Syndicat Intercommunal d’Assainissement de la Région d ...sandre.eaufrance.fr/ftp/public/incoming/AERMC...été fournie au SIARA le 24/10/2007 pour guider son choix qui s’est

Syndicat Intercommunal d’Assainissement

de la Région d’Albertville

Etude de modélisation hydraulique des

réseaux intercommunaux d’assainissement

CY00742

Siège social : Parc de l’île – 15/27 rue du Port – 92022 NANTERRE Cedex

Agence de Chambéry : Savoie Technolac – BP 318 – 73377 LE BOURGET DU LAC

Tél. : 04.79.26.46.00 – Fax : 04.79.26.46.08 – Email : [email protected]

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08

RAPPORT DE SYNTHESE – PROGRAMME DE TRAVAUX

SIARA Rapport de synthèse – Programme de travaux

Etude de modélisation hydraulique des réseaux intercommunaux d’assainissement

Safege Agence de Chambéry CY00742

TABLE DES MATIERES

1 Déroulement de l’étude ...........................................................................................1

2 Programme de travaux............................................................................................3

2.1 Réduction des déversements dans le milieu naturel ............................................3

2.2 Station d’épuration ..............................................................................................3

2.3 Autosurveillance des déversoirs d’orage.............................................................4

3 Chiffrage prévisionnel du programme de travaux ...............................................6

4 Planning prévisionnel ..............................................................................................8




1

1

Déroulement de l’étude

Le Syndicat Intercommunal d’Assainissement de la Région d’Albertville (SIARA) a confié à la société Safege une étude de modélisation hydraulique des réseaux intercommunaux d’assainissement.

La méthodologie générale employée s’articule autour des interventions suivantes :

� Phase 1 : étude préalable ;

� Phase 2 : campagne de mesures ;

� Phase 3 : modélisation hydraulique ;

� Phase 4 : propositions d’aménagements.

Compte tenu des contraintes de planning, le choix de l’implantation des points de mesures a été réalisé au démarrage de l’étude en prenant en compte les paramètres suivants :

� Analyse préalable du fonctionnement du réseau et visite de terrain ;

� Points de mesures nécessaires pour le calage du modèle hydraulique ;

� Connaissance approfondie du réseau par les techniciens du SIARA ;

� Besoin de connaître les débits et flux de pollution provenant de chacune des communes du SIARA.

Le croisement de ces paramètres a permis de définir l’ensemble des points de mesures (réunion du 14/09/2007). La campagne de mesures a débuté le 17/09/2007. Tous les points définis ont pu être installés. La campagne a débuté par la réalisation des bilans de temps sec (météo favorable).

Une note précise de comparaison des différents outils de modélisation disponibles a été fournie au SIARA le 24/10/2007 pour guider son choix qui s’est porté vers le logiciel Mouse (30/10/2007).

Un rapport de phase 1 – étude préalable a dressé un état des lieux des connaissances sur le réseau intercommunal d’assainissement et son environnement.

La vaste campagne de mesures sur le réseau d’assainissement s’est déroulée au cours de l’automne 2007, du 17 septembre 2007 au 17 décembre 2007 et a permis d’enregistrer plus de 3 pluies significatives.




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Un rapport de phase 2 – campagne de mesures a présenté les résultats de cette campagne de mesures sur le réseau.

L’étude du réseau d’assainissement fondée sur une modélisation numérique a suivi trois étapes fondamentales, la construction du modèle, son calage et des simulations d’évènements pluvieux.

La modélisation avait pour objectif de déterminer pour des pluies réelles, le comportement des réseaux intercommunaux d’assainissement.

Le rapport des phases 3 et 4 a présenté :

� les résultats de la modélisation hydraulique ;

� des propositions de travaux sur le réseau du SIARA.

Les propositions d’aménagements de phase 4 ont été élaborées afin de supprimer les dysfonctionnements et de réduire les incidences actuelles ou prévisibles sur les ouvrages, les milieux récepteurs et les usages qui y sont faits.

En parallèle, un audit de la station d’épuration actuelle et une étude de faisabilité pour l’extension de la capacité de traitement à 45 000 EH ont été réalisés.

Le présent document présent le programme de travaux retenu.

Le lecteur est invité à se reporter aux rapports cités ci-dessus pour plus de précisions.




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Programme de travaux

2.1 Réduction des déversements dans le milieu naturel

L’étude de modélisation a permis de définir les aménagements nécessaires pour réduire les déversements dans le milieu naturel et atteindre l’objectif fixé par la Police de l’Eau d’intercepter environ 70 % des déversements actuels.

Ces aménagements consistent à rehausser certains déversoirs d’orage, à poser un nouveau collecteur intercommunal pour transiter les débits de temps de pluie jusqu’à un bassin de stockage d’environ 8 000 m3 à réaliser :

� rehaussement du seuil du DO1 pour assurer la sécurité des réseaux en cas de pluie exceptionnelle ;

� rehausser le DO2 afin de limiter les déversements à 55 000 m3 au lieu des 274 000 m3 pendant deux années moyennes ;

� nouveau collecteur en ∅ 600 entre le raccordement de la plaine de Conflans et le DO4 ;

� nouveau collecteur en ∅ 800 entre le DO4 et le site de la station d’épuration ;

� création d’un bassin de stockage sur le site de l’unité de dépollution d’environ 8 000 m3.

Il est apparu très délicat de créer un bassin de stockage plus en amont pour des problèmes d’emprise et de maîtrise foncière. C’est la raison pour laquelle le site de la station d’épuration, très favorable puisque les terrains appartiennent au SIARA a été retenu.

2.2 Station d’épuration

Afin d’assurer une continuité de traitement pendant la phase de travaux et compte tenu de la complexité de réhabiliter et étendre la station actuelle, il est prévu de construire un nouvelle unité de dépollution de capacité 45 000 EH à côté de la station actuelle, dans l’emprise disponible, sur les terrains du SIARA.




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La filière de traitement proposée est classique (pas de contraintes particulières) :

� dégrillage ;

� déshuilage, dessablage (+ traitement des graisses et réception des matières de vidange) ;

� bassin d’aération par boues activées ;

� clarification ;

� déshydratation des boues par centrifugation ;

� désodorisation.

Du coup, les bassins d’aération et le clarificateur de la station actuelle pourraient être mutés en bassins tampon une fois la nouvelle station en service.

Le volume brut disponible est proche de 7 300 m3 soit environ 7 000 m3 nets. La capacité est légèrement inférieure aux préconisations initiales mais compte tenu des contraintes (nouvelle station d’épuration, ouvrages de l’ancienne station d’épuration disponibles), les 7 000 m3 de stockage permettraient d’intercepter plus de 65 % des déversements actuels. La Police de l’eau considère que cette solution répond à ses attentes.

La mutation de ces bassins suppose de les réhabiliter, de les couvrir et de les désodoriser. Une station de pompage est à prévoir en entrée de station.

Cette solution permet en outre des travaux successifs station d’épuration et réseau intercommunal puis bassins tampons.

Actuellement, aucune hypothèse de réduction des surfaces actives n’a été retenue. Eventuellement, un nouveau diagnostic à la mise en service de la nouvelle unité de traitement viendra confirmer ou infirmer la nécessité de muter les 2 bassins existants en bassins tampons en fonction de l’ampleur et de l’efficacité des travaux réalisés sur les réseaux communaux. Cependant, une réduction de 75 % des surfaces actives sur réseaux séparatifs conduit à réduire de 10 % seulement le volume de stockage.

2.3 Autosurveillance des déversoirs d’orage

Compte tenu de la réglementation existante et en particulier l’arrêté du 22 juin 2007, il sera nécessaire d’équiper en autosurveillance les déversoirs d’orage représentant plus de 70 % des déversements (dans l’état aménagé).




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Il s’agit :

� du DO2 ;

� du déversoir de l’ouvrage de stockage (si l’ouvrage de stockage n’est finalement pas un bassin sur le site de la station d’épuration) ;

� de l’ouvrage en entrée de station d’épuration (bassin d’orage ou bâche de reprise des effluents relevés vers les bassins tampon) ;

soit 3 équipements d’autosurveillance type cordes à ultrasons.




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Chiffrage prévisionnel du programme de travaux

Le programme des travaux présentés ci-dessus a été chiffré à environ 19,4 M € HT se décomposant ainsi :

� 10,840 M € HT pour la nouvelle station d’épuration ;

� 6,690 M € HT pour la transit des effluents en temps de pluie et leur stockage temporaire (conduite + bassins) ;

� 0,105 M € HT pour l’autosurveillance ;

� 10 % de frais d’études amont (assistance à maîtrise d’ouvrage, maîtrise d’oeuvre, topographie, géotechnique…)

selon le détail ci-dessous (chiffrage préliminaire).




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Tableau 3-1 : Chiffrage




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Planning prévisionnel

La Police de l’eau exige une mise en service de la nouvelle station en 2012 et des ouvrages connexes. Pour cela, il convient de respecter le planning indicatif suivant :

� choix de l’AMO1 septembre 2008 ;

� consultation MOe2 premier trimestre 2009 ;

� choix du MOe janvier 2009 ;

� AVP novembre 2009 ;

� PRO janvier 2010 ;

� consultation des entreprises deuxième trimestre 2010 ;

� travaux station d’épuration juillet 2010 à février 2012 ;

� travaux collecteur octobre 2010 à août 2011 ;

� travaux bassin d’orage février 2012 à octobre 2012.

1 Assistant au maître d’ouvrage

2 Maître d’oeuvre

Documents

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