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ruth | page 1 R UTH STOCKINDESIGN: THE LAB OF INDESIGN TEMPLATES FREE INDESIGN PRO MAGAZINE TEMPLATE ˝ET ET ENT ES PRO BERCIMI LLANDISQUAS MOLORRO MODI QUOSTIBUSA˝ JOHN DOE, STOCKINDESIGN RUTH MAGAZINE u Printemps Été 2016 édition n 6 ° |

Ruth | Printemps-Été | 2016

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Nous sommes très heureuses de vous présenter la sixième édition du magazine RUTH! Merci à toutes nos rédactrices, et à vous, chères lectrices! :)

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RUTHS TOCKINDESIGN: THE L AB OF INDESIGN TEMPL ATES F R E E I N D E S I G N P R O M A G A Z I N E T E M P L A T E

˝ET ET ENT ES PRO BERCIMI LLANDISQUAS MOLORRO MODI

QUOSTIBUSA˝JOHN DOE, STOCKINDESIGN

RUTHMAGAZINEu

Printemps Été 2016édition n 6° |

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TABLE DES MATIÈRES

t COORDONNATRICES

Andréa Turcotte

Elisabeth Aubut

Sheila Gaudreau Aubut

w RÉDACTRICES

Camille Hébert

Myrka Dupuis

Noémie Doucet-Généreux

Rachelle Gauthier-Perron

Rachel Bergeron-Labelle

u RÉVISEURES

Elizabeth Lagotte

Camille Héberti

LE PAPILLON BLEUNoémie Doucet-Généreux

ALLEZ, AIMEZMyrka Dupuis

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TABLE DES MATIÈRES

kSOIFS

Camille Hébert

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LA BONTÉ D’UNE TRAGÉDIERachel Labelle-Bergeron

xDÉCIDER D’AIMER

Rachelle Gauthier-Perron

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LE PAPILLON BLEU« C’est pourquoi voici, je veux l’attirer et la conduire au désert, et je parlerai à son coeur. » (Osée 2:16)

Le désert, j’y suis souvent allée. J’ai visité sa terre nue, aride, stérile. Le sable vous pique. La chaleur vous cuit. Le silence vous engloutit. C’est vide le désert. Ça n’a rien d’accueillant ni de réconfortant. Ça dessèche, ça dépouille. On s’ennuie de la douceur de la verdure. On a envie d’une brise humide. On s’imagine que l’on est en-touré de fleurs, que les oiseaux chantent. On espère que l’on reverra le printemps. On souhaite sentir à nouveau la caresse d’un ruisseau, la fraicheur de l’eau. On voudrait revoir voler un papillon.

Mon coeur, le désert, ça doit bien être le dernier des en-

droits qu’il a le goût de visiter. J’aime mieux le garder et le placer dans un endroit chaleureux, près d’un foyer, avec une tasse de thé. J’aime mieux qu’on parle à mon coeur en partageant un repas. J’aime mieux qu’il soit bercé en se reposant sur le bord de la mer, en écoutant le bruit du vent dans les feuilles des arbres, sur un lit de mousse verte, sur le bord d’un courant d’eau.

Au désert, il n’y a rien, aucune distraction, aucun repère. La terre est dépouillée comme l’âme avide peut être desséchée. Mais au désert, dans le silence profond, la vie est en suspens. On écoute. On attend. Et c’est au désert que mon coeur l’a entendu, pour la première fois. C’est là que mon coeur l’a connu. Parce que l’amour n’est pas saupoudré de sucre et de confetti; l’amour n’est pas un

NOÉMIE DOUCET GÉNÉREUX-

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regard; il n’est pas une étincelle, une chaleur qui vous traverse. L’amour est une personne. Et là, quand tout semble s’être évanoui, quand même je peine à savoir qui je suis, Il est.

« 3 Tu diras: Voici ce que dit le Sei-gneur, l’Éternel, à Jérusalem: Par ton origine et ta naissance, tu es du pays de Canaan. Ton père était un Amoréen, et ta mère une Hittite.

4 A ta naissance, le jour où tu es née, ton cordon ombilical n’a pas été coupé, tu n’as pas été lavée dans l’eau pour être purifiée, ni frottée avec du sel, ni enveloppée dans des langes.

5 Personne n’a porté sur toi un re-gard de pitié pour te faire une seule de ces choses, par compassion pour toi. Au contraire, tu as été jetée dans les champs, le jour de ta naissance, parce que tu provoquais le dégout.[…]

8 Je suis passé près de toi et je t’ai regardée: tu étais en âge d’aimer. J’ai étendu sur toi le pan de mon habit, j’ai couvert ta nudité et je me suis engagé envers toi. Je suis entré dans une relation d’alliance avec toi, dé-clare le Seigneur, l’Éternel, et tu as été à moi.

9 »Je t’ai lavée dans l’eau, j’ai fait dis-paraitre le sang qui était sur toi et je t’ai parfumée avec de l’huile.

10 Je t’ai habillée avec des vêtements brodés et chaussée avec du cuir fin; je t’ai mis un bandeau de fin lin et je t’ai drapée de soie.

11 Je t’ai parée de bijoux: j’ai mis des bracelets à tes poignets, un collier à ton cou, 12 un anneau à ton nez, des boucles

à tes oreilles et une couronne magni-fique sur ta tête.

13 Ainsi, tu étais parée d’or et d’ar-gent et tu étais habillée de fin lin, de soie et d’étoffes brodées. Tu te nour-rissais de fleur de farine, de miel et d’huile. Tu étais devenue extrême-ment belle et tu as prospéré au point de devenir un royaume.

14 On a commencé à parler de toi parmi les nations, à cause de ta beauté. En effet, elle était parfaite grâce à la splendeur dont je t’avais ornée, déclare le Seigneur, l’Éternel. » (Ézéchiel 16:3-14)

Comme pour le peuple d’Israël, dans l’ancien testament, l’Amour me révèle qui Il est, m’appelle par mon nom et me dit qui je suis. Il me conduit au désert du monde, au désert de la vie, pour que là, dépouillée de ce qui me tracasse, Dieu parle à mon cœur. Il me redit que longtemps j’ai été dé-sirée, que je lui appartiens, que je suis belle, qu’il n’y a rien en moi qu’Il n’ait pas imaginé. Je suis la prunelle de Ses yeux. Je n’ai plus à chercher l’amour parce qu’Il m’a trouvée.

L’amour est une personne.

Je peux alors me confier en Lui et m’appuyer sur Lui. Il ne s’évapore-ra pas comme un sentiment ni ne se modifiera au gré du temps. Il est ma référence, Celui qui me définit. Mon identité est assurée. Je n’ai plus à chercher à impressionner, à plaire, à gagner la faveur du regard. Je suis aimée parfaitement, incondi-tionnellement. Je n’ai plus à désirer la validation dans l’autre. Je n’ai plus à m’acharner à être quelqu’un. Cet Amour, dans toute son humanité, me libère pour que je sois.

« Soothing, I’ll make you feel pure, Trust me, You can be sure

I want to reconcile the violence in your heartI want to recognize your beauty is not just a mask, I want to exorcise the demons from your past, I want to satisfy the undisclosed desires in your heart. »

- Undisclosed desires | Muse

Toute blottie sous la dune du désert, Dieu murmure à mon cœur : Je suis là, fais-moi confiance. Je veux bercer ton cœur. Je veux découvrir ta vraie beauté, la vraie personne que tu es, celle que j’ai créée, celle que j’aime. Écoute-moi, laisse-toi aller. Je sais qui tu es. Je con-nais les plus profonds désirs de ton cœur et désire y répondre. Ne cherche plus ailleurs. Je suis la source qui apaise tes angoisses, qui adoucit ta vie, qui en-lève la crainte de ne pas être reconnue. Je suis Celui qui te signifie.

Cet Amour me sécurise et m’apaise. Il me renouvèle. Il me tire par des cord-ages d’amour, par des liens d’human-ité. Il me relâche de toute convention, pression, attentes pour que je sois libre d’être celle qu’Il a créée, libre de pou-voir aimer.

Comme le papillon bleu, le morpho, je ne suis pas née pour briller. Je n’ai pas été créée pour faire miroiter ma pro-pre gloire. Mais lorsque la lumière de l’Amour frappe mes ailes qui s’ouvrent, je reflète Sa gloire, qui Il est, qui Il dit que je suis. Alors seulement à ce mo-ment, je peux m’envoler, découvrir ma véritable identité, ma véritable essence, mon véritable amour.

« Je n’ai plus à chercher l’amour parce qu’Il m’a trouvée. L’amour est une personne. »l

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ALLEZ, AIMEZ.

« Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils, et du Saint-Esprit. »

Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils, et du Saint-Esprit. Quand Jésus a prononcé ses dernières paroles, il parlait à ses disci-ples, aux individus; il nous parlait à nous, à moi. Pourquoi, alors, nous reposons-nous si souvent sur l’assemblée de laquelle nous sommes membres pour accomplir la mis-sion qui nous a été confiée, à nous tous? Certes, nous avons tous des dons et appels différents. Mais la grande Commission, c’est l’appel de tous les croyants, sans excep-tion. Malgré tout, c’est difficile, quand on a été habitués à un christianisme conforta-ble, de sortir de chez nous et de décider de faire une différence au nom de Jésus - et je suis la première et la plus concernée de tous par ce problème.

Alors qu’on a l’impression que répandre l’Évangile est une chose complexe dans le monde dans lequel on vit, quand on regarde au cœur de son message, on se rend compte que c’est en réalité très simple : nous devons aimer. C’est ce que Jésus a fait, sur la Terre. Il a aimé les femmes et les enfants (les gens les moins considérés de ce temps-là), il a aimé les pécheurs, les reclus de la société, les malades, les démoni-aques. Il a aimé ses ennemis au point de demander à son Père de pardonner ceux qui le clouaient à la croix. Comme le serviteur n’est pas plus grand que son maître, nous ne le sommes pas non plus : nous sommes appelés à l’imiter. Et, si son Esprit vit en nous, nous n’avons qu’à lui demander de nous donner son amour pour les gens et il nous l’accordera.

La Bible est claire quant à l’attitude que nous devrions avoir les uns envers les autres: nous devrions aimer notre voisin comme nous-mêmes, donner notre vie pour nos amis, bénir ceux qui nous maudissent, prier pour ceux qui nous persécutent. Mais

I

MYRKA DUPUIS

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PRIER

dans la vie de tous les jours, qu’est-ce que c’est que d’aimer de l’amour de Jésus? Comment est-ce qu’on peut intégrer ça à notre quotidien? Je pense, entre autres, que c’est en redonnant de l’importance à ceux qui ne sont rien aux yeux de la plupart des gens.

Cet homme qui quémande, celui que vous croisez tous les jours et que per-sonne ne regarde : souriez-lui, chaque fois que vous passez devant lui, partez un peu d’avance le matin pour lui acheter un café au Starbucks quand il fait froid. Cette femme qui parle sèchement à tout le monde, prenez de ses nou-velles, intéressez-vous à elle. Cette personne qui n’a pas une hygiène soignée, dites-lui que vous aimez son sourire, ou ses yeux. Quand un parent de votre connaissance élève seul ses enfants, proposez-lui de garder quelques soirs afin qu’il ou elle puisse sortir avec des amis. Une famille a de la difficulté à remplir le réfrigérateur? Allez à l’épicerie avec quelques personnes pour leur acheter le nécessaire pour une semaine ou deux. Notre rôle, ce n’est pas de juger si ce qui les a menés à se retrouver dans ces situations est mauvais ou non, ni de les accuser, mais de les considérer, de prendre soin d’eux et de les aimer.

Quand on s’attarde à ce qui se passe dans le monde en ce moment, à Bruxelles, à Paris, en Côte d’Ivoire, au Burkina Faso, en Syrie, en Irak et ail-

19,5 millions RÉFUGIÉS DANS LE MONDE

plus de 10GUERRES MAJEURES

leurs, ce qu’on voit, c’est la haine et la dévastation. Les grands de ce monde cherchent la solution à ce mal, à ce fléau haineux. Nous, enfants de Dieu, connaissons la réponse, et nous en faisons partie : nous sommes les out-ils par lesquels Il veut guérir le monde. Alors que le monde voient les religions comme étant soit la solution, soit le problème, pointons-lui Jésus par notre façon d’aimer : à ceci, tous connaîtrons que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres ( Jean 13.35). Rappelons-nous que la re-ligion authentique et irréprochable aux yeux de Dieu, notre Père, consiste à aid-er les orphelins et les veuves lorsqu’ils passent par l’épreuve ( Jacques 1.27). Ce que nous promouvons, ce n’est pas le christianisme; c’est Jésus, le prince de Paix.

AIDERAIMER

41%SONT DES ENFANTS

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Ils apportaient de la nourriture aux malades, s’off-raient pour garder les enfants de parents fatigués ou emprisonnés, etc. ‘They lived their Christianity, and when they began to witness for Christ, the peo-ple listened and believed, because they had seen Christ in their lives.’, dit-il. Le concept de Jésus n’était soudainement plus inconnu, même pour ces gens qui n’en avaient jamais entendu parler auparavant,

parce qu’ils reconnaissaient qu’ils l’avaient vu agir. Quand les gens autour de nous sentiront l’amour surnaturel que nous leur portons, ils voudront sa-voir d’où il vient, et nous leur présenterons ce Dieu d’amour qui nous transforme. Après tout, la façon ultime d’aimer quelqu’un, c’est de lui faire connaître Jésus.

Ne laissons plus nos bonnes actions et notre piété à l’église, relevons-nous les manches, obéissons à Dieu, et aimons de tout notre cœur. Soyons les mains et les pieds de Jésus. Soyons cette révolution.

‘They lived their christianity, and when they began to witness for Christ, the people listened and believed, because they had seen Christ in their lives.’

APRÈS TOUT, LA FAÇON ULTIME D’AIMER QUELQU’UN, C’EST DE LUI FAIRE CONNAÎTRE JÉSUS.

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Ceci étant dit, la vérité, c’est qu’aimer incondition-nellement, même les moins aimables, ce n’est pas naturel; c’est surnaturel. Par nous-mêmes, par nos propres forces, nous n’en sommes pas capables. Cor-rie Ten Boom, une écrivaine qui a vécu les camps de concentration allemands, a dit: ‘When he [ Jesus] tells us to love our enemies, He gives, along with the com-

mand, the love itself.’ C’est Dieu uniquement, par son Esprit, qui peut nous donner son amour pour toutes ces personnes qui en ont tant besoin, et quand nous choisirons d’obéir au commandement d’aimer notre prochain comme nous-mêmes, il nous donnera lui-même cet amour.

Dans son livre Tortured for Christ, le pasteur Rich-ard Wurmbrand, un Roumain qui a vécu sous le ré-gime communiste de l’URSS (où le christianisme était formellement interdit et sévèrement puni), raconte comment les chrétiens faisaient pour témoigner de leur foi autour d’eux : ils le faisaient par leurs vies.

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1 JEAN 4.10

tET CET AMOUR CONSISTE,

NON POINT EN CE QUE NOUS AVONS AIMÉ DIEU, MAIS EN CE

QU’IL NOUS A AIMÉS ET A ENVOYÉ SON FILS COMME

VICTIME EXPIATOIRE POUR NOS PÉCHÉS.

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SOIFS« JE VEUX ÊTRE HEUREUX. TU VEUX ÊTRE HEUREUX. IL VEUT ÊTRE HEUREUX. »

La recherche du bonheur a toujours été la quête de l’être humain. Ce dernier l’a recherché de mille et une façons, sous diverses formes. Richesse, éternelle jeunesse et popularité. Confort, santé et amour de conte de fée. Vivre l’instant

présent, ressentir du plaisir. Et surtout, ne pas penser aux sujets vertigineux de la vie.

Du genre, la mort. Ou que tout ce que l’on poursuit dans cette vie ne dure pas.

Rien n’est éternel; tout est une question de temps. On s’en rend compte, malgré des années de myopie et d’incon-science. Après des longs jours de simili plaisir et de croyance d’autosuffisance. On s’en rend compte en coups d’éclats, lorsque ça chavire et qu’on perd nos repères. Lorsqu’un proche meurt, et qu’on choisit d’y réfléchir enfin. On s’en rend

compte lorsqu’on apprend qu’on a le cancer. On s’en rend compte quand on n’a plus le choix. Quand on n’a plus le temps d’être con. Et alors, ça flash.

Moi, _____________ (insérez votre nom), je vais crever. En n’emportant rien, sauf peut-être mon âme, si j’en ai une. En as-tu une, toi?

Si âme il y a, elle doit être malade, car on n’en prend pas soin. Et puis, si on n’en a pas? Alors je me demande ce qu’elle fait là, cette conscience du bien et du mal. Ce qu’elles font là,

ces éternelles soifs d’intemporel, de complet, d’indestructible et de vrai. Et puis parlons du paradis, tant qu’à y être.

l

CAMILLE HÉBERT

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Faites-moi pas à croire, avec vos diplômes et doctorats en science, avec vos histoires de Big Bang et vos schèmes d’athéisme, que vous pouvez éliminer la sphère innée en vous qui désire le parfait, le vrai, la paix.

C’est là pourquoi, cette aspiration au juste, au beau, au divin? Comment ça qu’on n’est pas fait pour la fin des choses, pour les départs, pour les adieux?

Et qu’en est-il de Dieu?Les gens disent qu’on apprend à croire en Dieu. Je crois plutôt qu’on apprend l’inverse.

On apprend à ne pas y croire, à trouver du sens ailleurs, à se rendre à « l’évidence ». Cette supposée évidence propose-t-elle une solution? Nullement.

Elle ne suggère que le constat déprimant suivant : l’être humain a une finalité, et son existence est pathétique. Ça n’amène pas de réponses. Et moi je veux des réponses. Et toi aussi, tu en veux.

Où aller les chercher?

J’ai toujours aimé réfléchir, mais pas n’importe comment. Pas selon ce que « Tout le monde en parle » dit. Je constate cette insatisfaction de la vie humaine qu’on mène. Mais on n’en parle pas; on se divertit à la place.

On fait autre chose, on chasse l’humanité de notre tête. Au moins, comme ça, on sentira pas la douleur. On saura pas qu’on a mal.

On le saura quand on n’aura plus le choix. On est des procrastinateurs professionnels, nous autres.

Et puis la mort frappe, et on n’y avait pas pensé. La vie, la mort, l’éternité; on ne sait rien. Est-ce qu’on ne sait rien car il n’y a pas de réponse,

Ou car on n’a jamais cherché comme du monde?

Je crois qu’on cherche mal. On élimine certaines réponses car elles ne sont pas à la mode. Mais lorsqu’il s’agit de questions existentielles, on peut tu mettre de côté l’individualisme, l’Occident et la surconsommation, pour bien faire?

« Tant qu’y’a d’la vie, y’a de l’espoir ». Moi, j’inverserais la maxime; il faut de l’espoir pour vivre. Dédé Fortin n’avait plus l’espoir. Il s’est suicidé. Il y a un vide dans le cœur de l’homme qui doit être comblé. Et rede-scendez de vos grands airs, vous qui dites que Dieu était simplement une béquille pour les gens faibles! Vous, votre

béquille du 21e siècle, c’est votre carrière. C’est vos bouts de papier appelés argent. C’est votre apparence, votre plaisir, votre ego. C’est votre blonde, votre char, pis votre sexe.

Voici vos dieux! Car on a toujours un dieu, ferions-nous les braves. On a besoin d’un sauveur qui nous sauve du désert de cette soif.

Et ces sauveurs du 21e siècle nous sauvent-ils? Non.

Ils ne font que remettre à plus tard la déshydratation. Ils meurent, eux aussi.

Ce ne sont pas des héros immortels. T’es pas obligé de croire ce qu’on te dit, tu sais? T’es pas obligé d’être esclave des conceptions de la société et de son

divertissement. N’accepte pas ta condition d’aveugle. Fais tes recherches, ouvre-toi à ce que tu ignores, médite, lis, prie et crie à l’aide.

Mais cherche. Et pour l’amour de Dieu, trouve!

« Y’est pas question que j’passe ma vie Emprisonné dans ma p’tite tête

Fuis Belzébuth, let’s go c’est l’temps Sauve qui peut, sauve qui peut, sauve ta vie, hey! »

- les colocs

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LA BONTÉ D’UNE TRADÉGIEL’’histoire commençait bien tristement : une famine. Dans un pays où la survie du peuple s’appuyait principalement sur les récoltes, la température et la production du sol, les habitants

avaient peu de contrôle.

Une famine. Qui amène cette famille de quatre personnes à déménager dans un pays voisin, mais pourtant ennemi. Il faut être désespéré pour emménager dans un pays ennemi. Et

réduire son orgueil en petites miettes, pour rechercher l’aide de ceux qui nous méprisent. Pourtant, la fatalité, ou plutôt la providence de Dieu, amène cette famille dans un pays aux coutumes étrangères. Le papa et chef de la famille meurt. Imaginez-vous. Imaginez-vous à la place de cette maman. Déménager en Afrique, en Asie, en Europe - où vous voulez, dans un lieu inconfortable, non pour voy-ager, mais pour survivre. Et l’homme, le guide, celui qui a

t

RACHEL BERGERON LABELLE-

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PARTOUT OÙ TU IRAS, J’IRAI OÙ TU T’INSTALLERAS, JE M’INSTALLERAI TON PEUPLE SERA MON PEUPLE

ET TON DIEU SERA MON DIEU.

J RUTH I

probablement choisi de vous tirer de votre confort, meurt. L’espoir meurt. La famine se poursuit. Le désespoir continue.

Pourtant, Dieu a un plan. Imaginez-vous, encore. Vous connaissez Dieu, vous savez ce qu’il a accompli : créé l’univers, détruit les hommes par un déluge, trans-formé l’eau du fleuve en sang, délivré son peuple - des millions de gens. Vous le connaissez. Vous savez qui il est, mais vous ne le rencontrez pas quotidiennement - personnellement. Et l’espoir s’éteint. Dieu vous a abandonnée. « Appelez-moi Mara » : l’affligée. La con-trite. La seule au monde. La centrée sur elle-même. La femme de tous les temps.

Un petit répit de dix ans s’amène. Vos deux fils se marient. Ils épousent l’ennemi. Ils n’ont pas le choix. Tranquillement, l’espoir reprend vie. Dieu n’est peut-être pas si loin. Évidemment, le malheur frappe à nou-veau. Non pas un, mais vos deux fils meurent. Toute votre incrédulité crie. Les deux seuls êtres chers qui restaient dans ce monde en famine ne sont plus.

L’amour. Il n’y en a plus. La bonté. Vous n’avez pas le goût d’en donner. Prier? Dieu n’est même pas souci-eux de vous! Il vous a complètement oubliée. Vous

ne lui faites pas confiance. Vous êtes centrée sur le moment présent : aucun petit enfant, aucune descendance, aucune possibilité de s’en sortir. Dans une époque où les femmes n’ont rien sans mari, vous êtes seule. Vous n’êtes pas du tout au courant que c’est par vous que naîtrait le Sauveur. Vous n’avez aucune idée que Dieu serait le libéra-teur de tous vos tourments, et qu’il changerait vo-tre vie à jamais. Vous êtes tellement noire de men-songes que la vérité n’éclaircit rien de votre coeur. Mara. Affligée. Dévastée.

L’ennemi deviendra pourtant votre espoir. L’enne-mi sera la bonté de Dieu pour votre âme amère. Dieu utilise tout ce qu’il veut pour son plan.L’une de vos belles filles vous suivra. Cette jeune femme qui aurait pu rester dans son monde con-nu, chérir ses parents et sa famille, choisit de quit-ter son confort pour vous aimer. Car votre oreille a entendu que Dieu a humidifié le sol dans votre ancienne tranquillité. Les récoltes abondent main-tenant dans votre pays d’origine.

Ruth est son nom. Ruth, qui signifie : « amie », ou « amitié ». Elle reste à vos côtés, malgré votre chi-alage. Cette jeune femme, la bonté même, inscrite dans la lignée royale du Christ (Matthieu 1.5) sera utilisée par Dieu pour foudroyer vos pensées de découragement.

Votre nom est Noémi. Noʻŏmîy qui signifie : « plai-sante », « agréable ». Vous êtes devenue l’antipode de votre nom. Et vous le savez. Vous n’en avez même pas honte : affligée est votre nouveau nom. Néanmoins, le Dieu rempli de miséricorde que vous ne méritez pas rétablira votre nom et votre espoir.

Par la bonté de l’ennemi, Dieu pourvoira.

«»

VOUS ÊTES TELLEMENT NOIRE DE MENSONGES QUE LA VÉRITÉ N’ÉCLAIRCIT RIEN DE VOTRE COEUR.

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La provision de Dieu me surprend. L’ironie de ses plans. La manière dont il a de nous fermer la bouche ou de l’ouvrir pour le louer, me saisit à chaque fois.

Seul un Dieu bon, pur et miséricordieux peut bénir une femme amère comme Noémi. Noémi, la femme que nous avons toutes le potentiel d’être si nous ne

plaçons pas notre foi en Celui qui contrôle tout. Placer son espoir dans les gens ou dans les circonstances at-tire une joie éphémère.

C’est Dieu qui contrôle tout. Il l’a toujours fait. Il le fera éternellement. Que je le veuille ou non. Que tu le veu-illes ou non. Il contrôle la famine dès le début de l’his-toire de Noémi. Il contrôle la mort de trois personnes chères. Il contrôle l’amitié, l’entêtement et l’amour de Ruth. Il contrôle le fait que le défunt mari de Noémi ait encore un proche parent. Il contrôle la bonté de ce proche parent. Il contrôle tout. Il contrôle ta vie. Il contrôle la mienne. Il contrôle tes détresses, et il te laisse choisir.

Il nous laisse choisir, parce que Celui qui contrôle tout ne fera jamais le premier pas à notre place. Il dirige, il tend la main, mais c’est nous qui devons la saisir. C’est vous et moi qui devons lâcher ce qui nous tient à coeur et saisir Sa volonté.

Lorsque nous lisons cette histoire (contenue dans la Bible, dans le livre de Ruth) aux répercussions nom-breuses, nous pouvons immédiatement voir la bonté

LA BONTÉ ÉMANE DE L’ÂME QUI CHOISIT DE LAISSER DIEU DIRIGER.

de Ruth et l’engagement de Booz. Ce qui est le plus fas-cinant à découvrir est, par ailleurs, la souveraineté de Dieu. Le Sauveur insondable conduit Noémi et lui per-met de devenir l’une des femmes les plus connues du monde. Il prend soin d’elle alors qu’elle ne lui faisait pas confiance.J’ai beaucoup de difficulté à comprendre le libre-arbitre

que Dieu permet dans le monde. Malgré qu’il dirige par-faitement tout, l’homme a un certain choix. Nous avons tous le choix de devenir amère ou bon. Nos décisions du quotidien - et non les circonstances - nous conduis-ent à l’égoïsme ou à l’amour. La bonté émane de l’âme qui choisit de laisser Dieu diriger - d’accepter son plan. L’amertume réside dans le coeur défiant et sarcastique.

Dieu. Lui qui a créé cet univers, si grand que les plus ingénieux n’ont pas encore tout découvert. L’artiste par-fait, aux mille et une couleurs. L’auteur des histoires les plus surprenantes. Le chef aux goûts infinis, l’ingénieur aux idées magistrales, le chef d’orchestre qui con-naît toutes les partitions. Le Juge, le Saint. Le Sauveur, l’Amour sans préjugé. Celui qui oublie toutes nos fautes. Le sang qui a tout couvert.

Pourquoi donc voudrais-je diriger? Pourquoi ne laisse-rais-je pas mes choix au pied de la croix? Accepter son amour est tout aussi difficile que de lâcher l’égoïsme. Mais libérateur. Ce miracle s’appelle la foi.

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paul tripp

lLa vraie paix, ce n’est pas de tout comprendre, parce que nous ne comprendrons jamais tout

ce qui arrive dans nos vies.

La vraie paix, c’est demettre sa confiance dans

la Personne qui est au contrôle de tous les détails de nos vies.

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Il a plutôt répondu :

« Parce que j’ai décidé de l’aimer. »

J’étais triste sur le coup et je ne comprenais pas. Sa réponse me donnait l’impression qu’il devait se forcer pour m’aimer, que ce n’était ni naturel ni facile et que c’était un choix plus qu’un sentiment. Je ne saisissais pas encore la profon-

deur de sa réponse. Je ne réalisais pas qu’aimer pouvait être parfois vraiment difficile. Le début d’une relation amoureuse est une période ex-trêmement forte et riche en émotions. Notre cœur bat si fort, les papillons nous remplissent le ventre, nous ne pouvons cesser de penser à l’autre, d’attendre le moment où nous nous ver-rons à nouveau, où nous pourrons nous tenir la

Pendant nos fréquentations, mon père a demandé à mon amoureux pourquoi il reste-rait avec moi toute sa vie. Sa réponse m’a surprise, et même attristée. Je m’attendais à une réponse romantique du genre « Parce qu’elle est l’amour de ma vie » ou « Elle est parfaite pour moi et je l’aime à la folie » ou « Je n’en trouverai jamais de meilleure. »

xDÉCIDER D’AIMER

J RACHELLE GAUTHIER PERRON I-

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main. Tout est si enivrant et si intense, au début. C’est un grand privilège de pouvoir expérimenter un tel amour. Malheureusement, avec les soucis de la vie et la routine qui se pointent le bout du nez assez vite, l’intensité diminue considérable-ment avec le temps et ce qui était exceptionnel devient normal. C’est là que la réponse de mon amoureux prend tout son sens, c’est là qu’elle se révèle comme étant la plus romantique qui soit. Il le savait. Il savait qu’après un certain temps, m’aimer lui demanderait des efforts et que ce serait même difficile par moment. Dans ma naïveté, jamais je n’aurais cru cela possible, mais étant donné que je ne suis pas parfaite (révélation choc), il m’arrive de ne pas être aimable, d’être désagréable et même haïssable! C’est dans ce temps-là que l’amour est mis à rude épreuve.

Comment aimer et faire durer une relation quand on voit tous les défauts de l’autre, toutes ses petites manies énervantes? Comment aimer quand l’autre nous fait de la peine, nous blesse et nous irrite? En décidant d’aimer. Dieu nous le demande, c’est même l’un de ses commandements les plus impor-tants. Malheureusement, beaucoup veulent être aimés, mais rares sont ceux qui aiment vraiment. C’est une tragédie. Vous savez, l’amour, le vrai, qui n’attend rien en retour, qui ne se flatte pas d’avoir posé un bon geste ou dit une bonne parole? Il y a un passage dans la Bible qui résume bien ce qu’est l’amour ( Je l’ai glissé à la fin de cet article).

Cet article est à mille lieux de la romance des films d’Hollywood. L’amour de Dieu est beaucoup plus haut, plus large et plus profond que n’importe quelle forme d’amour inimaginable pour la simple

raison que Dieu est plus haut, plus large et plus profond que ce qu’on pourrait s’imaginer.

Lui, l’amour en personne, nous aime alors que nous le rejetons et le bannissons de notre vie. Alors que nous nions même son existence, ou bien que nous le blâmons pour toutes les diffi-cultés que nous traversons, il donne sa vie pour nous. Il se sacrifie, il est prêt à mourir et à souffrir les pires abominations par amour pour nous. Il nous aime tellement qu’il veut passer l’éternité avec nous. L’éternité, c’est long longtemps. C’est tellement long qu’il a le temps de passer l’éterni-té avec chacun de nous, en tête à tête, individuel-lement. Oui oui, il nous aime tellement, qu’il veut être en notre compagnie continuellement. Si on veut goûter à cet amour-là, tout ce qu’on doit faire, c’est croire, tout simplement. Si tu veux en savoir plus sur ce que Dieu a fait pour toi, tu peux commencer par lire l’évangile selon Jean.

* SPOILER ALERT * Jean 3.16 « Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse

point, mais qu’il ait la vie éternelle. » Croire en Dieu et en ce qu’il a fait pour nous, c’est lui ouvrir la porte de notre cœur. Comme Dieu est amour, devinez ce qui se passe quand on le laisse en-trer dans notre cœur? Ça fait un bien FOU, et ça donne tout à coup plein de preuves qu’il existe, parce qu’il se passe des choses dans notre vie beaucoup trop hautes, trop larges et trop pro-fondes pour être expliquées autrement.

Aimer son prochain comme soi-même, c’est le commandement semblable à celui d’aimer le Seigneur, notre Dieu, de tout notre cœur, de toute notre âme, et de toute notre pensée. Par-fois, j’essaie de me compliquer un peu la vie. Je décide que j’ai des limites, et que je vais aimer seulement mon mari, ma famille proche et puis

« Je vous donne un commandement nouveau: Aimez–vous les uns les autres; comme je vous ai aimés,

vous aussi, aimez–vous les uns les autres. »

« Maître, quel est le plus grand commandement de la loi? Jésus lui répondit: Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta pensée. C’est le premier et le plus grand commandement.

Et voici le second, qui lui est semblable: Tu aimeras ton prochain comme toi-même.

Matthieu 22.36-39

Jean 13.24

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de temps en temps une ou deux amies. J’oublie que Dieu est dans mon cœur, qu’il est amour et que son amour n’a pas de limite, j’oublie que j’ai en moi l’amour de Dieu, cet amour qui n’a ni hauteur, ni largeur ni profondeur. Il y a un court-circuit entre ma tête et mon cœur. Parfois, je déclare les autres comme in-dignes de l’amour de Dieu. Par exemple, lorsqu’une personne me blesse, me met en colère, me manque de respect ou me dégoûte, je n’arrive plus à l’aimer, non, je n’ai juste plus env-ie de l’aimer (ça arrive même avec mon petit groupe sélect). C’est comme une façon de me faire justice, mais ça me fait atrocement mal. J’oublie que l’amour de Dieu ne se mérite pas. S’il devait se mériter, je n’y aurais pas droit non plus! Dieu ne s’est jamais empêché de m’aimer. Il a déversé tout son amour sur moi alors que je le maudissais. Qui suis-je pour déclarer les autres indignes de son amour et, par le fait même, ME dé-clarer indigne de son amour? Par expérience, je peux affirmer que garder de l’amertume, de la rancœur, de la haine envers quelqu’un coûte beaucoup plus cher que de l’aimer incondi-tionnellement.

Décider d’aimer, c’est mettre de côté notre désir de justice, notre besoin d’être compris et notre désir de recevoir des excuses. Quand un besoin, un désir, une blessure ou quoi que ce soit nous empêche d’aimer, cette chose devient plus grande dans notre cœur que l’amour. En d’autres mots, nous nous considérons plus grands que Dieu lui-même. Toutes ces choses qui peuvent nous empêcher d’aimer se résume en un seul mot: orgueil. Comme mon mari a pris la décision de m’aimer, nous sommes appelés à prendre la décision d’aimer notre prochain. Décider d’aimer, ça doit coûter au moins notre orgueil, le « moi » intérieur, et même notre vie, voilà ce que nous devons sacrifier pour aimer. Se rappeler à quoi ressem-ble l’amour de Dieu pour chacun de nous, et suivre son exem-ple.

Ma prière à Dieu, c’est de m’apprendre à aimer mon prochain comme moi-même, d’un amour sincère et décisionnel, que ça ne dépende de rien. Ce serait une grande délivrance d’être capable d’abandonner mon orgueil, mon amertume et ma rancœur, car ils me poussent à me refermer sur moi-même, à fuir les relations et à empêcher l’amour de Dieu de se déverser dans ma vie et dans celles des autres. Comme mon Dieu est grand et capable de tout faire, je vais le lui demander, croire, et regarder le miracle se produire.

Pour terminer, comme promis, voici le passage de la Bible qui résume bien l’amour : la Bible qui résume

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1 Corinthiens 13« Si je parle les langues des hommes, et même celles des anges,

Mais que je n’ai pas l’amour, Je suis un cuivre qui résonne ou une cymbale qui retentit.

Si j’ai le don de prophétie, la compréhension de tous les mystères et toute la connaissance, Si j’ai même toute la foi jusqu’à transporter des montagnes,

Mais que je n’ai pas l’amour, je ne suis rien.

Et si je distribue tous mes biens aux pauvres,Si même je livre mon corps aux flammes,

mais que je n’ai pas l’amour, cela ne me sert à rien.

L’amour est patient, il est plein de bonté; l’amour n’est pas envieux; L’amour ne se vante pas, il ne s’enfle pas d’orgueil, il ne fait rien de malhonnête,

Il ne cherche pas son intérêt, il ne s’irrite pas, il ne soupçonne pas le mal.

Il ne se réjouit pas de l’injustice, mais il se réjouit de la vérité; Il pardonne tout, il croit tout, il espère tout, il supporte tout.

*

L’amour ne meurt jamais. Les prophéties disparaîtront, les langues cesseront,

La connaissance disparaîtra.

En effet, nous connaissons partiellement et nous prophétisons partiellement,Mais quand ce qui est parfait sera venu,

Ce qui est partiel disparaîtra.

Lorsque j’étais enfant, je parlais comme un enfant, Je pensais comme un enfant, je raisonnais comme un enfant;

Lorsque je suis devenu un homme, j’ai mis fin à ce qui était de l’enfant.

Aujourd’hui nous voyons au moyen d’un miroir, De manière peu claire,

Mais alors nous verrons face à face;

Aujourd’hui je connais partiellement, Mais alors je connaîtrai complètement, tout comme j’ai été connu.

Maintenant donc ces trois choses restent: la foi, l’espérance, l’amour; mais la plus grande des trois,

C’EST L’AMOUR. »

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COORDONATRICES

Andréa TurcotteÉlisabeth AubutSheila Gaudreau-Aubut

RÉDACTRICES

Camille Hébert Myrka Dupuis Noémie Doucet-GénéreuxRachelle Gauthier-Perron Rachel Bergeron-Labelle

RÉVISEURES

Elizabeth LagotteCamille Hébert

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Erick Ragas

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