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Mercredi 7 janvier, rue Nicolas-Appert, sur la scène du crime. AU COEUR DU DRAME CHARLIE HEBDO DE L’ÉMOTION À LA POLÉMIQUE, UNE SEMAINE EN IMAGES ET EN TÉMOIGNAGES. 36 PAGES 2,50 € N° 1951 - DU 13 AU 21 JANVIER 2015 C’ÉTAIT CHARLIE LA FRANCE ATTAQUÉE L’HOMMAGE MONDIAL LA TRAQUE :HIKLRB=XUWZUZ:?b@t@f@b@k" M 01713 - 1951 - F: 2,50 E BEL : 2,90 € - CH : 5,50 CHF - CAN : 8 CAD – A : 3,60 € - D : 4,20 € - ESP : 3,20 € – GR : 3,20 € - ITA : 3,20 € – LUX : 2,90 € – NL : 3,30 € - PORT.CONT. : 3,20 € – DOM : Avion : 4 € – MAY : 5,50 € – Maroc : 30 DH – Tunisie : 4.2 TND - Zone CFA Avion : 3 200 XAF - Zone CFP Avion : 1 000 XPF

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Du 13 au 21 janvier 2015

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Mercredi 7 janvier,rue Nicolas-Appert, sur

la scène du crime.

AU COEURDU DRAME

CHARLIE HEBDO

DE L’ÉMOTION À LA POLÉMIQUE, UNE SEMAINE EN IMAGES ET EN TÉMOIGNAGES. 36 PAGES

2,50 € N° 1951 - DU 13 AU 21 JANVIER 2015

C’ÉTAIT CHARLIE LA FRANCE ATTAQUÉEL’HOMMAGE MONDIAL

LA TRAQUE

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En janvier 2012, l’équipe de l’hebdomadaire a ac cueilli le photographe Steven Wassenaar après l’incendie criminel qui a ravagé ses locaux, trois mois plus tôt. Reportage entre blagues et protection policière.

ST

EV

EN

WA

SS

EN

AA

R

Les conférences de rédaction de Charlie Hebdo se tiennent le mercredi matin. Le 25 janvier 2012 étaient présents

(de g. à dr.) Wolinski, Patrick Pelloux, Laurent Léger, Luz, une collaboratrice, Bernard Maris, Cabu, Charb, Riss, une collaboratrice,

Gérard Biard, Catherine Meurisse, une collaboratrice, Honoré, Fabrice Nicolino, une collaboratrice et Tignous.

C’ETAIT CHARLIECHARLIEHEBDO

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En janvier 2012, l’équipe de l’hebdomadaire a ac cueilli le photographe Steven Wassenaar après l’incendie criminel qui a ravagé ses locaux, trois mois plus tôt. Reportage entre blagues et protection policière.

ST

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Les conférences de rédaction de Charlie Hebdo se tiennent le mercredi matin. Le 25 janvier 2012 étaient présents

(de g. à dr.) Wolinski, Patrick Pelloux, Laurent Léger, Luz, une collaboratrice, Bernard Maris, Cabu, Charb, Riss, une collaboratrice,

Gérard Biard, Catherine Meurisse, une collaboratrice, Honoré, Fabrice Nicolino, une collaboratrice et Tignous.

C’ETAIT CHARLIECHARLIEHEBDO

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CHRONIQUE D’ UN MASSACRELe 7 janvier, deux terroristes pénètrent dans les locaux de l’hebdomadaire satirique, à Paris, et abattent douze personnes. Un attentat sans précédent. Durant trois jours, les tueurs islamistes échappent aux forces de l’ordre tout comme leur complice. Mais la police finira par les neutraliser.

D.

R.

La rédaction de Charlie Hebdo ensanglantée. « Ils ont tiré dans le tas,

tout simplement. La barbarie était rentrée dans le journal », a raconté sur

France Info Laurent Léger, un journaliste survivant. Ci-contre, l’entrée

de l’hebdomadaire, à Paris, dans le 11e arrondissement.

CHARLIEHEBDO

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CHRONIQUE D’ UN MASSACRELe 7 janvier, deux terroristes pénètrent dans les locaux de l’hebdomadaire satirique, à Paris, et abattent douze personnes. Un attentat sans précédent. Durant trois jours, les tueurs islamistes échappent aux forces de l’ordre tout comme leur complice. Mais la police finira par les neutraliser.

D.

R.

La rédaction de Charlie Hebdo ensanglantée. « Ils ont tiré dans le tas,

tout simplement. La barbarie était rentrée dans le journal », a raconté sur

France Info Laurent Léger, un journaliste survivant. Ci-contre, l’entrée

de l’hebdomadaire, à Paris, dans le 11e arrondissement.

CHARLIEHEBDO

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Vers 11 h 30, le 7 janvier, deux hommes portant des gilets pare-balles, armés de kalachnikov et d’un lance-roquette, le visage cagoulé, s’intro duisent au 6 de la

rue Nicolas-Appert, dans le 11e arrondisse-ment de Paris, sur les pas d’une postière. Ils croient se trouver dans les locaux de Charlie Hebdo, en réalité au 10 de la même rue. Là, ils entrent en hurlant�: «�C’est où Charlie Hebdo�?�» avant d’abattre un agent d’entret ien de l’immeuble, Frédéric Boisseau. Au 10, ils obligent, sous la menace, une dessi-natrice de de l’hebdo, Corinne Rey, dite Coco, à composer le code d’entrée de l’immeuble. Ils s’y engouff rent et demandent aux policiers qui assurent la sécurité de Charb de leur indiquer la rédaction et tuent l’un d’entre eux, Franck Brinsolaro. Ils prennent ensuite en otage la dessinatrice qui tente de les diriger vers le troisième étage alors que la rédaction se trouve au deuxième. Là, ils franchissent une porte

blindée et pénètrent dans la salle où se termine la conférence de rédaction, autour de chou-quettes. Les terroristes demandent Charb et l’exécutent au cri d’«�Allahou akbar�!�». Avant d’ouvrir le feu sur Wolinski, Tignous, Honoré, le correcteur Mustapha Ourrad et Michel Renaud, ancien directeur de cabinet du maire de Clermont-Ferrand, invité de la rédaction. Le grand reporter Laurent Léger échappe au carnage en se réfugiant sous un bureau, tout comme Coco. La chroniqueuse Sigolène Vinson est épargnée. «�On ne tue pas les femmes�», expliquent les hommes en

“NOUS CRAIGNONS UN SURATTENTAT”,

LA POLICE FAIT DÉGAGER LES

ENVIRONS

Quelques minutes après l’attaque,

boulevard Richard-Lenoir, les deux terroristes

s’approchent d’Ahmed Merabet, le policier

du 11e arrondissement qu’ils viennent de blesser.

L’un des deux lui crie : « Tu voulais me

tuer ? » « Non, c’est bon, chef », réplique

le policier, les mains en l’air, avant d’être achevé

d’une balle dans la tête.

7 JANVIER, LA BARBARIE

En sortant de la rédaction, les deux

hommes échangent des coups de feu avec une

patrouille.

Des membres de la police scientifi que inspectent les locaux de

la rédaction.

Les policiers inspectent la Citroën C3 abandonnée

par les terroristes près de la place du Colonel-Fabien.

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CA

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.

N ° 1 9 5 1 - 2 1

La carte d’identité de Saïd Kouachi, 34 ans, laissée dans la Citroën

abandonnée.

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Vers 11 h 30, le 7 janvier, deux hommes portant des gilets pare-balles, armés de kalachnikov et d’un lance-roquette, le visage cagoulé, s’intro duisent au 6 de la

rue Nicolas-Appert, dans le 11e arrondisse-ment de Paris, sur les pas d’une postière. Ils croient se trouver dans les locaux de Charlie Hebdo, en réalité au 10 de la même rue. Là, ils entrent en hurlant�: «�C’est où Charlie Hebdo�?�» avant d’abattre un agent d’entret ien de l’immeuble, Frédéric Boisseau. Au 10, ils obligent, sous la menace, une dessi-natrice de de l’hebdo, Corinne Rey, dite Coco, à composer le code d’entrée de l’immeuble. Ils s’y engouff rent et demandent aux policiers qui assurent la sécurité de Charb de leur indiquer la rédaction et tuent l’un d’entre eux, Franck Brinsolaro. Ils prennent ensuite en otage la dessinatrice qui tente de les diriger vers le troisième étage alors que la rédaction se trouve au deuxième. Là, ils franchissent une porte

blindée et pénètrent dans la salle où se termine la conférence de rédaction, autour de chou-quettes. Les terroristes demandent Charb et l’exécutent au cri d’«�Allahou akbar�!�». Avant d’ouvrir le feu sur Wolinski, Tignous, Honoré, le correcteur Mustapha Ourrad et Michel Renaud, ancien directeur de cabinet du maire de Clermont-Ferrand, invité de la rédaction. Le grand reporter Laurent Léger échappe au carnage en se réfugiant sous un bureau, tout comme Coco. La chroniqueuse Sigolène Vinson est épargnée. «�On ne tue pas les femmes�», expliquent les hommes en

“NOUS CRAIGNONS UN SURATTENTAT”,

LA POLICE FAIT DÉGAGER LES

ENVIRONS

Quelques minutes après l’attaque,

boulevard Richard-Lenoir, les deux terroristes

s’approchent d’Ahmed Merabet, le policier

du 11e arrondissement qu’ils viennent de blesser.

L’un des deux lui crie : « Tu voulais me

tuer ? » « Non, c’est bon, chef », réplique

le policier, les mains en l’air, avant d’être achevé

d’une balle dans la tête.

7 JANVIER, LA BARBARIE

En sortant de la rédaction, les deux

hommes échangent des coups de feu avec une

patrouille.

Des membres de la police scientifi que inspectent les locaux de

la rédaction.

Les policiers inspectent la Citroën C3 abandonnée

par les terroristes près de la place du Colonel-Fabien.

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N ° 1 9 5 1 - 2 1

La carte d’identité de Saïd Kouachi, 34 ans, laissée dans la Citroën

abandonnée.

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C’était du nuage ressemblant à du granit. L’escarpe ment de ce nuage, tout à fait perpendiculaire à l’ext rémité Sud, fl échissait un peu vers let du vers le Nord comme une tôle ployée.

Blonde attaque a mère

des Dragons fera honneur

à son rang. à la tête de

l’armée des Immacul Daene

rys Targaryen entamera.

PARIS, LA LIBÉRATIONN.

GO

UH

IER

/AB

AC

A

Vers 17 h 20, le Raid libère les otages, dont des enfants, détenus

dans un Hyper Cacher de la porte de Vincennes. Quatre personnes ont été

tuées, et le preneur d’otages, Amedy Coulibaly, a été abattu.

VSD1951D030.indd 30-31 09/01/15 22:51

C’était du nuage ressemblant à du granit. L’escarpe ment de ce nuage, tout à fait perpendiculaire à l’ext rémité Sud, fl échissait un peu vers let du vers le Nord comme une tôle ployée.

Blonde attaque a mère

des Dragons fera honneur

à son rang. à la tête de

l’armée des Immacul Daene

rys Targaryen entamera.

PARIS, LA LIBÉRATIONN.

GO

UH

IER

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AC

A

Vers 17 h 20, le Raid libère les otages, dont des enfants, détenus

dans un Hyper Cacher de la porte de Vincennes. Quatre personnes ont été

tuées, et le preneur d’otages, Amedy Coulibaly, a été abattu.

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Les deux frères Kouachi ont connu un parcours typique des djihadistes radicaux. Alors qu’ils étaient fichés, ils ont pourtant échappé aux radars de l’antiterrorisme français.

Saïd Kouachi (34 ans) (à g.)

se serait entraîné dans un camp

au Yémen. Chérif Kouachi

(32 ans) avait fait un an de prison

pour son implication dans

une fi lière d’acheminement de

combattants en Irak.

PH

OT

OS

: V

ISU

AL

CHARLIEHEBDO

ENTRE LES MAILLES DU FILETVSD1951D034-036.indd 34-35 09/01/15 21:12

Les deux frères Kouachi ont connu un parcours typique des djihadistes radicaux. Alors qu’ils étaient fichés, ils ont pourtant échappé aux radars de l’antiterrorisme français.

Saïd Kouachi (34 ans) (à g.)

se serait entraîné dans un camp

au Yémen. Chérif Kouachi

(32 ans) avait fait un an de prison

pour son implication dans

une fi lière d’acheminement de

combattants en Irak.

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CHARLIEHEBDO

ENTRE LES MAILLES DU FILETVSD1951D034-036.indd 34-35 09/01/15 21:12

David Pope , The Canberra Times, Australie« Il a dessiné le premier. »

Partout dans le monde, dans un élan spontané, les confrères ont pris

le crayon pour rendre hommage à “Charlie Hebdo”, raconter l’innommable

et rappeler la nécessité de cet espace de liberté. Florilège.

TRAITSD’UNION

CHARLIEHEBDO

Ruben L. Oppenheimer, Pays-BasComme un 11 Septembre.

VSD1951D038-040.indd 38-39 09/01/15 21:49

David Pope , The Canberra Times, Australie« Il a dessiné le premier. »

Partout dans le monde, dans un élan spontané, les confrères ont pris

le crayon pour rendre hommage à “Charlie Hebdo”, raconter l’innommable

et rappeler la nécessité de cet espace de liberté. Florilège.

TRAITSD’UNION

CHARLIEHEBDO

Ruben L. Oppenheimer, Pays-BasComme un 11 Septembre.

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AU NOM DU FILS

En 1970, John Olson convaincune dizaine de rock stars deposer avec leurs parents dans la maison où elles ont grandi. Des images incroyables, qu’on a rarement vues.

ÉTERNELLE FORTE TÊTE

Pour la photo, et plutôt que de se rendre

chez eux, Frank Zappa a fait venir Rose

Marie et Francis dans sa maison de Laurel

Canyon, le Los Angeles bohème.

PHOTOS : JOHN OLSON/THE LIFE PICTURE COLLECTION GETTY

GRANDANGLE

VSD1951D046-051.indd 46-47 09/01/15 15:21

AU NOM DU FILS

En 1970, John Olson convaincune dizaine de rock stars deposer avec leurs parents dans la maison où elles ont grandi. Des images incroyables, qu’on a rarement vues.

ÉTERNELLE FORTE TÊTE

Pour la photo, et plutôt que de se rendre

chez eux, Frank Zappa a fait venir Rose

Marie et Francis dans sa maison de Laurel

Canyon, le Los Angeles bohème.

PHOTOS : JOHN OLSON/THE LIFE PICTURE COLLECTION GETTY

GRANDANGLE

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À Paris, une rétrospective met en lumière Garry Winogrand, photographe clé de l’Amérique urbaine

Il bossait tant et tant qu’à sa mort, très prématurée – il avait 56 ans –, Garry Winogrand laissa 6�500 bobines, représentant quelque 250 000 images qu’il n’avait pas même développées et donc jamais vues, tel cet instantané

pris à la fi n de sa vie, en 1984, sur un trottoir de Los Angeles. Ce fonds, unique et inédit, compose près de 50 % de la rétrospective consacrée au plus piéton des photographes qui, mieux que quiconque, portraitura l’Amérique urbaine des années cinquante à quatre-vingt, l’injustement méconnu Garry Winogrand. F. J.Jusqu’au 8 février, Jeu de Paume, Paris 8e. jeudepaume.org

GARR

Y W

INOG

RAND

même développées et donc jamais vues, tel cet instantané pris à la fi n de sa vie, en 1984, sur un trottoir de Los Angeles. Ce fonds, unique et inédit, compose près de 50 % de la rétrospective consacrée au plus piéton des photographes qui, mieux que quiconque, portraitura l’Amérique urbaine des années cinquante à quatre-vingt, l’injustement méconnu Garry Winogrand. Jusqu’au 8 février, Jeu de Paume, Paris 8

POP CULTURE

VSD151951_CULTURE OUV.indd 52-53 07/01/15 16:45

À Paris, une rétrospective met en lumière Garry Winogrand, photographe clé de l’Amérique urbaine

Il bossait tant et tant qu’à sa mort, très prématurée – il avait 56 ans –, Garry Winogrand laissa 6�500 bobines, représentant quelque 250 000 images qu’il n’avait pas même développées et donc jamais vues, tel cet instantané

pris à la fi n de sa vie, en 1984, sur un trottoir de Los Angeles. Ce fonds, unique et inédit, compose près de 50 % de la rétrospective consacrée au plus piéton des photographes qui, mieux que quiconque, portraitura l’Amérique urbaine des années cinquante à quatre-vingt, l’injustement méconnu Garry Winogrand. F. J.Jusqu’au 8 février, Jeu de Paume, Paris 8e. jeudepaume.org

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même développées et donc jamais vues, tel cet instantané pris à la fi n de sa vie, en 1984, sur un trottoir de Los Angeles. Ce fonds, unique et inédit, compose près de 50 % de la rétrospective consacrée au plus piéton des photographes qui, mieux que quiconque, portraitura l’Amérique urbaine des années cinquante à quatre-vingt, l’injustement méconnu Garry Winogrand. Jusqu’au 8 février, Jeu de Paume, Paris 8

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SOUS LE CAPOT

Puissance : 510 ch

Moteur : V8, 5 200 cm3

Transmission : boîte manuelle à 6 rapports

Poids : 1 700 kg

Vitesse maximale :300 km/h

De 0 à 100 km/h : 4 s

Prix : 53 000 $

Commercialisation : fi n 2015 (États-Unis)

CETTE SPORTIVE EST LA MUSTANG LA PLUS EFFICACE DE TOUS LES TEMPS, AVEC UN INCROYABLE V8 DE 510 CH TOURNANT À 8 200 TR/MIN. MAIS ATTENTION, CE BOLIDE EST RÉSERVÉ À LA PISTE !

ShelbyMustang

Que du muscle !

POLYVALENTE La GT 350, comme la Porsche 911 GT3, est une bête depiste parfaitement utilisable au quotidien.

MOTEURFRISSONS

SOUS LE CAPOT

Puissance : 510 ch

Moteur : V8, 5 200 cm

Transmission : boîte manuelle à 6 rapports

Poids : 1 700 kg

Vitesse maximale :

PHOT

OS :

FORD

1965Naissance du mythe

VSD151951_MOTEUR.indd 64-65 06/01/15 18:01

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