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finances 01 Supplément réalisé par Supplément GRATUIT magazine Du neuf en matière de donations et successions Comment aborder 2015 en portefeuille ? décembre 2014 01 Supplément réalisé par Guide des Placements & du Patrimoine

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Supplément IPM du 3 décembre 2014

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finances

01Supplément réalisé par

SupplémentGRATUIT

magazine

Du neuf en matière de donations et successions

Comment aborder

2015 en portefeuille ?

décembre2014

01Supplément réalisé par

Guide

des Placements

& du Patrimoine

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Placements et Patrimoine

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Le virage à droite pris par le gouvernement belge a remis les pendules fiscales à l’heure. Une équipe qui n’oublie pas les bonnes résolutions de l’équipe précé-dente en matière de lutte contre la fraude, mais qui a décidé d’aplanir les écueils les plus menaçants du point de vue des conseillers en matière de gestion patri-moniale. Les dispositions anti-abus qui avaient fait paniquer les familles au fil de la précédente législature vont donc être remisées dans les placards de l’histoire et les opérations de planification patrimoniale traditionnelles ne seront donc plus menacées. On en revient donc au bon sens en la matière: les fraudeurs sont ailleurs et utilisent des procédés plus complexes que ceux utilisés pour assurer la transmission d’un patrimoine d’honnête provenance. Même la possibilité de régulariser des avoirs n’ayant pas bénéficié des procédures successives comme la DLU en 2004, revient à l’ordre du jour, dans un cadre normé, acceptable et efficace dans sa forme.

Tout cela rassure sans doute les « bons pères de famille », mais l’environnement conjoncturel reste très incertain: des taux bas liés à une économie fragile, des marchés boursiers au sommet malgré des perspectives de croissance floues… En matière de gestion patrimoniale, les règles de base sont plus que jamais de rigueur. Un mélange savant de différents produits de placement sur fond d’im-mobilier, des obligations de bonne qualité, un peu de devises au potentiel lié au dynamisme des économies qu’elles représentent, et des actions, en direct ou via des fonds. Mais dans ces deux derniers cas, la prudence est de mise et il est préférable d’acheter en ciblant un potentiel précis ou des valeurs au rendement assuré, plutôt que d’acheter un marché dans sa globalité. Encore une fois, gérer un patrimoine est un travail pour le responsable familial, et s’il n’est pas à l’aise dans ce rôle, pour les banquiers spécialisés, c’est là un métier.

A.C.

EDITO

Un nouvel environnement financier?

www.petercam.com

PRIVATE BANKINGGESTION & CONSEILS PATRIMONIAUX

Ma réserve d’épargne me rapporte vraiment trop peu. J’aimerais faire bonifier mon capital-pension.Puis-je tirer le meilleur de cette belle somme héritée ?Avec ce que j’ai accumulé, comment améliorer mon ordinaire ?

PETERCAM L GLOBAL TARGET INCOME

Une solution attrayante qui offre un revenurégulier et dont la gestion maîtrise les risques.Vous souhaitez retirer des revenus réguliers de vos placements mais n’êtes pas satisfait des très faiblestaux actuels ?

Petercam L Global Target Income, compartiment de la sicav de droit luxembourgeois Petercam L Fund,vous permet de bénéficier des revenus potentiellement plus importants que dans d’autres catégories deplacement telles que les traditionnels titres à taux fixe et ce tout en maintenant les risques sous contrôle.

Cette solution n’offre pas de protection du capital : une érosion (temporaire) du capital ne peut être exclue. Le compartiment investit, directement ou indirectement au travers d’OPC, sans restrictions géographiqueset/ou sectorielles quelconques, en actions et en obligations.

Plus d’info ? Rendez-vous directement sur www.revenu.be

Frais d’entrée : maximum 3%; souscription minimale : 0,001 part; précompte mobilier sur les dividendes : 25%; plus-value à la sortie imposable; taxede bourse à la sortie des parts de capitalisation : 1% avec un maximum de 1500 EUR. Les souscriptions dans le compartiment ne sont valables quesi elles sont effectuées sur base des Informations clés pour l’investisseur (KIID), du prospectus et des derniers rapports semestriels et annuels.Ces documents sont gratuitement disponibles en français, néerlandais et anglais auprès du service financier (Petercam S.A., Place Sainte-Gudule 19,1000 Bruxelles) et sur le site internet funds.petercam.com. Les VNI sont publiées sur www.beama.be.

Dividende trimestriel fixé sur

base d’un pourcentage annuel minimum de 3%

de la première valeur d’inventaire de chaque

année calendrier.

PAS DE FRAIS D’ENTRÉE CHEZ PETERCAM ET CERTAINS DISTRIBUTEURS

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Placements et Patrimoine

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Le virage à droite pris par le gouvernement belge a remis les pendules fi scales à l’heure. Une équipe qui n’oublie pas les bonnes résolutions de l’équipe précé-dente en matière de lutte contre la fraude, mais qui a décidé d’aplanir les écueils les plus menaçants du point de vue des conseillers en matière de gestion patri-moniale. Les dispositions anti-abus qui avaient fait paniquer les familles au fi l de la précédente législature vont donc être remisées dans les placards de l’histoire et les opérations de planifi cation patrimoniale traditionnelles ne seront donc plus menacées. On en revient donc au bon sens en la matière: les fraudeurs sont ailleurs et utilisent des procédés plus complexes que ceux utilisés pour assurer la transmission d’un patrimoine d’honnête provenance. Même la possibilité de régulariser des avoirs n’ayant pas bénéfi cié des procédures successives comme la DLU en 2004, revient à l’ordre du jour, dans un cadre normé, acceptable et effi cace dans sa forme.

Tout cela rassure sans doute les « bons pères de famille », mais l’environnement conjoncturel reste très incertain: des taux bas liés à une économie fragile, des marchés boursiers au sommet malgré des perspectives de croissance fl oues… En matière de gestion patrimoniale, les règles de base sont plus que jamais de rigueur. Un mélange savant de différents produits de placement sur fond d’im-mobilier, des obligations de bonne qualité, un peu de devises au potentiel lié au dynamisme des économies qu’elles représentent, et des actions, en direct ou via des fonds. Mais dans ces deux derniers cas, la prudence est de mise et il est préférable d’acheter en ciblant un potentiel précis ou des valeurs au rendement assuré, plutôt que d’acheter un marché dans sa globalité. Encore une fois, gérer un patrimoine est un travail pour le responsable familial, et s’il n’est pas à l’aise dans ce rôle, pour les banquiers spécialisés, c’est là un métier.

A.C.

Supplément gratuit à La Libre Belgique réalisé par IPM ADVERTISINGDécembre 2014

Rue des Francs, 79 - 1040 BruxellesTÈL: 02.211.31.44 - FAX: 02.211.28.70

EDITEURS RESPONSABLES:Emmanuel Denis, Henry Visart.

RÉDACTION :Antoine Cerutti, Loanna Cerruti,Pat Bellmore, John Ecosse.

SECRÉTARIAT D'ÉDITION :Corine Loockx – [email protected]

PUBLICITÉ :Patricia Hupin - [email protected]

MISE EN PAGE :IPM Advertising

PHOTOS :www.shutterstock.com

INTERNET :www.lalibre.be

SommaireEDITO

Un nouvel environnement fi nancier?

- Un nouvel environnement fi nancier ? .....................3

- Comment aborder 2015 en portefeuille ? ....................................4

- Ne pas oublier les petites et moyennes capitalisations ...................5

- La poche obligataire sous la loupe ........ 7

- Epargne-pension et cadeaux fi scaux ............................ 8-9

- Nouvelles fondations pour la brique-papier ......................10-11

- Je fais quoi avec cette assurance-groupe ? .................. 12

- Le travail des spécialistes ................... 13

- Du neuf en matière de donations et de successions ......14-15

www.petercam.com

PRIVATE BANKINGGESTION & CONSEILS PATRIMONIAUX

Ma réserve d’épargne me rapporte vraiment trop peu. J’aimerais faire bonifier mon capital-pension.Puis-je tirer le meilleur de cette belle somme héritée ?Avec ce que j’ai accumulé, comment améliorer mon ordinaire ?

PETERCAM L GLOBAL TARGET INCOME

Une solution attrayante qui offre un revenurégulier et dont la gestion maîtrise les risques.Vous souhaitez retirer des revenus réguliers de vos placements mais n’êtes pas satisfait des très faiblestaux actuels ?

Petercam L Global Target Income, compartiment de la sicav de droit luxembourgeois Petercam L Fund,vous permet de bénéficier des revenus potentiellement plus importants que dans d’autres catégories deplacement telles que les traditionnels titres à taux fixe et ce tout en maintenant les risques sous contrôle.

Cette solution n’offre pas de protection du capital : une érosion (temporaire) du capital ne peut être exclue. Le compartiment investit, directement ou indirectement au travers d’OPC, sans restrictions géographiqueset/ou sectorielles quelconques, en actions et en obligations.

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Frais d’entrée : maximum 3%; souscription minimale : 0,001 part; précompte mobilier sur les dividendes : 25%; plus-value à la sortie imposable; taxede bourse à la sortie des parts de capitalisation : 1% avec un maximum de 1500 EUR. Les souscriptions dans le compartiment ne sont valables quesi elles sont effectuées sur base des Informations clés pour l’investisseur (KIID), du prospectus et des derniers rapports semestriels et annuels.Ces documents sont gratuitement disponibles en français, néerlandais et anglais auprès du service financier (Petercam S.A., Place Sainte-Gudule 19,1000 Bruxelles) et sur le site internet funds.petercam.com. Les VNI sont publiées sur www.beama.be.

Dividende trimestriel fixé sur

base d’un pourcentage annuel minimum de 3%

de la première valeur d’inventaire de chaque

année calendrier.

PAS DE FRAIS D’ENTRÉE CHEZ PETERCAM ET CERTAINS DISTRIBUTEURS

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Placements et Patrimoine

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Comment aborder 2015 en portefeuille ?

Un environnement de croissance faible doit, désormais, être considéré comme une don-née pour plusieurs années. Nous ne connaî-trons plus des taux de croissance importants. Il faudra intégrer qu’un taux de croissance de l’économie de 1% est la norme. Cette faiblesse de la croissance va inhiber toute hausse des prix. L’inflation faible sera aussi au menu de 2015 et, sans doute, pour longtemps encore.

Diversification et risque

Dans un tel environnement, la faiblesse des taux d’intérêts pourrait inciter les investis-seurs à modifier leur profil de risque pour aller chercher du rendement dans la poche ac-tions. En effet, ce sont les actions qui procu-reront le meilleur rendement dans l’environ-nement économique et financier actuel. Mais faudra-t-il pour autant modifier son profil de risque ? Non, car ce profil correspond aux attentes profondes de l’investisseur. Dans ce cadre, la diversification doit être à nouveau rétablie comme un des principes fondateurs de la construction du portefeuille. Bien que les actions soient privilégiées en 2015, il ne faut pas se focaliser sur une seule classe d’actifs. Les marchés sont et seront de plus en plus volatils. Dans ce contexte, la diversifi-cation sera un facteur de réduction du risque. Cette diversification doit également intégrer la diversification en devises et ce, au-delà du

dollar. En 2015, l’investisseur devra plus que jamais envisager son portefeuille avec une vi-sion à long terme. La volatilité qui sévit sur les marchés exige le courage de ne pas regarder l’évolution de son portefeuille au jour le jour.

Sélection en émergents

Le risque qui sera pris en actions doit évidem-ment être maîtrisé. Il convient de se pencher sur les fondamentaux des sociétés dans les-quelles on investit : bilans solides, cash-flows récurrents, distribution de dividendes, position concurrentielle forte. Plus que jamais, l’inves-tisseur devra suivre son portefeuille et adop-ter une gestion active et dynamique. S’il ne se sent pas à la hauteur de ce travail, il faut qu’il fasse comprendre ses attentes avec beaucoup de précisions à son banquier, et lui demander des comptes de manière régulière. On ne peut pas rêver d’un portefeuille rentable sans y consacrer un minimum de temps. La volatilité qui implique cette démarche active est source de défis mais aussi d’opportunités. Il faudra aussi adopter une attitude contra-riante : savoir acheter dans des marchés bais-siers et vendre dans les marchés haussiers.

Comprendre les émergents

Il ne faudra pas non plus négliger la prise de position dans les marchés émergents qui sont encore les moteurs de la croissance au niveau

mondial. Cependant, on aurait tort de croire que ces marchés forment encore un bloc agrégé et monolithique. Il faut y faire des choix très sélectifs. En Amérique Latine, le Brésil et la Colombie déçoivent alors que le Mexique séduit encore les investisseurs. L’investisseur pourra privilégier l’Asie mais en étant parti-culièrement prudent en ce qui concerne le Japon et la Chine. La politique monétaire non-conventionnelle de la Banque du Japon sus-cite des inquiétudes et la croissance chinoise risque de souffrir d’une insuffisance de ré-formes en profondeur. L’investisseur veillera aussi à s’écarter des obligations gouverne-mentales en 2015, cette classe d’actifs ayant perdu de ses attraits, tout comme les comptes d’épargne et les bons de caisse. C’est donc surtout de confiance qu’aura besoin l’investis-seur en 2015 et de courage aussi pour pas-ser les zones de turbulence engendrées par la volatilité accrue des marchés. L.C.

Marchés volatils, taux d’intérêts au plancher, émergents diversifiés, quelle approche envisager ?

Ne pas oublier les petites et moyennes capitalisations

Quand on pense diversification, on pense à diversifier au niveau géographique ou sectoriel. Mais la diversification peut aussi s’envisager en intégrant dans le portefeuille des small et mid caps à côté des plus grandes capitalisations. Ces sociétés offrent une rentabilité souvent supérieure à celle de leurs grandes sœurs.

Plus rentablesMais qu’entend-on par petites et moyennes capitalisations ? Il n’y a pas vraiment de défi-nition stricte mais, généralement, on considère comme petites et moyennes capitalisations, des sociétés dont la capitalisation boursière varie entre 100 millions et quatre à cinq mil-liards d’euros. On retrouve dans ce segment des entreprises technologiques, d’ingénierie, quelques biotechs et des sociétés de ser-vices au consommateur. Ces valeurs sont, en général, plus rentables que les grosses capi-talisations. Une récente étude comparant les rendements de ces valeurs par rapport aux

En gestion, la diversification en actions peut aussi s’envisager par la taille des entreprises.

Planifi ez votre bonheur fi nancierAvez-vous déjà réfl échi à votre avenir fi nancier ? Mieux vaut tard que jamais ! Nos experts vous aident à mettre sur pied un plan fi nancier équilibré qui tient compte de vos revenus, votre patrimoine, votre pension et votre succession. Prenez rendez-vous sans tarder avec votre expert Optima via www.optima.be.

Ne demandez pas des conseils, mais exigez un plan.

Même si vous avez les moyens de vous offrir le plus grand cru de Champagne, ce n’est pas un gage de bonheur.

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Placements et Patrimoine

Comment aborder 2015 en portefeuille ?

mondial. Cependant, on aurait tort de croire que ces marchés forment encore un bloc agrégé et monolithique. Il faut y faire des choix très sélectifs. En Amérique Latine, le Brésil et la Colombie déçoivent alors que le Mexique séduit encore les investisseurs. L’investisseur pourra privilégier l’Asie mais en étant parti-culièrement prudent en ce qui concerne le Japon et la Chine. La politique monétaire non-conventionnelle de la Banque du Japon sus-cite des inquiétudes et la croissance chinoise risque de souffrir d’une insuffisance de ré-formes en profondeur. L’investisseur veillera aussi à s’écarter des obligations gouverne-mentales en 2015, cette classe d’actifs ayant perdu de ses attraits, tout comme les comptes d’épargne et les bons de caisse. C’est donc surtout de confiance qu’aura besoin l’investis-seur en 2015 et de courage aussi pour pas-ser les zones de turbulence engendrées par la volatilité accrue des marchés. L.C.

Marchés volatils, taux d’intérêts au plancher, émergents diversifiés, quelle approche envisager ?

Ne pas oublier les petites et moyennes capitalisations

Quand on pense diversification, on pense à diversifier au niveau géographique ou sectoriel. Mais la diversification peut aussi s’envisager en intégrant dans le portefeuille des small et mid caps à côté des plus grandes capitalisations. Ces sociétés offrent une rentabilité souvent supérieure à celle de leurs grandes sœurs.

Plus rentablesMais qu’entend-on par petites et moyennes capitalisations ? Il n’y a pas vraiment de défi-nition stricte mais, généralement, on considère comme petites et moyennes capitalisations, des sociétés dont la capitalisation boursière varie entre 100 millions et quatre à cinq mil-liards d’euros. On retrouve dans ce segment des entreprises technologiques, d’ingénierie, quelques biotechs et des sociétés de ser-vices au consommateur. Ces valeurs sont, en général, plus rentables que les grosses capi-talisations. Une récente étude comparant les rendements de ces valeurs par rapport aux

capitalisations de grande taille, montre que ces actions surperforment en moyenne leurs grandes sœurs de 2,9% par an. Ces entre-prises, très dynamiques et opérant dans des secteurs de niche, se caractérisent souvent par un management de qualité et par un plus faible niveau d’endettement par rapport aux sociétés de plus grande taille.On constate aussi, que ces sociétés sont, généralement, assez peu couvertes et suivies par les analystes. Cela permet donc de déce-ler des opportunités d’investissements dans cet univers. Le marché est, de ce fait, assez inefficient et il y est plus facile de trouver des valeurs intéressantes à un bon prix. Les opéra-tions de fusions et acquisitions sont également plus nombreuses dans ce segment de marché, ce qui est un élément favorable pour les valori-sations de ces entreprises.

Moins liquidesCependant, un investissement dans ce seg-

ment de marché n’est pas sans risque. En ef-fet, en raison de l’étroitesse de ce marché, ces valeurs sont moins liquides que les grandes capitalisations. Elles sont aussi plus volatiles. Si ces entreprises ont plutôt tendance à sur-performer en période de reprise, elles auront plutôt tendance à sous-performer en cas de récession. Il faut y investir à moyen terme avec un horizon d’investissement de minimum trois à cinq ans en y entrant progressivement avec une approche plutôt « buy and hold ». En nombre de sociétés, ces entreprises repré-sentent 87% des entreprises cotées en Eu-rope. Cependant, en capitalisation boursière, leur poids ne représente que 20% de l’univers européen. On peut donc consacrer, dans un portefeuille neutre, 20% de la classe actions dans ces valeurs. Attention, compte tenu de la spécificité de ces entreprises, il vaut mieux aborder ce genre d’investissement par le biais d’un fonds spécialisé et dans le cadre d’une diversification du portefeuille! L.C.

En gestion, la diversification en actions peut aussi s’envisager par la taille des entreprises.

Planifi ez votre bonheur fi nancierAvez-vous déjà réfl échi à votre avenir fi nancier ? Mieux vaut tard que jamais ! Nos experts vous aident à mettre sur pied un plan fi nancier équilibré qui tient compte de vos revenus, votre patrimoine, votre pension et votre succession. Prenez rendez-vous sans tarder avec votre expert Optima via www.optima.be.

Ne demandez pas des conseils, mais exigez un plan.

Même si vous avez les moyens de vous offrir le plus grand cru de Champagne, ce n’est pas un gage de bonheur.

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Placements et Patrimoine

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Dire que la classe obligataire est un fourre-tout dans un portefeuille re-lève parfois de la réalité plus que du mythe. Il s’avère que cette classe d’actifs peut être composée d’obligations hybrides qui présentent un risque que l’on pourrait associer à un risque actions. Or, la poche obli-gataire joue le rôle d’amortisseur de risque dans un portefeuille. Pour remplir cette mission, les obligations doivent être émises sur des états ou des sociétés de bonne qualité et elles doivent être suffisamment liquides. Comment s’y retrouver et sur quoi faut-il porter son attention ?

Taux et risqueLorsqu’on analyse la poche obligataire de son portefeuille, un premier point doit attirer l’attention : le rendement. Si, dans votre portefeuille obligataire, vous remarquez un ou plusieurs postes qui offrent des ren-dements supérieurs aux rendements des placements obligataires peu risqués cela signifie que cette (ou ces) obligation(s) présente(nt) un risque plus élevé. Tout risque supplémentaire a un coût et offre donc un taux d’intérêt supérieur. Au-delà de la performance, il faut donc s’inter-roger sur le risque qui permet d’offrir cette performance. Par exemple, dans une période de taux bas, alors qu’une obligation gouvernementale quasi sans risque comme le Bund allemand, n’offre que du 1%, une obligation qui affiche du 6% pour la même période sera une obliga-tion présentant un risque plutôt élevé. Derrière un rendement élevé, se cache un risque de débiteur ou un risque de liquidité, c’est-à-dire une obligation qui sera plus difficile à vendre sur le marché secondaire. Une attention particulière doit également être portée sur les obligations émises par des établissements bancaires. En effet, dans cette classe d’émetteurs on peut trouver des émissions de types très différents. Il y a les dettes seniors classiques qui, en cas de faillite ou de défaut de paiement, seront remboursées les premières. Il y a ensuite les dettes subordonnées ou les dettes perpétuelles qui sont assimilées à un risque actions, car elles ne seront pas remboursées en priorité. En cas de faillite, ces dettes sont assimilées à du capital. Comment les repérer dans un portefeuille ? D’abord par leur nom (perpetuals…), ensuite par leur matu-

rité (échéance, durée) plus longue et enfin, par leur taux plus élevé. Il faut donc demander à son gestionnaire quelle est la proportion de ces dettes subordonnées ou perpétuelles dans la poche obligataire.

Rating et sécuriséesUne autre façon d’analyser les postes est de s’informer sur le rating des sociétés ou états qui se retrouvent dans la poche obligataire. Parfois, les obligations n’ont pas de rating et cela doit attirer l’attention de l’in-vestisseur car ces obligations représentent plus de risque. Il faut aussi s’informer sur le niveau High Yield ou Investment Grade s’il s’agit d’obli-gations d’entreprises. Il faut encore regarder dans quelle devise est li-bellée l’obligation, car au risque débiteur peut encore s’ajouter un risque devise. Certaines obligations sont par contre moins risquées comme les obligations bancaires covered bonds ou obligations sécurisées qui sont, quant à elles, couvertes par un portefeuille de crédits hypothécaires qui reste dans le bilan de la banque. Peu risquées, plus risquées ou moins risquées, les obligations en portefeuille ne sont donc pas uniformes.

L.C.

Dans la panoplie des fonds offerte aux épar-gnants, les confusions sur les produits sont nombreuses. C’est le cas pour les sicav mo-nétaires qui, en fonction de leur dénomination, pourraient faire croire qu’elles n’investissent que dans des placements en liquidités à terme. On s’étonne dès lors qu’elles puissent afficher des rendements négatifs. Souvent, les investisseurs confondent les sicav moné-taires avec des sicav investies en cash alors que ce sont deux produits à court terme mais différents.

Performances analyséesEn réalité, ces fonds peuvent investir dans des papiers obligataires à très court terme, des « floating rate notes » ou du « commercial paper », par exemple. Ces produits présentent la particu-larité d’avoir une révision de taux à court terme : tous les trois ou six mois ou maximum tous les ans. Les sicav monétaires sont des sicav dont le rendement suit de près les taux du marché monétaire. Ces obligations peuvent offrir un taux fixe ou un taux variable. Pourquoi certains fonds monétaires dégagent-ils parfois des perfor-mances négatives alors que d’autres dégagent des performances positives ? La différence de

Attention à la classe obligataire en portefeuille. Les surprises sont parfois au rendez-vous.

Particulières dans l’univers des fonds, elles souffrent dans cette période de taux d’intérêts au plancher.

La poche obligataire sous la loupe

Focus sur les sicav monétaires

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Placements et Patrimoine

rité (échéance, durée) plus longue et enfin, par leur taux plus élevé. Il faut donc demander à son gestionnaire quelle est la proportion de ces dettes subordonnées ou perpétuelles dans la poche obligataire.

Rating et sécuriséesUne autre façon d’analyser les postes est de s’informer sur le rating des sociétés ou états qui se retrouvent dans la poche obligataire. Parfois, les obligations n’ont pas de rating et cela doit attirer l’attention de l’in-vestisseur car ces obligations représentent plus de risque. Il faut aussi s’informer sur le niveau High Yield ou Investment Grade s’il s’agit d’obli-gations d’entreprises. Il faut encore regarder dans quelle devise est li-bellée l’obligation, car au risque débiteur peut encore s’ajouter un risque devise. Certaines obligations sont par contre moins risquées comme les obligations bancaires covered bonds ou obligations sécurisées qui sont, quant à elles, couvertes par un portefeuille de crédits hypothécaires qui reste dans le bilan de la banque. Peu risquées, plus risquées ou moins risquées, les obligations en portefeuille ne sont donc pas uniformes.

L.C.

Dans la panoplie des fonds offerte aux épar-gnants, les confusions sur les produits sont nombreuses. C’est le cas pour les sicav mo-nétaires qui, en fonction de leur dénomination, pourraient faire croire qu’elles n’investissent que dans des placements en liquidités à terme. On s’étonne dès lors qu’elles puissent afficher des rendements négatifs. Souvent, les investisseurs confondent les sicav moné-taires avec des sicav investies en cash alors que ce sont deux produits à court terme mais différents.

Performances analyséesEn réalité, ces fonds peuvent investir dans des papiers obligataires à très court terme, des « floating rate notes » ou du « commercial paper », par exemple. Ces produits présentent la particu-larité d’avoir une révision de taux à court terme : tous les trois ou six mois ou maximum tous les ans. Les sicav monétaires sont des sicav dont le rendement suit de près les taux du marché monétaire. Ces obligations peuvent offrir un taux fixe ou un taux variable. Pourquoi certains fonds monétaires dégagent-ils parfois des perfor-mances négatives alors que d’autres dégagent des performances positives ? La différence de

performance entre certains fonds peut s’expli-quer par la différence dans la politique d’inves-tissement des fonds. Un fonds monétaire n’est pas l’autre et l’investisseur doit veiller à choisir son fonds monétaire en fonction de son horizon de placement : un fonds défensif pour un hori-zon court et un fonds plus agressif si l’horizon de placement est plus long. Dans tous les cas, les prospectus décrivent dans quels instruments les fonds peuvent investir. Il faut donc… prendre le temps de les lire et d’interroger la banque sur ce que l’on ne comprend pas.

Attention accrueAujourd’hui, ces sicav font l’objet de toutes les attentions. En effet, la Banque Centrale Euro-péenne a décidé de diminuer ses taux d’intérêts et d’instaurer un taux d’intérêt négatif sur les dé-pôts en ses livres. Cette décision de la BCE est sans précédent et va avoir des conséquences sur les fonds monétaires. La plupart de ces fonds ont comme référence le taux de marché à court terme EONIA. Après la décision de la BCE, ce taux a baissé rendant ces fonds particuliè-rement vulnérables dans un environnement de faible inflation et de taux d’intérêts au plancher. « A notre avis, ce n’est plus qu’une question de

temps avant que les fonds monétaires à court terme libellés en euros subissent un impact de cette décision. Ce sera surtout le cas des fonds à court terme qui procurent un faible taux d’inté-rêts et qui appliquent des frais de gestion impor-tants. Notre service de ratings considère que les taux d’intérêts négatifs vont se propager et vont engendrer des taux d’intérêts négatifs sur cer-tains marchés monétaires », estime-t-on chez Standard & Poors. Les analystes de S&P pré-voient cependant pour 2015 et 2016 une légère hausse des taux de refinancement de la BCE. Aujourd’hui, les fonds monétaires ne sont pas très attrayants, surtout au vu des rendements que peuvent procurer les obligations high-yield. Les mesures prises par la BCE affecte-ront fort probablement la valeur d’inventaire de ces fonds qui va diminuer. Comme mesure technique et afin de maintenir la valeur d’inven-taire à un niveau suffisant, les gestionnaires de ces fonds pourraient être tentés d’annuler un certain nombre de parts : la valeur d’inventaire de chaque part augmenterait alors mécani-quement. On est donc ici face à un produit un peu… technique!

L.C.

Particulières dans l’univers des fonds, elles souffrent dans cette période de taux d’intérêts au plancher.

La poche obligataire sous la loupe

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Placements et Patrimoine

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Epargne-pensionet cadeaux fi scaux

L'épargne-pension est chaque année un peu plus populaire, grâce il est vrai à l'engoue-ment des jeunes qui comprennent de plus en plus tôt l'intérêt d'épargner pour leur lointaine pension. C'est en soi logique: plus vous com-mencez tôt, plus le capital libéré lorsque vous atteindrez 65 ou... 67 ans sera important.

Et autant commencer tôt car les montants que vous pouvez verser dans le cadre de l'épargne-pension seront loin d'être suffi sants pour vous permettre une retraite dorée. Pour cette année, le maximum déductible sera fi na-lement de 940 euros, et non de 950 euros.

Le gouvernement Michel avait en fait évoqué, dans l’accord de coalition, son intention de geler le montant maximum déductible dans le cadre de l’épargne-pension jusqu’à la fi n de la législature. La petite astuce, dans le cas présent, c’est que le gel de l’indexation se base en fait sur le montant maximum prévu en 2013, et non en 2014. Pour l’épargnant, la différence n’est pas énorme (10 euros), d’autant que tous les contribuables sont loin de verser chaque année le montant maximum déductible.

Plus ou moins

Ces 940 euros sont bien d’un montant maxi-mum : rien ne vous oblige donc à verser cette somme. Vous pouvez bien entendu verser moins, que ce soit en 2014 ou les années suivantes.

L’intérêt fi scal ? Vous mentionnerez en 2015 dans la déclaration de revenus sur l’année 2014, le montant versé dans le cadre de cette épargne-pension.

L’administration fi scale vous remboursera 30 % du montant versé. Mais ce que cette administration fi scale vous donne d'une main, elle le reprend en partie de l'autre. Jusqu'à présent, la grande faucheuse fi scale passait lors de votre 60ème anniversaire: l’État pré-levait une taxe anticipée de 10%. Les règles doivent changer pour les personnes ayant déjà versé de l'argent sur un ou plusieurs produits d'épargne-pension. Une taxe de 1% sera prélevée chaque année de 2015 à 2019 sur le capital constitué. A votre 60ème anniversaire, une taxe de 3% sera à nouveau activée. Soit une taxe globale de 8%, dont le détail doit encore être fi nalisé dans le cadre de la loi-programme. Autre revers de la médaille, la taxe est appliquée sur le capital versé aug-menté d’un rendement annuel fi ctif de 4,75%, quel qu'ait été le rendement effectif de votre produit.

Imaginons que vous ayez depuis 10 ans un produit d'assurance vous ayant rapporté chaque année 3%, la taxe sera calculée sur un rendement annuel de 4,75%... Même chose si votre fonds d'épargne-pension a perdu de l'argent. Malgré cette taxe, la formule n’en reste pas moins très intéressante, d’autant qu’elle vous permet de vous constituer une poire pour la soif en vue de vos vieux jours.

Banque ou assurance ?

Reste à déterminer s’il vaut mieux opter pour les fonds d’épargne-pension (gérés par les banques) ou les assurances épargne-pension (gérés par les compagnies d’assurance).Soutenus par des Bourses affi chant de belles progressions, les fonds d’épargne-pension ont retrouvé grâce auprès des Belges ces derniers mois, séduits par les perspectives de meilleurs rendements à long terme grâce à la part plus ou moins importantes d’actions dans le portefeuille du produit.Les assurances ont toutefois un atout sédui-sant : elles ne présentent aucun risque de fl uctuation. Ces produits bénéfi cient d’un taux minimum garanti sur chaque versement. De plus, une participation bénéfi ciaire peut ar-rondir le rendement fi nal. Enfi n, le capital est garanti et n’est nullement soumis aux aléas de la Bourse. Un produit sans risque n’offre guère de possibilités de rendements miro-

En fi n d’année, il est intéressant de se souvenir de la générosité du fi sc.

bolants. Les taux, faut-il le rappeler, sont particulièrement bas en cette fi n d’année : l'une des meilleures offres du marché de la part de l'une des princi-pales compagnies du pays est un taux minimum garanti de 1,75%, auquel pourra bien entendu s’ajouter une par-ticipation bénéfi ciaire.

Gare aux frais!

N’oubliez toutefois pas que les verse-ments vers ces produits, qu’il s’agisse de fonds ou d’assurances, sont le plus souvent frappés de frais d’entrée plus ou moins importants : le rendement de vos versements vers un produit d’assu-rance a donc de fortes chances d’être partiellement ou totalement gommé par la ponction des frais d’entrée pour l’année 2014. Quelques rares banques ou compagnies d'assurance font tou-tefois l'impasse de ces frais d'entrée. Ce n'est pas négligeable. L'absence de frais d'entrée de l'ordre de 3% peut vous octroyer un rendement supérieur de quelque 1250 euros sur l'ensemble de la durée d'un contrat. Ces frais frappent en effet les montants versés.

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À vos côtés, de génération en génération

Nos clients nous confient la gestion de leurs avoirs sur plusieurs générations.Nous sommes tout naturellement à leurs côtés quand ils souhaitent valoriser leur épargne

et transmettre leur patrimoine. Nous les accompagnons tant sur les voletspatrimoniaux qu’humains de la succession.

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Imaginons que vous ayez depuis 10 ans un produit d'assurance vous ayant rapporté chaque année 3%, la taxe sera calculée sur un rendement annuel de 4,75%... Même chose si votre fonds d'épargne-pension a perdu de l'argent. Malgré cette taxe, la formule n’en reste pas moins très intéressante, d’autant qu’elle vous permet de vous constituer une poire pour la soif en vue de vos vieux jours.

Banque ou assurance ?

Reste à déterminer s’il vaut mieux opter pour les fonds d’épargne-pension (gérés par les banques) ou les assurances épargne-pension (gérés par les compagnies d’assurance).Soutenus par des Bourses affi chant de belles progressions, les fonds d’épargne-pension ont retrouvé grâce auprès des Belges ces derniers mois, séduits par les perspectives de meilleurs rendements à long terme grâce à la part plus ou moins importantes d’actions dans le portefeuille du produit.Les assurances ont toutefois un atout sédui-sant : elles ne présentent aucun risque de fl uctuation. Ces produits bénéfi cient d’un taux minimum garanti sur chaque versement. De plus, une participation bénéfi ciaire peut ar-rondir le rendement fi nal. Enfi n, le capital est garanti et n’est nullement soumis aux aléas de la Bourse. Un produit sans risque n’offre guère de possibilités de rendements miro-

bolants. Les taux, faut-il le rappeler, sont particulièrement bas en cette fi n d’année : l'une des meilleures offres du marché de la part de l'une des princi-pales compagnies du pays est un taux minimum garanti de 1,75%, auquel pourra bien entendu s’ajouter une par-ticipation bénéfi ciaire.

Gare aux frais!

N’oubliez toutefois pas que les verse-ments vers ces produits, qu’il s’agisse de fonds ou d’assurances, sont le plus souvent frappés de frais d’entrée plus ou moins importants : le rendement de vos versements vers un produit d’assu-rance a donc de fortes chances d’être partiellement ou totalement gommé par la ponction des frais d’entrée pour l’année 2014. Quelques rares banques ou compagnies d'assurance font tou-tefois l'impasse de ces frais d'entrée. Ce n'est pas négligeable. L'absence de frais d'entrée de l'ordre de 3% peut vous octroyer un rendement supérieur de quelque 1250 euros sur l'ensemble de la durée d'un contrat. Ces frais frappent en effet les montants versés.

Petit exemple: vous allez verser sur l'ensemble de l'année 900 euros vers un produit vous pompant 3% de frais d'entrée. Cela représente 27 euros de frais. Le montant qui sera réellement investi sera donc légèrement inférieur à 872 euros.Avec les fonds d’épargne pension, les perspectives de rendements plus solides sont bien plus alléchantes. Ces produits ont en effet en portefeuille des proportions plus ou moins importantes d'actions, qui leur permettent de bril-ler quand la Bourse se porte comme un charme. Ce fut le cas en 2013. Le fonds le plus important commercialisé en Belgique a par exemple dégagé des rendements allant de 7,4% (pour le fonds le moins risqué) à 16,1% pour sa version la plus exposée aux actifs). C'est quand même autre chose que du 3%, participation bénéfi ciaire com-prise. Ces rendements rondelets, c'est quand tout va bien. En 2008, lorsque les places fi nancières mondiales étaient à deux doigts de s'effondrer, ledit fonds avait pris plus de 33% dans la vue… P.B.

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Les sicafi - sociétés d’investissement à capi-tal fixe immobilier - font partie du paysage financier belge depuis 1995 déjà. Depuis leurs débuts, elles se sont multipliées à la Bourse de Bruxelles et on en compte désormais une quinzaine dont deux, Befimmo et Cofinimmo, font partie intégrante de l’indice BEL 20, le baromètre principal du marché belge des actions. C’est assez dire leur importance. Considérées en période de « boom » boursier comme des valeurs « pépères », elles ont ac-quis depuis la crise de 2008, un solide statut de valeurs refuges en offrant à la fois la stabilité en termes de revenus et une belle progression liée à la baisse phénoménale des taux d’intérêt en Belgique comme ailleurs en zone euro.

Statut justifié?Qu’est-ce qui peur justifier un tel sta-tut ? D’abord, une fiscalité particulière qui permet aux sicafi de distribuer une grande partie de leurs bénéfices aux actionnaires : il s’agit en réa-lité de véritables fonds de placement comme des sicav. Qui paie le gros de l’impôt sur ces revenus? L’action-naire, le détenteur de parts qui devra payer le précompte mobilier de 25%

sur ses dividendes. Mais il s’agit de gros divi-dendes. C’est le but de la structure sicafi qui, en contrepartie d’un mode investissement stable et peu liquide puisque l’on investit dans de la brique, bénéficie d’une fiscalité adaptée. Globalement, les sicafi distribuent une part des loyers diminuée des frais de gestion et d’acquisition.

Endettement sans risque Pour que le modèle soit rentable, ces fonds de placement se sont endettés afin de jouer l’effet de levier sur le capital. Mais avec du so-lide en contrepartie. Et du solide qui rapporte puisque les différents compartiments choi-sis par les gestionnaires des sicafi sont des immeubles de bureaux, des entrepôts ou des bâtiments industriels, des maisons de repos

et même… des cafés. Et tout ceci, même en période de crise, est loué dans des propor-tions qui varient assez peu finalement. On est donc là face à un investissement peu spéculatif, qui séduit les investisseurs en leur proposant un taux d’intérêt approximatif puisque les loyers et même les éventuelles cessions d’immeubles sont prévisibles. Ceci a deux conséquences évidentes: d’une part, l’actionnaire est peu soucieux de l’évolution du cours de ses parts puisqu’il vise un ren-dement qu’il établit lui-même en décidant du moment de son achat, et d’autre part, il y a une évolution des cours qui est liée à celle des taux d’intérêt en vigueur sur les marchés obli-gataires. En l’occurrence, l’attrait des inves-tisseurs pour les sicafi est plus grand lorsque les taux baissent et il faiblit lorsque les taux

montent. Actuellement, avec des taux à long terme proches de… zéro pour-cent, les sicafi sont au sommet.

Obligation perpétuelle Il est même possible de calculer leur sensibilité à l’évolution des taux d’in-térêt tout comme on le fait pour les obligations, en utilisant une formule d’évaluation de leur « duration ». Dans la pratique, on se contentera de poser la question à son intermédiaire finan-cier. Retenons que pour l’heure, peu de produits financiers sont capables de rivaliser avec les sicafi belges ou leurs homologues étrangers (la sicafi n’est jamais qu’une adaptation belge d’un concept assez répandu dans le

monde). Et que sur le long terme, la situation actuelle a permis aux acteurs du marché de consolider leur endettement à long terme en fixant des taux plancher, à la faveur de la si-tuation des marchés financiers. Il s’agit donc classiquement pour les investisseurs d’un actif que l’on intègre dans un portefeuille à la manière d’une obligation… perpétuelle.

Situation pérenne?Lorsque les taux d’intérêt se mettront à remonter, il y a aura sans doute un effet sur les cours des sicafi. Mais une fois encore, de manière limitée, et sans que cela interfère sur le rendement souhaité par les investisseurs au moment de leur achat. D’autre part, la remon-tée des taux sera liée à une reprise écono-mique vigoureuse et donc à la revitalisation de la demande en matière de localisations immo-bilières. Si on ne garde pas en permanence l’oeil rivé sur les cours, le choc sera donc mineur. Mais il faut s’y préparer. Dans le cadre d’un portefeuille diversifié, la compensation partielle de cet impact sera effectuée par une sélection de valeurs plus sensibles au redres-sement conjoncturel, tout en gardant le volet sicafi intact, en guise de matelas.

Changement de statutDepuis la naissance du véhicule d’investisse-ment immobilier en 1995, les sicafi ont donc conquis les investisseurs. Elles vont toutefois abandonner leur statut particulier pour en

Plus rentables que les comptes d’épargne, peu risquées, les sicafi ont la cote.

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et même… des cafés. Et tout ceci, même en période de crise, est loué dans des propor-tions qui varient assez peu finalement. On est donc là face à un investissement peu spéculatif, qui séduit les investisseurs en leur proposant un taux d’intérêt approximatif puisque les loyers et même les éventuelles cessions d’immeubles sont prévisibles. Ceci a deux conséquences évidentes: d’une part, l’actionnaire est peu soucieux de l’évolution du cours de ses parts puisqu’il vise un ren-dement qu’il établit lui-même en décidant du moment de son achat, et d’autre part, il y a une évolution des cours qui est liée à celle des taux d’intérêt en vigueur sur les marchés obli-gataires. En l’occurrence, l’attrait des inves-tisseurs pour les sicafi est plus grand lorsque les taux baissent et il faiblit lorsque les taux

montent. Actuellement, avec des taux à long terme proches de… zéro pour-cent, les sicafi sont au sommet.

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monde). Et que sur le long terme, la situation actuelle a permis aux acteurs du marché de consolider leur endettement à long terme en fixant des taux plancher, à la faveur de la si-tuation des marchés financiers. Il s’agit donc classiquement pour les investisseurs d’un actif que l’on intègre dans un portefeuille à la manière d’une obligation… perpétuelle.

Situation pérenne?Lorsque les taux d’intérêt se mettront à remonter, il y a aura sans doute un effet sur les cours des sicafi. Mais une fois encore, de manière limitée, et sans que cela interfère sur le rendement souhaité par les investisseurs au moment de leur achat. D’autre part, la remon-tée des taux sera liée à une reprise écono-mique vigoureuse et donc à la revitalisation de la demande en matière de localisations immo-bilières. Si on ne garde pas en permanence l’oeil rivé sur les cours, le choc sera donc mineur. Mais il faut s’y préparer. Dans le cadre d’un portefeuille diversifié, la compensation partielle de cet impact sera effectuée par une sélection de valeurs plus sensibles au redres-sement conjoncturel, tout en gardant le volet sicafi intact, en guise de matelas.

Changement de statutDepuis la naissance du véhicule d’investisse-ment immobilier en 1995, les sicafi ont donc conquis les investisseurs. Elles vont toutefois abandonner leur statut particulier pour en

adopter un autre… tout à fait comparable. Le mouvement est d’ailleurs en cours, et les sica-fi deviennent l’une après l’autre des « sociétés immobilières réglementées » (SIR), pour se conformer à une directive européenne sur la gestion d’investissements alternatifs (directive AIFM pour Alternative Investment Fund Mana-

gers). Pour l’actionnaire d’une sicafi optant pour le régime SIR, rien ne change, en vérité. Pour les sicafi, il y a là une adaptation aux conséquences limitées mais positives puisque leur champ d’activités est légèrement étendu. A.C.

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Voilà, vous venez d’avoir 65 ans et pouvez donc aspirer à une retraite bien méritée. A moins que cela ne soit plus qu’une question de semaines ou de quelques mois avant de saluer une dernière fois vos collègues. Si tel est le cas, vous avez déjà reçu ou allez re-cevoir un document de la compagnie gérant votre assurance-groupe : une petite signature suffira alors pour libérer les fonds, que l’on vous souhaite élevés.Avec l’âge, on devient logiquement plus pru-dent. Est-ce une raison pour placer ce petit ou gros magot sur un compte d’épargne, his-toire de ne pas prendre le moindre risque ? Vous l’aurez lu par ailleurs : ce n’est pas le rendement d’un compte d’épargne, quel qu’il soit, qui va réellement vous permettre de faire fructifier votre avoir.

Marche à suivreChaque cas est bien entendu particulier. Il n’y en a pas moins quelques règles générales à suivre. Si vous avez déjà pas mal d’argent placé sur un ou plusieurs comptes d’épargne, inutile d’encore gonfler cet avoir qui rap-porte peu. Vous pouvez dès lors opter pour des fonds peu exposés aux actions, histoire de ne pas voir le fruit de votre assurance-groupe prendre trop de plomb dans l’aile. Il y a bien entendu les fonds à capital garanti. La garantie, c’est de ne pas perdre de l’ar-gent à l’échéance. Mais en cours de route,

de tels fonds peuvent perdre de l’argent, ce dont vous vous rendrez compte si vous devez justement les revendre avant l’échéance. Les rendements réels sont rarement élevés, en bout de course, c’est le prix de la sécurité!

Rester souple Il y a aussi les fonds dits « flexibles », que nombre d’investisseurs apprécient de plus en plus. Leur avantage est de pouvoir s’adapter à tout instant à l’évolution des marchés, sans devoir suivre une ligne de conduite stricte (pourcentage dé-terminé d’actions, quelle que soit la tenue des marchés boursiers, par exemple). Pour faire simple, ils permettent de capter une (bonne) partie des hausses, tout en pouvant amortir les chocs lorsque les mauvaises nouvelles s’accu-mulent et font plonger les marchés.

Investir dans des actifs plus risqués n’est toutefois pas à proscrire. A 65 ans, ou peu s’en faut, vous avez encore toute la vie de-vant vous, ou à tout le moins une vingtaine d’années dont il faut profiter. Jouer la sécu-rité à tout crin n’est peut-être pas la meil-leure solution étant donné le contexte actuel de taux bas. Cela dépend bien entendu de votre situation. Si votre patrimoine est large-ment suffisant pour puiser mois après mois l’argent nécessaire pour assurer votre train de vie, sans doute serez-vous moins tenté à encore miser sur les rendements historique-ment plus élevés des placements boursiers. Si ce même patrimoine n’est pas un puits sans fond, mieux vaut alors à reconstituer à tout le moins partiellement le capital de départ, sous peine de le voir s’évaporer un peu trop rapide-ment. Comme toujours, il ne faut pas mettre tous ses œufs dans le même panier.

Un peu d’or?

L’or a aussi connu son heure de gloire auprès de nombreux investisseurs. Ils en sont pour leurs frais s’ils ont jeté leur dévolu sur le métal jaune au cours des dernières années : l’or a en effet perdu un bon tiers de sa valeur depuis la fin 2011. Difficile de dire s’il est opportun de profiter de ce coup de mou ou non. Une cer-titude, à tout le moins : l’or n’est pas favorisé par une hausse du dollar, ce qui devrait être le cas dans les prochaines années. La toute grosse certitude, c’est que l’or ne rapporte pas un rond. Un carnet de dépôt donne un intérêt, un action ou une obligation, un divi-dende, alors que l’or est tout juste bon à être placé dans un coffre. Pour qu’il vous rapporte quelque chose, il faut donc que l’or prenne nécessairement de la hauteur. Et là, ce n’est pas forcément gagné d’avance.

Des briques au soleilL’approche de l’hiver vous pousse peut-être à rêver de contrées plus chaudes. C’est vrai qu’il y a encore de belles opportunités à trou-ver dans les pays du bassin méditerranéen ayant été le plus touché par la crise. Les prix sont bien plus intéressants qu’un apparte-ment à la côte belge, où le soleil n’est jamais garanti. Mais se déraciner à 65 ans n’est sans doute pas évident, même si vous pouvez être assuré que vos amis et la famille ne manque-ront pas de vous rendre fréquemment visite si vous vous installez dans l’une des ces ré-gions baignées de soleil… une bonne partie de l’année.

P.B.

Lorsque l’on a décidé de faire gérer son por-tefeuille en gestion discrétionnaire, il convient de ne pas s’endormir dessus. En effet, la dé-légation de la gestion à un professionnel ne suppose pas que l’on ne doive plus s’en pré-occuper. Refaire le point régulièrement avec son gestionnaire est un acte de saine gestion. Par un mandat de gestion discrétionnaire, un investisseur confie à sa banque le mandat de gérer son portefeuille conformément à des directives générales et à son profil de risque. Dans le cadre d’une telle gestion, l’investis-seur n’intervient pas dans les décisions rela-tives à la gestion de ce portefeuille. Cependant, ce mandat de gestion ne doit pas exclure une certaine vigilance. En effet, une fois que le niveau de risque et l’allocation d’actifs qui y correspond ont été définis, le client doit veiller, tout au long de la période du mandat, à ce que cette allocation soit respectée. Cette attention doit être portée au niveau du type de produits qui sont placés dans le portefeuille. Bien évidemment, la plupart des banquiers et des spécialistes de la banque privée sont des gens de confiance, mais un changement de gestionnaire, par exemple, peut ouvrir la porte à un changement de cap qui n’est pas tou-jours souhaitable ou souhaité. Il est donc bon de se ménager du temps pour papoter un peu de la santé de son portefeuille.

Produits et coûtsA quoi le détenteur d’un portefeuille en gestion discrétionnaire doit-il être attentif ? Les actifs en portefeuille doivent être analysés face au risque accepté. L’allocation a-t-elle évolué ? En raison de la hausse ou de la baisse de cer-tains postes, le portefeuille peut devenir désé-quilibré et ne plus refléter ses objectifs origi-naux. Il devrait donc être "rééquilibré". Cela devrait, idéalement, être fait au moins deux fois par an.Quelques termes doivent inciter à une plus grande prudence dans les portefeuilles. Les obligations reverse convertibles présentent un très grand risque car la décision de conver-tir en actions revient au seul émetteur de l’obligation. Ces obligations peuvent en outre être associées à des barrières activantes qui rendent le produit encore plus complexe. Les termes CDO’s, MTN (pour Medium Terme Notes), perpetual, subordonné ou hybride doivent donner lieu à une demande d’expli-cations au gestionnaire et l’investisseur peut toujours demander les prospectus d’émission des produits en cas de doute. L’investisseur

La carrière terminée, un petit pactole est là qui attend… une destination.

La gestion discrétionnaire est très confortable mais il faut quand même la surveiller.

Je fais quoiavec cette assurance-groupe ?

Le travail des spécialistes ?

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Un peu d’or?

L’or a aussi connu son heure de gloire auprès de nombreux investisseurs. Ils en sont pour leurs frais s’ils ont jeté leur dévolu sur le métal jaune au cours des dernières années : l’or a en effet perdu un bon tiers de sa valeur depuis la fin 2011. Difficile de dire s’il est opportun de profiter de ce coup de mou ou non. Une cer-titude, à tout le moins : l’or n’est pas favorisé par une hausse du dollar, ce qui devrait être le cas dans les prochaines années. La toute grosse certitude, c’est que l’or ne rapporte pas un rond. Un carnet de dépôt donne un intérêt, un action ou une obligation, un divi-dende, alors que l’or est tout juste bon à être placé dans un coffre. Pour qu’il vous rapporte quelque chose, il faut donc que l’or prenne nécessairement de la hauteur. Et là, ce n’est pas forcément gagné d’avance.

Des briques au soleilL’approche de l’hiver vous pousse peut-être à rêver de contrées plus chaudes. C’est vrai qu’il y a encore de belles opportunités à trou-ver dans les pays du bassin méditerranéen ayant été le plus touché par la crise. Les prix sont bien plus intéressants qu’un apparte-ment à la côte belge, où le soleil n’est jamais garanti. Mais se déraciner à 65 ans n’est sans doute pas évident, même si vous pouvez être assuré que vos amis et la famille ne manque-ront pas de vous rendre fréquemment visite si vous vous installez dans l’une des ces ré-gions baignées de soleil… une bonne partie de l’année.

P.B.

Lorsque l’on a décidé de faire gérer son por-tefeuille en gestion discrétionnaire, il convient de ne pas s’endormir dessus. En effet, la dé-légation de la gestion à un professionnel ne suppose pas que l’on ne doive plus s’en pré-occuper. Refaire le point régulièrement avec son gestionnaire est un acte de saine gestion. Par un mandat de gestion discrétionnaire, un investisseur confie à sa banque le mandat de gérer son portefeuille conformément à des directives générales et à son profil de risque. Dans le cadre d’une telle gestion, l’investis-seur n’intervient pas dans les décisions rela-tives à la gestion de ce portefeuille. Cependant, ce mandat de gestion ne doit pas exclure une certaine vigilance. En effet, une fois que le niveau de risque et l’allocation d’actifs qui y correspond ont été définis, le client doit veiller, tout au long de la période du mandat, à ce que cette allocation soit respectée. Cette attention doit être portée au niveau du type de produits qui sont placés dans le portefeuille. Bien évidemment, la plupart des banquiers et des spécialistes de la banque privée sont des gens de confiance, mais un changement de gestionnaire, par exemple, peut ouvrir la porte à un changement de cap qui n’est pas tou-jours souhaitable ou souhaité. Il est donc bon de se ménager du temps pour papoter un peu de la santé de son portefeuille.

Produits et coûtsA quoi le détenteur d’un portefeuille en gestion discrétionnaire doit-il être attentif ? Les actifs en portefeuille doivent être analysés face au risque accepté. L’allocation a-t-elle évolué ? En raison de la hausse ou de la baisse de cer-tains postes, le portefeuille peut devenir désé-quilibré et ne plus refléter ses objectifs origi-naux. Il devrait donc être "rééquilibré". Cela devrait, idéalement, être fait au moins deux fois par an.Quelques termes doivent inciter à une plus grande prudence dans les portefeuilles. Les obligations reverse convertibles présentent un très grand risque car la décision de conver-tir en actions revient au seul émetteur de l’obligation. Ces obligations peuvent en outre être associées à des barrières activantes qui rendent le produit encore plus complexe. Les termes CDO’s, MTN (pour Medium Terme Notes), perpetual, subordonné ou hybride doivent donner lieu à une demande d’expli-cations au gestionnaire et l’investisseur peut toujours demander les prospectus d’émission des produits en cas de doute. L’investisseur

peut aussi définir dans quels produits il ne veut pas investir. Il peut, par exemple, claire-ment expliciter qu’il ne veut pas de produits complexes en portefeuille. L’investisseur sera également attentif à la structure de coûts de son portefeuille. En-de-hors des frais de gestion, un ensemble de frais sont également comptabilisés et il y a lieu d’y être attentif et de demander le détail des frais.

Rotation et indice La question relative à la rotation du portefeuille devra également être abordée. Plus un por-tefeuille « tourne », plus les frais de courtage sont importants. Certains postes ou certains types de gestion ne demandent pas une rota-tion importante. Si votre gestionnaire vous a dit pratiquer une gestion « buy and hold », la rotation du portefeuille devra être faible.

EvolutionsLes performances sont également essen-tielles. Il ne faut pas uniquement se focaliser

sur les performances en tant que telles mais il faut regarder comment les postes du por-tefeuille évoluent en fonction de leurs indices de référence. Si un indice boursier est pris comme référence pour une sicav de capita-lisation, par exemple, il sera opportun de de-mander si l’indice de référence est un indice « dividendes réinvestis » ou non. Par exemple, l’indice BEL 20 qui mesure la performance des plus belles valeurs de la Bourse de Bruxelles, est un indice « cours » qui ne tient pas compte du versement des dividendes. Pour l’investisseur particulier, il n’est pas tou-jours évident de s’y retrouver dans les diffé-rents postes qui composent son portefeuille en gestion. Ce qui manque en gestion discré-tionnaire c’est un audit externe qui permettrait d’analyser régulièrement la composition du portefeuille et son adéquation avec le niveau de risque qui y correspond. Un avis d’expert est toujours bon à prendre.

L.C.

La gestion discrétionnaire est très confortable mais il faut quand même la surveiller.

Je fais quoiavec cette assurance-groupe ?

Le travail des spécialistes ?

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On le sait, les tarifs des droits de donation et de succession sont une compétence régio-nale. Il convient donc d'examiner les change-ments intervenus aux cours de l'année écou-lée dans cette matière dans les différentes Régions du pays. La Région wallonne a été la plus active au cours de la période sous revue mais Bruxelles a également légiféré et la Flandre envisage d'agir sous la nouvelle législature qui vient de débuter. Enfin, le gouvernement fédéral pour-rait quant à lui réformer les règles de trans-mission successorale, matière qui reste de sa compétence.

En Wallonie

En milieu d'année, la Région wallonne a modi-fié certains aspects des droits de donation et de succession, d'une part afin de s'aligner sur des règles fiscales favorables déjà en vigueur dans les deux autres Régions du pays, d'autre part pour des raisons budgétaires.

La principale mesure adoptée par le législateur wallon est l'exonération de droits de succession en cas de transmission de l'immeuble familial, à concurrence d'une valeur transmise de 160.000 euros maximum. L'objectif est d'éviter qu'un conjoint ou un cohabitant légal doive payer des droits sur la part de son partenaire décédé dans le logement commun. On considère que la perte d'une personne aussi proche ne doit pas être aggravée par un impôt portant sur l'immeuble où le ménage a vécu pendant au moins cinq ans, cette durée de vie commune étant une condition d'application de l'exonération.

Auparavant, sur une part de 160.000 euros dans l'immeuble familial, le conjoint ou coha-bitant légal survivant devait payer 125 euros sur la tranche allant de 12.500 à 25.000 euros, 500 euros sur la tranche allant de 25.000 à 50.000 euros et 5.500 euros sur la tranche allant de 50.000 à 160.000 euros, soit en tout 6.125 euros. Désormais, il ne payera rien sur cette valeur transmise.On notera qu'une exonération complète existe déjà depuis 2007 en Flandre en cas de trans-mission de l'immeuble familial entre conjoints ou cohabitants en cas de décès. Et Bruxelles a elle aussi opté pour une exonération inté-grale (lire ci-après). Mais la Wallonie a décidé de plafonner ce cadeau fiscal à une valeur de 160.000 euros pour des raisons budgé-taires. Le gouvernement wallon a fait valoir que la valeur moyenne d'une habitation en Région wallonne était de 176.000 euros. Et à supposer que les conjoints ou cohabitants

légaux disposent chacun d'une part égale dans l'immeuble familial, la valeur de celui-ci peut monter jusqu'à 320.000 euros (deux fois 160.000 euros) avant que des droits de suc-cession soient dus au décès de l'un des deux partenaires.

Cette exonération est applicable pour les dé-cès survenus à partir du 1er juin 2014.

La Wallonie a aussi modifié son tarif applicable aux donations mobilières. Désormais, tous les biens meubles peuvent bénéficier du tarif réduit des droits de donation, à savoir 3,3% entre conjoint ou cohabitants légaux et en ligne directe, 5,5% entre frères et sœurs et entre oncles ou tantes et neveux ou nièces et 7,7% entre toutes autres personnes.

Ceci permet notamment des donations de sociétés patrimoniales immobilières, encore appelées « sociétés villas ». Les parts de ces sociétés sont des meubles mais comme ces structures juridiques avaient pour seul objec-tif de contenir un immeuble, le décret wallon considérait auparavant que la transmission de ces parts devait subir le tarif des droits de donation sur les immeubles. Désormais, les parts de ces sociétés peuvent être données au tarif réduit.

En adoptant cette réforme, le législateur wal-lon avait pour objectif d'encourager ce type de donations pour doper les rentrées budgé-taires, afin de compenser le cadeau fiscal de l'exonération partielle de droits de succession sur l'immeuble familial en cas de décès du conjoint ou cohabitant légal.

À Bruxelles

Début janvier, la Région de Bruxelles-Capitale a décidé d'exonérer complètement de droits

Préparer sa succession, c‘est se tenir au courant de tout ce qui change dans ce domaine complexe.

Du neuf en matière de donations et de successions

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Auparavant, sur une part de 160.000 euros dans l'immeuble familial, le conjoint ou coha-bitant légal survivant devait payer 125 euros sur la tranche allant de 12.500 à 25.000 euros, 500 euros sur la tranche allant de 25.000 à 50.000 euros et 5.500 euros sur la tranche allant de 50.000 à 160.000 euros, soit en tout 6.125 euros. Désormais, il ne payera rien sur cette valeur transmise.On notera qu'une exonération complète existe déjà depuis 2007 en Flandre en cas de trans-mission de l'immeuble familial entre conjoints ou cohabitants en cas de décès. Et Bruxelles a elle aussi opté pour une exonération inté-grale (lire ci-après). Mais la Wallonie a décidé de plafonner ce cadeau fiscal à une valeur de 160.000 euros pour des raisons budgé-taires. Le gouvernement wallon a fait valoir que la valeur moyenne d'une habitation en Région wallonne était de 176.000 euros. Et à supposer que les conjoints ou cohabitants

légaux disposent chacun d'une part égale dans l'immeuble familial, la valeur de celui-ci peut monter jusqu'à 320.000 euros (deux fois 160.000 euros) avant que des droits de suc-cession soient dus au décès de l'un des deux partenaires.

Cette exonération est applicable pour les dé-cès survenus à partir du 1er juin 2014.

La Wallonie a aussi modifié son tarif applicable aux donations mobilières. Désormais, tous les biens meubles peuvent bénéficier du tarif réduit des droits de donation, à savoir 3,3% entre conjoint ou cohabitants légaux et en ligne directe, 5,5% entre frères et sœurs et entre oncles ou tantes et neveux ou nièces et 7,7% entre toutes autres personnes.

Ceci permet notamment des donations de sociétés patrimoniales immobilières, encore appelées « sociétés villas ». Les parts de ces sociétés sont des meubles mais comme ces structures juridiques avaient pour seul objec-tif de contenir un immeuble, le décret wallon considérait auparavant que la transmission de ces parts devait subir le tarif des droits de donation sur les immeubles. Désormais, les parts de ces sociétés peuvent être données au tarif réduit.

En adoptant cette réforme, le législateur wal-lon avait pour objectif d'encourager ce type de donations pour doper les rentrées budgé-taires, afin de compenser le cadeau fiscal de l'exonération partielle de droits de succession sur l'immeuble familial en cas de décès du conjoint ou cohabitant légal.

À Bruxelles

Début janvier, la Région de Bruxelles-Capitale a décidé d'exonérer complètement de droits

de succession le conjoint ou cohabitant légal qui recueille la part de son partenaire décédé dans l'immeuble familial. Bruxelles se montre donc plus généreuse que la Wallonie (voir ci-avant) et s'aligne sur le régime flamand datant de 2007, dans le but d'enrayer la fuite des ménages vers la périphérie.

Auparavant, compte tenu des prix élevés des immeubles dans la Région bruxelloise, le dé-cès d'un époux ou cohabitant légal obligeait souvent son partenaire à vendre le logement familial pour payer les droits de succession sur la part de son conjoint... L’exonération est entrée en vigueur pour les décès survenus à partir du 1er janvier 2014.

En Flandre

Il n'y a pas eu de changement notable des tarifs des droits de donation et de succes-sion flamands au cours de l'année écoulée. Par contre, le nouveau gouvernement flamand réfléchit à adopter de nouvelles mesures pro-chainement. La ministre des Finances et du Budget, Annemie Turtelboom indique dans sa note d'orientation qu'elle étudiera « comment moderniser les droits de succession et s'aligner sur les formes de vie commune actuelles », tout en continuant à prendre en compte les aspects familiaux.

Pour ce faire, le gouvernement flamand devra notamment tenir compte de ce qui sera déci-dé au niveau fédéral en matière de dévolution successorale (lire ci-après).

Au niveau fédéral

Dans l'accord de gouvernement rendu public au début du mois d'octobre, l'exécutif fédéral déclare qu'il « travaillera à la modernisation du

droit de la famille à la lumière de l'évolution de la société et des nouvelles formes de vie en commun ». « On aura plus de liberté de choix pour déterminer qui sera le bénéficiaire de l'héritage », ajoute-t-il, en précisant que « la possibilité d'augmenter la quotité disponible de l'héritage sera examinée ».

Actuellement, une personne qui a un enfant ne peut pas le déshériter complètement. Celui-ci a en effet droit à une partie de la succession appelée « part réservataire ». Le reste, dont on peut disposer librement, constitue la « quotité disponible ».

Dans l'état actuel de la législation, en présence d’un enfant, la réserve est de la moitié de la succession, ce qui limite la quotité disponible à l'autre moitié. S'il y a deux enfants, chacun d'eux a une part réservataire d'un tiers de la succession et la quotité disponible est le tiers restant. Si le défunt avait trois enfants chacun d'eux bénéficie d'une réserve d'un quart de la succession et on peut disposer librement du quart restant. Au-delà de trois enfants, la quotité disponible reste fixée à un quart de la succession et les parts réservataires sont réparties équitablement sur les trois quarts restants.

Ces répartitions sont donc susceptibles d'évo-luer sous le nouveau gouvernement fédéral. Ce dernier dit aussi vouloir moderniser le droit de la filiation, ce qui peut avoir une influence sur les droits de donation et de succession dus en cas de transmission de patrimoine. Il y aura donc probablement encore du neuf dans ce domaine dans les prochaines années…

J.E.

Du neuf en matière de donations et de successions

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