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KALLO LE POSTE D’INSPECTION FRONTALIER Régie des Bâtiments

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Kallo - Le poste d'inspection frontalier

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KALLO ■ LE POSTE D’INSPECTION FRONTALIER

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Le port d’Anvers dispose d’un Poste d’inspection frontalier (PIF) sur les rives gauche et droite. Le PIF à Kallo, à proximité du dock Deurganck (rive gauche), regroupe les activités des services d’inspection portuaires de la Douane (SPF Finances), de l’Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire (AFSCA) et de la Police de la navigation (police fédérale). Le Poste d’inspection assure un contrôle optimal ainsi que le suivi de l’importation et de l’exportation en augmentation des conteneurs qui transitent par le port du Waasland. La centralisation des activités de contrôle, tant des services de douane que des services de l’Agence fédérale pour la chaîne alimentaire, au PIF de Kallo fait gagner pas mal de temps : tous les contrôles peuvent être réalisés en un seul jour. Les conteneurs ne doivent plus attendre le scanner mobile et peuvent être placés aussi bien sur la rive gauche que sur la rive droite. Le scanner peut, en outre, scanner très rapidement et de manière distincte le contenu organique ou inorganique comme, par exemple, des cigarettes dissimulées entre des plaques métalliques. Le poste de la Police de la navigation du port du Waasland est aussi logé au PIF. Il assure la fonction de police portuaire sur la rive gauche.La Régie des Bâtiments fédérale a obtenu de la « Gemeentelijke Havenbedrijf Antwerpen » la concession d’une partie du site, pour une période de 20 ans, pour les services de douane et de la Police de la navigation. La « Gemeentelijke Havenbedrijf Antwerpen » supporte le coût du logement de l’Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire en conformité avec la réglementation européenne.

Le superficie du site est de 55 000 m2. Il comprend deux entrepôts équipés d’un dock (3 600 m2), deux immeubles de bureaux (3 600 m2), deux scanners pour conteneur fixe et un poste de check-in avec garage pour le scanner des conteneurs mobiles. Les immeubles de bureaux ont été adaptés aux

besoins de l’utilisateur final et plus particulièrement pour la sécurité et le câblage lors du transfert de données. L’autorité fédérale a construit deux tunnels fixes pour conteneur avec une porte de détection, ultra performante, des rayons radioactifs (installation ASP).

Un entrepôt est utilisé pour les services de douane, un autre est occupé par l’Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire. L’entrepôt de l’AFSCA est équipé de laboratoires et de cellules de refroidissement et de congélation où des produits contrôlés ou à contrôler sont entreposés. Les deux immeubles de bureaux sont occupés, par la Police de la navigation, par l’AFSCA et par les services de douane.

Avec l’ouverture du PIF, les contrôles conjoints des denrées alimentaires avec l’AFSCA et la présence directe de la Police de la navigation, le premier pas est franchi en direction du projet Single Window. En application de la législation communautaire, la douane deviendra l’unique protagoniste pour toutes les procédures et tous les contrôles devant être exécutés lors de l’importation et/ou de l’exportation de marchandises.

KALLO ■ POSTE D’INSPECTION FRONTALIER

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Les services de douane

Dorénavant, le contrôle physique et le traitement des déclarations de toutes les marchandises importées et exportées transitant par le dock Deurgnack, sont pratiqués par le PIF. Les services de douane disposent d’un espace d’accueil pour les visiteurs, de guichets, de places de parking pour les déclarants et les expéditeurs douaniers ainsi que des emplacements de parking fermés pour les véhicules de service des équipes d’inspection mobiles, d’un magasin avec dix quais de chargement et de déchargement complètement équipés d’une surface de manœuvre et de parking. Environ septante agents en douane travaillent sur le site.

La vérifi cation et l’inspection sont organisées, de manière effi cace, grâce à la création d’un service central de sélection et d’une équipe de coordination.Avant que le conteneur n’atteigne le port, un agent maritime envoie, par voie électronique, une déclaration succincte au service de douane. Le service de douane effectue une analyse des risques pour vérifi er si le conteneur doit passer au scanner. Lorsque la déclaration défi nitive est présentée, le service de douane relie la sélection à un éventuel contrôle physique.

Les déclarations entrantes sont d’abord sélectionnées pour un contrôle physique ou documentaire. L’équipe de coordination suit le contrôle et, sur la base des données du service de sélection central, attribue les contrôles aux vérifi cateurs.

Les scanners fi xes se situent dans deux tunnels de scanographie. Un local est prévu pour le check-in et le check-out lors de l’usage du scanner. Le scanner mobile se trouve dans un poste de check-in avec garage. Les équipes qui utilisent les deux scanners disposent d’un vestiaire. Sont également prévus un local de réunion, un réfectoire avec kitchenette et des douches. Le SPF Finances a investi environ 8 millions d’euros dans la construction des tunnels de scanographie.

Outre le service d’accueil, l’équipe de coordination, les services de vérifi cation et les collaborateurs chargés de l’analyse des images de l’équipe de scanning, se trouve également le back offi ce chargé des travaux administratifs effectués à l’issue de la vérifi cation et des contrôles. Les services de contrôle de la rive gauche, le contrôle scanning et le contrôle des méga-ports y sont aussi logés. Le rassemblement sur ce site des services d’assistance technique, spécialisé en matériel de détection et de radiocommunication, a d’offi ce suivi.

Le dernier chaînon du projet méga-ports a été installé au premier étage. L’équipe du CAS (central alarm system) contrôle sur un écran intégré de 3 mètres sur 1,20 mètre, toutes les activités qui ont lieu aux portiques de détection sur la rive gauche. Si cela s’avère nécessaire, ce poste méga-ports peut contrôler tout le port.

La décision d’agrandir le nouveau site de scanning par un complexe de bureaux modernes et fonctionnels disposant d’un poste de vérifi cation, cadre avec le plan pluriannuel stratégique de l’administration douanière. Le but poursuivi est de centraliser, là où c’est possible, les services de contrôle et de vérifi cation afi n qu’ils puissent coordonner leurs tâches au départ de huit emplacements, quatre sur la rive gauche et quatre sur la rive droite.

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La Police de la navigation dispose de trois postes dans le port d’Anvers :

■ le poste principal Oosterweel sur la rive droite comprend le commandement et les services d’encadrement de la police portuaire et la police de la mer ; ■ le poste Kruisschans forme le poste de passage frontalier ;■ le poste Waaslandhav, sur la rive gauche, est destiné à la police portuaire.

La Police de la navigation fait partie de la police fédérale et compte 147 membres du personnel. Elle opère à Anvers et sur les voies navigables intérieures des provinces d’Anvers, de Limbourg, de Flandre orientale et du Brabant fl amand. Elle assure, dans son domaine d’activité, une fonction de police spécialisée grâce à une approche particulière, une formation et du matériel spécifi ques.

Ses missions principales sont :■ le contrôle du respect des lois et des règlements sur et autour de l’eau ainsi qu’à bord des bateaux.■ le contrôle maritime frontalier ;■ la police judiciaire à bord des bateaux ; ■ la saisie de bateaux dans le cadre de missions judiciaires et administratives ; ■ la police administrative dans le cadre de la police de la navigation ;■ l’appui spécialisé aux tiers.

Le poste Waaslandhaven

Le poste Waaslandhaven est actif depuis le PIF à Kallo. Il dispose d’un immeuble de bureaux et d’un complexe logistique où sont remisés le bateau de service et quatre véhicules de service.

La fonction principale de la police portuaire étant l’accueil, on s’y rend pour les déclarations et les informations. Le service est également responsable du maintien de l’ordre public et du fonctionnement dans sa zone d’activité.Une équipe d’intervention, disponible 24h/24 et 7 jours sur 7, assure la surveillance frontalière et du port. Sur la rive gauche, elle intervient également lors d’accidents de la circulation ou de déviations dans la zone portuaire.Elle accueille aussi les victimes lorsque surviennent un incident ou un sinistre dans sa zone.

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La Police de la navigation

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L’Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire (AFSCA) L’Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire contrôle divers produits importés des pays non-membres de l’Union européenne. Les contrôles diffèrent selon qu’il s’agit de produits d’origine animale ou non. Ces contrôles sont exécutés conformément à la législation européenne en vigueur.

But du contrôleLe but est d’exclure autant que faire se peut les risques alimentaires et de prévenir l’introduction et la dissémination des phytopathologies. Les légumes et fruits frais importés sont aussi contrôlés selon les normes commerciales (contrôles de la qualité).

Produits d’origine animaleLes produits d’origine animale sont contrôlés dans des centres d’inspection spécialement conçus dans le port d’Anvers. Les marchandises vétérinaires qui sont en transit sur le territoire de l’UE doivent aussi être déclarées ici. Les marchandises sont déclarées électroniquement par le système européen TRACE. Le contrôle vétérinaire comprend au moins un contrôle documentaire et un contrôle d’identité. Le pourcentage des contrôles physiques dépend de la nature et de l’origine des marchandises. Le contrôle physique est visuel, quelquefois complété par une analyse en laboratoire. En 2009, 3 381 prélèvements ont été réalisés pour analyse ultérieure. Dans la même année, il y a eu 15 390 expéditions de marchandises d’origine animale. Une équipe de 18 vétérinaires réalise les contrôles vétérinaires entre 7 et 18 heures.

Produits d’origine non animaleLes produits contrôlés qui ne sont pas d’origine animale sont le plus souvent d’origine végétale comme les minéraux, les vitamines ou autres substances utilisées dans l’alimentation pour animaux. Les produits peuvent être présentés au contrôle dans différents magasins satisfaisant aux exigences minimales imposées par la loi et situés dans l’enceinte de la zone portuaire d’Anvers. Les marchandises sont, dans la majorité des cas, déclarées par télécopie. Celles qui sont en transit sur le territoire de l’UE doivent être déclarées. Dans tous les cas, le contrôle comprend un contrôle documentaire. Le pourcentage des contrôles d’identité et des contrôles physiques dépend du produit et du pays d’origine. En outre, ces contrôles peuvent, dans certains cas, être transférés vers des points d’inspection agréés autre part dans l’UE. Une équipe de 16 contrôleurs les effectue, la plupart du temps, durant les heures de bureaux. Dans le cas de contrôles phytosanitaires, le contrôle physique est visuel, éventuellement complété par un prélèvement et une analyse en laboratoire. Dans le cas du contrôle de la sécurité de la chaîne alimentaire, le contrôle physique est toujours constitué d’un prélèvement pour une analyse en laboratoire des contaminateurs ou résidus chimiques ou microbiologiques.

Quelques chiffresEn 2009, environ 2 300 aliments pour animaux d’origine non animale ont été présentés au contrôle, 12 000 envois de plantes ou de produits végétaux pour un contrôle phytosanitaire, 4 850 envois de fruits et légumes frais pour un contrôle de qualité et environ 1 470 produits alimentaires d’origine végétale pour un contrôle des prescriptions de la sécurité de la chaîne alimentaire. Au total, 1 225 lots ont été échantillonnés dont 75 envois pour l’identifi cation de ravageurs de plantes, environ 490 envois d’aliments pour animaux et 660 envois de denrées alimentaires pour l’analyse de toutes sortes de contaminateurs et de résidus de pesticide.

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Le port d’AnversLe port d’Anvers est un des principaux ports mondiaux. En 2009, le port a traité 158 millions de tonnes de marchandises. En raison de sa position centrale en Europe, le port est la plus importante porte d’entrée vers l’Europe. Le fait qu’Anvers ne se situe pas à la côte mais plutôt à l’intérieur du pays constitue un atout supplémentaire. Les marchandises peuvent être transportées par bateau jusqu’à 80 km à l’intérieur des terres, ce qui est beaucoup moins polluant que le transport routier.

Anvers est un chaînon important du transport international. Mais dans le port, il ne s’agit pas uniquement de chargement et de déchargement. Ici, les marchandises sont traitées, stockées dans des hangars, emballées et préparées pour le transport. Anvers est un port de transit où sont importées et exportées des marchandises. Environ 45 % des marchandises sont exportées, environ 55 % sont importées. Le port se situe incontestablement au cœur de l’économie européenne.

Un port à multiples facettesLe port d’Anvers est un port à multiples facettes. Citons d’abord le cargo handling. Les années précédentes, le traitement des marchandises s’est accru jusqu’à 189 millions de tonnes par an. Des centaines d’entreprises se chargent de la distribution dans toute l’Europe, c’est le secteur logistique. Anvers abrite par exemple le plus grand groupe de sociétés pétrochimiques de toute l’Europe. L’association de ces trois activités différentes fait d’Anvers un port mondial fort et en développement continuel.

Valeur ajoutéePar son ampleur et sa diversité, le port d’Anvers contribue à lui seul à la prospérité de la ville, de la Flandre et de la Belgique. En 2007, le complexe maritime industriel a engendré une valeur ajoutée de 9,9 milliards d’euros. Ce montant correspond au budget que le gouvernement fl amand réserve pour l’éducation. Avec les entreprises de sous-traitance, la valeur ajoutée s’élève à 20,5 milliards d’euros. La valeur ajoutée correspond à 10,6 % du PNB et 6,1 % du PIB.

EmploiLes activités du port d’Anvers créent des emplois à et autour d’Anvers ainsi que dans le reste de la Flandre. Non seulement la diversité des emplois est importante mais c’est surtout le volume de l’emploi qui est énorme. Dans le port travaillent environ 65 000 personnes. Presque 60 % travaillent dans l’industrie (dont la majeure partie dans l’industrie chimique), le commerce, le secteur des transports et autres services logistiques. Il génère un peu plus de 118 000 emplois dans le reste de la Flandre. Au total, le port d’Anvers crée un peu plus de 180 000 emplois ce qui représente 8,2 % de la population active de la Flandre.

Chiffres clés Port d’Anvers 2009Transbordement maritime : 157 806 429 tonnesConteneurs : 87 247 745 tonnesMarchandises diverses conventionnelles : 10 449 980 tonnesRoro : 3,2 millions de tonnesVracs liquides : 39 521 655 tonnesVracs secs : 17 383 826 tonnesNavires : 13 921Bateaux fl uviaux : 55 000

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FICHE TECHNIQUE

Poste d’inspection frontalier KalloSint-Antoniusweg Haven 17959130 Kallo

Maître de l’ouvrage : « Gemeentelijk Havenbedrijf Antwerpen »Entrepreneur : STRABAGConcessionnaire : Régie des Bâtiments (2 014 m2 bureaux, 1 856 m2 hangars, archives, locaux logistiques et 26 731 m2 de terrains)Utilisateur : Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire, SPF Finances (Douane), police fédérale (Police de la navigation)Délai de la concession pour la Douane et la Police de la navigation : mai 2009 – mai 2029Délai de la concession pour l’Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire : mai 2009 – mai 2029Superficie totale du site : 55 000 m2 Coût des tunnels de scanning fixes : env. 8 millions d’euros (financés par le SPF Finances)

La Régie des BâtimentsLa référence de l’immobilier fédéral

Créée en 1971 en tant que parastatal de catégorie A, la Régie des Bâtiments assure l’hébergement des fonctionnaires fédéraux dans une optique qualitative ainsi que la préservation du patrimoine architectural fédéral.Respect du client, flexibilité et efficacité sont les trois valeurs-clés.Pour l’hébergement des fonctionnaires fédéraux, soit la Régie des Bâtiments loue des bureaux de qualité, soit elle intervient en tant que maître d’ouvrage. Lors de la location d’espaces de bureaux, les besoins spécifiques des clients sont au centre de ses préoccupations. Dans le cas d’une construction, la Régie des Bâtiments accorde une attention particulière à la qualité architecturale globale des plans de l’édifice. Cette qualité s’évalue, entre autres, en termes de fonctionnalité du bâtiment, de durée de vie envisagée, de qualité esthétique et d’implantation urbanistique au sein de l’environnement existant, de coût, de frais d’entretien et d’utilisation durable de l’énergie.Sur les plans architectural et historique, le patrimoine géré comprend quelques joyaux remarquables. Depuis de nombreuses années, la Régie des Bâtiments ne cesse d’étendre son savoir-faire dans le domaine des techniques de restauration et de préservation. Là où cela est possible, les sites et bâtiments historiques reçoivent une affectation fonctionnelle. Chaque année, quelques édifices et monuments de grande valeur retrouvent leur lustre d’antan.La Régie des Bâtiments remplit également les engagements contractés par l’Etat belge en matière d’infrastructure vis-à-vis d’institutions internationales, comme les Ecoles européennes.Le parc immobilier géré en propriété atteint les 991 bâtiments (env. 4,9 millions m²) et celui des locations est de 534 bâtiments (env. 2,9 millions m²).La réalisation de chaque projet est toujours le fruit d’une collaboration couronnée de succès entre les différents partenaires.Grâce à la qualité de sa prestation de services et à son savoir-faire unique et spécifique dans le domaine de la construction, de la restauration et de l’immobilier fédéral, la Régie des Bâtiments est la partenaire de référence de l’État fédéral.

RéalisationEditeur responsable : Régie des Bâtiments - Service de presseAvenue de la Toison d'Or 87 bte 21060 BruxellesTél. : +32(0)2 541 70 66 - Fax : +32(0)2 541 70 70presse@regiedesbatiments.bewww.regiedesbatiments.beIllustrations : Police fédérale, AFSCA, SPF Finances ( Michael Van Giel ), Port d’ AnversMai 2010Dépôt légal : D/2010/10945/7