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L’assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale annuelle des membres de l’ARUQAC vient tout juste de se terminer que dĂ©jĂ  nous sommes Ă  prĂ©parer le souper de NoĂ«l. Qu’on le veuille ou pas, il y a du pain sur la planche. Fin octobre-dĂ©but novembre, les Monts Valins ont reçu leur premiĂšre vraie bordĂ©e de neige. Quel magniïŹque dĂ©cor. C’est cependant annonciateur de l’hiver Ă  ne pas en douter. Au moment d’écrire ces lignes, le secteur du Lac KĂ©nogami a dĂ©jĂ  reçu 15 cm de neige. J’espĂšre bien que ceux qui adorent la neige vont en proïŹter pleinement. Pour les sĂ©dentaires, ne vous laissez pas sombrer dans le dĂ©couragement; dans quelque mois, le beau temps va revenir. Entre temps, je souhaite de beaux voyages Ă  nos migrateurs. ProïŹtez-en bien. Comme vous pourrez le constater Ă  la lecture de cette Ă©dition de « Temps libre », votre Conseil d’administration n’a pas chĂŽmĂ© et tout va rondement en raison de l’expĂ©rience acquise par la plupart de ses membres.. Les dĂ©jeuners-causerie sont organisĂ©s pour l’annĂ©e et nous avons pensĂ© aux membres qui ne peuvent ĂȘtre prĂ©sents le mercredi. Des membres ou des conjoints de membres participent Ă  des activitĂ©s rĂ©guliĂšres. Nous sommes Ă  peauïŹner la soirĂ©e de NoĂ«l. Toute suggestion sera bien reçue. Nous travaillons Ă  monter une banque de donnĂ©es qui recueillera les informations pertinentes de nos membres. Encore une fois, je sollicite votre collaboration pour ce faire. Sans votre implication personnelle, nous ne pourrons jamais rejoindre l’ensemble des membres par le biais des courriels. Ni l’UQAC ni l’ARUQAC ne possĂšde l’ensemble de l’information, et mĂȘme si nous rassemblons l’essentiel disponible, il est Ă  ce jour impossible de complĂ©ter une banque vraiment utile. Et que dire des adhĂ©sions dites actives dans notre groupe d’appartenance, notre objectif est qu’il atteigne le plus grand nombre possible de membres. La cotisation ne suit pas l’inïŹ‚ation et demeure stable, rĂ©sultat d’une gestion serrĂ©e du budget. Nous aurons aussi Ă  rencontrer l’UniversitĂ©. Un nouveau recteur ainsi qu’un nouveau vice-recteur aux ressources humaines et Ă  l’administration ne nous font pas entrevoir des points d’achoppement, sauf qu’il reste Ă  mettre en route des acquis de l’an dernier. EnïŹn, vous ĂȘtes notre maniĂšre d’ĂȘtre, notre souci Ă  s’impliquer du mieux qu’on peut, notre plaisir Ă  faire de l’Association un lieu de rassemblement. SincĂšres salutations! Ghislain LaïŹ‚amme, prĂ©sident Bulletin de liaison de l’ARUQAC - NumĂ©ro 31 Automne 2012 temps libre Mot prĂ©sidentiel Le temps des FĂȘtes... (Photo : Marie-AndrĂ©e Desmeules)

temps libre - UQAC

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Page 1: temps libre - UQAC

temps libre 201212 temps libre 2012 1

L’assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale annuelle des membres de l’ARUQAC vient tout juste de se terminer que dĂ©jĂ  nous sommes Ă  prĂ©parer le souper de NoĂ«l. Qu’on le veuille ou pas, il y a du pain sur la planche.

Fin octobre-dĂ©but novembre, les Monts Valins ont reçu leur premiĂšre vraie bordĂ©e de neige. Quel magni! que dĂ©cor. C’est cependant annonciateur de l’hiver Ă  ne pas en douter. Au moment d’écrire ces lignes, le secteur du Lac KĂ©nogami a dĂ©jĂ  reçu 15 cm de neige. J’espĂšre bien que ceux qui adorent la neige vont en pro! ter pleinement. Pour les sĂ©dentaires, ne vous laissez pas sombrer dans le dĂ©couragement; dans quelque mois, le beau temps va revenir. Entre temps, je souhaite de beaux voyages Ă  nos migrateurs. Pro! tez-en bien.

Comme vous pourrez le constater Ă  la lecture de cette Ă©dition de« Temps libre », votre Conseil d’administration n’a pas chĂŽmĂ© et tout va rondement en raison de l’expĂ©rience acquise par la plupart de ses membres.. Les dĂ©jeuners-causerie sont organisĂ©s pour l’annĂ©e et nous avons pensĂ© aux membres qui ne peuvent ĂȘtre prĂ©sents le mercredi. Des membres ou des conjoints de membres participent Ă  des activitĂ©s rĂ©guliĂšres. Nous sommes Ă  peau! ner la soirĂ©e de NoĂ«l. Toute suggestion sera bien reçue.

Nous travaillons Ă  monter une banque de donnĂ©es qui recueillerales informations pertinentes de nos membres. Encore une fois, je sollicite votre collaboration pour ce faire. Sans votre implication personnelle, nous ne pourrons jamais rejoindre l’ensemble des

membres par le biais des courriels. Ni l’UQAC ni l’ARUQAC ne possĂšde l’ensemble de l’information, et mĂȘme si nous rassemblons l’essentiel disponible, il est Ă  ce jour impossible de complĂ©ter une banque vraiment utile.

Et que dire des adhĂ©sions dites actives dans notre groupe d’appartenance, notre objectif est qu’il atteigne le plus grand nombre possible de membres. La cotisation ne suit pas l’in" ation et demeure stable, rĂ©sultat d’une gestion serrĂ©e du budget.

Nous aurons aussi Ă  rencontrer l’UniversitĂ©. Un nouveau recteur ainsi qu’un nouveau vice-recteur aux ressources humaines et Ă  l’administration ne nous font pas entrevoir des points d’achoppement, sauf qu’il reste Ă mettre en route des acquis de l’an dernier.

En! n, vous ĂȘtes notre maniĂšre d’ĂȘtre, notre souci Ă s’impliquer du mieux qu’on peut, notre plaisir Ă  faire del’Association un lieu de rassemblement.

SincĂšres salutations!

Ghislain La" amme, président

Bulletin de liaison de l’ARUQAC - NumĂ©ro 31 Automne 2012

temps libreMot prĂ©sidentielLe temps des FĂȘtes...

(Photo : Marie-Andrée Desmeules)

Page 2: temps libre - UQAC

temps libre 20122

Dans l’ordre :Jean-Marc Gauthier, directeur du comitĂ© des activitĂ©s sociales, Sylvie Bourgeois, secrĂ©taire, Joseph Morose, Marie-AndrĂ©eDesmeules, vice-prĂ©sidente, Nicole Morissette, trĂ©soriĂšre et Claire Guimond, directrice du comitĂ© de solidaritĂ© entourent le prĂ©sident Ghislain La" amme

Les membres du Conseil d’administration 2012-2013 de l’ARUQAC

(Photo : Jean-Paul Paquet)

TEMPS LIBREBulletin de liaison de l’ARUQACAssociation des retraitĂ©s de l’UQAC555, boul. de l’UniversitĂ©Chicoutimi (QuĂ©bec)Canada G7H 2B1TĂ©lĂ©phone : 418 545-5011, poste 5530Courriel : [email protected] : H0-1190TEMPS LIBRE est publiĂ© deux fois l’anRecherchistesGhislain La" amme, Marie-AndrĂ©e Desmeules,Jean-Marc Gauthier, Sylvie Bourgeois, Nicole MorissetteMise en page / infographieClĂ©mence Bergeron

Mot présidentiel 1

Mot du recteur 3

Hommage Ă  un bĂątisseur 3

DĂ©jeuners-causeries 2012- 2013 4

Un exploit digne de mention 4

Message pour tous les retraités 5

Activités 5

Activités (suite) 6

Assemblée générale 6

Rapport du président 7

Les microclimats au Saguenay–Lac-Saint-Jean 8

Compte rendu 9

Que suis-je devenue ? 10

SOMMAIRE

RĂ©vision / correctionGhislain La" ammeImpressionService de la reprographie de l’UQACDĂ©pĂŽt lĂ©galBibliothĂšque nationale du QuĂ©becBibliothĂšque nationale du CanadaISSN 1911-088XVisitez rĂ©guliĂšrement notre site internethttp://www.uqac.ca/~aruqac

temps libre 2012 11

d’Asie. En 2009, en compagnie de Madeleine Potvin et de son conjoint Yvon Simard, nous avons e$ ectuĂ© un sĂ©jour au Vietnam et au Cambodge. Il faut ĂȘtre en forme et bien se prĂ©parer car le dĂ©calage horaire (12 heures) et le temps de vol sont di% ciles physiquement. Quel choc en dĂ©barquant Ă  Hanoi : 6 millions d’habitants, 4 millions de motos et la pollution incluse. Il faut aussi survivre Ă  la promenade en cyclo-pousse Ă  travers les motos, les autos et les piĂ©tons. D’ailleurs, traverser une rue au Vietnam est une question de survie Ă  chaque fois. Il faut se lancer, ne surtout pas courir et ne jamais ralentir le pas.

Par contre, la campagne avec ses riziĂšres est magni! que. Les vietnamiens sont souriants mĂȘme s’ils travaillent toute la journĂ©e les pieds dans l’eau Ă  la plantation du riz. Nous avons Ă©tĂ© choyĂ©s car la tempĂ©rature Ă©tait trĂšs belle dans la mystique baie d’Ha Long, classĂ©e au patrimoine mondial de l’Unesco. Madeleine et Yvon peuvent se vanter de s’$y ĂȘtre baignĂ©s. Ho Chi Minh, avec ses 7 millions d’habitants, nous a semblĂ© bien tranquille Ă  notre arrivĂ©e, mais c’était infernal en soirĂ©e. On fĂȘtait le Nouvel An chinois et les feux d’arti! ces furent impressionnants. Nous avons visitĂ© Cu Chi, vĂ©ritable ville souterraine composĂ©e de rĂ©seaux de plus de 300 km de tunnels sur 3 Ă©tages. Cela nous dĂ©montre que les vietnamiens Ă©taient trĂšs ingĂ©nieux pendant la guerre de rĂ©sistance contre les troupes amĂ©ricaines.

Nous avons traversĂ© la frontiĂšre du Cambodge en bateau sur le " euve MĂ©kong et nous avons notĂ© tout de suite une di$ Ă©rence de culture. La prĂ©sence des Kmers Rouges et les horreurs qu’on subit les prisonniers de guerre dans les chambres de torture sont di% ciles Ă  voir. À Siem Reap, nous avons visitĂ© plusieurs temples dont celui d’Angkor Vat, quelle merveille!

AprĂšs le dĂ©paysement de l’Asie, nous sommes allĂ©s en Alaska en juillet 2009 avec Madeleine et Yvon et d’autres amis. Pendant qu’il pleuvait et faisait froid au QuĂ©bec, il faisait 25 °C en Alaska, ce fut une croisiĂšre mĂ©morable. À Juneau, nous avons survolĂ© un glacier en hĂ©licoptĂšre et y avons dĂ©barquĂ©. C’était spectaculaire de se trouver sur cette masse de glace sous un beau soleil sans vraiment ressentir le froid. À Ketchikan, nous revenons au temps du Far West. Nous avons pris le train qui longe la route empruntĂ©e par les chercheurs d’or. Les paysages Ă©taient Ă  couper le sou& e.

En 2010, toujours avec Madeleine et Yvon, nous avons plani! Ă© un sĂ©jour en Europe Centrale et de l’Est. Au dĂ©part de Strasbourg, nous avons visitĂ© une partie de l’Allemagne dont les villes de Lindau, Fribourg, FĂŒssen et Munich. Nous avons passĂ© quelques jours Ă  Vienne pour ensuite se diriger vers la Hongrie plus spĂ©cialement Ă  Budapest. Ensuite nous avons visitĂ© Bratislava en Slovaquie. C’est Ă  Prague en RĂ©publique TchĂšque que nous avons eu le plus de di% cultĂ© Ă  s’orienter. Le GPS perdait son signal au moment oĂč nous en avions le plus besoin. Nous n’avons pu visiter

Berlin, car la route Ă  parcourir Ă©tait trop longue Ă  partir de Prague. Berlin sera pour un autre voyage. Nous sommes revenus en Allemagne en visitant Rotenberg, Heildenberg et Baden-Baden. Au total, nous avons roulĂ© 2 596 km. Nous pouvons a% rmer que les gars ont les nerfs solides pour conduire sur ces autoroutes sans limite de vitesse. Il faut dire qu’ils ont comme copilotes les deux Mado.

En 2012, on retourne en Asie avec Madeleine et Yvon. Cette fois c’est l’Inde, pendant vingt-cinq jours. Nous sommes arrivĂ©s Ă  Delhi sans nos valises que nous rĂ©cupĂšrerons trois jours plus tard, d’oĂč l’importance d’avoir un kit de survie
 À Delhi, on nous regarde beaucoup, on nous prend en photo et on nous serre la main : c’est assez spĂ©cial. AprĂšs trois jours de visites Ă  travers la ville, nous prenons un vol pour Katmandou au NĂ©pal. La ville est sale, nous y voyons des enfants qui fouillent dans les dĂ©chets en bordure des routes qui ne sont mĂȘme pas pavĂ©es; tout un choc! Certains quartiers de la capitale n’ont pas d’électricitĂ©, par contre nous pouvons survoler le toit du monde (l’Everest) sans problĂšme


De retour en Inde, Ă  Varanasi, ville sainte et extrĂȘmement sale, nous avons assistĂ© Ă  la cĂ©rĂ©monie de l’Aarti (priĂšre du soir sur le " euve Gange). Envoutant ! Dans tous nos voyages, nous n’avions jamais vĂ©cu de moments si intenses. Imaginez une foule de milliers de gens qui prient dans un silence profond au rythme de clochettes. AprĂšs cette cĂ©rĂ©monie, nous sommes revenus en cyclo-pousse encore une fois sains et saufs, mais rien de comparable avec le Vietnam, encore plus fou.

AprĂšs Varanasi, la visite d’Agra et du Taj Mahal vaut, quant Ă  moi, le voyage en Inde. Quelle splendeur que ce monument construit tout en marbre blanc et serti de pierres prĂ©cieuses « tout cela par amour Â»â€Š Par la suite, on prend la route du Sud, la tempĂ©rature dĂ©jĂ  trĂšs clĂ©mente se rĂ©chau$ e jusqu’à 35 °C et plus. Nous visitons les villes de Chennai, Mamallpuram, Pondicherry, Tanjore, Madurai, Thekkady, Kumarcekom, Cochin et Mumbai. Ce fut un voyage dĂ©paysant Ă  tous les points de vue, mais aussi trĂšs enrichissant. On prendra dix jours Ă  se remettre du dĂ©calage horaire et Ă  reprendre notre rythme de vie normal. À mon avis, il ne faut pas trop attendre pour faire ce genre de voyage car c’est trĂšs exigeant physiquement.

AprĂšs ses voyages plus exotiques et n’ayant pas vraiment explorĂ© les États-Unis, l’occasion se prĂ©sente. Avec Madeleine et Yvon nous dĂ©barquons Ă  Fort Lauderdale et visitons la cĂŽte Ouest jusqu’à Destin. De lĂ , nous nous rendons en Louisiane, plus particuliĂšrement Ă  la Nouvelle OrlĂ©ans. Nous avons vraiment apprĂ©ciĂ© le quartier français en Ă©coutant les groupes de jazz. Par la suite, nous traversons le lac Ponchartran et, sur la route, nous pouvons toujours voir les dĂ©gĂąts causĂ©s par l’ouragan Katrina et ce mĂȘme quelques annĂ©es plus tard. Par la suite, nous avons refait plusieurs sĂ©jours sur la cĂŽte Est des États-Unis et nous y passerons un mois cette annĂ©e. Les enfants et petits-enfants viendront nous rejoindre pour les vacances des FĂȘtes. Que demander de mieux.

Un voyage de terminĂ© et d’autres sont dĂ©jĂ  en prĂ©paration. La prochaine destination en 2013 sera un sĂ©jour en Hollande et en Belgique en vĂ©lo et pĂ©niche. Eh oui, nous avons dĂ©jĂ  fait cette expĂ©rience en parcourant une partie de la Provence en 2007 Ă  vĂ©lo. Quelle sensation agrĂ©able de respirer l’air de la campagne, de pĂ©daler sur de petites routes pittoresques dont l’étang de VacarĂšs avec ses chevaux sauvages et ses " amants roses.

VoilĂ  en quelques phrases ce que je suis devenue. Je suis en pleine forme et j’espĂšre pouvoir vous raconter Ă  nouveau mes prochaines expĂ©riences, et ce pour plusieurs annĂ©es Ă  venir !

Madeleine Delisle

Page 3: temps libre - UQAC

temps libre 201210

Retraitée depuis 2006, Carol et moi avions plani! é depuis quelques années notre déménagement à Québec plus précisément dans le Faubourg Saint-Jean-Baptiste, en achetant une maison construite en 1892.

Plus que centenaire, celle-ci avait besoin de quelques rĂ©novations a! n d’y redonner son cachet d’Antan et d’y redĂ©couvrir ses trĂ©sors cachĂ©s. PassionnĂ©s par ce travail, nous y avons consacrĂ© les premiĂšres annĂ©es de retraite. Le projet est toujours en chantier, mais bien avancĂ©.

Pourquoi QuĂ©bec? Grands-parents de Gabrielle 5 ans qui habite Ă  quelques maisons, de Tatiana 9 ans et Émile 7 ans qui habitent Magog, nous voulions ĂȘtre plus prĂšs a! n de pouvoir remplir notre rĂŽle plus e% cacement. Ce que nous faisons


De plus, en habitant au centre-ville nous avons organisĂ© notre vie a! n d’e$ ectuer la plupart de nos dĂ©placements Ă  pied. À deux pas de la rue Saint-Jean, de la rue Cartier ainsi que du secteur Saint-Roch, nous trouvons toutes les accommodations Ă  distance de marche. Quel plaisir de souper dans un bon resto avec des amis, de savourer une bonne bouteille de vin et de revenir sagement Ă  la maison en marchant.

Nous comblons aussi notre besoin de grands espaces avec notre chalet situĂ© sur le bord du " euve Saint Laurent, aux Escoumins. Nous y allons rĂ©guliĂšrement en Ă©tĂ© pour sa tranquillitĂ©, son panorama, la fraĂźcheur du " euve avec les baleines Ă  proximitĂ© (en kayak). Bien isolĂ© pour l’hiver, nous y passons toujours quelques jours par mois. C’est l’endroit idĂ©al pour recevoir parents et amis en toute saison.

Nous participons aux activitĂ©s organisĂ©es par l’Association des retraitĂ©s de l’UQ. Il y a bon nombre d’activitĂ©s intĂ©ressantes comme des marches historiques dans QuĂ©bec ou des visites de musĂ©es. Je salue l’initiative de nos associations de retraitĂ©s qui permettent un tel rapprochement et je peux vous dire qu’à chaque sortie j’y rencontre un ancien de l’UQAC.

À la retraite, nous avons continuĂ© d’explorer le monde. Nous avions dĂ©jĂ  e$ ectuĂ© plusieurs voyages Ă  l’étranger tels que le Mexique, l’AmĂ©rique du Sud, la France, la Suisse, le Portugal et la GrĂšce, mais jamais aucun pays

QUE SUIS-JE DEVENUE ?Un pigeon voyageur

Philippe Meyer qui a laissĂ© en 1980 un « essai mĂ©ticuleux Â» intitulĂ© QuĂ©bec, dont l’objectif Ă©tait de porter en France un regard plus averti sur la trajectoire quĂ©bĂ©coise. Meyer n’y cache pas les sympathies souverainistes qu’il avait dĂ©jĂ  dĂ©voilĂ©es en dĂ©cembre 1972 dans Esprit. Son livre, a% rme Fabre, est « le document le mieux informĂ© de la rĂ©alitĂ© quĂ©bĂ©coise Â» (p. 118).

Le poĂšte essayiste, diariste et romancier Robert Marteau, en! n, s’est engagĂ© Ă  fond dans la lutte pour l’indĂ©pendance du QuĂ©bec. Ses articles dans Esprit contribuĂšrent Ă  faire basculer la revue française en faveur de l’option du Parti quĂ©bĂ©cois, dans lequel il a militĂ©. Comme Jean-Marie Domenach, il a connu une amitiĂ© durable avec le poĂšte Gaston Miron. Son texte intitulĂ© Le QuĂ©bec aprĂšs deux siĂšcles de funĂ©railles, en mars 1977, « se prĂ©sente comme le point d’orgue Â» de ses Ă©crits engagĂ©s (p. 142) : il assĂšne ses coups contre les fĂ©dĂ©ralistes et les Canadiens anglais et rĂ©habilite en son essence la langue quĂ©bĂ©coise. Si le poĂšte Marteau s’est jetĂ© corps et Ăąme dans l’aventure politique « comme nul autre Ă©crivain français ne l’a jamais fait Â» (p. 157), il fut pourtant assailli de doutes, ainsi qu’on peut le voir dans son journal de 1981 (Mont-Royal) et celui de 1986 (Fleuve sans ! n [
]). Devenu citoyen canadien en 1976, Robert Marteau a quittĂ© le QuĂ©bec en 1984, dĂ©sabusĂ©, aprĂšs un sĂ©jour de douze ans.  

Comme il le dit en conclusion, GĂ©rard Fabre n’a pas cherchĂ© l’exhaustivitĂ© en publiant son essai. De fait, son « Ă©chantillon Â» (p. 68) laisse de cĂŽtĂ© d’autres Ă©crivains qui se sont intĂ©ressĂ©s au QuĂ©bec et qu’il cite au passage : Montesquieu, Voltaire, Alexis de Tocqueville, Edme Rameau de Saint-PĂšre, Louis HĂ©mon, Bernard Clavel, Jacques Berque, Henri Pichette. On peut y ajouter le nom de Jules Verne, qui a fait paraĂźtre en 1889 Famille-Sans-Nom, un roman historique portant sur la rĂ©bellion des patriotes de 1837-1838. Les douze auteurs choisis sont donnĂ©s comme « reprĂ©sentatifs Â» (p. 9) de la perception des intellectuels français intĂ©ressĂ©s au nationalisme, au catholicisme, aux AmĂ©rindiens, Ă  la modernitĂ© amĂ©ricaine et au poids des traditions d’ici. GĂ©rard Fabre a beaucoup lu les Ɠuvres de ces personnages, qu’il cite volontiers au demeurant, et d’autres aussi, auxquelles il fait rĂ©fĂ©rence, et il a consultĂ© plusieurs fonds d’archives. Il peut ainsi redresser des jugements, nuancer des visions et relever des contradictions ou des faiblesses argumentatives. Il souligne Ă©galement au passage le sympathie des uns ou l’indi$ Ă©rence des autres envers les PremiĂšres Nations.

Le sociologue français signe en dé! nitive une étude éclairée sur le dilemme en titre.

Jean-Guy Hudon, 15 août 2012

Des musiciens de la rue à VienneLa Parlement de la Nouvelle-Orléan en Louisianne

La capitale du NĂ©pal, KatmandouLa Taj Mahal en Inde

temps libre 2012 3

Il fut un modeste dĂ©veloppeur pendant toute sa carriĂšre. Je l’ai toujours connu ainsi, et en faisant une recherche, mĂȘme peu approfondie, on se rend vite compte que cet homme plutĂŽt rĂ©servĂ© Ă©tait d’une e% cacitĂ© peu commune. Il Ă©tait un travailleur infatigable et combien Ă©nergique. Il savait rallier ses collĂšgues : comme preuve, qu’il nous su% se de se remĂ©morer toutes ses rĂ©alisations.

Fait assez exceptionnel, il a enseignĂ© Ă  tous les niveaux du systĂšme scolaire. Il poursuit sa formation pour devenir ingĂ©nieur en gĂ©nie Ă©lectrique, puis obtient un doctorat en physique nuclĂ©aire de l’UniversitĂ© du Texas Ă  Austin Ă  51 ans.

Sa contribution exceptionnelle Ă  l’enseignement des sciences, tant dans le secteur rĂ©gulier que professionnel, lui mĂ©rite le prix annuel 1986 de l’Association des professeurs de sciences du QuĂ©bec (APSQ). En 1998, il reçoit le MĂ©ritas de la RĂ©gionale du Saguenay–Lac-Saint-Jean de l’Ordre des ingĂ©nieurs du QuĂ©bec, en tĂ©moignage de reconnaissance pour sa contribution Ă  l’évolution de l’enseignement et de la recherche en ingĂ©nierie ainsi que pour l’avancement de la profession d’ingĂ©nieur. Il a Ă  son actif plusieurs publications scienti! ques, a ƓuvrĂ© au dĂ©veloppement des expo-sciences rĂ©gionales Ă  et a Ă©tĂ© l’un des membres fondateurs du Conseil rĂ©gional du loisir scienti! que.

Il fut directeur du DĂ©partement des sciences fondamentales et mon premier patron. Il fut le second professeur Ă©mĂ©rite de notre UniversitĂ©, tout cela pour une question de numĂ©ro de rĂ©solution. Son bureau Ă©tant Ă  cette Ă©poque en face du mien, je le voyais journellement continuer Ă  construire des documents pĂ©dagogiques pour l’enseignement de la physique.

Pour notre Association dont il fut l’un des co-fondateurs, il n’a pas mĂ©nagĂ© ses e$ orts pour lui donner la vigueur nĂ©cessaire Ă  son essor. Les collĂšgues qui l’ont cĂŽtoyĂ© pourraient en discourir davantage de son implication. En jetant un coup d’Ɠil aux di$ Ă©rentes parutions de « Temps libre Â», son nom revient souvent. Il a mĂȘme tenu les rennes de l’ARUQAC pendant huit annĂ©es consĂ©cutives dans un premier temps et pendant un autre mandat dans un second temps. Il a su maintenir des liens harmonieux avec la direction de notre Institution. Il a fait la trace qui fait que les retraitĂ©s que nous sommes sont devenus incontournables une part entiĂšre de la communautĂ© universitaire. On peut mĂȘme dire que nous sommes, un peu beaucoup grĂące Ă  lui, l’ñme de l’UQAC.

Il a participĂ© au dĂ©jeuner-causerie de novembre dernier. Ce fut sa derniĂšre prĂ©sence Ă  l’une de nos activitĂ©s. Le 30 mars dernier, Monsieur Rodrigue Saint-Laurent nous a quittĂ©s dans la sĂ©rĂ©nitĂ© et le calme qu’on lui connaissait. Madame Beaulieu, vous pouvez ĂȘtre ! Ăšre de votre Ă©poux, tout comme nous le sommes. Nous vous transmettons Ă  vous ainsi qu’à Jean-Claude et Ă  sa famille nos sincĂšres condolĂ©ances. Recevez ces " eurs en guise de notre gratitude envers M. Saint-Laurent dont nous nous souviendrons longtemps.

Ghislain La" amme, président, ARUQACLe 5 septembre 2012

Hommage Ă  un bĂątisseur

Chers collĂšgues

Je suis trĂšs heureux de m’adresser Ă  vous aujourd’hui Ă  titre de recteur de l’UniversitĂ© du QuĂ©bec Ă  Chicoutimi. C’est pour moi une ! ertĂ© et un privilĂšge de diriger cette grande UniversitĂ© Ă  dimension humaine en cĂŽtoyant quotidiennement des gens comme vous, qui croient Ă  la place importante qu’occupe notre UniversitĂ© dans le dĂ©veloppement de notre sociĂ©tĂ© et plus particuliĂšrement dans celui de notre rĂ©gion.

Je connais bien cette UniversitĂ© parce que non seulement j’y ai fait mes Ă©tudes universitaires, mais aussi parce que dĂšs mon premier contact, je me suis mis Ă  rĂȘver en me disant qu’un jour j’aimerais pouvoir contribuer, comme vous l’avez tous fait, Ă  son succĂšs et Ă  faire en sorte que nous soyons toujours ! ers de faire partie de cette grande famille qu’est celle de l’UQAC.

Alors aujourd’hui, on me donne cette chance et il est de mon intention de faire en sorte de ne pas dĂ©cevoir celles et ceux qui ont cru en moi et en ma volontĂ© de travailler avec passion et conviction dans le dĂ©veloppement de notre UniversitĂ©.

J’ai la chance de pouvoir compter sur des collaborateurs ! dĂšles et engagĂ©s et une communautĂ© dĂ©vouĂ©e Ă  la cause de l’UQAC. Il est de mon devoir de partager avec l’ensemble de mes collĂšgues ces valeurs fondamentales qui doivent inspirer nos actions et qui, j’en suis convaincu, ont accompagnĂ© votre passage Ă  l’Un iversitĂ©. Nous sommes Ă  rĂ©diger tous ensemble nos orientations institutionnelles pour les cinq prochaines annĂ©es et qui, je l’espĂšre, seront basĂ©es sur la reconnaissance, l’équilibre, la crĂ©ativitĂ© et l’engagement. À cet e$ et, nous aurons l’occasion de vous rencontrer au cours de la prochaine annĂ©e a! n de pouvoir Ă©changer sur ce sujet.

Que ce soit comme Ă©tudiant ou encore comme professeur, j’ai certainement dĂ©jĂ  eu le plaisir de vous rencontrer et si ce n’est pas le cas, je me ferai un devoir de le faire lorsque vous m’en donnerez l’occasion. Et pourquoi pas le 13 dĂ©cembre prochain, lors de la rĂ©ception des FĂȘtes des employĂ©s de l’UQAC. J’espĂšre grandement vous y voir en grand nombre, car vous le savez, vous ĂȘtes chez vous Ă  l’UQAC et nous sommes toujours heureux de pouvoir vous y accueillir.

Martin GauthierRecteur

Mot du recteur

Page 4: temps libre - UQAC

temps libre 20124

Un exploit digne de mentionaccompli par Louise PelletierEn e$ et, Louise a complĂ©tĂ© deux demi-marathons (21 km).  Celui de MontrĂ©al en septembre 2011 et celui des Deux Rives (QuĂ©bec-LĂ©vis) en aoĂ»t 2012.  Dans le premier cas, elle est arrivĂ©e premiĂšre de sa catĂ©gorie et dans l’autre troisiĂšme sur cinq malgrĂ© une tempĂ©rature de 35 °C. Pour les dĂ©tails, je vous invite Ă  consulter le site «sprotstats».   Louise est inscrite sous le nom de Â«LouiseGirard-Pelletier». 

Claire Leclerc

201217 octobre – mercrediDĂ©jeuner libreOn prend le temps entre amis de piquer une petite jasette tout en pro! tant d’un super coup d’Ɠil sur le Saguenay et d’une bonne partie de la ville. Et bien oui, nous sommes rendus Ă  l’Auberge Le Parasol pour nos rencontres matinales.

21 novembre - mercrediNotre invitĂ©, M. Jean-Marie Tremblay, nous parlera de la crĂ©ation d’une bibliothĂšque virtuelle. Elle est hĂ©bergĂ©e Ă  l’universitĂ© du QuĂ©bec Ă  Chicoutimi. Elle porte de nom de « Classiques des sciences sociales Â». Vous verrez, lors de sa prĂ©sentation, quel bel outil c’est. GrĂące Ă  Internet, elle est disponible partout dans le monde.

201324 janvier - jeudiC’est avec plaisir que notre confrĂšre M. Christian Cholette viendra nous parler de l’un de ses voyages. Il nous prĂ©sentera sa vision de l’Antarctique. C’est certain qu’on devrait voir de magni! que paysages et plus encore


20 fĂ©vrier - mercrediPour ce dĂ©jeuner, nous recevrons Mme Marie Gendron qui a travaillĂ© auprĂšs de gens qui sou$ rent d’Alzheimer. C’est une grande spĂ©cialiste dans ce domaine. Elle arrive de Belgique, oĂč elle est allĂ©e donner de la formation Ă  divers personnes. Le titre de sa confĂ©rence est : Changer notre regard sur l’Alzheimer.

21 mars - jeudiNotre confrĂšre M. Raynald Du Berger viendra nous prĂ©senter une confĂ©rence qui s’intitulera : « Science du climat ou climatisme? Un doute qui dĂ©range! Â»Les consĂ©quences sociales et Ă©conomiques des mesures de rĂ©duction d’émission de gaz Ă  e$ et de serre (GES) recommandĂ©es par le GIEC aux nations de la Terre sont importantes. Ces recommandations reposent-elles sur de la science prouvĂ©e? La science climatique est-elle Ă©tablie? Un scienti! que prĂ©sente quelques uns des Ă©cueils auxquels se heurtent les modĂšles de circulation globale (GCM) sur lesquels le GIEC base largement ses recommandations. Quelle est la part de l’homme dans le rĂ©chau$ ement climatique contemporain? Qu’en est-il du soleil et des volcans comme moteurs du climat? La science a-t-elle dĂ©rivĂ© vers le politique ou voire l’idĂ©ologie? Il est temps de ramener la question du rĂ©chau$ ement climatique sur son terrain essentiel qui est celui de la science. (Texte de M. Raynald Du Berger)

17 avril - mercrediPour notre dernier dĂ©jeuner causerie, nous recevons notre confrĂšre M. AndrĂ©-François Bourbeau avec sa prĂ©sentation «La prĂ©paration d’excursions de plein air agrĂ©ables et sĂ©curitaires.»

Pour Ă©viter les mauvaises surprises lors d’excursions en plein air, un minimum de prĂ©paration s’avĂšre nĂ©cessaire.  Le professeur Bourbeau examine les conditions prĂ©alables Ă  la rĂ©ussite d’une sortie, sur plusieurs plans: choix du parcours, sĂ©lection des amis, considĂ©rations reliĂ©es Ă  la nourriture, choix de l’équipement et sĂ©curitĂ©. (Texte d’AndrĂ©-François Bourbeau)

Jean-Marc GauthierDirecteur  des activitĂ©s de l’ARUQAC

(Photos : Marie-Andrée Desmeules)

DĂ©jeuners-causeries

temps libre 2012 9

(Photo : Denis Blackburn)

COMPTE RENDUENTRE QUÉBEC ET CANADA : LE DILEMME DES ÉCRIVAINS FRANÇAISGĂ©rard FabreVLB Ă©diteur, MontrĂ©al, 2012, 174 p.; 27,95$

Par Jean-Guy Hudon Professeur émérite, Université du Québec à Chicoutimi

Dans son court et nĂ©anmoins foisonnant essai, le sociologue GĂ©rard Fabre retient douze intellectuels français de tendances politiques diverses qui, aux XIXe et XXe siĂšcles, se sont intĂ©ressĂ©s aux territoires et aux peuples francophones d’AmĂ©rique du Nord. PartagĂ©s entre le cƓur et la raison, i.e. entre la nostalgie de la Nouvelle-France perdue aux mains des Anglais en 1763 et le rĂ©alisme politique qui pousse la majoritĂ© vers une vision unitaire du Canada, ils ont laissĂ© des analyses qui participent Ă  l’objectif d’élucidation des rapports problĂ©matiques entre la France, le Canada et le QuĂ©bec.

La lecture nostalgique de l’histoire de l’AmĂ©rique française a Ă©tĂ© inaugurĂ©e par le romantique François RenĂ© de Chateaubriand et l’historien rĂ©publicain Jules Michelet. Le premier, dans son Voyage en AmĂ©rique (1827), et le second, dans son Histoire de France (1867), divergent d’opinion sur l’intervention de la France dans la Guerre d’indĂ©pendance amĂ©ricaine mais « partagent le deuil d’une AmĂ©rique saccagĂ©e, pillĂ©e et emportĂ©e par les passions coloniales Â» (p. 23). Ils furent suivis en cela par la plupart des littĂ©rateurs des XIXe et XXe siĂšcles. En 1900, dans une longue recension d’un essai quĂ©bĂ©cois publiĂ©e dans la Revue des Deux Mondes, qu’il dirige depuis 1893, le professeur et critique littĂ©raire Ferdinand BrunetiĂšre dĂ©passe le mode de lecture nostalgique de la ConquĂȘte et rĂ©vĂšle sa capacitĂ© d’anticipation de « l’amĂ©ricanitĂ© Â» des QuĂ©bĂ©cois et de « l’accession du QuĂ©bec Ă  l’entiĂšre maĂźtrise de ses choix de sociĂ©tĂ© Â» (p. 26).

Auteur en 1906 de Le Canada, les deux races (problĂšmes politiques contemporains), le politicologue protestant AndrĂ© Siegfried fait pour sa part Ă©tat de la domination Ă©conomique et culturelle des Anglais et souligne l’infĂ©rioritĂ© des Canadiens français. Il soutient, Ă  certaines conditions, les revendications nationalistes de ces derniers et dĂ©plore « l’hĂ©gĂ©monie insidieuse Â» exercĂ©e sur eux par l’Église catholique (p. 42). Vingt et un ans plus tard, son coreligionnaire Jean-Charlemagne Bracq, professeur et historien, conteste sa thĂšse de l’antagonisme entre les deux races dans L’Évolution du Canada français (1927). Il prĂ©sente « une version rĂ©solument optimiste de l’histoire du Canada Â» et « ! gure parmi les prĂ©curseurs francophones d’une vision biculturelle Â» du pays (p. 52).

L’expĂ©rience de l’Ouest canadien qu’il a acquise entre 1904 et 1914 constitue pour le romancier Maurice Constantin-Weyer une source inĂ©puisable d’écriture. Dans Un homme se penche sur son passĂ©, qui lui a valu le prix Goncourt 1928, l’écrivain valorise la conquĂȘte de la nature par la volontĂ© et l’énergie humaines et « magni[! e] le triomphant poĂšme de la rĂ©ussite canadienne Â» (p. 59). Contrairement Ă  Bracq et Ă  Siegfried, il accorde dans ses Ɠuvres une place majeure aux AmĂ©rindiens et aux MĂ©tis. Il donne Ă©galement du Dominion du Canada une « image multicolore Â» oĂč se dĂ©gage une « vision prĂ©monitoire de la mosaĂŻque canadienne Â» (p. 66). Un autre romancier, Maurice Genevoix, a publiĂ© en 1945 un journal de voyage intitulĂ© simplement Canada oĂč la « nostalgie française va de pair avec un antiamĂ©ricanisme virulent Â» (p. 71). On ne trouve cependant rien d’anglophobe chez ce lettrĂ© qui ne se montre par ailleurs guĂšre prĂ©occupĂ© par le sort des PremiĂšres Nations. Fabre est d’avis que « parmi les auteurs abordĂ©s, Genevoix est celui qui trouve le meilleur ton pour Ă©voquer la susceptibilitĂ© quĂ©bĂ©coise, tout particuliĂšrement vis-Ă -vis des Français Â» (p. 75). C’est Ă©galement celui qui expose le plus simplement sa sympathie pour les francophones canadiens. On ne peut en dire autant du poĂšte surrĂ©aliste AndrĂ© Breton qui, dans Arcane 17 (1947), avoue prĂ©fĂ©rer les conquĂ©rants britanniques aux habitants de la GaspĂ©sie, qu’il a visitĂ©e Ă  l’étĂ© 1944 : Ă  son avis, cette rĂ©gion archaĂŻque, anachronique et isolĂ©e vit « un peu en marge de l’histoire Â» (p. 81). Breton constate de mĂȘme le clĂ©rico-nationalisme du Canada français et souligne l’abondance des États-Unis. Fabre note les « contradictions insolubles Â» de celui dont « l’antinationalisme et l’anticlĂ©ricalisme [
] ne pouvaient s’accommoder d’une sociĂ©tĂ© reposant sur des sentiments patriotiques et catholiques Â» (p. 84s.). Jean-Marie Domenach a quant Ă  lui d’abord Ă©tĂ© un partisan dĂ©cidĂ© de l’option fĂ©dĂ©raliste avant de soutenir clairement, Ă  partir de l969, la position indĂ©pendantiste du QuĂ©bec : Fabre dĂ©crit l’évolution de la pensĂ©e du professeur Ă  partir de deux textes parus en 1965 et 1969 dans la revue Esprit, qu’il dirigeait et qui « a jouĂ© un rĂŽle non nĂ©gligeable [
] dans le processus de laĂŻcisation intellectuelle et idĂ©ologique Â» du QuĂ©bec (p. 86).

Le sociologue compare ensuite deux ouvrages de l’écrivain Michel Tournier : son roman Les MĂ©tĂ©ores (1975) et son Journal de voyage au Canada (1984), d’abord Ă©ditĂ© Ă  MontrĂ©al en 1977 sous un titre lĂ©gĂšrement di$ Ă©rent. Il remarque les jugements pĂ©joratifs de l’auteur sur le QuĂ©bec, jugements qui ressemblent Ă  ceux de Breton concernant le repliement des QuĂ©bĂ©cois, leurs archaĂŻsmes de mƓurs et de langue, leur presse illisible et pauvre, la puĂ©rilitĂ© de leurs Ă©missions tĂ©lĂ©visuelles
 Choisissant de parler des « Canadiens francophones Â», Tournier n’utilise jamais le mot « quĂ©bĂ©cois Â», dont l’usage est pourtant dĂ©jĂ  rĂ©pandu, et son approche unitaire du Canada lui fait ignorer les soubresauts nationalistes du QuĂ©bec. VoilĂ  tout le contraire de

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temps libre 20128

Rien n’est ! gĂ©. Tout bouge. MĂȘme le regard sur les choses varie d’une personne Ă  l’autre et surtout change dans le temps. Qui aurait crĂ» il y a 50 ans que nos Ă©pinettes produiraient moins de 2 X 4 mais de l’éthanol pour faire dĂ©placer nos automobiles. Autre exemple. Les pentes des monts Valin existent depuis plus de 10 000 ans. Pourtant, leur potentiel pour le ski alpin n’est apparu que depuis l’aprĂšs-guerre; auparavant, le massif correspondait Ă  un milieu naturel hostile. Ainsi, la conception que nous avions des ressources naturelles est en mouvance. Somme toute, c’est l’utilisation que l’on pressent d’une ressource qui lui donne de la valeur, une nouvelle valeur, une plus grande valeur.

Le potentiel climatique pour l’agriculture d’un espace ou d’une rĂ©gion a souvent Ă©tĂ© Ă©tabli depuis longtemps. Cela s’est e$ ectuĂ© notamment Ă  partir des activitĂ©s agricoles, des essais de cultures et de la compilation de donnĂ©es climatiques. La valeur des terres en termes climatiques a Ă©tĂ© mesurĂ©e selon les moyens alors disponibles et les besoins du moment. Or les besoins ont changĂ© et les moyens pour analyser le territoire se sont dĂ©veloppĂ©s.

À cĂŽtĂ© des grosses exploitations agricoles se pro! lent actuellement des unitĂ©s plus petites, plus spĂ©cialisĂ©es, plus innovatrices, plus biologiques, plus proches gĂ©ographiquement des consommateurs; c’est aussi une agriculture de proximitĂ©. Les consommateurs sont plus exigeants en ce qui a trait Ă  la qualitĂ© des aliments qu’ils achĂštent et se soucient de plus en plus des impacts sur l’environnement (pesticides, transport).

Regardons le cas de certaines terres particuliĂšrement choyĂ©es par certaines conditions physiographiques. Des terres bien exposĂ©es qui pourraient capter plus de chaleur par un meilleur ensoleillement, des terres oĂč la proximitĂ© d’une grande surface d’eau les avantagerait en allongeant la saison de croissance pour les plantes (au printemps et Ă  l’automne). Au Lac-Saint-Jean, on parle beaucoup de la pointe de Chambord. Au Saguenay, on fait rĂ©fĂ©rence en particulier Ă  la rive nord de la riviĂšre Saguenay allant des Terres-Rompues en amont (Shipshaw) Ă  Tableau en aval (Sainte-Rose-du-Nord). On a ainsi a$ aire Ă  des microclimats favorables Ă  l’agriculture. Rappelons qu’ « un microclimat est un ensemble des conditions climatiques d’un espace homogĂšne trĂšs restreint et isolĂ© de son environnement gĂ©nĂ©ral Â» (Larousse).

Le cas de Saint-Fulgence mĂ©rite qu’on s’y attarde. On y trouve des belles terrasses basses et fertiles orientĂ©es vers le sud et capables d’emmagasiner la chaleur provenant du soleil. Plusieurs de ces terres sont adjacentes Ă  la riviĂšre Saguenay : un cours d’eau dĂ©gagĂ© de glaces

de la mi-mars Ă  la mi-dĂ©cembre (neuf mois). Cette grande masse d’eau est aussi une masse de chaleur favorisant des vents de mer bĂ©nĂ©! ques aux champs avoisinants. D’autant plus, la vĂ©ritĂ©-terrain con! rme que, dĂ©jĂ  sur place, il y a une concentration de producteurs qui s’adonnent soit depuis longtemps soit depuis peu Ă  des activitĂ©s maraichĂšres et fruitiĂšres.

L’analyse du territoire est maintenant facilitĂ©e par l’accĂšs aux donnĂ©es topographiques, aux images satellites (pour la thermographie) et surtout par l’utilisation des SIG (SystĂšmes d’information gĂ©ographique) qui sont capables d’intĂ©grer l’information, de l’analyser et de construire des modĂšles, entre autres des modĂšles d’amĂ©nagement.

On sait maintenant que la municipalitĂ© de Saint-Fulgence va s’impliquer dans le projet de recherche. Elle ne peut y Ă©chapper. Elle a comme un devoir de dĂ©couverte et une mission de mise en valeur originale de son territoire. De plus, la recherche permettra de dĂ©velopper un outil utilisable dans d’autres localitĂ©s et d’autres rĂ©gions. C’est Ă  suivre.

Figure 1: Un des signes Ă©vidents de cultures particuliĂšres et de vente Ă  la ferme Ă  Saint-Fulgence (Majella-J. Gauthier).

Figure 2: Un chapelet de terres Ă  potentiel microclimatique (Bruno Girard).

Références:

GIRARD, Bruno, 2010, DĂ©termination de secteurs propices Ă  la formation de microclimats favorables Ă  l’agriculture en utilisant la gĂ©omatique: le cas de Saint-Fulgence, UniversitĂ© du QuĂ©bec Ă  Chicoutimi, rapport de stage au LERGA, 42 pages et cartes (disponible sur place).

POULIOT, Audrey, 2011, L’Île-d’OrlĂ©ans du Saguenay, Chicoutimi, Le Quotidien, 26 fĂ©vrier, http://www.lapresse.ca/le-quotidien/le-quotidien-du-jour/201102/25/01-4374143-lile-dorleans-du-saguenay.php

(Photo : Denis Blackburn)

LES MICROCLIMATS AU SAGUENAY–LAC-SAINT-JEANÉVALUER LES RESSOURCES À NOUVEAU

Par Majella-J. GAUTHIER, GĂ©ographe, Professeur Ă©mĂ©rite, UniversitĂ© du QuĂ©bec Ă  [email protected]

temps libre 2012 5

Activités

Message pour tous les retraitĂ©sDans le cadre du Programme d’actions universitaires pour la santĂ© des Ă©tudiants et des employĂ©s (PAUSÉE), la communautĂ© universitaire est invitĂ©e Ă  venir patiner tous les jeudis Ă  l’arĂ©na de l’UQAC Ă  partir du 13 septembre jusqu’au 20 dĂ©cembre inclusivement, entre 11 h 30 Ă  12 h 50.  Stationnement gratuit pendant l’activitĂ© si vous utilisez l’aire de stationnement prĂšs de l’arĂ©na. Il n’y a pas de libĂ©ration autorisĂ©e aux employĂ©s de l’UQAC pour la pratique de cette activitĂ©. Une collaboration du Pavillon sportif et de la Corporation d’aide au Pavillon sportif. Tarif: Ă©tudiants de l’UQAC (carte Ă©tudiante obligatoire) : 1,50 $; employĂ©s et retraitĂ©s de l’UQAC (carte d’employĂ© obligatoire) : 2 $ Bon patinage Ă  tous et Ă  toutes!

Scrabble

Invitation aux personnes intĂ©ressĂ©es Ă  partager leur intĂ©rĂȘt pour le scrabble “duplicata”. Les rencontres se font au local de l’association (H0-1190). La gestion de la partie se fait Ă  l’aide d’un logiciel spĂ©cialisĂ©. Notre expert en la matiĂšre, Conrad ChrĂ©tien, est disponible pour initier le maĂźtre du jeu. Il n’y a pas qu’aux Olympiques qu’on psse le " ambeau
. Communiquer votre enthousiasme et il nous fera plaisir de vous convier Ă  une premiĂšre rencontre, [email protected]

Rouge, bleu, vert, jaune

Les lumiĂšres colorent la patinoire de l’arĂ©na de l’UQAC. La musique de mon choix fait vibrer l’espace et c’est parti pour une autre sĂ©ance de patinage d’une heure et 15 minutes. Tous les jeudis Ă  11 h 30, j’anime cette activitĂ©. Je fais un premier tour sur cette glace immaculĂ©e, mes patins glissent comme sur un miroir. Je vĂ©ri! e s’il y a des trous, des bosses qui causeraient des accidents. Les patineurs et patineuses arrivent tranquillement, je les salue. Des Ă©tudiants Ă©trangers, aux accents chantants, viennent patiner, parfois pour la premiĂšre fois! Une main secourable, deux tours de patinoire, mĂ©thodes et trucs et le secret est dans la pratique. Vers midi, les employĂ©s et employĂ©es arrivent. Un petit tour avec les uns et les autres, les gens jasent et oublient qu’ils font de l’exercice. Parfois une patineuse plus talentueuse fait quelques ! gures artistiques au centre de la patinoire. Un ravissement pour les yeux.

Parfois des retraitĂ©s viennent patiner tels que Majella J. Gauthier et Louise Pelletier et mĂȘme Dianne ChrĂ©tien. Vous ĂȘtes tous invitĂ©s Ă  vous joindre Ă  nous. L’heure tourne, un coup de si& et, tout le monde change de bord. Ouf! personne ne s’est blessĂ© aujourd’hui. Mission accomplie. Pour l M. Gauthier nous a gentiment prĂȘtĂ© des tuques du temps des fĂȘtes pour nos patineurs lors de la derniĂšre activitĂ© avant Noel l’annĂ©e derniĂšre. C’est super mignon.

Claire Guimond

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temps libre 20126

Sur la photo: Paul Pilisi, Sylvio Laliberté, Denise Doyon, Louis-Philippe Boucher, Nicole Morissette, Nicole Pagé , Micheline Doucet et le professeur Artur Stumpf.

Sur la photo: Fleurette Bouchard, Raynald Pelletier, Ghislain La" amme, Jean-Guy Ménard et Marie-Andrée Desmeules entourent le mentor François-Xavier garneau.

Groupes de conversation anglaise

Cet automne voit encore nos deux groupes trÚs actifs. Quel plaisir de se rencontrer pour «un brin de jasette» en pratiquant cette langue fort utile. Merci à nos participants et participantes, un merci bien particulier à nos précieux guides bénévoles François-Xavier Garneau et Artur Stumpf.

Activités (suite)

Assemblée générale

(Photos : Jean-Paul Paquet)

L’assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale de notre Association a eu lieu comme prĂ©vu le 5 septembre dernier Ă  L’Auberge Le Parasol. Une trentaine de membres Ă©taient prĂ©sents. L’ambiance Ă©tait aux retrouvailles aprĂšs les vacances estivales. Les membres du Conseil d’administration ont renseignĂ© l’assistance sur le dĂ©roulement des activitĂ©s de l’annĂ©e 2011-2012. Les Ă©lections qui ont eu lieu ont permis de recruter de nouveaux membres en raison du fait que deux postes Ă©taient vacants.

Le Conseil d’administration de l’ARUQAC pour l’annĂ©e 2012-2013 est composĂ© de Ghislain La" amme, prĂ©sident, Marie-AndrĂ©e Desmeules, vice-prĂ©sidente, Sylvie Bourgeois, secrĂ©taire, Nicole Morissette, trĂ©soriĂšre et des trois directeurs Claire Guimond, Jean-Marc Gauthier et Joseph Morose.

temps libre 2012 7

Rapport du prĂ©sidentL’annĂ©e qui se termine en fut une passablement occupĂ©e, elle a donc passĂ© plutĂŽt rapidement. La premiĂšre action que nous avons entreprise et qui nous semblait urgente Ă©tais celle des tarifs du stationnement qui avaient subi une augmentation faramineuse.

Suite Ă  une rencontre personnelle avec le recteur concernant plusieurs points notamment en rapport Ă  la mise Ă  jour de la DĂ©claration de l’UniversitĂ© en regard de ses retraitĂ©s, je me suis vite rendu compte que l’UniversitĂ© avait fait son lit sur ce sujet, ayant comme leitmotiv « Utilisateur-payeur » sans tenir compte de certaines particularitĂ©s dont le taux d’utilisation des espaces de stationnement par les retraitĂ©scomparativement aux employĂ©s rĂ©guliers.

Notre premiĂšre dĂ©marche se voulait Ă©galitaire pour l’ensemble des retraitĂ©s. Nous avons dĂ» rajuster notre tir pour minimiser l’impact sur ceux d’entre nous qui doivent obligatoirement venir Ă  l’UQAC. Je n’ai pas fait de calculs, mais je crois bien que l’UQAC a perdu sur au moins deux fronts, l’un monĂ©taire (54 retraitĂ©s s’étaient procurĂ© une vignette de stationnement Ă  32$ l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente) et l’autre concernant l’amertume de certains et leur dĂ©sintĂ©rĂȘt Ă  revenir Ă  l’UQAC.

La dite dĂ©claration fut signĂ©e le 21 novembre 2011, et le gros du travail avec l’UQAC fut l’actualisation de ce document qui est en quelque sorte la base de notre lien avec notre Institution. Nous attendons toujours l’annonce o% cielle de la mise Ă  jour de cette dĂ©claration par le biais d’un avis Ă  la communautĂ© universitaire. Nous osons croire que l’UniversitĂ© avait d’autres chats Ă  fouetter ce printemps. Maintenant que le calme est revenu, nous espĂ©rons que ça se fera avant l’hiver.

Nous aurons encore des discussions avec l’UniversitĂ© car tout n’est pas rĂ©glĂ©, et nous avons convenu de part et d’autre que la dĂ©marche sera continue. Il reste encore du travail Ă  accomplir. Vous pouvez consulter les services o$ erts aux retraitĂ©s en visitant le site Web de l’UQAC sous l’onglet « RetraitĂ©s ».

Nous avons aussi Ă©clairci certains points concernant notre Association. Ainsi, notre bureau nous est o% ciellement attribuĂ©, et nous avons demandĂ© un dĂ©mĂ©nagement ou Ă  tout le moins un nouvel amĂ©nagement du bureau actuel pour faire disparaĂźtre la porte coulissante qui nous sĂ©pare notre voisin. La directrice du Service des immeubles et Ă©quipements est au courant de la situation car elle est venue se rendre compte par elle-mĂȘme de la situation avec le directeur du Service des ressources humaines. J’espĂ©rais bien que tout serait fait pendant la pĂ©riode estivale, mais ce n’est pas le cas. Nous aurons aussi deux ordinateurs et une imprimante pour rĂ©pondre aux besoins du CA.

Le travail du Conseil d’administration a demandĂ© Ă  chacun de nous de dĂ©penser plus d’énergie suite Ă  la dĂ©mission de notre secrĂ©taire. N’ayant trouvĂ© personne pour le remplacer, nous avons dĂ» se rĂ©partir cette

importante tĂąche stratĂ©gique entre nous qui restions. J’ose espĂ©rer que le CA sera complet suite aux Ă©lections qui viendront tantĂŽt.

L’ARUQAC a travaillĂ© Ă  maintenir l’intĂ©rĂȘt parmi nos membres. Ainsi, nous avons pu tenir plusieurs dĂ©jeuners-causeries qui ontattirĂ© Ă  chaque fois une trentaine de personnes. Et puisque nous sommes membres Ă  part entiĂšre de la communautĂ© universitaire, nous avons invitĂ© les dirigeants de d’autres groupes de personnels au dernier dĂ©jeuner-causerie car la problĂ©matique des assurances collectives aprĂšs 65 ans nous touche drĂŽlement, et aussi qu’il faut en ĂȘtre au courant pour bien s’y prĂ©parer. Nous avons aussi pu maintenir deux groupes de conversation anglaise dont je remercie les deux mentors François-Xavier Garneau et Artur Stumpf. Nous sommes cependant dĂ©solĂ©s que l’activitĂ© de Scrabble n’ait pu se tenir, une consĂ©quence du changement de la politique des frais de stationnement. Je remercie Dianne ChrĂ©tien et son complice Conrad ChrĂ©tien pour avoir organisĂ© cette activitĂ© l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente. J’ose espĂ©rer que les deux groupes de conversation anglaise vont continuer. Pour ce qui est du Scrabble, Dianne a dĂ©clinĂ© la possibilitĂ© de continuer. EspĂ©rons que nous allons dĂ©nicher un bĂ©nĂ©vole. Nous sommes aussi ouverts Ă  d’autres genres d’activitĂ©s. Toute suggestion sera bienvenue et analysĂ©e Ă  sa juste valeur.

Ceux que nous pouvons rejoindre par le biais du courriel ont pu se rendre compte que d’autres groupes de retraitĂ©s du rĂ©seau UQ o$ rent Ă  l’ensemble des retraitĂ©s membres de la FĂ©dĂ©ration des retraitĂ©s de l’UniversitĂ© du QuĂ©bec, dĂ©cision unanime prise lors de la derniĂšre assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale de la fĂ©dĂ©ration.

En terminant, je voudrais remercier Patrick Brard et Jean-Guy MĂ©nard qui quittent leurs fonctions au sein du Conseil d’administration. Leur excellent travail a Ă©tĂ© des plus bĂ©nĂ©! ques et e% caces. En passant, je termine aussi mon mandat. Vais-je continuer? Quelle belle question. J’en pro! te pour souhaiter la bienvenue Ă  tous ceux et celles qui accepteront un poste au sein du CA. Je remercie Ă©galement trĂšs chaleureusement le travail de premiĂšre main e$ ectuĂ© par Nicole Morissette, Sylvie Bourgeois et Jean-Marc Gauthier. Ces trois collĂšgues sont trĂšs e% caces et ont pu faciliter la rĂ©alisation de toutes nos activitĂ©s. Un remerciement envers Jean-Paul Paquet est Ă©galement de mise pour son apport au Souper de NoĂ«l. Je m’en voudrais de ne pas souligner le travail accompli par Conrad ChrĂ©tien pour le maintien de notre site WEB quand nous lui fournissons les documents pertinents. Je remercie Ă©galement Henriette Gagnon qui a su prendre la relĂšve avec brio dans la mise en page de notre journal « Temps libre ». En! n je remercie ceux que j’aurais oubliĂ©s

Gislain La" ammePrésident, ARUQAC.

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Sur la photo: Paul Pilisi, Sylvio Laliberté, Denise Doyon, Louis-Philippe Boucher, Nicole Morissette, Nicole Pagé , Micheline Doucet et le professeur Artur Stumpf.

Sur la photo: Fleurette Bouchard, Raynald Pelletier, Ghislain La" amme, Jean-Guy Ménard et Marie-Andrée Desmeules entourent le mentor François-Xavier garneau.

Groupes de conversation anglaise

Cet automne voit encore nos deux groupes trÚs actifs. Quel plaisir de se rencontrer pour «un brin de jasette» en pratiquant cette langue fort utile. Merci à nos participants et participantes, un merci bien particulier à nos précieux guides bénévoles François-Xavier Garneau et Artur Stumpf.

Activités (suite)

Assemblée générale

(Photos : Jean-Paul Paquet)

L’assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale de notre Association a eu lieu comme prĂ©vu le 5 septembre dernier Ă  L’Auberge Le Parasol. Une trentaine de membres Ă©taient prĂ©sents. L’ambiance Ă©tait aux retrouvailles aprĂšs les vacances estivales. Les membres du Conseil d’administration ont renseignĂ© l’assistance sur le dĂ©roulement des activitĂ©s de l’annĂ©e 2011-2012. Les Ă©lections qui ont eu lieu ont permis de recruter de nouveaux membres en raison du fait que deux postes Ă©taient vacants.

Le Conseil d’administration de l’ARUQAC pour l’annĂ©e 2012-2013 est composĂ© de Ghislain La" amme, prĂ©sident, Marie-AndrĂ©e Desmeules, vice-prĂ©sidente, Sylvie Bourgeois, secrĂ©taire, Nicole Morissette, trĂ©soriĂšre et des trois directeurs Claire Guimond, Jean-Marc Gauthier et Joseph Morose.

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Rapport du prĂ©sidentL’annĂ©e qui se termine en fut une passablement occupĂ©e, elle a donc passĂ© plutĂŽt rapidement. La premiĂšre action que nous avons entreprise et qui nous semblait urgente Ă©tais celle des tarifs du stationnement qui avaient subi une augmentation faramineuse.

Suite Ă  une rencontre personnelle avec le recteur concernant plusieurs points notamment en rapport Ă  la mise Ă  jour de la DĂ©claration de l’UniversitĂ© en regard de ses retraitĂ©s, je me suis vite rendu compte que l’UniversitĂ© avait fait son lit sur ce sujet, ayant comme leitmotiv « Utilisateur-payeur » sans tenir compte de certaines particularitĂ©s dont le taux d’utilisation des espaces de stationnement par les retraitĂ©scomparativement aux employĂ©s rĂ©guliers.

Notre premiĂšre dĂ©marche se voulait Ă©galitaire pour l’ensemble des retraitĂ©s. Nous avons dĂ» rajuster notre tir pour minimiser l’impact sur ceux d’entre nous qui doivent obligatoirement venir Ă  l’UQAC. Je n’ai pas fait de calculs, mais je crois bien que l’UQAC a perdu sur au moins deux fronts, l’un monĂ©taire (54 retraitĂ©s s’étaient procurĂ© une vignette de stationnement Ă  32$ l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente) et l’autre concernant l’amertume de certains et leur dĂ©sintĂ©rĂȘt Ă  revenir Ă  l’UQAC.

La dite dĂ©claration fut signĂ©e le 21 novembre 2011, et le gros du travail avec l’UQAC fut l’actualisation de ce document qui est en quelque sorte la base de notre lien avec notre Institution. Nous attendons toujours l’annonce o% cielle de la mise Ă  jour de cette dĂ©claration par le biais d’un avis Ă  la communautĂ© universitaire. Nous osons croire que l’UniversitĂ© avait d’autres chats Ă  fouetter ce printemps. Maintenant que le calme est revenu, nous espĂ©rons que ça se fera avant l’hiver.

Nous aurons encore des discussions avec l’UniversitĂ© car tout n’est pas rĂ©glĂ©, et nous avons convenu de part et d’autre que la dĂ©marche sera continue. Il reste encore du travail Ă  accomplir. Vous pouvez consulter les services o$ erts aux retraitĂ©s en visitant le site Web de l’UQAC sous l’onglet « RetraitĂ©s ».

Nous avons aussi Ă©clairci certains points concernant notre Association. Ainsi, notre bureau nous est o% ciellement attribuĂ©, et nous avons demandĂ© un dĂ©mĂ©nagement ou Ă  tout le moins un nouvel amĂ©nagement du bureau actuel pour faire disparaĂźtre la porte coulissante qui nous sĂ©pare notre voisin. La directrice du Service des immeubles et Ă©quipements est au courant de la situation car elle est venue se rendre compte par elle-mĂȘme de la situation avec le directeur du Service des ressources humaines. J’espĂ©rais bien que tout serait fait pendant la pĂ©riode estivale, mais ce n’est pas le cas. Nous aurons aussi deux ordinateurs et une imprimante pour rĂ©pondre aux besoins du CA.

Le travail du Conseil d’administration a demandĂ© Ă  chacun de nous de dĂ©penser plus d’énergie suite Ă  la dĂ©mission de notre secrĂ©taire. N’ayant trouvĂ© personne pour le remplacer, nous avons dĂ» se rĂ©partir cette

importante tĂąche stratĂ©gique entre nous qui restions. J’ose espĂ©rer que le CA sera complet suite aux Ă©lections qui viendront tantĂŽt.

L’ARUQAC a travaillĂ© Ă  maintenir l’intĂ©rĂȘt parmi nos membres. Ainsi, nous avons pu tenir plusieurs dĂ©jeuners-causeries qui ontattirĂ© Ă  chaque fois une trentaine de personnes. Et puisque nous sommes membres Ă  part entiĂšre de la communautĂ© universitaire, nous avons invitĂ© les dirigeants de d’autres groupes de personnels au dernier dĂ©jeuner-causerie car la problĂ©matique des assurances collectives aprĂšs 65 ans nous touche drĂŽlement, et aussi qu’il faut en ĂȘtre au courant pour bien s’y prĂ©parer. Nous avons aussi pu maintenir deux groupes de conversation anglaise dont je remercie les deux mentors François-Xavier Garneau et Artur Stumpf. Nous sommes cependant dĂ©solĂ©s que l’activitĂ© de Scrabble n’ait pu se tenir, une consĂ©quence du changement de la politique des frais de stationnement. Je remercie Dianne ChrĂ©tien et son complice Conrad ChrĂ©tien pour avoir organisĂ© cette activitĂ© l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente. J’ose espĂ©rer que les deux groupes de conversation anglaise vont continuer. Pour ce qui est du Scrabble, Dianne a dĂ©clinĂ© la possibilitĂ© de continuer. EspĂ©rons que nous allons dĂ©nicher un bĂ©nĂ©vole. Nous sommes aussi ouverts Ă  d’autres genres d’activitĂ©s. Toute suggestion sera bienvenue et analysĂ©e Ă  sa juste valeur.

Ceux que nous pouvons rejoindre par le biais du courriel ont pu se rendre compte que d’autres groupes de retraitĂ©s du rĂ©seau UQ o$ rent Ă  l’ensemble des retraitĂ©s membres de la FĂ©dĂ©ration des retraitĂ©s de l’UniversitĂ© du QuĂ©bec, dĂ©cision unanime prise lors de la derniĂšre assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale de la fĂ©dĂ©ration.

En terminant, je voudrais remercier Patrick Brard et Jean-Guy MĂ©nard qui quittent leurs fonctions au sein du Conseil d’administration. Leur excellent travail a Ă©tĂ© des plus bĂ©nĂ©! ques et e% caces. En passant, je termine aussi mon mandat. Vais-je continuer? Quelle belle question. J’en pro! te pour souhaiter la bienvenue Ă  tous ceux et celles qui accepteront un poste au sein du CA. Je remercie Ă©galement trĂšs chaleureusement le travail de premiĂšre main e$ ectuĂ© par Nicole Morissette, Sylvie Bourgeois et Jean-Marc Gauthier. Ces trois collĂšgues sont trĂšs e% caces et ont pu faciliter la rĂ©alisation de toutes nos activitĂ©s. Un remerciement envers Jean-Paul Paquet est Ă©galement de mise pour son apport au Souper de NoĂ«l. Je m’en voudrais de ne pas souligner le travail accompli par Conrad ChrĂ©tien pour le maintien de notre site WEB quand nous lui fournissons les documents pertinents. Je remercie Ă©galement Henriette Gagnon qui a su prendre la relĂšve avec brio dans la mise en page de notre journal « Temps libre ». En! n je remercie ceux que j’aurais oubliĂ©s

Gislain La" ammePrésident, ARUQAC.

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Rien n’est ! gĂ©. Tout bouge. MĂȘme le regard sur les choses varie d’une personne Ă  l’autre et surtout change dans le temps. Qui aurait crĂ» il y a 50 ans que nos Ă©pinettes produiraient moins de 2 X 4 mais de l’éthanol pour faire dĂ©placer nos automobiles. Autre exemple. Les pentes des monts Valin existent depuis plus de 10 000 ans. Pourtant, leur potentiel pour le ski alpin n’est apparu que depuis l’aprĂšs-guerre; auparavant, le massif correspondait Ă  un milieu naturel hostile. Ainsi, la conception que nous avions des ressources naturelles est en mouvance. Somme toute, c’est l’utilisation que l’on pressent d’une ressource qui lui donne de la valeur, une nouvelle valeur, une plus grande valeur.

Le potentiel climatique pour l’agriculture d’un espace ou d’une rĂ©gion a souvent Ă©tĂ© Ă©tabli depuis longtemps. Cela s’est e$ ectuĂ© notamment Ă  partir des activitĂ©s agricoles, des essais de cultures et de la compilation de donnĂ©es climatiques. La valeur des terres en termes climatiques a Ă©tĂ© mesurĂ©e selon les moyens alors disponibles et les besoins du moment. Or les besoins ont changĂ© et les moyens pour analyser le territoire se sont dĂ©veloppĂ©s.

À cĂŽtĂ© des grosses exploitations agricoles se pro! lent actuellement des unitĂ©s plus petites, plus spĂ©cialisĂ©es, plus innovatrices, plus biologiques, plus proches gĂ©ographiquement des consommateurs; c’est aussi une agriculture de proximitĂ©. Les consommateurs sont plus exigeants en ce qui a trait Ă  la qualitĂ© des aliments qu’ils achĂštent et se soucient de plus en plus des impacts sur l’environnement (pesticides, transport).

Regardons le cas de certaines terres particuliĂšrement choyĂ©es par certaines conditions physiographiques. Des terres bien exposĂ©es qui pourraient capter plus de chaleur par un meilleur ensoleillement, des terres oĂč la proximitĂ© d’une grande surface d’eau les avantagerait en allongeant la saison de croissance pour les plantes (au printemps et Ă  l’automne). Au Lac-Saint-Jean, on parle beaucoup de la pointe de Chambord. Au Saguenay, on fait rĂ©fĂ©rence en particulier Ă  la rive nord de la riviĂšre Saguenay allant des Terres-Rompues en amont (Shipshaw) Ă  Tableau en aval (Sainte-Rose-du-Nord). On a ainsi a$ aire Ă  des microclimats favorables Ă  l’agriculture. Rappelons qu’ « un microclimat est un ensemble des conditions climatiques d’un espace homogĂšne trĂšs restreint et isolĂ© de son environnement gĂ©nĂ©ral Â» (Larousse).

Le cas de Saint-Fulgence mĂ©rite qu’on s’y attarde. On y trouve des belles terrasses basses et fertiles orientĂ©es vers le sud et capables d’emmagasiner la chaleur provenant du soleil. Plusieurs de ces terres sont adjacentes Ă  la riviĂšre Saguenay : un cours d’eau dĂ©gagĂ© de glaces

de la mi-mars Ă  la mi-dĂ©cembre (neuf mois). Cette grande masse d’eau est aussi une masse de chaleur favorisant des vents de mer bĂ©nĂ©! ques aux champs avoisinants. D’autant plus, la vĂ©ritĂ©-terrain con! rme que, dĂ©jĂ  sur place, il y a une concentration de producteurs qui s’adonnent soit depuis longtemps soit depuis peu Ă  des activitĂ©s maraichĂšres et fruitiĂšres.

L’analyse du territoire est maintenant facilitĂ©e par l’accĂšs aux donnĂ©es topographiques, aux images satellites (pour la thermographie) et surtout par l’utilisation des SIG (SystĂšmes d’information gĂ©ographique) qui sont capables d’intĂ©grer l’information, de l’analyser et de construire des modĂšles, entre autres des modĂšles d’amĂ©nagement.

On sait maintenant que la municipalitĂ© de Saint-Fulgence va s’impliquer dans le projet de recherche. Elle ne peut y Ă©chapper. Elle a comme un devoir de dĂ©couverte et une mission de mise en valeur originale de son territoire. De plus, la recherche permettra de dĂ©velopper un outil utilisable dans d’autres localitĂ©s et d’autres rĂ©gions. C’est Ă  suivre.

Figure 1: Un des signes Ă©vidents de cultures particuliĂšres et de vente Ă  la ferme Ă  Saint-Fulgence (Majella-J. Gauthier).

Figure 2: Un chapelet de terres Ă  potentiel microclimatique (Bruno Girard).

Références:

GIRARD, Bruno, 2010, DĂ©termination de secteurs propices Ă  la formation de microclimats favorables Ă  l’agriculture en utilisant la gĂ©omatique: le cas de Saint-Fulgence, UniversitĂ© du QuĂ©bec Ă  Chicoutimi, rapport de stage au LERGA, 42 pages et cartes (disponible sur place).

POULIOT, Audrey, 2011, L’Île-d’OrlĂ©ans du Saguenay, Chicoutimi, Le Quotidien, 26 fĂ©vrier, http://www.lapresse.ca/le-quotidien/le-quotidien-du-jour/201102/25/01-4374143-lile-dorleans-du-saguenay.php

(Photo : Denis Blackburn)

LES MICROCLIMATS AU SAGUENAY–LAC-SAINT-JEANÉVALUER LES RESSOURCES À NOUVEAU

Par Majella-J. GAUTHIER, GĂ©ographe, Professeur Ă©mĂ©rite, UniversitĂ© du QuĂ©bec Ă  [email protected]

temps libre 2012 5

Activités

Message pour tous les retraitĂ©sDans le cadre du Programme d’actions universitaires pour la santĂ© des Ă©tudiants et des employĂ©s (PAUSÉE), la communautĂ© universitaire est invitĂ©e Ă  venir patiner tous les jeudis Ă  l’arĂ©na de l’UQAC Ă  partir du 13 septembre jusqu’au 20 dĂ©cembre inclusivement, entre 11 h 30 Ă  12 h 50.  Stationnement gratuit pendant l’activitĂ© si vous utilisez l’aire de stationnement prĂšs de l’arĂ©na. Il n’y a pas de libĂ©ration autorisĂ©e aux employĂ©s de l’UQAC pour la pratique de cette activitĂ©. Une collaboration du Pavillon sportif et de la Corporation d’aide au Pavillon sportif. Tarif: Ă©tudiants de l’UQAC (carte Ă©tudiante obligatoire) : 1,50 $; employĂ©s et retraitĂ©s de l’UQAC (carte d’employĂ© obligatoire) : 2 $ Bon patinage Ă  tous et Ă  toutes!

Scrabble

Invitation aux personnes intĂ©ressĂ©es Ă  partager leur intĂ©rĂȘt pour le scrabble “duplicata”. Les rencontres se font au local de l’association (H0-1190). La gestion de la partie se fait Ă  l’aide d’un logiciel spĂ©cialisĂ©. Notre expert en la matiĂšre, Conrad ChrĂ©tien, est disponible pour initier le maĂźtre du jeu. Il n’y a pas qu’aux Olympiques qu’on psse le " ambeau
. Communiquer votre enthousiasme et il nous fera plaisir de vous convier Ă  une premiĂšre rencontre, [email protected]

Rouge, bleu, vert, jaune

Les lumiĂšres colorent la patinoire de l’arĂ©na de l’UQAC. La musique de mon choix fait vibrer l’espace et c’est parti pour une autre sĂ©ance de patinage d’une heure et 15 minutes. Tous les jeudis Ă  11 h 30, j’anime cette activitĂ©. Je fais un premier tour sur cette glace immaculĂ©e, mes patins glissent comme sur un miroir. Je vĂ©ri! e s’il y a des trous, des bosses qui causeraient des accidents. Les patineurs et patineuses arrivent tranquillement, je les salue. Des Ă©tudiants Ă©trangers, aux accents chantants, viennent patiner, parfois pour la premiĂšre fois! Une main secourable, deux tours de patinoire, mĂ©thodes et trucs et le secret est dans la pratique. Vers midi, les employĂ©s et employĂ©es arrivent. Un petit tour avec les uns et les autres, les gens jasent et oublient qu’ils font de l’exercice. Parfois une patineuse plus talentueuse fait quelques ! gures artistiques au centre de la patinoire. Un ravissement pour les yeux.

Parfois des retraitĂ©s viennent patiner tels que Majella J. Gauthier et Louise Pelletier et mĂȘme Dianne ChrĂ©tien. Vous ĂȘtes tous invitĂ©s Ă  vous joindre Ă  nous. L’heure tourne, un coup de si& et, tout le monde change de bord. Ouf! personne ne s’est blessĂ© aujourd’hui. Mission accomplie. Pour l M. Gauthier nous a gentiment prĂȘtĂ© des tuques du temps des fĂȘtes pour nos patineurs lors de la derniĂšre activitĂ© avant Noel l’annĂ©e derniĂšre. C’est super mignon.

Claire Guimond

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temps libre 20124

Un exploit digne de mentionaccompli par Louise PelletierEn e$ et, Louise a complĂ©tĂ© deux demi-marathons (21 km).  Celui de MontrĂ©al en septembre 2011 et celui des Deux Rives (QuĂ©bec-LĂ©vis) en aoĂ»t 2012.  Dans le premier cas, elle est arrivĂ©e premiĂšre de sa catĂ©gorie et dans l’autre troisiĂšme sur cinq malgrĂ© une tempĂ©rature de 35 °C. Pour les dĂ©tails, je vous invite Ă  consulter le site «sprotstats».   Louise est inscrite sous le nom de Â«LouiseGirard-Pelletier». 

Claire Leclerc

201217 octobre – mercrediDĂ©jeuner libreOn prend le temps entre amis de piquer une petite jasette tout en pro! tant d’un super coup d’Ɠil sur le Saguenay et d’une bonne partie de la ville. Et bien oui, nous sommes rendus Ă  l’Auberge Le Parasol pour nos rencontres matinales.

21 novembre - mercrediNotre invitĂ©, M. Jean-Marie Tremblay, nous parlera de la crĂ©ation d’une bibliothĂšque virtuelle. Elle est hĂ©bergĂ©e Ă  l’universitĂ© du QuĂ©bec Ă  Chicoutimi. Elle porte de nom de « Classiques des sciences sociales Â». Vous verrez, lors de sa prĂ©sentation, quel bel outil c’est. GrĂące Ă  Internet, elle est disponible partout dans le monde.

201324 janvier - jeudiC’est avec plaisir que notre confrĂšre M. Christian Cholette viendra nous parler de l’un de ses voyages. Il nous prĂ©sentera sa vision de l’Antarctique. C’est certain qu’on devrait voir de magni! que paysages et plus encore


20 fĂ©vrier - mercrediPour ce dĂ©jeuner, nous recevrons Mme Marie Gendron qui a travaillĂ© auprĂšs de gens qui sou$ rent d’Alzheimer. C’est une grande spĂ©cialiste dans ce domaine. Elle arrive de Belgique, oĂč elle est allĂ©e donner de la formation Ă  divers personnes. Le titre de sa confĂ©rence est : Changer notre regard sur l’Alzheimer.

21 mars - jeudiNotre confrĂšre M. Raynald Du Berger viendra nous prĂ©senter une confĂ©rence qui s’intitulera : « Science du climat ou climatisme? Un doute qui dĂ©range! Â»Les consĂ©quences sociales et Ă©conomiques des mesures de rĂ©duction d’émission de gaz Ă  e$ et de serre (GES) recommandĂ©es par le GIEC aux nations de la Terre sont importantes. Ces recommandations reposent-elles sur de la science prouvĂ©e? La science climatique est-elle Ă©tablie? Un scienti! que prĂ©sente quelques uns des Ă©cueils auxquels se heurtent les modĂšles de circulation globale (GCM) sur lesquels le GIEC base largement ses recommandations. Quelle est la part de l’homme dans le rĂ©chau$ ement climatique contemporain? Qu’en est-il du soleil et des volcans comme moteurs du climat? La science a-t-elle dĂ©rivĂ© vers le politique ou voire l’idĂ©ologie? Il est temps de ramener la question du rĂ©chau$ ement climatique sur son terrain essentiel qui est celui de la science. (Texte de M. Raynald Du Berger)

17 avril - mercrediPour notre dernier dĂ©jeuner causerie, nous recevons notre confrĂšre M. AndrĂ©-François Bourbeau avec sa prĂ©sentation «La prĂ©paration d’excursions de plein air agrĂ©ables et sĂ©curitaires.»

Pour Ă©viter les mauvaises surprises lors d’excursions en plein air, un minimum de prĂ©paration s’avĂšre nĂ©cessaire.  Le professeur Bourbeau examine les conditions prĂ©alables Ă  la rĂ©ussite d’une sortie, sur plusieurs plans: choix du parcours, sĂ©lection des amis, considĂ©rations reliĂ©es Ă  la nourriture, choix de l’équipement et sĂ©curitĂ©. (Texte d’AndrĂ©-François Bourbeau)

Jean-Marc GauthierDirecteur  des activitĂ©s de l’ARUQAC

(Photos : Marie-Andrée Desmeules)

DĂ©jeuners-causeries

temps libre 2012 9

(Photo : Denis Blackburn)

COMPTE RENDUENTRE QUÉBEC ET CANADA : LE DILEMME DES ÉCRIVAINS FRANÇAISGĂ©rard FabreVLB Ă©diteur, MontrĂ©al, 2012, 174 p.; 27,95$

Par Jean-Guy Hudon Professeur émérite, Université du Québec à Chicoutimi

Dans son court et nĂ©anmoins foisonnant essai, le sociologue GĂ©rard Fabre retient douze intellectuels français de tendances politiques diverses qui, aux XIXe et XXe siĂšcles, se sont intĂ©ressĂ©s aux territoires et aux peuples francophones d’AmĂ©rique du Nord. PartagĂ©s entre le cƓur et la raison, i.e. entre la nostalgie de la Nouvelle-France perdue aux mains des Anglais en 1763 et le rĂ©alisme politique qui pousse la majoritĂ© vers une vision unitaire du Canada, ils ont laissĂ© des analyses qui participent Ă  l’objectif d’élucidation des rapports problĂ©matiques entre la France, le Canada et le QuĂ©bec.

La lecture nostalgique de l’histoire de l’AmĂ©rique française a Ă©tĂ© inaugurĂ©e par le romantique François RenĂ© de Chateaubriand et l’historien rĂ©publicain Jules Michelet. Le premier, dans son Voyage en AmĂ©rique (1827), et le second, dans son Histoire de France (1867), divergent d’opinion sur l’intervention de la France dans la Guerre d’indĂ©pendance amĂ©ricaine mais « partagent le deuil d’une AmĂ©rique saccagĂ©e, pillĂ©e et emportĂ©e par les passions coloniales Â» (p. 23). Ils furent suivis en cela par la plupart des littĂ©rateurs des XIXe et XXe siĂšcles. En 1900, dans une longue recension d’un essai quĂ©bĂ©cois publiĂ©e dans la Revue des Deux Mondes, qu’il dirige depuis 1893, le professeur et critique littĂ©raire Ferdinand BrunetiĂšre dĂ©passe le mode de lecture nostalgique de la ConquĂȘte et rĂ©vĂšle sa capacitĂ© d’anticipation de « l’amĂ©ricanitĂ© Â» des QuĂ©bĂ©cois et de « l’accession du QuĂ©bec Ă  l’entiĂšre maĂźtrise de ses choix de sociĂ©tĂ© Â» (p. 26).

Auteur en 1906 de Le Canada, les deux races (problĂšmes politiques contemporains), le politicologue protestant AndrĂ© Siegfried fait pour sa part Ă©tat de la domination Ă©conomique et culturelle des Anglais et souligne l’infĂ©rioritĂ© des Canadiens français. Il soutient, Ă  certaines conditions, les revendications nationalistes de ces derniers et dĂ©plore « l’hĂ©gĂ©monie insidieuse Â» exercĂ©e sur eux par l’Église catholique (p. 42). Vingt et un ans plus tard, son coreligionnaire Jean-Charlemagne Bracq, professeur et historien, conteste sa thĂšse de l’antagonisme entre les deux races dans L’Évolution du Canada français (1927). Il prĂ©sente « une version rĂ©solument optimiste de l’histoire du Canada Â» et « ! gure parmi les prĂ©curseurs francophones d’une vision biculturelle Â» du pays (p. 52).

L’expĂ©rience de l’Ouest canadien qu’il a acquise entre 1904 et 1914 constitue pour le romancier Maurice Constantin-Weyer une source inĂ©puisable d’écriture. Dans Un homme se penche sur son passĂ©, qui lui a valu le prix Goncourt 1928, l’écrivain valorise la conquĂȘte de la nature par la volontĂ© et l’énergie humaines et « magni[! e] le triomphant poĂšme de la rĂ©ussite canadienne Â» (p. 59). Contrairement Ă  Bracq et Ă  Siegfried, il accorde dans ses Ɠuvres une place majeure aux AmĂ©rindiens et aux MĂ©tis. Il donne Ă©galement du Dominion du Canada une « image multicolore Â» oĂč se dĂ©gage une « vision prĂ©monitoire de la mosaĂŻque canadienne Â» (p. 66). Un autre romancier, Maurice Genevoix, a publiĂ© en 1945 un journal de voyage intitulĂ© simplement Canada oĂč la « nostalgie française va de pair avec un antiamĂ©ricanisme virulent Â» (p. 71). On ne trouve cependant rien d’anglophobe chez ce lettrĂ© qui ne se montre par ailleurs guĂšre prĂ©occupĂ© par le sort des PremiĂšres Nations. Fabre est d’avis que « parmi les auteurs abordĂ©s, Genevoix est celui qui trouve le meilleur ton pour Ă©voquer la susceptibilitĂ© quĂ©bĂ©coise, tout particuliĂšrement vis-Ă -vis des Français Â» (p. 75). C’est Ă©galement celui qui expose le plus simplement sa sympathie pour les francophones canadiens. On ne peut en dire autant du poĂšte surrĂ©aliste AndrĂ© Breton qui, dans Arcane 17 (1947), avoue prĂ©fĂ©rer les conquĂ©rants britanniques aux habitants de la GaspĂ©sie, qu’il a visitĂ©e Ă  l’étĂ© 1944 : Ă  son avis, cette rĂ©gion archaĂŻque, anachronique et isolĂ©e vit « un peu en marge de l’histoire Â» (p. 81). Breton constate de mĂȘme le clĂ©rico-nationalisme du Canada français et souligne l’abondance des États-Unis. Fabre note les « contradictions insolubles Â» de celui dont « l’antinationalisme et l’anticlĂ©ricalisme [
] ne pouvaient s’accommoder d’une sociĂ©tĂ© reposant sur des sentiments patriotiques et catholiques Â» (p. 84s.). Jean-Marie Domenach a quant Ă  lui d’abord Ă©tĂ© un partisan dĂ©cidĂ© de l’option fĂ©dĂ©raliste avant de soutenir clairement, Ă  partir de l969, la position indĂ©pendantiste du QuĂ©bec : Fabre dĂ©crit l’évolution de la pensĂ©e du professeur Ă  partir de deux textes parus en 1965 et 1969 dans la revue Esprit, qu’il dirigeait et qui « a jouĂ© un rĂŽle non nĂ©gligeable [
] dans le processus de laĂŻcisation intellectuelle et idĂ©ologique Â» du QuĂ©bec (p. 86).

Le sociologue compare ensuite deux ouvrages de l’écrivain Michel Tournier : son roman Les MĂ©tĂ©ores (1975) et son Journal de voyage au Canada (1984), d’abord Ă©ditĂ© Ă  MontrĂ©al en 1977 sous un titre lĂ©gĂšrement di$ Ă©rent. Il remarque les jugements pĂ©joratifs de l’auteur sur le QuĂ©bec, jugements qui ressemblent Ă  ceux de Breton concernant le repliement des QuĂ©bĂ©cois, leurs archaĂŻsmes de mƓurs et de langue, leur presse illisible et pauvre, la puĂ©rilitĂ© de leurs Ă©missions tĂ©lĂ©visuelles
 Choisissant de parler des « Canadiens francophones Â», Tournier n’utilise jamais le mot « quĂ©bĂ©cois Â», dont l’usage est pourtant dĂ©jĂ  rĂ©pandu, et son approche unitaire du Canada lui fait ignorer les soubresauts nationalistes du QuĂ©bec. VoilĂ  tout le contraire de

suite Ă  la page suivante...

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temps libre 201210

Retraitée depuis 2006, Carol et moi avions plani! é depuis quelques années notre déménagement à Québec plus précisément dans le Faubourg Saint-Jean-Baptiste, en achetant une maison construite en 1892.

Plus que centenaire, celle-ci avait besoin de quelques rĂ©novations a! n d’y redonner son cachet d’Antan et d’y redĂ©couvrir ses trĂ©sors cachĂ©s. PassionnĂ©s par ce travail, nous y avons consacrĂ© les premiĂšres annĂ©es de retraite. Le projet est toujours en chantier, mais bien avancĂ©.

Pourquoi QuĂ©bec? Grands-parents de Gabrielle 5 ans qui habite Ă  quelques maisons, de Tatiana 9 ans et Émile 7 ans qui habitent Magog, nous voulions ĂȘtre plus prĂšs a! n de pouvoir remplir notre rĂŽle plus e% cacement. Ce que nous faisons


De plus, en habitant au centre-ville nous avons organisĂ© notre vie a! n d’e$ ectuer la plupart de nos dĂ©placements Ă  pied. À deux pas de la rue Saint-Jean, de la rue Cartier ainsi que du secteur Saint-Roch, nous trouvons toutes les accommodations Ă  distance de marche. Quel plaisir de souper dans un bon resto avec des amis, de savourer une bonne bouteille de vin et de revenir sagement Ă  la maison en marchant.

Nous comblons aussi notre besoin de grands espaces avec notre chalet situĂ© sur le bord du " euve Saint Laurent, aux Escoumins. Nous y allons rĂ©guliĂšrement en Ă©tĂ© pour sa tranquillitĂ©, son panorama, la fraĂźcheur du " euve avec les baleines Ă  proximitĂ© (en kayak). Bien isolĂ© pour l’hiver, nous y passons toujours quelques jours par mois. C’est l’endroit idĂ©al pour recevoir parents et amis en toute saison.

Nous participons aux activitĂ©s organisĂ©es par l’Association des retraitĂ©s de l’UQ. Il y a bon nombre d’activitĂ©s intĂ©ressantes comme des marches historiques dans QuĂ©bec ou des visites de musĂ©es. Je salue l’initiative de nos associations de retraitĂ©s qui permettent un tel rapprochement et je peux vous dire qu’à chaque sortie j’y rencontre un ancien de l’UQAC.

À la retraite, nous avons continuĂ© d’explorer le monde. Nous avions dĂ©jĂ  e$ ectuĂ© plusieurs voyages Ă  l’étranger tels que le Mexique, l’AmĂ©rique du Sud, la France, la Suisse, le Portugal et la GrĂšce, mais jamais aucun pays

QUE SUIS-JE DEVENUE ?Un pigeon voyageur

Philippe Meyer qui a laissĂ© en 1980 un « essai mĂ©ticuleux Â» intitulĂ© QuĂ©bec, dont l’objectif Ă©tait de porter en France un regard plus averti sur la trajectoire quĂ©bĂ©coise. Meyer n’y cache pas les sympathies souverainistes qu’il avait dĂ©jĂ  dĂ©voilĂ©es en dĂ©cembre 1972 dans Esprit. Son livre, a% rme Fabre, est « le document le mieux informĂ© de la rĂ©alitĂ© quĂ©bĂ©coise Â» (p. 118).

Le poĂšte essayiste, diariste et romancier Robert Marteau, en! n, s’est engagĂ© Ă  fond dans la lutte pour l’indĂ©pendance du QuĂ©bec. Ses articles dans Esprit contribuĂšrent Ă  faire basculer la revue française en faveur de l’option du Parti quĂ©bĂ©cois, dans lequel il a militĂ©. Comme Jean-Marie Domenach, il a connu une amitiĂ© durable avec le poĂšte Gaston Miron. Son texte intitulĂ© Le QuĂ©bec aprĂšs deux siĂšcles de funĂ©railles, en mars 1977, « se prĂ©sente comme le point d’orgue Â» de ses Ă©crits engagĂ©s (p. 142) : il assĂšne ses coups contre les fĂ©dĂ©ralistes et les Canadiens anglais et rĂ©habilite en son essence la langue quĂ©bĂ©coise. Si le poĂšte Marteau s’est jetĂ© corps et Ăąme dans l’aventure politique « comme nul autre Ă©crivain français ne l’a jamais fait Â» (p. 157), il fut pourtant assailli de doutes, ainsi qu’on peut le voir dans son journal de 1981 (Mont-Royal) et celui de 1986 (Fleuve sans ! n [
]). Devenu citoyen canadien en 1976, Robert Marteau a quittĂ© le QuĂ©bec en 1984, dĂ©sabusĂ©, aprĂšs un sĂ©jour de douze ans.  

Comme il le dit en conclusion, GĂ©rard Fabre n’a pas cherchĂ© l’exhaustivitĂ© en publiant son essai. De fait, son « Ă©chantillon Â» (p. 68) laisse de cĂŽtĂ© d’autres Ă©crivains qui se sont intĂ©ressĂ©s au QuĂ©bec et qu’il cite au passage : Montesquieu, Voltaire, Alexis de Tocqueville, Edme Rameau de Saint-PĂšre, Louis HĂ©mon, Bernard Clavel, Jacques Berque, Henri Pichette. On peut y ajouter le nom de Jules Verne, qui a fait paraĂźtre en 1889 Famille-Sans-Nom, un roman historique portant sur la rĂ©bellion des patriotes de 1837-1838. Les douze auteurs choisis sont donnĂ©s comme « reprĂ©sentatifs Â» (p. 9) de la perception des intellectuels français intĂ©ressĂ©s au nationalisme, au catholicisme, aux AmĂ©rindiens, Ă  la modernitĂ© amĂ©ricaine et au poids des traditions d’ici. GĂ©rard Fabre a beaucoup lu les Ɠuvres de ces personnages, qu’il cite volontiers au demeurant, et d’autres aussi, auxquelles il fait rĂ©fĂ©rence, et il a consultĂ© plusieurs fonds d’archives. Il peut ainsi redresser des jugements, nuancer des visions et relever des contradictions ou des faiblesses argumentatives. Il souligne Ă©galement au passage le sympathie des uns ou l’indi$ Ă©rence des autres envers les PremiĂšres Nations.

Le sociologue français signe en dé! nitive une étude éclairée sur le dilemme en titre.

Jean-Guy Hudon, 15 août 2012

Des musiciens de la rue à VienneLa Parlement de la Nouvelle-Orléan en Louisianne

La capitale du NĂ©pal, KatmandouLa Taj Mahal en Inde

temps libre 2012 3

Il fut un modeste dĂ©veloppeur pendant toute sa carriĂšre. Je l’ai toujours connu ainsi, et en faisant une recherche, mĂȘme peu approfondie, on se rend vite compte que cet homme plutĂŽt rĂ©servĂ© Ă©tait d’une e% cacitĂ© peu commune. Il Ă©tait un travailleur infatigable et combien Ă©nergique. Il savait rallier ses collĂšgues : comme preuve, qu’il nous su% se de se remĂ©morer toutes ses rĂ©alisations.

Fait assez exceptionnel, il a enseignĂ© Ă  tous les niveaux du systĂšme scolaire. Il poursuit sa formation pour devenir ingĂ©nieur en gĂ©nie Ă©lectrique, puis obtient un doctorat en physique nuclĂ©aire de l’UniversitĂ© du Texas Ă  Austin Ă  51 ans.

Sa contribution exceptionnelle Ă  l’enseignement des sciences, tant dans le secteur rĂ©gulier que professionnel, lui mĂ©rite le prix annuel 1986 de l’Association des professeurs de sciences du QuĂ©bec (APSQ). En 1998, il reçoit le MĂ©ritas de la RĂ©gionale du Saguenay–Lac-Saint-Jean de l’Ordre des ingĂ©nieurs du QuĂ©bec, en tĂ©moignage de reconnaissance pour sa contribution Ă  l’évolution de l’enseignement et de la recherche en ingĂ©nierie ainsi que pour l’avancement de la profession d’ingĂ©nieur. Il a Ă  son actif plusieurs publications scienti! ques, a ƓuvrĂ© au dĂ©veloppement des expo-sciences rĂ©gionales Ă  et a Ă©tĂ© l’un des membres fondateurs du Conseil rĂ©gional du loisir scienti! que.

Il fut directeur du DĂ©partement des sciences fondamentales et mon premier patron. Il fut le second professeur Ă©mĂ©rite de notre UniversitĂ©, tout cela pour une question de numĂ©ro de rĂ©solution. Son bureau Ă©tant Ă  cette Ă©poque en face du mien, je le voyais journellement continuer Ă  construire des documents pĂ©dagogiques pour l’enseignement de la physique.

Pour notre Association dont il fut l’un des co-fondateurs, il n’a pas mĂ©nagĂ© ses e$ orts pour lui donner la vigueur nĂ©cessaire Ă  son essor. Les collĂšgues qui l’ont cĂŽtoyĂ© pourraient en discourir davantage de son implication. En jetant un coup d’Ɠil aux di$ Ă©rentes parutions de « Temps libre Â», son nom revient souvent. Il a mĂȘme tenu les rennes de l’ARUQAC pendant huit annĂ©es consĂ©cutives dans un premier temps et pendant un autre mandat dans un second temps. Il a su maintenir des liens harmonieux avec la direction de notre Institution. Il a fait la trace qui fait que les retraitĂ©s que nous sommes sont devenus incontournables une part entiĂšre de la communautĂ© universitaire. On peut mĂȘme dire que nous sommes, un peu beaucoup grĂące Ă  lui, l’ñme de l’UQAC.

Il a participĂ© au dĂ©jeuner-causerie de novembre dernier. Ce fut sa derniĂšre prĂ©sence Ă  l’une de nos activitĂ©s. Le 30 mars dernier, Monsieur Rodrigue Saint-Laurent nous a quittĂ©s dans la sĂ©rĂ©nitĂ© et le calme qu’on lui connaissait. Madame Beaulieu, vous pouvez ĂȘtre ! Ăšre de votre Ă©poux, tout comme nous le sommes. Nous vous transmettons Ă  vous ainsi qu’à Jean-Claude et Ă  sa famille nos sincĂšres condolĂ©ances. Recevez ces " eurs en guise de notre gratitude envers M. Saint-Laurent dont nous nous souviendrons longtemps.

Ghislain La" amme, président, ARUQACLe 5 septembre 2012

Hommage Ă  un bĂątisseur

Chers collĂšgues

Je suis trĂšs heureux de m’adresser Ă  vous aujourd’hui Ă  titre de recteur de l’UniversitĂ© du QuĂ©bec Ă  Chicoutimi. C’est pour moi une ! ertĂ© et un privilĂšge de diriger cette grande UniversitĂ© Ă  dimension humaine en cĂŽtoyant quotidiennement des gens comme vous, qui croient Ă  la place importante qu’occupe notre UniversitĂ© dans le dĂ©veloppement de notre sociĂ©tĂ© et plus particuliĂšrement dans celui de notre rĂ©gion.

Je connais bien cette UniversitĂ© parce que non seulement j’y ai fait mes Ă©tudes universitaires, mais aussi parce que dĂšs mon premier contact, je me suis mis Ă  rĂȘver en me disant qu’un jour j’aimerais pouvoir contribuer, comme vous l’avez tous fait, Ă  son succĂšs et Ă  faire en sorte que nous soyons toujours ! ers de faire partie de cette grande famille qu’est celle de l’UQAC.

Alors aujourd’hui, on me donne cette chance et il est de mon intention de faire en sorte de ne pas dĂ©cevoir celles et ceux qui ont cru en moi et en ma volontĂ© de travailler avec passion et conviction dans le dĂ©veloppement de notre UniversitĂ©.

J’ai la chance de pouvoir compter sur des collaborateurs ! dĂšles et engagĂ©s et une communautĂ© dĂ©vouĂ©e Ă  la cause de l’UQAC. Il est de mon devoir de partager avec l’ensemble de mes collĂšgues ces valeurs fondamentales qui doivent inspirer nos actions et qui, j’en suis convaincu, ont accompagnĂ© votre passage Ă  l’Un iversitĂ©. Nous sommes Ă  rĂ©diger tous ensemble nos orientations institutionnelles pour les cinq prochaines annĂ©es et qui, je l’espĂšre, seront basĂ©es sur la reconnaissance, l’équilibre, la crĂ©ativitĂ© et l’engagement. À cet e$ et, nous aurons l’occasion de vous rencontrer au cours de la prochaine annĂ©e a! n de pouvoir Ă©changer sur ce sujet.

Que ce soit comme Ă©tudiant ou encore comme professeur, j’ai certainement dĂ©jĂ  eu le plaisir de vous rencontrer et si ce n’est pas le cas, je me ferai un devoir de le faire lorsque vous m’en donnerez l’occasion. Et pourquoi pas le 13 dĂ©cembre prochain, lors de la rĂ©ception des FĂȘtes des employĂ©s de l’UQAC. J’espĂšre grandement vous y voir en grand nombre, car vous le savez, vous ĂȘtes chez vous Ă  l’UQAC et nous sommes toujours heureux de pouvoir vous y accueillir.

Martin GauthierRecteur

Mot du recteur

Page 11: temps libre - UQAC

temps libre 20122

Dans l’ordre :Jean-Marc Gauthier, directeur du comitĂ© des activitĂ©s sociales, Sylvie Bourgeois, secrĂ©taire, Joseph Morose, Marie-AndrĂ©eDesmeules, vice-prĂ©sidente, Nicole Morissette, trĂ©soriĂšre et Claire Guimond, directrice du comitĂ© de solidaritĂ© entourent le prĂ©sident Ghislain La" amme

Les membres du Conseil d’administration 2012-2013 de l’ARUQAC

(Photo : Jean-Paul Paquet)

TEMPS LIBREBulletin de liaison de l’ARUQACAssociation des retraitĂ©s de l’UQAC555, boul. de l’UniversitĂ©Chicoutimi (QuĂ©bec)Canada G7H 2B1TĂ©lĂ©phone : 418 545-5011, poste 5530Courriel : [email protected] : H0-1190TEMPS LIBRE est publiĂ© deux fois l’anRecherchistesGhislain La" amme, Marie-AndrĂ©e Desmeules,Jean-Marc Gauthier, Sylvie Bourgeois, Nicole MorissetteMise en page / infographieClĂ©mence Bergeron

Mot présidentiel 1

Mot du recteur 3

Hommage Ă  un bĂątisseur 3

DĂ©jeuners-causeries 2012- 2013 4

Un exploit digne de mention 4

Message pour tous les retraités 5

Activités 5

Activités (suite) 6

Assemblée générale 6

Rapport du président 7

Les microclimats au Saguenay–Lac-Saint-Jean 8

Compte rendu 9

Que suis-je devenue ? 10

SOMMAIRE

RĂ©vision / correctionGhislain La" ammeImpressionService de la reprographie de l’UQACDĂ©pĂŽt lĂ©galBibliothĂšque nationale du QuĂ©becBibliothĂšque nationale du CanadaISSN 1911-088XVisitez rĂ©guliĂšrement notre site internethttp://www.uqac.ca/~aruqac

temps libre 2012 11

d’Asie. En 2009, en compagnie de Madeleine Potvin et de son conjoint Yvon Simard, nous avons e$ ectuĂ© un sĂ©jour au Vietnam et au Cambodge. Il faut ĂȘtre en forme et bien se prĂ©parer car le dĂ©calage horaire (12 heures) et le temps de vol sont di% ciles physiquement. Quel choc en dĂ©barquant Ă  Hanoi : 6 millions d’habitants, 4 millions de motos et la pollution incluse. Il faut aussi survivre Ă  la promenade en cyclo-pousse Ă  travers les motos, les autos et les piĂ©tons. D’ailleurs, traverser une rue au Vietnam est une question de survie Ă  chaque fois. Il faut se lancer, ne surtout pas courir et ne jamais ralentir le pas.

Par contre, la campagne avec ses riziĂšres est magni! que. Les vietnamiens sont souriants mĂȘme s’ils travaillent toute la journĂ©e les pieds dans l’eau Ă  la plantation du riz. Nous avons Ă©tĂ© choyĂ©s car la tempĂ©rature Ă©tait trĂšs belle dans la mystique baie d’Ha Long, classĂ©e au patrimoine mondial de l’Unesco. Madeleine et Yvon peuvent se vanter de s’$y ĂȘtre baignĂ©s. Ho Chi Minh, avec ses 7 millions d’habitants, nous a semblĂ© bien tranquille Ă  notre arrivĂ©e, mais c’était infernal en soirĂ©e. On fĂȘtait le Nouvel An chinois et les feux d’arti! ces furent impressionnants. Nous avons visitĂ© Cu Chi, vĂ©ritable ville souterraine composĂ©e de rĂ©seaux de plus de 300 km de tunnels sur 3 Ă©tages. Cela nous dĂ©montre que les vietnamiens Ă©taient trĂšs ingĂ©nieux pendant la guerre de rĂ©sistance contre les troupes amĂ©ricaines.

Nous avons traversĂ© la frontiĂšre du Cambodge en bateau sur le " euve MĂ©kong et nous avons notĂ© tout de suite une di$ Ă©rence de culture. La prĂ©sence des Kmers Rouges et les horreurs qu’on subit les prisonniers de guerre dans les chambres de torture sont di% ciles Ă  voir. À Siem Reap, nous avons visitĂ© plusieurs temples dont celui d’Angkor Vat, quelle merveille!

AprĂšs le dĂ©paysement de l’Asie, nous sommes allĂ©s en Alaska en juillet 2009 avec Madeleine et Yvon et d’autres amis. Pendant qu’il pleuvait et faisait froid au QuĂ©bec, il faisait 25 °C en Alaska, ce fut une croisiĂšre mĂ©morable. À Juneau, nous avons survolĂ© un glacier en hĂ©licoptĂšre et y avons dĂ©barquĂ©. C’était spectaculaire de se trouver sur cette masse de glace sous un beau soleil sans vraiment ressentir le froid. À Ketchikan, nous revenons au temps du Far West. Nous avons pris le train qui longe la route empruntĂ©e par les chercheurs d’or. Les paysages Ă©taient Ă  couper le sou& e.

En 2010, toujours avec Madeleine et Yvon, nous avons plani! Ă© un sĂ©jour en Europe Centrale et de l’Est. Au dĂ©part de Strasbourg, nous avons visitĂ© une partie de l’Allemagne dont les villes de Lindau, Fribourg, FĂŒssen et Munich. Nous avons passĂ© quelques jours Ă  Vienne pour ensuite se diriger vers la Hongrie plus spĂ©cialement Ă  Budapest. Ensuite nous avons visitĂ© Bratislava en Slovaquie. C’est Ă  Prague en RĂ©publique TchĂšque que nous avons eu le plus de di% cultĂ© Ă  s’orienter. Le GPS perdait son signal au moment oĂč nous en avions le plus besoin. Nous n’avons pu visiter

Berlin, car la route Ă  parcourir Ă©tait trop longue Ă  partir de Prague. Berlin sera pour un autre voyage. Nous sommes revenus en Allemagne en visitant Rotenberg, Heildenberg et Baden-Baden. Au total, nous avons roulĂ© 2 596 km. Nous pouvons a% rmer que les gars ont les nerfs solides pour conduire sur ces autoroutes sans limite de vitesse. Il faut dire qu’ils ont comme copilotes les deux Mado.

En 2012, on retourne en Asie avec Madeleine et Yvon. Cette fois c’est l’Inde, pendant vingt-cinq jours. Nous sommes arrivĂ©s Ă  Delhi sans nos valises que nous rĂ©cupĂšrerons trois jours plus tard, d’oĂč l’importance d’avoir un kit de survie
 À Delhi, on nous regarde beaucoup, on nous prend en photo et on nous serre la main : c’est assez spĂ©cial. AprĂšs trois jours de visites Ă  travers la ville, nous prenons un vol pour Katmandou au NĂ©pal. La ville est sale, nous y voyons des enfants qui fouillent dans les dĂ©chets en bordure des routes qui ne sont mĂȘme pas pavĂ©es; tout un choc! Certains quartiers de la capitale n’ont pas d’électricitĂ©, par contre nous pouvons survoler le toit du monde (l’Everest) sans problĂšme


De retour en Inde, Ă  Varanasi, ville sainte et extrĂȘmement sale, nous avons assistĂ© Ă  la cĂ©rĂ©monie de l’Aarti (priĂšre du soir sur le " euve Gange). Envoutant ! Dans tous nos voyages, nous n’avions jamais vĂ©cu de moments si intenses. Imaginez une foule de milliers de gens qui prient dans un silence profond au rythme de clochettes. AprĂšs cette cĂ©rĂ©monie, nous sommes revenus en cyclo-pousse encore une fois sains et saufs, mais rien de comparable avec le Vietnam, encore plus fou.

AprĂšs Varanasi, la visite d’Agra et du Taj Mahal vaut, quant Ă  moi, le voyage en Inde. Quelle splendeur que ce monument construit tout en marbre blanc et serti de pierres prĂ©cieuses « tout cela par amour Â»â€Š Par la suite, on prend la route du Sud, la tempĂ©rature dĂ©jĂ  trĂšs clĂ©mente se rĂ©chau$ e jusqu’à 35 °C et plus. Nous visitons les villes de Chennai, Mamallpuram, Pondicherry, Tanjore, Madurai, Thekkady, Kumarcekom, Cochin et Mumbai. Ce fut un voyage dĂ©paysant Ă  tous les points de vue, mais aussi trĂšs enrichissant. On prendra dix jours Ă  se remettre du dĂ©calage horaire et Ă  reprendre notre rythme de vie normal. À mon avis, il ne faut pas trop attendre pour faire ce genre de voyage car c’est trĂšs exigeant physiquement.

AprĂšs ses voyages plus exotiques et n’ayant pas vraiment explorĂ© les États-Unis, l’occasion se prĂ©sente. Avec Madeleine et Yvon nous dĂ©barquons Ă  Fort Lauderdale et visitons la cĂŽte Ouest jusqu’à Destin. De lĂ , nous nous rendons en Louisiane, plus particuliĂšrement Ă  la Nouvelle OrlĂ©ans. Nous avons vraiment apprĂ©ciĂ© le quartier français en Ă©coutant les groupes de jazz. Par la suite, nous traversons le lac Ponchartran et, sur la route, nous pouvons toujours voir les dĂ©gĂąts causĂ©s par l’ouragan Katrina et ce mĂȘme quelques annĂ©es plus tard. Par la suite, nous avons refait plusieurs sĂ©jours sur la cĂŽte Est des États-Unis et nous y passerons un mois cette annĂ©e. Les enfants et petits-enfants viendront nous rejoindre pour les vacances des FĂȘtes. Que demander de mieux.

Un voyage de terminĂ© et d’autres sont dĂ©jĂ  en prĂ©paration. La prochaine destination en 2013 sera un sĂ©jour en Hollande et en Belgique en vĂ©lo et pĂ©niche. Eh oui, nous avons dĂ©jĂ  fait cette expĂ©rience en parcourant une partie de la Provence en 2007 Ă  vĂ©lo. Quelle sensation agrĂ©able de respirer l’air de la campagne, de pĂ©daler sur de petites routes pittoresques dont l’étang de VacarĂšs avec ses chevaux sauvages et ses " amants roses.

VoilĂ  en quelques phrases ce que je suis devenue. Je suis en pleine forme et j’espĂšre pouvoir vous raconter Ă  nouveau mes prochaines expĂ©riences, et ce pour plusieurs annĂ©es Ă  venir !

Madeleine Delisle

Page 12: temps libre - UQAC

temps libre 201212 temps libre 2012 1

L’assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale annuelle des membres de l’ARUQAC vient tout juste de se terminer que dĂ©jĂ  nous sommes Ă  prĂ©parer le souper de NoĂ«l. Qu’on le veuille ou pas, il y a du pain sur la planche.

Fin octobre-dĂ©but novembre, les Monts Valins ont reçu leur premiĂšre vraie bordĂ©e de neige. Quel magni! que dĂ©cor. C’est cependant annonciateur de l’hiver Ă  ne pas en douter. Au moment d’écrire ces lignes, le secteur du Lac KĂ©nogami a dĂ©jĂ  reçu 15 cm de neige. J’espĂšre bien que ceux qui adorent la neige vont en pro! ter pleinement. Pour les sĂ©dentaires, ne vous laissez pas sombrer dans le dĂ©couragement; dans quelque mois, le beau temps va revenir. Entre temps, je souhaite de beaux voyages Ă  nos migrateurs. Pro! tez-en bien.

Comme vous pourrez le constater Ă  la lecture de cette Ă©dition de« Temps libre », votre Conseil d’administration n’a pas chĂŽmĂ© et tout va rondement en raison de l’expĂ©rience acquise par la plupart de ses membres.. Les dĂ©jeuners-causerie sont organisĂ©s pour l’annĂ©e et nous avons pensĂ© aux membres qui ne peuvent ĂȘtre prĂ©sents le mercredi. Des membres ou des conjoints de membres participent Ă  des activitĂ©s rĂ©guliĂšres. Nous sommes Ă  peau! ner la soirĂ©e de NoĂ«l. Toute suggestion sera bien reçue.

Nous travaillons Ă  monter une banque de donnĂ©es qui recueillerales informations pertinentes de nos membres. Encore une fois, je sollicite votre collaboration pour ce faire. Sans votre implication personnelle, nous ne pourrons jamais rejoindre l’ensemble des

membres par le biais des courriels. Ni l’UQAC ni l’ARUQAC ne possĂšde l’ensemble de l’information, et mĂȘme si nous rassemblons l’essentiel disponible, il est Ă  ce jour impossible de complĂ©ter une banque vraiment utile.

Et que dire des adhĂ©sions dites actives dans notre groupe d’appartenance, notre objectif est qu’il atteigne le plus grand nombre possible de membres. La cotisation ne suit pas l’in" ation et demeure stable, rĂ©sultat d’une gestion serrĂ©e du budget.

Nous aurons aussi Ă  rencontrer l’UniversitĂ©. Un nouveau recteur ainsi qu’un nouveau vice-recteur aux ressources humaines et Ă  l’administration ne nous font pas entrevoir des points d’achoppement, sauf qu’il reste Ă mettre en route des acquis de l’an dernier.

En! n, vous ĂȘtes notre maniĂšre d’ĂȘtre, notre souci Ă s’impliquer du mieux qu’on peut, notre plaisir Ă  faire del’Association un lieu de rassemblement.

SincĂšres salutations!

Ghislain La" amme, président

Bulletin de liaison de l’ARUQAC - NumĂ©ro 31 Automne 2012

temps libreMot prĂ©sidentielLe temps des FĂȘtes...

(Photo : Marie-Andrée Desmeules)