en examen professionnel prévu à l’Article 11 ci - dessus

Après un an de stage concluant en poste

------------------------Après deux ans de stage réussi en poste

Documentaliste Archiviste

Titre requis:-Diplôme du Baccalauréat de l'enseignement secondaire, au moins, suivi d'une Formation spécialisée de deux années dans un établissement spécialisé reconnu par l’Etat

Age limite de recrutement:25 ans

Accès au corps par concours interne suivi d’une année de formation à l'ENA ou tout autre établissement reconnu par l’Etat.Ne peuvent se présenter au concours que les agents titulaires des corps de niveau C ayant une ancienneté d'au moins cinq années.----------------------------------------------------Examen professionnel après inscription sur une liste d'aptitude conformément à l'Article 51 du Statut Général, ou en examen professionnel prévu à l’Article 11 ci - dessus

Après un an de stage concluant en poste

-----------------------Après deux ans de stage réussi en poste

Agent de Documentation et d'Archives

Diplôme:-Diplôme du premier cycle de l’enseignement secondaire, au moins, suivi d’une formation spécialisée de deux années dans un établissement spécialisé reconnu par l’Etat. Age limite de recrutement: 22 ans

Après un an de stage concluant en poste

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SECTION VI : FILIÈRE TRADUCTION ET INTERPRÉTARIAT

Article 26 : La filière Traduction et Interprétariat correspond aux emplois spécialisés dans la conception, l'organisation, la gestion et les

travaux courants en matière de traduction linguistique et d'interprétariat.

Article 27 : La filière Traduction et Interprétariat comprend les corps ci-après:

CAT 2ème Grade 1er Grade Grade spécial Echelle de rémunération

Intitulé % du corps Intitulé % du corps 5%A1 Interprète en chef

Traducteur en chef65 Interprète en chef

Traducteur en chef30 Interprète en chef

Traducteur en chefE6

A3 Interprète Traducteur 70 Interprète Traducteur 30 E4

Article 28 : Les profils d'emploi et les fonctions de responsabilité accessibles aux corps de la Filière sont définis dans le tableau ci-dessous:

Corps Grade Profils d'emploi Fonctions CORRESPONDANTES

Interprète en chefTraducteur en chef

Spécial Emplois d'Interprétariat et de traduction dans l'Administration

Fonctions de Direction de services d’interprétariat et de traduction

Interprète en chefTraducteur en chef

2 et 1

Interprète Traducteur 2 et 1 Emploi de rédaction et de traduction dans l’administration

Fonctions de chef de service ou de division

Article 29 : L’accès aux corps de la présente filière s’effectue conformément aux dispositions du Statut Général des fonctionnaires et agents contractuels de l'Etat, et sous conditions de

titres scolaires, universitaires ou professionnels et d'expérience professionnelle préalable, telles que définies dans le tableau ci-après :

Corps Recrutement TitularisationVoie externe Voie Interne

Interprète en chefTraducteur en chef

Diplôme du deuxième cycle, au moins, de l'Enseignement supérieur obtenu après le baccalauréat de l’enseignement secondaire, suivi d'une formation spécialisée d’une année dans un établissement spécialisé reconnu par l’Etat .

Age limite de recrutement: 30 ans

Accès au corps par concours interne suivi d’une année de formation spécialisée assurée par un établissement reconnu par l'Etat ;Ne peuvent se présenter au concours que les agents titulaires des corps de niveau A3 des filières des corps interministériels et/ou administratifs ayant une ancienneté d'au moins cinq années.-----------------------------------------------------Examen professionnel après inscription sur une liste d'aptitude conformément à l'Article 51 du Statut Général , ou en examen professionnel prévu à l’Article 11 ci - dessus

Après un an de stage concluant en poste

---------------------------Après deux ans de stage réussi en poste

Interprète-Traducteur

Diplôme du premier cycle ? au moins ? de l'Enseignement supérieur obtenu après le baccalauréat de l’enseignement secondaire, suivi d'une formation spécialisée d’une année dans un établissement spécialisé reconnu par l’EtatAge limite de recrutement: 28 ans

Après un an de stage concluant en poste

CHAPITRE IIIDISPOSITIONS TRANSITOIRES ET FINALES

Article 30 : Pour la constitution initiale des corps de la filière Gestion Administrative, il est fait appel :* Aux personnels titulaires, à la date d'effet du présent décret, de l'Administration Générale régis par les décrets 386, 387 et 388 du 27/11/69 et régulièrement affectés sur les emplois normalement

dévolus aux corps de la filière qui sont reclassés conformément au tableau ci-dessous 

ANCIENS CORPS TEXTES LES REGISSANT NOUVEAUX CORPS

CAT CORPS ET CATEGORIESA Administrateur Civil Décret n° 69-386 du 27/11/1969 Administrateur Civil Cat. A1

Attaché d'Administration Générale id° Attaché d'Administration Cat. A3B Rédacteur d'Administration Générale Décret n°69-387 du 27/11/69 Rédacteur d’Administration de Cat. BC Secrétaire d'Administration Générale Décret n° 69-388 du 27/11/1969 Secrétaire d'Administration Cat. C

* Aux personnels auxiliaires conformément aux dispositions de l’Article 34 ci-après.

Article 31 : Pour la constitution initiale des corps de la filière Informatique il est fait appel:Aux fonctionnaires spécialisés dans les emplois informatiques et régulièrement affectés sur des emplois normalement dévolus aux corps de la filière qui sont reclassés dans les corps de la filière Informatique dans les conditions de titres prévues par le présent décret. * Aux personnels auxiliaires conformément aux dispositions de l’Article 35 ci-après.

Article 32 : Les corps d’inspecteurs des bibliothèques ; bibliothécaires ; bibliothécaires documentaliste adjoints ; régis respectivement, par les décrets N°69/386 , 69/387, 69/388 du

27/11/1969 fixant les dispositions statutaires applicables aux corps classés en A, B et C, sont mis en régime d’extinction.Pour la constitution initiale des corps de la filière Archives, Documentation et bibliothéconomie, il est fait appel:

* Aux fonctionnaires spécialisés dans les emplois de gestion et de conservation des musées, des archives et de la documentation et régulièrement affectés sur des emplois normalement dévolus aux corps de la filière qui sont reclassés dans les corps de la filière Archives, Documentation et bibliothéconomie dans les conditions de titres prévues par le présent décret.* Aux personnels auxiliaires conformément aux dispositions de l’Article 34 ci-après.

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Article 33 : Le corps des photographes traducteurs régi par le décret N°72/236 du 9/11/1972, complétant et modifiant le décret N°69/387 du 27/11/1969 fixant les dispositions statutaires applicables aux corps classés en B, est mis en régime d’extinction.Pour la constitution initiale des corps de la filière Traduction et interprétariat, il est fait appel:* Aux fonctionnaires spécialisés dans les emplois de traduction et d'interprétariat linguistique et régulièrement affectés sur des emplois normalement dévolus aux corps de la filière qui sont reclassés dans les corps de la filière Traduction et interprétariat,

dans les conditions de titres prévues par le présent décret.* Aux personnels auxiliaires conformément aux dispositions de l’Article 34 ci-après.

Article 34 : 1. Les agents auxiliaires de l'Etat occupant des emplois administratifs ou de secrétariat ouvrant droit aux échelles de rémunération A, B et C au sens de la loi 74-071 du 2 Avril 1974 et correspondant à un corps de fonctionnaire, seront reversés dans les nouveaux corps de fonctionnaires correspondant à leur vocation professionnelle, s'ils satisfont aux conditions fixées au tableau ci-dessous  à la date de publication du présent statut.

ANCIENNE CATEGORIE

ECHELLE REMUNERATION

TIRES SCOLAIRES OU UNIVERSTAIRES NOUVELLE CATEGORIE

A GA2 2èm Cycle de l’enseignement supérieur obtenu sur la base du baccalauréat de l’enseignement secondaire ou titres reconnus équivalents

A1 : Au deuxième grade du corps et à un échelon correspondant à leur ancienneté minorée de deux ans

A GA1SA1

1er Cycle de l’enseignement supérieur obtenu sur la base du baccalauréat ou titres reconnus équivalents

A3 : Au deuxième grade du corps et à un échelon correspondant à leur ancienneté minorée de deux ans

B GB1SB1

Baccalauréat de l’enseignement secondaire ou titres reconnus équivalents

B : Au deuxième grade du corps et à un échelon correspondant à leur ancienneté minorée de deux ans

C GC2GC1SC1

Brevet d’études secondaires ou titres reconnus équivalents

C : Au deuxième grade du corps et à un échelon correspondant à leur ancienneté minorée de deux ans

2. Les agents auxiliaires de l'Etat occupant des emplois administratifs ou de secrétariat ouvrant droit aux échelles de rémunération A, B et C au sens de la loi 74-071 du 2 Avril 1974 et correspondant à un corps de fonctionnaire, qui ne satisfont pas aux conditions fixées à l’alinéa 1) ci-dessus, seront dans un délai de six mois à la date de publication du présent statut, soit reversés sur leur demande dans les nouveaux corps de fonctionnaires correspondant à leur vocation professionnelle, sans ancienneté au premier échelon du deuxième grade, soit maintenus d’office dans leurs emplois mis en régime d’extinction.

Article 35 : Le reclassement des fonctionnaires au grade et à l'échelon du nouveau corps tiendra compte des droits acquis.

Article 36: Sont abrogées les dispositions antérieures contraires, notamment des décrets 69/386, 69/387, 69/388, et 69/389 du 27 novembre 1969 en ce qui concerne les corps régis par le présent décret.

Article 37 : Les ministres de la Fonction publique et de l'Emploi, des Finances sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent décret qui sera publié au journal officiel de la République Islamique de Mauritanie.

II-2-1-10 DÉCRET N° 2006-126 /PM DU 04 DÉCEMBRE 2006 PORTANT STATUT DES ENSEIGNANTS CHERCHEURS

UNIVERSITAIRES  ET HOSPITALO-UNIVERSITAIRES

Article 1 : En application de l’Article 31 de la loi N°93-09 du 18 janvier 1993 portant Statut Général des Fonctionnaires et Agents Contractuels de l’Etat, le présent décret fixe le statut particulier des corps des Enseignants chercheurs universitaires  et des Enseignants hospitalo-universitaires des facultés de médecine, de pharmacie et de chirurgie dentaire.

Article 2 : Les corps des enseignants chercheurs universitaires et des enseignants hospitalo-universitaires sont classés en catégorie A.

Article 3 : Le corps des enseignants chercheurs universitaires comprend quatre grades :

- Professeur des universités ou directeur de recherche - Professeur habilité ou Maître de recherche - Maître de conférences ou Assistant de recherche- Maître assistant.

Les dispositions du présent décret relatives aux corps des enseignants chercheurs universitaires, sont mutadis mutandis applicables respectivement aux directeurs, maîtres et assistants de recherche.

Article 4 : Le corps des enseignants hospitalo-universitaires comprend trois grades:

- Professeur hospitalo-universitaire, - Professeur agrégé - Chef de cliniques assistant hospitalo-universitaire.

Article 5 : La nomenclature, la hiérarchie des grades, le nombre d'échelons dans chaque grade ainsi que les conditions de recrutement seront fixés au titre II du présent décret.

Article 6 : Participe, également, à l’accomplissement des missions assignées à ces corps, le personnel enseignant contractuel suivant :

- Les professeurs émérites et honoraires ;- Les enseignants visiteurs ; - Les enseignants associés ; - Le personnel extérieur nécessaire aux vacations et

monitorats.

TITRE I : DISPOSITIONS COMMUNES

CHAPITRE I : DROITS ET OBLIGATIONS

Article 7 : Les enseignants chercheurs universitaires  et les enseignants hospitalo-universitaires  concourent à l’accomplissement des missions de service public de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique dans leur domaine de spécialité. A cet effet : - Ils participent à l’élaboration des programmes

d’enseignement et de formation, et assurent la transmission des connaissances au titre de la formation initiale et continue. Ils assurent l’encadrement, le conseil et l’orientation des étudiants et contribuent à l’amélioration des méthodes pédagogiques.

- Ils ont également pour mission le développement de la recherche fondamentale, appliquée, pédagogique, ainsi que la valorisation de ses résultats.

- Ils participent au développement scientifique en liaison avec les organismes de recherche et avec les secteurs sociaux et économiques concernés.

- Ils contribuent à la coopération entre la recherche industrielle, la recherche universitaire et l’ensemble des secteurs de production.

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- Ils participent à la diffusion de la culture, de l’information scientifique et technique et à l’encadrement des mémoires de fin d’études, des thèses et aux travaux de terrain.

- Ils contribuent au sein de la communauté scientifique et culturelle internationale à la transmission des connaissances et à la formation. Ils contribuent également au progrès de la recherche. Ils peuvent se voir confier des missions de coopération internationale.

- Ils dispensent des enseignements fondamentaux, dirigés et pratiques, conformément aux textes en vigueur. Ils procèdent à l’évaluation et aux contrôles de connaissances des étudiants.

- Ils participent à l’organisation et au déroulement des examens ainsi qu’au jury des examens et des concours spécialisés organisés par le ministère chargé de l’enseignement supérieur, et le cas échéant, celui de la santé.

- Ils participent aux activités de recherche scientifique et contribuent au développement de celle-ci ainsi que, le cas échéant, à la finalisation de ses résultats.

- Les activités énumérées ci-dessus sont exécutées sous l’autorité des doyens ou directeurs des établissements, des chefs de départements et des responsables des unités de formation et de recherche.

Article 8 : Les enseignants chercheurs universitaires  et les enseignants hospitalo-universitaires de l’enseignement supérieur ne peuvent être affectés de leur établissement d’origine que sur leur demande.

Article 9 : Sans préjudice des droits et obligations des personnels régis par le statut général de la fonction publique, il est garanti aux personnels régis par le présent statut, dans l’exercice de leurs fonctions, le bénéfice des franchises et libertés universitaires traditionnelles, dans le respect des lois et règlements, de l’ordre public et des bonnes mœurs.

Article 10 : La police générale des établissements d'enseignement supérieurs consiste, pour les personnels enseignants de ces établissements, à assurer le déroulement normal de leurs activités d’enseignement, de recherche et d’appui au développement dans la liberté, l’ordre et la dignité universitaire et dans le respect des lois et des règlements.

Article 11 : Les personnels des corps des enseignants de l’enseignement supérieur régis par les dispositions du présent décret sont tenus de fournir, pendant la durée de l’année universitaire, un service annuel d’enseignement.Les prestations pédagogiques rentrant dans le décompte du service dû peuvent être fournies dans un ou plusieurs établissements de l’enseignement supérieur relevant du Ministère chargé de l’enseignement supérieur.Ils ont droit à un congé annuel avec traitement d’une durée de soixante jours consécutifs pour une année de service accompli.

Article 12 : La répartition des services d’enseignement entre les différents grades est arrêtée chaque année par le responsable de l’établissement, sur proposition du conseil pédagogique, scientifique et de recherche de faculté ou de l’établissement, après avis des chefs des départements ou des responsables des unités de formation et de recherche.

Article 13: Les enseignants de l’enseignement supérieur appartenant à ces corps doivent la totalité de leur temps de service à la réalisation des différentes activités qu’impliquent leurs fonctions.En matière de cumuls d’emplois et de cumuls de rémunération publiques ou privées, ils sont soumis au régime général de la fonction publique. Toutefois, ils peuvent exercer des activités lucratives lorsque ces activités sont liées à leurs compétences et à leur spécialité et ce dans le strict respect des dispositions de l’alinéa 1 du présent Article.

Article 14 : 1- La charge annuelle d’enseignement due par les enseignants chercheurs universitaires  et les enseignants hospitalo-

universitaires de l’enseignement supérieur est déterminée en fonction de leur grade.2 - En cas de nécessité de service, ils peuvent assurer des heures

supplémentaires d’enseignement dans les établissements dont ils relèvent. La rémunération des heures supplémentaires est fixée par décret.

3 - Dans le cas où un enseignant n’assurerait pas l’intégralité de sa charge d’enseignement dans son établissement d’affectation, il peut être appelé à compléter son service dans un autre établissement d’enseignement supérieur relevant du Ministère de l'enseignement supérieur et situé dans un rayon de 70 kilomètres au maximum. Dans ce cas les frais de transport sont assurés par l’établissement d’accueil.

4 - Avant l’ouverture de chaque année universitaire, les personnels de ces corps présentent au conseil pédagogique, scientifique et de recherche de leur établissement d’affectation un rapport sur leurs activités d'enseignement, d’encadrement et de recherche de l’année universitaire écoulée.

5- Les personnels appartenant à ces corps nommés au sein d'un établissement d’enseignement supérieur ou de l’administration des institutions universitaires, ou des établissements publics de recherche scientifique, bénéficient d’une réduction de 50% de leur charge d’enseignement.

6- Les personnels appartenant à ces corps, nommés, en dehors des établissements d’enseignement supérieur, de l’administration des institutions universitaires et des établissements publics de recherche scientifique, sont tenus d'assurer, en tant que service dû, un tiers (1/3) de leur charge d'enseignement.

7- Les personnels appartenant à ces corps, nommés dans une fonction élective ou Gouvernementale, sont soustraits de l’obligation d’assurer l’intégralité de leur charge d’enseignement.

Article 15 : Les personnels appartenant à ces corps ainsi que les professeurs honoraires, portent, selon leur grade, le costume académique de leur discipline dans les cérémonies universitaires et dans les autres cérémonies officielles où les Universités sont conviées en corps constitué. La composition du costume est définie par décret, après avis du conseil d'administration de l’Université. Sa confection et sa gestion sont prises en charge par l’institution concernée.

CHAPITRE II : POSITIONS

Article 16 : Les corps des enseignants de l'enseignement supérieur régis par le présent décret sont assujettis aux règles générales concernant les positions des fonctionnaires fixées par la loi 93-09 du 18 janvier 1993 susvisée et ses décrets d'application sous réserve des dispositions ci-après:

SECTION I : DÉLÉGATION

Article 17 : Les personnels appartenant à ces corps peuvent être placés, à des fins d’intérêt général, en délégation. Ils continuent à percevoir leur traitement et à bénéficier de l’ensemble des droits attachés à la position d’activité. La délégation peut être prononcée auprès :a) D’un établissement national

d’enseignement supérieur de recherche ou de formation scientifique et technique ;

b) D’un organisme public ou d’intérêt public.

Article 18 : La délégation ne peut être autorisée auprès de tout autre organisme de droit privé, si l'enseignant a, au cours des cinq années précédentes, exercé un contrôle sur cet organisme, ou a participé à l'élaboration ou à la passation de marchés conclus avec celui-ci.

Article 19 : La délégation est prononcée par arrêté du ministre dont relève l'établissement de l'enseignement supérieur après approbation du conseil d'administration sur la base d'un avis favorable et motivé du doyen ou du directeur de l'établissement auquel est affecté l'intéressé.

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Article 20 : La délégation est accordée pour une durée égale au plus, à quatre ans. Elle est subordonnée à la conclusion entre l'établissement d'origine et l'établissement, ou l'organisme d'accueil, d'une convention qui en fixe l'objet et en détermine les modalités. Ces modalités peuvent être les suivantes : a) L'enseignant de l'enseignement supérieur appartenant à ces

corps délégué continue à assurer dans son établissement d'origine le service d'enseignement exigé par son statut;

b) Il est remplacé par un ou plusieurs enseignants contractuels qui assurent l'ensemble de ses services.

c) Une contribution permettant d'assurer le service d'enseignement de l'intéressé est versée au profit de l'établissement d'origine;

d) Une contribution au moins équivalente à l'ensemble du traitement de l'intéressé et des charges sociales qui y sont afférentes est versée au profit de l'établissement d'origine.

La convention peut prévoir l'utilisation successive de plusieurs des modalités ci-dessus énumérées au cours d'une même période de délégation. Dans le cas d’une délégation auprès d’un organisme privé le recours à la modalité prévue au d) ci-dessus est obligatoire au-delà des 6 premiers mois.

SECTION II : DÉTACHEMENT

Article 21 : Les enseignants de l'enseignement supérieur régis par le présent décret peuvent être détachés pour une période maximale de cinq ans renouvelable. Jusqu'à expiration de la première période de détachement l'enseignant de l'enseignement supérieur ne peut être remplacé dans son emploi qu'à titre temporaire, par des enseignants contractuels. Toutefois, le ministre dont relève l'établissement d'origine peut autoriser le remplacement d'un enseignant détaché par le recrutement d'un enseignant permanent lorsqu'un emploi de même grade et de même spécialité doit devenir vacant dans un délai maximum de deux ans, par suite d'une mise à la retraite. L'enseignant détaché est de droit réintégré sur l'emploi ainsi libéré.

Article 22 : La réintégration dans son corps d'origine à l'issue de son détachement est prononcée par le ministre dont relève l'établissement dans les conditions déterminées ci-après. L'enseignant placé en position de détachement qui n'a pas été remplacé dans son emploi est réintégré dans ce dernier à l'expiration de la période de détachement. L'enseignant placé en position de détachement qui a été remplacé dans son emploi est réintégré dans son établissement d’origine ou dans un autre établissement à la première vacance intervenant dans son grade et dans sa discipline.

Article 23 : Dans le cas du détachement auprès d'un organisme privé l'avis du conseil d'administration doit être recueilli. Un tel détachement ne peut être prononcé que si l'intéressé n'a pas eu au cours des cinq dernières années, soit à exercer un contrôle dans l'organisme, soit à participer à l'élaboration ou à la passation de marchés avec le dit organisme.

SECTION III : CONGÉS SABBATIQUE OU D’ETUDES

Article 24 : Les enseignants de l’enseignement supérieur régis par le présent décret peuvent bénéficier après six ans d’exercice effectif dans le domaine de leur spécialité, d’une année académique complète de congé dit congé sabbatique, aux fins de compléter leurs travaux de recherche jugés utiles pour l’enseignement supérieur.Cette autorisation est accordée, sur la base d'un programme d'études et de recherches, par décision du Ministre dont relève l’établissement concerné, sur proposition du Président ou du Directeur de l’établissement après avis favorable du Conseil pédagogique et scientifique. Dans cette position, les bénéficiaires conservent l’intégralité de leur traitement.

Article 25 : Les enseignants de l’enseignement supérieur titulaires appartenant à ces corps  peuvent être autorisés annuellement à

s’absenter pour une période d’un mois et demi pour études tout en conservant l’intégralité de leur traitement. Le congé d’études est accordé par décision du Président ou du Directeur de l’Etablissement après avis, du conseil pédagogique et scientifique de l’établissement et sur la base d’un programme d’études ou de recherches soumis par l’intéressé. Pour les enseignants hospitalo-universitaires, l’avis de la structure hospitalière d’affectation est requis. La durée du congé d’études peut être cumulée et portée à trois mois au terme de trois années d’activité.Les enseignants du supérieur peuvent bénéficier du financement d’un stage de perfectionnement tous les trois ans conformément à un plan de formation établi par le conseil d’administration de l’établissement concerné, sur proposition du conseil pédagogique et scientifique.

Article 26 : Le congé sabbatique ou d’études ne peut être prolongé. Le bénéficiaire d'un congé sabbatique ou d’études demeure en position d'activité et ne peut cumuler la rémunération dans cette position avec une rémunération publique ou privée. A l'issue du congé, l'intéressé adresse au président ou directeur de son établissement un rapport sur ses activités pendant cette période. Ce rapport est transmis, sur sa demande, au ministre dont relève l’établissement.

Article 27 : Lorsqu'un enseignant bénéficie d'un congé sabbatique ou d’études, il ne peut être remplacé qu'à titre temporaire, par des enseignants contractuels relevant des dispositions du présent statut.

CHAPITRE III : DÉROULEMENT DE CARRIÈRE

SECTION I : LE RECRUTEMENTArticle 28 :1- Nul ne peut avoir la qualité d’enseignant de l’enseignement

supérieur, s’il ne remplit, en sus des conditions de l’Article 6 de la loi 93-09 du 18 janvier 1993 portant statut général des fonctionnaires et agent contractuels de l’Etat et ses textes d’applications, les conditions qui sont prévues par le présent décret.

2- Les enseignants du supérieur appartenant à ces corps sont recrutés par concours ouverts par établissement et par discipline en vue de pourvoir à un ou plusieurs emplois. Ces emplois doivent faire l’objet d’une expression motivée des départements concernés.

3- Les modalités d’organisation des concours de recrutement sont fixées par arrêté conjoint des ministres chargés de l’enseignement supérieur, de la fonction publique et le cas échéant, de la santé dans les conditions prévues par le présent statut. Cet arrêté fixe les modalités et conditions du concours et précise en tant que de besoin, le nombre de places à pourvoir et le quota réservé pour chaque concours.

4- Dans l'ensemble des disciplines, les concours de recrutement des maîtres assistants par établissements peuvent être ouverts aux fonctionnaires de la catégorie A de la fonction publique remplissant les conditions fixées par le présent statut.

5- Les dossiers de candidature sont déposés au conseil pédagogique, scientifique et de recherche de l’établissement qui juge de leur recevabilité.  Les dossiers recevables sont soumis à l’examen du conseil pédagogique et scientifique de l’université, qui en arrête la liste des candidats admis à concourir. Cette liste est communiquée au jury du concours pour procéder aux modalités de la sélection.

6- Le jury de concours est composé respectivement de deux membres du conseil pédagogique, scientifique et de recherche de l’établissement, deux membres du conseil pédagogique et scientifique de l’université et de trois spécialistes appartenant au domaine externe à l’établissement.

7- Le président et les membres du jury du concours sont nommés par arrêté conjoint du Ministre de l'enseignement supérieur, du Ministre de la fonction publique et le ministre de la santé, le cas échéant.

8- Le jury de concours classe par ordre de mérite les candidats admis et après validation de la commission nationale des

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concours, transmets son procès verbal au conseil d’administration de l’établissement concerné.

9- Après approbation, le conseil d’Administration transmet la liste des candidats admis avec un rapport circonstancié et motivé et les propose à la nomination dans le grade en tenant compte du nombre de postes par spécialité mis en concours.

10- Les intéressés sont nommés par arrêté conjoint du Ministre de l'enseignement supérieur, du ministre de la fonction publique et le cas échéant du Ministre de la santé.

SECTION II : DES STAGESArticle 29 : Les candidats nommés par voie externe dans un grade régi par les dispositions du présent décret, sont astreints à un stage d’un an pouvant être renouvelé une seule fois. Au terme de ce stage et après avis du conseil pédagogique, scientifique et de recherche de l’établissement concernée, et de l’institution hospitalière, le cas échéant, ils sont, soit titularisés dans ce grade, soit licenciés.

SECTION III : AVANCEMENT

Article 30 : L’avancement d’échelon à l’intérieur de chaque grade a lieu tous les deux ans du premier au troisième échelon et tous les dix huit mois à partir du quatrième échelon sauf sanctions disciplinaires et ce, conformément aux dispositions en la matière du statut général de la fonction publique.

Article 31 : 1- L’avancement de grade à lieu dans le respect

des quotas d’effectif définis pour chaque grade et, en fonction des vacances d’emploi qui se produisent en cours d’année, par voie d’inscription sur un tableau d’aptitude établi par le conseil pédagogique et scientifique après avis du conseil pédagogique, scientifique et de recherche conformément aux critères fixés par le conseil national de l’enseignement supérieur.

2- Les demandes d’inscription sur la liste d’aptitude aux fonctions de professeurs des universités ou de professeurs habiletés ou de maître de conférences, assorties d’un dossier individuel, sont examinées par le conseil pédagogique, scientifique et de recherche concerné. Après avoir entendu deux rapporteurs désignés à cet effet pour chaque candidat, il propose au conseil scientifique et pédagogique la liste d’aptitude par ordre alphabétique. Les décisions du conseil scientifique et pédagogique doivent être motivées.

3- En cas d’avancement de grade, les intéressés sont rangés à l’échelon comportant un indice immédiatement supérieur à celui qu’ils détenaient dans leur grade précèdent et conservent l’ancienneté acquise dans leur ancien grade si l’avantage résultant de leur nomination est inférieur à celui qu’ils auraient obtenu par un avancement d’échelon dans leur grade d’origine.

SECTION IV : DE LA DISCIPLINE

Article 32 : Sans préjudice des textes particuliers définissant les obligations des différentes catégories d’agents publics, les comportements et fautes professionnelles passibles de sanctions disciplinaires aux termes du présent décret sont ceux relatifs :1- aux manquements aux règles de police générale 2- aux manquements aux obligations professionnelles et

notamment ceux concernant l’assiduité aux enseignements, l’encadrement des étudiants, la préparation et la surveillance des examens, la correction des copies, le secret d’anonymat des sujets et des délibérations des jurys ;

3- à la participation à la fraude aux examens ou à la complicité ou tentative de complicité à la fraude aux examens ;

4- aux infractions de droit commun ;5- à la participation aux activités subversives ;6- à la participation à toute activité incompatible avec la dignité

et la déontologie universitaire.

Article 33 : Sans préjudice de l’application, le cas échéant, de la loi pénale, les comportements et les fautes professionnelles cités à

l’Article 32 ci-dessus peuvent entraîner les sanctions disciplinaires suivantes, classées par ordre de gravité :1- l’avertissement écrit ;2- le blâme avec inscription au dossier ; 3- le retard d’un an à l’avancement d’un échelon, qui

comporte interdiction d’être proposé à l’inscription sur la liste d’aptitude au grade supérieur pendant cette durée ;

4- la suspension temporaire de fonction d’au plus un an ;5- l’interdiction d’enseigner avec privation de traitement et

d’indemnités pendant au plus quatre mois ;6- la mise à la retraite d'office ;7- la révocation sans suspension des droits à pension ;8- la révocation avec suspension des droits à pension.

Article 34 : Les sanctions 1, 2, 3, et 4 prévues à l’Article 33 ci-dessus sont prononcées par décision du Ministre chargé de l’enseignement supérieur sur rapport circonstancié et motivé du président du conseil d’administration de l’établissement après avis de la commission de discipline concernée.Les sanctions 5, 6 , 7, et 8 prévus à l’Article 33 ci-dessus sont prononcées par arrêté conjoint des Ministres chargés de l’enseignement supérieur et de la Fonction Publique, sur rapport circonstancié et motivé du président du conseil d’administration après avis motivé de la commission de discipline du conseil scientifique et pédagogique.L'exercice de l'action disciplinaire appartient au Ministre de l'enseignement supérieur, au Président, dans le cas d’une université, et au directeur dans le cas d’un autre établissement public d’enseignement supérieur.

Article 35 : Il est crée au sein du conseil scientifique et pédagogique de l’Université, du conseil scientifique, pédagogique et de recherche de chaque institution universitaire, ou établissement d’enseignement supérieur, une commission disciplinaire composée ainsi qu’il suit :1- commission de discipline issue du conseil scientifique et pédagogique :

- le président du conseil Président- le représentant du Ministre chargé de l’enseignement

supérieur Membre- le représentant du Ministre chargé de la fonction publique

Membre Rapporteur- trois (3) enseignants chercheurs dont l’un doit être au

moins du même grade que l’enseignant mis en cause Membres

2- commission de discipline issue du conseil scientifique, pédagogique et de recherche :

- le Président du conseil Président- Le chef de département auquel appartient l’enseignant mis

en cause Membre- Trois (3) enseignants chercheurs dont l’un doit être au

moins du même grade que l’enseignant mis en cause Membres

Article 36 : La procédure disciplinaire est confidentielle et contradictoire.L’enseignant chercheur mis en cause à la possibilité de se défendre lui-même ou de se faire assister par un défenseur de son choix.

Article 37: La convocation à se présenter devant la commission de discipline, signée par le président de ladite Commission, est notifiée au mis en cause par le rapporteur par toutes voies laissant traces écrites dix (10) jours au moins avant la séance.Le mis en cause est informé par les mêmes voies que les pièces du dossier sont tenues à sa disposition auprès du rapporteur, pour consultation sur place et à titre confidentiel, soit par son défenseur. Une attestation de communication du dossier est signée, après cette consultation, par le mis en cause.En cas de refus de consultation du dossier ou de signature de l’attestation de communication du dossier, il est passé outre à l’accomplissement de cette formalité et la commission peut valablement statuer.

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Article 38 : La présence des deux tiers (2 /3) des membres de la Commission de discipline est nécessaire à la validité de l’avis émis.Les avis sont rendus à la majorité simple des membres présents.En cas de partage de voix, l’opinion favorable au mis en cause l’emporte.

SECTION V : LA RETRAITEArticle 39 : 1- Par dérogation aux dispositions du statut général de la fonction publique et du régime des pensions civiles, les personnels des corps des enseignants de l'enseignement supérieur régis par les dispositions du présent décret sont admis à la retraite pour faire valoir leur droit à pensions lorsqu’ils auront atteint soixante cinq ans d’âge ou 40 ans de service effectif.

2- Les conditions d'admission à la retraite par anticipation de ces personnels sont les mêmes que celles prévues par le statut général de la fonction publique et le régime des pensions civiles.

3- la limite d'âge ou de service prévue ci-dessus ne peut pas être reculée.

CHAPITRE VI : RÉMUNÉRATION, PRIMES ET INDEMNITÉS

Article 40 :1- Le traitement des enseignants de l’enseignement supérieur appartenant à ces corps se compose des éléments ci-après:

- Le traitement de base- Le complément du traitement- La prime de recherche - La prime d’encadrement- La prime d’incitation- La prime de sujétion- L’indemnité de non logement - Les allocations pour charge de famille

2- Les règles applicables pour le calcul des traitements des enseignants de l'enseignement supérieur et notamment la valeur du point d'indice, les indices afférents aux différents grades et échelons, ainsi que pour le calcul des allocations pour charge de famille, sont ceux prévus par le régime général de la fonction publique.3- La rémunération, l’horaire et les conditions de travail du personnel enseignant contractuel sont fixés par leur contrat, dans des conditions qui seront déterminées par arrêté conjoint des Ministres chargés de l’enseignement supérieur et des finances.4- Le droit aux primes d’incitation, de sujétion et d’encadrement cesse, si l’enseignant n’exerce plus ses fonctions d’enseignement dans un établissement d’enseignement supérieur.

Article 41 : Les enseignants de l'enseignement supérieur appartenant à ces corps chargés d'assurer un enseignement supplémentaire, sont rémunérés à l'heure effective. L'octroi d'heures supplémentaires à des enseignants ne peut avoir d'autres fins que la rémunération des enseignements supplémentaires.

Article 42: Les taux des primes et indemnités allouées aux personnels des corps des enseignants de l'enseignement supérieur, ainsi que la rémunération des enseignements supplémentaires sont fixées par un décret.

TITRE II : DISPOSITIONS PARTICULIÈRES AUX CORPS

CHAPITRE I : DE ENSEIGNANTS CHERCHEURS UNIVERSITAIRES

Article 43: Le corps des enseignants chercheurs universitaires comprend dans l’ordre hiérarchique les grades suivants:

Grade Intitulé du gradeAS4 Professeur des universités

Directeur de RechercheAS3 Professeur habilité

Maître de rechercheAS2 Maître de conférences

Assistant de rechercheAS1 Maître assistant

Article 44 : Le grade comporte 17 échelons.

Article 45 : La gestion du corps des enseignants chercheurs universitaires relève du Ministre chargé de l’enseignement supérieur en sa qualité de Ministre de rattachement.

SECTION I : DES PROFESSEURS DES UNIVERSITÉS

Article 46: 1 - Les professeurs des universités ont, dans les enseignements

auxquels ils participent, la responsabilité principale de la préparation des programmes, de l’encadrement des maîtres de conférences, de la coordination des équipes pédagogiques et de recherche ainsi que de la direction des travaux des étudiants. Ils ont la responsabilité des examens.

2 - Ils assurent leur service d’enseignement sous forme de cours, de travaux dirigés ou de travaux pratiques. Ils ont une vocation prioritaire à assurer ce service sous forme de cours.

Article 47 : 1- Outre leurs obligations d’encadrement, les professeurs des

universités doivent un service annuel d’enseignement fixé à 130 heures de cours.

2- Lorsqu’ils assurent des travaux dirigés ou des travaux pratiques, la péréquation suivante est applicable : une heure de cours équivaut à une heure et demi de travaux dirigés ou à deux heures de travaux pratiques.

Section II : des Professeurs Habilités

Article 48 : 1 - Les professeurs habilités assurent, en collaboration avec les

professeurs des universités, leur service sous forme de cours, de travaux dirigés ou de travaux pratiques.

2 - Ils ont une vocation prioritaire sur les maîtres de conférence et les maîtres assistants à assurer ce service sous forme de cours.

Article 49 : Outre leur obligation d’encadrement, les professeurs habilités doivent un service annuel d’enseignement fixé à 140 heures de cours. Lorsqu’ils assurent des travaux dirigés ou des travaux pratiques, la péréquation suivante est applicable : une heure de cours équivaut à une heure et demie de travaux dirigés ou à deux heures de travaux pratiques.

SECTION III : DES MAÎTRES DE CONFÉRENCE

Article 50 : 1 - Les maîtres de conférences sont chargés d’assister les

professeurs des universités et les professeurs habiletés dans l’organisation des enseignements et des examens ainsi que dans l’encadrement des étudiants.

2 - Ils assurent leur service d’enseignement sous forme de travaux dirigés, de travaux pratiques ou, éventuellement, sous forme de cours.

Article 51 : Outre leurs obligations d’encadrement, Les maîtres de conférences doivent un service annuel fixé à 156 heures  de travaux dirigés. Lorsqu’ils assurent un enseignement sous forme de cours ou de travaux pratiques, la péréquation suivante est applicable : une heure de cours équivaut à une heure et demi de travaux dirigés ou à deux heures de travaux pratiques.

SECTION IV : DES MAÎTRES ASSISTANTS

Article 52 : Les maîtres assistants sont chargés d’assister les professeurs des universités, les professeurs habilités et les maîtres de conférence dans l’organisation des enseignements et des examens ainsi que dans l’encadrement des étudiants.1 - Ils assurent leur service d’enseignement sous forme de travaux dirigés, de travaux pratiques ou, éventuellement, sous forme de cours.2 - Outre leurs obligations d’encadrement, les maîtres assistants doivent un service annuel fixé à 175 heures  de travaux dirigés. Lorsqu’ils assurent des cours ou des travaux pratiques, la

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péréquation suivante est applicable : une heure de cours équivaut à une heure et demie de travaux dirigés ou à deux heures de travaux pratiques.

SECTION V: DES CONDITIONS DE RECRUTEMENTSOUS SECTION I : DES PROFESSEURS DES UNIVERSITÉS

Article 53 : Les professeurs des universités sont recrutés par voie de concours ouverts aux candidats inscrits sur une liste d’aptitude aux fonctions de Professeurs des universités établie par le conseil pédagogique et scientifique. Les professeurs habilités candidats à une inscription sur la liste d’aptitude aux fonctions de Professeur des universités doivent avoir, au moins, quatre années d'ancienneté dans le grade. Ils doivent, en outre, justifier depuis leur nomination à ce grade, d'une activité d'encadrement suivie, de travaux de recherche et de publications scientifiques réguliers.

Article 54 : Les professeurs des universités sont nommés par décret sur proposition conjointe des Ministres chargés de l’enseignement supérieur et de la fonction publique sur présentation d’un rapport circonstancié et motivé du conseil d’Administration de l’institution concernée. Ils sont titularisés à compter de la date de leur nomination.

SOUS SECTION II : DES PROFESSEURS HABILITÉS

Article 55 : Les professeurs habilités sont recrutés par voie de concours ouverts aux candidats inscrits sur une liste d’aptitude aux fonctions de Professeur habilité établie par le conseil pédagogique et scientifique.Les Maîtres de conférence candidats à une inscription sur la liste d’aptitude aux fonctions de Professeurs habilités doivent être, au plus tard à la date d’examen des candidatures, par le conseil pédagogique, scientifique et de recherche, titulaire d’une habilitation à diriger des recherches, ou d’un doctorat d’Etat obtenu après un doctorat de 3ème cycle ou titres équivalents.

SOUS SECTION III : DES MAÎTRES DE CONFÉRENCES

Article 56 : Les Maîtres de conférences sont recrutés par voie de concours parmi les candidats titulaires d’un doctorat d’Etat ou doctorat unique ou PHD de leur spécialité ou d’un diplôme reconnu équivalent.Sont, également, admis sur titre les maîtres assistants titulaires d’une habilitation à diriger des recherches, ou de l’un des diplômes précités.

SOUS SECTION IV : DES MAÎTRES ASSISTANTS

Article 57 : Les maîtres assistants sont recrutés par voie de concours parmi:

- les candidats titulaires d’un doctorat  de leur spécialité ou d’un diplôme reconnu équivalent :

- les fonctionnaires de la catégorie A du statut général de la fonction publique ayant exercé pendant huit années dans leur grade et titulaires d'un doctorat ou titre reconnu équivalent;

Article 58 : Les candidats au grade de maîtres assistants doivent présenter un dossier scientifique comportant leurs travaux de recherches et un rapport détaillé sur leur activité pédagogique et d’encadrement.

CHAPITRE II : DES ENSEIGNANTS HOSPITALO-UNIVERSITAIRES

Article 59 : Le corps des enseignants hospitalo-universitaires comprend dans l’ordre hiérarchique les grades suivants:

Grade Intitulé du gradeAS4 Professeur hospitalo-universitaireAS3 Professeur AgrégéAS2 Chef de cliniques Assistant hospitalo-universitaire

Article 60 : Le grade comporte 17 échelons.

Article 61 : La gestion du corps des enseignants hospitalo-universitaires relève administrativement du Ministre chargé de l’enseignement supérieur et techniquement du Ministre chargé de la Santé.

SECTION I : MISSIONS COMMUNESArticle 62 : 1- Les enseignants hospitalo-universitaires exercent leurs

fonctions dans les Facultés de Médecine, dans des Centres Hospitaliers universitaires, les hôpitaux principaux, hôpitaux spécialisés, instituts ou tout autre hôpital ou service hospitalier dont la vocation hospitalo-universitaire est reconnue par un arrêté conjoint des Ministres chargés de l’Enseignement Supérieur et de la Santé, après avis du conseil pédagogique, scientifique et de recherche de la Faculté concernée.

2- En plus des missions qui leur sont attribués par les dispositions de l’Article 8 du présent décret :

- Ils assurent l’encadrement des activités de soins des services hospitalo-universitaires et les autres établissements hospitaliers mentionnés à l’alinéa 1 ci-dessus auxquels ils sont affectés, ainsi que l’encadrement des étudiants et de leurs stages hospitaliers.

- ils participent au service alternatif de garde de nuit, les dimanches et les jours fériés contre repos compensateur ou, à défaut, une indemnité fixée par les structures hospitalières concernées.

- Ils assurent les remplacements imposés par les congés des médecins, selon des modalités déterminées par un arrêté du Ministre chargé de la Santé.

- ils participent à l’enseignement et à la formation du personnel médical et paramédical.

- Ils participent à la réalisation des études et des travaux individuels ou d’équipes pouvant concerner une ou plusieurs disciplines, en vue notamment de recueillir des données épidémiologiques, de réaliser des travaux de recherche pédagogique de nature à relever le niveau de l’enseignement médical et des travaux de recherche en vue de contribuer à l’amélioration du niveau sanitaire du pays ; et favoriser la publication des travaux de recherche.

SECTION II : DES PROFESSEURS HOSPITALO-UNIVERSITAIRES

Article 63 : Les professeurs hospitalo-universitaires sont responsables des activités d’enseignement, d’encadrement, de recherche, de prévention et de soins. Ils sont chargés notamment de:- dispenser les cours magistraux ;- encadrer les enseignants-chercheurs, les résidents, les

étudiants et stagiaires ;- coordonner la préparation et la mise à jour des travaux

pratiques et dirigés et participer, au besoin, à leur encadrement ;- assurer ou participer à l’élaboration de manuels, modules

d’enseignement et tous autres documents destinés à tout autre personnel de santé ;

- diriger les travaux de thèse et de mémoires et participer aux jurys d’examens, de soutenance et de concours ;

- coordonner et participer aux travaux de recherche ;Les professeurs hospitalo-universitaires participent au sein d’un ou plusieurs départements d’enseignement et de recherche à la formation des enseignants-chercheurs, des résidents et étudiants, en organisant à leurs, intentions, des conférences, exposés, séminaires et autres activités de recyclage et de formation continue.

Article 64: Outre le temps consacré à leurs activités de soins, de prévention, de garde, de recherche et d’encadrement, les services hebdomadaires d’enseignement des professeurs hospitalo-universitaires sont fixés à 5 heures de cours magistraux.

SECTION III : DES PROFESSEURS AGRÉGÉS

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Article 65: Les professeurs agrégés participent aux différentes activités prévues à l’Article 63, sous la responsabilité des professeurs hospitalo-universitaires.- Ils assurent dans leur spécialité, l’enseignement sous

forme de cours magistraux, de travaux de groupes, de travaux dirigés et travaux pratiques.

- Ils participent, aux travaux de recherche entrepris par le service.

- Ils dirigent les travaux de thèse et de mémoires et participent aux jurys d’examens, de soutenance et de concours.

- Ils dispensent des soins et participent aux activités de prévention.

Les professeurs agrégés peuvent être assujettis à un service de garde.

Article 66 : Les services hebdomadaires d’enseignement des professeurs agrégés sont fixés à 6 heures de cours magistraux ou 9 heures de travaux dirigés ou de 12 heures de travaux pratiques.

SECTION IV : DES CHEFS DE CLINIQUE ASSISTANTS HOSPITALO-UNIVERSITAIRES

Article 67 : Les Chefs de clinique assistants hospitalo-universitaires sont chargés sous l’autorité de la hiérarchie dont ils dépendent, des missions de formation, d’encadrement des résidents et étudiants, et de participer aux activités de soins et prévention dans les formations hospitalo-universitaires ou hospitalières mentionnées à l’Article 62 du présent décret. Ils assurent les travaux dirigés et des travaux pratiques.Ils participent à l’organisation des examens prévus par la réglementation en vigueur.

Article 68 : En cas de nécessité de service, les chefs de clinique assistants hospitalo-universitaires peuvent être appelés à assurer des cours magistraux et à encadrer des projets de fin d’études. Ils assurent un service d’enseignement de 7 heures de cours magistraux ou 10 heures de travaux dirigés ou 14 heures de travaux pratiques.

SECTION V : DES CONDITIONS DU RECRUTEMENT SOUS-SECTION I : DES PROFESSEURS HOSPITALO-

UNIVERSITAIRES

Article 69 : Les professeurs hospitalo-universitaires sont recrutés parmi les professeurs agrégés en médecine, pharmacie et chirurgie dentaire comptant au moins quatre années d’exercice effectif en cette qualité, après étude des titres et travaux des intéressés par le Conseil pédagogique, scientifique et de recherche de la faculté de médecine.

Article 70 : Les professeurs hospitalo-universitaires sont nommés par décret sur proposition conjointe des Ministres chargés de l’enseignement supérieur, de la santé et de la fonction publique, sur présentation d’un rapport circonstancié et motivé du conseil d’Administration de l’institution concernée. Ils sont titularisés à compter de la date de leur nomination.

SOUS-SECTION II : DES PROFESSEURS AGRÉGÉS

Article 71 : Les professeurs agrégés sont recrutés par voie de concours d’agrégation ouvert aux candidats remplissant les conditions suivantes :- Etre titulaire d’un titre de Chef de clinique assistant des hôpitaux ou d’assistant hospitalo-universitaire justifiant de quatre années d’exercice effectif au moins en cette qualité dans la spécialité objet du concours

Article 72 : Les modalités d’organisation du concours d’agrégation en vue du recrutement des professeurs agrégés sont fixées par

arrêté conjoint des ministres de l’enseignement supérieur et de la santé.

Article 73 : Les professeurs agrégés militaires, des hôpitaux étrangers des armées sont assimilés aux professeurs agrégés quand ils exercent les fonctions normalement dévolues aux enseignants hospitalo-universitaires.

SOUS-SECTION III : DES CHEFS DE CLINIQUES ASSISTANTS HOSPITALO-UNIVERSITAIRES

Article 74 : Les Chefs de clinique Assistants hospitalo-universitaires sont recrutés par voie de concours ouvert aux candidats remplissant les conditions suivantes :

- Avoir validé le cursus normal du résidanat dont la durée est au moins de quatre ans.

- Etre âgé de moins de quarante cinq ans

Article 75 : Les candidats au concours de recrutement des Chefs de clinique Assistants hospitalo-universitaires doivent concourir dans la spécialité exercée dans les formations hospitalo-universitaires nationales ou étrangères ou dans une spécialité apparentée dûment reconnue par le Conseil pédagogique et scientifique.

Article 76 : Les modalités et la périodicité du concours de recrutement des chefs de cliniques assistants hospitalo-universitaires, le règlement, par spécialité, des concours, seront définis par un arrêté conjoint des Ministres chargés de l’enseignement supérieur, de la santé et de la fonction publique.

Article 77 : Les candidats visés à l’Article 74 ci-dessus ne peuvent se présenter à plus de quatre sessions du concours de recrutement des chefs de cliniques assistants hospitalo-universitaires

TITRE III : DISPOSITIONS RELATIVES AUX PERSONNELS ENSEIGNANTS CONTRACTUELS

Article 78 : Le personnel enseignant contractuel apporte son concours spécifique aux institutions universitaires dans les conditions définies ci- après. Ils ne participent pas aux organes de direction de l’institution et ne sont ni électeurs ni éligibles.

CHAPITRE I : DISPOSITIONS RELATIVES AUX PROFESSEURS EMÉRITES ET HONORAIRES

Article 79 : 1. Les professeurs de l’enseignement supérieur admis à la retraite peuvent en cas de besoin et pour une durée de quatre ans, renouvelable, se voir conférer par décret le titre de ‘professeur émérite’ ou de professeur honoraire, après avis du conseil national de l’enseignement supérieur et du conseil pédagogique et scientifique de l’institution concernée ainsi que de l’institution hospitalière concernée pour les enseignants hospitalo-universitaires, le cas échéant.2. Les professeurs émérites peuvent diriger des séminaires, encadrer des chercheurs, participer à des jurys de thèse de doctorat et à des jurys d’habilitation ainsi qu’à des instances de recrutement et de promotion ainsi qu’à des activités d’encadrement des activités hospitalo-universitaires.

CHAPITRE II : DISPOSITIONS RELATIVES AUX ENSEIGNANTS ASSOCIÉS ET AUX ENSEIGNANTS VISITEURS

Article 80 : Les personnalités de nationalité mauritanienne jouissant d’une grande notoriété et d’une expérience professionnelle reconnue dans la discipline de leur spécialité, et ayant au moins cinq années d’activité professionnelle dans ce domaine, peuvent se voir conférer, par arrêté conjoint des ministres chargés de l’enseignement supérieur, de la fonction publique et le cas échéant, de la santé, la qualité d’enseignant chercheur ‘associé’, pour une période déterminée sur proposition du conseil d’Administration de l’institution concernée et après avis de son conseil pédagogique et scientifique.

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Article 81 : Les enseignants chercheurs étrangers jouissant d’une haute compétence reconnue, peuvent, sur proposition du conseil d’Administration de l’institution concernée et après avis de son conseil pédagogique et scientifique, se voir conférer par arrêté conjoint des ministres chargés de l’enseignement supérieur, de la fonction publique et le cas échéant, de la santé, la qualité d’enseignant chercheur visiteur.

CHAPITRE III : DISPOSITIONS RELATIVES AU PERSONNEL DES VACATIONS ET DES MONITORATS

Article 82 : Les établissements d’enseignement supérieur peuvent faire appel à un personnel extérieur pour assurer des vacations ou des monitorats.Ces personnels d’appoint doivent remplir les mêmes conditions académiques que les enseignants titulaires. Ils sont mis en service par le Chef de l’établissement après avis du conseil pédagogique, scientifique et de recherche de l’institution concernée.

TITRE IV : DISPOSITIONS SPÉCIALES RELATIVES AUX OULÉMAS

Article 83 : Les Oulémas mauritaniens jouissant d’une grande notoriété peuvent être recrutés dans le grade de maître assistant du corps des enseignants chercheurs universitaires. Ils sont nommés sur proposition du conseil d’administration de l’établissement après avis d’une commission scientifique créée à cet effet par arrêté conjoint des ministres chargés de l’enseignement supérieur, de la fonction publique et des affaires islamiques. Cette commission devra tenir compte des critères suivants :- Attestation de notoriété dûment établie.- Diplômes et titres obtenus- Travaux et publications effectués- Communications présentées dans des colloques, des

séminaires nationaux et internationaux.- Travaux des recherches en cours.

Titre V : DISPOSITIONS TRANSITOIRES ET FINALES

Article 84 : Le corps des professeurs de l’enseignement supérieur régis par les dispositions du décret 86.212 en date du 25 Décembre 1986, est constitué en corps d’extinction.

Article 85 : Pour la constitution initiale du corps des enseignants chercheurs universitaires, les professeurs de l'enseignement supérieur des niveaux A1, A2, A3 et A4, en fonction à la date d'effet du présent décret, sont reversés respectivement, dans les grades de maître assistant, maître de conférence, de professeur habilité et de professeur des universités.Les professeurs de l'enseignement supérieur des niveaux A1, A2, A3 et A4 régis respectivement par le décret 86-212 du 25/12/86 et régulièrement affectés sur les emplois normalement dévolus aux grades de directeur de recherche, maître de recherche et d’assistant de recherche sont reclassés, sur leur demande, dans les grades correspondants institués par le présent décret au même échelon avec conservation de l'ancienneté dans l’échelon ;

Article 86 : A titre transitoire et pendant une période de sept ans à compter de la date de publication du présent décret au journal officiel :- Les enseignants titulaires du niveau A1, qui ont été

reversés dans le grade de maître assistant, sont versés directement dans le grade de Maître de conférence s’ils ont ou obtiennent un Doctorat. Ils seront automatiquement versés dans le grade de Maître de conférence à un échelon doté d'un indice égal à celui qu'ils détiennent dans leur grade d'origine. Ils conservent dans leur nouveau grade l'ancienneté acquise dans l'ancien échelon.

- Les enseignants titulaires du niveau A2 ayant quatre années d’ancienneté dans ce niveau, qui ont été reversés dans le grade de maître de conférence, sont versés directement dans le grade de professeur habilité et ce sur présentation de

travaux scientifiques publiés après leur nomination dans le niveau A2. Ils sont dispensés des conditions susvisées s’ils sont titulaires ou obtiennent le diplôme de Doctorat d’Etat ou l’habilitation à diriger des recherches et ils seront automatiquement versés dans le grade de professeur habilité à un échelon doté d'un indice égal à celui qu'ils détiennent dans leur grade d'origine.

- Les enseignants titulaires du niveau A3 ayant quatre ans d'ancienneté dans ce niveau qui ont été reversés dans le grade de professeur habilité, sont versés directement dans le grade de professeur des universités après obtention d'un doctorat d'Etat obtenu après le doctorat de troisième cycle, ou d'une habilitation à diriger les recherches et sur présentation des travaux scientifiques publiés après leur nomination dans le niveau A3. Ils seront automatiquement versés dans le grade de professeur des universités à un échelon doté d'un indice égal ou immédiatement supérieur le cas échéant à celui qu'ils détiennent dans leur grade d'origine. Ils conservent dans leur nouveau grade l'ancienneté acquise dans l'ancien échelon.

- Les enseignants titulaires des niveaux A1, A2 et A 3 qui ont été reversés respectivement dans les grades de maître assistant, maître de conférence et de professeur habilité, remplissant les conditions fixées par le présent statut pour le reclassement au grade supérieur, sont dispensés de la procédure du concours prévu par le présent décret.

Article 87 : Les enseignants chercheurs universitaires concernés par les mesures prévues par les dispositions transitoires ci-dessus conservent la situation administrative qu'ils détiennent à la date d'effet du présent décret jusqu'à ce que les actes de leur reversement dans les différents grades cités ci-dessus aient été rendus effectifs. L'ancienneté acquise dans leurs anciens grades par les enseignants chercheurs universitaires visés ci-dessus est réputée avoir été effectuée dans leurs nouveaux grades pour l'application des dispositions du présent décret.

Article  88: 1- Par dérogation aux dispositions relatives au recrutement dans le

corps des enseignants chercheurs universitaires et pendant une période transitoire d’une année à compter de la date de publication du présent décret, les Oulémas de nationalité Mauritanienne, régulièrement recrutés dans un établissement d’enseignement supérieur et y exerçant les fonctions normalement dévolues aux corps de l’enseignement supérieur depuis au moins une année, peuvent, sur leur demande, être intégrés dans le grade de Maître assistant par arrêté conjoint des Ministres chargés de l’enseignement supérieur, de la fonction publique et, le cas échéant, des affaires islamiques.

2- Pour l’application des dispositions de l’aliéna 1 ci-dessous, une commission technique ad hoc est créée. Cette commission présidée par le conseiller à la présidence, chargé des affaires islamiques, est composée des membres suivants : le Directeur Général de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative, le Directeur de l’enseignement Supérieur, , le Président de l’Université de Nouakchott et le Directeur de l’Institut supérieur des Etudes et Recherches Islamiques. Elle est chargée du recensement des dossiers, l’examen de leur recevabilité et la formulation d’un avis motivé sur chaque dossier. La commission transmet son procès verbal aux ministres concernés.

Article 89 : Pour la constitution initiale du corps des enseignants hospitalo-universitaires, les personnels spécialisés sur les emplois normalement dévolus au corps des enseignants hospitalo-universitaires, en service à la date de publication du présent décret, seront versés dans le nouveau corps au grade correspondant dans les conditions de titres prévues par le présent décret.

Article 90 : A titre provisoire et pendant une période de sept ans à compter de la date de publication du présent décret au journal officiel :- Les personnels spécialisés titulaires d’un titre de

professeur agrégé après une ancienneté de quatre années sont

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versés directement dans le grade de professeur hospitalo-universitaire par décret sur proposition conjointe des ministres chargés de l’enseignement supérieur, de la santé et de la fonction publique.

- Les personnels spécialisés titulaires d’un titre de professeur agrégé après une ancienneté de moins de quatre ans sont versés directement dans le grade de professeur agrégé par un arrêté conjoint des ministres chargés de l’enseignement supérieur, de la santé et de la fonction publique.

- Les enseignants hospitalo-universitaires titulaires d’un titre d’assistanat obtenu par voie de concours sont versés dans le grade de Chefs de clinique assistant hospitalo-universitaire, par arrêté de reclassement conjoint des ministres chargés de l’enseignement supérieur, de la santé et de la fonction publique.

- Une commission scientifique examinera toutes les candidatures à un concours d’agrégation ou d’assistanat à l’étranger et définira par ailleurs les critères spécifiques de sélection pour le reclassement dans le grade de Chef de clinique assistant hospitalo-universitaire selon le besoin, de certains spécialistes qui ne sont pas d’anciens résidents ou internes des hôpitaux et ayant une expérience hospitalo-universitaire avérée.

- La composition et modalités de fonctionnement de la commission seront fixées par un arrêté conjoint des ministres chargés de l’enseignement supérieur, de la santé et de la fonction publique.

Les bénéficiaires de ces dispositions conservent leur ancienneté d’échelon, s’ils sont classés à l’indice égal ou s’ils sont classés à l’indice supérieur, l’avantage retiré de ce classement est inférieur à celui que leur aurait procuré un avantage d’échelon dans leur situation d’origine.

Article 91 : Par dérogation aux dispositions relatives à la nomination au grade de professeur universitaire et professeur hospitalo-universitaires, et pendant une période transitoire de dix ans, les Ministres chargés de l’enseignement supérieur, de la fonction publique, et de la santé peuvent, sur présentation d’un rapport circonstancié et motivé du conseil d’Administration après avis favorable des conseils pédagogiques et scientifiques concernées, proposer la nomination au grade de professeur universitaire et hospitalo-universitaire les enseignants et chercheurs mauritaniens exerçant dans les universités ou centres de recherche étrangers et ayant acquis une notoriété scientifique reconnue.Par dérogation aux dispositions du statut général de la fonction publique, la limite d’âge pour la nomination des personnes visées au présent Article est fixée à 45 ans

Article 92 : Sont abrogées, toutes dispositions antérieures contraires à celles du présent décret notamment celles du décret 86.212 en date du 25 Décembre 1986.

Article 93 : Le présent décret prend effet à compter de sa signature.

Article 94 : Les ministres chargés de l’enseignement supérieur et de la recherche, de la santé et des affaires sociales, de la fonction publique et l'emploi et des finances sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent décret, qui sera publié au journal officiel.

II-2-1-11 DECRET N° 2006-136 /PM DU 11 DÉCEMBRE 2006 PORTANT STATUT PARTICULIER DU CORPS DES

ENSEIGNANTS TECHNOLOGUES

Article 1 : En application de l’Article 31.de la loi N°93-09 du 18 janvier 1993 portant statut Général des Fonctionnaires et Agents Contractuels de l’Etat, le présent décret fixe le statut particulier du corps des Enseignants technologues.

Article 2 : Les dispositions du présent statut s’appliquent aux enseignants de l'enseignement supérieur dans les domaines

technologiques et dans le domaine des sciences économiques et de gestion des entreprises et qui sont affectés à des institutions d’études et de formation finalisée dans des cycles courts visant à la formation des ‘cadres de maîtrise’ ou ‘techniciens supérieurs’ spécialisés dans les domaines de la technologie ou dans les domaines économiques et de gestion des entreprises.

TITRE I: DISPOSITIONS COMMUNES

Article 3 : Le corps des Enseignants technologues  est classé en catégorie A.

Article 4 : Le corps des enseignants technologues comprend dans l’ordre hiérarchique les grades suivants :

Catégorie 2ème Grade Echelle indiciaireA1 Technologue

1er GradeMaître technologue E6Grade SpécialProfesseur technologue E6

Le deuxième grade comporte 13 échelons et le premier grade 12 échelons et le grade spécial, comporte 10 échelons.L’accès au corps se fait par le deuxième grade.L'avancement d'échelon dans le grade a lieu à l'ancienneté uniquement, tous les deux ans.

Article 5 : 1. L’avancement de grade à lieu

dans le respect des quotas d’effectif définis pour chaque grade et, en fonction des vacances d’emploi qui se produisent en cours d’année, par voie d’inscription sur un tableau d’aptitude établi par le conseil pédagogique et scientifique après avis du conseil pédagogique, scientifique et de recherche conformément aux critères fixés par le conseil national de l’enseignement supérieur.

2. Les demandes d’inscription sur la liste d’aptitude, assorties d’un dossier individuel, sont examinées par le conseil pédagogique, scientifique et de recherches concernées. Après avoir entendu deux rapporteurs désignés à cet effet pour chaque candidat, il propose au conseil scientifique et pédagogique la liste d’aptitude par ordre alphabétique. Les décisions du conseil scientifique et pédagogique doivent être motivées.

3. En cas d’avancement de grade, les intéressés sont rangés à l’échelon comportant un indice immédiatement supérieur à celui qu’ils détenaient dans leur grade précèdent et conservent l’ancienneté acquise dans leur ancien grade si l’avantage résultant de leur nomination est inférieur à celui qu’ils auraient obtenu par un avancement d’échelon dans leur grade d’origine.

CHAPITRE I : DROITS ET OBLIGATIONS

Article 6 : Les personnels du corps des enseignants technologues concourent à l’accomplissement des missions de service public de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique dans leur domaine de spécialité. A cet effet : - Ils participent à l’élaboration des programmes

d’enseignement et de formation, et assurent la transmission des connaissances au titre de la formation initiale et continue. Ils assurent l’encadrement, le conseil et l’orientation des étudiants et contribuent à l’amélioration des méthodes pédagogiques.

- Ils ont également pour mission le développement de la recherche fondamentale, appliquée, pédagogique ainsi que la valorisation de ses résultats.

- Ils participent au développement scientifique en liaison avec les organismes de recherche et avec les secteurs sociaux et économiques concernés.

- Ils contribuent à la coopération entre la recherche industrielle, la recherche universitaire et l’ensemble des secteurs de production.

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- Ils participent à la diffusion de la culture, de l’information scientifique et technique et à l’encadrement des mémoires de fin d’études, des thèses et aux travaux de terrain.

- Ils contribuent au sein de la communauté scientifique et culturelle internationale à la transmission des connaissances et à la formation. Ils contribuent également au progrès de la recherche. Ils peuvent se voir confier des missions de coopération internationale.

- Ils dispensent des enseignements fondamentaux, dirigés et pratiques, conformément aux textes en vigueur. Ils procèdent à l’évaluation et aux contrôles de connaissances des étudiants.

- Ils participent à l’organisation et au déroulement des examens ainsi qu’au jury des examens et des concours spécialisés organisés par le ministère chargé de l’enseignement supérieur et le cas échéant celui de la santé.

- Ils participent aux activités de recherche scientifique et contribuent au développement de celle-ci ainsi que, le cas échéant, à la finalisation de ses résultats.

Les activités énumérées ci-dessus sont exécutées sous l’autorité des doyens ou directeurs des établissements, des chefs de départements et des responsables des unités de formation et de recherche

Article 7 : Les personnels du corps des enseignants technologues  ne peuvent être mutés de leur établissement d’origine que sur leur demande.

Article 8 : Sans préjudice des droits et obligations des personnels régis par le statut général de la fonction publique, il est garanti aux personnels régis par le présent statut, dans l’exercice de leurs fonctions, le bénéfice des franchises et libertés universitaires traditionnelles, dans le respect des lois et règlements, de l’ordre public et des bonnes mœurs.

Article 9 : La police générale des établissements d'enseignement supérieurs consiste, pour les personnels enseignants de ces établissements, à assurer le déroulement normal de leurs activités d’enseignement, de recherche et d’appui au développement dans la liberté, l’ordre et la dignité universitaire et dans le respect des lois et des règlements.

Article 10 : Les personnels du corps des enseignants technologues sont tenus de fournir, pendant la durée de l’année universitaire, un service annuel d’enseignement.Les prestations pédagogiques rentrant dans le décompte du service dû peuvent être fournies dans un ou plusieurs établissements de l’enseignement supérieur relevant du Ministère chargé de l’enseignement supérieur.Ils ont droit à un congé annuel avec traitement d’une durée de soixante jours consécutifs pour une année de service accompli.

Article 11 : La répartition des services d’enseignement entre les différents grades est arrêtée chaque année par le responsable de l’établissement, sur proposition du conseil pédagogique, scientifique et de recherche de faculté ou de l’établissement, après avis des chefs des départements ou des responsables des unités de formation et de recherche.

Article 12 : Les personnels du corps des enseignants technologues doivent la totalité de leur temps de service à la réalisation des différentes activités qu’impliquent leurs fonctions.En matière de cumuls d’emplois et de cumuls de rémunération publiques ou privées, ils sont soumis au régime général de la fonction publique. Toutefois, ils peuvent exercer des activités lucratives lorsque ces activités sont liées à leurs compétences et à leur spécialité et ce dans le strict respect des dispositions de l’alinéa 1 du présent Article.

Article 13 : 1- La charge annuelle d’enseignement due par les personnels du

corps des enseignants technologues est déterminée en fonction de leur grade.

2 - En cas de nécessité de service, ils peuvent assurer des heures supplémentaires d’enseignement dans les établissements dont ils

relèvent. La rémunération des heures supplémentaires est fixée par décret.

3 - Dans le cas où un enseignant n’assurerait pas l’intégralité de sa charge d’enseignement dans son établissement d’affectation, il peut être appelé à compléter son service dans un autre établissement d’enseignement supérieur relevant du Ministère de l'enseignement supérieur et situé dans un rayon de 70 kilomètres au maximum. Dans ce cas les frais de transport sont assurés par l’établissement d’accueil.

4 - Avant l’ouverture de chaque année universitaire, les personnels de ces corps présentent au conseil pédagogique, scientifique et de recherche de leur établissement d’affectation un rapport sur leurs activités d'enseignement, d’encadrement et de recherche de l’année universitaire écoulée.

5- Les personnels appartenant à ce corps nommés, au sein d'un établissement d’enseignement supérieur ou de l’administration des institutions universitaires, ou des établissements publics de recherche scientifique, bénéficient d’une réduction de 50% de leur charge d’enseignement.

6- Les personnels appartenant à ce corps nommés, en dehors des établissements d’enseignement supérieur, de l’administration des institutions universitaires et des établissements publics de recherche scientifique, sont tenus d'assurer, en tant que service dû, un tiers (1/3) de leur charge d'enseignement.

7- Les personnels appartenant à ce corps nommés, dans une fonction élective ou Gouvernementale, sont soustraits de l’obligation d’assurer l’intégralité de leur charge d’enseignement.

Article 14 : Les personnels, appartenant à ce corps ainsi que les professeurs honoraires, portent, selon leur grade, le costume académique de leur discipline dans les cérémonies universitaires et dans les autres cérémonies officielles où les Universités sont conviées en corps constitué. La composition du costume est définie par décret, après avis du conseil d'administration de l’Université. Sa confection et sa gestion sont prises en charge par l’institution concernée.

CHAPITRE II : MISSIONS COMMUNES

Article 15 : Les personnels du corps des enseignants technologues assurent dans les instituts supérieurs des études technologiques, les écoles nationales d’ingénieurs et les établissements d’enseignement supérieur similaires, des enseignements intégrés, et sont chargés des enseignements théoriques, appliqués et pratiques, de l’encadrement des stages et des travaux d’application organisés par les institutions auxquelles ils sont affectés. Ils assurent la préparation et la surveillance de tous les examens et la correction des épreuves prévues par le régime des études et examens applicable dans les établissements où ils exercent.

Article 16: 1- Les personnels du corps des enseignants technologues

sont tenus d’accomplir le nombre d’heures d’enseignement et le nombre d’heures pour l’encadrement des élèves, fixés pour chacun des grades, par les dispositions du présent décret.

2- Le conseil de chaque Institut d’études technologiques fixe pour chaque année la nature des enseignements et la distribution des heures d’encadrement assignées à chaque enseignant.

Article 17 : 1- Dans le cadre de l’ouverture des établissements sur

l’environnement, les enseignants technologues peuvent assurer des enseignements, et des missions de formation dans le cadre des contrats de formation, de recyclage ou de transfert de technologie conclus par leurs établissements d’affectation avec les entreprises et autres organismes publics ou privés. A ce titre, ils perçoivent une indemnité fixée par lesdits contrats.

2- Les personnels du corps des enseignants technologues peuvent aussi participer à la réalisation de programmes et de projets de recherche appliquée et de

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‘recherche/développement’ dans le cadre des activités de recherche de leurs institutions d’affectation ou dans le cadre de ‘contrats de partenariat’ avec les entreprises publiques ou privées concernées. Dans ce cas, ils perçoivent une rémunération déterminée par leur contrat de participation au programme de recherche considéré. En cas d’aboutissement positif dudit programme, ils perçoivent une prime proportionnelle à leur contribution technologique dans le programme, qui sera déterminée par le contrat d’exploitation de ladite découverte technologique.

SECTION I : DES PROFESSEURS TECHNOLOGUES

Article 18 :1- Les professeurs technologues sont chargés de

l’encadrement des maîtres technologues, et des technologues dans l’accomplissement des charges d’enseignement, de pédagogie et de recherche appliquée qui leur incombent en application des dispositions du présent décret.

2- Les professeurs technologues peuvent également être chargés de missions d’inspection en vue de la titularisation dans le grade de maître Technologue.

3- Ils veillent à la mise en œuvre des contrats de formation, de transfert de technologie et des programmes de recherche appliquée, conclus par leurs établissements d’affectation.

4- Leur charge hebdomadaire d’enseignement est de dix heures (10 h). Leur charge hebdomadaire d’encadrement des élèves est de huit heures (8 h).

SECTION II : DES MAÎTRES TECHNOLOGUES

Article 19: 1- Les maîtres technologues sont chargés de l’encadrement

des technologues dans l’accomplissement des charges d’enseignement, de pédagogie et de recherche appliquée qui leur incombent en application des dispositions du présent décret.

2- .Les maîtres technologues peuvent également être chargés de missions d’inspection en vue de la titularisation dans le grade de technologue.

3- Ils participent à la mise en œuvre des contrats de formation, de transfert de technologie.

4- Ils participent à la réalisation des programmes de recherche appliquée ou de ‘recherche/développement’ conclus par leurs établissements d’affectation avec les entreprises publiques ou privées concernées.

5- Leur charge hebdomadaire d’enseignement est de douze heures (12 h.). Leur charge hebdomadaire d’encadrement des élèves est de dix (10) heures.

SECTION III : DES TECHNOLOGUESArticle 20:1- Les technologues sont chargés, sous l’autorité des

professeurs technologues ou des maîtres technologues de l’encadrement des enseignements appliqués et pratiques de leur spécialité et de préparer et de diriger les travaux pratiques. A ce titre, ils sont chargés notamment, de préparer et de diriger les exercices des travaux appliqués et des travaux pratiques.

2- Les technologues peuvent être appelés à participer à la mise en œuvre de contrats de formation et de recyclage ou de transfert de technologie conclus par leurs établissements d’affectation.

3- Ils participent à la réalisation des programmes de recherche appliquée ou de ‘recherche/développement’ conclus par leurs établissements d’affectation avec les entreprises publiques ou privées concernées.

4- Ils peuvent être appelés à participer à la mise en œuvre des contrats de formation, de recyclage ou de transfert de technologie conclus par leurs établissements d’affectation.

5- Ils participent à la réalisation des programmes de recherche appliquée ou de recherche/développement’ conclus par leurs établissements d’affectation avec les entreprises publiques ou privées concernées.

6- La charge hebdomadaire d’enseignement appliqué et pratique des technologues est de treize (13) heures, et leur

charge hebdomadaire d’encadrement des élèves est de onze (11) heures.

CHAPITRE III : DÉROULEMENT DE LA CARRIÈRE

SECTION I : LE RECRUTEMENT

Article 21: 1. Nul ne peut avoir la qualité d’enseignant technologue, s’il ne remplit, en sus des conditions de l’Article 6 de la loi 93-09 du 18 janvier 1993 portant statut général des fonctionnaires et agent contractuels de l’Etat et ses textes d’applications, les conditions qui sont prévues par le présent décret.

2. Les enseignants du supérieur appartenant à ce corps sont recrutés par concours ouverts par établissement et par discipline en vue de pourvoir à un ou plusieurs emplois. Ces emplois doivent faire l’objet d’une expression motivée des départements concernés.

3. Les modalités d’organisation des concours de recrutement sont fixées par arrêté conjoint des ministres chargés de l’enseignement supérieur et de la fonction publique dans les conditions prévues par le présent statut. Cet arrêté fixe les modalités et conditions du concours et précise, en tant que de besoin, le nombre de places à pourvoir et le quota réservé pour chaque concours.

4. Dans l'ensemble des disciplines, les concours de recrutement dans le grade de technologue par établissements peuvent être ouverts aux fonctionnaires de la catégorie A de la fonction publique remplissant les conditions fixées par le présent statut.

5. Les dossiers de candidature sont déposés au conseil pédagogique, scientifique et de recherche de l’établissement qui juge de leur recevabilité.  Les dossiers recevables sont soumis à l’examen du conseil pédagogique et scientifique de l’université, qui en arrête la liste des candidats admis à concourir. Cette liste est communiquée au jury du concours pour procéder aux modalités de la sélection.

6. Le jury de concours est composé respectivement de deux membres du conseil pédagogique, scientifique et de recherche de l’établissement, deux membres du conseil pédagogique et scientifique de l’université et de trois spécialistes appartenant au domaine externe à l’établissement.

7. Le président et les membres du jury du concours sont nommés par arrêté conjoint du Ministre de l'enseignement supérieur et du Ministre de la fonction publique.

8. Le jury de concours classe, par ordre de mérite, les candidats admis et après validation de la commission nationale des concours, transmets son procès verbal au conseil d’administration de l’établissement concerné.

9. Après approbation, le conseil d’Administration transmet la liste des candidats admis, avec un rapport circonstancié et motivé et les proposent à la nomination dans le grade en tenant compte du nombre de postes par spécialité mis en concours.

10. Les intéressés sont nommés par arrêté conjoint du Ministre de l'enseignement supérieur et du ministre de la fonction publique.

SECTION II : POSITIONS

Article 22 : Les personnels du corps des enseignants technologues sont assujettis aux règles générales concernant les positions des fonctionnaires, fixées par la loi 93-09 du 18 janvier 1993 susvisée et ses décrets d'application sous réserve des dispositions ci-après:

SOUS SECTION I : DÉLÉGATION

Article 23 : Les personnels appartenant à ce corps peuvent être placés, à des fins d’intérêt général en délégation. Ils continuent à percevoir leur traitement et à bénéficier de l’ensemble des droits

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attachés à la position d’activité. La délégation peut être prononcée auprès :

a) D’un établissement national d’enseignement supérieur de recherche ou de formation scientifique et technique ;

b) D’un organisme public ou d’intérêt public.

Article 24 : La délégation ne peut être autorisée auprès de tout autre organisme de droit privé, si l'enseignant a, au cours des cinq années précédentes, exercé un contrôle sur cet organisme, ou a participé à l'élaboration ou à la passation de marchés conclus avec celui-ci.

Article 25 : La délégation est prononcée par arrêté du ministre dont relève l'établissement de l'enseignement supérieur après approbation du conseil d'administration sur la base d'un avis favorable et motivé du doyen ou du directeur de l'établissement auquel est affecté l'intéressé.

Article 26 : La délégation est accordée pour une durée égale au plus à quatre ans. Elle est subordonnée à la conclusion entre l'établissement d'origine et l'établissement, ou l'organisme d'accueil, d'une convention qui en fixe l'objet et en détermine les modalités. Ces modalités peuvent être les suivantes : a) L'enseignant appartenant à ce corps délégué continue à assurer

dans son établissement d'origine le service d'enseignement exigé par son statut ;

b) Il est remplacé par un ou plusieurs enseignants contractuels qui assurent l'ensemble de ses services.

c) Une contribution permettant d'assurer le service d'enseignement de l'intéressé est versée au profit de l'établissement d'origine ;

d) Une contribution au moins équivalente à l'ensemble du traitement de l'intéressé et des charges sociales qui y sont afférentes est versée au profit de l'établissement d'origine.

La convention peut prévoir l'utilisation successive de plusieurs des modalités ci-dessus énumérées au cours d'une même période de délégation. Dans le cas d’une délégation auprès d’un organisme privé le recours à la modalité prévue au d) ci-dessus est obligatoire au-delà des 6 premiers mois.

SOUS SECTION II : DÉTACHEMENT

Article 27 : Les personnels du corps des enseignants technologues peuvent être détachés pour une période maximale de cinq ans renouvelable. Jusqu'à expiration de la première période de détachement l'enseignant de l'enseignement supérieur ne peut être remplacé dans son emploi qu'à titre temporaire, par des enseignants contractuels. Toutefois, le ministre dont relève l'établissement d'origine peut autoriser le remplacement d'un enseignant détaché par le recrutement d'un enseignant permanent lorsqu'un emploi de même grade et de même spécialité doit devenir vacant dans un délai maximum de deux ans, par suite d'une mise à la retraite. L'enseignant détaché est de droit réintégré sur l'emploi ainsi libéré.

Article 28 : La réintégration dans son corps d'origine à l'issue de son détachement est prononcée par le ministre dont relève l'établissement dans les conditions déterminées ci-après. L'enseignant placé en position de détachement qui n'a pas été remplacé dans son emploi est réintégré dans ce dernier à l'expiration de la période de détachement. L'enseignant placé en position de détachement qui a été remplacé dans son emploi est réintégré dans son établissement d’origine ou dans un autre établissement à la première vacance intervenant dans son grade et dans sa discipline.

Article 29 : Dans le cas du détachement auprès d'un organisme privé, l'avis du conseil d'administration doit être recueilli. Un tel détachement ne peut être prononcée que si l'intéressé n'a pas eu au cours des cinq dernières années, soit à exercer un

contrôle dans l'organisme, soit à participer à l'élaboration ou à la passation de marchés avec le dit organisme.

SOUS- SECTION III : CONGÉS SABBATIQUE OU D’ETUDES

Article 30: Les personnels du corps des enseignants technologues peuvent bénéficier après six ans d’exercice effectif dans le domaine de leur spécialité, d’une année académique complète de congé dit congé sabbatique, aux fins de compléter leurs travaux de recherche jugés utiles pour l’enseignement supérieur.Cette autorisation est accordée, sur la base d'un programme d'études et de recherches, par décision du Ministre dont relève l’établissement concerné, sur proposition du Président ou du Directeur de l’établissement après avis favorable du Conseil pédagogique et scientifique. Dans cette position, les bénéficiaires conservent l’intégralité de leur traitement.

Article 31 : Les enseignants titulaires appartenant à ce corps  peuvent être autorisés annuellement à s’absenter pour une période d’un mois et demi pour études tout en conservant l’intégralité de leur traitement. Le congé d’études est accordé par décision du Président ou du Directeur de l’Etablissement après avis, du conseil pédagogique et scientifique de l’établissement et sur la base d’un programme d’études ou de recherches soumis par l’intéressé. La durée du congé d’études peut être cumulée et portée à trois mois au terme de trois années d’activité.Les personnels du corps des enseignants technologues peuvent bénéficier du financement d’un stage de perfectionnement tous les trois ans conformément à un plan de formation établi par le conseil d’administration de l’établissement concerné, sur proposition du conseil pédagogique et scientifique.

Article 32 : Le congé sabbatique ou d’études ne peut être prolongé. Le bénéficiaire d'un congé sabbatique ou d’études demeure en position d'activité et ne peut cumuler la rémunération dans cette position avec une rémunération publique ou privée. A l'issue du congé, l'intéressé adresse au président ou directeur de son établissement un rapport sur ses activités pendant cette période. Ce rapport est transmis, sur sa demande, au ministre dont relève l’établissement.

Article 33 : Lorsqu'un enseignant bénéficie d'un congé sabbatique ou d’études, il ne peut être remplacé qu'à titre temporaire, par des enseignants contractuels relevant des dispositions du présent statut.

SECTION III : DE LA DISCIPLINE

Article 34 : Sans préjudice des textes particuliers définissant les obligations des différentes catégories d’agents publics, les comportements et fautes professionnelles passibles de sanctions disciplinaires aux termes du présent décret sont ceux relatifs :

1- aux manquements aux règles de police générale ; 2- aux manquements aux obligations professionnelles et

notamment ceux concernant l’assiduité aux enseignements, l’encadrement des étudiants, la préparation et la surveillance des examens, la correction des copies, le secret d’anonymat des sujets et des délibérations des jurys ;

3- à la participation à la fraude aux examens ou à la complicité ou tentative de complicité à la fraude aux examens ;

4- aux infractions de droit commun ;5- à la participation aux activités subversives ;6- à la participation à toute activité incompatible avec la

dignité et la déontologie universitaire.

Article 35 : Sans préjudice de l’application, le cas échéant, de la loi pénale, les comportements et les fautes professionnelles cités à l’Article 32 ci-dessus peuvent entraîner les sanctions disciplinaires suivantes, classées par ordre de gravité  :

1- l’avertissement écrit ;2- le blâme avec inscription au dossier ;

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3- le retard d’un an à l’avancement d’un échelon, qui comporte interdiction d’être proposé à l’inscription sur la liste d’aptitude au grade supérieur pendant cette durée ;

4- la suspension temporaire de fonction d’au plus un an ;5- l’interdiction d’enseigner avec privation de traitement et

d’indemnités pendant au plus quatre mois ;6- la mise à la retraite d'office ;7- la révocation sans suspension des droits à pension ;8- la révocation avec suspension des droits à pension.

Article 36 : Les sanctions 1, 2, 3, et 4 prévues à l’Article 33 ci-dessus sont prononcées par décision du Ministre chargé de l’enseignement supérieur sur rapport circonstancié et motivé du président du conseil d’administration de l’établissement après avis de la commission de discipline concernée.Les sanctions 5, 6, 7, et 8 prévus à l’Article 33 ci-dessus sont prononcées par arrêté conjoint des Ministres chargés de l’enseignement supérieur et de la Fonction Publique, sur rapport circonstancié et motivé du président du conseil d’administration après avis motivé de la commission de discipline du conseil scientifique et pédagogique.L'exercice de l'action disciplinaire appartient au Ministre de l'enseignement supérieur, au Président, dans le cas d’une université, et au directeur dans le cas d’un autre établissement public d’enseignement supérieur.

Article 37 : Il est crée au sein du conseil scientifique et pédagogique de l’Université, du conseil scientifique, pédagogique et de recherche de chaque institution universitaire, ou établissement d’enseignement supérieur, une commission disciplinaire composée ainsi qu’il suit :1- commission de discipline issue du conseil scientifique et pédagogique :

le président du conseil Président le représentant du Ministre chargé de l’enseignement

supérieur Membre le représentant du Ministre chargé de la fonction

publique Membre Rapporteur trois (3) enseignants chercheurs dont l’un doit être au

moins du même grade que l’enseignant mis en cause Membres

2- commission de discipline issue du conseil scientifique, pédagogique et de recherche :

le Président du conseil Président Le chef de département auquel appartient l’enseignant

mis en cause Membre Trois (3) enseignants chercheurs dont l’un doit être au

moins du même grade que l’enseignant mis en cause Membres

trois (3) enseignants chercheurs dont l’un doit être au moins du même grade que l’enseignant mis en cause Membres

Article 38 : La procédure disciplinaire est confidentielle et contradictoire.L’enseignant chercheur mis en cause à la possibilité de se défendre lui-même ou de se faire assister par un défenseur de son choix.

Article 39 : La convocation à se présenter devant la commission de discipline, signée par le président de ladite Commission, est notifiée au mis en cause par le rapporteur par toutes voies laissant traces écrites dix (10) jours au moins avant la séance.Le mis en cause est informé par les mêmes voies que les pièces du dossier sont tenues à sa disposition auprès du rapporteur, pour consultation sur place et à titre confidentiel, soit par son défenseur. Une attestation de communication du dossier est signée, après cette consultation, par le mis en cause.En cas de refus de consultation du dossier ou de signature de l’attestation de communication du dossier, il est passé outre à l’accomplissement de cette formalité et la commission peut valablement statuer.

Article 40 : La présence des deux tiers (2 /3) des membres de la Commission de discipline est nécessaire à la validité de l’avis émis.

Les avis sont rendus à la majorité simple des membres présents.En cas de partage de voix, l’opinion favorable au mis en cause l’emporte.

SECTION VI : LA RETRAITE

Article 41 :1-Par dérogation aux dispositions du statut général de la fonction

publique et du régime des pensions civiles, les personnels des corps des enseignants de l'enseignement supérieur régis par les dispositions du présent décret sont admis à la retraite pour faire valoir leur droit à pension lorsqu’ils auront atteint soixante cinq ans d’âge ou 40 ans de service effectif.

2- Les conditions d'admission à la retraite par anticipation de ces personnels sont les mêmes que celles prévues par le statut général de la fonction publique et le régime des pensions civiles.

3- la limite d'âge ou de service prévue ci-dessus ne peut pas être reculée.

SECTION V : RÉMUNÉRATION, PRIMES ET INDEMNITÉS

Article 42 :1- Le traitement des personnels du corps des enseignants technologues se compose des éléments ci-après:

- Le traitement de base- Le complément du traitement- La prime de recherche - La prime d’encadrement- La prime d’incitation- la prime de sujétion- L’indemnité de non logement - Les allocations pour charge de famille

2- Les règles applicables pour le calcul des traitements des personnels du corps des enseignants technologues et notamment la valeur du point d'indice, les indices afférents aux différents grades, et échelons, ainsi que pour le calcul des allocations pour charge de famille, sont ceux prévus par le régime général de la fonction publique.3- La rémunération, l’horaire et les conditions de travail du personnel enseignant contractuel sont fixés par leur contrat, dans des conditions qui seront déterminées par arrêté conjoint des Ministres chargés de l’enseignement supérieur et des finances. 4- Le droit aux primes d’incitation, de sujétion et d’encadrement cesse, si l’enseignant n’exerce plus ses fonctions d’enseignement dans un établissement d’enseignement supérieur.

Article 43 : Les personnels du corps des enseignants technologues chargés d'assurer un enseignement supplémentaire, sont rémunérés à l'heure effective. L'octroi d'heures supplémentaires à des enseignants ne peut avoir d'autres fins que la rémunération des enseignements supplémentaires.

Article 44: Les taux des primes et indemnités allouées aux personnels du corps des enseignants technologues, ainsi que la rémunération des enseignements supplémentaires sont fixées par un décret.

CHAPITRE VI : DES CONDITIONS DU RECRUTEMENT

SECTION I : DES PROFESSEURS TECHNOLOGUES

Article 45 : Les professeurs technologues sont nommés parmi les maîtres technologues  ayant une ancienneté de quatre années dans ce grade dans une institution d’enseignement technologique en Mauritanie ou à l’étranger et justifiant de travaux originaux de recherche scientifique (manuels, études appliquées ou pratiques) rendus publics après leur nomination dans le grade de maître technologue ou de réalisations de ‘recherche/développement’ auxquelles ils ont contribué.

SECTION II : DES MAÎTRES TECHNOLOGUES

Article 46 : Le concours de recrutement au grade de maîtres technologues est ouvert aux :

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a) Technologues titulaires ayant trois années d’expérience (3) dans l’enseignement technologique ou dans les disciplines économiques ou de gestion,

b) candidats justifiant d’un diplôme obtenu au terme de cinq années d’études supérieures, au moins, et d’une expérience professionnelle dans les domaines technologiques, d’économie ou de gestion, de six années au moins, dans une institution nationale ou à l’étranger.

Article 47 : Les candidats au grade de maîtres technologues doivent présenter un dossier scientifique, technique et pédagogique, comportant leurs travaux de recherche et un rapport détaillé sur leurs activités pédagogiques et d’encadrement ainsi que sur leur participation éventuelle à la vie de l’institution universitaire à laquelle ils sont affectés.

SECTION III : DES TECHNOLOGUES

Article 48 : Les technologues sont recrutés par voie de concours externe parmi les candidats titulaires d’un diplôme sanctionnant cinq années d’études supérieures au moins, dans le domaine technologique ou dans le domaine des études économiques ou de gestion.

Article 49:1- Les candidats nommés au grade de technologue sont

astreints à un stage d’enseignement, de formation appliquée et pratique alternés d’une durée de deux ans.

2- A la fin du stage alterné, et après rapport d’inspection conformément à l’alinéa 1er ci-dessus, ils peuvent être soit confirmés dans le grade, soit astreints à un prolongement d’une année de la durée du stage.

3- A la fin de cette prolongation, et après un nouveau rapport d’inspection conformément à l’alinéa 1er ci-dessus, ils seront soit titularisés dans le grade de technologue, soit licenciés.

TITRE II : DISPOSITIONS TRANSITOIRES ET FINALES

Article 50: 1- Pour la constitution initiale du corps des enseignants

technologues, Les personnels spécialisés sur les emplois normalement dévolus au corps des enseignants technologues, en service à la date de publication du présent décret, seront versés dans le nouveau corps au grade correspondant dans les conditions de titres prévues par le présent décret.

2- Ils conservent leur ancienneté d’échelon, s’ils sont classés à l’indice égal ou s’ils sont classés à l’indice supérieur, l’avantage retiré de ce classement est inférieur à celui que leur aurait procuré un avantage d’échelon dans leur situation d’origine.

Article 51: Le reclassement des fonctionnaires au grade et au nouvel échelon tiendra compte des droits acquis.

Article 52 : Les ministres chargés de l’enseignement supérieur, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, de la Fonction publique et de l’Emploi et des Finances sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent décret qui sera publié au Journal Officiel de la République Islamique de Mauritanie.

II-2-1-12 DÉCRET N° 2007-065 /PM DU 12 MARS 2007 PORTANT STATUT PARTICULIER APPLICABLE AUX CORPS DE

L'ENSEIGNEMENT TECHNIQUE ET FORMATION PROFESSIONNELLE

ARTICLE PREMIER : En application de la loi n° 93-09 du 18 janvier 1993 portant Statut général des fonctionnaires et agents contractuels de l'Etat, le présent décret fixe le statut particulier des

fonctionnaires des corps de la filière l'enseignement technique et professionnel.

CHAPITRE IDISPOSITIONS COMMUNES

Article 2 : les corps de fonctionnaires ayant une formation commune, dans un même domaine d'activité sont regroupés dans une filière. La filière peut comprendre des options de spécialisation.

Article 3 : Les corps appartenant à la filière définie à l'Article 1er, relèvent du Ministre chargé de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique ٍen sa qualité de Ministre de rattachement qui est responsable de leur gestion dans le respect des règles édictées par le présent décret.Les textes créant des filières nouvelles ou des corps nouveaux préciseront, le cas échéant, les assimilations et classements correspondants.

Article 4: Les corps appartenant à la filière régie par le présent décret comportent, chacun, un grade unique de 17 échelons.

Article 5 : L'avancement d’échelon, a lieu à l’ancienneté, tous les deux ans, sauf décision prise par le Ministre de rattachement du corps de le geler pour un agent, selon la procédure prévue par le statut général des fonctionnaires et agents contractuels de l’Etat en matière de sanctions disciplinaires.

Article 6 : Le passage du dixième au onzième échelon a lieu au choix, par voie d'inscription à un tableau annuel d'avancement, dressé après avis de la commission administrative paritaire compétente, en fonction de la valeur professionnelle des fonctionnaires ayant acquis une ancienneté d'au moins dix huit mois au dixième échelon.Dans chaque corps, une péréquation qui s'établit respectivement entre l'effectif du deuxième grade, celui du premier grade et le cas échéant celui du grade spécial sera définie au Chapitre II du présent décret.

Article 7 : Les fonctionnaires appartenant aux corps régis par le présent décret, ont vocation à occuper les emplois réservés aux corps auxquels ils appartiennent. Leur emploi dans une fonction ne correspondant pas à leur corps de rattachement ne saurait être qu’à titre exceptionnel et provisoire. Il ne peut en aucun cas, donner droit à l’accès au corps auquel cet emploi est particulièrement réservé.

Article 8 : La nomination des fonctionnaires régis par le présent décret, par intégration à un autre corps, leur détachement sur des emplois autres que ceux réservés à la même filière, leur mise hors cadre ou en disponibilité, sont appréciés, pour tout le secteur concerné, en tenant compte de l'ensemble des fonctionnaires de ces corps, et dans les limites d'un quota qui sauf application de l’aliéna b) de l’Article 51 du statut général des fonctionnaires et agents contractuels de l’Etat ne peut excéder 5%. Article 9 : En application de l’aliéna C) de l’Article 51 du statut général des fonctionnaires et agents contractuels de l’Etat du présent statut particulier, la promotion interne pouvant porter sur un maximum de 5% des postes mis en concours ou en examen professionnel, est réservée aux fonctionnaires inscrits, sur une liste d’aptitude en vue de leur sélection pour une promotion dans le corps immédiatement supérieur.Peuvent être inscrits sur la liste d’aptitude visée à l’alinéa ci-dessus les fonctionnaires remplissant les conditions ci-après :

se trouvant au 3° échelon de leur grade depuis au moins un an ;

ayant vingt ans au moins d’ancienneté dans la fonction publique ;

n’ayant pas fait l’objet de sanction disciplinaire du deuxième groupe durant leurs dix dernières années de service ;

ayant une moyenne de notes administratives supérieure à 16/20 pour les cinq dernières années de service ;

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Article 10 : Pour la participation aux concours internes ouverts pour le recrutement dans le grade d’enseignant technologue, et en application de l’alinéa 4 de l’Article 21 du statut particulier des enseignants technologues, les personnels de la catégorie « A » des corps de la filière enseignement technique et formation professionnelle doivent, en sus des conditions de titres fixées par ce statut, avoir une ancienneté de huit années dans leurs grades.

Article 11: Les fonctionnaires régis par le présent décret, sont tenus, sauf incapacité professionnelle ou physique avérée, de suivre des sessions de formation et/ou de perfectionnement dans leur spécialité. Ces sessions de formation et/ou de perfectionnement peuvent être modulaires et semestrielles au cas où l’évolution de la spécialité du fonctionnaire impose sa mise à jour professionnelle. .Ces actions de formation et/ou de perfectionnement sont intégrées dans les plans de formation des personnels de la filière, élaborés et arrêtés par le Ministre de rattachement, dans les conditions prévues pour la formation continue..Article 12 : Le recrutement de fonctionnaires dans les corps de la filière régie par le présent décret s'effectue par concours, et/ou examens professionnels.

Les arrêtés d'ouverture des concours d’accès aux corps de la filière prévoient la répartition appropriée, le cas échéant, des emplois à pourvoir, entre les concours externe et interne.En application de l’alinéa 2) de l’Article 52 du Statut Général des Fonctionnaires et Agents Contractuels de l'Etat, le concours interne peut être ouvert aux candidats n’ayant pas la qualité de fonctionnaires de l’Etat, sous réserve de remplir les mêmes conditions de titre et d’ancienneté prévues au chapitre II du présent décret.Dans le cadre des dispositions de l’alinéa ci-dessus, la proportion des places réservées à ces catégories, ne peut excéder 5% des places à pourvoir par le concours interne.

CHAPITRE II : DISPOSITIONS SPÉCIFIQUES

Article 13 : La filière de l’enseignement technique et professionnel correspond aux emplois spécialisés dans la conception, l'organisation et l’exécution des missions publiques en matière d'enseignement technique et professionnel.

Article 14 : La filière de l’enseignement technique et professionnel comprend les corps figurant au tableau ci-dessous:

Catégorie Intitulé Echelle indiciaireA1 Professeur technicien principal

Formateur principalE E 4

A3 Professeur technicien Formateur

E E 3

B instructeur Formateur E E 2

C Assistant formateur E E 1

Article 15 : Les profils et emplois spécifiques aux corps de cette filière sont définis au tableau ci-dessous :

Corps Profils EMPLOISProfesseur technicien principal Formateur principal.

Capacité en matière de : conception, recherche, animation pédagogique, inspection, évaluation, planification, production enseignement

conception, recherche, animation pédagogique, inspection, évaluation, planification, production enseignement gestion des établissements de formation technique.

Professeur technicien

Formateur

Capacité de : formation encadrement des stages

Enseignement Animation Encadrement

Instructeur Formateur Tous emplois d'enseignement, d’animation pédagogique dans le domaine

.

Assistant Formateur Tous emplois d'enseignement technique ou de formation professionnelle

.

Article 16 : L’accès aux corps de la présente filière s’effectue conformément aux dispositions du Statut Général des fonctionnaires et agents contractuels de l'Etat, et sous conditions de titres

scolaires, universitaires ou professionnels et d'expérience professionnelle préalable, telles que définies dans le tableau ci-après :

Corps Recrutement TitularisationVoie externe Voie Interne

Professeur technicien principal

Formateur principal

Diplôme du deuxième cycle au moins, de l'Enseignement supérieur obtenu après le baccalauréat de l’enseignement secondaire, suivi d'une formation spécialisée de deux années dans un établissement reconnu par l’Etat.,

Age limite de recrutement : 30 ans

Accès au corps par concours interne suivi de deux années de formation dans un établissement spécialisé reconnu par l’Etat.Ne peuvent se présenter au concours que les agents titulaires des corps de niveau A3 de La filière de l’enseignement technique et professionnel, ayant une ancienneté d'au moins cinq années.____________________________________Examen professionnel après inscription sur une liste d'aptitude conformément à l'Article 51 du Statut Général dans la limite de 5 % des postes mis en concours, ou en examen professionnel prévu à l’Article 12 ci – dessus

Après un stage de service concluant d’un an

Après un stage de service concluant de deux ans

Professeur technicien

Formateur

Diplôme du premier cycle, au moins, de l'Enseignement supérieur, obtenu après le baccalauréat de l’enseignement secondaire, suivi d'une formation spécialisée de deux années dans un établissement reconnu par l’Etat.

Age limite de recrutement : 28 ans

Accès au corps par concours interne suivi de deux années de formation dans un établissement spécialisé reconnu par l’Etat.Ne peuvent se présenter au concours que les agents titulaires des corps de niveau B dans La filière de l’enseignement technique et professionnel, ayant une ancienneté d'au moins cinq années.Examen professionnel après inscription sur une liste d'aptitude conformément à l'Article 51 du Statut Général dans la limite de 5 % des postes mis en concours. Ou en examen professionnel prévu à l’Article 12 ci – dessus

Après un stage de service concluant d’un an

Après un stage de service concluant de deux ans

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instructeur Formateur Diplôme du Baccalauréat, au moins, de l'Enseignement secondaire, suivi d'une formation spécialisée de deux années dans un établissement reconnu par l’Etat,

Age limite de recrutement : 25 ans

Accès au corps par concours interne suivi de deux années de formation dans un établissement spécialisé reconnu par l’Etat.Ne peuvent se présenter au concours que les agents titulaires des corps de niveau C dans La filière de l’enseignement technique et professionnel, ayant une ancienneté d'au moins cinq années.Examen professionnel après inscription sur une liste d'aptitude conformément à l'Article 51 du Statut Général dans la limite de 5 % des postes mis en concours, ou en examen professionnel prévu à l’Article 12 ci - dessus.

Après un stage de service concluant d’un an

Après un stage de service concluant de deux ans

Assistant formateur Diplôme premier cycle, au moins, de l'Enseignement secondaire suivi d'une formation spécialisée de deux années dans un établissement reconnu par l’Etat,Age limite de recrutement : 22ans

. Après un stage de service concluant d’un an

TITRE III : DISPOSITIONS TRANSITOIRES ET FINALES

Article 17 : Les corps des professeurs adjoints techniques, des moniteurs de l’enseignement technique, régis par les décrets N°69/386, 68/388 du 27/11/1969, sont considérés en extinction.Les corps de la filière de l’enseignement technique et professionnel sont initialement constitués suivant les modalités ci-après :Pour la constitution initiale du corps des formateurs, il est fait appel aux personnels titulaires régulièrement affectés à des emplois normalement dévolus aux nouveaux corps et répondant, pour y accéder, aux conditions fixées par le présent décret ;Les professeurs et les professeurs adjoints de l'enseignement technique, régis respectivement par les décrets 386 et 387 du 27

novembre 1969 et régulièrement affectés à des emplois normalement dévolus aux nouveaux corps de la filière sont reclassés, dans le respect d’échelon et d’ancienneté, dans les corps correspondants institués par le présent décret. Article 18: 1- Les agents auxiliaires de l'Etat occupant des emplois d’enseignement ouvrant droit aux échelles de rémunération A, B et C au sens de la loi 74-071 du 2 Avril 1974 et correspondant à un corps de fonctionnaires, seront reversés dans les nouveaux corps de fonctionnaires correspondant à leur vocation professionnelle, s'ils satisfont aux conditions fixées au tableau ci-dessous  à la date de publication du présent statut.

ANCIENNE CATEGORIE ECHELLE REMUNERATION

TITRES SCOLAIRES OU UNIVERSITAIRES NOUVELLE CATEGORIE

A EA2 2èm Cycle de l’enseignement supérieur obtenu sur la base du baccalauréat de l’enseignement secondaire ou titres reconnus équivalents

A1Au deuxième grade du corps et à un échelon correspondant à leur ancienneté minorée de deux ans

A EA1 1er Cycle de l’enseignement supérieur obtenu sur la base du baccalauréat ou titres reconnus équivalents

A3Au deuxième grade du corps et à un échelon correspondant à leur ancienneté minorée de deux ans

B EB1 Baccalauréat de l’enseignement secondaire ou titres reconnus équivalents

BAu deuxième grade du corps et à un échelon correspondant à leur ancienneté minorée de deux ans

C EC2 EC1

Brevet d’études secondaires ou titres reconnus équivalents

CAu deuxième grade du corps et à un échelon correspondant à leur ancienneté minorée de deux ans

3- Les agents auxiliaires de l'Etat occupant des emplois d’enseignement ouvrant droit aux échelles de rémunération A, B et C au sens de la loi 74-071 du 2 Avril 1974 et correspondant à un corps de fonctionnaires, qui ne satisfont pas aux conditions fixées à l’alinéa 1) ci-dessus, seront, dans un délai de six mois à la date de publication du présent statut, soit

reversés sur leur demande dans les nouveaux corps de fonctionnaires correspondant à leur vocation professionnelle, sans ancienneté au premier échelon du deuxième grade, soit maintenus d’office dans leur emploi mis en régime d’extinction.

Article 19 : Le reclassement aux grades et aux échelons des fonctionnaires se fera dans le respect des droits acquis des fonctionnaires.

Article 20 : Les décrets 69/386, 69/387, 69/388, et 69/389 du 27 novembre 1969 sont abrogés en toutes dispositions concernant les corps régis par le présent décret.

Article 21 : Les ministres chargés de la Fonction publique, des Finances, de l’Enseignement Supérieur et de la recherche scientifique, sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent décret qui sera publié au Journal Officiel de la RIM.

II-2-1-13 DÉCRET N° 2007-080 DU 28 MARS 2007 PORTANT STATUT

PARTICULIER DES ADMINISTRATEURS DU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR

TITRE PREMIER : DISPOSITIONS GÉNÉRALES

ARTICLE PREMIER : En application de l’Article 31 de la loi n° 93-09 du 18 janvier 1993 portant statut Général des fonctionnaires et

agents contractuels de l’Etat, le présent décret fixe le statut particulier des corps des administrateurs du Ministère de l’Intérieur.

Article 2 : Les administrateurs du ministère de l’Intérieur sont classés dans les corps suivants :

CAT 2ème Grade 1er Grade Grade spécial Echelle rémunération

Intitulé % du corps Intitulé % du corps 5%A1 Administrateur 65 Administrateur 30 Administrateur E 6

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A3 administrateur -adjoint 65 administrateur–adjoint 30 administrateur –adjoint E 4

Article 3 : La gestion des corps des administrateurs du Ministère de l’Intérieur relève du ministre chargé de l’Intérieur, en sa qualité de ministre de rattachement.

Article 4 : Les administrateurs ont vocation d’une part, à occuper certaines catégories d’emplois à l’administration centrale et dans les services extérieurs (wilayas, Mougataas, communes) du Ministère de l’Intérieur, et d’autre part, dans les conditions définies aux Articles ci-dessous, à exercer les fonctions suivantes:

- wali ;- wali-mouçaid ;- hakem ;- chef d’arrondissement ;

Article 5: Sauf nécessité, les Walis et les Walis mouçaid sont nommés, parmi les administrateurs du Ministère de l’intérieur ayant bénéficié d’une formation spécialisée et ayant exercé les fonctions de hakem et accompli au moins sept ans d’expérience au sein de l’administration centrale ou Territoriale du Ministère de l’intérieur et sont bénéficiaires d’une bonne appréciation générale.

Article 6 : Sauf nécessité, les Hakems sont nommés, parmi les administrateurs du Ministère de l’intérieur ayant bénéficié d’une formation spécialisée et ayant exercé les fonctions de chef d’arrondissement et accompli, au moins cinq ans d’expérience au sein de l’administration centrale ou Territoriale du Ministère de l’intérieur et sont bénéficiaires d’une bonne appréciation générale.

Article 7 : Sauf nécessité, les Chefs d’arrondissement sont nommés, parmi les administrateurs du Ministère de l’intérieur ayant bénéficié d’une formation spécialisée et acquis au moins trois ans d’expérience au sein de l’administration centrale ou Territoriale du Ministère de l’intérieur et sont bénéficiaires d’une bonne appréciation générale.

Article 8 : Les agents exerçant les fonctions de wali, wali-mouçaid, hakem, et chef d’arrondissement  sont ci-après dénommés « agents d’autorités ».

Article 9 : Les nominations aux emplois prévus à l’Article précédent sont prononcées par décret pris en conseil des Ministres sur proposition du ministre de l’intérieur.

Article 10 : La nominations des fonctionnaires régis par le présent décret, par intégration à un autre corps, leur détachement sur des

emplois autres que ceux réservés à ces corps, leur mise hors cadre ou en disponibilité, sont appréciés, pour tout le secteur concerné, en tenant compte de l'ensemble des fonctionnaires de ces corps, et dans les limites d'un quota qui, sauf application de l’aliéna b) de l’Article 51 du statut général des fonctionnaires et agents contractuels de l’Etat ne peut excéder 5%.

TITRE II : DES CORPS DES ADMINISTRATEURS ET ADMINISTRATEURS ADJOINTS

CHAPITRE PREMIER : ORGANISATION

Article 11 : Le corps des administrateurs comporte trois grades dont un grade spécial.

Article 12 : Le corps des administrateurs adjoints comporte trois grades dont un grade spécial.

Article 13 : Le deuxième grade comporte 13 échelons, le premier grade 12 échelons, et le grade spécial, comporte 10 échelons.L’accès au corps se fait par le deuxième grade.Dans chaque corps, une péréquation qui s'établit respectivement entre l'effectif du deuxième grade, celui du premier grade et le cas échéant celui du grade spécial, ainsi que l'échelle de rémunération, sont définies au Titre I du présent décret.

Article 14 : Les administrateurs et administrateurs adjoints sont tenus de suivre des stages de perfectionnement et/ou de formation dans leur spécialité.Ces stages de perfectionnement et/ou de formation peuvent être modulaires et semestrielles au cas où l’évolution de la spécialité du fonctionnaire impose sa mise à jour professionnelle.Ces actions de formation et/ou de perfectionnement sont intégrées dans les plans de formation des personnels de chaque corps, élaborés et arrêtées par le Ministre chargé de l’intérieur, dans les conditions prévues pour la formation continue des fonctionnaires etagents contractuels de l’Etat.

CHAPITRE II : RECRUTEMENT

Article 15 : L’accès aux corps des administrateurs du Ministère de l’Intérieur s’effectue conformément aux dispositions du Statut Général des fonctionnaires et agents contractuels de l'Etat, et sous condition de titres scolaires, universitaires ou professionnels et d'expérience professionnelle préalable, telles que définies dans le tableau ci-après:

corps Recrutement TitularisationVoie externe Voie Interne

Administrateur Titre requis: Diplôme du deuxième cycle, au moins, de l'Enseignement supérieur en droit, en économie, en administration ou en sciences sociales, obtenu après le baccalauréat de l’enseignement secondaire, suivi d'une formation spécialisée de deux années à l'ENA

Age limite de recrutement: 30 ans-----------------------------------Diplôme du deuxième cycle, au moins, de l'Enseignement supérieur en droit, en économie, en administration ou en sciences sociales, obtenu après le baccalauréat de l’enseignement secondaire, dans un établissement reconnu par l’EtatAge limite de recrutement: 30 ans

Accès au corps par concours interne suivi de deux années de formation à l'ENA ou tout autre établissement reconnu par l’Etat.Ne peuvent se présenter au concours que les agents titulaires des corps de niveau A3 des filières des corps interministériels et/ou administratifs ou assimilés, ayant une ancienneté d'au moins cinq années.------------------------------------------Examen professionnel après inscription sur une liste d'aptitude conformément à l'Article 51 du Statut Général dans la limite de 5 % des postes mis en concours, ou en examen professionnel prévu à l’Article 11 ci – dessus

Après obtention diplôme requis

---------------------

Après un stageconcluant de deux ans en poste

---------------------Après un stageconcluant de deux ans en poste

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Administrateur adjoint Titre requis:-Diplôme du premier cycle, au moins, de l'Enseignement supérieur en droit, en économie, en administration ou en sciences sociales, obtenu après le baccalauréat de l’enseignement secondaire, suivi d'une formation spécialisée de deux années à l'ENA Age limite de recrutement: 28 ans

Diplôme du premier cycle, au moins, de l'Enseignement supérieur en droit, en économie, en administration ou en sciences sociales, obtenu après le baccalauréat de l’enseignement secondaire, dans un établissement reconnu par l’Etat.Age limite de recrutement: 28 ans

Accès au corps par concours interne suivi de deux années de formation à l'ENA ou tout autre établissement reconnu par l’Etat.Ne peuvent se présenter au concours que les agents titulaires des corps de niveau B des filières des corps interministériels et/ou administratifs ou assimilés, ayant une ancienneté d'au moins cinq années.------------------------------------------Examen professionnel après inscription sur une liste d'aptitude conformément à l'Article 51 du Statut Général dans la limite de 5 % des postes mis en concours, ou en examen professionnel prévu à l’Article 11 ci – dessus

Après obtention diplôme requis

-------------------Après un stageconcluant de deux ans en poste

----------------------Après un stageconcluant de deux ans en poste

CHAPITRE III : AVANCEMENT, DISCIPLINE ET DISPOSITIONS PARTICULIÈRES

Article 16 : L'avancement d'échelon dans le grade à lieu à l'ancienneté uniquement, tous les deux ans, sauf décision prise par le Ministre de rattachement du Corps de le geler pour un agent, selon la procédure prévue par le Statut Général des Fonctionnaires et Agents Contractuels de l'Etat en matière de sanctions disciplinaires.

Article 17 : L'avancement de grade à lieu, conformément aux dispositions du Statut Général des Fonctionnaires et agents contractuels de l'Etat et de ses textes d'application:1) Au choix, uniquement pour le passage au grade immédiatement supérieur, par voie d'inscription sur un tableau annuel d'avancement, établi après avis de la commission administrative paritaire compétente, en fonction de la valeur professionnelle des agents qui ont acquis une ancienneté d'au moins un an dans le sixième échelon du deuxième grade;2) Par voie d'inscription sur un tableau annuel d'avancement, établi après avis de la commission administrative paritaire compétente, après une sélection par voie d'examen professionnel, pour les agents qui ont atteint une ancienneté d'au moins un an dans le troisième échelon du deuxième grade.

Article 18 : Pour être promu au 1èr grade, l’agent en fonction à l’administration centrale doit obligatoirement effectuer deux années de service consécutives dans un poste territorial, sauf dérogation exceptionnelle accordée par le ministre dans l’intérêt du service.

Article 19: La nomination dans le grade spécial est réservée aux seuls titulaires du corps correspondant remplissant les conditions ci-après :Avoir une ancienneté de quatre ans dans le premier grade du corps ; Avoir atteint régulièrement le premier grade, sans encourir une quelconque sanction disciplinaire. ;Avoir acquis des connaissances exceptionnelles à l’issue d’une formation de neuf mois au moins durant la carrière et ayant un rapport avec sa filière ou son corps.La sélection pour l’accès au grade spécial est assurée par voie d’examen professionnel.

Il est procédé à la nomination dans le grade spécial dans le respect des quotas d'effectifs définis pour chaque corps, et éventuellement, en fonction des vacances d'emplois qui se produisent en cours d'année.

Article 20 : En application de l’aliéna C) de l’Article 51 du statut général des fonctionnaires et agents contractuels de l’Etat et du présent statut particulier, la promotion interne pouvant porter sur un maximum de 5% des postes mis en concours ou en examen professionnel, est réservée aux fonctionnaires inscrits, sur une liste d’aptitude en vue de leur sélection pour une promotion dans le corps immédiatement supérieur.Peuvent être inscrits, sur la liste d’aptitude visée à l’alinéa ci-dessus les fonctionnaires remplissant les conditions ci-après :

Etre au 3° échelon du deuxième grade depuis au moins un an ;Avoir vingt ans au moins d’ancienneté dans la fonction publique ;N’avoir pas fait l’objet de sanction disciplinaire du deuxième groupe durant leurs dix dernières années de service ;Avoir une moyenne de notes administratives supérieure à 16/20 pour les cinq dernières années de service.

Article 21 : L’activité et la manière de servir les administrateurs et des administrateur-adjoints font l’objet chaque année, quelque soient leurs fonctions, d’une appréciation générale portée par le ministre de l’intérieur, compte tenu de la proposition du chef de service dont ils relèvent. Cette appréciation est incluse dans la notation annuelle du fonctionnaire.

Article 22 : Les administrateurs peuvent se grouper en association pour préserver leurs intérêts moraux et matériels.Toute cessation concertée du service ou tout acte collectif d’indiscipline caractérisée les soustrait aux garanties disciplinaires.

Article 23 : Les dispositions relatives aux sanctions disciplinaires prévues par le Statut général de la fonction publique sont applicables aux administrateurs et administrateurs adjoints du ministère de l’intérieur.

Article 24 : Les administrateurs et administrateurs adjoints du ministère de l’intérieur, peuvent être placés dans l’une des positions prévues par le statut général de la fonction publique.

TITRE VIDES AGENTS D’AUTORITÉ

Article 25 : Les nominations aux postes de wali, wali-mouçaid, hakem, et chef d’arrondissement  sont prononcées par décret, en conseil des Ministres, sur proposition du ministre chargé de l’Intérieur.

Article 26 : les administrateurs du Ministère de l’Intérieur qui n’exercent plus les emplois leur conférant en application de l’Article 8 du présent statut, la dénomination « agents d’autorité », conservent toutefois, respectivement, la dénomination «Administrateurs Wali, Administrateurs Hakem et Administrateurs Chef d’Arrondissement ».

Article 27 : Les agents exerçant des fonctions d’autorité ne

peuvent, sauf dérogation exceptionnelle accordée par le ministre de l’intérieur, être nommés ou maintenus en fonction dans une circonscription administrative où leur conjoint exerce une activité lucrative. Ils ne peuvent en outre acquérir de propriété immobilière, ni édifier d’immeuble sans l’autorisation du ministre de l’intérieur.

Article 28 : Le pouvoir disciplinaire à l’égard des agents exerçant des fonctions d’autorité appartient à l’autorité investie du pouvoir de nomination, à l’exception de l’avertissement et du blâme qui sont infligés par le ministre de l’intérieur.

Article 29 : L’administrateur ou l’administrateur-adjoint

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déchargé de ses fonctions d’autorité est réaffecté à l’administration centrale ou dans les services extérieurs (WILAYAS, MOUGATAAS, et COMMUNES) du ministère de l’intérieur.

TITRE VDISPOSITIONS TRANSITOIRES ET FINALES

Article 30 : Le corps d’administrateur de la RIM régi par le décret n° 62. 024 du 17 janvier 1962, est maintenu en régime

d'extinctions

Article 31u: Pour la constitution initiale des corps d’administrateurs et d’administrateurs adjoints du Ministère de l’Intérieur, il est fait appel :Aux personnels titulaires à la date d'effet du présent décret, des corps de l'administration générale régis par le décret 69-386 du 27 novembre 1969 et régulièrement affectés sur les emplois normalement dévolus aux corps régis par le présent décret qui seront reclassés conformément au tableau ci-dessous:

ANCIENS CORPS TEXTES LES REGISSANT NOUVEAUX CORPSCAT INTITULE ET CATEGORIES

A Administrateur Civil Décret n° 69-386 du 27 novembre 1969 Administrateur. Cat. A1Attaché d'Administration générale id° Administrateur Adjoint Cat. A3

Aux agents auxiliaires régulièrement affectés sur des emplois normalement dévolus aux nouveaux corps du ministère de l’intérieur qui seront reclassés dans les conditions prévues à l'Article 34 ci-après.

Article 32: 1. Les agents auxiliaires de l'Etat occupant des emplois administratifs ou techniques ouvrant droit aux échelles de rémunération A, au sens de la loi 74-071 du 2 Avril 1974 et correspondant à un corps de fonctionnaires, seront reversés dans

les nouveaux corps de fonctionnaires correspondant à leur vocation professionnelle, s'ils satisfont aux conditions fixées au tableau ci-dessous  à la date de publication du présent statut.

ANCIENNECATEGORIE

ECHELLE REMUNERATION

TITRES SCOLAIRES ou UNIVERSITAIRES NOUVELLE CATEGORIE

A GA2 2èm Cycle de l’enseignement supérieur obtenu sur la base du baccalauréat de l’enseignement secondaire ou titres reconnus équivalents

A1 : Au deuxième grade du corps et à un échelon correspondant à leur ancienneté minorée de deux ans

A3 : Au deuxième grade du corps et à un échelon correspondant à leur ancienneté minorée de deux ans

GA1 1er Cycle de l’enseignement supérieur obtenu sur la base du baccalauréat ou titres reconnus équivalents

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2. Les agents auxiliaires de l'Etat occupant des emplois administratifs ou techniques ouvrant droit aux échelles de rémunération A, au sens de la loi 74-071 du 2 Avril 1974 et correspondant à un corps de fonctionnaire, qui ne satisfont pas aux conditions fixées à l’alinéa 1) ci-dessus, seront dans un délai de six mois à la date de publication du présent statut, soit reversés sur leur demande dans les nouveaux corps de fonctionnaires correspondant à leur vocation professionnelle, sans ancienneté au premier échelon du deuxième grade, soit maintenus d’office dans leur emploi mis en régime d’extinction.

Article 33 : Le reclassement des fonctionnaires au grade et à l'échelon des nouveaux corps se fera dans le respect des droits acquis.

Article 34: L’intégration des personnels sera prononcée par l’autorité compétente après avis d’une commission d’intégration dont la composition, l’organisation et le fonctionnement seront fixés par arrêté.

Article 35 : La commission d’intégration procédera d’autre part à l’examen de la situation des agents détachés d’un autre ministère.

Article 36 : Sont abrogés toutes dispositions antérieures contraires, notamment les dispositions du décret N°2007-019 du15 janvier 2007 fixant le statut particulier de l’administration générale, en ce qui concerne les corps régis par le présent décret.

Article 37 : Le Ministre de la fonction publique et de l’emploi, le Ministre de l’intérieur des Postes et Télécommunications et le Ministre des finances sont chargés chacun , en ce qui le concerne de l’exécution du présent décret qui sera publié au Journal Officiel.

II – 2 – 2 – Règlements

II – 2 – 2 – 1 Organes Consultatifs

II-2-2-1-1 DECRET N°93-061 DU 24 AVRIL 1993 RELATIF À LA COMPOSITION A L'ORGANISATION ET AU

FONCTIONNEMENT DU CONSEIL SUPÉRIEUR DE LA FONCTION PUBLIQUE ET DE LA RÉFORME ADMINISTRATIVE

ARTICLE PREMIER : En application des dispositions de l'Article 28 de la loi 93-009 du 18 janvier 1993 portant statut général des fonctionnaires et agents contractuels de l'Etat, le présent décret a pour objet de définir les règles relatives à la composition, à l'organisation et au fonctionnement du Conseil Supérieur de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative, organe consultatif paritaire de gestion de la Fonction Publique.

ARTICLE 2 : Le Conseil Supérieur de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative peut être saisi de toutes les questions générales relatives à la Fonction Publique et à la Réforme administrative, et notamment de celle concernant:

- L'organisation, le fonctionnement et le coût des services de l'Etat et des établissements publics à caractère administratif

- La modernisation des méthodes et techniques de travail de ces services, et l'amélioration de l'efficacité de l'administration.

- Les statuts la carrière et les conditions de travail des agents de l'Etat

- Les orientations de la politique de formation des fonctionnaires de l'Etat.

Le Conseil Supérieur de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative peut en outre être saisi des projets de lois ou de décrets relatifs à la situation de l'ensemble des Agents publics civils de l'Etat.

Le Conseil Supérieur de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative est obligatoirement saisi de projets de règlements prévus par la loi n°93-009 du 18 Janvier 1993 en matière de statuts particuliers, de rémunération et d'avantages sociaux.

Le Directeur de la Fonction Publique présente annuellement un rapport sur la situation de la Fonction Publique de l'Etat au Conseil Supérieur de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative.Dans l'exercice de ses compétences, le Conseil Supérieur de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative émet des avis ou des recommandations.

ARTICLE 3 : Le Conseil Supérieur de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative est préside par le Ministre Chargé de la Fonction Publique.

Il se compose de seize membres titulaires nommés par décret, dont huit choisis en qualité de représentants de l'Administration, et huit en qualité de représentants des unions syndicales des fonctionnaires. Les membres titulaires ont des suppléants nommés dans les mêmes conditions.Les représentants de l'administration comprennent:Le Conseiller chargé de Bureau Organisation et Méthodes (BOM) au Secrétariat Général du GouvernementLe Conseiller Chargé de la Législation au Secrétariat Général du GouvernementLe Contrôleur FinancierLe Directeur de la Fonction PubliqueLe Directeur du Budget et des ComptesLe Directeur du l'InformatiqueLe Directeur de l'Ecole Nationale d'administration.Un membre de la Cour des comptes.

Les huit membres représentant le personnel sont proposés parmi les fonctionnaires appartenant aux différents corps de l’Etat, par les organisations syndicales de fonctionnaires les plus représentatives. Ne peut toutefois être nommé au Conseil Supérieur de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative, le fonctionnaire se trouvant en stage de formation en congé de longue durée, ou ayant fait l'objet d'une sanction du deuxième groupe figurant à son dossier.

ARTICLE 4 : Les membres du Conseil Supérieur de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative sont nommés, pour un mandat de trois ans, renouvelable Ils ne perçoivent à ce titre aucune indemnité.

Les membres nommés en raison de leurs fonctions perdent leur qualité de membres en même temps que les fonctions qui les ont fait désigner.

Les membres nommés sur proposition d'une organisation syndicale cessent de faire partie du Conseil si cette organisation en fait la demande.

En cas de vacance définitive d'un siège, il est pourvu dans les mêmes conditions que celle prévues par l'Article 3 du présent décret . Le mandat du remplaçant prend fin lors du prochain renouvellement du Conseil.

ARTICLE 5 : Le Conseil Supérieur de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative se réunit sur convocation de son Président en session ordinaire au moins une fois par semestre, et en session extraordinaire, chaque fois que de besoin, à l'initiative de son Président ou à la demande des deux tiers de ses membres.

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Le Conseil ne peut valablement émettre d'avis que si les deux tiers de ses membres au moins sont présents à l'ouverture de la première séance. Lorsque ce quorum n'est pas atteint, il en est fait mention au procès-verbal et il est procédé à une nouvelle convocation dans un délai de huit jours Le conseil délibère alors valablement quel que soit le nombre de membres présents.

ARTICLE 6 : Le Conseil Supérieur de la Fonction Publique et de la Réforme administrative siège soit en assemblée plénière, soit en commission.L'organisation et le mode de fonctionnement des commissions sont fixés dans le règlement intérieur.

Les séances du Conseil ne sont pas publiques et les membres du Conseil sont soumis à l'obligation de discrétion professionnelle.

Le président peut inviter, à titre consultatif, toute personne dont l'audition est de nature à éclairer le débat, notamment les directeurs d'administrations centrales ayant dans leurs attributions la gestion du personnel et concernés par la question examinée par le Conseil.Les avis et recommandations du Conseil sont adoptés à la majorité des membres présents En cas de partage des voix, celle du Président est prépondérante.

ARTICLE 7 : Le Secrétariat du Conseil est assuré par la Direction de la Fonction Publique.

Un procès-verbal est établi après chaque séance de l'assemblée plénière .Il est signé par le président et le Secrétaire de séance.

ARTICLE 8 : Le Conseil Supérieur de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative arrêtée son règlement intérieur.

ARTICLE 9 : Le Présent décret abroge toutes les dispositions antérieures contraires et notamment celles du décret n°67-266 du 04 Novembre 1967 relatif à la composition du Conseil Supérieur de la Fonction Publique.

ARTICLE 10 : Le Ministre de la Fonction Publique, du Travail, de la Jeunesse et des Sports est chargé de l'exécution du présent décret qui sera publié au Journal Officiel de la République Islamique de Mauritanie.

II-2-2-1-2 DÉCRET N°2000 - 165/PM DU 31 DÉCEMBRE 2000PORTANT RÉORGANISATION DU CONSEIL SUPÉRIEUR DE

LA FONCTION PUBLIQUE ET DE LA RÉFORME ADMINISTRATIVE

ARTICLE 1ER : Les articles trois (3) et quatre (4) du décret 93.061 du 24 avril 1993, et les dispositions du décret 94.081 du 17 août 1994 susvisés, sont abrogés et remplacés par les dispositions de l'article 2 ci-après:

ARTICLE 2 : Le Conseil Supérieur de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative est présidé par le Ministre chargé de la Fonction Publique, assisté par un Vice Président désigné par ses pairs parmi les membres du Conseil. Le conseil est composé de : 1 - représentants de l'administration: - Le Conseiller chargé de la Législation au Secrétariat Général du Gouvernement, - Le Conseiller chargé du Bureau organisation et méthodes -BOM- au Secrétariat Général, du Gouvernement - Le Directeur de la Fonction Publique, - Le Directeur du Budget et des Comptes au Ministère des Finances, - Le Directeur des Etudes et de la Programmation au Ministère des Affaires Economiques et du Développement, - Le Directeur de l'Ecole Nationale d'Administration (ENA), - Le Directeur chargé du Personnel au Ministère de l'Education Nationale, - Le Directeur chargé du Personnel au Ministère de la Santé et des Affaires Sociales

2 - représentants des Travailleurs - Le Secrétaire Général de l'union des Travailleurs de Mauritanie (UTM) - Le Secrétaire Général de la Confédération Générale des Travailleurs de Mauritanie (C G T M) - Le Secrétaire Général de la Confédération Libre des Travailleurs de Mauritanie (C L T M) - Le Secrétaire Général du Syndicat de la Santé Publique - Le Secrétaire Général du Syndicat de l'Enseignement Fondamental - Le Secrétaire Général du Syndicat de l'Enseignement Secondaire - Le Secrétaire Général du Syndicat de l'Enseignement Supérieur - Le Secrétaire général de l'Association des fonctionnaires et agents retraités

ARTICLE 3 : Le Ministre de la Fonction Publique, du Travail, de la Jeunesse et des Sports est chargé de l'application du présent décret qui sera publié au Journal Officiel.

II-2-2-1-3 DECRET N° 94-080 DU 17 AOÛT 1994 FIXANT L'ORGANISATION ET LE FONCTIONNEMENT DES CONSEILS

DE DISCIPLINE DES FONCTIONNAIRES DE L'ETAT

ARTICLE PREMIER : En application des dispositions de l'Article 28 de la loi n°93-09 du 18 janvier 1993 portant statut général des fonctionnaires et agents contractuels de l'Etat, le présent décret a pour objet de définir les règles relatives à la composition, à l'organisation et au fonctionnement des conseils de discipline, organes consultatifs paritaires de gestion de la Fonction Publique.

ARTICLE 2 : Un conseil de discipline est créé pour chaque corps de fonctionnaires par arrêté du ministre de rattachement pour les corps ministériels, et par arrêté du ministre chargé de la Fonction Publique, pour les corps interministériels.

Toutefois, il peut être institué, par arrêté du ministre de rattachement un conseil de discipline commun à plusieurs corps de fonctionnaires rattachés à un même département ministériels lorsque les effectifs de ces corps ne justifient pas la constitution d'un conseil spécial à chaque corps.

ARTICLE 3 : Les conseils de discipline sont constitués et consultés lorsque les faits reprochés à un fonctionnaire sont de nature à entraîner une sanction du deuxième groupe conformément à l'alinéa 3 de l'Article 76 de la loi n°93-09 du 18 janvier 1993 susvisée.

Ils comprennent quatre membres titulaires nommés par arrêté dans les conditions prévues à l'Article 2 ci dessus, dont deux représentant l'administration, parmi lesquels le directeur chargé de la gestion des personnels, président de conseil et deux représentant le personnel désignés par les organisations syndicales de fonctionnaires de l'Etat les plus représentatives définies à l'Article 4 ci-dessous.

Chaque membre titulaire est assisté d'un membre suppléant.

ARTICLE 4 : Les organisations syndicales de fonctionnaires les plus représentatives sont celles ayant recueilli le plus grand nombre de voix aux élections des représentants du personnel aux commissions administratives paritaires de la Fonction Publique.

ARTICLE 5 : Ne peuvent être nommés à un conseil de discipline les fonctionnaires se trouvant en stage de formation, en congé de longue durée, ou ayant déjà fait l'objet d'une sanction de deuxième groupe.

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ARTICLE 6 : Le membre suppléant assiste le titulaire dans la préparation des travaux du conseil de discipline, il n'assiste aux réunions du conseil qu'en cas d'absence du titulaire.

ARTICLE 7 : Les conseils de discipline sont placés auprès du Ministre de rattachement, pour les corps ministériels, et auprès du ministre chargé de la Fonction Publique pour les corps interministériels.

Ils exercent leurs fonctions conformément aux dispositions des Articles 75 à 85 de la loi n°93-09 du 18 Janvier 1993 susvisée.

Les fonctions du Président ou membre d'un conseil de discipline sont gratuites.

ARTICLE 8 : Toutes facilités doivent être données aux membres du conseil de discipline, pour leur permettre de remplir leurs fonctions. Ils doivent notamment avoir communication de toutes pièces ou documents nécessaires à l'accomplissement de leurs missions.

ARTICLE 9 : Les membres du conseil de discipline sont soumis à l'obligation de discrétion professionnelle compte tenu des faits ou documents dont ils peuvent avoir la connaissance au cours de l'exercice de leur fonction.

ARTICLE 10 : Le conseil se réunit sur convocation de son Président, il est saisi par un rapport du ministre concerné.

Ce rapport doit indiquer clairement les faits reprochés aux fonctionnaires et préciser les circonstances dans lesquelles ils se sont produits.

ARTICLE 11 : Le conseil de discipline ne peut valablement délibérer que si au moins trois membres, dont le président, sont présents .Lorsque ce quorum n'est pas atteint, une nouvelle convocation est adressée aux membres pour une réunion se tenant obligatoirement au plus tard huit jours francs après la date prévue pour la première réunion. Le conseil délibère alors valablement quelque soit le nombre de membres présents en sus du président.

ARTICLE 12 : Le fonctionnaire poursuivi est convoqué, par tout moyen, par le président du conseil de discipline huit jours francs au moins avant la date de la réunion au cours de laquelle son cas sera examiné.

Il doit être mis à même de prendre connaissance des pièces de son dossier relatives à la sanction envisagée à son égard et peut présenter sa défense par écrit ou oralement.

Il doit assister à la séance du conseil lors de laquelle son cas est examiné. Toutefois il peut se faire représenter, ou assister par un ou plusieurs défenseurs de son choix. Il peut également citer des témoins.

Le droit de citer des témoins appartient aussi à l'administration.En aucun cas le nombre de défenseur, assistants ou représentants du fonctionnaire poursuivi, et le nombre de témoins cités par lui ou par l'administration ne peuvent excéder quatre.

ARTICLE 13 : Lorsque le conseil de discipline examine l'affaire au fond, son président, porte, en début de séance, à la connaissance des membres du conseil les conditions dans lesquelles le fonctionnaire poursuivi et, le cas échéant, son ou ses défenseurs, ont exercé leur droit à recevoir communication du dossier individuel et des documents annexes.

Le rapport de saisine et les observations écrites éventuellement présentées par le fonctionnaire sont lus en séance.

A la demande d'un membre du conseil du fonctionnaire poursuivi ou de son ou ses défenseurs le président peut décider de

procéder à une confrontation de témoins, ou à une nouvelle audition d'un témoin déjà cité.

Durant la procédure devant le conseil de discipline, le fonctionnaire poursuivi et, le cas échéant son ou ses défenseurs, peuvent demander au président l'autorisation d'intervenir afin de présenter des observations orales. Le président doit les inviter à présenter d’ultimes observations avant que le conseil ne commence à délibérer.

ARTICLE 14 : Le conseil de discipline délibère à huit clos.

ARTICLE 15 : S'il ne se juge pas suffisamment éclairé sur les faits reprochés au fonctionnaire ou sur les circonstances dans lesquelles ils ont été commis, le conseil peut faire procéder à une enquête.

ARTICLE 16 : Le conseil de discipline, au vue des observations écrites produites devant lui, et compte tenu , le cas échéant, des déclarations orales de l'intéressé et des témoins, ainsi que des résultats de l'enquête à laquelle il a pu être procédé, émet un avis motivé sur les suites qui lui paraissent devoir être réservées à la procédure disciplinaire engagée.A cette fin, le président du conseil met aux voix la proposition de sanction la plus sévère parmi celles qui ont été exprimées lors du délibéré. Si cette proposition ne recueille pas l'accord de la majorité des membres présents, le président met aux voix les autres sanctions figurant dans l'échelle des sanctions disciplinaire en commençant par la plus sévère après la sanction proposée, jusqu'à ce que l'une d'elle recueille un tel accord.

ARTICLE 17 : L'avis du conseil de discipline doit être transmis au ministre compétent dans le délai de deux mois à compter du jour ou il a été saisi. Ce délai est porté à quatre mois s'il a été nécessaire de procéder à une enquête.Dans l'hypothèse où aucune des propositions soumises au conseil de discipline, y compris celle consistant à ne pas proposer de sanction, n'obtient l'accord de la majorité des membres présents, le conseil est considéré comme ayant été consulté et ne s'étant prononcé en faveur d'aucune de ces propositions. Son président informe alors le Ministre compétent de cette situation.

ARTICLE 18 : Le secrétariat du conseil est assuré par un Pour les conseils de discipline des corps interministériels, le secrétariat est assuré par la Direction de la Fonction Publique.Chaque séance du conseil de discipline donne lieu à l'établissement d'un procès-verbal par le secrétaire.Ce procès-verbal est signé par le président, le secrétaire et un membre représentant le personnel, il est transmis au Ministre compétent.

ARTICLE 19 : Un règlement intérieur type des conseils de discipline est approuvé par arrêté du Premier Ministre, sur proposition du Ministre chargé de la Fonction Publique.

ARTICLE 20 : Les dispositions du présent décret n°67-267 du 4 Novembre 1967 relatif à la composition du conseil de discipline sont abrogées.

ARTICLE 21 : Les Ministres sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent décret qui sera publié au Journal Officiel.

II-2-2-1-4 DÉCRET N°94-087 DU 14 SEPTEMBRE 1994 FIXANT L'ORGANISATION ET LE FONCTIONNEMENT DES

COMMISSIONS ADMINISTRATIVES PARITAIRES DES FONCTIONNAIRES DE L'ETAT

ARTICLE PREMIER - En application des dispositions de l'Article 28 de la loi n°93 -09 du 18 Janvier 1993 portant statut général des fonctionnaires et agents contractuels de l'Etat, le présent décret a pour objet de définir les règles relatives à la composition, à

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l'organisation et au fonctionnement des commissions administratives paritaires.

ARTICLE 2 : Une commission administrative paritaire est créée pour chaque corps de fonctionnaires par arrêté conjoint du ministre chargé de la Fonction Publique et du ministre de rattachement au sens des dispositions de l'alinéa 5 de l'Article 29 de la loi n°93-009 du 18 janvier 1993 susvisée, pour les corps interministériels.Par dérogation au premier alinéa ci-dessus, il peut être institué, par arrêté conjoint du ministre chargé de la Fonction Publique et des ministres de rattachement, une commission administrative paritaire commune à plusieurs corps de fonctionnaires, lorsque les effectifs de l'un de ces corps sont insuffisants pour la constitution d'une commission spéciale à ce corps.

ARTICLE 3 : Les Commissions administratives paritaires sont consultées sur les mesures particulières concernant la carrière des fonctionnaires, prévues aux Articles 62, 66 et 70 de la loi du 18 Janvier 1993 susvisée.A ce titre, elles donnent un avis dans les matières suivantes:

- Titularisation dans la Fonction Publique de l'Etat.- Promotion de grade, lorsque cette promotion intervient au

choix ou par sélection par - voie d'examen professionnel;- réintégration d'un fonctionnaire dans les cas prévus à

l'alinéa 2 de l'Article 66 de la loi du 18 Janvier 1993 susvisée ;

- Insuffisance professionnelle établie entraînant pour le fonctionnaire l'admission à faire valoir ses droits à la retraite ou le licenciement, conformément à l'alinéa premier de l'Article 70 de la loi du 18 janvier 1993 susvisé.

Les commissions administratives paritaires peuvent en outre, être consultées par l'administration sur toute question particulière concernant les personnels.

ARTICLE 4 : Les commissions administratives paritaires sont placées auprès du ministre du rattachement, pour les corps ministériels, et auprès du ministre chargé de la Fonction Publique pour les corps interministériels.Elles comprennent quatre membres nommés par arrêté dans le conditions prévues à l'Article 2 ci-dessus, dont deux représentants l'administration, parmi lesquels le Secrétaire Général du ministère compétent, et deux représentants du personnel proposés par les organisations syndicales de fonctionnaires de l'Etat les plus représentatives.Ne peuvent toutefois être nommés à une commission administrative paritaire les fonctionnaires se trouvant en stage de formation, en congé de longue durée, ou ayant déjà fait l'objet d'une sanction du deuxième groupe.Les commissions administratives paritaires sont présidées par le secrétaire général du ministère compétent.

ARTICLE 5 : Les membres de la commission administrative paritaire sont nommés pour une période de trois années. Leur mandat peut être renouvelé. Ils ne perçoivent aucune indemnité au titre de leurs fonctions.Les membres nommés en raison de leurs fonctions perdent leur qualité de membres en même temps que les fonctions qui les ont fait désigner.Les membres nommés sur proposition d'une organisation syndicale cessent de faire partie de la commission si cette organisation en fait la demande.

ARTICLE 6 : Les commissions administratives paritaires se réunissent sur convocation de leur président. Elles peuvent être saisies de toutes questions entrant dans leurs compétences.Les fonctionnaires ayant vocation à être inscrits à un tableau d'avancement ne peuvent prendre part aux délibérations de la commission lorsque celle-ci est appelée à délibérer sur ce tableau d’avancement. Lorsqu'un fonctionnaire dont le cas est soumis à la commission administrative paritaire est d'un grade supérieur à celui d'un ou de plusieurs membres de la commission, il est procédé à leur

remplacement, par arrêté du ministre compétent et dans le respect de la règle de la parité, par des membres ad hoc dont le grade est au moins égal à celui du fonctionnaire concerné.

ARTICLE 7 : Les commissions administratives paritaires ne peuvent valablement délibérer que si au moins trois membres sont présents. Lorsque ce quorum n'est pas atteint, il est procédé dans les huit jours à une nouvelle convocation. Elles délibèrent alors valablement quel que soit le nombre de membres présents.Les avis de la commissions administrative paritaire sont adoptés à la majorité des membres présents. En cas de partage des voix, celle du président est prépondérante.Les séances se déroulent à huit clos et les débats sont confidentiels.

ARTICLE 8 : Toutes facilités doivent être données, aux membres des commissions administratives paritaires, pour leur permettre de remplir leurs fonctions. Ils doivent notamment, avoir communication de toutes pièces ou documents nécessaires à l'accomplissement de leur mission.Le président de la commission peut inviter des experts afin qu'ils soient entendus sur un point inscrit à l'ordre du jour.

ARTICLE 9 : Le secrétariat de la commission administrative paritaire est assuré par un fonctionnaire choisi par le représentant de l'administration.Pour les commissions des corps interministériels, le secrétariat est assuré par la direction de la fonction Publique. Chaque session de la commission administrative paritaire donne lieu à l'établissement d'un procès -verbal par le secrétaire rapporteur.Ce procès-verbal est signé par le président, le secrétaire et un membre représentant le personnel il est transmis au ministre compétent.

ARTICLE 10 : Un règlement intérieur type des commissions administratives paritaires est approuvé par arrêté du Premier Ministre, sur proposition du ministre chargé de Fonction Publique.

ARTICLE 11 : La commission administrative paritaire instituée par le décret n° 67-268 du 4 novembre 1967 reste en fonction jusqu'à la mise en place de commissions administratives paritaires prévues par le présent décret.

ARTICLE 12 : Les ministres sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent décret qui sera publié au Journal Officiel.

II-2-2-1-5 ARRETE R.N°260 DU 13 OCTOBRE 1994 PORTANT APPROBATION DU RÈGLEMENT INTÉRIEUR TYPE DES

COMMISSIONS ADMINISTRATIVES PARITAIRES DES FONCTIONNAIRES DE L'ETAT

ARTICLE PREMIER : Est approuvé le règlement intérieur des commissions administratives paritaires annexe au présent arrêté et établi conformément à l'Article 10 du décret n°94-087 du 14 /9/94 fixant l'organisation et le fonctionnement des commissions administratives paritaires des fonctionnaires de l'Etat.

ARTICLE 2 : Le présent arrêté sera publié au Journal Officiel de la République Islamique de Mauritanie.

ANNEXERÈGLEMENT INTÉRIEUR TYPE DES COMMISSIONS

ADMINISTRATIVES PARITAIRES DES FONCTIONNAIRES DE L'ETAT

ARTICLE PREMIER : En application des dispositions de l'Article 10 du décret 94-087/PM du 14 Septembre 1994 fixant l'organisation et le fonctionnement des commissions administratives Paritaires des fonctionnaires de l'Etat, les

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présentes dispositions forment règlement intérieur type des commissions administratives paritaires.

ARTICLE 2 : Une commission administrative paritaire est créée pour un corps lorsque l'effectif de celui-ci atteint mille agents.Une commission administrative paritaire commune est, créée pour les corps attachés à un même département ministériel et dont les effectifs sont inférieurs à ce chiffre.Les représentants du personnel appelés à siéger dans une commission administrative paritaires sont choisis parmi les membres du ou des corps concernés.

ARTICLE 3 : Le président de la commission administrative paritaire préside les séances de la commission et assure la police dans la salle de réunion.Il met en œuvre les procédures de la commission et assure la liaison de la commission avec le Ministre auprès duquel elle est instituée.

ARTICLE 4 : Le président de la commission prend toutes les mesures nécessaires en vue du bon fonctionnement de la commission et du respect des procédures prévues par la réglementation.

ARTICLE 5 : Les commissions administratives paritaires se réunissent sur convocation de leur président pour examen des questions entrant dans leurs compétences, soumis à son appréciation par le Ministre de rattachement des corps des fonctionnaires concernés.Lorsque la commission observe strictement les dispositions de l'Article 6, alinéa 2 du décret 94-087 du 14 Septembre 1994 susvisé.Le Ministre de rattachement des corps considérés prend les mesures permettant le respect de ces dispositions.Les réunions de la commission ont lieu dans des locaux relevant du département ministériel auprès duquel la commission est placée.

ARTICLE 6 : Les sessions des commissions administratives paritaires consacrées à l'examen de tableaux d'avancement ou de liste de classement de concours, doivent avoir lieu le 15 Octobre .Les procès-verbaux des commissions y afférant doivent parvenir aux Ministres de rattachement avant le 30 Novembre .

ARTICLE 7 : Les commissions administratives paritaires délibèrent à huit clos, leurs membres sont tenus de respecter le secret des délibérations auxquelles ils ont pris part.

ARTICLE 8 : Les séances des commissions administratives paritaires donnent lieu à l'établissement de procès-verbaux signés par le président, le secrétaire de la commission et par un membre représentant le personnel, désigné à cet effet par ses pairs.

II-2-2-1-6 ARRETE N° 249 DU 09 OCTOBRE 1994PORTANT APPROBATION DU RÈGLEMENT

INTÉRIEUR TYPE DES CONSEILS DE DISCIPLINES DES FONCTIONNAIRES DE L'ETAT

ARTICLE PREMIER : Est approuvé le règlement intérieur type des conseils de discipline annexe au présent arrêté et établi conformément à l'Article 19 du décret n°94-080 du 17/8./94 fixant l'organisation et le fonctionnement des conseils de discipline des fonctionnaires de l'Etat.

ARTICLE 2 : Le présent arrêté sera publié au Journal Officiel de la République Islamique de Mauritanie.

ANNEXEDE RÈGLEMENT INTÉRIEUR TYPE DES CONSEILS DE

DISCIPLINE DES FONCTIONNAIRES DE L'ETAT

ARTICLE PREMIER : Conformément à l'Article 19 du décret n°94-080 /PM fixant l'organisation et le fonctionnement des conseils de discipline des fonctionnaires de l'Etat, le présent texte :a pour objet de fixer le règlement intérieur type des conseils de discipline.

ARTICLE 2 : Un conseil de discipline est créé pour un corps lorsque l'effectif de celui-ci atteint mille agents.Un conseil de discipline commun est créé pour les corps rattachés à un département ministériel et dont les effectifs n'atteignent pas ce chiffre.Les représentants du personne appelés à siéger dans un conseil de discipline sont choisis parmi les membres du ou des corps concernés.

ARTICLE 3 : Le Président du conseil de discipline préside les séances du conseil et assure la police dans la salle de réunion. Il met en œuvre les procédures du conseil et assure sa liaison avec le Ministre.

ARTICLE 4 : Le Président du conseil prend toutes les mesures nécessaires en vue du bon fonctionnement du conseil et du respect des procédures garanties prévues par la réglementation.

ARTICLE 5 : Les conseils de discipline se réunissent sur convocation de leur Président pour examen de questions objets de rapports circonstanciés du Ministre de rattachement du corps du fonctionnaire concerné.

Les réunions du conseil ont lieu dans des locaux relevant du département ministériel auprès duquel le conseil est placé.

ARTICLE 6 : Après s'être assuré du respect des formes réglementaires prévues, le conseil entend le fonctionnaire poursuivi ou son représentant et/ou défenseur avant de mettre la question en délibéré.

ARTICLE 7 : Les conseils de discipline délibéré et à huit clos, leur membres sont tenus de respecter le secret des délibérations aux quelles ils ont pris part.

ARTICLE 8 : L'enquête prévue par l'Article 5 du décret 94-080 du 17/8/94 ci-dessus mentionné, peut être confiée, par délibération du conseil, à une commission ad hoc, issue du conseil et comprenant un représentant de l'administration, président de cette commission et un représentant du personnel membre .Le conseil se saisit des conclusions de l'enquête pour complément d'informations.

ARTICLE 9 : L'administration prend, conformément à l'Article 8 du décret 94-080 du 17/8/94 susmentionné, les mesures nécessaires pour le bon fonctionnement des conseils, et un bon déroulement de la mission d'enquête de la commission ad hoc, le cas échéant.

ARTICLE 10 : Les séances de conseils de discipline donnent lieu à établissement de procès-verbaux signés par le président, le secrétaire du conseil et par un membre représentant le personnel, désigné, à cet effet, par ces pairs.

II – 2 – 2 – 2 CONCOURS ADMINISTRATIFS

II-2-2-2-1 DÉCRET N°2008-076/PM DU 19 MARS 1996 ABROGEANT ET REMPLAÇANT LE DÉCRET N° 96 021 DU 19 MARS 1996 FIXANT LA COMPOSITION ET LES MODALITÉS

D’ORGANISATION ET DE FONCTIONNEMENT DE LA COMMISSION NATIONALE DES CONCOURS

ARTICLE PREMIER : En application des dispositions de l’article 54 de la loi 93.09 du 18 janvier 1993 portant Statut général des fonctionnaires et agents contractuels de l’Etat, le présent décret

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fixe la composition et les modalités d’organisation et de fonctionnement de la Commission Nationale des Concours.

Article 2 : le champ d’intervention de la Commission Nationale des Concours couvre le recrutement pour les besoins des Administrations centrales de l’Etat et de ses établissements publics à caractère administratif.

Article 3 : La Commission Nationale des Concours est une autorité administrative indépendante, qui a pour mission générale de veiller à la transparence des concours d’accès aux emplois publics. A cet effet, elle est chargée de :

la désignation des membres du jury des concours ainsi que, le cas échéant, des correcteurs des épreuves spécialisées ;la définition de normes objectives d’évaluation ;la tenue d’un fichier de personnes ressources régulièrement mis à jour et dans lequel sont choisis les membres des jurys ;la production d’un rapport annuel sur les concours de recrutement dans les emplois publics adressé au Premier Ministre.

Article 4 : La Commission Nationale des Concours se compose d’un Président et de quatre membres nommés par décret pris en conseil des ministres sur proposition du Ministre chargé de la Fonction Publique. Ils sont nommés pour une période de trois ans renouvelable.

Le Président et les membres de la Commission Nationale des Concours sont choisis parmi les personnalités reconnues pour leur intégrité morale, leur compétence et leur expérience. En cas d’empêchement définitif, le Président ou le membre empêché est remplacé dans les mêmes formes et conditions que celles prévues aux alinéas ci-dessus.

Article 5 : La Commission Nationale des Concours se réunit chaque fois que de besoin sur convocation de son Président ou à la demande de trois de ses membres.

Article 6 : Le Président et les membres de la Commission Nationale des Concours prêtent serment devant la Cour Suprême avant leur prise de fonction. Ce serment est ainsi libellé: « Je jure par Allah, l’Unique, de bien et fidèlement remplir ma mission, de l’exercer en toute indépendance et impartialité et dans le respect des lois et règlements en vigueur et de garder le secret des délibérations».

Article 7: La Commission Nationale des Concours élabore son règlement intérieur qui est approuvé par arrêté du Premier Ministre.

Article 8 : la Commission Nationale des Concours est saisie par le Ministre chargé de la Fonction publique sur proposition du ministre gestionnaire du corps ou de tutelle.

Article 9 : Le Président et les membres de la Commission Nationale des Concours ont droit à des indemnités dont les montants sont fixés par décret pris en conseil des Ministres.

Article 10 : Le secrétariat de La Commission Nationale des Concours est assuré par la Direction Générale de la Fonction Publique.

Il est chargé, notamment, de la conservation des procès-verbaux et des rapports des concours, de la tenue du fichier des personnes ressources, de la préparation avec les départements concernés des annonces des concours, de l’organisation matérielle et logistique des concours en collaboration avec les jurys.

Article 11 : Toutes les facilités doivent être données par les autorités et les administrations aux membres de la Commission Nationale des Concours pour leur permettre d’accomplir leurs missions dans les meilleures conditions.

Article 12 : Les administrations publiques et les établissements publics doivent communiquer régulièrement à la Commission

Nationale des Concours les profils susceptibles d’enrichir le fichier de personnes ressources.

Article 13 : Les jurys, désignés par la Commission Nationale des Concours, comprennent obligatoirement un représentant du Ministre chargé de la Fonction Publique. Toutefois, le Président, les membres de la commission, le premier responsable de l’Administration bénéficiaire du recrutement et, le cas échéant, le directeur de l’établissement de formation appelé à recevoir les candidats retenus ne peuvent faire partie des jurys.

Article 14 : Les concours font l’objet de la publicité la plus large possible. Le jury désigné pour chaque concours est tenu de publier dans les mêmes formes, et préalablement à l’organisation du concours, la grille d’évaluation ou le barème de notation.

Article 15 : Le concours comporte les formes de sélection suivantes :* les épreuves écrites et/ou orales et/ou physiques ;* les tests de sélection à épreuves écrites et /ou psychotechniques, orales ou physiques ;* la sélection sur dossiers pour certaines spécialités ou sélection par examen professionnel.

Article 16 : A l’issue de chaque concours, le jury proclame les résultats et adresse un rapport sur le déroulement des opérations au Président de la Commission avec ampliations au Ministre chargé de la Fonction Publique et à l’administration bénéficiaire. Ce rapport mentionne, le cas échéant, les incidents relevés et les recommandations de nature à améliorer l’organisation des concours. Il est signé par le Président et deux membres du jury au moins.

Article 17 : Le Président de la Commission élabore un rapport sur l’organisation, le déroulement dudit concours et tient compte éventuellement du traitement réservé aux incidents relevés et aux réclamations des candidats. Ce rapport est adressé au Premier ministre avec ampliation au Ministre chargé de la Fonction Publique.

Article 18 : Le rapport annuel visé par l’article 3 ci-dessus décrit l’état des recrutements sur concours et les difficultés rencontrées, notamment dans l’application de la réglementation relative aux concours. Il formule, le cas échéant, toutes les mesures utiles pour une plus grande transparence des concours.

Le rapport annuel est transmis par le Président de la Commission au Premier Ministre, avec ampliation au Ministre chargé de la Fonction publique. Il est rendu public.

Article 19 : La Commission Nationale des Concours peut désigner, en tant que de besoin, des Jurys spécialisés de recrutement pour les concours organisés pour le compte des établissements publics à caractère administratif.

Article 20 : Le présent décret abroge et remplace les dispositions antérieures contraires, notamment celles du décret 96.021 du 13 mars 1996 ci-dessus visé.

Article 21: Les Ministres sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent décret qui sera publié au Journal Officiel de la République Islamique de Mauritanie et par la voie d’urgence.

II-2-2-2-2 DÉCRET N°98.022 DU 16 AVRIL 1998RELATIF AU RÉGIME COMMUN DES CONCOURS

ADMINISTRATIFS ET EXAMENS PROFESSIONNELS

I. Dispositions Générales

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ARTICLE PREMIER : Le concours administratif est le procédé de droit commun pour le recrutement dans la Fonction Publique. Tout recrutement fait autrement n’est nul effet sauf cas prévus aux articles 5 et 51 de la loi n°93.09 du 18/01/1993 Portant Statut Général des Fonctionnaires et Agents Contractuels de l’Etat.

Le concours administratif pour recrutement ou pour promotion comprend toutes formes de sélection :

- concours a épreuves écrites et/ou orales et/ou physiques ;

- tests de sélection à épreuves écrites et/ou psychotechniques, orales ou physiques ;

- sélection sur dossier pour certaines spécialités, ou sélection par examen professionnel.

Il peut être organisé pour un recrutement externe et/ou interne.Il peut être également organisé pour envisager un avancement de grade, ou pour confirmation dans un emploi.Ces concours font l’objet d’une publicité aussi large que possible, par tous les moyens appropriés disponibles.

II. du Concours administratif d’entrée aux Etablissements de formation

II-1 Concours d’entrée aux Etablissements Nationaux de formation

ARTICLE 2 : Les concours pour l’accès aux établissements nationaux de formation sont ouverts aux candidats justifiant, d’une part des conditions exigées au titre I de la loi n°93.09 du 18 janvier 1993 portant statut général des fonctionnaires et agents contractuels de l’Etat et, d’autre part, de celles spécifiques prévus par les statuts particuliers des corps ou emplois concernés, et le cas échéant, par les textes organiques de l’établissement considéré.

ARTICLE 3 : L’ouverture des concours, le nombre des places offertes, le lieu, la date limite du dépôt des candidatures, les dates, heures, durées, nature, coefficients et programmes des épreuves sont arrêtés et publiés deux mois, et sous réserve des dispositions exceptionnelles ci-après, avant la date fixée pour le début des épreuves, par arrêté conjoint du Ministre de la Fonction Publique et du Ministre dont relève l’emploi objet du concours lorsqu’il ne s’agit pas de corps interministériels. S’il s’agit de ces derniers, l’arrêté est de la compétence du Ministre chargé de la Fonction Publique.

Les mêmes Ministres publient dans les mêmes formes, la liste des candidats admis à concourir arrêtée par le Jury.

Les projets de ces arrêtés sont préparés par la Direction de la Fonction Publique et soumis aux autres services de visas réglementaires.

Les registres d’inscription doivent demeurer ouverts pendant une période au moins égale à un mois.

II-2 Concours d’entrée aux établissements étrangers de formation

ARTICLE 4 : Pour l’envoi d’agents public dans des établissements étrangers de formation, les actes relatifs aux opérations de sélection sont initiés, conformément à la réglementation en matière de formation continue spécifique pour l’envoi en formation à l’étranger, par le Ministre gestionnaire des corps ou emplois considérés ou assurant la tutelle des établissements ou entités administratives dont ils relèvent, et soumis au visa de la Direction de la Fonction Publique et autres services de visas réglementaires.

III. Des concours, examens professionnels à &preuves, et examen de sélection sur dossier,

pour recrutement ou pour promotion confirmation dans un emploi

ARTICLE 5 : Des opérations de sélection externe pour emploi immédiat avec ou sans essai ou stage préalable, ou pour

recrutement par voie interne, ou pour avancement de grade, ou pour confirmation dans un emploi occupé à titre d’essai ou de stage, sont organisées par arrêté pris dans les conditions prévues à l’article 3 ci-dessus à l’initiative du Ministre chargé de la Fonction Publique, ou sur demande du Ministre gestionnaire des corps ou emplois concernées, ou assurant la tutelle des établissements publics ou entités administratives dont ils relèvent.

Le Ministre chargé de la Fonction Publique apprécie, les besoins exprimés, et saisit à cet effet, la Commission Nationale des Concours, qui détermine et organise la nature de l’opération des sélections appropriées.

ARTICLE 6 : Les opérations de sélection prévues à l’article 5 ci-dessus, peuvent prendre la forme de concours, ou d’examen à épreuves, ou d’examen sur dossier pour certaines spécialités.

Dans tout le cas, le jury désigné exécute l’opération de sélection et prononce souverainement les résultats, conformément à la réglementation en vigueur.

IV. de la réception et de la composition des dossiers de candidature

ARTICLE 7 : Les dossiers de candidatures sont reçus, pour le compte du Secrétariat du Jury, par le Directeur de l’établissement national de formation concerné, et pour les établissements étrangers, par les services du Ministre gestionnaire des corps ou emplois considérés ou assurant la tutelle des Etablissements Publics ou entités administratives dont ils relèvent.

Dans les autres cas, les dossiers sont reçus par le Secrétariat du jury désigné dans les conditions prévues aux articles 5 et 9 du présent décret, et conformément aux textes organiques de l’opération de sélection considérée.

ARTICLE 8 : Les délais prévus à l’article 3 ci-dessus s’appliquent à toutes formes de sélection. Ils peuvent être réduits en cas de force majeure dûment établie. Toutefois, il ne doit pas s’écouler moins de quinze jours entre le commencement de la publicité relative à l’opération de sélection considérées et le début des épreuves de cette sélection.

IV. de l’organisation des opérations de sélection et des Jurys

ARTICLE 9 : Les opérations de sélection sont organisées par les jurys, tels que désignés par la commission nationale des concours.

ARTICLE 10 : Les sujets des épreuves écrites sont proposés par des membres du jury et arrêtés par son Président. Ces sujets sont enfermés dans des enveloppes scellées, dont la grade est assurée par le Président du Jury.

ARTICLE 11 : Le Jury est l’examinateur unique. Il s’organise à fin d’assurer les fonctions de surveillance, de correction et de secrétariat.

De la Surveillance

ARTICLE 12 : Les candidats composent pour chaque opération de sélection à épreuves écrites, sous la surveillance d’une commission désignée à cet effet, dans les conditions prévues aux articles 5 et 9 ci-dessus :

ARTICLE 13 : La Commission de surveillance assure la discipline des épreuves. Elles statuent sur les cas des candidats reconnus coupables de fraude, ou de comportement répréhensible, pouvant décider sur le champ leur exclusion et proposer en outre, au Ministre chargé de la Fonction Publique et au Ministre demandeur de la sélection, des sanctions plus graves, le cas échéant.

La commission prend ses décisions à la majorité simple des membres présents, la voix du Président étant prépondérante, en cas de partage des voix.

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ARTICLE 14 : Seront exclus immédiatement de la sélection, les candidats qui :

- s’y seront introduits frauduleusement et/ou dont les noms ne figurent pas sur la liste des candidats autorisés à participer ;

- quitteront la salle d’examen pendant la durée des épreuves en cours, sauf autorisation exceptionnelle pour indisposition ou nécessité absolue, accordée par l’un des membres de la commission de surveillance ;

- auront été surpris pendant la durée des épreuves à communiquer ou à se faire communiquer des renseignements quelconques ;

- consulteront tout document non prévu par les règlements de l’épreuve ;

- feront figurer sur leurs compositions et en dehors du cadre de la souche détachable, leurs noms, prénom, signature ou tout autre signe distinctif de nature à les faire identifier par le correcteur ;

- n’auront pas accepté de se soumettre à la discipline requise pour un déroulement normal des épreuves ;

- auront commis toute autre forme de fraude.

Il est fait mention au procès-verbal, de tout incident et de tous autres faits qui le méritent ainsi que des mesures prises à cet égard, par les membres de la commission de surveillance.

ARTICLE 15 : En application des dispositions législatives et réglementaires réprimant les fraudes dans les examens et concours publics, toute fraude commise à l’occasion de ces opérations de sélections constitue un délit.

Quiconque se sera rendu coupable d’un délit de cette nature, notamment en livrant à un tiers en communiquant sciemment avant le concours à quelqu’une des parties intéressées, le texte ou le sujet de l’épreuve, ou bien en faisant usage de pièces fausses telles que diplômes, certificats, extraits de naissance, ou en substituant une tierce personne au véritable candidat, peut être poursuivi conformément aux prescriptions des lois et règlements en vigueur.

ARTICLE 16 : Pour les opérations de sélection à épreuves écrites, la correction des épreuves est assurée par une commission de correction dont les membres sont choisis parmi les membres du jury désigné dans les conditions prévues aux articles 5 et 9 ci-dessus.

ARTICLE 17 : Dans le concours à épreuves écrites, les copies sont corrigées sous anonymat. L’anonymat n’est levé qu’après attribution de la note définitive. Dans la mesure du possible chaque copie fait l’objet d’une double correction, le deuxième correcteur ignorant la note attribuée par le premier. Les membres sont choisis parmi les membres du jury désigné dans les conditions prévues aux articles 5 et 9 ci-dessus.

La confrontation des notes des deux correcteurs est faite par le Secrétariat, le cas échéant. La note définitive résulte de la moyenne des deux notes, si l’écart entre celles-ci n’est pas supérieur à quatre points ; dans le cas contraire, la copie est soumise à une troisième correction et/ou à l’appréciation du jury qui attribue la note définitive.

Toutefois, en cas de force majeure, la correction peut être faite par un correcteur unique, dans ce cas, les copies sont présentées avant la levée de l’anonymat au jury qui peut décider de rectifier les notes attribuées par le correcteur, et attribue définitive.

ARTICLE 18 : Pour les opérations de sélection sans épreuves écrites, le jury adopte la procédure d’évaluation appropriée, et s’organise en conséquence.

Du Secrétariat

ARTICLE 19 : Le Secrétariat est formé de membres de jury désigné dans les conditions prévues aux articles 5 et 9 ci-dessus. Ses membres ne peuvent être désignés correcteurs. Le secrétariat

agit sous l’autorité du Président du jury. Il reçoit, dans les conditions prévues à l’article 7 ci-dessus, les dossiers de candidature, établit et soumet à la décision du jury la liste des candidats autorisés à participer à la sélection envisagée, et celle des cas de rejets.

Il identifie et prépare les salles d’examen ; organise la logistique, prévoit et gère la sécurité de l’examen. Le secrétariat assure l’anonymat des copies, pour les opérations de sélection à épreuves écrites, organise leur répartition entre les correcteurs et présente les résultats de correction au jury pour délibération.

Le Secrétariat assure en outre l’impression des résultats et des décisions du jury. Il conserve à la disposition du Président su jury, les archives des opérations de sélection organisées.

ARTICLE 20 : Tous les frais inhérents aux opérations de sélection visées par le présent décret, sont supportés par le budget de l’entité administrative bénéficiaire de la sélection.

VI Disposition finales

ARTICLE 21 : Les Jurys établissent souverainement :

- les listes des candidats admis à participer à la sélection ;- les listes d’admissibilité, par ordre alphabétique, et

d’admission, par ordre de mérite, dans la limite des places offertes.

Les jurys peuvent ne pas pourvoir toutes les places offertes, comme ils peuvent établir des listes complémentaires par ordre de mérite et par spécialité sauf quand il s’agit de formation à l’étranger. Les candidats portés sur ces listes sont appelés, en priorité, à occuper les places de leur spécialité, et niveau, constatées vacantes ou celles qui le deviennent, dans les deux mois suivant le début des études, lorsqu’il s’agite de l’entrée dans un établissement national de formation et dans les douze mois, au maximum, qui suivent l’établissement de ces listes, dans les autres cas de recrutement.

ARTICLE 22 : Les listes d’admission, les listes de classement lorsqu’il s’agit d’un examen professionnel, et les listes complémentaires, sont transmises au Ministre chargé de la Fonction Publique et au Ministre demandeur de la sélection.

Ces listes sont publiées par arrêté conjoint, le cas échéant, des Ministres intéressés. Cet arrêté est préparé par la Direction de la Fonction Publique et soumis aux autres services de visas réglementaires.

ARTICLE 23 : Un arrêté du Ministre charge de la Fonction Publique fixera, au besoin, les modalités pratiques d’organisation des opérations de sélection en application des dispositions du présent décret.

ARTICLE 24 : Sont abrogées toutes dispositions antérieures contraires à celles du présent décret notamment, celles du décret N°73.048 du 2 Mars 1973.

ARTICLE 25 : Les Ministres sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent décret qui sera publié au Journal Officiel de République Islamique de Mauritanie.

II-2-2-3-1 DÉCRET N°97.035 DU 14 AVRIL 1997DÉFINISSANT LES CONDITIONS DE FORMATION CONTINUE

DES FONCTIONNAIRES ET AGENTS CONTRACTUELS DE L’ETAT

ARTICLE PREMIER : En application des dispositions des articles 11, 19 et 96 de la loi n°93.09 du 18 janvier 1993 Portant Statut

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Général des Fonctionnaires et Agents Contractuels de l’Etat, le présent décret a pour objet de définir les conditions de la formation continue des Fonctionnaires et Agents Contractuels de l’Etat.

ARTICLE 2 : La formation contenue des fonctionnaires et agents contractuels de l’Etat a pour but de permettre aux intéressés d’exercer les fonctions qui leur ont confiées dans les meilleurs conditions d’efficacité.

Le régime de la formation continue s’applique aux fonctionnaires et agents contractuels de l’Etat et de ses établissements publics à caractère administratif :

i) des actions d’acquisition ou de perfectionnement des connaissances ;

ii) des actions d’adaptation à un nouvel exigent ou à des nouvelles techniques ou méthodes de travail ;

iii) des action de préparation aux concours administratifs.

Ces actions de formation de préparation continue sont dénommées « stages de perfectionnement ou de formation complémentaire visée aux articles 29, 58, 87 et 88 e la loi n°93.09 du 18 janvier 1993.

ARTICLE 3 : Les stages de perfectionnement ou de formation sont obligatoires ou facultatifs.

Ils sont obligatoires lorsque les statuts particuliers ou les nécessités de service les exigent et sont alors organisés par l’administration ou sur son initiative.

Ils sont facultatifs lorsqu’ils sont demandés par les fonctionnaires et autorisés par l’administration.

La durée d’un stage de perfectionnement ne peut excéder neuf mois, et le fonctionnaire qui en bénéficie demeure en activité conformément aux dispositions de l’article 34 de la loi n°93.09 du 18 janvier 1993.

ARTICLE 4 : Sauf dispositions contraires prévues dans les statuts particuliers, la durée des stage de perfectionnement ou de formation peut être prise en compte pour l’avancement de grade, conformément aux dispositions de l’alinéa 2 de l’article 62 de la loi n°93.09 du 18 janvier 1993.

ARTICLE 5 : Les stages de perfectionnement ou de formation sont réalisés en exécution d’un plan de formation établi par chaque Ministère, en fonction des disponibilités budgétaires et des exigences du service.

Ce plan de formation est élaboré en concertation avec les services compétents du Ministère chargé de la Fonction Publique

ARTICLE 6 : Les stages de perfectionnement ou de formation organisés sur le sol national son ouverts par arrêté conjoint du Ministre gestionnaire des corps de fonctionnaires concernés ou assurant la tutelle de l’Etablissement public dont relèvent ces fonctionnaires et du Ministre chargé de la Fonction Publique.Cet arrêté, soumis au visa de la Direction de la Fonction Publique et aux autres visas réglementaires, précise la nature du stage envisagé, le nombre de places offertes, la durée envisagée, le lieu et les horaires du stage, les thèmes qu’il traite ainsi que l’effet possible de ses résultats sur la situation administrative du fonctionnaire, le cas échéant.

Lorsque le nombre de places offertes est inférieur au nombre de fonctionnaires concernés par le stage, les places sont accordées en priorité aux fonctionnaires totalisant le plus d’année d’ancienneté. En cas de besoin, une sélection peut être organisé pour déterminer les bénéficiaires du stage.

ARTICLE 7 : Les stages de perfectionnement ou de formation proposés par des administrations ou des établissements de formation étrangers et agrées par l’administration bénéficient en

priorité aux fonctionnaires occupant les emplois les plus concernés par les thèmes des stages. Une sélection est organisée pour déterminer les bénéficiaires du stages ; ces stages ne son agrées que si le degré de leur spécialisation fait obstacle à leur organisation sur le sol national, les stages de courte durée visées au dernier paragraphe de l’article 8 du présent décret étant exceptés.

Les bénéficiaires des places ainsi offertes sont mis en position de stage, par arrêté du Ministre gestionnaire des corps des fonctionnaires concernés ou assurant la tutelle de l’établissement public dont relèvent ces fonctionnaires. Cet arrêté est soumis aux visas de la Fonction Publique, du Budget et du Contrôle Financier.

ARTICLE 8 : Un arrêté conjoint des Ministres compétents fixe, le cas échéant, les modalités d’organisation de la sélection visée aux articles 6 et 7 ci-dessus. Cet arrêté est soumis au visa de la Fonction Publique.

Toutefois, lorsque la durée du stage de perfectionnement n’excède pas un mois, les formalités prévues aux articles 6 et 7 ci-dessus ne s’appliquent pas.

ARTICLE 9 : Sous réserve des dispositions de l’article 3 alinéa 4 ci-dessus, le fonctionnaire désigné pour suivre un stage de perfectionnement ou de formation à l’étranger bénéficie durant le stage, de l’intégralité de sa rémunération, lorsque l’institution qui organise le stage offre une bourse

Lorsque la bourse est accordée par l’administration, le fonctionnaire perçoit pendant la durée de stage, en sus de cette bourse la rémunération correspondant à son salaire de base.

ARTICLE 10 : Les fonctionnaires désignés pour suivre un stage de perfectionnement ou de formation sont tenus de participer aux enseignements constitutifs de ce stage. Ils doivent présenter à la fin de celui-ci un certificat d’assiduité et les titres, certificats ou attestation sanctionnant le stage.

ARTICLE 11 : Le fonctionnaire suivant un stage de perfectionnement ou de formation en dehors des services de l’administration est soumis, pendant la durée de ce stage, du régime disciplinaire applicable par l’établissement ou l’institution organisant le stage.

ARTICLE 12 : Les résultats de toute formation accomplie par un fonctionnaire ou agent en dehors des dispositions du présent décret ne sont pas opposables à l’administration. Le fonctionnaire ou agent concerné ne peut se prévaloir du Diplôme, titre ou grade sanctionnant éventuellement cette formation en vue de son reclassement dans un corps autre que celui auquel il appartient que dans les conditions prévues par le statut général des fonctionnaires et agents contractuels de l’Etat, et selon les conditions de chaque concours organisé par l’administration.

Aussi, les stages de formation visés aux articles 6 et 7 ci-dessus ne sont ouverts que s’il est identifié un besoin réel de recrutement interne , entrant dans le cadre du plan de formation prévu à l’article 5 du présent décret et en conformité avec les dispositions du statut particulier des fonctionnaires concernés.

ARTICLE 13 : Les dispositions de l’alinéa premier de l’article 12 du présent décret s’appliquent aux résultats de tous les cas de formation à l’exception de ceux qui, à la date du présent décret, sont encore pendants devant les juridictions ou devant l’administration.

Les demandes de régularisation par voie de reclassement des fonctionnaires ou agents se trouvant dans la situation d’exception visée à l’alinéa précèdent sont recevables dans un délai qui ne peut excéder deux mois à compter de la date de la publication du présent décret.

Des modalités administratives concernant la réception des dossiers et le reclassement des personnes intéressées seront

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fixées par arrêté conjoint des Ministres chargés de la fonction Publique et des Finances.

ARTICLE 14 : Sont abrogées toutes dispositions antérieures et notamment celles des décrets N°82.099 du 13 Août 1982 et 93.031 du 6 Février 1993 ci-dessus mentionnés, en tout ce qui est contraire à celles du présent décret.

ARTICLE 15 : Les Ministres sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent décret qui sera publié au Journal Officiel de République Islamique de Mauritanie.

II -2 – 2 – 4 HONORARIAT ET RÉCOMPENSE

II -2 – 2 – 4 – 1 DÉCRET N°97.093 DU 21 OCTOBRE 1997 RELATIF À L’HONORARIAT ET À LA RÉCOMPENSE

ARTICLE PREMIER : Sans préjudice des dispositions législatives ou réglementaires relatives aux ordres nationaux et, en application des articles 67 et 86 de la loi n°93.09 du 18 janvier 1993 Portant Statut Général des Fonctionnaires et Agents Contractuels de l’Etat, le présent décret a pour objet de définir le régime juridique de l’honorariat et de la récompense exceptionnelle conférés aux fonctionnaires.

ARTICLE 2 : Le fonctionnaire admis à la retraite peut se voir conférer, à sa demande et sur avis de la commission administrative paritaire compétente, l’honorariat dans son grade ou dans le grade immédiatement supérieur à son grade, par arrêté du Ministre Chargé de la Fonction Publique, pour les corps à caractère interministériel, et par arrêté conjoint du Ministre gestionnaire, pour les autres corps.

ARTICLE 3 : L’honorariat est conféré au fonctionnaire ayant exercé ses fonctions pendant vingt années consécutives au moins, et bénéficié, au cours de cette période d’un avancement au choix et n’ayant pas fait l’objet, en cours de carrière, de sanction disciplinaire.

L’honorariat ne peut être conféré à plus de cinq fonctionnaires par corps et par an.

ARTICLE 4 : Le fonctionnaire honoraire demeure attaché, en cette qualité au corps auquel il appartenait. Il continue à jouir, le cas échéant, des honoraires et privilèges attachés à son état, et peut assister, en tenue officielle, aux cérémonies officielles de son corps, où il prend à la suite des fonctionnaires de son grade.

Le fonctionnaire honoraire ne reçoit à ce titre, aucun avantage, en numéraire, ni en nature, de l’Etat ou de l’établissement public de rattachement.

ARTICLE 5 : L’arrêté conférant l’honorariat est publié au Journal Officiel.

ARTICLE 6 : La récompense exceptionnelle visée à l’article 86 de la loi n°93.09 du 18 janvier 1993, peut prendre la forme de l’une des distinctions suivantes, dans l’ordre croissant d’importance :

- l’encouragement- le témoignage de satisfaction

ARTICLE 7 : La récompense exceptionnelle est accordée au fonctionnaire qui aura cumulativement ou exclusivement :i) fait preuve de zèle, de probité et d’intelligence

professionnelle, dans les circonstances normale, au cours de l’exécution des tâches qui lui sont confiées, ou accompli, dans les mêmes conditions, de faits de service important ou un acte distingué de courage, de dévouement ou d’humanité, dans l’exercice de ses fonctions.

ii) Réalisé, dans des conditions difficiles ou dangereuses, des résultats de services importants ou exposé

sa vie, en accomplissant, ses obligations professionnelles, ou pour sauver des vies humaines

Aux termes du présent article et des articles suivants : on entend par « fonctionnaire » le fonctionnaire ou agent public au sens des dispositions de la loi 93.09 du 18 janvier 1993.

ARTICLE 8 : La récompense exceptionnelle est accordée par arrêté du Premier Ministre, sous forme de l’une des distinctions prévues à l’article 6 ci-dessus, en fonction de la nature et de l’ampleur des états de service du fonctionnaire, sur proposition du Conseil Supérieur de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative, conformément à la procédure prévue aux articles 9 et 10 ci-après.

ARTICLE 9 : Les Ministres adressent chaque année, au plus tard le 31 janvier, au Conseil Supérieur de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative, la liste des fonctionnaires relevant de leurs départements respectifs ou des établissements publics soumis à leur tutelle, qu’ils estiment dignes d’une récompense exceptionnelle. Cette liste est accompagnée, pour chaque fonctionnaire, de l’état des services complets, d’une note circonstanciée justifiant la distinction proposée et de l’ensemble des documents justifiant utiles.

Le Conseil Supérieur de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative procède à l’évaluation des mérites respectifs des fonctionnaires, au regard des dispositions de l’article 7 ci-dessus et propose au Premier Ministre, au plus tard le 31 mars, une liste de dix fonctionnaires au plus, appartenant, de préférence, à plusieurs corps de fonctionnaires.ARTICLE 10 : Au vu de la liste proposée par le Conseil Supérieur de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative, le Premier Ministre arrête la liste des fonctionnaires admis au bénéfice de la récompense exceptionnelle, et précise la forme de distinction qui est accordée respectivement à chacun d’entre eux. La mention d’excellence est attribuée une seule fois au fonctionnaire, en cours de carrière.

L’arrêté accordant la récompense exceptionnelle est publié au Journal Officiel et versé au dossier du fonctionnaire.

Copie originale en est remise au fonctionnaire intéressé lors d’une cérémonie par le Ministre ou son représentant.

ARTICLE 11 : L’encouragement et le témoignage de satisfaction sont des actes déclaratoires n’ouvrant droit à aucun avantage en numéraire ou en nature de la part de l’Etat ou de l’établissement public de rattachement du fonctionnaire.

Le fonctionnaire qui fait l’objet d’une mention d’excellence est admis, de plein droit, à sa demande à l’avancement à titre exceptionnel, à l’échelon supérieur, le cas échéant, à celui qui suit l’échelon où il se trouve depuis au moins deux ans. Il est admis également à l’honorariat, s’il remplit les conditions prévues à l’article 3 ci-dessus.

Il peut en outre bénéficier de la reprise en charge sur le budget de l’Etat, de certains frais dont ceux du pèlerinage aux liens saints. A cet effet, une autorisation spéciale d’absence avec bénéfice des droits de plein traitement et non déductible du congé annuel est accordée.

Cette autorisation spéciale n’exclut pas le fonctionnaire de bénéficier de l’autorisation spéciale d’absence prévue à l’article 39 paragraphe 4 de la loi n°93.09 du 18 janvier 1993.

ARTICLE 12 : Sont abrogées toutes dispositions antérieures contraires à celles du présent décret.

ARTICLE 13 : Les Ministres sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent décret qui sera publié au Journal Officiel de République Islamique de Mauritanie.

II-2-2-5 RÉINTÉGRATION DANS UN EMPLOI

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DE LA FONCTION PUBLIQUE

II-2-2-5-1 DECRET N° 95-006 DU 7 FÉVRIER 1995RELATIF À LA RÉINTÉGRATION ET LA NOMINATION DE CERTAINS FONCTIONNAIRES DANS UN EMPLOI DE LA

FONCTION PUBLIQUE

ARTICLE PREMIER : En application des dispositions de l'Article 66 de la loi n°93 - 009 du 18/01/93 portant statut général des fonctionnaires et agents contractuels de l'Etat, le présent décret a pour objet de définir les conditions et modalités de réintégration ou de nomination dans un emploi de la Fonction Publique des fonctionnaires démissionnaires ou licenciés pour des motifs autres que l'abandon de poste.

ARTICLE 2 : Le fonctionnaire démissionnaire peut demander, à l'issue d'une période minimale d'un an pour compter de la date d'effet de sa démission, sa réintégration ou sa nomination dans un emploi de la Fonction Publique.

ARTICLE 3 : Le fonctionnaire licencié pour insuffisance professionnelle peut après une période minimale de deux ans à compter de la date de son licenciement, être autorisé sur sa demande, à se présenter à un concours de recrutement dans la Fonction Publique, sous réserve de remplir les conditions requises pour ledit concours.

ARTICLE 4 : Le fonctionnaire licencié pour suppression d'emploi peut être autorisé, sur sa demande à se présenter à un concours de recrutement à la Fonction Publique sous réserve de remplir les conditions requises.

ARTICLE 5 : Pour l'application des dispositions des Articles 3 et 4 ci-dessus, la limite d'âge qui pourrait être opposée aux fonctionnaires candidats à un concours de recrutement en vue de leur réintégration peut être prorogé dans les cas et selon les dispositions prévues par l'Article 6 de la loi du 18 janvier susvisée.

ARTICLE 6 : Le fonctionnaire licencié pour perte de la nationalité, déchéance des droits civiques ou interdiction par décision de justice d'exercer un emploi public, peut, à l'issue de la période de privation des droits civiques ou celle de l'interdiction d'exercer un emploi public, ou en cas de réintégration dans la nationalité mauritanienne, être autorisé, sur sa demande, à se présenter à un concours de recrutement à la Fonction Publique sous réserve de remplir les conditions requises.

ARTICLE 7 : Les demandes visées aux Articles 2, 3, 4 et 6 ci-dessus sont adressées par écrit à l'autorité ayant pouvoir de nomination.

Ces demandes, revêtues de la signature de leurs auteurs, doivent préciser:

Les motifs de la démission ou du licenciement de l'agent La situation actuelle de celui ci et la description des

activités professionnelles - qu'il exerce Les motifs de sa demande de réintégration

Elles sont accompagnées d'un dossier comprenant:- l'acte de nomination à la Fonction Publique- l'acte d'acceptation de la démission ou l'acte- de licenciement de l'intéressé.- Un casier -judiciaire datant de moins de trois mois;- Une attestation relative aux activités professionnelles

durant la période de cessation de fonction.- Une pièce d'identité nationale et 4 photos et le cas

échéant une attestation relative aux activités professionnelle exercées durant la période de cessation de fonction.

-ARTICLE 8 : L'autorité compétente fait instruire le dossier et le soumet pour avis à la commission administrative paritaire compétente dans un délai maximal de deux mois à compter de la date de réception de la demande de nomination ou de réintégration.

Toutefois, lorsque la réintégration est subordonnée à la réussite à un concours de recrutement la commission paritaire n'est saisie qu'après la publication des résultats de ce concours.

ARTICLE 9 : La commission administrative paritaire émet son avis dans un délai maximal d'un mois à compter de la date de sa saisine. Cet avis est transmis à l'autorité compétente.

ARTICLE 10 : L'autorité compétente notifie à l'intéressé les suites réservées à sa demande de réintégration ou de nomination dans un délai d'un mois à compter de la réception de l'avis de la commission administrative paritaire.

ARTICLE 11 : Lorsque l'autorité compétente décide la réintégration, celle - ci doit être prononcée à la première vacance

dans le corps d'origine du fonctionnaire et dans un emploi correspondant à son grade avant la cessation de ses fonctions.

ARTICLE 12 : Les droits à pension et à l'avancement du fonctionnaire bénéficiaire d'une réintégration commence a courir à compter de la date de cette réintégration.

ARTICLE 13 : Toutes dispositions antérieures a celles du présent décret et notamment les dispositions du décret n°68-204 du 29 Juin 1968 relatif à la réintégration et à la nomination de certains fonctionnaires dans un emploi de l'administration sont abrogées.

ARTICLE 14 : Les ministres sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'application du présent décret qui sera publié au

. Journal Officiel de la République Islamique de Mauritanie.

II-2-2-2-6 POSITIONS STATUTAIRES

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II-2-2-2-6-1 DECRET N°94-098 DU 29 OCTOBRE 1994RELATIF AUX POSITIONS DES FONCTIONNAIRES

DE L'ETAT

ARTICLE PREMIER : En application des dispositions des Articles 36, 44, 45, et 49 de la loi n°93-09 du 18 Janvier 1993 portant statut général des fonctionnaires et agents contractuels de l'Etat, le présent décret a pour objet de fixer les règles relatives aux positions des fonctionnaires de l'Etat.

TITRE 1ER : DE LA MISE À DISPOSITION

ARTICLE 2 : Un fonctionnaire peut, sur sa demande ou à l’initiative de l'administration, être mis à la disposition d'une administration de l'Etat ou d'un établissement public à caractère administratif lorsque les conditions prévues à l'alinéa 2 de l'Article 36 de la loi n°93-09 sus visée sont réunies.

ARTICLE 3 : La mise à disposition d'un fonctionnaire est prononcée par arrêté du Ministre de rattachement du corps auquel appartient le fonctionnaire.Elle est subordonnée à une demande ou à l'accord du Ministre dont relève l'administration ou l'Etablissement public d'accueil.

ARTICLE 4 : La durée de la mise à disposition est fixée dans l'arrêté prévu à l'Article 3 du présent décret. Elle ne peut excéder 6 mois renouvelables une seule fois.La mise à disposition peut prendre fin avant le terme qui lui a été fixé à la demande du fonctionnaire.

ARTICLE 5 : Un rapport sur la manière de servir du fonctionnaire mis à disposition est établi par son supérieur hiérarchique au sein de l'administration d'accueil. Ce rapport est transmis à l'administration d'origine qui en tiendra compte au moment de la notation.

ARTICLE 6 : A la fin de sa mise à disposition, le fonctionnaire qui, faute d'emploi disponible, ne peut être affecté aux fonctions qu'il exerçait auparavant dans son administration d'origine, reçoit une affectation dans l'un des emplois que son grade lui donne vocation à occuper.

TITRE II : DU DÉTACHEMENT

ARTICLE 7 : Tout détachement est prononcé, par arrêté du ministre de rattachement, après accord de l'administration ou de l'organisme d'accueil conformément aux dispositions des Articles 42, 43, et 44, de la loi du 18 Janvier 1993 susvisée.

ARTICLE 8 : Il peut être mis fin au détachement avant le terme fixé par l'arrêté le prononçant, soit à la demande de l'administration ou de l'organisme d'accueil, soit, à l'initiative de l'administration d'origine ou à la demande du fonctionnaire.

Lorsqu'il est mis fin au détachement à l'initiative de l'administration ou de l'organisme d'accueil, le fonctionnaire continue, si son administration d'origine ne peut le réintégrer immédiatement , à être rémunéré par l'administration ou l'organisme d'accueil jusqu'a ce qu'il soit réintégré dans son administration d'origine et au plus tard au 31 décembre de l'année au cours de laquelle le détachement a pris fin.

ARTICLE 9 : A l'expiration du détachement de courte durée, le fonctionnaire est obligatoirement réintégré dans l'un des emplois que son grade lui donne vacation à occuper. Toutefois dans le cas de détachement de courte durée d'office le fonctionnaire est réintégré dans son emploi antérieur.Le fonctionnaire faisant l'objet d'un détachement de longue durée est obligatoirement réintégré à la première vacance dans son corps d'origine et affecté à un emploi correspondant à son grade.Au cas où le détachement a été prononcé d'office, la réintégration se fait au besoin en surnombre.Le surnombre ainsi crée doit être résorbé à la première vacance a s'ouvrir dans le grade considéré.

ARTICLE 10 : Le fonctionnaire en position de détachement de longue durée est noté, dans les conditions prévues par l'Article 63, de la loi du 18 Janvier 1993 susvisée, par le chef de l'administration auprès de laquelle il est détaché.

Sa fiche de notation est transmise chaque année à son administration d'origine.En cas de détachement de courte durée, le chef de l'administration d'accueil transmet par voie hiérarchique au Ministre intéressé, à l'expiration du détachement, une appréciation sur l'activité du fonctionnaire détaché.

ARTICLE 11 : Lorsque le fonctionnaire est détaché dans un organisme non soumis à la loi du 18 janvier 1993 susvisée, sa notation est établie par le ministre de rattachement de son corps d'origine au vu d'un rapport établi par le supérieur hiérarchique auprès duquel il sert dans l'organisme d'accueil.Le fonctionnaire détaché pour remplir une fonction publique élective ou pour exercer les fonctions de membre du gouvernement n'est pas noté durant la durée du détachement.

TITRE III DE LA POSITION HORS CADRES

ARTICLE 12 : La mise en position hors cadres est prononcée, par arrêté du ministre de rattachement à la demande du fonctionnaire remplissant les conditions prévues par les Articles 45 et 46 de la loi 93-09 susvisée. Sa durée maximale est de 5 ans renouvelables.Le fonctionnaire mis en position hors cadre doit solliciter, au moins six mois avant l'expiration de la durée de sa position, le renouvellement de celle ci ou sa réintégration dans son corps d'origine .

ARTICLE 13 : Le fonctionnaire réintégré conformément aux dispositions de l'alinéa 5 de l'Article 45 de la loi du 18 janvier 1993 susvisée est affecté à un emploi correspondant à son grade.

TITRE IVDE LA DISPONIBILITÉ

ARTICLE 14 : La disponibilité est prononcée par arrêté du ministre de rattachement dans les cas prévus à l'Article 48 de la loi 93-009 du 18 Janvier 1993 susvisée.

ARTICLE 15 : La durée de la disponibilité prononcée d'office ne peut excéder une année. Elle peut être renouvelée deux fois pour une durée égale si le fonctionnaire n'a pu, durant cette période, bénéficier d'un reclassement dans un autre corps. Le fonctionnaire est à l'expiration du renouvellement, soit réintégré dans son corps d'origine, soit admis à la retraite soit, s'il n'a pas droit à pension, licencié.

ARTICLE 16 : Le ministre de rattachement fait procéder aux enquêtes nécessaires en vue de s'assurer que l'activité du fonctionnaire mis en disponibilité correspond réellement aux motifs pour lesquels il a été placé en cette position.

ARTICLE 17 : Le fonctionnaire mis en disponibilité sur sa demande doit solliciter sa réintégration quatre mois au moins avant l'expiration de la période de disponibilité en cours.

Sous réserves des résultats de l'enquête prévue à l'Article 16 ci-dessus, la réintégration est de droit.

ARTICLE 18 : Sont abrogées toutes dispositions antérieures contraires.

ARTICLE 19 : Les ministres sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'application du présent décret qui sera publié au Journal Officiel de la République Islamique de Mauritanie.

II-2-2-7 NOTATION ET AVANCEMENT

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II-2-2-7-1 DÉCRET N°95.001 DU 18 JANVIER 1995 RELATIF AUX CONDITIONS DE NOTATION ET D’AVANCEMENT DE GRADE

DES FONCTIONNAIRES DE L’ETAT

ARTICLE PREMIER : En application des dispositions du dernier alinéa de l’article 63 de la loi n°93.09 du 18 janvier 1993 Portant Statut Général des Fonctionnaires et Agents Contractuels de l’Etat.

ARTICLE 2 : La note chiffrée prévue à l’article 63 de la loi n°93.09 du 18 Janvier 1993 susvisée est établie suivant une cotation de 0 à 20 par le chef de l’administration ayant pouvoir de notation après avis, le cas échéant, des supérieures hiérarchiques du fonctionnaire à noter.

Cette note est communiquée au fonctionnaire.

ARTICLE 3 : Il est établi pour chaque fonctionnaire, une fiche annuelle de notation comportant :

1° L’appréciation d’ordre général qui doit exprimer la valeur professionnelle du fonctionnaire, compte tenu notamment de ses connaissances professionnelles, de son efficacité, de son sens de l’organisation et de la méthode dans le travail ainsi que des qualités dont il a fait preuve dans l’exercice de certaines fonctions spéciales et plus particulièrement des fonctions correspondant au grade supérieur ;2° La note chiffrée mentionnée à l’article précédent ;

3° des indications sommaires données éventuellement par l’intéressé lui même et se rapportant aux fonctions ou affectations qui lui paraîtraient les plus conformes à ses aptitudes.

ARTICLE 4 : Les fiches individuelles sont communiquées, par le chef hiérarchique direct, aux intéressés pour qu’ils puissent porter, le cas échéant, les indications prévues au 3° de l’article 3 ci-dessus. Les fonctionnaires peuvent solliciter et obtenir l’établissement de ces fiches de notation.

ARTICLE 5 : Les fiches individuelles des fonctionnaires proposés à l’avancement de grade, établie dans les conditions définies aux article 3 et 4 ci-dessus sont communiqués après péréquation aux commissions administratives paritaires compétentes pour servir éventuellement lors de l’examen des tableaux d’avancement.

ARTICLE 6 : Le tableau d’avancement au choix ou la liste de classement du concours prévus à l’alinéa 3 de l’article 62 de la loi n°93.09 du 18 Janvier 1993 sus visée, sont préparés chaque année par l’administration dont relève le corps de fonctionnaires considéré et transmis pour examen, à la commission administrative paritaire compétente

La commission administrative paritaire soumet, dans un délai d’un mois pour compter de la date de sa saisi, ses observations à l’approbation de l’autorité compétente.

ARTICLE 7 : Le tableau d’avancement de grade doit être arrêté au plus tard le 1er décembre pour prendre effet le 1er janvier qui suit :

Il cesse d’être valable à l’expiration de l’année pour laquelle il est établi.

ARTICLE 8 : Nul ne peut être inséré à un tableau d’avancement de grade si la moyenne des notes qu’il a obtenue n’est au moins égale à 16/20 et s’il ne remplit les conditions prévues par le statut particulier du corps auquel il appartientLes fonctionnaires sont inscrits au tableau par ordre de mérite.

Les candidats dont le mérite est jugé égal sont départagés par l’ancienneté et, le cas échéant, par l’âge.

ARTICLE 9 : Les tableaux d’avancement de grade doivent être portés à la connaissance du personnel sans délai pour compter de la date à laquelle ils ont été arrêtés.

ARTICLE 10 : Les Ministres sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’application du présent décret qui sera publié au Journal Officiel de République Islamique de Mauritanie.

II-2-2-8 EVALUATION DES DIPLÔMES

II-2-2-8-1 DÉCRET N° 2006-002 DU 17 JANVIER 2006 PM RELATIF À LA COMMISSION D’ÉVALUATION DES DIPLÔMES, DÉFINISSANT SA COMPOSITION, LES MODALITÉS DE SON

ORGANISATION ET DE SON FONCTIONNEMENT

Article 1 : Le présent décret pour objet de réorganiser la commission d’évaluation de diplômes, de définir sa composition et les modalités de son organisation et de son fonctionnement en application de l’article 9 de l’article 29 de la loi n° 93-009 du 18 janvier 1993 portant statut général des fonctionnaires et agents contractuels de l’Etat.

Article 2 : La commission d’évaluation des diplômes est l’organe consultatif de l’Etat en matière d’évaluation et d’équivalence de diplômes Elle est chargée d’émettre un avis motivé pour le compte de l’Etat, d’entreprise, d’organisations socioprofessionnelles ou de tiers, sur toutes questions relatives aux droits liés aux titres, diplômes et grades scolaires et universitaires obtenus dans les universités, écoles ou établissements de formation étrangers, conformément aux conventions et accords internationaux existants, pour permettre notamment, à leurs titulaires de se présenter aux concours externes et/ou d’accès aux corps de la fonction publique et d’exercer une profession exigeant un titre ou une formation déterminée. L’évaluation des titres, diplômes et grades étrangers est faite par référence à ceux délivrés par les établissements publics nationaux de formation.

Lorsque la référence aux titre diplômes et grades nationaux n’est pas possible, la commission établit des normes d’évaluations objectives prenant en compte les titres exigés pour l’accès aux cycles de formation considérés, le contenu des programmes, la durée du cursus et les exigences en matières de formation des corps aux concours d’accès desquels postulent leurs titulaires et, le cas échéant, les stipulations des conventions et accords internationaux applicables.

La commission constitue et tient régulièrement à jours, un fichier répertoriant, par spécialité, les institutions de formation nationales et étrangères et les conditions d’obtentions des diplômes, titres et grades sanctionnant les enseignements et formations. A cet effet, elle vérifie l’authenticité des pièces produites et en cas de doute sérieux ou de falsification avéré, elle peut proposer, le cas échéant , un complément d’enquête ou des poursuites appropriées. Article 3 : La commission d’évaluation des diplômes est présidée par un conseiller à la Présidence de la République et se compose ainsi qu’il suit : 

- Le Directeur Général de la Législation, la Traduction et de l’Edition

- Le Recteur de l’Université de Nouakchott- Le Directeur Général de l’enseignement Supérieur,

Technique, et de la Recherche Scientifique- Le Directeur des Affaires Juridiques et Consulaires- Le Directeur du Budget et des Comptes- Le Directeur Général de la Fonction Publique et de la

Réforme Administrative- Le Directeur des Ressources Humaines au Ministère de la

Santé et des Affaires Sociales- Le Directeur de la Formation Professionnelle- Le Directeur chargé de la Formation au Ministère du

Développement Rural- Le Directeur chargé de la Formation au Ministère des

Pêches

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- Le Directeur chargé de la Formation au Secrétariat d’Etat auprès du Premier Ministre, Chargé des Nouvelles Technologies

- Le Directeur des Bâtiments- Le Directeur des Mines et de la Géologie- Le Directeur de l’Hydraulique et de l’Assainissement- Le Directeur de l’Ecole Nationale d’Administration- Le Directeur des l’Institut des Spécialités Médicales- Le Directeur du Centre Supérieur d’Etudes Techniques- Le Directeur de l’Ecole Normale Supérieure- Le Directeur de l’Institut Supérieur d’Etudes et de

recherches Islamiques

Le président peut en outre, inviter, à titre consultatif aux réunions de la commission toute personne dont l'apport serait utile pour l'évaluation des titres, diplômes ou grades soumis à son examen.

Article 4 : La commission élabore son règlement intérieur qui est approuvé par arrêté du Ministre chargé de la Fonction Publique

Article 5 : La commission d'évaluation des diplômes est saisie par le Ministre chargé de la Fonction Publique. Elle se réunit sur convocation de son président adressée aux membres huit jours francs avant la date de la réunion.

Article 6: Dans en délai maximal de trois mois à compter de la date de saisine n, la commission émet un avis ou formule des recommandations sur les titres, diplômes ou grades soumis à son appréciation.Lorsque le ministre chargé de la fonction publique estime qu'il y a urgence, le délai prévu à l'alinéa ci-dessus peut être ramené à quinze jours.Pour l'accomplissement de sa mission , la commission doit définir si les critères d'appréciation de l'équivalence et de différenciation entre les titres de qualification professionnelle sanctionnant des stages recyclages et autres formes de perfectionnement et peut constituer des sous commissions spécialisées.

Article 7 : La commission d'évaluation des diplômes délibère valablement si la majorité de ses membres est présente Les délibérations sont adoptées à la majorité simple des membres présents : en cas de partage égal des voix, celle du président est prépondérante:

Article 8 : Le ministre chargé de la fonction publique désigne, après avis du président de la commission, un secrétaire permanent qui assure le secrétariat des séances de la commission Le secrétaire permanent de la commission a pour mission de réunir et de tenir à jour la documentation nécessaire aux travaux de la commission, d'établir les rapports de présentation des dossiers soumis à cette dernière, de dresser les procès verbaux des séances, de tenir les fichiers des équivalences, d'assurer la diffusion des décisions d'équivalences et la conservation des archives de la commission

Article 9 : Chaque réunion de la commission donne lieu à l'établissement d'un procès-verbal par le secrétaire permanent de la commission Les procès-verbaux sont cosignés par le président et le secrétaire permanent de la commission .ils sont transmis par le président au ministre chargé de la fonction publique.

Article 10 : Les équivalences de diplômes établies dans les procès verbaux de la commission n deviennent définitives, lorsqu'elles seront entérinées, par arrêté conjoint des ministres chargés de la fonction publique et de l'éducation nationale.

Article 11 : Toutes les dispositions antérieures, contraires à celles du présent décret son abrogées, notamment celles du décret N° 84-144 du 11 juin 1988 portant création de la commission consultative d'équivalence des diplômes.

Article 12 : Le Ministre de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, le Ministre de l'Enseignement Fondamental et Secondaire et le Ministre de la Fonction Publique et de l'Emploi sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du

présent décret qui sera publié au journal officiel de la République Islamique de Mauritanie.

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III- STATUTS SPÉCIAUX ET TEXTES D’APPLICATION

III-1 STATUTS SPÉCIAUX

II-1-1 LOI 95-026 DU 30 DÉCEMBRE 1995 PORTANT STATUT DES PERSONNELS DE LA SÛRETÉ NATIONALE

TITRE I : DISPOSITIONS GENERALES

Article Premier : par dérogation aux dispositions de la loi n° 93/09 du 18 janvier 1993 portant. Statut général des fonctionnaires et agents contractuels de l’Etat, les personnels de la sûreté nationale sont soumis aux dispositions de la présente loi.

Article 2 : les personnels de la sûreté nationale sont chargés d’assurer, en permanence, la sécurité publique, le maintien de l’ordre public ainsi que la protection des personnes et des biens. Ils veillent à l’exécution et au respect des lois et des règlements.

Article 3 : les corps des personnels de la sûreté nationale sont classés en catégories A,B,C.

La catégorie A comprend : - Les commissaires de police ;- Les officiers de police ;

La catégorie B comprend :- Les Inspecteurs de police ;

La catégorie C comprend :- Les Agents et gradés de la police

Les commissaires et les officiers de police sont des officiers de police judiciaire.Les statuts particuliers de ces corps et le régime des concours d’accès sont fixés par décret.

Article 4 : La gestion des personnels de la Sûreté Nationale pour ce qui concerne, notamment, le recrutement, les nominations, les affectations, la notation, l’avancement, la discipline, la cessation des fonctions, les positions, les positions, relève de l’autorité du Ministre chargé de l’Intérieur.

Article 5 : Les dispositions de l’article 6 de la loi 93.99 du 18 janvier 1993 portant statut général des fonctionnaires et agents contractuels de l’Etat sont applicables en ce qui le concerne le recrutement et les nominations dans un corps de la Sûreté Nationale.

TITRE II : OBLIGATIONS ET DROITS

Article 6 : Les personnes de la Sûreté Nationale ont le devoir d’intervenir de leur propre initiative pour porter aide et assistance à toute personne en danger et pour prévenir tous acte de nature à troubler la sécurité et l’ordre public. Ces obligations demeurent même après des heures normales de service.

Article 7 : Les personnels de la sûreté nationales doivent en tout temps, qu’ils soient ou non de service, s’abstenir de toute actes ou propos de nature à porter le discrédit sur le corps auquel ils appartiennent ou à troubler l’ordre public. Sont notamment interdites et passibles de sanctions disciplinaires les collectes ou demandes faites auprès des particuliers, des commerçants, des industriels et des sociétés, par des associations, des groupements et éventuellement des adhérents, appartenants aux personnels de la Sûreté Nationales.

Ils sont tenus au professionnel et à l’obligation de discrétion professionnelle pour tout ce qui concerne les faits dont ils ont eu connaissance dans l’exercice de leurs fonctions.

En raison de la nature des fonctions qui leurs sont confiées, les personnels de la sûreté nationale sont soumis aux obligations suivantes :

1) ils ne peuvent exercer aucune activité syndicale, 2) toute cessation concertée du service leur est interdite sous

peine de révocation immédiate,3) Ils ne peuvent contracter mariage que s’ils ont été autorisés

par le Ministre chargé de l’intérieur,4) Ils ne peuvent appartenir à une association de quelque

nature qu’elle soit que s’ils y ont été autorisés par le Ministre chargé de l’intérieur,

5) ils ne peuvent exercer, à titre professionnel, aucune activité privée lucrative ni prendre, par eux mêmes ou par

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des personnes interposées, dans une entreprise en relation avec l’administration, des intérêts de nature à compromettre leur indépendance.

6) Les personnels de la sûreté nationale sont tenus de déclarer au Ministre chargé de l’intérieur la profession exercée par leur conjoint et de l’informer immédiatement de tout changement de cette profession, le Ministre chargé de l’Intérieur prend le cas échéant les mesures nécessaires pour sauvegarder les intérêts de l’administration

Article 8 : Les personnels de la sûreté nationales qui ont été grièvement blessés dans l’exercice de leurs fonctions ou qui se sont particulièrement distingués par un acte de courage au péril de leur vie, peuvent, alors même qu’ils ne réunissent pas des conditions exigées par leur statut, être promus au grade ou à l’échelon immédiatement supérieur, et être indemnisés par arrêté conjoint des Ministres chargés de l’intérieur et des finances, après avis de la commission administrative désignée à cet effet.

Article 9 : En raison des subjections particulières auxquelles ils sont astreints, les personnels de la Sûreté Nationales bénéficient d’avantages en matières de rémunération dont la nature et les taux sont fixés par décret après avis du Conseil supérieur de la Fonction Publique et de la réforme administrative.

Article 10 : Le régime des positions, de la notation, de l’avancement et de la cessation définitive des fonctions est définie par la loi n° 93.03 du 13 janvier 1993 portant statut général des fonctionnaires et agents contractuels de l’Etat.Toutefois, les personnels de la sûreté Nationale sont admis à la retraite pour limite d’âge lorsqu’ils ont atteint :- pour les commissaires, les officiers et les Inspecteurs de

police : 60 ans- pour les agents et gradés de police : 55 ans

TITRE III : DISCIPLINE

Article 11 : En sus des dispositions prévues par les articles 75 à 86 de la loi n° 93.09 du 18 janvier 1993 portant statut des fonctionnaires et agents contractuels de l’Etat. Les personnels de la Sûreté Nationale sont soumis aux sanctions suivantes :1) La consigne au poste pour une durée de vingt quatre

heures (24 h) : cette sanction ne s’applique que pour les gradés et agents de police.

2) Les arrêts simples : le fonctionnaire de la Sûreté Nationale effectue son service dans les conditions normales, mais il lui est interdit de quitter le lieu désigné par son chef de service.

3) Les arrêts de rigueurs : le fonctionnaire mis aux arrêts de rigueur cesse de participer au service et est placer dans un local d’arrêt désigné par l’autorité qui indique cette sanction. Il perd tout droit à rémunération à l’exception des prestations familiales. Ces sanctions sont classées au premier groupe du statut général de la fonction publique.Un décret fixera les modalités d’applications de cette disposition.

TITRE IV : DISPOSITIONS PARTICULIERES

Article 12 : Ces dispositions de la loi n° 93.09 du 18 janvier 1993 portant statut des fonctionnaires et agents contractuels de l’Etat non contraires à la présente loi sont applicables aux personnels de la Sûreté Nationale.

TITRE V : DISPOSITIONS FINALES

Article 13 : Sont abrogées toutes dispositions antérieurs contraires à la présente loi notamment l’ordonnance n° 86.028 du 11 février 1986 portant statut des personnels de la Sûreté Nationale.

Article 14 : La présente loi sera publiée suivant la procédure d’urgence et exécutée comme loi de l’Etat.

III-1-2 LOI N 99- 041 DU 05 AOÛT 1999 FIXANT LES RÈGLES DE GESTION DU PERSONNEL DES DOUANES

CHAPITRE I : DISPOSITIONS GENERALES

ARTICLE PREMIER : les membres des corps des douanes sont soumis aux dispositions de la loi n° 93.09 du 18 janvier 1993 portant statut général des fonctionnaires et agents contractuels de l’Etat en tout ce qui n’est pas précisé par la présente loi.

ARTICLE 2 : La gestion des membres des douanes relève de la compétence du Ministre chargé des Finances dans les limites fixées par les règlements d’application de la loi n° 93.09 du 18 janvier 1993 portant statut général des fonctionnaires et agents contractuels de L’ état.Un décret fixera le statut particulier de ces corps.

ART 3 : Les membres des corps des douanes sont classés dans les catégories hiérarchisées conformément aux dispositions du statut général des fonctionnaires et agents contractuels l’ Etat et du statut particulier de ces corps.

ARTICLE 4 : Le statut particulier des membres des corps des douanes précisera la dénomination des grades et leur nombre dans chaque corps.

ARTICLE 5 : Les personnels des douanes ayant fait preuve de courage de probité ou de civisme dans l’exercice de leur fonction pourront être récompensés par des citations et des médailles dont les formes et modalités seront précisées par décret.

CHAPITRE II : OBLIGATIONS

ARTICLE 6 : En raison de la nature de leurs obligations, (corps paramilitaire) les personnels des douanes ne jouissent pas de droit syndical. Toute cessation de service concertée ou individuelle leur est interdite.

ARTICLE 7 : Sans préjudice des dispositions de la loi n° 93-09 du 13 janvier 1993 tout agent des douanes doit dans l’exercice de ses fonctions comme dans sa vie privée éviter tout agissement de nature à compromettre ou à nuire à la dignité de l’administration publique. Il est tenu en toute circonstance de faire respecter la loi et l’autorité de l’Etat. A ce titre, il est investi d’une mission permanente.

CHAPITREIII : RECRUTEMENT

ARTICLE 8 : Nul ne peut avoir la qualité de fonctionnaire des douanes s’il ne remplit, en sus des conditions prévues à l’article 6 de la loi n° 93.09 du 18 Janvier 1993 portant statut général des fonctionnaires et agents contractuels de l’Etat, les conditions qui seront prévues dans le décret d’application de la présente loi.

CHAPITRE IV : REMUNERATION

ARTICLE 9 : Les personnels des douanes ont droit en plus de la rémunération prévue par les dispositions du statut général des fonctionnaires et agents contractuels de l’Etat à :

- des indemnités et primes destinées à compenser les obligations, sujétion générales et risques inhérents au service des douanes ;

- des indemnités de spécialisation ; ces indemnités et primes seront déterminées par décret.

CHAPITRE V : AVANCEMENT

Article 10 : Le système d’avancement des membres des corps des douane est régi par :

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- les dispositions du statut général des fonctionnaires et agents contractuels de L’état et ses règlements d’application ;

- Le statut particulier des Douanes.

CHAPITRE VI : DISCIPLINE

ARTICLE 11 : En raison du caractère militaire, les sanctions susceptibles d’être infligées aux membres des corps des douanes sont, en plus de celles prévues par l’article 75 du statut général des fonctionnaires et agents contractuels de l’Etat, la consigne, l’arrêt simple et l’arrêt de rigueur, ces trois sanctions étant du premier groupe.

ARTICLE 12 : Le statut particulier des personnels des douanes et les règlements d’application du statut général des fonctionnaires et agents contractuels de l’Etat fixera le régime disciplinaire applicable aux membres des corps des douanes.

ARTICLE 13 : La composition, Le fonctionnement et le rôle du conseil de discipline sont définis par les dispositions de l’article 76 du statut général des fonctionnaires et agents contractuels de l’état et par le statut particulier des personnels des douanes.

CHAPITRE VII : DISPOSITIONS DIVERSES ET TRANSITOIRES

ARTICLE 14 : Les modalités d’application de la présente loi et les dispositions transitoires seront déterminées par décret.

ARTICLE 15 : La présente loi abroge et remplace l’ordonnance n°80-012 du 25 janvier 1980 fixant les règles de gestion des personnels des douanes.

ARTICLE 16 : La présente loi sera publiée selon la procédure d’urgence et exécutée comme loi de l’Etat.

III-1-3 LOI 82 -107 DU 27 AOÛT 1982 FIXANTLES RÈGLES DE GESTION DES PERSONNELS DE LA

PROTECTION CIVILE

ARTICLE PREMIER : Les personnels de la protection civile constituent un corps paramilitaire relevant directement de l’autorité du ministre de l’Intérieur.Son organisation et son statut seront fixés par décret.

ARTICLE 2 : Les personnels de la Protection civile sont soumis, pour toutes les questions intéressant leur recrutement, leur rémunération, leur notation et avancement ainsi que leurs positions, aux dispositions de la loi n° 67-169 du 18 Juillet 1967 portant statut général de la fonction publique.Cependant, en raison du caractère spécial du service exigé de ces personnels, la présente ordonnance, dans les articles qui suivent, fixe les règles particulières auxquelles sont soumis les personnels de la Protection civile en dérogation au statut général de la fonction publique.

ARTICLE 3 : Toutes les opérations de recrutement et de radiation des personnels de la Protection civile sont prononcées par arrêté conjoint du ministre de l’Intérieur et du ministre chargé de la fonction publique. Tous les autres actes d’utilisation et de gestion sont à la charge du ministre de l’Intérieur.

ARTICLE 4 : En contrepartie des sujétions particulières auxquelles ils sont astreints, les personnels de la protection civile peuvent bénéficier de certains privilèges et avantages qui seront fixés par décret.

ARTICLE 5 : A titre exceptionnel il peut être décidé, par décret, sur proposition du ministre de l’Intérieur et du ministre chargé de la fonction publique, du reclassement dans un autre corps de la fonction publique de membres des personnels de la Protection civile

blessés par le fait ou à l’occasion de l’exercice de leurs activités professionnelles et dont l’inaptitude physique aura été médicalement constatée. Les modalités de ce reclassement seront précisées par décret, après avis du conseil supérieur de la fonction publique. Ce reclassement sera opéré par voie d’arrêté conjoint du ministre de l’Intérieur et du ministre chargé de la fonction publique.

ARTICLE 6 : Les personnels de la Protection civile, qui ont été grièvement blessés dans leurs fonctions ou qui se seront particulièrement distingués par un acte de courage au péril de leur vie, peuvent bénéficier de récompenses et de distinctions particulières. La nature et les modalités d’attribution de ces récompenses et distinctions seront fixées par arrêté du ministre de l’Intérieur.

ARTICLE 7 : En raison du caractère particulier de leurs obligations professionnelles, les personnels de la Protection civile ne jouissent d’aucun droit syndical et toute cessation concertée ou individuelle de service leur est interdite.

ARTICLE 8 : Les sanctions disciplinaires susceptibles d’être infligées aux personnels de la Protection civile sont réparties en deux degrés et dans l’ordre croissant suivant :

Premier degré :- consigne au poste de garde d’une durée de 25 à 27

heures ;- avertissement ;- blâme ;- exclusion temporaire de fonctions sans solde de quinze

jours à un mois.

Deuxième degré :- radiation du tableau d’avancement ;- exclusion temporaire de fonction sans solde pour une

durée de trois mois ;- abaissement d’échelon ;- abaissement de grade ;- mise à la retraite d’office ;- révocation sans suspension de droits à pension ;- révocation avec suspension de droits à pension.

Un décret précisera la procédure d’application de cet article.

ARTICLE 9 : Le régime des pensions de la Caisse nationale de retraite est applicable aux personnels de la Protection civile, dans les conditions qui seront fixées par décret.

ARTICLE 10 : Sont abrogées toutes dispositions antérieures contraires à celles de la présente ordonnance et notamment l’ordonnance n° 81 – 039 du 6 mars 1981 fixant les règles de gestion des personnels de la Protection civile.

ARTICLE 11 : La présente ordonnance sera publiée suivant la procédure d’urgence et exécutée comme loi de l’état

III-2-1 DÉCRET N° 69-4O3/PR DU 10 DÉCEMBRE 1969 FIXANT LE STATUT PARTICULIER DES PERSONNELS DU CADRE DE

LA SÛRETÉ NATIONALE

ARTICLE PREMIER : Il est institué un cadre de la Sûreté Nationale chargé des questions de Police général, et de la mise en œuvre des mesures nécessaires pour assurer le maintien de l’ordre, de la paix et de la tranquillité publique.

ARTICLE 2 : Le cadre de la Sûreté Nationale comprend : 3) le corps des commissaires de police ;   4) le corps des officiers de police ; 5) le corps des inspecteurs de police 6) le corps de grade et agents de polices

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TITRE 1 : DISPOSITIONS COMMUNES APPLICABLES AUX PERSONNELES DE LA SURETE NATIONALE

CHAPITRE 1er : DISPOSITIONS GENERALES

ARTICLE 3 : le personnels du cadre de la Sûreté Nationale sont appelés à exercer leurs fonctions dans les services centraux ou régionaux où ils se trouvent affectés, et sur lesquels s’exerce leur compétence.

ARTICLE 4 : la subordination est établie de grade à grade, et dans chaque grade, d’échelon à échelon.Elle résulte de l’ancienneté dans chaque échelon.

ARTICLE 5 : la Sûreté Nationale est placé sous l’autorité d’un Directeur nommé par décret sur proposition du ministre de l’Intérieur.

CHAPITRE II : OBLIGATIONS PARTICULIERES DES PERSONNELS DE LA SURETE NATIONALE

ARTICLE 6 : le personnel de la Sûreté Nationale concourt au maintien de l’ordre public. Il a le devoir d’intervenir de sa propre initiative pour porter aide et assistance à toute personne en danger et pour réprimer tout acte de nature à troubler l’ordre public. Ces obligations ne disparaissent pas après l’accomplissement des heures normales de service.Dans tout les cas où le personnel de la Sûreté Nationale intervient de sa propre initiative en dehors des heures normales de service, il est considérer comme étant en service.

ARTICLE 7 : le personnel de la Sûreté Nationale doit en tout temps, qu’il soit ou non en service, s’abstenir en public de tout actes ou propos de nature à discrédité le corps auquel il appartient ou a troubler l’ordre public.Sont notamment interdites, sauf dérogation accordée par le Ministre de l’Intérieur, les collectes ou démarches faites auprès des particuliers par les organisations professionnelles, en vue de recueillir des dons ou adhésions de membres bienfaiteurs et assimilés ou pour le compte de leur publication des abonnements ou contrats de publicité.

ARTICLE 8 : l’agent du cadre de la Sûreté Nationale qui contracte mariage doit, avant la publication, en faire la déclaration au Ministre de l’Intérieur en communiquant un extrait d’acte de naissance de son future conjoint et en indiquant par écrit, la profession exercée par celui-ci.

ARTICLE 9 : les personnels de la Sûreté Nationale sont tenus d’informer immédiatement le Ministre de l’Intérieur de tout changement de profession séparée.

ARTICLE 10 :le Ministre de l’Intérieur peut mettre en demeure les fonctionnaires de la Sûreté Nationale de faire cessé l’activité professionnelle de leur conjoint lorsque cette activité est de nature à jeter le discrédit sur la fonction qu’il exercent ou à créer un équivoque préjudiciable à celui-ci.Cette mise en demeure interviendra obligatoirement lorsqu’il s’agira de l’exercice ou de l’exploitation de :

- profession ou commerce ayant un objet illicite ;- maisons ou hôtels meublés ;- débuts de boissons.

Ci la cause de l’incompatibilité subsiste à l’expiration du délai fixé par la mise en demeure notifiée au fonctionnaire, le Ministre de l’Intérieur prend les mesures propres à sauvegarder les intérêts du service.

CHAPITRE 3 : RECRUTEMENT – FORMATION PROFESSIONNELLE – TUTILARISATION

ARTICLE 11 : Nul ne peut être nommé dans un corps de la Sûreté Nationale s’il ne remplit les conditions suivantes :4) être âgé de 19 ans au moins et 28 ans au plus ;5) mesurer au moins 1,66m pour les Commissaires, les Officiers et Inspecteurs et 1,69m pour les Agents ;

6) être de constitution robuste et reconnu apte à un service actif de jour et de nuit ; 7) avoir une acuité visuelle égale à 5/10° pour les deux yeux (verres correcteurs admis) ;8) être reconnu d’une bonne moralité à la suite d’une enquête administrative ;9) avoir reçu l’agrément du Ministre de l’Intérieur.

ARTICLE 12 : le recrutement et la formation professionnelle des personnes appelés à servir dans l’un des corps prévus à l’article 2 du présent statut sont assurés conformément aux dispositions du décret n° 68-270/PR, du 2 septembre 1968 créant et organisant l’Ecole Nationale de Police.

ARTICLE 13 : à l’issue de la période de la scolarité, fixé par l’article 21 du décret précité, les élèves sont nommés et titularisés par arrêté du Ministre de l’Intérieur, à l’échelon du début du corps Auquel ils appartiennent.

ARTICLE 14 : tout agent du cadre de la Sûreté Nationale en activité est astreint à un ou plusieurs stages de perfectionnement professionnelle dans les conditions fixés par arrêté du Ministre de l’Intérieur sur proposition du Directeur de la Sûreté Nationale.

CHAPITRE IV : NOTATION ET AVANCEMENT

ARTICLE 15 : en matière de notation et d’avancement, les fonctionnaires de la Sûreté Nationale sont soumis aux dispositions du titre IV de la loi n° 67-169 du 18 juillet 1967 portant statut général de la Fonction Publique.

ARTICLE 16 : La Commission Administrative chargée d’ »examiner des propositions des tableaux d’avancement, prévus par l’article 4 de la loi n° 69-265 du 26 juillet 1969 fixant les règles de gestion des personnels de la Sûreté Nationale est composée comme suit :Président :

- le Secrétaire Général du Ministère de l’Intérieur ;Membres :

- le Directeur de la Sûreté Nationale ;- deux fonctionnaires de la Sûreté Nationale désignés par le

Ministre de l’Intérieur et appartenant à un grade supérieur à celui des fonctionnaires proposables.

Toutefois s’il n’existe aucun fonctionnaire titulaire d’un grade de la hiérarchie supérieure à celui des fonctionnaires proposables la commission composée de ces 2 membres de droit pourra valablement délibérer

ARTICLE 17 : les tableaux d’avancement visés à l’article précédent sont préparés par la Direction de la Sûreté Nationale, soumis pour avis à la commission administrative siégeant en formation d’avancement, et approuvés par le Ministre de l’intérieur ;

ARTICLE 18 : en matière de discipline, les dispositions des articles 54 à 65 inclus de la loi n° 67-169 du 18 juillet 1967 portant statut général de la Fonction Publique sont, sous réserve des dispositions de l’article 2 de la loi n° 69-265 du 26 juillet 1969 fixant les règles de gestion des personnels de la Sûreté Nationale applicable aux personnels de la Sûreté Nationale.Ce pendant, un raison du caractère particulière de leurs fonctions, ces personnels, sont en autre, sous-mis aux dispositions spéciales suivantes.

ARTICLE 19 : les sanctions disciplinaires susceptibles d’être infligés ou personnels de la Sûreté Nationale sont reparties à en deux degré et dans l’ordre croisant suivant :

Premier degré : consigne et permanence au poste de police d’une durée de

24h à 72h ; avertissement blâme ; exclusion de fonction sans solde de 15 jours à un mois.

Deuxième degré :

Radiation du tableau d’avancement ; Exclusion de fonctions sans solde pour une durée de 3

mois ;

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Abaissement d’échelon ; Abaissant de grade, Mise à la retraite d’office ; Révocation sans suspension des droits à pension ; Révocation avec suspension des droits à pension.

ARTICLE 20 : Sont réputés fautes et sont punis selon leur gravité, notamment les actes ci-après :

Manque de respect aux autorités et aux supérieurs hiérarchiques ;

Négligence dans le port de la tenue ; Retard non justifié dans les prises de service ; Tenue d’uniforme négligé ; Mauvaise volonté dans l’accomplissement du service ; Paresse, négligence dans le service ; Refus d’obéissance, abandon de poste ; Dettes, émission de chèques sans provision ; Pratique de jeux de hasard ; Rixe, scandale, brutalité, ivresse ; Divulgation de renseignements professionnels ; Sévisse, brimades, abus d’autorité vis-à-vis des

subordonnés ou de la population ; Participation à un acte collectif d’indiscipline ; Condamnation à une peine d’emprisonnement ; Abus de fonctions, interventions abusives.

ARTICLE 21 : Les trois premières sanctions du premier degré sont prononcées, conformément aux dispositions de l’article 6 de la loi n° 69-265 du 26 juillet 1969 fixant les règles de gestion des personnels de la Sûreté Nationale, par les commissaires de police, les Officiers de police, les inspecteurs, les gradés du corps des agents.

ARTICLE 22 : La quatrième sanction du premier degré et les sanctions du deuxième degré sont prononcées par le Ministre de l’Intérieur, sur rapport du directeur de la Sûreté Nationale.

CHAPITRE VI : POSITIONS ET CESSATION DE FONCTIONS

ARTICLE 23 : En matière de positions et de cessation de fonctions, les dispositions des titres VI et VII de la loi n° 67-169 du 18 juillet 1967 portant statut de la Fonction Publique sont applicables aux fonctionnaires, du cadre de la Sûreté Nationale sous réserve des dispositions de l’article 2 de la loi n° 69- 265 du 26 juillet 1969 fixant les règles de gestion des personnels de la Sûreté Nationale.

CHAPITRE VII : Dispositions Diverses

ARTICLE 24 : Le Ministre de l’Intérieur peut, si l’intérêt du service l’exige, faire assurer la défense des personnels, de la Sûreté Nationale déférés devant une juridiction répressive à la suite d’un incident survenu en service.

ARTICLE 25 : Les personnels de la Sûreté Nationale dont les effets vestimentaires ou les objets personnels ont été détériorés ou perdus au cours de services d’ordre, ou d’intervention dans un intérêt public ou humanitaire, ont droit à l’attribution de réparations pécuniaires.

ARTICLE 26 : En cas de décès d’un agent titulaire ou élève du cadre de la Sûreté Nationale blessé en service, les frais d’obsèques proprement dits sont pris en charge intégralement par l’administration et, le cas échéant, les frais de transport du corps au lieu de sépulture demandé par la famille si, toutefois, celui-ci est situé sur le territoire national.

ARTICLE 27 : Les personnels des divers corps de la Sûreté Nationale perçoivent : une indemnité de première mise d’équipement et une

indemnité mensuelle d’entretien d’uniforme : une indemnité spéciale ; une indemnité de risque ; une indemnité de sujétion ;dont les taux sont fixés par décrets pris en Conseil des Ministres.

ARTICLE 28 : Les personnels du cadre de la Sûreté Nationale bénéficient de la gratuité de logement, et de fournitures d’eau, et perçoivent une indemnité de transport urbain fixée par décret.

ARTICLE 29 : Les personnels de la Sûreté Nationale appelés à effectuer en dehors des heures normales de services des surveillances dans les établissements spectacles publics, ou chez des particuliers, pour contrôler l’exécution des règlements de police et assurer le maintien de l’ordre public, ou requis par les huissiers ou agents de poursuites du trésor, peuvent prétendre à une redevance versée par le bénéficiaire du service d’ordre dans les conditions fixées par décret pris en Conseil des Ministres.

ARTICLE 30 : Les personnels de la Sûreté Nationale appelés à exercer leurs fonctions en dehors des heures normales de travail peuvent bénéficier d’un repos compensateur, accordé par le chef de service.

ARTICLE 31 : Les permutations, entre les personnels du même grade peuvent être autorisées par le Ministre de l’Intérieur après avis du directeur de la Sûreté Nationale.

TITRE II : CORPS DES COMMISSAIRES DE POLICECHAPITRE 1er : DISPOSITION GENERALES

ARTICLE 32 : Les commissaires de police exercent dans le cadre de la Sûreté Nationale, les attributions de Magistrats de l’ordre administratif et de l’ordre juridique.

ARTICLE 33 : Les commissaires de police assument, dans le cadre de la Sûreté Nationale, des fonctions de conception et de direction.Ils peuvent être chargés, notamment, d’un commissariat urbain, d’un commissariat spécial (sport, aéroport), d’une brigade spéciale, ou d’attributions à la direction de la Sûreté Nationale. Leur compétence territoriale est fixée par arrêté du Ministre de l’Intérieur.

ARTICLE 34 : Les commissaires de police exercent leurs attributions sous l’autorité :

du directeur de la Sûreté Nationale s’ils sont en fonction à la direction de la Sûreté Nationale ou à l’Ecole Nationale de police ;

du directeur de la Sûreté Nationale, des Walis et des Hakems s’ils sont chargés des services extérieurs (polices urbaines) ;

du directeur de la Sûreté Nationale et du Wali du District s’ils sont en service à la police urbaine de Nouakchott ;

du procureur Général et du procureur de la République dans l’exercice de la police judicaire, conformément aux dispositions du code de procédure pénale.

ARTICLE 35 : Le corps des Commissaires de police de la Sûreté Nationale, classé dans la catégorie A de la hiérarchie de la Fonction Publique, comprend :- le grade de commissaire qui comporte 8 échelons ;- le grade de commissaire principal qui comprend 6 échelons ;- le grade de commissaire divisionnaire qui comprend 3 échelons.

ARTICLE 36 : Les grades, les échelons, l’échelonnement indiciaire et la péréquation du corps des commissaires de police sont fixés par le tableau ci-après :

GRADE ECHELON INDICES PEREQUATION

Commissaire divisionnaire

321

1.5001.4501.410

10%

Commissaire principal

654321

1.4101.3801.3401.2601.2001.140

30%

87

1.2601.200

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Commissaire654321

1.1401.1001.0501.010900760

60%

CHAPITRE II : AVANCEMENT

ARTICLE 37 : Peuvent être inscrits au tableau d’avancement pour l’accès au grade supérieur, les commissaires remplissant les conditions suivantes : a) satisfaire aux conditions prévues à l’article 48 du statut général de la Fonction Publique ;b) avoir atteint au moins le 4é échelon dans le grade immédiatement inférieur, et justifier dans ce grade de quatre ans de service effectif. Lors de leur promotion, les intéressés sont classés sans ancienneté à l’échelon comportant l’indice de rémunération immédiatement supérieur à celui dont ils bénéficiaient antérieurement.

CHAPITRE III-DISPOSITIONS DIVERSES

ARTICLE 38 : Sauf autorisation exceptionnelle accordée par le ministre de l’intérieur, les commissaires de Police doivent obligatoirement résider dans la circonscription où ils exercent leurs fonctions.

ARTICLE 39 : La composition de l’uniforme que les commissaires de police sont appelés à revêtir dans les cérémonies officielles ou dans les cas prévus par la loi est fixé par arrêté ministériel.

TITRE III : CORPS DES OFFICIERS DE POLICE

CHAPITRE 1er : DISPOSITIONS GENERALES

ARTICLE 40 : Les officiers de police, placés sous l’autorité des commissaires de police, les secondent dans l’exercice de leurs fonctions et supplément, éventuellement, hormis les cas ou la loi prévoit expressément l’intervention d’un commissaire de police.Ils sont chargés des enquêtes et missions d’information, ainsi que les tâches administratives incombant aux services actifs de police.

ARTICLE 41 : Les officiers de police ont la qualité d’officier de police judiciaire et exercent, à ce titre, les attributions qui leur sont conférées par le code de procédure pénale. Ils peuvent être appelés à remplir les fonctions de commissaire de police d’un commissariat urbain, d’un commissariat spécial ou celles d’un chef de section à la Direction de la Sûreté Nationale.

ARTICLE 42 : Le corps des officiers de police, classées dans la catégorie A de la hiérarchie de la Fonction Publique, comprend les grades d’officier de police principal, d’officier de police de première classe et d’officier de police de deuxième classe.le grade d’officier de police principal comprend 3 échelons ;le grade d’officier de police de 1er classe comprend 6 échelons ;le grade d’officier de police de 2éme classe comprend 8 échelons.

ARTICLE 43 : Les grades, les échelons, l’échelonnement indiciaire et la péréquation du corps des officiers de police sont fixés par le tableau ci-après :

GRADES ECHELON INDICE PEREQUATION

Officier de police principal

321

1.2301.1501.100

10%

Officier de police de 1ère classe

654321

1.1001.020960920870830

30%

Officier de police de 2ère classe

87654321

920870830780740670620560

60%

CHAPITRE II : RECRUTEMENT

ARTICLE 44 : Seront admis à l’Ecole Nationale de police en qualité d’élèves officiers de police, les candidats reçus au recrutement d’officiers de police.

ARTICLE 45 : Les conditions de recrutement par concours direct ou professionnel, les programmes sur lesquels porteront les épreuves des concours d’entrée à l’Ecole Nationale de police, la nature, la durée et les coefficients des épreuves, ainsi que la durée de la scolarité seront fixées par décret.

CHAPITRE III : AVANCEMENT

ARTICLE 46 : Peuvent être inscrits au tableau d’avancement pour l’accès au grade supérieur ; les officiers de police remplissant les conditions suivantes : 1- satisfaire aux conditions prévues à l’article 48 du statut général de la Fonction Publique ;2- avoir atteint au moins le quatrième échelon dans le grade immédiatement inférieur, et justifier dans ce grade de quatre ans de services effectifs.Lors de leur promotion, les intéressées sont classées sans ancienneté à l’échelon comportant l’indice de rémunération immédiatement supérieur à celui dont ils bénéficiaient antérieurement.

CHAPITRE IV : DISPOSITIONS DIVERSES

ARTICLE 47 : La composition de l’Uniforme que les officiers de police sont appelés à revêtir dans les cérémonies officielles et dans l’exercice de leur fonctions est fixée par arrêté ministériel.

TITRE IV : CORPS DES INSPECTEURS DE POLICECHAPITRE 1er : DISPOSITIONS GENERALES

ARTICLE 48 : Les inspecteurs de police sont chargés des enquêtes judiciaires et administratives, des missions de renseignement et de surveillance, et des tâches inhérentes à la marche des commissariats.Placé sous l’autorité des commissaires de police et des officiers de police, ils le secondent dans l’exercice de leurs fonctions et les suppléent, éventuellement, excepté dans les cas où la loi prévoie expressément l’intervention du commissaire de police.ARTICLE 49 : Le corps des inspecteurs de police, classées dans la catégorie B de la hiérarchie de la Fonction Publique, comprend :

le grade d’inspecteur principal qui comprend 3 échelons ; le grade d’inspecteur du 1er classe qui comprend quatre

échelons ; le grade d’inspecteur de 2éme classe qui comprend sept

échelons.

ARTICLE 50 : Les grades, les échelons, l’échelonnement indiciaire et la péréquation du corps des inspecteurs de police sont fixés par le tableau suivant.

GRADE ECHELONS INDICES PEREQUATION

Inspecteur principal de police

321

900860830

10%

Inspecteur 1er classe

4321

790750720690

30%

76

720690

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Inspecteur 2éme classe

54321

660600560520460

60%

CHAPITRE II : AVANCEMENT

ARTICLE 51 : Peuvent être inscrit au tableau d’avancement pour l’accès au grade supérieur les inspecteurs de police remplissant les conditions suivantes :- satisfaire aux conditions prévues à l article 48 du statut général de la fonction publique ;- avoir atteint au moins le quatrième échelon dans le grade immédiatement inférieur, et justifier dans ce grade de quatre ans de services effectifs.

CHAPITRE III : DISPOSITIONS DIVERSES

ARTCILE 52 : Les inspecteurs de police en service dans les commissariats de sécurité publique sont astreints au port de la tenu d’uniforme dont la composition est fixée par arrêté ministériel.

TITRE V : CORPS DES GRADES ET AGENTS DE POLICECHAPITRE 1er : DISPOSITIONS GENERALES

ARTICLE 53 : Les gradés et agents de police concourent, sous l’autorité des personnels des corps supérieurs de la Sûreté Nationale, au service de la Sûreté et de la police. Ils sont notamment chargés de protéger les personnes et les biens et, d’une manière générale, de veuiller au maintien de l’ordre public.

ARTICLE 54 : Le corps des gradées et agents de police, classé dans la catégorie C de hiérarchie de la Fonction Publique comprend :1-le grade d’Adjudant -chef qui comprend deux échelons ;2-le grade d’Adjudant qui comprend deux échelons ;3-le grade de Brigadier-chef qui comprend deux échelons ;4-le grade de Brigadier qui comprend trois échelons ; 5-le grade d’Agent qui comprend deux échelons.

ARTICLE 55 : Les grades, les échelons, l’échelonnement indiciaire et la péréquation du corps des gradés et agents de police sont fixés par le tableau suivant :

GRADE ECHELONS INDICES PEREQUATIONSAdjudant-chef 2

1600560

4%

Adjudant21

530500

6%

Brigadier –chef 21

470440

20%

Brigadier 321

410380340

30%

Agent 21

300280

40%

CHAPITRE III : AVANCEMENT

ARTICLE 56 : A l’issue de la période de scolarité fixée par l’article 21, paragraphe 3 du décret du 2 septembre 1968, portant création et organisation de l’Ecole Nationale de police , les élèves agents sont nommés agents de police de 1er échelon conformément aux dispositions de l’article 13 ci-dessus.Peuvent être promus ;

brigadier de 1er échelon, les agents qui comptent quatre ans de services effectifs dans le corps :

brigadier-chef de 1er échelon, les brigadiers qui comptent cinq ans au moins de services effectifs dans le grade de brigadier ;

adjudant, les brigadiers-chefs de 2éme échelon ayant au moins quatre ans d’ancienneté dans le grade de brigadier-chef, et qui comprend au moins douze ans de services affectifs dans le corps ;

adjudant-chef, les adjudants ayant au moins quatre ans dans le grade d’adjudant, et comptant seize ans au minimum de service effectifs dans le corps.

CHAPITRE IV : DISPOSITIONS DIVERSES

ARTICLE 57 : Les gradés et agents de la police, quelle que soit leur affectation, sont dans l’exercice de leurs fonctions, astreints, sauf dérogation spéciale accordée par le directeur de la Sûreté Nationale, au port permanant de la tenue d’uniforme fixée par arrêté ministériel.

TITRE V : DISPOSITIONS TRASITOIRES

ARTICLE 58 : La constitution initiale du corps des commissaires de police intervient dans les conditions suivantes :Les commissaires de police régis par décret n° 59-068 du 23 juillet 1959 peuvent, sur leur demande expresse, avant le 1er juillet 1970, être reclassés conformément au tableau ci-dessus :

Situation nouvelleSituation ancienne Classe et échelon Ancienneté dans

l’échelon

Commissaire divisionnaire

Commissaire principal

Commissaire de 1er cl. 2éme, 3éme, 4ème éch.

Commissaire de 1er cl. 1er ech

Commissaire de 2ème cl. 4éme éch.

Commissaire de 2ème cl. 3éme éch

Commissaire de 2ème cl. 2éme et 1er éch.

Pour mémoire

Commissaire 2éme échelon

Commissaire 2éme échelon

Commissaire 1er échelon

Pour mémoire

1 an

Sans ancienneté

Ancienneté conservée

Toutefois les commissaires reclassés dans le nouveau corps des commissaires de police ne pourront être promus au grade de commissaire divisionnaire que s’ils sont titulaires du baccalauréat.

ARTICLE 59 : La constitution initiale du corps des inspecteurs de police intervient dans les conditions suivantes :

1. Les inspecteurs de police régis par le décret n° 59-068 du 23 juillet 1959, sont reclassés conformément au tableau ci-dessous :

Situation ancienne Situation Nouvelle

Inspecteur principal de police

inspecteur de police de 1er cl. 3éme échelon.

Inspecteur de police de 1er cl. 2éme échelon.

Inspecteur de police 1ére cl.1er échelon.

Inspecteur de police de 2éme cl. 4éme échelon.

Inspecteur de police 2éme cl.3éme échelon.

Classe et échelon Ancienneté dans l’échelon

Pour mémoire

Pour mémoire

Inspecteur de police 2éme cl 5éme échelon

Inspecteur de police de 2éme cl. 4éme échelon

Inspecteur de police de 2éme cl.3éme échelon.

Inspecteur de police de 2éme cl.3éme échelon.

Sans ancienneté

Sans ancienneté

6 mois

Sans ancienneté

2 - Les personnels non titulaires exerçant ou ayant exercé durant quatre ans des fonctions normalement dévolues aux inspecteurs de police peuvent être nommés et titularisés sans ancienneté au 1er échelon de la 2éme classe, jusqu’au 1er janvier 1970.

ARTICLE 60 : Les gradés et agents de police régis par le décret n° 59-068, du 23 juillet 1959, sont reclassés dans le nouveau corps des gradées et agents de police institué par le présent texte conformément au tableau ci-dessous :

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Situation nouvelleSituation ancienne Classe et échelon Ancienneté dans l’échelon

Adjudant-chef Adjudant-chef 1er échelon Sans ancienneté

Adjudant Adjudant 1er échelon Sans anciennetéBrigadier-chef 3éme échelon Brigadier-chef 2éme

échelonSans ancienneté

Brigadier-chef 2éme échelon Pour mémoire

Brigadier-chef 1er échelon Brigadier-chef 1er échelon Sans ancienneté

Brigadier 3éme échelonAprès 1 anAvant 1 an

Brigadier 2éme échelon

6 moisSans ancienneté

Brigadier 2éme échelonAprès 1 anAvant 1 an

Brigadier 1er échelon

1 an9 mois

Brigadier 1er échelonAprès 1 anAvant 1 an

Brigadier 2éme échelon

6 moisSans ancienneté

Agent 3éme échelon Agent 2éme échelonAgent 2éme échelon

Après 1 anAvant 1 an

Agent 1er échelon1 an

9 moisAgent 1er échelon

Après 1 anAvant 1 an

Agent 1er échelon6 mois

Sans ancienneté

Les personnels non titulaires exerçant, ou ayant exercé cinq ans des fonctions normalement dévolues aux gradés et agents de police, peuvent être nommés et titularisés, sans ancienneté, au 1er échelon du grade des agents de police jusqu’au 1er janvier 1970.

DISPOSITIONS FINALES

ARTICLE 61 : Le corps des commissaires de police régis par décret n° 59-068 du 23 juillet 1959 est constitué en corps d’extinction.Sont abrogées toutes dispositions contraires à celles du présent décret, notamment le décret n° 59-068 du 23 juillet 1959.

ARTICLE 62 : Le Ministre de l’Intérieur est chargé de l’exécution du présent décret qui prend effet pour compter du 1er juillet 1969.

III – 2-2 DECRET N°2007-091/PM 4 AVRIL 2007PORTANT STATUT PARTICULIER DES PERSONNELS

DES DOUANES

Titre I: Dispositions Communes

Chapitre Premier : Dispositions Générales

ARTICLE PREMIER : En application de la loi n° 99.041 du 5 août 1999 fixant les règles de gestion du personnel des douanes, le présent décret a pour objet de fixer les dispositions statuaires applicables aux personnels des douanes.

Article 2 : Le personnel des douanes est composé de 3 catégories distinctes classées dans l’ordre alphabétique A, B, C  ainsi qu’il suit :1 - La catégorie ‘A’ comprend :

le Corps ‘A1’ des Inspecteurs Principaux Officiers des Douanes,

le Corps ‘A3’ des Inspecteurs Officiers des Douanes2 - La catégorie ‘B’ comprend le Corps des Contrôleurs Officiers des Douanes;3 - La catégorie ‘C’ comprend le Corps des Sous-officiers et Préposés des Douanes.

Article 3 : La gestion des corps du personnel de la douane relève du Ministre chargé des Finances en sa qualité de Ministère de rattachement.

Article 4 : Nul ne peut avoir la qualité de fonctionnaire des douanes s’il ne remplit, en sus des conditions prévues par la loi 93.09 du 18/01/1993 portant statut général des fonctionnaires et agents contractuels de l’Etat, les conditions ci – après :

- S’il ne possède une acuité visuelle de 15% pour les deux yeux (verres correcteurs admis)

- S’il n’est de bonne moralité reconnue par une enquête administrative.

Article 5 : En application de l’alinéa C de l’article 51 du statut général des fonctionnaires et agents contractuels de l’Etat et/ou de l’article 16 du présent statut particulier, la promotion interne pouvant porter sur un maximum de 5% des postes mis en concours ou être réalisée suite à un examen professionnel, est envisagée, le cas échéant, dans les conditions ci-après.Peuvent être inscrits sur une liste d’aptitude en vue de leur sélection pour une promotion dans le corps immédiatement supérieur, les fonctionnaires :- se trouvant au 3ème échelon du 2ème grade depuis

un an,- ayant 20 ans au moins d’ancienneté dans la

fonction publique,- n’ayant pas fait l’objet de sanction disciplinaire du

2ème groupe durant leurs 10 dernières années de service,- ayant une moyenne de notes administratives

supérieure à 16/20 pour les 5 dernières années de service.

Article 6 : Le personnel des Douanes est astreint au port de l’Uniforme, des galons correspondants aux grades et au respect de la hiérarchie.La dispense du port de l’uniforme peut être accordée par le Directeur Général des Douanes, pour nécessité de service.Les personnels des douanes reçoivent gratuitement les équipements et uniformes appropriés à leur mission.La composition et la forme des équipements et tenues correspondantes sont déterminées par arrêté du Ministre des Finances.

Article 7 : Les personnels des douanes, nouvellement recrutés, prêtent serment devant la juridiction compétente. Ce serment est enregistré sans frais. Il est ainsi libellé : “ Je jure, par ALLAH l’Unique, de bien et fidèlement servir mon pays, de remplir ma mission dans le strict respect des lois et règlements et d’obéir à mes chefs dans les conditions exigées par la loi. Je le jure. ”Ce serment est transcrit sur la carte professionnelle de l’agent des douanes, visée par l’article 42 de la loi 66.145 du 21/7/1966 et textes modificatifs. La forme et les conditions de délivrance de la carte professionnelle sont déterminées par arrêté du Ministre des Finances. Le serment est obligatoirement renouvelé après réintégration dans le corps d’origine.

Article 8 : Les personnels des douanes doivent, en tout temps, s’abstenir de tout acte et /ou propos de nature à déconsidérer l’Administration et le service public.Compte tenu de leurs obligations particulières et du caractère paramilitaire de leurs corps, les personnels des douanes ne peuvent prendre part aux réunions à caractère politique ou syndical. Il leur est interdit de procéder à toute collecte ou démarche auprès des particuliers et organismes en vue de recueillir des dons en espèces ou en nature. Toutefois les associations sociales à but non lucratif regroupant exclusivement des personnels des douanes peuvent recevoir donation, legs ou assistance dont la nature et l’esprit ne sont pas contraires aux lois et règlements en vigueur.

Article 9 : Les personnels des douanes, auteurs de publications journalistiques, littéraires ou artistiques, ne peuvent y faire état de leur qualité professionnelle.Ils ne peuvent publier d’articles ou d’ouvrages ayant trait à l’organisation des services des douanes ou à l’exécution de leur mission qu’après autorisation préalable de leur supérieur hiérarchique.

Article 10 : La subordination des personnels des douanes est établie de corps à corps, dans chaque corps, de grade à grade, et dans chaque grade, selon l’ancienneté dans le grade. L’ancienneté dans le grade résulte de la durée effective de service dans ce grade.La subordination découle également de l’ordre de classement définitif à l’issue de la formation conduisant au grade ou de l’ordre d’inscription au tableau d’avancement exceptionnel.

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Pour l’application des dispositions du présent article, le grade et les échelons acquis dans le nouveau corps découlant d’une situation administrative antérieure ne sont pas pris en considération, ni en matière de commandement, ni en matière d’avancement de grade.

Article 11 : Le Directeur Général des Douanes établit annuellement la situation traduisant les modifications de carrière pour chaque corps. Ces modifications résultent des changements de déroulement de carrière.

Chapitre II : Obligations Particulières des Personnels des Douanes

Article 12 : Le personnel des douanes a le devoir de cultiver sans cesse la valeur morale fondée sur :

l’attachement à la patrie la loyauté aux institutions de l’Etat le respect des lois et règlements le sentiment de dignité et de valeurs intrinsèques l’honnêteté scrupuleuse

Article 13 : Le personnel des douanes doit obéissance stricte aux ordres reçus de ses chefs dans la limite des lois et règlements en vigueur.

Article 14 : Sous réserve des dispositions de l’article 6 alinéa 2 du présent décret, le port d’un galon correspondant au grade de l’agent des douanes est obligatoire. Ce port est subordonné à l’acte de nomination au grade défini à l’article 15 ci-dessous émanant du Ministre des Finances.

Article 15 : Le galon de ce grade est représenté par : une patte d’épaule rigide ou un passant en drap vert

(couleur nationale), frappées d’un croissant et d’une grenade brodés en cannetilles d’argent : insigne distinctif du corps des douanes.

Un galon brodé fixé sur la patte d’épaule ou le passant, jouxtant l’insigne distinctif du corps. La forme de l’insigne du grade attribué à la fonction du Directeur Général des douanes est constitué de 5 barrettes d’or ; et ce lorsque celui-ci est issu du corps des inspecteurs principaux officiers.

La forme de l’insigne du grade attribué à la fonction de Directeur Général des douanes est constituée de 5 barrettes d’or et ce lorsque celui-ci est issu du corps des inspecteurs principaux officiers.

La correspondance entre les grades administratifs et militaires et les insignes de grade correspondants sont définis par le tableau ci-après :

Situation administrative

Catégorie GradeAdm.

Forme du galon

Inspecteur Principal Hors grade

A1/E6 GS 5 barrettes argent

Inspecteur PrincipalDivisionnaire

A1/E6 GR1 3barrettes argent et 2 barrettes or

Inspecteur Principal A1/E6 GR2 4barrettes argent et 1 barrette or

Inspecteur central A3/E4 GR1 4 barrettes argent

Inspecteur A3/E4 GR2 3 barrettes argent

Contrôleur principal B/E3 GR1 2 barrettes argentContrôleur B/E3 GR2 1 barrettes argentAdjudant Chef C/E2 GR1 1 barrette argent large frappée

au milieu d’un trait d’orAdjudant C/E2 GR2 1 barrette argent large frappé au

milieu d’un trait noir

SUITE PAGE SUIVANTE…

. TLEAUBrigadier Chef C/E2 GR3 3 galons lézardés argent en

forme de V renverséBrigadier C/E2 GR4 2 galons lézardes argent en

forme de V renverséPréposé C/E2 GR5 1 galon lézarde en argent en

forme de V renverséInspecteurs, Contrôleursélèves

1 barrette large d’or

Préposés élèves Insigne distinctif du corps des douanes

Chapitre III : Recrutement et Formation

Article 16 : Le recrutement du personnel des douanes a lieu par voie de concours, dans les conditions générales prévues pour les fonctionnaires de l’Etat.

Article 17: Les personnels des douanes admis au concours de recrutement interne et externe reçoivent obligatoirement les formations professionnelles et militaires requises. Ces formations sont assurées par l’ENA et/ou tout Etablissement approprié, créé ou reconnu par l’Etat.

Chapitre IV : Discipline

Section 1 : Caractère de la discipline

Article 18 : Le personnel des douanes est soumis au régime disciplinaire prévu par le statut général des fonctionnaires et agents contractuels de l’Etat, aux dispositions de la loi 99.041 du 5 Août 1999 fixant les règles de gestion du personnel des douanes et du présent statut.

Article 19 : La discipline doit être ferme, bienveillante et librement consentie. Elle est la garantie de la réussite de l’action de l’administration des douanes. Elle implique un respect réciproque.

Section 2 : Classification des fautes

Article 20 : Sans préjudice aux dispositions du statut général des fonctionnaires et agents contractuels de l’Etat, aux dispositions de la loi 99.041 du 5 Août 1999 fixant les règles de gestion du personnel des douanes, sont considérées comme fautes et punies selon leur gravité, les actes ci-après :

Négligence dans le port de la tenue Incorrection de langage Retard non justifié Manque de respect aux chefs hiérarchiques et aux autorités Non-respect de la dignité du corps Participation aux activités à caractère politique ou syndical Abus de fonctions Refus d’obéissance aux ordres des chefs Ivresse publique Mauvaise volonté dans l’accomplissement du service Paresse, négligence Endettement abusif susceptible de compromettre l’exercice des fonctions Emission de chèques sans provisions Pratique des jeux de hasard Abandon de poste Divulgation des secrets professionnels Port illégal de galon ou usurpation de titre Diffamation du personnel des douanes ou de l’administration Sévices, brimades, abus d’autorité vis-à-vis des subordonnés ou de la population Rébellion Corruption et toutes formes de trafic d’influence Détournement de deniers publics Faux et usage de faux en écritures publiques

Article 21 : Les sanctions susceptibles d’être infligées au personnel des douanes sont celles prévues par l’article 11 de la loi 99.041 du 5 août 1999 fixant les règles de gestion du personnel des douanes. Les sanctions sont prononcées par l’autorité qui dispose du pouvoir de nomination.Toutefois, elles peuvent faire l’objet de délégation dans les conditions prévues par le décret n° 94.080 du 17 août 1994 fixant l’organisation et le fonctionnement des conseils de discipline des

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fonctionnaires, et par arrêté du ministre des finances, en ce qui concerne les sanctions du premier groupe.Le pouvoir de prononcer des sanctions de premier groupe peut être délégué.

Section 3 : Modalités d’exécution des sanctions du 1er groupe, particulières aux personnels des douanes

Article 22 : Nonobstant les sanctions du 1er groupe, prévues par la loi 93.09 du 18 janvier 1993, les sanctions suivantes peuvent être infligées au personnel des douanes :-La consigne : La consigne s’entend par l’obligation de rester dans les locaux du service pendant les heures de repos. -L’arrêt simple : Les personnels punis d’arrêt simple continuent à assurer les services normalement.En dehors des heures de service, ils sont tenus de rester à leur bureau, mais sont autorisés à prendre leurs repas au lieu habituel.-L’arrêt de rigueur : Les personnels des douanes punis d’arrêt de rigueur cessent toute activité et purgent leur peine dans les salles de discipline aménagées à cet effet, dans les locaux de l’Administration des Douanes. L’arrêté du ministre des finances, prévu à l’article 21 ci - dessus pour la délégation de pouvoir disciplinaire en matière de sanction du premier groupe, fixera le tableau de correspondance entre les niveaux de pouvoir délégués en cette matière et les niveaux hiérarchiques délégataires et /ou objet des sanctions visées.

Section 4 : Notification des sanctions 

Article 23 : Les sanctions sont notifiées aux personnels des douanes qui en font l’objet. Elles doivent être motivées.Toute faute reprochée à un agent des douanes doit faire l’objet au préalable d’une demande d’explication adressée par l’autorité compétente. Il sera tenu, à la Direction Générale des Douanes, un carnet de punition.

Section 5 : Application des sanctions et Recours

Article 24 : Sans préjudice aux dispositions du code de procédure civile, commerciale et administrative, tout agent des douanes s’estimant lésé par une décision disciplinaire peut, après exécution de celle-ci, introduire un recours dans un délai de 30 jours par la voie hiérarchique auprès de l’autorité immédiatement supérieure à celle ayant infligé la sanction. Cette dernière est tenue de l’examiner et de lui donner une suite dans un délai de 45 jours.

Article 25 : Toute sanction contestée doit donner lieu à une déclaration écrite fournie par l’agent incriminé, et un rapport circonstancié de l’autorité ayant infligé la sanction.Suivant la gravité de la faute, la sanction peut être :Soit arrêtée au niveau de l’autorité qui l’a infligée, et le dossier y afférent est classé ;Soit portée au niveau de l’autorité supérieure pour appréciation.En tout état de cause, les sanctions infligées entrent en ligne de compte pour l’évaluation de l’agent.

Article 26 : Tout supérieur qui relève une faute commise par un subordonné, dont il n’est pas le chef direct, peut demander au chef hiérarchique de celui-ci de prononcer la sanction appropriée.Cette demande doit se faire sous forme de rapport précisant le motif de la sanction demandée.

Article 27 : Les sanctions infligées au titre du grade et celles infligées au titre des fonctions ne sont pas cumulables pour le même motif.

Article 28 : La demande d’augmentation de sanction n’est formulée que lorsque le maximum a été atteint. La punition infligée au titre d’une augmentation prononcée ne peut être cumulée avec celle prévue pour l’autorité directe.

Article 29 : Toute sanction infligée donne lieu à un compte rendu de punition à l’autorité supérieure. Ces comptes rendus de sanctions sont versés au dossier de l’intéressé.

Article 30 : Un cumul de 60 jours d’arrêt de rigueur ou une autre sanction du 2ème groupe au cours d’une même année entraîne la suppression du bénéfice, pour la même année, du fonds commun et de la prime de rendement, le cas échéant, pour le personnel concerné.

Section 6 : Le conseil de discipline des Douanes

Article 31 : Pour permettre à l’autorité supérieure de prononcer certaines sanctions en toute connaissance de cause et après avoir recueilli le maximum d’éléments, un conseil de discipline des personnels des douanes est institué pour donner un avis motivé sur toute sanction du 2ème groupe.

Article 32 : Par dérogation aux dispositions du décret n° 94 080 du 24 avril 1994 relatif aux Conseils de discipline, les membres du Conseil de discipline des personnels des douanes sont désignés, au cas par cas, par arrêté du Ministre chargé des Finances.

Article 33 : Le conseil de discipline comprend 4 membres dont deux représentants de l’administration parmi lesquels le Directeur chargé de la gestion du personnel au niveau du département, nommé Président de ce conseil et deux membres représentant le personnel, désignés par la Direction Générale des Douanes.

Chapitre V : RécompensesArticle 34 : Les personnels de douanes bénéficient du régime de l’honorariat et de la récompense exceptionnelle prévue par le décret 97.093 du 21 octobre 1997. Il peut leur être décerné, en outre, dans les conditions et selon les modalités prévues par les textes en vigueur :- des félicitations verbales- des félicitations écrites- des distinctions et médailles nationalesLes félicitations verbales sont décernées aux agents des douanes qui dans des circonstances normales ont fait preuve de zèle, de probité et compétence professionnelle.Les félicitations écrites sont décernées par le Ministre des Finances ou le Directeur Général des Douanes pour des faits de service importants ou par acte de courage, de dévouement ou d’humanité.Les distinctions et médailles nationales sont décernées aux agents des douanes de tout grade dans les conditions et modalités prévues par les textes en vigueur.

Chapitre VI : Positions, Cessation de Fonction, Régime de Pensions et de la Rémunération

Article 35 : En matière de positions, de cessation de fonction et de régime général des pensions des fonctionnaires, les personnels des douanes sont soumis aux dispositions de la loi 93.009 du 18/01/93 portant statut général des fonctionnaires et agents contractuels de l’Etat et au régime des pensions des agents de l’Etat.

Article 36 : Les agents de tous grades sont tenus à résidence à proximité du lieu d’exercice de leur fonction en raison des nécessités du service de jour et de nuit. De ce fait, ils ont droit à la gratuité du logement , ou à défaut, à l’indemnité compensatrice conformément aux textes en vigueur.

Article 37 : En application de l’article 11 de la loi 99.041 du 05/08/99 les personnels de douanes ont droit en sus de la rémunération et avantages prévus par le régime général de la rémunération des agents de l’Etat, aux indemnités mensuelles suivantes : - indemnité de risque- indemnité d’entretien de l’uniforme et des effets de dotation- indemnité spéciale

Article 38 : La nature et le montant des indemnités prévues à l’article 37 ci-dessus sont fixés par décret.

Chapitre VII : Régime des Congés et Permissions

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Article 39 : Par dérogation au régime général de la fonction publique en matière de congés des fonctionnaires et agents de l’Etat, les personnels des douanes bénéficient d’un congé annuel de 45 jours consécutifs.Le congé dû pour une année peut se reporter sur l’année suivante pour les fonctionnaires retenus par la nécessité de service ou pour convenance personnelle sans que le cumul ainsi réalisé ne puisse dépasser 90 jours.Le congé peut être interrompu si la nécessité de service l’exige.

Chapitre VIII : Notation et Avancement

Article 40 : En matière de notation et d’avancement, le personnel des douanes est soumis aux dispositions de la loi 93 09 du 18 janvier 1993 portant statut général des fonctionnaires et agents contractuels de l’Etat et aux dispositions particulières du présent statut.

Article 41 : Par dérogation aux dispositions du décret n° 94 087 du 14 septembre 1994 relatif aux Commissions administratives paritaires, et de l’article 10 de la loi n° 99.041 du 5 août 1999 fixant les règles de gestion du personnel des douanes, une commission administrative paritaire est instituée, pour le personnel de douanes, par arrêté conjoint des ministres chargés respectivement des finances et de la fonction publique. Cette commission est composée de 4 membres dont deux représentant l’administration parmi lesquels le secrétaire général du département, Président et deux représentants du personnel proposés par la Direction Générale des Douanes.

Titre IIDispositions Particulières à Chaque Corps

Chapitre I : Corps des Inspecteurs Principaux Officiers des Douanes

A - Dispositions Générales

Article 42 : Les membres du Corps des Inspecteurs Principaux Officiers des douanes constituent la hiérarchie supérieure du personnel des douanes, leur nombre ne peut dépasser 20% de l’effectif total des inspecteurs.

Article 43: Les membres du Corps des Inspecteurs Principaux Officiers des douanes assument les fonctions de Direction, de conception, de contrôle, d’inspection et de formation.

Article 44 : Le grade, insigne de grade, l’échelle indiciaire et la péréquation des Inspecteurs Principaux Officiers des douanes sont déterminés suivant les indications du tableau ci-après :

Situation administrative

Grade Admist Nombre Echelons

Péréquation

Inspecteur Principal Hors grade

GS 10 20%

Inspecteur Principal Divisionnaire

GR1 12 30%

Inspecteur Principal GR2 13 50%

B - Recrutement

Article 45 : Les Inspecteurs Principaux Officiers des douanes sont recrutés par voie de concours interne, organisé conformément à la réglementation en vigueur en matière des concours administratifs et des dispositions du présent statut. Ce concours est ouvert aux Inspecteurs Centraux Officiers des Douanes satisfaisant aux conditions suivantes :

- avoir une ancienneté de 6 ans au moins de services effectifs dans ce grade ;

- n’avoir pas fait l’objet d’une sanction du 2ème groupe au cours des 3 dernières années.Les intéressés sont nommés inspecteurs principaux officiers des douanes stagiaires.

Article 46 : Les inspecteurs principaux officiers des douanes stagiaires sont titularisés après avoir effectué un stage de service concluant d’un an, conformément aux dispositions de la loi 93- 09

du 18 janvier 1993 portant statut général des fonctionnaires et agents contractuels de l’Etat.

C - Avancement

Article 47 : Sous réserve des dispositions des articles 61 et 62 de la loi 93.009 du 18 janvier 1993 portant statut général des fonctionnaires et agents contractuels de l’Etat, l’avancement dans le corps des Inspecteurs Principaux Officiers des douanes a lieu suivant les conditions ci-dessous :a) Avancement d’échelon :Le passage d’échelon a échelon a lieu de façon continue après une ancienneté de deux ans dans l’échelon ;b) Avancement de grade administratif :Le passage de grade au grade immédiatement supérieur a lieu de façon continue suivant les modalités ci-après :1. au choix par voie d’inscription sur un tableau annuel d’avancement après avis de la commission administrative paritaire compétente, établi en fonction de la valeur professionnelle de l’agent ayant une note moyenne d’au moins 16/20 pour les trois dernières années, n’ayant pas fait l’objet de sanction de 2ème groupe pour la même période, être au 4ème échelon au moins et ayant atteint dans le grade une ancienneté d’au moins 6 ans.2. par voie d’inscription sur un tableau annuel d’avancement, établi après avis de la commission administrative paritaire compétente, après une sélection par voie d’examen professionnel3. par voie de sélection interne ouverte aux inspecteurs principaux officiers ayant une note moyenne d’au moins 16/20 pour les trois dernières années, n’ayant pas subi de sanction de 2ème groupe durant les deux dernières années et ayant accompli une ancienneté d’au moins 6 ans dans le grade.

Chapitre II : Inspecteurs Officiers des Douanes

A - Dispositions Générales

Article 48 : Les membres du corps des Inspecteurs Officiers des Douanes sont chargés de l’application de la législation douanière et effectuent le contrôle de l’assiette des droits et taxes ainsi que la recherche et la répression de la fraude. Ils supervisent les opérations de vérifications de marchandises et de contrôle de voyageurs. Ils peuvent être chargés de la formation des personnels de douanes.

Article 49 : Les grades administratifs, les insignes de grade, l’échelle indiciaire et la péréquation des Inspecteurs Officiers des Douanes sont déterminés suivant les indications du tableau ci-après :

Situation administrative

Grade

Nombre d’échelons

Péréquation

Inspecteur central GR1 12 40%

Inspecteur GR2 13 60%

Article 50 : Les Inspecteurs Officiers des douanes sont recrutés par voie de concours externe ou interne, organisés conformément à la réglementation en vigueur, en matière des concours administratifs et des dispositions du présent statut.L’accès au corps est réservé aux titulaires du diplôme d’Inspecteur Officier des Douanes, délivré par l’ENA ou tout autre établissement créé ou reconnu par l’Etat et ayant satisfait préalablement aux conditions ci-après :- Soit après avoir subi avec succès les épreuves d’un concours ouvert aux titulaires du Diplôme d’Etude Universitaire Général (DEUG), au minimum.- Soit après avoir subi avec succès les épreuves d’un concours interne, ouvert aux Contrôleurs Officiers des douanes justifiant d’une ancienneté de 6 ans au moins, de services effectifs dans ce corps.Dans ce dernier cas le candidat pour être autorisé à se présenter, ne doit pas avoir fait l’objet d’une sanction de 2ème groupe pour les trois dernières années.

Article 51 : En sus de la formation professionnelle requise, les candidats issus du concours externe ou interne reçoivent

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obligatoirement une formation militaire de 6 mois dans une Ecole d’Officiers. Toutefois, les Contrôleurs Officiers justifiant de la même formation militaire, en sont dispensés. Ils sont nommés et titularisés Inspecteurs Officiers des Douanes, au 1er échelon du 2ème grade, pour ceux qui sont issus du concours externe, et à l’indice égal ou immédiatement supérieur, pour ceux qui sont issus du concours interne.

Article 52 : Durant leur scolarité les élèves Inspecteurs Officiers des Douanes sont placés en position de détachement pour les candidats internes et de stagiaire pour les candidats externes. Ils sont soumis au régime de leur école de formation.

C - AvancementArticle 53 : Sous réserve des dispositions des articles 61 et 62 de la loi 93.009 du 18 janvier 1993 portant statut général des fonctionnaires et agents contractuels de l’Etat, l’avancement dans le corps des Inspecteurs Officiers des Douane a lieu suivant les conditions ci-dessous :Avancement d’échelon :Le passage d’échelon a échelon a lieu de façon continue après une ancienneté de deux ans dans l’échelon ;Avancement de grade administratif :Le passage de grade au grade immédiatement supérieur a lieu de façon continue suivant les modalités ci-après :au choix par voie d’inscription sur un tableau annuel d’avancement après avis de la commission administrative paritaire compétente, établi en fonction de la valeur professionnelle de l’agent ayant une note moyenne d’au moins 16/20 pour les trois dernières années, n’ayant pas fait l’objet de sanction de 2ème groupe pour la même période, être au 4ème échelon au moins et ayant atteint dans le grade une ancienneté d’au moins 6 ans.2- par voie d’inscription sur un tableau annuel d’avancement, établi après avis de la commission administrative paritaire compétente, après une sélection par voie d’examen professionnel.3- par voie de sélection interne ouverte aux inspecteurs officiers ayant une note moyenne d’au moins 16/20 pour les trois dernières années, n’ayant pas subi de sanction de 2ème groupe durant les deux dernières années et ayant accompli une ancienneté d’au moins 6 ans dans le grade.

Chapitre III : Corps des Contrôleurs Officiers des DouanesA - Dispositions Générales

Article 54 : Les membres du corps des contrôleurs Officiers des Douanes sont chargés, dans les bureaux, de toutes les opérations d’écriture. Ils peuvent être chargés de la gestion des bureaux d’importance secondaire. Ils peuvent être affectés à des tâches de formation et peuvent assister les Inspecteurs Officiers des Douanes dans les opérations de vérification et de contrôle.Ils sont placés sous l’autorité directe des Inspecteurs Principaux Officiers, des Inspecteurs Officiers et des gradés de leur corps.

Article 55 : Les grades administratifs et les insignes de grade, l’échelle indiciaire et la péréquation des Contrôleurs Officiers des douanes sont déterminés suivant les indications du tableau ci-après :

Situation Administrative Grade Nombre Echelons

Péréquation

Contrôleur principal GR1 12 40%

Contrôleur GR2 13 60%

B – Recrutement

Article 56 : Les Contrôleurs des Douanes Officiers sont recrutés par voie de concours externe ou interne, organisé conformément à la réglementation en vigueur en matière des concours administratifs et examens professionnels et des dispositions du présent statut.L’accès au corps des Contrôleurs Officiers est réservé aux titulaires du diplôme des Contrôleurs Officiers de douanes délivré par l’ENA ou tout autre établissement créé ou reconnu par l’Etat et ayant satisfait préalablement aux conditions ci-après :- Soit après avoir subi avec succès les épreuves d’un concours ouvert aux titulaires du Baccalauréat de l’enseignement secondaire.

- Soit après avoir subi avec succès les épreuves d’un concours interne réservé aux membres du Corps des Sous-officiers et Préposés des Douanes ayant accompli au moins 6 ans de service effectifs dans ce corps. Dans ce dernier cas le candidat, pour être autorisé à se présenter, ne doit pas avoir subi une sanction du 2ème groupe durant les 3 dernières années.

Article 57 : En sus de leur formation professionnelle requise, les candidats issus du concours externe reçoivent obligatoirement une formation militaire de 6 mois dans une structure appropriée.

Article 58 : Ils sont nommés et titularisés Contrôleurs Officiers des douanes au 1er échelon du 2ème grade pour ceux qui sont issus du concours externe et à l’indice égal ou immédiatement supérieur pour ceux qui sont issus du concours interne.

C – Avancement

Article 59 : Sous réserve des dispositions des articles 61 et 62 de la loi 93.009 du 18/01/93, portant statut général des fonctionnaires et agents contractuels de l’Etat, l’avancement dans le corps des Contrôleurs Officiers des douanes a lieu dans les conditions ci-dessous :a) Avancement d’échelon :Le passage d’échelon à échelon, a lieu après une ancienneté de 2 ans dans l’échelon.b) Avancement de grade Administratif : Le passage de grade au grade immédiatement supérieur, a lieu suivant les modalités ci-après :1 - au choix par voie d’inscription sur un tableau annuel d’avancement après avis de la commission administrative paritaire compétente en fonction de la valeur professionnelle des agents ayant une note moyenne d’au moins 16/20 pour les trois dernières années, n’ayant pas subi des sanctions de 2ème groupe durant les deux dernières années, être au 4ème échelon au moins et ayant accompli une ancienneté d’au moins 6 ans dans le grade.2 - par voie d’inscription sur un tableau annuel d’avancement, établi après avis de la commission administrative paritaire compétente, après une sélection par voie d’examen professionnel.3 - par voie de sélection interne ouverte aux Contrôleurs Officiers des douanes ayant une note moyenne d’au moins 16/20 pour les 3 dernières années, n’ayant pas subi de sanction de 2ème groupe durant les deux dernières années, et ayant accompli l’ancienneté d’au moins 6 ans dans le grade.

Chapitre IV : Corps des Sous-officiers et Préposés des Douanes

A - Dispositions Générales

Article 60 : Les Sous-officiers et Préposés des Douanes concourent à la surveillance douanière sur tous les points où elle s’exerce ; ils constatent les infractions aux lois et règlements en matière de douane ainsi qu’aux autres lois et règlements dont ils contribuent à assurer l’exécution.Ils assurent le contrôle des opérations douanières dans les ports, aéroports et autres bureaux ; à ce titre, ils sont chargés des tâches d’encadrement dans les brigades et postes.Ils peuvent en cas de nécessité exercer les fonctions dévolues aux Contrôleurs Officiers des douanes.Ils sont placés sous l’autorité directe des Inspecteurs Principaux Officiers, des Inspecteurs Officiers, des Contrôleurs Officiers et des gradés de leur corps.

Article 61 : Les grades administratifs et les insignes de grade, l’échelle indiciaire et la péréquation seront déterminés suivant les indications du tableau ci-après :

Situation Administrative

Grade Nombre Echelons

Péréquation

Adjudant Chef GR1 6 5%

Adjudant GR2 6 10%

Brigadier chef GR3 6 15%

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Brigadier GR4 6 20%Préposé GR5 6 50%

B – Recrutement

Article 62 : Les membres du corps des préposés des Douanes sont recrutés par voie de concours externe, organisé conformément à la réglementation en vigueur en matière des concours administratifs et examens professionnels et des dispositions du présent statut.L’accès au corps est réservé aux titulaires du diplôme des Préposés des Douanes délivré par l’ENA ou tout autre établissement créé ou reconnu par l’Etat et ayant subit préalablement avec succès les épreuves d’un concours ouvert aux titulaires du Diplôme du premier cycle de l’enseignement secondaire.

Article 63 : En sus de leur formation professionnelle requise, les candidats reçoivent obligatoirement une formation militaire de 3 mois dans une structure appropriée.

Article 64 : Ils sont nommés et titularisés préposés des douanes au 1er échelon du GR5.

C - Avancement

Article 65 : Sous réserve des dispositions des articles 61 et 62 de la loi 93.009 du 18/01/93, portant statut général des fonctionnaires et agents contractuels de l’Etat, l’avancement dans le corps des Sous-officiers et Préposés des Douanes a lieu dans les conditions ci-dessous : a) avancement d’échelon :Le passage d’échelon à échelon a lieu après une ancienneté de 2 ans dans l’échelonb : avancement de grade administratif Le passage de grade au grade immédiatement supérieur, a lieu suivant les modalités suivantes :

1- Au choix par voie d’inscription sur un tableau annuel d’avancement après avis de la commission administrative paritaire compétente en fonction de la valeur professionnelle des agents ayant une note moyenne d’au moins 16/20 pour les trois dernières années, n’ayant pas subi des sanctions de 2ème degré durant les deux dernières années, être au 4ème échelon au moins et ayant accompli une ancienneté d’au moins 6 ans dans le grade.2 - Par voie d’inscription sur un tableau annuel d’avancement, établi après avis de la commission administrative paritaire compétente, après une sélection par voie d’examen professionnel.3 - par voie de sélection interne ouverte aux Sous-officiers et Préposés des douanes ayant une note moyenne d’au moins 16/20 pour les 3 dernières années, n’ayant pas subi de sanction de 2ème groupe durant les deux dernières années, et ayant accompli l’ancienneté d’au moins 6 ans dans le grade.

Titre III : Dispositions Transitoires et Finales

Article 66 : Pour la constitution initiale du corps des Inspecteurs Principaux Officiers des Douanes il sera fait appel :

Aux Inspecteurs Centraux Hors Classe régis par les dispositions du décret 80.118/MF du 9 juin 1980, qui seront reversés dans le nouveau corps des Inspecteurs Principaux, au grade GR2 et à l’échelon correspondant.

Article 67 : Pour la constitution initiale du corps des Inspecteurs Officiers des Douanes il sera fait appel :

Aux Inspecteurs Centraux régis par les dispositions du décret 80.118/MF du 9 juin 1980 qui seront reversés dans le nouveau corps d’Inspecteurs Officiers au garde GR1, Inspecteurs Centraux et à l’échelon correspondant ;

Aux Inspecteurs de 2ème classe régis par les dispositions du décret 80.118/MF du 9 juin 1980 qui seront reversés dans le nouveau corps d’Inspecteurs Officiers au grade GR2, Inspecteurs officier, et à l’échelon correspondant .

Article 68 : Pour la constitution initiale du corps des Contrôleurs Officiers, il sera fait appel :

Aux Contrôleurs Principaux régis par les dispositions du décret 80.118/MF du 9 juin 1980, qui seront reversés dans le nouveau corps des Contrôleurs Principaux Officiers, au grade GR1 et à l’échelon correspondant ;

Aux contrôleurs de 2ème classe régis par les dispositions du décret 80.118/MF du 9 juin 1980, qui seront reversés dans le nouveau corps des Contrôleurs Officiers GR2 à l’échelon correspondant.

Article 69 : Pour la constitution initiale du corps des Sous-officiers et Préposés des Douanes, il sera fait appel aux Sous-officiers et Préposés des douanes régis par les dispositions du décret 80.118/MF du 9 juin 1980 qui seront reversés dans ce nouveau corps dans les conditions ci-après :

1. Les Adjudants Chefs seront reversés au grade d’Adjudant Chef GR1 et à l’échelon correspondant ;

2. Les Adjudants seront reversés au grade d’Adjudant GR2 et à l’échelon correspondant.

3. Les Brigadiers et les brigadiers élèves à l’issue de leurs titularisations seront reversés au grade de Brigadier Chef GR3 et à l’échelon correspondant ;

4. Les Préposés Principaux de Classe Exceptionnelle et les Préposés Principaux seront reversés au grade de Brigadier GR4 et à l’échelon correspondant ;

5. Les Préposés de 2ème Classe seront reversés au grade de Préposé GR5 et à l’échelon correspondant.

Article 70 : Pendant une période transitoire de trois mois, et en raison du caractère paramilitaire des corps de l’administration des douanes, et dans le souci de préserver la cohérence des insignes des grades hiérarchisés dans le déroulement de leur carrière conformément à l’article 15 ci-dessus, les Administrateurs des Régies Financières justifiant des conditions énumérées ci-dessous, peuvent être reversés, sur leur demande, dans le nouveau corps des Inspecteurs Principaux Officiers des Douanes. - avoir effectué, à la date de parution du présent décret, un séjour dans la Fonction Publique dont la durée totale ne peut être inférieure au nombre d’années obligatoires pour le passage au grade du corps de reversement et ce, en conformité avec le déroulement normal de la carrière des Inspecteurs Officiers des douanes;- avoir exercé régulièrement au cours de ce séjour, et sur affectation au sein de l’administration des douanes, des fonctions normalement dévolues aux inspecteurs des douanes.

Article 71 : Les administrateurs de régies financières ne remplissant pas les conditions visées à l’article ci-dessus pour leur versement dans le corps des inspecteurs principaux officiers des douanes, seront soumis aux dispositions statutaires transitoires applicables aux corps des administrateurs de régies financières. Article 72 : Les agents auxiliaires de l'Etat occupant des emplois administratifs ouvrant droit aux échelles de rémunération A, B et C au sens de la loi 74-071 du 2 Avril 1974 et correspondant à un corps de fonctionnaire, seront : - soit reversés dans les nouveaux corps de fonctionnaires correspondant à leur vocation professionnelle, au grade et échelon correspondant à leur ancienneté minorée de deux ans s'ils satisfont aux conditions de diplôme requis  à la date de publication du présent statut ;

- soit reversés, sur leur demande, dans les nouveaux corps de fonctionnaires correspondant à leur vocation professionnelle, sans ancienneté au premier échelon du deuxième grade, ou maintenus d’office dans leurs emplois mis en régime d’extinction s’ils ne satisfont pas aux conditions fixées à l’alinéa 1 ci-dessus et ce dans un délai de six mois à la date de publication du présent statut.

Article 73 : Toutes dispositions antérieures contraires à celles du présent décret et notamment celles du décret 80.118 du 9/6/1980 et du décret 64.061 du 21 avril 1964 et les textes le modifiant, sont abrogées.

Article 74 : Le Ministre des Finances et le Ministre de la Fonction Publique et de l’Emploi sont chargés chacun en ce qui le concerne , de l’application du présent décret qui sera publié au journal officiel et suivant la procédure d’urgence.

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III -2-3 DÉCRET N° 83.115/BIS LE 2 MAI 1983 FIXANT LE STATUT PARTICULIER DES PERSONNELS

DE LA PROTECTION CIVILE

ARTICLE PREMIER : En application des dispositions des articles 1er , 4, 8 et 9 de l’ordonnance n°82.107 du 27 Août 1982 susvisé , le présent décret fixe les statuts particuliers des personnels de la Protection Civile .

Article 2 : les personnels de la Protection Civile, sont répartis dans l’ordre décroissant ci-dessous en corps hiérarchisés : - d’inspecteurs de la Protection Civile , classés en catégorie (

A) de la Fonction Publique ;- d’inspecteurs Adjoints de la protection civile, classés en

catégorie (A‾ ) de la Fonction Publique ;- de contrôleurs de la Protection Civile, classés en catégorie

(B) de la Fonction Publique - des Gradés et Sapeurs- Pompiers, classés en catégories

(C ) de la Fonction Publique .TITRE PREMIER :

DISPOSITIONS GENERALES

Article 3 : les personnels de la Protection Civile sont appelés à exercer leurs fonctions dans les services centraux ou régionaux sur lesquels s’exerce leurs compétence .

Article 4 : la subordination est établie de Grade à Grade et dans chaque Grade d’échelon à échelon. Elle résulte de l’ancienneté dans chaque échelon.

Article 5 : la Protection Civile est placée sous l’autorité d’un Directeur nommé par un décret sur proposition du Ministre chargé de la Protection Civile .

Article 6 : les personnels de la Protection Civile participent en temps de paix comme temps de guerre à la Protection Civile du territoire. Ils prévoient et apportent secours contre les incendies, les sinistrés, les catastrophes ou les cataclysmes qui menacent la sécurité publique. Ils ont le devoir d’intervenir de leurs propre initiative pour porter aide et assistance à toute personne en danger ou en détresse.

Article 7 : les personnels de la Protection Civile doivent en tout temps s’abstenir en public de tout acte ou propos de nature à discréditer le corps auquel ils appartiennent.

TITRE IIRECRUTEMENT – POSITION ET CESSATION DE FONCTION –

AVANCEMENT- DISCIPLINE

CHAPITRE PREMIER : RECRUTEMENT

Article 8 : nul ne peut être nommé et titularisé dans l’un des corps de la Protection Civile s’il ne remplit, outre les conditions fixés à l’article 21 de la loi 67.169 du 18 juillet 1967 , les conditions suivantes :- être de constitution robuste et reconnu apte à un service

actif de jour et de nuit.- mesure au moins 1,60 m ;- avoir une acuité visuelle égale à 15 /10 pour les deux yeux

(verres correcteurs non admis)- satisfaire aux épreuves du concours ouvert à cet effet ;- avoir reçu l’agrément du Ministre chargé de la Protection

Civile ;- être titulaire du permis de conduire catégorie (B) pour

l’accès aux corps d’Inspecteur, d’inspecteur Adjoint et de contrôleur de la Protection Civile.

Article 9 : les personnels de la Protection Civile en activité sont astreints à un ou plusieurs stages de perfectionnement professionnel dont les conditions et les modalités seront fixées par arrêté du Ministre chargé de la Protection Civile.

Article 10 : les Inspecteurs de la Protection Civile sont recrutés :- sur titre parmi les titulaires d’une licence ayant suivi avec

succès un stage de formation dans le domaine de la Protection Civile d’une duré au moins égale à deux années scolaires ;

- parmi les Inspecteur Adjoints de la Protection Civile justifient de trois années de services effectifs dans le corps et ayant suivi avec succès un stage de formation d’Inspecteur d’une durée au moins égale à deux années scolaires.

Article 11 : les grades, les échelons, l’échelonnement indiciaire et la péréquation du corps des Inspecteurs de la Protection Civile sont fixés conformément aux indications du tableau ci-dessous :

Grade Echelon Indice Péréquation

Inspecteur Principal3éme 1500

20 %2éme 14501er 1410

Inspecteur 1er classe

5éme 1340

30 %4éme 13203éme 13002éme 1260

1er 1200

Inspecteur 2éme classe

5éme 1100

50 %4éme 10503éme 10102éme 900

1er 760

Article 12 : les membres du corps des Inspecteurs de la Protection Civile sont chargés des fonctions de conceptions, de direction et de contrôle.Ils peuvent être chargés de toute tâche ou responsabilité relevant de leur compétence professionnelle.Ils exercent leurs attributions sous l’autorité :- du Directeur de la Protection Civile lorsqu’ils sont en fonction dans l’administration centrale.- sous les ordres de l’autorité administrative territorialement compétente et sous le contrôle technique du Directeur de la Protection Civile lorsqu’ils sont en fonction dans les circonscriptions administratives territoriales.

Article 13 : les Inspecteur Adjoint de la Protection civile sont recrutés :- sur titre parmi les titulaires du Baccalauréat de l’Enseignement Secondaire ayant suivi avec succès un stage de formation dans le domaine de la Protection Civile d’une durée au moins égale à deux années scolaires ;- parmi les contrôleurs de la Protection Civile justifiant de trois années de service effectifs dans ce corps et ayant suivi avec succès un stage de formation d’Inspecteur Adjoint d’une durée au moins égale à deux années scolaires.

Article 14 : les Grades, les échelons l’échelonnement indiciaire et la péréquation du corps des Inspecteurs Adjoints de la Protection Civile sont fixés conformément aux indications du tableau ci-dessous :Grade Echelon Indice Péréquation

Inspecteur Adjoint Principal

3éme 123020 %2éme 1150

1er 1100

Inspecteur Adjoint 1er classe

5éme 1100

30 %4éme 10203éme 9602éme 9201er 870

Inspecteur Adjoint 2éme classe

5éme 780

50 %4éme 7403éme 6702éme 6201er 560

Article 15 : les membres des Inspecteurs Adjoints de la Protection Civile sont placés sous l’autorité des Inspecteurs de la Protection Civile et sont chargés des fonctions de conception, d’encadrement et de contrôle des tâches incombant aux services de la Protection Civile.Ils peuvent être chargés de tout tâche de responsabilité relevant de leur compétence professionnelle.

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Ils exercent leurs attributions sous l’autorité :- du Directeur de la Protection Civile lorsqu’ils sont en fonction dans l’administration centrale ;- sous les ordres de l’autorité administrative territorialement compétente et sous le contrôle technique du directeur de la Protection Civile lorsqu’ils sont en fonction dans les circonscriptions administratives territoriales.

Article 16 : Les contrôleurs de la Protection Civile sont recrutés :- sur titre parmi les titulaires d’un certificat de scolarité de l’une des classes du second cycle de l’enseignement secondaire ayant suivi avec succès un stage de formation dans le domaine de la Protection civile d’une durée au moins égale à deux années scolaires ;- parmi les Sapeurs-pompiers justifiant de trois ans de service effectifs dans ce corps et ayant suivi avec succès un stage de formation de contrôleur d’une durée au moins égale à deux années scolaires.

Article 17 : les Grades, les échelons l’échelonnement indiciaire et la péréquation du corps des contrôleurs de la Protection Civile sont fixés conformément aux indications du tableau ci-dessous :

Grade Echelon Indice Péréquation

Contrôleur Principal

2éme 90020 %1er 860

Contrôleur 1er

classe

5éme 830

30 %4éme 7903éme 7502éme 720

1er 690

Contrôleur 2éme classe

5éme 660

50 %4éme 6003éme 5602éme 520

1er 460

Article 18 : les membres du corps des contrôleurs de la Protection Civile sont chargés de l’application et de la surveillance, sous l’autorité des Inspecteurs et des Inspecteurs Adjoints, des tâches incombant aux personnels de la Protection Civile.Ils peuvent être chargés de toute tache ou investis de toute responsabilité relevant de leur compétence professionnelle.Ils exercent leurs attributions :

- sous l’autorité du Directeur de la Protection Civile lorsqu’ils sont fonction dans l’administration centrale ;

- sous les ordres de l’autorité Administratives territorialement compétente et sous le contrôle technique du Directeur de la Protection Civile lorsqu’ils sont en fonction dans les circonscriptions Administratives et territoriales.

Article 19 : les Sapeurs – Pompiers de la Protection Civile sont recrutés :- sur titre parmi les titulaires du Certificat d’Etudes Primaire

Elémentaire (C.E.P.E) ou d’un certificat de scolarité de l’une des classes du premier degré de l’enseignement secondaire ayant suivi avec succès un stage de formation dans le domaine de la protection Civile d’une durées au moins égale à une année scolaire ;

- au titre des emplois réservés , parmi les anciens militaires, Garde national , gendarmes ,titulaire d’un certificat de bonne conduite et les personnes civile justifiant d’une spécialité technique (plomberie , électricité, etc …. ) et ayant suivi avec succès un stage de formation de Sapeurs – Pompiers d’une durée au moins égale à six mois .

Article 20 : le corps des Gradés et Sapeurs-pompiers comprend par ordre décroissant les cinq grades suivant :- le Grade d’Adjudant – chef - le Grade d’Adjudant - le Grade de Brigadier- Chef dénommés les Gradés.- le Grade de Brigadier- le Grade de Sapeur-pompier

Article 21 : les Grades , les échelons l’échelonnement indiciaire et la péréquation du corps des gradés et Sapeurs-pompiers de la Protection Civile sont fixés conformément aux indications du tableau ci-dessous :

Grade Echelon Indice PéréquationAdjudant chef 2éme 600 4%

1er 560Adjudant 2éme 530 6%

1er 500Brigadier chef 2éme 470 20%

1er 440Brigadier 3éme 410 30%

2éme 3801er 340

Sapeur-pompier 2éme 300 40%1er 280

Article 22 : les membres du corps des gradés et Sapeurs Pompiers sont chargés , sous l’autorité de leurs chefs hiérarchiques, de l’exécution des mesures de sécurité et de Protection Civile des populations et de leurs biens mobiliers et immobiliers et de toutes taches prévues par les dispositions de la loi n°71.059 du 25 Février 1971susvisé .

Article 23 : les concours direct et professionnel pour l’accès à la formation requise par les différents corps de la Protection Civile sont ouverts par arrêté conjoint du Ministre chargé de la Protection civile et du Ministre chargé de la fonction publique.Cet arrêté fixe le programme sur lequel porteront les épreuves du concours ainsi que la nature, la durée et les coefficients de ces épreuves.

Article 24 : les nominations et titularisation sont prononcées au premier échelon de chaque corps par arrêté conjoint du Ministre chargé de la Protection civile et du Ministre chargé de la fonction publique.Toutefois ceux qui avaient la qualité de fonctionnaire ou d’agent auxiliaires peuvent , le cas échéant, être nommés et titularisés sans ancienneté à l’échelon comportant un indice de traitement égal ou à défaut immédiatement supérieur à celui dont ils bénéficiaient dans leur ancienne situation .

CHAPITRE II : POSITION ET CESSATION DE FONCTION

Article 25 : en matière de dispositions des titres VI et VII de la loi n° 67.169 du 18 Juillet 1967 modifiée, portant statut général de la fonction publique, sont applicables aux personnels de la Protection Civile.

CHAPITRE III : AVANCEMENT

Article 26 : en matière de notation et d’avancement , les dispositions du titre IV de la loi n° 67.169 du 18 Juillet 1967 modifiée, portant statut général de la fonction publique , sont applicables aux personnels de la Protection Civile .

Article 27 : les modalités relatives à la composition, à l’organisation et au fonctionnement des commissions administratives paritaires seront fixées par décret.

Article 28 : Les Inspecteur, les Inspecteur Adjoint et les contrôleurs de la Protection Civile peuvent être inscrits au tableau d’avancement pour l’accès à la classe supérieur sous réserves des conditions suivantes :- satisfaire aux conditions prévues à l’article 48 du statut

général de la fonction publique ;- avoir atteint au moins le quatrième échelon de la classe

considérée, y être resté pendant deux ans et justifier dans cette classe de quatre ans de services effectifs.

Lors de leur promotion, les intéressés sont classés sans ancienneté à l’échelon comportant l’indice de rémunération immédiatement supérieur à celui dont ils bénéficiaient antérieurement.

Article 29 : peuvent être promus au grade de :

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- Brigadier de 1er échelon, les Sapeurs Pompiers qui comptent quatre ans de services effectifs dans ce corps ;

- Brigadier – chef, les Brigadiers qui comptent cinq ans de services effectifs dans le grade de Brigadier ;

- Adjudant, les Brigadiers-chefs de 2éme échelon ayant au moins quatre ans d’ancienneté dans le grade de Brigadier chef et qui comptent au moins douze ans de service effectifs de titulaire dans la Protection Civile.

- Adjudant –chef, les Adjudants ayant au moins quatre ans d’ancienneté dans le Grade d’Adjudant et comptent seize ans au moins de services effectifs de titulaire dans la Protection Civile.

CHAPITRE IV : DISCIPLINE

Article 30 : en matière de discipline, les dispositions des articles 54 à 65 inclus de la loi n° 67.169 du 18 Juillet 1967 modifiée, portant statut général de la fonction publique, sont sous réserve des dispositions de l’ordonnance n°82 .107 du 27 Août 1982, applicables aux personnels de la Protection Civile . Cependant, en raison du caractère particulier de leurs fonctions les sanctions suivantes peuvent être infligées aux personnels de la Protection Civile ;

Premier degré :- la consigne au poste de garde de 24 à 72heures ;- l’avertissement ;- le blâme ;- l’exclusion temporaire de fonctions pour une durée de

quinze jours à un mois ;Deuxième degré :

- la radiation du tableau d’avancement ;- l’exclusion temporaire de fonctions sans solde pour une

durée de trois mois ;- l’abaissement d’échelon ;- l’abaissement de grade ;- la mise à la retraite d’office ;- la révocation sans suspension des droits à pension ;- la révocation avec suspension des droits à pension ;

Article 31 : sont réputés faute et punis selon leur gravité et dans l’ordre croissant ci-après les actes suivants :

- négligence dans le port de la tenu ;- retards non justifiés dans les prises de services ;- manque de respect aux autorités et aux supérieurs

hiérarchiques :- pratique des jeux de hasard ;- dettes excessives ;- émission de chèque sans provision ;- rixe , scandale , brutalité, ivresse publique ;- sévices, brimade, abus d’autorité vis-à-vis des

subordonnés et de la population ;- interventions abusives ;- abus de fonctions ;- escroquerie et abus de confiance ;- corruption et concussion ;- divulgation des renseignements professionnels ;- mauvaise volonté dans l’accomplissement du service ;- paresse et négligence dans le service ;- refus d’obéissance, abandon de poste et refus de rejoindre

son poste ;- rébellion ;- participation à un acte collectif d’indiscipline.

Article 32 : les trois premières sanctions du premier degré sont prononcées par les Inspecteurs, les Inspecteurs Adjoints, les contrôleurs et les gradés .Toutefois la consigne au poste peut être directement infligée à l’encontre de ses subordonnés par un agent moins gradé que ceux énumérés ci-dessus.

Article 33 : la quatrième sanction du premier degré et toutes les sanctions du deuxième degré prévues à l’article 30 ci-dessus sont prononcées par le Ministre chargé de la Protection civile , sur proposition du Directeur de la Protection Civile .

Article 34 : tout agent qui s’estime lésé par une sanction, peut , après l’exécution de celle-ci, introduire un recours par la voie hiérarchique auprès de l’autorité immédiatement supérieur à celle ayant infligé la sanction .Tout sanction contestée doit donner lieu à une réclamation écrite formulé par l’agent incriminé et à un rapport circonstancié de l’autorité ou du chef hiérarchique ayant infligé cette sanction.

Article 35 : il peut être décerné aux personnels de la Protection civile les récompenses ci-après :

- Félicitations verbales ou écrites ;- Témoignages de satisfaction professionnelle ;- Médaille de la Protection Civile.

Les félicitation sont accordées par le Directeur de la Protection Civile au fonctionnaire ayant fait preuve de zèle, probité et d’intelligence professionnelle.Les témoignages et satisfaction professionnelle sont décernés par décision du Ministre chargé de la Protection Civile pour des faits de services importants ou pour acte de courage, de dévouement ou d’humanité.Les conditions et les modalités d’attribution de la Médaille de la Protection Civile seront déterminées par arrêté du Ministre chargé de la Protection Civile.

TITRE III : AVANTAGES SOCIAUX

Article 36 : les personnels de la Protection civile , visés par le présent décret, perçoivent des indemnités mensuelles dont la nature et le montant sont fixés comme suit :

- indemnité d’entretien d’uniforme et des effets de 800 UM - indemnité de risque de 1000 UM- indemnité de sujétion et de consommation d’eau et

d’électricité de 1100 UM- indemnité de salissure.

Article 37 : les personnels de la Protection Civile appelés à effectuer, en dehors des heures normales de service , des surveillances prolongées dans les établissements de spectacles publics ou chez des particuliers pour contrôler l’observation et l’exécution des règlements de sécurité contre les risques d’incendie et de panique, peuvent prétendre à une redevance versé par le bénéficiaire des services dans des conditions fixées par décret pris en conseil des Ministres .

Article 38 : les personnels de la Protection Civile appelés à exercer leurs fonctions en dehors des heures normale de travail doivent bénéficier d’un repos compensateur accordé par le chef de service.

TITRE IV : DISPOSITIONS DIVERSES

Article 39 : la composition des uniformes que les personnels de la Protection Civile portent dans les cérémonies officielles et dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de leurs fonctions est fixée par arrêté du Ministre chargé de la Protection Civile.

Article 40 : les personnels de la Protection Civile en service dans les unités d’intervention sont astreints au port de la tenue d’uniforme prévue à l’article 39 ci-dessus.

Article 41 : les Gradés et les Sapeurs Pompiers sont astreints dans l’exercice de leurs fonctions, quelle que soit leur affectation, au port permanent de la tenue sauf dérogation spéciale accordée par le Ministre chargé de la Protection Civile.

Article 42 : Sauf dérogation spéciale accordée par le Ministre chargé de la Protection Civile, les personnels de la Protection Civile résident obligatoirement dans leurs casernements ou défaut de cette possibilité dans la circonscription où ils exercent leurs fonctions.

Article 43 : le Ministre chargé de la Protection Civile doit faire assurer la défense des personnels de la Protection Civile poursuivis devant une juridiction répressive à la suite d’un incident survenu dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de leurs fonctions. Toutefois si l’acte incriminé est entaché d’une faute personnelle détachable de l’exercice des fonctions, le délinquant supporte les conséquences dommageables de la dite faute.

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Article 44 : les personnels de la Protection Civile dont les effets vestimentaires ou les objets personnels ont été détériorés ou perdus par le fait ou à l’occasion de l’exécution de tâches de la Protection Civile, ont droit à une juste réparation du préjudice matériel subi.

Article 45 : en cas de décès dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de ses fonctions d’un membre des personnels de la Protection Civile, les frais d’obsèques sont pris intégralement en charge par l’Etat.

Article 46 : en raison du caractère particulier de leurs fonctions, le droit de grève et le droit syndical ne sont pas reconnus aux personnels de la Protection Civile.

TITRE V : DISPOSITION TRANSITOIRES ET FINALES

Article 47 : Par dérogation aux dispositions de l’article 10 du présent décret, la constitution du corps initiale des Inspecteurs de la Protection Civile interviendra avant le 31 Décembre 1983 dans les conditions suivantes :

1°) Les personnels non titulaires, possesseurs du Baccalauréat complet de l’Enseignement Secondaire et exerçant ou ayant exercé des fonctions normalement dévolues aux Inspecteurs de la Protection Civile, peuvent être titularisés à l’un des échelons de la 2éme classe des Inspecteurs de la Protection Civile correspondant à leurs ancienneté, minoré de deux ans , dans lesdites fonctions ;

2°) Les personnels non titulaires exerçant ou ayant exercé des fonctions normalement dévolues aux Inspecteurs de la Protection Civile et justifiant) la date de publication du présent décret de quatre ans de service effectifs dans lesdites fonctions peuvent, sur proposition motivée du Ministre chargé de la Protection Civile, être nommés et titularisés sans ancienneté au 1er échelon de la 2éme classe des Inspecteurs de la Protection Civile.

Article 48 : Par dérogation aux conditions prévues à l’article 13 du présent décret, la constitution initiale du corps des Inspecteurs Adjoints de la Protection Civile interviendra avant le 31 Décembre dans les conditions suivantes :1°) Les personnels non titulaires justifiant du niveau de Baccalauréat de l’Enseignement Secondaire, exerçant des fonction normalement dévolues au Inspecteurs Adjoints de la Protection Civile, peuvent être nommés et titularisés à l’un des échelons de la 2éme classe des Inspecteurs Adjoint de la Protection Civile correspondant à leurs ancienneté, dans lesdites fonctions, minoré de deux ans ;2°) les personnels non titulaires, exerçant ou ayant exercé des fonctions normalement dévolues aux Inspecteur Adjoint de la Protection Civile , justifiant à la date de publication du présent décret de quatre ans de service effectifs dans les dites fonctions et ayant suivi avec succès un stage de formation professionnelle à l’école des Pompiers de Tegel du corps des Sapeurs Pompiers de Berlin ou une autre Ecole similaire peuvent , être nommés et titularisés sans ancienneté au 1er échelon de la 2éme classe des Inspecteurs Adjoints de la Protection Civile.

Article 49 : Par dérogation de l’article 16 du présent décret, la constitution initiale du corps des Contrôleurs de la Protection Civile interviendra avant le 31 Octobre 1983 dans les conditions suivantes ;1°) Les fonctionnaires appartenant à la catégorie (B) de la fonction publique, en service au Ministère chargé de la Protection Civile et exerçant des fonctions normalement dévolues au contrôleurs de la Protection Civile depuis deux ans au moins à la date de la publication du présent décret, peuvent , sur leurs demande formulée avant le 31 Décembre 1983 et sur proposition du Ministre chargé dudit département , être intégrés dans le corps des Contrôleurs de la Protection Civile à l’échelon de la 2éme classe égal ou immédiatement supérieurs à celui de leurs situation précédente ; dans ce dernier cas, ils ne conservent pas l’ancienneté acquise dans le précédent échelon ;2°) Les personnels auxiliaires titulaires d’un certificat de scolarité de l’une des classe du Second Cycle de l’Enseignement Secondaire et titulaire du Brevet de Spécialité n°2 du corps National des Sapeurs Pompiers de Dakar, en service au Ministère chargé de la Protection Civile et ayant à la date de parution du présent décret deux ans

d’ancienneté dans des fonctions normalement dévolues aux Contrôleurs de la Protection Civile, peuvent sur leurs demande formulée avant le 31 Octobre 1983 et sur proposition du Ministre chargé dudit département , être nommés et titularisés à l’échelon de la 2éme classe des Contrôleurs de la Protection Civile correspondant à leurs ancienneté minoré de deux ans ;3°) Les personnels auxiliaires, recrutés dans l’un des emplois de l’échelle de rémunération (B) des agents auxiliaires de l’Etat et justifiant à la date de publication du présent décret de quatre ans de services effectifs au Ministère chargé de la Protection Civile dans des fonction normalement dévolues aux Contrôleurs de la Protection Civile, ayant suivi avec succès un stage de formation professionnelle au Corps National des Sapeurs Pompiers de Dakar peuvent sur leurs demande formulée avant le 31 Octobre 1983 et sur proposition du Ministre chargé dudit département , être nommés et titularisés sans ancienneté au 1er échelon de la 2éme classe des Contrôleurs de la Protection Civile .

Article 50 : Par dérogation aux dispositions de l’article 19 du présent décret, la constitution initiale du corps des Gradés et Sapeurs Pompiers interviendra avant le 31 Décembre 1983, dans les conditions suivantes :1°) Les personnels subalternes comptant à la date de publication du présent décret trois ans de service effectifs qu Ministère chargé de la Protection Civile et dans des fonctions normalement dévolues aux Sapeurs Pompiers sont nommés et titularisés sans ancienneté au 1er échelon de ce cors, sur proposition du Ministre chargé de la protection Civile .2°) Les Sapeurs Pompiers auxiliaires comptant à la date de publication de présent décret trois ans de services effectifs au Ministère chargé de la Protection Civile et ayant suivi une année scolaire de formation professionnelle à l’Ecole Nationale de Police sont nommés et titularisés, sur proposition du Ministre chargé de la Protection Civile, à l’échelon correspondant à leurs ancienneté minoré de deux ans.Dans tout les cas, le maintien du reliquat de cette ancienneté ne peut leur permette d’excéder le 2éme échelon du corps des Sapeur Pompiers Toutefois, ceux ayant suivi une formation de spécialisation dans le matériel technique de la Protection Civile après stage effectués à l’Ecole Nationale de Police , sont promus directement sans ancienneté au grade de Brigadier de 1er échelon de la Protection Civile sur proposition du Ministre chargé de la Protection Civile ;3°) Les chauffeurs ou mécaniciens comptant à la date de publication du présent décret au moins trois ans de services effectifs au Ministère chargé de la Protection Civile et ayant suivi une formation pratique et un stage de perfectionnement sur le matériel technique du centre d’Instruction de la Direction de la Protection Civile , sont nommés et titularisés sans ancienneté au 1er échelon du corps des Sapeurs Pompiers sur proposition du Ministre chargé de la Protection Civile ;Toutefois, les chauffeurs ou les conducteur d’engins justifiant à la date de la publication du présent décret d’au moins trois ans de services effectifs au Ministère chargé de la Protection Civile et ayant suivi une formation pratique de spécialisation sur le matériel technique (Engin Diesel) , sont promus sans ancienneté au 1er

échelon du grade de Brigadier de la Protection Civile , sur Proposition du Ministre chargé de la Protection civile ;4°) Les mécaniciens titulaire de diplôme en Mécanique Générale et ayant exercé ou exerçant des fonctions de chef de garage depuis moins trois ans au Ministère chargé de la Protection Civile , sont promus sans ancienneté au 1er échelon du grade de Brigadier –Chef de la Protection Civile, sur proposition du Ministre chargé de la Protection civile .Les dispositions prévues au présent article ne sont applicable qu’aux personnels ayant formulé une demande d’intégration avant le 31 Octobre 1983.

Article 51 : Le Ministre chargé de la Protection Civile, le Ministre des Finances, et le Ministre chargé de la Fonction Publique sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’application du présent décret qui sera publié suivant la procédure d’urgence et au Journal Officiel.

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IV - STATUTS DÉROGATOIRES ET TEXTES D’APPLICATION

IV - 1 STATUTS DEROGATOIRES

VI-1-1 LOI N° 93-20 DU 20 JANVIER 1993 PORTANT STATUT DES MEMBRES DE LA COUR DES COMPTES

CHAPITRE I : DISPOSITIONS GENERALES

ARTICLE PREMIER : Les membres de la Cour des Comptesforment un corps de contrôle des finances publiques, régi par lesdispositions de la présente loi et par celles non contraires du statutgénéral de la fonction publique.

ARTICLE 2 : Ont la qualité de membres de la Cour des comptes, en vertu de l’Article 6 alinéa 1er de la loi relative à cette institution : - Le Président de la Cour des Comptes ; - Les Présidents des chambres ; - Les Présidents de sections ; - Les Conseillers ; - Les auditeurs ;Aux membres de la Cour sont dévolues les attributions prévues par la loi précitée et ses décrets d’application.

ARTICLE 3 : Les membres de la Cour sont, à l’exception du président, qui est placé hors hiérarchie, répartis entre les quatre grades suivants:- Le premier grade, qui se compose de cinq échelons;- Le deuxième grade, qui en comprend quatre;- Le troisième grade, qui en comporte trois;- et le quatrième grade, qui en compte trois.Les membres appartenant à chacun de ces grades portent, dans l’ordre du classement ci-dessus le titre de premier conseiller, conseiller, premier auditeur et auditeur.Les membres d’un grade donné ont, dans les conditions définies par le présent statut, vocation à accéder au grade immédiatement supérieur.La répartition des effectifs entre les différents grades (péréquation) est fixée par décret.

Les présidents de chambres et le secrétaire général de la cour visés aux Articles 6 et 9 de la loi relative à la cour des comptes sont nommés parmi les premiers conseillers ou, à défaut parmi les conseillers ayant atteint le quatrième échelon de leur grade.Les présidents de sections prévus à l’Article 6 de la loi précitée sont désignes parmi les membres de la cour ayant atteint au moins le troisième échelon du troisième grade.Aucun membre de la cour ne peut recevoir une affectation lui donnant autorité sur un collègue plus gradé.

ARTICLE 4 : Les membres de la cour des comptes sont administrativement placés sous l’autorité du président de la cour qui peut , sans porter atteinte à leur liberté de décision , leur adresser toutes observations et recommandations susceptibles d’assurer le bon fonctionnement de l’institution ou de garantir une correcte application des lois et règlements .

ARTICLE 5 : Les membres de la cour exercent, en toute indépendance, les attributions qui leur sont dévolues par la loi portant organisation et fonctionnement de la cour des comptes et par la présente loi.Ils sont, conformément aux dispositions du code pénal et des autres lois en vigueur, protégés contre les menaces, attaques, outrages, injures ou diffamations dont ils peuvent être objet dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de leurs fonctions .La réparation du préjudice direct qui en résulterait incombe, dans tous les cas non prévus par la législation sur les pensions, à l’État, qui se trouve alors subrogé dans les droits et actions de la victime contre l’auteur du dommage.

ARTICLE 6 : Aucune poursuite pénale ne peut être exercée contre un membre de la cour des comptes sans l’avis préalable du conseil supérieur institué à l’Article 15 ci-dessous.

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La protection visée à l’alinéa précédent cesse de jouer s’il y a crime ou délit flagrant. Dans ce cas, la cour est informée, sans délai de l’arrestation.

ARTICLE 7.-Sauf cas prévus par les lois et règlements en vigueur, les membres de la cour ne peuvent être requis pour d’autres services publics que ceux découlant de leurs fonctions.

CHAPITRE II : DEVOIRS ET OBLIGATIONS DES MEMBRES DE LA COUR DES COMPTES

ARTICLE 8.-Les membres de la cour portent aux audiences plénières solennelles et aux audiences consacrées à la sanction des fautes de gestion un costume dont les caractéristiques sont fixées par décret.

ARTICLE 9 : A l’occasion de leur première nomination et de leur entrée en fonctions, les membres de la cour sont installés en audience plénière solennelle, au cours de laquelle ils prêtent le serment prévu à l’Article 10 de la loi relative à la cour des comptes.

ARTICLE 10 : Tout au long de leur carrière, les membres de la cour sont astreints à suivre les stages et séminaires organisés à leur intention dans le cadre de la formation continue.

ARTICLE 11 : Les membres de la cour des comptes sont tenus au secret professionnel; ils doivent, en toutes circonstances, faire preuve de la réserve, de l’honnêteté et de la dignité qui découle de leur fonction.Toute activité, démonstration ou prise de position politique, ainsi que toute action concertée de nature à arrêter ou entraver le fonctionnement de la cour leur sont interdites.IL leur est également interdit d’avoir sous quelque dénomination que ce soit, directement ou par personne interposée , des intérêts dans un organisme sur lequel s’exerce le contrôle de la cour .

ARTICLE 12 : Toute personne dont la responsabilité est susceptible d’être engagée dans le cadre d’un contrôle déterminé peut , si elle a des raisons de suspecter l’impartialité d’un membre de la cour des comptes , demander sa récusation par requête motivée adressée au président de la cour , sur laquelle il statue par ordonnance prise en chambre du conseil .Les membres de la cour sont tenus de signaler à temps au président de la chambre dont ils relèvent ou, à défaut, au président de la cour, tout fait de nature à faire naître un doute sur leur objectivité ou leur indépendance ; ils doivent, en pareille circonstance, demander à être déchargés.

ARTICLE 13 : Tout membre de la cour a l’obligation, avant d’entrer en fonction, de déclarer, par écrit et sur l’honneur, les biens meubles et immeubles composant sa fortune, ainsi que ceux de son conjoint et de ses enfants mineurs.Toute modification affectant le patrimoine des intéresses doit, aussitôt, faire l’objet d’une déclaration complémentaire établie dans les mêmes conditions.Le président de la cour des comptes peut demander à l’administration, qui est tenue de les lui fournir, toutes informations concernant la fortune des membres de la cour et ceux de leur famille visés ci-dessus.Un décret précisera, en tant que de besoin, les modalités d’application du présent Article.

ARTICLE 14 : Les fonctions de membre de la cour des comptes sont incompatibles avec:1 - La qualité de membre du gouvernement ;2 - Tout mandat électif ;3 - Toute fonction publique et toute autre activité professionnelle ou salariée, à l’exception des fonctions de recherche ou d’enseignement, dont l’exercice est soumis, dans tous les cas, à autorisation préalable et révocable du président de la cour ;4 - Les fonctions de contrôleur financier ou de commissaire aux comptes d’organismes assujettis au contrôle de la cour.

CHAPITRE III : DU CONSEIL SUPERIEUR

ARTICLE 15 : IL est formé un conseil supérieur de la cour des comptes composé comme suit :- président : le président de la cour des comptes ;- vice-président : un conseiller du Président de la république

désigné à cet effet ;- membres :

. les présidents de chambres;

. le commissaire du gouvernement près la cour des comptes ;

. un représentant du ministère de la justice ;

. un représentant du ministère chargé des finances ;

. un représentant du ministère de la fonction publique ;

. un délégué représentant les conseillers du premier et du deuxième grade élu par ses pairs ;. un délégué représentant les auditeurs du troisième et du quatrième grade élu par ses pairs .

A l’exception du président de la cour et des présidents de chambres, le mandat des membres du conseil élus ou désignés est de deux ans.Le secrétaire général de la cour assure le secrétariat du conseil. A ce titre il en prépare les travaux et assure la conservation des archives. IL n’a pas voie délibérative.Les modalités d’élection des représentants des conseillers et auditeurs sont fixées par ordonnance du président de la cour , le conseil supérieur entendu.

ARTICLE 16 : Le conseil supérieur se réunit au siège de la cour des comptes, sur convocation de son président. Pour délibérer valablement, le nombre des présents ne doit pas être inférieur à la majorité des membres du conseil.Les avis et décisions du conseil sont votés à la majorité des voix En cas de partage, celle du président est prépondérante.

ARTICLE 17 : En dehors des attributions qui lui sont conférées par la présente loi , le conseil peut être consulté sur toutes les questions intéressant le statut des membres de la cour des comptes.

CHAPITRE IV : NOMINATION, RECRUTEMENTET REMUNERATION

ARTICLE 18 : Les nominations à tous les grades de la hiérarchie et aux fonctions supérieures de la cour des comptes sont faites par décret.

ARTICLE 19 : Nul ne peut être nommé membre de la cour des comptes s’il ne remplit les conditions ci-après :1- être de nationalité mauritanienne ;2- être âgé de vingt cinq ans au moins ;3- jouir de tous ses droits civiques ; 4- être physiquement apte à exercer ses fonctions ;5- être de bonne moralité ;6- se trouver en position régulière au regard des lois relatives au service militaire ;7- avoir le diplôme et / ou l’expérience exigés à l’entrée du corps.

ARTICLE 20 : Les auditeurs de la cour des comptes sont recrutés par voie de concours ouvert :1- Aux titulaires d’un doctorat ou d’un diplôme de troisième cycle de l’enseignement supérieur, obtenus dans une discipline intéressant la cour, notamment en droit, comptabilité, finances publiques , gestion ou économie, justifiant d’une expérience professionnelle de deux ans au moins, acquise en qualité de fonctionnaire, d’auxiliaire ou de contractuel au service de l’État ou de tout autre organisme public ou parapublic;2- Aux titulaires de diplôme du cycle A long de l’école nationale d’administration, d’une maîtrise ou d’un diplôme équivalent obtenu dans l’une des disciplines visées à l’alinéa précédent, justifiant d’une expérience professionnelle de cinq ans au moins, acquise en qualité de fonctionnaire, d’auxiliaire ou de contractuel au service de l’État ou de tout autre organisme public ou parapublic .Le recrutement des candidats se fait conformément aux paragraphes précédents; s’il s’agit de fonctionnaires ou de magistrats, ils seront recrutés à l’échelon leur permettant de pouvoir bénéficier d’un traitement qui ne peut être inférieur au traitement qu’ils percevaient dans leur ancienne situation.

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ARTICLE 21 : Les premiers auditeurs sont nommés, pour la totalité des postes à pourvoir, au choix parmi les auditeurs ayant atteint le dernier échelon de leur grade.

ARTICLE 22 : Les conseillers sont, pour la totalité des postes à pourvoir, nommés au choix parmi les premiers auditeurs ayant accédé au dernier échelon de leur grade.

ARTICLE 23 : Les premiers conseillers sont, pour tous les postes à pourvoir, nommés au choix parmi les conseillers ayant accédé au dernier échelon de leur grade.

ARTICLE 24 : Tout membre de la cour des comptes recruté par voie de concours est , pendant deux ans , placé , en qualité de stagiaire , au premier échelon de son grade .Au cours de cette période probatoire, qui est ramenée à une année pour les titulaires du doctorat, il est tenu de suivre une formation pratique dont les modalités seront définies par décret.A l’expiration de la dite période, le membre stagiaire est, sur avis du conseil supérieur de la cour des comptes, soit titularisé, soit autorisé à effectuer une nouvelle et dernière année, soit encore réintégré dans son corps ou emploi d’origine, soit enfin licencié en application du statut général de la fonction publique.L’année de prolongation n’entre pas en compte pour l’avancement.

ARTICLE 25 : Un décret d’application fixera les modalités d’organisation des concours prévus à l’Article 20.

ARTICLE 26 : La rémunération et les avantages des membres de la cour des comptes sont fixés par décret.

CHAPITRE V : NOTATION ET AVANCEMENT

ARTICLE 27 : L’activité de chaque membre de la cour des comptes donne lieu , tous les ans , à l’établissement par le président de la cour d’une fiche de notation individuelle contenant une note chiffrée sur 20, une appréciation générale et tous renseignements sur sa valeur professionnelle et morale .A cette fin, le président de la cour recueille, le cas échéant, l’avis des chefs hiérarchique du membre concerné.Les modalités de la notation sont fixées par ordonnance du président de la cour, le conseil supérieur entendu.

ARTICLE 28 : L’avancement des membres de la cour comprend l’avancement de grade et l’avancement d’échelon dans le même grade. IL a lieu de façon continue, de grade à grade et d’échelon à échelon.L’avancement d’échelon à l’intérieur des grades s’effectue à l’ancienneté. IL est constaté par décision du président de la cour .Le temps nécessaire pour accéder à l’échelon supérieur est de deux ans.L’avancement de grade s’effectue exclusivement au choix. Pour être promu au grade supérieur, le membre de la cour doit avoir accédé au dernier échelon de son grade et être inscrit au tableau annuel d’avancement.Le temps passé en disponibilité n’est pas compté pour le calcul de l’ancienneté.Les modalités d’établissement du tableau d’avancement sont fixées par décret.

CHAPITRE VI : DE LA DISCIPLINE

ARTICLE 29 : Tout manquement par un membre de la cour des comptes aux convenances de son état constitue une faute disciplinaire. Les habitudes notoires d’intempérance entraînent la révocation.

ARTICLE 30 : Outre les avertissements que peut donner le président de la cour des comptes, en dehors de toute action disciplinaire, les sanctions applicables aux membres de la cour sont:1- le blâme avec inscription au dossier ;2- la radiation du tableau d’avancement ;3- l’abaissement d’échelon ;

4- l’exclusion temporaire privative de toute rémunération pour une durée n’excédant pas les six mois ;5- La rétrogradation ;6- La mise à la retraite d’office, ou l’admission à cesser ses fonctions lorsque le membre de la cour des comptes n’a pas droit à une pension de retraite ; 7- La révocation avec ou sans suspension des droits à la pension.

ARTICLE 31 : Les sanctions visées au 5e, 6e et au 7e de l’Article précédent sont prononcées par décret, sur avis du conseil supérieur de la cour des comptes. Toutes les autres font l’objet d’une décision du dit conseil, signée de son président et des membres présents.

ARTICLE 32 : Le conseil supérieur est saisi par le président de la cour chaque fois que des faits susceptibles d’entraîner une sanction disciplinaire sont portés à sa connaissance.Le conseil désigne en son sein un rapporteur chargé de l’enquête, qui doit être d’un rang au moins égal à celui du membre de la cour mis en cause .Ce rapporteur recueille les explications de la personne visée, procède aux investigations qu’il juge utiles et transmet au conseil son rapport.Le conseil cite le membre de la cour objet de la poursuite disciplinaire à comparaître et lui donne un délai de quinze jours pour prendre connaissance de l’ensemble des pièces versées au dossier. La personne concernée peut se faire assister d’un défenseur de son choix.Au jour fixé pour la comparution et après lecture du rapport, le conseil statue à huis clos, le membre de la cour incriminé et, le cas échéant, son défenseur préalablement entendu.En l’absence du mis en cause ou de son défenseur, régulièrement informés de la date de la comparution, et hors le cas de force majeure, le conseil statue valablement au vu des pièces versées au dossier.

ARTICLE 33  : Les actes pris en application de l’Article 31 ci-dessus ne sont susceptibles d’aucun recours.Ils sont versés au dossier du membre de la cour concerné.

ARTICLE 34 : Le président de la cour des comptes, saisi d’une plainte ou informé de faits justifiant des poursuites disciplinaires contre un membre de la cour, peut, s’il y a urgence et après avis des chefs hiérarchiques de ce dernier, lui interdire l’exercice de ses fonctions jusqu’à décision définitive sur l’action disciplinaire.L’interdiction temporaire visée à l’alinéa précédent peut comporter privation du droit à rémunération, à l’exception des prestations familiales .Cette décision, prise dans l’intérêt du service, ne peut être rendue publique. Lorsque le membre suspendu n’a subi aucune sanction disciplinaire ou n’a fait l’objet que d’une sanction autre que celle correspondant aux quatre derniers cas visés à l’Article 30, il a droit au règlement de l’intégralité de sa rémunération.

ARTICLE 35 : L’acte portant sanction disciplinaire est notifié au membre de la cour concerné en la forme administrative .IL prend effet au jour de cette notification.Toutefois, si cet acte fait à l’interdiction provisoire prévue à l’Article précédent, et s’il concerne une sanction autre que le blâme ou la radiation du tableau d’avancement, ses effets remonteront au jour de la suspension.

CHAPITREV II : DES POSITIONS

ARTICLE 36 : Tout membre de la cour des comptes est placé dans l’une des positions suivantes:

- en activité ;- en détachement ;- en disponibilité ;- sous les drapeaux.

ARTICLE 37 : Le congé annuel des membres de la cour des comptes est accordé par décision du président de la cour des comptes .IL est fixé à un mois.

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ARTICLE 38 : Aucun membre de la cour des comptes, ne peut sur sa demande, être placé en position de détachement ou de disponibilité s’il n’a dix (10) ans au moins d’activité effective au sein de la cour.Les membres stagiaires ne peuvent être mis en détachement ni en disponibilité.La proportion maximum des membres de la cour susceptibles d’être placés en détachement et en disponibilité ne peut dépasser cumulativement le 1/10 de l’effectif.

ARTICLE 39 : Le détachement et la mise en disponibilité résulte d’une décision du président de la cour des comptes, prise parés avis du conseil supérieur de la cour.La réintégration en fin de détachement ou de disponibilité est également prononcée par décision du président de la cour.

CHAPITRE VIII : DE LA CESSATION DES FONCTIONS

ARTICLE 40 : La cessation définitive des fonctions entraîne radiation des cadres et perte de la qualité de membre de la cour des comptes.Elle résulte:1- de la démission régulièrement accordée ;2- de l’admission à cesser ses fonctions lorsque le membre n’a pas droit à la pension3- de la mise à la retraite ;4- de la révocation.Sauf le cas de la mise à la retraite pour limite d’âge, les autres cas de cessation de fonctions sont constatés par décret, après avis du conseil supérieur de la cour des comptes.

ARTICLE 41 : La limite d’âge des membres de la cour des comptes est fixée à soixante ans. Toutefois, les membres de la cour peuvent faire valoir leurs droits à la retraite après 35 ans de service effectif.La mise à la retraite pour limite d’âge fait l’objet d’une décision du président de la cour.Un membre de la cour des comptes atteint par la limite d’âge peut, pour les nécessités du service, être maintenu en activité par décret, sur proposition du président de la cour, pour un an renouvelable.Le régime de pension applicable aux membres de la cour des comptes est le même que celui des autres fonctionnaires.

ARTICLE 42 : Les membres de la cour des comptes admis à faire valoir leurs droits à la retraite peuvent, s’ils ont exercé des fonctions à la cour des comptes pendant au moins vingt ans, se voir conférer l’honorariat par l’autorité investie du pouvoir de nomination.Ils continuent de jouir des honneurs et privilèges attachés à leur état et peuvent assister, n costume d’audience, aux cérémonies solennelles de la cour .Ils prennent rang à la liste des membres en activité appartenant au même grade.

CHAPITRE IX : DISPOSITIONS TRANSITOIRES ET FINALES

ARTICLE 43 : Pour la constitution initiale du corps, et jusqu’au 31 décembre 1995, les membres de la cour des comptes peuvent être recrutés dans les conditions qui seront déterminées par décret.Les conseillers et vérificateurs en service à la cour au moment de l’adoption de la présente loi pourront être maintenus en fonction aussi longtemps que le fonctionnement de cette institution le requiert.ARTICLE 44 : En attendant la constitution de l’assemblée plénière solennelle, les membres de la cour prêtent serment devant le président de la république.

ARTICLE 45 : Outre les cas de renvoi expressément prévus à différents Articles ci-dessus, des décrets fixeront, en tant que de besoin, les conditions et modalités d’application de la présente loi .

ARTICLE 46 : Sont abrogés toutes dispositions contraires à la présente loi et notamment celles du décret n°51/92 du 14 Juin 1992 portant suppression du contrôle général d’état et transfert de ses moyens à la cour des comptes.ARTICLE 47 : La présente loi sera publiée au journal officiel et exécutée comme loi de l’État./.

IV-1-2 LOI ORGANIQUE N° 94 – O12 DU 17 FÉVRIER  1994 PORTANT STATUT DE LA MAGISTRATURE

CHAPITRE PREMIER : DIPOSITIONS GENERALES

ARTICLE PREMIER : la présente loi régit le corps de la magistrature en République Islamique de Mauritanie.

Article 2  : le corps de la magistrature comprend tous les magistrats relevant du Ministre de la justice, quelque soit les fonctions qu’ils occupent.

Article 3 : la hiérarchie de la magistrature comprend quatre grades :

- Le quatrième grade qui comprend les magistrats intérimaires, il comporte quatre échelons ;

- Le troisième grade qui comporte trois échelons ;- Le deuxième grade qui comporte trois échelons ;- Le premier grade qui comporte trois échelons.

Article 4 : nouveau (Ordonnance n° 2006-016 du 12 juillet 2007 portant modification de certaines dispositions de la loi n° 94-012 du 17 février 1994 portant statut de la magistrature): Les nominations des magistrats aux divers emplois de la magistrature sont faites suivant leur grade et leur ancienneté au sein de ces grades par décret du président de la république pris sur proposition du conseil supérieur de la magistrature pour les magistrats du siège et par arrêté du Ministre de la justice en ce qui concerne les magistrats du Ministère publique.

Article 5 : aucun magistrat ne peut avoir sous son autorité un magistrat plus ancien que lui dans le grade.

Article 6 : tous les magistrats relèvent administrativement du ministre de la justice.

Article 7 : les magistrats du siège ne sont soumis, dans l’exercice de leurs fonctions juridictionnelles, qu’à l’autorité de la loi. Toutefois le président de cours suprême peut leur adresser, sans porter atteinte a leur liberté de décision, les observations et les recommandations qu’il estime utiles a une bonne administration de la justice et une correcte application de la loi.

Article 8 : les magistrats du siège sont inamovibles et ne peuvent être affectés que sur leur demande ou à l’occasion d’une sanction disciplinaire ou pour nécessité majeure de service, après avis conforme du conseil supérieur de la magistrature.

Article 9 : les magistrats du parquet sont placés sous la direction et le contrôle de leur chef hiérarchiques et sous l’autorité du ministre de la justice.A l’audience leur parole et libre.

Article 10 : l’activité des juridictions fait l’objet, chaque mois, de notices dont les modalités d’établissement seront définies par vois réglementaire.1

Article 11 nouveau (Ordonnance n° 2006-016 du 12 juillet 2007 portant modification de certaines dispositions de la loi n° 94-012 du 17 février 1994 portant statut de la magistrature): Tout magistrat, lors de sa nomination à son premier poste et avant

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d’entrer en fonction, prête serment devant la cour suprême, siégeant en audience solennelle.La main droite posée sur le saint Coran ; en ces termes :« Je jure par Allah, l’unique de bien et loyalement remplir mes fonctions de magistrat, de les exercer en toute impartialité dans le respect de la constitution et des lois de la république, de garder scrupuleusement le secret des délibérations, de ne prendre aucune position publique, de ne donner aucune consultation à titre privé sur les questions relevant de la compétence des Juridictions, de m’abstenir de toute action de nature à influencer toute autre magistrat et d’observer en tout la réserve, l’honneur et la dignité que mes fonctions imposent ».

Article 12 : L’exercice des fonctions de magistrat est incompatible avec l’exercice de toute fonction élective, n’entrant pas dans le cadre des structures dont il relève.

Article 13 : Les parents ascendants et/ou descendants, les frères et/ou les alliés jusqu’au 3éme degré ne peuvent simultanément siéger à la même audience d’une même juridiction, soit comme juge soit comme magistrat du ministère public.

Article 14 nouveau (Ordonnance n° 2006-016 du 12 juillet 2007 portant modification de certaines dispositions de la loi n° 94-012 du 17 février 1994 portant statut de la magistrature): Il est interdit aux magistrats de s’adonner à toute activité politique ou Toute autre activité publique ou privée.La fonction judiciaire est également incompatible avec tout mandat politique électoral.Des dérogations individuelles peuvent être accordées aux magistrats par décision du ministre de la justice, pour enseigner ou pour exercer des fonctions ou des activités qui ne seraient pas de nature à porter atteinte à la dignité du magistrat et à son indépendance. Les magistrats peuvent, sans autorisations préalables, se livrer à des travaux scientifiques littéraires ou arctiques. Il leur est interdit de traiter de traiter dans les journaux des sujets autres que ceux d’ordre professionnel ou technique.Les magistrats, même en position de détachement, n’ont pas le droit d’adhérer à un parti politique et toute manifestation politique leur est interdite.Toute manifestation d’hostilité au principe ou à la forme du gouvernement de même que toute démonstration de nature politique incompatible avec la réserve que leur impose leur fonction, leur sont également interdite. Ils sont inéligibles aux assemblées politiques. Le droit de grève leur est interdit.Il leur est également interdit d’entreprendre toute action concertée de nature à arrêter ou entraver le fonctionnement des juridictions ou d’y participer, notamment de constituer ou d’adhérer à un syndicat.

Article 15 : Indépendamment des règles fixées par le code pénal, les magistrats sont protégés contre les menaces et attaques de quelque nature que ce soit, dont ils peuvent faire l’objet dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de leurs fonctions.L’Etat doit réparer le préjudice direct qui en résulte.En cas de poursuite contre les magistrats, il est instruit conformément aux prescriptions du code de procédure pénale.

Article 16 nouveau (Ordonnance n° 2006-016 du 12 juillet 2007 portant modification de certaines dispositions de la loi n° 94-012 du 17 février 1994 portant statut de la magistrature): Les magistrats ne peuvent, en dehors de leurs fonctions, être requis pour d’autres services que ceux que la loi leur impose.Toute disposition réglementaire prescrivant leur participation aux travaux d’organismes ou de commissions extrajudiciaires, doit être soumise au contreseing du Ministre de la justice.

Aucun magistrat ne peut être affecté à un cabinet ministériel, ni être en position de détachement, s’il n’a accompli, au moins, quatre années de fonctions judiciaires effectives depuis son entrée dans la magistrature.

Article 17 : Les magistrats sont astreints à résider au siège de la juridiction à laquelle ils appartiennent. Ils ne peuvent s’absenter sans congé ou permission, si ce n’est pour cause de service.

Article 18 : Les magistrats doivent porter aux audiences un costume défini par décret.

Article 19 : Les magistrats perçoivent une rémunération qui comprend le traitement et les accessoires et bénéficient des avantages en nature qui seront précisés par décret2.Les indices de traitement affectés à chacun des grades et échelons du corps judiciaire sont fixés par décret3.Les magistrats bénéficient de la gratuité de logement. Au cas où l’administration ne pourrait mettre un logement de fonction à leur disposition une indemnité compensatrice, fixée par décret4, leur sera versée.

Article 20 : Les règles du statut des fonctionnaires et agents contractuels de l’Etat s’appliquent aux magistrats dans la mesure où elles ne sont pas contraires aux dispositions de la présente loi.

CHAPITRE II : RECRUTEMENT

Article 21 nouveau (Ordonnance n° 2006-016 du 12 juillet 2007 portant modification de certaines dispositions de la loi n° 94-012 du 17 février 1994 portant statut de la magistrature): Les candidats aux fonctions judiciaires doivent :1. être âgé de vingt cinq au moins et de quarante cinq ans

au plus ;2. être de nationalité mauritanienne ;3. jouir de leurs droits civiques et être de parfaite moralité. A

cet effet, une enquête de moralité approfondie et confidentielle est obligatoirement versée au dossier.

4. fournir un casier judiciaire datant d’au moins trois mois.5. remplir les conditions d’aptitude physique nécessaires à

l’exercice de leurs fonctions et être reconnus ou définitivement guéris de toutes affections justifiant un congé de longue durée

6. être titulaire d’une maîtrise ou d’une licence, en charia ou en droit, ou d’un diplôme reconnu équivalent

7. avoir subi, avec succès, les épreuves d’un concours de recrutement et passer deux années de formation dans un établissement de formation judiciaire créé ou reconnu par l’Etat ».

La commission prévue à l’Article 23-4 ci-dessous est habitée à recruter les personnes candidates en vertu du présent Article

Article 22 nouveau (Ordonnance n° 2006-016 du 12 juillet 2007 portant modification de certaines dispositions de la loi n° 94-012 du 17 février 1994 portant statut de la magistrature) : Les candidats remplissant les conditions citées 21 sont nommés magistrats intérimaire par décret5 pris sur proposition du Ministre de la justice et après avis du conseil supérieur de la magistrature.

Ils sont soumis à une période de stage de3 ans au terme de la quelle, le magistrat intérimaire doit un mémoire dont les modalités sont définies par décret.Ils doivent obligatoirement exercer les fonctions de magistrat ils sont peuvent subir des perfectionnements.

Au terme de cette période et compte tenu des notes qu’ils auront obtenue, tant en ce qui concerne les mémoires, leurs activités professionnelles suivant des modalités définies par décret, les magistrats intérimaires seront, par décret du président de la république, pris après approbation du conseil supérieur de la

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magistrature, soit titularisés, soit autorisés à prolonger leur stage d’une ou de deux années, soit admis à cesser leur fonction.

Article 23 nouveau (Ordonnance n° 2006-016 du 12 juillet 2007 portant modification de certaines dispositions de la loi n° 94-012 du 17 février 1994 portant statut de la magistrature): Par dérogation à l’alinéa 7 de l’Article 21, peuvent être nommés directement au troisième échelon du quatrième grade de la hiérarchie judiciaire à condition d’être âgé de trente cinq ans au moins :1° Les personnes remplissant t les conditions prévues à l’Article 21 du statut de la magistrature et justifiant de sept années au moins d’exercice professionnel les qualifiant particulièrement pour exercer les fonctions judiciaires.2° Les greffiers en chef remplissant les conditions fixées à l’Article 21 du statut de la magistrature et justifiant de dix années de services effectifs dans leurs corps.

Article 23-1 nouveau (Ordonnance n° 2006-016 du 12 juillet 2007 portant modification de certaines dispositions de la loi n° 94-012 du 17 février 1994 portant statut de la magistrature) : Peuvent être nommés directement au premier échelon du deuxième grade de la hiérarchie judiciaire les personnes remplissant les conditions prévues à l’Article 21 du statut de la magistrature et justifiant de dix huit années au moins d’exercice professionnel les qualifiant particulièrement pour exercer des fonctions judiciaire.

Article 23-2 nouveau (Ordonnance n° 2006-016 du 12 juillet 2007 portant modification de certaines dispositions de la loi n° 94-012 du 17 février 1994 portant statut de la magistrature): Les personnes remplissant les conditions prévues à l’Article 21 du statut de la magistrature et justifiant de vingt années au moins d’exercice professionnel les qualifiant particulièrement pour exercer des fonctions judiciaires peuvent être nommées directement au second échelon du deuxième grade de la hiérarchie judiciaire.

Article 23-3 nouveau (Ordonnance n° 2006-016 du 12 juillet 2007 portant modification de certaines dispositions de la loi n° 94-012 du 17 février 1994 portant statut de la magistrature): Les nominations au titre des Articles 23, 23-1, et 23-2 ne sont pas soumises aux conditions de péréquation au moment de l’intégration et peuvent dépasser 25% des effectifs de chaque grade. De même, la limite supérieure d’âge de recrutement est portée à cinquante ans.

Article 23-4 nouveau (Ordonnance n° 2006-016 du 12 juillet 2007 portant modification de certaines dispositions de la loi n° 94-012 du 17 février 1994 portant statut de la magistrature): Les nominations au titre des Articles 23, 23-1, et 23-2 interviennent après avis conforme d’une commission composée de : - le président de la cour suprême, président ;- le procureur près la cour suprême, membre ;- l’inspecteur général de l’administration judiciaire et

pénitentiaire, membre ;- un représentant du ministère de la justice, membre ;- le directeur général de la fonction publique, membre ;- un professeur de droit choisi pour sa compétence par le

ministre chargé de l’enseignement supérieur, membre- deux personnes ayant une compétence et une grande

expérience de la charia ou du droit nommés par le ministre de la justice, membre ;

- le bâtonnier de l’ordre national des avocats, membre ;La commission fixe le grade et l’échelon auxquels le candidat peut être nommé. Le cas échéant, elle peut décider de soumettre l’intéressé à l’accomplissement d’une période de formation préalable, n’excédant pas six mois à l’installation dans ces fonctions.

Article 23-5 nouveau (Ordonnance n° 2006-016 du 12 juillet 2007 portant modification de certaines dispositions de la loi n° 94-012 du 17 février 1994 portant statut de la magistrature): Avant de ce prononcer sur la nomination du candidat à une intégration au titre des Articles 23,23-1, et 23-2, celui-ci est soumis à un stage probatoire, en juridiction, dont la durée est de six mois.

Le candidat admis en stage probatoire est astreint au secret professionnel.Le président de la juridiction établie, sous la forme d’un rapport, le bilan du stage probatoire de chaque candidat qu’il adresse à la commission. Après entretien avec le candidat, la commission se prononce sur son aptitude à exercer des fonctions judiciaires et transmet son avis au ministre de la justice.

Article 23-6 nouveau (Ordonnance n° 2006-016 du 12 juillet 2007 portant modification de certaines dispositions de la loi n° 94-012 du 17 février 1994 portant statut de la magistrature): Un décret détermine les conditions d’application des Articles 23, 23-1, 23-2, 23-3 notamment les conditions dans lesquelles sont assurées la rémunération et la protection sociale des personnes accomplissant un stage probatoire et les conditions dans lesquelles les personnes intégrées directement dans la magistrature au titre de ces Article peuvent obtenir que soient prises en compte, pour la constitution de leur droit à pension de retraite de l’état, les années d’activité professionnelle accomplies par elles avant leur nomination comme magistrat.

Article 23-7 nouveau (Ordonnance n° 2006-016 du 12 juillet 2007 portant modification de certaines dispositions de la loi n° 94-012 du 17 février 1994 portant statut de la magistrature): Les Articles 23, 23-1, 23-2 et 23-3, ont un caractère transitoire et il peut être mis fin à leur application par décret après avis conforme du conseil supérieur de la magistrature.

CHAPITRE III : NOTATION ET AVANCEMENT

Article 24 nouveau (Ordonnance n° 2006-016 du 12 juillet 2007 portant modification de certaines dispositions de la loi n° 94-012 du 17 février 1994 portant statut de la magistrature): L’activité de chaque magistrat donne lieu, chaque année, à l’établissement d’une notice individuelle, contenant une notice chiffrée sur vingt, une appréciation générale et tous les renseignements sur sa valeur professionnelle et morale.Chaque magistrat est tenu de présenter sa notice contre récépissé à l’autorité compétente, avant le premier juin de chaque année. Elle est adressée avant le premier juillet au ministre de la justice.Tous les ans, avant le premier mai, les président des cours d’appels et les procureurs généraux près lesdites cours transmettent, pour confirmation, au président de la cour suprême, pour les magistrats du siège, et au procureur général près ladite cour, pour les magistrats du parquet, une notice concernant chacun des magistrats de leur ressort qu’il soit en activité, en congé administratif ou en congé de maladie.Cette notice contient une application circonstanciée et tous renseignements sur la valeur professionnelle et morale de chaque magistrat.Les services utilisateurs des magistrats en détachement à l’étranger procèdent comme il est dit aux alinéas 2, 3 et 4 du présent Article.

Article 25 : Les magistrats du siège sont notés par le Président de la Cour Suprême après avis du Procureur Général prés ladite cour.Les magistrats du Ministère Public sont notés par le Procureur Général prés la Cour Suprême après avis du Président de la Cour Suprême.Les magistrats de l’Administration Centrale du département de la Justice sont notés par le Ministre de la Justice.Les magistrats en position de détachement sont notés par le premier responsable du secteur utilisateur.Le Procureur Général prés à la Cour Suprême est noté par le Ministre de la Justice après avis du Président de la cour Suprême.

Article 26 : l’avancement d’échelon s’effectue automatiquement tous les deux ans. Il est constaté par arrêté du Ministre de la Justice.

Article 27 nouveau (Ordonnance n° 2006-016 du 12 juillet 2007 portant modification de certaines dispositions de la loi n° 94-012

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du 17 février 1994 portant statut de la magistrature): L’avancement de grade s’effectue exclusivement selon le mérite.Le magistrat doit être inscrit au tableau d’avancement et, pour être promus au grade supérieur, avoir accéder au dernier échelon de leur grade. Le temps passé en disponibilité n’est pas inclus dans le calcul de l’ancienneté.Les magistrats ne peuvent être promus au grade supérieur que par décret du président de la république, pris sur proposition du conseil supérieur de la magistrature et selon la péréquation ci-dessous :

- 10% pour le premier grade - 15% pour le deuxième grade- 25% pour le troisième grade - 50% pour le quatrième grade

Les magistrats ayant accéder au dernier échelon du premier grade sont considérés hors hiérarchie et bénéficient d’une bonification supplémentaire è déterminer par décret.Pour l’application des dispositions du présent Article et celle de l’Article 4 du statut de la magistrature, le conseil supérieur de la magistrature peut procéder à une répartition exceptionnelle des effectifs entre les différents grades de la magistrature.

Article 28 : l’ors de l’envoi des notices prévis à l’Article 24, le Président de la Cour Suprême et le Procureur Général adressent, chacun en ce qui le concerne, le Ministre de la Justice des propositions en vis de l’avancement des magistrats titulaires, de la titularisation des magistrats intérimaires, de la prolongation de la durée de la période de stage a la quel ils sont soumis ou de la cessation de leur fonctions.

Article 29 : Le Ministre de la Justice arrêté les listes de proposition et les adresses au conseil Supérieur de la magistrature, entre 1er Août et 1er Septembre de chaque année. Il est tenu de porter ces lites à la connaissance des magistrats dans la même période.

Article 30 : les magistrats non proposés peuvent adresser, jusqu’au 30 Septembre, une requêta en vue de leur inscription au tableau, au président du conseil supérieur de la Magistrature.

Article 31 : le conseil supérieur de la Magistrature arrête le tableau d’avancement le tableau une fois arrêté, est publié au journal officiel avant le 1er Janvier de chaque année.Les Magistrats y sont inscrits par ordre de mérite, les propositions ont lieu dans l’ordre du tableau Le tableau d’avancement cesse d’être valable à l’expiration de l’année pour laquelle il a été dressé.

CHAPITRE IV : DE LA DISCIPLINE

Article 32 nouveau (Ordonnance n° 2006-016 du 12 juillet 2007 portant modification de certaines dispositions de la loi n° 94-012 du 17 février 1994 portant statut de la magistrature): Tout manquement par un magistrat aux convenances de son état, à l’honneur, à la délicatesse ou la dignité, constitue une faute disciplinaire.Cette faute s’apprécie, par un membre du parquet ou un magistrat exerçant dans l’administration centrale du ministère de la justice compte tenu des obligations qui découlent de leur subordination hiérarchique.Tout magistrat qui refuse d’appliquer les lois et règlements en vigueur, commet une faute disciplinaire lourde qui peut entraîner la sanction prévue au 7ème alinéa de l’Article 34 de la loi organique n°94-012 du 17 février 1994 portant statut de la magistrature.Chaque magistrat est astreint une déclaration annuelle de patrimoine qui sera versée à son dossier.Un code de déontologie, approuvé par le conseil supérieur de la magistrature, est applicable aux magistrats.

Article 33 : En dehors de toute action disciplinaire le président de la cour Suprême et le Procureur Général ont le pouvoir de donner un avertissement aux magistrats placés sous leur autorité.

Article 34 : les sanctions disciplinaires applicables aux magistrats 1. la réprimande avec inscription au dossier

2. le déplacement d’office 3. la radiation du tableau d’avancement 4. le retrait de certaines fonctions5. l’abaissement d’échelon 6. la rétrogradation 7. la mise à la retraite d’office ou l’admission à cesser sa

fonction lorsque le magistrat n’a pas droit à une pension de retraite ;

8. la révocation avec ou sans suspension des droits à pension.

Article35 : si un magistrat est poursuivi, en même temps pour plusieurs faits il ne pourra être prononcé contre lui que l’une des sanctions prévues à l’Article précédent. toutefois les sanctions prévues aux alinéas 3, 4, et 5 de l’Article précédent pourront être assorties du déplacement d’office .

Article 36 nouveau (Ordonnance n° 2006-016 du 12 juillet 2007 portant modification de certaines dispositions de la loi n° 94-012 du 17 février 1994 portant statut de la magistrature): Lorsqu’il est reproché à un magistrat du siège les faits ou agissements d’un degré de gravité pouvant être facilement décelé, le ministre de la justice peut, en cas d’urgence et après avis conforme du président de la cour suprême et du procureur général ; lui interdire l’exercice de ses fonctions jusqu’à décision définitive sur l’action disciplinaire.Cette interdiction temporaire, en cas de faute lourde, comporter la privation du droit au traitement à l’exception des prestations familiales. Cette mesure, dont l’effet ne pourra dépasser six mois, ne peut être rendue publique.

Article 37 nouveau (Ordonnance n° 2006-016 du 12 juillet 2007 portant modification de certaines dispositions de la loi n° 94-012 du 17 février 1994 portant statut de la magistrature): le pouvoir disciplinaire est exercé, à l’égard des magistrats, par le conseil supérieur de la magistrature dans sa fonction disciplinaire compétente prévue à l’Article 48 de la présente ordonnance.

Article 38 : les faits pouvant motivés une poursuite disciplinaire contre les magistrats est dénoncés au Conseil Supérieur de la Magistrature par le ministre de la justice.

Article 39 nouveau (Ordonnance n° 2006-016 du 12 juillet 2007 portant modification de certaines dispositions de la loi n° 94-012 du 17 février 1994 portant statut de la magistrature): le président de la formation disciplinaire compétente du conseil supérieur de la magistrature désigne un rapporteur parmi les membres du conseil.Il peut le charger, s’il y a lieu, de procéder à une enquête.

Article 40 : au cour de l’enquête, le rapporteur entend ou fait entendre l’intéressé par un magistrat d’un rang au moins égal à celui de ce dernier et, s’il ya lieu , le plaignant et les témoins .il accomplit tous actes d’investigations utiles.

Article 41 nouveau (Ordonnance n° 2006-016 du 12 juillet 2007 portant modification de certaines dispositions de la loi n° 94-012 du 17 février 1994 portant statut de la magistrature): Lorsqu’une enquête n’a pas été jugée nécessaire, ou lorsque l’enquête est complète, le magistrat est cité à comparaître devant la formation disciplinaire compétente du conseil supérieur de la magistrature.

Article 42 : le magistrat cité est tenu de comparaître en personne. Il peut se faire assister et, en cas de maladie ou d’empêchement reconnu justifier, se faire représenter par l’un de ses pairs ou par un avocat.

Article 43:le magistrat a droit à la communication de son dossier , de toutes les pièces de l’enquête et du rapport établis par le rapporteur , son conseiller a droit à communication des mêmes documents .

Article 44 : Au jour fixé par la citation, et après lecture du rapport, le magistrat est invité à fournir ses explications et moyens de défenses sur les faits qui lui sont reprochés.

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Article 45 nouveau (Ordonnance n° 2006-016 du 12 juillet 2007 portant modification de certaines dispositions de la loi n° 94-012 du 17 février 1994 portant statut de la magistrature): La formation disciplinaire compétente, du conseil supérieur de la magistrature, statue par décision motivée. Elle peut examiner sa décision en cas de non respect de l’Article 43 du statut de la magistrature.Si le magistrat cité, hors le cas de force majeur, ne comparaît pas, la formation disciplinaire compétente du conseil supérieur de la magistrature.Hormis le cas prévu à l’Article 45 ci-dessus, les décisions du conseil supérieur de la magistrature ne sont susceptibles d’aucun recours.

Article 46 : la décision rendue est notifiée au magistrat intéressé en la forme administrative. Elle prend effet le jour de cette notification. Toutefois, si cette décision entraîne l’application de l’une des sanctions prévues aux 5°, 6°, 7° et 8° de l’Article 34, elle prend effet à compter de la date de suspension.

CHAPITRE V : DU CONSEIL SUPÉRIEUR DE LA MAGISTRATURE

Article 47 : outre les attributions qui lui sont confiées par les dispositions du présent statut, le Conseil Supérieur de la Magistrature assiste le Président de la république garant de l’indépendance de la magistrature.

Article 48 nouveau (Ordonnance n° 2006-016 du 12 juillet 2007 portant modification de certaines dispositions de la loi n° 94-012 du 17 février 1994 portant statut de la magistrature): Le conseil supérieur de la magistrature comprend :

- le président de la république, président,- le ministre de la justice, vice-président,- le ministre de la justice, membre,- le procureur général près la cour suprême, membre,- l’inspecteur général de l’administration judiciaire et pénitentiaire, membre,- le vice-président le plus gradé de la cour suprême, membre,- trois magistrats élus par leurs pairs pour une période de deux ans6, membre,- un représentant non parlementaire, professeur de droit

ou avocat, du sénat, nommé pour chaque année judiciaire par le président du sénat, membre,

- un représentant non parlementaire, professeur de droit ou avocat, de l’assemblée nationale, nommé pour chaque année judiciaire par le président de l’assemblée nationale, membre.

En matière disciplinaire, le conseil est ainsi composé :- le président de la cour suprême ;- le procureur général près la cour suprême ;- l’inspecteur général de l’administration judiciaire et

pénitentiaire ;- le vice-président le plus gradé de la cour suprême ;- mes magistrats élus par leurs pairs.

Pour les magistrats du siège, il est présidé par le président de la cour suprême ; pour les magistrats du parquet, il est présidé par le procureur général près ladite cour.

Article 49 nouveau (Ordonnance n° 2006-016 du 12 juillet 2007 portant modification de certaines dispositions de la loi n° 94-012 du 17 février 1994 portant statut de la magistrature): Le conseil supérieur de la magistrature se réunit à la présidence de la république, sur convocation de son président.Pour délibérer valablement, le conseil se réunit à la cour suprême.En matière disciplinaire, la présence de tous les membres de la formation compétente est obligatoire sauf motif dûment accepté par le président de la formation.Dans tous les cas, la formation de discipline compétente délibère valablement à la majorité des membres présents.

Article 50 : L’ordre du jour des séances, est arrêté par le Président du Conseil sur proposition du Ministre de la Justice Un fonctionnaire désigné par le Président assure le secrétariat.

CHAPITRE VI : INTERM DES FONCTION JUDICIAIRE

Article 51 : En cas de vacance d’emploi de la magistrature ou lorsqu’elle titulaire est malade, absent ou en congé et sous réserve des dispositions de la loi relative à l’Organisation Judiciaire ,l’intérim est conféré par l’autorité investie du pouvoir de nomination à tout magistrat qui sera délégué à titre intérimaire cumulativement à ses fonctions .Aucun magistrat intérimaire ne peut avoir sous son autorité un magistrat plus gradé.

Article 52 : Les fonctions de magistrat du siège ne peuvent être assuré, même à titre intérimaire, par un magistrat du parquet et inversement celle du magistrat du parquet ne peuvent être assurées par un magistrat du siège.

CHAPITRE VII : DES POSITIONS Article 53 : tout magistrat est placé dans l’une des positions suivantes :

1. En activité ou en congé régulier 2. En service détaché3. En disponibilité 4. Sous les drapeaux

Article 54-1 nouveau (Ordonnance n° 2006-016 du 12 juillet 2007 portant modification de certaines dispositions de la loi n° 94-012 du 17 février 1994 portant statut de la magistrature): Les membres du corps administratif issus du cercle long de l’école nationale d’administration et le professeur d’universités titulaires d’un doctorat peuvent, dans les conditions prévues aux Articles suivants, faire l’objet d’un détachement judiciaire pour exercer les fonctions de second grade.

Article 54-2 nouveau (Ordonnance n° 2006-016 du 12 juillet 2007 portant modification de certaines dispositions de la loi n° 94-012 du 17 février 1994 portant statut de la magistrature): Peuvent faire l’objet d’un détachement judiciaire pour exercer les fonctions du second grade, les personnes visées à l’Article 54-1 justifiant d’au moins dix ans de services effectifs dans l’un des emplois cités à l’alinéa 54-1 ci-dessus.

Article 54-3 nouveau (Ordonnance n° 2006-016 du 12 juillet 2007 portant modification de certaines dispositions de la loi n° 94-012 du 17 février 1994 portant statut de la magistrature): Le détachement est prononcé, après avis conforme de la commission instituée à l’Article 23-4, par arrêté conjoint du ministre de la justice et du ministre dont relève le corps auquel appartient l’intéressé.Les personnes visées à l’Article 54-1 faisant l’objet d’un détachement judiciaire sont soumises exclusivement au statut de la magistrature.

Article 54-4 nouveau (Ordonnance n° 2006-016 du 12 juillet 2007 portant modification de certaines dispositions de la loi n° 94-012 du 17 février 1994 portant statut de la magistrature): Préalablement à l’exercice de la fonction judiciaire, les personnes visées à l’Article 54-1 faisant l’objet d’un détachement judiciaire accomplissent un stage d’une durée de dix mois dont la nature est déterminée par la commission prévue à l’Article 23-4.Pendant la durée du stage, les personnes visées à l’Article 54-1 sont soumises aux dispositions de l’Article 22 du statut de la magistrature. Au début du stage, elles prêtent serment conformément à l’Article 11 du statut de la magistrature.

Article 54-5 nouveau (Ordonnance n° 2006-016 du 12 juillet 2007 portant modification de certaines dispositions de la loi n° 94-012 du 17 février 1994 portant statut de la magistrature): Le détachement judiciaire est d’une durée de cinq ans renouvelable en fonction des besoins.Pendant cette période, il ne peut être mis fin au détachement judiciaire, avant son terme, que sur demande de l’intéressé ou au cas où aurait été prononcée à son encontre l’une des sanctions prévues à l’Article 34 du statut de la magistrature. S’il est mis fin

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au détachement ; les dispositions de l’Article 54-7 reçoivent, s’il y a lieu, application.

Article.54-6 nouveau (Ordonnance n° 2006-016 du 12 juillet 2007 portant modification de certaines dispositions de la loi n° 94-012 du 17 février 1994 portant statut de la magistrature): Le pouvoir disciplinaire à l’égard des personnes visées à l’Article 54-1 faisant l’objet d’un détachement judiciaire est exercé par le conseil supérieur de la magistrature dans sa formation disciplinaire compétente. Il peut, indépendamment des sanctions prévues à l’Article 34 du statut de la magistrature, prononcer, à titre des sanctions exclusives de toute autre sanction disciplinaire, la fin du détachement judiciaire de l’intéressé.Lorsque les sanctions prononcées à l’encontre de la personne visée à l’Article 54-1 faisant l’objet d’un détachement judiciaire sont celles qui sont prévues aux 5°,6°,7°et 8 de l’Article 34 du statut de la magistrature, elles produisent le même effet vis-à-vis du corps d’origine.

Article 54-7 nouveau (Ordonnance n° 2006-016 du 12 juillet 2007 portant modification de certaines dispositions de la loi n° 94-012 du 17 février 1994 portant statut de la magistrature): Le nombre des détachements judiciaires ne peut excéder le cas des résultats du second grade.

Article 54-8 nouveau (Ordonnance n° 2006-016 du 12 juillet 2007 portant modification de certaines dispositions de la loi n° 94-012 du 17 février 1994 portant statut de la magistrature): Un décret précise, le cas échéant, les modalités de mise en œuvre du détachement judiciaire.

Article 55 : les magistrats en activité ont droit, chaque année, à un congé avec traitement, d’une durée de quarante cinq jours consécutifs. Ils peuvent bénéficier également de congé de maladie, de congé de longue durée et de congé pour concours ou examen dans les conditions prévues pour les autres fonctionnaires.

Article 56 : A l’expiration de la période de disponibilité , et après avoir été , dans le cas de disponibilité d’office reconnu apte à reprendre son service le magistrat est intégré dans un emploi de son grade . S’il n’est pas reconnu apte, il est admis à cesser ses fonction et, s’il ya lieu, à faire valoir ses droits à la retraite.

Article 57 : la mise en position de détachement ou de disponibilité est prononcé selon le cas dans les formes prévues pou la nomination de magistrat.Les modalités de mise en position de détachement ou de disponibilité des magistrats intérimaires sont définies par décret7.

CHAPITRE VIII : CESSATION DES FONCTIONS

Article 58 : le magistrat est radié du corps judiciaire en cas : de décès de la démission régulièrement acceptée de la mise à la retraite de la révocation

Article 59 : la démission ne peut résulter qu’une demande expresse et écrite de l’ intéressé marquant sa volonté , non équivoque , de quitter le corps judiciaire elle ne vaut qu’autant qu’elle est acceptée après enquête par l’autorité investie du pouvoir de nomination et prend effet à compter de la date fixée par cette autorité .

Article 60 : l’acceptation de la démission la rend irrévocable. Elle ne fait pas obstacle, le cas échéant, à l’exercice de l’action disciplinaire en raison des faits qui n’auraient été révélés qu’après acceptation.

Article 61 : la limite d’âge des magistrats est fixée à soixante ans.Toutefois le magistrat peut faire valoir ces droits à la retraite après 35 ans de service effectif.

Article 62 : les magistrats admis à faire valoir leur droit à la retraite peuvent, s’ils sont exercés des fonctions judiciaires pendant au moins 20 années, se voir conféré, par l’autorité investie du pouvoir de nomination, l’honorariat.

Article 63 : les magistrats honoraires demeurent attachés, en cette qualité, à la juridiction à laquelle ils appartenaient.

Article 64 : Les magistrats honoraires continuent à jouir des honneurs et privilège attaché à leur Etat, et peuvent assister, en costume d’audience, aux cérémonies solennelle et leur juridiction.Ils prennent rang à la suite des magistrats de leur grade.

Article 65 : le régime de pension applicable aux magistrats est le même que ce lui des autres fonctionnaires.

Article 66 : (modifié par la loi organique n° 95- 010 du 5 Février 1995) sont abrogé toutes dispositions antérieurs contraires à la présente loi notamment à l’ordonnance n° 82 – 139 du novembre 1982, portant statut de la magistrature les testes qui l’ont modifiée ou complétée.Par dérogation aux dispositions de l’Article 21 de l’ordonnance n° 82- 139 du 1er Juillet 1986 sont applicable aux magistrats intérimaires des promotions des 1983 et 1984.Le conseil Supérieur de la magistrature est habilité à appliqué ces dispositions de façon rétroactive aux magistrats intérimaires issu de ces promotions.Article 67 : La présente loi sera publié suivant la procédure d’urgence et au Journal Officiel de la République Islamique de Mauritanie.

IV-2-1 DÉCRET N° 94.044 DU 24 AVRIL 1994 FIXANT LES MODALITÉS D’APPLICATION DE CERTAINES DISPOSITIONS DE LA LOI PORTANT STATUT DES

MEMBRES DE LA COUR DES COMPTES

ARTICLE PREMIER : Le présent décret fixe les modalités d’application des Articles 3,13,18,2O,24 à 26 et 43 de la loi n° 93.2O du 26 Janvier 1993.

CHAPITRE IRECRUTEMENT - ÉCHELONNEMENT INDICIAIRE

ARTICLE 2 : Pour la constitution initiale du corps et jusqu’au 31 Décembre 1995, le recrutement des membres de la Cour des Comptes a lieu, en application de l’Article 43 de la loi susvisée, conformément aux Articles 3 à 9 ci-dessous.

ARTICLE 3 : Les fonctionnaires, auxiliaires et contractuels de l’Etat ou de tout organisme public ou parapublic, à l’exclusion de ceux en service à la Cour des Comptes à la date d’adoption du statut précité, sont recrutés en qualité de membre de la Cour, par voie de sélection, compte tenu des dispositions ci-après:1°/ Pour les titulaires d’un doctorat ou d’un diplôme de 3e cycle de

l’enseignement supérieur obtenu dans l’une des disciplines énoncées à l’Article 2O du statut, aucune condition d’expérience professionnelle n’est exigée.

2°/ Pour les titulaires du diplôme du cycle A long de l’école nationale d’administration, d’une maîtrise ou d’un diplôme équivalent obtenu dans l’une de ces mêmes disciplines, l’expérience professionnelle requise est ramenée de 5 à 3 ans.

ARTICLE 4 : Les fonctionnaires et agents en service à la Cour des Comptes, à la date d’adoption du statut, peuvent être recrutés en qualité de membre de la Cour sans être astreints à la sélection prévue à l’Article 3, dans les conditions ci-après :- en avoir fait la demande, par écrit, au président de la Cour, dans le délai d’un mois à compter de la publication du présent décret;

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- être titulaire de l’un des diplômes exigés.S’ils n’ont pas opté pour l’intégration au corps des membres de la Cour, ou s’ils ne sont pas titulaires de l’un des diplômes requis, les fonctionnaires et agents visés à l’alinéa précédent peuvent être remis à la disposition de leur administration d’origine, par décision du président de la Cour.

ARTICLE 5 : Les personnes recrutées selon les modalités de l’Article 4 sont dispensées de la période probatoire prévue à l’Article 24 du statut.Les fonctionnaires et agents qui doivent réintégrer leur corps ou emploi d’origine, en application de l’Article 24 alinéa 3, sont réputés, au regard de l’ancienneté, ne l’avoir jamais quitté.

ARTICLE 6 : La sélection prévue à l’Article 3 est effectuée par un jury, su la base :

- des diplômes requis ;- des disciplines intéressant la Cour ;- d’un entretien permettant d’évaluer les connaissances et

l’expérience acquises.Le jury classe les candidats par ordre de mérite.Dans cet ordre, le président de la Cour propose, dans la limite des places disponibles, le recrutement en qualité de membre de la Cour, des personnes sélectionnées, sous réserve qu’elles remplissent les conditions prévues par le statut, à l’Article 19.

ARTICLE 7 : Le nombre des places offertes, la composition du jury et les modalités de la sélection sont fixés par ordonnance du président de la cour.

ARTICLE 8 : Toue personne postulant à un emploi de membre de la cour doit s’engager à fournir, avant d’entrer en fonction, la déclaration prévue à l’Article 13 du statut .

ARTICLE 9 : Les personnes recrutées en application des Articles 3 et 4 sont classées ainsi qu’il suit :

- Si elles ont la qualité de fonctionnaire ou de magistrat, au grade et à l’échelon correspondant à l’indice atteint dans le corps d’origine ou, à défaut, à l’échelon immédiatement supérieur ;

- S’il s’agit d’auxiliaires ou de contractuels, au premier échelon du quatrième grade.

ARTICLE 10 : L’échelonnement indiciaire applicable au corps des membres de la cour des comptes est fixé ainsi qu’il suit : Premier grade

- 5ème échelon : 1.500- 4ème échelon : 1.450- 3ème échelon : 1.400- 2ème échelon : 1.350- 1er échelon : 1.300

Deuxième grade - 4ème échelon : 1.250- 3ème échelon : 1.200- 2ème échelon : 1.150- 1 er échelon : 1.100

Troisième grade- 3ème échelon : 1.050- 2ème échelon : 1.000- 1 er échelon : 950

Quatrième grade - 3ème échelon : 940

- 2ème échelon : 920- 1 er échelon : 900

CHAPITRE II : REMUNERATION - AVANTAGES EN NATURE

ARTICLE 11 : Outre le traitement de base et les allocations familiales, les membres de la cour bénéficient d’indemnités et d’avantages en nature.Les indemnités sont dues au titre de :

- de la fonction ;- de la responsabilité, le cas échéant ;- des sujétions ;- des frais d’eau et d’électricité ;- des frais de transport urbain ;

Les avantages en nature comprennent :- Le droit au logement et à l’ameublement;- Le droit à la domesticité.

ARTICLE 12 : Les indemnités allouées aux membres de la cour sont fixées mensuellement à :- 10.000 UM, au titre de la fonction ;- 15.000 UM, au titre des sujétions nettes de tous impôts ;- 8.000 UM, pour frais d’eau et d’électricité ;- 10.000 UM, pour frais de transport urbain.Au cas ou l’état ne met pas à leur disposition un logement meublé, une allocation compensatrice mensuelle de 35.000 UM leur est versée.Ils ont droit, en outre, à un domestique s’ils sont classés au quatrième ou au troisième grade et à deux domestiques s’ils sont du second ou du premier grade.

ARTICLE 13 : L’indemnité de sujétion et l’indemnité pour frais d’eau et d’électricité sont , en ce qui concerne les titulaires des fonctions supérieures énumérées à l’Article 18 ci-après respectivement portées à 35.000 UM et 10.000 UM .Le logement et l’ameublement leur sont assurés en nature.Ils ont droit, en outre, à un véhicule de fonction et aux services de trois domestiques, dont un chauffeur.L’attribution du logement et du véhicule de fonction est exclusive des indemnités correspondantes.

ARTICLE 14 : Les présidents de section bénéficient des indemnités et avantages en nature mentionnés à l’Article 12. Cependant, leurs indemnités de fonction et de transport sont respectivement portées à 15.000 UM et 10.000 UM .

ARTICLE 15 : Tout membre de la cour des comptes a droit au titre des frais de mission, à l’intérieur du territoire national, à une allocation de 4.000 UM par jour .

CHAPITRE III : DISPOSITIONS DIVERSES

ARTICLE 16 : Les fonctions supérieures de la cour, faisant l’objet de nomination par décret en application de l’Article 18 du statut sont les suivantes :

- Président de chambre ;- Commissaire du gouvernement ;

ARTICLE 17 : Par dérogation aux dispositions des alinéas 5 et 6 de l’Article 3 du statut, les présidents de chambre, le secrétaire général et le président de section sont choisis parmi les membres de la cour ayant atteint le grade et l’échelon le plus élevé, sous resserve des dispositions du dernier alinéa de ce même Article.

ARTICLE 18 : Le commissaire du gouvernement bénéficie, en plus du traitement de base à l’indice atteint dans son corps d’origine, des mêmes indemnités et avantages en nature que les présidents de chambres et le secrétaire général de la cour.

ARTICLE 19 : Le commissaire adjoint du gouvernement a, en sus du traitement de base à l’indice atteint dans son corps d’origine , les mêmes indemnités et avantages en nature que ceux d’un président de section .

ARTICLE 20 : Les membres de la cour peuvent être affectés à des tâches administratives au sein de la cour.

ARTICLE 21 : Outre les cas de renvoi prévus aux différents Articles ci-dessus, des ordonnances du président de la cour fixeront, en tant que de besoin, les modalités d’application du présent décret.

ARTICLE 22 : Le Ministre Secrétaire Général de la Présidence de la République , le Ministre des finances et le Président de la cour des comptes sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’application de ce décret, qui sera publié au journal officiel .

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IV-2-2 DÉCRET N° 86–165 DU 5 NOVEMBRE 1986, FIXANT LES INDICES DE TRAITEMENT DES

MAGISTRATS

Article 1er : Les indices des traitements affectés aux magistrats du corps judiciaires en application des dispositions de l’article 18 de l’ordonnance n° 86.103 du 1er Juillet 1986, sont fixés conformément au tableau ci-après et pour compter du 1er Juillet 1986. Les magistrats bénéficient de la gratuité de logement. Au cas où l’administration ne pourrait mettre un logement de fonction à leur disposition une indemnité compensatrice, fixée par décret (1), leur sera versée.

GRADE ECHELONS IINDICES HIERARCHIQUES

1°3°2°1°

150014501425

2° 3°2°1°

141013401260

3°3°2°1°

120011401100

4°4°3°2°1°

10501010900760

Article 2 : Est abrogé le décret n° 15.82 du Février 1982 fixant les indices de traitement des magistrats.

Article 3 : Le Ministre de la Justice et de l’orientation islamique et de l’économie et des finances est chargés chacun en ce qui le concerne de l’exécution du présent décret qui sera publié au Journal Officiel.

IV-2-3 DÉCRET N°94.051 ORGANISANT LES MODALITÉS D’ÉLECTION DES MAGISTRATS MEMBRES DU CONSEIL SUPÉRIEUR DE LA

MAGISTRATURE 

ARTICLE PREMIER : le présent décret a pour objet d’organiser les modalités d’élection des magistrats membres du Conseil Supérieur de la Magistrature conformément aux disposition de l’article 48 de la loi organique N°94-0 12 du 17 Février 1994 portant statut de la magistrature .

Article 2 : les magistrats élisent, par correspondance et pou une durée de deux ans , trois magistrats titulaire et trois magistrats suppléants , pour les représenter au Conseil Supérieur de la magistrature .

Article 3 : le ministre de la justice adresse à tous les magistrats relevant du ministère de la justice , dans une période , allant du 15 au 30 Avril de chaque session électorale, un avis de présentation de proposition , qui fera l’objet . par les moyen appropriés, d’une large diffusion. Cette proposition doit comprendre les noms de six magistrats proposés pour la candidature au Conseil Supérieur de la Magistrature.Les propositions des magistrats doivent être adressées au Ministre de la justice au plus tard le 30 Mais de chaque session électorale .le cachet de la poste faisant foi.

Article 4 : Il est créé une commission de dépouillement des candidatures composée ainsi qu’il suit :Président ;

PrésidentVice-président de la Cour Suprême, Membre du Conseil Supérieur de la Magistrature

MembresLe directeur de l’administration judiciaire

Le procureur général prés la cour d’appel de NouakchottLe président du tribunal de la wilaya

Article 5 : la commission centralise les propositions parvenus .Elle se réunit pour le dépouillement le 30 Juin de la même session, et fait le décompte des noms proposés.

Article 6: sont considérés élus membres titulaires du Conseil Supérieur de la Magistrature les trois magistrats dont les noms étaient les plus cités dans les propositions examinées par la commission de dépouillement . Les trois magistrats qui les suivent sont élus comme suppléants pour la même duré que les titulaires.En cas d’égalité des voix priorité est donné au plus élevé en grade, en cas d’égalité de grade au plus ancien dans le grade et en cas d’égalité d’ancienneté le plus âgé.

Article 7 : la vacance du siège de l’un des membres titulaires pour survenir à l’occasion d’un empêchement définitif ou l’exercice d’une fonction incompatible avec la qualité de membre du Conseil Supérieur de la Magistrature. Dans ce cas le siège sera occupé par l’un des suppléants selon leur ordre d’inscription dans les décisions de la commission. Article 8 : Au sens de l’article 7 ci-dessus, les empêchements définitifs sont :

Le décès ; La démission acceptée La retraite La disponibilité La maladie de longue durée

Article 9 : sont incompatibles avec la qualité de membre du Conseil Supérieur de la Magistrature les fonctions suivantes :

Membre du Gouvernement Membre du parlement Membre du Conseil Constitutionnel Membre du Conseil Economique et social Le détachement

Article 10 : La commission de dépouillement, prévue à l’article 4, dresse procès-verbal de ses travaux. Ce procès-verbal est signé par le président et les membres de la commission.Le président de la commission adresse copie du procès-verbal au Ministre de la justice pour la proclamation des résultats et leur publication au journal officiel. Le procès-verbal de ladite commission peut faire l’objet d’un recours devant le Conseil Supérieur de la Magistrature dans un délai de quinze jours de la date de sa publication.

Article 11 : le ministre de la Justice est chargé de l’exécution du présent décret qui sera publié au journal officiel.

IV-2-4 DÉCRET N° 94 – 069 DU 2 AOÛT 1994 FIXANT LES MODALITÉS D’APPLICATION DES ARTICLES

22ET 23 DE LA LOI N° 94– 012 DU 17 FÉVRIER 1994PORTANT STATUT DE LA MAGISTRATURE

Article 1er : Les modalités d’application des articles 22 et 23 de la loi n° 94 – 012 du 17 Février 1994 portant statut de la Magistrature sont fixées ainsi qu’il suit :

Article 2 : Pendant la période probatoire visée aux articles 22 et 23 de la loi n° 94 – 012 du 17 Février 1994, le magistrat intérimaire sera affecté soit dans une juridiction, soit dans le ministère public, soit dans l’une des directions de l’administration centrale du département de la justice.

Article 3 : Le magistrat intérimaire visé à l’article 22 de la loi organique n° 94 – 012 du 17 Février 1994 portant statut de la magistrature subit trois périodes de stage, chacune de trois mois répartir comme suit :

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- Une première période de stage pratique effectuée auprès des juridictions de siège à raison d’un mois dans chaque degré et un mois entre le parquet général prés la cour suprême ;

- Une deuxième période de stage pratique effectuée auprès du ministre public à raison d’un mois dans chaque degré et un mois entre le parquet général prés la cour suprême et l’administration centrale du département de la justice,

- Une troisième période de stage théorique effectuée à l’école nationale d’administration. Cette période facultative est laissée à l’appréciation du Ministère de la justice sur la base des résultats des stages pratiques et des appréciations des autorités judiciaires et administratives responsables de ces stages.

La date, le programme et les modalités du déroulement de ces stages sont fixé par arrêté du Ministre de la justice.

Article 4 : Au cours de la période intérimaire, le magistrat fera l’objet de trois inspections établies par l’un des inspecteurs de l’Inspection Générale de l’Administration judiciaire et Pénitentiaire.L’Inspecteur établit pour chaque intérimaire une fiche comportant des notes chiffrées sur 20 et toutes appréciations concernant l’assiduité, l’intérêt au travail et tous renseignements afférents à son comportement public et privé. Le magistrat intérimaire sera également noté chaque année par les autorités compétentes, conformément aux dispositions de l’article 24 et suivants de la loi n° 94 – 012 du 17 Février 1994 portant statut de la magistrature.

Article 5 : Au terme de la période probatoire, le magistrat intérimaire est tenu de présenter un mémoire dont le thème choisi par le Président de la Cour Suprême parmi les sujets ayant trait aux fonctions exercées par le magistrat au cours de sa carrière.Le mémoire présenter par le magistrat intérimaire sera discuté par une commission composé de :

- Un magistrat désigné par le Ministre de la Justice - Un magistrat désigné par le Président de la Cour

Suprême- Un magistrat désigné par le Procureur Général prés la

Cour Suprême Le magistrat le plus gradé de ce groupe, présidera cette commission.

Article 6 : la commission attribuera une note chiffrée sur 20, à chaque mémoire.

Article 7 : La note professionnelle du magistrat intérimaire est composée de la moyenne des notes d’inspection, des notes des stages et des notes annuelles des trois dernières années.La note définitive de titularisation est constituée de la moyenne de la note professionnelle et de la note du mémoire.

Article 8 : Les magistrats intérimaires remplissant les conditions prévus à l’article 23 de la loi n° 94 – 012 17 Février 1994, subiront deux périodes de stage pratique de trois mois chacun réparties comme suit :

- Une période de stage pratique effectuée auprès des juridictions de siège à raison d’un mois dans chaque degré et un mois à la cour suprême.

- Une deuxième période de stage pratique effectuée auprès du ministère public à raison d’un mois dans chaque degré et un mois entre le parquet général prés la cour suprême et l’administration centrale du département de la justice.

La date, le programme et les modalités du déroulement de ces stages seront fixés par arrêté du ministre de la justice.

Article 9 : Au cours de la période probatoire visée à l’article précédent le magistrat intérimaire fera l’objet de deux inspections et de notations annuelles conformément aux dispositions de l’article 4 du présent décret.

Article 10 : La note portant sur l’activité professionnelle du magistrat intérimaire visée à l’article 8 est composée de la

moyenne des notes d’inspection, celles des stages pratiques et celles des notes annuelles.

Article 11 : Par dérogation aux disposition des articles 2 et 7 du présent décret les magistrats intérimaires de la promotion 1988 justifiant d’une ancienneté légale pour leur titularisation à la publication du présent décret seront proposées à la titularisation, compte tenu des notes annuelles des trois dernières années, des notes d’inspection et de la note du mémoire qu’ils sont tenu de présenter conformément à l’article 5 ci-dessus.Les magistrats de promotion 1983 ayant fait l’objet de prolongation de leur période probatoire pour des raisons de comportement, seront proposés pour la titularisation sans avoir refait de stage pratique.Article 12 : Le présent décret abroge toutes dispositions antérieures contraires et notamment le décret n° 165 – 86 du 2 Octobre 1986.

Article 13 : Le Ministre de la Justice est chargé de l’exécution du présent décret qui sera publié au Journal Officiel

IV 2-5 DÉCRET N°94 -093 DU 8 OCTOBRE 1994 FIXANT LES MODALITÉS DE MISE EN POSITION DU DÉTACHEMENT OU DE DISPONIBILITÉ DES

MAGISTRATS INTÉRIMAIRES EN APPLICATION DE L’ARTICLE 57 ALINÉA 2 DU STATUT DE LA

MAGISTRATURE 

Article 1er : le détachement est la position du magistrat, placé hors de son corps d’origine mais continue à bénéficier , dans ce corps , de ses droits à l’avancement et à la retraite .

Article 2 : le détachement du magistrat intérimaire peut avoir lieu ;

Pour exercer les fonctions de membre du Gouvernement ou les fonctions assimilées.

Auprès d’une nomination ou d’un établissement public de l’état.

Sou peine de nullité, les détachements de magistrats doivent faire l’objet d’un renouvellement tous les deux ans.Les magistrats détachés auprès d’un département ministériel ou tout autre organisme, pou exercer des fonctions judiciaires ou juridiques, sont considérés, en ce qui concerne le temps de service et la duré du congé, comme en activité.La réintégration des magistrats est également prononcée dans les conditions de leur nomination.

Article 3 : l’avis du Conseil Supérieur de la Magistrature est requis en ce qui concerne la mise en position de détachement des magistrat du siège intérimaire , sauf dans le cas visé à l’alinéa 2 de l’article ci-dessus .

Article 4 : la durée du détachement du magistrat intérimaire est de deux ans . A la fin de cette période le détachement devra être renouvelé sous peine. de caducité.

Article 5 : sous réserve des dispositions relatives à l’honneur, à la délicatesse et à la dignité , le magistrat intérimaire détaché est soumis à l’ensemble de règles régissant la fonction qu’il exerce par l’effet de son détachement . toutefois , s’il est détaché d’office la rémunération de son emploi d’origine si celle du nouvel emploi est moindre .

Article 6 : A l’expiration de son détachement le magistrat intérimaire est obligatoirement réintégré dans son corps d’origine.

Article 7 : le magistrat intérimaire supporte la retenue pour pension prévue par le régime des retraités de l’état.

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Article 8 : le nombre de magistrats intérimaires qui peuvent être détaché ne peut être supérieur à 20% de l4effectif de ses magistrats.

Article 9 : la mise en position de disponibilité des magistrats ne peut être accordée qu’après avis du Conseil Supérieur de la Magistrature.

Sa durée est d’une année renouvelable une fois.

Article 10 : le Ministre de la justice est chargé de l’exécution du présent qui sera publié au Journal Officiel de la république Islamique de Mauritanie.

IV-2-6 DÉCRET N° 94-109 DU 31 DÉCEMBRE 1994 FIXANT LES MODALITÉS D’ÉTABLISSEMENT DES

NOTICES JUDICIAIRES MENSUELLES

ARTICLE PREMIER : l’Etablissement des notices judiciaires mensuelles prévu à l’article 10 de la loi n° 94 – 012 du 17 Février 1994 portant statut de la magistrature, est défini suivant les modalités prévues ci-après

Article 2 : Les présidents des tribunaux des moughataas, les présidents des chambres des tribunaux des wilayas et des cours d’appel, les présidents des cours criminelles, les présidents des tribunaux du travail, les juges d’instruction et les procureurs de la république sont tenus d’établir des notices judiciaires mensuelles de toutes les affaires qu’ils ont connues durant le mois.

Article 3 : les notices du parquet sont la copie intégrale du registre des plaintes pour le mois qui vient de s’achever.

Article 4 : les notices des cabinets d’instruction doivent comporter tous les actes d’information accomplis par les juges d’instruction à partir du dernier acte d’information du mois précédent et ce pour toutes les affaires du cabinet.

Article 5 : Les présidents des juridictions de jugement prévues à l’article 2 du présent décret doivent établir par liste de toutes les affaires dont ils sont saisis que celles des dossiers jugés pendant le mois.

Article 6 : Les présidents des tribunaux des moughataas, les présidents des chambres des tribunaux régionaux et des cours d’appel, les présidents des cours criminelles, les présidents des tribunaux de travail, doivent faire parvenir leurs notices judiciaires mensuelles en quatre exemplaires, au plus tard le 5 du mois suivant au président de la cour d’appel dont ils relèvent.

Article 7 : Les juges d’instruction et les procureurs de la république adressent leurs notices judicaires mensuelles en quatre exemplaires aux procureurs généraux prêts des Cours d’appel de leur ressort.

Article 8 : Les présidents des cours d’appel et les procureurs généraux prés les dites cours sont tenus de faire parvenir, après contrôle, chacun en ce qui le concerne, un exemplaire au procureur général prés la dite cour, et un troisième au ministère de la justice (Inspection Générale des Affaires Judiciaires et Pénitentiaires).

Article 9 : Le ministre de la justice est chargé de l’exécution du président décret qui sera publié au journal officiel de la République Islamique de Mauritanie.

IV-2-7 DÉCRET N° 96.040 DU 30 MAI 1996 RELATIF AUX INDEMNITÉS ET AVANTAGES EN NATURE ALLOUÉS

AUX MAGISTRATS DE L’ORDRE JUDICIAIRE, MODIFIÉ PAR LE DÉCRET N° 076 – 97 DU 20 AOÛT 1997.

ARTICLE PREMIER : (Modifié par décret n° 076 – 97 du 20 Août 1997) en application des dispositions de l’article 19 de la loi organique n° 94 – 012 du 17 février 1994 portant statut de la magistrature, le présent alloués aux magistrats de l’ordre judiciaire.Ont droit aux indemnités et avantages prévus au présent décret : 1° - les magistrats exerçant les fonctions dans :

- la magistrature assise (magistrat du siège et juges d’instruction) ;

- la magistrature debout2° - les magistrats de l’ordre judiciaires exerçant les fonctions au ministère de la justice, en application de l’article 2 de la loi organique n° 94 – 012 du 17 Février 1994 portant statut de la magistrature.

Article 2 : Les magistrats perçoivent mensuellement, des indemnités au titre :

- de la fonction ;- des sujétions ;- du transport urbain ;- des frais d’eau et d’électricité ;

Les magistrats bénéficient en outre, des avantages en nature ci-après :

- de la gratuité du logement ou, le cas échéant, d’une indemnité de non logement ;

- du service d’un ou de plusieurs domestiques.Le bénéfice des avantages prévus à l’alinéa 2 ci-dessus a lieu dans les conditions fixées aux articles 4, 5 et 6 du présent décret.

Article 3 : (Modifié par le décret n° 076 – 97 du 20 Août 1997) l’indemnité de fonction visée à l’article 2 du présent décret est fixée, compte tenu du groupe auquel appartient la fonction exercée par le magistrat, par référence aux indications du tableau n° 1 ci-après :

Tableau n°1FONCTION TAUX PAR MOIS

1er groupe :- procureur général prés la cour suprême- président de chambre à la cour suprême

15.000 UM

2éme groupe :- conseiller à la cour suprême- substitut du procureur général prés la cour

suprême - président de chambre à la cour d’appel- procureur général prés la cour d’appel- président de cour criminelle

12.000 UM

3éme groupe :- Conseiller à la cour d’appel- Substitut du procureur général prés la cour

suprême- Président chambre au tribunal de wilaya- Procureur de la république- Président de tribunal du travail

10.000 UM

4éme groupe :- juge d’instruction - substitut du Procureur de la République- assesseur du tribunal de wilaya - président de tribunal de moughataa- magistrat à la suite

8.000 UM

Les fonctions exécrées au ministère de la justice par les magistrats de l’ordre judiciaires, sont classées par référence aux indications du tableau n° 1 ci-dessus, ainsi qu’il suit :1er groupe :

- Secrétaire Général- Chargé de mission

2éme groupe :- Conseiller technique- Inspecteur Général

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3éme groupe :- Directeur- Inspecteur

4éme groupe :- Chef de service

Article 4 : Le taux des indemnités de sujétion de transport urbain, de frais d’eau et d’électricité et de non logement visées à l’article 2 du présent décret est fixé, compte tenu du grade du magistrat, conformément aux indications du tableau n° 2 ci-dessous, et en fonction des prévisions ses alinéas 2 et 3, du présent article :

TABLEAU N° 2

Grade Indemnités de Sujétions

Indemnités de Transport

Urbain

Indemnités pour Frais d’Eau et

d’Electricité

Indemnité de non logement

1er

2é3é4é

20.00020.00020.00020.000

12.00012.000 6.000 6.000

12.00012.000 6.000 6.000

35.00025.00015.00010.000

L’indemnité de non-logement est allouée au magistrat au cas l’administration n’a pas mis à sa disposition un logement.L’attribution d’un véhicule de fonction est exclusive de l’indemnité de transport urbain.

Article 5 : Le droit au service domestique(s) visé à l’alinéa 2 de l’article 2 ci-dessus est défini, compte tenu du groupe auquel appartient la fonction exercée par le magistrat, par référence aux indications du tableau n° 1 ci-dessus, dans les conditions ci-après :Les indices de traitement affectés à chacun des grades et échelons du corps judiciaire sont fixés par décret (1).-deux (2) domestiques pour les magistrats exerçant des fonctions relevant des 1er et 2éme groupe ;- un (1) domestique pour les magistrats exerçant des fonctions relevant des 3éme et 4éme groupe.

Article 6 : pendant la durée de leur détachement, les magistrats bénéficient des indemnités et avantages en nature attachés au statut qu’il occupe au sein des institutions ou organismes utilisateurs.

Article 7 : Le présent décret prend effet à compter du 1er janvier 1996.

Article 8 : Sont abrogées toutes dispositions antérieures contraires, et notamment celles des décrets :

- n° 75 – 282 du 3 Septembre 1975 fixant le taux des indemnités et les avantages en nature alloués aux magistrats, tel que modifié par le décret n° 75 – 310 du 27 Octobre 1975 ;

- n° 22 – 86 du 5 Mars 1986 fixant les indemnités et avantages en natures alloués aux magistrats en service auprès des cours d’appel.

Article 9 : Le Ministre de la Justice et le Ministre des Finances sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent décret qui sera publié au Journal Officiel de la République Islamique de Mauritanie.

V- STATUTS AUXILIAIRES ET TEXTES D’APPLICATION

V-1 STATUTS

V-1-1 LOI N° 74-071 DU 2 AVRIL 1974 FIXANT LES CONDITIONS DE RECRUTEMENT ET D'EMPLOI DES

AGENTS AUXILIAIRES DE L'ETAT, DES COLLECTIVITÉS LOCALES ET DE CERTAINS ÉTABLISSEMENTS

PUBLICS

CHAPITRE PREMIERDispositions générales

ARTICLE PREMIER : Les agents auxiliaires de l'Etat, des collectivités locales et des établissements publics dont la liste sera fixée par décret ne sont pas soumis aux dispositions du Code du travail annexé à la loi n- 63-023 du 23 janvier 1963.

ARTICLE 2 : Les personnes morales de droit public visées à l’article 1er ci-dessus ne sont pas soumises aux dispositions du Code du travail annexé à la loi n° 63-023 du 23 janvier 1963.

ARTICLE 3 : Le 3° de l'article 9 de la loi n° 67-172 du 18 juillet 1967 fixant le régime des établissements publics est abrogé et remplacé par les dispositions suivantes:

«3° - Des agents auxiliaires pour les établissements dont la liste sera fixée par décret;

«- Des employés et ouvriers régis par le Code du travail pour les autres établissements publics.»

ARTICLE 4 : Les personnels non titulaires de l'Etat, des collectivités locales et des établissements publics sont des agents auxiliaires auxquels s'appliquent les dispositions de la présente loi et des textes pris pour son exécution.

ARTICLE 5 : La qualité d'agent auxiliaire de l'Etat, d'une collectivité locale ou d'un établissement public ne confère aucun droit à être intégré dans un corps de la fonction publique en dehors des règles prévues par les textes spécifiques pour l'accès à ces corps.

Toutefois, les agents auxiliaires peuvent être autorisés à se présenter aux concours professionnels d'accès à un établissement de formation pour le cycle correspondant à la catégorie de l'emploi qu'ils occupent, sous réserve d'avoir suivi le stage de perfectionnement prévu par l'article 32 de la loi n° 67-169 du 18 juillet 1967 portant statut général de la Fonction publique.

CHAPITRE 2Garanties et sujétions

ARTICLE 6 : Pour l'application de la présente loi, il n'est fait aucune distinction entre les sexes.

ARTICLE 7 : Les agents auxiliaires de l'Etat, des collectivités locales et des établissements publics ne peuvent exercer. une activité lucrative, sauf dérogation accordée par le ministre de la Fonction publique, ou avoir, directement ou par personne interposée, des intérêts directs ou indirects dans une entreprise soumise au contrôle ou en relation avec l'Etat, la collectivité locale ou l'établissement qui l'emploie.

ARTICLE 8 : Lorsque le conjoint d'un agent auxiliaire exerce une activité lucrative publique ou privée, déclaration doit en être faite au ministre de la Fonction publique ou au ministre de tutelle de la collectivité publique ou de l'établissement public intéressé. Cette autorité prend, s'il y a lieu, toute mesure propre à préserver les intérêts de l'administration.

ARTICLE 9 : Les agents auxiliaires sont responsables à l'égard

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de leurs supérieurs de l'exécution des tâches qui leur sont confiées, de l'exercice de l'autorité qui leur est conférée et de l'exécution des ordres qu'ils ont donnés dans l'exercice ou à l'occasion de l'exercice de leurs fonctions. Ils ne sont dégagés d'aucune des responsabilités qui leur incombent par les responsabilités propres à leurs subordonnés.

ARTICLE 10 : Les agents auxiliaires doivent accepter les affectations qui leur sont notifiées par leurs supérieurs hiérarchiques. A cette occasion, ils ont droit au transport pour eux et leur famille dans les mêmes conditions que les fonctionnaires. ARTICLE 11 : Les agents auxiliaires sont soumis aux mêmes horaires que les fonctionnaires occupant des emplois analogues. Les travaux supplémentaires donnent lieu à une rétribution spéciale, s'ils ne sont déjà rémunérés par une indemnité de sujétion attachée à l'emploi occupé. Ces agents ont également droit aux frais de mission dans les mêmes conditions que les fonctionnaires.

ARTICLE 12 : Les agents auxiliaires sont soumis à l'obligation du secret professionnel et à la discrétion professionnelle. A ce titre, tout détournement, toute communication de pièces ou documents à des tiers sont interdits et les agents doivent s'abstenir de divulguer, révéler, commenter les faits et les informations dont ils ont connaissance dans l'exercice ou à l'occasion de l'exercice de leurs fonctions. Tout manquement à cette règle peut entraîner une action disciplinaire, sans préjudice de poursuites pénales le cas échéant.

Les agents ne peuvent être déliés du secret ou affranchis de la discrétion que dans les cas prévus par la réglementation en vigueur ou avec l'autorisation de l'autorité administrative qui les emploie.

ARTICLE 13 : Toute faute commise par un agent auxiliaire dans l'exercice ou à l'occasion de l'exercice de ses fonctions, tout comportement contraire à l'honneur, à la probité, aux bonnes mœurs ou de nature à compromettre la dignité personnelle expose son auteur à des sanctions disciplinaires, sans préjudice, le cas échéant, des peines prévues par la législation pénale. L'ivresse publique dûment établie entraîne le licenciement de plein droit.

ARTICLE 14 : Si un agent auxiliaire est poursuivi par un tiers pour une faute liée à l'exécution du service, la collectivité qui l'emploie doit le couvrir des condamnations civiles prononcées contre lui. Toutefois, si la faute de service est entachée d'une faute personnelle détachable de l'exercice des fonctions, l'agent supporte les conséquences dommageables de cette dernière.

ARTICLE 15 : Les collectivités publiques sont tenues de protéger les agents auxiliaires contre les menaces et les attaques dont ils peuvent être l'objet dans l'exercice ou à occasion de l'exercice de leurs fonctions ou en raison de leur qualité. Le cas échéant, le préjudice subi par l'agent doit être réparé par la collectivité.

Ces mêmes collectivités sont subrogées aux droits de la victime pour obtenir des auteurs des dommages le remboursement des réparations versées à l'agent. Elles disposent en outre à cet effet d'une action directe qu'elles peuvent exercer, au besoin par voie de constitution de partie civile, devant la juridiction pénale.

ARTICLE 16 : Les agents auxiliaires peuvent exercer le droit syndical.En ce qui concerne le droit de grève, ils sont soumis aux dispositions de la loi na 71-207 du 5 août 1971 relative à l'exercice du droit de grève des fonctionnaires et à celles des textes réglementaires pris pour son application.

CHAPITRE 3Recrutement et licenciement

ARTICLE 17 : Nul ne peut être recruté en qualité d'agent auxiliaire de l'Etat, d'une collectivité locale ou d'un établissement public:

- s'il ne jouit de ses droits civiques et s'il n'est de bonnes vie et mœurs;

- s'il ne se trouve en position régulière au regard des lois sur le recrutement de l'armée, lorsqu'il s'agit d'un citoyen mauritanien;

- s'il ne réunit les aptitudes physiques nécessaires pour l'exercice de la fonction ou de l'emploi qu'il sollicite et s'il n'est indemne ou définitivement guéri de toute affection cancéreuse, lépreuse, nerveuse, tuberculeuse, poliomyélitique, de maladie mentale ou de maladie du sommeil ;

- s'il n'est âgé d'au moins seize ans et de quarante ans au plus.

ARTICLE 18 : Avant de procéder au recrutement d'un agent auxiliaire, l'administration doit s'assurer par tous moyens appropriés de sa capacité à exécuter la tâche ou occuper l'emploi qui lui est destiné.

Les agents auxiliaires peuvent être appelés à suivre des stages de formation ou de perfectionnement avant leur entrée en fonction ou pendant leur activité.

ARTICLE 19 : Les engagements peuvent être conclus à l'essai, pour une durée minimale de trois mois et une durée maximale d'un an. Jusqu'au terme de l'essai, il peut être mis fin à l'engagement sans préavis, par l'administration ou par l'intéressé.

Au terme de l'essai, l'agent auxiliaire ne peut être confirmé dans son emploi qu'après avoir subi un test professionnel.

ARTICLE 20 : Un agent auxiliaire ne peut changer d'emploi ou de ministère utilisateur sauf dérogation prévue par décret .

ARTICLE 21 : Les agents auxiliaires peuvent être licenciés de leur emploi pour incapacité professionnelle, pour raison disciplinaire ou pour suppression d'emploi. Dans ce dernier cas, ils ont droit à une indemnité de licenciement et ont priorité pour être engagés dans les emplois vacants correspondant à leurs capacités.

ARTICLE 22 : Les agents auxiliaires peuvent démissionner de leur emploi en observant un préavis d'un mois pour les emplois subalternes, de deux mois pour les emplois moyens et de trois mois pour les emplois supérieurs.

Le même préavis s'impose à l'administration en cas de licenciement, sous réserve de l'application de l'article 29 ci-dessous.

CHAPITRE 4Rémunération et avantages sociaux

ARTICLE 23 : Les agents auxiliaires de l'Etat, des collectivités locales et des établissements publics ont droit après service fait, à une rémunération dont le montant est fixé en fonction de l'emploi occupé et de l'expérience acquise.

ARTICLE 24 : Les agents auxiliaires sont affiliés à la caisse nationale de sécurité sociale.

CHAPITRE 5Congés et permissions.

ARTICLE 25 : Les agents auxiliaires de l'Etat, des collectivités locales et des établissements publics ont droit à un congé annuel. Ce congé peut faire l'objet d'un report pour se cumuler avec le congé dû au titre de l'année suivante. Le report du congé dû pour deux années sur la troisième est interdit.

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ARTICLE 26 : Les agents auxiliaires peuvent obtenir des congés pour maladie et des autorisations spéciales et exceptionnelles d'absence pour des raisons familiales ou pour subir des examens.

ARTICLE 27 : La femme agent auxiliaire a droit, le cas échéant, à un congé pour couches et allaitement.

ARTICLE 28 : L'agent auxiliaire peut demander un congé sans rémunération pour motifs personnels. L'autorité ayant pouvoir pour accorder ce congé est celle ayant pouvoir pour engager l'agent. Le congé sans rémunération peut être accordé pour une durée de six mois renouvelable une fois à l’agent à épuiser de droits à congé de maladie, et n’est pas à mesure de reprendre des activités l’Administration prend après avoir médical, soit le licencier, soit le mettre en congé sans rémunération.

CHAPITRE 6Régime disciplinaire

ARTICLE 29 : Les sanctions disciplinaires susceptibles d'être infligées aux agents auxiliaires sont:- La réprimande,- L'avertissement,- La mise à pied, d'une durée maximum d'un mois, - Le licenciement avec préavis,- Le licenciement avec suppression du préavis en cas de faute lourde.La mise à pied est privative de rémunération.

ARTICLE 30 : Si l'agent fait l'objet de poursuites pénales, l'action disciplinaire peut être ajournée jusqu'a ce que le jugement de la juridiction saisie soit devenu définitif.Toutefois, l'action disciplinaire fondée sur une faute professionnelle peut être entreprise indépendamment de l'action pénale.

ARTICLE 31 : Lorsqu'il s'agit d'agents de l'Etat, la réprimande, l'avertissement et la mise à pied sont infligés par le ministre utilisateur. Pour ces agents en service dans les régions, les pouvoirs de ce ministre peuvent être délégués au gouverneur.

ARTICLE 32 : Le licenciement par mesure disciplinaire d'un agent de l'Etat est prononcé par le ministre de la Fonction publique dûment saisi par le ministre dont relève cet agent.

ARTICLE 33 : A l'égard des agents auxiliaires des collectivités locales, le pouvoir disciplinaire appartient au gouverneur.

A l'égard des agents auxiliaires des établissements publics, le pouvoir disciplinaire appartient au directeur de l'établissement.

ARTICLE 34 : Aucune sanction ne peut être prononcée sans que l'agent incriminé ait été appelé à présenter des explications sur les faits qui lui sont reprochés.

CHAPITRE 7Dispositions diverses

ARTICLE 35 : A compter de sa promulgation, la présente loi sera applicable aux agents contractuels et décisionnaires de l'Etat, des collectivités locales et des établissements publics visés à l' Article Premier. Les contrats à durée déterminée seront considérés comme des engagements à l'essai au sens de l'article 19 ci-dessus mais les agents intéressés ne seront pas astreints au test professionnel prévu à cet article.

ARTICLE 36 : Les conflits nés de l'application de la présente loi et des textes pris pour son application relèveront des juridictions administratives.

ARTICLE 37 : Des décrets détermineront les conditions d'application de la présente loi, notamment en ce qui concerne les chapitres 3, 4, 5 et 6. Ces décrets seront soumis pour avis à un comité consultatif dont la composition et les modalités de fonctionnement seront fixées par décret.

ARTICLE 38 : Les agents de l'Etat, des collectivités et établissements publics visés par la présente loi restent régis par les dispositions qui leur étaient antérieurement applicables jusqu'à la publication des décrets prévus à l'article 37 ci-dessus.

ARTICLE 39 : La présente loi sera publiée suivant la procédure d'urgence et exécutée comme loi de l'Etat.

V-2.1 DECRET N° 75-055 DU 21 FEVRIER 1975 RELATIF AUX AGENTS AUXILIAIRES DE L'ETAT, DES COLLECTIVITÉS LOCALES ET DE CERTAINS ÉTABLISSEMENTS PUBLICS

CHAPITRE IChamp d'application

ARTICLE PREMIER. - Sont soumis aux dispositions de la loi na 74-071 du 2 avril 1974 fixant les conditions de recrutement et d'emploi des agents auxiliaires de l'Etat, des collectivités locales et de certains établissements publics, les établissements publics ci-après désignés: - Office des Postes et Télécommunications, créé par le décret n° 59-051 du 4 juillet 1959, validé par la loi n° 117 du 24 juin 1961 ; - Caisse nationale d'Epargne, créée par le décret n° 69 131 du 28 février 1969 ; - Caisse nationale de Sécurité sociale, créée par la loi n° 67-039 du 3 février 1967; - Office National des Anciens Combattants et Victimes de Guerre, créé par le décret n° 67-179 du 18 juillet 1967 ; - Ecole Normale Supérieure, créée par le décret n° 70-261 du 25 septembre 1970 ; - Institut Pédagogique National, créé par le décret n° 74· 179 du 5 août 1974; - Ecole Nationale d'Administration, érigée en établissement public par le décret n° 74-162 du 27 juillet 1974 ; - Chambre Nationale de Commerce, d'Agriculture et d'Industrie, créée par le décret n° 69-147 du 7 mars 1969 ; - Centre National d'Elevage, créé par le décret n° 73 090 du 5 avril 1973; - Office National de la Pharmacie, dénommé Pharmarim créé par le décret n° 74-063 du 29 mars 1974; - Centre National de la Recherche agronomique, créé par le décret n° 74-208 du 7 novembre 1974; - Institut mauritanien de la Recherche Scientifique, créé par le décret n° 74-243 du 31 décembre 1974. Pour les établissements publics à créer, les textes organiques préciseront si le personnel est assujetti ou non aux dispositions de la loi n° 74-071 du 2 avril 1974. Le ministre de la Fonction publique sera contresignataire des textes réglementaires pris à cette fin.

CHAPITRE IIRecrutement

ARTICLE 2 : Les agents auxiliaires de l'Etat sont recrutés dans la limite d'un plan de recrutement établi chaque année par le ministre de la Fonction publique, compte tenu des demandes présentées par les ministres utilisateurs de personnels.

ARTICLE 3 : Les demandes de recrutement des ministres utilisateurs de personnels tiennent compte des possibilités budgétaires. Elles sont justifiées par le schéma de I’organisation de chacun des services, tant centraux que régionaux, l'état de la répartition dans ces services des personnels en fonction, les mouvements prévisibles de ces personnels, notamment les départs à la retraite et l'incorporation des élèves des établissements de formation de fonctionnaires devant terminer leur scolarité au cours de l'année, ainsi que par les prévisions éventuelles de développement des services.

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ARTICLE 4 : Les demandes des ministres, appuyées des justifications prévues à l'article précédent doivent parvenir au ministère de la Fonction publique au plus tard le 1er octobre pour le plan de recrutement de l'année suivante. Des demandes complémentaires assorties des mêmes justifications peuvent être formulées avant le 1er juillet. ARTICLE 5 : Le plan de recrutement est publié au plus tard le 30 janvier par arrêté du ministre de la Fonction publique. En fonction des demandes complémentaires, un rectificatif est publié dans la même forme avant le 15 août.

ARTICLE 6 : Les personnes souhaitant obtenir un emploi d'agent auxiliaire de l'Etat doivent adresser directement ou par l'intermédiaire du gouverneur de Région au ministère la Fonction publique un dossier de candidature comprenant :- une demande d'emploi, datée, signée et timbrée, indiquant avec précision la nature de l'emploi sollicité et l'adresse à laquelle le demandeur peut être joint; - un extrait d'acte de naissance ou de jugement supplétif en tenant lieu; - un bulletin n° 3 du casier judiciaire ayant moins trois mois de date; - un certificat établissant la nationalité du candidat; - une copie certifiée conforme des références scolaires ou professionnelles; - un certificat médical datant de moins de trois mois.

ARTICLE 7 : Les dossiers de candidature sont enregistrés par le ministre de la Fonction publique par ordre chronologique en tenant compte du jour où chaque dossier est complètement constitué. Ils sont classés par nature d'emploi postulé. Les dossiers incomplets sont systématiquement renvoyés aux intéressés.

ARTICLE 8 : Les candidats doivent justifier du niveau d'études ou de capacité exigé par l'annexe I du présent décret pour l'emploi postulé.

ARTICLE 9 : Lorsque les références scolaires ou professionnelles ne lui paraissent pas déterminantes, le ministre de la Fonction publique peut inviter les candidats à passer tous tests ou examens permettant d'apprécier leur aptitude à l'emploi demandé. Il peut les convier à suivre une formation professionnelle. Cette formation donne lieu au versement d'une rémunération au candidat mais ne comporte aucune obligation de recrutement pour l'Etat.

ARTICLE 10 : Si les prétentions d'un candidat ne correspondent pas à ses capacités, le ministre de la Fonction publique peut écarter sa candidature. Il peut également proposer au candidat une inscription en vue d'un emploi conforme à ses aptitudes.

ARTICLE 11 : Les recrutements ont lieu exclusivement pour occuper un des emplois dont la liste est fixée par l'annexe I du présent décret.

ARTICLE 12 : Pour tous les recrutements, sont retenues en premier lieu les candidatures des anciens agents auxiliaires de l'Etat licenciés pour suppression d'emploi et ayant occupé des emplois analogues à ceux à pourvoir. Ces anciens agents sont dispensés de toute sélection préalable au recrutement.

ARTICLE 13 : Pour les emplois subalternes, des recrutements peuvent avoir lieu tous les mois. En l'absence de test d'aptitude, ou si ces tests ne permettent pas une sélection des candidats, la préférence est donnée à la candidature la plus ancienne après application des dispositions de l'article 12 ci-dessus. Pour les emplois de la catégorie D vacants dans les services de l'Etat implantés dans les Régions, priorité de recrutement peut être donnée aux candidats résidant dans lesdites régions.

ARTICLE 14 : Pour les emplois moyens et supérieurs, les recrutements ont lieu en deux sessions annuelles prenant place en février et en septembre. Après application des dispositions de

l'article 12 ci-dessus, une sélection est organisée en tant que de besoin pour départager les candidats.

ARTICLE 15 : Les recrutements sont prononcés par décision du ministre de la Fonction publique. Ils sont prononcés à l'essai dans tous les cas où les agents doivent faire la preuve de leurs capacités ou ont à acquérir de nouvelles connaissances par la pratique de leur métier ou à confirmer leurs aptitudes avant de tenir honorablement leur emploi. Au terme de l'essai, l'engagement est prononcé dans la même forme à titre définitif si le test professionnel prévu par l’article 19 de la loi n- 74-071 du 2 avril 1974 a été satisfaisant.

ARTICLE 16 : Par dérogation aux dispositions de l'article 20 de la loi n° 74-071 du 2 avril 1974, un agent auxiliaire peut solliciter et obtenir un emploi hiérarchiquement supérieur à celui qu'il occupe, dans les conditions fixées aux articles précédents.

ARTICLE 17 : Par dérogation aux dispositions du présent chapitre, les personnes possédant un titre susceptible de permettre leur intégration dans un corps de la Fonction Publique peuvent être recrutées à titre temporaire dans un emploi vacant des services de l'Etat, en dehors des époques fixées aux articles 13 et 14 ci-dessus, par décision du Ministre de la Fonction publique. A toutes fins utiles, ces personnes sont inscrites sur la liste des candidats à un poste d'agent auxiliaire de l'Etat.

ARTICLE 18 : La situation des personnes visées à l'article précédent doit être définitivement réglée dans les deux ans qui suivent le recrutement à titre temporaire, soit par leur nomination dans un corps de fonctionnaires, soit par leur recrutement en qualité d'agent auxiliaire de l'Etat dans les conditions prévues aux articles 11 à 15 du présent décret. A défaut, elles doivent être licenciées.

ARTICLE 19 : En cas de nécessité absolue et pour occuper un emploi dont la vacance est de nature à paralyser le fonc-tionnement du service public, des recrutements pour les emplois supérieurs et moyens pourront être effectués en dehors des sessions prévues à l'article 14 ci-dessus, sur dérogation accordée par le Président de la République sur demande transmise par le ministre de la Fonction publique. Est désignée pour occuper cet emploi la personne ayant les compétences nécessaires dont le dossier se trouve être le plus ancien sur la liste prévue à l'article 7 ci-dessus.

ARTICLE 20 : Les agents auxiliaires des collectivités locales et des établissements publics visés à l’article 1er du présent décret sont recrutés par décision du gouverneur en ce qui concerne les collectivités locales ou du directeur pour les établissements publics, après proposition formulée par ces autorités et approuvée par l'autorité chargée de la tutelle" de la collectivité ou de l'établissement en ce qui concerne l'opportunité des- recrutements. En outre, pour les établissements publics, le ministre de la Fonction publique donne un avis en ce qui concerne le classement attribué aux agents à recruter.

ARTICLE 21 : Les propositions d'engagement formulées par les gouverneurs et les directeurs doivent être accompagnées de la description détaillée des postes à pourvoir et des dossiers des candidats, constitués conformément aux dispositions de l'article 6 ci-dessus. Pour chaque collectivité ou établissement, l'ensemble des besoins à pourvoir est justifié chaque année par les prévisions établies conformément aux prescriptions de l'article 3 du présent décret. Ces prévisions sont jointes aux propositions de recrutement.

ARTICLE 22 : Les autorités visées à l'article 20 ci-dessus doivent se prononcer sur les propositions de recrutement des collectivités locales et des établissements publics dans un délai d'un mois suivant leur réception. Elles peuvent prescrire des tests ou examens d'aptitude pour les candidats et réserver la décision jusqu'au résultat de ces tests ou examens.

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ARTICLE 23 : La prise en charge par l'Etat d'un agent auxiliaire d'une collectivité locale ou d'un établissement public ne peut intervenir que par la voie d'un recrutement effectué dans les conditions prévues aux articles 6 à 15 du présent décret. Ces agents ne bénéficient d'aucune priorité de recrutement.

ARTICLE 24 : La prise en charge d'un agent auxiliaire de l'Etat par une collectivité locale ou un établissement public ne peut intervenir que dans' les conditions prévues aux articles 20 à 22 du présent décret. Il en est de même en ce qui concerne la prise en charge d'un agent d'une collectivité locale par un établissement public ou vice versa.

ARTICLE 25 : Dans tous les cas où un agent auxiliaire est recruté par une autre personne morale de droit public assujettie à la loi n° 74-071 du 2 avril 1974, il est licencié de son ancien emploi; il est astreint au préavis légal et perd tous les droits acquis dans l'ancien emploi, notamment en ce qui concerne l'ancienneté.Le licenciement de l'agent auxiliaire intervient dans les mêmes conditions s'il est recruté par une personne morale de droit public non assujettie à la loi du 2 avril 1974 ou par une personne physique ou morale de droit privé.

ARTICLE 26 : Toutefois les agents auxiliaires comptant au moins cinq ans de services effectifs ininterrompus au bénéfice de l'Etat, d'une collectivité locale ou d'un établissement public visé à l’article 1er ci-dessus peuvent, si l'intérêt général le commande, être mis à la disposition d'un autre employeur public sur demande motivée de ce dernier. Cette mise à disposition est prononcée pour deux ans par décision de l'autorité ayant recruté l'agent, prise dans les mêmes conditions et les mêmes formes. Elle est renouvelable une fois. Par dérogation aux dispositions du présent article, les agents auxiliaires occupant des fonctions de comptable peuvent être mis à la disposition des départements ministériels sur demande du ministre des Finances sans conditions de délai.

ARTICLE 27 : Par dérogation aux dispositions de l'article 25 ci-dessus, l'agent auxiliaire qui accède au sein d'une personne morale relevant du présent décret à un emploi hiérarchiquement supérieur à l'ancien emploi est dispensé de préavis et est nommé dans le nouvel emploi à l'échelon comportant la rémunération égale ou immédiatement supérieure à celle qu'il percevait précédemment.

ARTICLE 28 : Les agents auxiliaires de l'Etat, des collectivités locales et des établissements publics révoqués pour raisons disciplinaires ne peuvent être réengagés par une de ces personnes morales qu'après autorisation du Président de la République donnée en Conseil des ministres, sur rapport du ministre de la Fonction publique saisi par la collectivité ou l'établissement intéressé.

ARTICLE 29 : Par dérogation aux dispositions du présent chapitre, les personnels domestiques et les chauffeurs d'auto-mobile appelés à servir à la résidence du chef de l'Etat, d'un ministre ou d'un haut fonctionnaire bénéficiant des services d'employés de maison peuvent être recrutés et affectés sur demande nominative formulée par la personnalité qui doit les employer.

Il en est de même pour les postes de secrétaires de direction des services de la Présidence de la République et des départements ministériels. ARTICLE 30 : Les personnels recrutés à titre occasionnel pour des travaux dont la durée d'exécution est temporaire par une autorité agissant au nom d'une collectivité ou d'un établissement visés à l'article 1er du présent décret demeurent soumis aux dispositions du Code du travail.

CHAPITRE 3Conditions d'emploi

ARTICLE 31 : Les agents auxiliaires de l'Etat sont, après leur recrutement, affectés dans les ministères utilisateurs de personnels par décision du ministre de la Fonction publique, en exécution du plan de recrutement. Ces affectations sont du ressort exclusif du ministre de la Fonction publique et ne peuvent être modifiées par décision des ministres utilisateurs. Toutefois l'affectation par le ministre de la Fonction publique des agents auxiliaires du ministère des Finances occupant des fonctions de comptable ne peut être faite qu'avec l'accord du ministre des Finances et du ministre utilisateur.

ARTICLE 32 : Un agent auxiliaire ne peut être remis à la disposition du ministre de la Fonction publique par le ministre utilisateur que dans le cas de suppression d'emploi. Si l'affectation de l'agent dans un autre service n'est pas possible, il est licencié dans les conditions prévues à l'article 66 ci-dessous.

ARTICLE 33 : L'affectation de l'agent à un poste déterminé et sa mutation éventuelle dans les services du ministère d'affectation sont prononcées par le ministre utilisateur. L'affectation ne peut être prononcée que dans un emploi correspondant à celui pour lequel l'agent a été recruté.

ARTICLE 34 : Les agents auxiliaires des collectivités locales et des établissements publics ne peuvent être affectés, par décision du gouverneur ou du directeur intéressé, que dans un emploi -correspondant à celui pour lequel ils ont été recrutés.

ARTICLE 35 : Nonobstant les dispositions du présent chapitre, les agents auxiliaires peuvent être nommés aux emplois supérieurs de l'Etat par décret. Ils retrouvent leur situation ancienne, dans laquelle ils ont gardé leurs droits à l'avancement, lorsqu'il est mis fin à leurs fonctions dans ces emplois supérieurs.

ARTICLE 36 : Pour l'application de l'article 5 de la loi n° 74-071 du 2 avril 1974, sont considérés comme équivalents aux corps de la Fonction publique des catégories A, B, C et D les emplois comportant des échelles de rémunération respectivement désignées par les lettres A, B, C et D. Toutefois, les emplois de dactylographes comportant l'échelle de rémunération S.D.1. sont considérés comme équivalents aux corps de la catégorie C.

CHAPITRE 4Congés et permissions.

ARTICLE 37 : Les agents auxiliaires de l'Etat, des collectivités locales et des établissements publics ont droit à un congé annuel accordé par décision du ministre utilisateur, du gouverneur ou du directeur de l'établissement suivant le cas. Pour les agents de l'Etat en service dans les régions et le district de Nouakchott, les pouvoirs des ministres peuvent être délégués au gouverneur.

ARTICLE 38 : La durée du congé annuel est fixée à trente jours consécutifs. Le temps passé en position de congé annuel est considéré comme période de services effectifs au sens du présent article. Il en est de même de la période de congé pour pèlerinage visée à l'article 43 ci-dessous, les congés de maladie prévus à l'article 48 et des autorisations spéciales et exceptionnelles d'absence accordées conformément aux articles 53 et 54 ci-après.

ARTICLE 39 : Les agents auxiliaires exerçant des fonctions d'enseignement peuvent être mis en congé pendant la durée des vacances scolaires.

Ils peuvent être appelés à suivre des stages pédagogiques ou exercer des activités liées à leur emploi pendant ces vacances, sans que la durée de leur congé puisse être inférieure à celle

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résultant de l'application des droits ouverts par l'article 37 ci-dessus.

ARTICLE 40 : Le congé est accordé au titre de l'année civile en cours sans attendre la fin de celle-ci, à la date la mieux compatible avec l'intérêt du service et le souhait de l'agent intéressé. Les droits à congé nés au titre de l'année de recrutement s'ajoutent sur la base de deux jours et demi par mois de service à ceux dus au titre de l'année suivante lorsque la période d'activité de la première année est inférieure à six mois.

ARTICLE 41 : Le congé dû au titre d'une année peut être reporté sur l'année suivante soit dans l'intérêt du service sur décision de l'autorité ayant pouvoir pour accorder le congé, soit avec l'accord de cette autorité sur demande de l'agent, si l'intérêt du service ne s'y oppose pas. Le report du congé fait toujours l'objet d'une décision formelle.

ARTICLE 42 : Le congé reporté doit obligatoirement être accordé et pris au cours de l'année suivante. Ce congé ne peut en aucun cas être remplacé par une indemnité compensatrice.

ARTICLE 43 : Les agents auxiliaires de l'Etat, des collectivités locales et des établissements publics peuvent obtenir, après cinq ans de services ininterrompus, un congé spécial d'une durée d'un mois pour se rendre en pèlerinage aux lieux saints de l'Islam. Ce congé n'est pas renouvelable.

Le congé prévu au présent article ne peut être utilisé à une autre fin que celle pour laquelle il a été accordé sous peine de licenciement. Justification doit être fournie de l'emploi qui en est fait.

ARTICLE 44 : Les congés prévus aux articles 37 et 43 ci-dessus ne peuvent être fractionnés, même en cas de report.

ARTICLE 45 : La femme agent auxiliaire peut obtenir, le cas échéant, un congé pour couches et allaitements d'une durée globale de quatorze semaines, sur demande justifiée par un certificat médical. Ce congé est accordé au plus tôt six semaines et au plus tard deux semaines avant la date présumée de l'accouchement. La période de congé visée au présent article n'ouvre pas droit à congé annuel. Celui-ci est réduit à concurrence de huit jours consécutifs au titre de ce congé de maternité.

ARTICLE 46 : Pendant les congés visés aux articles 37 à 45 ci-dessus, l'agent auxiliaire a droit à sa rémunération entière.

ARTICLE 47 : Après deux ans de services effectifs ininter-rompus, l'agent auxiliaire peut, sur sa demande transmise par la voie hiérarchique, obtenir un congé sans rémunération pour convenances personnelles, d'une durée maximum de six mois. Ce congé peut être renouvelé une fois. Deux mois au moins avant la date d'expiration du congé, l'agent intéressé doit présenter suivant la voie hiérarchique une demande de reprise de service ou de renouvellement du congé. A défaut, il est licencié au terme du congé.

ARTICLE 48 : Le congé sans rémunération est accordé par décision prise par le ministre de la Fonction publique pour les agents de l'Etat, par le gouverneur pour les agents des collectivités locales, par le directeur pour les agents des éta-blissements publics. ARTICLE 49 : L'agent auxiliaire peut obtenir des congés pour maladie, sur sa demande assortie d'un certificat d'une autorité médicale agréée. L'autorité qui emploie l'agent peut ordonner une contre-visite par un médecin assermenté de l'Administration. Le conseil de santé peut être saisi sur demande du ministre utilisateur.

ARTICLE 50 : Les congés de maladie ne peuvent dépasser six mois pour une période d'un an commençant à courir du jour de l'octroi du premier congé de maladie.

ARTICLE 51 : Le congé de maladie donne lieu au versement de la rémunération entière pendant les deux premiers mois de la période visée à l'article 50 ci-dessus et au versement de la moitié de cette rémunération pendant les quatre mois suivants.

ARTICLE 52 : Lorsque l'agent auxiliaire ayant épuisé ses droits à congé de maladie n'est pas en mesure de reprendre ses fonctions, son engagement est résilié. Toutefois, il peut être mis en congé sans rémunération dans les conditions fixées aux articles 47 et 48 ci-dessus si de l'avis des autorités médicales compétentes, il y a lieu de penser qu'il lui sera possible de reprendre son travail à l'issue de ce congé.

ARTICLE 53 : Des autorisations spéciales d'absence sont accordées aux agents auxiliaires par l'autorité qui les emploie: a) pour remplir des fonctions publiques électives; b) pour participer à des congrès nationaux et internatio-naux en qualité de représentants dûment mandatés d'orga-nisations du Parti du peuple mauritanien ou aux réunions d'organismes directeurs de ces organisations en tant que membres élus ou désignés de ces organisations; c) pour subir des examens ou des concours universitaires ou administratifs. La durée d'une autorisation spéciale d'absence accordée au titre du présent article ne peut excéder le temps nécessaire pour remplir la mission ou subir l'examen qui la motive, augmentée éventuellement des délais de route indispensables.

ARTICLE 54 : Dans la limite de quinze jours par an, délai de route inclus, des autorisations exceptionnelles d'absence peuvent être accordées à un agent auxiliaire par l'autorité qui l'emploie pour la commémoration de fêtes religieuses, la célébration du mariage de l'intéressé ou d'un de ses enfants, la naissance ou le baptême d'un enfant, le décès du conjoint ou d'un ascendant ou descendant en ligne directe ou pour tout motif familial ou personnel jugé valable par l'autorité ayant pouvoir pour accorder l'autorisation.

ARTICLE 55 : L'agent auxiliaire a droit à sa rémunération entière pendant la durée des autorisations spéciales et exceptionnelles d'absence, sauf dans le cas de l'autorisation spéciale accordée au titre de l'article 53 a) ci-dessus, lorsque l'exercice du mandat électif comporte une rétribution ou une indemnité de quelque nature que ce soit.

ARTICLE 56 : Un congé n'est pas interrompu par une maladie survenue pendant son cours même si cette maladie nécessite une hospitalisation.

ARTICLE 57 : Tout congé non demandé ou non pris à la date à laquelle il a été accordé ou toute autorisation d'absence dont il n'a pas été fait usage sont périmés et ne peuvent être accordés de nouveau.

CHAPITRE VDiscipline

ARTICLE 58 : Lorsqu'un agent auxiliaire de l'Etat a fait l'objet d'une réprimande, d'un avertissement ou d'une mise à pied, ampliation de la décision infligeant la sanction ainsi que les copies de la demande d'explications et de la réponse de l'agent sont transmises au ministère de la Fonction publique pour être classées au dossier de l'intéressé.

ARTICLE 59 : Lorsqu'un ministre estime que la faute commise par un agent placé sous son autorité justifie son licenciement, il fait parvenir au ministre de la Fonction publique, outre la demande d'explications adressée à l'agent concerné et la réponse de celui-ci, un rapport circonstancié. L'agent intéressé est avisé de l'ouverture d'une action dis-ciplinaire à son encontre et peut être écarté du service par le ministre utilisateur si l'intérêt du service l'exige.

En outre, la suspension de l'agent auxiliaire peut être prononcée

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par le ministre de la Fonction publique sur demande du ministre utilisateur. Cette mesure peut être assortie de la suspension de la rémunération de l'agent.

ARTICLE 60 : Le ministre de la Fonction publique dispose d'un délai d'un mois pour décider du licenciement. Il peut demander des informations complémentaires ou ordonner une enquête. Dans ce cas le délai ne commence à courir que lorsque les informations ont été obtenues ou que l'enquête a été menée à bien. ARTICLE 61 : Lorsque l'action disciplinaire a été ajournée en attendant la conclusion d'une action pénale, le délai d'un mois visé à l'article précédent commence à courir du jour où le jugement est devenu définitif ou du jour de sa notification au ministre de la Fonction publique si celle-ci est postérieure.

ARTICLE 62 : La décision de licenciement est notifiée par la voie hiérarchique à l'agent concerné; elle prend effet à la date de la notification à l'intéressé.

CHAPITRE VICessation de fonctions - Licenciement

ARTICLE 63 : Les agents auxiliaires de l'Etat, des collectivités locales et des établissements publics assujettis à la loi n° 74-071 du 2 avril 1974 sont licenciés pour limite d'âge lorsqu'ils atteignent l'âge de 65 ans. Ils peuvent demander à quitter leur emploi avant d'avoir atteint cette limite lorsqu'ils remplissent les conditions requises pour faire valoir des droits à une retraite de la Caisse nationale de Sécurité sociale.

ARTICLE 64 : Les agents auxiliaires quittant leur emploi dans les conditions prévues à l'article 63 ci-dessus ont droit à une indemnité de départ à la retraite calculée en fonction de l'indemnité de licenciement prévue à l'article 68 ci-après selon les pourcentages ci-dessous: 30 % pour chacune des cinq premières années; 50 % pour chacune des cinq années suivantes; 75 % pour chacune des dix années suivantes; 100 % pour chacune des années suivantes.

ARTICLE 65 : Les agents auxiliaires peuvent être licenciés pour insuffisance professionnelle par décision de l'autorité ayant pouvoir pour les engager. Cette décision intervient sur le rapport du ministre utilisateur en ce qui concerne les agents de l'Etat.

Ce licenciement est prononcé sans préavis si l'engagement a été stipulé à l'essai. Il intervient automatiquement au terme de l'essai si le test professionnel est insuffisant.

ARTICLE 66 : La suppression de l'emploi d'un agent auxiliaire est décidée si cet emploi n'est plus nécessaire au fonctionnement du service ou de l'établissement public considéré.

L'emploi d'un agent auxiliaire est également supprimé lorsqu'un fonctionnaire se trouve disponible pour occuper les fonctions dévolues à cet agent ou peut être recruté à cette fin dans les formes prévues par les textes organiques de la Fonction publique.

ARTICLE 67 : La suppression de l'emploi d'un agent auxiliaire entraîne son licenciement par décision motivée de l'autorité qui l'a engagé. Toutefois, s'il s'agit d'un agent de l'Etat, cette mesure n'intervient que s'il n'est pas possible de donner une autre affectation à l'agent intéressé.

ARTICLE 68 : Sauf en cas de démission ou de licenciement pour raison disciplinaire, l'agent auxiliaire a droit à une indemnité de licenciement calculée sur la base de la rémunération mensuelle brute moyenne des six derniers mois d'activité, en fonction de l'ancienneté de services décomptée par années entières à raison de: 25 % pour chacune des cinq premières années; • 30 % pour chacune des cinq années suivantes; 35 % pour chaque année au-delà de la dixième. L'indemnité de licenciement ne s'ajoute pas à l'indemnité de

départ à la retraite prévue à l'article 64 ci-dessus.

CHAPITRE VIIDispositions diverses et transitoires.

ARTICLE 69 : Les personnes de nationalité étrangère peuvent être recrutées et employées dans les conditions prévues par le présent décret si elles sont titulaires d'une carte de travail régulièrement délivrée par le service de l'emploi. Leur licenciement est automatiquement prononcé si cette carte cesse d'être valide. Dans ce cas, les personnes intéressées bénéficient de l'indemnité prévue à l'article 68 ci-dessus.

ARTICLE 70 : Pour les emplois de spécialiste possédant une haute technicité pour lesquels aucun recrutement n'est possible selon la procédure normale, des contrats précisant notamment la durée de l'engagement, qui ne pourra être indéterminée, et le montant de la rémunération débattue d'accord parties, pourront être conclus entre l'Etat et des personnes de nationalité étrangère. Ces personnes pourront éventuellement être mises à la disposition des collectivités locales et des établissements publics visés à L'article Premier du présent décret. Elles relèveront du Code du travail et de ses textes d'application.

ARTICLE 71 : Les demandes de recrutement formulées par les départements ministériels et par les établissements publics pour lesquelles un accord de principe aura été donné avant la date du présent décret ou pour lesquelles aura été fourni avant cette date au ministre chargé de la Fonction publique un dossier comportant toutes les pièces prévues par le décret n° 69-374 du 13 novembre 1969 modifié seront examinées selon la procédure prévue par ce décret. Les demandes de recrutement ne remplissant pas les conditions prévues à l'alinéa précédent seront renvoyées aux ministères concernés. Les personnes intéressées pourront faire acte de candidature auprès du ministère de la Fonction publique selon la procédure fixée par les articles 6 et suivants du présent décret.

ARTICLE 72 : Pour le plan de recrutement de l'année 1975, les demandes des ministres utilisateurs visées à l'article 3 ci-dessus devront parvenir au ministère de la Fonction publique au plus tard trois mois après la publication du présent décret. Le plan de recrutement sera établi 45 jours après l'expiration de ce délai et la première session de recrutement pour les emplois supérieurs et moyens interviendra dans les 30 jours suivants. Une deuxième session pourra être organisée pendant le dernier trimestre de l'année 1975.

ARTICLE 73 : Jusqu'à la publication du premier plan de recrutement prévu à l'article 72 ci-dessus, la procédure d'urgence prévue à l'article 19 du présent décret pourra être mise en œuvre sur décision du ministre de la Fonction publique, sans qu'il soit nécessaire de solliciter l'accord du Président de la République.

ARTICLE 74 : A compter de la publication du présent décret, les agents contractuels et décisionnaires de l'Etat, des collectivités locales et des établissements publics visés à l'article premier ci-dessus sont des agents auxiliaires régis par les dispositions de la loi n° 74-071 du 2 avril 1974 et des textes pris pour son application.

ARTICLE 75 : Pour les agents de l'Etat, l'affectation prévue à l'article 31 ci-dessus est celle résultant des termes du contrat ou de la décision d'engagement. Les agents ayant reçu une autre affectation depuis leur recrutement verront leur situation régularisée par décision du ministre de la Fonction publique.

ARTICLE 76 : Les agents auxiliaires recrutés antérieurement à la publication du présent décret seront reclassés par décision du ministre de la Fonction publique dans les emplois prévus par l'annexe I du présent décret compte tenu de leurs capacités et des fonctions réellement occupées. En aucun cas le reclassement ne pourra être prononcé dans un emploi pour lequel est requis un niveau supérieur à celui possédé par l'agent ou dans un emploi supérieur à celui pour lequel l'agent a été recruté.

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ARTICLE 77 : Les agents contractuels ou décisionnaires des collectivités locales et des établissements publics recrutés antérieurement à la publication du présent décret seront reclassés conformément aux dispositions de l'article 76 ci-dessus par décision du gouverneur ou du directeur intéressé. Cette décision sera prise dans les conditions prévues par l'article 20 ci-dessus concernant les recrutements.

ARTICLE 78 : Les droits à congé des agents auxiliaires de l'Etat, des collectivités locales et des établissements publics nés au titre de l'année 1974 seront liquidés conformément aux dispositions qui leur étaient applicables avant la publication du présent décret.

ARTICLE 79 : Au cours de l'année 1975, les agents auxiliaires de l'Etat, des collectivités locales et des établissements publics devront être mis en mesure de bénéficier de leurs droits à congé échus au 31 décembre 1974. Ces droits s'ajouteront à ceux de l'année 1975, le total des congés à prendre étant éventuellement limité à 75 jours ouvrables. Toutefois, le congé dû au titre de l'année 1975 pourra faire l'objet d'un report dans les conditions prévues par les articles 41 et 42 du présent décret.

ARTICLE 80 : Les dispositions du présent décret seront ap-plicables à compter du 1er janvier 1975, notamment en ce qui concerne le reclassement des agents contractuels et déci-sionnaires déjà en fonction dans les nouveaux emplois et les échelles de rémunération afférentes.

ARTICLE 81 : Le ministre de la Fonction publique et du Travail et le ministre des Finances sont chargés de l'application du présent décret qui sera publié selon la procédure d'urgence déterminée par le décret n° 59-029 du 24 mai 1959.

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ANNEXE

I.EMPLOIS ADMINISTRATIFS.

A. Emplois supérieurs.

EmploisEchelle de

rémunération Niveau requis

Administrateurs auxiliaires Administrateurs - traducteurs auxiliaires Diplomates auxiliaires Muséologues auxiliaires et emplois analogues

G A 2

Licence de l'enseignement supérieur oudiplôme équivalent

Attachés auxiliaires Attachés traducteurs auxiliaires

Inspecteurs des services administratifs ou

financiers auxiliaires

Greffiers en chef auxiliaires

et emplois analogues

G A 1

Baccalauréat de l'enseignement secondaire

B. Emplois moyens.

EmploisEchelle de

rémunération Niveau requis

Rédacteurs auxiliaires Rédacteurs traducteurs auxiliaires Contrôleurs des services administratifs ou financiersauxiliaires Greffiers auxiliaires Bibliothécaires et archivistes auxiliairesAgents comptables auxiliairesProgrammeurs auxiliaires et emplois analogues

G B 1

Niveau d'études primaires du premier cycle, ou classe du second cycle de l'enseignement secondaire, y compris la classe terminale.

C. Emplois subalternes.

EmploisEchelle de

rémunération Niveau requis

Employés administratifsauxiliaires

Maîtres d'internat auxiliaires

et emplois analogues

G C 2

Premier cycle de l'enseignement secondaire, y compris la classe de 3e des lycées et collèges.

Commis auxiliaires Documentalistes auxiliaires Brigadiers des douanes auxiliaires Monitrices en développementrural et emplois analogues

G C 1

Certificat d'études primaires.

Préposés des douanesauxiliaires Dames visiteuses des douanes Auxiliaires, Facteurs auxiliairesSurveillants d'internat oud'école auxiliaires et emploisanalogues

G D 2

Cours moyen de l'enseignement primaire.

Plantons auxiliaires, Garçons de bureau auxiliaires, Gardiens de bureau ou d'école auxiliaires et emplois analogues

G D 1

Cours élémentaire de l'enseignement primaire.

II. EMPLOIS TECHNIQUES.A. Emplois supérieurs.

EmploisEchelle de

rémunération Niveau requis

Ingénieurs auxiliaires, toutesbranches Docteurs en médecine,en pharmacie ou en médecinevétérinaire auxiliaire, Ecrivains journalistes auxiliaires et emplois

analogues

T A 2

Diplôme d'une grande école ou doctorat d'une faculté.

Ingénieurs de travaux auxiliaires Médecins ou pharmaciens ouvétérinaires auxiliaires Reporters cinéastes et photographesauxiliaires et emplois analogues

T A 1Diplôme d'une école d'ingénieurs ou diplôme d'études médicales, pharmaceutiques ou vétérinaires obtenu après au moins quatre ans d'études supérieures.

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B. Emplois moyens.

EmploisEchelle de

rémunération Niveau requis

Sages-femmes auxiliaires Assistantes sociales auxiliaires Contremaîtres auxiliaires et emplois analogues

T B 2

Niveau d'études spécialisées équivalentes au baccalauréat, technique

Conducteurs de travauxauxiliaires Assistants d'élevage auxiliaires Contrôleurs techniques auxiliaires Infirmiers d'Etat auxiliaires Cameramen et photographes auxiliaires et emplois analogues

T B 1

Etudes techniques du niveau du second cycle de l'enseignement secondaire, y compris la classe terminale, ou capacités professionnelles équivalentes.

C. Emplois subalternes

EmploisEchelle de

rémunération Niveau requis

Ouvriers qualifiés auxiliaires' Surveillants de travaux auxiliaires

Infirmiers d'élevage auxiliaires

Infirmiers médico-sociaux

auxiliaires

Aides assistantes sociales auxiliaires et emplois analogues

T C 2

Formation technique équivalente au premier cycle de l'enseignement secondaire ou capacités professionnelles équivalentes.

Chefs d'équipe auxiliaires Brigadiers de sapeurs-pompiers auxiliaires Chefs de cuisine auxiliaires (1) Chefs jardiniers auxiliaires et emplois analogues

T C 1

Fonctions d'encadrement et capacités professionnelles de haut niveau par rap-port à la catégorie D.

Ouvriers spécialisés auxiliaires Jardiniers auxiliaires, Sapeurs-pompiers auxiliaires, Cuisinières Couturières et emplois analogues

T D 2

Capacités professionnelles correspondant à la spécialité.

Garçons et filles de salleAuxiliaires, Vaccinateurs d'élevage auxiliaires, Aides jardiniers auxiliaires, Manœuvres spécialisés auxiliaires,Aides cuisiniers Serveurs et emplois analogues

T D 1

Connaissances pratiques nécessaires à l'emploi.

Chauffeurs d'automobiles et emplois analogues C D 1

Permis de conduire et notions élémentaires d'entretien et de dépannage des véhicules automobiles.

(1) Il ne peut y avoir qu'un seul chef de cuisine dans un établissement de formation, dans un établissement d'enseignement ou dans un établissement hospitalier ou une formation sanitaire.

III. EMPLOIS DE L'ENSEIGNEMENTA. Emplois supérieurs

EmploisEchelle de

rémunération Niveau requis

Professeurs licenciés auxiliaires et emplois analogues E A 2 Licence d'enseignement

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Professeurs de collègeAuxiliaires,Chargés d'enseignement auxiliaires et emplois analogues

E A 1

Deux certificats d'une même licence d'enseignement.

B. Emplois moyens.

EmploisEchelle de

rémunération Niveau requis

Instituteurs auxiliaires, Maîtres d'éducation physique auxiliaires et emplois analogues

E B 1

Baccalauréat de l'enseignement secondaire ou diplôme d'éducation physique de niveau équivalent.

C. Emplois subalternes

EmploisEchelle de

rémunération Niveau requis

Instituteurs adjoints auxiliaires et emplois analogues E C 2Brevet d'études du premier cycle.

Moniteurs de l'enseignementAuxiliaires,Maîtres d'internat et répétiteurs auxiliaires et emplois analogues

E C 1

Pour mémoire (recrutement suspendu).

IV. EMPLOIS DE SECRÉTARIAT.A. Emplois supérieurs.

EmploisEchelle de

rémunération Niveau requis

Secrétaires de direction

auxiliaires et emplois analogues S A 1

Brevet de technicien supérieur ensecrétariat,

B. Emplois moyens

EmploisEchelle de

rémunération Niveau requis

Secrétaires sténodactylographes et emplois analogues

S B 1

Brevet technique de l'Ecole nationale d'enseignement commercial et familial ou aptitudes équivalentes justifiées par des tests.

C. Emplois subalternes

EmploisEchelle de

rémunération Niveau requis

Employés de bureau

dactylographes auxiliaires et emplois analogues

S C 1

Certificat d'aptitude professionnelle de l'Ecole nationale d'enseignement commercial et familial ou aptitudes équivalentes justifiées par des tests.

Dactylographes auxiliaires Performeurs vérifieurs auxiliaires et emplois analogues

S D 1

Dactylographes à 18 mots-minute avec 1 % de fautes au maximum et orthographe du niveau du certificat d'études primaires

V. EMPLOYE DE MAISON

EmploisEchelle de

rémunération Niveau requis

Maîtres d'hôtel auxiliaires, Chefs cuisiniers auxiliaires et emplois analogues

M C 1Connaissances professionnelles correspondantes à l'emploi

Commis de cuisine (2) auxiliaires

et emplois analogues M C 2

Connaissances pratiques indispensables à l'emploi.

Serveurs auxiliaires, Blanchisseurs repasseurs auxiliaires, Employés tous travaux domestiques auxiliaires et emplois analogues

M D 1

Connaissances pratiques indispensables à l'emploi.

(2) Emplois ouverts à la Présidence de la République seulement.

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V-2.2 DECRET N° 75-056 DU 21 FEVRIER 1975 RELATIF À LA RÉMUNÉRATION ET AUX CONDITIONS D'AVANCEMENT DES AGENTS AUXILIAIRES DE L'ETAT, DES COLLECTIVITÉS LOCALES ET DE CERTAINS ÉTABLISSEMENTS PUBLICS

CHAPITRE PREMIER Rémunération

ARTICLE PREMIER : Les agents auxiliaires de l'Etat, des collectivités locales et des établissements publics assujettis à la loi n° 74-071 du 2 avril 1974 reçoivent le salaire prévu par l'échelle de rémunération que comporte leur emploi.

ARTICLE 2 : Les échelles de rémunération sont fixées par l'annexe numéro I du présent décret. Chacune d'elles comporte deux groupes. Le premier groupe comprend huit échelons représentant chacun un avancement de 4 % du montant de la rémunération du premier échelon de ce groupe. Le deuxième groupe comprend six échelons, le premier échelon comportant une rémunération égale à celle du septième échelon du premier groupe. Chaque échelon du deuxième groupe correspond à un avancement de 4 % du montant de la rémunération du premier échelon dudit groupe.

ARTICLE 3 : Les agents auxiliaires nouvellement recrutés sont classés au premier échelon du premier groupe de l'échelle de rémunération afférente à leur emploi.Toutefois les personnes de nationalité étrangère justifiant d'une expérience et de capacités professionnelles certaines peuvent être recrutées à un échelon plus élevé dans la hiérarchie sans toutefois pouvoir être classées au-delà du cinquième échelon du premier groupe de l'échelle de rémunération de leur emploi.

Le salaire des personnes désignées pour occuper un emploi de secrétaire de direction en application de l'article 29, 2e alinéa du décret n° 75-055 du 21 février 1975 est fixé par le ministre de la Fonction publique en concertation avec l'autorité qui doit les employer.

CHAPITRE 2 Avancement

ARTICLE 4 : Les agents auxiliaires bénéficient d'un avancement à l'ancienneté tous les deux ans jusqu'au dernier échelon du premier groupe de l'échelle de rémunération de leur emploi.

Ils peuvent accéder au 1er, au 2e ou au 3e échelon du deuxième groupe après deux ans d'ancienneté respectivement dans le 6e, le 7e ou le 8e

échelon du premier groupe dans les conditions fixées aux articles 5 à 9 ci-dessous s'ils font l'objet d'une proposition motivée de l'autorité qui les emploie.

Les agents auxiliaires ayant accédé au deuxième groupe de leur échelle de rémunération avancent d'échelon en échelon à l'ancienneté tous les deux ans jusqu'au sommet de l’échelle.

ARTICLE 5 : Les avancements au deuxième groupe de chaque échelle sont prononcés en ce qui concerne les agents de l'Etat par le ministre de la Fonction publique après avis d'une commission d'avancement des agents auxiliaires, présidée par le directeur de la Fonction publique et comprenant:

- Le directeur des Etudes et de la Législation, membre; - Le directeur du Budget, membre; - Le secrétaire général de l'Union des travailleurs de

Mauritanie ou son représentant, membre.

Les membres de la commission ne peuvent émettre des avis pour les avancements des agents auxiliaires appartenant à leur service ou, s'ils sont eux-mêmes agents auxiliaires, pour les avancements des agents occupant le même emploi qu'eux. Ils se retirent de la commission si la proposition d'avancement les concerne.

ARTICLE 6 : Pour les agents des collectivités locales, la commission d'avancement est composée du gouverneur, président, de ses adjoints, du trésorier payeur régional et d'un représentant de l'Union des travailleurs de Mauritanie, membres.

ARTICLE 7 : Pour les agents des établissements publics, les avancements au deuxième groupe sont décidés par délibération du Conseil d'administration.

ARTICLE 8 : Chaque année, la moitié des agents auxiliaires remplissant les conditions exigées peuvent bénéficier d'un avancement au deuxième groupe. Les quota d'avancement sont calculés dans chaque département ministériel, collectivité locale ou établissement public pour chaque groupe d'emplois, supérieurs, moyens et subalternes.

ARTICLE 9 : Des tests de sélection peuvent être organisés à l'intention des agents auxiliaires proposés pour un avancement au deuxième groupe.

CHAPITRE 3Dispositions diverses et transitoires

ARTICLE 10 : Nonobstant les dispositions du présent décret, les personnes de nationalité étrangère prêtant leur concours dans le cadre d'accords internationaux de coopération sont rémunérées conformément aux dispositions de ces accords.

ARTICLE 11 : Les personnes recrutées à titre temporaire en application de l'article 17 du décret n° 75-055 du 21 février 1975 reçoivent un salaire forfaitaire provisoire, inférieur de 10 % au traitement de début du corps de la Fonction publique auquel elles peuvent prétendre. En cas de recrutement ultérieur dans un autre corps de la Fonction publique que celui initialement prévu ou en cas d'engagement en qualité d'agent auxiliaire, ce salaire forfaitaire provisoire ne peut être considéré comme ayant ouvert un droit à une rémunération équivalente.

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ARTICLE 12 : Les agents auxiliaires recrutés antérieurement à la publication du décret n° 75-055 du 21 février 1975 sont reclassés par décision du ministre de la Fonction publique dans l'échelle de rémunération de l'emploi dans lequel ils auront été classés en application des articles 76 et 77 de ce décret compte tenu de l'ancienneté de service acquise au cours de l'année 1974.

ARTICLE 13 : A équivalence entre la catégorie afférente à l'ancien emploi et l'échelle de rémunération du nouvel emploi, les reclassements seront effectués conformément à l'annexe numéro 2 du présent décret. L'indemnité compensatrice prévue par cette annexe est résorbée par le jeu de l'avancement. La bonification d'ancienneté accordée prend effet au 1er janvier 1975.

ARTICLE 14 : Lorsqu'un agent aura été reclassé dans un emploi comportant une échelle de rémunération ne correspondant pas à l'ancienne catégorie attribuée, une indemnité différentielle correspondant aux droits acquis et résorbable par le jeu de l'avancement lui sera versée.

ARTICLE 15 : Les situations particulières qui ne pourront être réglées en application des dispositions du présent décret seront apurées par décision du ministre de la Fonction publique.

ARTICLE 16 : Les agents contractuels et décisionnaires des collectivités locales et des établissements publics recrutés antérieurement à la publication du décret n° 75-055 du 21 février 1975 seront reclassés dans les échelles de rémunération conformément aux dispositions du présent décret par décision du gouverneur ou du directeur intéressé. Cette décision sera prise dans les conditions prévues par l'article 20 du décret du 21 février 1975 susvisé et soumise au visa du ministre de la Fonction publique en ce qui concerne les établissements publics.

ARTICLE 17 : Les reclassements prononcés en application du présent décret prendront effet au 1er janvier 1975.

ARTICLE 18 : Le ministre de la Fonction publique et du Travail et le ministre des Finances sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'application du présent décret qui sera publié selon la procédure d'urgence prévue par le décret n° 59-029 du 24 mai 1959.

Annexe 1ECHELLES DE REMUNERATION1. - EMPLOIS ADMINISTRATIFS.

Echelle GA2

1er GROUPE 2ème GROUPEEchelo

ns Rémuné

ration EchelonsRémunération

mensuel mensuelle1 16210 UM 1 20104 UM2 16859 --- 2 20909 ---3 17508 --- 3 21714 ---4 18157 --- 4 22519 ---5 18806 --- 5 23324 ---6 19455 --- 6 24129 ---7 20104 ---8 20753 ---

Nota : Les administrateurs traducteurs auxiliaires bénéficient d'un sursalaire de 2000 UM par mois.

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II. – EMPLOIS TECHNIQUES

Echelle GA1

1er GROUPE 2ème GROUPEEchelons

Rémunération Echelons

Rémunérationmensuell mensuelle

1 13 329 UM 1 16 533 UM2 13 863 --- 2 17 195 ---3 14 397 --- 3 18 857 ---4 14 931 --- 4 18 519 ---5 15 465 --- 5 19 181 ---6 15 999 --- 6 19 843 ---7 16 533 ---8 17 067 ---

Nota: Les attachés traducteurs auxiliaires bénéficient d'un sursalaire de 1 500 UM par mois.

Echelle GC2

1er GROUPE 2ème GROUPEEchelons

Rémunération Echelons

Rémunérationmensuell mensuelle

1 6905 UM 1 8 567 UM2 7182 --- 2 8 910 ---3 7459 --- 3 9 253 ---4 7736 --- 4 9 596 ---5 8013 --- 5 9 939 ---6 8290 --- 6 10 282 ---7 8567 ---8 8844 ---

Echelle GB1

1er GROUPE 2ème GROUPEEchelons

Rémunération Echelons

Rémunération

mensuell mensuelle1 9 253 UM 1 11479 UM2 9 624 --- 2 11939 ---3 9 995 --- 3 12399 ---4 10 366 --- 4 12859 ---5 10 737 --- 5 13 319 ---6 11 108 --- 6 13 779 ---7 11 479 ---8 11 850 ---

Nota : Les rédacteurs traducteurs auxiliaires bénéficient d'un sursalaire de 1 000 UM par mois

mois.

Echelle GD2

1er GROUPE 2ème GROUPEEchelons

Rémunération Echelons

Rémunérationmensuell mensuelle

1 4 421 UM 1 5 483 UM2 4 598 --- 2 5 703 ---3 4 775 --- 3 5 923 ---4 4 952 --- 4 6 143 ---5 5 729 --- 5 6 363 ---6 5 306 --- 6 6 583 ---7 5 483 ---8 5 660 ---

Echelle GD1

1er GROUPE 2ème GROUPEEchelons

Rémunération Echelons

Rémunérationmensuell mensuelle

1 3 803 UM 1 4 721 UM2 3 956 --- 2 4 910 ---3 4 109 --- 3 5 099 ---4 4 262 --- 4 5 288 ---5 4 415 --- 5 5 477 ---6 4 568 --- 6 5 666 ---7 4 721 ---8 4 874 ---

Echelle GC1

1er GROUPE 2ème GROUPEEchelons

Rémunération Echelons

Rémunérationmensuell mensuelle

1 5622 UM 1 6972 UM2 5847 --- 2 7251 ---3 6072 --- 3 7530 ---4 6897 --- 4 7809 ---5 6522 --- 5 8088 ---6 6747 --- 6 8367 ---7 6972 ---8 7197---

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Echelle TA2

1er GROUPE 2ème GROUPEEchelons

Rémunération Echelons

Rémunérationmensuell mensuelle

1 16 330 UM 1 20 254 UM2 16 984 --- 2 21 065 ---3 17 638 --- 3 21 876 ---4 18 292 ---- 4 22 687 ---5 18 946 ---- 5 23 498 ---6 19 600 ---- 6 24 309 ---7 20 254 ----8 20 908 ----

Echelle TB2

1er GROUPE 2ème GROUPEEchelons

Rémunération Echelons

Rémunérationmensuell mensuelle

1 12 859 UM 1 15 949 UM2 13 374 ---- 2 16 587 ----3 13 889 ---- 3 17 225 ----4 14 404 ---- 4 17 863 ----5 14 919 ---- 5 18 501 ----6 15 434 ---- 6 19 139 ----7 15 949 ----8 16 464 ----

Echelle TC2

1er GROUPE 2ème GROUPEEchelons

Rémunération Echelons

Rémunérationmensuell mensuelle

1 7 429 UM 1 9 217 UM2 7 727 ---- 2 9 586 ----3 8 025 ---- 3 9 955 ----4 8 323 ---- 4 10 324 -----5 8 621 ---- 5 10 693 -----6 8 919 ---- 6 11 062 -----7 9 217 ----8 9 515 ----

Echelle TD2

1er GROUPE 2ème GROUPEEchelons

Rémunération Echelons

Rémunérationmensuell mensuelle

1 4 598 UM 1 5 702 UM2 4 782 ---- 2 5 931 ----3 4 966 ---- 3 6 160 ----4 5 150 ---- 4 6 389 ----5 5 334 ---- 5 6 618 ----6 5 518 ---- 6 6 847 ----7 5 702 ----8 5 886 ----

Echelle TA1

1er GROUPE 2ème GROUPEEchelons

Rémunération Echelons

Rémunérationmensuell mensuelle

1 13 522 UM 1 16 768 UM2 14 063 ---- 2 17 439 ---3 14 604 ---- 3 18 118 ---4 15 145 ---- 4 18 781 ---5 15 686 ---- 5 19 452 ---6 16 227 ---- 6 20 123 ---7 16 768 ----8 17 309 ----

Echelle TB1

1er GROUPE 2ème GROUPEEchelons

Rémunération Echelons

Rémunérationmensuell mensuelle

1 8 293 UM 1 10 285 UM2 8 625 ---- 2 10 697 ----3 8 957 ---- 3 11 109 ----4 9 289 ---- 4 11 521 ----5 9 621 ---- 5 11 933 ----6 9 953 ---- 6 12 345 ----7 10 285 ----8 10 617 ----

Echelle TC1

1er GROUPE 2ème GROUPEEchelons

Rémunération Echelons

Rémunérationmensuell mensuelle

1 5 936 UM 1 7 364 UM2 6 174 ---- 2 7 659 ----3 6 412 ---- 3 7 954 ----4 6 650 ---- 4 8 249 ----5 6 888 ---- 5 8 544 ----6 7 126 ---- 6 8 839 ----7 7 364 ----8 7 602 ----

Echelle TD1

1er GROUPE 2ème GROUPEEchelons

Rémunération Echelons

Rémunérationmensuell mensuelle

1 3 803 UM 1 4 721 UM2 3 956 ---- 2 4 910 ----3 4 109 ---- 3 5 099 ----4 4 262 ---- 4 5 288 ----5 4 415 ---- 5 5 477 ----6 4 568 ---- 6 5 666 ----7 4 721 ----8 4 874 ----

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III. – EMPLOIS CHAUFFEURS

Echelle CD1

1er GROUPE 2ème GROUPEEchelons

Rémunération Echelons

Rémunération

mensuell mensuelle1 4 522 UM 1 5 608 UM2 4 703 ---- 2 5 843 ----3 4 884 ---- 3 6 078 ----4 5 065 ---- 4 6 313 ----5 5 246 ---- 5 6 548 ----6 5 427 ---- 6 6 783 ----7 5 608 ----8 5 789 ----

Les rémunérations de cette échelle sont uniformément majorées de 500 UM pour les chauffeurs conduisant un véhicule poids lourd et de 700 UM pour les chauffeurs assurant un service transport en commun.

IV. – EMPLOIS DE L’ENSEIGNEMENT

Echelle EA21er GROUPE 2ème GROUPE

Echelons

Rémunération Echelons

Rémunérationmensuell mensuelle

1 16 450 UM 1 20 398 UM2 17 108 --- 2 21 214 ---3 17 766 --- 3 22 030 ---4 18 424 --- 4 22 846 ---5 19 082 --- 5 23 662 ---6 19 740 --- 6 24 478 ---7 20 398 ---8 21 056 ---

Echelle EA1

1er GROUPE 2ème GROUPEEchelons

Rémunération Echelons

Rémunérationmensuell mensuelle

1 13 716 UM 1 17 010 UM2 14 265 --- 2 17 691 ---3 14 814 --- 3 18 372 ---4 15 363 --- 4 19 053 ---5 15 912 --- 5 19 734 ---6 16 461 --- 6 20 415 ---7 17 010 ---8 17 559 ---Echelle EB1

1er GROUPE 2ème GROUPEEchelons

Rémunération Echelons

Rémunérationmensuell mensuelle

1 11 390 UM 1 14 126 UM2 11 846 --- 2 14 692 ---3 12 302 --- 3 15 258 ---4 12 758 --- 4 15 824 ---5 13 214 --- 5 16 390 ---6 13 670 --- 6 16 956 ---7 14 126 ---8 14 582 ---

Echelle EC2

1er GROUPE 2ème GROUPE

Echelons

Rémunération Echelons

Rémunérationmensuell

e mensuelle

1 9 134 UM 1 11 330 UM2 9 500 --- 2 11 784 ---3 9 866 --- 3 12 238 ---4 10 232 --- 4 12 629 ---5 10 598 --- 5 13 146 ---6 10 964 --- 6 13 600 ---7 11 330 ---8 11 696 ---

V - Emploi de secrétaire

Echelle EC1

1er GROUPE 2ème GROUPEEchelons

Rémunération Echelons

Rémunérationmensuell mensuelle

1 6 926 UM 1 8 594 UM2 7 204 ---- 2 8 938 ----3 7 482 ---- 3 9 282 ----4 7 760 ---- 4 9 626 ----5 8 038 ---- 5 9 970 ----6 8 316 ---- 6 10 314 ---7 8 594 ----8 8 872 ----

Echelle SA1

1er GROUPE 2ème GROUPEEchelons

Rémunération Echelons

Rémunérationmensuell mensuelle

1 15 000 1 18 600 UM2 15 600 --- 2 19 344 ---3 16 200 --- 3 20 088 ---4 16 800 --- 4 20 832 ---5 17 400 --- 5 21 576 ---6 18 000 --- 6 22 320 ---7 18 600 ---8 19 200 ---

Page 164: ReceuilFinalFR

VI– EMPLOYÉS DE MAISON

Echelle SB1

1er GROUPE 2ème GROUPEEchelons

Rémunération Echelons

Rémunérationmensuell mensuelle

1 10 240 UM 1 12 700 UM2 10 650 --- 2 13 208 ---3 11 060 --- 3 13 716 ---4 11 470 --- 4 14 224 ---5 11 880 --- 5 14 732 ---6 12 290 --- 6 15 240 ---7 12 700 ---8 13 110 ---

Echelle SC1

1er GROUPE 2ème GROUPEEchelons

Rémunération Echelons

Rémunérationmensuell mensuelle

1 8 400 UM 1 10 416 UM2 8 736 --- 2 10 833 ---3 9 072 --- 3 11 250 ---4 9 408 --- 4 11 667 ---5 9 744 --- 5 12 084 ---6 10 080 --- 6 12 501 ---7 10 416 ---8 10 752 ---

Echelle MC1

1er GROUPE 2ème GROUPEEchelons

Rémunération Echelons

Rémunérationmensuell mensuelle

1 5 475 UM 1 6 789 UM2 5 694 ---- 2 7 061 ----3 5 913 ---- 3 7 333 ----4 6 132 ---- 4 7 605 ----5 6 351 ---- 5 7 877 ----6 6 570 ---- 6 8 149 ----7 6 789 ----8 7 008 ----

Echelle SD1

1er GROUPE 2ème GROUPEEchelons

Rémunération Echelons

Rémunérationmensuell mensuelle

1 5 640 UM 1 7 002 UM2 5 867 ---- 2 7 283 ----3 6 094 ---- 3 7 564 ----4 6 321 ---- 4 7 845 ----5 6 548 ---- 5 8 126 ----6 6 775 ---- 6 8 407 ----7 7 002 ----8 7 229 ----

Echelle MD2

1er GROUPE 2ème GROUPEEchelons

Rémunération Echelons

Rémunérationmensuell mensuelle

1 4 295 UM 1 5 327 UM2 4 467 ---- 2 5 541 ----3 4 639 ---- 3 5 755 ----4 4 811 ---- 4 5 969 ----5 4 983 ---- 5 6 183 ----6 5 155 ---- 6 6 397 ----7 5 327 ----8 5 499 ----

Echelle MD1

1er GROUPE 2ème GROUPEEchelons

Rémunération Echelons

Rémunérationmensuell mensuelle

1 3 715 UM 1 4 609 UM2 3 864 ---- 2 4 794 ----3 4 013 ---- 3 4 979 ----4 4 162 ---- 4 5 164 ----5 4 311 ---- 5 5 349 ----6 4 460 ---- 6 5 534 ----7 4 609 ----8 4 758 ----

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Annexe RECLASSEMENTS

I. – EMPLOIS ADMINISTRATIFS.

SITUATION ANCIENNE NOUVELLE SITUATIONCatég. Des Conventions collectives « Commerce » Ancienneté en 1974

Echelle Groupe Echelon indemnité Ancienneté

compensatrice échelon

1er catégorie A1er catégorie B pour mémoire

2e catégorie: Jusqu'à 2 ans GD1 1er 1er néant néant 3 ans et 4 ans -- -- 1er 114 UM 18 mois

5 ans -- -- 2e 37 UM 6 mois 6 ans -- -- 2e 75 UM 12 mois 7 ans -- -- 2e 113 UM 18 mois 8 ans -- -- 3e néant néant 9 ans -- -- 3e 36 UM 6 mois

10 ans -- -- 3e 74 UM 12 mois Il ans -- -- 3e 112 UM 18 mois

12 ans -- -- 4e néant néant 13 ans -- -- 4e 35 UM 6 mois 14 ans -- -- 4e 73 UM 12 mois

15 ans et plus -- -- 4e 113 UM 18 mois

3e catégorie: Jusqu'à 2 ans GD1 1er 3e 52 UM 8 mois3 ans et 4 ans -- -- 4e 24 UM 4 mois

5 ans -- -- 4e 107 UM 17 mois6 ans -- -- 5e néant néant7 ans -- -- 5e 37 UM 6 mois8 ans -- -- 5e 79 UM 13 mois9 ans -- -- 5e 120 UM 19 mois

10 ans -- -- 6e 9 UM 1 mois11 ans -- -- 6e 51 UM 8 mois12 ans -- -- 6e 92 UM 14 mois13 ans -- -- 6e 134 UM 21 mois14 ans -- -- 7e 23 UM 3 mois

15 ans et plus -- -- 7e 64 UM 10 mois

4e catégorie: Jusqu'à 2 ans GD2 1er 1er néant néant 3 ans et 4 ans -- -- 1er 133 UM 18 mois

5 ans -- -- 2e 44 UM 6 mois 6 ans -- -- 2e 88 UM 12 mois 7 ans -- -- 2e 132 UM 18 mois 8 ans -- -- 3e néant néant 9 ans -- -- 3e 44 UM 6 mois

10 ans -- -- 3e 88 UM 12 mois 11 ans -- -- 3e 132 UM 18 mois 12 ans -- -- 4e néant néant 13 ans -- -- 4e 44 UM 6 mois 14 ans -- -- 4e 88 UM 12 mois

15 ans et plus -- -- 4e 132 UM 18 mois

5e catégorie: Jusqu'à 2 ans GD2 1er 3e 118 UM 16 mois 3 ans et 4 ans -- -- 4e 88 UM 12 mois

5 ans -- -- 5e 9 UM 1 mois 6 ans -- -- 5e 58 UM 8 mois 7 ans -- -- 5e 107 UM 14 mois 8 ans -- -- 5e 155 UM 21 mois 9 ans -- -- 6e 27 UM 4 mois

10 ans -- -- 6e 76 UM 10 mois 11 ans -- -- 6e 125 UM 17 mois 12 ans -- -- 7e néant néant 13 ans -- -- 7e 46 UM 6 mois 14 ans -- -- 7e 95 UM 13 mois

15 ans et plus -- -- 7e 144 UM 19 mois

Page 166: ReceuilFinalFR

6e catégorie: Jusqu'à 2 ans GC1 1er 1er néant néant 3 ans et 4 ans -- -- 1er 169 UM 18 mois

5 ans -- -- 2e 56 UM 6 mois 6 ans -- -- 2e 112 UM 12 mois 7 ans -- -- 2e 168 UM 18 mois 8 ans -- -- 3e néant néant 9 ans -- -- 3e 564UM 6 mois

10 ans -- -- 3e 112 UM 12 mois 11 ans -- -- 3e 168 UM 18 mois 12 ans -- -- 4e néant néant 13 ans -- -- 4e 564 UM 6 mois 14 ans -- -- 4e 112 UM 12 mois

15 ans et plus -- -- 4e 168 UM 18 mois

7e catégorie A: Jusqu'à 2 ans GC2 1er 1er néant néant 3 ans et 4 ans -- -- 1er 207 UM 18 mois

5 ans -- -- 2e 68 UM 6 mois 6 ans -- -- 2e 137 UM 12 mois 7 ans -- -- 2e 206 UM 18 mois 8 ans -- -- 3e néant néant 9 ans -- -- 3e 67 UM 6 mois

10 ans -- -- 3e 137 UM 12 mois 11 ans -- -- 3e 206 UM 18 mois 12 ans -- -- 4e néant néant 13 ans -- -- 4e 66 UM 6 mois 14 ans -- -- 4e 136 UM 12 mois

15 ans et plus -- -- 4e 205 UM 18 mois

7ecatégorie B : Jusqu'à 2 ans GC2 1er 2e 30 UM 3 mois 3 ans et 4 ans -- -- 3e 193 UM 17 mois

5 ans -- -- 4e 64 UM 6 mois 6 ans -- -- 4e 139 UM 12 mois 7 ans -- -- 4e 213 UM 18 mois 8 ans -- -- 5e 10 UM 1 mois 9 ans -- -- 5e 85 UM 7 mois

10 ans -- -- 5e 159 UM 14 mois 11 ans -- -- 5e 233 UM 20 mois 12 ans -- -- 6e 30 UM 3 mois 13 ans -- -- 6e 105 UM 9 mois 14 ans -- -- 6e 179 UM 15 mois

15 ans et plus -- -- 6e 253 UM 22 mois

8e catégorie A: Jusqu'à 2 ans GB1 1er 1er néant néant 3 ans et 4 ans -- -- 1er 278 UM 18 mois

5 ans -- -- 2e 92 UM 6 mois 6 ans -- -- 2e 184 UM 12 mois 7 ans -- -- 2e 277 UM 18 mois 8 ans -- -- 3e néant néant 9 ans -- -- 3e 91 UM 6 mois

10 ans -- -- 3e 183 UM 12 mois 11 ans -- -- 3e 276 UM 18 mois 12 ans -- -- 4e néant néant 13 ans -- -- 4e 90 UM 6 mois 14 ans -- -- 4e 182 UM 12 mois

15 ans et plus -- -- 4e 275 UM 18 mois

8e catégorie B: Jusqu'à 2 ans GB1 1er 2e 357 UM 23 mois3 ans et 4 ans -- -- 3e 285 UM 18 mois

5 ans -- -- 4e 114 UM 7 mois6 ans -- -- 4e 214 UM 14 mois7 ans -- -- 4e 314 UM 20 mois8 ans -- -- 5e 42 UM 3 mois9 ans -- -- 5e 142 UM 20 mois

10 ans -- -- 5e 242 UM 16 mois11 ans -- -- 5e 342 UM 22 mois12 ans -- -- 6e 71 UM 5 mois13 ans -- -- 6e 171 UM 11 mois14 ans -- -- 6e 271 UM 17 mois

15 ans et plus -- -- 7e néant Néant

Page 167: ReceuilFinalFR

8e catégorie C: Même reclassement que pour la 8e catégorie B, les agents intéressés bénéficiant d'un sursalaire de 385 UM par mois.

9e catégorie A: Jusqu'à 2 ans GA1 1er 1er néant néant 3 ans et 4 ans -- -- 1er 400 UM 18 mois

5 ans -- -- 2e 132 UM 6 mois 6 ans -- -- 2e 266 UM 12 mois 7 ans -- -- 2e 299 UM 18 mois 8 ans -- -- 2e néant néant 9 ans -- -- 3e 132 UM 6 mois

10 ans -- -- 3e 265 UM 12 mois 11 ans -- -- 3e 398 UM 18 mois 12 ans -- -- 4e néant néant 13 ans -- -- 4e 131 UM 6 mois 14 ans -- -- 4e 264 UM 12 mois

15 ans et plus -- -- 4e 397 UM 18 mois

9' catégorie B : Jusqu'à 2 ans GA1 1er 3e 448 UM 20 mois 3 ans et 4 ans -- -- 4e 359 UM 16 mois

5 ans -- -- 5e 122 UM 5 mois 6 ans -- -- 5e 271 UM 12 mois 7 ans -- -- 5e 419 UM 19 mois 8 ans -- -- 6e 34 UM 2 mois 9 ans -- -- 6e 182 UM 8 mois

10 ans -- -- 6e 331 UM 15 mois Il ans -- -- 6e 479 UM 22 mois

12 ans -- -- 7e 93 UM 4 mois 13 ans -- -- 7e 242 UM 11 mois 14 ans -- -- 7e 390 UM 18 mois

15 ans et plus -- -- 8e néant néant

10e catégorie A: Jusqu'à 2 ans GA2 1er 1er néant néant 3 ans et 4 ans -- -- 1er 486 UM 18 mois

5 ans -- -- 2e 162 UM 6 mois 6 ans -- -- 2e 324 UM 12 mois 7 ans -- -- 2e 486 UM 18 mois 8 ans -- -- 3e néant néant 9 ans -- -- 3e 161 UM 6 mois

10 ans -- -- 3e 323 UM 12 mois Il ans -- -- 3e 485 UM 18 mois

12 ans -- -- 4e néant néant 13 ans -- -- 4e 160 UM 6 mois 14 ans -- -- 4e 322 UM 12 mois

15 ans et plus -- -- 4e 485 UM 18 mois

10e catégorie B :Jusqu'à 2 ans GA2 1er 3e 519 UM 19 mois 3 ans et 4 ans -- -- 4e 411 UM 15 mois

5 ans -- -- 5e 122 UM 5 mois 6 ans -- -- 5e 303 UM 11 mois 7 ans -- -- 5e 483 UM 18 mois 8 ans -- -- 6e 14 UM 1 mois 9 ans -- -- 6e 194 UM 7 mois

10 ans -- -- 6e 375 UM 14 mais Il ans -- -- 6e 555 UM 21 mois

12 ans -- -- 7e 86 UM 3 mois 13 ans -- -- 7e 267 UM 10 mois 14 ans -- -- 7e 447 UM 16 mois

15 ans et plus -- -- 7e 627 UM 23 mois

10e catégorie C: Même reclassement que pour la 10e catégorie B, les agents intéressés bénéficiant d'un sursalaire de 2 110 UM par mois.

11e catégorie: Même reclassement que pour la 10' catégorie B, les agents intéressés bénéficiant d'un sursalaire de 4510 UM par mois.

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II.EMPLOIS TECHNIQUES.

SITUATION ANCIENNE NOUVELLE SITUATIONCatég. Des Conventions collectives « Travaux publics Bâtiment » (TPB) et « Mécanique générale » (MG) Ancienneté en 1994

Echelle Groupe Echelon

indemnité Anciennetécompensatrice échelon

1er catégorie A et 1er catégorie BTPB et MG

pour mémoire

2e catég. TPB et MG et 2e catég. Convention « Travailleurs des exploitations agricoles"Jusqu'à 2 ans TD1 1er 1er néant néant 3 ans et 4 ans -- -- 1er 114 UM 18 mois

5 ans -- -- 2e 37 UM 6 mois 6 ans -- -- 2e 75 UM 12 mois 7 ans -- -- 2e 113 UM 18 mois 8 ans -- -- 3e néant néant 9 ans -- -- 3e 36 UM 6 mois

10 ans -- -- 3e 74 UM 12 mois 11 ans -- -- 3e 112 UM 18 mois 12 ans -- -- 4e 35 UM néant 13 ans -- -- 4e 35 UM 6 mois 14 ans -- -- 4e 73 UM 12 mois

15 ans et plus -- -- 4e 113 UM 18 mois

3e catég. A, TPB et 3e catég. MG et 3e catég. Convention «  Travailleurs des exploitations agricoles »

Jusqu'à 2 ans TD1 1er 3e 52 UM 8 mois 3 ans et 4 ans -- -- 4e 27 UM 4 mois

5 ans -- -- 4e 107 UM 17 mois 6 ans -- -- 5e néant néant 7 ans -- -- 5e 37 UM 6 mois

8 ans -- -- 5e 79 UM 13 mois 9 ans -- -- 5e 120 UM 19 mois

10 ans -- -- 6e 9 UM 1 mois 11 ans -- -- 6e 51 UM 8 mois 12 ans -- -- 6e 92 UM 14 mois 13 ans -- -- 6e 134 UM 21 mois

14 ans -- -- 7e 23 UM 3 mois 15 ans et plus -- -- 7e 64 UM 10 mois

3e catégorie B TPB : Même reclassement que pour la 3e catégorie A, les agents intéressés bénéficiant d'un sursalaire de 10 UM par mois.

4e catég. A, TPB et 4e catég. MG et 4e catég. Convention «  Travailleurs des exploitations agricoles »

Jusqu'à 2 ans TD2 1er 1er néant néant 3 ans et 4 ans -- -- 1er néant néant

5 ans -- -- 1er 44 UM 6 mois 6 ans -- -- 1er 88 UM 11 mois 7 ans -- -- 1er 132 UM 17 mois 8 ans -- -- 2e néant néant 9 ans -- -- 2e 37 UM 5 mois

10 ans -- -- 2e 81 UM 10 mois 11 ans -- -- 2e 125 UM 16 mois 12 ans -- -- 2e 170 UM 22 mois 13 ans -- -- 3e 30 UM 4 mois 14 ans -- -- 3e 74 UM 9 mois

15 ans et plus -- -- 3e 118 UM 15 mois

4e catégorie B TPB : Même reclassement que pour la 4e catégorie A TPB, les agents intéressés bénéficiant d'un sursalaire de 180 UM par mois.

Page 169: ReceuilFinalFR

5e catég. A, TPB et 5e catég. MG et 5e catég. Convention «  Travailleurs des exploitations agricoles »

Jusqu'à 2 ans TD2 1er 2e 111 UM 14 mois3 ans et 4 ans -- -- 3e 74 UM 10 mois

5 ans -- -- 3e 172 UM 22 mois6 ans -- -- 4e 37 UM 5 mois7 ans -- -- 4e 86 UM 11 mois8 ans -- -- 4e 134 UM 17 mois9 ans -- -- 5e Néant Néant

10 ans -- -- 5e 48 UM 6 mois11 ans -- -- 5e 97 UM 13 mois12 ans -- -- 5e 146 UM 19 mois13 ans -- -- 6e 11 UM 1 mois14 ans -- -- 6e 60 UM 8 mois

15 ans et plus -- -- 6e 109 UM 14 mois

5e catégorie B TPB : Même reclassement que pour la 5e catégorie A TPB, les agents intéressés bénéficiant d'un sursalaire de 456 UM par mois.

6e catég. A, TPB et 6e catég. MG et 6e catég. Convention «  Travailleurs des exploitations agricoles » :Jusqu'à 2 ans TC1 1er 1er néant néant 3 ans et 4 ans -- -- 1er néant néant

5 ans -- -- 1er néant néant 6 ans -- -- 1er 23 UM 2 mois 7 ans -- -- 1er 80 UM 8 mois 8 ans -- -- 1er 136 UM 14 mois 9 ans -- -- 1er 192 UM 19 mois

10 ans -- -- 2e 12 UM 1 mois 11 ans -- -- 2e 68 UM 7 mois 12 ans -- -- 2e 125 UM 12 mois 13 ans -- -- 2e 181 UM 18 mois 14 ans -- -- 3e néant néant

15 ans et plus -- -- 3e 57 UM 6 mois

6e catégorie B TPB : Même reclassement que pour la 6e catégorie A TPB, les agents intéressés bénéficiant d'un sursalaire de 755 UM par mois.

Hors catégorie TPB et 7e catégorie MG:

Jusqu'à 2 ans TC2 1er 1er néant néant3 ans et 4 ans -- -- 1er néant néant

5 ans -- -- 1er néant néant6 ans -- -- 1er néant néant7 ans -- -- 1er 59 UM 5 mois8 ans -- -- 1er 128 UM 10 mois9 ans -- -- 1er 197 UM 16 mois10 ans -- -- 1er 266 UM 22 mois11 ans -- -- 2e 38 UM 3 mois 12 ans -- -- 2e 107 UM 9 mois 13 ans -- -- 2e 176 UM 14 mois 14 ans -- -- 2e 245 UM 20 mois

15 ans et plus -- -- 3e 16 UM 1 mois

Catégorie MO MG :Jusqu'à 2 ans TB1 1er 1er néant néant 3 ans et 4 ans -- -- 1er 249 UM 18 mois

5 ans -- -- 2e 83 UM 6 mois 6 ans -- -- 2e 166 UM 12 mois 7 ans -- -- 2e 248 UM 18 mois 8 ans -- -- 3e néant néant 9 ans -- -- 3e 82 UM 6 mois 10 ans -- -- 3e 165 UM 12 mois 11 ans -- -- 3e 247 UM 18 mois 12 ans -- -- 4e néant néant 13 ans -- -- 4e 81 UM 6 mois 14 ans -- -- 4e 164 UM 12 mois

15 ans et plus -- -- 4e 247 UM 18 mois

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Catégorie Ml T'PB et MG: Jusqu'à 2 ans TB1 1er 2e 176 UM 13 mois 3 ans et 4 ans -- -- 3e 208 UM 8 mois

5 ans -- -- 3e 284 UM 20 mois 6 ans -- -- 4e 50 UM 3 mois 7 ans -- -- 4e 128UM 9 mois 8 ans -- -- 4e 216 UM 15 mois 9 ans -- -- 4e 204 UM 22 mois 10 ans -- -- 5e 60 UM 4 mois 11 ans -- -- 5e 142 UM Il mois 12 ans -- -- 5e 236 UM 17 mois 13 ans -- -- 5e 324 UM 23 mois 14 ans -- -- 6e 80 UM 6 mois

15 ans et plus -- -- 6e 168 UM 12 mois

Catégorie M2, TPB: Même reclassement que pour la catégorie : Ml TPB, les agents intéressés bénéficiant d'un sursalaire de 2060 UM par mois.et MG

Catégorie M3, TPB, MG :Jusqu'à 2 ans TB2 1er 1er néant néant 3 ans et 4 ans -- -- 1er 386 UM 18 mois

5 ans -- -- 2e 128 UM 6 mois 6 ans -- -- 2e 257 UM 12 mois 7 ans -- -- 2e 385 UM 18 mois 8 ans -- -- 3e néant néant 9 ans -- -- 3e 127 UM 6 mois 10 ans -- -- 3e 256 UM 12 mois 11 ans -- -- 3e 384 UM 18 mois 12 ans -- -- 4e néant néant 13 ans -- -- 4e 127 UM 6 mois 14 ans -- -- 4e 255 UM 12 mois

15 ans et plus -- -- 4e 384 UM 18 mois Catégorie M4, TPB et MG :

Jusqu'à 2 ans TB2 1er 3e 406 UM 19 mois 3 ans et 4 ans -- -- 4e 319 UM 15 mois

5 ans -- -- 5e 91 UM 4 mois 6 ans -- -- 5e 234 UM Il mois 7 ans -- -- 5e 377 UM 18 mois 8 ans -- -- 6e néant néant 9 ans -- -- 6e 148 UM 7 mois 10 ans -- -- 6e 291 UM 14 mois 11 ans -- -- 6e 433 UM 20 mois 12 ans -- -- 7e 61 UM 3 mois 13 ans -- -- 7e 204 UM 10 mois 14 ans -- -- 7e 347 UM 16 mois

15 ans et plus -- -- 7e 490 UM 23 mois

Catégorie M5 TPB : Même reclassement que pour la catégorie M4. les agents intéressés bénéficiant d'un sursalaire de 925 UM par mois,

Catégorie M5 MG : Même reclassement que pour la catégorie M4. les agents intéressés bénéficiant d'un sursalaire de 985 UM par mois,

III. - EMPLOIS DES CHAUFFEURS

SITUATION ANCIENNE NOUVELLE SITUATIONCatégorie convention collective «Chauffeur d'automobile Ancienneté en 1974

Echelle Groupe Echelon

indemnité Anciennetécompensatrice échelon

catégorie A pour mémoire

Catégorie B: Jusqu'à 2 ans TD1 1er 1er néant néant 3 ans et 4 ans -- -- 1er néant néant

5 ans -- -- 1er néant néant 6 ans -- -- 1er 15 UM 2 mois 7 ans -- -- 1er 58 UM 8 mois 8 ans -- -- 1er 100 UM 13 mois 9 ans -- -- 1er 143 UM 19 mois 10 ans -- -- 2e 5 UM 1 mois 11 ans -- -- 2e 52 UM 7 mois 12 ans -- -- 2e 91 UM 13 mois

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13 ans -- -- 2e l33 UM 18 mois 14 ans -- -- 3e néant néant

15 ans et plus -- -- 3e 20 UM 4 mois

Catégorie C : Même reclassement que pour la catégorie B, les agents intéressés bénéficiant d'un sursalaire de 375 UM par mois.

Catégorie D: Même reclassement que pour la catégorie B, les agents intéressés bénéficiant d'un sursalaire de 570 UM par mois.

IV. - EMPLOIS DE L'ENSEIGNEMENT

SITUATION ANCIENNE NOUVELLE SITUATION Emplois et classement Echelle Groupe Echelon

indemnité Anciennetécompensatrice échelon

Moniteur de l’Enseignement rémunérés par référence au décret n°60-132 du 23 juillet 1960

pour mémoire

1er cat. débutants1er cat. 2 ans1er cat. 4 ans1er cat. 6 ans2e cat. débutants2e cat. 2 ans2e cat. 4 ans2e cat. 6 ans1e cat. 8 ans

EC1 1er 1er néant néant -- -- 2e 21 UM 2 mois -- -- 3e 42 UM 4 mois -- -- 4e 8 UM l mois -- -- 5e 71 UM 6 mois -- -- 6e 13 UM 1 mois -- -- 6e 266 UM 23 mois -- 2e 1er 324 UM 23 mois -- -- 2e 173 UM 12 mois

Instituteurs adjoints contractuels rémunérés par référence au décret n° 60-132 du 23 juillet 1960 :

1er cat. débutants 1er cat. 3 ans 1er cat. 6 ans 2e cat. débutants 2e cat. 3 ans 2e cat. 6 ans Hors catégorie 3e cat. tous échelons

EC2 1er 1er néant néant -- -- 1er 230 UM 15 mois -- -- 1er 230 UM 15 mois -- -- 1er 276 UM 18 mois -- -- 2e 140 UM 9 mois -- -- 3e néant néant-- -- 3e 144 UM 10 mois

pour mémoire

Instituteurs adjoints contractuels rémunérés par référence au décret n° 60-132 du 23 juillet 1960 :

1'" cat. débutants 1" cat. 3 ans 1'" cat. 6 ans 2' cat. débutants 2· cat. 3 ans 2' cat. 6 ans Hors catégorie 3· cat. tous échelons

EB1 1er 1er néant néant -- -- 1er 293 UM 16 mois -- -- 2er 23 UM 1 mois -- -- 2er 234 UM 12 mois -- -- 3e 100 UM 5 mois -- -- 4e néant néant -- -- 4e 380 UM 20 mois

pour mémoire

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V. - EMPLOYES DE MAISON

SITUATION ANCIENNE NOUVELLE SITUATIONCatég. Des Conventions collectives « Personnel domestique » Ancienneté en 1974

Echelle Groupe Echelon indemnité Ancienneté

compensatrice échelon

1ère catégorie 2e catégorie pour mémoire

3e catégorie. Jusqu'à 2 ans MD1 1er 1er néant néant 3 ans et 4 ans -- -- 1er néant néant

5 ans -- -- 1er 23 UM 4 mois 6 ans -- -- 1er 59 UM 10 mois 7 ans -- -- 1er 95 UM 15 mois 8ans -- -- 1er 130 UM 21 mois 9 ans -- -- 2e 18 UM 3 mois 10 ans -- -- 2e 53 UM 9 mois 11 ans -- -- 2e 89 UM 14 mois 12 ans -- -- 2e 124 UM 20 mois 13 ans -- -- 3e 9 UM 1 mois 14 ans -- -- 3e 45 UM 7 mois

15 ans et plus -- -- 3e 80 UM 13 mois

4e catégorie: Jusqu'à 2 ans MD1 1er 1er néant néant 3 ans et 4 ans -- -- 1er 87 UM 14 mois

5 ans -- -- 2er 11 UM 2 mois 6 ans -- -- 2er 48 UM 8 mois 7 ans -- -- 2er 85 UM 14 mois 8 ans -- -- 2er 122 UM 20 mois 9 ans -- -- 3e 8 UM l mois 10 ans -- -- 3e 45 UM 7 mois Il ans -- -- 3e 82 UM 13 mois 12 ans -- -- 3e 119 UM 19 mois 13 ans -- -- 4e 7 UM 1 mois 14 ans -- -- 4e 44 UM 7 mois

15 ans et plus -- -- 4e 81 UM 13 mois

5e catégorie: Jusqu'à 2 ans MD2 1er 1er néant néant 3 ans et 4 ans -- -- 1er néant néant

5 ans -- -- 1er 9 UM 1 mors 6 ans -- -- 1er 50 UM 7 mois 7 ans -- -- 1er 91 UM 12 mois 8 ans -- -- 1er 132 UM 18 mois 9 ans -- -- 2e néant néant 10 ans -- -- 2e 42 UM 6 mois Il ans -- -- 2e 83 UM 11 mois 12 ans -- -- 2e 124 UM 17 mois 13 ans -- -- 2e 165 UM 23 moi. 14 ans -- -- 3e 34 UM 5 mois

15 ans et plus -- -- 3e 75 UM 10 mois

6e catégorie: Jusqu'à 2 ans MD2 1er 2e 90 UM 12 mois 3 ans et 4 ans -- -- 3e 55 UM 7 mois

5 ans -- -- 3e 146 UM 20 mois 6 ans -- -- 4e 19 UM 3 mois 7 ans -- -- 4e 65 UM 9 mois 8 ans -- -- 4e 111 UM 15 mois 9 ans -- -- 4e 156 UM 21 mois 10 ans -- -- 5e 30 UM 4 mois 11 ans -- -- 5e 75 UM 10 mois 12 ans -- -- 5e 121 UM 17 mois 13 ans -- -- 5e 167 UM 23 mois 14 ans -- -- 6e 41 UM 6 mois

15 ans et plus -- -- 6e 87 UM 12 mois

7 e catégorie: Jusqu'à 2 ans MC1 1er 1er néant néant 3 ans et 4 ans -- -- 1er néant néant

5 ans -- -- 1er néant" néant 6 ans -- -- 1er 53 UM 6 mois 7 ans -- -- 1er 105 UM 12 mois 8 ans -- -- 1er 157 UM 17 mois 9 ans -- -- 1e 209 UM 23 mois

10 ans -- -- 2e 43 UM 5 mois 11 ans -- -- 2e 95 UM 11 mois 12 ans -- -- 2e 147 UM 16 mois 13 ans -- -- 2e 199 UM 22 mois 14 ans -- -- 3e 32 UM 4 mois

15 ans et plus -- -- 3e 84 UM 9 mois

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V I- REMUNERATION ET AVANTAGES DES AGENTS PUBLICS

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VI-1 DÉCRET N° 99-01/PM DU 11 JANVIER 1999 PORTANT HARMONISATION ET SIMPLIFICATION DU RÉGIME DE

RÉMUNÉRATION DES AGENTS DE L’ETAT

ARTICLE PREMIER : Le régime de rémunération fixé par le présent décret est applicable:

1° aux agents de l'Etat,2° aux personnels étrangers rémunérés sur le budget de l'Etat

TITRE I - ELEMENTS CONSTITUTIFS DE LA REMUNERATION

ARTICLE 2 : Les éléments constitutifs de la rémunération sont1) le traitement de base,2) le complément du traitement,3) les indemnités et primes,4) les allocations pour charges de famille

Les travaux effectués en dehors des heures de services ou pour l’amélioration des performances du service peuvent donner lieu à une rétribution en fonction des moyens du service et dans dses conditions arrêtées par le ministre utilisateur.

CHAPITRE I - TRAITEMENT DE BASE ET SON COMPLEMENT

SECTION I - OUVERTURE DU DROIT À LA RÉMUNÉRATION

ARTICLE 3 : Le traitement de base est calculé en multipliant la valeur du point d’indice par l’indice correspondant au grade ou emploi et à l’échelon du fonctionnaire, tel que cet indice est défini dans l’échelle indiciaire prévue dans la grille générale de Classement. Cette grille générale est annexée au présent décret et en fait partie intégrante.La valeur du point d’indice est fixée à cent ouguiyas (100 UM) par mois. Elle est révisable par décret chaque fois que des augmentations de salaire sont à accorder.Le complément du traitement est constitué par l’agrégation des augmentations de salaire existantes à la date du présent décret.Le tableau, en annexe I.9, fixe les correspondances entre les indices et les montants bruts du complément du traitement.La grille de classement comporte une échelle spéciale, en annexe I.I. pour certains emplois supérieurs de l'Etat.Pour les contractuels nationaux, le traitement de base est calculé par référence à l’échelle E.1 de la grille générale de classement en annexe I.4.Pour les contractuels étrangers, la rémunération est fixée dans l’échelle prévue en annexe I.8.

ARTICLE 4 : A droit à la rémunération l'agent régulièrement recruté et se trouvant en position d'activité de service.Sont assimilés, pour l’application des dispositions du présent décret, à la position d'activité de service, les cas suivants :

1) déplacement pour motifs de service à l’intérieur ou à l’extérieur du territoire national,

2) transit forcé, ou déplacement pour rejoindre le poste ou en revenir;

3)stage professionnel ou technique effectué à la demande de l’administration compétente ou avec son autorisation, dans les conditions prévues par la réglementation en la matière,

4)stage préalable à la titularisation, tel que prévu par le statut général des fonctionnaires et agents contractuels de l'Etat.

ARTICLE 5 : le droit à la rémunération est également accordé dans les cas suivants:

1)à l’agent en congé rémunéré ou bénéficiant d’une autorisation spéciale d’absence dans les conditions fixées par son statut,

2)à l’agent qui se trouve dans un cas de force majeure dûment établie, empêchant l’exercice normal de sa fonction

ARTICLE 6 : L’agent en détention administrative ou judiciaire garde son droit à la rémunération, cependant la jouissance de ce droit

peut être suspendue, totalement ou partiellement, jusqu’a l’intervention de la décision finale de l’autorité compétente.

SECTION 2 - CESSATION DU DROIT À LA RÉMUNÉRATION

ARTICLE 7: droit à la rémunération cesse :1) pour l’agent démissionnaire, à compter de la date d’effet de

l’acceptation de sa démission par l’autorité compétente2) pour l’agent licencie ou révoqué, à compter de la date d’effet

indiquée par l’acte constatant la cessation définitive de fonction.

3) pour l’agent admis a la retraite a la date fixée par l’acte prononçant cette mesure,

4) pour l’agent décédé, le premier jour du mois suivant le décès

ARTCLE 8 : Le droit à la rémunération cesse également, sauf empêchement de force majeure dûment constatée, sur production par l'intéressé des justifications nécessaires

1) pour l’agent dont l’absence n’a pas été autorisée, pendant toute la durée de son absence,

2) pour l’agent qui, se rendant à son poste, ne l’a pas rejoint dans les délais qui lui avaient été impartis, pendant tout le temps qui s’est écoulé depuis l’expiration des délais impartis, ou depuis l’expiration de la durée de la mission,

3) pour l’agent qui dépasse la limite de son autorisation d’absence ou de son congé, pendant toute la durée de son absence irrégulière

CHAPITRE 2 - INDEMNITES ET PRIMES

ARTICLE 9 : Les personnels visés par le présent décret peuvent bénéficier, en fonction de leur corps, emploi ou affectation, des indemnités ou primes suivantes :

1) indemnité de fonction de responsabilité,2)prime de sujétion.3)prime d’incitation,4) indemnité de logement,5)prime de domesticité,6)prime de spécialisation complémentaire

SECTION I - INDEMNITÉ DE FONCTION DE RESPONSABILITÉ

ARTICLE 10 : L’exercice des fonctions de responsabilité définies par le présent décret donne droit, pendant la durée de cet exercice, au versement d’une indemnité de fonction de responsabilité destinée à rémunérer l’autorité particulière exercée, l’initiative attendue et l’exercice du pouvoir de décision, afférents à ces fonctions.

ARTICLE 11k: Le montant de l'indemnité de fonction de responsabilité est indépendant de la catégorie, du corps et du grade du titulaire de la fonction, y ouvrant droit.

ARTICLE 12 : Le droit à percevoir l’indemnité de fonction de responsabilité est, dans tous les cas, directement lié à l’exercice des fonctions y ouvrant droit ; il cesse si le bénéficiaire quitte le poste correspondant.

ARTICLE 13 : L’indemnité de fonction de responsabilité est fixée suivant le tableau figurant en annexe II .I du présent décret.

ARTICLE 14 : Les assimilations aux différents groupes de responsabilité, autres que celles figurant dans le présent chapitre, sont prononcées par décret.

SECTION 2 - PRIME DE SUJÉTION ET PRIME D’INCITATION

ARTICLE 15 : les primes de sujétion et d’incitation sont attribuées aux fonctionnaires appartenant à des corps dont les missions ont un caractère prioritaire pour l'Etat ou sont soumis à des conditions

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particulières d'exercice, et se trouvant effectivement sur les emplois relevant de ces corps ou ces catégories

ARTICLE 16 : La liste des corps et des catégories de personnels ouvrant droit aux primes de sujétion et d’incitation, et leur classement dans les différents groupes correspondant aux montants de ces primes, sont fixé dans les tableaux figurant en annexes II.2 et II.3 du présent décret

SECTION 3 - INDEMNITÉ DE LOGEMENT

ARTICLE 17: L’indemnité de logement est attribuée aux différents groupes définis dans le tableau en annexe II.4 du présent décret.L’indemnité de logement ne peut se cumuler avec l’occupation d’un logement affecté par l’administration.

SECTION 4 - PRIME DE DOMESTICITÉ

ARTICLE 18: une prime de domesticité est attribuée aux fonctionnaires ou agents appartenant aux corps ou exerçant les fonctions spécifiées dans le tableau figurant en annexe II.5

SECTION 5 - PRIME DE SPÉCIALISATION

ARTICLE 19: Une prime de spécialisation complémentaire est attribuée au fonctionnaire ou agent qui a effectué, conformément à la réglementation en matière de formation continue, une formation réussie de neuf mois ou plus, complémentaire à sa formation initiale et dont les résultats ne permettent pas l’accès à un grade supérieur, ou à un nouveau corps. La prime de spécialisation complémentaire est représentée par l’octroi de la valeur de sept points d’indice, par année de spécialisation complémentaire.

CHAPITRE 3 - ALLOCATIONS POUR CHARGES DE FAMILLE

ARTICLE 20: Les allocations à caractère familial susceptibles d’être accordées aux agents titulaires sont les suivantes:

1° allocation de maternité2° allocation familiale

L'agent contractuel national bénéficie du régime général de la sécurité sociale.

SECTION I - ALLOCATION DE MATERNITÉ

ARTICLE 21: L’allocation de maternité est attribuée à l’agent titulaire chef de famille pour chaque enfant né viable sur présentation, au plus tard trois mois après la naissance, de l’acte de naissance et d’un certificat de vie, délivré par l’autorité administrative compétente.L’allocation de maternité est attribuée, également, au titre d’enfant mort-né sur présentation d’un dossier médical,Cette allocation comprend deux éléments :

- l'allocation prénatale dont le montant est de 1000 UM, et- l'allocation de maternité proprement dite, dont le montant est de 1200 UM

Elle est payable en une seule fois.

SECTION 2- ALLOCATION FAMILIALE

ARTICLE 22: L’allocation familiale est attribuée à l’agent titulaire chef de famille, dans tous les cas où il a droit, entièrement ou partiellement, à la rémunération, et dans les cas prévus par la loi, pour les enfants légalement à sa charge, dans les conditions fixées aux articles ci-après

1) En cas de divorce, elle est attribuée conformément à la décision judiciaire prononçant cette mesure, décision qui doit être obligatoirement produite à l’appui de la demande d’attribution de cette allocation,2) Lorsque l’agent titulaire est placé en détention administrative ou judiciaire, elle est attribuée à la personne qui a la garde des enfants en application d’une décision judiciaire,3) la femme agent, titulaire, chef de famille placée en disponibilité pour assistance à un conjoint, à un descendant ou a un ascendant,

en cas d’accident ou de maladie grave, conserve le droit à l'allocation familiale.

ARTICLE 23: l'allocation familiale est due jusqu’à ce que les enfants aient l’âge de seize ans révolus :I) Pour les enfants légitimes, à compter du premier jour du mois suivant la déclaration de naissance à l’état civil.2) pour les orphelins sous tutelle, à compter du premier jour du mois au cours duquel ils ont acquis cette qualité. Conformément à une attestation délivrée par le juge compétent, et à concurrence de deux enfants.

ARTICLE 24: La limite d’âge prévue à l’article précédent est portée à:I ) dix-huit ans révolus pour l’enfant en apprentissage, sous réserve de la production, au début de chaque année, d’un certificat d’apprentissage délivré par le chef d’un établissement reconnu par l’Etat et dans lequel l’enfant poursuit un apprentissage régulier non rétribué.2) vingt et un ans pour l’enfant qui poursuit des études, sous réserve de la production au début de chaque année, d’un certificat de scolarité délivré par le chef d’un établissement reconnu par l’Etat et dans lequel l’enfant poursuit des études normales;3) vingt et un ans pour l’enfant qui se trouve dans l’impossibilité permanente de se livrer à une activité professionnelle par suite d’infirmité ou de maladie incurable, dûment constatée par certificat d’un médecin agréé.

ARTICLE 25: Le droit à l’allocation familiale cesse :1°) en cas de décès de l’enfant, le premier jour du mois suivant le

mois du décès,2°) en cas de cessation définitive de la scolarité3°) pour l’enfant admis dans un établissement scolaire ou

universitaire assurant les principales dépenses d'entretien durant la période de prise en charge de l’enfant par cet établissement,

4°) pour l’enfant bénéficiant d’une bourse entière d’enseignement durant la période pour laquelle la bourse est accordée,

5°) pour les enfants ayant contracté mariage ou exerçant une activité professionnelle lucrative.

ARTICLE 26: Le taux mensuel de l‘allocation familiale est fixé pour les personnels titulaires et assimilés à 500 UM par enfant.

ARTICLE 27: L'allocation familiale est payée mensuellement à terme échu sur présentation au début de chaque année d’un certificat de vie de l’enfant. La dernière mensualité est celle au cours de laquelle l’enfant atteint l’âge limite d’ouverture de droit qui lui est applicable, tel qu’il est fixé aux articles 23 et 24 ci-dessus, elle est due pour la totalité du mois.Pour l’enfant dont l'état civil ne précise pas le mois de naissance, le paiement de l’allocation familiale est arrêté au 1er juillet de l’année au cours de laquelle il atteint cet âge limite.

ARTICLE 28: Si le régime des prestations familiales auquel l’un des conjoints peut prétendre est plus avantageux que celui résultant du présent décret, l’agent titulaire doit notifier aux services dont il relève qu'il renonce à ses allocations au profit de celles auxquelles son conjoint peut prétendis .

ARTICLE 29: toute déclaration ou manœuvre frauduleuse d’un agent, tendant à lui faire attribuer des prestations familiales auxquelles il n’a pas droit en application des dispositions du présent chapitre, expose son auteur à des poursuites judiciaires, sans préjudices des sanctions administratives qui pourraient lui être infligées de ce fait.

TITRE 2 - ATTRIBUTION DE LA REMUNERATIONCHAPITRE I MODALITE DE LIQUIDATION

ARTICLE 30: Le traitement de base, le complément du traitement, les primes et indemnités et les allocations pour charge de famille se

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liquident par mois et sont payables à l'agent en activité par mois et à terme échu, chaque mois comptant pour trente jours. Chaque trentième est indivisible.Ces émoluments sont versés le dernier jour du mois. Lorsque ce dernier jour est un jour férié, ils sont versés l'avant dernier jour du mois.

ARTICLE 31: Par dérogation aux dispositions de l’article 33 ci-dessous :1) la rémunération afférente au congé administratif visé au chapitre I

du titre premier du présent décret peut être sur demande de l’intéressé, versée en une seule fois pour sa totalité le premier jour du mois suivant la date de départ en congé de l’agent;

2) la solde de captivité, le cas échéant, prévue au 2° de l’article 5 du présent décret, peut être versée au mandataire de l'agent, après constatation de son existence par les commissaires des puissances belligérantes, investis de pouvoir à cet effet.

A sa remise à la disposition des autorités de l'Etat, l’agent perçoit la totalité de la rémunération à laquelle il a eu droit durant sa période de captivité, déduction faite, le cas échéant, des sommes payées durant cette période à lui-même ou à son mandataire.

CHAPITRE 2 - RETENUE SUR LA REMUNERATION

ARTICLE 32 : Les retenues susceptibles d’être opérées sur la rémunération de l’agent sont les suivantes:1) les retenues prévues par les lois et règlements en vigueur,2) les retenues résultant de décisions judiciaires,3) les retenues résultant de la compensation légale de l'Etat.

CHAPITRE: 3 - AVANCES SUR LA REMUNERATION

ARTICLE 33: Il peut être accordé des avances sur la rémunération, par décision du Ministre ordonnateur du budget de l'Etat dans les cas suivants:

1) à l’occasion des fêtes religieuses légales,2) en cas de perte partielle ou totale d'effets personnels,3) lors de la nomination de l'intéressé à son premier emploi

Dans tous ces cas, le montant de l'avance ne peut excéder celui correspondant à deux mois de la rémunération de l’agent.

ARTICLE 34: Le remboursement des avances sur la rémunération s’effectue par voie de retenues sur la rémunération mensuelle de l’agent, ainsi que sur toute somme qui pourrait lui être due par l'Etat dans les conditions fixées par les décisions accordant les avances.

ARTICLE 35: En cas de décès de l’agent, il n’est exercé, à raison des sommes dont il serait personnellement débiteur envers l'Etat au titre d'avances sur rémunération, aucun recours contre sa succession.

TITRE 3 - DISPOSITIONS FINALES

ARTICLE 36 : les rémunérations prévues par le présent décret sont réglées, quelle que soit la position de l'agent, soit par remise d'espèces ou par virement bancaire ou postal.

ARTICLE 37 : Le présent décret remplace et abroge toutes dispositions antérieures contraires et notamment le décret n° 62-023 du 17 janvier 1962 ci-dessus visé

ARTICLE 38: Les ministres sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’application du présent décret qui sera publié au Journal Officiel de la R.I.M.

ANNEXESI-1:Echelle spéciale de certains emplois supérieurs

IND

ICE

IND

EM

NIT

E D

E

FO

NC

TIO

N

IND

EM

NIT

E D

E

LO

GE

ME

NT

PR

IME

DE

D

OM

ES

TIC

ITE

MINISTRE 202 35.000 18.000 255000MINISTRE ASSIMILE 202 35.000 18.000 25000

CONSEILLERS OU CHARGES DE MISSION A LA PRESIDENCE

342 22.000 15.00017000

CONSEILLERS OU CHARGES DE MISSION AU PREMIER MINISTERE

342 22.000 15.000 17000

AMBASSADEURS 342 42.000AMBASSADEURS ASSIMILES

342

I-2: Echelle Indiciaire des MagistratsECHELON\GRADE GR4 GR3 GR2 GRI

1 140 171 196 2222 148 177 208 2253 157 187 219 233

4 163

Définitions:Gr4 Magistrat 4eme Grade Gr2 Magistrat 2eme Grade Cr3 Magistrat 3erne Grade Gr1 Magistrat 1er Grade

I-3 Echelle Indiciaire de la Cour des Comptes

ECHELON\GRADE GR4 GR3 GR2 GRI

1 140 148 171 202

2 143 155 179 210

3 146 163 187 218

4 144 225

5 233

DéfinitionsGr4 : Membre de la Cour des Comptes 4ème Grade Gr2 :Membre de la Cour des Comptes 2ème GradeGr3 :Membre de la Cour des Comptes 3ème Grade Gr1 : Membre de la Cour des Comptes 1er Grade

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I-4: Echelle Indiciaire des Agents de I’EtatEchellon\Echelle E6 E5 E4 E3 E2 E1

GR2 GR1 GS GR2 GR1 GS GR2 GR1 GR2 GR1 GS GR2 GR1 GR2 GR1

1 140 158 219 115 132 171 101 121 71 107 134 43 62 23 40

2 146 172 225 121 135 179 107 132 74 112 140 46 63 26 43

3 152 177 233 126 143 187 112 135 81 116 146 49 67 28 48

4 157 187 241 132 149 191 115 146 87 123 149 54 68 31 54

5 163 196 248 135 159 196 118 149 93 132 159 56 71 34 62

6 171 202 257 140 171 208 121 155 98 134 171 62 73 37 67

7 177 208 265 143 177 213 126 159 102 140 179 63 77 40 73

8 182 215 274 149 187 219 132 168 107 146 182 68 82 43 77

9 187 219 283 157 196 225 135 171 112 149 188 73 87 48 81

10 191 231 292 163 208 231 140 176 115 159 193 77 93 54 85

11 196 241 171 213 143 179 126 171 82 98 62 90

12 202 253 177 225 146 187 132 179 87 107 67 98

13 209 187 149 140 93 73

Définitions:E6 : Catégorie A1 E5 :Catégorie A2 E4 :Catégorie A3E3 :Catégorie B E2 :Catégorie CE1 :Contractuels de l’Etat

I-5 Echelle Indiciaire des Personnels Enseignants et assimilés

ECHELON/ECHELLE EE1 EE2 EE3 EE4 ES1 ES2 ES3 ES41 62 87 101 121 157 171 187 2102 65 89 103 126 165 179 194 2183 70 93 113 134 172 187 202 2254 71 101 116 136 180 194 210 2335 74 109 119 138 188 202 218 2416 77 116 127 141 196 210 225 2497 81 124 140 145 204 218 233 2578 84 132 148 151 211 225 241 2649 88 140 155 163 219 233 249 272

10 90 144 163 176 227 241 257 2801l 93 149 168 187 235 249 264 28812 98 154 172 197 245 259 275 29813 102 158 179 210 255 269 285 30714 112 165 183 214 264 278 294 31715 118 171 190 218 273 288 303 32616 124 179 194 222 283 297 313 33617 132 188 204 225 292 306 322 342

DéfinitionsEE1 : Instituteur Adjoint ES1 : Professeur Sup Niveau A1, EE2 : InstituteurES2 : Professeur Sup Niveau A2 et Spécialiste 1° degréEE3 : Professeur de Collège ES3 : Professeur Sup Niveau A3 et Spécialiste 2°degré EE4 : Professeur de Lycée ES4 : Professeur Sup Niveau A4 et Professeur de médecine

I-6 ECHELLE INDICIAIRE DES AGENTS ET GRADÉS (POLICE, DOUANE, PROTECTION CIVILE) ET ASSIMILÉS

ECHELON\GRADE GR5 GR4 GR3 GR2 GR11 43 54 62 77 872 46 57 63 80 893 49 62 66 82 934 55 63 68 85 995 58 66 71 87 1026 63 68 73 89 107

DéfinitionsGR5 : Agents GR4 :Brigadiers GR3 :Brigadiers-chefs GR2 :Adjudants GR1 :Adjudants-chefs

I-7 ECHELLE DE RÉMUNÉRATION DES EMPLOIS DIPLOMATIQUES (SERVICES EXTÉRIEURS)

FONCTION INDICE COMPLEMENT DU TRAITEMENT INDEMNITE

DE FONCTIONINDEMNITE

DE LOGEMENTConsul général première classe 219 4 657 21000 26300Consul général deuxième classe 209 4 626 21000 26300Consul première classe 196 4 589 21000 26300Consul deuxième classe 174 5 021 21000 26300Consul adjoint 163 4 990 10500 23700Consul suppléant 142 4 927 10500 23700Vice-consul 116 4849 11200 23700Premier conseiller 209 4 626 28000 23700Deuxième conseiller 182 4 547 15400 23700Premier secrétaire 174 5.021 12600 22800Deuxième secrétaire 153 4,959 12600 22800Troisième secrétaire 130 4,891 12600 22800Attaché 104 4.813 10500 22800

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I-8 ECHELLE DE RÉMUNÉRATION DES CONTRACTUELS ETRANGERS

NIVEAU SALAIRE MENSUEL BRUT1 85.2312 73.9603 66.0534 53.8715 47.1756 38.114

DéfinitionsNIVEAU 1 :- Titulaires d’un doctorat d’Etat- Titulaires d’une agrégation de médecine ou de pharmacie,- Titulaires d’une agrégation de sciences économiques ou juridiques- Titulaires d’un titre d’ingénieur principalNIVEAU 2: - Titulaires d’un doctorat de troisième cycle- Titulaires d’une agrégation de l’enseignement secondaire.- Titulaires d’un doctorat de médecine humaine ou vétérinaire- Titulaires d’un titre d’ingénieurNIVEAU 3 : - Titulaires d’une maîtrise et d’un D E A- Titulaires d’une maîtrise et d’un D E S- Titulaires d’une maîtrise et d’un C A RNIVEAU 4 : Professeurs certifiés ou titulaires d’une maîtrise ou d’une licence (en quatre ans NIVEAU 5 : Professeurs licenciés (en trois ans)NIVEAU 6 : professeurs de C E G

I-9 : COMPLÉMENTS DU TRAITEMENT DE BASE :

Catégorie AIndice cplemnt Indice cplemnt Indice cplemnt101 9.383 177 11.312 250 14.117102 9.502 179 11.329 252 14.136104 9.528 180 11.442 254 14.153105 9.424 182 11.459 255 14.265107 9.227 183 11.570 257 14.283109 9.153 185 11.588 258 14.394110 9.264 187 11.606 260 14 .411112 9.282 188 11.718 261 14.524113 9.395 190 11.736 263 14.542115 9.412 191 11.848 264 14.653116 9.524 193 11.864 266 14.672118 9.541 194 11.977 268 14.688119 9.653 196 11.994 269 14800121 9.670 197 12.106 271 14.818123 9.689 199 12 .124 272 14.930124 9.800 201 12 .142 274 14.947126 9.818 202 12.252 275 15.060127 9.929 204 12.271 277 15.076129 9.947 205 12.383 278 15.188130 9.844 207 12.400 280 15.207132 9.646 208 12.513 282 15.224134 9.595 210 12.530 283 15.336135 9.706 211 12.641 285 15.353137 9.724 213 12.659 286 15.465138 9.835 215 12.677 288 15.482140 9.853 216 12.788 289 15.594141 9.965 218 12.807 291 15.612143 9.983 219 12.918 292 15.724144 10.094 221 12.935 294 15.741146 10.112 222 12.944 296 15.759148 10.129 222 13.046 298 15874149 10.241 224 13.065 303 16130151 10.260 225 13.177 313 16422152 10.371 227 13.194 317 16665154 10.389 229 13.213 322 16812155 10.500 229 13.314 326 16950157 10.518 230 13.323 336 17347158 10.629 232 13.341 342 17606160 10.647 233 13.453162 10.665 235 13.471

163 10 .777 236 13.582165 10.793 238 13.601166 10.906 239 13.711168 10.924 241 13.729169 11.035 243 13.748171 11.054 244 13.859172 11.165 246 13.877174 11.182 247 13.989176 11.200 249 14.006

Catégorie BIndices Cplemt Indices cplemt 71 9.722 148 12.35073 9.771 149 12.48574 9.914 151 12.52876 9.963 152 12,66277 10.106 154 12,70479 10.156 155 12,83881 10.203 157 12,87982 10.346 158 13,01484 10.396 160 13,05585 10.538 162 13.09687 10.587 163 13.23288 10.731 165 13,27190 10.778 166 13,40891 10.922 168 13,44993 10,971 169 13.58395 11.019 171 13.62696 10.939 172 13.76098 10.765 174 13.80099 10.853 176 13.842101 10.903 177 13.977102 11.045 179 14.018104 11.095 180 14.154105 11.014 182 14.194107 10.840 183 14.329109 10.790 185 14.370110 10.924 187 14.411112 10.965 188 14.547113 11.102 190 14.588115 11.142 191 14.724116 11.278 193 14.763118 11.318119 11.453121 11.494123 11.536124 11.670126 11.712127 11.846129 11.888130 11.808132 11.633134 11.606135 11.740137 11.781138 11.916140 11.957141 12.093143 12.134144 12.268146 12.310

Catégorie C Indice Cplemt Indice Cplemt

43 9.09045 9.13946 9.28348 9.33149 9.47451 9.52452 9.44354 9.27056 9.264

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57 9.40659 9.45660 9.37662 9.20263 9.29065 9.33967 9.38568 9.53170 9.58071 9.72273 9.77174 9.91476 9.96377 10.10679 10.15681 10.20382 10.34684 10.39685 10.53887 10.58788 10.73190 10.77891 10.92293 10.97195 11.01996 10.93998 10.76599 10.853

101 10.903102 11.045104 11.095105 1l 014107 10.840

ContractuelsIndice cplemt Indice cplemt

23 789224 8.03326 8.08428 8.13229 8.27531 8.32532 8.46734 851535 8.65837 8.70738 8.85040 8.89942 8.94943 909045 9.13946 9.28348 9.33149 9.47451 9.52452 9.44354 9.27056 9.26457 9.40659 9.45660 9.37662 9.20263 929065 9.33967 9.38668 9.53170 9.58071 972273 9.77174 9.91476 9.96377 10.10679 10.156

81 10.20382 10.34684 10.39685 10.53887 10.58788 10.73190 1077891 10.92293 10.97195 11.01996 10.93998 10.765

II - PRIMES ET INDEMNITES

II – 1- PRIME DE FONCTION DE RESPONSABILITESGroupe 1 46.000Secrétaire Général de la Cour des ComptesCommissaire du Gouvernement à la Cour des ComptesPrésident de Chambre à la Cour des ComptesGroupe 2 15.000Procureur général prés de la Cour; SuprêmePrésident de section à la Cour des comptesPrésident de chambre à la Cour SuprêmeGroupe 3 12.000Inspecteur général de l’administrationSecrétaire général de MinistèreProcureur général prés de la Cour d’AppelPrésident de Cour CriminellePrésident de chambre à la Cour d’AppelSubstitut du procureur général prés de la cour SuprêmeInspecteur général d’enseignementInspecteur général de l’administration territorialeConseiller technique de MinistèreConseiller à la Cour SuprêmeChargé de mission de MinistèreMembre de la Cour des comptes 3ème et ‘4ème GradeMembre de la Cour des comptes 1er et 2ème GradeGroupe 4 10.000Conseiller à la Cour d’AppelPrésident de tribunal du travailPrésident de chambre au tribunal de WilayaProcureur de la RépubliqueSubstitut de procureur général prés de la Cour d’AppelGroupe 5 9.000Directeur Adjoint Cabinet du Président de la RépubliqueDirecteur d’école normale d’instituteursWaliDirecteur de lycéeGroupe 6 8.000Juge d’instructionMagistrat à la suiteDirecteur de l’Administration centraleDirecteur régionalCommissaire CentralInspecteur Enseignement SecondaireInspecteur de l’AdministrationPrésident de tribunal de MoughataaHakemInspecteur adjoint de ‘Administration territorialeSubstitut du procureur de la RépubliqueDirecteur de l’Ecole Nationale de la Santé publique Directeur établissement public à caractère administratif Wali mouçaîdGroupe 7 7.000Directeur de collègeGroupe 8 6.500

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Chef de Service Information et chef de service traductionGroupe 9 5.000Chef d’arrondissementChef de serviceInspecteur Enseignement PrimaireSecrétaire particulier de MinistreChef de service régionalDirecteur adjoint de l’Administration centraleGroupe 10 4.000Directeur des études de lycéeChef de commissariat de policeChef de divisionDirecteur des études école normale des instituteursGroupe 11 3.000Directeur des études collègesCoordinateur régional de l’Etat civilDirecteur des études école de FormationChef de bureau douanesCoordinateur régional de l’Alphabétisation Surveillant généralResponsable financier Catégorie 1EconomeGroupe 12 2.000Responsable financier Catégorie 2Chef de poste douanesConseiller de l‘ENICoordinateur départemental de l’Alphabétisation Coordinateur départemental de l’Etat CivilDirecteur d’école fondamentale Niveau 1Conseiller régional de l’enseignement fondamentalGroupe 13 1.500Directeur d’école fondamentale Niveau 2Groupe 14 1.000Directeur d’école fondamentale Niveau 3DéfinitionsResponsable Financier Catégorie 1 : Responsable Caisse PrincipaleResponsable Financier Catégorie 2 : Responsable Caisse SecondaireDirecteur Ecole Fondamentale Niveau 1 : Nombre de Classes sup. A 5Directeur Ecole Fondamentale Niveau 2 : Nombre de Classes entre 4 et 5Directeur Ecole Fondamentale Niveau 3 : Nombre de Classes inf. A 4

II-2: PRIME D’INCITATIONGroupe I 26.000Professeur enseignement supérieur Niveau 4Membre de la Cour des comptes de 1er et 2eme gradeGroupe 2 24.000Professeur enseignement supérieur Niveau 3Groupe 3 21.000Professeur enseignement supérieur Niveau 2Membre de la Cour des comptes de 3eme et 4eme gradeGroupe 4 18.000Professeur enseignement supérieur Niveau 1Groupe 5 9.000Inspecteur principal de l’enseignement secondaireInspecteur principal de l’enseignement primaireInspecteur principal de la jeunesseInspecteur principal des sportsProfesseur de lycéeGroupe 6 8000Corps des informaticiens Catégorie AGroupe 7 6.500Inspecteur de l’enseignement primaireInspecteur de la jeunesse

Professeur de collègeInspecteur des sportsGroupe 8 6.000Corps des informaticiens Catégorie B Groupe 9 4000Corps des informaticiens Catégorie CInstituteur

Groupe 10 3000Instituteur adjoint

II-3: PRIME DE SUJETIONGroupe 1 44.000Magistrat de 1er et 2eme gradeGroupe 2 32.000Magistrat de 3ème et 4eme gradeGroupe 3 30.000Membre de la Cour des comptes de 1er et 2eme gradeGroupe 4 27.000Membre de la Cour des comptes de 3eme et 4eme gradeGroupe 5 18.500Docteur en médecine/Pharmacie/Chirurgie DentaireGroupe 6 16.000Corps des informaticiens Catégorie AGroupe 7 14.000Corps des informaticiens Catégorie B Groupe 8 12.000Corps des informaticiens Catégorie CGroupe 9 6.000Inspecteur des DouanesGroupe 10 5.000Commissaire de policeInspecteur protection civileContrôleur des DouanesInspecteur principal protection civileOfficier de policeGroupe 11 4.000Inspecteur de policeContrôleur protection civileGroupe 12 3.500Corps de la Douane de Catégorie CCorps de la Protection civile de Catégorie CGroupe 13 3.000Adjudant-chef de policeAdjudant de policeBrigadier-chef de policeGroupe 14 2.500Brigadier de policeGroupe 15 2.100Agent de policeGroupe 16 2.000Docteur vétérinaireGroupe 17 1.500Technicien supérieur de santéGroupe 18 1.000Ecrivain -Journaliste /Reporter/TraducteurSage-femme et Infirmier diplôme d’EtatGroupe 19 600ArchivisteInfirmier médico-social

II-4 INDEMNITE DE LOGEMENTGroupe 1 40.000corpsProfesseur enseignement supérieur Niveau 4Groupe 2 35.000CorpsMagistrat 1° GradeMembre de la Cour des comptes

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Professeur enseignement supérieur Niveau 3Groupe 3 25.000CorpsMagistrat 2ème GradeProfesseur enseignement supérieur Niveau 2Groupe 4 20.000CorpsProfesseur enseignement Supérieur Niveau iGroupe 5 15.000CorpsMagistrat 3ème GradeGroupe 6 13.000FonctionDirecteur Adjoint Cabinet du Président de la RépubliqueInspecteur général de l’administration territorialeChargé de mission de MinistèreInspecteur général de l’administrationWaliInspecteur général de l’enseignementGroupe 7 11.000FonctionDirecteur aux Affaires EtrangèresSecrétaire général de MinistèreConseiller technique de MinistèreGroupe 8 10.000CorpsMagistrat 4ème GradeGroupe 9 8.000CorpsDocteur vétérinaireDocteur en médecine /chirurgie dentaire pharmacie Wali mouçaîdCommissaire de policeProfesseur de collègeInspecteur des DouanesInspecteur des sportsInspecteur de l’enseignement primaireProfesseur de lycéeInspecteur principal des spartsInspecteur de la jeunesseInspecteur principal de la jeunesseInspecteur principal de l’enseignement primaireFonctionDirecteur de l‘Administration centraleDirecteur régionalInspecteur de l‘AdministrationInspecteur Enseignement SecondaireHakemInspecteur adjoint de l‘Administration territorialeGroupe 10 3.200CorpsInspecteur de policeOfficier de policeGroupe 11 3.000CorpsContrôleur des DouanesAnimateur de la JeunesseInstituteurGroupe 12 2.000CorpsInstituteur adjointAssistant de la JeunesseGroupe 13 1.700CorpsAdjudant-chef de policeAdjudant de policeBrigadier-chef de policeBrigadier de policeGroupe 14 1.500Corps

Corps de la Douane de Catégorie CAgent de police

VI-2 DÉCRET N° 2006-003/PM DU 20 JANVIER 2006 PORTANT MODIFICATION DE LA VALEUR DU POINT

D’INDICE, AUGMENTATION FORFAITAIRE AU PROFIT DES CATÉGORIES C ET D, ABROGATION ET MODIFICATION DE

CERTAINES DISPOSITIONS DU DÉCRET N°99-01 DU 11 JANVIER 1999.

ARTICLE 1 : Les dispositions du décret N°99-01 du 11 janvier 1999, relatives aux échelles indiciaires de rémunération, à la valeur du point d’indice y afférente et aux compléments du traitement de base sont différées en attendant leur mise à jour par la prise en compte des différentes augmentions et l’adoption des nouveaux statuts particuliers des corps de la Fonction Publique.

ARTICLE 2 : La valeur annuelle du point d’indice est fixée à 326UM.

ARTICLE 3 : Les titulaires des pensions de retraite, d’invalidité et de solde de réforme dont les pensions ne sont pas liquidées sur la base de la valeur du point d’indice précitée bénéficient d’une augmentation de 15 % de leur pension.

ARTICLE 4 : Les agents de l’Etat des catégories C et D bénéficient d’une augmentation forfaitaire de 2.177 Ouguiya.

ARTICLE 5 : Les greffiers en chef, les greffiers et les secrétaires de greffes bénéficient d’une prime d’incitation mensuelle respectivement de 8.000 UM, 6.000 UM et 4.000 UM, conformément à l’annexe II-2 (nouveau). ARTICLE 6 : Les montants des indemnités liées aux corps prévues pour : les magistrats, les membres de la Cour des Comptes, les médecins, les pharmaciens, les dentistes et les médecins vétérinaires, en annexe II du décret N°99-01 du 11 janvier 1999 sont majorés de 15.000 Ouguiya conformément à l’annexe II (nouveau).

ARTICLE 7 : Les enseignants en classe (professeurs, professeurs adjoints, professeurs d’éducation physique, instituteurs, instituteurs adjoints, maîtres d’éducation physique et moniteurs d’enseignement et d’éducation physique) bénéficient d’une prime de craie mensuelle nette de 3.000 Ouguiya.

ARTICLE 8 : Les professeurs de l’enseignement supérieur qui exercent effectivement dans les établissements de l’enseignement supérieur bénéficient d’une prime complémentaire de :

- 50.000 UM pour le niveau A 4 ; - 40.000 UM pour le niveau A 3 ; - 30.000 UM pour le niveau A 2 ; - 20.000 UM pour le niveau A 1.

ARTICLE 9 : Une indemnité différentielle est instituée au profit des personnels diplomatiques pour la prise en compte du coût de la vie précédemment assurée par l’application du taux de chancellerie. Le montant de cette prime est fixé par zone conformément à l’annexe III.

ARTICLE 10 : Les salaires des missions diplomatiques sont calculés sur la base d’un taux de change de référence de 320 Ouguiya par Euro (€) pour la zone 1 (Afrique) et la zone 4 (Europe + Afrique du Sud) et 260 Ouguiya par Dollar des Etats-Unis (US $) pour la zone 2 (Asie), la zone 3 (Amérique) et la zone "Autres" (Tokyo et Tel Aviv).

ARTICLE 11 : Les chargés de mission dans les Ministères ont les mêmes avantages que les conseillers du Ministre. Toutefois, les chargés de mission en fonction au 31 décembre 2005, bénéficiant de la domesticité, conserveront cet avantage acquis tant qu’ils occupent le même poste.

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ARTICLE 12 : L’indice attribué aux Ministres et assimilés est aligné à celui des conseillers et chargés de mission à la Présidence.

ARTICLE 13 : Les dispositions des Articles 9 à 19 du chapitre 2 du décret N°99-01 du 11 janvier 1999 et son annexe II sont abrogées et modifiées ainsi qu’il suit :« Article 9  (nouveau) : Les personnels visés par le présent décret peuvent bénéficier, en fonction de l’emploi, la responsabilité, le corps ou l’affectation, des indemnités ou primes suivantes :

indemnité de fonction ; indemnité de responsabilité particulière ; prime de sujétion ; prime d’incitation ; indemnité compensatrice de logement ; prime de domesticité ; prime de spécialisation complémentaire.

Les travaux effectués pour l’amélioration des performances du service ou en dehors des heures de travail peuvent donner lieu à une rétribution en fonction des moyens du service et dans des conditions arrêtées par le département utilisateur (prime de rendement, prime d’éloignement, indemnité bilinguisme, indemnité multigrade, prime de craie, heures supplémentaires….).

SECTION I : INDEMNITÉS DE FONCTION ET DE RESPONSABILITÉ PARTICULIÈRE

Article 10 (nouveau) : L’exercice des fonctions et des responsabilités particulières définies par le présent décret donne droit au payement d’une indemnité de fonction ou de responsabilité particulière, destinées à rémunérer la responsabilité personnelle ou pécuniaire, l’initiative attendue et l’exercice du pouvoir de décision, afférents à ces fonctions ou responsabilités.

Article 11 (nouveau) : Le montant des indemnités de fonction et de responsabilité particulière est indépendant de la catégorie, du corps et du grade du titulaire de la fonction ou de la responsabilité y ouvrant droit.

Article 12 (nouveau) : Le droit de percevoir les indemnités de fonction et de responsabilité particulière est directement lié à l’exercice des fonctions ou des responsabilités y ouvrant droit. Il cesse si le bénéficiaire n’occupe plus cette fonction ou cette responsabilité.

Article 13 (nouveau) : Les indemnités de fonction et de responsabilité particulière sont fixées suivant les tableaux figurant en annexe II-1-A (nouveau) et II-1-B (nouveau) du présent décret.

Article 14 (nouveau) : Les nouvelles attributions ou assimilations aux différents groupes de fonction et de responsabilité particulière, autres que celles figurant dans le présent chapitre, sont prononcées par décret.

SECTION 2 : PRIME DE SUJÉTION ET PRIME D’INCITATION

Article 15 (nouveau) : Les primes de sujétion et d’incitation sont attribuées aux fonctionnaires appartenant à des corps ou des catégories dont les missions ont un caractère spécifique pour l'Etat ou sont soumis à des conditions particulières d'exercice et se trouvant effectivement sur les emplois relevant de ces corps ou catégories.

Article 16 (nouveau) : La liste des corps et des catégories de personnels ouvrant droit aux primes de sujétion et d’incitation et leur classement dans les différents groupes correspondant aux montants de ces primes sont fixés conformément aux tableaux figurant en annexes II-2 (nouveau) et II-3 (nouveau) du présent décret.

SECTION 3 : INDEMNITÉ COMPENSATRICE DE LOGEMENT

Article 17 (nouveau) : L’indemnité compensatrice de logement est attribuée aux différents groupes définis dans le tableau en annexe II-4 (nouveau) du présent décret.L’occupation d’un logement affecté par l’Administration exclut le bénéfice de cette indemnité.

SECTION 4 : PRIME DE DOMESTICITÉ

Article 18 (nouveau) : Une prime de domesticité est attribuée aux fonctionnaires ou agents exerçant les fonctions ou appartenant aux corps spécifiés dans le tableau figurant en annexe II-5 (nouveau).

SECTION 5 : PRIME DE SPÉCIALISATION

Article 19 (nouveau) : Une prime de spécialisation complémentaire est attribuée au fonctionnaire ou agent qui a effectué, conformément à la réglementation en matière de formation continue, une formation réussie de neuf mois ou plus, complémentaire à sa formation initiale et dont les résultats ne permettent pas l’accès à un grade supérieur ou à un nouveau corps. Le montant de la prime de spécialisation complémentaire sera déterminé ultérieurement en nombre de points d’indice par année réussie de spécialisation complémentaire.

ARTICLE 14 : Le présent décret qui prend effet pour compter du premier janvier 2006 remplace et abroge toutes dispositions antérieures contraires, notamment celles du décret N°99-01 du 11 janvier 1999 portant harmonisation et simplification du régime de rémunérations des agents de l’Etat.

ARTICLE 15 : Le Ministre des Finances et le Ministre de la Fonction Publique et de l’Emploi sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’application du présent décret qui sera publié suivant la procédure d’urgence et au Journal Officiel de la République Islamique de Mauritanie.

ANNEXESII (nouveau) - PRIMES ET INDEMNITES

II – 1 (nouveau) : INDEMNITES DE FONCTION ET DE RESPONSABILITE PARTICULIERE

II – 1- A (nouveau) : Indemnité de fonction

GROUPE 1 : indemnité de 50.000 UMMinistre et assimiléAmbassadeur et assimiléConseillers et Chargés de mission à la PrésidenceConseillers et Chargés de mission au Premier MinistèreProcureur Général près la Cour SuprêmePrésident de Chambre à la Cour SuprêmeConseiller à la Cour SuprêmeSubstitut du Procureur Général près la Cour SuprêmePrésident de Chambre à la Cour d'AppelProcureur Général près la Cour d'AppelPrésident de Cour CriminellePrésident de Chambre à la Cour des ComptesCommissaire du Gouvernement à la Cour des ComptesSecrétaire Général de la Cour des ComptesSecrétaire Général de Ministère et assimiléInspecteur Général des FinancesChargé de Mission de MinistèreConseiller Technique de MinistèreInspecteur Général de l'Administration Inspecteur Général de l'EnseignementWali

GROUPE 2 : indemnité de 40.000 UMConseiller à la Cour d'AppelSubstitut de Procureur Général près la Cour d'AppelPrésident de Chambre au Tribunal de WilayaProcureur de la RépubliquePrésident de Tribunal du TravailPrésident de Section à la Cour des ComptesSubstitut du Procureur de la RépubliquePrésident de Tribunal de Moughataa

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Magistrat à la SuiteMembre de la Cour des ComptesDirecteur Adjoint du Cabinet du Président de la RépubliqueDirecteur Général d’une Administration CentraleDirecteur de l'Administration CentraleInspecteur Vérificateur à l’Inspection Générale des FinancesDirecteur RégionalCommissaire CentralInspecteur de l'AdministrationInspecteur de l’Enseignement SecondaireInspecteur Adjoint de l'Administration TerritorialeDirecteur d’Etablissement Public à caractère Administratif

GROUPE 3 : indemnité de 35.000 UMPremier Conseiller d’AmbassadeWali MouçaidHakemDirecteur Général Adjoint de l'Administration CentraleDirecteur Adjoint de l'Administration Centrale Directeur de Service d’une Direction Générale de l'Administration CentraleDirecteur d'Ecole Normale d’InstituteursDirecteur de Lycée

GROUPE 4 : indemnité de 25.000 UMConsul Général 1ère classeConsul Général 2ème classeDeuxième Conseiller d’AmbassadeConsul 1ère classeConsul 2ème classeChef d'ArrondissementDirecteur de CollègeInspecteur de l’Enseignement PrimaireChef de ServiceChef de Service RégionalSecrétaire Particulier de Ministre

GROUPE 5 : indemnité de 15.000 UMPremier Secrétaire d’AmbassadeDeuxième Secrétaire d’AmbassadeTroisième Secrétaire d’AmbassadeConsul AdjointConsul SuppléantVice ConsulAttaché d’AmbassadeDirecteur des Etudes de LycéeChef de Commissariat de PoliceChef de DivisionDirecteur des Etudes d’Ecole Normale d’Instituteurs

GROUPE 6 : indemnité de 10.000 UMDirecteur des Etudes de CollègeCoordinateur Régional de l'Etat CivilDirecteur des Etudes des Ecoles de FormationChef de Bureau des DouanesCoordinateur Régional de l'AlphabétisationSurveillant GénéralEconome

GROUPE 7 : indemnité de 5.000 UMChef de Poste des DouanesConseiller d'Ecole Normale d’InstituteursCoordinateur Départemental de l'AlphabétisationConseiller Régional de l’Enseignement FondamentalCoordinateur Départemental de l'Etat Civil

GROUPE 8 : indemnité de 3.000 UMDirecteur d'Ecole Fondamentale

II – 1- B (nouveau) : Indemnité de responsabilité particulièreGROUPE 1 : indemnité de 60.000 UM

Fonctions supérieures de la Cour des Comptes pour

les non membres de la Cour des Comptes

GROUPE 2 : indemnité de 50.000 UMFonctions supérieures de la Cour des Comptes pour les membres de la Cour des ComptesInspecteur Général des FinancesTrésorier GénéralInspecteur vérificateur à l’Inspection Générale des Finances

GROUPE 3 : indemnité de 40.000 UMResponsable de Poste Comptable hors CatégoriePrésident de section à la Cour des Comptes pour les non membres de la Cour des Comptes

GROUPE 4 : indemnité de 30.000 UMPrésident de section à la Cour des Comptes pour les membres de la Cour des ComptesMembre de la Cour des Comptes sans fonction particulièreResponsable de Poste Comptable 1ere catégorie

GROUPE 5 : indemnité de 20.000 UMConseillers Administratifs à la Cour SuprêmeConseillers Administratifs des Chambres Administratives des Cours d’AppelResponsable de Poste Comptable 2eme catégorie

GROUPE 6 : indemnité de 19.000 UMCaissier Central

GROUPE 7 : indemnité de 18.000 UMResponsable de Poste Comptable 3eme catégorieCaissier de Poste Comptable hors catégorie

GROUPE 8 : indemnité de 17.000 UM

Responsable de Poste Comptable 4eme catégorie

GROUPE 9 : indemnité de 16.000 UM

Caissier de Poste Comptable 1ere catégorie

GROUPE 10 : indemnité de 15.000 UM

Président de la Commission Nationale des Concours

GROUPE 11 : indemnité de 14.000 UM

Caissier de Poste Comptable 2eme catégorie

GROUPE 12 : indemnité de 13.000 UMMembre de la Commission Nationale des ConcoursResponsable de Poste Comptable 5eme catégorie

GROUPE 13 : indemnité de 12.000 UMCaissier de Poste Comptable 3eme catégorie

GROUPE 14 : indemnité de 11.000 UMCaissier de Poste Comptable 4eme catégorie

GROUPE 15 : indemnité de 10.000 UMCaissier de Poste Comptable 5eme catégorie

II-2 (nouveau) : Prime d’incitation

GROUPE 1 : prime de 21.000 UMProfesseur de l’Enseignement Supérieur Niveaux 4 et 3

GROUPE 2 : prime de 18.000 UMProfesseur de l’Enseignement Supérieur Niveaux 2 et 1

GROUPE 3 : prime de 15.000 UMMagistratMembre de la Cour des Comptes

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Docteur en Médecine/Pharmacie/Chirurgie Dentaire et Vétérinaire GROUPE 4 : prime de 9.000 UM

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Inspecteur de l’Enseignement SecondaireInspecteur Principal de l’Enseignement PrimaireInspecteur Principal de la JeunesseInspecteur Principal des SportsProfesseur de Lycée

GROUPE 5 : prime de 8.000 UM

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Informaticien de la Catégorie AGreffier en Chef

GROUPE 6 : prime de 6.500 UMInspecteur de l’Enseignement PrimaireInspecteur de la JeunesseProfesseur de CollègeInspecteur des Sports

GROUPE 7 : prime de 6.000 UMGreffierInformaticien de la Catégorie B

GROUPE 8 : prime de 4.000 UMSecrétaire de GreffeInformaticien de la Catégorie CInstituteur

GROUPE 9 : prime de 3.000 UMInstituteur AdjointMoniteur d’Enseignement et d’Education Physique

II-3 (nouveau) : Prime de sujétion

GROUPE 1 : prime de 44.000 UMMagistrat de 1er et 2ème grades

GROUPE 2 : prime de 32.000 UMMagistrat de 3ème et 4ème grades

GROUPE 3 : prime de 18.500 UMDocteur en Médecine/Pharmacie/Chirurgie Dentaire et Vétérinaire

GROUPE 4: prime de 16.000 UMInformaticien de la Catégorie A

GROUPE 5 : prime de 14.000 UMInformaticien de la Catégorie B

GROUPE 6 : prime de 12.000 UMInformaticien de la Catégorie C

GROUPE 7 : prime de 6.000 UMInspecteur des Douanes

GROUPE 8 : prime de 5.000 UMCommissaire de PoliceInspecteur Principal de la Protection CivileOfficier de PoliceInspecteur de la Protection CivileContrôleur des Douanes

GROUPE 9 : prime de 4.000 UMInspecteur de PoliceContrôleur de la Protection Civile

GROUPE 10 : prime de 3.500 UMCorps des Douanes de la Catégorie CCorps de la Protection Civile de la Catégorie C

GROUPE 11 : prime de 3.000 UMAdjudant-chef de PoliceAdjudant de PoliceBrigadier-chef de Police

GROUPE 12 : prime de 2.500 UMBrigadier de Police

GROUPE 13 : prime de 2.100 UMAgent de Police

GROUPE 14 : prime de 1.500 UMTechnicien Supérieur de la Santé

GROUPE 15 : prime de 1.000 UMEcrivain -Journaliste /Reporter/Traducteur

Sage-femme et Infirmier diplômé d’Etat ArchivisteInfirmier Médico-social

II-4 (nouveau) : Indemnité compensatrice de logement

GROUPE 1 : indemnité de 35.000 UMFonction :Ministre et assimiléCorps :Magistrat de 1er gradeMembre de la Cour des ComptesProfesseur de l’Enseignement Supérieur de Niveau 4

GROUPE 2 : indemnité de 25.000 UMCorps :Magistrat de 2ème gradeProfesseur de l’Enseignement Supérieur de Niveau 3

GROUPE 3 : indemnité de 20.000 UMCorps :Professeur de l’Enseignement Supérieur de Niveau 2

GROUPE 4 : indemnité de 15.000 UMCorps :Magistrat de 3ème gradeProfesseur de l’Enseignement Supérieur de Niveau 1Fonction :Conseiller et chargé de mission à la PrésidenceConseiller et chargé de mission au Premier Ministère

GROUPE 5 : indemnité de 13.000 UMFonction :Directeur Adjoint du Cabinet du Président de la RépubliqueWali

GROUPE 6 : indemnité de 11.000 UMFonction :Secrétaire Général de MinistèreInspecteur Général des Finances Chargé de Mission de MinistèreConseiller Technique de MinistèreInspecteur Général de l’Administration TerritorialeInspecteur Général de l’AdministrationInspecteur Général de l’EnseignementDirecteur aux Affaires Etrangères

GROUPE 7 : indemnité de 10.000 UMCorps :Magistrat de 4ème grade

GROUPE 8 : indemnité de 8.000 UMCorps :Docteur en Médecine /Chirurgie Dentaire/Pharmacie/VétérinaireProfesseur de LycéeInspecteur Principal des SportsInspecteur Principal de la JeunesseInspecteur Principal de l’Enseignement PrimaireCommissaire de PoliceProfesseur de CollègeInspecteur des DouanesInspecteur de la JeunesseInspecteur des SportsInspecteur de l’Enseignement PrimaireFonction :Directeur de l‘Administration CentraleWali MouçaîdHakemDirecteur RégionalInspecteur de l‘AdministrationInspecteur de l’Enseignement SecondaireInspecteur Adjoint de l‘Administration Territoriale

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GROUPE 9 : indemnité de 3.200 UMCorps :Officier de PoliceInspecteur de Police

GROUPE 10 : indemnité de 3.000 UMCorps :Contrôleur des DouanesAnimateur de la JeunesseInstituteur en service à Nouakchott ou Nouadhibou

GROUPE 11 : indemnité de 2.000 UMCorps :Instituteur Adjoint en service à Nouakchott ou NouadhibouAssistant de la Jeunesse

GROUPE 12 : indemnité de 1.700 UMCorps :Adjudant-chef de PoliceAdjudant de PoliceBrigadier-chef de PoliceBrigadier de Police

GROUPE 13 : indemnité de 1.500 UMCorps :InstituteurDouanier de la Catégorie CAgent de Police

GROUPE 14 : indemnité de 1.000 UMCorps :Instituteur AdjointMoniteur d’Enseignement et d’Education Physique

II - 5 (nouveau) : Prime de Domesticité

GROUPE 1 : prime de 69.000 UM

Fonction :Ministre et assimiléPrésident de Chambre à la Cour des ComptesCommissaire du Gouvernement à la Cour des ComptesSecrétaire Général de la Cour des Comptes

GROUPE 2 : prime de 46.000 UMCorps :Membre de la Cour des Comptes de 1er et 2ème gradesFonction :Conseiller et Chargé de mission à la PrésidenceConseiller et Chargé de mission au Premier MinistèreProcureur Général près la Cour SuprêmePrésident de Chambre près la Cour SuprêmeConseiller à la Cour SuprêmeProcureur Général prés la Cour d'AppelPrésident de chambre à la Cour d'AppelPrésident de Cour CriminelleSubstitut du Procureur Général près la Cour SuprêmeProcureur de la RépubliqueSecrétaire Général de Ministère et assimiléInspecteur Général des Finances

GROUPE 3 : prime de 23.000 UMCorps : Membre de la Cour des Comptes de 3ème et 4ème gradesMagistrat

Fonction :Directeur Adjoint du Cabinet du Président de la RépubliqueSubstitut du Procureur de la RépubliquePrésident de Chambre de Tribunal de WilayaConseiller à la Cour d'AppelPrésident de Tribunal du TravailPrésident de Tribunal de MoughataaInspecteur vérificateur à l’Inspection Générale des FinancesChef d'Etablissement Scolaire

III (nouveau) : Indemnité différentielle des personnels diplomatiques pour la prise en compte du coût de la vie

(*) C : classe

VI-3 DÉCRET N° 2007-024 DU 15 JANVIER 2007 /PM PORTANT MODIFICATION DU DÉCRET N° 99-01/PM DU 11

JANVIER 1999 PORTANT HARMONISATION ET SIMPLIFICATION DU RÉGIME DE RÉMUNÉRATION DES

AGENTS DE L’ETAT DE LA VALEUR DU POINT D’INDICE, AUGMENTATION DES PENSIONS ET MODIFICATION DE

CERTAINES DISPOSITIONS DU DÉCRET N°2006-003 DU 20 JANVIER 2006

ARTICLE 1 : Les enseignants fonctionnaires titulaires en service au Ministère de l’Enseignement fondamental et Secondaire (professeurs, professeurs adjoints, professeurs d’éducation physique, instituteurs, instituteurs adjoints, maîtres d’éducation physique et moniteurs d’enseignement et d’éducation physique) et qui exercent effectivement en classe bénéficient pendant la durée de l’année scolaire (neuf mois sur douze) d’une prime de craie mensuelle nette d’impôt de 5.000 Ouguiya.

ARTICLE 2 : Les indemnités de fonction accordées aux chefs de commissariat de police et aux directeurs des écoles fondamentales sont majorées conformément à l’annexe II-1-A (nouveau).

ARTICLE 3 : Les membres des corps de la police, formateurs ou chargés de cours à l’Ecole Nationale de Police bénéficient des indemnités de responsabilité particulière conformément à l’annexe II-1-B (nouveau).

ARTICLE 4 : Les primes de sujétion liées aux corps de la douane, de la police et de la protection civile sont majorées conformément à l’annexe II-3 (nouveau).

ARTICLE 5 : Les dispositions de l’article 8 du décret N°2006-003 du 20 janvier 2006, relatives à l’indemnité complémentaire attribuée aux professeurs de l’enseignement supérieur qui exercent effectivement dans les établissements de l’enseignement supérieur, sont abrogées.

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ARTICLE 6 : Les professeurs de l’enseignement supérieur bénéficient d’une prime de recherche et d’une prime d’encadrement conformément aux tableaux en annexes II-6 et II-7.

ARTICLE 7 : La prime de sujétion, la prime d’incitation et la prime d’encadrement prévues pour les professeurs de l’enseignement supérieur ne sont attribuées qu’à ceux qui exercent effectivement au sein des établissements de l’enseignement supérieur et sont totalement prises en charge par ces établissements.

ARTICLE 8 : Les enseignements effectués par les professeurs de l’enseignement supérieur, en plus de leur charge statutaire, sont rémunérés par les établissements de l’enseignement supérieur au taux horaires du barème prévu en annexe II-8.

ARTICLE 9 : Les professeurs de l’enseignement technique bénéficient d’une prime de sujétion conformément à l’annexe II-3 (nouveau).

ARTICLE 10 : Tous les éléments du salaire et notamment les indemnités et les primes non prévus par le décret N°2006-003 du 20 janvier 2006 et le présent décret sont définitivement supprimés.

ARTICLE 11 : Les annexes du décret N°2006-003 du 20 janvier 2006 sont modifiées conformément aux tableaux des annexes de II-1 (nouveau) à II-8.

ARTICLE 12  : La valeur annuelle du point d’indice est portée à 434 UM.

ARTICLE 13 : Les titulaires des pensions de retraite, d’invalidité et de solde de réforme dont les pensions ne sont pas liquidées sur la base de la valeur du point d’indice précitée (434 UM) bénéficient d’une augmentation de 20 % du montant de leur pension au 31 décembre 2005.

ARTICLE 14 : Le présent décret qui prend effet pour compter du premier janvier 2007 abroge et remplace toutes dispositions antérieures contraires, notamment celles du décret N°2006-003 du 20 janvier 2006 portant modification de la valeur du point d’indice, augmentation forfaitaire au profit des catégories C et D, abrogation et modification de certaines dispositions du décret N°99-01 du 11 janvier 1999.

ARTICLE 15 : Le Ministre des Finances et le Ministre de la Fonction Publique et de l’Emploi sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’application du présent décret qui sera publié suivant la procédure d’urgence et au Journal Officiel de la République Islamique de Mauritanie.

ANNEXESII (nouveau) - PRIMES ET INDEMNITESII – 1 (nouveau) : INDEMNITES DE FONCTION ET DE RESPONSABILITE PARTICULIEREII – 1- A (nouveau) : Indemnité de fonction

GROUPE 1 : indemnité de 50.000 UM

Sans modification

GROUPE 2 : indemnité de 40.000 UM

Sans modification

GROUPE 3 : indemnité de 35.000 UM

Sans modification

GROUPE 4 (nouveau) : indemnité de 25.000 UMConsul Général 1ère classeConsul Général 2ème classeDeuxième Conseiller d’AmbassadeConsul 1ère classeConsul 2ème classeChef d'Arrondissement

Directeur de CollègeInspecteur de l’Enseignement PrimaireChef de ServiceChef de Service RégionalSecrétaire Particulier de MinistreChef de Commissariat de Police

GROUPE 5 (nouveau) : indemnité de 15.000 UMPremier Secrétaire d’AmbassadeDeuxième Secrétaire d’AmbassadeTroisième Secrétaire d’AmbassadeConsul AdjointConsul SuppléantVice ConsulAttaché d’AmbassadeDirecteur des Etudes de LycéeChef de DivisionDirecteur des Etudes d’Ecole Normale d’Instituteurs

GROUPE 6.1 (nouveau) : indemnité de 10.000 UMDirecteur des Etudes de CollègeCoordinateur Régional de l'Etat CivilDirecteur des Etudes des Ecoles de FormationChef de Bureau des DouanesCoordinateur Régional de l'AlphabétisationSurveillant GénéralEconome

GROUPE 6.2 (nouveau) : indemnité de 7.000 UM

Directeur d'Ecole Fondamentale de six classes ou plus

GROUPE 7 (nouveau) : indemnité de 5.000 UMChef de Poste des DouanesConseiller d'Ecole Normale d’InstituteursCoordinateur Départemental de l'AlphabétisationConseiller Régional de l’Enseignement FondamentalCoordinateur Départemental de l'Etat CivilDirecteur d'Ecole Fondamentale de moins de six classes

GROUPE 8 : indemnité de 3.000 UM

Supprimé

II – 1- B (nouveau) : Indemnité de responsabilité particulière

GROUPE 1 : indemnité de 60.000 UM

Sans modification

GROUPE 2 : indemnité de 50.000 UM

Sans modification

GROUPE 3 : indemnité de 40.000 UM

Sans modification

GROUPE 4 : indemnité de 30.000 UM

Sans modification

GROUPE 5 : indemnité de 20.000 UM

Sans modification

GROUPE 6 : indemnité de 19.000 UM

Sans modification

GROUPE 7 : indemnité de 18.000 UM

Sans modification

GROUPE 8 : indemnité de 17.000 UM

Sans modification

GROUPE 9 : indemnité de 16.000 UM

Sans modification

GROUPE 10 : indemnité de 15.000 UM

Sans modification

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GROUPE 11 : indemnité de 14.000 UM

Sans modification

GROUPE 12 : indemnité de 13.000 UM

Sans modification

GROUPE 13 : indemnité de 12.000 UM

Sans modification

GROUPE 14 : indemnité de 11.000 UM

Sans modification

GROUPE 15 : indemnité de 10.000 UM

Sans modification

NOUVEAUX GROUPES

GROUPE 16 : indemnité de 9.000 UMCommissaires de Police formateurs ou chargés de cours à l’Ecole Nationale de la Police

GROUPE 17 : indemnité de 6.500 UMOfficiers de Police formateurs ou chargés de cours à l’Ecole Nationale de la Police

GROUPE 18 : indemnité de 4 .000 UMInspecteurs de Police formateurs ou chargés de cours à l’Ecole Nationale de la Police

GROUPE 19 : indemnité de 3 .000 UMGradés et agents de Police formateurs ou chargés de cours à l’Ecole Nationale de la Police

II-2 (nouveau) : Prime d’incitation

SANS MODIFICATION

II-3 (nouveau) : Prime de sujétion

GROUPE 1 : prime de 44.000 UMSupprimé

GROUPE 2 : prime de 32.000 UMSupprimé

GROUPE 1.1 (nouveau) : prime de 85.000 UMProfesseur de l’Enseignement Supérieur Niveau 4

GROUPE 1.2 (nouveau) : prime de 75.000 UMProfesseur de l’Enseignement Supérieur Niveau 3

GROUPE 1.3 (nouveau) : prime de 65.000 UMProfesseur de l’Enseignement Supérieur Niveau 2

GROUPE 1.4 (nouveau) : prime de 55.000 UMProfesseur de l’Enseignement Supérieur Niveau 1

GROUPE 2.1 (nouveau) : prime de 44.000 UMMagistrat de 1er et 2ème grades

GROUPE 2.2 (nouveau) : prime de 32.000 UMMagistrat de 3ème et 4ème grades

GROUPE 3 : prime de 18.500 UM

Sans modification

GROUPE 4: prime de 16.000 UMSans modification

GROUPE 5 : prime de 14.000 UMSans modification

GROUPE 6 : prime de 12.000 UMSans modification

GROUPE 7 (nouveau) : prime de 11.000 UMInspecteur des Douanes

GROUPE 8 (nouveau) : prime de 10.000 UMCommissaire de PoliceInspecteur Principal de la Protection CivileOfficier de PoliceInspecteur de la Protection CivileContrôleur des Douanes

GROUPE 9 (nouveau) : prime de 9.000 UMProfesseur de l’Enseignement TechniqueInspecteur de PoliceContrôleur de la Protection Civile

GROUPE 10 (nouveau) : prime de 8.500 UMCorps des Douanes de la Catégorie CCorps de la Protection Civile de la Catégorie C

GROUPE 11 (nouveau) : prime de 8.000 UMAdjudant-chef de PoliceAdjudant de PoliceBrigadier-chef de Police

GROUPE 12 (nouveau) : prime de 7.500 UMBrigadier de Police

GROUPE 13 (nouveau) : prime de 7.000 UMAgent de Police

GROUPE 14 : prime de 1.500 UMSans modification

GROUPE 15 : prime de 1.000 UMSans modification

II-4 (nouveau) : Indemnité compensatrice de logement

GROUPE 1 : indemnité de 35.000 UMSupprimé

GROUPE 1.1 (nouveau) : indemnité de 54.000 UMFonction :Ministre et assimiléCorps :Professeur de l’Enseignement Supérieur de Niveau 4

GROUPE 1.2 (nouveau) : indemnité de 38.000 UMCorps :Professeur de l’Enseignement Supérieur de Niveau 3

GROUPE 1.3 (nouveau) : indemnité de 35.000 UMCorps :Magistrat de 1er gradeMembre de la Cour des Comptes

GROUPE 1.4 (nouveau) : indemnité de 32.000 UMCorps :Professeur de l’Enseignement Supérieur de Niveau 2

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GROUPE 2 (nouveau) : indemnité de 25.000 UMCorps :Magistrat de 2ème grade

GROUPE 3 (nouveau) : indemnité de 23.000 UMCorps :Professeur de l’Enseignement Supérieur de Niveau 1

GROUPE 4 (nouveau) : indemnité de 15.000 UMCorps :Magistrat de 3ème gradeFonction :Conseiller et chargé de mission à la PrésidenceConseiller et chargé de mission au Premier Ministère

GROUPE 5 : indemnité de 13.000 UMSans modification

GROUPE 6 : indemnité de 11.000 UMSans modification

GROUPE 7 : indemnité de 10.000 UMSans modification

GROUPE 8 : indemnité de 8.000 UMSans modification

GROUPE 9 : indemnité de 3.200 UMSans modification

GROUPE 10 : indemnité de 3.000 UMSans modification

GROUPE 11 : indemnité de 2.000 UMSans modification

GROUPE 12 : indemnité de 1.700 UMSans modification

GROUPE 13 : indemnité de 1.500 UMSans modification

GROUPE 14 : indemnité de 1.000 UMSans modification

II - 5 (nouveau) : Prime de Domesticité

GROUPE 1 25500Commissaire à la cour des comptes Président de la chambre à la cour comptes Secrétaire général à la cour des comptes

GROUPE 2 17000Conseiller à la cour suprême Président de la chambre à la cour comptes Procureur général près de la cour comptesMembre de la cour comptes 1ér à 2 em Grade Assistant de chambre à la cour d’AppelAssistant de cour criminelle HakemProcureur Général près de la cour d’AppelWali MouçadWaliSecrétaire du Procureur Général près de cours suprême GROUPE 3 8500Membre de la cour des comptes 3em et 4 em Grade

Directeur de l’Ecole Nationale de la Santé PubliqueDirecteur Adjoint cabinet du

Président de la RépubliqueChef d’Etablissement ScolaireSecrétariat du Procureur de la RépubliquePrésident de la chambre au tribunal de la wilayaSecrétaire Général de Ministre Conseiller à la cour d’AppelProcureur de la RépubliquePrésident du Tribunal de travailPrésident du Tribunal de MoughataaJuge d’instruction Secrétaire du Procureur Général près de cours d’Appel

II – 6 : Prime de recherche

GROUPE 1 : prime de 37.000 UMProfesseur de l’Enseignement Supérieur Niveau 4

GROUPE 2 : prime de 35.000 UMProfesseur de l’Enseignement Supérieur Niveau 3

GROUPE 3 : prime de 33.000 UMProfesseur de l’Enseignement Supérieur Niveau 2

GROUPE 4 : prime de 31.000 UMProfesseur de l’Enseignement Supérieur Niveau 1

II – 7 : Prime d’encadrement

GROUPE 1 : prime de 25.000 UMProfesseur de l’Enseignement Supérieur Niveau 4

GROUPE 2 : prime de 20.000 UMProfesseur de l’Enseignement Supérieur Niveau 3

GROUPE 3 : prime de 15.000 UMProfesseur de l’Enseignement Supérieur Niveau 2

II – 8: Taux horaires des cours dispensés en dehors de la charge statutaire

GradesHeure de

cours théoriques

Heure de travaux dirigés

Heure de travaux

pratiquesProfesseur de l’Enseignement Supérieur Niveau 4 6 000 UM 4 000 UM 3 000 UMProfesseur de l’Enseignement Supérieur Niveau 3 5 000 UM 3 500 UM 2 500 UMProfesseur de l’Enseignement Supérieur Niveau 2 4 000 UM 2 500 UM 2 000 UMProfesseur de l’Enseignement Supérieur Niveau 1 3 000 UM 2 000 UM 1 500 UM

GROUPE 4 : prime de 10.000 UMProfesseur de l’Enseignement Supérieur Niveau 1

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VII - Ethique de la Fonction Publique

VII-1 LOI 2007-054 DU 18 SEPTEMBRE 2007 RELATIVE ÀLA TRANSPARENCE FINANCIÈRE DE LA VIE PUBLIQUE

ARTICLE PREMIER : La présente loi a pour objet de définir le cadre juridique destiné à garantir la transparence financière de la vie publique. Elle institue une obligation de déclaration périodique de patrimoine pour le président de la République, le Premier ministre, les membres du gouvernement, certains titulaires de mandats électifs et les fonctionnaires de l’Etat désignés par cette loi.

Article 2 : Le Président de la République, après son investiture et à la fin de son mandat, fait une déclaration de sa situation patrimoniale et celle de ses enfants mineurs. Chacune de ses déclarations est rendue publique.

Article 3 : Le Premier ministre, les membres du Gouvernement et Assimilés sont tenus à leur nomination d’adresser au président de la commission prévue à l’Article 8 de la présente loi, une déclaration de situation patrimoniale concernant leurs biens meubles et immeubles et ceux de leurs enfants mineurs.Cette déclaration doit être établie dans des conditions fixées par décret pris en conseil des ministres. La même obligation leur est applicable dans les deux mois qui suivent la cessation de leurs fonctions pour une cause autre que le décès.

Article 4 : La déclaration du patrimoine est également exigée, dans les mêmes conditions et formes, des titulaires des mandats électifs et membres de corps ci-après :- Magistrats ;- Président et adjoints de la Communauté Urbaine de Nouakchott ;- Premiers responsables des collectivités territoriales ayant en charge la gestion de budgets dont le niveau est fixé par décret.

Article 5 : L’obligation de déclaration de patrimoine s’impose aux ordonnateurs ou ordonnateurs délégués ci-après :- Secrétaires Généraux des Départements ministériels et

Assimilés ;- Chefs d’Etat major de l’Armée, de la Gendarmerie et de

la Garde Nationale ;- Chefs de missions diplomatiques et consulaires ; - Walis ;- Directeur général de la Sûreté Nationale ;- Directeur des Douanes, du Trésor, du Budget, des

Impôts au ministère chargé des Finances ; - -Intendants de l’Armée, de la Gendarmerie et de la Garde

Nationale ; - Directeurs chargés des Finances dans les ministères ;- Directeurs des établissements publics et des sociétés à

capitaux publics ou mixtes ainsi que leurs présidents de conseils d’administration, ou de l’organe en tenant lieu ;

- Directeurs de projets publics et d’agences bénéficiant de l’autonomie financière ainsi que les responsables des organisations de la société civile bénéficiant de l’aide publique à hauteur d’un montant qui sera fixé par décret ;

- Comptables des établissements publics, institutions ou services dont le budget est supérieur à un montant fixé par décret.

Cette obligation peut être imposée à d’autres catégories d’agents publics dont la liste est fixée par décret.

Article 6 : Les dispositions de la présente loi sont applicables également aux :- Membres des autorités de régulation ;- Membres des organes, instances et structures de

contrôle ;- Membres des commissions des marchés publics.

Article 7 : Les déclarations prévues aux Articles 5 et 6 portent aussi sur le patrimoine des enfants mineurs et doivent être déposées auprès de la commission pour la transparence financière de la vie publique prévue à l’Article 8 ci-dessous, au début ou la fin de fonctions des assujettis.Toutefois, aucune nouvelle déclaration n’est exigée de la personne assujettie qui a établi depuis moins de six mois une déclaration de sa situation patrimoniale et de celle de ses enfants mineurs en application des Articles 3, 4, 5, 6 ci-dessus.

Article 8 : Il est institué une commission pour la transparence financière de la vie publique chargée de recevoir les déclarations des personnes mentionnées aux Articles 3, 4, 5 et 6 de la présente loi.Cette commission est composée de trois membres de droit dont le président, de trois membres titulaires et leurs suppléants et d’un secrétaire rapporteur.Les membres de droit sont :

Le président de la Cour Suprême Le président de la Cour des Comptes Le président du Haut Conseil Islamique

Les membres titulaires et leurs suppléants sont désignés comme suit :

Deux présidents de chambres ou conseillers à la Cour Suprême dont l’un la qualité de suppléant ;

Deux présidents de chambres ou conseillers à la Cour des comptes, dont l’un a la qualité de suppléant. ;

Deux membres du Haut Conseil Islamique dont un a qualité de suppléant.

Les membres de la commission sont nommés par décret suite à la proposition du président de l’institution dont ils émanent. Ils prêtent le serment qui suit devant le président de la République :« Je jure par Allah de m’acquitter convenablement des tâches qui me sont confiées, de garder les secrets déposées auprès de cette commission, d’empêcher leur diffusion et leur communication par tous les moyens possibles au cours de l’exercice de mes fonctions, et après la fin de celles- ci ».La commission est présidée par le président de la Cour Suprême et le secrétariat est assuré par un magistrat désigné par le président de la Cour des Comptes.

Article 9 : La commission est assistée de rapporteurs désignés par le président de la Cour Suprême parmi les membres de cette cour, par le président de la cour des comptes parmi les membres de cette cour, par le président du haut conseil islamique parmi les membres de cette institution. Elle peut également bénéficier pour l’accomplissement de ses tâches, de la mise à disposition de fonctionnaires.

Article 10 : L'organisation et le fonctionnement de la Commission, ainsi que les procédures applicables devant elle, sont fixées par décret en Conseil des Ministres.

Article 11 : Les personnes assujetties à la présente loi communiquent à la commission pour la transparence financière de la vie publique pendant l’exercice de leur mandat ou de leurs fonctions toutes les modifications substantielles de leur patrimoine, chaque fois qu’elle le juge utile et au moins une fois tous les deux ans.La commission assure le caractère confidentiel des déclarations reçues ainsi que les observations formulées, le cas échéant, par les déclarants sur l’évolution de leur patrimoine.Les déclarations déposées et les observations formulées ne peuvent être communiquées qu’à la demande expresse du déclarant ou de ses ayants droits ou sur requête des autorités judiciaires et dans le cas où la commission estime que cette communication contribuera à la manifestation de la vérité.

Article 12 : La commission apprécie la variation des situations patrimoniales des personnes mentionnées aux Articles 3, 4, 5 et 6 de la présente loi telle qu’elle résulte des déclarations et des observations qu’ils ont pu lui adresser. Elle établit, chaque fois qu’elle le juge utile, un rapport qui pourra être publié dans le journal officiel, abstraction faite du rapport qui y sera publié tous les trois ans.

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Ce rapport ne contient aucune indication nominale quant aux situations patrimoniales.Dans le cas où la commission a relevé, des évolutions de patrimoine pour lesquelles elle ne dispose pas d’explications et après que l’intéressé aura été mis en mesure de faire ses observations, elle transmet le dossier à l’autorité compétente, qui décidera ou non des poursuites.

Article 13 : La Commission pour la transparence financière de la vie publique informe les autorités compétentes des cas de non-respect, par les personnes assujetties, des obligations définies par la présente loi. Cette information intervient après que la Commission ait appelé les intéressés à fournir des explications. La Commission tient à la disposition du gouvernement et du public un fichier des personnes assujetties n’ayant pas respecté ces obligations.

Article 14 : La nomination des personnes mentionnées aux Articles 5 et 6 est annulée si la personne concernée, étant assujettie à l’obligation de déclaration, n’avait pas fait de déclaration à sa nomination, après deux mises en demeure espacées d’un mois.

Article 15 : Sont inéligibles pendant la durée d’un mandat ultérieur, les élus qui n’ont pas déposé l’une des déclarations prévues à l’Article 4 de la présente loi et dont les noms sont cités dans le document préparé par la commission pour la transparence financière de la vie publique en vertu de l’Article 13 de la présente loi.

Article 16 : Les auteurs et complices dans la publication ou la communication, de quelque manière que ce soit de tout ou partie des déclarations ou des observations mentionnés aux Articles 3, 4, 5, 6 et 7 de la présente loi, en dehors du rapport visé à l’Article 12 sont punis par les sanctions prévues par le code pénal et les procédures suivies par les corps. Les déclarations de patrimoine frauduleuses ou sciemment inexactes seront punies par les sanctions prévues par le code pénal sans préjudice, le cas échéant, des actions administratives prévues par la réglementation en vigueur.

Article 17 : les personnes assujetties doivent, dans les deux mois qui suivent la mise en place de la Commission pour la transparence financière de la vie publique, se mettre en conformité avec les dispositions de la présente loi.

VII-2 ORDONNANCE N° 2007-025 /P/CMJD DU 9 AVRIL 2007PORTANT CODE DE DÉONTOLOGIE

DES AGENTS PUBLICS

TITRE PREMIER : CHAMP D'APPLICATION

ARTICLE PREMIER : Les dispositions du présent Code s'appliquent à tous les agents publics sans exception, quelles que soient leur fonction et leurs hiérarchies, sans préjudice des autres codes de déontologie spécifiques auxquels certains d'entre eux sont soumis en vertu des obligations particulières prévues par leurs statuts ou pour leurs professions ou fonctions.

TITRE II : DES DEVOIRS ET OBLIGATIONS DE L'ADMINISTRATION

Article 2: Egalité des citoyensL'administration publique est tenue de respecter et de protéger l'égalité de tous les citoyens devant la loi. Un traitement égal des usagers doit être appliqué pour toute situation comparable.Toutes discriminations fondées sur l'origine, la race, le sexe, la région, la tribu, l'ethnie, les convictions politiques, philosophiques ou syndicales sont prohibées.

Article 3: Neutralité

L'administration ne doit pas exercer sur ses agents des pressions politiques, idéologiques ou de quelque nature que ce soit.

Article 4: LégalitéLe service public doit s'exercer dans le cadre du strict respect de la loi et toute décision doit être prise en conformité avec les textes en vigueur.L’administration doit veiller à l'exécution des décisions de justice dans le domaine qui la concerne.

Article 5: Continuité de l'EtatLe service public doit être assuré de manière permanente et dans toutes ses composantes selon les règles régissant son fonctionnement.

Article 6: TransparenceLes décisions administratives doivent être prises selon des procédures transparentes, simples et compréhensibles, assorties d'une obligation de motivation.

Article 7: L’administration doit rendre publiques les informations nécessaires sur les actes et procédures relevant de sa compétence, ainsi que les informations permettant d'apprécier sa gestion.

TITRE III : DES DEVOIRS ET OBLIGATIONS DE L'AGENT PUBLIC

CHAPITRE PREMIER : DE LA PRESTATION

Article 8: ProfessionnalismeL'agent public doit s'acquitter de ses tâches avec professionnalisme, en mettant à contribution ses connaissances, ses compétences et son expérience pour la réalisation des objectifs fixés. Le professionnalisme réside dans la maîtrise et la bonne exécution des missions confiées conformément aux normes techniques établies. Il apporte une valeur ajoutée à la qualité du service public.

Article 9 : Responsabilité : L'agent public est responsable de ses décisions et de ses actes, ainsi que de l'utilisation rationnelle et judicieuse des ressources mises à sa disposition.

Article 10: CompétenceL'agent public doit entretenir et améliorer ses compétences afin de disposer d'un profil adapté de manière régulière à l’évolution des missions confiées. A cet effet, il est tenu de participer à des activités de formation et de perfectionnement, notamment celles prévues par les dispositions statutaires le régissant.

CHAPITRE 2 : DU COMPORTEMENT

Article 11: Assiduité au travailL'agent public est tenu d'un devoir d'assiduité dans l'accomplissement de ses missions. Sa présence et sa disponibilité sur le lieu de travail doivent être effectives.

Article 12: Dignité et probitéL'agent public doit observer une honnêteté scrupuleuse inspirant le respect. Il doit appliquer de manière rigoureuse les principes de l'équité, de la justice et de la morale dans l'accomplissement de ses tâches.

Article 13: Esprit d'équipeL'agent public doit entretenir avec ses collègues et ses collaborateurs des rapports fondés sur le respect, l'esprit d'équipe et la franche collaboration. Il leur doit une assistance professionnelle et morale.

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TITRE IV: DES DEVOIRS ET OBLIGATIONS DE L'AGENT PUBLIC ENVERS LES USAGERS.

CHAPITRE PREMIER : DU RESPECT DES USAGERS

Article 14 : L'agent public doit traiter les usagers avec égard. Il doit faire preuve de respect et de courtoisie dans ses rapports avec eux.

CHAPITRE 2 : DE L’IMPARTIALITÉ

Article 15 : L’agent public est tenu de respecter le principe d'égalité de tous les citoyens devant le service public. Il doit faire preuve de neutralité et d'objectivité. Il doit prendre ses décisions dans le respect des règles applicables et en accordant aux usagers un traitement équitable.Sont interdits les discriminations et les traitements de faveur, quels qu'en soient les raisons ou prétextes, notamment toute discrimination basée sur le sexe, la religion, la fortune, l'origine, la parenté, l'opinion politique ou l'appartenance à une organisation professionnelle ou syndicale.

CHAPITRE 3 : DE L’INTÉGRITÉ

Article 16 : L'agent public doit assumer sa mission en toute intégrité et en toute transparence. Il doit éviter toute situation ou attitude incompatible avec ses obligations professionnelles ou susceptible de jeter un doute sur son intégrité ou de discréditer le service public.

Article 17 : L'agent public doit s'abstenir de toute activité délictuelle, tels que le détournement des deniers publics, le trafic d'influence, la concussion. Commet une infraction passible des sanctions prévues par la réglementation en vigueur, l’agent public qui exige ou accepte d'une personne requérant les services de l'administration, une commission, une récompense, un avantage ou un bénéfice de quelque nature, soit directement, soit indirectement.

Article 18 : L'agent public ne doit solliciter ou réclamer, accepter ou recevoir, directement ou indirectement, aucun paiement, don, cadeau ou autre avantage en nature pour s'acquitter ou s'abstenir de s'acquitter de ses fonctions ou obligations ou d’une partie de celles-ci.

Article 19 : L'agent public ne doit en aucun cas utiliser les biens publics à des fins personnelles ou requérir les services d'un subordonné pour des activités autres que celles relevant de ses fonctions ou tâches.

CHAPITRE 4 : DE LA DILIGENCE ET DE LA CÉLÉRITÉ

Article 20 : L'agent public est tenu d'exécuter le travail qui lui est confié avec un maximum de diligence et de célérité. Il doit traiter dans les délais requis les dossiers qui lui sont confiés, et en priorité ceux qui touchent directement le public.

Article 21 : L'agent Public ne doit, sous quelque prétexte que ce soit, retenir arbitrairement et sans traitement, les correspondances adressées à son service.

CHAPITRE 5 : DE L’OBLIGATION D’INFORMATION DU PUBLIC

Article 22 : L'agent public doit fournir aux usagers les informations dont ils ont besoin et qu'ils sont en droit d'obtenir dans le respect de la législation et de la réglementation en vigueur. L’agent Public, en sa qualité de serviteur de l'intérêt général, doit aider le public en l'orientant vers l'autorité compétente ou le service concerné.

TITRE V: DES DEVOIRS ET OBLIGATIONS DE L'AGENT PUBLIC ENVERS LES INSTITUTIONS ET L'ADMINISTRATION

CHAPITRE PREMIER : DU RESPECT DES INSTITUTIONS DE L'ETAT

Article 23 : L'agent public doit s'acquitter de ses missions dans le respect de la Constitution, des conventions, traités et chartes internationaux, ainsi que des lois et règlements en vigueur. Il est tenu, à travers l'obligation de réserve, de respecter les institutions légalement constituées et les personnalités qui les incarnent.

CHAPITRE 2 : DE LA LOYAUTÉ À L'AUTORITÉ CONSTITUÉE

Article 24 : L'agent public est tenu d'être loyal à l'autorité constituée dont il relève. Il doit exercer ses fonctions avec honnêteté et objectivité dans l'intérêt public.

Il doit s'abstenir, même en dehors de l'exercice de sa profession, de tout acte de nature à nuire à l'image du service public. Il ne doit pas dénigrer l'administration ou l'organisme dont il relève, ni se prononcer en défaveur des actions prises par celle-ci ou celui-ci.

Article 25 : L'agent public ne doit pas user de son poste, de sa fonction ou de sa responsabilité à des fins politiques ou partisanes susceptibles de nuire à l'intérêt du service public.

Article 26 : L'agent public est lié par l'obéissance hiérarchique pour tout ce qui concerne l'accomplissement des tâches relevant de ses attributions. A ce titre, il doit se conformer aux instructions de son supérieur hiérarchique. Dans le cas où l'ordre donné est manifestement illégal ou de nature à compromettre gravement un intérêt public, ou à faire commettre l’agent public une infraction pénale, une réquisition s’impose.

CHAPITRE 3 : DES CONFLITS D'INTÉRÊTS

Article 27 : L'agent public ne doit assumer aucune activité ou mission, ni se livrer à aucune transaction, ni avoir aucun intérêt financier, commercial ou matériel, qui soit incompatible avec ses fonctions, charges ou devoirs.

Article 28 : L'agent public doit éviter de se placer dans une situation où il y a conflit entre son intérêt personnel et les devoirs découlant de ses fonctions. L'agent public qui croit se trouver dans une situation décrite à l'alinéa précédent doit en informer son supérieur hiérarchique ou le dirigeant de l'organisme dont il relève. Le supérieur hiérarchique ou le dirigeant de l’organisme dont relève l’agent doit prendre les mesures nécessaires pour la sauvegarde des intérêts de l’Administration.

Article 29 : En cas de conflit d'intérêts entre sa situation professionnelle et son intérêt particulier, il doit mettre fin aux activités donnant lieu à un tel conflit.

Article 30 : Un agent public ayant quitté l'administration publique peut, dans des conditions définies par décret, accepter un emploi rémunéré au sein d'une entreprise soumise au contrôle ou à la tutelle du service ou de l'organisme où il assumait d’anciennes fonctions.

TITRE VI : DISPOSITIONS PROVISOIRES ET FINALES

Article 31 : Tout manquement aux devoirs et obligations définis par le présent code expose son auteur à une sanction disciplinaire, sans préjudice, le cas échéant, des peines prévues par les textes législatifs et réglementaires en vigueur.

Article 32 : Le Ministre chargé de la Fonction Publique est chargé de promouvoir et de veiller au respect des normes déontologiques définies, en relation avec les administrations de l’Etat et mets en

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œuvre les actions de sensibilisation et de formation des agents de l’Etat en matière d’éthique professionnelle et de déontologie.Article 33 : La présente ordonnance sera exécutée comme loi de l’Etat et publiée selon la procédure d’urgence et au journal officiel.

VII-3 LOI N°68-066 DU 4 MARS 1968 RÉPRIMANT LES DÉTOURNEMENTS ET SOUSTRACTIONS COMMIS PAR LES AGENTS DE L’ETAT ET ASSIMILÉS DANS L’EXERCICE OU À

L’OCCASION DE L’EXERCICE DE LEURS FONCTIONS

ARTICLE PREMIER : Tout agent civil ou militaire de l’Etat, d’une collectivité publique ou d’un établissement public, d’une coopérative ou association bénéficiant du soutien de l’Etat, d’une société dont l’Etat ou une collectivité publique détient la moitié au moins du capital, qu’il soit ou non comptable public, toute personne revêtue d’un mandat public ou tout officier public, ou ministériel, qui aura commis dans l’exercice de ses fonctions les détournements ou dissipations prévus à l’article 408 du Code Pénal sera puni d’un emprisonnement de cinq ans à dix ans ; en outre, une peine d’amende de 20 000 à 5 millions de francs sera obligatoirement prononcée.

ARTICLE 2 : Sera punie des mêmes peines toute personne désignée à l’article précédent qui, à l’occasion de l’exercice de ses fonctions, aura soustrait des effets, deniers, marchandises ou objets quelconques, billets quittances ou écrits contenant ou opérant obligation ou décharge, ou qui, dans toute autre circonstance, aura obtenu frauduleusement de l’Etat ou d’une collectivité publique, au moyen de pièces fausses ou de manœuvres quelconques, des sommes d’argent ou des avantages matériels qu’elle savait ne pas lui être dus.

ARTICLE 3 : La recherche et la constatation des délits ci-dessus spécifiés, lorsqu’ils auront été commis au préjudice de l’Etat ou des organismes publics ou semi-publics visés à l’article 1er , seront confiées à des agents de l’Etat habilités à cet effet conformément aux dispositions réglementaires prises en application de la présente loi.

Préalablement à toute poursuite, les auteurs des délits susvisés seront mis en demeure par l’agent de l’Etat chargé de l’enquête de rendre ou de représenter les effets, deniers, marchandises ou objets quelconques, billets, quittances ou écrits contenant ou opérant obligation ou décharge qu’ils avaient détournés, soustraits, ou obtenus frauduleusement.

A défaut de restitution ou de représentation dans le délai déterminé dans la mise en demeure, les auteurs des faits délictueux et leurs complices seront poursuivis.

ARTICLE 4 : L’application des circonstances atténuantes sera subordonnée à la restitution ou au remboursement, avant jugement, du tiers au moins de la valeur détournée ou soustraite.

Le bénéfice du sursis ne pourra être accordé qu’en cas de restitution ou de remboursement avant jugement, des trois quarts au moins de ladite valeur.

Les circonstances atténuantes ou le bénéfice du sursis prévus ci-dessus ne pourront s’appliquer que si les deniers et effets détournés, ou les objets détenus frauduleusement ont été restitués spontanément par l’auteur du délit ou par son complice ou sur leurs indications ou dénonciations expresses.

Après condamnation définitive, la demande ou proposition de libération conditionnelle ne sera recevable qu’après restitution ou remboursement de l’intégralité de la valeur détournée ou soustraite.

ARTICLE 5 : La présente loi abroge les articles 169, 170, 171, 172, 173 du Code pénal ;

ARTICLE 6 : La présente loi sera exécutée comme loi de l’Etat et applicable suivant la procédure d’urgence.

VII-4 LOI N°69-410 DU 15 NOVEMBRE 1969 MODIFIANT L’ARTICLE 3 DE LA LOI N°68.066 DU 4 MARS 1968,

RÉPRIMANT LES DÉTOURNEMENTS ET SOUSTRACTIONS COMMIS PAR LES AGENTS DE L’ETAT ET ASSIMILÉS, DANS L’EXERCICE OU À L’OCCASION DE L’EXERCICE DE LEURS

FONCTIONS

ARTICLE PREMIER : L’article 3 de la loi n°68.066 du 4 mars 1968 est abrogé et remplacé par les dispositions suivantes :

Article 3 : La recherche et la constatation des délits ci-dessus spécifiés lorsqu’ils auront été commis au préjudice de l’Etat ou des organismes publics ou semi-publics visés à l’article 1er seront confiées à des agents de l’Etat habilités à cet effet conformément aux dispositions réglementaires prises en application de la présenté loi.

« Préalablement à toute poursuite, les auteurs des délits sus-visés seront mis en demeure par l’agent de l’Etat chargé de l’enquête, de rendre ou de représenter les effets, deniers, marchandises ou objets quelconques, billets quittances ou écrits contenant ou opérant obligation ou décharge qu’ils avaient détournés, soustraits, ou obtenus frauduleusement. »ARTICLE 2 : La présente loi sera exécutée comme loi de l’Etat et sera publiée suivant la procédure d’urgence.

VII-5 LOI N°70-029 DU 23 JANVIER 1970 SUR LES RÉQUISITIONS DES PERSONNELS

L’Assemblée Nationale a délibéré et adoptéLe Président de la République promulgue la loi dont la teneur suit :

ARTICLE PREMIER : Les disposition de la présente loi s’appliquent, quel que soit leur statut, aux fonctionnaires et agents des administrations, services, entreprises et établissements publics et semi-publics ainsi qu’aux agents du secteur privé.

ARTICLE 2 : Les personnes visées à l’article 1er de la présente loi peuvent être requises d’assurer leurs fonctions lorsque les circonstances l’exigent, et notamment pour assurer lorsqu’il est compris, le fonctionnement d’un service considéré comme indispensable pour la satisfaction d’un besoin essentiel du pays ou de la population.Il peut être procédé à la réquisition de tout ou partie des personnels sus-visés.

ARTICLE 3 : En ce qui concerne les agents ou fonctionnaires de l’administration, des établissements publics ou semi-publics, le droit de réquisition est exercé par le Ministre de l’Intérieur sur proposition du Ministre chargé de la Fonction Publique.En ce qui concerne les agents du secteur privé, ce droit est exercé par le Ministre de l’Intérieur sur proposition du Ministre du Travail.En cas d’urgence le Ministre de l’Intérieur pourra, à l’encontre des fonctionnaires et agents du secteur public et des agents du secteur privé, déléguer son droit de réquisition aux gouverneurs des Régions, du District de Nouakchott et aux Préfets territorialement compétents.

ARTICLE 4 : L’ordre de réquisition, obligatoirement donné par écrit doit indiquer la nature et la durée de la réquisition ainsi que le lieu et la date de son exécution et porter la signature de l’autorité requérante.L’ordre de réquisition doit en outre porter la mention expresse des pénalités encourues par quiconque n’aura pas satisfait aux

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obligations résultant des dispositions de la présente loi. Le juge d’instruction ou le président du Tribunal porteront les dispositions du présent article à la connaissance de l’inculpé.

ARTICLE 5 : Sera puni d’un emprisonnement d’un mois à un an et d’une amende de 20 000 à 100 000 ouguiya ou de l’une de ces deux peines seulement quiconque n’aura pas déféré à un ordre de réquisition pris par l’autorité publique sans préjudice des sanctions disciplinaires.

ARTICLE 6 : La présente loi sera exécutée comme loi de l’Etat.

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VIII- DROIT SYNDICAL

VIII-1 EXTRAIT DE LA LOI N° 2004-017 PORTANT CODE DU TRAVAIL

CHAPITRE I : DELEGUES DU PERSONNEL

SECTION I : INSTITUTION DES DELEGUES DU PERSONNEL

Article 118 : Institution dans chaque établissement

Il est institué des délégués du personnel dans tout établissement où sont habituellement employés plus de dix travailleurs. Chaque délégué a un suppléant, élu dans les mêmes conditions, qui le remplace en cas d’absence motivée, de décès, démission, changement de catégorie professionnelle, mutation dans un autre établissement, résiliation du contrat du travail, perte des conditions requises pour l’éligibilité.

Article 119 : Nombre des délégués

Le nombre des délégués du personnel par établissement est fixé comme suit :- de 11 à 25 travailleurs : 1 délégué titulaire et 1 suppléant ;- de 26 à 50 travailleurs : 2 délégués titulaires et 2 suppléants ;- de 51 à 100 travailleurs : 3 délégués titulaires et 3 suppléants ;- de 101 à 250 travailleurs : 5 délégués titulaires et 5 suppléants ;- de 251 à 500 travailleurs : 7 délégués titulaires et 7 suppléants ;-de 501 à 1000 travailleurs : 9 délégués titulaires et 9 suppléants ;

Il y aura ensuite 1 délégué titulaire et 1 délégué suppléant par tranche supplémentaire de 500 travailleurs.

Article 120 : Election des délégués du personnel

Les délégués titulaires et suppléants sont élus par le personnel de chaque établissement.

Leur mandat est d’une durée de deux ans.

Ils peuvent être réélus.

L’élection se déroule au scrutin secret et sous enveloppe. Le scrutin est un scrutin de liste à deux tours avec représentation proportionnelle. Au premier tour de scrutin, chaque liste est établie par les organisations syndicales professionnelles les plus représentatives au sein de l’établissement pour chaque catégorie de personnel. Si le nombre des votants est inférieur à la moitié des inscrits, il sera procédé à un second tour de scrutin, pour lequel les électeurs pourront voter pour des listes autres que celles présentées par les organisations syndicales.

Les sièges sont attribués à la représentation proportionnelle, les restes étant attribués à la plus forte moyenne.

Article 121 : Contestations relatives à l’élection

Les contestations relatives à l’électorat, l’éligibilité des délégués du personnel, ainsi qu’à la régularité des opérations électorales sont de la compétence du tribunal du travail qui statue d’urgence en premier et dernier ressort.

La décision du tribunal du travail est susceptible d’un pourvoi en cassation devant la cour suprême dans les formes, délais et conditions prévus par la loi pour ce recours en matière sociale.

SECTION II : MISSION DES DELEGUES DU PERSONNEL

Article 122 : Fonctions

Les délégués du personnel ont pour mission :- de présenter aux employeurs toutes les réclamations individuelles ou collectives qui n’auraient pas été directement satisfaites concernant les conditions de travail et la protection des travailleurs, l’application des conventions collectives, des classifications professionnelles et des taux de salaires réglementaires ou conventionnels ;

- de saisir l’inspection du travail de toutes plaintes ou réclamations concernant l’application des prescriptions légales et réglementaires dont elle est chargée d’assurer le contrôle ;

- de veiller à l’application des prescriptions relatives à l’hygiène, à la sécurité des travailleurs et à la sécurité sociale et de proposer toutes mesures utiles à ce sujet ;- de communiquer à l’employeur toutes suggestions utiles tendant à l’amélioration de l’organisation et du rendement de l’entreprise

- de faire part à l’employeur de leurs avis et de leurs suggestions sur les mesures de licenciement envisagées pour motif économique. Nonobstant les dispositions ci-dessus, les travailleurs ont la facilité de présenter eux mêmes, individuellement, leurs réclamations et suggestions à l’employeur.

Article 123 : Heures de délégation

Sauf circonstances exceptionnelles et sauf convention contraire, le chef d’établissement est tenu de laisser aux délégués du personnel le temps nécessaire à l’exercice de leurs fonctions dans les limites d’une durée qui ne peut excéder quinze heures par mois. Ce temps leur est payé comme temps de travail. Il doit être affecté exclusivement aux tâches relatives à la mission des délégués du personnel telle que définie par la loi, les règlements et les conventions collectives.

Article 124 : Arrêté d’application

Un arrêté du ministre du travail détermine les modalités d’application des sections I et II du présent chapitre et, notamment :- les conditions exigées pour être électeur ou éligible ;- les modalités de répartition entre les différents collèges électoraux et la répartition des sièges entre les différentes catégories de personnel ;- les modalités pratiques de l’élection ;- le modèle du procès-verbal de l’élection que l’employeur est tenu de faire parvenir en trois exemplaires, sous huitaine, à l’inspecteur ou au contrôleur du travail de son ressort ;- les conditions de révocation du délégué par le collège des travailleurs qui l’a élu ;- les moyens matériels mis à leur disposition tels que, notamment, les locaux et panneaux d’affichage ;- les conditions dans lesquelles ils seront reçus par l’employeur ou son représentant.

SECTION III : LICENCIEMENT DES DELEGUES DU PERSONNEL

Article 125 : Autorisation nécessaire et préalable

L’employeur doit requérir l’autorisation de l’inspecteur du travail et de la sécurité sociale du ressort en vue de licencier un délégué du personnel.La demande est formulée par lettre recommandée avec accusé de réception ou par lettre simple dont l’inspecteur doit accuser réception par émargement de la copie.

Article 126 : Faute lourde – Mise à piedToutefois en cas de faute lourde, l’employeur peut prononcer immédiatement la mise à pied du ou des délégués concernés par le licenciement en attendant la décision définitive de l’inspecteur du travail et de la sécurité sociale. Si le licenciement est refusé, la mise à pied est annulée et ses effets supprimés de plein droit. Si le licenciement est autorisé, il rétroagit au premier jour de la mise à pied.

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Article 127 : Décision de l’inspecteur du travail

L’inspecteur du travail et de la sécurité sociale doit rendre une décision motivée dans les quinze jours du dépôt ou de la réception de la demande d’autorisation de licenciement.Le défaut de notification de réponse dans ce délai vaut automatiquement sauf dans le cas où l’inspecteur notifie à l’employeur sa décision de recourir à une enquête avant l’expiration de ce délai, auquel cas celui-ci est porté à trente jours.

Article 128 : Recours contre la décision de l’inspecteur du travail

La décision accordant ou refusant le licenciement d’un délégué du personnel dessaisit définitivement l’inspecteur du travail et de la sécurité sociale de la procédure d’autorisation.L’entreprise Elle n’est susceptible d’aucun recours autre que le recours hiérarchique formé devant le ministre chargé du travail dans le délai de quinze jours suivant la notification de la décision de l’inspecteur ou l’expiration du délai de quinze ou trente jours sans que l’inspecteur ait pris une décision.

Article 129 : Décision du ministre du travail

Le ministre chargé du travail dispose d’un délai non prorogeable de trente jours à compter de sa saisine pour rendre sa décision. Faute d’une décision prise dans ce délai, le ministre est réputé avoir confirmé la décision de l’inspecteur du travail et de la sécurité sociale. La décision du ministre est susceptible d’un recours pour excès de pouvoir devant la cour suprême dans les délais, formes et conditions prévus pour l’exercice de ce recours en matière administrative.

Article 130 : Nullité du licenciement

Est nul de plein droit tout licenciement d’un délégué du personnel opéré :- sans que l’autorisation préalable de l’inspecteur du travail et de la sécurité sociale ait été demandée ;- malgré l’annulation par le ministre chargé du travail de l’autorisation du licenciement expresse ou tacite accordée par l’inspecteur du travail et de la sécurité sociale ;- tout licenciement d’un délégué du personnel intervenu en violation des dispositions présentes ouvre droit à des dommages-intérêts.

Article 131 : Domaine d’application

Les dispositions de la présente section sont applicables:- aux délégués du personnel pendant la période comprise entre la date de mise des listes au chef d’entreprise et celle du scrutin;- aux délégués du personnel pendant la période comprise entre la fin de leur mandat et l’expiration de six mois suivant le nouveau scrutin.

CHAPITRE II : COMITE CONSULTATIF D’ENTREPRISE OU D’ETABLISSEMENT

Article 132 : Institution de comité consultatif

Il est institué un comité consultatif dans toute entreprise comportant plus de 250 travailleurs.Dans les entreprise comportant des établissements distants de plus de 50 kilomètres et comportant plus de 250 travailleurs, il est crée des comités consultatifs d’établissement dont la composition et le fonctionnement sont identiques à ceux des comités consultatifs d’entreprise.

Dans ce cas, il est institué un comité consultatif central d’entreprise composé de deux membres titulaires et deux membres suppléants par établissement, désignés par chacun des comités consultatifs d’établissement.

Article 133 : Composition du comité consultatif

Le comité consultatif d’entreprise comprend le chef d’entreprise ou son représentant président et les membres représentant le personnel.

Le nombre des membres du comité consultatif est fixé comme suit :1°) pour les cadres et ingénieurs : 1 membre titulaire, 1 membre suppléant ;2°) pour les agents de maîtrise et le personnel assimilé : 1 membre titulaire et 1 membre suppléant ;3°) pour les ouvriers et employés en fonction de leur effectif :- de 250 à 500 : 3 membres titulaires, 3 membres suppléants ;- de plus de 501 à 1000 : 4 membres titulaires, 4 membres suppléants ;- au delà de 1000 : 5 membres titulaires, 5 membres suppléants.

La mission du comité consultatif est simplement consultative et ses avis ne lient pas les chefs d’entreprise. Le chef d’entreprise est tenu de faire connaître au comité les suites réservées à ses avis.

Article 134 : Election des membres du comité consultatif

Les membres du comité consultatif sont élus par le personnel de chaque entreprise ou, le cas échéant de chaque établissement. Leur mandat est d’une durée de deux ans. Ils peuvent être réélus. L’élection se déroule au scrutin secret et sous enveloppe.Le scrutin est un scrutin de liste à deux tours avec représentation proportionnelle.

Au premier tour du scrutin, chaque liste est établie par les organisations syndicales professionnelles les plus représentatives au sein de l’entreprise ou le cas échéant, de l’établissement pour chaque catégorie de personnel. Si le nombre des votants est inférieur à la moitié des inscrits, il sera procédé à un second tour de scrutin pour lequel les électeurs pourront voter pour des listes autres que celles présentées par les organisations syndicales.

Les sièges sont attribués à la représentation proportionnelle, les restes étant attribués à la plus forte moyenne.

Article 135 : Contestation

Les contestations relatives à l’électorat, à l’éligibilité des membres du comité consultatif ainsi qu’à la régularité des opérations électorales sont de la compétence du tribunal du travail qui statue d’urgence en premier et dernier ressort.

La décision du tribunal du travail peut faire l’objet d’un pourvoi en cassation devant la cour suprême dans les formes, délais et conditions prévus par les lois pour l’exercice de ce recours en matière sociale.

VIII-2 LOI N°71-207 DU 5 AOÛT 1971 RELATIVE À L’EXERCICE DU DROIT DE GRÈVE DES FONCTIONNAIRES

ARTICLE PREMIER : Lorsque les fonctionnaires soumis à un statut ne leur interdisant pas le droit de grève font usage de ce droit, la cessation concertée du service doit être précédée d’un préavis.

ARTICLE 2 : Le préavis émane du syndicat professionnel régulièrement constitué et représentatif sur le plan national. Il doit parvenir aux Ministres chargés de la Fonction Publique et du Travail trente jours francs avant le déclenchement de la grève.Le préavis précise les motifs, la date et l’heure du début ainsi que la durée de la grève envisagée.

ARTICLE 3 : Tout arrêt de travail non fondé sur des motifs professionnels ou affectant par échelonnement successif ou par

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roulement concerté les divers services publics ou les diverses catégories de fonctionnaires est interdit.

ARTICLE 4 : En aucun cas l’exercice du droit de grève ne peut s’accompagner d’occupation des lieux du service ou de leurs abords immédiats, sous peine des sanctions pénales prévues à l’article5 de la loi n°70.029 du 23 janvier 1970 sur les réquisitions, sans préjudice des sanctions disciplinaires susceptibles d’être prononcées selon la procédure définie à l’article 6 ci-dessous.

ARTICLE 5 : L’absence de service fait par suite de cessation concertée du service entraîne une réduction proportionnelle du traitement de base et du complément spécial et autres indemnités à l’exclusion des prestations familiales.

ARTICLE 6 : L’inobservation des dispositions de la présente loi entraîne l’application des sanctions disciplinaires du deuxième degré en dehors des garanties prévues par les articles 56 à 65 inclus de la loi 67.169 du 18 juillet 1967 portant Statut Général de la Fonction Publique.

ARTICLE 7 : Les modalités d’application de la présente loi seront déterminées par décret.

ARTICLE 8 : La présente loi sera exécutée comme loi de l’Etat et sera publiée suivant la procédure d’urgence