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N° 90 Vers le centenaire du Mouvement de Schoenstatt et de l’Alliance d’Amour. Novembre Décembre 2013 BULLETIN D’INFORMATION DU MOUVEMENT DE SCHOENSTATT

Vers le centenaire du Mouvement de Schoenstatt et …...L’Alliance d’Amour, tel est le cœur du Mouvement, l a source de la vitalité spirituelle et de la fécondité du Mouvement

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N° 90

Vers le centenaire du Mouvement de

Schoenstatt et de l’Alliance d’Amour.

Novembre Décembre

2013

BULLETIN D’INFORMATION DU MOUVEMENT DE SCHOENSTATT

Dans la matinée du 18 octobre, le Cardinal Ryl-ko avec un grand nom-bre de prêtres, a concé-lébré une messe festive à l’Eglise des Pèlerins en présence d’une gran-de assemblée.

Centenaire du Mouvement de SchoenstattCentenaire du Mouvement de SchoenstattCentenaire du Mouvement de SchoenstattCentenaire du Mouvement de Schoenstatt

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Célébration de l’ouverture internationale

de l’Année Jubilaire.

L e 18 octobre 2013, à Schoenstatt s’est déroulée l’ouverture internationale de l’Année Jubilaire avec le Cardinal Stanislaw Rylko, Président du Conseil Ponti-

fical pour les laïcs.

Au cours de la célébration, le Cardinal Rylko s’adr essa à l’assem-blée :

« C’est avec cette Eucharistie que le Mouvement Apostolique de Schoenstatt com-mence la célébration du Centenaire de la fondation. L’année qui s’ouvre ainsi devient pour vous une année particulière, une année de grâce, une occasion à saisir, un passage du Seigneur… C’est un grand cadeau pour vous tous, un cadeau qu’il faut recevoir avec joie et re-connaissance, mais aussi avec un grand sens des responsabilités pour ne pas pas-ser à côté de la grâce et ne pas négliger l’occasion unique qui nous est offerte.

Dès le commencement, nous voulons placer cette année sainte sous le patronage particulier de la Mère de Dieu, de celle qui est pleine de grâce, l’humble servante du Seigneur qui s’est ouverte sans réserve aux dons du Très-haut, celle qui a donné à Dieu, comme aucun autre, un Oui total et sans conditions, la première disciple du Christ… Tel est le chemin marial, le chemin que cette année jubilaire vous appelle à prendre, de façon toute particulière. Aujourd’hui l’Eglise célèbre la fête de Saint Luc évangéliste. Et, je le crois, ce n’est pas là un hasard ! A un Mouvement marial Saint Luc a beaucoup à dire. Nous le sa-vons, il est appelé le premier « peintre de Marie ». De fait, toutes les icônes maria-les dans la tradition byzantine sont dans la lignée de cette icône dont Saint Luc se-rait à l’origine le premier peintre. Peintre de l’image de Marie, cela nous pouvons sûrement aussi le dire du Père Ken-tenich. Lui-même sans doute, s’est ainsi compris.

Et dans l’image de la Mère du Seigneur, à laquelle tant de générations dans l’Eglise se sont déjà référées, le Père Kentenich, me semble-t-il, a souligné quelques traits qui ont aujourd’hui une particulière actualité. Il en était persuadé : elle a reçu de Dieu une mission toujours actuelle. Elle veut être agissante parmi nous, car elle est notre Mère. Ainsi le Père Kentenich put comparer sa mission dans l’Eglise, en union avec le Christ qui est la tête de l’Eglise, avec la fonction du cœur : Mère et Cœur de l’Egli-se !

Comme pasteur, jusque bien loin, le Fondateur a inscrit constamment dans le cœur des hommes l’image de Marie. Le « totus tuus » (tout à toi) du bienheureux Jean-Paul II, le Père Kentenich l’a inscrit à sa façon dans d’innombrables cœurs et, par là, il a donné à l’Eglise des hommes mariaux.

Nous tous, comme chrétiens, nous devrions devenir des « peintres de Marie », c’est-à-dire que nous devrions peindre avec notre vie propre l’image de la Mère de Dieu, comme il est dit dans une prière connue à Schoenstatt !

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« Rends-nous semblables à ton image, marchant comme toi dans l’existence… En nous, parcours notre temps, prépare-le pour le Christ. » Voilà sûrement la vocation des membres du Mouvement Apostolique de Schoenstatt, dont le charisme, dès l’o-rigine, est l’Alliance d’Amour avec Marie. Ceux qui se laissent conduire et former par Marie prennent leur part de sa mission dans l’Eglise. La célébration de l’année jubilaire du Centenaire de la fondation est pour le Mouve-ment de Schoenstatt l’occasion de se remémorer d’un cœur reconnaissant les sta-tions de sa longue histoire. Garder vivant le souvenir de son origine est dans la vie de tout mouvement ecclésial souverainement important. L’origine, en effet, fait ap-paraître en toute clarté l’être fondamental, la beauté totale du charisme à partir du-quel un Mouvement croît et se renouvelle sans cesse au cours du temps.

Le souvenir vivant du commencement est la condition d’une claire connaissance de l’identité propre : qui sommes-nous dans l’Eglise ? Quelles sont notre vocation et notre mission dans l’Eglise et dans le monde ? C’est pourquoi je voudrais aujourd-’hui revenir avec vous au 18 octobre 1914. Un jeune pallottin, le Père Kentenich, à qui avait été confiée la charge de père spiri-tuel à l’école des Pallottins à Schoenstatt, accomplit en accord avec un groupe d’élè-ves un acte qui entra dans l’histoire comme début du Mouvement.

En la petite chapelle Saint Michel, dans la vallée de Schoenstatt, fut alors conclue une véritable Alliance d’Amour avec Marie. Le Père Kentenich invita les jeunes gens à témoigner dans la vie leur amour à la Mère de Dieu et par là, en même temps, à la faire descendre dans la petite chapelle pour que, de là, elle puisse déployer toute son activité maternelle. Dans son exposé, le Père Kentenich dit ceci : « Tous ceux qui viennent ici pour prier, doivent expérimenter les gloires de Marie et reconnaître : ici on est bien. Ici, nous voulons bâtir des tentes, ici ce doit êtr e notre coin préféré. »

L’Alliance d’Amour, tel est le cœur du Mouvement, la source de la vitalité spirituelle et de la fécondité du Mouvement en ces cent années. L’Alliance d’Amour, son cha-risme ! Et tout se concentre en ce lieu, dans le Sanctuaire d’origine de la Mère trois fois Admirable. D’ici et en beaucoup de Sanctuaires de Schoenstatt dans le monde entier, elle agit en tant qu’éducatrice de cet « homme nouveau » et de cette « communauté nouvelle » dont l’Eglise a un besoin si urgent.

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Nous avons donc toute raison de remercier la Providence divine qui a fait cadeau à toute l’Eglise de ce lieu et de ce Sanctuaire dans l’Alliance d’Amour. Notre remercie-ment va aussi à la communauté des Pallottins pour le don du Sanctuaire d’origine à la Famille de Schoenstatt. C’est là un grand cadeau de Jubilé dont nous nous ré-jouissons tous.

Qui aurait pensé en ce 18 octobre 1914 que de là, surgirait un Mouvement qui au-rait un développement historique aussi extraordinaire. De cette petite graine de moutarde a poussé un grand arbre étendant ses branches, une Famille spirituelle riche en dons et en branches, unie dans la diversité des Ligues, Unions et Instituts séculiers. Un grand Mouvement s’est constitué, et s’est finalement implanté sur tous les conti-nents, dans presque 50 pays, et vous en êtes la preuve, chers amis.

Schoenstatt introduit dans l’Eglise une dyna-mique missionnaire considérable. Combien d’initiatives d’évangéli-sation et de formation pour jeunes et adultes, hommes, femmes et familles ! Mais surtout, combien de personnes peuvent témoigner que leur vie a changé dans le Sanctuaire !

Combien de jeunes ont éprouvé grâce à Schoenstatt la joie de croire et la beauté d’être chrétiens ! Que de potentiel missionnaire s’est déjà révélé ici à des personnes et à des communautés et s’est mis au service de l’Eglise !

A côté d’une foule d’évènements heureux et réconfortants, les épreuves ne man-quèrent pas non plus dans l’histoire de Schoenstatt, et même de très douloureuses épreuves. Je ne pense pas seulement aux deux guerres mondiales, à la captivité du Fondateur dans le camp de concentration de Dachau, mais aussi – et surtout – à son exil de longues années aux Etats-Unis, exil imposé par l’autorité ecclésiastique. Malgré tout, en ces pénibles années, l’amour de l’Eglise ne faiblit pas dans le cœur du Père Kentenich ni dans le cœur de la Famille de Schoenstatt. »

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Texte et photos selon Schoenstatt international. Traduction par l’abbé Fleury et Sr M. A suivre.

Le soir du 18 octobre, le Cardinal Rylko a participé à l’ouverture internationale au-près du Sanctuaire d’origine.

Depuis trois années, le Mouvement s’est préparé à ce Jubilé en souhaitant qu’il soit un temps de renouveau du premier amour selon l’exemple de vie du Père Kente-nich. Il nous a laissé en testament ce mot inscrit sur son sarcophage : « Dilexit Ec-clesiam » (il a aimé l’Eglise). Pour cette Année Jubilaire, se sont mises en route vers le lieu de Fondation toutes les nations venues d’Afrique, d’Amérique, d’Australie, d’Asie et d’Europe, remplies de joie et de reconnaissance pour le cadeau d’Alliance d’Amour avec Marie et pour son action dans notre vie. Ceux qui n’ont pas pu se rendre au lieu de fondation ont pèleriné vers les 200 Sanctuaires dans leurs propres pays.

Le Président du Présidium du Mouvement Internatio-nal de Schoenstatt, le Père Walter, lui adressa un mot d’accueil au nom de la Fa-mille de Schoenstatt. Il lui souhaita la bienvenue au Sanctuaire, en tant que premier pèlerin de l’Année Jubilaire 2014.

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Sur les pas de Joseph EnglingSur les pas de Joseph EnglingSur les pas de Joseph EnglingSur les pas de Joseph Engling

Pèlerinage de Lebach (Allemagne) avec le Père Zonker.

Un groupe de la Famille de Schoenstatt de l’Allemagne avec le Père Grittner.

Des familles de la fraternité des « Pèlerins de la vie » avec les Petites Sœurs des Maternités Catholiques se sont réunies au Foyer de Schoenstatt les 26 et 27 octo-

bre pour leur rencontre annuelle.

Le Pape émérite Benoît XVI nous dit : « L’Alliance d’Amour avec Marie : cette expression porte en elle un des mots-clefs de la Sainte Ecriture : le mot d’Alliance qui renferme toute l’espérance de la chrétienté, car il nous dit que nous ne restons pas seuls dans le monde avec des forces inconnues que nous ne pouvons ni comprendre ni dominer. Il nous dit que celui qui tient tout dans ses mains nous connaît et nous aime et qu’il a commencé de se lier avec nous. L’Alliance d’Amour que vous concluez à la suite du Père Kentenich, n’est rien d’autre que la personnalisation du grand événement d’Allian-

ce dans l’histoire de notre salut » (Cardinal Joseph Ratzinger 1985)

Près du Sanctuaire de l’Unité.

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Inauguration de la chapelle de Schoenstatt

à Gentinnes le 20 octobre 2013

En Belgique….

N otre belle chapelle de Gentinnes était archi

comble en ce dimanche 20 oc-tobre, pour célébrer l’implanta-tion du Mouvement en Belgi-que et pour la consacrer en un Sanctuaire domestique de Schoenstatt. La joie était pal-pable !

C’était une joie profonde, comparable à celle du Père Kentenich et de ses sémina-ristes en 1914 lorsqu’ils se sont installés dans leur petite chapelle, au fond du jardin des Pères Pallotins à Schoenstatt. Ils avaient invité Marie à venir s’y installer afin qu’elle y répande ses grâces, et, dans un élan réciproque, ils s’étaient offerts sans réserve à elle. Nous avons pu faire pleinement nôtres cette invitation et cet élan du cœur. Entouré des Pères Pierre-Laurent Bagnères et Sebastien Kaneza, prêtres du Mouvement, de l’Abbé Bruno Jacobs qui nous accompagne régulièrement, notre évêque, Monseigneur Hudsyn qui a présidé la célébration. Dans son homélie, il nous disait : « Je suis heureux que le Mouvement de Schoenstatt, à un an de son centenaire, puisse trouver ici au milieu du Brabant Wal-lon, une demeure où vous pourrez vous réunir, vous soutenir dans la fidélité à votre charisme,… soutenir par votre présence et vos engagements, les familles, les jeu-nes et tous ceux qui sont en quête d’une vie vécue en Alliance avec Dieu. » Et il terminait par ces très belles paroles : « Avec vous, je demande cet Esprit Saint au Père. Qu’Il l’envoie à profusion comme Il l’a fait au Cénacle pour les disciples qui entouraient Marie. Qu’en ce lieu, Il fasse de vous des priants, des écoutants de la Parole de Dieu, des prophètes de l’Alliance pour qu’au cœur de votre vie, vous soyez ensemble et chacun comme un pont entre ce monde et Dieu. »

Photos D.T.

Photo D.T.

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A la fin de l’Eucharistie, pendant que les enfants apportaient en procession des ro-ses et qu’ils les déposaient aux pieds de Marie, les Pères Pierre-Laurent et Sébas-tien ont béni la chapelle en tant que Sanctuaire domestique de Schoenstatt avec ces mots :

Nous, tes enfants, nous te choisissons pour notre Mère et notre Reine et nous te consacrons encore une fois nos vies et l’histoire de notre Mouvement en Belgique. Toi qui es Fille de Dieu, Epouse de l’Esprit Saint et Mère du Christ, veille sur nous, éduque-nous. Apprends-nous à devenir chaque jour les plus heureux et joyeux serviteurs et instruments de Ton Fils. Apprends-nous à être toujours plus en vérité des fils et des filles de Dieu, libres, humbles et féconds dans l’Esprit Saint, comme toi-même, pour l’Eglise, pour notre société et pour notre monde. Veille sur nos rencontres ici-même. Appelle-nous, réunis-nous et prie ton Fils pour que nous restions toujours unis et fidèles à l’Eglise, dans un esprit de famille authentique et simple.

« SSSSeigneur Jésus, à l’heure de ta passion pour

nous, Tu nous as laissé ton Eucharistie et Tu nous as donné ta Mère pour qu’elle soit notre Mère et que nous soyons ses enfants. Nous te rendons grâce pour ces dons merveil-leux et nous voulons, aujourd’hui même, ici, dans cette chapelle, après avoir été nourris de ton Eucharistie, accueillir notre Mère et notre Reine pour qu’elle y fasse sa demeure et son trône. Nous, membres de ta Famille de Schoenstatt, nous voulons accueillir celle que tu nous as donnée pour veiller sur nous et pour nous éduquer à devenir des saints et des apôtres pour aujourd’hui, selon ton cœur.

TTTTrès Sainte Vierge Marie, Mère trois fois admirable de Schoenstatt, tu vois ta Fa-

mille de Belgique réunie dans cette chapelle. Dans l’élan du Jubilé de la fondation de notre Famille spirituelle et ecclésiale et dans la même confiance que ton serviteur prêtre Joseph Kentenich avec ses élè-ves, nous t’invitons aujourd’hui à choisir ce lieu, cette chapelle pour ta maison et pour ton trône.

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Dans la marche du Jubilé de la fon-dation de notre Mouvement, nous nous souvenons que l’appel de ton Fils à la sanctification et à la mis-sion pour Lui et avec Lui est un ap-pel pour nous aussi, aujourd’hui et ici. Accompagne-nous à partir de cette chapelle et de chacun de nos Sanc-tuaires domestiques pour laisser Dieu agir en nous et recevoir cha-que jour notre mission et notre apostolat pour son service.

Nous confions à ton attention maternelle le développement et la croissance de

notre Mouvement. Veille sur notre fidélité à l’Eglise catholique et sur notre dispo-

nibilité pour répondre à ses appels.

MMMMarie, Mère de Dieu et notre Mère, nous t’aimons et nous avons confiance en toi.

Tu es ici chez toi. Que notre alliance soit une bénédiction pour chacun et chacune

de nous, et pour la plus grande gloire de Dieu qui est Père, Fils et Saint Esprit + »

Sylvie Jacquemin

Repas convivial et détente après la célébration.

Photos de J.M.Jacquet

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Visite de la Maison « Providence » à Coblence-Metternich

Leur guide, Sœur Michéla, leur a expliqué l’origine de ce jardin de Marie, plein de sens pour les Schoenstattiens : il ne s’agit pas en réalité d’un véritable jardin, mais d’un état d’esprit que le Fondateur a lentement développé au départ de cette déci-sion de partir à Dachau. Il a à cette occasion pris conscience du lien extrêmement fort qui le liait à la Famille de Schoenstatt. La pensée centrale en était la suivante : « un entrelacement réciproque de destins extrêmement fort et une conscience de responsabilité extrêmement forte. Nous disons habituellement pour cela : une Al-liance d’Amour vivante, profonde et efficace, les uns avec les autres et les uns entre les autres. » (Joseph Kentenich, Semaine d’octobre 1950).

S amedi 2 novembre, quelques familles belges de l’Institut des Familles de

Schoenstatt, accompagnées d’un couple espagnol, se sont rendues à Metternich pour y visiter « Le Jardin de Marie ».

Dans cette maison des Sœurs de Marie, située dans les faubourgs de Coblence, ils ont pu redécouvrir les événements qui ont marqué la vie du Père Kentenich, de dé-cembre 1941 à février 1942, quand ce der-nier fut emprisonné par la Gestapo, pour être ensuite envoyé dans le camp de concentration de Dachau.

Après avoir pu observer quelques objets retraçant cette période de la vie du fondateur, les couples ont profité de la gentillesse des sœurs qui leur avaient pré-parées une excellente colla-tion.

Photo de J.M. Jacquet

Cette visite fut aussi l’occasion de mieux faire connaissance avec Sœur Emilie En-gel, qui fut une précieuse collaboratrice du Père Kentenich dans le développement de la jeune communauté des Sœurs de Marie, et qui s’éteignit en 1955, en laissant le témoignage d’une vie marquée par une confiance inébranlable en l’action de la Divine Providence. A chaque instant, et malgré ses nombreuses souffrances, elle trouvait son repos dans la Providence de Dieu. Elle pouvait sans crainte se laisser aimer de Dieu, et lui donner dans son « Oui, Père ! », la réponse de l’amour.

La visite s’est terminée par une courte prière devant la tombe de Sœur Emilie. Chacun a pu lui de-mander son intercession pour ap-prendre à vivre toujours plus dans la paix, la tranquillité de l’âme et l’abandon confiant dans les mains du Père.

B. Lesuisse

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Photos de J.M. Jacquet

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Soeur Michéla