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VitryN° 147 – Décembre 2017

La culture en communL'art dans l'espace public

P. 6 P. 26Imagine VitryNotre ambition pour l'avenir

Robert RoccaUn cordonnier hors pair

vitry_mont_dec.qxp_Mise en page 1 21/11/2017 10:37 Page1

Vitry le mensuel – 3 N°147 – Décembre 2017

Dossier

L’art dans l’espace publicDepuis les années soixante, Vitry a montré combien l’art fait partie de l'âme de la ville. Déployé dans l’espace public, il s’est réinventé. Il se fait participatif, engage l’histoire du territoire et envisage avec les habitants l’avenir de la cité.

événement Imagine Vitry, notre ambition

Portrait Robert Rocca

Sommaire n° 147

Décembre 2017

et aussi…12 > Mon œil28 > Bons plans29 > Chroniques31 > Zoom, droit des familles34 > Tribunes37 > État civil, hommage38 > Petites annoncesCouverture : Michel Aumercier

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ItinéraireL'association Orbival

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Conseil municipalSéance du 15 novembre

Mensuel municipald'informations locales,édité par la ville de Vitry-sur-Seine, 2, av. Youri-Gagarine94407 Vitry-sur-Seine Cedex01 46 82 80 00 Directrice de la publicationIsabelle Lorand

Rédactrice en chefMarjorie Andrès (M. A.)

01 46 82 83 96

Secrétaire de rédactionChristine Le Bras

RédactionAdeline Chérion (A. C.), Christiane Grave (C. G.),Paule Herouard (P. H.) 01 46 82 84 66,Gwénaël le Morzellec(Gw. M.) 01 46 82 84 80,Katrin Accou-Bouaziz (C. A.-B.), Nathalie Courtois (N. C.), Joëlle Cuvilliez (J. C.), Hugo Derriennic (H. D.), Maricygne Di Matteo (M. D. M.), Timothée Froelich (T. F.), Sylvaine Jeminet (S. J.)

PhotographeSylvain Lefeuvre01 46 82 84 79

Conception graphiqueDirection de la communication

Maquette : Gaëlle Gonnet, François Roué, Valentin Soen, Thomas Bordais

Impression : GrenierPublicité : HSP01 55 69 31 00

Hôtel de ville01 46 82 80 00lemensuel @mairie-vitry94.fr

le mensuelVitry


n° 147 – Décembre 2017 ÉDITO

Jean-Claude KennedyMaire de Vitry-sur-Seine


Des citoyens massivement engagés pour leur ville !

Depuis octobre, ce sont trois mille Vitriots qui ont participé à Imagine Vitry. Au cours de ces rencontres, j’ai eu le plaisir de vous écouter et de vous entendre.

Vous avez débattu ensemble, et réfléchi avec passion de l’avenir de Vitry. Nous avons constaté l’attachement des Vitriots à leur ville.Cette démarche est riche d’enseignements. Qu’ils soient jeunes ou moins jeunes, la pertinence des Vitriots me conforte dans l’idée que nous avons raison de faire appel aux citoyens dans la prise de décision. Cela me confirme que l’on réfléchit toujours mieux tous ensemble. Cette démarche bouleverse le quotidien. Elle bouscule les élus dans leurs certitudes, l’ensemble du conseil municipal, comme les partenaires et les acteurs de Vitry qui ont suivi ces rencontres. C’est très bien ainsi !

Je veux vous inviter à la restitution, jeudi 14 décembre, au cours de laquelle, ensemble, nous ferons le bilan de ces rencontres. Pour les conseillers municipaux dans leur diversité, cette restitution sera l’occasion de rendre compte de ce qu’ils ont entendu, retenu et décidé. Votre parole va compter : le 14 décembre, ce sera pour les adjoints l’occasion de dévoiler les premières décisions que nous auront inspirées vos réflexions, vos débats, vos propositions.

Je veux aussi amplifier votre place par la suite dans les décisions qui engagent la ville.Je crois plus que jamais à une ville dans laquelle vous êtes actrices et acteurs. Enfin, je sais qu’avec vous, Vitry-sur-Seine est forte d’atouts et a un rôle déterminant à jouer dans la métropole.

g Imagine Vitry à la rencontre des acteurs de la culture, dans l'atelier du 6bis, le 6 novembre.

g Remise du prix international de peinture Novembre à Vitry 2017 aux deux lauréats, le 17 novembre.

g Cérémonie de commémoration de l'armistice du 11 novembre 1918, le 11 novembre.

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Notre ambition pour VitryVous avez été près de trois mille à participer aux rencontres Imagine Vitry. Vous avez échangé, débattu, et surtout exprimé votre envie d’être entendus et de participer à l’avenir de Vitry. Le maire et la municipalité vous donnent rendez-vous jeudi 14 décembre à 20 h au palais des sports pour vous faire part des enseignements qu’ils tirent des rencontres et des suites à donner à cette démarche.

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ACTUALITÉS7 Imagine Vitry


Dix-sept rencontres orga-nisées dans toute la ville ; quatre réunions théma-tiques réunissant les com-merçants, les acteurs de

la culture, les acteurs économiques et les jeunes ; deux sessions de travail sous forme d’ateliers. Au cours des mois d’octobre et novembre, trois mille Vitriots se sont ren-contrés, se sont découverts, ont échangé, débattu et travaillé ensemble pour faire le point et imaginer l’avenir de Vitry. “L’idée était de laisser la parole aux habitants pour entendre la manière dont ils perçoivent l’évolution de la ville à un moment où elle est au carrefour de grands projets, de bouleverse-ments institutionnels avec la métropole du Grand Paris et de réductions des dépenses publiques, rappelle Jean-Claude Kennedy, le maire. Ces rencontres ont été passionnantes, elles ont permis de travailler à la fois sur une vision glo-bale de la ville et de son développement, et sur le quotidien des gens.”Où va Vitry ? À qui va bénéficier son déve-loppement ? Comment permettre aux Vitriots de continuer à vivre dans leur ville tout en restant ouvert aux nouveaux habi-tants ? Quelle place et quelle reconnaissance

Que retenez-vous des rencontres Imagine Vitry ?Des interventions de qualité, beaucoup de lucidité et de franchise. Les Vitriots sont venus nombreux, se sont appropriés le débat public et ont exprimé la volonté de ne pas être dessaisis du devenir de leur ville, c’est encourageant ! Ils ont prononcé des mots tels que « cultiver le sentiment d’amour », « contribuer au bonheur », « le sens du partage »… Des valeurs qui permettent de tirer la société vers le haut, à l’opposé de la compétitivité et de l’individualisme qui placent les gens en concurrence et contribuent au repliement sur soi. Plutôt que les uns

contre les autres, les Vitriots ont envie d’être les uns avec les autres. Ils ont réaffirmé combien la place de l’individu dans le collectif est importante, mais aussi combien le collectif est important pour les individus. Cette démarche devrait nous permettre de trouver de nouvelles formes pour renforcer leur implication, et notamment celle des jeunes, dans la construction d’un projet commun, inscrit dans la perspective de la métropole et préservant la commune comme échelon de proximité pour répondre aux besoins des Vitriots. Vitry, avec ses habitants, son histoire et son potentiel de développement est un atout pour la métropole.

Jean-Claude Kennedy | maire de Vitry-sur-Seine

« La construction d’un projet commun »

Question / réponse

offre-t-on à nos jeunes ? Comment mieux associer les habitants aux décisions ? Comment améliorer les services publics ? Autant de questions cruciales soulevées à chacune des réunions, avec parfois des sen-timents ambivalents.“Je suis depuis toujours de Vitry et je crains qu’avec le Grand Paris, les décisions soient prises plus loin, exprimait Camara lors de la ren-contre organisée à Gosnat. Et que les habitants qui n’en ont pas les moyens ne puissent rester à Vitry.” “Je trouve que le Grand Paris est une opportunité pour le développement économique de la ville, mais quels dispositifs sont prévus pour les Vitriots ?” s’interrogeait Sarah à l’ESAT les Amis de l’atelier. “Je suis choquée d’entendre les autochtones nous rappeler à chaque réunion publique que nous sommes des étrangers ! témoi-gnait Myriam, Vitriote depuis neuf ans, au centre social Balzac. Nous payons des impôts et la ville se développe aussi grâce à nous ! Les Parisiens qui arrivent ne sont pas forcément malintentionnés…” “Vitry est une ville qui sait faire la fête, mais ça pousse dans tous les coins, comment réussir à vivre tous ensemble, à conser-ver cet esprit chaleureux et festif ?” s’inquiétait Céline. “Les gens ont tendance à demander tout et son contraire : des logements, mais aussi des espaces verts”, remarquait Sandrine. Parmi les préoccupations exprimées forte-ment par les Vitriots, les questions d’habitat et de logement, de tranquillité publique et de sécurité, de cadre de vie et de propreté, de développement économique et d’emploi, de transports et de commerces. Et l’envie de se rencontrer, d’échanger, de partager, de participer, de ne pas être dessaisis de l’avenir de leur ville. Au final, c’est l'avenir de Vitry qui s’est dessiné collectivement. Le 14 décembre, le maire et la municipalité vous feront part de la richesse des débats, des premiers enseignements qu’ils tirent des rencontres et des suites à donner pour Vitry.“Au-delà des propositions qui peuvent être déga-gées pour enrichir l’action municipale, il s’agit de ne pas subir les évolutions, mais de peser pour que soient pris en compte les besoins des habitants, annonce le maire. La soirée du jeudi 14 décembre est un moment où l’on pourra s’inscrire ensemble dans un projet d’avenir, en élaborant des réponses rapides et des proposi-tions à plus long terme.” ■ Marjorie Andrès

retrouvez Imagine Vitry sur vitry94.fr/Imaginevitry

« On discute ensemble, on construit ensemble les projets, c’est ça l’avenir ! » soulignait un intervenant chez Tang Frères.

Citoyenneté 8ACTUALITÉS

8 – Vitry le mensuel N°147 – Décembre 2017

InstitutionsLe 94 menacé de disparition

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InscriptionLISTE éLECToRALEToute demande d’inscription ou de modification sur la liste électorale doit être effectuée avant le 31 décembre. Possible toute l'année, elle ne prendra effet qu’à partir du 1er mars de l’année suivante. Inscription en ligne, en mairie ou par correspondance.01 46 82 83 27vitry94.fr/voter

En familleFêTE DES SoLIDARITéSSamedi 16 décembre •12H > 18H ➞ palais des sports, 4, av. Henri-BarbusseLe conseil départemental organise la 32e Fête des solidarités. Au programme, spectacles pour toute la famille, des animations, des associations locales sur les droits des personnes, un espace restauration.

retrouvez les communiqués du maire sur vitry94.fr

Jean-Claude Kennedy faisait partie de la délégation qui devait se rendre du 18 au 23 novembre en Palestine, à la rencontre de la population palestinienne, et ten-

ter d’entrer en contact avec Marwan Barghouti, emprisonné depuis plus de quinze ans, et Salah Hamouri, l’avocat franco-palestinien en détention administrative depuis le 23 août sans savoir pour-quoi. Israël ayant refusé l’entrée sur son territoire des sept parlementaires de la délégation, celle-ci n’est pas partie. La municipalité de Vitry soutient les six mille pri-sonniers palestiniens détenus en Israël. À l’instar de Nelson Mandela, Marwan Barghouti a été fait citoyen d’honneur de la ville. Un vœu, déposé par le groupe Communiste, républicain et citoyen, a été adopté à la majorité lors du conseil municipal du 15 novembre pour demander au président de la République d’intervenir en faveur de la libération de Salah Hamouri. Le maire a récemment écrit à l’ambassadeur de Palestine en France, Salman El Herfi, pour lui manifester le soutien de la com-mune pour les efforts qu’il mène en faveur d’une paix durable entre Palestiniens et Israéliens ■ J. C.

Selon un sondage IFOP, 78 % des Val-de-Marnais sont attachés à leur département. Une information de taille à l’heure où le président de la République a fait savoir son

souhait de supprimer l’échelon départemental. Pour Évelyne Rabardel, vice-présidente du conseil dépar-temental, sa nécessité n’est plus à prouver : “Le dépar-tement intervient dans le domaine de l’assainissement, des collèges, des transports, du logement… Des services de proximité dont les Val-de-Marnais ont l’utilité. Ses actions s’inscrivent en cohérence et en complémentarité avec celles des communes”. Le 94, c’est le remboursement à 50 % de la carte de transports Imagine R pour les collégiens, lycéens et étudiants, de la carte Améthyste pour les retraités, les ordinateurs pour les collégiens, le métro de banlieue à banlieue, 4 500 berceaux de crèches... Alors, pourquoi supprimer un territoire qui répond à l’intérêt général ? “Le gouvernement souhaite centraliser les pouvoirs aux mains de la métropole. C’est en contra-diction totale avec le fait que les départements de la petite couronne ont été créés il y a cinquante ans pour rapprocher l’administration de ses administrés”, précise Évelyne Rabardel. “Communes, cantons et départements n’ont pas été plaqués sur des territoires artificiels, ils ont hérité des identités locales et sont devenus des lieux de pouvoir équilibrant la centralité parisienne en traduisant locale-ment les enjeux nationaux”, souligne Philippe Hivert, historien, spécialiste des institutions publiques. La réduction de la dépense publique n’est pas étran-gère à cette décision, tout comme la volonté de faire rivaliser le Grand Paris avec les grandes métropoles européennes. Pour l’élue, l’argument ne tient pas : “Les habitants ont besoin, eux, de savoir comment se loger, où travailler, quel air ils vont respirer…” ■ J. C.

PalestineSoutien aux prisonniers

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9 Transport ACTUALITÉS


Des stations Vélib’ vont faire leur apparition sur le territoire de la ville dès 2018. un dispositif métropolitain pour favoriser les circulations douces et dévelop-per la pratique cyclable.

Seize. C’est le nombre de stations Vélib’ que Vitry va accueillir dans les prochains mois. Plus une en 2019 dans le quartier

Rouget-de-Lisle, une fois les travaux avancés. Une excellente nouvelle pour les Vitriots qui pourront profiter de ce service dès début avril 2018. Il compren-dra une flotte de vélos, plus modernes et légers que les anciens, dotés d’un système antivol intégré dans le guidon. Trente pour cent d’entre eux assureront une assistance électrique : une aide bienvenue pour gravir la côte qui mène au Plateau

grâce à ce dispositif réparti sur toute la ville. “Les stations seront situées sur des pôles multimodaux à proximité des zones commerciales, des réseaux de transport et des trois gares qui desserviront Vitry après les travaux du Grand Paris. On en trouvera aussi dans des quartiers plus excentrés comme Balzac, le Port-à-l’Anglais et le Plateau”, observe Jean-Marc Bourjac, adjoint au maire en charge des Transports.Des élus et habitants sont venus décou-vrir ces nouveaux Vélib’ lors de la journée d’information le 18 novembre. “Je vais pouvoir me rendre à mon travail à Choisy en vélo tous les jours et perdre beaucoup de calories”, se réjouit Bernadette Ebodé Ondobo avec un large sourire. Solange Fourcoux compte bien utiliser le Vélib’ électrique pour ses balades dans Paris et se renseigne sur le système d’abon-nement. “Il faut s’inscrire sur le site de

Vélib’, lui explique un agent du presta-taire Smovengo. Plusieurs offres d’abonne-ment sont disponibles et il est même possible d’utiliser sa carte Navigo pour emprunter un vélo !”L’arrivée du Vélib’ à Vitry s’inscrit dans la démarche municipale visant à dévelop-per la pratique cyclable et les circulations douces. “C’est une excellente nouvelle pour une ville aussi étendue que la nôtre, savoure Jean-Claude Kennedy, le maire. Il nous reste maintenant à renforcer les aménage-ments dédiés aux cyclistes et aux piétons.” La municipalité attendait depuis long-temps l’aboutissement de ce projet du syndicat Autolib’ Vélib’ Métropole qui prévoit l’implantation de 1 400 stations Vélib’ dans la région parisienne. Soixante-huit communes sont impli-quées dans cette dynamique métropoli-taine, dont des villes limitrophes comme Choisy-le-Roi, Alfortville, Ivry-sur-Seine et Villejuif ■ Hugo Derriennic

Circulation douceTous en Vélib’

g « L’arrivée du Vélib’ est une excellente nouvelle pour une ville aussi étendue que la nôtre, savoure Jean-Claude Kennedy, le maire. Il nous reste maintenant à renforcer les aménagements dédiés aux cyclistes et aux piétons. »

vidéo de la présentation du Vélib' à Vitry à voir sur vitry94.fr/videos

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Culture 10ACTUALITÉS

Cinéma et politiqueNuit debout vous parle

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ExpositionNoVEMBRE à VITRyJusqu'au 17 décembre, du mardi au dimanche •13H30 > 18H •➞ Galerie Jean-Collet, 59, av. Guy-MôquetPrésentation des œuvres sélectionnées pour concourir au prix 2017 dont les lauréats sont Marine Wannon et Daniel Mato.galerie.vitry94.fr

Portes ouvertesPéPINIèRES DES EMA➞ écoles municipales artistiques, 71, rue Camille-GroultInitiation danse, musique et arts plastiques pour les enfants de 4 à 6 ans.• Mercredi 20 décembre :pépinière 1 à 14h ; pépinière 2 à 13h30.• Samedi 23 décembre :pépinière 1 à 10h ; pépinière 2 à 11h.Entrée libre.ema.vitry94.fr

Où sont les Weston du père ? Telle est la question qui guide les pas de deux frères, de retour dans leur ville natale du Congo. La guerre civile

grondait. Avant de s’enfuir, l’homme a enterré ce qu’il avait de plus cher, ses chaussures, dans l’espoir de les retrouver, après... Sous prétexte de récupérer cet héritage, Criss et Cross déambulent à travers Brazzaville, qu’ils ne reconnaissent plus. “Il y a un langage extraordinaire, très imagé, commente Nathalie Huerta, directrice du théâtre municipal Jean-Vilar. Julien Mabiala Bissila traite de la guerre avec beaucoup de poésie, d’humour et d’absurdité. À travers la recherche des chaussures, on parle de la culture africaine, de l’importance de la SAPE, de la fête. Malgré les atrocités, l’élégance reste primordiale et la vie est plus forte que tout.” La pièce, intitulée Au nom du père et du fils et de JM Weston, sera suivie d’un bal emmené par Seydou Boro et ses musiciens, his-toire de chalouper sur des rythmes d’Afrique de l’Ouest. Un bal nommé Poussière ■ M. D. M.

Paris, place de la République, 31 mars 2016 : des milliers de personnes se rassemblent et s’organisent pour trouver de nouvelles formes de lutte contre la loi El Khomri,

dite “loi travail”, et le monde qu’elle représente. C’est le début de Nuit debout, mouvement contes-tataire qui va essaimer dans toute la France, y com-pris à Vitry-sur-Seine, place du Marché... “Enfin il se passe quelque chose !” Ce quelque chose, sur lequel politiques, éditoria-listes et experts de tous poils vont s’arracher les che-veux de manière souvent si cocasse, c’est l’épreuve de la démocratie, la plus égalitaire qu’il soit. Pendant quelques mois, des dizaines de milliers de personnes vont donc rejeter le vote, jugé illégitime, débattre et “apprendre la patience”, comme il est montré dans le documentaire de Mariana Otero, l’Assemblée, que nous vous conseillons vivement d’aller voir.Bon, d’accord, le film ne montre pas forcément comment Nuit debout a su former et fédérer une multitude mouvante, bien vivante, qui n’a pas fini de faire parler d’elle. La réalisatrice s’est plutôt attachée à décrire, avec douceur, comment, au sein du mouvement, la parole s’est transmise, et non sans difficulté. Car c’est bien là l’intérêt du film : assister à cet apprentissage de la parole politique, à la naissance d’une philosophie du commun. Et transmettre cet exercice laborieux mais salvateur, c’est déjà préparer la suite du monde ■ T. F.

Rythmes d’AfriqueLe père des WestonJeudi 21 décembre • 20H •

théâtre Jean-Vilar • spectacle suivi d'un bal

Vendredi 15 décembre • 18H • 3 Cinés Robespierre • ciné-rencontre :

l’Assemblée avec Mariana Otero

l’actualité des 3 Cinés Robespierre sur 3cinés.vitry94.fr

programme de la saison et réservation sur theatrejeanvilar.com


11 échanges ACTUALITÉS

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HygièneDéRATISATIoNIl sera procédé la dernière semaine de décembre et au mois de janvier à une dératisation intégrale du réseau communal d’assainissement. Pour plus d'efficacité, les Vitriots sont incités à faire de même dans leur habitation s'ils y constatent la présence de rongeurs. Le service municipal Entretien-exploitation intervient sur le domaine public dès qu'un signalement est effectué au :01 46 82 80 00, postes 7221 ou 7776

ChampionnatTIR à L'ARCSamedi 16 décembre •9H > 17H30 ➞ gymnase Paul-LangevinLe championnat de France FSGT de tir à l’arc est organisé pour la région par l’ESV. Des tireurs de tout âge, valides et non valides, seront sur le pas.

Haut débitLa fibre se déploie

C’est parti ! La fibre optique est en train d’être déployée sur le territoire de Vitry qui sera totalement couvert d’ici 2020. La ville, au terme de plu-

sieurs mois d’échanges avec les opérateurs pour débloquer une situation qui privait les habitants de moyens d’échange modernes par le numé-rique haut débit, a obtenu leur programmation pluriannuelle couvrant 100 % des logements. Deux opérateurs, SFR et Orange, sont en train d’installer quarante-quatre armoires dans les rues vitriotes jusque fin décembre. Elles ouvri-ront l’accès au numérique haut débit par la fibre optique à l’ensemble de la population, aux habita-tions et aux entreprises en 2020. Les deux opéra-teurs construisent donc chacun un réseau vitriot qui utilisera les tranchées électriques et télépho-niques existantes. “Le groupe SFR a décidé de réali-ser ce chantier, trente-trois armoires sont notamment posées”, explique Jean-Claude Brier, le directeur des Relations régionales du groupe. “Récemment, une convention cadre a notamment été convenue, avec l’OPH de Vitry, pour déployer ensuite la fibre vertica-lement dans les cages d’escalier”, ajoute-t-il. “Nous avons réalisé un plan pluriannuel de nos déploiements, précise encore, du côté d’Orange, David Orzech, son directeur des Relations avec les collectivités territoriales. Notre ambition est de couvrir la tota-lité de la ville à l’horizon 2020 et, dans cette opéra-tion, notre groupe agit sur ses fonds propres.” “Pour détailler le calendrier et le raccordement de chaque logement, informe Christophe Provot, directeur des Systèmes d’information et du numérique à la ville, la municipalité prévoit des réunions mensuelles avec les opérateurs.” ■ Gw. M.

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Au tintement des trois coups d’Antoi-nette Adélaïde, vendredi 8 décembre, le marché de Noël s’éveillera sur le mail de l’Abbé-Roger-Derry. Chalets

de bois scintillants, sympathiques commerçants, artistes déambulant… Malgré le temps, malgré les temps, laissez-vous éclabousser par la féérie du moment, organisé par le Comité des fêtes de la ville. Cadeaux insolites, solidaires ou pour les papilles… vous seront proposés par les artisans et les associations de Vitry ! Venez déambuler avec les échassiers lumières, le triporteur musical, les musi-clowns et la fanfare polaire de Noël. Laissez-vous enchanter par les automates de la maison du Père Noël, présent, en personne, pour l’occa-sion. Apprenez à personnaliser vos décorations d’intérieur et faites-vous une bouille de Noël à l’atelier maquillage.Tours de poney gratuits pour les enfants le dimanche après-midi ■ P. H.

MarchéEsprit de NoëlVendredi 8 décembre • 15H > 19H • Samedi 9 • 10H > 19H • Dimanche 10 • 10H > 18H •

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Dix-sept rencontres, quatre réunions thématiques, deux sessions d’ateliers de travail… En octobre et novembre, vous avez été près de trois mille à participer aux rencontres Imagine Vitry.

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Lors de la séance du 15 novembre, les élus de la ville étaient invi-tés à arrêter les cartes de bruit présentées au conseil munici-pal. La cartographie du bruit

a été réalisée en 2008 et arrêtée par le conseil municipal en 2009. En 2017, de nouvelles cartes ont été réalisées par Bruitparif. Elles montrent que le nombre de personnes impactées par des niveaux sonores supérieurs aux valeurs limites a diminué de moitié par rapport à 2008 et que le nombre de personnes impactées par les valeurs basses est supé-rieur. Ces résultats sont le f ruit du tra-vail mené par la municipalité depuis de nombreuses années pour améliorer l’en-vironnement sonore en investissant en faveur du développement des transports

en commun, en réhabilitant son patri-moine, par le choix de matériaux acous-tiques dans les écoles, par exemple. “Cet enjeu touche à la fois le cadre de vie, l’amé-nagement, les transports, la santé, l’écolo-gie, soulignait Frédéric Bourdon (groupe Vitry en mieux – une gauche d’avance, citoyenne et écologiste). Aujourd’hui, on est encore à 13 % des habitants fortement impactés par le bruit. Il serait intéressant de présenter les objectif s qu’on se donne d’ici à dix ans.” “Il y aura des transferts de compétences qui nous limitent dans le temps, remarquait le maire, Jean-Claude Kennedy. Pour ce qui dépend de la ville, on est attentif, mais il y a des voiries qui sont de la responsabilité d’autres échelons. On essaie pour autant de faire bouger les lignes, notamment sur l’A86, en espérant que

Cadre de vie, gestion publique et solidaritéDes débats passionnés

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L’ordre du jour était court, mais trois questions orales et surtout deux vœux présentés en fin de séance ont engendré des débats passionnés sur la gestion publique de l’eau et le soutien au prisonnier franco-palestinien Salah Hamouri, finalement adoptés à la majorité par le conseil municipal.

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15 conseil municipalSéance du mercredi 15 novembre 2017


Seine Bièvre (GOSB) qui sera retiré de plein droit du SEDIF (Syndicat des eaux d’Île-de-France) le 31 décembre 2017. L’EPT devra alors délibérer pour y réad-hérer ou non. Une convention provi-soire pourrait être signée avec le SEDIF pour les deux prochaines années, un temps qui permettrait d’étudier la fai-sabilité d’une gestion publique de l’eau. Le vœu déposé par le groupe Vitry en mieux proposait donc au conseil muni-cipal d’affirmer son attachement à une gestion publique de l’eau et son sou-hait que le GOSB travaille à trouver des solutions pour passer à ce mode de ges-tion. Si presque l’ensemble des sensibi-

lités représentées au conseil municipal s’accordait sur l’idée d’étudier la pos-sibilité de passer à une régie publique, des dissensions sont apparues quant au fait d’affirmer l’intention de passer à une gestion publique de l’eau avant même que les études soient réalisées. À la demande du maire, qui a souhaité qu’un consensus soit trouvé pour per-mettre un large rassemblement autour de cette question d’importance, Jaques Perreux a proposé un amendement qui a permis de rassembler presque l’en-semble du conseil municipal sur un objectif commun : “Le conseil municipal souhaite que le GOSB travaille résolument

l’apport de transports en commun permette de diminuer la circulation automobile.” L’occasion, pour Jean-Marc Bourjac, adjoint en charge des Transports, de souligner l’arrivée de grandes inf ras-tructures : “La ligne 15 du métro Grand Paris Express, mais également des projets qui attendent des financements importants de l’État : le prolongement de la ligne 10 à Ivry-Gambetta, puis Vitry-Ardoines ; le T9 qui crée à la fois une ville plus agréable et une incidence au bruit bien moindre ; des réseaux de bus améliorés et moins polluants ; et le lancement très prochainement de Vélib’ à Vitry”. Interpellé sur la question du transport fluvial par Frédéric Bourdon, l’adjoint poursuivait : “On a privilégié un port artificiel qui, peut-être demain, sera pérennisé pour que tous les déchets du tun-nelier et 30 % de ceux des chantiers soient évacués par la Seine. Pour les travaux du métro, nous avons une dynamique collec-tive et nous nous attachons à prévenir au maximum les bruits générés : par exemple, en centre-ville, nous essayons de faire en sorte que des éléments acoustiques atténuent les décibels ; dans les quartiers très denses, de ne pas autoriser le travail en 3/8. Nous sommes attentifs et intervenons auprès des opérateurs pour qu’il y ait le moins d’impact possible pour les habitants”.

Pour un large rassemblement autour de la gestion de l'eauDeux vœux ont ensuite été propo-sés. Le premier, déposé par le groupe Communiste, républicain et citoyen, en soutien à Salah Hamouri, prisonnier f ranco-palestinien, “appelle le président de la République, le ministre des Affaires étrangères à amplifier notoirement, directe-ment et fermement leur première initiative en défense de notre concitoyen”, notam-ment en demandant explicitement et publiquement sa libération immédiate. Entraînant des débats passionnés, il a finalement été adopté à la majorité. Le second vœu, déposé par le groupe Vitry en mieux sur la question de la gestion publique de l’eau a également soulevé des débats. En effet, avec la loi NOTRe, la compétence Eau et assainis-sement a été transférée à l’établissement public territorial (EPT) Grand-Orly

lors de ces deux prochaines années à trouver des solutions techniques, juridiques et finan-cières permettant éventuellement de passer à une gestion publique de l’eau”.

Bientôt un déploiement effectif de la fibreLe conseil s’est achevé sur trois ques-tions orales posées par le groupe Ensemble un avenir meilleur. La pre-mière à propos des dispositions prises pour remplacer la déchetterie d’Ivry qui fermera ses portes le 31 décembre. “Le déploiement de déchetteries mobiles est prévu à compter de début janvier 2018”, a répondu Cécile Veyrunes-Legrain, adjointe en charge de l’Environnement, en ajoutant qu’une solution de déchet-terie est à l’étude. La deuxième question orale concernait le déploiement de la fibre sur la ville, à laquelle Albertino Ramaël, conseillé municipal délégué à l’Informatique a répondu “qu’au terme de plusieurs rendez-vous avec les opéra-teurs, un déploiement effectif de la fibre est en passe d’être engagé” (lire page 11). La troisième question portait sur une aug-mentation des effectifs communaux, à laquelle Philippe Beyssi, adjoint chargé du Personnel communal, a répondu que seuls quatre postes ont été créés dans la période mentionnée pour faire face aux ouvertures de classes décidées par l'Éducation nationale ■ Marjorie Andrès

Le conseil municipal souhaite que le GOSB travaille résolument lors de ces deux prochaines années à trouver des solutions techniques, juridiques et financières permettant éventuellement de passer à une gestion publique de l'eau. »

Prochain conseil municipal : mercredi 20 décembre à 19h30

retrouvez l’intégralité des vœux, des questions orales et leurs réponses sur vitry94.fr/cm


CoNSEIL CoMMuNAuTAIRE

Voirie, équipements sportifs et culturels, action sociale… Vitry a décidé de maintenir des compé-tences en son sein. Voici ce qu’a, entre autres, fixé le conseil terri-torial réuni le 7 novembre à Vitry.

Les transferts se poursuivent au sein de l’établissement public ter-ritorial Grand-Orly Seine Bièvre (GOSB). Le 7 novembre, au cours du conseil territorial rassemblé à

Vitry, trois compétences ont vu leur péri-mètre défini pour répondre au cadre de la loi NOTRe : la voirie, les équipements culturels et sportifs et l’action sociale. Concernant la voirie, les treize villes déjà regroupées en intercommunalités qui avaient transféré cette mission à leur communauté d’ag-glomération ont décidé de poursuivre ce

Grand-Orly Seine BièvreTransferts et intérêts des villes

transfert vers le GOSB. Onze villes qui ne l’avaient pas réalisé, telle Vitry, maintiennent donc cette compétence dans le champ com-munal. Une logique similaire a été choisie pour les équipements sportifs et culturels. Respectivement neuf et treize de ces équi-pements relèvent désormais de la gestion territoriale. Là encore, Vitry maintient les siens dans son giron. Concernant l’action sociale, seul le Centre local de coordination gérontologique géré par l’ancienne com-munauté d’agglomération des Portes-de-l’Essonne a été transféré au GOSB. Pour l’ensemble de ces transferts, une évaluation de charges financières est prévue annuelle-ment. Michel Leprêtre, président du GOSB, a rappelé les nécessaires “échanges pour par-venir à ces propositions qui respectent la loi et le choix des villes”, en réponse aux observations sur les financements, le “manque de cohérence

territoriale” ou au contraire “le travail intelli-gent permettant la continuité du service public”. Un autre transfert vers le GOSB est à venir le 1er janvier 2018, celui de la compétence aménagement et rénovation urbaine – à Vitry, elle concerne la zone d’aménagement concertée Rouget-de-Lisle et le projet Cœur de ville. Ce transfert est consécutif à l’action du conseil métropolitain tenu d’assimiler cette compétence début 2018, après avis des élus des douze territoires. Ce qui n’aura pas été défini d’intérêt métropolitain reviendra de plein droit au GOSB sans pouvoir être redélégué aux communes. Ces applications locales des réformes insti-tutionnelles récentes ont cours alors que de nouvelles transformations se profilent. Les élus, inquiets*, guettent la Conférence natio-nale des territoires prévue mi-décembre pour obtenir des éclaircissements sur l’ave-nir et le rôle des institutions dans le territoire élargi de la capitale ■ Gwénaël le Morzellec

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Prochain conseil territorial : mardi 19 décembre à 19h à Vitry

* 11 présidents des 12 territoires ont réclamé en juin des moyens d’action pérennes en adoptant le statut d’établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre

i Dans le cadre des transferts de compétences des villes vers le territoire, Vitry a notamment décidé de conserver la gestion de ses équipements sportifs.

17 VOS ÉLUS


cOnSeIL munIcIpaL

Jean-Claude Kennedymaireculture, compétences générales,sur rendez-vous au :01 46 82 81 50conseiller métropolitain

Cécile Veyrunes-Legrain1re adjointeenvironnement, vie associative,voirie, fêtes et cérémonies,sur rendez-vous au :01 46 82 81 103e vice-présidente duconseil territorial

Dominique étave2e adjointeéducation, restauration, handicap, affaires familiales, travaux sur le patrimoine communal, sur rendez-vous au :01 46 82 83 38

Rémi Chicot3e adjointcirculation, sécurité publique,police municipale, prévention de la délinquance,sur rendez-vous au :01 46 82 84 83conseiller territorial

Isabelle Lorand4e adjointecommunication, vie de quartier, ville numérique, point d'accès aux droits, sur rendez-vous au :01 46 82 82 43Conseillère territoriale

Michel Leprêtre5e adjointaménagement, urbanisme,emploi, développementéconomique, habitat,sur rendez-vous au :01 46 82 82 89conseiller métropolitainprésident du conseil territorial

Sarah Taillebois6e adjointesanté, hygiène publique,sur rendez-vous au :01 46 82 81 11conseillère territoriale

Philippe Beyssi7e adjointfinances, personnelcommunal, affairesréglementaires,anciens combattants,sur rendez-vous au :01 46 82 82 40

Djamel Hamani8e adjointaction sociale, retraités,accès au logement, centres sociaux et Espace les Monis,permanence le mardide 14 h à 17 h à l'hôtel de ville,sur rendez-vous au :08 00 97 05 45

Guy Labertit9e adjointéconomie sociale et solidaire,droits des migrants,promotion des cultures du monde,sur rendez-vous au : 01 46 82 81 11

Isabelle Agier10e adjointeespaces verts, préservationde la biodiversité,sur rendez-vous au :01 46 82 81 40

Maurice Tzinmann11e adjointcommerce, artisanat,marchés ;politique de la ville,sur rendez-vous au :01 46 82 81 40

Bernadette Ebode-ondobo12e adjointepetite enfance, PMI,planning familial,sur rendez-vous au :01 46 82 81 11

Hocine Tmimi13e adjointjeunesse, mission locale,permanence le mercredi de 14 h 30 à 16 h 30 à l'hôtel de ville, sur rendez-vous au : 01 46 82 82 43conseiller territorial

Sonia Guénine14e adjointeculture de paix, relations internationales,sur rendez-vous au :01 46 82 81 40

Saïd omouri15e adjointsports, vacances,sur rendez-vous au :01 46 82 81 55

Jean-Marc Bourjacconseiller municipal délégué transports,sur rendez-vous au :01 46 82 84 83conseiller territorial

Isabelle ougierconseillère municipale déléguéeparentalité, ludothèques,centres de loisirs et de quartier, droit des femmes,sur rendez-vous au :01 46 82 83 38

Maria Desabresconseillère municipale déléguéeprévention routière,sur rendez-vous au :01 46 82 84 83

Albertino Ramaëlconseiller municipal délégué culture scientifique et technique, informatique, archives,sur rendez-vous au :01 46 82 82 43

Luc Ladireconseiller municipal déléguéenseignement (secondaire et universitaire),gestion urbaine de proximité,point accueil écoute jeunes,sur rendez-vous au :01 46 82 82 56

cOnSeILLeRS dépaRtementaux

Corinne Barre(canton Vitry-sur-Seine 1 - nord)Permanence les 2e et 4e samedis du mois, dans votre quartier.Pour prendre rendez-vous :01 43 99 72 80

Pierre Bell-Lloch(canton Vitry-sur-Seine 1 - nord)Permanence les 1re, 3e et5e semaines du mois, dans votre quartier.Pour prendre rendez-vous :01 43 99 72 80conseiller territorial

Hocine Tmimi(canton Vitry-sur-Seine 2 - sud)Permanence le mercredi de 16h30 à 18h, en mairie.Pour prendre rendez-vous :01 43 99 70 57conseiller territorial

évelyne Rabardel(canton Vitry-sur-Seine 2 - sud)vous reçoit les 2e et 4e mercredis du mois de 16h à 18h, en mairie,sur rendez-vous :01 43 99 70 57

députéS

Luc Carvounas (9e circonscription)01 40 63 92 [email protected]

Mathilde Panot (10e circonscription)Permanence le 2e lundi du mois de 18h à 20h, salle Jean-Bécot, 21, rue de la Fraternité. Pour prendre rendez-vous :07 89 27 77 96


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Dossier réalisé par Sylvaine Jeminet

L’art dans l’espace public

La culture en

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comment la ville imaginait l’intervention des artistes il y a un demi-siècle ?

L’évolution de la commande publique a-t-elle influencé le travail artistique ?

depuis les années soixante, Vitry a montré combien l’art fait partie de l'âme de la ville : de la politique du 1 % généralisé qui favorise un contact direct entre création et public jusqu’à l’épanouissement du street art dans ses rues. Quel rôle aujourd’hui la culture

peut-elle jouer pour accompagner les grandes transformations de la ville ? L’art déployé dans l’espace public s’est réinventé. Il se fait participatif, engage l’histoire du territoire et envisage avec les habitants l’avenir de la cité. Emporté par le mouvement de la ville, l’art poursuit ses recherches dans l’espace public en multipliant les expérimentations...

comment les équipements culturels investissent-ils l’espace public ?

dans le cadre des grandes transformations urbaines, que l’art peut-il apporter à l’espace public ?

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i La performance C.I.R.C.U.S, discothèque à ciel ouvert, improvisée dans l'espace public, crée une situation de rencontre, d’échange et de socialisation. Ici, sur la place du Marché, lors des Journées européennes du patrimoine 2012.


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– L’art dans l’espace public –

décorative offre aux riverains une possibilité de poétiser leur quotidien. “Vitry fait partie de ses villes qui, depuis le milieu des années soixante, se pose la question de la culture et, plus particulièrement, de la présence de l’art dans l’espace public”, écrit Catherine Viollet, conseillère aux arts plastiques. “Qu’est-ce que l’art peut aujourd’hui apporter à l’espace public et qu’est-ce que l’espace public peut apporter à l’art ?” poursuit Emmanuel Posnic, directeur adjoint en charge de l’Action culturelle.

un projet artistique communDes questions qui se posent avec d’autant plus d’acuité au moment où Vitry vit de grandes transformations urbaines. En réponse, la ville donne une nouvelle impul-sion au 1 % en mutualisant les ressources financières. “Nous encourageons aujourd’hui la mutualisation à l’échelle d’un quartier, explique Catherine Viollet. Plutôt que chaque bailleur ou promoteur commande sa propre œuvre, nous les invitons à confier à l’aménageur public le soin de créer un fonds culturel où chacun verse la somme allouée à la création pour un projet artistique commun.” C’est dans ce cadre que Désir-Rêve, la sculpture de Jaume Plensa, a pu

Depuis 1962 et l’installation de la sculpture l’Enfant qui marche de Balthazar Lobo dans la cour de l’école Éva-Salmon, Vitry a eu à cœur

de placer l’art au plus près de ses habi-tants. La ville, engagée dans une politique culturelle audacieuse, incite promoteurs et bailleurs sociaux à appliquer dans leurs projets de construction le 1 % artistique ini-tialement dédié aux bâtiments publics. Les édiles entendent ainsi soutenir la création et familiariser les Vitriots avec l’art contem-porain. “Je n’ai jamais eu de rejet pour l’art contemporain parce que depuis tout petit j’ai eu l’habitude d’en voir dans ma ville”, confirme Jean-Philippe Trigla, aujourd’hui fonda-teur et animateur de l’association Vitry’n Urbaine, dédiée au street art (lire page 22). Un demi-siècle plus tard, ce sont près de 140 œuvres issues de cette politique du 1 % élargi qui parsèment le territoire, faisant de Vitry l’une des premières villes de France en nombre d’œuvres du 1 %. Une abon-dance qui donnera notamment à la RD5 le surnom de “boulevard des arts”. L’art ainsi extirpé de sa fonction commémorative ou

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i Posé sur sa mine à l'entrée du square Henri-Barbusse, le Crayon est une œuvre du collectif d'artistes le 6bis.

Trésors archéologiquesUne nécropole de 80 sépultures, un chapiteau et les restes d’un mausolée gallo-romain, un linteau à écusson, une robinetterie à trois vannes datant du XVIIe siècle avec laquelle, à l’époque, seule celle de Versailles pouvait rivaliser, des éclats de poterie… Voilà quelques-uns des trésors que le chantier de la gare Centre-ville du métro Grand Paris express a révélé aux Vitriots. Exposées à la Maison des projets jusqu'au 15 décembre, ces pièces pourraient prendre place dans la future gare elle-même. Et, au détour d’un déplacement familier, offrir une nouvelle approche de la scénographie urbaine, un partage inédit du patrimoine dans l’espace public tout autant qu’un point de vue original sur notre héritage citadin.

Maison des projets


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voir le jour. Les deux personnages juchés sur des colonnes de l’artiste espagnol fonc-tionnent comme une porte d’entrée entre Ivry et Vitry et préfigurent par leur verticalité impressionnante la Chaufferie avec cheminée de Dubuffet, quelques centaines de mètres plus loin. “L’œuvre de Plensa illustre bien l’évolution de la commande publique. Nous ne sommes pas dans l’idée de multiplier les œuvres, mais dans

la démarche de réfléchir à leur cohérence sur le territoire”, commente Catherine Viollet.L’avènement du Grand Paris, l’arrivée du tram et du métro, les constructions et réa-ménagements de certains quartiers offrent aux artistes de nouveaux territoires d’expé-rimentation. “Les collectivités souhaitent que les artistes fassent des propositions pour accom-pagner les transformations urbaines, souligne Laurence Moreau, chargée de la médiation à la Briqueterie. C’est un peu comme si l’artiste était un communicant et permettait de mieux faire comprendre les projets. Le créateur devient porte-parole des grands changements, car il par-vient à créer un dialogue.” Le projet Sillas, ini-tié par la Cie Furinkaï et la chorégraphe

Pourquoi installer des œuvres d’artistes contemporains dans l’espace public de notre ville ? À Vitry, la première commande d’œuvre dans l’espace public remonte à 1962. Cela montre l’attachement durable de la municipalité à faire émerger la création artistique au cœur du développement urbain. Les œuvres d’art sont de vrais repères,

voire des emblèmes dans l’espace public, à l’image de la cheminée de Dubuffet. C’est aussi le moyen d’inciter les habitants à avoir un regard critique ou poétique sur la ville. La pérennité des œuvres concernées par la loi du 1 % artistique permet de préserver une forme de permanence et d’appropriation de nos paysages urbains. Au-delà d’une offre de commande, il y a des formes artistiques qui s’expriment dans l’espace public et qui instruisent un dialogue immédiat avec la ville, je pense au street art et aux performances liées au spectacle vivant.

Comment les artistes contemporains peuvent-ils accompagner les transformations de notre ville ?Le contexte d’implantation d’une œuvre dans l’espace public est aujourd’hui une question essentielle pour les artistes qui répondent aux commandes. L’histoire du quartier, le contexte architectural ou paysager et, bien entendu, les habitants et les usagers font partie intégrante du processus de création. Nous n’attendons pas des artistes qu’ils apportent un regard d’experts, au même titre que les urbanistes ou les paysagistes. En revanche, ils sont habilités à livrer une vision plus décalée, utile, pour faire réfléchir, faire rêver, faire émerger la beauté ou l’utopie, à chercher le sensible en chacun de nous.

Qu’attendez-vous des rencontres entre les artistes et les Vitriots ?Mon souhait serait de rapprocher davantage les Vitriots de la création artistique, en permettant une plus grande appropriation de l’œuvre avant et après son installation. Nous installons des cartels devant les œuvres, qui donnent le titre de l’œuvre et la démarche de l’artiste. Nous organisons aussi des visites commentées rendant le rapport à l’œuvre plus vivant. Quand une œuvre est déplacée, tout à coup, elle vient à manquer à ceux qui la côtoient, preuve de son importance.

« Une vision décalée pour faire réfléchir »

Un des deux personnages de Désir-Rêve, la sculpture de l'artiste espagnol Jaume Plensa, située à l'entrée nord de Vitry. ▼

Jean-Claude Kennedy, maire de Vitry-sur-Seine

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La ville sollicite des propositions artistiques qui résonnent avec les mutations urbaines. »

Questions / réponses


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dans la rue est en train de naître une pratique de l'art nouvelle. »

Satchie Noro, à la Briqueterie, est “une rencontre performative qui s’in-vente dans l’espace public en lien avec

les habitants”, poursuit Laurence Moreau. La centaine de chaises que la compagnie installe crée le lieu de la rencontre avec le public. Un lieu qu’ensemble ils réinventent sans cesse. “On fait le pari que la culture peut accompa-gner les transformations du territoire, mais la culture, c’est également le moyen de se raccrocher à l’identité de ce territoire parce que les artistes savent créer la passerelle entre des habitants et le devenir d’un site”, renchérit Emmanuel Posnic. Comment lier le passé, le présent

et le futur d’un lieu ? La mémoire d’un bâti-ment disparaît-elle avec sa destruction ? Ce sont quelques-unes des interrogations qui nourrissent les performances (chorégra-phies, balades, vidéos, prises de note...) des membres de la compagnie Tangible. Pour leur travail d’exploration, ils ont inventé un nouveau nom : l’archéographie. Un terme qui rend compte “d’un travail artistique sin-gulier mêlant passé, présent, futur et qui nous donne une légitimité”, explique la chorégraphe Edwine Fournier. Un terme qui prend tout son sens, par exemple, lorsque la roue-pelle de l’usine EDF en bord de Seine est enlevée. “Une fois qu’elle a été retirée du site, nous avons pu mesurer à quel point il était nécessaire de lais-ser s’écouler un temps avant que cette disparition ne soit recouverte. La cicatrice du lieu se répare aussi visuellement : quand on enlève l’objet, on a besoin de jouer avec l’espace avant qu’il ne soit rerempli”, ajoute la chorégraphe. La compa-gnie Tangible, qui a procédé à des enregis-trements sonores des derniers “chants” de la roue-pelle, a mis en place tout un processus en liaison avec de jeunes Vitriots, leur

Street art Ça se passe dans la rue Depuis 2009, le street art a déployé son énergie créatrice sur les murs, les boîtes aux lettres, les poteaux et les trottoirs. Leurs découvertes invitent à parcourir et observer la ville.

Lors des rencontres Imagine Vitry, une participante intervient au Vitry Fada : « Je suis très contente quand je vois des articles Vitry capitale

du street art. Ça me fait plaisir. Je me dis qu’on est la capitale de quelque chose de bien. » De fait, lors de ces rendez-vous, nombreuses ont été les références aux œuvres dans l’espace public ainsi qu’aux équipements culturels comme marqueurs de l’identité de la ville. Depuis 2015, l’asso-ciation Vitry’n Urbaine invite le public à parcourir Vitry pour y découvrir l’art sous toutes ses formes. « Nous avons com-mencé nos balades autour du street art en 2013 et nous avons très rapidement été dépassés par le nombre de participants. La municipalité nous a invités à nous struc-turer en association et le comité départe-mental du tourisme en Val-de-Marne s’est également intéressé à nous », explique

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Jean-Philippe Trigla, fondateur de Vitry’n Urbaine. L’association organise avec la gale-rie municipale des visites qui concernent les œuvres du 1 % artistique et celles des street-artistes. Vecteurs de tourisme dans la ville, ils permettent également à Vitry de montrer d’autres de ses facettes. « Il faut revenir dans la rue, appelle Jean-Philippe Trigla, là où les gens se rencontrent. Le fait de leur montrer de l’art leur permet de voir la ville autrement. » Et également d’impli-quer les jeunes. « Je suis de la génération des graffeurs, souligne Meushay. J’ai com-mencé à 14 ans, fin des années quatre-vingt. Je peignais pour le plaisir et pour plaire aux passants. » Aujourd’hui, la ville laisse en libre expression le passage Joliot-Curie et les murs du skateparc des Lilas aux artistes. Le street art apparaît comme un sujet sur lequel même « les parents d’élèves que je rencontre, lorsque j’interviens dans des écoles, réagissent, raconte Meushay. Car quand ils marchent dans la ville, ils ont toujours des choses à regarder ». Et si l’art dans l’espace public ne se contentait pas d’interroger ou de poétiser le quotidien des Vitriots, mais favorisait leur cohésion ? ■

i L'association Vitry'n Urbaine organise régulièrement des balades street art dans les rues de Vitry.


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permettant une expérience physique et sensorielle. “Cette histoire, elle a du

sens pour eux qui sont porteurs de l’avenir”, souligne Edwine Fournier. La disparition de la roue-pelle constitue le point de départ du démantèlement de la centrale EDF, et la compagnie Tangible accompagnera sa disparition sur plusieurs années.

Prendre le tempsÀ Vitry, l’échelle des temps semble bouscu-lée, certaines opérations, comme celle des Ardoines, engageant des transformations sur une trentaine d’années, d’autres, comme l’arrivée du tram ou du métro, s’imaginant dans la décennie. Et c’est cette même pré-occupation des temps et des vitesses qui joint les préoccupations des habitants et des artistes. En réponse, Cécile Pitois offre aux habitants du quartier Balzac la possibi-lité d’un “hors temps”, celui de la rêverie. Invitée à réaliser une œuvre dans le cadre du 1 % artistique de l’opération de renou-vellement urbain, Cécile Pitois débute ses investigations aux archives où elle découvre l’histoire du quartier, puis, sur place, avec des visites guidées menées par des habitants volontaires. À l’issue de cette expérience du réel (elle viendra parfois même vivre chez l’habitant), elle élabore un récit, mêlant le vrai et l’imaginaire. Installée sur l'espla-nade qui rend hommage à la jeune Sohane Benziane, la sculpture de Cécile Pitois, La danseuse de lumière et ses Arc’s, apporte à un quartier emblématique de la ville la pos-sibilité d’élaborer une nouvelle mytholo-gie avec la complicité de ses habitants. La sculpture, pérenne, offre des bancs où se rencontrer, évoque une légende et suggère aux habitants de transmettre selon leur désir le secret des arc’s. “J’aimerais faire des œuvres qui arrêtent le temps, explique Cécile Pitois, et donnent une certaine verticalité, spiritualité ou humanisme dans l’espace public, un temps où se retrouver soi-même.” Les grandes dis-cussions organisées avec Imagine Vitry ont permis aux habitants d’exprimer leurs envies ainsi que leurs inquiétudes. “Et, poursuit Laurence Moreau, la peur peut isoler. Les habitants se sentent en manque de repères. Les

projets artistiques participatifs permettent à des citoyens qui ne se connaissent pas, qui ne fréquentent pas les mêmes lieux, de se retrouver. Dans la rue est en train de naître une pratique de l’art nouvelle, libérée et peut-être également un art nouveau. L’artiste va s’imprégner du terri-toire dans lequel il est et va faire une proposition qui le traduit.” L’œuvre de Cécile Pitois en est une incarnation car, “si on enlève la sculp-ture de Balzac, explique-t-elle, on va aimer ou pas cette jeune danseuse, mais elle n’aura pas le même sens ailleurs”. Invitée par le théâtre Jean-Vilar, la Cocina Publica propose une manière d’agir, éphé-mère cette fois, en installant son contai-ner chilien sur l’esplanade du théâtre pour créer un événement convivial, de partage, un moment où se retrouver, où créer du collectif, de la communauté. “À mon sens, explique Nathalie Huerta, directrice du théâtre municipal, l’espace public favorise la rencontre. Toutefois, au départ, le théâtre est un équipement qui est supposé recevoir une program-mation. Depuis quelques années, nous avons mené un travail sur le territoire très approfondi et développé avec des représentations hors-les-murs (au centre social Balzac, à la bibliothèque,

Le 1 % artistique impose à l’origine aux seuls maîtres d’ouvrages de constructions publics de consacrer 1 % du coût de leurs constructions à la commande ou l’acquisition d’une œuvre d’un artiste vivant spécialement conçue pour le bâtiment considéré.

141 œuvres du 1 % parsèment la ville.

5e

édition du festival Mur/Murs en 2017.

11 photographes sont intervenus autour de l’Industrail.

En chiffres

i La danseuse de lumière et ses Arc's sur l'esplanade de l'Égalité-des-Chances-Sohane-Benziane. Sy

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dans les écoles…). Et la démarche vers l’espace public part de cet aller-retour entre la ville et le théâtre. Nous sommes

sur une très grande place entourée par des bâti-ments dont les habitants, nos voisins, ne viennent pas forcément dans nos murs. Nous avons donc imaginé le théâtre comme une maison avec une cour ouverte sur d’autres habitations. Nous allons habiter un peu cette place et en faire une continuité du théâtre.” Le parvis du théâtre est ainsi devenu la scène de spectacles comme ceux de BMX avec Yann Lheureux, d’événe-ments conviviaux à l’image du repas ima-giné par la Cocina Publica, et a permis à la compagnie Retouramont d’effectuer sa chorégraphie de danse verticale en liant amateurs et professionnels sur les murs du théâtre.Poursuivant cette idée de mettre Vitry en scène, le festival Mur/Murs, initié il y a cinq ans par la ville, invite les citoyens à parcourir le territoire. “Le festival est né de l’observation de la ville et du street art : il était temps de porter un premier regard, de faire un focus sur les cultures urbaines”, explique Emmanuel Posnic. Mur/Murs fédère les différentes associations et les équipements culturels pour montrer la dimension créative

Sur le net • Cécile Pitois : cecilepitois.org/fr• Compagnie tangible : tangible.free.fr• Vitry’N Urbaine :

facebook.com/Vitrynurbaine• Gare au théâtre : gareautheatre.com• La Briqueterie : alabriqueterie.com• Le Théâtre Jean-Vilar : theatrejeanvilar.com

Pour découvrir À la découverte des œuvres présentées par Ann Hindry, consultez le livre L’Art est dans la ville, Vitry-sur-Seine, 50 ans d’art contemporain, éd. Fage/ville de Vitry-sur-Seine

Pour aller plus loin • L’Espace public, de Thierry Paquot, col. Repères, éd. La Découverte• Archéographie en Pays de Bièvre, de Tangible & Des ricochets sur le pavé, éd. Rétrospective• Un art contextuel, de Paul Ardenne, col. Champs art, éd. Flammarion• L’Art urbain, du graffiti au street art, de Stéphanie Lemoine, col. Découvertes, éd. Gallimard

En savoir

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de l’espace public à travers différentes pra-tiques culturelles dans lesquelles se glissent même les pratiques sportives. L’Industrail, qui propose un parcours de 11 kilomètres au cœur des Ardoines, permet de décou-vrir un paysage industriel en mutation. Les vainqueurs de la course se voient en outre remettre un trophée dessiné par l’artiste vitriot Édouard Sautai, réalisé par les élèves en chaudronnerie du lycée Jean-Macé de Vitry. Arpenter le territoire, en découvrir les mutations et se familiariser avec de nou-veaux usages semblent au cœur des préoc-cupations artistiques. Avec ses balades en Ardoinais, Gare au théâtre trace de nou-veaux chemins pour explorer la ville, tan-dis que l’association Passage photo invite les Vitriots à sillonner les rues pour une exposition à ciel ouvert sur les grilles de maisons. Avec son festival de musique Sur les pointes, l’Assoce Kipik s'est installée parc des Lilas. Sur le territoire en mutation de la ville, l’art investit l’espace public, permet aux habitants de se rencontrer et réaffirme avec eux l’âme de Vitry ■

info sur le 1 % culturel et répertoire des œuvres sur galerie.vitry94.fr/art-dans-la-ville


i Le festival des cultures urbaines Mur/Murs à l'initiative de performances artistiques, comme ici l'habillage du mobilier urbain par l'artiste Karen Fingerhut.



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1942Naissance de Robert Rocca dans la maison familiale des Rocca, rue Constant-Coquelin, des italiens immigrés à Vitry depuis les années trente.

1946Dominique Rocca, le père de Robert, ouvre la cordonnerie Rocca au 161 ter, rue Gabriel-Péri.

1956Après sa scolarité à Blaise-Pascal, Robert Rocca commence à travailler avec son père.

1967Robert Rocca devient le patron de son papa et rénove la boutique. La cordonnerie est rebaptisée Roberto.

1994Dominique Rocca décède. Robert est seul aux commandes de la cordonnerie.

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Cordonnier Portrait


Il le répète à tous ses clients, en juin prochain, cette fois, c’est sûr, il ferme ! Soixante et un ans qu’il répare les chaussures des Vitriots sans prendre le temps d’arpenter lui-même les rues de la ville en pleine métamorphose. Rencontre avec un artisan hors pair.

En face de moi, je voyais des champs, des jardins, des maraîchers, et la rue Gabriel-Péri était pleine de com-merces !” se souvient Robert

Rocca, les yeux rieurs, debout derrière son comptoir depuis plus de soixante ans.Le bar des Étoiles, la boulangerie, le charcutier, le salon de coiffure, la laverie, la boucherie che-valine, le fleuriste, la grande quincaillerie, tous ont mis la clé sous la porte les uns après les autres entre les années soixante-dix et quatre-vingt. Sans parler des autres cordonniers de la ville…Seul, face aux immeubles qui ont poussé devant sa vitrine et aux grandes surfaces qui ont cham-boulé les habitudes de consommation, Robert dit “Roberto” – “parce que ça fait moins froid” – a tenu bon.“Vitry, dans mon enfance, c’était la campagne. Rue Constant-Coquelin, on attendait le livreur de pains de glace, il y avait des chèvres, on achetait du fro-mage dans la rue. Dès mes 4 ans, je venais ici, rue Gabriel-Péri, le jeudi, pour regarder mon père tra-vailler. C’était bien. J’ai commencé avec lui à 14 ans. Mais je n’aimais pas ce nom-là, « cordonnier » ! Je voulais être mécanicien. Mon père ne m’a pas mis la pression. De fil en aiguille, j’ai découvert son métier et j’y ai pris goût. À cette époque, on était fier de faire les choses bien, comme aujourd’hui les jeunes sont fiers de faire des études. Dans un garage, j’aurais travaillé dans les courants d’air. Alors qu’ici, j’ai les mains sales, mais je suis au chaud.”Cette boutique, Robert l’a entièrement repen-sée dans les années soixante-dix. Les machines sont passées à l’arrière pour laisser place à une activité plus diversifiée : vente de chaussures, d’accessoires, clés, gravure… Sur les murs, le temps s’est arrêté. Un autographe de remercie-ment de Christophe Dechavanne dont l’agent avait déposé une housse de portable à faire repri-ser. Des photographies d’un Vitry champêtre.

Des réclames désuètes “bracelets pour montre”, “parapluie élégant”, “la maison ne fait pas crédit”. “Le temps a filé à une vitesse ! Je n’ai pas senti l’ef-fort”, réalise Robert, en regardant autour de lui.“Je travaillais tout le temps, dès le matin 5 heures, le soir tard et même parfois le dimanche ! Mais aujourd’hui, vu les prix des chaussures neuves, il n’y a plus la même demande, sauf pour les vrais connaisseurs”, explique sereinement Robert, qui a vu passer toutes les modes, “un éternel recom-mencement”, du pointu au carré, du plat au talon aiguille, du cuir au plastique. Dans son arrière-boutique – parfum entêtant de caoutchouc brûlé et de colle – Robert est connu pour faire des miracles. C’est grâce à ses mains pleines d’expérience et ses machines d’un autre temps.“La vieille Singer est bien plus pratique, surtout pour les bottes !” explique-t-il, avant de renseigner une dame sur des semelles à reprendre. “Je donne toujours le prix le plus bas. Je n’ai jamais travaillé pour le pognon. D’ailleurs, j’ai tellement de plaisir à rendre service que j’ai l’impression de ne jamais avoir travaillé. Parfois les gens viennent avec une très belle paire qu’ils ont payée quelques euros sur un vide-greniers. Alors je les convaincs de la faire réparer et ils me remercient plus tard.”Aussi, lorsqu’il évoque la possibilité de prendre sa retraite cet été, Robert n’est plus très sûr de lui. Il pense à tous ces fidèles dans le quartier qui le connaissent, le saluent, et ceux qui viennent de loin pour leurs chaussures. “Qu’est-ce que je vais faire devant ma télé ? Je vais devenir fou… Je suis comme Aznavour, chaque année, je dis que c’est la dernière.” ■

Portrait réalisé par Katrin acou-Bouaziz

2016Robert Rocca et sa femme Lorette sont expropriés de leur pavillon rue Constant-Coquelin et s’installent à Thiais.

Robert RoccaL’indéchaussable

28bonS planS


HypersuitesMarina BarlanovaQu’est-ce qu’une

« hypersuite » ? Réponse avec

ce magnifique disque de la

pianiste germano-ukrainienne

Marina Barlanova qui, après

s’être très classiquement

illustrée dans Schumann, se

lance ici dans un remix de

pièces baroques. Ce qu’elle

fait subir à Couperin, Bach et

Handel est extrêmement

intelligent, superbement

exécuté et totalement

séduisant. Les courtes

piècessont combinées en

Hypersuites, déconstruites/

reconstruites à sa façon,

donnant lieu à improvisation

ou variations et se fondant les

unes dans les autres en un

tout furieusement original.

Libre à vous de préférer le

Rameau authentique, mais ce

disque mérite d’être écouté et

réécouté.

Des jouets solidairesVous cherchez des cadeaux solidaires et durables pour les fêtes de fin d’année ? L’association Rejoué vous attend dans la boutique éphémère mise à sa disposition par la ville, avenue du Parc, juste à côté de la place Jean-Martin, en Centre-ville. L’association collecte, trie, revalorise et revend des jouets ayant déjà servi pour qu’ils fassent à nouveau le bonheur des enfants. Le tout dans une approche environnementale et en conformité avec les normes. Les jouets sont revendus aux professionnels, mais aussi aux particuliers jusqu’au 31 janvier dans la boutique éphémère. Ne cherchez plus, vous avez trouvé la bonne adresse !À noter : atelier créatif à la boutique samedi 9 décembre de 10 h 30 à 12 h ■

Sélection de NoëlVous les croisez lors des grands événements sur la ville, l’été dans les parcs, à la Fête du jeu, peut-être êtes-vous adhérent ? Pour mieux vous ravir encore, les ludothécaires de la ville jouent les lutins du père Noël et vous proposent leur sélection de jeux et jouets, pour tous les âges, dans un catalogue consultable en ligne. Sont indiqués : le nom, un visuel, un bref descriptif et le prix de vente moyen. « Nous avons testé ces jeux et, vous aussi, pouvez venir les essayer avant de les acheter », précise Laetitia, ludothécaire. Et n’oubliez pas, toute l’année, les ludothèques sont trois lieux privilégiés où les familles peuvent partager des moments de détente en jouant. La fête de Noël des ludos, c'est samedi 16 décembre ! ■

Rejoué

LudothèquesCouPS DE CœuR DE LA BIBLIoTHèQuE

Big Little LiesDavid E. KelleyQuand, par l’intermédiaire

de leurs enfants, Madeline,

Jane et Celeste se lient

d'amitié, elles ne se doutent

pas qu'elles vont se

retrouver au centre d’une

tragédie et d’un scandale.

Secrets, rumeurs et

mensonges vont bouleverser

leur existence, ainsi que la

petite ville de Monterey.

Sous ses airs de drame de

voisinage à la Desperate

Housewives, Big Little Lies

s’avère plus profonde et

subtile qu’il n’y paraît. Portée

par un casting féminin de

choc, une bande son

électrisante et une réelle

qualité d’écriture, à la fois

satire sociale, drame familial

et thriller, la série dévoile

peu à peu des personnages

nuancés, ainsi qu’une

intrigue empreinte de

mystère comme de suspens.

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le catalogue et toute l’actualité des ludothèques sur vitry94.fr/ludos

rejoue.asso.fr et page Facebook

Les Souriceaux : 01 43 91 72 77 – Les P’tits Loups : 01 46 82 03 39 Les oursons : 01 45 59 01 42

Boutique éphémère Rejoué, 2, avenue du Parc, le mercredi et le samedi de 10h à 18h (pause déjeuner possible), jusqu’au 31 janvier

29 CHRONIQUES


De Bethléem à Naplouse, Younes, Sarah, Luisa et Sabrina ont parcouru de long en large les ter-ritoires palestiniens occupés grâce au dispositif municipal Jeunes Majeurs. Chantier solidaire

dans un centre pour enfants à Jéricho, échanges avec des étudiant·e·s à Hébron, participation à l’organisation du marathon Moon Under The Sea... Les jeunes Vitriot·e·s n’ont pas arrêté !Ce qui a le plus retenu leur attention, ce sont les condi-tions de vie des gens en Palestine. L’encampement semble généralisé, des grillages jusqu’aux cartes d’identité. « Notre guide, sur sa carte, c’était marqué : "musulman arabe indé-terminé !" » « Les gens recherchent simplement des lieux de vie à occuper ensemble. Avant l’occupation, les musul-mans, les juifs et les chrétiens vivaient en paix depuis des centaines d’années sur le même territoire... » Malgré cela, les messages d’espoir ont été nombreux. « Tout est fait pour que le peuple palestinien oublie l’idée d’autonomie, mais ils peuvent toujours courir : on a vu certaines personnes se débrouiller à partir de systèmes D d’aquaponie ou de biogaz hallucinants. » Les jeunes Vitriot·e·s ne baissent pas les bras. « Il faudrait monter une asso ! Encourager le tourisme ! Ce n’est pas pour l’argent : on s’est aperçu qu’ils avaient souvent les mêmes standards de vie que nous. Ils ont surtout besoin de soutien moral ! » $ Timothée Froelich

JeunessePalestine : témoins d’une guerre larvéeDouze Vitriot·e·s de 18 à 25 ans ont pu partir en Palestine le mois dernier dans le cadre d’un projet solidaire et culturel du SMJ. L’expérience des conditions de vie du peuple palestinien les a marqué·e·s en profondeur.

AssociationsLa Ressourcerie prend racine

▲ Anael Engel, une des résidentes de la Ressourcerie du spectacle, en plein travail dans son atelier de sculpture.

u Douzes jeunes Vitriots sont partis en Palestine le mois dernier et ont participé à un chantier solidaire dans un centre pour enfants à Jéricho.

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SMJ

Un curieux remue-ménage est à l’œuvre depuis août au 14, avenue du Président-Salvador-Allende. Une petite

armée d’individus haute en couleur a investi un entrepôt abandonné et s’em-ploie à le remettre à neuf avec un enthou-siasme assez contagieux. Ici, un jeune maroquinier spécialiste du cuir nous démontre les bienfaits de l’upcycling, l’art du recyclage à valeur ajoutée. Là, une sculptrice plasticienne met la touche finale à sa dernière installation théâtrale. Peintres, animatrices radio, forgerons… La liste d’artistes et d’artisan·e·s présent·e·s sur place est encore très longue ! C’est la Ressourcerie du spectacle, loca-taire du site, qui a mis en œuvre cette belle mutualisation de compétences et d’espaces. Expulsée de Villejuif en cours d’année, mais encouragée par le Grand-Orly Seine Bièvre, l’association de réem-ploi de matériel de spectacle a su rebondir avec vigueur sur le territoire vitriot et se faire des ami·e·s. Vous voulez jeter un coup d’œil à tout ça ? Alors rendez-vous le 16 décembre au réveillon solidaire de la Ressourcerie ! $ Timothée Froelich


Conte de Noël

GRELI GRELIN ONT TRÈS TRÈS FAIM • Samedi 2 décembre à 15 h au Port à l’Anglais• Samedi 16 décembre à 10 h 30 à la Bibliothèque Nelson Mandela• Mercredi 20 décembre à 14 h au Centre social BalzacPour les 0-3 ans, sur inscription.

Bibliothèque Nelson Mandela | 26-34 Av. Maximilien Robespierre94400 Vitry-sur-Seine | 01 47 18 58 90 | www.bm-vitry94.fr

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31 Service public ZOOM


Au sein des familles, on sait depuis longtemps que la vie n’est pas un long fleuve tranquille. La crainte d’une rupture, un désaccord sur

les modalités de garde des enfants, des dif-ficultés à dialoguer avec un adolescent : pour aider les Vitriots à surmonter ces obstacles, la ville propose des perma-nences d’avocat et de médiation familiale, en coopération avec des professionnels et des associations spécialisées, dans le cadre du point d’accès au droit. Une conseillère conjugale et familiale reçoit en toute confidentialité les per-sonnes qui rencontrent des problèmes relationnels dans leur couple ou encore avec leurs enfants, avec leurs parents, ou qui veulent résoudre des conflits entre frères et sœurs. Sophie Lavaley, de l’As-sociation pour le couple et l’enfant en Val-de-Marne, assure ces permanences à l’hôtel de ville. Elle reçoit dans un “espace protégé, un lieu clos, où chacun peut s’écouter et se respecter. C’est un lieu de neutralité et d’échanges, où la parole se libère en présence d’un tiers”. Le coût de ces séances est pris en charge par la ville et elles sont gratuites pour les usagers.Un deuxième type de permanence est axé sur le droit des familles. Il s’agit de consul-tations juridiques gratuites et anonymes, destinées à informer et à orienter les usa-gers. L’avocat reçoit les personnes une seule fois et n’a pas vocation à suivre leur affaire par la suite. “Le plus souvent, ce sont les divorces et les séparations qui motivent les usagers, constate maître Chemla, qui assure actuellement ces permanences. La plupart des problèmes rencontrés touchent à la garde des enfants, au non-respect du droit de visite ou d’hébergement, mais aussi au

Pour renouer le dialogue ou connaître les procé-dures en matière de divorce, des permanences

de médiation familiale et de droit de la famille sont proposées par la ville.

Accès au droit Conseils de familles

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Et aussi

i Les permanences d'avocat et de médiation familiale délivrent de précieux conseils dans une période de troubles au sein des familles.

Permanences associativesDes permanences de médiation familiale sont proposées par deux associations. Elles se déroulent dans les locaux de la Maison de l’enfant et de la famille, 5, rue du Petit-Tonneau. Le premier entretien est gratuit, le tarif des séances suivantes est fixé par la CAF.• Dinamic aide à résoudre les conflits familiaux, à renouer le dialogue entre parents, parents et enfants, membres d’une famille recomposée. En cas de séparation, les médiateurs contribuent à trouver une organisation de vie favorable aux enfants. Prendre rendez-vous : 01 46 01 99 19, mediationfamiliale.info• Espace droit famille s’adresse aux familles en difficulté qui souhaitent être accompagnées au cours d’une séparation ou d’un conflit. Prendre rendez-vous : 01 48 98 05 78, espacedroitfamille.fr ■ plus d’infos sur

vitry94.fr/accesaudroit

non-paiement des pensions alimentaires.” L’avocate explique le droit, informe sur les procédures et les démarches à accomplir. Comme dans le cadre de la médiation familiale, ces permanences permettent de délivrer de précieux conseils dans une période de troubles au sein des familles ■ Nathalie Courtois

Droit de la famille : point d’accès au droit 0805 100 330 (gratuit), du mardi au samedi matin (sauf jeudi matin)Conseil conjugal et familial : 01 42 07 49 74 (du lundi au vendredi)

ITINÉRAIRE 32


Tant qu’on n’a pas un pied dans le métro, Orbival conti-nue”, insiste Christian Favier, président du conseil dépar-

temental du Val-de-Marne. En 1965 puis en 1976, la création d’une rocade en proche banlieue est envisagée dans les différents schémas d’urbanisme de Paris et d’Île-de-France. Ces projets ne voient pas le jour, jugés trop coûteux, la priorité étant donnée au développement des radiales de Paris vers les villes nouvelles. En 1990, le projet Orbital propose une rocade qui est retenue dans le schéma directeur de la

ITINéRAIRE

en 2022, le métro arrivera à Vitry. deux gares du Grand paris express qui faciliteront la vie des Vitriots. dans les années soixante, déjà, des projets évoquaient un métro de banlieue à banlieue. Il a fallu la création de l’association Orbival et la persévérance des élus, de tout bord politique, pour que ce projet voit le jour.

suffrages, de droite comme de gauche : plus de vingt communes, dont Paris, font part de leur intention d’y adhérer ; des personnalités de la vie civile souhaitent également y participer.

Vitry adhère à orbivalÀ Vitry, le conseil municipal vote, le 10 octobre 2007, à l’unanimité, l’adhé-sion de la ville à l’association Orbival. Elle a pour but de soutenir, promouvoir et accompagner les projets de transport en commun sur le département dont, en priorité, la réalisation des lignes du métro

région Île-de-France. Au final, elle ne sera pas retenue au profit des projets Météor (ligne 14 du métro) et Éole (RER E). À la suite d’Orbital, l’association Orbival, un métro pour la banlieue, est lancée le 15 novembre 2006, à l’initiative du pré-sident du conseil départemental, Christian Favier. Il en devient le président et Jacques JP Martin, conseiller départemental et maire de Nogent-sur-Marne, le secrétaire général. Cette association, qui a pour objec-tif de porter le projet d’un métro en rocade reliant Arcueil-Cachan à Fontenay-sous-Bois en trente minutes, recueille tous les

Orbival La ténacité paie

2010Exposition au Mac Val des projets de gare sur le Val-de-Marne.

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2007Le bus-expo s’est arrêté à Vitry, des habitants signent pour l’arrivée du métro dans la commune.

33 ITINÉRAIRE


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Grand Paris Express. De novembre 2007 à février 2008, un bus-expo popularise le projet Orbival dans différentes villes. Plus de vingt-deux mille Val-de-Marnais signent la pétition, convaincus que ce métro amé-liorera leur quotidien. Ce qui paraît une évidence pour tous les élus du Val-de-Marne et au-delà ne le semble pas pour la région, son schéma directeur ren-voyant le bouclage de cette rocade en 2035. En réponse, un colloque sur les métros de banlieue est organisé le 12 mars 2008. Le secrétaire général de l’association, Jacques JP Martin, accueille les participants et pré-cise : “Orbival est le premier chaînon manquant de la reconquête de la métropole par des moyens de transport modernes”. Pierre Mongin, président de la RATP, insiste sur l’intérêt général et sur le fait qu’avec ce projet, “on commence à apporter en banlieue le principe républicain d’aller et venir librement comme c’est aujourd’hui le cas dans Paris intra-muros. Orbival n’aura aucun problème de financement parce qu’il est rentable”. En 2009, le bus-expo fait le tour des entreprises pour informer les salariés. À Sanofi, EDF… on est convaincu que ce métro permettra de gagner du temps sur le trajet domicile-travail. Finalement,

le projet porté par Orbival est intégré au tracé du métro Grand Paris Express dans la ligne 15 rouge sud.

un jour historiqueEn 2010, le Mac Val accueille l’exposition des images de synthèse des futurs gares de cette ligne 15 sud réalisées par sept équipes d’architectes reconnus. La pose symbolique du premier rail a lieu à Créteil le 10 février 2011, en présence du préfet du Val-de-Marne, de nombreux conseillers généraux et des maires, dont Alain Audoubert, alors maire de Vitry. Cette pose est le résultat d’un accord validant le projet entre l’État et la région pour la réalisation de ce métro tant attendu. Trente-deux milliards d’euros sont nécessaires pour sa réalisation. Pour Vitry, le métro est aussi un gage de développement économique, appuyant le projet ambitieux porté aux Ardoines qui devrait permettre la création de quarante mille emplois, la construction de treize mille logements et des équipements publics utiles à tous.En décembre 2012, le rapport Auzannet rendu à Cécile Duff lot, ministre des Transports, repousse la mise en circulation de la ligne 15 aux calendes grecques. Pour

Alain Audoubert, “il n’est pas acceptable de retarder ce projet dont la population vitriote, val-de-marnaise a tant besoin”. La campagne de signatures reprend et la délégation reçue à Matignon, conduite par Christian Favier et Dominique Adenot, maire de Champigny, le 28 février 2013, apporte onze mille signa-tures et ressort avec le sentiment que le gou-vernement à la volonté de réaliser ce projet.En 2017, les travaux de génie civil débutent. Des entreprises françaises remportent les marchés. Le premier tunnelier, nommé Orbival, creusera début 2018.L’association reste aujourd’hui encore vigi-lante. Les entretiens d’Orbival débutent à Vitry, en présence de Jean-Claude Kennedy, le maire, les 8 et 9 décembre. Ils réaffir-meront la nécessité de la ligne 15 dans son ensemble et écarteront tout report. Le 8 décembre, deux tables rondes seront organisées au Mac Val sur le thème : de la planche à dessin à la réalité concrète. Et le 9 décembre, des balades urbaines vous feront découvrir les chantiers des gares de Vitry-centre et des Ardoines ■ Christiane Grave

2013Sur le parvis de l’hôtel de ville, Alain Audoubert, maire, avec Christian Favier, président du conseil départemental.

2017Le chantier de la gare de métro Vitry-centre.

les chantiers des gares à Vitry sur projets.vitry94.fr

Espace de libre expression réservé aux groupes politiques constitués au sein du conseil municipal. Les auteurs assument les propos tenus dans ces tribunes. Le directeur de la publication est personnellement responsable de leur contenu.

34 – Vitry le mensuel

34tribunes des groupes

N°147 – Décembre 2017

2/ La mise à mal de la démocratie de proximité. De nombreuses « affaires » ont pu créer une méfiance des citoyens à l’encontre du monde politique : la solution à cette crise de confiance n’est pas l’éloignement des élus du terrain et des habitants. C’est pourtant ce qu’im-pliquerait cette « métropolisation » de 7,5 millions d’habitants ?

Nous sommes déterminés à per-mettre aux citoyens de maîtriser leur avenir, leur cadre de vie, leur bassin d’emploi. Pour cela nous savons que l’échelon local est pertinent pour vous assurer cette maîtrise et ce contrôle. Ensemble, nous défendrons la capacité des citoyens à s’exprimer et décider.

1/ La possible disparition des politiques publiques volontaristes portées par ces collectivités : si demain la métropole hérite des compétences des communes et des départements, quels services publics maintiendra -t-elle ? Crèches, accueil dans les parcs, centres de loisirs,

Après deux lois sous la présidence Hollande, le gouvernement souhaite à nouveau modifier le « mille-feuille territorial » pour que « la métropole parisienne soit compétitive à l’interna-tional ». Il est ainsi question de renforcer les compétences de la métropole du Grand Paris, au détriment des com-munes et des départements. Le contenu des discussions peut sembler tech-nique, difficile d’accès, les enjeux peu clairs…

La question centrale est votre quotidien. Ce projet se conjugue aux ordonnances affaiblissant le Code du travail, attaque contre le logement social, matraquage des retraités et baisse des APL… Nous voyons deux risques à cette remise en question de la commune et du département.

NouS PRôNoNS LE DéVELoPPEMENT D’uN SERVICE

PuBLIC SouS CoNTRôLE CIToyEN.

Groupe Communiste, républicain et citoyen

Réforme territoriale du gouvernement : de quoi parle-t-on ?

accès à la culture… Quelles garanties avons-nous que demain, ces services publics ne seront pas privatisés ? Quels seront les tarifs d’accès ? Nous prô-nons au contraire le développement d’un service public sous contrôle citoyen comme alternative au secteur marchand.

Pierre Bell-llochGroupe Communiste, républicain et citoyen Hôtel de ville01 46 82 81 55

d’associations de ce secteur comme Âges et vie qui emploie 132 salariés à Vitry dans le domaine de l’aide et des soins à domicile.

Reste encore à trouver les locaux de la future épicerie sociale et solidaire portée par l’association Lol’idays avec qui la ville a signé une convention de financement adoptée le 1er février en conseil municipal. L’engagement social et solidaire est un des marqueurs de notre action municipale. Dans l’éco-nomie mondialisée d’aujourd’hui qui fragilise les travailleurs et creuse les inégalités, cette économie de proximité créatrice d’emplois locaux porte les valeurs de dignité et d’émancipation des citoyens qui sont la raison d’être de la gauche.

à très bas coût des tonnes de jouets (33 tonnes en 2016). Les Vitriots peuvent en acheter, depuis le 15 novembre et pendant deux mois, dans une boutique « éphémère » située près de l’église Saint-Germain dans l’ancienne librairie Lenfant.

Le 16 novembre dernier, la Ressourcerie du spectacle, récemment réinstallée à Vitry, était une des étapes val-de-mar-naises de la dixième édition du mois de l’économie sociale et solidaire. Cette structure, qui héberge dix-huit asso-ciations de ce secteur économique, rassemble, valorise et partage savoirs et ressources, par la collecte et le réemploi de matériaux dans le but de favoriser la création artistique.

Autre exemple d’économie circulaire, où le travail quotidien des services environ-nement de la ville est à saluer, l’entre-prise Rejoué, relocalisée en octobre dans les 2 000 m2 de l’ancien centre de tri postal de Vitry, en centre-ville, emploie 18 salariés en insertion. Avec le soutien d’une vingtaine de bénévoles, elle collecte, recycle et remet en vente

L’ENGAGEMENT SoCIAL ET SoLIDAIRE EST uN MARQuEuR

DE NoTRE ACTIoN MuNICIPALE.

Groupe Socialiste, républicain et citoyen

L’économie sociale et solidaire, un atout pour Vitry !

Le 6 novembre, à l’occasion de la visite de Rejoué par la ministre Brune Poirson, j’ai posé le problème du financement de l’économie sociale et solidaire en soulignant que la baisse des dotations de l’État auprès des collectivités ter-ritoriales, conduisaient à des choix de ces collectivités menaçant l’avenir

Guy LabertitGroupe Socialiste, républicain et citoyenHôtel de ville01 46 82 84 83


Vitry le mensuel – 35

35 tribunes des groupes


trop souvent ces derniers temps la dispa-rition de pavillons laissant la place à des immeubles collectifs. Derrière la question de la densification se pose celle de la spéculation et des coups financiers de groupes immobiliers opportunistes. La municipalité ne doit pas laisser disparaître les pavillons, nécessaires au parcours résidentiel et marqueurs du patrimoine de notre ville. D’ailleurs nous regrettons le démontage en catimini de la roue pelle bleue des bords de Seine, véritable joyau de notre patrimoine industriel.

Enfin, notre groupe profite de cette tri-bune pour se féliciter que l’ensemble du conseil municipal ait voté le vœu que nous avions déposé en faveur d’une ges-tion publique de l’eau.

les habitants porteurs de projets et les bailleurs sociaux ayant des locaux vides, et en exerçant le droit de préemption. Nous savons que les petits commerces permettent aux habitants de créer du lien et participent à faire une ville plus apaisée, en diminuant les trajets en voiture ainsi

Vitry est une ville qui bouge à travers sa vie associative culturelle et sportive et elle connaîtra dans quelques années un grand renouveau grâce aux futurs transports en commun. La municipalité doit pour-tant travailler à en faire une ville animée et conviviale à travers des équipements publics nouveaux et des commerces.

Depuis au moins 15 ans une salle des fêtes est promise aux habitants. Il est temps de respecter cet engagement quand on sait que les Vitriots sont obligés de louer des salles à des prix souvent exorbitants, en dehors de Vitry. Les habitants méritent un lieu convivial, modulable et polyvalent, pour fêter les évènements marquants de leur vie.

Concernant les commerces, la ville peut être plus entreprenante en travaillant avec

VITRy MéRITE PLuS DE CoMMERCES DANS

LES QuARTIERS.

Groupe Vitry en mieux – une gauche d’avance, citoyenne et écologiste

Pour une ville plus animée et conviviale

que le sentiment d’isolement présent dans certains quartiers. Créer des marchés dans les quartiers participerait aussi au désenclavement.

D’autre part, une ville conviviale c’est aussi une ville équilibrée, comme en termes de logements. Or on constate

Frédéric BourdonGroupe Vitry en mieux – une gauche d’avance, citoyenne et écologiste 06 11 21 43 61www.vitryenmieux.fr

modeste niveau, en éliminant l’utilisation des produits phytosanitaires de l’espace public avant même l’adoption de la loi qui les interdit désormais. Il faut passer à la vitesse supérieure et s’attaquer au cœur du problème, l’utilisation de ces produits dans l’agriculture conventionnelle. Tout le monde ne peut pas passer au bio tout de suite, mais les pratiques de l’agriculture conventionnelle peuvent être améliorées rapidement, et le glyphosate peut et doit être banni de nos campagnes. Nicolas, tiens parole ! Vite. Nous sommes avec toi.

de changer les habitudes prises de longue date. C’est difficile, mais indispensable pour préserver la santé de tous. Ainsi, le désherbage mécanique, les faux semis, les cultures de couverture, la rotation des sols, judicieusement combinés, constituent une alternative valable.

Impasse totale. Le 9 novembre, le vote des États de l’Union européenne sur le glyphosate a encore été reporté, faute de majorité qualifiée. Or, la question devait être réglée au 31 décembre 2017, en est loin. Il faut interdire le glyphosate, ce désherbant très utilisé dont on trouve des traces dans nos cours d’eau et nos aliments, fortement suspecté d’être cancérigène et de constituer un per-turbateur endocrinien. En août dernier, Nicolas Hulot avait engagé la France en faveur de cette interdiction. Depuis, sous la pression de plusieurs organisations d’agriculteurs, un renouvellement pour quelques années a été envisagé par le gouvernement. Il faut sortir du flou.

Il est possible de se passer du glyphosate dans l’agriculture, cela exige de l’imagi-nation, du sens de l’initiative et la volonté

LES PRATIQuES DE L’AGRICuLTuRE

CoNVENTIoNNELLE PEuVENT êTRE AMéLIoRéES RAPIDEMENT.

Groupe Radicaux de gauche et écologistes

Interdire le glyphosate, vite !

Plus on tardera à sortir de l’addiction au glyphosate, et à tous les autres pro-duits phytosanitaires nocifs, plus la tâche paraîtra insurmontable et plus notre santé sera menacée. Il faut un signal fort contre Monsanto et les lobbies de l’agro-chimique. La France doit donner l’exemple. Notre ville, Vitry, l’a fait, à son

Isabelle AgierGroupe Radicaux de gauche et écologistesHôtel de ville01 46 82 81 40

Permanence du groupe – décembreJ Frédéric Bourdon le 13/12 à partir de 18H, centre de quartier du Port-à-l’Anglais


36 – Vitry le mensuel

36tribunes des groupes


admettre. C’est ainsi qu’au fil des réunions nous avons perçu une inflexion apportée à la conduite des débats et l’apparition progressive d’un auditoire « convié ». La fiabilité de l’enquête en sera affectée. Au prix de 250 000 €, c’est dommage !

Les habitants ne sont pas tous tombés dans le piège de la « peur du Grand Paris ». Ce qu’ils demandent c’est une pause à la bétonisation. Densifier encore notre ville dortoir, c’est accepter qu’ils habitent, relégués et sans rôle, un satellite sans âme.

Si aux nouveaux venus, on n’offre qu’une ville pétrifiée, sans emploi, vide de com-merce d’artisanat et de services, non connectée à l’extérieur, leur vie tournera ailleurs (grâce aux transports améliorés) et Vitry se privera alors de forces vives et d’une vraie mixité salvatrice.

et persister des trafics en tous genres et en tous lieux (bien connus des autorités), ils ont demandé que cessent l’impunité et la complaisance.

Ils ont aussi dénoncé la fausse « égalité de traitement » contraire à une bonne

Depuis plus d’un mois nous suivons atten-tivement l’enquête Imagine Vitry. Conviés à rester sur la réserve pour laisser la parole aux habitants, nous comptons donner notre point de vue le 14 décembre lors de la restitution et plus amplement sur notre site.

Les Vitriots ont manifesté leur atta-chement aux programmes artistiques et sportifs, aux espaces verts qu’ils ne veulent pas voir diminuer, leur besoin de communiquer et d’être entendus en retour, leur désir d’être un jour fiers de leur ville. Ils n’ont pas caché pour autant leurs griefs portant tour à tour sur la gestion des HLM pilotée par la ville, leur désola-tion devant la saleté, leur réprobation sur les programmes de construction massifs avec des services publics qui ne suivent pas. Inquiets de voir monter l’insécurité

LE MAIRE DoIT S’INTERRoGER SuR CE MAuVAIS BILAN SoCIAL.

Groupe Ensemble un avenir meilleur

Imaginons mais n’occultons pas la réalité

intégration, et confirmé la montée du communautarisme.

Le maire doit s’interroger sur ce mauvais bilan social, résultat de bientôt 100 ans d’hégémonie du PCF à Vitry.

Mais c’était sans doute trop dur à

Alain AfflatetUnion de la Droite et du Centre et non affiliés06 27 27 70 47ensembleunavenirmeilleur.fr

de cette directive détachement des tra-vailleurs. Nous alertons également sur la future carte européenne des services, dans les cartons, qui constituera une véritable bombe à fragmentation pour nos artisans et indépendants, qui subiront à leur tour cette concurrence étrangère déloyale.

Lors du prochain conseil municipal, nous interrogerons M. le Maire sur l’éventuelle présence de travailleurs détachés sur les chantiers du Grand Paris Express à Vitry et dans l’ensemble du Val-de-Marne, au sein d’entreprises sous-traitantes. Il serait en effet inacceptable que le dumping social soit encouragé par la commande publique, c’est-à-dire l’argent des contribuables, au détriment de l’emploi local…

Joyeux Noël à tous !

capitulation abandonnant les intérêts des travailleurs et entreprises françaises !

Cet accord parfaitement cosmétique relève une fois de plus de l’opération de com-munication pour tenter d’accréditer l’idée que l’Union européenne serait capable

Emmanuel Macron s’est récemment enorgueilli d’avoir obtenu un « accord » concernant les travailleurs détachés, ces travailleurs européens qui, en vertu d’une directive de l’UE, peuvent travailler en France aux conditions sociales et salariales de leur pays d’origine, créant une grave concurrence déloyale pour nos ouvriers.

Cet « accord » est en réalité un non-événement qui, en pratique, ne va rien changer. Le paiement des charges au tarif des pays d’origine demeure, la concur-rence déloyale est donc maintenue. La réduction du délai des missions de 24 à 18 mois continuera d’être contournée par la rotation des travailleurs.

Angle mort important de cet « accord » : les routiers français, qui ont été sacrifiés sur l’autel des dogmes européistes, véritable

LES RouTIERS FRANÇAIS oNT éTé SACRIFIéS SuR L’AuTEL DES

DoGMES EuRoPéISTES.

Groupe Front national

Le scandale des travailleurs détachés

de se réformer. Macron n’a d’ailleurs pas parlé de « victoire de la France », mais de « victoire de l’Europe » : il défend l’image de l’UE avant les intérêts de la France et des Français !

Depuis des années, le Front national demande l’abrogation pure et simple

Frédéric BourdetGroupe Front [email protected] 77 56 46 01


NaissancesSeptembreBERNARD Meya, MADDI Mayla,

NEMIRI Aksil, RAMESH Sivashini,

AUGUSTINE Mayleen, BAH

Ibrahim, BONNEFOY Ylona

Camille Amelia, DJOGHLAL

Naël Naër Smaïl, LI Nina,

MBOUTCHIEGUE Mark-Kristian,

NEMLAGHI Haroun Zakaria,

URUTHIRAKUMAR Atish.

octobreALMEIDA DA LUZ Raphaël,

BOULANGER Eléa, CHANAA

Marâm, CHIBI Lyam, DIAKHO

Sikhou, DIAKITE Kagny,

DJENNAT Nour El Israa,

DRAME Fanta, EL ADDALI Saja,

JACQUIN COUCHY Louna,

KEITA Nansouba-Nfamara,

KHAMIS Dania, KOBZILI Kaïs,

KONE Djibril, MAGASSA Mariam,

MOSTEFA SBA Moâtaz, NGUYEN

Léna, POMMIER DOUDOU

Jayann, RAUV Axel, SALMI Inaya,

SANOGO Tanou, SAUSSIER-

ABLARD William, STROJEK

Maria, SUVENDIRARASA

Renujan, TYBURN Raïley,

ZEGHLACHE Mariya, ABDALLAH

Yahia, AMAR Salah, BEAUDERA

Alexandre Emmanuel Ernest,

BEN AMMAR Iyed, BOUJARDINE

Lina, BRAULT SLAVOV Léna,

DIAKITE Fayçal, DOUMBIA

Malakay, GORY Almamy,

HAFSI Iyes Neguib, HASSAIN-

DAOUADJI Nélia, HAUSSLEIN

Lennie Jahya, LACAZE

THIEULIN Mano Wandrille Gilles,

LEMHANI Chouaib, MECHALI

Abdel Djalil, MOHAMED Ilyan,

OUATTARA Kalilou, ROUAI Ilef,

SANDOUK Serine, SAÏDOUN

Issac, SOUKOUNA Ibrahim,

VRECORD-MITEL Harone

Hamza.

MariagesoctobreBARKA Sheherazade-ZOUNIB

Omar, STRINATI Tiphaine

Sara Charlotte-RABIA Sami,

PRUDHOMME Deborah-

DJABALLAH Halim, TIRYAKI

Isabelle-AYDEMIR Sedat,

SILVA MACHADO Adriane-

CARNEIRO DA COSTA Amado

Gedeon, ELMEZOUED Halima-

SKENDRAOUI Nadir, AOUDIA

Hania-HALFAOUI Hamza,

KHAOUI Sarah-BOUGHERARA

Mohamed, KABAMA Louise

Nyange-AMESA MAKIMA,

ZARHOUNI Soumiya-ALI

KHOUDJA Abderrahmane,

KROUNA Farah-BEN YOUNES

Marwen, LEONIE Sherley-

BENBATTA Lotfi, HE Longhui-

LIANG Zhichao, IDOUX Marielle

Colette Yvonne-COROND

Christophe Jacques Gilbert,

PELLEGRIN Clarisse Marie-

Pierre-FAZIO Bruno.

DécèsAoûtPETIT Daniel 68 ans.

SeptembreBOUHADOUZA Fella 55 ans,

BOURGERIE Marie-José ép.

de JESUS 64 ans, CHARDON

Simone ép. BOLTZ 83 ans,

DAHAN Aimée ép. 78 ans,

DELTON Micheline ép. CALVET

86 ans, GENOT Michel Roland

71 ans, GIGNOUX Guy 88 ans,

GOMES Maria ép. MONTEIRO

68 ans, HANAIZI Arab 96 ans,

LANDAIS Marie-Bernadette ép.

ESCRIBANO SANCHO 77 ans,

LESDANON Nicolas 25 ans,

MELCHIORRI Suzanne 89 ans,

RACOLLIER Marcel 53 ans,

ROUSSALINO Sonia 60 ans,

SENG Saravut ép. CADEC 62 ans,

TONNELIER Louis Vital 82 ans,

VILAYKHAM Outhay 81 ans.

octobreNUNES DOS SANTOS Carlos

Alberto 63 ans, COCIU Cristea

65 ans, ESTERLE Solange

Elisabeth Marie ép. KLEIN 82 ans,

DUBOL Marcel 90 ans, FILLEY

Christophe 60 ans, FERRIÉ

Marie-Louise ép. BOHAN

94 ans, MACHECOURT Simone

Marguerite ép. BORDES 94 ans,

DAIGRE Henriette ép. LECUTIER

80 ans, LE PAGE Bernard 84 ans,

TROLLUX Jean-Claude 87 ans,

DAGUIN André Marin 90 ans,

GUEDDOU Abderrahmane

79 ans, LE BRICON Simone

Léone Charlotte 82 ans,

ZABEL Brigitte ép. SIMÉONI

77 ans, BOURNIGAL Marcelle

Raymonde ép. FIORE 77 ans,

CHARNAY Philippe Jean François

87 ans, FROT Solange Marie

ép. MAITE 92 ans, BOUTATSS

Belkacem 79 ans, AROUI

Ahmed 87 ans, BENKOUIDER

Salah 77 ans, BERRET Daniel

67 ans, BONTEMPS Jean-Paul

64 ans, BORDE Jean 82 ans,

BOUBEKEUR Tassadit ép. LOUATI

78 ans, CABROLIER Georgette

ép. GROS 94 ans, COLIN Michel

Albert 72 ans, DUJARDIN

Carole Patricia Micheline 41 ans,

FAYE Guy 78 ans, GASNAULT

Pauline ép. TAUPIN 85 ans,

GUEYE Souleymane 64 ans,

HOUBLIN Jean-Paul 49 ans,

KAZI Esmael 47 ans, LAM Tieu

Man 37 ans, LAVIËC Mathilde

Louise ép. COMTE 90 ans,

LEROY Christiane Cécile 92 ans,

LORAND Marcel Georges Marie

81 ans, LOUVEAU Marguerite

Olympe Joséphine ép. DUPUIS

86 ans, MAHMOUDI Elhabib

76 ans, MONTEIRO Valerie

49 ans, MOSCOVITCH Pascal

59 ans, MOYA MOYA Clotilde

59 ans, PHILIPPE Ernest 73 ans,

PIERRE Patrick Bernard 62 ans,

POULLIN Luc 57 ans, RUSSO

Domenico 85 ans, SAYAG

Lucienne ép. GRAU 81 ans,

SERRADJ Mouloud 82 ans.

37 éTAT CIVIL

Andrée Dellinger

Andrée Dellinger, conseillère municipale de 1971 à 1977, est décédée le 3 novembre à l’âge de 83 ans, entourée de ses trois enfants, Anne, Marc et Catherine. Née le 5 octobre 1934 à Lutilhous, dans les Hautes-Pyrénées, dans une famille d’instituteurs, elle obtient son bac scientifique et intègre

l’École normale supérieure de l’enseignement technique en 1954. Elle est nommée professeure de comptabilité, gestion et droit à Metz en 1957. Elle monte à Vitry en 1964, où elle est nommée au lycée technique Jean-Macé qui vient d’ouvrir. « Elle y a fait toute sa carrière, souligne Catherine, sa fille. Femme de caractère, elle était très investie dans son travail d’enseignante, convaincue de la nécessité de la laïcité à l’école et impliquée pour une société plus humaine. » Membre du Parti communiste français jusqu’en 1999 et engagée au Syndicat national des enseignements de second degré, elle prend sa retraite en 1992. « Elle a beaucoup œuvré pour le lycée, témoigne Mireille Bournaud, ancienne collègue. Elle m’a parrainée quand j’y suis arrivée et m’a beaucoup appris. Militante active, elle avait des qualités morales remarquables et était très écoutée. » Andrée Dellinger a été incinérée au crématorium d’Arcueil le 9 novembre entourée des siens, ses cendres ont été déposées auprès de celles de son mari, André Dellinger, au cimetière nouveau de Vitry.

Hommage


PETITES ANNoNCES 38Les petites annonces sont gratuites. Règlement sur www.vitry94.fr/annonces

Médecin de garde : Sami (Service d’accueil médical initial) 15

Pompiers 18

Police secours 17

Commissariat 01 47 18 35 00

Police municipale 01 55 53 17 36

Centre antipoison

01 40 05 48 48

EDF 0972 67 50 94

GDF 0800 47 33 33

Centre hospitalier intercommunal Créteil 01 45 17 50 00

Urgences obstétricales (Clinique des Noriets) 01 45 59 55 00

Clinique Pasteur 01 45 73 35 35 (01 45 73 35 36, urgences 24h/24)

Hôpital Henri-Mondor, Créteil 01 49 81 21 11

Hôpital Bicêtre, Kremlin-Bicêtre 01 45 21 21 21

Violences conjugales 39 19

Enfance maltraitée 119

Pharmacie de garde 39 15

Sécurité sociale 36 46

Caisse d’allocations familiales 0810 25 94 10

Centre municipal de santé 01 55 53 50 80

Pôle emploi 39 49

Bourse du travail 01 43 91 17 60

Aides 01 46 81 44 44

Drogues info service 0 800 23 13 13

SOS vétérinaire 08 92 68 99 33

Taxis 01 46 80 00 00

La Poste 36 31

Veolia (urgence fuite) 0811 900 918

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NOTRE AMBITION

POUR VITRY Soirée de restitution

Jeudi 14 décembre • 20H

Palais des sports M.-Thorez

12, av. Henri-BarbussePh

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