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Séance 4 La Perception

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  • Sance 4La Perception

    2007 Les ditions de la Chenelire inc., Psychologie du travail et comportement organisationnel, 3e dition

  • 2007 Les ditions de la Chenelire inc., Psychologie du travail et comportement organisationnel, 3e dition*/23Plan du chapitreLes objectifs dapprentissageIntroduction2.1 Le comportement humain2.2 Le processus de perception2.3 La personnalit2.4 Les attitudes2.5 LattributionConclusion

    2007 Les ditions de la Chenelire inc., Psychologie du travail et comportement organisationnel, 3e dition

  • 2007 Les ditions de la Chenelire inc., Psychologie du travail et comportement organisationnel, 3e dition*/23Les objectifs dapprentissageDans ce chapitre, le lecteur se familiarisera avec :linfluence des caractristiques individuelles et sociales sur le dveloppement dun schme comportemental ;le lien entre la personnalit et les comportements dun individu ;la dynamique dacquisition des attitudes et leur importance par rapport la propension agir ;le processus dmergence de distorsions dans linterprtation de la ralit ;la nature des erreurs et des distorsions de la perception les plus courantes ;les paramtres dattribution des causes et des consquences dun comportement prcis ;le lien entre le comportement, la personnalit, les attitudes, les attributions et la perception.

    2007 Les ditions de la Chenelire inc., Psychologie du travail et comportement organisationnel, 3e dition

  • 2007 Les ditions de la Chenelire inc., Psychologie du travail et comportement organisationnel, 3e dition*/23IntroductionUne image vaut mille mots : la scne prsente ci-dessous, bien quelle ne se soit pas droule dans un contexte de psychologie du travail, peut aisment y tre associe. En effet, elle illustre avec une conomie de moyens remarquable comment une dcision peut tre perue de manire diffrente selon les points de vue. Cela illustre bien que la perception, la personnalit, les attitudes, les attributions et les comportements peuvent varier dune personne lautre au regard dun mme vnement.

    2007 Les ditions de la Chenelire inc., Psychologie du travail et comportement organisationnel, 3e dition

  • 2007 Les ditions de la Chenelire inc., Psychologie du travail et comportement organisationnel, 3e dition*/232.1Le comportement humainLewin (1947) affirme que le comportement humain dpend des nombreux facteurs qui caractrisent la personne auxquels sannexent divers aspects environnementaux. On peut reprsenter cette affirmation laide de lquation suivante : C = (P x E), cest- -dire le comportement (C) est fonction de linteraction entre les caractristiques de la personne (P) et les facteurs de lenvironnement (E). Cette quation rduit sa plus simple expression lexplication du comportement humain et regroupe sous le concept de personnalit dautres facteurs tels que les attitudes et la perception.

    Lquation de Lewin : C = (P x E)(C = Comportement ; P = Personnalit ; E = Environnement)

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  • I Dfinition de la perception

    La perception est un processus qui consiste Slectionner grce aux sensations (5 sens), organiser et interprter pour crer un sens.

  • La Sensation : processus de dtection, de transduction et de transmission au cerveau de linformation provenant du milieu externe et du milieu interne

  • 2007 Les ditions de la Chenelire inc., Psychologie du travail et comportement organisationnel, 3e dition*/232.2 Le processus de perception (suite)

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  • II. Les tapes de la perception:tape 1: La sensation

    Au cours de la premire tape, lun ou lautre des cinq sens ragit un stimulus, on entend, voit, sens, gote, ressent ou tout cela la fois.

  • La slectionAttention slective : processus par lequel le cerveau trie les messages sensoriels et ne soccupe que de ceux qui sont importants pour lui cet instant.Dtecteurs de caractristiques : cellules crbrales spcialises qui ragissent seulement certains type dinformation sensorielle.Habituation : tendance du cerveau passer outre aux stimulations rptitives connues. Le cerveau accorde plus dattention au changements quaux stimuli invariables. (phnomne de perception).

  • Adaptation sensoriel : rduction de lexcitabilit des rcepteurs sensoriels conscutive une stimulation uniforme et continue (phnomne de sensation).)La motivation et les besoins personnels influent sur la slection de linformation.Subliminal : se dit dun stimulus qui est infrieur au seuil de dtection consciente.

  • tape 2: lorganisationAu cours de la seconde tape on organise les stimulations sensorielles selon certains principes

  • LorganisationCinq aspects de lorganisation des donnes sensorielles

    La perception des formesLes constances perceptivesLa perception de la profondeurLa perception des couleursLa perception du mouvement

  • tape 3: linterprtation valuation

    Cette troisime tape est un processus subjectif impliquant les valuations du sujet percevant.

    Les interprtations valuations dun individu ne se fondent uniquement pas sur le stimulus externe; elles sont fortement influences par ses expriences, besoins, dsirs, son tat physique, ses attentes, sa culture etc.

  • II.Les caractristiques de la perception:

    On distingue cinq caractristiques de la perception:La perception est immdiate La perception est une structure La perception est stable La perception a un sens La perception est slective

  • La perception est immdiate :

    Lhomme na pas besoin de fournir deffort pour percevoir les composantes de son environnement. En effet cest un acte spontan et immdiat caractris par la continuit.

  • La perception est une structure :

    La perception permet dorganiser les sensations en un tout identifiable plutt quen un ensemble disparate. Nous ne percevons ni couleurs ni formes, mais un objet bien dfini.

  • La perception est stable :

    Malgr tous les changements qui peuvent affecter notre environnement, nos impressions sensorielles restent stables.Exemple: la beaut dune femme ne change pas aux yeux de son admirateur avec le temps.

  • La perception a un sens :

    Les stimuli nont de sens et de valeur que placs dans un contexte prcis et cohrent. En effet, nous ne donnons aux objets, personnes et vnements une signification quen fonction de nos relations avec ces derniers.

  • La perception est slective :

    Lindividu slectionne ce qui est central et ce qui est priphrique pour se concentrer sur un phnomne prcis et mettre de ct les autres vnements.

    Exemple: un consommateur potentiel dune voiture prte toujours attention face aux annonces et publicit dautomobile en ngligeant les autres stimuli qui lentourent.

  • III - Les dterminants externes de la perception (de lobjet peru)Des lments externes, ainsi quinternes peuvent influencer notre perception. Les premiers concernent les caractristiques de lobjet les caractristiques de lobjet, les seconds ceux de la personnalit.

  • Lintensit

    Plus un stimulus est intense, plus il attire lattention. Lintensit dtermine la force dmission du message.

    Exemple: un son percutant et une lumire vive ont plus de chance dattirer lattention quun son touff et une lumire diffuse.

  • La couleur

    Il existe des couleurs qui produisent des effets sur le comportement des gens.

    Exemple: certaines chambres de nourrissons sont peintes en rose ou en bleu pour que le bb se sente laise, et pour quil ressente de la tendresse.

  • La taille

    Les objets de grande taille sont facilement perus, mais de faon relative, vu que lattraction dun objet est influence par la taille des objets qui lentourent.

    Exemple: le magasin New Balance pratiquait des soldes en affichant 70%. Les gens croyaient quil y avait 70% de rduction alors quen fait il tait inscrit au bas de laffiche en minuscule, payer 70% du prix.

  • La nouveaut

    Les objets nouveaux, auxquels ont nest pas habitus, et qui sortent de lordinaire sont mieux remarqus. Il en dcoule un intrt spcial port cet objet qui permet de casser le rythme quotidien.

  • La rptition

    Cest la manire la plus performante pour percevoir un objet.

    Exemple: les parents ont tendance se rpter, dire plusieurs fois quil faut faire telle chose et non telle autre pour sensibiliser leurs enfants aux bonnes manires.

  • Le mouvement

    Les objets mobiles et anims sont mieux perus que ceux qui ne bougent pas.

    Exemple: une enseigne clignotante de pharmacie attire plus lattention quune simple enseigne.

  • IV- Les dterminants internes de la perceptionNotre personnalit est constitue dune part de connaissances influenant la perception. Ce qui peut entraner deux ractions diffrentes face la mme situation. Ces connaissances sont influences par les dterminants des valeurs.

  • Et dautres part, dattentes lindividu a tendance dformer la ralit et la rendre compatible avec ses attentes. Il voit ce quil veut, donc il interprte la ralit selon ses aspirations. La culture dun individu affecte sa perception.

  • IV - La structure de la perception

    Dans cette partie deux questions doivent tre poses : Peut-on vraiment parler de structure de la perception? Les lments constituant notre perception sont-ils organiss ?

  • La distinction figure-fond :

    Elle consiste faire une distinction entre la figure et le fond pour arriver observer et distinguer un objet prcis dans un environnement complexe.

  • Figure et fondLe fond parat toujours plus loign de nous que la figure.

  • Le vase de Rubin

  • La proximit :

    Cest la tendance regrouper les objets les un prs des autres en formant un ensemble mme s'il nexiste pas de liens entre ces objets. De mme, on peut percevoir que des lments rapprochs dans le temps sont lis par une relation de cause effet.

  • Proximit : Nous regroupons les objets physiquement rapprochs et les percevons comme une seule ralit.

  • La similarit :

    C'est le fait de percevoir comme un tout les choses qui sont similaires en raison de la ressemblance relative des objets. En effet plus les ressemblances sont grandes, plus les tendances au regroupement saccentuent.

  • Similitude:Nous percevons comme identiques les objets dont lapparence ou le fonctionnement sont semblables.

  • La continuit:

    Cest la capacit percevoir des objets de faon continue ou uniforme et de rattacher chaque lment celui qui le prcde et celui qui le suit.Autrement dit cest la tendance percevoir une srie de points ou de lignes comme ayant une unit; par cette rgle, notre esprit a tendance continuer dans la direction suggre par le stimulus dans le but de donner une signification plus simple.

  • La fermeture du contour:

    Cest la tendance complter une forme pour quelle soit perue comme un objet achev et constant. Cest la capacit percevoir un objet dans sa totalit mme si une partie seulement de cet objet est apparente.

  • Jamal ELACHMIT Communication et accompagnement PNSM 25-26/11/04

  • La perception nest pas la ralit

  • La perception est subjective

  • V. les erreurs de la perception :La dfense perceptive :

    Cest la tendance des personnes chapper aux vnements et ides qui les drangent. Ces personnes acceptent ce quelles croient et ignorent ce qui les perturbent.

  • Les strotypes:

    Toute classe sociale ou professionnelle dtient certaines qualits et dfauts que le strotype a tendance attribuer une personne aprs lavoir classer dans une de ces catgories. Les strotypes (Religieux, racial, ethnique, rgional, sexiste, socioprofessionnel, gnrationnel, minorits)

  • Leffet HALO:

    Toute personne a tendance tre valuer partir dune simple action quelle soit favorable ou non, effet qui nglige les autres qualits de cette personne, et qui peut nuire une valuation exacte et fiable de cette personne.

    Exemple: un proverbe dit l'habit ne fait pas le moine, En effet une personne bien habille nest pas toujours une personne bien duque, ou issue dune classe sociale aise.

  • La projection:

    On refuse parfois certains traits propres notre personnalit, surtout lorsquils sont ngatifs(comportements, attitudes, sentiments). La projection consiste transposer ces traits une autre personne. On essaie alors de se dfaire de ces dfauts travers les autres.

  • Lattente:

    Elle consiste changer la ralit, pour la rendre conforme nos aspirations et nos attentes manant de notre apprentissage et expriences passes, et qui influencent notre perception des vnements

  • La premire impression:

    Cest le fait de se faire une opinion sur une personne ds le premier contact. Ce phnomne est trs important dans le monde du travail, surtout lors des entretiens.

    Cependant on ne peut toujours donner une bonne impression parce que notre rputation nous prcde parfois.

  • 2007 Les ditions de la Chenelire inc., Psychologie du travail et comportement organisationnel, 3e dition*/23 LattributionUne attribution est une infrence ayant pour but dexpliquer pourquoi un vnement a eu lieu ou encore qui a pour but dexpliquer le comportement dautrui aussi bien que notre propre comportement (Vallerand, 2006, p. 190). Ce processus a une grande importance pour les gestionnaires et les employs, en particulier lors de lvaluation du rendement. Ainsi, lorsquun gestionnaire procde lvaluation dun employ, il prend souvent en considration les causes du comportement de ce dernier pour tenter de cerner les raisons dun rendement insuffisant ou encore dune situation conflictuelle.

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  • 2007 Les ditions de la Chenelire inc., Psychologie du travail et comportement organisationnel, 3e dition*/23La formation des attributions

    Le modle de KelleySelon Harold Kelley (1992), il est possible dattribuer un comportement une cause interne ou une cause externe en analysant la conduite des individus. Cette observation permet dvaluer le comportement selon trois paramtres, soit le consensus, la distinction et la consistance, laide des questions suivantes :Lvaluation selon le consensus. Lobservateur se demande : Est-ce que dautres personnes places dans la mme situation se comporteraient de la mme manire ? Lvaluation selon la distinction. Lobservateur se demande : Est-ce que cette personne se comporterait de la mme manire si elle tait place dans une autre situation similaire ? Lvaluation selon la consistance. Lobservateur se demande : Est-ce que cette personne sest dj comporte de cette manire ?

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  • 2007 Les ditions de la Chenelire inc., Psychologie du travail et comportement organisationnel, 3e dition*/23La formation des attributions (suite)

    Le modle de Heider Trs souvent, selon Heider (1958), les attributions que font les employs quant leur rendement mettent en vidence des causes telles que les capacits, leffort, la difficult de la tche et lintention. Les exemples suivants illustrent la faon dont se manifestent ces attributions dans un contexte de travail.Les capacits : Jai fait une excellente prsentation parce que jai un talent naturel pour mexprimer en public. Leffort : Jai fait une excellente prsentation parce que je nai pas mnag les efforts pour me prparer. La difficult de la tche : Mon rapport aurait t plus complet si javais eu plus dexprience en gestion financire. Lintention : Jai rat mon entrevue parce que je ne dsirais pas vraiment obtenir le poste.

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  • Solutions pour viter ces distorsionsFaire attention lthnocentrisme,AltritSympathie /empathie

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  • 2007 Les ditions de la Chenelire inc., Psychologie du travail et comportement organisationnel, 3e dition*/23ConclusionLe comportement humain et la perception sont des phnomnes complexes faonns par de multiples facteurs sociaux. Entre autres, la personnalit, les attentes, les attitudes, les besoins, les tats motifs et les valeurs, caractristiques propres chaque individu, influencent le processus de perception qui, son tour, dtermine lintention de se comporter.

    2007 Les ditions de la Chenelire inc., Psychologie du travail et comportement organisationnel, 3e dition

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