une ville à vivre
“Pro tribus donis
similis Terdona Leonis”
Trois dons – valeur, loyauté, courtoisie-
promet l'ancienne devise qui figure sur
l’écusson de Tortone.
Cette ville ancienne au passé riche de
vicissitudes et de personnages illustres en garde
bien davantage pour le visiteur: elle plonge ses
racines à une époque avant Rome et elle a
continué à être tenace, présente et vivante à
chaque période de son histoire plurimillénaire
passant, en tant que protagoniste, à travers les
époques et les destructions, les dominations qui
s’alternaient, sans jamais altérer son identité
municipale, unie à une sobriété substantielle qui
l’a rendue et la rend à l’heure actuelle un “joyau
caché”.
Sa position géographique a déterminé son
importance. Carrefour de grandes routes
consulaires à l’époque impériale, elle devint un
nœud stratégique militaire et civil lors des
siècles qui suivirent.
Le “Château” a été le grand protagoniste de
l’histoire de la ville, “vaillamment” défendu par
les Tortonais – contre des sièges (deux fois
Frédéric Barberousse!) et à l’occasion des
guerres qui s’ensuivirent, jusqu’à sa destruction
définitive par Napoléon – démonstration de la
“loyauté” des Tortonais à l’égard des alliés et
des amis, Tortonais qui, depuis toujours, ont
l’esprit courtois et noble des gentilshommes
d’autrefois.
Une ville vivre à
Piazza Arzano
Piazza Duomo
Piazza Gavino Lugano
Piazza Malaspina
Piazzetta Marconi, dite de la “Merì”
Via Emilia et Arcades
Cloître du Couvent de l’Annunziata
Petit Palais Médiéval
Palais Banca Popolare
Palais Biblioteca Civica
Palais Guidobono
Palais Guidobono Cavalchini Garofoli
Palais de l’Évêché
Séminaire du Diocèse
Palais Busseti
Palais Passalacqua
Casa del Pozzo
Casa Peppino Sarina
Tour du Château
Structure publique romaine
Nécropole romaine
Sarcophage de Publius Elius Sabinus
Restes de l’Hôpital de Santa Croce
Мausolée de Maioranus
Restes de route publique romaine
Reste de mur romain
Palais historiques
Rues et Places
Sites Archéologiques et Restes
Art et Culture
Аbbayes et Sanctuaires
Églises
Cathédrale de S. Maria Assunta et S. Lorenzo
Église de San Giacomo
Église de San Matteo
Église de San Michele et Internat Paternel
Église de S. Giustina et S. Agnese de Torre Garofoli
Église de Santa Maria dei Canali
Église et Couvent des Capucins
Oratorio San Carlo
Oratorio San Rocco
Oratoires
Abbaye de Rivalta Scrivia
Sanctuaire de la Madonna della Guardia
Parc du Château
Ambiente Scrivia
Mairie
I.А.Т. –Informations et Accueil Touristique
Salle polyfonctionelle Mons. F. Remotti
Parkings
Gendarmerie (Carabinieri)
Hôpital
Police Municipale
Gare ferroviaire
Gare routière (Arfea)
Таxis
Marché hebdomadaire
Stade Fausto Coppi
Palais du Sport
Piscines Complexe Dellepiane
Pinacothèque – Fondazione CRTortona
Théâtre Municipal
Musée de Machines Agricoles “Orsi”
Musée de la Mer
Palais Guidobono – Siège d’Expositions
Pôle Diocésain
Complexe du “Loreto”
som
mai
re
istoire H P. 4
Sites Archéologiques
Centre Historique
Personnages illustres
rt et Culture A Musées, pinacothèques
Sièges d’exposition
Académie Musicale
Théâtre
P. 20
ieux Sacrés L P. 28
Abbayes et Sanctuaires
Églises
Oratoires
ature, Sport et Temps libre N P. 38
Tour et Parc du Château
Ambiente Scrivia
Piscines, golf et parc aventure
enogastronomie O P. 42
Vins du Terroir
Excellences de la tradition et produits typiques
ille à vivre P. 46
Foires, Fêtes et Saint Patron
Événements, spectacles, rendez-vous
nfos I P. 49
Adresses utiles
Comment arriver
V
Encadrez avec votre
portable ou Smartphone
et découvrez le site
www.vivitortona.it
Cherchez en ville les
monuments affichant les codes
QR; à part la lecture, vous
pouvez également écouter le
guide audio.
Initiative réalisée en collaboration
avec les lycées de la ville.
Histoire Tortone du Néolithique
a la “Ville”
Les traces de présence
humaine les plus anciennes à
l’ère préhistorique dans les
environs de Tortone remontent
au Néolithique et datent de la
seconde moitié du VIe
millénaire av. J.-C.
Ce n’est que par les guerres
des Romains contre les Celtes-
Ligures que l’on parvint, de
123 av. J.-C. à 118 av. J.-C., à
la fondation de la colonie
romaine de Dertona. De 40 à
30 av. J.-C., le territoire fut
l’objet d’une deuxième
colonisation romaine et adopta
l’appellation de Iulia Augusta
Dertona.
Gravure ancienne “Ville de
Tortone Capitale du
Tortonais dans le Duché de
Milan”
Déjà au milieu du IVe siècle
on y introduisit le
Christianisme. Le premier
Évêque qui figure dans
l’histoire est Innocent; selon la
tradition, il aurait retrouvé sur
les rives du torrent Scrivia le
corps du protomartyr San
Marziano (120 ap. J.-C.), que
le Diocèse et la Ville vénèrent
comme saint patron et dont les
reliques sont conservées dans
la cathédrale.
Les remous et les vicissitudes dramatiques caractérisant la décadence et la fin
de l’Empire Romain et les siècles du Haut Moyen-Âge n’épargnèrent pas
Tortone qui, toutefois, malgré les passages de propriété inévitables (des Goths
aux Byzantins, aux Longobards, aux Francs) franchit le seuil fatidique de l’an
1000 en tant que ville paisible et prospère.
Ayant le statut de commune libre sous le nom de Terdona, au XIIe siècle elle
lutta contre Pavie et s’allia avec Milan; cette situation politique est reliée à ses
vicissitudes à l’époque de Frédéric Barberousse qui, en Avril 1155, après un
siège mémorable, la prit et la détruisit, abattant également ses murs.
Reconstruite par les Milanais, elle fut conquise encore une fois par l’Empereur,
en 1162.
Par l’affirmation du pouvoir des Visconti en Lombardie, la ville de Tortone
suivit ainsi le sort du duché de Milan. Elle passa sous la domination des Sforza
et, vers la fin du XVIème siècle, elle fut gouvernée par les Espagnols. En 1738,
la ville fut annexée aux domaines de la Maison de Savoie puis transformée en
une solide forteresse.
Suite à la descente de Napoléon en Italie en 1796, le Château de Tortone fut
conquis par les Français. Après sa victoire dans la bataille de Marengo le 14
Juin 1800, Napoléon ordonna la destruction de nombreux châteaux-forts du
Piémont. Il en fut de même en 1801 pour la forteresse tortonaise; les derniers
remparts tombèrent en 1805, sauf la Tour-Clocher qui devint ensuite le symbole
de la ville et est restée pour caractériser "le château".
Après l’annexion à l’Empire Français, Tortone redevint définitivement un
domaine des Savoie en 1814; ce fut le début d’une période d’essor économique,
expansion démographique et réhabilitation du bâtiment, avec la construction de
nouveaux édifices parmi lesquels le Théâtre Municipal et les arcades de Piazza
Duomo.
En 1935, suite à un décret du gouvernement, Tortone obtint officiellement le
titre de "ville" et le droit de se servir de son écusson très ancien.
À une époque plus récente, Tortone n’a pas manqué d’offrir sa contribution
d’idées et, malheureusement de sang, aussi bien à la Résurgence (Risorgimento)
qu’à la Résistance.
Empire Romain Haut Moyen-Âge Bas Moyen-Âge
VIe millénaire av.
J.-C. –
Néolithique
Présence humaine
dans le Tortonais
La Tour-Clocher, restes de
l’ancienne forteresse détruite par
Napoléon en 1801-1805
123-118 av. J.-C. –
Fondation de la
Colonia Romana
Dertona
40-30 av. J.-C. –
Colonisation de
Iulia Augusta
Dertona
120 ap. J.-C.-
San Marziano
Martyr Chrétien
Dominations
des Goths –
Byzantins –
Longobards –
Francs
350 ap. J.-C. –
Introduction du
Christianisme
1100
Commune
de Terdona
1155-1162
1er et 2ème
siège de
Barberousse
1162-1500
Sous le
Duché de
Milan
1738
Domination
de la Maison
de Savoie
1801 – 1805
Napoleon
détruit la
forteresse
1814
Maison
de
Savoie
1935
Le titre de
ville est
décerné
Archéologie La fondation de la colonie romaine de Dertona se situe entre l’an
123 et 118 av. J.-C.. La ville de Dertona exerça la fonction de nœud
viaire important; par celui-ci passaient la Via Fulvia (qui menait à
Turin), la Via Postumia (qui reliait Gênes à Aquilée en passant par
Libarna), une partie de la Via Æmilia Scauri, ensuite la Via Iulia
Augusta, qui reliait la plaine du Pô à Vada Sabatia (l’actuelle Vado
Ligure) et la ‘Via’ de Vercelli, appelée ainsi à cause de sa
destination.
Dans le territoire autour de Tortone, on peut encore ‘lire’ clairement
des répartitions en ‘centuries’. Les restes de la ville romaine antique
ont émergé lors des travaux du bâtiment à partir de la première
moitié du siècle dernier; des fouilles archéologiques programmées,
remontant à des années plus récentes, ont découvert de courts
segments de pavé urbain, les restes d’un dallage en ‘opus signinum’,
des parties d’aqueduc, des murs, des monuments funèbres en forme
de tumulus.
au Ier siècle av. J.- C., aux caractéristiques de
construction et à l’orientation parallèles à celles
de l’enceinte des murs de Via alle Fonti. La
présence de contreforts sur le côté extérieur de la
structure rappelle des travaux de terrassement en
"opus vittatum", que l’on retrouve dans l’Italie
centrale et méridionale à partir du IIIe-IIe siècle
av. J.- C.
Dans l’espace
adjacent au
cimetière urbain,
on a retrouvé un
pan consistant de
structure muraire
remontant
Structure publique
Romaine - Via Rinarolo
Nécropole Romaine - Via Emilia
En sortant de Tortone en direction de Voghera,
le long de la Via Emilia (correspondant à
l’antique Via Postumia), sur le côté droit de la
route, on trouve une nécropole romaine. Au
croisement avec Via F.lli Pepe, on voit encore
deux monuments funéraires en podium, datables
du premier âge d’Auguste. Construits en blocs
d’arénaire, ces mausolées sont dépourvus de
chambre sépulcrale intérieure; en effet, ils
n’étaient utilisés que comme monuments pour la
couverture du lieu de sépulture.
En continuant toujours vers Via Emilia, mais sur
le côté gauche, au croisement avec Via degli
Orti, on trouve une structure en enclos et le socle
d’un autre monument funéraire. La dislocation
des restes monumentaux de la nécropole fait
présumer que les sépulcres ne se trouvaient pas à
des distances régulières mais étaient organisés
par ‘noyaux’, en commençant par les zones les
plus proches du centre urbain.
Reste Muraire Romain - Via alle Fonti
L’imposante structure de Via alle Fonti, entrecoupée par une tour
rectangulaire conservée sur une hauteur d’environ deux mètres,
remonte à l’époque romaine républicaine, lorsqu’elle constituait la
partie orientale des remparts de la ville; son orientation est
parfaitement cohérente à la répartition en centuries du territoire
environnant, encore lisible dans quelques zones.
La construction des murs a intercepté des structure en fossé de
l’Âge du Fer (seconde moitié du VIe siècle- première moitié du
Ve av. J.- C.), indiquant une période d’habitation précédente.
La technique de construction consiste en un noyau de pierres
jetées irrégulièrement (à sec), revêtu à l’extérieur par un parement
de blocs calcaires, alignés en rangées horizontales et régulières.
Des interventions de remplissage, réalisé au moyen de briques,
également récupérées, et de blocs de pierre, datent du XVIe siècle,
moment où l’on pense établir la dernière phase de restauration et
d’utilisation de la structure de défense.
Restes de l’Hôpital de Santa
Croce - Via Emilia
Durant les fouilles de 1989, ont émergé des restes de
l’église et de l’hôpital de Santa Croce, remontant à la fin
du XIIe siècle et consacré à Saint Jean, protecteur de
l’ordre des ‘Gérosolimitains’. L’église, située sur le côté
droit, présente une nef unique qui s’achève par une abside
semi-circulaire en maçonnerie de galets et de pierres. Des
traces du dallage n’ont pas été récupérées, les structures
n’étant conservées qu’au niveau des fondations. Sur le
côté sud se trouve un bâtiment de forme rectangulaire,
dont on n’a pu identifier qu’une partie des murs. Les
édifices peuvent être interprétés comme la domus et
l’hospitalis proprement dits.
Ci-dessus et à gauche:
documentations et photos des restes
de la Nécropole romaine
À la page ci-contre: un plan des
voies romaines, origine de
l’installation de la colonie Derthona
et restes des murs de via Alle Fonti
Notre parcours idéal part du centre ville,
Piazza Duomo, qui donne sur Via Emilia,
depuis toujours axe viaire principal de la
ville, partiellement identifiable avec le
"cardus" romain.
Le Centre historique,
Via Emilia Via Emilia
Elle remonte à Via Aemilia Scauri, l’antique route romaine faite construire par
le censeur Marcus Emilius Scaurus en 109
av. J.- C. aussi bien pour relier Luni à
Vada Sabatia (actuellement Vado Ligure)
et éviter, en traversant l’Apennin, le
parcours côtier escarpé, que pour intégrer
les liaisons viaires terrestres entre Rome et
les Gaules.
I Portici (Les Arcades) – Déjà au XIVe siècle, les
arcades existaient sur la place publique, elles allaient
vers Porta San Quirino, dites également “Portici Vecchi”, où la Banca San Paolo a son siège à
l’heure actuelle; les arcades le long de Via Emilia, appelés aussi “Portici
Frascaroli” d’après l’ingénieur auquel on doit leur conception, remontent à
1848, tandis que les arcades face à la Cathédrale, également appelées
“Portici Nuovi”, datent de 1877-1879.
Les blasons des
familles nobles
locales d’autrefois
et de nombreux
portraits de
Tortonais illustres
sont visibles sur le
plafond des Portici
Frascaroli.
Piazza Duomo Depuis toujours lieu d’échanges
commerciaux, de manifestations
religieuses et civiles, de relations et
de pause dans les moments de loisirs.
Sur la place actuelle surgissait l’ancienne
église de San Quirino, détruite en 1574
pour édifier la nouvelle cathédrale
consacrée à Santa Maria Assunta et San
Lorenzo. Conçue selon les canons établis
par le Concile de Trente, la nouvelle
construction causa la démolition de
nombreux édifices. En même temps que
les travaux pour la construction du
‘Duomo’, commencèrent aussi ceux pour
la construction du Palais de l’Évêque.
Petit Palais Médiéval - Corso Leoniero, Piazza Duomo
Les origines de la construction remontent très probablement à la fin
du XIVe et au début du XVe, période où les Visconti, entrés en ville
en 1347, devinrent promoteurs d’un vaste projet de réaménagement
urbain qui fut réalisé dix ans plus tard par Galeazzo II avec la
restructuration et l'agrandissement des murs. Les premières nouvelles
documentent la destination d’usage des locaux à la fin du XVIIIe,
début du XIXe, lorsque l’habitation fut destinée à un usage
commercial, un hôtel, puis la boutique d’un sellier, pour être utilisée
ensuite au XXe comme résidence par les sœurs Banchieri, modistes.
Elle a hébergé pendant plusieurs années le magasin caractéristique
d’objets religieux Veggetti.
Depuis 1999 le palais appartient à la Fondazione Cassa di Risparmio di
Tortona et comprend son siège légal et ses bureaux opérationnels. Le
monument historique, positionné au cœur de la ville, représente une
référence importante dans le tissu culturel du territoire; il est devenu en
quelques années le noyau d’un petit centre culturel comprenant quelques
édifices adjacents où sont situées la Salle de Colloques, la Pinacothèque et
la Bibliothèque de l’Organisme (voir p. 20)
Palais de l’Évêché - Piazza Duomo
Les travaux pour la construction de l’édifice commencèrent en 1578 par la
volonté de Monseigneur Cesare Gambara et furent achevés en 1584. Il fut
agrandi ensuite par l’aménagement des archives historiques. En 1661, on
compléta “il passetto”, un arc qui reliait directement le palais de l’évêque
à la cathédrale et d’où, par le biais du grand escalier, on descendait dans la
nef droite. L’aménagement actuel à l’intérieur de l’édifice remonte à des
travaux effectués de 1896 à 1904. Du côté qui donne sur Piazza Duomo se
trouvent le salon d’honneur et l’antichambre épiscopale, décorés par la
fresque de l’illustre peintre Rodolfo Gambini.
Séminaire du Diocèse, prés du Palais de l’Évêque, Via Seminario
(donnant sur Via Emilia).
Résultat d’une série d’agrandissements et changements durant des siècles.
L’édifice originel date de la période fin XIIe-début XIIIe siècle; l’edifice
actuel est le résultat des agrandissements du XIXe siècle. Actuellement
siège du Centre Culturel du Diocèse (v. p. 25)
Actuellement le Diocèse de
Tortona compte 314
paroisses réparties sur trois
régions : Piémont,
Lombardie et Ligurie.
Piazza Duomo,
vue Portici Nuovi
(Nouvelles arcades)
et Portici Vecchi
(Anciennes arcades)
Palais de l’Évêché:
l’Antichambre avec
les portraits des
Évêques
Elle était dénommée autrefois Piazza
Santo Stefano, d’après le nom du
monastère bénédictin homonyme fondé
au XIe siècle et situé dans la zone entre
les Via Zenone, Via Carlo Mirabello et
Via Sada actuelles. Devenue place
publique au XIXe, depuis 1850 elle fut
le siège de différents marchés, parmi
lesquels celui du vin et des volailles et,
dans les années 20 du XXe, du
fromage.
Piazza Malaspina
En 1929, la place fut agrandie et, au centre
de celle-ci, on plaça une fontaine,
remplacée ensuite par l’actuelle. Palazzo
Barenghi domine la place vers le sud.
Édifié en 1789, il appartint, entre autres, à
la famille des marquis gênois de
Campofregoso, dont les blasons trônent
dans les salles du bel étage, décorées par
des motifs néoclassiques datés de 1790;
dès le début du XXe siècle, il devint la
propriété de la famille Barenghi.
L’édifice placé face au Palazzo
Barenghi, dont la façade est
finement décorée par un cadran
solaire, accueillit la Casa di San
Barnaba, fondée au XIIIe siècle.
Il devint par la suite le siège du
Monastero delle Umiliate et, en
1603, les religieuses
dominicaines de Sainte
Catherine, ordre supprimé en
1802, y emménagèrent.
Piazza Gavino Lugano
L’espace, occupé autrefois par des habitations
malsaines et délabrées, fut assaini à la fin du XIXe
siècle, devenant le lieu du marché des fruits, légumes et
autres denrées alimentaires. En 1889, on y édifia le
Palazzo della Banca Popolare (alors Banca Popolare di
Tortona, fondée en 1871, actuellement Popolare di
Novara), dont la façade et les parties décoratives
raffinées montrent un revivalisme éclectique
typiquement ‘fin de siècle’.
En 1890, on plaça au centre de la place le Monument
aux soldats morts dans les Guerres d’Indépendance.
Œuvre du sculpteur Odoardo Tabacchi, il fut érigé par
la volonté de la Société Ouvrière de Secours Mutuel et
fut appelé Tortona dolente pour célébrer l’héroïsme des
Tortonais morts dans les batailles.
Piazzetta G. Marconi, dite de la “Merì”
La présence du bureau du “Maire”, le
maire napoléonien, dans le Palazzo
Guidobono contigu, modifia le nom de
la zone qui fut dénommée à la
française la “Mairie”, communément
appelée par les Tortonais “ra piassa dra
merì" (la place de la mairie).
Il y a des siècles, elle était connue
comme la Piazzetta dell’Annunziata,
car l’église du monastère homonyme
des sœurs agostiniennes donnait sur
celle-ci.
Piazza Aristide Arzano et
Palazzo Guidobono La place est caractérisée par la présence du Palazzo Guidobono, du
XVe siècle, et d’une tour municipale, reconstruite sur le tracé d’une
construction plus ancienne. L’aspect actuel de la place est le produit
de la transformation urbaniste à laquelle la ville fut soumise dans les
années 40 du siècle dernier. Au cours des interventions, on démolit
quelques maisons qui se trouvaient devant le Palazzo Guidobono et
une partie du palais lui-même, ouvrant le nouvel espace intitulé
ensuite au général Aristide Arzano, promoteur en 1903 de la “Société
pour les études d’histoire, économie et art du Tortonais”, grâce à
l’impulsion duquel naquirent par la suite le Musée et la Bibliothèque
Municipale.
Palazzo Guidobono. Édifié comme
demeure seigneuriale au XVe siècle, il
appartint à une branche des Guidobono
de Tortone qui le léguèrent aux
Guidobono, feudataires et ensuite comtes
de Castellaro et Monleale, au début du
XVIIIe siècle. Amplement restructuré, il
fut destiné au siège du gouverneur de la
ville et de la province sous la maison de
Savoie. De la fin du XIXe siècle au début
du XXe, il fit office de centre
administratif de la ville; en effet, on y
transféra le siège de la municipalité
Républicaine; il devint la demeure
du “Maire” napoléonien. En 1939-
1942, l’architecte Carlo Ceschi
réalisa la façade actuelle en style
gothique. Depuis le milieu des
années 50 jusqu’en 1996, il accueillit
les Instituts Culturels Municipaux:
Musée Romain, Bibliothèque et
Pinacothèque Municipales. À l’heure
actuelle, il est le siège du Bureau
IAT (Informations et Accueil
Touristique) et d’expositions
temporaires (voir p. 22).
Le Palais recèle une porte en bronze,
une œuvre importante et très bien
exécutée, probablement du XIXe
siècle. Le plafond en bois du XVe
siècle, aux motifs héraldiques, est
également remarquable. Au rez-de-
chaussée se trouve le Sarcophage de
Publius Elius Sabinus, datable de la
seconde moitié du IIIe siècle ap. J.-
C.; ce sarcophage est constitué par
une caisse en marbre blanc de taille
considérable, orné par une série de
bas-reliefs, fait sculpter par une
‘liberta’, esclave libérée d’origine
grecque, en honneur de son fils mort
jeune. Au sous-sol, on peut voir des
restes de maçonnerie et d’un sol en
mosaïque romains, ainsi qu’une
“niviera” de la Renaissance,
récipient pour la neige, utilisé
autrefois pour collecter la neige
durant les mois d’hiver et conserver
la nourriture périssable.
Biblioteca Civica
En 1805, le gouvernement français céda cet
espace à la municipalité de Tortone. C’est sur
l’église préexistante du monastère des sœurs
agostiniennes de l’Annunziata que fut construit
de 1826 à 1830, d’après le projet de l’architecte
Carlo Randoni, le Regio Collegio qui comprend
actuellement la Bibliothèque Municipale et les
Instituts Culturels Municipaux. L’aube de la
bibliothèque municipale date de 1904, année à
partir de laquelle les livres furent rendus
disponibles au public à l’intérieur d’une salle
dans le Palais Municipal. De sa longue histoire
citadine elle conserve des témoignages
significatifs et précieux: quelques manuscrits,
différents parchemins et de nombreux
"cinquecentine" (livres imprimés au XVIe siècle).
La bibliothèque municipale actuelle a été intitulée
à Tommaso de Ocheda (né à Tortone en 1757),
illustre savant et érudit. Cloître du Couvent de l’Annunziata Situé dans le centre historique de la ville à côté
du Palais Municipal et du Théâtre, il conserve
un côté ‘survivant’ du cloître du XVe siècle du
couvent des sœurs agostiniennes de
l’Annunziata, supprimé en 1802. Il constitue un
des rares témoignages architecturaux du passé
médiéval citadin.
La structure est répartie en un rez-de-chaussée
rythmé par des colonnes en tomettes et par un
étage supérieur articulé en une loggia avec
voûtes à croisière et arcs en plein cintre,
soutenus par de minces colonnes à section
ronde.
Sur un côté de Piazza Arzano, Via Carlo
Mirabello, se trouvent le Palais Municipal,
siège de la Bibliothèque Municipale et le
Cloître du Couvent de l’Annunziata
adjacent au Théâtre Municipal.
À l’intérieur de l’édifice on peut admirer le
tableau “La Costanza dei Tortonesi”, (La
constance des Tortonais), également connu
comme “La Sete dei Tortonesi” (La soif des
Tortonais), oeuvre destinée à l’Exposition
Universelle de Paris en 1867, réalisée par le
peintre turinois Andrea Gastaldi et
représentant la scène du siège de Tortone de la
part de Frédéric Barberousse en 1155
Les Familles
Nobles et
leurs Palais
Palazzo Guidobono Cavalchini
Garofoli - Via San Marziano
Il appartint dès le Moyen-Âge à la famille Guidobono-
Cavalchini. En 1603 il fut légué à Guglielmo
Guidobono-Cavalchini mais avec l’obligation pour celui-
ci d’acquérir le nom de Boniforte Garofoli; c’est pour
cette raison qu’à partir du XVIIe siècle l’édifice fut
défini Palazzo Garofoli. De 1769 à 1773, ce palais fut
complètement restructuré par l’architecte Carlo Riccardi
de Milan, adoptant l’aspect actuel; à cette occasion, il fut
uni à l’église paroissiale de San Giacomo adjacente,
reconstruite dans cette même période en style baroque.
Le Palazzo Guidobono Cavalchini
Garofoli, un des édifices privés les plus
prestigieux de la ville, hébergea de
nombreuses personnalités, parmi
lesquelles Napoléon en 1796, le Pape Pie
VII en 1814 et San Giovanni Bosco en
1863.
Palazzo
Passalacqua Via Passalacqua
Depuis 1541 résidence de
la Famille Passalacqua,
l’édifice fut agrandi au
XVIIIe siècle par l’ajout
d’une nouvelle aile, tandis
que la façade fut redéfinie
dans la première moitié du
XIXe siècle.
Sous le porche se trouve une fresque
de Luigi Vacca représentant
L’enlèvement d’Europe, peint vers
1838. Sur la paroi de l’escalier à
double rampe et balustrade trône un
grand blason des Passalacqua. À
l’heure actuelle, l’édifice est une
résidence particulière.
Palazzo Busseti - Via Giulia
Ce palais appartint pendant des siècles à la famille Busseti,
parmi les plus anciennes de la noblesse tortonaise. En 1579, à
l’intérieur de certaines pièces de l’édifice, fut hébergée
Cristierna di Danimarca, duchesse de Lorraine et nouvelle
Dame de Tortone.
La partie la plus ancienne, donnant sur Via Giulia, remonte
probablement à la seconde moitié du XVIe siècle ou au début
du XVIIe. La décoration riche, les meubles précieux et les
nombreuses œuvres d’art présentes dans de nombreuses pièces
de la résidence des marquis furent perdus à partir du XIXe
siècle à cause de partages d’héritages.
En 2003, l’ensemble tout entier a été vendu à une société
privée.
Casa del Pozzo - Via Pinto
Exemple de bâtiment du bas
Moyen-Âge. De 1670 au milieu du
XIXe siècle, des documents
attestent son appartenance à la
Sacrestia del Duomo; en effet, elle
est également connue comme
“Maison du chapitre”. Dans les
années 30, elle fut achetée par la
Società Storica Tortonese et donnée
à la Ville.
Une édicule de la façade fut peinte
a fresco avec l’image de la Vierge
par le peintre Mario Patri.
Photos ci-dessus:
Palazzo Passalacqua:
la grille qui, du
vestibule, mène à la
cour interne et la porte
cochère donnant sur
Via Passalacqua
Per
sonnag
es
illu
stre
s
San Luigi Orione
(Pontecurone 1872 -
San Remo 1940)
Fondateur de la Piccola
Opera della Divina
Provvidenza, d’internats
et de pensionnats,
d’œuvres charitables et
d’assistance aussi bien en
Italie que dans le monde,
il fut béatifié en 1980 et
proclamé saint par le
Pape Jean Paul II en
2004. On lui doit la
construction du
Sanctuaire de la
Madonna della Guardia,
inauguré en 1931.
Giuseppe Pellizza da Volpedo (Volpedo 1868 - 1907)
Peintre divisionniste, lié aux thèmes sociaux qui
l’amenèrent à la réalisation du célèbre “Quarto
Stato”. Né à Volpedo dans une famille de petits
propriétaires fonciers, il fréquenta les meilleures
Académies artistiques italiennes en suivant les
enseignements de grands artistes, tels que
Tallone, Pio Sanquirico et Fattori à Florence. Il
voyagea beaucoup, également à l’étranger, et la
fréquentation et l’échange épistolaire fréquent
avec d’autres artistes, engagés socialement à
l’époque dans l’expérimentation de la technique
divisée, marquèrent des moments importants de
sa vie artistique. Il se suicida à 39 ans suite à la
perte tragique de son épouse.
Tortone énumère parmi ses
habitants, ou parmi ceux qui en
quelque sorte sont liés à la ville, des
personnages illustres et célèbres,
dont plusieurs ont été peints sur le
plafond des arcades Frascaroli avec
les blasons des familles nobles
locales d’autrefois.
Lorenzo Perosi (Tortone 1872 - Rome 1956)
Prêtre, compositeur de
musique sacrée et
Directeur perpétuel de la
Chapelle Sixtine par la
la volonté du Pape Léon XIII; connus pour ses
oratorios, ses messes polyphoniques et ses
motets, il fut nommé Académicien d’Italie sur la
proposition de Pietro Mascagni. Ses
compositions sont encore exécutées dans les plus
grands théâtres nationaux et étrangers.
Angelo Barabino (Tortone 1883 - Milan 1950)
Déterminante pour lui, la
fréquentation de Giuseppe
Pellizza, dont il suivit la leçon
artistique en adhérant tout de suite
au divisionnisme et en préférant
les thématiques sociales. En 1907,
après la mort de Pellizza, il
compléta un tableau inaccompli, Il
girotondo (La ronde), en
s’identifiant aux mêmes valeurs
picturales.
Peppino Sarina (Broni 1884 - Tortone 1978)
Marionnettier provenant de Lodi installé à
Tortone et principal membre d’une célèbre
famille de marionnettiers; autodidacte en
plusieurs domaines de la culture et disciplines
artistiques – de la musique à l’histoire, à la
littérature et à la peinture – il a légué à ses
héritiers un précieux patrimoine comprenant des
centaines de marionnettes, scénarios, partitions,
matériel théâtral, textes divers et une très riche
bibliothèque.
Fausto Coppi (Castellania 1919 - Tortone 1960)
Surnommé Il Campionissimo, il est
considéré l’un des plus grands
cyclistes de tous les temps. Il
remporta cinq fois le Giro d’Italia et
deux fois le Tour de France. Dans le
cyclisme sur piste, il fut champion
du monde de poursuite et battit le
record de vitesse horaire de 1942 à
1956. Un autre cycliste illustre fut
Giovanni Cuniolo (1884-1955);
cycliste tortonais trois fois
Champion d’Italie, il établit le
record de l’heure en 1906.
Enrico Bellone (Tortone 1938 - 2011)
Physicien et historien de la
science. Il a été professeur
ordinaire d’Histoire de la
Science à l’Università
degli Studi de Milan et
directeur des revues “Le
Scienze” et “Mente e cervello”. Auteur de
nombreuses et importantes études à caractère
scientifique ainsi que de publications, il est
considéré parmi les plus grands connaisseurs
au monde de la pensée de Galilée.
Giuseppe
Romita (Tortone 1887 - Rome
1958)
Homme politique
socialiste, il fut
obligé de vivre en
résidence surveillée à l’époque
fasciste. Redevenu libre, il entra dans
le Comité de Libération Nationale. Il
remplit la tâche de Ministre lors de
différents gouvernements; il fut
responsable du déroulement régulier
du référendum “monarchie
/république” du 2 Juin 1946.
Sur son initiative on fonda, dans les premières
années du siècle dernier, la "Società per gli
studi di storia, economia ed arte del Tortonese"
(Società Storica Iulia Dertona), dont il devint le
Président. Il se battit avec ténacité pour la
valorisation et la sauvegarde du patrimoine
tortonais, promouvant aussi la constitution du
Musée Municipal et de la Bibliothèque.
Général Aristide Arzano (Tortone 1886 -Annone Brianza 1943)
Il entreprit la carrière militaire
dans le corps des Bersaglieri,
atteignant le grade de général. Il
fut parmi les fondateurs de la
Caisse d’Epargne de Tortone et de
la Cave Sociale.
Elle contient une centaine
d’œuvres exécutées au XIXe siècle
et au XXe par les plus grands
artistes divisionnistes. Aujourd’hui
c’est le corpus le plus consistant
des œuvres de Pellizza.
“Le Divisionnisme”
représente une exposition
permanente, un espace muséal
ayant pour but d’approfondir
la naissance, la formation et le
développement d’un
phénomène italien d’une
importance primaire, célébré
récemment à l’étranger et
objet d’un intérêt croissant.
Cette collection illustre un moment
fondamental de la culture artistique italienne
au XIXe siècle et au XXe dans tout son
contexte historique et social à travers le
dialogue du noyau originel des toiles de
Giuseppe Pellizza da Volpedo avec les achats
ciblés successifs des œuvres d’artistes
importants qui, dans le domaine national, sont
devenus interprètes de la “peinture divisée”.
Les tableaux tracent un parcours de haut
niveau, allant de l’expérimentation
chromatique de la ‘scapigliatura’ à
l’application plus mûre de la technique divisée
de la part des artistes socialement engagés des
années 90 du XIXe siècle, jusqu’aux
approches empiriques dans le domaine
symboliste et aux premiers essais des futuristes
pour lesquels le divisionnisme constituait le
langage de la modernité.
Près de chefs-d’œuvre tels que Piazza
Caricamento de Plinio Nomellini, Mi ricordo
quand’ero fanciulla (Entremets) d’Angelo
Morbelli, Il seminatore de Carlo Fornara, Ona
Art et Culture
staderada (La venditrice di frutta) d’Emilio
Longoni, acquisition récente, nous trouvons, en
commodat, des œuvres également significatives de
Giovanni Segantini, Vittore Grubicy, Gaetano
Previati et Giuseppe Pellizza, surtout le célèbre
tableau La processione, appartenant au Musée
National de la Science et de la Technologie
Leonardo da Vinci à Milan. Le côté unique de la
collection est également dû à la présence d’œuvres
moins connues, comme Cariatidi de Baldassare
Longoni, Lavoro notturno alla stazione Termini de
Giovanni Battista Crema et Il traino del cannone de
Giuseppe Cominetti, en plus d’autres témoignages
pré-divisionnistes, concernant en tout cas les
recherches techniques et sociales des artistes qui
devinrent, quelques années après, des interprètes
importants du divisionnisme tels que Pellizza et
Longoni. L’aménagement, contrairement au
catalogue de la collection qui suit un ordre
chronologique, vise également à mettre en évidence
les affinités entre les œuvres des différentes zones
géographiques, en cherchant des comparaisons
insolites, parfois même surprenantes. Un exemple
en est le rapport entre Serafino Macchiati et
Giacomo Balla durant une courte collaboration
parisienne en 1900 ou entre Guglielmo Amedeo
Lori, Plinio Nomellini et Benvenuto Benvenuti, unis
par la matrice toscane commune, filtrée à travers le
mûrissement de leurs poétiques personnelles. Parmi
les exposants des différents divisionnismes, il ne
faut pas oublier le tortonais Angelo Barabino
auquel on a rendu un hommage mérité par une salle
d’exposition qui lui est dédiée et qui représente sa
production la plus intense et créative.
Fondazione C.R.Tortona
Corso Leoniero, 2 au coin avec Piazza Duomo – tél. 0131.822965
www.fondazionecrtortona.it
Horaires d’ouverture
Mai-Septembre: samedi et dimanche de 15h30 à 19h00
Octobre-Avril: samedi et dimanche de 15h00 à 18h30
Sur réservation, également en semaine, pour des groupes et des classes
Fermé le lundi. Entrée gratuite
Plinio Nomellini “Piazza
Caricamento”, 1891 détail
Huile sur toile, 120x160 cm
Carlo Fornara “Il seminatore” (Le
semeur), 1895
Huile sur toile, 26,5x34 cm
Giuseppe Pellizza “Mattino di
maggio” (Matin de Mai) ou
“Alberi e nubi” (Arbres et
nuages), 1903
Huile sur toile avec application sur
bois, 40x59 cm
En haut, page ci-contre:
Angelo Morbelli “Mi
ricordo quand’ero fanciulla
(Entremets)”, 1903
Huile sur toile, 71x110,5 cm
En bas: Emilio Longoni
“Ona staderada” ou “La
venditrice di frutta” (La
fruitière), 1891
Huile sur toile, 154x91 cm
Palazzo Guidobono
Siège d’Expositions
En attendant d’accueillir à nouveau la collection
archéologique du Musée Municipal, le Palazzo
Guidobono est devenu la référence pour des
expositions temporaires tendant à valoriser les
différentes formes artistiques.
La peinture, la photo, la sculpture, l’art
classique et contemporain, des artistes à la
renommée internationale et des noms
émergents s’alternent dans ce cadre superbe
par une approche unissant la valorisation de
l’artiste et l’offre aux visiteurs de multiples
occasions et inspirations à caractère culturel.
Musée de Machines Agricoles Orsi
Exemple d’archéologie industrielle, le musée occupe
actuellement l’espace de l’ancienne fabrique de tours de
l’entreprise Orsi, sur une extension d’environ 1.800 m2.
Orsi, fabrique de machines agricoles,
démarra à la fin du XIXe siècle pour
devenir ensuite, dans les années 30 et
40 du XXe siècle, une réalité
industrielle au niveau national, parmi
les premières de son secteur. Dans
l’après-guerre, les difficultés sur le
marché augmentèrent et, après
diverses vicissitudes, en Juillet 1964,
l’entreprise fut obligée de déclarer
faillite. Par la suite, la zone
industrielle désaffectée fut achetée
par la Ville de Tortone et le
complexe subit différentes
transformations au fil des ans.
L’exposition permanente est
composée de vingt-deux
exemplaires des Collections Orsi et
Berri et comprend, à part le
premier tracteur “tête chaude” de
l’entreprise Orsi de 1927, des
tractrices, locomobiles, presses à
fourrages, batteuses et
moissonneuses-batteuses qui
documentent toute la production
de l’entreprise allant des origines
jusqu’à la fin des années 50.
Museo Orsi
Via Emilia, 446
Ouverture:
sur réservation; également ouvert à
l’occasion de manifestations
organisées par la Mairie de Tortone
Entrée gratuite
Office du Tourisme et des Manifestations
0131 864290/864297
Centre Culturel Diocésain Via Seminario 7
Comprend l’Archive Historique, la Bibliothèque et le Musée d’Art Sacré.
L’Archive Historique Diocésain Après des années de réaménagement
(2001-2007) c’est une réalité
fonctionnelle et stable. Il représente un
des archives les plus grands du
Piémont et conserve un immense
patrimoine d’une remarquable
importance historique; l’archive
compte environ 1200 parchemins (le
plus ancien remonte à 965) et couvre
un arc temporel très vaste allant du Xe
au XXe siècle.
La Bibliothèque Diocésaine Elle dispose d’une salle aménagée
pour la conservation et la consultation
de matériel rare et précieux,
comprenant manuscrits, incunabuli et
de nombreux livres du XVIe siècle.
Le Musée d’art sacré Il contient des œuvres provenant du
Palais de l’Évêque, du Séminaire, des
paroisses du Diocèse ainsi que des
Collections Municipales.
www.diocesitortona.it
Le parcours muséal se décline en différentes sections.
Salle des Biens des Archives et des Livres - exposition de
quelques parchemins, papiers des archives, deux feuilles
parmi celles qui restent du Codex Purpureus de Sarezzano,
des Évangiles très précieux, en parchemin, datables entre la
fin du Ve et le début du VIe siècle; d’importantes éditions de
livres appartenant à la Bibliothèque du Séminaire.
Section antique (siècles XV-XVI), avec l’exposition du
précieux triptyque sur table de Macrino d’Alba, signé et daté
1499.
Salle du Lorète - consacrée à la décoration provenant de l’ex
basilique tortonaise de S. Maria di Loreto.
Salle des peintures du XVIIe siècle - consacrée aux artistes
piémontais et lombards actifs dans le Diocèse entre fin XVIe
et XVIIe.
Galerie des Évêques - collection de portraits d’évêques du
XVIIe au XIXe siècles, à côté de mitres, crosses et objets en
argent leur appartenant.
Œuvres des siècles XVIIIe – XIXe - tableau provenant du
territoire diocésain, en particulier de l’au-delà du Pô et du
versant ligure-piémontais du Diocèse.
Ci-dessus: Archives historiques du Diocèse, incunabulum
et détail du Codex Purpureus de Sarezzano.
Ci-dessous: autre détail du Codex Purpureus de Sarezzano.
Guglielmo Caccia dit Il
Moncalvo (1606), “Madonna
col Bambino, Sant’Anna e
Santa Margherita”
Giovan Mauro della Rovere dit
Il Fiamminghino (1613), “Pietà
con i Santi Francesco, Carlo
Borromeo e un donatore”
Pour INFOS:
du lun au ven matin.
Tél : 0131-816609
(Bureau des Biens Culturels)
sam et dim après-m.
Tél : 0131-1922731
Le Théâtre Municipal Édifié d’après un projet de
l’ingénieur tortonais Pietro
Pernigotti en 1836-1838, il est
considéré depuis toujours un
joyau par l’harmonie et la grâce
de sa structure.
Après son inauguration en Mai 1838,
il eut cent ans d’une riche activité
artistique, avec plus de 80 saisons
documentées. 1939 fut la seule vraie
saison lyrique et, à part quelques rares
spectacles dans l’après-guerre, le
théâtre fut fermé en 1952. Il demeura
tel jusqu’aux années 80, lorsque les
interventions de restauration
commencèrent. Ayant récupéré sa
splendeur primitive, le 2 Mai 1990 il
fut inauguré pour la deuxième fois,
redevenant ainsi patrimoine de la
communauté tortonaise.
À l’extérieur, les différents espaces sont
uniformisés par une façade continue et
les fenêtres sont surmontées par des
frises en stuc; on peut remarquer trois
médaillons avec les portraits de
Métastase, Goldoni et Alfieri. Un
faîtage avec l’écusson de la Ville de
Tortone couronne la façade.
L’intérieur, à trois étages de loges, avec
un parterre à la forme caractéristique en
fer à cheval et le paradis, est finement
décoré par des frises et des stucs. Le
médaillon central de la voûte représente
“Minerve qui couronne la Musique, la
Poésie et la Peinture”, tandis que le
rideau historique est consacré à la
“descente d’Orphée aux enfers”, tous
deux œuvres du peintre-scénographe
turinois Luigi Vacca.
Saison théâtrale
Depuis 1990, le Théâtre Municipal, pendant
la période automne-printemps, accueille la
saison théâtrale de prose avec une affiche
riche en spectacles de tous genres, en
mesure de conjuguer la qualité à l’attrait et
représentés par les plus grands groupes
théâtraux nationaux. Rien, que pour citer
quelques noms de ceux qui ont ‘foulé’ la
scène tortonaise: Giorgio Albertazzi,
Vittorio Gassman, Rossella Falk, Paolo
Villaggio, Giuseppe Pambieri, Sebastiano
Somma, Valeria Valeri.
Mais ce Théâtre est également musique. La
saison de concerts est confiée à
l’Association citadine “Amis de la Musique”
qui, depuis toujours, amène à Tortone les
grandes œuvres de la musique classique
exécutées par des musiciens importants,
performants, voire même de renommée
internationale.
Le Musée de la Mer Mais que font les marins à
Tortone? À l’époque de la
seconde guerre mondiale, les
florissantes usines
métallurgiques et mécaniques
du Tortonais (comme Orsi,
Cmt et Graziano) fournissaient
à la marine militaire de jeunes
ouvriers experts (experts en
torpilles, motoristes, etc.);
c’est ainsi que de nombreux
Tortonais partirent pour
l’armée de mer, d’abord à La
Spezia ou à Tarente, ensuite
plus loin dans la Méditerranée.
En 2004 est née l’Association
Nationale Marins d’Italie
(A.n.m.i.) “Lorenzo Bezzi” –
Groupe de Tortone qui, en
Juin 2010, s’est occupée de la
réalisation du Musée.
Allant des ancres de l’époque
romaine aux œuvres les plus
récentes, le musée offre un
voyage émouvant à l’intérieur
de l’histoire de la Marine
Italienne.
Parmi le matériel exposé: un
Tricolore de la Maison Savoie,
d’autres documents signés par
Gabriele D’Annunzio durant
l’occupation de Fiume, les
instruments utilisés pour naviguer
et communiquer et l’équipement
pour les incursions sous-marines,
en plus des uniformes d’origine
des marins. Les modèles de
navires célèbres ne manquent pas,
parmi lesquels l'Ammiraglia della
Marina pendant la 2e guerre
mondiale, la "Corazzata Roma", le
navire-école "Amerigo Vespucci"
et le plus récent "Porte-avions
Cavour".
Académie Musicale
Lorenzo Perosi
Fondée en 1907 et consacrée au génie tortonais
de la musique sacrée, connu par ses oratorios,
ses messes polyphoniques et ses motets, c’est une
des écoles musicales les plus anciennes du
Piémont; la didactique est organisée en un
département de musique classique et moderne.
“Perosiana”
Le Festival Perosiana débuta en 1995 pour
commémorer l’œuvre de Don Lorenzo Perosi,
protagoniste du renouveau de la musique
sacrée allant de la fin du XIXe siècle au début
du XXe, période pendant laquelle ses œuvres
les plus représentatives se répandirent dans le
monde entier en obtenant des avis
enthousiastes. Depuis il a touché
systématiquement une bonne partie de la
production de Perosi comprenant, à part la
musique sacrée, de la musique de chambre, de
grandes suites symphoniques, des morceaux
pour orchestre et instruments à vent et des
œuvres pour orgue. Les exécutions ont lieu à la
Cathédrale et dans les églises de la ville.
Depuis quelques années, Perosiana est devenu
un rendez-vous biannuel; il est organisé par
l’Accademia Lorenzo Perosi.
Le Musée de la Mer Via Pernigotti, 12
infos et réservation pour
la visite 335.6715822
348.1498791
Entrée gratuite
Don Orione,
le prêtre des
poëlons cassés
Pendant l’hiver 1931, Don
Orione parcourt le diocèse,
village par village, en quête
du cuivre nécessaire à la
réalisation de la statue de
la Madone.
“J’vous demande pas d’argent
[…] maintenant je cherche vos
casseroles cassées! Écoutez:
vous n’avez pas à la maison
quelques vieilles casseroles ou
quelques vieilles poêles en
cuivre, que vous n’utilisez
plus? Quelques chaudières
cassées, chaudrons, poêles,
casseroles, des bassinoires,
quelques marmites à m’offrir
pour faire la statue de la
Madone? Vous n’auriez pas
des louches, des écumoires en
cuivre, des cuvettes, des seaux,
des pulvérisateurs, des pièces
en cuivre qui ne valent plus? Je
prends tout! allons donc
aidez-moi, braves gens! […] de
vos branches cassées elle
sortira belle, dévote, la statue
de la Sainte Madone: elle sera
majestueuse, elle sera
artistique, elle sera superbe sur
le sanctuaire, au beau soleil
d’Italie”!
Lieux sacrés
Le Sanctuaire, voulu par San Luigi Orione, surgit
dans le quartier de San Bernardino. Les travaux
commencèrent en 1928 et s’achevèrent en 1931.
L’édifice est caractérisé par une tour
monumentale de 60 m de haut, terminée en 1959,
sur le sommet de laquelle est placée la statue de
la Madone avec l’Enfant, de 14 m de haut, en
bronze fondu et recouverte d’or.
L’église, construite en style "gothique-byzantin”, a un
plan central avec des voûtes reposant sur des colonnes
en marbre aux proportions grandioses sur lesquelles
trônent des chapiteaux floraux symbolisant les vertus
de Marie. La lumière pénètre à l’intérieur, filtrée par
des vitraux polychromes très précieux. L’abside
conserve le groupe sculptural de la Madonna della
Guardia, de 2,90 m de haut et pesant 6 quintaux. À
l’intérieur de l’église se trouve la thèque qui renferme
la dépouille de San Luigi Orione, canonisé en 2004
par le Pape Jean-Paul II.
La salle des souvenirs conserve de nombreux tableaux
à l’huile représentant des épisodes de la vie du Saint,
en plus des vêtements et des objets lui appartenant.
Au centre se trouve le bronze d’Arrigo Minerbi,
appelé Don Orione mourant.
La créche. Aménagée dans les espaces du
Centre Mater Dei, à côté du Sanctuaire, elle a une
longue tradition. Selon l’exemple de leur père
fondateur, les ‘Orionini’ ont toujours cultivé l’amour
pour la crèche. Ils en construisirent une très soignée
dans ses détails dans les années 1950-1960 à
l’intérieur de la crypte du Sanctuaire, mais qui fut
totalement détruite par l’exondation du torrent
Ossona en 1977. Reconstruite quelques années
seulement dans son siège actuel, elle fut rénovée et
agrandie en 2004 à l’occasion de la canonisation de
Don Orione. À ce jour, elle représente une des
crèches mécanisées les plus grandes d’Europe.
Centre Mater Dei Via Don Sparpaglione, 15
Dimanche de 15 à 18 heures
Entrée gratuite
Contacts: Provincia Religiosa di
San Marziano di Don Orione
Centre Mater Dei
Tél. 0131-8183 (406, 407)
Fax. 0131-8183430/8183432
Située à quelques kilomètres de
Tortone, l’Abbaye de Rivalta est
ce qui reste du complexe abbatial
des moines cisterciens, édifié de
1180 à 1183 et achevé seulement
dans la seconde moitié du XIIIe
siècle.
Pendant cette période l’Abbaye
exerça une forte influence
économique sur toute la zone qui
s’étend entre Tortone et Novi.
Elle devint église paroissiale en
1576. Le monastère fut abandonné
ensuite par les moines bénédictins à
la fin du XVIIe siècle. Après
quelques passages de propriété, en
1653 le complexe passa à un
particulier qui fit construire ici sa
résidence. L’abbaye fut supprimée
par décret napoléonien en 1810.
L’édifice présente une
architecture cistercienne
caractéristique, entre le roman
lombard et le gothique français
et sa façade est simple et
linéaire.
La reconstruction du clocher
massif devrait remonter à la
seconde moitié du XVIe siècle. Le
plan et l’élévation de l’église
actuelle, avec les parties
conservées du monastère (c’est-à
dire aussi bien la sacristie que la
salle capitulaire) en confirment
l’édification ex novo selon la règle
cistercienne de Saint-Bernard qui
prévoyait l’extrême simplicité et la
linéarité des formes.
INTÉRIEUR:
L’église, à croix latine avec abside et chapelles
latérales quadrangulaires à voûtes en berceau,
est un édifice aux dimensions remarquables: 40
mètres de longueur et 16 de largeur dans la
nef. Les trois travées sont couvertes dans la
nef centrale et dans le transept par des voûtes
à croisière à nervures, tandis que les nefs
latérales sont couvertes par des voûtes en
arête simple. Les piliers, en pierre et briques,
sont caractérisés par une remarquable variété
morphologique. Le chœur, avec voûte en
berceau, est formé par une abside qui a deux
chapelles au plan rectangulaire de chaque côté.
Fidèles aux prescriptions de l’ordre, les moines
ne placèrent à l’intérieur du complexe ni
ornements de luxe, ni sculptures, ni peintures,
mais seulement un ornement linéaire et
géométrique pour les chapiteaux, les frises, les
rosaces et les voûtes.
L’élément le plus important de l’abbaye est
représenté par la théorie de fresques
remontant à la seconde moitié du XVe siècle et
aux toutes premières années du XVIe,
récupérées lors des restaurations de 1941-
1942.
Quant au style, les œuvres partagent un même
courant d’influence lombarde. On certifie la
présence du peintre de Castelnuovo
Franceschino da Baxilio qui peint deux œuvres,
le San Cristoforo du quatrième pilier à gauche
(daté de 1490) et la scène avec la Vierge,
l’Enfant et un chartreux surplombé par la figure
du Christ Rédempteur dans la deuxième chapelle
du transept droit.
Du monastère, il ne survit que la salle
capitulaire, en style gothique-cistercien.
Située à un niveau inférieur, elle est
partagée en neuf travées couvertes de
voûtes en croisière aiguës, avec des ogives
en brique et des clefs à motifs floraux,
soutenues par quatre colonnes avec des
chapiteaux à faisceaux circulaires. Les
colonnes originelles, visibles à l’intérieur
de la salle, ont été remplacées durant la
restauration de l’an 2000.
Association culturelle
“Amici dell’Abbazia di
Rivalta ” port: 329-9172442
e-mail: [email protected]
Paroisse
Tél: 0131-817150
Cathédrale de
Santa Maria Assunta
et San Lorenzo La pose de la première pierre eut lieu en 1574 sur
l’espace où surgissait autrefois l’ancienne église de San
Quirino. Dans la première moitié du XVIIe siècle, les
interventions sur l’édifice cessèrent, aussi bien par
manque de fonds qu’à cause des événements historiques
qui frappèrent la ville (la peste de 1630-1631 et les
sièges de 1642 et 1643). En 1661, on construisit la
galerie dite “il passetto”, qui unit l’évêché à la
cathédrale. Dans la seconde moitié du XIXe siècle, la
façade fut refaite d’après un projet de l’ingénieur Nicolò
Bruno. La surface toute entière subit une transformation
radicale, elle fut repeinte et réaménagée; l’ordre
supérieur fut couronné par un fronton au goût
néoclassique; dans les deux niches on plaça les statues
du Sacré-Cœur et de la Vierge et on dressa les deux
clochers latéraux.
Ci-dessus: à gauche, “Martirio di San
Marziano” – fresque. À droite: École
lombarde du XVIIe, “Martirio di San
Marziano” – huile sur toile – cm
300x200.
Les deux oeuvres sont situées dans le
bassin de l’abside de la Cathédrale Santa
Maria Assunta et San Lorenzo.
Reliquaire en buste de San Marziano
Atelier génois (argent ébossé et ciselé).
L’intérieur fut restauré dans les années 1935-1939. Partagée en
trois nefs par deux séries de piliers cruciformes, la cathédrale
garde un corpus d’œuvres picturales d’un intérêt remarquable.
Parmi les toiles les plus précieuses: une Madone entre les
Saints Roch et Sébastien, peinture autographe du peintre
milanais Aurelio Luini, du XVIe siècle, un retable
représentant la Madone avec l’Enfant parmi les Martyrs,
datable de la seconde moitié du XVIIe et une toile qui
représente le Martyre de San Marziano, attribuée à l’école
de Camillo Procaccini. Toujours de Procaccini, le tableau
qui représente Saint Charles en adoration du Crucifix,
tandis que Fiamminghino a signé la toile représentant la
Chute de Saint Paul et une fresque qui illustre le Baptême
de Jésus, les deux datables du début du XVIIe siècle.
La chapelle sépulcrale accueille les tombes de Lorenzo Perosi
et de son frère Charles, devenu cardinal.
Le maître-autel, en marbre du XVIIIe siècle, contient l’urne
avec les reliques de San Marziano, patron du Diocèse et par
tradition premier évêque de Tortone, martyrisé en 122 ap. J.- C.
L’orgue, un instrument précieux réalisé en 1837-1838, est placé
dans le presbytère.
Un reliquaire de la Sainte Croix, qui est porté en procession au
mois de Mai, est reproduit sur la grille de l’autel du même nom.
Église de
Santa Maria dei Canali
Via Giulia, au coin de la Via Baluardo
L’église de Santa Maria dei
Canali (ou Canale) est la plus
ancienne de la ville. Selon la
tradition, elle fut fondée au
IXe siècle, mais les restes les
plus anciens sont quelques
chapiteaux conservés à
l’intérieur, datant d’environ
1040.
Amplement remaniée au
cours des siècles, avec ses
caractères romans
d’origine, elle présente
aussi des éléments
gothiques. La façade
actuelle est du type “à
cabane”, avec des
contreforts angulaires et
deux fines pilastres à côté
du portail central. Dans la
partie inférieure, la
maçonnerie est constituée
par de grands blocs de
pierre arénaire, puis
continue en alternant la
brique et la pierre.
L’intérieur est à trois nefs. Les
chapiteaux des piliers sont tous
différents, décorés par des
éléments végétaux stylisés.
Deux triptyques ornant les
parois latérales sont l’œuvre du
peintre Rodolfo Gambini: tous
deux du XXe siècle, ils
représentent la Cène et la
Crucifixion. D’un intérêt
remarquable, parmi les
nombreuses toiles présentes,
une table avec la Nativité de
Jésus datant de la première
décennie du XVIe siècle et
attribuée à un peintre
lombard d’influence
léonardesque ainsi qu’un
tableau qui représente
"l’Annunciazione", œuvre
du peintre milanais Giovan
Mauro della Rovere, dit il
Fiamminghino, travaillant
particulièrement dans le
tortonais durant les
premières décennies du
XVIIe siècle. Pendant les
travaux de restauration
accomplis dans les années
quatre-vingts, on a retrouvé
un beau "San Giorgio e il
drago" du dernier quart du
XVe siècle.
École lombarde
“Madonna con Gesù”,
XVIe
Église de San Giacomo
via L. Perosi La façade est
ornée d’une
corniche, de
chapiteaux
corinthiens en
marbre de
Varallo, de deux
statues d’anges
et du grand
blason en pierre
du cardinal
Guidobono
Cavalchini.
D’origines médiévales, c’est un
exemple exquis d’architecture baroque
tardive, précieux surtout car pendant les
siècles suivants elle n’a pas subi de
changements déterminants, et parce
qu’elle est réalisée en un style sobre,
sans trop de décorations. L’église
actuelle fut reconstruite au XVIIIe
siècle par la volonté du cardinal Carlo
Alberto Guidobono Cavalchini Garofoli
d’après un projet de l’architecte Carlo
Riccardi et elle fut consacrée en 1784.
L’élégant intérieur est richement orné; il
se déploie sur les parois de la nef unique.
La chapelle de gauche contient une
statue en bois de la Madonna
Addolorata, sculptée en 1842 par Luigi
Montecucco. Sur la voûte sont peintes
deux grandes fresques d’auteur inconnu.
La gloire de San Giacomo, sur la nef, et
l’exaltation de l’Eucharistie, sur le
presbytère.
Église de San Matteo - via Emilia
L’église est documentée au moins depuis 1134. La façade,
revêtue de travertin, présente deux ordres à pilastres doriques et
une fenêtre centrale à ébrasement à ligne mixte.
L’édifice actuel, à nef unique avec abside curviligne, est le
résultat de la reconstruction entreprise par les Dominicains vers
la fin du XVIIe siècle. L’intérieur conserve une mosaïque
représentant une allégorie de l’Église de l’époque, œuvre
d’Odorico Dalle Ceste, et une table précieuse, illustrant la
Madone avec l’Enfant, attribuée à Barnaba da Modena,
d’environ 1370, ainsi qu’un précieux Crucifix en bois du XIVe
siècle.
Le cloître, du côté droit de l’église et entièrement
reconstruit entre le XVIIe et le XVIIIe siècle, contient un
bloc massif au plan carré de taille remarquable, remontant
à l’époque romaine (Ier siècle av. J.- C.). Il s’agit d’un
monument identifié par la tradition érudite tortonaise
comme le mausolée de l’empereur Maioranus, assassiné à
Tortone en 461 ap. J.- C. par son général Ricimerus; en
réalité, suite à des fouilles exécutées dans les cours et les
caves du complexe paroissial, il résulte de la stratigraphie
et du matériel récupéré que le soi-disant “sépulcre” serait
antécédent et en rapport avec les restes du forum trouvés
sur les lieux.
Les premières documentations concernant l’église remontent à 1182. L’aspect
actuel est dû aux interventions qui ont eu lieu entre la fin du siècle XIXe siècle
et les premières années du XXe. En 1934, la paroisse passa à la Congregazione
di Don Orione.
La façade en cabane, résultat de la restauration de 1853, est scandée par
des pilastres doriques; le tympan triangulaire, décoré en mosaïque,
représente Saint Michel; quatre statues – deux en marbre et deux en terre
cuite – dans autant de niches, représentent en haut les Saints Pierre et Paul,
en bas la Madone avec Saint Joseph.
L’ensemble décoratif a fresco de la nef, du peintre Rodolfo Gambini,
remonte à 1895 et les décorations des murs du presbytère furent réalisées
par Cesare Secchi de 1950 à 1956. Précieuse, la statue en bois de la
Madonna del Carmine avec San Simone Stock et Angeli de l’atelier des
Montecucco de Gavi, remontant à 1844.
Convitto Paterno - Internat Paternel Casa Madre della Divina Provvidenza - Via Emilia
L’Internat fut ouvert en 1904 à l’intérieur des
locaux de la “Casa Oblatizia”, annexe de
l’église San Michele. Dirigé par Don Orione
lui-même, il devint la “Casa della Divina
Provvidenza”, maison de la Providence Divine
et, par la suite, la vraie “Casa Madre”, Maison
Mère, de la Congrégation, en tant que
résidence officielle du futur Saint. Ensuite
on mit en place l’oratoire et on ouvrit
différents laboratoires, parmi lesquels celui de
typographie et de menuiserie. Dès 1927 le
Convitto devint Maison de formation pour
aspirants religieux.
À l’intérieur, on voit encore la Chapelle de la
Maison Mère et les deux petites chambres de
Don Orione; celles-ci ont conservé leur
caractéristiques de pauvreté et simplicité, avec
les objets utilisés par le Saint et les images ou
les documents qui lui étaient chers.
La désignation “paternel”, se référant à
l’internat, dénote une intention
pédagogique précise chère à Don
Orione, qui était convaincu de
l’importance, dans l’éducation, de la
figure paternelle comme modèle,
comme titulaire d’autorité, mais
disponible au dialogue, à la
compréhension et à une charité sincère.
Église de San Michele (Piazzetta San Michele - Via Emilia)
Église et Couvent des Capucins - salita Cappuccini, 1 (Montée des Capucins, 1)
En 1660, on posa la
première pierre pour
la construction du
couvent, qui fut
consacré en 1703.
En 1660, on posa la première pierre pour la
construction du couvent, qui fut consacré
en 1703.
Intitulée à l’Immaculée Conception,
l’église présente une façade remaniée dans
les années vingt du XXème siècle, tandis
que la voûte et les murs furent repeints, en
partie avec la restauration des fresques
précédentes, en partie avec l’application de
nouvelles décorations par Rodolfo
Gambini.
L’intérieur est à nef unique avec quatre
chapelles latérales.
Remarquables, une toile du XVIIe
siècle attribuée à Guglielmo Caccia, dit
il Moncalvo, et un polyptyque, daté fin
du XVe siècle/début du XVIe. A
l’intérieur de l’enceinte du couvent
actuel, on voit encore les restes de
l’abside de l’ancienne église de
Sant’Eufemia.
Église de Santa Giustina e Agnese
Hameau Torre Garofoli
La paroissiale de Santa Giustina e Agnese fut érigée de
1590 à 1595 par la volonté de la noble dame Giustina
Garofoli. Restaurée en 1726 par le baron Boniforte
Guidobono Cavalchini Garofoli, elle fut agrandie et
atteignit son aspect actuel en 1878.
L’intérieur conserve une statue de la Vierge, œuvre datée
de 1888 du sculpteur turinois Minoia et une retable
monumentale du peintre Camillo Procaccini,
représentant le martyre de Sainte Agathe. Sur les voûtes
de l’église sont placées d’autres toiles de Procaccini
remontant à environ 1594-1595, illustrant des sujets
religieux et des histoires du martyre de Sainte Agnès.
Camillo Procaccini, “Martyre de Sainte Agnès” 1590.
Église de Santa
Giustina e Agnese Hameau Torre Garofoli
R.N. 10 pour
Alessandria
Ouverte seulement pour
fonctions religieuses
Oratorio San Carlo Via Carlo Varese
Il fut édifié de 1623 à 1625 d’après l’initiative
de la Confrérie ‘Beata Vergine del Gonfalone’.
De 1680 à 1687, on construisit le chœur et
l’oratoire fut agrandi par une abside semi-
circulaire, tandis qu’en 1704 on ajouta le
clocher. La façade fut restaurée et décorée par
Mietta en 1910.
L’intérieur conserve la table Madone à l’Enfant
entre les Saints Roch et Sébastien (1577-1578)
de l’artiste tortonais Scipione Crespi et deux
toiles anonymes: Trapasso di San Giuseppe
(XVIIIe siècle) et Martirio di San Bartolomeo
(1639). Sur l’autel de gauche se trouve une
statue en bois représentant la ‘Madonna
Assunta’, l’Assomption, œuvre de l’atelier des
Montecucco de Gavi, datée de 1851.
Oratorio San Rocco - piazza Mazzini
Siège de la Confrérie de la Miséricorde, il fut
édifié de 1626 à 1631, après que les confrères
eurent quitté l’église San Michele. C’est
seulement en 1725 qu’on compléta la façade,
disposée sur deux ordres architecturaux, avec
porche et fronton triangulaire. D’environ
1650 à environ 1750, l’oratoire fut enrichi par
quatre autels baroques richement décorés par
des stucs. Le maître-autel en marbre
polychrome remonte à 1756.
À l’intérieur sont conservées deux toiles du
XVIIe siècle d’une qualité picturale
remarquable: la ‘Decollazione di San
Giovanni Battista’ (environ 1630), attribuée à
Melchiorre Gherardini, et le retable ‘San
Francesco da Paola’, daté de 1631, à attribuer
à un peintre de la matrice Moncalvo. Les
voûtes de l’oratoire furent peintes a fresco en
1936 par Domenico Fossati et Pietro Mietta
ainsi que quelques médaillons illustrant des
figures de saints.
Complesso del Loreto
piazza Antico Borgo di Loreto
Le complexe est constitué par
l’église et par celui qu’on appelle
“Ospedale”, c’est-à dire l’édifice
adjacent, utilisé autrefois pour
héberger les pèlerins allant vers
Rome.
Les origines de l’édifice remontent à la
première moitié du XVIe siècle, quand la
Confrérie de la Santissima Trinità y avait
son siège. En 1622 commencèrent les
travaux pour la construction du chœur
actuel et, en 1717, le clocher en bois fut
remplacé par la structure en maçonnerie.
À signaler à l’intérieur, même si
actuellement vide, la précieuse décoration
en stuc des deux chapelles latérales et la
balustrade sculptée en marbre rosé et noir,
de 1741. En contre-façade, encore
présente, la caisse de l’orgue du XVIIe
siècle.
Récemment la basilique a été l’objet d’une
restauration complète, qui lui a rendu sa
dignité et son décor, mais en changeant sa
destination d’usage. En effet, l’église est
désaffectée et elle est devenue un espace
au service de la ville.
Scipione Crespi
“Madonna in trono tra San
Sebastiano e San Rocco”, 1577
Nature, Sport et Loisirs
Le Parc du Château est un ample espace vert situé sur la
colline qui domine Tortone, à une courte distance du centre
ville. C’est le poumon vert de la ville, aimé par les
amateurs du jogging et par ceux qui souhaitent se
promener dans les allées bordées d’arbres aux différents
effluves.
C’est un lieu de mémoire
de la ville et le vrai
protagoniste de l’histoire
tortonaise. Le Colle Savo
a vu le premier
‘castelliere’, petit village
ligure fortifié, se
transformer tout d’abord
en rocher romain, puis en
château médiéval, assiégé
et détruit plusieurs fois
mais toujours reconstruit
et renforcé au fur et à
mesure jusqu’à se
transformer en forteresse.
La forteresse, dans laquelle se dressait
l’ancienne Cathédrale, dont il reste la tour-
clocher, s’est rendue protagoniste durant
les siècles d’importants faits d’armes et de
nombreux sièges parmi lesquels: Frédéric
Barberousse en 1155, d’abord pendant la
Guerre des Trente ans contre les Français,
en 1642, puis contre les Espagnols, en
1643, et contre les troupes franco-
hispaniques, en 1743, au cours de la guerre
de succession d’Autriche.
Au XVIIIe siècle, Vittorio Amedeo III de
Savoie rétablit et arma la forteresse d’après
l’avis de l’ingénieur militaire Bernardino
Pinto. Les travaux commencèrent en 1773
et continuèrent jusqu’en 1779, quand on
acheva la construction du fort San Vittorio
avec chapelle annexe.
Cet édifice remplaçait un précédent
complexe fortifié très hétérogène qui
avait pris la place de l’ancien Château
moyenâgeux, reconstruit par les
Visconti et les Sforza aux siècles XIVe
et XVe et sur les nouveaux remparts,
érigés à partir de la moitié du XVIe
siècle. Au début du XIXe siècle, par la
volonté de Napoléon, on lança un
programme de démolition de
nombreuses forteresses de l’Italie du
Nord et, en 1801, on plaça les
premières mines pour la destruction du
fort tortonais. L’édifice fut entièrement
rasé au sol en quelques mois, sauf
certains restes de l’enceinte et de la
tour-clocher, devenue symbole de la
ville.
En 45 av. J.- C., Tortone commença à
utiliser le torrent Scrivia (“Olubria” pour
les Romains) afin de favoriser l’exercice de
l’activité agricole: les eaux furent
partiellement régularisées et l’on exécuta les
premières canalisations. De 1550 à 1850, on
réalisa un dense réseau de canaux. Les
ruisseaux et les canaux, souvent soulignés
par des rangées d’arbres, étaient utilisés
pour des usages domestiques, pour la
rotation des moulins, pour l’utilisation des
fournaises et autres activités industrielles.
Le torrent Scrivia naît au
mont Prelà (1.406 m
d’altitude) sous le nom
de Laccetto. À Brovia, il
se jette dans le torrent
Pentemina et prend le
nom de Scrivia. Après
un parcours d’environ 90
km, il alimente le Pô,
dans lequel il se jette peu
après avoir passé la
frontière entre le
Piémont et la Lombardie.
Du point de vue
morphologique, le Torrent
Scrivia, contrairement aux
cours d’eau au débit
important, ne présente pas
un lit unique ample et
uniforme, mais son cours
se partage en plusieurs
ramifications qui se
croisent et se partagent
sans cesse.
Dans l’ensemble, le
régime climatique de la
zone est du type
continental.
La végétation naturelle potentielle est représentée
par le bois mixte et à l’intérieur du parc il y a une
variété botanique extraordinaire, allant des arbres
typiques des rives de torrents aux arbustes tels que
l’aubépine et la rose méditerranéenne qui, à la fin du
printemps, offrent des spectacles uniques.
Pour de nombreux oiseaux et animaux sauvages, le
milieu du Scrivia représente un habitat idéal; parmi
ceux-ci, il y a le pic rouge, le pic vert, le merle, le
héron cendré, l’aigrette, le canard et le canard
sauvage. Le parc est également habité par des
écureuils, des faisans et des lièvres.
Les poissons sont représentés par des espèces
communes, telles que le chevenne et le le barbeau.
Dans les parties latérales du torrent, on signale le
chevenne, la carpe, la tanche, le brochet et l’anguille.
Itinéraires
Les itinéraires à vélo, à pied ou à cheval intéressent le
territoire de 8 communes de la Province d’Alessandria;
ils se dénouent le long du lit du torrent Scrivia. Dans
l’ensemble, le fond de celui-ci est bon et bien tenu. Des
passages particuliers sont représentés par quelques gués
des affluents du Scrivia et par les ponts sur les routes
nationales, nécessaires pour transiter d’une berge à
l’autre. Tous les parcours sont équipés et munis de
tableaux illustrant les particularités naturelles du lieu.
En se promenant dans cet espace, on
peut apercevoir des maisons en terre
dénommées “trunere”, structures
d’habitation anciennes en terre crue,
dont la méthode de construction
remonte au Moyen-Âge.
Piscines
Complexe
Dellepiane
Ce complexe pour la
natation comprend une
piscine couverte et une
découverte.
La structure interne est équipée d’un gymnase pour le
réchauffement et d’un bassin pour les petits enfants et pour
les activités collatérales (cours de natation, aquagym,
jacuzzi, etc…).
La piscine d’été olympique fonctionne de fin Mai à fin Août;
elle est entourée d’un ample espace, d’un terrain de beach-
volley, d’espaces verts et d’un bassin pour enfants. Toujours
en été, il y a des cours de natation, hydrobike, water-
trekking et wellness aquatique.
Le parcours du golf, qui se
déroule le long de 6240 m, est
caractérisé par 18 trous PAR72
et s’étend au total sur un
espace de 75 hectares.
Parcours sportifs équipés pour les
pratiquants du Bob et du Downhill
au niveau compétition et pour
amateurs, accessibles aussi bien
aux adultes qu’aux enfants.
Association
bénévoles
environnement
Tél.: 0131-867723
c/o: Biblioteca
via Mirabello, 1
Tél.: 0131-821302
Aux alentours…
L'agriculture a toujours été la
vocation du territoire tortonais.
Le torrent Scrivia qui coule lentement d’un côté et les
douces collines de l’autre ont depuis toujours rendu fertile
cette terre et en fournissent encore un témoignage: ici les
paysans dessinent avec leurs cultures, qu’il s’agisse de
vignobles ou de champs cultivés, ils soignent savamment
le territoire, accroissant les productions agricoles de cette
terre. Vins, légumes, fruits en sont un exemple indéniable.
Que dire du Timorasso, grand vin blanc vieilli produit par
un cépage autochtone redécouvert lors des dernières
années, ou de la Fraise Parfumée de Tortone, très
particulière, inimitable grâce à son parfum et à sa saveur,
pour ne pas parler des Baci (biscuits) dans la double
version “de dame” ou “dorés”, sans compter les agnolotti
(raviolis piémontais) qui, avec d’autres plats typiques,
couronnent l’offre œnogastronomique de Tortone? Bien,
on pourrait en dire davantage mais peut-être est-il mieux
d’inviter tout le monde à déguster!
Vins du Terroir Le climat caractérisé par des hivers
froids, les précipitations distribuées le
long de toute l’année, les doux courants
de la mer qui se trouve juste au-delà des
Apennins, les excursions thermiques
entre le jour et la nuit durant le période
de mûrissement du raisin, contribuent à
conférer aux vins du terroir tortonais
des senteurs fruitées, élégantes et
délicates.
Barbera Considéré longtemps un
vin commun, le Barbera
a désormais atteint de
très hauts niveaux
qualitatifs, qui satisfont
également les palais les
plus raffinés. Sur les
reliefs entourant Tortone
le vignoble est généreux,
plein de grappes rouge
grenat aux grains petits,
doux et juteux.
Dolcetto C’est un vin précoce,
prêt à boire dès le
printemps qui suit les
vendanges mais, si
d’un degré maximal,
au corps riche et
vinifié avec des
macérations plus
longues sur les
peaux, il devient un
vin important.
Croatina C’est un cépage qui
pousse bien dans les
terrains calcaires-
argileux, faiblement
humides et ayant une
bonne exposition au
soleil.
Les “Rouges”
Œnogastronomie
Les vins produits sont réglementés par
le code disciplinaire de Production des
Vins à Appellation d’Origine
Contrôlée COLLI TORTONESI
Cortese Ce cépage
préfère des terrains
particuliers et des
climats pas trop
humides. C’est un vin
que l’on peut
consommer jeune mais
qui se prête aussi à un
vieillissement rapide et
peut-être transformé en
mousseux, donnant un
excellent produit.
Favorita Dans les collines
tortonaises, la
production de ce
raisin avait presque
disparu pour
laisser place à celle
de baies rouges,
mais récemment
on a repris à le
cultiver et les
résultats obtenus
sont encourageants.
Moscato Indiqués pour le climat
des collines tortonaises,
les vignobles de muscat
sont présents depuis
plus de deux siècles.
Timorasso Dans le vaste et prestigieux panorama vitivinicole des collines
tortonaises, une place importante revient au Timorasso. Il
s’agit d’un cépage autochtone à baie blanche de qualité,
cultivé dans les vallées Curone, Grue, Ossona et Val Borbera.
Dans cette région, le vignoble trouve un bon habitat grâce au
terrain longtemps ensoleillé et à la position à l’abri des vents.
Le Timorasso était produit dès une époque ancienne, mais
c’est seulement récemment, vers la fin des années quatre-
vingts, que les viticulteurs locaux ont repris à implanter ce
type de cépage, qui atteint son mûrissement après la première
moitié du mois de Septembre. À l’heure actuelle, la production
est limitée mais de qualité élevée. Le vin qu’on obtient a une
bonne structure, à la couleur jaune paille plus ou moins intense,
au parfum caractéristique et à la saveur fraîche et harmonieuse
avec l’évolution.
Les “Blancs”
Nom
Couleur
Odeur
Saveur
Taux
alcoolique
minimal
BARBERA DOLCETTO CROATINA
rouge rubis foncé qui
s’atténue en
vieillissant, prenant des
reflets grenat
fraîche, sèche, goûteuse
et parfois vive; elle
s’affine avec l’âge en
devenant pleine, ronde
et harmonieuse
hors-d’œuvre:
charcuterie affinée,
pâtes, risottos, viandes
en sauce, viandes
bouillies, rôtis de
viande rouge (bœuf,
agneau, canard),
fromages
moyennement affinés.
AV
EC
rouge rubis, aux reflets
violets plus ou moins
marqués, en tout cas
toujours assez intenses
sèche, corps discret,
harmonieux, agréable
arrière-goût amer
entrées pas trop
relevées, viandes
blanches, charcuterie,
fromages
moyennement affinés.
Si vieilli, il
accompagne plats
goûteux, viandes
braisées et fromages
affinés.
rouge, aux nuances
allant du rouge au
rouge rubis intense
sèche, goûteuse,
pleine, légèrement
tannique et parfois
vive
entrées et hors-
d’œuvre non à base de
poissons, viandes
blanches, pâtés et
fromages pas trop
affinés. Excellent avec
un plat fort comme
‘l’ajà’.
CORTESE FAVORITA MOSCATO TIMORASSO
jaune paille clair aux
reflets verdâtres
agréablement vineuse,
persistante et
caractéristique
caractéristique, aux
senteurs vineuses
agréables, parfois aux
nuances fruitées
intense et
agréablement vineuse,
à la senteur
caractéristique
délicate, agréable,
persistante, aux
senteurs fruitées
fugaces
délicate,
caractéristique
caractéristique et
parfumée
caractéristique et
fragrante
jaune paille plus ou
moins vif
jaune paille ou doré
plus ou moins intense
jaune paille plus ou
moins intense
sèche, fraîche, pleine
de brio, parfum
d’amande
sèche, agréablement
harmonieuse et
parfois vive
douce, aromatique,
parfois pétillante,
caractéristique du
raisin muscat
bonne structure,
harmonieuse
10° 10° 11° 12°
apéritifs, hors-d’œuvre
à base de poisson,
pâtes et plats à base de
produits de poissons.
Indiqué aussi pour
viandes blanches en
sauce et risottos
cuisinés au vin
Cortese. Pétillant et
mousseux, excellent
pour tout le repas, de
l’apéritif au dessert.
hors-d’œuvre, plats à
base de poissons et
viandes froides, par
exemple ‘vitello
tonnato’ (veau sauce
au thon), salade de
poulet et plats de
légumes plutôt gras
comme la salade
russe.
seul ou mélangé dans des
cocktails fruités, c’est un
apéritif excellent.
Compagnon idéel de
desserts également à base
de chocolat, accompagne
bien le gorgonzola ou les
fromages moyennement
affinés.
hors-d’œuvre chauds et
froids, entrées même
goûteuses et préparations
à base de viandes
blanches seules ou
accompagnées par des
légumes secs et frais.
Vieilli, il est excellent
avec les fromages affinés
et relevés et peut aussi
devenir un vin de
méditation.
CARACTÈRES DISTINCTIFS CARACTÈRES DISTINCTIFS
12° 10,5° 11,5°
Les plats de la tradition
Entrées Anlot (Raviolis
Piemontais)
Entrée typique des
grandes fêtes du passé.
Ce sont des pâtes farcies
de ragoût de bœuf, cuit à
feu doux avec du vin
rouge corsé et goûteux.
La pâte, autrefois étirée à
la main, est
confectionnée à base de
farine 00, liée aux œufs
et à l’eau. Les "anlot"
sont assaisonnés à la
sauce du ragoût avec
lequel on fait la farce; on
peut les déguster
également dans un
bouillon, bien que ceux
qui aiment ce plat les
préfèrent “noyés” dans le
barbera. Dans quelques
restaurants de la ville et
des vallées tortonaises, ils
sont encore préparés dans
le respect de la vieille
recette traditionnelle.
Ajà (sauce ail, noix et beurre)
Plat typique d’origine
exclusivement tortonaise.
On a l’habitude de
préparer "l’ajà" le jour de
la mise en perce du vin
nouveau. Elle consiste en
une sauce obtenue en
pilant dans le mortier des
cerneaux de noix,
beaucoup d’ail et de
beurre, avec laquelle
assaisonner les
‘tagliatelle’ faites à la
maison. Pour alléger ce
plat, on peut diminuer la
quantité de beurre et
ajouter une excellente
crème fraîche. La sauce
est délayée avec quelques
cuillérées d’eau de
cuisson des pâtes juste
avant d’assaisonner les
tagliatelles.
Zuppa di ceci (Soupe de pois chiches)
Plat typique de la cuisine
pauvre et paysanne.
Comme dans bien
d’autres localités du
Nord de l’Italie, la
tradition veut qu’on la
prépare le 2 Novembre,
jour de la
Commémoration des
Défunts; on la parfume à
l’ail, à l’oignon, à la
sauge et on la cuit avec la
couenne ou les pieds de
porc. Accompagnée de
croûtons de pain à
souhait.
Plats
Stufato di carne (Ragoût de viande)
Plat à base de viande de bœuf
marinée pendant 24 heures avec des
légumes (ail, céleri, carotte, oignon)
des arômes (laurier, clous de girofle,
cannelle, noix muscade) et vin rouge
corsé (Barbera local). Avec la sauce
on peut assaisonner les ‘anlot’
tortonais.
Délices de la tradition “Soma d’aj”
Recette pauvre de la
campagne. On la
prépare en coupant
en tranches du pain
sec sur lequel on
frotte beaucoup d’ail
et qu’on assaisonne
avec un peu de sel et
d’huile d’olive.
Souvent on utilise
aussi la croûte du
pain frais.
Produits typiques Baci di dama e Baci dorati
Les “Baci di Dama” de Tortone sont un
produit de la pâtisserie artisanale tortonaise
qui vante des caractéristiques de parfum et
de délicatesse uniques en son genre. Leur
recette originelle, toute tortonaise, prévoit
l’usage des amandes, produit plus difficile
à trouver et plus coûteux que les noisettes
et l’un des facteurs qui depuis toujours
caractérise la production des Baci, signe de
la qualité recherchée par les pâtissiers
tortonais dès le XIXe siècle. La variante
“Baci dorati”, à la forme ovoïdale et
enveloppée dans du papier doré, prévoit
également l’ajout du chocolat dans la pâte.
Les “BACI” contesi (contestés) Tortone – 1890: lieu et année de naissance des
Baci di Dama. En 1890, en effet, les frères
Zanotti, pâtissiers à Tortone, déposèrent à la
Chambre de Commerce d’Alessandria la
marque “Baci di Dama Zanotti”. Mais, vers la
moitié des années 90, Angelo, un des frères,
ouvrit également une pâtisserie à Novi Ligure
et commença à collaborer avec Stefano Vercesi
à la Pâtisserie Raina de Tortone qui, dans les
premières années du XXe siècle, devint la
Pâtisserie “Fratelli Vercesi”. D’où la diatribe
de primogéniture combattue à coups de
marques et brevets déposés. Une histoire
d’hommes, de deux familles et de deux
pâtisseries, les deux expressions, aussi bien
alors qu’à notre époque de grande maîtrise et
excellence dans le secteur. La dispute se
termina par une nouveauté subite: les Frères
Vercesi mirent en vente, sous une marque
déposée, un nouveau produit: les “Baci
Dorati”, variante du Bacio di Dama,
caractérisés par l’ajout de cacao dans la pâte
et à la forme ovale, enveloppés justement dans
du papier doré.
La marque “Baci di Dama Zanotti” resta en
vigueur jusqu’aux années 30 tandis que la
marque “Bacio Dorato dei F.lli Vercesi” est à
ce jour une propriété exclusive.
Gazzosa bianca e rossa
(limonade blanche et rouge) Boissons typiques tortonaises: la
"blanche" est au goût de citron
tandis que la "rouge" a un goût
amer; dès le début du XXe siècle,
elles désaltéraient les voyageurs
qui faisaient une halte à Tortone.
La “rouge” est encore aujourd’hui
la boisson non alcoolisée par
excellence du tortonais.
Maïs Ottofile C’est une variété de maïs cultivée
dans le tortonais jusqu’au milieu
du siècle dernier. De la culture de
cette variété particulière de maïs
on obtient, par moulure
rigoureusement à la pierre pour
en conserver les caractéristiques
organoleptiques, une farine à la
saveur spéciale. La plante de
maïs Ottofile a un seul épi à huit
rangées de grains (d’où son nom);
encore aujourd’hui elle est
cultivée par des méthodes
naturelles sans traitements
supplémentaires.
Fragola profumata di Tortona
(fraise parfumée de Tortone) Reine des desserts au printemps, la fraise de Tortone a
longtemps représenté une tradition pour la table et un
excellent investissement pour l’économie locale. De
taille moyenne-petite, très parfumée et très goûteuse,
c’est justement à cause de ces propriétés
organoleptiques particulières qu’elle a constitué une
matière d’étude.
Récupérée lors de ces dernières années pour en
répandre la culture et pour en augmenter la production
locale, la petite fraise de Tortone peut être dégustée,
dès la seconde moitié de Mai, nature, avec du citron et
beaucoup de sucre ou avec du sucre et un bon vin doux,
ou bien utilisée pour réaliser plusieurs types de gâteaux.
Pendant toute l’année, on peut apprécier les confitures
et la liqueur réalisées avec ce délice.
Tartufi (truffes) Les vallées du tortonais présentent un milieu idéal pour
la croissance des espèces de truffes les plus renommées.
La précieuse truffe blanche (tuber magnatum) au
parfum intense et à l’arôme fort, parfaite sur des plats
“neutres”, est la reine de la cuisine piémontaise,
appréciée dans le monde entier.
La truffe noire (tuber melanosporum) est très appréciée
à la cuisine par sa saveur spécifique et son parfum
aromatique; elle est l’assaisonnement idéal pour des
plats à longue cuisson (fondue).
Le salsifis noir (tuber aestivum) est l’une des truffes les
plus communes et, à part une courte pause au
printemps, on peut le trouver toute l’année, même en
quantités remarquables.
AssaggiaTortona
et environs Événement consacré aux produits
du terroir, qui a lieu depuis 1996,
est désormais entré dans la
tradition tortonaise. L’objectif
qu’AssaggiaTortona se pose celui
de garder l’identité culturelle de
notre région dans le secteur de la
gastronomie, du biologique, des
traditions.
Grâce à la conformation du
territoire tortonais, la variété des
produits offerts est multiple:
légumes (pommes de terre,
oignons, céleris), fruits (melons,
pommes, cerises, fraises en
particulier "la Parfumée de
Tortone"), produits transformés
comme les fromages, la
charcuterie, les gâteaux (Baci di
Dama in primis), les produits de
boulangerie et pâtisserie, les
confitures, le miel et les vins des
Collines tortonaises.
Dernier week-end de Mai
Via Emilia et rues du centre ville
“Catarà
e Catanaj” Petit marché de brocante qui se
développe surtout sur l’axe de
Via Emilia et des zones
limitrophes. Dans le dialecte
tortonais "cantarà" signifie
bahut, c’est- à-dire un meuble
qui servait pour garder
différents objets; "catanaj" est
un ensemble de vieilles choses,
en particulier de vieux objets en
métal qui valent peu. En même
temps on organise toujours une
exposition à caractère historique
(autos, gravures, photos, etc.).
Dernier dimanche d’Avril,
Septembre et Novembre
Via Emilia et rues du centre
Une ville
à vivre
Fête de la Madonna
della Guardia
Fête consacrée à la Madonna della
Guardia (Notre-Dame de la Garde).
Avec le temps, elle s’est enrichie
d’activités collatérales qui l’ont
transformée en une véritable fête
du quartier de San Bernardino,
même si elle conserve un aspect de
dévotion important pour les
croyants qui remplissent le
Sanctuaire. Étalages de l’après-
midi du 28 Août le long du Corso
Don Orione, procession qui
commence à 18 h le 29 Août par la
bénédiction des malades et
spectacle pyrotechnique le soir.
29 Août, Sanctuaire Madonna della
Guardia et Corso Don Orione
Fête et foire de
“Santa Croce”
Ancienne foire citadine inspirée à
l’écharde de la croix conservée
dans la Cathédrale, que la tradition
estime dériver de la Croix de
Jésus-Christ.
Pendant trois jours consécutifs, le
centre historique et les zones
limitrophes accueillent de
nombreux étalages avec des
produits de tout genre. Place
Allende, un parc de loisirs est
aménagé avec manèges et jeux
variés pour enfants et adultes.
D’habitude, le deuxième dimanche de
Mai
Centre ville et parc de loisirs Place
Allende
Saison Théâtrale
Grands classiques, dramaturgie
contemporaine, comédie brillante, pièces
engagées. Un parcours articulé et stimulant,
offert chaque année avec une affiche riche
et variée pour satisfaire différents goûts et
différentes attentes
De Novembre à Avril
Théâtre Municipal- via Amm. C. Mirabello, 3
Saison Musicale - Concerts Les “Amis de la Musique”, association tortonaise
historique de mélomanes passionnés, engagée depuis des
années dans la promotion de la culture musicale en ville.
Elle organise depuis longtemps la “Revue Musicale”
annuelle qui a lieu au Théâtre Municipal et qui depuis
toujours montre à l’affiche des noms importants de
musiciens, concertistes, etc.
D’Octobre à Avril -Théâtre Municipal-via Amm. Mirabello, 3
Assoli (“Solos”)
Revue de théâtre ‘de figure’ avec
spectacles ‘en matinée’ pour grands et
petits dans la ville du célèbre maître
marionnettier Peppino Sarina qui, par ses
personnages, tirés également du cycle
chevaleresque de l’histoire locale (Roland,
Gano di Magonza, Mayno della Spinetta),
a amusé des générations de tortonais de
1912 à 1977.
De Janvier à Mars
Théâtre Municipal –Via Amm. C. Mirabello, 3
“Baracche” di luglio
Série de spectacles de marionnettes qui
renouent avec la tradition de Peppino
Sarina. La revue est implicitement
consacrée à la figure du grand
marionnettier, tortonais d’adoption, et
elle se caractérise par son lien étroit
entre la proposition artistique et
théâtrale et sa plus ample utilisation
publique. De Juin à Août (spectacles du soir) dans les
cours, les places et les centres sportifs de
Tortone et de ses hameaux
Arena Derthona Music Festival
Une kermesse de grands événements
musicaux de qualité avec des artistes de
tout premier plan, à la renommée
nationale et internationale.
Juillet
Informations
et
Accueil Touristique
Palazzo Guidobono
Piazza Arzano
Tél./Fax 0131-868940
www.vivitortona.it
fermeture hebdomadaire:
lundi, toute la journée
Numéros utiles Liens utiles
Mairie
CorsoAlessandria, 62
0131-8641
www.comune.tortona.al.it
Bibliothèque Municipale
Via Ammiraglio Mirabello,1
0131-821302
www.vivitortona.it
Théâtre Municipal
Via Ammiraglio Mirabello, 3
0131-820195
Hôpital Civil
Via XX Settembre
0131-865111/865234
www.aslal.it
Gendarmerie (Carabinieri)
Via Emilia, 428
0131-829600
www.carabinieri.it
Police Municipale
Via Anselmi, 11
0131-821555
Police Routière
Corso della Repubblica, 14
0131-810711
www.polstrada.it
Sapeurs Pompiers
S.S per Voghera
0131-861222
www.vigilfuoco.it
Gare Ferroviaire
Piazza Fiume
848-888088
Arfea
Transports Urbains et
Extraurbains
Corso della Repubblica
0131-445433
www.arfea.it
Taxis
Piazza Fiume,11
0131-861782
Partenaires du projet
www.comune.tortona.al.it
www.fondazionecrtortona.it
www.diocesitortona.it
www.donorione.org
Sites touristiques
www.provincia.alessandria.it
www.vivitortona.it
www.alexala.it
www.piemonteitalia.eu
www.fondoambiente.it
Art et culture
www.pellizza.it
www.associazionesarina.it
Oenogastronomie
www.presidislowfood.it
www.piemonteobertengo.it
www.consorziofragoladitortona.it
www.collitortonesi.com
www.stradacollitortonesi.com
Sport et temps libre
www.faustocoppi.it
www.seggioviacaldirola.it
www.terredelgiarolo.it
www.astroambiente.org
www.golfvalcurone.com
www.parcovalcurone.it
www.parcovalborbera.it
www.lapietraverde.info
Parcours excursionnistes
www.lapietraverde.info
www.provincia.alessandria.it/sentieri
www.caitortona.net
www.gliorsi.org
www.appenninotrekking.blogspot.com
Parcours cyclables
www.piemonteciclabile.it www.nonsolobike.it www.piste-ciclabili.com/provincia-alessandria
Réalisation du projet:
Office du Tourisme et des Manifestations de la Ville de Tortona
Fondation Cassa di Risparmio di Tortona
Diocèse de Tortona
‘Piccola Opera della Divina Provvidenza’
Réalisation : Studio De Bernardi - Novi Ligure
Carte touristique : Claudio De Bernardi
Comment arriver
En voiture
de Milan et Gênes : A7 – sortie : Tortona
de Turin et Plaisance : A21 – sortie : Tortona
En train
ligne Milan-Gênes-Vintimille
ligne Turin-Plaisance
Aéroports
Gênes (à 75 km environ)
Milan Linate (à 90 km environ)
Milan Malpensa (à 120 km environ)
Turin (à 125 km environ)
Références photos
En couverture : Piazza Arzano - photo Raffaele Vaccari - Tortona
Ville de Tortona, Diocèse de Tortona, Fondation Cassa di Risparmio
di Tortona, Amis de l’Abbaye de Rivalta, Association Peppino
Sarina, Nonsolobike Tortona, Andrea Thomas Prato, Raffaele Vaccari,
Andrea Cavalli, Studio De Bernardi.
Nous remercions la Société Historique Pro Iulia Dertona pour l’importante
collaboration et la Professeure Jacqueline Malandra pour la traduction des
textes.
Nous sommes à la disposition des ayants droit ainsi que pour d’éventuelles
omissions ou inexactitudes quant aux sources citées. Le matériel contenu
dans cette brochure est de propriété exclusive des auteurs. Sont interdites
la reproduction et la duplication par tout moyen, si non autorisées
expressément.
Une épee transperce le temps
Une charrue aplanit l’espace
Bouclage: Février 2015
Ville de Tortone
Division Culture et Tourisme Corso Alessandria , 62
tél. 0131.8641
www.comune.tortona.al.it
I.A.T. Informations et Accueil Touristique
Palazzo Guidobono
Piazza Arzano
tél./fax 0131.868940
e-mail: [email protected]
Tourisme et Manifestations tél. 0131.864.297-290-233
e-mail: [email protected]
Bibliothèque Municipale Tommaso de Ocheda Via Ammiraglio Mirabello, 1
tél. 0131.821302
fax 0131.821595
e-mail: [email protected]