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4 ème Trimestre 2007 PLAIDOYER POUR LA LOI DU 17 JUIN 1998 Le groupe pluridisciplinaire mis en place en 1996 autour de notre porte-parole, Carole BOUQUET, a permis une réflexion de professionnels qui a contribué à l’élaboration de cette loi de prévention des récidives et d’assistance aux mineurs victimes d’agressions sexuelles. Malgré plusieurs décrets d’application, la mise en place sur tout le territoire de ce que prévoit la peine de suivi socio-judiciaire avec son injonction de soins, prend beaucoup de temps et de moyens humains et matériels. Nous sommes convaincus que les problèmes liés à la récidive devraient trouver leur solution dans une application totale de cette loi. Celle-ci rendrait inutile le projet de loi relatif à la « rétention de sûreté » qui vient d’être voté et dont le texte final va être soumis au Conseil Constitutionnel. Nous ne pouvons être soupçonnés d’indulgence vis-à-vis de la pédophilie, et pourtant, nous sommes préoccupés par cette loi. Certes, il existe bien un “noyau” de récidivistes pédophiles, correspondant à ces personnes particulière- ment dangereuses visées par la loi DATI. Leurs antécédents et leur trajectoire justifient la plus grande attention et la loi GUIGOU a déjà pris en compte leur suivi. Elle prévoit, dans la cadre de la peine de suivi socio-judiciaire, applicable dès le premier jour de la remise en liberté, l’injonction de soins, le contrôle de celle-ci par le médecin coordonnateur et l’autorité accrue du juge de l’application des peines qui, en cas de non-respect de cette obligation, peut prononcer une peine supplémentaire de privation de liberté pour 2 à 5 ans, non pour les faits commis mais au nom du risque de récidive. Si ces mesures, correctement appli- quées, s’avèrent insuffisantes, rien n’empêche de revoir à la hausse la durée des peines encourues voire même d’utiliser le levier modulable de la perpétuité. Or, pour contourner l’obstacle de la non-rétroactivité des lois, la loi qui vient d’être votée, au nom de la défense sociale, crée une nouvelle forme de privation des libertés (ni condamnation pénale, ni internement psychiatrique) et de nouveaux centres pour l’exercer, les « centres socio-médico-judiciaires de sûreté ». Il est à noter que les députés ont étendu le champ d’application de cette mesure à des meurtriers non pédophiles et il est à craindre que la liste s’allonge. Nous comprenons que la société veuille se protéger vis-à-vis de véritables pré- dateurs, mais nous pensons que c’est une illusion de croire qu’un tel système est la solution. D’autres pays européens (Pays-Bas, Allemagne,…) appliquent des mesures semblables depuis de nombreuses années sans qu’il ait été établi que le taux de récidive des actes de pédophilie et celui des homicides soient infé- rieurs aux nôtres dans ces pays. En France, lorsqu’il s’agit de privation de liber- té, notre culture et notre perception des droits de l’homme, sont sans doute dif- férentes de celles des pays nord-européens. Toute brèche dans le respect de ces droits, même si c’est au nom de la protection des mineurs, va à l’encontre de leur éducation et des valeurs que nous souhaitons leur transmettre. Donnons- nous les moyens humains et financiers pour appliquer les lois existantes plutôt que de recourir à des artifices sécuritaires pour pallier à leur insuffisance. Martine BROUSSE, Directrice Bernard CORDIER, Président E D I T O R I A L SOMMAIRE SOMMAIRE Editorial....................................p.1 Actualités............................p.2 à 3 Permanences et Unités d’Accueil Médico-Judiciaires pour les enfants victimes, Manifestations et évène- ments au profit de la Voix De l’Enfant, Rue de la Banque : les familles victimes des “marchands de sommeil” ont obtenu gain de cause, Groupement d’Associations de Défense et d’Assistance à l’Enfant Victime. Actualités juridiques ..............p.3 Commission Juridique, Cour d’Assises de Montauban, Erratum. Actualités européennes..........p.4 Conférence Finale Internationale du Programme Agis 2005 - 2007. Actualités internationales.......p.5 Tsunami 3 ans après, Forum Franco-Malgache, Etat Civil chez les Pygmées, Nos missions en 2007. Infos Membres.........................p.6 Infos Partenaires................p.7 à 8 Campagnes pour la Voix De l’Enfant, De très belles fêtes ! Rédactrice en chef : Martine Brousse Rédaction et Maquette : Clémentine Colas

Trimestre 2007 EDITORIAL SOMMAIRE - La voix de l'enfant

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Page 1: Trimestre 2007 EDITORIAL SOMMAIRE - La voix de l'enfant

4èmeTrimestre 2007

PLAIDOYER POUR LA LOI DU 17 JUIN 1998Le groupe pluridisciplinaire mis en place en 1996 autour de notre porte-parole,Carole BOUQUET, a permis une réflexion de professionnels qui a contribué àl’élaboration de cette loi de prévention des récidives et d’assistance aux mineursvictimes d’agressions sexuelles. Malgré plusieurs décrets d’application, la miseen place sur tout le territoire de ce que prévoit la peine de suivi socio-judiciaireavec son injonction de soins, prend beaucoup de temps et de moyens humainset matériels. Nous sommes convaincus que les problèmes liés à la récidivedevraient trouver leur solution dans une application totale de cette loi. Celle-cirendrait inutile le projet de loi relatif à la « rétention de sûreté » qui vient d’êtrevoté et dont le texte final va être soumis au Conseil Constitutionnel. Nous ne pouvons être soupçonnés d’indulgence vis-à-vis de la pédophilie, etpourtant, nous sommes préoccupés par cette loi. Certes, il existe bien un“noyau” de récidivistes pédophiles, correspondant à ces personnes particulière-ment dangereuses visées par la loi DATI. Leurs antécédents et leur trajectoirejustifient la plus grande attention et la loi GUIGOU a déjà pris en compte leursuivi. Elle prévoit, dans la cadre de la peine de suivi socio-judiciaire, applicabledès le premier jour de la remise en liberté, l’injonction de soins, le contrôle decelle-ci par le médecin coordonnateur et l’autorité accrue du juge de l’applicationdes peines qui, en cas de non-respect de cette obligation, peut prononcer unepeine supplémentaire de privation de liberté pour 2 à 5 ans, non pour les faitscommis mais au nom du risque de récidive. Si ces mesures, correctement appli-quées, s’avèrent insuffisantes, rien n’empêche de revoir à la hausse la durée despeines encourues voire même d’utiliser le levier modulable de la perpétuité. Or,pour contourner l’obstacle de la non-rétroactivité des lois, la loi qui vient d’êtrevotée, au nom de la défense sociale, crée une nouvelle forme de privation deslibertés (ni condamnation pénale, ni internement psychiatrique) et de nouveauxcentres pour l’exercer, les « centres socio-médico-judiciaires de sûreté ». Il est ànoter que les députés ont étendu le champ d’application de cette mesure à desmeurtriers non pédophiles et il est à craindre que la liste s’allonge. Nous comprenons que la société veuille se protéger vis-à-vis de véritables pré-dateurs, mais nous pensons que c’est une illusion de croire qu’un tel système estla solution. D’autres pays européens (Pays-Bas, Allemagne,…) appliquent desmesures semblables depuis de nombreuses années sans qu’il ait été établi quele taux de récidive des actes de pédophilie et celui des homicides soient infé-rieurs aux nôtres dans ces pays. En France, lorsqu’il s’agit de privation de liber-té, notre culture et notre perception des droits de l’homme, sont sans doute dif-férentes de celles des pays nord-européens. Toute brèche dans le respect deces droits, même si c’est au nom de la protection des mineurs, va à l’encontrede leur éducation et des valeurs que nous souhaitons leur transmettre. Donnons-nous les moyens humains et financiers pour appliquer les lois existantes plutôtque de recourir à des artifices sécuritaires pour pallier à leur insuffisance.Martine BROUSSE, Directrice Bernard CORDIER, Président

E D I T O R I A L

SOMMAIRESOMMAIREEditorial....................................p.1Actualités............................p.2 à 3Permanences et Unités d’AccueilMédico-Judiciaires pour les enfantsvictimes, Manifestations et évène-ments au profit de la Voix Del’Enfant, Rue de la Banque : lesfamilles victimes des “marchandsde sommeil” ont obtenu gain decause, Groupement d’Associationsde Défense et d’Assistance àl’Enfant Victime.

Actualités juridiques ..............p.3Commission Juridique, Courd’Assises de Montauban, Erratum.Actualités européennes..........p.4Conférence Finale Internationaledu Programme Agis 2005 - 2007.Actualités internationales.......p.5Tsunami 3 ans après, ForumFranco-Malgache, Etat Civil chezles Pygmées, Nos missions en2007.Infos Membres.........................p.6Infos Partenaires................p.7 à 8Campagnes pour la Voix Del’Enfant, De très belles fêtes !

Rédactrice en chef :Martine BrousseRédaction et Maquette :Clémentine Colas

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Grande Collecte NationaleJusqu’en janvier2008, dans lesmagasins la GrandeRécré, JouetLand,BébéLand, desurnes sont placéesau sein des espaces

cadeaux afin de promouvoir la collec-te de dons pour Voix De l’Enfant. Ungrand merci au Groupe Ludendopour cette opération d’envergure.

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Permanences et Unités d'Accueil Médico-Judiciaires en milieu hospitalier pour les enfants victimes

Générale de Gala Le 14 novembre, la Voix De l’Enfantétait à l’honneur au ThéâtreMontparnasse où la pièce “leSystème Ribadier” a été jouée pourl’association avec entre autres,notre talentueux ambassadeur.Nous remercions toute la troupe,Bruno Solo et en particulierMadame Myriam de Colombi ainsique toute l’équipe du théâtre pourcette belle soirée de Gala.

La fin de l’année 2007 a été notam-ment marquée par l’inauguration dedeux Unités d’Accueil Médico-Judiciaires pour les enfants victimeset le lancement des travaux de la“salle d’audition protégée” au Tribunalde Grande Instance d’Angers. L’Unitéd’Accueil Médico-Judiciaire desmineurs victimes d’infractions àcaractère sexuel de Lorient a étéinaugurée le 9 novembre en présen-ce du Président du Conseil Régional,du Procureur de la République, duDirecteur de l’Hôpital, de représen-tants du Conseil Général et de laCPAM, de l’association membre SOSEnfance en Danger ainsi que de laVoix De l'Enfant et de SFR.

Le Procureur de la République, M.Jean-Pierre Picca, a rappelé que “lesmots de l’enfant constituent le pre-mier acte d’enquête” et qu’il estimportant de “conjuguer les nécessi-tés de l’enquête avecl’accompagnement de l’enfant”.

Inauguration de l’Unité d’Accueil de Lorient

L’Unité d’Accueil Mineur Victime deCreil, première Unité de la régionPicardie, a quant à elle été inauguréele 6 décembre en présence duPrésident du Conseil Général del’Oise, de la Présidente du Tribunalde Grande Instance de Senlis, dereprésentants de la Justice, del’Hôpital, de la Police et de laGendarmerie ainsi que des associa-tions partenaires du projet,l’Association d’Enquête et Médiation,la Voix De l'Enfant et la Fondationpour l’Enfance. Au cours de ce tri-mestre, la Voix De l'Enfant a aussiparticipé à plusieurs réunions pour lacréation de Permanences et d’Unitésà Rochefort, Nantes, Lisieux etGuéret. Ces projets sont en bonnevoie et devraient voir le jour dans lesmois à venir. En 2008, la Voix Del'Enfant a décidé d’amplifierl’ouverture des Permanences et desUnités d’Accueil Médico-Judiciairesen milieu hospitalier pour les enfantsvictimes sur l’ensemble du territoiremétropolitain et d’Outre Mer.Une quinzaine sont actuellement enprojet.

Parallèlement à la démultiplicationdes Permanences et Unités, la VoixDe l'Enfant développe l’ouverturedans les tribunaux de “sallesd’audition protégée” afin de permettreaux enfants d’être entendus et detémoigner sans être confrontés direc-tement à la personne mise en causeet d’assurer ainsi un accompagne-ment et une prise en charge globaledes enfants victimes, depuis les pre-mières révélations jusqu’au procès.La Voix De l'Enfant espère inaugurercette première « salle d’audition pro-tégée » à Angers fin mars 2008.Le 21 décembre, à l’initiative desMutuelles d’Eovi, une première réu-nion de travail s’est tenue au Tribunalde Grande Instance de Guéret dansla Creuse pour finaliser un projetd’ouverture d’Unité d’Accueil Médico-Judiciaire à l’Hôpital. Ce premiercontact avec le Procureur a été trèspositif et une prochaine réunion avecl’ensemble des intervenants est pré-vue pour le 6 février 2008.

Spectacle chorégraphique

Le 24 novembre, au théâ-tre de la Ville d’Asnièreset en présence d’un cou-ple de danseurs du Balletde l’Opéra National deParis, les spectateurs ontassisté à une représenta-tion de nombreux conser-vatoires au profit de laVoix De l’Enfant.

Manifestations et Evènements au profit de la Voix De l’Enfant

Unité d’Accueil de Lorient

Salle d’audition à l’Unité d’Accueil de Creil

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Rue de la banque : les famillesvictimes des «marchands de som-meil» ont obtenu gain de cause

Un accord a été signé le 14 décem-bre entre le Ministère du Logement etde la Ville, les associations et lesreprésentants des familles, pour lerelogement des 374 familles de la ruede la banque victimes des «mar-chands de sommeil».Le chemin fut long, pour ne citer queles principales étapes : un rendez-vous avec le Président de laRépublique en présence de CaroleBouquet notre Porte Parole, MartineBrousse notre Directrice, le BâtonnierTeitgen engagé avec la Voix Del’Enfant et Jean-Baptiste Heyraud lereprésentant du Droit Au Logement ;diverses entrevues avec MadameBoutin ; le déplacement à Londresd’une de nos avocates Me DianeMullenex pour accompagner la délé-gation du Ministère du Logement etde la Ville ; de nombreuses manifes-tations de soutien aux familles.

L’Etat s’est donc engagé à les relogerdans un délai d’un an, dès lorsqu’elles répondront aux critères depriorité de la loi DALO (Droit AuLogement Opposable). La Voix Del’Enfant se réjouit de cette décisiondue essentiellement à la volonté desfamilles et des personnalités qui sesont engagées, en particulier notrePorte Parole.Avec elle, nous poursuivons un travailde fond pour faire de nouvelles pro-positions qui devraient être étudiéesdans le cadre d’un Groupe de Travailcomposé notamment des offices deslogements sociaux, de financeurs duprivé et d’autres acteurs pouvantapporter leur contribution pour répon-dre au besoin urgent de logements.

Groupement d’Associations deDéfense et d’Assistance à l’Enfant

Victime (GADAEV)Les 30 octobre et 17 décembre, laVoix De l'Enfant a participé aux réu-nions de travail du GADAEV auxquel-les participent les associationsEnfance et Partage, la Fondationpour l’Enfance, l’Enfant Bleu-EnfanceMaltraitée et Enfance Majuscule.Le GADAEV ne s'était pas réunidepuis 18 mois et les associations quil'animent souhaitaient se retrouverpour partager leurs préoccupations,élaborer des propositions pouvantaméliorer la protection de l'enfance eten particulier la prise en charge desenfants victimes et les remettre auxMinistères concernés. Plusieurs pis-tes ont été retenues, entre autres : - mettre à jour les coordonnées desassociations et comités locaux sur leterritoire français pour une réactuali-sation de l'annuaire existant,- demander la restitution d'unMinistère de la Famille ou d'unSecrétariat d'Etat à la Famille,- étudier l'intérêt des recherchesmenées par l’Observatoire Nationalde l'Enfance en Danger qui ne sem-blent pas entrer dans les priorités desassociations de défense et de protec-tion de l'enfance,- développer la coopération entre lesassociations et leurs avocats pourfaciliter le suivi des affaires et porterdes propositions dans l’intérêt desenfants,- mettre en place un groupe de travailafin de présenter des propositionspour l'amélioration du suivi desenfants devant le Juge des Enfants etle Juge aux Affaires Familiales,- préparer un courrier à la Garde desSceaux pour lui demander de tra-vailler notamment sur la formation, ladésignation de l’administrateur adhoc.Enfin, une demande de réunion detravail a été adressée au ConseillerTechnique du Ministre du Travail, desRelations Sociales et de la Solidarité,en charge de la Famille.

Commission JuridiqueLa Commission Juridique de la VoixDe l'Enfant s’est réunie le 14 décem-bre et a étudié les demandes deconstitution de partie civile. En outre, les membres ont émis despropositions afin d’améliorer la coor-dination et l’harmonisation des procé-dures judiciaires relatives auxmineurs devant le Juge aux AffairesFamiliales, le Juge des Enfants et leParquet. Entre autres, les membresestiment qu’il est important, dans cesaffaires, de replacer l’enfant (victime,en difficulté ou délinquant) dans soncadre familial, afin de ne pas « sau-cissonner » sa prise en charge. Laréforme de la carte judiciaire et celledes divorces auront également desconséquences dans le traitement deces affaires (disparition de tribunaux,évolution des compétences desmagistrats). Cour d’Assises de Montauban

Suite au décès, en novembre 2004,du petit Samir Dhini âgé de 8 ans,battu à mort par l’oncle chez qui ilétait placé, la Voix De l’Enfant s’estconstituée partie civile.Le 3 décembre, la Cour d'Assises deMontauban a condamné l’oncle à 12ans d’emprisonnement pour coupsayant entraîné la mort sans intentionde la donner et sa concubine, à 4 ansdont 2 ans et demi avec sursis, pourcomplicité de violences. Le Procureur de la République, quiavait requis 20 années de réclusioncontre l’oncle, a interjeté appel de ladécision.

ERRATUMDans la correspondance du 3ème tri-mestre 2007, article “Cour d'Assisesde Nanterre” : Yves Marguerat a étécondamné par la Cour d'assises deNanterre en septembre 2007, à 12 etnon pas 8 années d'emprisonnement.De plus, du fait du désistementd'appel de Marguerat , les décisionsconcernant la peined'emprisonnement et les dommages-intérêts deviennent définitives.

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Extraits des recommandationsLes 6 partenaires sont unanimes pouraffirmer que l’enfant victime de violencessexuelles et de mauvais traitements estun enfant souffrant avant d’être unenfant plaignant. Ils recommandent, entre autres :•Toute révélation d’un mineur victime deviolences sexuelles, de mauvais traite-ment ou témoin, doit faire l’objet d’uneaudition enregistrée et filmée•L’audition de l’enfant doit systématique-ment être réalisée dans un lieu protégé,neutre, spécialement adapté et équipéde matériel audiovisuel•L’audition de l’enfant doit être menéepar des professionnels formés•L’enregistrement doit être considérécomme une pièce de la procédure•L’enfant ne doit pas être confronté direc-tement à la personne qu’il a mise encause et ne doit pas être appelé à témoi-gner directement à la barre lors du pro-cès. Le recours à la vidéo conférencedoit être systématique•Les recours aux examens «médico-légal», gynécologique, psychologique etautres ne doivent pas être systématiques•Les professionnels intervenant auprèsdes enfants victimes de violencessexuelles et autres doivent recevoir uneformation initiale spécifique et suivre uneformation continue pluridisciplinaire•Renforcer la coopération policière etjudiciaire•Editer un guide pratique sur les pra-tiques de l’audition des enfants•Diffuser des fascicules d’information àl’usage des enfants, des parents et desprofessionnels.

trats, policiers, travailleurs sociaux,médecins et autres intervenants.Au cours des Tables Rondes de lapremière journée, un certain nombrede points forts ont été retenuscomme: un lieu d'accueil adapté, lesauditions filmées, l’audition et laconfrontation protégées, un accom-pagnement de l'enfant avant, pendantet après le procès, une formation detous les professionnels intervenantauprès de l’enfant avec la nécessitéde fournir à tous une formation spéci-fique, complète et pluridisciplinaireavec un suivi et une évaluation. Leconstat d’un cloisonnement entre lesprofessionnels, souvent la cause dedysfonctionnements, a mis en exer-gue la nécessité absolue d’un travailpluridisciplinaire et d’une coordinationentre tous les intervenants en chargedes enfants victimes.Les Tables Rondes de la seconde

journée, qui portaient plus particuliè-rement sur une harmonisation d’unsystème européen pour l’audition etla prise en charge de l’enfant présu-mé victime, ont permis d’évoquer lesdifficultés d’une uniformisation despratiques entre les pays. Cependant,malgré des systèmes judiciaires etdes moyens différents et au-delà descultures, une volonté appuyéed’harmoniser certaines pratiques tel-les que la création de Permanenceset Unités d’Accueil Médico-Judiciaires pour les enfants victimesinstaurant ainsi une unité de lieu, detemps et d’action propice à la protec-tion de l’enfant et la nécessité d’uneformation pluridisciplinaire pour lesprofessionnels. La protection del’enfant et le respect du droit de ladéfense ont provoqué des échangestrès nourris. Au cours des débats sur

la confrontation directe entre la victi-me présumée et l’auteur présumé,tous les partenaires se sont accordéssur l’importance d’éviter la confronta-tion directe entre le mineur et l’auteurprésumé et il a été proposé d’une partque systématiquement l’enregistre-ment de l’audition du mineur soitvisionné par le présumé auteur etd’autre part que s’il y a nécessitéd’une confrontation, cette dernière sefasse par vidéo conférence. Pourconclure, la Coordinatrice du pro-gramme a présenté le Rapport Finalet les partenaires ont adopté lesRecommandations applicables danstous les pays européens. Vous pou-vez demander à recevoir le RapportFinal à [email protected]

Conférence Finale Internationaledu programme Agis 2005 - 2007

Avec le soutien du programme AGISCommission Européenne - Direction Générale

Justice, Liberté et Sécurité

La Conférence Finale du ProgrammeAGIS est l’aboutissement de 2années de travail avec 6 pays euro-péens : la France, l’Angleterre, laBelgique, l’Italie, la Pologne et laRoumanie.

Ouverte par M. Hervé Théaudière,Vice-Président et le Docteur BernardCordier, Président de la Voix Del’Enfant, cette Conférence a clôturéles travaux de la Voix De l’Enfant etde ses 6 partenaires européens quiavaient comme objectifs d’établirl’état des lieux des dysfonctionne-ments et des bonnes pratiques dansles pays partenaires en matièred’audition et de recueil de la paroledes mineurs victimes de maltraitanceet de renforcer la coopération judiciai-re et policière au niveau européen.En l’absence de Monsieur XavierBertrand, Ministre du Travail, desRelations Sociales et de la Solidarité,en charge aussi de la Famille,Monsieur De Legge, Directeur de laDélégation interministérielle à laFamille, après avoir excusé leMinistre de ne pouvoir intervenircomme prévu, s’est exprimé pourfaire part de son adhésion à la propo-sition d’un cadre unique pour lerecueil de la parole de l’enfant victi-me, de la nécessité d’une transmis-sion d’informations entre les profes-sionnels et d’un référent unique. Il aaussi souligné l’importance d’un tronccommun de formation pour les magis-

Docteur Bernard Cordier, Président

D. De Legge, B. Cordier, M. Brousse

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Tsunami : 3 ans aprèsDébut décembre, Jérôme Baptiste,chargé des programmes Asie, s’estrendu en Inde en mission de suivipost tsunami.

Trois ans aprèsle séisme enAsie du Sud-Est qui ébranlales fondsmarins et rava-gea les côtesdes pays limi-trophes del’océan indien,les program-mes répondentpleinement aux

objectifs que nous nous étions fixés. La pérennité des actions mises enœuvre dans l’état du Tamil Nadu est àprésent assu-rée : les popu-lations soute-nues se sontappropr iéesles program-mes et partici-pent active-ment à leurévolution avecles associa-tions localesmembres oupar tena i res .Egalement, le niveau de vie globalobservé dans les villages affectés parle tsunami a augmenté significative-ment et les enfants bénéficient à pré-sent d’une véritable protection et d’unsuivi pour leur scolarité et leur santé.Enfin la Voix De l'Enfant s’est enga-gée à soutenir les programmes qui lenécessitent pour une quatrièmeannée, jusqu’à fin 2008.

Forum Franco - MalgacheLes associations membres du ForumFranco - Malgache se sont réunies le17 octobre pour échanger autour detrois thèmes : l’Etat Civil, la lutte con-tre le tourisme sexuel impliquant desenfants et la prostitution enfantine, lalutte contre la malnutrition.

Cette réunion a permis de lancer despistes de travail pour améliorer lasituation de plusieurs centainesd’enfants malgaches.Face au nombre important d’enfantssans état civil, la Voix De l'Enfant sou-haite mobiliser les associations. Sansétat civil, ces enfants n’ont pas accèsaux soins, à l’éducation, ne sont pasreconnus et protégés. Les associa-tions feront un état des lieux desbesoins en matière d’état civil dansleur zone d’intervention. Certainespourraient intégrer dans leurs pro-grammes un volet « état civil » : sen-sibilisation des familles à l’importancede l’enregistrement à l’état civil dès lanaissance, enregistrement desenfants à l’état civil, formationd’agents d’état civil etc…Des enfants de l’Ile Rouge sont éga-lement victimes du tourisme sexuel etse prostituent. La Voix De l’Enfantpropose de travailler ensemble pourtrouver des solutions : scolarisation,formation professionnelle (pêche,broderie, etc…), soutien aux famillespour trouver d’autres revenus, etc. Cetravail en commun permettra d’êtreau plus près des réalités locales et deprendre en compte les conditions devie de famille qui sont souvent obli-gées de prostituer leurs enfants.Enfin, cette réunion a été l’occasiond’évoquer brièvement un autre fléauqui touche Madagascar : la malnutri-tion. Ce sujet sera à l’ordre du jourd’une future rencontre.Une prochaine réunion du ForumFranco-Malgache est prévue aucours du premier trimestre 2008 pourapprofondir ces thèmes, générer desactions communes et lancer de nou-velles pistes de réflexion.

Etat Civil chez les PygméesVivant en marge de la société came-rounaise, les Pygmées Bagyeli n'ontpas l'habitude de déclarer les nais-sances. Or l'attestation de naissanceest obligatoire pour l'inscription desélèves dans les écoles et l'obtentionde la carte d'identité. Leurs campe-ments n'étant pas reconnus en tant

que communautés villageoises, cespeuples ne disposent d'aucun accèsaux services de l'administration. Rarissimes sont donc les enfantslégalement déclarés. Une campagned'état civil a été entreprise par leFONDAF, association locale partenai-re de SOS Enfants, membre de laVoix De l’Enfant, prévoyant à la foisd'inscrire à l'état civil tous les enfantsaccueillis au foyer de l’association etd'étudier avec les autorités une pro-cédure simplifiée pour les déclara-tions de naissance.

En 2006, les 125pensionnaires sontentrés en posses-sion de leur acte denaissance. Uneaction de sensibili-sation à grandeéchelle se révèleindispensable pour

inciter tous les parents à régulariserleur situation et systématiser lesdéclarations de naissance. Une nou-velle campagne se déroule encoreactuellement avec l’objectif de remet-tre 600 actes de naissances.

ATELIER RESTAURATIONENFANTS DU MONDEPONDICHERY

Enfants “intouchables”

SOS Enfants

Nos missions en 2007MOYEN ORIENT

Du 20 avril au 1er mai 2007 :- mission d’identification de partenai-res de terrain dans les territoirespalestiniens du Coordinateur desProgrammes Asie – Moyen Orient dela Voix De l'Enfant, avec madameTania SFEIR, présidente del’association membre Un Enfant UnePromesse, - rencontre du Coordinateur avec lespartenaires à Jérusalem et Sakhnine.

ASIE DU SUD ESTDu 27 juin au 8 juillet et du 5 au 15décembre, le Coordinateur desProgrammes Asie a effectué les 6èmeet 7ème missions de suivi etd’évaluation des programmes posttsunami menés par les associationsmembres et partenaires, et du pro-gramme éducatif et de développe-ment de Karur, dans l’état du TamilNadu.

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Fonds d’Aide aux ProgrammesBaït Ham : Club de prévention àSakhnine en Israël. Le projet a pour objectifs de donneraux adolescents la possibilité d’êtredans un lieu de rencontre, de les aiderà surmonter leur détresse (exclusion,errances, mal de vivre), de former deséducateurs spécialisés et de promou-voir des activités de développement etde réalisation personnelle.Bureau International Catholique del’Enfance : Droit à une vie sans vio-lence pour les enfants en situation derue au Paraguay.Le projet vise à appuyer le développe-ment des enfants et adolescents àAsuncion, en veillant à l’améliorationde leurs conditions de vie : santé,nourriture, sommeil, sécurité, renfor-cement des liens familiaux, etc.Sport Sans Frontières :Développement d’une plate-formemultisport pour la communautéHazara en Afghanistan.Le projet contribue au développe-ment, à l’éducation et à l’insertionsociale des enfants et adolescents dela communauté Hazara par une pra-tique sportive adaptée et diversifiéequi favorise l’intégration des filles.Solidarité France Brésil :Renforcement du centre Semeandoau Brésil. Le projet vise à améliorer les infra-structures et conditions sanitaires ducentre d’éducation infantile commu-nautaire Semeando, qui accueillechaque jour une quarantained’enfants.F.I.C.F. : Education parCommunication Interculturelle enRoumanie.Le projet a pour objectifs de dévelop-per la capacité de communicationinterculturelle dans deux écoles deBucarest, entre l’ethnie rrom et lapopulation majoritaire, et d’améliorerla capacité de l’école à éduquer lesélèves en s’assurant que chaque cul-ture est ouverte vers les autres.

Le 18 décembre, le Comité dePilotage du Fonds d’Aide auxProgrammes a attribué plusieurs cofi-nancements à des associations.Programmes InternationauxSOS Enfants : Scolarisation desenfants des rues et vulnérables auRwanda.Le projet a pour objectifs de scolariser165 enfants susceptibles de partirvivre dans la rue et de proposer uneformation aux enseignants pour lesinviter à débattre des problèmes qu’ilspeuvent rencontrer avec ces enfants.Enfants & Développement :Formation professionnelle de jeunesissus de familles défavorisées auCambodge.

Le projet s’inscrit dans un programmed’accompagnement de familles vulné-rables en leur redonnant des perspec-tives d’avenir. Il propose aux jeunesde suivre une formation profession-nelle afin d’augmenter leurs chancesde trouver un emploi décent.Enfants d’Ici et d’Ailleurs : Aide auxenfants des rues à Madagascar.Le projet vise à aider un centred’enfants des rues à Antsirabé quiaccueille une quarantaine d’enfants,les scolarise et leur procure soins,vêtements et nourriture.Esperanza : Protection de l’enfantvictime de violences physiques et/ousexuelles au Brésil.Le projet a pour buts d’assurer le suivide l’enfant victime dans sa familled’accueil, ainsi qu’une assistance :habillement, fournitures scolaires,soins médicaux, soutien scolaire, acti-vités ludiques et suivi psychologique.

Programmes NationauxParole et Justice 85 : Informer sur unsujet délicat, grâce à un outil pédago-gique et ludique : l’audiovisuel.L’association a pour objectif de réali-ser un DVD de sensibilisation,d’information et de prévention des vio-lences sexuelles qui sera utilisé lorsdes interventions de l’associationauprès des lycéens et des profession-nels de la région vendéenne.Paint a Smile : Décoration du Serviced’Anesthésie et de Réanimation auxUrgences de l’Hôpital Necker- Paris. Le projet vise à repeindre “la salle desfamilles” de ce service afin de rendrele lieu plus accueillant et réduirel’angoisse des parents dont l’enfantsouffre de graves traumatismes crâ-niens, viscéraux ou orthopédiques.Association d’Enquête et deMédiation : « Point Ecoute Jeunes ».Le projet a pour objectif de proposeraux jeunes un lieu d’écoute confiden-tiel et neutre au sein d’un collège deSenlis (dans l’Oise) animé par despsychologues. L’adolescent en mal-être psychologique pourra se confier àun intervenant spécialisé.En

fants et Développement

Programme ETAT CIVILSOS Enfants : Seconde phase de lacampagne d’établissement d’étatcivil en République Démocratique duCongo. Du 15 août au 29 septembre,le CACUDEKI, association localepartenaire de SOS Enfants, a menéune campagne de recensement etd’établissement d’état civil au seindes 8 groupements de la chefferiede Baswagha, à l’Est du Nord Kivu,et a ainsi identifié 67 886 enfantssans état civil. Lors de la premièrephase du projet, l’association a pro-cédé à l’enregistrement des 30 000premiers enfants et adolescents et àla remise de leurs actes de naissan-ce. La 2ème phase du projet a doncpour objectifs de procéder àl’enregistrement de 37 886 enfantset adolescents recensés restants etde leur délivrer leur acte d’état civil.

Page 7: Trimestre 2007 EDITORIAL SOMMAIRE - La voix de l'enfant

CAMPAGNES POUR LA VOIX DE L’ENFANT DE TRES BELLES FÊTES !

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DEDUCTION FISCALEPour les particuliers, la réduction d’impôt est égale à66% du montant des sommes versées retenues dans lalimite de 20% du revenu imposable. Lorsque les donsexcèdent la limite de 20%, l’excédent est reporté succes-sivement sur les cinq années suivantes et ouvre droit àréduction d’impôt dans les mêmes conditions. Pour les entreprises assujetties à l’impôt sur les socié-tés, l’ensemble des versements au titre du mécénat per-met de bénéficier d’une réduction d’impôt de 60 % dans lalimite de 5 pour mille du chiffre d’affaires H.T. Au delà, ouen cas d’exercice déficitaire, l’excédent est reportable surles 5 exercices suivants dans la limite de 5 pour mille.

En application de l'article 27 de la loi N° 78-17 du 6 janvier 1978, les informations demandées sont nécessaires au traitement de votre don par nos ser-vices. En vous adressant au siège de la Voix De l'Enfant, vous pouvez demander leur rectification ou leur suppression. La Voix De l'Enfant s'engage à ne pas échanger son fichier.

LEGS ET DONATION En dehors de vos dons et parrainages, il vous est possi-ble de contribuer au développement de notre action par unlegs ou une donation. Vous pouvez, en effet, faire don àLa Voix De l'Enfant, par acte notarié, d'une partie de votrepatrimoine. Notre assocation étant reconnue à "caractèrede bienfaisance" par la Préfecture de Paris, vous serezexonérés des droits de succession pour les sommes ver-sées.Association de bienfaisance autorisée à recevoir des dons etlegs par décision du 22 mars 2005 délivrée par la Préfecture deParis.

Campagne Grandes CausesTout au long de la semaine du 22 au26 octobre, dans des quotidiensrégionaux, les lecteurs ont pu décou-vrir une campagne gracieusementofferte par l’agence BETCEURORSCG sur le thème :

“Aidez les enfants victimes de maltraitances à se reconstruire”

Depuis 7 ans, SFR est unfidèle partenaire pour la créa-tion des Permanences et

Unités d'Accueil Médico-Judiciairesen milieu hospitalier pour les enfantsvictimes d'agressions sexuelles ou demauvais traitements. En novembre,SFR a lancé une campagne radio surle thème de la maltraitance physiqueet sexuelle des enfants et adoles-cents à laquelle Carole Bouquet,porte parole de la Voix De l’Enfant, aprêté sa voix. En composant le numé-ro VOIX (8649), les abonnés SFRpeuvent faire un don de 3€ àl’association.Ce numéro fonctionne toute l’année.

A l’occasion du 20novembre, journée desDroits de l’Enfant,

Equisphère.TV, plateforme devidéos et de dons web/mobile pourles associations, a mis en avant unfilm illustrant les Permanences etUnités d'Accueil et appelant les inter-nautes à faire un Don pour financerun projet pilote : une “salle d'auditionprotégée” au Tribunal de GrandeInstance d'Angers pour développerune prise en charge globale desenfants victimes.

Comme chaqueannée, Régalbpropose des car-tes de voeux,

faire-parts de mariage et de naissan-ce pour soutenir la Voix De l’Enfant.

Marché de NoëlSaint SulpiceLa Voix Del’Enfant était là !Un grand merciau Comité SaintGermain desPrès pour leurinvitation.

Noël enchanté à Vaux le VicomteLa veille de Noël, desenfants des associa-tions membres ont pudécouvrir le Châteauenneigé en présencedu Comte et de toutel’équipe du Château.Nous les remercionscha l eu reusemen t

pour leur accueil et les cadeauxofferts aux enfants.

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Mutuelles et Unités d’Accueil

2006 / 2007 : Eovi Mutuelle duLimousin et Eovi MutuelleCreusoise ont reversé à la VoixDe l’Enfant un mois de “cotisa-tion enfant” pour toute nouvelleadhésion. Le succès de cetteopération permettra le finance-ment de l’Unité d’Accueil deGuéret en Creuse. Une nouvelleopération a été initiée.Un partenariat innovant !

Lancement d’un partenariatavec le spécialiste du tri et durecyclage qui permettrad’associer protection de la pla-nète et protection de l’enfanceen menant des projets éducatifset de sensibilisation avec desenfants et des adolescents prisen charge par les associationsde la Voix De l’Enfant.

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MERCI POUR VOTRE SOUTIENJe souhaite participer aux actions de l’Association Fédérative la Voix De l'Enfant en faisant un don de :

15 € 30 € 76 € Autre Legs ou Donation(98,39 F) (196,79 F) (498,53 F)

Nom : Prénom : Adresse : Code postal : Ville : Tél. : Les chèques doivent être libellés à l'ordre de La Voix De l'Enfant et adressés avec le bulletin à :La Voix De l'Enfant - B.P. 301- 75464 Paris cedex 10 ou par virement au CCP Paris 15 301 75 PPour recevoir notre Flash Info bimensuel, merci d’indiquer votre adresse e-mail : Vous pouvez aussi faire un Don en ligne sur www.lavoixdelenfant.orgUn reçu fiscal vous sera envoyé. Tr4-2007

LMV fidèle et solidaire Printemps 2007, LaMode est à Vous pro-pose dans ses maga-

sins une carte de fidélité permettantde reverser 1 € à la Voix De l'Enfantsur chacune des cartes achetées. Lafidélité et l’implication des clientesnous ont permis de recevoir unchèque de 67 133 €, une bellesomme qui contribuera au finance-ment de nos programmes de protec-tion de l’enfance. Nous vous donnons rendez-vous auprintemps prochain où nous fêteronsensemble le premier succès remportépar ces cartes solidaires.

La Voix De l’Enfantpasse le relais pour

d’autres associations qui pourrontbénéficier des BIJOUX produits par-tages de notre fidèle partenaire Matyqui a soutenu pendant des annéesnos programmes de protection del’enfance. Nous remercions très sin-cèrement l’équipe Maty et ses nom-breux clients.

“Campaillettes” partages...

Suite à l’opération Fête du Pain, uneremise de chèque organisée par laRonde des Pains s’est déroulée enprésence de Bruno Solo qui a profitéde l’occasion pour confectionner unepremière et croustillante baguette.

NaturaLa maison Natura aouvert ses portes auxamoureux du Brésil, des

cosmétiques et aux personnes sensi-bles à la protection de l’enfance.Dans le cadre de son programmeCrer para Ver, elle propose des cof-frets dont une partie de la vente estreversée pour des programmesd’éducation de la Voix De l’Enfant.