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UNIVERSITE D’ANTANANARIVO FACULTE DE DROIT, D’ECONOMIE, DE GESTION ET DE SOCIOLOGIE DEPARTEMENT SOCIOLOGIE MEMOIRE DE LICENCE Date de déposition : 03 Mars 2015 Présenté par : RABEMANANTSOA Ony Franckita. Encadreur : RAKOTOARISON Paul Ghislain. Année scolaire : 2013 /2014.

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UNIVERSITE D’ANTANANARIVO

FACULTE DE DROIT, D’ECONOMIE, DE GESTION ET DE SOCIOLOGIE

DEPARTEMENT SOCIOLOGIE

MEMOIRE DE LICENCE

Date de déposition : 03 Mars 2015

Présenté par : RABEMANANTSOA Ony Franckita.

Encadreur : RAKOTOARISON Paul Ghislain.

Année scolaire : 2013 /2014.

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REMERCIEMENTS.

Nous tenons à remercier les personnes suivantes qui ont collaborées avec nous pour la

réalisation de ce mémoire :

• Dieu tout puissant.

• Mon encadreur pédagogique Monsieur RAKOTOARISON Paul Ghislain.

• Monsieur RADAFINIANTSOA Josoa Robinson : Président de l’UNAHM Behoririka.

• Monsieur ANDRIANAINARIVELO Mahandrimanana : Directeur Général du centre

CNFPPSH Ampandrianomby.

• Monsieur David : Secrétaire de Direction du centre CNFPPSH.

• tous les handicapés qui ont acceptés d’être interviewés.

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Liste des abréviations

• ANA: Analphabète

• BIT : B ureau Internationale du travail.

• CNFPPSH : Centre Nationale de Formation Professionnelle pour les Personnes en

Situations de Handicap.

• EG+FP: enseignement général+formation professionnelle

• FP: formation professionnelle

• Me: mental

• Mo: moteur

• OIT : O rganisation Internationale du Travail

• OMS : Organisation Mondiale de la Santé

• PIB : Produit Intérieur Brut

• PRI: primaire

• SEC: secondaire

• Ss: sourd et muet

• SUP: supérieure

• UNAHM :U nion Nationale des Associations des Handicapés à Madagascar.

• .UNICEF: United Nations Children’s Fund.

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Glossaires.

• Exclusion :

D’après le WIKIPEDIA , un dictionnaire libre : « l’exclusion sociale est la relégation ou

marginalisation sociale d’individus, ne correspondant pas au modèle dominant d’une société

incluant personnes âgées, des personnes handicapées ou autres minorités. Elle n’est

généralement délibérée ni socialement admise mais constitue un processus plus ou moins

brutal de rupture de liens sociaux ».

• Personnes handicapées :

La définition moderne de ce mot selon le Programme d’Action Mondiale des Nations

Unies est la suivante : « l’handicap se définit en fonction des rapports des personnes

handicapées avec leur environnement. Il apparait quand ces personnes rencontrent des

obstacles pouvant être culturels, sociologiques, qui les empêchent d’accéder aux divers

systèmes de la société qui soit à la portée de leurs citoyens ». Ainsi la société elle-même a

une responsabilité vis-à-vis de ses personnes où tous les citoyens jouent un rôle pour la

participation des handicapés dans la vie sociale, professionnelle, économique, et financière.

Selon le dictionnaire Robert l’expression « personne handicapée »fait référence à

« toute personne présentant une déficience congénitale ou acquise des capacités physique ou

mentale »

• Emploi:

Selon le BIT: « l’emploi est une occupation relative à une activité productive exercée de

manière temporaire ou permanente dont les résultats permettent à la personne d’entretenir

son existence ».

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SOMMAIRE

• Introduction générale.

• Partie 1 : Présentation des cadres d’études et appuis théoriques.

• Chapitre 1 : Présentation des terrains : UNAHM et CNFPPSH

• Chapitre 2 : Méthodologies d’enquête et références théoriques.

• Partie 2 : Résultats d’enquête et analyse.

• Chapitre 3 : Résultats d’enquête auprès des responsables.

• Chapitre 4 : Résultats d’enquête auprès des individus cibles.

• Chapitre 5 : Essai d’analyse et vérification des hypothèses.

• Partie 3 : Discussion et prospective de résolution du problème.

• Chapitre 6 : Discussions sur le problème étudié.

• Chapitre 7 : Réflexions et recommandations.

• Conclusion générale.

• Bibliographie.

• Table des matières.

• Liste des tableaux.

• Annexes.

• Résumé.

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Exclusion socioprofessionnelle des handicapés : cas

de l’UNHAM Behoririka et du CNFPPSH

Ampandrianomby.

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Introduction Générale

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En 2012 toutefois, les personnes handicapées continuent à rencontrer de grandes

difficultés pour trouver un emploi ou le conserver et leur taux de chômage reste deux fois

supérieur à celui de la population générale. Tous les 03 Décembre, l’OIT (Organisation

Internationale du Travail) célèbre la Journée internationale des personnes handicapées en vue

de les faire participer au développement de leur pays. Les résultats des calculs effectués par le

BIT (Bureau International du Travail) ont démontré que l’exclusion des personnes

handicapées dans le monde du travail représente une perte du PIB qui peut atteindre les

7%.Le premier rapport mondial sur le handicap produit par l’OMS (Organisation mondiale de

la Santé) et la Banque Mondiale révèle que plus d’1 Milliard de personnes dans le monde

souffrent aujourd’hui d’un handicap. Quant à Madagascar, une enquête démographique et

sanitaire réalisée en collaboration avec l’UNICEF a démontré que 7,5% de la population

malgache sont des personnes handicapées sois aux environs de 1.552.205 sur les 20.696.070

habitants.

En tant qu’être humain, les personnes handicapées ressentent des besoins dont celui de

gagner leur vie, être autonome et utile. En effet, les opportunités offertes à ces personnes sur

le travail restent restreintes face à leur handicap. En raison de leur état, les handicapés sont

qualifiés de groupes sociaux vulnérables et qui ont besoin d’une affection particulière.

Choix du thème :

Notre étude consiste à étudier « l’exclusion socioprofessionnelle des personnes

handicapées». Nous avons choisi ce thème car nous avons constaté que les personnes

handicapées ne sont pas accordées étant des êtres humains ordinaires et qui sont négligées

dans la société où elles se trouvent.A travers ce mémoire de licence, nous allons essayer de

montrer la vie générale de ces personnes en vue d’apporter une nouvelle vision de la réalité à

laquelle elles sont confrontées.

Choix du terrain :

Nous avons effectué nos travaux de recherche auprès de l’UNAHM (Union Nationale

des Associations des Handicapés à Madagascar) et auprès de CNFPPSH (Centre National de

Formation Professionnelle des Personnes en Situation de Handicap) pour connaitre un peu

plus sur ce phénomène. Nous avons choisi ces deux terrains car ils prennent en main les

personnes handicapées surtout dans le domaine de travail qui en est la raison de notre

recherche.

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Problématique :

Visant à dégager des significations cachées derrière la réalité sociale qui est le point de

départ de l’étude sociologique. La problématique signifie dégager des problèmes principaux

qui sont en interférence les uns avec les autres et qui doivent s’organiser autour d’un

problème central.

La problématique de notre recherche est alors : comment les handicapés passent-ils de

l’intégration à l’exclusion ?

Hypothèses :

Pour répondre à notre problématique, nous avons établi des probabilités de réponse qui

sont en retour vérifiés lors du travail sur terrain. Nos hypothèses sont alors :

- La discrimination.

- Un non accessibilité à son milieu.

- Le manque de travail.

- Le manque d’appui.

Objectifs :

Des objectifs sont établis pour la réalisation de ce travail :

� Objectif général :

-Comprendre la manifestation de l’exclusion des handicapés dans le domaine du

travail.

� Objectifs spécifiques :

-Expliquer les causes de cette exclusion.

-Déterminer les conséquences de celle-ci dans la société malgache.

-Proposer des solutions adéquates au problème existant.

Techniques d’enquêtes et supports théoriques:

Avant d’entamer notre travail sur terrain, nous avons d’abord fait de la documentation

et du web graphie. Ensuite, nous avons eu un entretien semi-libre auprès du Président de

l’UNAHM et du Directeur du CNFPPSH pour la pré-enquête. C’est juste après que nous nous

sommes descendu sur terrain et nous avons fait des observations simples et des observations

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participantes auprès des enquêtés. Pour les supports méthodologiques, nous avons adopté la

méthode inductive et la méthode clinique.

Pour les supports théoriques, nous nous sommes référés à l’Holisme et la conscience

collective d’Emile Durkheim ; la Sociologie du travail d’Alain TOURRAINE . Au

Fonctionnalisme de Talcott Parsons ; ensuite, le Structuralisme de Lévi-Strauss.

Construction des variables et échantillonnage :

Les variables choisis sont :

- Sexe.

- Age.

- Situation matrimoniale.

- Type d’handicap.

- Niveau d’instruction.

- Travail.

Pour l’échantillonnage, nous avons utilisé la technique d’échantillonnage probabiliste

par quotas où il s’agit de subdiviser la population mère en classe dont nous connaissons

l’effectif et construire l’échantillonnage en appliquant le taux de sondage ni/Ni à chacun des

effectifs de classe.

Limites de la recherche :

Comme il était dit précédemment, nous n’avons pas pu atteindre le maximum d’enquête en

raison de leur préoccupation. Certains individus n’ont pas accepté d’être interviewés pour

une raison indéterminée, et d’autre sont absents du centre car ils sont partis en vacance.

Plan :

Pour mener à bien notre étude, nous allons voir en première partie la présentation des

cadres d’études et des appuies théoriques. Dans la deuxième partie, nous allons entamer une

analyse sur les résultats de nos recherches. Et c’est dans la troisième partie que nous allons

faire une discussion et essayer de donner des suggestions pour la résolution du problème

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Partie 1 : Présentation des cadres d’études et appuis théoriques.

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Chapitre 1 : Présentation du terrain.

Dans cette partie, nous allons voir en détails les centres d’études que nous avons

choisies pour mener à bien notre travail de recherche. Parmi ces centres, nous avons donc eux

l’UNAHM et le CNFPSSH.

I. UNAHM : Union Nationale des Associations des Handicapés à Madagascar.

І.1 Historique :

L’UNAHM est la première fédération prenant en charge les personnes en situation de

handicape à Madagascar ayant pour siège à Behoririka. Elle est fondée en Avril 1980 en vue

de se préparer à l’année internationale des personnes handicapées en 1981. L’UNAHM est

présidée par Monsieur RADAFINIANTSOA Josoa Robinson avec un Secrétaire Générale

Monsieur RAKOTOARISON David. Elle comprend en tout 33 Associations s’éparpillant

dans toute l’ile (Antananarivo, Antsirabe, Morondava, Tsiroanimandidy, Tamatave,

Fianarantsoa, Tuléar, Maroantsetra, Diégo, et Majunga).

І.2 Missions :

« S’entraider pour réussir »tel est le slogan de cette fédération, avec le but de fédérer les

associations des personnes handicapées, les aider et être interlocutrice et de veiller à ce que

les Handicapés ne soient pas une charge pour la famille et pour la société.

І.3 Fonctionnement :

L’UNAHM est une fédération qui n’est pas sous la responsabilité du Gouvernement

malgache mais gère à elle-même ses propres subventions. Dans son siège, l’UNAHM possède

en tout 15 handicapés de tout type : 2 aveugles, 10 handicapés motrices, 4 handicapés

mentaux. L’UNAHM fait des sensibilisations et des prédoyés pour les personnes handicapées

et possède des ateliers de confections de vêtements à Antananarivo (depuis 1983) et à

Tamatave (2012). Elle n’est pas un foyer d’hébergement pour ces dernières mais un centre de

production et d’éducation, un lieu de distribution de travail selon l’état et le type d’handicap

de chacun. Le repassage revient à des aveugles, les handicapés mentaux effectuent des

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travaux de petites mains, et la coupe revient à des handicapés physiques. Le centre produit des

confections d’habits comme des tenues de travail telles les combinaisons et les blouses et

également des sérigraphies essentiellement commandés par des entreprises qui soutiennent

l’UNAHM. Parmi ces entreprises il y a par exemple la Savonnerie Tropicale appartenant à la

famille RAMAROSON. Les travailleurs produisent 30 combinaisons ou blouses par semaine

où 80% des produits sont destinées à la Savonnerie Tropicale et le reste aux restaurants. Une

combinaison coûte Ar 24000 et la blouse Ar 19000, mais si la société dispose de toutes les

fournitures nécessaires, la main d’œuvre est à Ar 4000 par production.

L’UNAHM ne reçoit pas des subventions mais c’est à travers les bénéfices qu’elle reçoit

qu’elle paye les salaires de ses employés et assure le bon déroulement du centre. Elle ne reçoit

des aides Gouvernementales qu’occasionnellement (venant de l’OMS en 2001, l’Ambassade

Britannique, et venant de l’ancienne Ministre de la population tous les ans et actuellement

assurée par la Famille de la défunte). En 2005, elle a reçu un aide venant du Gouvernement

Principauté de Monaco. Les handicapés attendent de ce centre une bonne condition de travail,

un moyen de travail pouvant être matériel ou psychologique. Comme tous les autres salariés,

les employés de l’atelier perçoivent un salaire mensuel, ont droit aux soins médicaux et sont

affiliés à la CNAPS.

І.4 Problèmes rencontrés :

L’UNAHM présente actuellement des problèmes qui empêchent le bon

fonctionnement de son centre qui sont les suivants :

- Problème sur la compréhension et l’information de la société. Il existe des

concurrences avec le monde extérieur surtout dans le domaine de la confection

car il ya hausse de la productivité des personnes normaux par rapports aux

handicapés.

- Problème de client : le centre n’a qu’un seul client fidèle « la Savonnerie

Tropicale » qui leur donne du travail.

- Problème matériel : les machines utilisées datent de 1983 ce qui veut dire

qu’elles sont usées donc normalement il ya une baisse de la production.

- Problème d’impôts : au niveau internationale, les handicapés ne payent pas

d’impôt ; par contre à Madagascar, le Gouvernement est stricte concernant ce cas

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ce qui fait au centre d’avoir un grand problème sur sa payement vue qu’il ne

reçoit pas d’aide gouvernementale.

ІІ. CNFPPSH : Centre National de Formation Professionnelle des Personnes en Situation de Handicap.

ІІ.1 Historique :

Ce centre est un Etablissement public à caractère Administratif, régi par le décret №

2010-0127 du 11 Mars 2010 dirigé par Monsieur ANDRIANAINARIVELO

Mahandrimanana. Il est un Organisme rattaché au Ministère de l’Enseignement Technique et

de la Formation Professionnelle. Le centre était avant tout réservé aux personnes handicapées

mais plus tard il a été changé en « personnes en situation d’handicap » car les personnes

défavorisées au niveau de la société sont aussi des handicapées qui sont appelées

« handicapées sociaux ».

ІІ.2 Missions :

Comme les autres centres, le CNFPPSH a pour objectif de former les handicapés pour

qu’ils ne puissent plus être une charge dans la société et contribue au développement du pays.

Il a pour mission principale de mettre en œuvre la politique du Gouvernement sur les droits

des personnes handicapés, les personnes défavorisées, et les enfants déscolarisés dans le

domaine de la formation professionnelle et de l’intégration sociale, conformément aux

dispositions du chapitre 3 du titre 2 de la loi 97-044 du 02 Février 1998 et celles prévues au

chapitre 3 du titre 1 du décret 2001-162 du 21 Février 2001 portant l’application de cette loi.

Ceci, dans le but de créer au niveau du centre et ses annexes une éducation inclusive.

A cet effet, le centre est chargé de :

� Dispenser des formations aux personnes en situation de handicap, en vue d’améliorer

leur compétence professionnelle dans le domaine de la technique, de la technologie et

de la gestion ;

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� Dispenser des formations professionnelles qualifiantes et modulaires à des personnes

handicapées et des personnes défavorisées selon les besoins en main d’œuvre qualifiée

des entreprises et afin de promouvoir l’auto emploi.

ІІ.3 Fonctionnement :

Le centre compte en total 42 employés dont 21 personnels handicapés. Il recrute aussi

des élèves qui sont en situations d’handicap pour les former et pour les aider à trouver un

emploi soit au niveau du centre même ou à l’extérieur. Le centre est autorisé à dispenser les

types de formations suivantes :

- L’apprentissage des métiers.

- Les formations professionnelles modulaires.

- Les formations de proximité.

Par ailleurs, il organise et reçoit des stages d’imprégnation, de perfectionnement ou de

recyclage professionnel.

Actuellement, des formations professionnelles de base sont dispensées au sein du

Centre, en faveur des personnes en situation de handicap dans les filières suivantes :

� Filière « Pâtisserie » :

L’objectif c’est de recevoir toute formation de base sur la pâtisserie. A l’issue de la formation,

les apprenants sont capables de maitriser les techniques et les outils de fabrication de

différents produits de base de la pâtisserie notamment : génoise, pate à choux, pates

feuilletées, cake, viennoiserie ; ensuite de gérer son atelier de pâtisserie.

� Filière « Informatique » :

Le but de cette filière est l’imprégnation dans le domaine de l’informatique et de la nouvelle

technologie et la connaissance de l’informatique de base. Les apprenants sont capables de

maitriser les outils informatiques et les bases de l’informatique bureautique : logiciels de

traitement de texte et tableur, notion sur l’internet.

� Filière « Ouvrage bois » :

Le but est de faire connaitre les différents outillages en menuiserie, la manipulation des

machines à bois, maitriser l’exécution et consolidation des assemblages, la conception des

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ouvrages en menuiserie, en ébénisterie, les ouvrages de charpente. Les apprenants doivent

maitriser les travaux de manutention, prendre connaissance des assemblages en bois, des

accidents en atelier et sur chantier.

� Filière « Electronique » :

La formation traite de la notion de base en électronique et électricité, et est orientée vers le

dépannage électronique. A l’issue de la formation, les apprenants seront capables de : réaliser

des installations électriques simples ; lire et identifier les différentes sortes de pièces

électroniques et différents schémas électronique ; réparer des différents appareils

audiovisuels (dépannage électronique), maitriser des méthodes de dépannage, de soudure des

pièces électroniques ; réaliser des préamplificateurs et amplificateurs de puissance.

� Filière « coupe et couture » :

La formation permet aux apprenants d’apprendre et de réaliser des patrons de base pour des

différents modèles tels les jupes, robes, chemises, vestes tailleurs, robe de mariée, pantalon ;

mais aussi de maitriser les techniques de couture et de façonner ces différents modèles.

Le CNFPPSH dispense aussi des formations professionnelles qualifiantes dans divers

secteurs avec l’ouverture des filières suivantes :

- Art et métier de bois (menuiserie, charpenterie, machiniste, marqueterie)

- Transformation de lait et produits laitiers

- Transformation et conservation des fruits

- Elevage (apiculture et porcin)

- Pépinière

- Coupe et couture

- Informatique

- Electronique et dépannage électronique

- Pâtisserie

- Langue des signes

Ces formations sont de type modulaire et de courte durée. La formation est ouverte à tous et

dispensée en vue de formaliser et normaliser les compétences des apprenants ; de donner une

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première qualification professionnelle ; et d’améliorer la qualification et les performances des

agents en cours d’emploi.

Le centre réalise aussi des formations de proximité auprès des associations regroupant

des personnes en situation d’handicap en accord avec ces associations et les autorités locales

du lieu d’implantation de celles-ci. Les formations sont dispensées sur place et réalisées

suivant les besoins locaux. Elles sont dispensées pour permettre aux personnes concernées de

créer ses propres unités de production et les aider en vue de leur intégration dans le monde du

travail.

Il réalise également des stages d’imprégnation, de perfectionnement et de recyclage

professionnel. Ces stages peuvent être organisés à la demande d’un ou plusieurs organismes

ou sous forme d’offre aux organismes employeurs. Ces stages sont organisées en vue

notamment d’améliorer la qualification et les compétences professionnelles, de préparer une

reconversion, de rehausser l’efficacité et le niveau de performance professionnelle. Les frais

de formation des stagiaires sont à la charge de leur employeur d’origine ou du stagiaire.

Un Service de Production est mis en place au sein du centre pour élaborer et réaliser

les offres de production. Le centre réalise des travaux rentables pour le compte de tierces

personnes demandeurs de service, crée des unités de production et peut concevoir des

matériels spécialisés et adaptés. Divers produits et services sont étudiés et réalisés par les

agents formés par le centre et les agents de production tel que : des ouvrages en bois,

ouvrages de menuiserie, de bâtiment, mobiliers et ouvrage d’art, matériels pour l’agriculture

et l’élevage ; article d’habillement et lingerie comme tenue de travail, housse, draperie,

produits de coupe et couture, vannerie. Le centre réalise aussi des prestations de location

comme une grande salle pour une réunion, séminaire, atelier, fête ; des salles de formations ;

et des ustensiles de cuisine.

Le centre ne dispose pas un foyer d’hébergement mais possède un bus de ramassage

pour les apprenants. Le cours se fait 3 jours par semaine avec un cours d’éducation physique

pour chacun. Avant d’entamer toutes formations, les handicapés doivent consulter un médecin

pour mesurer le degré de son handicap et de l’attribué à la filière qui lui correspond et dans les

activités à faire.

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ІІ.4 Problèmes rencontrés :

Le manque de matériel est un grand problème pour le centre surtout pour les

apprenants car la majorité des matériels sont usés et datent de plusieurs années alors que pour

la réalisation de leur travail les matériels jouent un grand rôle.

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Chapitre 2 : Méthodologie d’enquête et références théoriques.

І. Méthodologie appliquée.

Premièrement, pour la réalisation de notre travail, nous nous sommes documentés à

travers le web graphie et dans divers ouvrages correspondants à notre sujet. Le web graphie

nous a beaucoup aidé en nous informons sur les différents associations prenant en charge les

personnes handicapés, et en nous donnant des informations les concertants. Les sites que nous

avons choisis pour entamer cette documentation sont : le WIKIPEDIA et le site AMAZON.

C’est après que nous nous sommes dirigés vers notre terrain d’étude en faisant une

observation simple sur le mode de vie des personnes handicapées présentes. Un entretien

semi-directif auprès du Président de l’UNAHM et du Directeur de CNFPPSH a été effectué

pour la pré-enquête et la monographie. Après cela, nous avons fait une observation

participante auprès du groupe à étudier tiré à partir de l’échantillonnage. L’échantillon est un

groupe d’unité statistique tiré d’une population préalablement définie conformément à un plan

de sondage donné et sur lesquels porteront les observations prévues par l’enquête. Nous avons

alors tiré au hasard 31 handicapés dont 13 dans l’UNAHM et 18 auprès du CNFPPSH. Puis,

nous avons adopté les méthodes suivantes pour essayer de comprendre le phénomène étudié :

la méthode inductive dans le but de tenter des généralisations à partir de cas particuliers.

Nous avons observé des caractéristiques précises sur un ou plusieurs handicapés d’un groupe

et nous avons essayé de démontrer la possibilité de généraliser ces caractéristiques à

l’ensemble du groupe considéré. La méthode clinique dans le but d’observer directement

l’objet à étudier et à le suivre pas à pas tout en notant toutes ses modifications, ses évolutions.

ІІ. Théories socio- anthropologiques.

Deuxièmement, nous nous sommes référer aux théories suivantes afin d’expliquer et

de mieux comprendre ce phénomène. D’abord il y a la théorie du Structuralisme de Lévi-

Strauss où son idée est qu’il y a un nombre limité de structures sociales possibles et que les

différentes sociétés ne créent pas ces structures mais font en quelque sorte un choix. Il définit

la structure comme une combinaison d’éléments telle « qu’une modification quelconque de

l’un d’entre eux entraine une modification de tous les autres »1

1. Claude LEVI-STRAUSS : « L’Anthropologie structurale »

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Lévi-Strauss nous dit que les sociétés sont organisées autours de trois domaines : le

langage, la parenté et l’économie quiforment en chacun une structure au sein de laquelle sont

organisés les échanges entre les hommes.

Dans notre cadre d’étude nous avons pu constater que les centres sont structurés par divers

personnes handicapées suivant leur type d’handicap.

Ensuite, nous nous sommes référer à la théorie du Fonctionnalisme²de Talcott

PARSONS où son objectif est de comprendre le fonctionnement du système social et où

l’action des individus est importante à étudier. Pour lui, les individus sont des acteurs sociaux

qui cherchent à optimiser leur satisfaction.les choix des individus sont des choix sous

contraintes : contraintes matérielles (ex : revenu), mais aussi symbolique car la société

véhicule des normes et des valeurs qui orientent les actions. L’individu peut refuser ces

normes et ces valeurs mais leur intériorisation au cours du processus de socialisation rend

cette attitude peu probable. Les actions des individus remplissent des fonctions. Selon

PARSONS, la fonction essentielle est à la fois d’intégrer l’individu dans la société et de

contribuer au maintien de cette société. Les fonctionnalistes affirment qu’un phénomène

social permet de mettre de l’ordre dans le social en assignant une ou plusieurs fonctions

chaque phénomène, il est grand de considérer que tout existe est nécessaire, de refuser toute

remise en cause de cet ordre et de négliger les fractures du social. Pour les handicapés, la

fonction de leurs activités dans le centre où ils se situent est classée suivant leur handicap.

Nous avons aussi adopté la théorie de la Sociologie du travail3d’Alain TOURRAINE où

l’idée se base sur la relation du travail avec son contexte sociale. Ce sociologue nous montre

comment la « situation de travail » peut influer sur le type de conscience sociale et donc sur

l’action collective. Il distingue 3 phases dans l’histoire sociale :

• Phase A : les ouvriers sont des ouvriers de métier qui possèdent un savoir faire et qui

disposent d’une grande autonomie dans leur travail. Il a conscience d’être au cœur de la

création des richesses et il veut bénéficier de leurs fruits.

• Phase B : le taylorisme. Dans l’entreprise ; les ouvriers qualifiés laissent les taches

directement productives aux ouvriers spécialisés. Il ya alors une division de classe.

² PARSONS T. 1951 « The social system » Londres, Routledge

3TOURRAINE Alain: “La sociologie du travail”

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13

Cette conscience amène les ouvriers à vouloir prendre le pouvoir dans la société par la

révolution.

• Phase C : l’automation. La distance entre ouvrier et le produit se creuse. Les ouvriers

deviennent des techniciens qui ont surtout une mission de surveillance.

Enfin nous nous sommes référer à La conscience collectived’Emile DURKHEIM qui

est l’ensemble des idées communes à tous les membres de la société. Elle est le résultat du

brassage des pratiques et des idées mises en œuvre par les membres d’une société depuis de

nombreuses générations et offre une richesse et une complexité infiniment supérieure à celles

des représentations d’un seul individu. Elle réunit les individus et fait de la société une entité

morale. Même si les handicapés sont exclus dans la société où ils vivent, il existe entre eux

une forte conscience collective qui leur donne force et permet de vivre harmonieusement.

ІІІ. Conceptualisation :

Les concepts suivants nous ont été utiles pour support et pour appuies à notre travail.

ІІІ.1 Concept nationale sur la déclaration des droits des personnes handicapées :

La déclaration des droits des handicapés a été adoptée par l’Assemblée générale de

l’ONU le 09 Décembre 1975. Elle est destinée à promouvoir l’égalité de traitement à l’égard

des handicapés.Il existe plusieurs dispositions législatives et réglementaires qui régissent les

handicapés. En tant que citoyen malgache, ils sont garantis par la constitution en vigueur à

Madagascar. Parmi sont les suivants :

Ce dernier est repris dans l’article 105 de la loi 2003-044 du 28 Juillet 2004 du code

de travail appliqué à Madagascar qui prévoit le non –discrimination des handicapés et

l’application des mesures incitatives en faveur des entreprises qui embauchent les

handicapés. Or, les textes de bases sur ces types d’individus se limitent à la loi n 97-044 du 02

Février 1998 sur les droits des handicapés. Cela veut dire que le cas des handicapés à

Madagascar est mal connu.

Les principes de la présente Convention sont :

a. Le respect de la dignité intrinsèque, de l’autonomie individuelle, y compris la liberté de

faire ses propres choix, et de l’indépendance des personnes;

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14

b. La non-discrimination;

c. La participation et l’intégration pleines et effectives à la société;

d. Le respect de la différence et l’acceptation des personnes handicapées comme faisant

partie de la diversité humaine et de l’humanité;

e. L’égalité des chances;

f. L’accessibilité;

g. L’égalité entre les hommes et les femmes;

h. Le respect du développement des capacités de l’enfant handicapé et

i. Le respect du droit des enfants handicapés à préserver leur identité.

Nous pouvons aussi ajouter les articles suivants pour son illustration :

Article 1

. - La présente loi a pour objet d'assurer à d'assurer à toutes personnes handicapées

lareconnaissance la jouissance et l'exercice par elles-mêmes ou par d'autres personnes de

tous les droits reconnus à tous les citoyens sans distinction.

Article 2

-L'expression ´personnes handicapées désigne toute personne qui présente une déficience

congénitaleou acquise dans ses capacités physiques ou mentales et qui l'empêche d'assurer

personnellement tout ou partie des nécessités d'une vie individuelle ou sociale normale.

Article 3

. - La personne handicapée jouit et exerce soit personnellement, soit par l'intermédiaire

d'un tiers, les droits reconnus à tous citoyens par la Constitution, la déclaration des droits

des personnes handicapées proclamée à l'Assemblée générale de l'Organisation des

Nations -Unies, les Conventions internationales ratifiées par la République de

Madagascar.

Article 4

Toute personne handicapée a le doit de jouir et de bénéficier des services médicaux et de

la rééducation spécialisée.

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15

Toute personne handicapée a droit des soins de santé physique et mentale de qualité.

Art. 5

. - L'Etat doit prendre des mesures de prévention nécessaires contre les maladies et des

mesures destinées à assurer l'échange et la circulation des informations sur les soins de

santé préventifs.

Art 6

. - L'Etat doit favoriser:

l'accèsdes personnes handicapées aux soins de santé nécessaires, à un traitement

médical, psychologique et fonctionnel adéquats, et aux appareils de prothèse d'orthèse;.

- la rééducation fonctionnelle et motrice des personnes handicapées.

- L'Etat doit favoriser l'accueil et l'extension des hôpitaux et des hospices et services

d'accueil spécial pour les personnes lourdement handicapées et les personnes handicapées

n'ayant plus de membre de famille vivant.

Art. 9

. - L'enfant handicapé a le droit d'apprendre tout autant qu'un enfant normal.

En concertation avec les organismes non gouvernementaux, l'Etat assure à tout enfant

handicapé l'accès à une éducation adéquate, à des activités récréatives pouvant garantir son

épanouissement personnel, compris dans le domaine culturel et spirituel.

Art. 10

Des droits à la formation et à l'emploi

Art 16

. - L'Etat assure l'accessibilité à toutes les personnes handicapées des mesures

professionnelles. Cette dernière a pour objectif d'offrir aux personnes handicapées la

possibilité d'obtenir et de conserver un emploi convenable et de progresser

professionnellement.

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16

L'Etat doit assurer le respect en matière de travail et d'emploi, du principe d'égalité de

chance et de traitement entre travailleurs handicapés et travailleurs général.

Art. 18

. - En concertation avec les organisations des travailleurs et des employeurs, l'Etat assure le

développement des services de formation professionnelle et d'emploi de personnes

handicapées dans les Entreprises existantes. Dans les conditions que le alinéa précédent

alinéa et par l'adoption de mesures incitatives et de contrôle, l'Etat doit favoriser

l'embauche des personnes handicapées dans les Entreprises privées et publiques.

Art. 23

- Afin de mieux assurer l'intégration ou la réintégration sociale des personnes handicapées,

l'Etat en collaboration avec les organismes non gouvernementaux, doit sensibiliser toute

communauté, société ou entreprise sur les personnes et les droits des personnes

handicapées.L'Etat favorisera toute société ou entreprise qui embauche des personnes

handicapées.

Ce dernier est repris dans l’article 105 de la loi 2003-044 du 28 Juillet 2004 du code

de travail appliqué à Madagascar qui prévoit le non –discrimination des handicapés et

l’application des mesures incitatives en faveur des entreprises qui embauchent les

handicapés. Or, les textes de bases sur ces types d’individus se limitent à la loi n 97-044 du 02

Février 1998 sur les droits des handicapés. Cela veut dire que le cas des handicapés à

Madagascar est mal connu.

ІІІ.2 Convention du BIT n 159 sur la réadaptation professionnelle et l’emploi des personnes

handicapées assorties de la Recommandation N168 :

Cette convention est composée de 17 articles et constitue une version actualisée de la

Recommandation n 99. Adoptée à Genève le 20 Juin 1983, et mis en valeur le 20 Juin 1985,

elle n’a été ratifiée à Madagascar que le 03 Juin 1998. Par contre, sa ratification implique pour

l’Etat partie l’engagement pour la réadaptation professionnel et l’emploi des handicapés.

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17

Le BIT est engagé depuis longtemps dans la promotion du travail décent en faveur

des handicapés sur la base des principes de l’égalité des chances, de traitement, de

l’intégration et de l’engagement communautaire.

Si telles sont les dispositions spécifiques dont bénéficient les handicapés comme tout

individu :

- Convention n 111 : concernant la discrimination (emploi et profession) 1958.

- Convention n 100 et la recommandation n 90 sur l’égalité de rémunération 1951.

- Convention n 122 sur la politique de l’emploi, 1964 et complétée par la

reconnaissance n 169 concernant la politique de l’emploi en 1984.

- Convention n 142 : sur la mise en valeur des ressources humaines en 1975.

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18

En outre, nous pouvons dire que les handicapées sont des êtres humains comme toutes

autres personnes normales. Ils ont leurs besoins et leurs souhaits comme chacun de nous. Or,

les handicapés sont écartés et reculés de la société par une différenciation d’apparence et de

compétence ; une raison de leur exclusion dans la société étant surtout professionnellement.

Nombreuses sont les conventions résultant et mettant en cause l’existence et l’égalité

de droit que possèdent les handicapés surtout en rapport avec les gens normaux. Mais

désormais, tout cela ne semble à aboutir en rien. Les handicapés sont considérés comme des

charges au niveau de leur famille mais aussi des acteurs qui ralentissent le développement

économique du pays. Des préjugés se posent sur ces personnes qui déstabilisent leur vie et

leur vision de se voir eux même. Ces individus sont soumis sous la contrainte de vivre comme

la société le semble faire et à obliger à faire. Ces individus alors en difficilement accès a leur

propre joie de vivre et de s’exprimer librement.

Il est alors convenable de les aider à s’investir dans la société présente et de les

accorder une chance dans le domaine professionnel pour améliorer leur condition de vie et

leur séquence professionnel.

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Partie 2 : Résultats d’enquête et analyse.

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19

Chapitre 3 : Résultats d’enquête effectuée auprès des responsables.

A travers ce chapitre, nous allons présenter sous forme de tableau les résultats des

enquêtes établis et les résultats obtenus.

І. Données obtenus auprès de l’UNAHM :

Tableau1 : Recensement général sur les handicapés membres de l’UNAHM

Groupe d'âge Effectif des handicapés Sexe

Masculin Féminin [25-30[ 3 3 0 [30-35[ 1 1 0 [35-40[ 2 0 2 [40-45[ 4 1 3 [45-50[ 3 2 1 [50-55[ 1 0 1

55 et plus 1 0 1 Effectif total 15 7 8

Source : Recherche personnelle 2014.

Légende :

Commentaire :

D’après ce tableau, l’UNAHM compte en tout 15 handicapés dont : 02 aveugles

constitué d’une femme et d’un homme, 09 handicapés moteurs dont 04 femmes et 5 hommes

et 04 handicapés mentaux dont 03 hommes et une femme. Nous avons ici en tout 7

handicapés masculin et 8 handicapés fémininsnouspouvons donc en déduire que les femmes

sont plus nombreuses par rapport aux hommes. Suivant la classification par groupe d’âge, les

Type d'handicap V Me Mo V Me Mo V Me Mo Effectif 2 4 9 1 3 4 1 1 5

: Effectif des handicapés selon leur type d’handicap

: Effectif des handicapés de sexe masculin selon leur type d’handicap.

: Effectif des handicapés de sexe féminin selon leur type de handicap.

- V : vue

- Me : mental

- Mo : moteur

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femmes sont plus âgées que les hommes car leur âge varie entre [35-55], alors que pour les

hommes entre [25-55[.

ІІ. Données obtenus auprès du CNFPPSH :

Tableau 2 : Recensement sur les handicapés du CNFPPSH.

Groupe d'âge Effectif des handicapés Sexe

Masculin Féminin [20-25[ 1 1 0 [25-30[ 1 1 0 [30-35[ 3 2 1 [35-40[ 5 3 2 [40-45[ 2 1 1 [45-50[ 3 2 1 [50-55[ 1 0 1

Effectif total 16 10 6

Source : Recherche personnelle 2014

Légende :

Commentaire :

D’après ce tableau, le centre possède 04 handicapés mentaux constitué de 03 hommes

et une femme ; mais aussi d’un aveugle, de 09 handicapés moteurs dont 03 femmes et 06

hommes ; et enfin 03 sourds et muets. Ce centre compte alors en tout 16 handicapés composés

Type d'handicap V Ss Me Mo V Ss Me Mo V Ss Me Mo

Effectif 1 2 4 9 1 1 3 5 0 1 1 4

: Effectif des handicapés selon leur type d’handicap

: Effectif des handicapés de sexe masculin selon leur type d’handicap.

: Effectif des handicapés de sexe féminin selon leur type d’handicap.

V : vue

Ss : sourd et sensoriel.

Me : mental

Mo : moteur

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de 10 de sexe masculin et 06 de sexe féminin. Les hommes sont ici plus nombreux que les

femmes mais selon la classification par groupe d’âge, les femmes restent encore les plus âgées

en rapport aux hommes car leur âge varie entre [30 -55] tandis que pour les hommes c’est

compris entre [20-55[.

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22

Chapitre 4 :Résultats d’enquête effectuée auprès des individus cibles.

Les données suivants sont obtenus et classés sous forme de tableau à partir des

réponses proposées par l’enquêtés concernant les questions qui leur sont posées.

Tableau 3 : Informations générales sur les handicapés :

Groupe d'âge Effectif des handicapés

Sexe

Masculin Féminin [20-25[ 1 1 0 [25-30[ 4 3 1 [30-35[ 4 3 1 [35-40[ 7 3 4 [40-45[ 6 3 3 [45-50[ 6 4 2 [50-55[ 2 0 2

55 et plus 1 0 1 Effectif total 31 17 14

Source : Recherche personnelle 2014.

Commentaire :

D’après ce tableau, et nos résultats d’enquêtes, nous pouvons constater que suivant

l’effectif total des personnes handicapées enquêtées au nombre de31, nous avons 14

handicapées féminins et 17 masculins où nous pouvons dire qu’il ya plus d’handicapés

masculin que féminin travaillant dans un centre. Ensuite, l’âge des handicapés féminin varie

entre [25-55] et pour les masculin [20-55[où nous pouvons en déduire qu’un grand nombre de

ces handicapés sont des adultes. Si nous avons calculé l’âge moyen des femmes et des

hommes nous avons obtenu en moyenne l’âge des femmes d’environ 41 ans et pour les

hommes 37 ans. Suivant ce calcul, nous avons pu déterminer que les femmes sont plus âgées

que les hommes.

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Tableau4 : Renseignement sur la provenance des handicapés :

Lieu d'origine Nombres Sexe

Masculin Féminin

Ambatotokana 2 1 1 Ambatomaro 1 0 1 Ambohitsoa 1 0 1

Ambohijatovo 1 1 0 Ampasampito 3 2 1

Ampasika 1 0 1 Analakely 1 1 0

Ankadindramamy 1 0 1 Antanimena 1 1 0 Antananarivo 2 0 2

Antohomadinika 1 1 0 Anjohy 1 1 0 Besarety 2 2 0 Bel'air 1 0 1 Itaosy 3 1 2 Ivato 1 1 0

Mandroseza 2 2 0 Mausolée 1 0 1 Rasalama 1 1 0

Talatamaty 1 1 0 Tsarahonenana 1 1 0

67ha 2 0 2 Effectifs 31 17 14

Source : Recherche personnelle 2014.

Commentaires :

Dans ce tableau, nous pouvons voir qu’il ya plus d’handicapés qui se logent dans les

environs de Itaosy et d’Ampasampito par rapport au autres endroit. Mais par rapport aux lieux

où se situent les centres, il ya quelques handicapés qui vivent à une distance plus éloignée du

centre comme pour ceux qui y vivent à Ivato, Ambatotokana ou Mandroseza. La majorité das

handicapés fréquente alors des lieux plus loins que les centres.

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Tableau 5 : Informations personnelles sur les handicapés.

• Information personnelle sur les femmes handicapées :

Situation matrimoniale Nombres Nombre d’enfants à charge

Célibataires 6 0 à 1

Concubinages 4 1 à 2

Mariées 4 1 à 2

Effectif total 14

Source :Recherche personnelle 2014.

Commentaires :

D’après ce tableau, nous avons au total 14 femmes handicapées. Nous pouvons voir que

parmi ces 14 : 6 sont célibataire, 4 vivent en concubinage et4 sont mariées. Les célibataires

ont au maximum un enfant à la charge, par contre pour celles qui vivent en concubinage et

celles qui sont mariées ont des enfants à la charge variant de 01 à 02. Nous pouvons donc en

déduire qu’une femme handicapée en couple a plus de charge qu’une femme handicapée

célibataire.

• Informations personnelles sur les hommes handicapés :

Situation matrimoniale Nombres Nombre d’enfants à charge

Célibataires 5 0

Concubinages 4 0 à 2

Mariés 7 1 à 3

Effectif total 16

Source : Recherche personnelle 2014

Commentaires

Nous avons ici en tout 16 hommes handicapés. Nous constatons que 5 sont

célibataires, tandis que 4 vivent en concubinage et 7 hommes sontmariés. Les handicapés

de sexe masculin n’ont aucun enfant à la charge par contre pour ceux qui vivent en

concubinages ont des enfants à la charge variant de 0 à 2 ; et pour ceux qui sont mariés, ils

ont à la charge entre 01 à 03 enfants. Comme pour les femmes, nous pouvons en déduire

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25

que les handicapés de sexe masculin vivant en couple ont plus de charges que des

handicapés célibataires.

Tableau 6 : Informations sur le niveau d’instruction des handicapés

Niveau d’ instru- ction

ANA PRI SEC SUP FP EG+FP

Masculin 2 3 7 3 0 11

Féminin 3 1 7 2 1 9

Effectifs 5 4 14 5 1 20

Source : Recherche personnelle 2014.

Légende :

ANA : Analphabète F.P : Formation Professionnelle

PRI : Primaire SUP : Supérieure

SEC : SecondaireEG +FP :enseignement général +

Formation professionnelle

Commentaires :

Pour le commentaire de ce tableau, nous pouvons constater que la majorité des

handicapés ont cessé leurs études au niveau secondaire mais ont ensuite suivis des formations

professionnelles. Dans ce cas, ce sont les hommes qui suivent plus de formation par rapport

aux femmes. Les femmes analphabètes sont d’autant plus nombreuses que chez les hommes et

sont minimes à finir leurs études jusqu’au niveau supérieur. La majorité des femmes finissent

leurs études au niveau secondaire et suivent des formations. Dans les centres alors, il ya plus

d’handicapés qui suivent des formations mais les analphabètes sont peut rencontrés. Chaque

handicapé qui travaille dans les centres a alors atteint un niveau minime de l’instruction.

Sexe

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Tableau 7 : Renseignement sur le travail des handicapés dans la société

Travail Effectif Effectif par sexe Masculin Féminin

Aide ouvrage métallique 3 3 0

Brailleur 2 1 1 Chef atelier bois 1 1 0

Chef atelier coupe et couture 1 0 1 Chef atelier métallique 1 1 0

Coupeuse 3 0 3 Coursier 1 1 0

Couturière 3 0 3 Formateur en coupe et couture 1 0 1

Formateur en braille 1 1 0 Menuisier 8 8 0 Pâtissière 4 0 4

Responsable de direction 1 1 0 Services de direction 1 1 0

Effectif total 31 17 14 Source : Recherche personnelle 2014

Commentaires :

A travers ce tableau, nous pouvons voir que les handicapés de sexe masculin se branchent

au plus dans les travaux métalliques et la menuiserie, tandis que les handicapés de sexe

féminin sont plus orientés dans la coupe et couture et la pâtisserie.

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27

Tableau8 : Information sur l’insertion des handicapés dans la société :

Type d’handicap Vue Sourd et

sensoriel

Mental Moteur Effectif

Aucun problème 1 0 1 9 11

Exclusion et maltraitance 0 0 3 4 7

Négligence 0 1 0 1 2

Charge pour la famille et la

société

0 0 1 3 4

Problème d’emploi 1 1 2 6 10

Effectif 2 2 7 23 33

Source : Recherche personnelle 2014

Commentaires

A travers ce tableau, nous pouvons voir que 11 handicapés parmi les 31 n’ont pas

assez de problème au niveau de la société mais10affirment avoir des problèmes dans la

recherche d’un travail. 07 se sentent exclus et maltraités et 02 négligés. Par contre 04 se

sentent comme charge et poids lourds pour leurs familles et la société où ils vivent. En effet,

la majorité de ces handicapés ont divers problèmes en combinaison que nous avons essayé de

combiner à travers les divers effectifs compris dans le tableau.

Insertion

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28

Chapitre5 : Interprétations et vérifications des hypothèses.

І Analyse :

Dans ce chapitre, nous allons essayer d’analyser les résultats de nos enquêtes à partir

des dimensions différentes pour mieux faciliter l’étude des handicapés ainsi que de répondre

au problème récemment posé.

І.1 Dimension économique :

Le contexte économique malgache actuel est marqué par des répercussions fréquentes

de crises politiques qui se sont succédé. Ceux-là conduisent à une situation instable à laquelle

la population malgache est confrontée en particulier les personnes vulnérables comme les

handicapés qui sont beaucoup plus sensibles à la pauvreté. En raison du problème

d’intégration, les handicapés n’ont pas assez accès à aune éducation convenable et même

comme tout individu, ils ont des objectifs, ils n’ont pas pu poursuivre un certains parcours

scolaire stable. C’est alors un grand défit pour les handicapés en particulier dans la recherche

de travail. A partir de la sociologie de travail de TOURRAINE, dans cette situation de travail,

non seulement ils ne sont pas assez compétent mais aussi malgré leur handicap ils sont obliger

de se limiter sur des branches d’activités qui ne nécessitent pas assez d’efforts physiques.

A cet égard, en question d’autonomie, les handicapés ne se revêtent pas à une

autonomie financière et fonctionnelle de sorte que d’abord, ils requièrent une activité

professionnelle leur permettant d’avoir une source de revenue stable ; ensuite une autonomie

fonctionnelle par laquelle elle suppose la mise en œuvre des mesures à renforcer leurs

capacités fonctionnelle à travailler. Le travail par contre ne garantit pas en une totalité la

finance mais en outre il permet de satisfaire les besoins de chaque individu. Donc, en absence

de travail, les handicapés ont du mal à satisfaire leurs besoins individuels. Les centres sont par

conséquents à leurs recours afin de les former professionnellement selon leurs types

d’handicap pour qu’ils puissent s’exercer et pourquoi pas les inciter à produire pour eux-

mêmes.

І.2 Dimension sociale :

A travers cette dimension, nous avons pu constater que la relation que les handicapés

nouent avec le monde extérieur est encore jusqu’à présent dévastée. La société semble encore

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29

être marquée par la perception traditionnelle concernant ces types d’individus qui les

constitue d’anormaux et toujours perçus comme négative. Pour certains handicapés, leurs

familles les considèrent de personne anormal et de charge lourde. Elles les mettent à l’écart

du monde et contentent de les entretenir en raison de honte ou de sécurité. Par contre, pour

d’autres, ils sont traités comme des individus normaux et participent aux activités de la

société. Si nous partons du Fonctionnalisme, nous pouvons avancer que les actions des

handicapés face aux comportements de la société reste indifférent car malgré ce rejet ou en

quelque sorte cette exclusion sociale, les handicapés vivent leur vie comme bon ils le

semblent.Les incidences sur la vie des handicapés étant financière ou professionnel ont des

répercussions directes sur l’épanouissement de ces individus et de leur joie de vivre. Cet

épanouissement se rapproche du développement personnel des handicapés qui renvoi à la

connaissance de soi et de la valorisation des potentialités. Le bien être est un mélange de

plaisir et de l’absence de peine et peut inclure l’absence de stress et de fatigue.

І.3 Dimension culturelle:

En plus d’un revenu stable, le plus grand avantage d’un travail est la possibilité

d’accéder au système de sécurité sociale. Bien que ce dernier soit loin d’être performant dans

les pays pauvres comme le notre, il occupe tout de même une place cruciale pour la

population au revenu déjà fragile tel le cas de personnes handicapées. D’autant plus qu’à la

différence des pays riches, la sécurité sociale à Madagascar ne prévoit pas de revenu

minimum en cas de chômage même si le chômeur en question est en situation d’handicap. En

principe pour les pays adhérents à la Charte des Nations-Unies, le droit à la sécurité sociale

est un des droits fondamentaux garantis par la Déclaration Universelle des Droits de

l’Homme, énoncé dans son article 22 : « toute personne en tant que membre de la société a

droit à la sécurité sociale ». Pourtant compte tenue des charges en matière de soins médicaux

dues au handicap, il n’existe aucun dispositif compensatoire et qui est spécifique au seul cas

des personnes handicapées. A l’exception des dispositions de l’Arrêté Interministériel

№24665/2004 du 27 Décembre 2004 portant l’application des droits des personnes

handicapées en matière de santé qui mentionnent le bénéfice : « d’un examen médical

complet et gratuit » mais aucune prise en charge des soins médicaux n’est prévue.

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30

ІІ Vérification des hypothèses :

D’après nos résultats d’enquête, nous pouvons dire que nos hypothèses ont été

vérifiées car premièrement, la discrimination sur les personnes handicapées vis-à-vis des

personnes normales existe réellement et que la majorité des handicapés se sentent exclus de la

société où ils se trouvent et même de sa famille. Egalement dans le domaine de travail, les

handicapés sont traités comme personnes incompétentes et qui n’arrivent pas à faire des

choses d’où le problème de trouver un emploi. Pour certains, leur handicap n’est pas un grand

problème car l’emploi de ces types personnes dépend en effet des entreprises qui eux en

somme ne veulent pas engager des handicapés en raison d’incompétence et de problème

sanitaire.

Deuxièmement, nous avons observé qu’il existe un manque d’appui venant des sujets

extérieurs pour les handicapés car leur existence est par conséquent rejetée de la société .Ils

ont rejoint les centres en vue de rechercher une nouvelle famille compatible à eux et de même

situation qu’eux. C’est une autre raison de plus qui nous montre que les handicapés

manquent d’appui venant de la société et du Gouvernement. Au niveau matériel aussi et

concernant les formations professionnelles, les handicapés ont un problème coté matériels et

compétences vue qu’ils n’obtiennent pas assez d’aide de l’extérieur ce qui fait que les

matériels sont usés et n’arrivent plus à améliorer le bon fonctionnement de leur travail.

Troisièmement, nous avons constaté que la majorité de ces personnes ont des

difficultés à accéder à divers milieux tel que la fréquentation des écoles, des établissements

nécessitants des efforts par exemple. Les personnes en situation d’handicap doivent se limiter

sur des branches d’activité qui ne nécessitent pas trop d’effort vis-à-vis de leur handicap

surtout d’effort physique. Face à cela, ils sont alors limités car même s’ils ont envi de faire

plusieurs activités en même temps, ceci reste une contrainte pour ces types de personnes.

Dans un autre cas, pour la fréquentation des autobus, ils ont des difficultés pour se déplacer

car l’attente de ce moyen de transport nécessite de l’aide extérieur et qui est parfois difficile

pour les handicapés.

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31

A travers notre analyse, nous avons pu constater que le travail représente un outil pour

atteindre un niveau de vie décent surtout pour les handicapés. Il faut souligner que les

handicapés de chaque centre que nous avons enquêtés sont tous employables. Cependant, leur

niveau d’employabilité dépend du degré de gravité de la déficience qui, varie selon le type

d’handicap.

En parallèle, nous avons pu voir de nombreux cas de problèmes conduisant à cette

exclusion des personnes handicapées au travail. Mais même si les centres essayent de faire de

leur mieux pour aider ces personnes, l’effort personnel des handicapés est aussi important

dans tout cela. Mais malgré tous cela, la valeur accordée aux handicapées est encore minime.

Certains ne pensent pas à ce que ce vision du monde puisse un jour changer car les actions et

les engagements entamés sont en effet moindres et même pas accordés comme important.

Nombreuses sont alors les sujets qui peuvent être discutés si nous parlons de

personnes handicapées. Et la vie qu’elles mènent ne semble pas être facile comme nous le

pensons, certaines de ces personnes peuvent avoir des relations soit disons stables mais cela

n’empêche pas les préjugés qui peuvent se poser en leur faveur

.

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Partie 3 : Discussion et prospective de résolution du problème.

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32

Chapitre 6 : Discussions sur le problème à étudié.

Comme tout sujet et tout problème, il convient d’ajouter que des critiques peuvent

toujours se présenter tel est la raison de ce chapitre.

En adoptant diverses conventions, l’Etat malgache est alors engagé à faire respecter

les droits des handicapés comme étant des citoyens mais aussi des êtres vivants. Pourtant, les

actions entreprises par le Gouvernement jusqu’à présent sont loin de confirmer les

conventions respectifs et de s’investir dans leur réinsertion professionnelle. L’Etat s’est

engagé à mettre en pratique dans ses lois nationales les dispositions énoncées par cette

convention. Par contre, retrouver un handicapé dans une entreprise bien formée reste rare

faute de texte d’application et de non négociation. De plus, le manque d’initiative et le

manque de sensibilisation concernant ces types d’individu est aussi un des facteurs de blocage

de la réinsertion professionnelle des handicapés.

Ainsi, face à ces problèmes, les handicapés n’arrivent pas à satisfaire leur besoins

personnels permettant l’épanouissement de leur bien être. Ils ont aussi besoin de matériels

suivants leur type de handicap qui sont indispensables à leur développement psychomoteur.

Mais la procuration de ses matériels requière un certain ordre financière que les handicapés

ont du mal à s’en ressourcer à cause de l’absence d’emploi alors que les matériels sont chers

et difficile à procurer. Par exemple pour les aveugles, les aides marche s’élèvent entre 30000 à

100.000 Ar ; les machines à brailles coutent entre 100.000 à 800.000Ar. Pour les handicapés

moteurs, les orthèses s’élèvent entre 3.000 à 26.000 Ar, les faux pieds de 25.000 à 40.000 Ar,

les chaises adaptées varient entre 100.000 à 150.000 Ar et les chaussures orthopédiques, de

27.000 à 103.000Ar. Pour les sourds muets, les appareils auditifs varient entre 27.000 à

103.000Ar.

A part ce manque d’initiative du Gouvernement, la société garde encore une vision

traditionnelle sur les handicapés : celle de les considérer comme personnes négatives et

anormales. Cette vision garde encore une grande place dans la société, sur ce fait, les

handicapés sont alors exclus et traités différemment des personnes normales. Malgré les

différentes sensibilisations réalisées auparavant, la vision de la société sur ces types

d’individus reste encore intacte. Ils ont alors une difficulté à s’intégrer socialement que

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33

professionnellement qu’à partir des centres qui les aident à se former professionnellement

pour leur permettre de contribuer à la production économique mais aussi à les aider à

promouvoir leur propre capacité et pourquoi pas fonder leurs petites entreprises à eux-

mêmes.La sensibilisation est un moyen de susciter l’intérêt d’une personne ou d’un groupe.

Actuellement, nous ne constatons que la sensibilisation des personnes handicapées par rapport

aux autres sensibilisations demeure fine. Or le fait qu’il existe encore de nos jours des

comportements discriminatoires envers ces personnes montre que la communauté toute

entière n’a pas été suffisamment sensibilisée. Dans un cas, les supports utilisés pour cette

sensibilisation ne parviennent pas tout à fait à convaincre les interlocuteurs, ou dans un autre

cas, la sensibilisation n’est pas suffisante pour mettre en faveur les personnes handicapées.

En raison de leur handicap, les handicapés sont incapables d’utiliser des équipements

standards. Les équipements et les outils de travails dans les entreprises ne sont pas très

adoptés pour les handicapés donc, les embaucher pourrait engendrer aux employeurs des

dépenses supplémentaires puisqu’il leur faut des aménagements spéciaux et couteux. C’est

donc pour cela que les entreprises locales ne veulent pas engager des handicapés parmi ses

employés car ces individus ne peuvent pas travailler correctement face à l’horaire établis aux

salariés normaux et même ils peuvent être cause de ralentissement de la productivité.Sur le

plan technique, les handicapés ont besoin de formation spécialisée pour les aider dans le

travail. Or, suivant l’article 11 de la loi №97-044 du 02 Février 1998 déclarant que «des

mesures appropriées seront prises par l’Etat visant l’institution d’une formation spécialisée

pour les formateurs affectés à l’éducation et à la formation des personnes handicapées. ».Le

pays manque de centre de formation pour ces catégories de personnes ce qui est un grand

problème pour leur insertion professionnelle.

Sur le plan financier, les handicapés n’ont pas assez de moyens pour se procurer de leur

propre besoins personnels. C’est pour ça que la majorité des centres ne demandent pas assez

de droit d’inscription pour les apprenants de leur centre.

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34

Chapitre 7 : Réflexions et recommandation.

І. Suggestions externes

Pour l’UNAHM, qui est un centre indépendant, l’aide gouvernementale est importante

pour aider les personnes handicapées pour les combler au niveau budgétaire. La mise en place

d’un foyer d’hébergement est aussi une grande utilité car non seulement les handicapés n’ont

plus besoin de se déplacer et de parcourir des kilomètres tous les jours pour aller au travail et

rentrer chez eux ; ni même obliger de prendre le bus et de dépenser beaucoup d’argent tous les

jours. Pour le centre CNFPPSH, il est important d’augmenter le nombre de filières auprès de

leur centre pour inciter encore plus de personnes en situation d’handicap à entrer dans un

centre mais aussi pour les inciter à se former. Les formations sont fait pour aider les personnes

en situations d’handicap à créer leur propre association de production dans le futur mais aussi

pour donner une nouvelle vision des handicapés dans la société car ce sont des gens comme

les autres, qui peuvent faire des choses et sont capable de travailler.

Pour le Ministère de la population et des affaires étrangères, il est nécessaire de

promouvoir la vulgarisation des textes d’application sur les personnes handicapées, de mener

des actions de plaidoyer et de mobilisation sociale pour la promotion des droits et d’inclusion

des handicapés ; ensuite, renforcer les capacités techniques et matérielles des centres, des

associations, et des ONG œuvrant en faveur des handicapés ; coordonner les actions

entreprises en faveur des handicapés ; développer la Réadaptation à base communautaire ; et

enfin assurer le suivi-évaluation des actions sectorielles en faveur des handicapés.

La Réadaptation à Base Communautaire connue sous le nom « RBC » est une stratégie qui

est dans le cadre du développement communautaire, l’égalisation des chances et l’intégration

des personnes handicapées. Sa mise en œuvre fait appel aux efforts de la société, des

handicapés même, ainsi que des divers services sociaux. Cette stratégie dépend en contre

partie des ressources locales (humaines, matériels, financières). Quoi qu’il en soit, la RBC

semble être la solution idéale pour la réintégration des handicapés dans tous le domaine car

elle vise la décentralisation des services et des actions en faveur des handicapées en

responsabilisant la communauté ; c’est aussi une approche multisectorielle reposant sur les

structures existantes au niveau local dans le domaine sanitaire, éducationnel, dans les activités

quotidiennes et la productivité.

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35

Le projet « ville et handicap » de l’Handicap International durant l a période

2006-2010 consistait à la mobilisation des acteurs publics et privés ainsi que la société civile

afin de permettre aux handicapés de participer à la vie de la société. Ce projet s’attache

notamment à sensibiliser la communauté à la problématique de l’handicap, à mettre en place

un dispositif d’accompagnement des projets personnalisés pour l’insertion sociale ou

professionnelle des handicapés et à améliorer l’accessibilité dans les bâtiments et les espaces

publics.

ІІ. Suggestions personnelles.

Personnellement, d’abord, il est important de mettre en œuvre une politique nationale de

réinsertion professionnelle des handicapés soit en les accédants dans des entreprises pour

devenir salarié, ou pour les aider à acquérir des compétences pour être propriétaire de leur

propre activité et de devenir employeur à son tour. Pour sa part, l’Etat doit prendre des strictes

mesures pour l’accomplissement et la bonne réalisation de ses actions envers les personnes

handicapées à garantir l’égalité entre ces personnes et les personnes dites normales.

L’handicap en effet est un grand obstacle pour les personnes le possédant d’accomplir une

tache convenablement et les apporte une grande difficulté pour travailler, par exemple au

niveau de scolarisation qui est un domaine très important pour la recherche d’un travail. Il est

alors important de les aider et de les soutenir dans leur handicap qui demande une forte

intervention du monde extérieur.

Ensuite, il est nécessaire de promouvoir l’emploi salarié des personnes handicapées car

comme elles sont beaucoup plus faibles et plus lentes que les personnes normales, elles ont

besoin d’appui professionnellement soit sur les ateliers où elles travaillent ou sur leur capacité

de travailler. C’est alors dans ce cas que les employeurs ne doivent accorder aucune

discrimination envers ses employés qu’ils soient handicapés ou normaux mais l’embauche des

personnels doivent se faire suivant la capacité et la qualification requise. L’engagement des

employeurs face aux handicapés doivent être prioritaire et prévoir une disposition de poste

selon le type d’handicap.

Prévoir un programme d’accompagnement et de renforcement des personnes handicapées

contribuera aussi à leur bon fonctionnement et à leur développement. Ces programmes

incluront les matériels et fournitures nécessaires pour développer l’apprentissage

professionnel des handicapés ainsi que l’amélioration de leur santé. Comme les handicapés

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n’ont pas de possibilité pour accomplir tous ses besoins, il faut donc une intervention du

monde extérieur pour les aider et les appuyer. La sensibilisation fait une partie du

renforcement des handicapés où la société entière est alors tenue compte des droits et des

responsabilités qu’occupent ces personnes. Il est alors important de les sensibiliser pour

permettre aux handicapés de vivre normalement en tant que citoyen mais non pas de se cacher

et de nier la véritable vie. L’augmentation de la sensibilisation donnera à ces personnes de

nouveau confiance en eux et de les réintégrer dans la société, une grande chose qui manque

aux handicapés.

Les handicapés ont besoin de vivre ou d’améliorer leur niveau de vie, ce qui fait qu’ils ont

besoin de budget pour mettre en œuvre leurs projets. L’Etat doit alors intervenir plus

précisément dans le domaine financière pour améliorer la condition de vie de ces personnes.

L’Etat peut financer leur travail mais aussi contribuer à la vente de leurs produits sur le

marché de travail.

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Conclusion générale

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37

Pour conclure, bien qu’ayant une capacité limitée, les personnes handicapées sont des

personnes vivantes qui se différencient par l’apparence. En tant qu’être humain, elles

éprouvent des besoins. Pour leurs satisfactions en effet, les handicapés supportent des charges

de nature financière généralement. L’énoncé des droits ne suffit plus pour apporter un

changement radical dans les pratiques et les préjugés qui ont longtemps porté préjudice sur les

handicapés.

A travers notre analyse, nous avons pu constater que le travail en tant que norme des droits

humains représente beaucoup plus d’outil pour atteindre un niveau de vie décent en particulier

pour les handicapés. En principe, seuls les individus totalement incapables de travailler (qui

figurent ceux atteintes d’une déficience sévère) peuvent sans culpabilité en être dispensés. Il

faut souligner que contrairement aux idées préalablement conçues, beaucoup d’handicapés

physiques sont employables. Cependant, leur niveau d’employabilité dépend de la gravité de

la déficience dont le degré varie d’une personne à une autre.Nous avons donc pus faire une

discussion sur ce que les handicapés vivent vraiment et sur quoi le problème de l’exclusion

des handicapés peut en tenir cause et sur quoi il peut s’y résoudre. Nombreuses sont les

Organisations internationales ou nationales qui essayent de prendre en main cette situation

depuis une certaine période mais en vrai l’Etat ne reconnait que peu sur ce sujet.

En parallèle, nous avons pu découvrir que d’innombrables problèmes sont devenus des

obstacles négligeables à l’accès à l’emploi des handicapés qui renforcent l’inégalité de

chances dans le domaine professionnel. Cette dernière résulte de la rencontre entre les

facteurs personnels (la déficience et l’incapacité) et les facteurs environnementaux (problème

d’accessibilité et la discrimination). En attendant les actions menées dans ce sens, il appartient

aux handicapés de trouver un équilibre entre les exigences de l’environnement et de leur

aptitude professionnel.

Dans tous les cas, il est indispensable d’intensifier les efforts d’harmonisation dans les

structures en place ou à mettre en place et les actions en cours ou à venir, aussi bien dans le

secteur public ou privé. Néanmoins, nous pouvons choisir de rester ainsi et de ne rien faire ou

de relever le défi et commencer à agir dès à présent pour les générations futures.

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Bibliographies

• Ouvrages généraux :

1. CASTEL(Robert) :05 Mars 2009. « La montée des incertitudes-travail, protections,

statuts de l’individu » Seuil, collection La couleur des idées,

2. DURKHEIM(Emile) : 1967 « De la division du travail social ». Les Presses Universitaires

de France, 8e édition, collection : Bibliothèque de philosophie contemporaine.Paris, 416

pages.

3. FRETIGNE (Cédric) : Septembre 1999 « La Sociologie de l’exclusion » PUF, Paris,208

pages.

4. PAUGAM(Serge) 1996: « L’exclusion, l’état des savoirs ». PUF ; Paris.

• Ouvrages spécifiques :

5. BIT , Document de travail Mars 2009 : « Création d’emploi pour les handicapés ». Un

guide à l’usage des organisations d’employeurs, Genève 1994.

6. MONTOUSSE (M.) et FERREOL (G.)2009. « Les 100 fiches pour comprendre la

sociologie », Bréal.

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Tables des matières.

- Introduction générale…………………………………………………………….........1

- Partie 1 : Présentation descadres d’étudesetappuiesthéoriques ……………….4

• Chapitre 1 : Présentation des terrains : UNAHM et CNFPPSH………..........…..4

І UNAHM ……………………………………………………………………………..4

І.1 Historique………………………………………………………………………..4

І.2 Missions………………………………………………………………………….4

І.3 Fonctionnements…………………………………………………………….......4

І.4 Problèmes rencontrés……………………………………………………………5

ІІ. CNFPPSH…………………………………………………………………………...6

ІІ.1 Historique………………………………………………………………………..6

ІІ.2 Missions…………………………………………………………………….……6

ІІ.3 Fonctionnement……………………………………………………………….…7

ІІ.4 Problèmes rencontrés…………………………………………………………..10

• Chapitre2 : Méthodologies d’enquêtes et références théoriques ………..……….11

І Méthodologies appliquées…………………………………………………………..11

ІІ Théories socio-anthropologiques…………………………………………………..11

ІІІ Conceptualisation………………………………………………………………….13

ІІІ.1 Concept nationale sur les droits des handicapés……………………………..13

ІІІ.2Convention du BIT sur la réadaptation professionnelle et l’emploi des

handicapés…………………………………………………………………………….16

- Conclusion partielle…………………………………………………………………..18

- Partie 2 : Résultats d’enquêtes et analyse ..................................................…....19

• Chapitre3 : Résultats d’enquêtes effectuées auprès des responsables ………...19

І. Données auprès de l’UNAHM……………………………………………………..19

ІІ. Données auprès du CNFPPSH…………………………………………………….20

• Chapitre 4 :Résultats d’enquêtes effectuées auprès des individus cibles…..……22

• Chapitre 5 : Essai d’analyse et vérification des hypothèses …………. ..……....28

І. Analyse............................................................................................................….28

І.1 Dimension économique……..…………………………………………………28

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І.2 Dimension sociale………………………………………………...…………….28

І.3 Dimension culturelle……………………………………………………..……….29

ІІ. Vérification des hypothèses…………………………………………………………30

- Conclusion partielle ...………………………………………………………………..31

- Partie3 : Discussion et prospective de résolution du problème…………………..32

• Chapitre 6 : Discussions sur le problème posé …………….....…………………...32

• Chapitre 7 : Réflexions et recommandations ……………………………..….34

І. Suggestions externes………………………………………………………………..34

ІІ. Suggestions personnelles…………………………………………………………..35

- Conclusion générale…………………………………………………………………..37

- Bibliographie………………………………………………………………………….38

- Tables des matières…………………………………………………………………...39

- Liste des tableaux……………………………………………………………………..41

- Annexes.

- Résumé.

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41

Liste des tableaux.

- Tableau1 : Recensement général sur les handicapés membres de……………page 19

L’UNAHM

- Tableau2 : Recensement général sur les handicapés membres du……………..page 20

CNFPPSH

- Tableau 3 : Informations générales sur les handicapés………………………. page 22

- Tableau4 : Renseignements sur la provenance des handicapés…………………page 23

- Tableau 5 : Informations personnelles sur les handicapés ………….………...page 24

• Informations personnelles sur les femmes………………………….…page 24

• Informations personnelles sur les hommes…………………………….page 25

- Tableau 6 : Informations sur le niveau d’instruction des handicapés………….. page25

- Tableau7 : Informations sur le travail occupé par les handicapés……………….page26

- Tableau 8 : renseignements sur l’insertion des handicapés dans la société….….page 27

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i

Annexes

Questionnaires :

• Pour les responsables :

1. Pouvez-vous nous parler un peu plus sur votre centre ?

2. Comment se déroule t-il votre travail ?

3. Selon vous, quelles peuvent être les raisons de l’exclusion professionnelle des

handicapés ?

4. Comment prenez vous en charge les handicapés ?

5. Quels types d’handicapés travaillent ici ?

6. Combien en sont les handicapés travaillant dans votre centre ?

7. Comment gérez-vous leur travail ?

8. Qu’attendez-vous de ces handicapés ?

9. Est-ce-que vous rencontrez des problèmes au niveau de votre travail ?

10. Quelles solutions proposez-vous face à ces problèmes ?

11. Quelles peuvent être vos perspectives d’avenir pour ces handicapés et pour

votre centre ?

• Pour les handicapés enquêtés :

1. Informations démographiques sur les enquêtés :

Pouvez-vous nous parler un peu de vous ?

Numéro d’identification Sexe Ages Provenance

1

2

2. Informations personnelles sur les handicapés

� Informations sur les femmes handicapées.

Numéro d’identification Situation matrimoniale Nombre d’enfants à charges

1

….

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ii

� Informations sur les hommes handicapés.

Numéro d’identification Situation matrimoniale Nombre d’enfants à charges

1

….

3. Informations sur le niveau d’instruction :

Numéro d'identification

SEXE niveau d’instruction Travail

ANA PRI SEC SUP FP

1

….

ANA : analphabète

PRI : primaire

SEC Secondaire

SUP : Supérieure

FP Formation professionnelle

4. Information sur l’activité économique des handicapés :

Combien dépensez-vous par rapport à votre salaire ?

Numéro d’identification sexe Type d’handicap Travail revenus Dépenses

1

5. Avez-vous des difficultés au niveau de la recherche d’un travail ?

OUI NON

Si oui, quel genre de difficulté ?.........................................................

6. Quelle est la raison de votre entrée dans ce centre ?

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iii

7. Renseignement sur l’insertion des handicapés dans la société :

Comment est votre relation familiale ou la relation que vous nouez avec la société où vous

vivez ?

Numéro

d’identification

Sexe Type de Handicap Relation avec la

société.

1

8. Avez-vous des problèmes cotés professionnels ou relationnels ou autres ?

9. Quelles solutions proposez-vous face à ce problème ?

10. Quelles peuvent être vos perspectives d’avenir pour vous handicapés ?

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- NOM et Prénoms : RABEMANANTSOA OnyFranckita.

- TITRE : Exclusion socioprofessionnelle des handicapés : cas de l’UNAHM

Beoririka et du CNFPPSH Ampandrianomby.

- Rubrique épistémologique : Sociologie du travail.

- Nombre de pagination : 41

- Nombre de tableau : 8

- Nombre de bibliographie indicative : 6

- Résumé :

En résumé, le Handicap est un phénomène qui touche le monde entier sans aucune

différenciation. Le nombre de personnes handicapées que ce soit physique, mental ou des

personnes en difficultés sociales ne cessent d’accroitre dans le monde. Ces personnes sont

encore dans une situation dites délicates en particulièrement dans notre pays. L’inégalité

règne encore dans tous les domaines si nous les comparons avec les personnes normales.

Le concept d’exclusion sociale des handicapés étant dans la société où ils vivent que

dans le domaine professionnel marque la vie de ces personnes. Malgré leur handicap, les

handicapés sont exclus dans leur monde et ont des difficultés à vivre convenablement. L’une

de leur problème est le travail. C’est alors en dépit de cette difficulté que les handicapés se

lancent à l’encontre des centres qui prennent en charge ces types d’individus qui parmi eux,

l’UNAHM et le CNFPPSH.

Même avec leur réinsertion professionnelle, les handicapés sont en concurrence avec

eux même qu’avec le monde extérieur. Même avec l’existence de divers centres, l’inégalité

avec les personnes normales et la discrimination restent encore un grand problème pour les

handicapés. Il est alors important de les prendre en main car ils contribuent aussi au

développement de notre pays.

- Mots clés : exclusion socioprofessionnelle, emploi, réinsertion, handicap,

personnes handicapées.

- NOM de l’encadreur : RAKOTOARISON Paul Ghislain.